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La Taverne des Royaumes Oubliés > Chult > L'Enfer vert


écrit par: Glaive Torn Samedi 22 Avril 2006 à 17h25
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Les jungles de Chult. L'Enfer, pour ceux qui les ont parcourus. Les insectes, les bêtes mangeuses d'hommes et les maladies pour ses recoins les moins sombres, conscient que ce qui vous observe du fond de ses ténèbres est tout autre chose... Seuls les Héros et les légendes peuvent en donner une idée, un soupçon, une impression.
Des aventuriers trop téméraires ont donnés leurs vies pour en rammener un animal inconnu, une espèce de plante rare ou une simple description. Trop peu d'hommes en ont découvert les secrets, ceux qui ont put en revenir se compte sur les doigts de la main.
On parle de populations autonomes, des tribus ou des villages entiers. Pourtant, rare sont ceux qui pourraient survivre dans de telles conditions, à moins de n'être encore plus dangereux que ces jungles.
C'est pourtant en son coeur que vous vous réveillez, encore engourdies par le sommeil, désarmés et dépouillés de tous vos biens, accompagnés d'inconnus aussi désemparés que vous... Bienvenue dans l'Enfer Vert!



Pas un nuage ne parcourait le ciel bleu qui surplombait la gigantesque mer d'arbre. L'étendue verte s'allongeait jusqu'au bleu pâle de l'océan, qui se fondait dans le ciel avec la majesté d'une peinture.
Le soleil illuminait le tableau, ses rayons se refletants sur les arbres et les montagnes, donnant une clartées aveuglante à la scène.
Certains de ses rayons venaient chauffer une petite colline qui dépassaient à peine du sommet des arbres. Seuls quelques troncs morts en parcouraient les formes, comme de rares cheveux sur le crâne d'un homme. L'herbe y était brûlée par la chaleur, la flore préférait reculer dans l'ombre fraîche des arbres.

Cinq corps y était étendues. Tous alignés au centre de la colline. Leurs vêtements étaient sales et déchirés. Ils ne portaient rien d'autre que ces quelques habits. Le premier à se réveiller eut un sursaut, comme s'il avait été attaqué dans son sommeil. Chacun leur tour, les autres ouvrirent les yeux.
La colline surplombait la jungle, qui par rapport à la clarté du jour, semblait plongée dans de profonds ténèbres. Des milliers d'yeux, de toutes tailles et de toutes formes, se posaient sur eux puis disparaissaient, remplaçés par d'autre. A mesure que les Héros se réveillaient et se levaient, la vie sembla s'emparer des alentours de la colline, provoquant un bourdonnement parmis les arbres. On aurait dit que la forêt se préparait à recevoir ses nouveaux invîtés...

Hannibal porta sa main à sa ceinture. Rien. Ses armes avaient disparus. En fait, son armure n'était égalemet plus là! Il chercha son sac du regard, sans résultat. Ses yeux se posèrent sur les autres personnes présentes, qui semblaient plongées dans le même désarroi. Ils n'avaient plus ni armes, ni équipement. Seuls leurs habits leurs restaient sur les épaules. Certains retrouvaient quelques objets mineurs éparpillés sur le sol, mais rien qui ne puisse vraiment leur permettre de rester en vie, une fois la colline abandonnée.
Chacun se scrutait du regard, esperant voir l'un d'entre eux détenir la solution, mais ils étaient tous dans le même cas, tous perdus, tous désemparés face à cette situation. Et aucun d'entre eux ne s'était jamais vu...


Ils étaient tous incapables de savoir ce qu'ils faisaient là. Leurs derniers souvenirs devaient remonter à plusieurs jours. Malgré tout leurs efforts, ils se voyaient dans leurs activités habituelles, dans les grandes villes de Faerune. Mais savoir comment ils étaient passés de leurs vies respectives à cette jungle, ils étaient incapable de le déterminer.
Hazel et Hyl avaient beau scruter le sol, rien ne leur permettait de savoir ce qui leur était arrivé. Tout ce qu'ils pouvaient faire était de s'engager dans les ténèbres, qui semblaient n'attendre que ça...

écrit par: Hannibal Samedi 22 Avril 2006 à 19h52
Hannibal parvint à ouvrir les yeux mais les referma aussitôt à cause des rayons cinglants du soleil. Ses membres étaient engourdis et couverts de raideurs dont la liste aurait étée longue et complètement futile à écrire. Ses muscles le firent souffrir alors que le guerrier se mettait en position assise pour avoir une meilleure vue des alentours. Vert...rien que du vert, la forêt l'entourait lui et ses...un, deux, trois...quatre autres "compagnons" d'infortune. Un gargouillis indescriptible sembla monter du ventre de Hannibal.
¤J'ai faim...et les autres doivent pas non plus être en pleine forme.¤
Le guerrier retourna son attention vers l'infinie étendue verte qui s'étendait autour d'eux.
¤Où est-ce qu'on a bien pu débarquer?¤
Hannibal se souvenait d'être à la recherche de son père quand un individu lui avait dit qu'il possédait des informations de premier ordre le concernant. Le damarien l'avait suivit et puis...le vide...le vide total. Et maintenant il était là avec ses personnes qui lui étaient étrangères. La situation lui échappait et lui était complétement inconnue. Il respira profondèment et tenta de réfléchir à la situation. Il avait perdu tout son équipement, ses vêtements étaient en loques et ses "compagnons" étaient dans le même état. Il décida de porter plus d'attention aux individus qui l'accompagnaient. Ils avaient l'air aussi misérable que lui et semblaient exténués. Parmi eux il put distinguer un humain aux traits élancés, un nain...vu la barbe, un orque ou un demi-orque...il ne pouvait pas distinguer suffisement et pour finir une elfe vu les oreilles et les traits grâcieux du visage. Ces quelques informations glanées étaient loin de satisfaire ses questions dont une qui lui brûlait les lèvres...Où sommes-nous?

écrit par: Myrä Samedi 22 Avril 2006 à 22h48
Les rayons chauffèrent le visage encore endormi de la roublarde. La jeune elfe passa sa main maladroitement devant ses yeux, et cligna plusieurs fois du regard avant que ses pupilles ne s'habituent à ce soleil cuisant. Myrä était allongé sur de l'herbe. Plutôt de l'herbe rasie qui avait brûlé au soleil. Un soleil de plomb qui au bout de quelques minutes donna un mal de tête à la jeune voleuse. Se redressant tout doucement, elle ne remarqua pas les autres compagnons autour d'elle. En position assise, Ombreline écarta les quelques mèches qui s'étaient mises devant son doux visage, et regarda enfin aux alentours. Elle vit plusieurs hommes qui ressemblaient plus à des mendiants qu'à des riches hommes. Malgré la fatigue, et l'état de ses vêtements, le visage de l'elfe était toujours aussi gracieux, un soupçon de bleu venait ravir sa peau claire. Des yeux brillant, et un petit sourire en coin finissait le visage fin et raffiné de Myrä...

Autour d'elle se trouvait une flore intense. Une forêt entière s'étendait sous ses pieds, et d'un regard interrogateur, elle tourna ses yeux vers un homme qui venait lui aussi de se réveiller. Ce dernier ne lui répondit rien à son regard, et les pensées de la jeune roublarde fusèrent dans son crâne.

¤ Mais...Mais, où suis je ? Je n'ai aucun souvenir...Si, je me souviens de mettre endormi dans une Auberge à Luskan, je crois...Mais on doit être loin de là bas. Qui m'a emmené ici ?! ¤ Tant de questions traversèrent l'esprit de la belle elfe. Mais aucune réponse ne vint à sa rencontre...

Un sourire timide, elle s'adressa à ses 'compagnons' de fortune. "Exc...Excusez moi. Je ne pense pas que vous aurez réponse à mes questions, mais savez vous où nous sommes ?!" Myrä savait très bien que les autres n'en savaient pas plus qu'elle, mais elle se devait de poser la question...Pour se rassurer elle même. Reprenant sur sa peur, elle décida de se présenter. Malgré que ce ne fût ni le moment, ni le lieu pour faire des rencontres, elle se devait de connaître les personnes se trouvant avec elle.

Mais tout d'un coup, un réflexe la fit sursauter sur place. Elle affala sa main sur sa cuisse, mais ni trouva aucune arme. Rapidement, elle descendit sa main sur ses pieds, mais y trouva une botte vide. Ombreline posa un regard sur son torse, et remarqua qu'elle était dans le même état que ses compagnons. Une chemise en loque se trouvait sur son torse, surplombant une poitrine généreuse. D'un geste vif, elle serra un peu plus son gilet, n'aimant pas se dévoiler devant tant d'homme...

- Je vois que nous sommes dans un pétrin monstrueux...Une forêt, il ne manquait plus que ça ! L'un de vous a t'il une idée de notre venu ici ? Enfin, avant toute chose, je pense que nous devrions nous présenter, pour savoir à qui nous avons affaire...Allons, je me lance. Je me nomme 'Ombreline', et je viens de...Luskan. Je crois que c'est là la dernière fois que je me souviens.

Un petit sourire sur les lèvres, elle regarda tour à tour ses quatre compagnons. Elle distingua au premier regard, un orque, ou un demi orque, elle ne savait pas très bien, et elle s'en fichait. Elle vit deux jeunes hommes, et un nain. C'était la seule femme du 'groupe', très vite, elle se renfrogna quelque peu sur elle même. Myrä avait une très mauvaise idée des hommes, et l'elfe eut peur qu'elle soit violé par tout ses hommes...Chassant cette idée de son esprit, elle se redressa, pour enfin se mettre debout. Ses membres lui infligèrent une douleur indescriptible. S'étirant, elle repoussa ses cheveux en arrières, et attendit une quelconque réponse de ses hommes face à elle. Son ventre se mit à faire des bruits bizarres, criant famine, mais aucune victuaille ne se trouvait parmi eux...

écrit par: Kortoridon Lundi 24 Avril 2006 à 18h09
Kortoridon ouvrit les yeux tout doucement et cru pendant une fraction de seconde qu'il avait perdu l'usage de ses yeux tellement la lumière du soleil était intense. Lui qui supportait mal les grandes clartés préférant de loin les endroits ténébreux comme ceux que l'on peut rencontrer en Outreterre. Il prit appui sur ses mains et d'un bond se remit sur ses deux pieds. Il se releva si façilement qu'il se rendit compte tout de suite qu'il ne portait plus, ni son armure, ni ses armes , ni son équipement. Les mains du demi-orque commençèrent à trembler en comprenant qu'il ne reverrait certainement pas sa hache de sitôt. Dans un moment de colère il laissa échapper un petit cri

- AAAAARRRRRRHHHHHHH BORDDEEELLLLL!!!

Levant les yeux il aperçut à quelques mètres de lui plus loin dans l'herbe deux hommes et un nain dans la même situation que lui, tandis qu'une petite voix retentissait derrière lui

- Je vois que nous sommes dans un pétrin monstrueux...Une forêt, il ne manquait plus que ça ! L'un de vous a t'il une idée de notre venue ici ? Enfin, avant toute chose, je pense que nous devrions nous présenter, pour savoir à qui nous avons affaire...Allons, je me lance. Je me nomme 'Ombreline', et je viens de...Luskan. Je crois que c'est là la dernière fois que je me souviens.

Kortoridon fit demi-tour et d'une voix grave répondit

- Of, monstrueux? Se retrouver dans le nid d'un grand dracosire noir avec les poches pleines d'or, çà, c'est monstrueux!

Le demi-orque termina sa phrase avec un petit rire et un sourire à la jeune elfe pour détendre un peu l'atmosphère après le cri atroce qu'il venait de lancer.

- Et pour répondre à ta question je m'appelle Kortoridon,je viens de la Haute-Forêt et je ne sais pas du tout où nous sommes mais je n'ai pas l'intention de traîner ici, visibles de tous. Ici nous sommes un peu trop à découvert à mon goût.

Le barbare commencait à chercher un endroit facile d'accès pour rentrer dans cette fameuse jungle et par la même occasion des éventuelles traces de son équipement perdu.

écrit par: Hyl Mardi 25 Avril 2006 à 13h53
Hyl ouvrit les yeux avec beaucoup de difficultés ses derniers souvenirs datant du moment, puis tout en se relevant, regarda tout autour de lui pour voir qu’il se trouvait au milieux d’une forêt extrêmement dense et il était en plus entouré de plusieurs corps. Il vit parmi les autres personnes: deux hommes, une femme et un Orque ; ayant combattu à de nombreuses reprises des Orques Hyl s’aperçu que celui-ci était en fait un demi Orque. Il essaya de prendre son épée mais il s’aperçut alors qu’elle avait disparut tout comme le reste de son équipement, il vit que les quatre autres personnes étaient dans le même état que lui : sans arme, sans équipement et dans un état désastreux. En bruit dans la jungle environnante surpris Hyl qui se sentit de moins en moins a son aise.

*Je me suis retrouvé dans des situations difficiles mais là sans armes, avec des inconnus et dans un lieu inconnu et apparemment hostile. Je crois vraiment que les dieux s’acharnent sur moi.*

C’est alors qu’il entendit la femme se présenter, elle avait une voix et une façon de parler peu commune pour une humaine (surtout par rapport à ses habits), puis ce fût au tour du demi Orque de se présenter. Hyl n’aima pas la façon de parler du dénommé Kortoridon, sa haine envers les Orques le poussait a s’en méfier. Puis malgré son manque d’envie il pris la parole :

-Je pense que c’est à mon tour de me présenter : je m’appel Hyl et je voudrai bien savoir pourquoi nous sommes tous réunis là ! Et j’espère pour vous que vous n’êtes pas responsables de tout ça car dans le cas contraire je me ferai une joie de vous apprendre qu’il ne faut pas s’attaquer à un nain. dit-il en proie à la colère. Après avoir passé plusieurs minutes a se calmer il ajouta: : »Si vous êtes aussi perdus que moi je crains que nous n’ayons pas d’autres choix que de faire équipe pour sortir de cette jungle. »

Il se retourna vers Kortoridon en affichant un sourire forcé:
-J’aorpèra qum'a sum' n-aor pwa, or comma saor coum'orinor graor Orqum'aor cwa, r orinon ja croior qum'a noum'or wa, grgronor rwa, pidamans pwa, swa, um'gar dwa, nor um'n bwa, in da orwa, ng!

Hyl commença à observer le sol pour chercher des indices ou un objet pouvant lui servir d'arme.

écrit par: Myrä Mardi 25 Avril 2006 à 15h37
Le demi-orque regarda l'elfe et lui dit quelques mots. Il parlait assez bien le commun, et n'avez pas se langage de ses rustres cousins. Il avait au contraire, un discours soigné mais pas très poussé non plus...Dans un sourire gracieux, Myrä le regarda et s'approcha de lui.

- Messire, je suis d'accord avec vous sachant que nous sommes à découvert...Mais de là à dire que ce n'est pas monstrueux vous y allez fort ! Si vous regardez bien, nous sommes sans armes, sans équipements. Non pas qu'on n'a aucune chance de s'en sortir, mais je préférerai retrouver ma bonne vieille dague, vous comprenez ?

La jeune roublarde avait pris un ton décontracté, n'essayant en rien d'énerver le peau verte. Elle préférait parler, mais tout en se moquant des autres, sans que ceux là ne le remarque. Un de ses nombreux talents, qu'elle ne dévoilée pas... ¤Je sens qu'on va bien rire avec ces ahuries...Dans quel pétrin suis je encore tombée ?!¤ Un regard accusateur sur la forêt qui se trouvait tout autour d'elle, elle jura intérieurement. ¤ Je sens que j'vais m'énerver et passer mes nerfs sur un de ces abrutis si j'ai pas une explication rapidement...¤

Comme si les dieux voulaient la réduire à néant, ils l'a mirent dans un groupe, avec un nain particulièrement bête...Ce dernier s'en prenait à tout ce qui bougeait sans même attendre qu'on lui explique. Mais la belle elfe lui répondit sur un ton calme et posée.

- Ecoutez, Messire Nain. Nous ne savons pas où nous en sommes, et ce n'est pas l'un de nous qui vous a emmenez ici. Si vous aviez un dessous de jujotte vous comprendrez que nous sommes dans le même état que vous...Prenez simplement le temps de nous observer et vous comprendrez très rapidement. Maintenant si vous le voulez bien, nous allons nous mettre un peu plus à l'ombre des arbres, je n'aimerai pas me faire attaquer par un monstre que je n'imagine même pas...

L'elfe regarda le nain, et lui fit un petit clin d'œil, elle fit signe au peau verte, de l'aider à réveiller le dernier encore endormi et de partir loin de cette colline. Cette endroit ne lui inspirer guère confiance, et elle serait plus apte à réfléchir au calme...

écrit par: Hannibal Mardi 25 Avril 2006 à 16h29
A peine s'étaient-ils réveillés que les autres commençaient déjà à se quereller et particulièrement le nain qui semblaient d'assez mauvais humeur. Comme si la situation n'était pas assez compliquée comme ça ce nain trouvait déjà le moyen de s'attirer des ennuis qui pouvaient facilement être évités.

-Ce n'est pas en braillant et en jurant des menaces que vous obtiendrez réponse noble duergar.Dit-il calmement à l'intention du nain.

Il regarda autour de lui et observa plus attentivement les arbres qui les entouraient. Il n'en avait jamais vu de semblables, ils étaient d'un vert pétant et possédaient de larges feuilles tombantes et humides, leurs tronc se tordaient en tout sens comme s'ils étaient animés par une douleur quelconque tandis que leurs racines s'enfonçaient dans l'eau croupie et verdâtre d'une sorte de marais qui semblait s'étendre sur plusieurs kilomètres. Ils ressemblaient aux arbres dessinés dans les livres de voyage de son père que ce dernier lui faisait lire pour son éducation. Ces arbres étaient à n'en point douter ceux d'une forêt tropicale...les jungles noires, les jungles de Mhair ou encore celles de Chult. Ce n'étaient pas le genre d'endroits qui manquaient dans Faerûn même si la faune et la flore pouvaient changer en fonction de la jungle et il pria pour que ce ne fut pas Chult qui était de loin la plus dangereuse et la plus vaste de toutes.

Il retourna son attention vers le reste des inconnus afférés autour du dernier endormi qui refusait obstinèment de se réveiller. Avec une petite grimace de douleur il se releva et se dirigea vers le reste du groupe en étirant tout ses membres. Il avait l'impression qu'on l'écartelait avec quatre cheveaux.

-Mais je pense que par politesse il serait temps que je me présente. Je m'appelle hannibal Barcka, je viens de la Damarie et n'ait aucune idée quant à la façon que j'ai put atterir ici.Il se tourna vers la dénommée "Ombreline".
-Ombreline? voilà un surnom peu courrant mais après tout...
Hannibal se mit face à Kortoridon qui le ridiculisait d'une bonne tête.
-Je vous donne raison quant à notre situation messire orque, nous sommes trop à découvert ici et le soleil risque de nous tuer avant les bêtes sauvages. Il faudrait penser à nous metrre au couvert des arbres mais avec un ronflard pareil ça risque d'être long. Il désigna l'humain endormi du doigt et s'accroupit à côté en tentant de le réveiller avec de petites tapes sur la joue.

écrit par: Kortoridon Mercredi 26 Avril 2006 à 08h54
Les petites claques d'Hannibal ne semblait rien faire à l'homme étendu par terre

- Hannibal, il respire? Bon excuse moi mais je préfère le porter sur mon épaule et nous ferons les présentations à l'abri si çà ne vous dérange pas.

Kortoridon commençait à s'impatienter et avait le pressentiment qu'il ne fallait pas rester là trop longtemps.
En s'avançant vers l'homme le demi orques aperçu quelques tâches sombres dans l'herbe à une dizaine de mètres dans le bas de la colline. Il s'avança lentement et eut la surprise de voir qu'une partie de son équipement était là sur le sol. Il se pencha et ramassa sa corde de chanvre, sa hache de lancer ainsi que son sac à dos en cuir bouilli.


- Regardez, mes affaires sont ici! Enfin une partie. Regardez autour de vous, vous devriez sûrement retrouver un peu du votre.

L'équipement retrouvé par Korto n'avait rien d'extraodinaire mais suffisait largement à rassurer un peu le demi orque en cas de rencontre imprévue. Le barbare commençait à se poser de sérieuse question sur la situation.

*Pourquoi nous cinq? Pourquoi ici? Pourquoi nous avoir laissé un peu d'équipement? Etait-ce un dieu qui jouait avec nous tel des pions sur un échiquier?*

Korto fit demi-tour et alla retrouver Hannibal qui n'avait toujours pas réussi à réveiller l'inconnu.

- Bon laisse tombé hannibal sa ne sert à rien, j'ai bien peur qu'il ne se réveille pas tout de suite, si il se réveil. Ombreline peut tu chercher l'équipement de cet homme par la même occasion, il doit sûrement avoir un ou deux trucs qui traînent par terre. Euh....Hyl au lieu de ronchonner peut tu chercher un endroit facile d'accès pour entrer dans cette jungle? Hannibal si j'arrive à soulever le dormeur tu peux prendre ma hache à ma ceinture au cas ou.

Il se pencha, empoigna le bras de l'homme et tira pour le mettre sur son épaule.

Jet de Force pour soulever l'homme?

écrit par: Glaive Torn Mercredi 26 Avril 2006 à 11h35
Pendant que Hyl s'avança prudemment jusqu'à la lisière des arbres, cherchant une éventuelle piste, un chemin, ou même un rivière qui fasse office de repère, Hannibal et Kortoridon brassait l'herbe sèche et brûlée à la recherche d'éventuels restes de leurs équipements. Le corps étendus n'avait pas bougé, mais un léger ronflement -qui agaçait sérieusement le petit-groupe- leur assurait qu'il était toujours en vie.

Korto attrappa finalement le corps endormi et le passa brutalement sur son dos. L'homme vînt s'écraser sur son épaule. Bien qu'il du se pencher légerment en avant pour ne pas être déséquilibré, le demi-orque ne fut quasiement pas gené par ce poid. D'une certaine manière, être sans armure lui était bénéfique.
Le groupe attendait qu'une solution leur tombe du ciel, tellement la situation leur semblait impossible. Myrä s'était joint au Nain dans sa quête d'un chemin et les deux rôdeurs trouvèrent une petite piste tracée par un animal. Ce fut tout ce qu'ils purent trouver. Le petit groupe s'engagea dans l'obscurité des bois.

S'habituer au changement radical de luminosité leur fut difficile, surtout pour les rétines sensibles du Nain et de l'Elfe. La colline avait disparut depuis quelques minutes, mais déja la sueur et les moustiques enveloppaient leurs visages fatigués. Le groupe avait adopté une formation naturelle, personne ne s'étant vraiment préoccupé de ça. Les deux rôdeurs marchait légèrement en avnat, même s'ils évitaient d'échanger plus de mot que nécéssaire. En arrière marchait Hannibal, suivit par Kortoridon et de sa charge.

Plusieurs heures avaient passés. Les animaux semblaient fuir leur présence, ce qui arrangea bien le petit groupe désarmé. Hyl et Myrä remarquait les pairs d'yeux cachés dans l'ombre, qui hésitait encore à bondir et à attaquer.
La piste avait depuis longtemps disparue, et le groupe avançait complètement à l'aveuglette. Aucun des deux rôdeurs n'était capable de distinger le moindre repère, ni de savoir dans quelle direction ils allaient. Parfois il reconnaissait des endroits par lesquelles ils étaient passés, et chaque fois qu'ils s'arrêtaient pour souffler, ils étaient incapable de savoir par où ils étaient venus.

Un silence s'était installé sur le groupe, qui commençait à sentir sa fin proche. Mais soudain Hyl arrêta le groupe d'un bras levé. Sur un arbre était plantée une lance à trois pointe. Au bout de cette lance était planté un homme. Il semblait sans équipement, mais une machette était toujours fixée à sa main par une petite lanière de cuir.

Alors qu'ils s'approchaient, Myrä parceva des grognements tout proche, des grognements qui sonnaient comme un avertissement...

écrit par: Myrä Mercredi 26 Avril 2006 à 21h55
Des grognements retentirent non loin de là où se trouvait la jeune elfe. D'un geste vif elle leva la main en l'air signe appelant la halte pour le groupe. La roublarde lança des regards à l'homme planté sur le mur, et autour d'elle, essayant de percevoir le moindre mouvement dans la jungle. Myrä se retourne face à ses compagnons, et leur adressa un sourire radieux, avant de prendre la parole :

- A votre place je m'approcherai pas tout de suite du corps. Quelqu'un ou quelque chose nous observe, et je n'ai pas envie de finir en pâté pour animaux monstrueux...Elle avait parlée doucement et avec une tranquillité remarquable. La peur ne se lisait pas sur son visage, mais elle retournait le problème dans sa tête, essayant de trouver une solution pour se sortir vite fait de cette enfer vert...

Au bout de quelques secondes, elle reprit la parole toujours avec autant de sérénité dans la voix. "Mmh, qui a un équipement complet avec lui ? Mais il faudra être rapide et agile..." Une petite grimace put s'apercevoir sur le visage de la belle elfe, mais disparut presque aussi vite qu'il était apparu. Elle réfléchissait toujours, et les mots défilaient à la vitesse de l'éclair. ¤ On est dans de beau draps...Je sens que ca va mal finir, et j'arrive pas à voir ce qui traine autour de nous. J'avais déjà l'impression d'être suivi, mais là c'est quelque chose de plus gros. On risque de devoir vite en finir sinon on ne rentrera pas vivant...Espérons simplement que nous sommes pas dans les Jungles de Chult. Sinon je préfère me pendre tout de suite...¤

Un petit sourire sur les lèvres, elle passa sa main délicatement dans ses cheveux et les secoua un peu, attendant de voir comment réagirons ses compagnons, et surtout que la 'chose' se montre un peu plus, pour évaluer le combat..."Pose donc notre ami à terre Kortoridon. On aura besoin de tout notre agilité pour combattre, pas besoin de s'encombrer avec un dormeur..." Elle lui dit cela avec un brin de peur dans la voix, mais elle chuchotait toujours pour ne pas attirer la bête...

écrit par: Hyl Mercredi 26 Avril 2006 à 22h07
-Je crois que nous avons de la visite! Hannibal protège nos arrières avec la hache de lancer de Kortoridon, les autres suivez moi. Désolé l’elfe mais je pense que si nous ne bougeons pas les premiers nous courons a une mort certaine ! Si nous arrivons à atteindre les armes qui sont là bas nous avons de bonnes chances de nous en sortir.

Hyl se surprit a parler comme le meneur de la petite équipe, mais ils n’avaient pas le temps de décider qui devait prendre les décisions, car seul la rapidité de leur réaction pouvait les aider. Le rôdeur essaya de savoir d’où venait les grognements, afin de ne pas tourner le dos a ce qui pourrait être une créature hostile.

Le cadavre étant situé à une certaine distance, il se pencha pour ramasser un bâton qui pourrait lui servir de matraque contre la ou les créatures. Il continua d’avancer vers le cadavre prêt à parer une attaque venant de la forêt, il alla en direction de la machette afin de s’en saisir et ainsi de se sentir plus rassuré qu’il ne l’était jusqu’à maintenant. Il commença à avancer son « arme » à la main.

*J’espère que ce n’est qu’un animal inoffensif car dans le cas contraire je ne sais pas si je pourrai faire grand-chose avec ce bâton, les autres non plus car avec une personne qui est endormit et le peau verte qui le porte nous avons deux combattants en moins.*

Hyl sentit les émotions montées en lui : il n’avait pas vraiment peur mais redoutait de savoir à quelle sorte de créature il avait a faire, il aurait aimé avoir une arme digne de ce nom pour tuer toutes les créatures qui les surveillaient depuis des heures et prouver à ses compagnons que même s’il n’était pas grand de taille il avait une force et une constitution qui rivalisaient largement avec celles d’un orque. Hyl était fier et il essayait de maîtriser ses émotions afin de ne pas les afficher devant des inconnus, il ne voulait pas que les autres voient qu’il n’était pas sur de lui.

-Dépêchez vous car moi je ne veux pas mourir dans un endroit pareil! Et je tiens à rencontrer les personnes qui nous ont emmenées ici car j’aurai quelques idées à débattre avec elles.

écrit par: Kortoridon Jeudi 27 Avril 2006 à 09h15
Voyant que personne ne prenait de décision, Korto lâcha l'homme par terre qui s'écroula dans l'herbe comme s'il était sans vie. Le grognement de l'animal n'inquiétait pas beaucoup le demi-orque, peut être était-ce de l'inconscience ou une grande résistance à la peur. Il fixait ses compagnons en réfléchissant à la situation

*De toute façon, nous sommes repérer donc sois la bête va vraiment nous attaquer sois elle grogne comme réflexe défensif par rapport à son futur repas qui est accroché au bout du trident, dans les deux cas il faut agir rapidement*

d'une voix basse
- Hannibal tiens prend la hachette, moi je vais courir le plus rapidement possible pour essayer d'attraper l'équipement du cadavre, je vous le redonnerais et moi en fonction je me battrais à coup de poing. T'en fait pas pour le dormeur personne ne viendra s'en occuper, enfin je pense.

Korto regardait le nain réfléchir et l'elfe se passer la main dans les cheveux ce qui lui provoqua une petite incompréhension sur leur temps de réaction face aux dangers

- Allez jeune gens il faut prendre les devants avant d'être prit au dépourvu. Je vais lancer la marche à suivre, je vais charger sur le cadavre, Ombreline et Hyl vous me suivez le plus près possible et Hannibal il faudra que tu ralentisses la bête comme tu pourras avec la hache de lancer le temps que je redonne de quoi se défendre aux deux autres. Ca vous va?

Kortoridon ne savait pas vraiment si il prenait une bonne décision, mais il savait qu'il valait mieux essayer que de rester statique et d'attendre la mort arriver. Il prit une grande respiration et se lança droit sur le cadavre.

écrit par: Hannibal Jeudi 27 Avril 2006 à 10h05
Sans dire mots Hannibal attrapa la hache de lancer et se mit à la peser...elle était lourde, c'était plus un poid qu'une arme. Il la rengea soigneusement dans sa ceinture et se mit à faire craquer ses doigts avec force à l'attention de la créature qui les épiait. Hannibal n'avait pas vraiment besoin d'armes pour se défendre, on lui avait enseigné que le corp en lui même était une arme redoutable...briser la nuque d'un adversaire n'avait rien d'extraordinaire. Il regarda le plus attentivement possible les arbres alentours en essayant de deviner d'où l'attaque pourrait venir. Il se rapprocha du corps affalé par terre...si la créature devait se battre pour manger, elle choisirait sans hésiter la proie la plus facile...et un dormeur qui ronflait comme trois était parfait.

¤Si elle ne nous a pas déjà attaquée c'est qu'elle doute encore de ses chances de succé...voilà qui est intéressant. On pourrait lui donner le cadavre pour qu'elle nous laisse la paix même si une étude préalable aurait étée souhaitable.¤

Sans se retourner, hannibal cria à l'attention du demi-orque.

-Korto! Pendant que tu y est décroche moi ce cadavre et jette le à cette foutue créature qu'elle puisse nous foutre la paix.

Sans attendre de réponse il commença à prendre ses apuis sur ses jambes et se prépara à une éventuelle attaque surprise de la part de leur mystèrieux observateur.

écrit par: Hyl Jeudi 27 Avril 2006 à 13h14
Hyl ayant commencé a s’avancé vers le cadavre regarda en arrière pour voir ce que les autres faisaient, il espérait qu’ils l’avaient suivis. Il vit que Kotoridon, qui avait lâché Hazel, s’avançait dans sa direction et Hannibal c’était emparé de la hache du peau verte puis l’avait rangé prêt a recevoir l’assaut de la créature. L’elfe quand à elle n’avait pas encore réagit face aux action de ses compagnons qui eux n’avaient pas écoutés un mot de ce qu’elle avait dit. Le fait que les membres de ce groupe ne se connaissent pas conduisait ses membres à effectuer des actions dans un chaos total et sans grande coordination.

*Je pense que la créature doit être perturbée par autant de désordre car elle ne nous a toujours pas attaqué. Si elle pouvait me laisser le temps d’attrapé cette machette je lui ferais regretter de vouloir s’attaquer a nous!*

Hyl regrettait déjà ce qu’il allait dire et surtout ce qu’il était obligé de faire: équipe avec un peau verte. Mais il n’était pas dans une situation ou il pouvait se passer de l’aide des autres. Il se retourna vers Kotoridon:

-Kotoridon suis moi! Prend la lance je prend la machette et après on va faire sa fête a cette satanée bestiole.

Il resserrant sa main sur son bâton il continua d’avancer en n’étant suivit du demi orque qui lui ne s’était pas arrêté. Il oublia la peur qui s’était emparée de lui et laissa l’action le guidé, mais en n’étant toujours sur ses garde pour ne pas devenir la proie de la créature. C’est alors qu’il eu une idée, il s’arrêta et laissa le demi orque le dépassé. Il était seul, sans bougé entre Kotoridon et les autres, il attendait de voir le moindre mouvement pour sauter sur la créature ou pour la réceptionnée si elle lui fonçait dessus. Il voulait que la créature le prenne pour cible, afin de permettre a son compagnon le temps de prendre la machette et de revenir l’aider si besoin.

écrit par: Myrä Jeudi 27 Avril 2006 à 14h22
Personne n'écouta le moindre mot de l'elfe. Elle se sentit ignoré, mais elle n'avait jamais eu l'âme d'une chef, et Myrä n'avait jamais travaillé en groupe, elle tuait discrètement et seul. Aimant la discrétion plus qu'autre chose, elle vit le nain et le peau verte coururent vers le cadavre. ¤ Mais, ils sont fou, ils font dégustés si ils continuent comme ça...En tout cas il faut que je trouve une arme...¤

D'un geste rapide, elle se baissa et ramassa un piètre bâton, elle recula près de Hannibal, et se plaça derrière lui. Elle contempla l'obscurité des buissons, et tenta de voir d'où venait ce satané grognement. Un sourire amusé sur les lèvres, elle donna un petit coup de pied dans les côtes de l'homme encore endormi, espérant qu'il se réveillerait à temps...

Elle tourna légèrement la tête vers Hannibal, regardant toujours les buissons, et elle s'adressa à l'humain :

- Ecoute, les deux la bas sauront se défendre, mais pour l'instant nous ne savons pas qui est prit en proie par la bestiole. Nous devons protégé cette abrutis qui pense qu'à dormir, et sauvé notre peau, alors même si nous nous connaissons pas, travaillons ensemble, je n'ai pas l'habitude de ça, mais faut faire des sacrifices dans la vie...La belle elfe lui jeta un regard, et lui fit un clin d'œil avant de se retourner brusquement et d'afficher de nouveau un visage sérieux. Elle tentait toujours de discerner de quelle direction venait la bestiole...Myrä serra son bâton dans sa main à s’en faire pâlir les phalanges, et était prête à recevoir la ‘chose’.

rp.gif Jet de perception Auditive pour localiser la bestiole wink.gif rp.gif

écrit par: Glaive Torn Jeudi 27 Avril 2006 à 19h13
L'inquiétante ambiance de la jungle avait totalement enveloppé les aventuriers. l'obscurité laissait quelques rayons de lumière atteindre le sol, les buissons et les fougères se serrait aux pieds des arbres. On sentait la forêt pleine d'une vie bouillonante, un univers à part ou aucun homme n'avait encore mis les pieds. On aurait put le croire, si le silence des arbres n'était pas tant troublé par les voix des quatre naufragés.

Car les discours allaient bon train, entre les membres du groupe. Chacun y allait de son idée, tout le monde cherchant à résoudre la situation de lui même. Seul Hannibal s'était contenté de rester immobile, attendant le moindre mouvement suspect. Myrä, après avoir essuyé le désintérêt du Nain et du Demi-orque face à son opinion, avait trouvé préférable d'assurer la protection de leur compagnon endormi.

A l'avant, Hyl et Kortoridon avançait droit sur le cadavre. Le grognement que la rôdeuse avait perçue quelques secondes plus tôt s'était tant accentué que maintenant tout le monde pouvait l'entendre. Hyl n'était plus qu'à quelques mètres de son objectif, et sentait une boule se creuser dans son estomac. Il finit par s'arrêter, persuadé d'être plus utile ainsi. Korto lui passa devant sans comprendre sa réaction.

Myrä tendait l'oreille. Elle était obnubilée par ce grognement, qui semblait être un avertissement à l'intention de qui s'approcherait de l'arbre. Avant qu'elle ne put distinguer quoi que ce soit, un éclair sombre venait de fondre sur le demi-orque, tombant de la végétation dense au dessus de lui. La chose le propulsa avec force sur une dizaine de mètre, dans la direction du Nain qui l'évita de peu. Le barbare fut finalement receptionné par des buissons aux pieds de Hannibal.

Korto n'était plus qu'à quelques mètres de l'arbre lorsqu'une forme sombre tomba avec agilité sur son dos. Avant que le demi-orque puisse réagir, la chose l'avait propulsée en arrière, l'envoyant droit dans les buissons. Le barbare releva la tête, surpris par la vitesse de l'attaque.
Hyl était face à la bête, son bâton en main. Ses jambes n'étaient pas aussi solide qu'il l'avait pensé, quelques seconde plus tôt, vue leur manière de trembler face à la créature qui le fixait maintenant. Celle qui venait d'envoyer le demi-orque voler à quelques mètre avec une facilité déconcertante!

Entre le Nain et le demi-orque se dressa la créature, aux poils sombres, aux bras puissants pourvus de mains griffues, appuyé sur deux petites jambes. Le gorille frappa quelques coups de poing sur sa large poitrine avec un grognement agressif. Au marques rougeâtres dans son dos et à la petite corne qui ornait son front large, le groupe reconnu rapidement une créature sanguinaire. Celle-ci fixait le Nain, tournant le dos aux trois autres membres du groupe. Elle semblait attendre une réaction de leurs part avant d'attaquer.
Dans les bois alentours, un silence pesant s'était installé.


user posted image

Initiative
Kortoridon 18
Hyl 17
Hannibal 15
Myrä 10
Gorille sanguinaire 8

écrit par: Kortoridon Vendredi 28 Avril 2006 à 14h40
Kortoridon venait de se faire projeter à une bonne dizaine de mètres directement encré dans un buisson. Heureusement pour lui que ce n'était pas un mur car on aurait alors pu entendre ses os se briser en morceaux.
Il ouvrit les yeux et se demandait ce qu'il lui était arrivé, la rapidité du mouvement fut d'une hors du commun accompagné d'une force extraordinaire et inquiétante. Il rouvrit les yeux et fut obligé d'attendre une ou deux secondes pour retrouver une vue nette.

Quand le réglage de sa vision fut terminée il pu apercevoir une sorte de gorille mais bien plus gros et bien plus grand que la race dite normale. Avec se corne sur le front, le gorille frappait son torse à coup de poing, il était en colère, une colère qui pouvait largement rivaliser avec celle d'un barbare.

Korto prit appui sur les buissons pour se relever, il avait mal dans tout le corps. Il tourna la tête et aperçu Hannibal et Myrä sur le point d'engager le combat mais encore un peu trop loin de la créature pour agir dans la foulée, il comprit alors qu'il fallait prendre les devants et au plus vite. Le barbare glissa sa main dans son dos et saisit sa hache de lancer avec colère.

La respiration du demi orque commençait à s'intensifier, à la limite même de le rage de berserker, mais Korto avait du mal à se contenir car il préférait contrôler un peu la situtation pour l'instant. Le gorille avait tourné le dos aux trois aventuriers, ce qui leurs offraient une possibilité de frapper fort et vite. Korto se tourna vers Ombreline et Hannibal, il leur fit un clin d'oeil suivi d'un sourire et charga droit sur le gorille la hache à la main.



Edit MJ

Le barbare chargea la bête avec férocité, obstiné à lui faire payer le coup qu'elle lui avait portée. Mais alors qu'il voulait sortir sa hache de son fourreau, il ne put que happer le vide. Hannibal! C'est le guerrier qui avait sa hache!

Voyant que le guerrier lui renvoyait il s'apprêtait à la réceptionner

Ton personnage vient de s'en rendre compte, je considère qu'il n'a pas finit son action. Pour te faciliter les choses je te laisse jouer une action complète, mais tu ne pourras agir qu'après le gorille. Disons que je réduit ton jet d'initiative à 0.
(Et pense à aérer tes posts)

écrit par: Hyl Vendredi 28 Avril 2006 à 15h36
Hyl c’était arrêté dans sa course pour attendre l’assaut de la bête, mais il pensait que la bête allait l’attaquée lui, une cible immobile et non pas Kotoridon qui courrait vers le cadavre. La créature préférait sans doute protéger son butin, et elle le fit avec une force et une vitesse incroyable. Hyl avait à peine eu le temps d’esquiver le peau verte qui faisait un magnifique vol plané jusqu’aux pieds d’Hannibal et une fois la surprise passée il essaya de combattre la peur que cette créature monstrueuse inspirait.

-Il n’est pas passé loin celui là! Et après que l’on ne parle plus du lancé de nains, mais du lancé d’orcs et là je crois que nous tenons un champion!

Hyl essaya de porter la situation à la dérision, mais celle-ci n’avait rien de drôle, elle était même plutôt inquiétante compte tenu du fait que lui et ses compagnons étaient presque sans armes! C'est alors qu'il aperçut Kortoridon charger la bête dans son dos, il devait saisir cette opportunité pour s'emparer de la machette et se lancé lui aussi dans la mêlée.

-Attaquez le! Il faut l’encerclé, c’est notre seule chance.

Hyl espéra que ses compagnons réagiraient avant que la créature ne s’en rende compte. Il rassembla tout son courage et s’élança.

Ramasse la machette et se tourne vers le gorille.

hrp.gif désolé je pensais pas que ramasser la machette comptait comme une action, mais c'est bon j'ai modifié hrp.gif

écrit par: Hannibal Samedi 29 Avril 2006 à 11h31
Sans crier gare, Kortoridon atterit aux piedx d'Hannibal dans un bruit sourd et étoufé. Un cri de rage et de colère fit se retourner l'humain vers la source de ce bruit. Derrière lui et face à Hyl se tenait une créature massive et noire, elle ressemblait fortement à certain primates des terres du sud à l'exceptiuon près que celle-ci possédait une corne en plein front et des sortes d'écailles rouges dans le dos. Elle semblait plus carnivore que ces cousins.

¤Pour pouvoir balancer un demi-orque de cette taille il faut posséder une certaine force et je pense qu'aucun de nous ne peut l'égaler pour l'instant.¤

A peine avait-il finit de penser que Kortoridon était déjà sur pied et se jettait frénétiquement sur son agresseur avec une expression de haine sur le visage qui céda bien vite à une expression de surprise quand il s'apperçut que sa hache n'était plus à l'endroit désiré, il tourna son visage vers Hannibal. Hyl se mit à crier à plein poumon un semblant de tactique pour venir à bout de ce monstre.

¤T'inquiète je sais ce que tu veux korto.¤

Sans dire mot hannibal s'élança à la suite du demi-orque et lui lança la hache en pleine course en espérant que le demi-orque serait assez adroit pour l'attraper.

écrit par: Glaive Torn Lundi 01 Mai 2006 à 11h44
Jet de dextérité Kortoridon (DD10): 10 (réussite)

Le demi-orque avait à peine touché le sol après sa chute qu'il était déja relevé sur ses deux pieds. Ses yeux flamboyèrent de colère à l'intention du gorille qui lui tournait le dos. Sans plus attendre, il s'élança à son encontre, prêt à en découdre.
Pendant ce temps, Hyl, qui n'avait d'autre armes qu'un vulgaire bâton, cherchait une solution pour s'emparer de la machette. Il courut dans sa direction, s'obligeant à quitter son adversaire des yeux...
Hannibal et Myrä se regardèrent un court instant. Il n'avait pas eu le temps de comprendre quelle était l'origine de l'attaque, et essayait de garder leur calme pour être utiles à leurs deux compagnons en danger. Hannibal eu juste le temps de se rappeler qu'il avait la hache du demi-orque, et que celui-ci chargeait sans réfléchir un gorille sanguinaire. Dans un souffle il appela le demi-orque à se retourner et lui lança l'arme.

L'arme allait atterir dans l'herbe derrière le demi-orque, mais il s'obligea à ralentir sa course et put malgré tout la rattraper au vol. L'arme enfin en main il se redressa et voulut se jeter sur son adversaire. Mais celui-ci n'était plus là, il s'était jeté sur le Nain, prêt à en découdre.
Hyl Allait enfin attendre la machette lorsqu'il sentit une ombre passer au dessus de lui. Avant qu'il ai put se retourner la masse énorme du gorille s'était abattue sur son dos, toutes griffes dehors, prêt à réduire le Nain en miettes.

Myrä ne savait comment réagir. Sans ses armes elle était déboussolée et bien incaable d'affronter le gorille. L'un deux était dessous, et allait probablement rendre l'âme. Seulement la rôdeuse était incapable de l'aider. Elle passa ses mains sur son visage et serra les dents, refusant d'entendre les cris du Nain.
Korto prit quelques seconde pour retrouver le Gorille, à quelque mètre de là. Il était au pied de l'arbre, et s'apprétait à mettre fin aux cris du Nain. Il allait à nouveau charger lorsqu'il fut arrêté par un bruit.

Un sifflet traversait le champ de bataille. Il se répercutait sur les arbres et dans les branches. Il passait par toutes les oreilles comme une petite mélodie qui ne voudrait pas quitter l'esprit. Les quatres aventuriers cherchaient, inquiet, l'origine du sifflet, qui avait arrêté les gestes du Gorille.
Celui-ci reniflait l'air, comme pour s'assurer de quelque chose. Il ne faisait plus attention à Hyl, qui n'osa pas bouger.
Lorsque le Nain prit le courage de rouvrir les yeux, son adversaire était partit.

écrit par: Myrä Lundi 01 Mai 2006 à 16h38
La peur envahit la jeune elfe qui ne savait plus très bien où elle en était, les cris du Nain la terrifiait plus que tout, mais elle ne savait pas pourquoi. Elle tenta de faire un mouvement, mais son corps refusa le moindre geste. Myrä restait immobile, contemplant le désastre ambiant. Tandis que le demi orque et Hannibal essayaient de venir en aide, elle restait en retrait aux côtés de l'humain encore endormie...

Tout à coup, un sifflet retentit, la roublarde chercha des yeux, en regardant tout autour d'elle, d'où venait ce sifflement qui allait s'en doute les sauvé. Elle reposa son regard sur le gorille, mais Myrä ne vit plus aucune trace de lui...Il avait disparu sans un bruit. La peur s'enfuit de son corps, et elle retrouva toute la mobilité de ses membres, encore un peu engourdi par ce sentiment. La peur avait laissé place à un sentiment de honte, qu'elle n'exprima pas à ses compagnons, attendant le prochain combat avec retrait. Elle se rapprocha rapidement du nain, et regarda dans quel état il se trouvait.

- Maître Nain, vous pouvez encore vous mettre sur vos jambes ? Nous allons sûrement à combattre une nouvelle fois. La belle elfe se leva rapidement, et attrapa l'arme que tenait le cadavre, et la tendit à Hyl, espérant qu'il serait assez fort pour se relever. Un sourire un peu bête sur le visage, elle ramassa son bâton et se plaça non loin du demi orque...¤ Il faut que je me ressaisisse, on a failli perdre un membre de notre 'groupe' à cause de moi, ça ne recommencera pas de sitôt, qu'ils viennent voir comment j'm'appelle. ¤ Les yeux plissaient, elle attendait avec férocité tout ce qui s'approcherait de ses compagnons...

écrit par: Glaive Torn Jeudi 04 Mai 2006 à 12h21
Jet de vigueur
Hannibal (+8 ) 20(réussite) et 25(réussite)
Hyl (+6) 14(réussite) et 26(réussite)
Myrä (+1) 6(
echec) et 19(réussite)
Kortoridon (+2) 18(réussite) et 22(réussite)



Hyl prit l'arme dans ses mains et l'examina. Un sourire apparut sur son viasge en voyant la bonne fracture de la lame. Le reste du corps était sans intérêt, afreusement déchiqueté par des animaux sauvages, les yeux ayant disparuent du corps.

Le petit groupe reprit sa marche, attentif à la jungle qui leur faisait face. CElle-ci semblait plus dangereuse à mesure qu'ils avançaient, plus sombre et plus inquiétante. Le soleil se coucha derrière l'horrizon, et la forêt fut plongées dans une profonde obscurité. Rapidement, Hannibal et Kortoridon furent incapables de voir à plus de quelques mètres, laissant les deux rodeurs, plus habiles dans l'obscurité, guider leurs pas.

Sans trop comprendre pourquoi, le petit groupe sentit ses pieds s'enfoncer dans le sol. Un liquide sale et malodorant grimpa jusqu'à leurs genou et empli leurs narine.


-Un marai... Myrä avait parlé pour elle-même, mais suffisement fort pour que le groupe l'entende.

Les quatre aventuriers progressait avec difficulté dans la boue du marais depuis plusieurs heures. L'odeur les étouffait et les moustiques les agressaient. Heureusement les arbres s'étaient écartés de cet endroits pour laisser la lumière de la lune se refleter sur l'eau. Ainsi le groupe pouvait voir suffisement bien pour éviter les raçines et les trous.

Myrä se sentait étrangement mal à l'aise dans cet endroit. Son corps la démangeait et elle avait des mal de tête réguliers. Parfois même, sa vue se brouillait. Mais tout cela ne l'empêchait pas d'avancer.

Les membres du groupe sentaient des formes froller leurs mollets. Des choses sans nom passaient entres leurs jambes nues et se posaient même sur leurs pieds en mouvement, provoquant des sensations désagréables aux aventuriers mal à l'aise. Ils refusaient d'entendre les immenses mouvement d'eau qui tournaient autours d'eux, sentant des formes gigantesque les contourner, se rapprocher et s'éloigner. Des choses les observait et les jaugeaient dans l'ombre, prêt à fendre l'eau jusqu'à eux. Seulement, là où ils en étaient, le petit groupe ne voyait aucune fin à cet immense marécage.

écrit par: Kortoridon Jeudi 04 Mai 2006 à 13h04
Depuis un petit moment, les aventuriers marchaient dans un marécage où même le fait de se déplacer était une épreuve pour eux tellement le sol était liquide suivit d'une odeur à faire fuir un troll des cavernes. Depuis leur entrée dans les marais, Kortoridon voyait parfaitement en noir et blanc dans l'obscurité, ce qui facilitait beaucoup l'endroit où il devait poser les pieds pour avancer. L'odeur ne dérangait pas vraiment le barbare mais tout ce qu'il pouvait sentir bouger autour de lui ne le laissait pas indifférent. C'était la première fois pour lui qu'il se retrouvait dans une région comme celle-ci, il préfèrait de loin être dans sa forêt avec un sol dur et l'odeur des pins du printemps et préfèrait aussi largement la faune de la Haute-Forêt que celle-là dont il ne connaissait toujours même pas le nom.

Sentir ses bestioles bouger dans tous les sens autour et même sur lui commençait à devenir vraiment insupportable, les moustiques se faisaient une joie de le piquer, comme-ci ils n'avaient pas vu de sang chaud depuis fort longtemps. Il regardait ses nouveaux compagnons en voyant que eux aussi n'étaient pas épargner par ces sales petites bestioles volantes, ce qui lui provoqua un petit rire malgré la situation qui était loin d'être drôle. Il ne fit pas de cas pour ces moustique ne voulant pas se plaindre pour des choses aussi insignifiante que çà


- Euh vous aussi vous sentez ce qui bouge autour de nous? Je vous propose d'accélérer le pas. Courir me semblerait même un bonne idée...

Le barbare voyait bien que la situation commençait encore à devenir limite et il fallait vite prendre une décision.

Jet de détection autour de nous pour identifier quelques chose qui bouge ou autres...

écrit par: Hannibal Vendredi 05 Mai 2006 à 14h00
Hannibal écrasa un nouveau moustique à l'aide de son pouce et se passa la main sur son front déguoulinant de sueur. Ses pieds même s'ils étaient dans l'eau ledémengeait fortement et encore plus quand ces derniers butaient sur une quelconque créature des environs qui fuyait bien vite après le contact. Cette fois l'une d'elle s'accrocha à son pied et ne lâcha pas prise tout de suite. Ce n'est que quandHannibal releva son hors de l'eau que la chose glissa et tomba dans l'eau avant de fuir, l'obscurité empêchait le guerrier de bien voir et la créature était restée invisible à ses yeux. La torpeur et l'humidité de la jungle l'envahissait et le traversait de part en part. Son corp suait à grosse gouttes et Hannibal retira sa chemise qu'il attacha à sa taillecomme une ceinture et laissa son torse carré et musclé à l'air libre. Il regarda la lune blâfarde qui semblait grimacer et rire de leurs tourments.

¤Qu'est-ce-que je ne donnerai pas pour prendre un bon bain chaud et pour être loin d'ici...papa tu m'as encore mis dans une situation pas possible etc'est moi qui vaisen faire les frais.¤

L'eau nauséabonde du marais agressait constemment l'odorat du groupe et iln'y avait dans le ciel pas un nuage qui pourrait annoncer un début d'averse. Vivre dans une telle fôret devait demander une certaine expertise que les quatre aventuriers présents ne pouvait en aucun cas posséder; les créatures de la jungle, trouver de la nourriture, les maladies et encore bien d'autres. Presque personne ne pourrait survivre ici plus d'une semaine à moins d'être parfaitement rôdé à ce genre de vie.

Le petit groupe avait bien fait près d'un kilomètre à genoux trempés et le marais semblait s'étendre sur encore une bonne distance devant eux.


¤Foutu marais...quand est-ce-que tu vas t'arrêter.¤

écrit par: Myrä Samedi 06 Mai 2006 à 10h27
Le marais s'étendait sur plusieurs kilomètres encore devant eux. Il paraissait interminable, et l'odeur embrouillait l'esprit de la jeune roublarde. Par moment elle s'arrêtait pour reprendre un peu de force, et Myrä plissait les yeux pour avancer, sa vue se brouillait par moment ne lui laissant pas d'autre choix que d'avancer tout droit sans rien y voir, à l'aveugle...

Le calme était revenu sur le groupe, ou plutôt dans le corps de l'elfe. Elle soupira fortement, mais daigna regarder ses compagnons, tant le silence pesait dans ce groupe. Personne ne s'adressait la parole, pas même le moindre regard songeur ou complice...Rien...Si ils continuaient comme ça, ils ne feraient pas long feu dans cette forêt gigantesque, et au combien dangereuse...Marchant toujours aussi calmement, la roublarde se perdit dans ses pensées, ne trouvant rien de mieux à faire.

¤ Rha...Luskan me manque, ces moustiques et ces bestioles m'énervent déjà, si au moins nous étions équiper...Et si le groupe se soudait un peu, nous aurions plus de chance, mais je ne doit pas attendre après eux, je sens que je vais encore devoir faire le premier pas. ¤

Un sourire narquois sur les lèvres, elle fut ramenée à la réalité par la voix grave du demi orque. Et c'est à ce moment là, qu'elle remarqua la présence de plusieurs bestioles dans le marais. Un regard de dégoût, elle s'adressa calmement à Kortoridon :

- Je ne pense pas que courir serait une bonne chose...Je ne sais pas ce qui nous tourne autour, mais le moindre mouvement brusque pourrait leur donner un signe de faiblesse, et les ferait fondre sur nous en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je n'ai pas envie de retenter le diable comme tout à l'heure avec le gorille. Si nous avions réfléchis avant de foncer tête baisser nous n'en serions pas là, et Hyl n'aurait pas eu quelconques blessures. Donc pour l'instant marchait tranquillement, suivez moi, et ne faite aucun mouvement pour les rejeter. Tout ce qu'ils attendent c'est de nous voir fuir pour que ce soit plus amusant à traquer. Mais je ne vous dit pas de ne pas vous tenir prêt à attaquer, bien au contraire, rester sur vos gardes, et à la moindre attaque de leur part, je vous dirai quoi faire. Si nous avons de l'ordre dans notre groupe, nous vaincrons plus facilement que si c'est le bordel...

Elle regarda le demi orque et Hannibal avec des yeux doux, comme pour les charmer. Un sourire sur les lèvres, elle détourna le regard, et continua d'avancer droit devant elle, serrant son bâton dans sa main gauche. Myrä ne savait pas pourquoi elle venait de dire ça à ses compagnons, car pourtant, elle n'avait aucune idée de stratégie en tête, mais il se devait d'avoir une personne qui prenne les choses en mains, et comme aucun des leurs ne s'était décidé, Ombreline prit naturellement la tête des opérations de survie dans cette immensité de forêt. Son pas se faisait de plus en plus assurant, tendit que le sol sous ses pieds était de plus en plus mouvant. ¤ Bordel de satané de marais, je promet à la face du ciel que nous sortirons tous vivant de ce merdier, et que même si il faut faire des sacrifices pour cela, je les ferait...¤ La belle elfe jura et pria intérieurement, avant de dire quelques mots à ses compagnons sans les regarder, mais encore une fois elle leur parla calmement et doucement pour ne pas énerver les bestioles.

- Je vous demande simplement d'avoir confiance en moi...Après avoir dit ça, elle n'adressa plus un mot, attendant quelconque furie sur son dos venant de ses compagnons qui n'accepterai pas sa prise de pouvoir, ou plutôt son trop plein d'assurance dans l'histoire...

écrit par: Hyl Samedi 06 Mai 2006 à 12h49
Hyl venait a peine de se remettre de sa rencontre avec le gorille, il repensait toujours au sifflement qui avait fait disparaître le gorille et qui par là même lui avait sauvé la vie! Il n’avait pas pensé que la créature pouvait être aussi forte et il avait faillit regretter de s’être montré aussi imprudent. Il était plongé dans ses pensées lorsqu'il se rendit compte que la jungle laissait place à un marais: ses pieds nus s’enfonçant de plus en plus dans la terre marécageuse et il était presque sur de sentir des formes lui frôler les jambes.

¤Déjà que je n’aimais pas trop cette jungle voilà que maintenant on échoue dans un marais !¤

L’environnement devenait de plus en plus hostile et ce malgré le fait qu’il est récupéré une arme correcte. Hyl s’apprêtait une fois de plus à s’adresser à ses compagnons d’infortune, car il n’avait pas vraiment le choix pour s’en sortir il fallait faire équipe (comme le lui avait démontrée son expérience avec la bête).

-Je voudrai savoir ou vous pensez que nous allons là? Moi je n’en ai aucunes idées et je pense que nous devrions y réfléchir, car je n’ai pas envie de mourir dans ce stupide marais! Nous devrions trouver un endroit au sec pour nous reposer et réfléchir à ce que nous allons faire. Il s’adressa à Myrä : »Je pense que tu as raison et qu’il ne faut pas courir, cela ne ferait qu’aggraver notre situation » : Hyl avait eu de la chance de s’en sortir la première fois et il ne laisserai pas une seconde chance à la créature si elle réapparaissait. Il commença à chercher un endroit au sec et à l’abri pour lui et ses compagnons.

écrit par: Glaive Torn Lundi 08 Mai 2006 à 09h31
Jet de détection Kortoridon(+1): 9 (échec)
Jet de fouille Hyl(+2): 17(réussite)
Maladie ???? Myrä: Dextérité -3


Le groupe continuai sa progression, chacun essayant, à sa manière, d'ignorer les bruits inquiètants du marais. Les arbres continuaient de s'espacer et le marais s'étendait tel un océan infini. Bientôt les moustiques devînrent insupportable et accentuaient la fatigue du groupe, chacun sentant ses membres plus lourd et plus difficile à déplacer.
Tous sauf Hyl, qui, malgré les traits fatigués qui traversaient son visage, se déplaçait avec autant de vigueur et de force qu'il y a quelques heures. Les moustiques ne l'épargnait pas et il n'hésitait pas à s'en plaindre, mais sa santé avait l'air aussi bonne que s'il avait été derrière le comptoire d'un bar.

Myrä, par contre, faisait peine à voir. Son corps, depuis quelques minutes, était agités de nombreux tremblements. Elle devait tenir son bâton à deux main pour ne pas le laisser tomber. Ses yeux rouges étaient la preuve que quelque chose dans ce marais lui avait refilé une maladie plutôt désagréable. Elle pouvait toujours avancer, mais ce fort tremblement, qui refusait de s'arrêter malgré tout ses efforts, réduisait la précision de ses mouvements et la faisait trébucher régulièrement. Elle toussa plusieurs fois et se remis en chemin.
Kortoridon restait attentif à ce qui les entourait. Plus que les autres ces bruits qui les encerclait l'inquiétait et il aurait aimer les identifier, ou au moins les localiser. Seulement, avec la fatigue et la fièvre il lui était impossible de se concentrer sur un bruit, la seule chose qu'il put discerner était que ceux qui les observaient étaient très nombreux, bien plus nombreux que les moustiques qui balayaient leurs visages.
Hyl, quant à lui, s'éloigna du groupe à plusieurs reprise, afin de trouver un endroit convenable pour se reposer. Il avait bien compris que c'était ce dont ils avaient le plus besoin. Il tomba finalement sur un petit îlot qui s'élevait au dessus de l'eau sombre. La clarté de la lune se reposait dessus, apportant une once de douceur reposante au lieu. Le groupe, rompu, s'y installa rapidement.

écrit par: Hyl Lundi 08 Mai 2006 à 14h30
Hyl avait enfin réussit a trouver un endroit pour se reposer au sec, il était en forme malgré les conditions dans lesquels ils traversaient le marais. Il pensait à une bonne bière de facture naine qu’il avait dégusté dans une taverne de Sundabar quelques jours plus tôt. Hyl était plongé dans ses pensées quand tout a coup les bruits qui s’échappaient du marais le firent revenir à la réalité: il regarda ses compagnons : ils étaient tous fatigués, surtout Myrä qui paraissait malade. Ils ne pouvaient pas se permettre de perdre un membre de leur groupe, même si il ne les appréciait pas spécialement il ne pouvait rien leur reprocher, ils étaient tous dans le même pétrin. Ils devaient faire quelque chose sinon ils allaient tous mourir de faim ou même de maladies.

-Myrä tu es sur que ça va ? Il faudrait que quelqu’un s’occupe d’elle. Hannibal ? Kortoridon ? Moi je vais plutôt aller essayer de trouver de quoi manger et de quoi faire un feu.

¤Ce n’est q’une elfe après tout et les elfes ont toujours eu une faible constitution, contrairement a mon peuple qui a toujours été vigoureux.¤

-Et il faut que l’un d’entre nous surveille les alentours, afin d’évité de se faire attaquer a nouveau. Il faudrait aussi penser a ce que nous allons faire après car nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment!

Il attendit quelques instants la réaction de ses compagnons, puis commença a ramasser tout ce qui était sur le petit îlot et qui pourrait leurs servir: bois, nourriture, d’éventuelles armes… Une fois qu’il avait ramassé tout ce qui était sur l’îlot il l’apporta auprès de ses compagnons avant de chercher un peu plus loin.

écrit par: Kortoridon Mardi 09 Mai 2006 à 13h13
Kortoridon regardait Hyl qui commencait à faire le tour de l'îlot pour chercher quelques chose qui serait susceptible d'aider le groupe bien affaibli par les conditions climatique du marais. Après les dernières paroles du nain, Korto se retourna et s'approcha d'Ombreline pour essayer de faire quelque chose pour elle. L'elfe commençait à avoir une mine assez inquiétante au fur et à mesure que le temps passait. Le barbare qui n'était pas un spécialiste en la matière de soins tenta plutôt de la guérir par des paroles que du matériel médical.

- Ombreline...allez, ressaisis toi, on a tous besoin de toi ici. Tu ne dois pas te laisser allée...

Korto n'était lui même pas très convaincu par ses paroles et ce décida de finir sa phrase par un sourire qui laissait apercevoir ses deux grandes dents jaune.

Regardant Hannibal d'un air inquiet:


- Tu peux faire quelque chose pour elle? Je ne suis pas doué pour ce genre de chose...si tu veux bien essayer de la réconforter...moi je vais aller aider le nain.

S'approchant d'Hyl:

- Bon Hyl, d'accord on est à l'abri, ce qui est plutôt une bonne chose. Mais on va rester là jusqu'à quand? Ombreline va mal et son état empire de minutes en minutes. Peut être devrions nous faire marche arrière avant de s'enfoncer plus loin dans cette jungle de merde. Je vais te donner mon avis, on n'aurait mieux fait de ne pas entrer dans ce marais, nous aurions du suivre la direction du sifflet. Avec les traces de pas du gros gorille le pistage aurait été facile. Mais bon c'est vrai que maintenant c'est un peu tard. Bon, on passe la nuit et demain matin on voit?


écrit par: Hannibal Jeudi 11 Mai 2006 à 13h46
L'abrit qu'avait trouvé Hyl n'était rien de plus qu'un petit îlot à fleur d'eau où une gigantesque racine d'arbre y faisait un abri plus ou moins pratique contre la pluie. Mais si l'îlot était un abri, il représentait aussi un point difficilement défendable. Planté au milieu du marais il était facilement encerclable et les créatures qui rôdaient dans la jungle n'hésiterez pas à profiter de cette avantage face au petit groupe d'aventuriers. Mais il faisait trop sombre pour pouvoir continuer et il était en effet plus sage de s'arrêter pour prendre du repos que de continuer à marcher à l'aveuglette dans ces marais qui, de prés, paraissaient encore plus vastes. Le groupe était exténué et perdu et il fallait maintenant prendre les bonnes décisions sous peine de ne pas ressortir vivants ou entier de cette jungle. Hannibal regarda la lune et il avait l'impression que la luxuriante jungle qui s'étendait autour d'eux semblait même étouffer le ciel au travers des épaisses branches de la forêt. Kortoridon l'interpella en mettant l'accent sur la soudaine faiblesse d'Ombreline. Hannibal Hocha les épaules en signe d'impuissance.

-Quand j'étais jeune je lisais beaucoup de livres et parmi eux plusieurs de botanique curative...mais sans un diagnostic complet de la maladie je ne peux rien faire et je ne suis même pas sur que l'on puisse trouver ces plantes dans cette jungle.
Il entoura la forêt qui les entourait d'un large geste du bras.
-Le mieux que nous puissions faire c'est l'emmener chez un médecin ou dans une des tribus locales...pour peux que des humains vivent dans cette foutue jungle.

Hannibal regarda Ombreline qui, malgré sa maladie, avait apparement tout entendu. Loin de lui l'idée de faire perdre espoir à la jeune elfe mais il fallait se rendre à l'évidence...il fallait trouver un remède au plus vite. Hannibal tourna son regard vers le ciel et se mit à observer avec attention les étoiles.

-Le mieux serait de progresser vers le nord demain matin, si mes souvenirs sont bons c'est par là que se trouve plusieurs villes et comptoirs commerciaux...et ce que nous soyons dans la jungle de Mhair, de Chult ou la jungle noire. Oui je pense que c'est la meilleure solution.

Le guerrier se leva et à l'aide d'un gallet tailla une flêche dans un tronc d'arbre en indiquant le nord grâce aux étoiles.

écrit par: Hyl Jeudi 11 Mai 2006 à 18h03
Hyl revint près de ses compagnons pour porter les provisions de bois qu’il avait faites. Il se demandait encore ce qu’il avait fait pour être envoyé ici avec ses personnes en particuliers, qu’est ce qu’ils avaient en commun? Ils se méfait encore d’eux mais devait quand même leur faire confiance vue la situation, il essayait de paraître neutre lorsqu’il s’adressait a eux. Kortoridon voulait retourner dans la jungle, mais c’était trop tard ils avaient déjà avancé trop loin dans le marais pour faire demi tour.

-Je pense que cela ne sert a rien de retourner dans la jungle, il vaut mieux avancer dans ce foutu marais, je vous laisse décider de la direction moi je m’en fous, de toute façon ce marais ne m’inspire pas confiance. Il faut que l’un de vous deux reste près de Myrä et veille à ce que rien ne s’approche du camp en douce, personnellement je ne veux pas de nouvel invité!

Hyl mit dans son havresac des cailloux qu’il avait ramassé et commença à faire un tas avec le bois plus ou moins sec qu’il avait trouvé, allumer un feu allait se montrer une rude épreuve! Le bois était humide et pour ne rien arranger le sol l’était bien évidement aussi.

-Je vous laisse vous occuper d’allumer le feu moi je surveille les alentours pour essayer de me repérer. Et après vous feriez bien d’allé dormir, car demain quoi que nous fassions la journée sera longue! Je propose de faire des tours de garde, je prendrai le premier puis se sera au tour de Hannibal et enfin a celui de Kortoridon. Myrä n’en fera pas car dans son état je pense que ça ne sert a rien!

Il commença à faire le tour de l’îlot afin de repérer un danger éventuel, la nuit aussi allait être longue. Mais il fallait espérer que rien ne viendrait la troubler!

¤ é ¤

écrit par: Glaive Torn Vendredi 12 Mai 2006 à 20h00
Jet de survie Hannibal(-2): 6(echec)
Jet de perception auditive Korto(-1): 9(
echec)
Jet de perception auditive Hyl(+3): 11(
echec)
Jet de perception auditive Hannibal(-2): 4(
echec)
Jet de perception auditive Myrä(+3): 15(réussite)


La nuit tomba et le petit groupe s'installa aussi confortablement que possible sur l'îlot de fortune. Le soleil brûlant s'était enfin couché, et leur peau se rafraichît à une vitesse surprenante. En fait, le froid arriva avec l'obscurité, et les aventuriers dûrent resserrer leurs haillons pour ne pas grelotter. La faim et la soif les tenaillent atrocement, mais aucun n'avait la force de chasser ou de fouiller maintenant.

Chacun y allait de son idée pour les sortir de ce pétrain. Kortoridon s'installa aux cotés de Myrä afin de veuiller sur elle, pendant que Hannibal essayait de trouver le Nord. Il essaya longtemps, mais était bien incapable de déchiffrer les étoiles. Dépité, il abandonna. Le Nain n'eut pas plus de chance avec son feu. Le peu de bois qu'il put trouver était trempé et boueux, et bien incapable de brûler. Tous se contentèrent de se serrer les uns aux autres pour se réchauffer, essayant d'ignorer les bruits qui les encerclaient toujours.


Matin

Le soleil se leva avec une douceur réconfortante. Il était moins tapant que la veuille, mais suffisait à réchauffer leurs membres engourdies. Le petit groupe reprit la route malgré les courbatures qui les entravaient tous. Myrä n'avait pas fermée l'oeil, à cause de ses tremblements qui ne faisaient qu'empirer. Ils durent à regret remettre les pieds dans la vase. L'odeur nauséabonde qu'ils avaient réussit à oublier était revenue, et la journée s'annonça aussi douloureuse que la veille.
Les mouvements d'eaux refirent leur apparition. La progression du petit groupe sembla réveiller toute une faune endormie. Les insectes réapparurent petit à petit, les choses sous leurs pieds et les oiseaux étranges qui les épiaient. Mais seule la toux de l'Elfe ne troubla le silence pesant.

La jeune femme était malade mais toujours attentive. Car elle perçue un mouvement dans l'eau sombre qui semblait filer droit sur eux. Toutes les autres formes qui les encerclaient s'écartaient devant la longue ombre noire qui frollait la surface de l'eau. De petite écaille fendirent l'eau, des milliers de pattes propulsait un corps flasque de plusieurs mètres de long droit vers le groupe. Myrä eut à peine le temps de les prévenir du danger que dans une grande éclaboussure s'éleva une créature de grande taille. Elle ressemblait à un serpent, pourvut de milliers de pattes. Deuc petites antennes dardaient droit vers le groupe, prêtes à en découdre.


jet d'initiative

Mille-pattes monstrueux (+2): 22
Myrä(+4): 21
Kortoridon (+2): 19
Hyl (+2): 11
Hannibal (+2): 10


Jet d'attaque Mille-patte (+5): 14(réussite)
Kortoridon perd 9 pv


Le petit groupe ne fut pas suffisement rapide pour éviter la première attaque. La créature fondit sur le demi-orque et planta ses minuscules crocs dans le bras gauche. Korto parvînt à faire lâcher son bras à l'invertèbré mais son sang coulait maintenant a flot sur ses vêtements. Il était grièvement blessé, alors que la créature se préparait pour une nouvelle attaque.

écrit par: Myrä Samedi 13 Mai 2006 à 12h55
Les tremblements s'accentuaient au fil du temps, et les toussotements de la belle elfe n'arrangeaient rien à son état. Les petites bestioles continuaient de voler autour du petit groupe, essayant par moment de les attaquer. Mais quelque chose vint crever se silence. Myrä, malgré la fatigue, réussit à discerner une bête se dirigeant vers eux.

- Attention !!!! Elle cria de toutes ses forces, et à peine eu le temps de finir et de se mettre sur le côté, qu'un mille pattes géant était face au petit groupe.

Un bâton dans les mains, elle ne pouvait pas lui faire de mal avec ses écailles, aussi quand elle décida d'attaquer, la bestiole fut plus rapide et frappa Kortoridon de plein fouet, le blessant grièvement. Ombreline s'arrêta et se mit à réfléchir à vive allure. ¤ Dans quel merdier on est tombé ? Un gorille et maintenant c'te merde, on est pas sorti de la bouse à c'train là...¤ La peur grandissant en elle, la jeune roublarde serra de toute ses forces son arme, et s'adressa à ses compagnons.

- Que celui qui à une arme digne de ce nom attire ce putain de monstre, il faut qu'on essaye de le choper de tout les côtés...Si on reste serrait ou même face à lui, on risque d'aller rejoindre rapidement les morts. Myrä s'avait pertinemment que ce qu'elle demandait ne servira à rien, mais elle préférait rester derrière le monstre plutôt que de face. La fatigue se ressentant de plus en plus, elle essaye de se diriger discrètement derrière le monstre et espéra que l'un de ses compagnons attireraient la bête pour que la jeune elfe puisse arriver tranquillement derrière...¤ C'est peut être ton dernier combat, essaye de faire du mieux que tu peux...¤

écrit par: Kortoridon Lundi 15 Mai 2006 à 08h34
Kortoridon venait de se faire mordre par ce gros mille pattes géant qui lui avait planté ses crocs dans le bras gauche. Ce bras qui laissait couler beaucoup de sang par terre et avait déjà commencer à faire une petite flaque sur le sol marécageux. La chance qu'il avait dans son malheure était qu'il était droitier, ce qui aurait certainement poser plus de problème pour se battre

- AAARRRGGGHHHH!!! Satané bestioles!!! Elle m'a piqué!!!

La respiration du barbare commençait à s'accélérer, ses muscles se décuplaient pendant que ses yeux se gorgeaient de sang... Il poussa un long cri qui laissa un silence d'une ou deux secondes dans ce marais.

- Mes amis, voici le petit déjeuner!!!

Il glissa sa main droite dans le dos pour attraper son arme tout en fixant la créature et voyant que Ombreline se plaçait discètement derrière, il décida d'aller charger la créature.

Korto fléchit les jambes et se propulsa en direction de la bestiole

entre en rage

écrit par: Hyl Lundi 15 Mai 2006 à 20h32
Hyl n’était pas encore totalement réveillé lorsqu’il fût surprit par un cris de l’elfe, puis par un hurlement du demi-Orque. Il se retourna vers ce dernier et vit une monstruosité le mordre jusqu’au sang, puis se redresser prête a renouveler son attaque. Du sang coulait à flot du bras de son compagnon peau verte, c’était la deuxième qu’une créature le choisissait pour cible, cela permettrait peut être a Hyl de se débarrasser de la créature sans trop de dommages.

¤ Mais qu’est ce que c’est que ça encore! Cet endroit est vraiment peuplé de créatures étranges. ¤

-J’avais prévenu que la prochaine bestiole comprendrait pourquoi on redoute ma colère, si tu crois qu’on est sans défenses tu te trompe et tu vas le regretter. Il parlait a voix basse, puis s’adressa a ses compagnons : " Cette fois on va s’en débarrasser de cette saloperie! "

Il regarda ce que faisaient ses compagnons et vit Myrä contourner la créature et Kortoridon la charger. Suivant le peau verte il serra le manche de sa hachette avant de s’élancer vers la créature pour la frapper sur le côté.

Charge le mille-pattes géant.

écrit par: Hannibal Mardi 16 Mai 2006 à 07h30
Le petit groupe avait repris sa marche toujours en pataujant dans ce marais puant où les nombreuses bestioles et créatures regardaient d'un oeil curieux et parfois prédateur le quatro d'aventuriers qui progressait péniblement. Même si aucune de ces bestioles ne les avaient encore attaqués, elles se contentaient de jeter une atmosphère lourde et dense sur le marais. Soudain l'elfe cria et une gigantesque forme serpentine sortit de l'eau dans une haute gerbe d'eau qui éclaboussa le groupe. Une sorte de mille pattes géant venait de fondre sur Kortoridon et lui avait violemment mordu le bras, faisant couler le sang à gros bouillon. La bête finit par lâcher prise et se cabra de toute sa hauteur, comme pour tenter une nouvelle attaque.

¤Il manquait plus que ça! Encore une horreur de cette foutue jungle¤

Hannibal put voire Ombreline tentait de se mouvoir derrière la bête avec son baton comme seul arme. Il décida de faire de même mais de l'autre côtè alors que Hyl et le demi-orque chargeait le mille-pattes de face. Ils allaient tenter de l'attaquer de trois côtés à la fois.

¤On va voir ce que t'as dans le ventre enfoiré!¤

Puis sans un autre mot, le guerrier se dirigea aussi discrètement qu'il put derrière la bête.

écrit par: Glaive Torn Mercredi 17 Mai 2006 à 15h53
Jet d'attaque Myrä(+0): Milles pattes pris au dépourvu! 18(réussite)
Milles pattes monstrueux encaisse 6 points de dégat
Kortoridon entre en rage!
Jet d'attaque Kortoridon(+8 ): 21(réussite)
Milles pattes monstrueux encaisse 10 points de dégat temporaires
Hyl charge!
Jet d'attaque Hyl(+6): 8(
Echec)
Jet d'attaque Hannibal(+3): 6(
Echec)

Alors que la bête s'acharnait sur le bras du demi-orque, Myrä contourna la bête aussi discrêtement que possible. Serrant son bâton dans ses mains, elle tentait de ne pas le lâcher. Les tremblements s'étaient ralentis à mesure qu'elle se concentrait sur sa cible, mais ils risquaient toujours de lui faire lâcher son arme. Pourtant c'est avec une maîtrise infaillible et pleine d'assurance qu'elle frappa le dos de la bête avec son bâton.
La créature se convulsa comme pour dégager l'Elfe, tandis que la surface normalement transparente de son dos rougie sous l'effet de la douleur.
Korto profita que la bête ne se préoccupe plus de lui pour déverser toute sa haine contre elle. Fou de rage, ivre de colère, il chargea la créature pret à lui faire regretter son attaque. Trop ennivré par sa haine pour sortit une arme, il frappa de toute la force de ses poings la tête du Mille-pattes.
La créature retomba dans la boue, apparement sonnée par la puissance de la frappe, ce qui laissa le temps à Hyl de passer à l'attaque. Seulement le nain avait mal jaugé son coup, et sa lame glissa sur la peau visqueuse de leur adversaire.
Hannibal n'avait pas attendu et s'était décidé à contourner la bête. Refusant d'offrire à celle-ci une attaque dans son dos, il avait bien fait attention à la contourner, quite à en faire un peu trop. Sa dague en main, il chercha à la planter dans le dos de la bête. Mais il parvînt à peine à la toucher: La créature, suite aux lourd dégats qu'elle venait de subir, devînt comme folle.
Elle s'agita et se contorsiona dans tous les sens, folle de rage. Elle pointa ses petits yeux visqueux sur le demi-orque qui l'avait presque assommé.


2ème round

Jet d'attaque mille-patte monstrueux(+5): 16(réussite)
Kortoridon encaisse 10 points de dégat (
Etat critique)

Le mille-patte, fou de colère, s'en prie une seconde fois au barbare. Cette fois il planta ses dents en plein dans le flanc du demi-orque, qui hurla de douleur. Il fut élevé à quelques mètre du sol puis rejeté à quelques mètre. La créature sembla satisfaite et se tourna vers Myrä, prêt à lui faire payer son arrogance.
Le barbare se releva péniblement. Sa colère lui brouillait l'esprit, et sans faire attention à son flanc complètement déchiqueté et ensanglanté, ni à la marre de sang qu'il laissait derrière lui, il fonça à nouveau sur la scène, prêt à continuer le combat.

écrit par: Myrä Samedi 20 Mai 2006 à 11h12
Satisfaite de son attaque, Myrä sourit de haine. Elle allait bien faire payer à cette sale créature qu'on ne s'attaque pas à elle, sans en subir les conséquences. Les tremblements l'empêchaient toujours d'aller comme bon lui semblait, mais elle recula de quelques pas après avoir frapper le mille pattes. Ce dernier s'attaque de nouveau à Kortoridon, et après l'avoir saigner, elle se mit face à l'elfe.
La peur commençait à l'envahir, mêlant les tremblements de la maladie avec celle de ce sentiment. Tuer un homme n'était pas difficile, car aucune peur nous envahissait, mais un monstre, c'était autre chose...Serrant son bâton à s'en faire pâlir les phalanges, elle recula de quelques pas, ne perdant pas la créature des yeux, comme ci elle essayait de la défier du regard.

¤ Rha, encore dans un sale merdier...Je devrais plutôt utilisé mon agilité pour la frapper, plutôt que ma résistance, car sinon elle risque de me broyer en morceaux...Ouai, j'crois que ça va chier, c'te merde va savoir qu'il faut pas m'énerver. ¤ La colère faisant son apparition, Myrä quitta les yeux de la bête juste pour voir où se trouvait ses compagnons, et même pas une seconde après, ses yeux s'étaient de nouveau posé sur la créature.

- Hyl, Hannibal, vous faites quoi ? Je suis la moins résistante du groupe, mais j'ai ma p'tite idée, un peu risqué, mais si ça peu vous permettre de rester en vie, alors je m'y risquerai...Mais n'attendait pas pour l'attaquer, je sais ce que je fais...Se concentrant, elle se dit quelques mots à elle même. "Enfin je crois que je sais..."

C'est alors qu'elle se déplaça sur le côté, le mille pattes ne l'a quittant pas des yeux, elle tenait toujours fermement son bâton, elle attendait tranquillement que la bête l'attaque. Elle avait dans l'idée d'attendre, d'attendre, et de jouer la carte de la rapidité. Quand cette bestiole attaquerait Myrä, elle essayera d'esquiver son attaque, pour lui planter le bâton dans sa tête. Cette tentative était risquer, mais si Ombreline arrivait à esquiver, la créature dégusterait...La belle elfe avait une totale confiance en son agilité, et comptait bien en faire usage devant le mille pattes...

rp.gif Myrä retarde son action... rp.gif

écrit par: Hyl Samedi 20 Mai 2006 à 17h22
Hyl avait a peine eu le temps de réagir lorsque le monstre avait attaqué leur groupe, il s’était précipité pour l’attaquer mais avait raté son coup et il était heureux qu’aucuns de ses compagnons de la Compagnie des Marches ou aucuns de ses congénères n’ait été là pour voir sa pitoyable tentative pour toucher la créature qui était pourtant gigantesque. Il observa ses compagnons et voyant une fois de plus la créature s’en était prise à Kortoridon il se demanda si le demi-Orque tiendrait longtemps à ce rythme là.

¤ Le peau verte ferait mieux de reculer, car vu l’état dans lequel il se trouve il ne va pas faire long feu. Enfin je dois avouer que ces trois là font tous preuve de courage, même si j’aurai plutôt tendance a penser que cela ne soit de l’inconscience… ¤

Il se retourna vers ses compagnons:

-Kortoridon tu ferais mieux de pas rester là ou alors tu vas finir en pâtée pour mille-pattes et ça vaut aussi pour toi l’elfe! Hyl souriait mais cela ressemblait plus a une grimace, il était frustré d’avoir raté son coup alors que cet idiot de demi-Orque et cette petite elfe avaient réussit a blesser le mille-pattes géant. Il se tourna vers l’humain qui avait a peine eu le temps de s’attaquer à la créature : "Allé viens Hannibal c’est a notre tour de faire joujou avec la tête de cette satanée bestiole. "

Le nain ne connaissait pas son ennemi, il n’avait jamais eu a faire a cette sorte de créature… en général ses proies étaient plutôt des Orques ou des Gobelinoïdes et cette originalité devint pour lui un nouveau défit a relever. Il avait eu plus de temps pour se préparer que lors de sa première attaque et il avait saisit sa hachette a deux mains pour avoir plus de chance de blesser gravement la créature et peut être bien s’en débarrasser, même s’il doutait que cela soit si facile.

Ajuste sa positon et attaque la créature dans le dos

hrp.gif Agit après Kortoridon hrp.gif

écrit par: Hannibal Samedi 20 Mai 2006 à 23h02
Le mille pattes géant venait d'encaisser de sérieuses attaques. Ombreline avait apparement trouvé un point faible dans la carapace du monstre et Kortoridon venait de sonner sérieusement la bête. Hyl et Hannibal s'était alors précipité pours donner le coup de grâce mais ils furent plus surpris de voir la bête s'agiter en tout sens et esquiver leurs attaques...elle était devenue folle de rage suite à ses blesures. La créature s'était de nouveaux attaquer au demi-orque qui avait été cette fois propulsé à plusieurs mètres. Il saignait de plus en plus mais il tenait encore debout comme si son état de berserk lui permettait de surmonter la douleur.

-Bon sang!!!

La créature était loin d'avoir dit son dernier mot et elle commençait déjà à se préparer à une nouvelle attaque. Il fallait agir vite... C'est alors que Hyl interpella Hannibal et lui proposa d'attaquer de front, malgré la situation délicate dans laquelle ils se trouvaient il n'y avait pas beaucoup d'autres choix...ils devaient la prendre de vitesse. Hannibal fonça à la suite du rodeur et se mit à agiter les bras en tout sens et à crier pour attirer l'attention du mille pattes géant et laisser au nain le temps d'ajuster son attaque.

écrit par: Glaive Torn Dimanche 21 Mai 2006 à 13h43
Jet d'attaque Kortoridon(+8 ): Milles pattes pris au dépourvu!18(réussite)
Mille-patte monstrueux encaisse 10 points de dégats
Jet d'attaque Hyl(+4):
Milles pattes pris au dépourvu!21(réussite)
Mille-patte monstrueux encaisse 7 points de dégats(
Inconscient)

La créature s'était retournée, faisant l'erreur de montrer son dos translucide au demi-orque. La rage de celui-ci était terrifiante, et dans un cri de haine il planta une hachette sortie de sa ceinture dans la surface molle. Un liquide noir se répendit sur le dos de la bête et sur les mains du demi-orque, tandis que la hache s'était enfoncée sur plusieurs dizaines de centimètre. L'arme était coincé dans le corps de la bête, et de toute façon Korto sentit une vague de douleur l'envelopper. Il s'effondra sur le sol, inconscient. Hyl ne perdit pas une seconde, tandis que Hannibal s'occupait à garder l'attention de la créature, le Nain planta son épée dans la blessure déja profonde de la bête. Le coup fut critique, et le Mille-patte s'effondra dans la boue, inconscient.
Myrä était resté attentive à chaque mouvement de son ennemi, désireuse de l'attaquer avec habileté, mais n'eu pas l'occasion de mettre à l'oeuvre son attaque.

Avant même que le petit groupe ne puisse se remmettre de son combat, des traits d'arbalète et des flêches de plantèrent dans le sol autours d'eux. Le demi-orque était toujours inconscient, eux trois étaient mal en point et exténués, leur seul réflexe fut de se rapprocher les uns des autres. Le groupe fut rapidement encerclé par des humanoïdes, mais il était impossible d'en dire plus, en raison des couvertures et des masques que cachaient leurs corps et leurs visages. Ils devaient être une bonne vingtaine, bien armés, et descendaient des arbres ou des buissons alentours avec une agilité surprenante. Il est probable qu'ils suivaient le petit groupe depuis plusieurs heures, mais ni Hyl, ni Myrä n'avait remarqué la moindre présence.

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L'un des rôdeurs s'approcha légèrement, et tout en pointant son arbalète sur le groupe, éleva la voix.


-

L'être resta immobile, semblant attendre une réponse de la part du groupe.

écrit par: Hyl Dimanche 21 Mai 2006 à 16h20
Hyl prit était satisfait car il était celui qui avait mis inconscient la créature, même si Kortoridon avait fait la plus grande partit du travail. Une fois la tension du combat retombée Hyl sentit la fatigue l’envahir. Il alla s'asseoir à côté du monstre pour montrer qu’il avait été le vainqueur et commença à tailler son bâton à l'aide de sa hachette, afin d'en faire une arme plus efficace, une fois terminé il rangea sa hachette à sa ceinture et garda sa nouvelle arme à la main.

-Alors vous voyez qu'il ne faut pas me sous estimer! Myrä, Hannibal vous feriez mieux de vous occuper du peau verte… à moins que vous ne vouliez le voir mourir !

Il n’avait pour le moment pas vraiment de respect pour ses compagnons, même s’il avouait que ceux ci avaient étés audacieux. Il lui fallait plus qu’un ou deux petits combats pour faire confiance a quelqu’un, surtout à des inconnus, dont un demi-Orque et une Elfe.

¤ J'ai vraiment eu de la chance de m'en sortir indemne cette fois. ¤ Puis il regarda Kortoridon qui était allongé par terre et Myrä qui avait faillit subir le même traitement. ¤ Mais tout le monde n'a pas eu cette chance. ¤

C'est alors qu'il vit des flèches se planter entre lui et ses compagnons, il se redressa et pointa "lance" vers les nouveaux venus et se rapprocha de ses compagnons afin de pas pouvoir être surpris par derrière.

-Qu’est ce qu’ils nous veulent encore ceux là! Myrä ça ne serait pas des elfes par hasard? En tout cas je n’aime pas leur accueil car s’ils sont amicaux ils auraient pus nous aider a nous débarrasser de se mille-pattes. En plus je n’ai même pas eu le temps d’achever ma proie et de me prendre une dent ou autre chose comme trophée.

Hyl était encore plus énervé que lorsque le monstre les avait attaqués, la situation devenait de plus en plus étrange et dangereuse. Un sourire rageur apparut sur le visage du nain, signe que sa patience avait atteinte ses limites et ses compagnons ne le connaissaient pas encore mais dans ces cas là il était imprévisible!

Se met en défense totale

écrit par: Myrä Mardi 23 Mai 2006 à 16h46
Reprenant difficilement son souffle, Myrä tomba à genoux devant le mille pattes. Elle lâcha son bâton qui s'enfonça dans le marais. L'elfe n'était pas jolie à voir, les cheveux en bataille, la transpiration coulant le long de ses joues, elle n'avait pas l'habitude de rester sale comme ça, et prenait même plusieurs toilettes par jour...Mais là c'était dans un moment différent, la faim tirailler son estomac qui hurlait famine à en perdre le souffle. Le regard vitreux, elle donna un violent coup de poing dans la face de la créature qui gisait sur le sol.

Mais le calvaire n'était pas fini pour Ombreline, qui à peine commençait à se relever, que des flèches se plantèrent devant eux, leur barrant toute retraite...Elle se rapprocha de ses compagnons, par pur réflexe de défense et vit des hommes descendre des arbres...¤ Qu'est ce qu'ils veulent ? Va falloir rester calme sinon on est mort...¤ L'un des rôdeurs leur adressa la parole et à peine eut il fini que Hyl s'adressa à Myrä.

L'elfe lui chuchota quelques mots à son intention. "Oui, Hyl. Je crois que c'est des elfes, enfin pour ma part j'ai compris ce qu'il nous a dit. En est il de même pour vous ?" Mais ne lui laissant pas répondre, elle s'adressa enfin au rôdeur, sans une pointe d'amertume dans la voix.

-

Faisant une pause de quelques secondes, Myrä jaugea son adversaire du regard, le dévisageant au plus haut point. Mais sa voix se changea du tout au tout, la peur faisant trembler sa petite voix féminine.

- Nous avons un compagnon qui est vraiment mal en point...Pourriez vous nous emmener dans votre tribu, qu'on puisse manger, et alors je vous expliquerai tout en détail, et mes 'amis' feront de même. Ca fait une journée que nous n'avons pas manger, nous avons aucune arme, et mes tremblements qui ne cessent pas. Aidez nous, et nous vous laisserons tranquille...

Ombreline regarda son interlocuteur dans les yeux, avec un regard suppliant, se regard l'avait déjà sauver de bien mauvaises rencontre à Luskan, alors peut être qu'avec ses elfes ça marcherai également. Elle pria pour qu'ils les laissent venir avec eux, et elle leur expliquera tout. Mais avant il fallait qu'elle mange et qu'elle se repose un peu, cette maladie l'épuisait de plus en plus...

écrit par: Glaive Torn Mercredi 24 Mai 2006 à 19h17
L'être sembla ne pas comprendre les mots de Myrä. Il en comprenait le sens, mais apparement il n'était pas convaincu par les explications données par l'Elfe. Il recula vers un compagnon, sans pour autant perdre le groupe des yeux.
Aucune nervosité n'était palpable parmis les rôdeurs. Au contraire, ils semblaient savoir exactement ce qu'ils faisait. Leurs armes n'avaient rien d'extraordinaire, des lances et des arcs, seules quelques arbalètes, grossièrement taillés et au mécanisme étrange. En tout cas on ne voyait aucun morceau de fer dans leur composition. Pour le reste, le groupe ne pouvait rien voir, tout étant masqué par les
capes et les capuches. Sous celle-ci, les archers portaient des cagoules de tissu sombre, ne laissant ressortir que les yeux. L'ensemble leur donnait une apparence sombre, qui se mélangerais facilement au bois et à la végétations alentours. Avec de telles capes, il n'était pas étonnant que personne ne les ai remarqué.

Kortoridon baignait toujours dans son sang. Il n'avais pas bougé mais était également surveillé par les rôdeurs. Hannibal avait gardé le silence, laissant Hyl et Myrä les sortir de là.

Celui qui semblait être le chef s'avança à nouveau, cette fois plus détendu. Il fit un signe de la main et le reste de la troupe s'avança comme un seul homme. Le cercle se referma sur les compagnons, leur rendant impossible toute retraite. Les pointes des lances pendaient maintenant sous les gorges, et les cordes des arcs étaient tendue à bloc. Le chef retira sa capuche, baissa sa cagoule, et se dressa face à Myrä. Il n'était maintenant plus qu'à quelques centimètre, son arbalète effleurant le ventre de l'Elfe.


-

Son visage était maintenant si proche que Myrä devait être la seule à entendre sa voix.

écrit par: Hannibal Mercredi 24 Mai 2006 à 22h06
La situation s'annonçait de plus en plus catastrophique, Kortoridon perdait de plus en plus de dang, Ombreline tenait à peine debout, le nain était visiblement énervé et près du point de rupture, des inconnus braquaient leurs armes sur eux et pour finir le petit discours d'Ombreline n'avait pas l'air d'avoir fonctionné aussi bien qu'elle l'aurait souhaitée.

¤J'y crois pas...on va quand même pas tous crevé ici. Papa si je te retrouve j'aurais vraiment deux mots et même plus à te dire.¤

Le contact du métal froid des pointes de lance sur sa gorge commençait à être vraiment désagréable autant physiquement que psychiquement. La situation commençait à tourner court et il fallait faire quelque chose...et vite. Leurs interlocuteurs étaient bien plus nombreux et mieux armés qu'eux et avec un blessé et un malade il était dur de combattre efficacement. Hanniballeva lentement sa dague et la laissa chuter sur le sol dans un bruit étouffé. Il regarda Hyl et d'un geste du regard lui demanda de faire pareil avec sa machette. C'était tout ce qu'ils pouvaient faire pour le moment, il fallait désormais compter sur Ombreline qui semblait être la seule à comprendre leur dialecte.

-Ombreline si tu comprends quelque chose à ce qu'il raconte tu pourrais nous le dire aussi non?

écrit par: Hyl Vendredi 26 Mai 2006 à 16h42
Hyl observa l’être qui avait parlé puis son regard se porta vers ses compagnons: Kortoridon était toujours inconscient, Myrä se tenait face à leur interlocuteur et se tournant vers Hannibal il vit ce dernier lâcher sa dague et lui faire signe de faire de même. Pour le nain il était hors de question de lâcher ses armes, mais voyant qu’il n’avait aucunes chances il se résigna à ne plus avoir l’air menaçant pour les êtres des marais, il planta son bâton dans le sol boueux et mais garda sa hachette à portée de main au cas ou il en aurait besoin pour se défendre. Puis il éleva la voix:

-Je suis prêt a vous confier mes armes pour que vous compreniez, enfin si vous êtes assez intelligent pour comprendre quoi que ce soit, nous n’allons pas vous attaquer et nous ne souhaitons que des vivres et surtout pouvoir quitter ce marais au plus vite! Mais je ne lâcherais mes armes que si vous arrêtez de nous menacer. Et si vous ne voulez pas nous aider laissez nous continuer notre chemin. Je voulais surtout vous dire que si vous continuez à parler dans votre langage sans nous donner plus d’explications je vais faire de même.

Il était énervé mais avait réussit a se calmer pour s’adresser a leurs mystérieux assaillants sans être trop vulgaire ou méprisant. Le rôdeur dévisagea ses opposants puis fixa son regard sur celui qui c’était adressé a eux en premier.

éê ê ê ê é îé

¤L’elfe même si je n’ai pas totalement confiance en toi, tu as intérêt a m’expliquer ce qu’ils disent car je n’aime pas que l’on se moque de moi!¤

Il se tenait droit et s’appuyait sur son bâton, il n’attendait plus que la réponse des êtres des marais et il espérait que Myrä allait enfin leur traduire ce qu’ils disaient.

écrit par: Myrä Samedi 27 Mai 2006 à 11h08
Le rôdeur lui adressa de nouveau la parole de façon menaçante, et la belle elfe se renfrogna, essayant de contrôler sa colère grandissante. Elle aurait donner n'importe quoi pour avoir une dague dans les mains, et saigner ce misérable elfe comme un porc, et le laisser moisir dans ce foutu marais. Ombreline avait l'habitude de tuer de sang froid, et surtout de ne pas se contrôler quand on l'a considéré comme une simple "femelle"...La haine grandissante de façon intense et rapide, elle dévisagea le rôdeur, et tourna ses yeux vers ses compagnons de route. Kortoridon était toujours inconscient baignant dans son sang. Hyl et Hannibal avaient lâcher leurs armes, et le Nain hurla à l'intention de leurs ennemis.

Avec un sourire moqueur, la belle roublarde regarda Hyl et lui traduit ce que venait de dire l'elfe.

- Il vient de nous menacer cet elfe. Ils veulent bien nous emmener au village pour soigner Kortoridon et moi même, mais ils veulent la véritable raison de notre venue ici ! Je lui dit quoi, merde ! Il croit que nous sommes des chasseurs de trésors, mais vu l'état pitoyable dont on est, on va pas aller loin, tiens voila j'vais lui dire ça, et calmer vous, bordel !! C'est assez pénible comme ça...

L'elfe de lune venait pour la première fois de sentir la colère lui échapper. Elle avait eu l'impression qu'elle perdait tout contrôle sur ses propres paroles, et sur ses faits et gestes. Elle se retrouva même à serrer son bâton de toutes ses forces, prête à frapper quiconque lui adresserait la parole.
Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'un bruit ne dérange ce lourd silence, puis Myrä regarde de nouveau l'elfe, et lui dit quelques mots dans son langage.

-

La jeune roublarde n'arrivait pas à se calmer, et elle dévisageait le rôdeur avec des yeux qui trahissaient la menace, mais elle ne dit plus un mot attendant qu'ils desserrent leur étreinte et les emmène ce faire soigner...

écrit par: Glaive Torn Samedi 27 Mai 2006 à 14h35
La médiocre prestation de Myrä leur vallu d'être attachés par les mains et reliés entre eux. Les cordes de lianes que les rôdeurs utilisait semblaient pouvoir résister à plusieurs coups de dague avant de céder. Kortoridon avait été installé dans un brancard de fortune et ronflait bruyamment. Les rôdeurs lui avait fait avaler un liquide crystallisé qui avait revigoré le demi-orque. Il n'avais pas repris conscience, mais semblait en bien meilleur état.

Nuit

Le voyage dura quelques heures, le marais étant loin derrière eux lorsqu'ils arrivèrent enfin à Erdelssen...

Plusieurs cabanes et huttes étaient suspendues dans les hauts arbres alentours. En fait, le village était autant sur le sol que dans les arbres. Les habitants jetèrent des regards suspicieux aux petit groupe de prisonnier, et personne ne leur adressa la parole. Certain rentraient même dans leurs cabanes au passage du petit groupe.
Myrä était patétique. Ses tremblements s'étaient accentué depuis le matin, et maintenant elle n'était plus capable de tenir quelque chose dans sa main. Elle fut enfermé en cage avec ses compagnons. Trouvant un coin tranquille, elle essaya de calmer les tremblements qui refusaient de s'arrêter. La fièvre commençait à s'emparer du groupe, qui s'effondra immédiatement lorsque les rôdeurs détâchrent leur liens. Aucun n'était plus capable de bouger. Le sommeil s'empara des malheureux avec une vitesse impressionante, si bien qu'aucun ne remarqua les formes sombre qui les observaient à l'autre bout de la cage.

Matin

Le soleil perça rapidement entre les arbres, réveillant la petite équipe en douceur. La fièvre avait disparue, mais Myrä tremblait toujours de tous ses membres. Kortoridon, lui semblait avoir disparu. Hannibal voulut se lever mais le plafond de la cage était trop bas pour lui, comme pour la plupart des humains. Lorsque les compagnons firent le tour de la cage, ils comprirent qu'ils ne pouvaient s'échapper. Celle-ci était suspendue au dessus d'un ravin, et y glisser signifiait une mort prématurée.
Une unique corde les maintenait au dessus du vide, et pouvait probablement les tirer vers un rebord pour les faire monter ou sortir. Essayer de l'atteindre était inimaginable.
Enfin le groupe remarqua la présence d'autre prisonniers. Trois personnes étaient présente avec eux. Le premier était un Elfe, et son regard signifiait qu'il refusait de parler au nouveaux venu. Il était à l'écart de tous et leur tournait même le dos. C'était un Elfe, qui avait la même couleur cuivrée que les rôdeurs qui les avaient conduit ici. Le second prisonnier était une petite personne, au regard doux et agressif à la fois, qui semblait préoccupé par le sort des arrivants. Le dernier était un gros humain, portant un chapeau qui protegeait du soleil, un maillot trempé de sueur et des bottes de voyage usées. Il semblait s'acharner sur le bois de la cage, essayant de le faire casser.

écrit par: Nollïa Samedi 27 Mai 2006 à 17h55
Du haut de ses quelques 78 centimètres, l’halfeline avait les poings posés sur ses hanches dans une attitude pour le moins autoritaire, qui contrastait singulièrement avec l’air de fragilité qui émanait de sa personne. Elle portait une longue chevelure noire dont quelques mèches collaient à sa peau rendue moite par la chaleur suffocante de la région et une amulette d’argent autour du coup. Sa tenue, composée d’un costume de voyage en lin leger déchirée et couvert de boue, tout comme les quelques griffures encore saignantes qui recouvraient ses bras, témoignait de ce qu’elle n’avait pas été mieux traitée que ses compagnons de cage.

- Inutile de vous énerver comme cela ! dit elle avec fermeté en toisant l’homme au grand chapeau. « Tout ce que vous risquez d’obtenir en secouant notre nouvelle demeure, c’est de briser la corde et de nous précipiter dans le vide. Et je dois dire que je préfère rester en vie et prisonnière, plutôt que de mourir librement écrasée au fond de ce...gouffre. »

Il était évident que la petite créature évitait soigneusement de regarder vers le bas. Elle se tourna ensuite vers les nouveaux venus, et leur adressa un sourire avenant.

- Je m’appelle Amania Jeunepousse, je me suis fait capturée alors que ceux qui étaient chargés de ma protection avaient lamentablement échoué en perdant la vie au cœur de cette foret. Elle s’arrêta un instant, posa son regard sur chaque prisonnier en fixant davantage Hyl qui pouvait percevoir au fond de ses yeux bruns une once de courroux. « Puisque nous allons séjourner ensemble quelques temps, du moins avant de servir de repas à ces créatures anthropophages, autant se présenter, n’est ce pas ? »

Elle éclata d’un rire franc.

- Ne tirez donc pas de pareilles têtes. Ils reviendront sûrement, je doute que nous laisser pourrir au fond de cette cage leur soit d’une quelconque utilité.

A vrai dire, alors que les ténèbres nocturnes avaient plongé le village dans l’obscurité, et que les occupants de la cage était tous plongés dans un sommeil profond, Nollïa avait prié avec ferveur la Dame de l’Egarement, tachant de communier suffisamment avec elle que pour recevoir, telle une bénédiction, la lucidité nécessaire à une telle situation. Elle avait analysé avec soin les matériaux dont était composés sa prison, et avait attendu avec impatience les premières lueurs de l’aurore pour pouvoir comprendre le mécanisme qui les retenait en hauteur, et pour observer, si possible, l’activité qui régnait dans le petit bourg tribal.

A présent que le soleil brillait plus haut au travers des feuillages, les conséquences d’une nuit sans sommeil commençaient à se faire ressentir, et alors que les autres s’éveillaient tour à tour, il lui pris l’envie soudaine de dormir. Elle n’en fit pourtant rien, bien consciente qu’il y avait probablement plus important que de prendre du repos.


- Allons donc Messieurs, Dame ! Si vous m’expliquiez la raison de votre visite ? Un regard quelque peu accusateur se posa une nouvelle fois sur le nain.

écrit par: Hannibal Samedi 27 Mai 2006 à 19h41
Hannibal tourna lentement son visage vers l'halfeline qui les toisait de sa hauteur, elle était certainement la seule avec Hyl à pouvoir se tenir debout dans cette cage pour le moins étroite. La petite personne avait des yeux d'un noir profond et contrastait avec le gouffre qui s'étendait sous eux. Il fit rapidement le tour de la cage de ses yeux avant de les reposer sur la dénommée Amania. Le guerrier ferma les yeux et sourrit avant de prendre la parole.

-Voilà au moins une personne bien optimiste dans une situation aussi précaire. Je me nomme Hannibal...enchanté. Je vous présente également Kortoridon le demi-orque, Myrä la demie-elfe et enfin Hyl le nain. Quant aux raisons pour lesquelles nous sommes ici je ne peux rien vous dire étant donné que nous même n'en savons pas grand chose.

Hannibal se tourna vers les barreaux de bois de la cage, ils étaient faits d'un bois plutôt robuste mais loin d'être incassable. Cette cage étroite l'empéchait de se tenir debou et commençait à provoquer chez lui une sorte de raideur dans le dos. Il s'allongea sur le sol de la cage en se prenant la tête dans ses bras croisés. Il tourna la tête pour échapper aux rayons du soleil et se mit à examiner les parois rocheuses qui les entouraient. Elles étaient assez abruptes et les rochers en étaient ecarpés ce qui facilitait grandement leur escalade. Il aurait facilement put escalader un tel mur mais le problème majeur résidait dans le fait qui leur était quasiment impossible d'atteindre les parois. Les seules solutions semblaient être l'attente et la patience. Il ferma doucement les yeux et se détendit autant qu'il le put dans la cage.

écrit par: Hyl Dimanche 28 Mai 2006 à 15h15
Le nain dévisagea les autres prisonniers et s’aperçut de la disparition du demi-Orque puis son regard se porta particulièrement la petite personne et il reconnu un visage familier.

¤ Mais qu’est ce qu’elle fait ici celle là? ¤

Hyl se contrôla pour ne pas assaillir l’halfeline de questions et surtout pour cacher sa surprise. Le rôdeur inspecta les alentours pour vérifier si aucun geôlier ne pouvait les entendre ou même les voir, puis il se rassit et un sourire satisfait apparût sur ses lèvres. Son regard se porta ensuite directement sur l’halfeline, puis il observa les deux autres prisonniers avant de s’adresser a cette dernière:

-Puisque vous vous êtes présentez je pense que c’est à mon tour je m’appel Hyl. Pour ma part je me suis réveillé au beau milieu de cette jungle tout mon équipement avait disparut… Il désigna ses compagnons: « et ces personnes sont dans le même cas que moi, nous sommes restés ensemble depuis notre réveil. Mais toi explique moi comment est tu arrivée ici.»

Il regarda ses compagnons: Myrä semblait perdue dans ses pensées, Hannibal c’était allongé car la cage ne lui permettait pas de faire autrement et la disparition du demi-Orque l’inquiétait non pas qu’il se fût lié d’amitié avec lui mais c’était le deuxième compagnon qu’ils perdaient et cela commençait a faire beaucoup. Il se releva et se rapprocha d’Amania, il se tenait face aux barreaux et l’halfeline se tenait dans son dos, puis lui parla a voix basse de façon a ce que personne d’autre ne l’entende:

-Il faudra que tu m’expliques ce que tu fais là et que tu me dises ou en est notre mission, mais pour l’instant il faut que l’on sorte de cette cage et que nous sortions de ce marais. D’ailleurs tu ne saurais pas où nous sommes? Mais pour l’instant faisons comme si on ne se connaissait pas!

Le nain attendit la réponse de l’halfeline avant de se rasseoir et de fermer les yeux pour essayer de se reposer.

écrit par: Nollïa Dimanche 28 Mai 2006 à 17h02
La réaction du nain de la surpris pas. Elle l’avait toujours trouvé fort peu ...subtil pour la tache pour laquelle ils étaient assignés. A lui parler ainsi à voix basse devant les autres, il finirait par attirer leur attention. Par chance, les prisonniers de la cage suspendue semblaient davantage préoccupés par leur propre sort que par les messes basses du rôdeur.

- Pas ici ni maintenant, murmura t’elle d’une voix quasi inaudible. Puis, de façon à ce que tout le monde puisse l’entendre, s’écrira « Oh, je vous remercie Hyl ! Je n’avais pas remarqué que ma blouse était dénouée ! »

Elle lui adressa un petit regard significatif avant d’expliquer sa capture.

- Comme je l’expliquais tout à l’heure, les gaillards chargés de mon escorte se sont fait misérablement abattre par nos ravisseurs alors que nous avancions depuis quelques heures dans cette maudite foret ! Il se trouve que j’étais partie à la recherche d’une certaine connaissance avec qui j’avais rendez vous et qui n’est jamais venue. Après avoir interrogé quelques personnes, j’ai appris que mon …ami avait été vu pénétrant dans la foret. Je me demande bien quelles raisons l’ont poussé a arpenter une contrée aussi inhospitalière. Elle s’arrêta un moment, regardant fixement Hyl au point de créer une certaine tension, avant de poursuivre. « Toujours est il que je suis partie à sa recherche. Une mésaventure qui m’apprendre à me soucier des poseurs de lapin ! »

L’halfeline lâcha un long soupir avant de s’approcher des barreaux et de regarder au loin. Apercevant le fond du gouffre, et ressentant une fois encore la présence du vide sous ses pieds, elle s’éloigna vivement ne cherchant pas même à dissimuler son malaise.

- Je me disais justement qu’il n’aurait sans doute pas été impossible de me glisser au travers de ses barreaux. Par contre pour me faire escalader cette cage et cette corde, il faudrait me payer bien plus que votre poids en or ! Elle esquissa un sourire volontairement innocent et mignon. Revenons en a votre étrange arrivée en ces lieux. Ne vous êtes vous pas posé la question de savoir pourquoi, ou comment une telle chose aurait pu arriver ? Voyons, il y a anguille sous roche, ne le pensez vous pas ?

écrit par: Hannibal Dimanche 28 Mai 2006 à 17h34
L'attitude décontractée d'Amania était relativement forcée après qu'Hyl l'ait abordée, cela était peut être aussi dut à un malaise généré par le ravin...Hannibal n'en savait rien après tout. Cependant la série de questions et d'affirmations pour le moins étranges et intriguantes nefirent qu'augmenter l'attitude méfiante de l'humain vis à vis de l'halfeline. Certaines de ces questions et certains passages de son histoire tenaient difficilement debout. Elle avait cependant raison sur un point...il y avait anguille sous roche.

-En voilà des manières Hyl...on ne tutoie pas ainsi une dame que l'on rencontre pour la première fois. A moins que tu ne la connaisse déjà auquel cas j'aimerais que tu nous la présente un peu mieux s'il te plait.

Puis il tourna son regard sur l'halfeline apparement perturbée par le vide.

-Je suis d'accord avec vous sur le fait qu'il y ait anguille sous roche dans toutes cette histoires...comme par exemple le fait que nos ravisseurs vous ait laissé la vie à vous et pas aux "gaillards" chargés de vous escorter. Serait il possible d'avoir une meilleure explication?

Hannibal avit gardé un sourrire au coin des lèvres alors qu'il questionnait Amania.

écrit par: Hyl Dimanche 28 Mai 2006 à 20h50
Le nain venait de se faire réprimandé par Amania et cela l’amusait, comme d’habitude, même si elle lui reprochait souvent son manque de discrétion et de tact. Il se maîtrisait pour ne pas répondre à son interlocutrice.

¤ Tu as de la chance que je te connaisse et que je n’ai aucune rancoeur envers toi, car sinon tu n’aurais pas eu le temps de terminé ta phrase. ¤

-Pour ce qui est du pourquoi nous sommes ici je n’en sais rien et tout ce que je souhaite c’est retrouver les personnes qui en sont responsables pour le leur regretter. Mais peut être que cela a un rapport avec ce que chacun de nous faisait ou allait faire avant de se retrouver ici.

Il se retourna vers Hannibal et fixa l’humain dans les yeux:

- Je la tutoie tout comme je t’ai tutoyé lorsque nous nous sommes rencontrés et comme tu as fais avec l’elfe ou avec moi. De plus vue la situation dans laquelle nous sommes ça ne sert a rien de faire des manières! Et pour que vouvoie l’un d’entre vous il faudrait que je ressente énormément de respect pour lui, ce qui n’est pas le cas.

Hyl se retourna et se plaça entre l’homme au chapeau et l’elfe à la peau sombre, les fixant l’un après l’autre.

-Dis moi humain comment t’appel tu? Sais tu pourquoi tu es ici? Parle de toute façon ça ne pourras pas aggraver ta situation. Et toi l’elfe, je pense que tu sais des choses car tu ressemble beaucoup à nos ravisseurs et ne fais pas comme les autres à faire semblant de ne pas me comprendre. Il s’assit face à l’elfe pour faire comprendre à celui-ci qu’il attendrait de la sorte jusqu’à obtenir sa réponse: "Hannibal, Amania, Myrä si cela vous intéresse de savoir pourquoi nous sommes ici je pense qu’il peut répondre a nos question."

écrit par: Nollïa Lundi 29 Mai 2006 à 00h13
La fatigue se faisait de plus en plus tenace. Pour éviter de succomber au sommeil qui tirait de plus en plus sur ses paupières, Nollïa se mit à arpenter la petite cage de long en large, du moins, dans le peu d’espace qui restait inoccupé et écoutait d’une oreille attentive les paroles d’ Hannibal.

La situation était précaire, elle le savait bien. Elle était enfermée et même libre, elle ne pouvait se débrouiller seule dans cette jungle sauvage. Elle devait s’assurer le soutient et l’amitié de Hyl et sa bande. En ce qui concernait le nain, elle n’avait nulle crainte, il avait besoin d’elle autant qu’elle avait besoin de lui, et durant la première partie de leur périple, ils s’étaient relativement bien entendu. Par contre, elle pouvait sentir la méfiance d’Hannibal suinter à grosses gouttes comme la sueur qui perlait sur son front. Il lui faudrait se montrer prudente et délicate, et lui démontrer qu’il n’avait aucune raison de ne pas lui faire confiance. Ensuite…Ensuite, une fois qu’elle serait certaine de sa propre sécurité, elle aviserait selon son humeur.

- Vous voulez que je vous décrive la mort de mes …compagnons ! s’exclama la prêtresse, laissant trembler sa lèvre comme sous le coup d’une vive émotion.

Elle revoyait la scène. La chaleur était étouffante. Juchée sur les épaules d’un humain à l’imposante carrure, les moustiques l’avaient choisie comme cible privilégiée. Deux autres guides traçaient un chemin dans la végétation à grands coups de machette. Elle pestait déjà sur ce qui l’amenait dans cet enfer de feuillage, autrement dit sur son partenaire nain, lorsque ses protecteurs découvrirent des traces de lutte. Le plus grand déposa Nollïa sur le sol, afin d’inspecter à son tour leur découverte. Ils n’avaient pas tôt conclu que les combattants étaient partis dans des directions opposées qu’ils s’étaient retrouvés encerclés par une petite dizaine de rôdeurs. Le chef des elfes s’avança, épée dégainée et leur demanda ce qu’ils faisaient ici. Nollia leur répondit dans leur langue qu’elle était à la recherche d’un nain qui lui devait une ronde somme d’argent. Malgré son habileté usuelle à palabrer, elle ne dut pas se montrer suffisamment convaincante, car les elfes se rapprochèrent plus menaçant encore. Il y eut des mots…la tension monta de quelques crans. Alors, et bien qu’elle n’en n’eut pas donné l’ordre, un des guides chargea, fou de terreur. Le combat fut bref, car totalement inégal. Et tandis que les trois hommes aux muscles d’acier vendaient chèrement leur peau, la petite halfeline en profita pour décamper et se fondre dans les fougères, maudissant Hyl sur sept générations pour peu qu’il ait déjà procréé. Malheureusement ses poursuivants semblaient connaître la jungle comme le fond de leur poche et ils rattrapèrent Nollïa en moins de temps qu’il n’en fallu pour le dire. Ligotée avec des cordes de chanvres qui lui rentraient dans la peau, elle fut amenée sans ménagement au village arboricole où on la jeta dans la prison qu’elle occupait à présent. Il était évident que seule sa petite taille l’avait épargnée d’une mort certaine tant elle devait sembler inoffensive...à moins qu’ils n’ait voulu l’interroger au sujet du nain qu’elle poursuivait.

C’est cette apparence là qu’elle revêtit alors qu’elle racontait sa mésaventure à Hannibal. Elle laissa même couler une larme discrète qui accentua l’air de fragilité qui émanait de sa personne.


- Lorsqu’ils ont surgi de derrière les arbres, nous n’avons pas eut le temps de réagir qu’ils avaient déjà sortis leurs épées. Ils nous attaqué sans raison. Je ...je n’ai pu rien faire…Qu’aurais je pu faire d’ailleurs face à un aussi grands nombres d’assaillant. J’étais plantée la au milieu de la piste, totalement impuissante. Je ne sais pourquoi ils m’ont épargnée. Sans doute devais je leur paraître trop insignifiante ? Par chance, je n’avais emportée aucune de mes pierres avec moi ! Ils n’ont pas pu me les prendre !

Elle s’arrêta ensuite a bout de souffle. La chaleur lui laissait le gosier en feu, à force de parler la salive se faisait plus rare et la soif plus intense. Elle se laissa retomber sur le sol en proie à un soudain étourdissement. Elle avait tellement sommeil …et tellement soif. Et ce n’est que d’un vague signe de tête qu’elle acquiesça lorsqu’ Hyl pria les autres prisonniers de s’exprimer à leur tour.

écrit par: Glaive Torn Mardi 30 Mai 2006 à 15h14
Les messes-basses de Hyl et Amania n'eurent pas l'effet escontée. La cage était bien trop étroite pour ne pas être entendu. Mais il est vrai que l'état de fatigue et la situation dramatique de chacun faisait que peu les avaient surpris, en réalité. L'halfeline se révela plutôt bavarde et fit rapidement connaissance avec Hannibal, et eut le soulagement de revoir Hyl en vie.
Celui-ci l'était, effectivement, et passait son caractère sur les autres membres de la cage. Il se déplça jusqu'entre les deux inconnus, faisant légèrement pencher la cage d'un coté, déséquilibrant ses compagnons. L'homme en sueur s'était calmé et tentait maintenant de réguler sa respirer saquadé. Il était en nage, complètement paniqué.

-Eldebert, marchand ambulant... Je veux dire... Je l'étais, avant que mon escorte soit massacré et moi trainé ici! Ma cargaison! Oooooh ma cargaison! Elle traine quelque part au milieu de cette jungle! Il agrippa soudainement les haillons du Nain, plongeant ses prunelle dans celle de son interlocuteur. "ILS ONT TOUT LAISSE LA-BAS! Je pensai qu'ils m'attaquaient pour ma cargaison! Mais non! Ils ne sont pas intéressés, PAS INTERESSE!
Il bascula sa tête en arrière et recula, avec une démarche de malade mental. Il traversa la cage et s'effondra sur le sol, ses bras et ses jambes pendants dans le vide. Il parlait encore mais ce qu'il disait était incompréhensible.

Lorsqu'il s'adressa à l'Elfe, Hyl eut pour seul réaction un petit rire moqueur. L'Elfe le dédeigna et lui tourna le dos. Malgré tout ses efforts, le Nain était bien incapable de lui faire dire quoique ce soit: L'Elfe avait une volonté qui n'avait d'égale que sa force.
Avant que le Nain ne puisse tester ses poings sur le silencieux, la cage s'ébranla. Amania allait repprocher au Nain de trop bouger mais remarqua vite qu'il n'en était nullement responsable. La cage se déplaçait, tirée par la corde, et filait rejoindre le sol.

Midi

Le soleil tapait extrêmement fort sur les hauteurs. Le groupe dût descendre de la cage, et compris que le village était à plusieurs centaines de mètre du sol. Il était implanté sur le flanc de la montagne. Cela le protégeait probablement des créatures de la jungles, celle qui empêche toute civilisation de survivre à l'ombre de ses arbres.
Laissant derrière eux l'Elfe peu bavard, les cinq prisonniers furent escorter jusqu'à une haute Hutte, leur obligeant à gravir plusieurs échelles, plusieurs escaliers, plusieurs monte-charge (assez ingénieux, soit-dit en passant).
Il entrèrent dans la hutte et purent enfin profiter de la fraîcheur de l'obscurité. Leur pupilles demandèrent quelques secondes pour s'adapter. Leurs yeux habitués, ils découvrirent un habitat assez imposant, dans lequel pourraient tenir plusieurs chevaux. Deux portes y accédaient: L'une venait d'être emprunté par le groupe et les gardes, l'autre était au fond de la hutte, sur une face pourtant collé contre la paroi de la montagne. Leurs escortes avaient toujours leurs masques et capuches, et ne semblaient pourtant pas souffrir de la chaleur. Par contre, l'être qui était en face d'eux semblait plutôt incommodé par le soleil. Même dans la fraicheur de sa hutte, deux jeunes Elfe battait l'air à l'aide de grandes feuilles de palmier, afin de lui garantir un courant d'air frais. Lui était un gros Elfe, affalé sur son siège, mais ayant tout de même une stature qui force le respect. Il dégageait un charisme assez impressionant, même s'il ne semblait pas destiné aux exercices physiques. Les douzes gardes qui l'accompagnaient suffisaient à sa sécurité. Il se tourna d'abord vers Amania et le gros marchand.




écrit par: Hannibal Mardi 30 Mai 2006 à 17h03
Hyl n'avait pas eu énormément de succé avec les deux autres occupants de la cage qu'y occupaient cette dernière avec le groupe. L'elfe s'était même montré arrogant et dédaigneux face au nain qui, irrité et impatient, allait bien vite tourner ses poings vers le "longues oreilles". Amania avait commencé à ouvrir la bouche lorsque la cage s'ébranla et commença son ascencion vers le haut du ravin...on était en train de remonter les prisonniers. Une fois au sommet ils furent sortis de leur cage sans ménagement à l'exception de l'elfe qu'Hyl avait tenté d'interroger. Ils furent menés au village dont les prisonniers purent voir la singularité. Il était implanté à même le flanc de la montagne et assez loin de toute verdure de la jungle en contrebas. Ils atteiginrent finalement une hautte hutte après moult escaliers, montes-charges et ascenceurs. Ils entrèrent à l'intèrieur et purent découvrir une pièce assez sombre où reposait un elfegrassouillet assis sur son trône et à ses côtès deux jeunes elfes agitaient de longues feuilles de palmier. Hannibal commençait à peine à profiter de la fraîcheur de la hutte que l'elfe bedonnant se mit à parler à Amania et au marchand humain dans un charabia elfique que leguerrier ne pouvait en aucun cas comprendre. Il posa des yeux interrogateurs sur Myrä.

-Tu pourrais nous traduire s'il te plait.

écrit par: Nollïa Mardi 30 Mai 2006 à 18h22
Nollia fulminait intérieurement. Si elle avait été libre et dans son élément parmi ceux de sa caste, elle aurait volontiers sacrifié Hyl sur l’autel de la vengeance, le saignant pour chaque mauvais pas qu’elle endurait à présent par sa faute. Pourtant les aléas de l’existence en avaient fait un allié dont elle avait besoin, non seulement pour sortir de cet enfer de verdure, mais surtout pour atteindre Erand Sombrechène, agent de la Compagnie des Marches. Il ne fallait surtout pas s’éloigner du nain. Or, il était absolument impossible de savoir si en acceptant ou pas la proposition de l’imposant chef des elfes, elle allait se trouver à nouveau séparé de son complice.
¤Voyons voir ou tout cela me mènera !¤ pensa la fourbe prêtresse de Shar, souriant intérieurement à l’idée du tour qu’elle allait commettre. Elle se retourna vivement vers Myra, l’incitant d’un regard ferme à ne pas parler.

- Accepter de devenir des esclaves ! s’exclama t’elle en commun d’un air effaré, sa lèvre inférieure tremblotant. "Monseigneur, ne parlez vous donc pas notre langue ? Je ne suis pas sure de tout comprendre…"

Ses mains se tordaient nerveusement alors qu’elle promenait un regard implorant autour d’elle, comme si elle cherchait à être assurée que ce qu’elle vivait n’était qu’un affreux cauchemar dont elle allait se réveiller. De cette façon, elle s’assurait que personne ne puisse la traiter de menteuse si la suite des événements ne s’avérait pas favorables. Elle leva vers le marchand des yeux rond emplis de larmes.

- Vous avez entendu monsieur ? Ils nous proposent de devenir des esclaves…Ou…ou …Elle hésita un instant voulant être certaine que l’homme au chapeau rond ne comprenne pas un traître mot du discours de ses ravisseurs. "Comment pouvons nous choisir ? Devenir esclave ou être abandonné dans la forêt à l’endroit même de notre capture… Comment choisir ? L’esclavagisme ou une mort certaine ! Vous monsieur, au moins, vous avez votre cargaison…vos marchandises, vous trouverez facilement la sortie de cette foret en suivant les traces que vous avez laissée en partant...mais moi …"

Elle se mit à pleurer doucement, sans en faire trop, espérant secrètement que son stratagème avait fait mouche et que le marchand refuserait la proposition équitable de l’elfe. Ainsi elle verrait de ses propres yeux les conséquences d’un refus. D’autre parts, cela lui permettrait de gagner du temps afin de découvrir le sort que ses ravisseurs réservaient à Hyl et sa bande.

écrit par: Hyl Mardi 30 Mai 2006 à 22h30
Hyl avait essayé de faire parler l’elfe qui était dans leur cage mais ce dernier était coriace, il ne disait pas un seul mot et avait réussit a déchaîner la colère de Hyl qui avait voulut le frappé, mais leurs gardiens étaient venus les chercher avant que cela ne dégénère. Les prisonniers avaient étés conduits devant un elfe rondouillard, le nain était parvenu à se calmer et l’apparition de cet elfe avait même un peu rendu la situation moins critique à ses yeux.

¤ Je croyais que les elfes se disaient élégants et raffinés, on dirait plutôt que celui là a passé trop de temps a se goinfrer dans les cuisines. ¤

Il sourit en imaginant l’elfe se goinfrer comme quelqu’un qui n’avait pas mangé depuis longtemps, lorsque les paroles de l’elfe en question le firent sortir de ses pensées, Amalia lui prit ensuite la parole pour s’adresser au dénommé Eldebert. Le nain avait déjà vu l’halfeline lui lancer le regard qu’elle avait lancé à Myrä, c’était le signe qu’elle préparait quelque chose et qu’il ne fallait surtout pas qu’il intervienne car en général il ne comprenait pas les plans d’Amania, mais il avait apprit que parfois il devait la laissé faire. Cette fois en tout cas il lui paraissait évident qu’il ne pouvait rien faire, étant donné qu’il ne comprenait pas un seul mot de ce que les elfes disaient. Il se tourna vers Myrä et la voyant toujours immobile il s’adressa a Hannibal en murmurant:

-Tu ne trouve pas ça bizarre que Myrä n’ait pas dit un seul mot depuis que nous avons tués le mille-pattes géant et Kortoridon qui a disparût depuis que nous sommes arrivez ici.

Le rôdeur ne bougeait pas et attendait la suite des évènements, il espérait qu’il n’aurait pas à se battre car il savait qu’il n’avait aucune chance, mais il défendrait sa vie si il le fallait. Il était curieux de savoir ce que l’elfe rondouillard avait dit. Alors que personne ne s’attendait à l’entendre il parla d’une voix étrangement calme mais aussi très distincte:

- é à è

Il se surprit lui-même en prononçant ces paroles, il espérait ne pas avoir aggraver leur situation mais de toute façon le mal était déjà fait et tout cela a cause de son manque de tact et de sa spontanéité. Il savait qu’il venait de s’attirer les foudres d’un ou plusieurs de ses compagnons, dont Amalia, et sans doute aussi des elfes. Il avait une attitude sereine et non de défit et espérait que cela suffise a ne pas lui attirer d’ennuis.

écrit par: Myrä Mercredi 31 Mai 2006 à 11h08
La mort du mille patte avait rendu Myrä muette. Après sa brève interpellation avec les elfes sauvages, elle ne dit plus un mot...Ils furent conduit dans une cage, où il trouvèrent d'autres prisonniers. La jeune elfe les regarda déblatérer en tout sens, malgré ses tremblements incessants, elle arriva à rester en équilibre dans la cage, sans la faire basculé à tout va.

La belle roublarde était perdu dans ses pensées, ne voyant rien de tout ce qui se passait autour d'elle. ¤ Mais qu'est ce que j'fous ici ? Les autres ne savent même pas, et pis ces elfes qui menacent sans rien vouloir comprendre...Ca m'énerve, j'aurai mieux fait de rester à l'auberge, tout cela ne me serai pas arrivé...Et ils vont soigné ces tremblements, j'en peux plus, je suis fatigué...¤

L'elfe s'était surpris à pleurer. Effectivement, une larme venait de perler sur son doux visage, quoique sale et fatigué, il n'en rester pas doux, et fragile. La beauté qu’émanée l'elfe était digne d'un rêve. Essuyant rapidement les larmes, espérant que personne ne l’a vu, elle se ressaisit, et pris une mine grave, essayant de montrer qu'elle avait toujours le dessus.

La cage escalada le ravin, ils descendirent de la bâtisse, et furent emmené devant un elfe avec un fort embonpoint. Un sourire moqueur sur les lèvres, elle le dévisagea de tout son être. ¤ Quel honte aux elfes celui là...Ils bouffent comme vingt, et se permet de donner des ordres...Ecoutons ce qu'il a à dire...¤ L'elfe grassouillet prit effectivement la parole en elfique, et Myrä compris qu'il ne s'adressait pas à son groupe, mais au marchand, et à la petite halfeline. Cette dernière lui lança un regard lui demandant de ne pas traduire pour ses compagnons. Lui répondant en lui lançant un regard dédaigneux, l'elfe s'appuya contre le mur, les bras croisé, et un pied appuyé sur le mur. Elle ne dit aucun mot, les laissant déblatérer sans importance, ce mêlant de rien. Mais Hyl prit vite la parole, et encore une fois il allait tout faire raté...Un sourire tendu sur le visage, Ombreline ricana...¤ J'l'aime bien celui là, mais il a raison, où se trouve notre Kortoridon ?...¤


hrp.gif Excusez moi pour mon absence, mais depuis Lundi, j'ai eu une coupure du Net, encore mille excuses... hrp.gif

écrit par: Glaive Torn Mercredi 31 Mai 2006 à 14h17
Jet de bluff Nollïa(+4): 19(réussite)

Les mots d'Amania ne semblèrent pas provoquer de réaction chez leurs hôtes. Les Elfes ne semblaient pas comprendre un seul mot de commun ou même de la langue de Hyl. Eldebert, par contre, comprit chaque mot de l'Halfeline et son visage passa du blanc au vert, pour finir sur le bleu. Les veine de son cou étaient plus gonflées que jamais, il semblait sur le point d'exploser.
-exclave? EXCLAVE? Je refuse de travailler pour ces... Sauvages! Ca non! Ca non, non, non!!! Il reculait en disant ça, et trébucha pour se retrouver sur les fesses. Ses signes de tête furent comprit par les gardes, qui le relevère en l'agrippant par les dessous de bras. Il fut conduit à la sortie avec brutalité.

un silence pesant reignait à présent sous la toile de tente. Tous les regards étaient rivés sur Amania. Mais à nouveau des gardes passèrent l'ouverture de la porte, laissant filtrer un peu de chaleur. Un être imposant rejoint le groupe. Korotoridon. Son flanc était couvert d'un bandage de feuille et de liane, et le demi-orque semblait en très bonne santé. L'Elfe barbue qui avait conduit Kortoridon s'avança vers Myrä, et lui tendit un petit flacon.

-Tremblote! Boire, plus trembler.
Son air de vieux sage était convaincant, et contrastait avec les mine refrognées des autres Elfes. Sans aucune cérémonie, un nouvel invîté pénétra dans la hutte. Il arriva par la porte du fond, celle qui était collé à la roche de la montagne. Son regard fit le tour de la pièce et se reporta sur la bouteille qu'il tenait dans une main. Il la porta à sa bouche et en but quelques gorgées, puis rejoint les coté du gros Elfe, à coté duquel il s'assis. Un sourire mauvais traversa son visage.

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-Beau petit numéro, petite damoiselle. Son regard scrutait Amania. "Ce pauvre homme devrait regretter de vous avoir fait confiance." Il se reporta sur l'ensemble du groupe. "Mais vous autre, les Nordistes, je ne comprend pas ce qui vous ramène chez nous! Vous avez échoué et nous n'avons pas pour habitude de donner de seconde chance!" Son visage se transforma en une horrible grimaçe, avec un amusement à peine perceptible. "Ce démon aurait dû vous tuer! Vous n'avez fait que salir nos arbres et nos pierres! Et je regrette de vous avoir engagé... Mais l'erreur ne se fera pas deux fois! Vous n'aurez pas le choix de la petite damoiselle. pour vous ce sera la mort et uniquement la mort!"

Il se tourna vers le gros Elfe, ses yeux plein de haine, pour lui adresser ce discour: -

Le gros Elfe regarda les membres du groupe, un à un. Il repporta son visage sur celui de l'homme au sourire mauvais. Il fit non de la tête. Il regarda le groupe, pendant que son conseiller parla pour lui, sa voix pleine de rancoeur.
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-Mon chef Elarden est trop bon! Il veux savoir ce que vous avez à dire pour votre défense.

écrit par: Nollïa Mercredi 31 Mai 2006 à 23h43
Nollia réprima le sourire mauvais qui allait trahir son tempérament cruel lorsqu’elle vit que conformément a ses supposition le marchand se trouvait dans une position des moins agréable. Cela lui évitera du moins, de faire la même erreur.¤Ainsi tu as ôté mon masque, étrange individu ? Mais qu’importe si en dessous de cette face cachée tu ne découvres qu’un autre masque.¤
La prêtresse de la Dame de l’Egarement, habituée à receler au fond d’elle-même les secret les plus vils avait pris l’habitude de dissimuler sa personnalité véritable sous une superposition de personnages divers crées de toutes pièces, à tel point que ses adversaires, même doué d’une intelligence supérieure ne pouvaient que se trouver perdu dans un labyrinthe schizophrène s’ils tentaient de sonder son esprit. A vrai dire, elle s’y perdait elle-même parfois.
Le personnage qui se trouvait assis devant elle l’intriguait particulièrement. Il était au moins aussi pernicieux qu’un serpent, rusé, et intelligent. Le discours qu’il tenait lui paraissait à ce point illogique, qu’elle n’arrivait pas à en discerner la part de vérité. Comment Hyl aurait pu être engagée par ce type sans qu’elle ne s’en rende compte ? Elle l’avait vu régulièrement depuis leur arrivée dans cette part du monde, suffisamment du moins que pour douter qu’il soit parti en croisade contre un monstre durant …Depuis combien de temps était elle ici ? Elle ne s’en rappelait même plus avec exactitude.
Tout en réfléchissant, Nollia conservait la mine éplorée de la jeune femme en détresse. Si l’elfe au visage maquillé avait percé son jeu, il restait utile pour les autres. Une chose clochait dans ce beau discourt. Peu importait cette histoire louche de démon pas tué et de souillure de foret sacrée à la noix, ce qui l’interpellait était la volonté évidente du bonhomme de faire engager ces propres mercenaires au lieu d’inconnus. Restait à convaincre le chef bedonnant que l’équipée actuelle serait plus efficace et qu’elle s’en porterait garante. Ainsi Nollia ouvrirait sa porte de sortie, et par la même occasion rendrait Hyl et sa bande redevable envers elle, ce qui pouvait toujours être utile. Il fallait dès à présent la jouer finement.
Elle se retourna une fois encore vers le nain, le regarda droit dans les yeux avant de poursuivre son numéro. Séchant ses larmes, hoquetant encore un peu, L’halfeline s’agenouilla devant le pacha.


- ."

Nollia fit une pause, laissant son regard vagabonder sur le sol dans une attitude d’humilité et de soumission.

- Mais je parle trop sans doute. En tant que nouvel esclave, je me tait donc et vous laisse seul juge.

écrit par: Hyl Jeudi 01 Juin 2006 à 18h10
Hyl c’était attendus a subir les effets de ses paroles mais ce fût pas le cas, enfin pas comme il le pensait. Lorsque le nouvel invité pénétra dans la salle il eu un drôle de pressentiment, comme s’il le connaissait mais il était pourtant presque sur de ne jamais l’avoir vue et sa mémoire ne lui avait jamais fait défaut.

¤ Je ne sait pas qui il est, mais apparemment lui nous connaît et il n’a pas l’air de nous apprécier. ¤

Le nain vit Amania le regarder de la même façon qu’elle avait regardée Myrä, ce regard qui signifiait qu’il ne devait pas se mêler de la situation comme il l’avait fait précédemment. Il allait essayer de se retenir mais son tempérament imprévisible ne lui permettrait pas le moindre relâchement dans ses efforts pour se contrôler. Mais les paroles de l’inconnu l’intriguaient et même si il ne voulait pas terminer esclave, il voulait savoir de quoi il était question. A ce moment là l’halfeline commença à parler au chef des elfes. Il l’écouta attentivement puis se plaça à ses côtés et lui murmura:

-J’espère que tu a une idée en tête car je ne veux pas terminer mes jours a servir ces elfes. Mais si j’ai bien compris je pense que nous n’avons pas trop le choix et que nous sommes contraints d’accepter leur offre, mais je te préviens que si ils essaient de me tuer c’est moi qui aurais leurs peaux.

Le rôdeur se tenait aux cotés de la collectionneuse de pierre précieuse comme pour dire qu’il la suivait dans sa décision et porta son regard vers l’inconnu.

¤ Et toi tu n’as pas intérêt d’essayer de t’attaquer à nous sinon tu le regretteras. ¤

écrit par: Nollïa Vendredi 02 Juin 2006 à 12h50
Toujours agenouillée devant le pacha elfe, Nollia ne pris pas même la peine de se retourner vers Hyl. Pourtant il fallait qu'elle lui fasse comprendre à quel point il lui serait redevable après ce qu'elle était en train de faire, sans mettre en danger sa comédie par une explication trop claire. C'était néamoins un risque à prendre. Lentement, elle se redressa, le visage toujours baignés de larmes, et prenant son air le plus compatissant, elle posa un regard sur chacun d'eux, comme s'ils étaient déjà au pied de l'échafaud.

- Hélas votre sort est bien plus cruel que le mien, puisque l'on veut vous tuer pour une tâche que vous n'avez su mener à bien. J'essaye de convaincre le , elle avait volontairement prononcé ce mot en elfique, "que c'est à vous et à vous seul de réparer cette erreur. Expliquez lui que vous avez la force néccésaire pour venir à bout de ce démon, même si vous avez failli la première fois."

Elle n'en dit pas davantage. L'elfe adossée contre le mur avait certainement compris chacune de ses paroles, et pourrait donc faire part de son "sacrifice" à ses compagnions le moment voulu.

écrit par: Hannibal Lundi 05 Juin 2006 à 15h52
La situation devenait vraiment mais alors vraiment critique. Le refus qu'avait formulé le marchand était certainement le dernier choix qu'il avait fait de sa vie. C'était là une fin bien cruelle et inutile et qui surtout aurait put être évitée...cette Amania était vraiment une fourbe de la pire espèce. L'arrivée de cette elfe maquillé avait jeté un froid impressionant étant donné qu'il comprenait la langue commune. Cela rendait la situation encore plus mauvaise qu'elle ne l'était déjà vu qu'aucune discussion ne serait restée secrète bien longtemps dans le groupe...donc aucune consertation possible. Cependant l'elfe maquillé avait parlé d'un détail qui, apparement, ne concernait aucun d'eux présents...la chasse au démon. De plus l'elfe gras avait refusé de leur ôter la vie maintenant comme si le groupe pouvait encore leur être utile. Ils allaient pouvoir jouer sur ce point là, vu qu'ils étaient persuadés d'avoir des chasseurs de démons en face le groupe pouvait très bien se faire passer pour ses derniers. Hannibal s'avança vers le pacha et sans tourner s'adressa à Myrä et à Amania.

-Traduisez mot pour mot ce que je vais dire à ce puissant seigneur.

Le guerrier finit par s'agenouiller respectueusement devant le pacha et inclina la tête en signe de soumission. C'est maintenant que tout risquait de se jouer.

-Ô auguste seigneur nous avons failli à notre devoir, cela est vrai et vous ne saurez vous y tromper. Nous ne pouvons que nous résigner à votre jugement qui sans nul doute ne peut qu'être juste. Mais en tant que puissant et magnanime seigneur vous avez choisi dans votre grande bonté de nous laisser la vie sauve. Aussi pour vous prouver notre reconnaissance éternelle nous sommes prêts à accomplir n'importe quelle mission que vous pourriez nous confier et préférions mourrir que de faillir de nouveaux et tâcher votre magnifique et grandissime nom et honneur.

Une fois sa tirade terminée ilresta agenouillé et la tête inclinée jusqu'à attendre une réponse du pacha.

¤Pourvu que ça marche.¤

écrit par: Nollïa Lundi 05 Juin 2006 à 18h31
Nollia soupira longuement. Il semblait que cet homme aux muscles saillants ait compris la démarche à suivre. Cependant elle estima son discourt pas assez prudent, un peu trop flatteur et démontrant d’un léger manque de subtilité, qualité que ne possédaient que de rares individus. Et surtout il se vantait d’avoir déjà la vie sauve, alors qu’affirmer une telle chose pouvait retirer à un roi d’humeur maussade, l’envie de gracier ses prisonniers.
Elle s’empressa de prendre de cours l’elfe au visage d’ange et traduisit elle-même les propos d’Hannibal, leur apportant l’une ou l’autre amélioration de son cru. Il fallait qu’elle se montre indispensable, tant aux yeux du pacha, qu’à ceux du groupe de mésaventuriers
.

- « . »

Nollia fit une petite pause, afin de permettre à son auditeur de mesurer l’impact de ses mots. Elle était assez satisfaite de son subterfuge. Il ne fallait pas prendre cet elfe pour un imbécile sous prétexte que son embonpoint lui donnait un air béat. Le flatter excessivement ne ferait que renforcer sa méfiance, tandis qu’une pointe de sobriété accentuerait la sincérité des propos.

- Je ne sais ce qu’il s’est réellement passé entre vous et ces gens, mais j’affirme une fois encore, que je suis prête à les accompagner si je puis me montrer utile.

Les derniers mots étaient prononcés sciemment, afin de pouvoir toujours se défiler si par malchance la demande du roi des elfes s’avérait par trop suicidaire. Dans cette optique là, la prêtresse de Shar préférait rester au village, se trouver une cible influençable à manipuler, et sortir de la jungle de cette façon. Une méthode certes longue et qui éprouverait sans aucun doute sa …subtilité.
Sans quitter sa mine de collectionneuse perdue, Nollia s’inclina une fois encore devant le souverain. Un détail la tracassait. Hannibal avait admis avoir manqué a son devoir…Etait ce une ruse ? Ou bien avait ils effectivement été engagé pour tuer ce fameux démon ? Dans ce cas, elle trouvait déplacé qu’Hyl n’ait pas tenté de lui en faire part dans la cage. L’information était pourtant capitale ! Elle devrait patienter, et attendre un moment d’intimité pour mettre toute cette histoire au clair.

¤ Quoi qu’il en soit, je ne suis pas sortie de l’auberge ! Que la Dame de l’Egarement me confère sa clairvoyance et me permette de briser celui qui m’a mise dans ce pétrin en son nom. ¤ Elle lâcha un second soupir.

écrit par: Hyl Lundi 05 Juin 2006 à 21h36
Hyl avait décidé de se taire pour une fois, sa décision était logique compte tenue de son manque de manières. Sa stratégie pouvait se montrer payante tout comme elle pouvait se montrer suicidaire, ne rien dire pouvait le faire passer pour soumis alors que si il avait perlé il aurait pue essayer de convaincre ses oppresseurs mais son manque de charisme lui aurait sans doute été fatale, ainsi qu’à ses compagnons, ces derniers devaient même lui être reconnaissant de pour une fois ne rien dire. Il sentit une nouvelle présence à ses côtés: c’était Hannibal, ce dernier commença à parler à l’elfe obèse. Une fois qu’il eu terminé son discours le nain eu du mal à contenir sa surprise et sa colère.

¤ Cet humain était au courrant depuis le début et il a osé me dire qu’il ne savait pas ce qu’il faisait là. J’espère pour toi que tu as une bonne explication car sinon je vais te faire regretter de t’être moqué de moi. ¤

Il détourna alors le regard et s’attendait a voir Myrä et kortoridon s’avancer eux aussi, mais il ne vit rien de lus qu’Amalia et Hannibal qui étaient toujours agenouillés face au chef elfique. Le fait que le demi-Orque et l’elfe ne disent rien n’était pas bon pour leur avenir à tous, il allait être obligé de prendre la parole malgré qu’il sache que ce n’était peut être pas une bonne idée. Il regarda rapidement Amalia dans les yeux avec un regard qui devrait la forcer à l’écouter puis lui murmura.

-Ne traduis pas ce que je vais dire, ils ne font pas d’effort pour se faire comprendre alors moi non plus, de toute façon je pense qu’ils me comprendront quand même. Il porta son regard vers l’elfe bedonnant: " Je suis prêt a tuer n’importe qui ou n’importe quoi pour sortir d’ici, même un démon ou une horde d’Orques."

Le nain avait cessé de fixer le roi elfe et baissa les yeux en signe de soumission.

¤ Je me soumet mais tu peux toujours attendre pour que je me mette à genoux devant un elfe. ¤

Le rôdeur se tenait debout devant l’elfe bedonnant et son acolyte. Il avait une apparence soumise et espérait qu’il allait se sortir de cette situation, il attendait la réponse de leur oppresseur.

écrit par: Glaive Torn Jeudi 08 Juin 2006 à 16h23
Amania présidait la conversation avec prestance, devant les yeux accusateurs de l'Elfe maquillé. Celui-ci semblait se méfier du jeu de la petite femme, mais il semblait également être le seul, si ce n'est Hannibal qui fronça les sourcils devant le triste sort du marchand.
Un silence pesant avaient suivit les mots du Nain. Si le chef se grattait négligemment le bas du ventre sans vraiment essayer de comprendre, son conseillé fit un pas en avant et fusilla le Nain du regard.

QUOTE

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-A qui croyez vous faire des menaces, maître Nain!?!
Avant que le Nain ne puisse réagir, le Shaman qui était entré avec Kortoridon traversa la pièce et rejoint le roi. Ils eurent quelques mots en sourdine, et le Roi acquiesça de la tête. Il se tourna vers l'Elfe maquillé.
-
Plein de charisme, le vieil Elfe se leva et quitta la tente par la porte de derrière. Les gardes le suivirent, ainsi que les jeunes Elfe qui portaient les feuilles de palmier. L'Elfe maquillé fulminait, mais ce fut avec un sourir qu'il se tourna vers le groupe, fixant plus particulièrement Amania.
-On dirai que c'est vous qui gagnez, cette fois! Vous avez donc DIX jours pour retrouver et tuer ce démon, après quoi vous aurez la jungle entière de Chult sur votre dos! Même si ça ne me plait pas, je suis à votre disposition pour toute question concernant le démon. Allez voir Shen pour connaitre les secret de Chult, il l'a connai comme sa poche. C'est d'ailleur à lui que vous devez votre salut! Pour le reste, les cinq rôdeurs encore présent ici veillerons à votre... Sécurité!
Il ignora toutes réactions des compagnons et disparut par la porte de derrière. Shen, le vieillard barbue, le regarda quitter la pièce.
-Pas évident 'parler avec Baltar. Méfiance...!
Avec un air étrange, le Shaman quitta la tente à son tour.

Le petit groupe fut conduit dans une autre Hutte, dans laquelle résidait déja une vingtaine de personne. Les moustiques et la chaleur rendait l'endroit désagréable, mais la nuit difficile avait rendu les aventurier suffisement fatigué pour dormir n'importe-où. Lorsqu'on leur présenta des hamacs fait de peaux confortable, ils sentirent la fatigue et la fièvre tomber d'un seul coup. On les laissa là, au coeur d'Elderssen, livré à eux-même.

Ils étaient victimes d'un compte à rebour qui venait de démarrer. Dix jours pour trouver et tuer le démon qui faisait tant peur aux enfants de Chult.

écrit par: Hannibal Jeudi 08 Juin 2006 à 16h54
Ils pouvaient s'estimer heureux...et même très heureux car ils étaient encore en vie et même si leur nouvelle quête ne leur laissait que dix jours et dont les détails étaient pour la plupart flous. Une chose était néanmoins sûre...ils devaient retrouver un démon et le tuer. Plus facile à dire qu'à faire, les démons étaient des créatures mithyques et originaires de temps et de mondes anciens, leur puissante aura peut parfois faire perdre la raison à un homme et il est très difficile d'en abbatre ne serait-ce qu'un seul. Ou peut être le démon dont ils parlent n'étaient autre qu'une créature des marais relativement imposante pour pouvoir recevoir le titre de démon. Mais quoi qu'il en soit la mission était trop floue et les détails bien obscures. Les autres membres du groupe s'étaient assis dans leur hamac en prévision de la délicieuse nuit qu'ils allaient passer mais Hannibal tournait en rond et faisait les cent pas...seulement dix jours, c'était bien peu pour abbatre une créature d'outre monde. Il fallait d'autres informations. Il se dirigea vers l'un des cinq rôdeurs restés avec eux et tenta de lui parler.

-Shen...Shen...ici...parler.

Le guerrier répétait le nom du shaman en mimant avec les doigts l'action de parler et de le faire venir dans leur hutte.

écrit par: Hyl Jeudi 08 Juin 2006 à 20h50
Le nain avait énervé l’elfe maquillé mais il avait tout de même réussit a se sortir de la situation, dès leur arrivée dans la hutte il c’était allongé dans un hamac et était plongé dans ses pensées. Il se demandait toujours comment se sortir de cette situation, car même si elle n’était plus aussi critique qu’avant ils n’avaient pas la moindre marge d’erreur et un laps de temps réduit pour effectuer la mission qui leur avait été attribué. Soudain le nain entendit Hannibal et le fait d’entendre a nouveau l’humain lui rappela la dernière fois qu’il avait entendu celui-ci, il se tourna vers l’halfeline et sortit de son hamac.

-Amania tu peux me suivre? Il s’éloigna des rôdeurs et d’Hannibal lorsqu’ils furent assé éloignés il lui parla a voix basse: "Est-ce que tu était au courrant pour le démon? Je trouve bizarre qu’Hannibal ai réussit a nous mentir depuis le début. Mais en ce qui nous concerne j’aimerai que tu me donne plus de détails sur les conditions de ton arrivée dans la jungle et aussi sur ce qui est arrivé au sujet de notre mission. Mais tu me diras ça à un autre moment car pour l’instant j’ai une affaire à régler. "

Il s’éloigna de l’halfeline et prit la direction dans laquelle se trouvaient leurs geôliers, il resta en retrait par rapport aux gardes et regarda Hannibal droit dans les yeux, après un petit moment de réflexion il l’appela.

¤ J’espère pour toi que tu as une bonne explication a me donner car dans le cas contraire tu vas le regretter. ¤

-Hannibal viens par là. Il attendit que l’homme se rapproche afin que les gardes ne les entendent pas: "Alors comme ça tu était au courrant pour le démon?! Dis moi la vérité, de toute façon je ne peux pas te tuer tant que nous sommes surveillés sinon c’est moi qu’ils tueront après. "

Il resta debout face à l’humain et avait le même sourire mauvais qu’Hannibal avait déjà put voir dans certaines circonstances. Il attendit sa réponse en le fusillant du regard, il n’aimait pas que l’on se moque de lui et en général cela terminait par un bain de sang.

écrit par: Nollïa Jeudi 08 Juin 2006 à 21h22
Lorsqu’elle se fut assise dans son hamac, Nollia senti ses forces la quitter, et l’irrépressible envie de fermer les yeux la fit chavirer un instant entre l’état de veille et de sommeil. Hyl s'approchait vivement de son compère barraqué et elle ne se sentait plus la force de lui conseiller de se calmer. Mais bien vite, des questions et des raisonnements en tous genres emplirent son esprit au point de lui redonner vigueur et courage.¤Ce n’est pas le moment de sombrer. La nuit est mon alliée, il y a tant de choses à faire et à savoir ¤

Le soleil était encore haut dans le ciel, de ce qu’elle pouvait deviner en voyant les ombres se dessiner sur le tissu de la tente. Il lui restait sans doute suffisamment de temps pour préparer leur expédition...pour peu qu’elle décide de les accompagner, ce dont elle n’était absolument pas certaine. Cette histoire de démon ne lui plaisait pas, et le personnage maquillé encore moins. Elle était sure qu’il mijotait quelque chose et qu’il avait échoué …mais quoi ? Quel était son intérêt dans cette histoire ? Pourquoi chercher à se débarrasser de ces insignifiants aventuriers ? Cherchait il à régner à la place du roi obèse, sur un royaume de feuilles et de moustiques ? Tout cela tracassait énormément Nollia qui se demandait comment parvenir à en savoir davantage…Se faire d’un ennemi un allié pouvait être profitable, bien plus que de s’échiner à le vaincre. Saurait elle retirer suffisamment d’informations que pour savoir dans quel panier mettre ses œufs ?

¤Ma fille une étape à la fois…tu t’embrouille ! Si seulement il faisait nuit noire, les ténèbres de Shar m’illumineraient de sa connaissance, et les rouages de mon esprit rouillé n’en seraient que plus efficaces ! Première chose à faire, connaître enfin la version de Hyl et ses petis camarades…Secondo, en savoir davantage sur ce …Baltar. Le guérisseur pourra me renseigner pour peu que je le prenne dans le bon sens. Tersio…une entrevue avec Baltar pourrait s’avérer utile également.¤

Un petit sourire mystérieux embrassa le visage de l’halfeline un court instant, avant de reprendre l’un de ses nombreux masques. Elle laissa tomber celui d’Amania Jeunepousse, la collectionneuse éplorée, pour reprendre, celui plus proche de sa véritable nature, de Vanille Liserondor, espionne et consoeur de Hyl.

- Excusez moi de vous interrompre ! Dit elle d’une voix ferme, regardant tour à tour Hyl, Hannibal, Myra et le demi orc assoupi."Puisque nos destins sont liés désormais, j’aimerais que vous me disiez tout ce que vous savez au sujet de ce démon. Avant que l’autre n’arrive, exposez moi sans omettre le moindre détail ce qui s’est réellement passé. Dans la cage, il me semble que vous aviez dit vous être trouvé ensemble au cœur de la jungle sans savoir ce que vous y faisiez...sans vos armes, et sans votre équipement, n’est ce pas cela ? Vous souvenez vous de ce qui s’est passé ? De ce démon ? Ou d’avoir déjà rencontré ces elfes...ou du moins notre ami Baltar ?"

Elle s’interrompit, ses yeux reflétant soudainement une étrange lumière. Une idée lui était apparue, aussi brillante que l’éclat de la lune tant haïe. Elle remercia aussitôt Shar et lui promit de saigner Hyl, Hannibal ou n’importe quel de ces elfes en guise de remerciement.

¤S’ils échouent, ils seront abandonné au cœur de la jungle sans espoir de retour a-t-il dit¤ pensa Nollia, n’arrivant toujours pas à se considérer comme faisant partie du groupe, et que par conséquent la menace s’adressait désormais aussi à elle. ¤C’est sans doute ce qui leur est arrivé la fois dernière. Ils ont été engagés pour terrasser le démon, ils ont perdu mais s’en sont sorti vivants. Les elfes furieux, les auront drogués, dépossédés de toute leur armes afin qu’ils ne puissent survivre dans cet enfer hostile et les auront abandonnés à leur triste sort. Il sera simple de vérifier cette hypothèse...si toute fois, ils ne se sont pas débarrassés des preuves…¤
Elle ricana mentalement
¤Lorsqu’ils sauront ça…Lorsqu’ils apprendront cette effrayante vérité, il me sera simple de les manipuler afin de nous venger tous ...et de les tuer un par un, ces maudits elfes des jungles !¤

- Je pense qu’il serait bon dit elle a voix basse que l’un de vous fouille le campement cette nuit, à la recherche de vos chères armes.

écrit par: Hannibal Jeudi 08 Juin 2006 à 22h06
Hannibal sentait qu'il commençait à se faire comprendre de leurs gardiens quand Hyl aborda le guerrier un peu à l'écart avec une attitude renfrognée et relativement colèreuse à en juger la tête du nain. Sa question était pertinente...et sa menace aussi. Hannibal allait répondre quand Amania se joignit à la conversation et manifesta comme le duregar une certaine curiosité quant à l'histoire de chacun et sa version des faits. Hannibal n'avait plus trop le choix et se mettre ces deux là à dos n'avait aucun sens et était complètement stupide, mieux valait lesinformer et préparer un plan pour la suite. Il souriten fermant les yeux et s'assiten tailleur sur lesol de la hutte.

-Ecoutez moi bien vous deux, je ne suis pas autant au courrant que vous de cette histoire de démon. je me suis retrouvée dans cette jungle à la suite d'un coup du sort et pour des raisons qui me sont encore inconnues. Lors de notre entrevue avec ce "roi", l'histoire de démon n'a été rien de plus qu'une opportunité pour pouvoir sauver nos peau ou au moins nous donner un peu plus de temps et de marge...ce qui est fait. Mais malheureusement trop de détails nous échappe encore et c'est pour cela que nous allons avoir besoin d'informations, sachez ceci un seul faux pas...et nous sommes tous bon pour que nos carcasses servent de nourriture à la faune et la flaure de cette foutue jungle.

Hannibal fit quelques rapides pas dans la hutte avant de revenir vers Amania devant laquele il se baissa pour lui parler juste assez fort pour qu'elle et Hyl entendent les paroles du guerrier.

-Faire un petit tour ce soir sans permissionserait trop risqué, non seulement nous sommes surveillés mais en plus si on nous prend on risque de se rendre compte que nous ne sommes que des imposteurs, si les rôdeurs nous ont trouvé dans cette jungle alors ils ont sûrement trouvés une partie de notre équipement et je ferais en sorte qu'il nous la rende. Ne prenons pas de risques et attendons de posséder de plus amples informations, la situation est encore trop instable.

Il les laissa seuls un moment et commençaà prendre l'air à la fenêtre tout en observant les alentours. Le seul moyen de locomotion dans ce village arboricole était un système assez complexe de monte-charges et d'ascenceurs...une escapade nocturne serait vite repérée malgré l'obscurité. Cependant il fallait savoir quelquechose, une chose dont hannibal était sur que ni Shen ni Baltar ne leur révelerait la vérité à ce sujet. Il se dirigea une fois de plus vers Amania une fois qu'elle fut seule.

-Plus tard dans la nuit j'aurais sûrement besoin de toi...ne me demande pas pourquoi car je ne suis pas encore sur mais j'aurais besoin d'une personnerelativement discrète et je pense que tu feras l'affaire, en attendant ne bougeons pas et analysons calmement la situation.

Il laissa la halfeline seule et s'allongea dans son hamac en attendant que ce Shen veuille bien venir.

écrit par: Hyl Vendredi 09 Juin 2006 à 13h27
Hyl était très énervé et les explications fournis par Hannibal ne lui avaient guères suffit.

-J’espère que tu dis la vérité, si tu peux me prouve ce que tu dis c’est mieux pour toi car dans le cas contraire je te tiendrais a l’œil. Je ne veux pas avoir l’air de me venter mais je ne pense pas qu’à mains nues tu fasses le poids contre moi. Il se dirigea vers les hamacs et en passant a côté d’Amalia il s’adressa a elle: "Garde un œil sur lui et préviens moi si tu trouve quelque chose d’intéressant ou si le vieil elfe vient nous parler. "

Le nain était aussi prompt à se mettre en colère qu’à se calmer, surtout si il pouvait se défouler sur quelques peaux vertes ou encore déguster une bonne bière, mais la fatigue commençait à l’emporter et il alla se coucher dans son hamac. Il réfléchissait a tout ce qui lui était arrivée depuis qu’il avait "quitté" Port Nyanzaru, il pensait au dénommé Baltar, ce dernier affirmait les connaîtrent déjà… et il se demandait aussi ce qu’il leur réservait encore comme surprises. Il regarda furtivement leurs cinq geôliers.

¤ Si seulement ceux là pouvaient s’en aller, ou si j’avais une arme et une armure je m’occuperais d’eux.¤

Le nain ferma les yeux et adressa ensuite une prière silencieuse à son dieu favori:

à é ê

écrit par: Nollïa Samedi 10 Juin 2006 à 13h00
La chaleur était suffocante. Pas un seul souffle d’air ne venait rafraîchir les visages collants de sueur. Les feuilles des arbres étaient immobiles et seul le vrombissement des insectes et le cordage du hamac que l’halfeline balançait brisaient le silence pesant de l’après midi. Nollia allait succomber au sommeil quand elle remarqua que les cinq gardes avaient disparus.
Aussitôt, ses sens et son esprit en alerte lui permirent de vaincre les traces de sommeil qui ombrageaient encore sa conscience. La voie était libre…
Elle hésita un bref instant, avant de quitter doucement la tente ombragée, sur la pointe des pieds. Elle préférait agir seule, pour le moment. Elle n’avait pas envie de se retrouver accompagnée de l’un ou l’autre boulet qui ne ferait que compromettre son approche…en douceur. Il était indispensable qu’elle s’entretienne avec le sage du village. Son visage semblait trahir un bon coeur, elle parviendrait sans doute à l’amadouer si toute fois il ne pouvait déchiffrer la noirceur de son âme. Elle devait en savoir davantage sur Baltar. S’il y avait des rivalité dans la tribu, elle pourrait peut être tirer quelques ficelles à son avantage.

Elle sorti au dehors. Le soleil frappait durement son visage. La vue des passerelles lui ôta momentanément tout courage. Devoir gravir une échelle même peu haute représentait pour elle un effort difficile, mais poser ses pieds sur l’une des passerelles surblombant le vide, était quasi insurmontable. Tournant la tête a droite et a gauche, elle tacha de repérer un endroit ou elle pourrait s’adresser à quelqu’un…une femme de préférence. Elles seraient sans doute moins hostiles à son encontre, sa petite taille, et son visage dont les traits pouvaient prendre un air angélique si elle le désirait, lui conférait un avantage certain. Elle tacherait d’attirer sur elle leur sympathie, cela pouvait toujours être utile. Elle s’avanca doucement, en prenant soin d’arborer sa mine la plus adorable malgré les sombres idées qui s’entrechoquaient dans son esprit. Une fois qu'elle saurait ou loge le guérisseur, elle s'y rendrait sans tarder pour une petite entrevue particulière...

écrit par: Hannibal Lundi 12 Juin 2006 à 08h01
Leurs cinq gardiens étaient partis sans que le groupe s'en aperçoive. Ils l'avait fait avec une discrétion remarquable et Hannibal aurait put penser qu'ils n'avaient jamais étés là à les surveiller. L'humain pensait être libre mais même sans geôliers il fallait rester prudent...peut être les surveillait ils à distance, Baltar leur avait peut être donné d'autres ordres que de les surveiller simplement. Si c'était le cas il valait mieux jouer la prudence et rester alerte. Cependant leur chasse au démon ne leur laissait pas beaucoup de temps et le délai risquait de s'écouler bien vite s'il continuaient à se reposer sur ce court laps de temps, il leur fallait d'autres informations. Ils ne connaissaient pas cette forêt, ils n'étaient pas armés et équipés, ils ne connaissaient pas leur cible...il y avait décidement trop d'éléments incomplets. Il fallait en savoir plus. D'un bond il se leva de son hamac et se dirigea vers la sortie où il s'arrêta un instant pour examiner les chemins à emprunter pour se rendre chez le shaman Shen.

¤Il parle un peu notre langue, même si ce n'est pas excellent c'est amplement suffisant pour ce que je cherche à savoir.¤

Le guerrier commença à gravir plusieurs échelles et à traverser plusieurs passerelles avant d'arriver à la cahutte du guérisseur. Il hésita un instant avant d'entrer et resta cinq bonnes minutes devant l'entrée avant d'écarter le rideau blanc qui servait de porte et d'entrer dans la hutte.

écrit par: Nollïa Lundi 12 Juin 2006 à 16h42
Un bruit attira soudainement son attention. Hannibal venait de quitter la tente dans laquelle ils avaient trouvé refuge et parcourait le premier pont de singe d'une manière qui se voulait discrète et silencieuse. La passerelle faite de rondin et de corde tressée se balança avec amplitude au dessus du gouffre. Les mains de l'hafeline se resserèrent instinctivement sur la rembarde de la terasse d'ou elle pouvait suvre les mouvements du guerrier.
Une fraction de seconde, elle eut envie de l'appeller et de lui demander de grimper sur son dos afin de lui éviter l'ennui de poser son pied sur cette chose branlante. Mais quelque chose la retint. Ce n'était pas de la fierté, de plus "la petite innocente qui a besoin d'aide" correspondait exactement à l'image qu'elle voulait donner d'elle même. C'était plutôt une sorte de défi qu'elle s'adressait. Son vertige lui causait un handicap sérieux qui pourrait mettre à mal ses projets. De plus si elle parvenait secretement à surmonter sa peur, elle disposait d'un nouvel atou.

Hannibal disparu derrière un rideau blanc, elle en déduit qu'il s'était rendu chez le guérisseur, à moins qu'il ne se soit trompé de tente, pensée qui lui retira un petit rire narquois.
Elle s'éloigna, préférant donner une direction nouvelle a sa promenade et son investigation. Longeant le précipice que surblombaient diverses terrasses, Nollia avancait prudement. Le chant des oiseaux résonnait dans les profondeurs de la foret qui encerclait la montagne.
Une deuxième passerelle, semblable à la première traversait le gouffre de part en part. Nollia retint sa respiration et posa un pied sur le premier rondin. Sa main, moite d'angoisse se saisit de la corde, l'espacement entre les bois était beaucoup trop grand à son gout. Elle avanca son deuxième pied dans un mouvement prudent.


¤ Ne regarde pas en bas ! Ne regarde pas en bas !¤

Avec une lenteur infinie, elle marchait, sa petite taille l'empechant de s'agripper confortablement au cordage, le regard fixant la rive rocheuse qu'elle devait atteindre. Le pont tremblait à peine sous ses pas legers, pourtant chaque oscillation faisait bondir son coeur dans sa poitrine. Elle avancait résolument désirant par dessus tout, en cet instant, vaincre sa terreur.
Au millieu du pont, alors que le vide sous ses pieds paraissait immence, elle commis l'erreur de regarder vers le bas. Figée, glacée d'effroi, victime d'un étourdissement soudaine, Nollia tomba a genoux sur le pont, qui sous le choc même leger, se mit à basculer plus fortement.


¤ Il faut que j'arrive à surmonter ca ! Il faut que je parvienne à atteindre l'autre côté ! Shar, j'implore ton courage et ta force, je saignerai tous les constructeurs de ponts branlants ¤ grogna t'elle entre ses dents tout en accomplissant l'effort ultime de se trainer à quatre pattes jusque sur la terre ferme.

Epuisée, elle resta assise un moment, se remetant de ses émotions. Puis lorsque les battements effrenés de son coeur se fussent calmés, elle se releva, faisant face à de nouvelles tentes. Laquelle abritait la demeure du dénommé Baltar ?

écrit par: Glaive Torn Mardi 13 Juin 2006 à 22h32
Test de renseignement Hannibal(+3): 10(réussite)
Test de volonté Nollïa(+5): 18(réussite)


Dès que les gardes se furent éloignés, Nollïa et Hannibal en profitèrent pour déserter la tente. Hyl au contraire, s'effondra sur un hamac et laissa le sommeil commencer son effet réparateur.
Myrä avait disparut depuis un moment: En fait, il semblait qu'elle n'avait pas suivit le petit groupe lorsqu'il avait quitté le chef du village. Kortoridon, lui, dormait paisiblement au coté du Nain, apparement encore sévèrement affecté par ses blessures.

Hannibal avait quitté la tente et traversa les ponts de cordes pour chercher l'Elfe qui les avait aidé quelques instants plus tôt. Celui-ci était bien le seul à avoir un semblant de pitié pour le groupe. Les passants que le guerrier croisa fuyaient son regard, se cachaient chez eux, ou même lui crachaient aux pieds. Certains gardes acceptèrent tout de même de guider l'humain, après avoir difficilement interpretés ses grands signes pour se faire comprendre. Ils le conduisirent jusqu'à la tente de Shen. Celle-ci était toute petite et au dessus du vide. En fait, elle avait été construite sur une énorme raçine qui sortait de la roche et pendait dans le vide. La cabane était maladroitement fixée dessus, menaçant de tomber au moindre faux pas. Hannibal s'y engagea, peu rassuré, et après plusieurs couches de peau de bête il parvînt à trouver le guerisseur. L'Elfe barbue était là, dos tourné, dans l'obscurité de la tente. Il se tourna vers le guerrier à son arrivé et lui sourit, en signe de bienvenue. Finalement il s'assis à une table et montra un tabouret à l'humain.
-Besoins ou savoir!

Amania eut plus de mal à s'en sortir. Au milieu du pont, tendu au dessus du vide, elle eut un malaise et crue ne pas pouvoir traverser. Mais dans un élan de volonté, elle put passer l'épreuve avec succès et franchie le cordage. Elle chercha désespérement la tente de Baltar, mais ne trouva personne qui accepte de l'écouter. Apparement, tous semblaient maudirent et mépriser le groupe. Après un moment, elle comprit que la demeure du conseillé était probablement de l'autre coté du vide. Comme pour confirmer sa pensée, elle distingua sur l'autre flanc de la vallée une tente plus en hauteur, faites de toiles et de tissus différents de toutes les autres tentes. Baltar était aussi différents de ce peuple que cette tente l'était des autres. La conclusion était facile à tirer... Mais Amania avait allait de nouveau devoir traverser le vide...

écrit par: Nollïa Mercredi 14 Juin 2006 à 00h04
La demeure de Baltar l’attendait de l’autre côté et semblait lui adresser le sourire sarcastique qu’elle n’avait aucune peine à imaginer sur le visage étrange de l’elfe. Par avance découragée par une nouvelle traversée éprouvante, et par sa propre sottise qui l’emplissait de rage et de désirs vengeurs, elle se laissa tomber sur le sol. Assise contre un rocher, elle s’arrêta un instant, embrassant du regard le panorama qui s’offrait à elle et observant en silence la vie qui s’écoulait sous les rayons ardents de l’astre du jour.

Le personnage maquillé l’intriguait de plus en plus. Elle se remémora ses traits et ses manières, tentant de les relier avec un souvenir ou l’autre. Que signifiaient ces marques rouges sur son visage ? Quelle divinité priait il ? Serait il possible qu’il fusse l’un des adorateurs d’ Eshowdow, l’une des formes de la Déesse Sombre dont elle avait entendu parler lors de sa précédente enquête ? A cette idée son cœur se mit à battre plus rapidement comme sous l’emprise d’une excitation soudaine. Si c’était le cas, cette rencontre serait une véritable bénédiction ! En bon disciple de Shar, Baltar devait s’être infiltré au cœur de la tribu dans l’unique but d’en corrompre tous les individus en attisant leur jalousie et leur désir de vengeance. Peu à peu, ceux-ci tomberaient sous le charme de la puissante Dame de l’Ombre, renforçant ses rangs comme partout ailleurs dans le monde.

Nollia ramassa ses cheveux qui collait à sa peau moite et en fit un chignon bien serré. Il ne lui serait pas aisé de découvrir une telle chose : les fidèles de Shar maniaient avec finesse l’art du mensonge et de la dissimulation. Néamoins, il lui serait très agréable d’apprendre un tel secret. Elle pourrait proposer son aide à l’infâme conseiller, contre l’assurance de se voir sortir des jungles une fois sa mission de corruption accomplie. Elle serait gagnante sur tous les points, Shar ne pouvant qu’être satisfaite de son dévouement, et sa délivrance serait assurée. Plus elle songeait à cette possibilité, et plus Nollia se sentait emplie d’une terrifiante détermination.
Comment tromper la vigilance de cette être particulièrement intelligent ? Comment arriver à percer son armure et réussir à en extirper le secret ? Il lui faudrait redoubler de …subtilité, se dénudant elle-même peu à peu afin d’obtenir ce qu’elle cherchait. Le jeu serait dangereux à souhait.
Tandis qu’elle élaborait mentalement une technique d’approche, Nollia s’approcha du pont, et inspira profondément. Une fois qu’elle aurait réussi à traverser l’obstacle, elle se rendrait sans tarder dans la tente de Baltar et observerait avec attention les détails de son intérieur et de sa mise afin de percer à jour l’un des replis de sa personnalité.

écrit par: Hannibal Jeudi 15 Juin 2006 à 10h14
Hannibla hésita un petit instant avant de prendre le tabouret et de s'assoir en face du vieux shaman. L'air acceuillant et souriant de ce dernier le réconforta aussitôt et lui redonna courage en comparaison des regards durs et pleins de mépris qu'on lui avait jeté dans le village. Même s'il ne parlait pas excellement la langue commune, lui et le guerrier pouvaient néanmoins se comprendre sur de nombreux points.

-Besoins et savoirs.

Répondit Hannibal à la question de son hôte. Ce premier posa de nombreuses questions concernant le démon, qui était il? Où pouvait on le trouver? Comment le vaincre? Qu'avait-il fait? D'où venait-il? Une fois ces questions posés il demanda également si leurs rôdeurs n'avait pas trouvé une partie de leur équipement dans les marais et si c'était le cas s'ils pouvaient le récupérer. Il attendit les réponses plus ou moins encourageante et continua de questionner le vieil homme, s'était-il passé quelque chose au village? Quelle était la situation de ce dernier? Et la question à la quelle il était sur de ne pas obtenir de réponse...

-Lorsque nous étions dans la cage dans le ravin il y avait un autre elfe, c'est l'un des votre à n'en point douter mais qui est-il et comment à-t-il fait pour se retrouver enfermé la dedeans?

Il n'était pas sur de la réponse et encore moins de la réaction obtenue aussi il avait gardé cette question en dernière en espérant pouvoir obtenir une réponse quelconque.

écrit par: Hyl Jeudi 15 Juin 2006 à 17h23
Après avoir effectué sa prière le nain n’entendit plus de bruits, il rouvrit les yeux, inspecta la hutte du regard et découvrit que leurs cinq geôliers avaient disparus et que Vanille faisait de même, il ne dit rien et préféra se reposer quelques heures car il ne savait pas si l’occasion se représenterait de si tôt. Il se irait explorer le village de nuit lorsqu’il y aurait moins de monde et que ses compagnons seraient rentrés avec des informations. Il s’endormit rapidement car malgré toutes les questions qu’il se posait il était surtout en proie à une fatigue comme il n’en avait jamais ressentit.

Hyl fût réveillé en sursaut en pleine nuit, il sortit immédiatement de sa chambre lorsqu’il entendit des bruits au dehors, il c’était emparé de sa hache d’arme et ouvrit la porte pour se retrouver dans le couloir commun a toutes les pièces et qui menait aussi sur l’extérieur. Il essaya de regarder par la fenêtre et aperçut, malgré la nuit, ses compatriotes aux prises avec des Orques et des Hobgobelins ainsi que quelques Gobelours. Il sortit rapidement de la maison et vit le spectacle macabre qui s’étendait devant lui: beaucoup de corps étaient étendus au sol dont une grande partit était des nains, la moitié de la population combattait encore avec force l’envahisseur, mais malgré les lourdes pertes qu’il subissait celui-ci n’abandonnait pas. Le rôdeur se dirigea vers un groupe de gobelinoïdes et d’Orques qui harcelait vers une vingtaine de nains dont les trois quarts étaient des femmes et des enfants, il arriva dans le dos de ses adversaires et profita de la surprise pour se débarrasser d’un gobelour, les autres monstres remarquant enfin l’intrus trois d’entre eux firent volte face pour lui faire regretter d’avoir osé tuer l’un des leurs. Les instants de combat qui suivirent montrèrent que celui-ci était inégal et Hyl faillit mourir à plusieurs reprises mais la connaissance qu’il avait de ses adversaires faisait qu’il réussissait toujours à trouver une parade à leurs attaques, il savait qu’il avait eu de la chance de se débarrasser de son premier ennemis du premier coup et il faudrait autant de chance pour se sortir de ce combat perdu d’avance… C’est alors que l’un de ses opposants tomba a terre, une flèche dans la nuque, il regarda dans la direction d’où veniat le projectile et vit une tête familière, Kordec, son compagnon de toujours se tenait debout, son arc à la main et souriait à Hyl, c’est à ce moment qu’il ressentit une violente douleur au bras droit. Il se regarda la source de sa douleur et vit son bras ensanglanté ainsi qu’une profonde entaille parcourant tout son bras, il regarda son adversaire et vit que celui-ci était prêt à achever le nain, il para la deuxième attaque mais ressentit à ce moment là une douleur affreuse dans son dos. Il s’effondra a terre et c’est alors que malgré sa vision floue il vit un visage: le dénommé Baltar…

Le nain se réveilla en sueur, il était toujours dans la hutte du village elfique. Il se rallongea dans le hamac, ce rêve, il l’avait fait bien des fois mais toujours avec des détails qui changeaient comme ce dernier visage floue… Il ferma les yeux et essaya de se rendormir.


écrit par: Glaive Torn Samedi 17 Juin 2006 à 11h01
Test de volonté Nollïa(+5): 14(réussite)

Le petite prêtresse s'arrêta un instant devant le vide terrifiant. Le pont semblait solide, et plusieurs habitants le traversaient sans inquiétude à longueur de journée. Un petit groupe passa devant l'Halfeline et s'engagea sur le pont. L'enfant qui en faisait partie se retourna vers Amania avec un air curieux, mais les adultes avec lui le poussèrent en avant, non pas crainte, mais par mépris envers l'étrangère. Dans les yeux des ces gens respirait une haine effrayante.

Hannibal s'était assis et avait commencé à assommer Shen de question. Le guerisseur observait son interlocuteur sans comprendre un seul mot de son palabre. Le guerrier le compris rapidement devant des yeux interogateurs et déboussolés. ALors qu'Hannibal allait reprendre ses questions, un gémissement au fond de la tente fit se lever le guerisseur. Il rejoint une civière que le guerrier n'avait encore pas remarqué. Elle était à plus de deux mètre du sol, munie d'une petite échelle de corde. Sous la civière étaient fixés des centaines de colliers, de perles, d'os et d'autres babioles, que l'humain interpréta comme des remèdes aux blessures et maladies.
Shen prépara un baume en quelques secondes. Sa rapidité de préparation attestait de son expérience. Il posa le remède et fit descendre la source du gémissement. A la grande surprise du guerrier, un nain descendit de la civière. Le petit être trapu semblait revenir d'un sommeil long mais réparateur. Son ventre était couvert de bandes de soin, faites de lianes et de feuilles. Le nain semblait reprendre ses esprit et, accompagné par Shen, s'assis sur un tabouret. Le guérisseur commença à lui appliquer le baume sur le front alors qu'il se tournait vers Hannibal.

-Chult trop dangereux, personne seule.

Amania, de son coté, rejoingnait la hutte du dénommé Baltar, se félicitant encore de sa victoire sur sa phobie. Elle s'arrêta devant la porte et appela le maître des lieux. Personne ne répondit. Elle comprit rapidement que le conseillé n'était pas dans sa hutte, et que celle-ci lui était grande ouvert.

Hyl dormait profondément, s'agitant régulièrement dans son sommeil. Il se réveilla brusquement, le visage de Baltar flottant encore devant ses yeux, et remarqua la dizaine de chasseur qui l'observaient. Ils étaient assis sur leurs hamacs, certains même allongés, et semblaient prêt à dormir. Leurs regards scrutaient le Nain, apparement inquiétés par son sommeil agité. L'un d'eux s'approcha.


-

hrp.gif Suthek, c'est à toi de jouer! Bienvenu parmis nous. rp.gif

écrit par: Suthek Samedi 17 Juin 2006 à 12h54
Le réveil avait été difficile, voilà plusieurs jours que Suthek trainait une lourde migraine dûe à la blessure qu'il avait subit. Il avait eu en premier reflexe à son premier réveil, vérifié machinalement la présence de son livre à la ceinture, celui-ci était là mais le mouvement fût si douloureux qu'il regretta amèrement. C'est pourquoi il était resté si longtemps bougeant le moins possible, la peur que cette douleur ne revienne l'avait parallisé. Voilà déjà plusieurs jours qu'il était cloué au lit et le guérisseur allait encore devoir s'occuper de lui. Cela Suthek le supportait mal, mais il était vrai que pour l'instant, il était bien incapable de faire autrement. Il était donc, pour une fois, decendu de sa civière ayant trouvé le courage de la faire pour que le guérisseur s'occupe de ses maux. Et à son grand étonnement, il aperçu autre chose qu'un elfe. Un humain était planté là, c'était la raison pour laquelle il avait entendu du commun se parler recemment dans son demi-sommeil. C'est pourquoi il lui demanda bien vite si celui ci était accompagné ou non, l'idée de pouvoir enfin communiquer et peut être retrouver son chemin et sa mission originelle ne le rendaient pas indifférent. Et si étranger il y a, chemin vers un port civilisé aussi. Discutant encore difficilement il demanda son nom à l'humain et ce qu'il faisait ici pendant que le bienveillant soigneur s'occupait de son état.

Cet évenement l'avait remis un peu plus d'attaque, il tenta d'expliquer au guérisseur une permission de sortir comme il pouvait, en montrant désespérement l'humain du doigt et en faisant des signe vers l'extérieur en répetant bêtement :
"Moi pouvoir sortir ?" Peut être allait il enfin y avoir un petit peu de changement, car depuis qu'il était cloué là, il n'avait vu que des elfes, tous aussi sauvages les uns que les autres, aucuns ne connaissant ses langues et bien que bienveillant, ils ne pouvaient pas lui offrir quoi que ce soit que Suthek recherchait. L'autre point qui l'intriguait était la façon dont les elfes l'avait récupéré, mais cela il ne pourrait surement pas y répondre de suite étant donné le manque de traducteurs valable... Et puis son enquête lui trottait toujours dans la tête, peut être avait il échoué dans un de ces villages inconnus qui serait au courant d'une affaire d'ampleur ? La chance allait peut être jouer avec lui pour une fois, car il n'aurait jamais trouvé ce lieu sans cet accident.

écrit par: Hyl Samedi 17 Juin 2006 à 16h08
Le nain était en sueur, il se tenait assit dans son hamac et sentit peser sur lui les regards d’une dizaine d’elfes. Il était encore en train de penser au visage de Baltar qui lui état apparut dans son rêve, d’habitude il n’arrivait pas a distinguer ce dernier visage et le fait de voir cet intrus au milieu de son passé l’avait vraiment perturbé au plus haut point.

¤Mais qu’est ce qu’il faisait là? Je ne le connaissais pourtant pas à l’époque, son apparition dans mon rêve est vraiment étrange et inquiétante. Déjà je trouve bizarre qu’il me connaisse alors que je ne l’ai jamais vu de ma vie et en plus il fait des apparitions dans mes rêves, je pense qu’il va falloir que je me méfie de lui! ¤

Hyl revint à lui lorsqu’il entendit un elfe s’adresser a lui, il dévisagea son interlocuteur, il n’avait pas comprit un seul mot de ce que celui-ci lui avait dit et il aurait vraiment avoir avec lui une personne pour traduire. Ce qui le rassurait c’est que les elfes avaient des regards différents que ceux qu’il avait dût subir jusqu’ici, ces elfes semblaient non pas vouloir l’expulser mais au contraire ils semblaient vouloir savoir pourquoi le nain c’était soudainement agité ainsi. Il descendit de son hamac et regarda l’elfe qui lui avait parlé, il essaya de lui faire comprendre qu’il avait faim et il désigna la sortit comme pour inviter le chasseur a lui montrer le chemin pour aller chercher de la nourriture. Cet elfe n’avait pas l’air hostile et Hyl comptait se servir de ça pour lui soutirer des informations, enfin d’abord il devait retrouver Vanille pour que celle-ci lui serve de traductrice.

écrit par: Nollïa Samedi 17 Juin 2006 à 22h29
Avec précaution, Nollia écarta la lourde tenture qui masquait l’entrée de la tente du vil conseiller. La pénombre donnait presque une impression de fraîcheur tandis que l’halfeline pénétrait dans l’antre de Baltar. D’une voix douce, presque mauvaise, elle l’appela encore, davantage pour sauver les apparences au cas ou il serait assoupis sur sa couche et qu’il ne puisse l’accuser d’être une voleuse, que par un réel soucis des convenances. Elle embrassa du regard l’ensemble de la pièce, observant les moindres recoins où auraient pu se cacher l’un ou l’autre objet insolite, les sens en alerte. Sans vraiment jouer à celle qui farfouille, Nollia s’autorisa néanmoins a prendre dans ses mains ce qui lui paraissait digne d’intérêt. Chaque détail était analysé avec soin. Elle désirait en apprendre le plus possible sur son hote involontaire avant de le rencontrer.
¤Une aubaine qu’il ne soit pas là. Cela me permet de prendre de l’avance, bien que je doute fortement qu’il laisse des traces visibles de ses secrets. Ne laissons pourtant rien nous échapper. Pour un non initié tel objet peut sembler anodin, alors que pour celui qui sait, le même peut révéler bien des choses. Shar, divine maîtresse des Ombres, douloureuse Dame de l’égarement, ouvre moi la conscience que je puisse démasquer mon ennemi.¤

Nollia posa un instant sa main droite sur son cœur, à l’endroit exact ou le symbole de Shar avait été tatoué avant de poursuivre son investigation, prenant néanmoins bien garde de conserver sur son visage, l’air innocent de l’halfeline curieuse de tout.
Après avoir parcouru l’habitation de Baltar dans sa totalité, et avoir pu en retirer tout ce qu’elle pouvait, la fourbe petite prêtresse s’enquerra de la place idéale pour faire son entrée en scène : un recoin qui n’attirait pas immédiatement l’attention de l’elfe lorsqu’il rentrerait, mais néanmoins suffisamment découvert pour qu’elle n’ait pas l’air de se cacher. Un fauteuil dans l’ombre serait idéal…

écrit par: Hannibal Dimanche 18 Juin 2006 à 11h58
L'étonnement fut assez grand, en effet hannibal ne s'attendait pas du tout à tomber sur un autre nain que Hyl. Ces derniers quittaient rarement leurs montagnes sauf sur ordres de leurs chefs. Et c'est justement ce qui troubla le guerrier, deux nains perdus dans une jungle ainsi qu'une halfeline chasseuse de pierres précieuses. Ca commençait à faire beauxoup pour une simple coïncidence...mais après tout il ne savait même pas comment il était arrivé là lui même alors après tout ce nain était peut être un autre infortuné qui avait subit le même sort. Il allait se mettre à questionner le nain mais ce dernier lui coupa l'herbe sous le pied. Le guerrier n'eut d'autre choix que de lui répondre.

-Je me nomme Hannibal et je suis effectivement accompagné par un autre nain et une halfeline. Et vous que faites vous ici et qui êtes vous?

Il attendit la réponse du nain avant de se tourner vers Shen en articulant et en posant plus clairement ses questions.

-Qui démon de Chult être? Et où lui être?

Hannibal reposa toute ces questions sur le même ton et en attendant à chaque fois une réponse du vieil homme.

écrit par: Suthek Lundi 19 Juin 2006 à 13h27
-Ce que je fait ici ? J'ai été attaqué au beau milieu de la jungle en pleine exploration... Et je me suis réveillé ici, guérit par cet elfe, donc à vrai dire je n'en sait pas plus que vous sur ma raison réelle d'être ici.

Un nain et une halfeline... Peut être la chance l'avait-il vraiment accompagné pour une fois. Il y avait un groupe d'aventuriers qui se balladait dans ce village perdu, et cette nouvelle allait peut être sonner enfin le changement, peut être même les retrouvailles avec les gens des marches qui étaient censés le rejoindre après coup.

Bien que la nouvelle le réjouisse, il se demanda bien vite comment des aventuriers auraient-ils pu aterrir ici. C'est pourquoi il entama la conversation avec Hannibal, bien que celui-ci avait l'air très occupé à poser des questions à propos d'un démon de Chult. Chose dont il n'avait jamais entendu parler auparavant. Peut être avait-ce un lien avec son affaire, mais il ne pouvait encore rien dire étant donné le peu d'informations dont il disposait.

La douleur le saisissait à nouveau, il s'était déjà beaucoup plus aujourd'hui, c'était la première fois qu'il arrivait à se tenir debout depuis sa blessure dans la jungle. Il esperait être capable demain de pouvoir se déplacer, la magie de son dieu allait l'aider encore une fois. Il tenta donc, puisqu'il arrivait enfin à faire les gestes, le lancé d'un de ses sorts de soin. Il esperait le type de blessure qu'il avait reçu connu de son dieu et donc guérissable...


Suthek se lance un sort de soin léger

écrit par: Glaive Torn Mardi 20 Juin 2006 à 22h17
Fin d'après-midi

Le soleil disparaissait déja derrière les hautes falaises, et la faille vertigineuse dans laquelle vivait le petit village s'effaçait lentement dans l'obscurité. Bientôt, et c'était bien surprenant qu'il fasse aussi sombre pour une fin d'après-midi, des torches fûrent allumées devant les huttes et sur les ponts, donnant à Elderssen un aspect spectral. Rapidement, les rues furent comblés de villageois, les habitants semblant disposés à sortir de chez eux. Ils sortaient profiter de la fraîcheur qui venait d'enrober la faille, et partaient faire leurs tâches quotidiennes. Jamais un étranger n'aurait put croire qu'autant de gens pouvaient vivre ici. La foule s'emparait des ponts et des places, des enfants couraient et jouaient entre les jambes des badauds, les mendiants agrippaient les plus riches, les femmes grondaient les hommes affecté par l'alcool. Les aventuriers eurent presque l'impression d'être revenu à la civilisation du grand continent.

Amania attendait toujours. Elle avait patientée quelques heures sans voir arrivé personne. Elle avait eu l'impression que les gens à l'extérieur évitait même de s'approcher, s'inquiétant un instant d'avoir été vue à l'intérieur. Mais personne n'avait passé la toile et bientôt la fatigue ne laissa d'autre choix à la prêtresse que de secouer la tête pour rester éveillée. Ses yeux se posèrent à nouveau sur la carte fixé sur une poutre. Elle représentait une partie de la jungle de Chult, et venait probablement d'une petite boutique de Padhiver. Elle recensait quelques endroits remarquables de la forêt, rivières, grottes ou sommets. Le village n'y était évidemment pas indiqué. Ce qui intéressait la prêtresse étant les croix et les cercles que quelqu'un avait dessiné sur une bonne partie de la carte, comme s'il cherchait quelque chose dans la jungle.

Suthek et Hannibal continuèrent leur conversation à l'extérieur de la hutte de Shen, car rapidement le guérisseur les mit gentiement dehors, alors qu'ils voyait le soleil se coucher derrière les montagnes. Il ne répondit au question de Hannibal que par des grands signes de mains et des regards inquiets, avant de prononcer quelques mots.

-Trop de mort! Haaldun bon, sensible, bonne colère. Car Haine détruire village et frères. Mauvaise période pour étrangers.

Hyl n'eut pour seule réponse qu'un haussement d'épaule, les chasseurs repartant se coucher, rassurés de le savoir en bonne santé. Ils avaient tiré cette conclusion en voyant le nain s'agiter dans tous les sens pour se faire comprendre.

écrit par: Hyl Jeudi 22 Juin 2006 à 13h14
Hyl n’ayant pas réussit a se faire accompagner par un chasseur, il entreprit de visiter le village alors qu’il ne faisait pas encore nuit. Il sortit de la hutte et prit le temps d’observer le paysage: le village se situait autour du gouffre au dessus duquel ils avaient étés suspendus quelques heures plus tôt. Il crut voir que la cage en question se situait sur la rive opposée, il savait que la hutte du chef se trouvait sur la même rive que celle dans laquelle ils avaient étés emmenés, il y avait également d’autres huttes de chaque côtés du gouffre et il vit également que le village s’étendait aussi en hauteur et que les systèmes de monte charges qu’il avait aperçu plus tôt servaient a changer d’étages.

Il entreprit d’inspecter d’abord la rive sur laquelle il se trouvait, il cherchait a retrouver au moins l’un de ses compagnons, mais il en profitait pour essayer découvrir des choses intéressantes, il cherchait l’endroit ou les elfes avaient mis leurs armes et notait aussi toute chose qui pourrait lui servir (systèmes de défenses, entrepôts, réserves de nourriture, utilité de chacune des huttes…). Après avoir totalement inspecté la rive sur laquelle il se trouvait il décida d’aller sur l’autre rive, en passant au dessus du gouffre il essaya de voir le fond de celui-ci mais c’était peine perdu il y faisait aussi noir que dans la plus profonde des cavernes qu’il avait eu l’occasion de visiter, le rôdeur continua sa reconnaissance des lieux.


¤ J’espère qu’on va réussir a s’en sortir rapidement et qu’on va enfin terminer notre mission, je voudrais bien savoir si l’autre membre de notre équipe s’en sort mieux. ¤

Le nain essaya de noter mentalement le plus de choses possibles dont le système de monte charges, celui-ci était ingénieux et il pensa qu’il devrait en parler aux ingénieurs de la Compagnie, car cela pourrait servir pour monter ou descendre de lourds objets dans la citadelle. Il devrait aussi faire un rapport sur tout ce qu’il avait vu depuis son arrivée dans cette région: créatures, culture locale,...

écrit par: Nollïa Jeudi 22 Juin 2006 à 15h52
Nollia n’était pas vraiment satisfaite, et son regard aussi aiguisé que deux lames de rasoir démontrait ô combien la mauvaise humeur s’était emparée d’elle : pas un seul objet, pas une seule pièce de mobilier n’avait révélé quoi que ce soit d’intéressant. Seule cette carte semblait digne d’intérêt. S’empressant de trouver un morceau de parchemin, où n’importe quoi d’autre pour écrire, la petite halfeline entreprit de recopier consciencieusement la carte dans les grandes lignes, précisant également chaque trait et chaque croix qui avait été annotées par Baltar. Il aurait été stupide de signaler l’emplacement du village, mais par contre, si la carte tenait compte du relief, il lui serait sûrement possible de repérer quelques endroits probables et cela permettrait de réduire le champ des investigations.

Nollia soupira, cela faisait bien longtemps qu’elle attendait. Le conseiller devait certainement se tenir auprès du chef du village lui susurrant quelques propos fielleux dans le creux de l’oreille, il lui suffirai de trouver la tente dans laquelle elle était arrivée, et de passer par la porte du fond, elle était certaine qu’elle pourrait trouver l’elfe maquillé à cet endroit. Pourtant elle ne désirait pas le surprendre ailleurs qu’ici.

¤Je ne veux nul témoin à notre entretien.¤

Cela posait néanmoins un problème de taille…Seule Shar savait quand le bougre daignerait rentrer dans ses appartements et à entendre l’animation qui avait apparu en même temps que la tombée de la nuit, il était fort peu probable qu’il revienne de si tôt. Pourtant, il était hors de question qu’elle renonce.

¤Que je dorme ici ou ailleurs importe peu. Que je prie Shar dans cet espace plutôt que dans l’autre tente importe peu également…Pourtant, il serait bon de prévenir mes « camarades » afin qu’ils ne s’inquiètent pas de mon absence.¤

Elle rit à cette idée, sachant pertinemment qu’elle ne manquerait probablement à personne. Avec délicatesse, Nollia sortit de la tente, se promettant de revenir bien vite, et se dirigea vers le premier pont, ou elle avait vu Hannibal pour la dernière fois.

écrit par: Hannibal Jeudi 22 Juin 2006 à 16h50
Lorsqu'ils furent hors de la hutte du guérisseur Hannibal et le dénommé Suthek purent constater que l'ambiance dans le village avait changé du tout au tout. Les nombreux flambeaux qui illuminaient les passerelles faisaient jouer les ombres en les modelant et en les étirant selon ses envies. La vie et l'activité du village semblait plus nocturne que journalière. Les passerelles étaient bondées de monde et Hannibal se demandait comment ces dernières faisaient pour ne pas céder sous le poid du nombre. La population semblait également avoir perdu sa peur du "démon de Chult". Démon duquel le guerrier ne savait rien, sa visite chez Shen ne lui avait pas été d'une très grande utilité si ce n'est la rencontre de Suthek qui commençait à faire sérieusement réfléchir le guerrier. La coïncidence existe mais elle a tout de même ses limites. Mais l'heure n'était pas à ça, il n'avait pas pris de repos depuis longtemps et la nuit qui tombait lui assurerait des rêves nombreux. Il décida de retourner aux barraquements des chasseurs en indiquant à Suthek l'endroit où ses derniers se situaient au cas où le nain voudrait les rejoindre. Il le laissa finalement sur place et le devança en se martellant la tête de questions.

¤Il faut vraiment en apprendre plus sur ce "démon" si nous ne voulons pas finir dans son assiette. Et seul ce "Baltar pourrait me renseigner correctement quant à cette créature mais il ne m'inspire guère confiance cet oiseau de mauvais augure...tant pis. J'irais le chercher demain.¤

Alors qu'il empruntait un pont il remarqua Amania qui hésitait devant la passerelle qui menait à la hutte du conseiller. Le guerrier n'aurait peut être pas à attendre jusqu'à demain pour en savoir plus. Il s'engagea sur le pont et le traversa rapidement pour se planter devant l'Halfeline.

-Du nouveau de ton côté?

écrit par: Suthek Vendredi 23 Juin 2006 à 13h21
Suthek avait suivi hannibal dans sa marche nocturne. L'humain avait l'air de rechercher quelque chose, mais il n'en savait rien. Aussi Suthek tenta de savoir pourquoi celui-ci s'était retrouvé ici, mais cela avait l'air de ne pas entrer dans le domaine du connu de l'humain.

Le village était animé comme tout les soirs où Suthek avait été là et éveillé. Les locaux devaient sans doute préférer s'activer sous la fraicheur relative de la nuit que de s'épuiser sous un soleil à la chaleur écrasante. Mais pour une fois qu'il était à l'air libre et un peu moins concentré sur sa blessure, l'activité lui semblait impressionante et la tribu qui paraissait basique, frêle et en fin de vie montrait en cette heure de pointe toute la réactivité dont elle pouvait encore faire preuve. Le bruit lui paraissait lointain dans la hutte du guérisseur, mais ce n'était aparemment que pour laisser les blessés en paix. Le village lui paraissait maintenant plus réfléchi et moins insctinctivement construit qu'auparavant. Dans sa discussion avec l'humain, ils traversèrent un pont plus solide qu'il n'y paraissait. Le gouffre que ce pont enjambait était impressionant et c'est lui qui devait abriter les elfes lors de l'heure de sommeil collectif...

Suthek, dans sa tentative de prise en note visuelle du moindre détail, avait traversé le pont sans regarder plus que cela devant lui, et il entendit l'humain demander quelque chose en commun, mais ce n'était pas à lui. Il se retourna donc pour voir une halfeline à l'air enfantin hésitant à traverser en sens inverse ce pont. Son visage lui disait quelque chose, il l'avait déjà vu auparavant. Le temps et la blessure ne l'avait pas aidé à se souvenir de ce genre de détail, mais il se souvint au bout de quelques secondes que l'halfeline qu'il voyait là, hésitante face au gouffre, était bien l'une de la compagnie des marches. Il l'avait vu en coup de vent à Sundabar il n'y a pas si longtemps que cela. Et c'est bien elle, accompagnée normalement d'un confrère nain, Hyl était son nom il semblait, qui devait le retrouver dans un port de la région.

Tout cela semblait bien étrange, il venait de retrouver ici des personnes censés l'attendre dans un endroit infiniment plus connu et civilisé. Mais qu'importe, il attendit donc que l'halfeline réponde à l'humain avant de l'aborder pour lui demander en premier lieu si c'était bien d'elle qu'il s'agissait.

écrit par: Nollïa Samedi 24 Juin 2006 à 10h14
Lorsqu’elle vit Hannibal de l’autre côté du pont, elle pensa un instant le voir accompagné de Hyl, puis la faveur d’une torche lui dévoila rapidement qu’il ne s’agissait en aucun cas du nain, mais d’un autre, dont le visage tourmenté par la lueur des flammes ne lui était pas inconnu.

- De mon côté, pas grand-chose, mais cela pourrait s’arranger s’exclama Nollia tout en guidant Hannibal à l’écart afin de na pas être dérangé par le mouvement des passants hostiles. « Disons qu’il faut absolument que je converse avec notre ami « Baltar », si je veux vous être d’une quelconque utilité. Bien sur, je pourrais me contenter d’accepter le marché qui m’a été offert et rester dans ce village. Je suppose qu’avec le temps, je finirais par m’habituer. »

L’halfeline esquissa un sourire moqueur avant de poursuivre.

- Mais, je serais bien mauvaise de ne pas vous porter assistance alors que j’en aie la possibilité. N’est ce pas messire Nain ? Amania Jeunepousse, pauvre rescapée d’une embuscade elfique dans la jungle. Dit elle en tendant la main. « Que fait donc une personne telle que vous dans cet endroit ? Avez-vous été capturé comme nous tous ? »

Elle venait de reconnaître le prêtre qu’elle avait vu arpenter les locaux de la Compagnie des Marches, et appuya fermement son regard dans le sien afin de le lui faire comprendre. La situation devenait intéressante. Peut-être que cette rencontre providentielle lui permettrai d’éviter l’élimination Ô combien grotesque du démon et de filer en douce avec les deux frères des Marches, laissant derrière elle, Hannibal, Myra et le demi orc dont elle n’avait que faire.

- Je pense, continua elle à voix haute, sans craindre que l’un des villageois ne puisse la comprendre, et préférant ainsi leur donner l’illusion de la franchise « qu’il faudrait que vous conduisiez Messire Nain dans la tente ou nous avons laissé Hyl. Je suis sure qu’ils seront l’un et l’autre heureux de rencontrer un compatriote dans cette contré si lointaine. Quant à moi, je vais attendre Baltar dans sa tente. Il faut absolument que je m’entretienne avec lui d’une petite chose qui pourrait bien nous être salutaire. Avant d’en dire davantage, je dois cependant vérifier mon hypothèse. Surtout, si vous voyez le sinistre individu, Hannibal, dites lui que je l’attend. Mais avant toute chose, dites moi ce que vous avez appris de ce guérisseur, car je suppose que c’est bien là que vous vous êtes rendu à l’instant ? »

écrit par: Hannibal Samedi 24 Juin 2006 à 10h51
La réponse que lui avait fournie Amania n'était pas du goût d'Hannibal qui aurait préféré un minimum d'informations sur ce démon tant redouté par le village. Décidemment il faudra demander l'aide de Baltar...tant pis.

-Je n'ai pas appris grand chose non plus de mon côté, ce shen est sympathique mais il n'a pas l'air de savoir grand choses sur ce démon et il ne maîtrise pas assez bien le language commun pour nous renseigner suffisement. Tout ce que j'y ait gagné c'est une rencontre avec ce nain, il s'appelle Suthek.

Ils avaient réussi à obtenir un délai mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'ils étaient tirés d'affaires. Cependant personne n'avait de soupçon sur eux excepté ce Baltar et il leur restait encore 9 jours pour accomplir la requête du roi...la situation pouvait encore être pire mais jusqu'ici ils s'en tiraient bien. Un détail troublait pourtant l'humain qui n'avait de cesse de se retourner les méninges afin de trouver une réponse... Il éloigna encore plus Amania du reste de la population et lui parla à voix basse.

-Quelque chose m'intrigue...l'elfe qui était avec nous dans la cage. Pourquoi est-il dedans? J'aimerais bien l'interroger mais je ne parle pas l'elfique et il m'étonnerait que les gardes me laisse seulement l'approcher. Qu'en penses-tu?

écrit par: Nollïa Samedi 24 Juin 2006 à 12h04
Nollia acquiesça doucement. La présence de cet elfe lui était complètement sortie de la tête. Elle ne savait pas s’il était vraiment utile d’en savoir davantage. Il s’agissait probablement d’un rebelle local qui avait commis quelques fautes et qui s’était retrouvé puni de la sorte, comme cela se pratiquait à vrai dire dans toutes les régions du globe. Pourtant, elle devait l’admettre, le guerrier avait pointé du doigt un endroit intéressant. En effet, en sympathisant d’une façon ou d’une autre avec ce prisonnier, il était possible d’en obtenir des renseignements sur les us et coutumes du village, sur cette histoire de démon et surtout sur le conseiller du roi.

- Encore faudrait il qu’il soit en vie déclara la prêtresse platement « Je ne me souviens pas ce qu’il est advenu de lui lorsque nous nous sommes tous rendu dans la tente du chef. Ne l’ont il pas emmené avec le marchand ? Dans ce cas je doute que nous puissions encore converser avec lui »

Nollia ne put retenir un léger ricanement en évoquant le souvenir du ridicule humain exécuté grâce à son intervention.

- Néanmoins, il faudrait le retrouver. Tandis que je m’occupe de Baltar, partez à sa recherche. Dès que vous l’avez trouvé, je vous accompagnerai pour l’interroger...si cela s'avérait néccésaire. »

Sur ces mots, la petite créature se retourna, prête à se dissimuler à nouveau dans l’antre du mystérieux elfe et à attendre patiamment.

écrit par: Suthek Lundi 26 Juin 2006 à 11h47
Entendant parler d'un autre nain, Suthek n'avait plus vraiment de doute sur son identité. Il était presque sur que c'était lui le deuxième de la compagnie à devoir le rejoindre. Il se dirigea donc vers les couchettes que la petite Ceriseronde lui avait montré pour pouvoir discuter un peu.

Effectivement, il se souciait peu du problème que ses deux compagnons d'infortune avait, il n'en avait pas grand chose à faire étant donné le manque d'explication qu'il avait et surtout le problème que cela était en train de leurs poser lui paraissait bien trop gros pour s'enfoncer dedans en toute bonne conscience. Il chercha donc le nain, qu'il ne trouva pas là ou on l'avait indiqué mais quelque mètres plus loin à observer le paysage local. Il reconnu de dos la figure trapus de celui avec qui il avait passé si peu de temps à discuter. Il n'y avait maintenant plus vraiment de doutes, ces compagnons ayant du apprendre sa propre disparition ont trouvé Hannibal comme ailier avant de partir le chercher. Et il a du leurs arriver la même chose qu'a lui. Mais il avait l'air d'y avoir un problème suplémentaire pour leur part. Il ont dû être confondu avec d'autres et se retrouve obligés de prouver une valeur qui n'est pas la leur, c'est surement la raison de cette inamicalité à leurs égards. Là où, bien que méfiants, les locaux n'ont jamais été hostiles à son propre égard.

C'est avec ces pensées en tête que Suthek aborda le nain par derrière d'un main sur l'épaule demandant d'une voix stable :

-Tu es Hyl c'est cela ? Le nain de la compagnie des marches qui devait retrouver un confrère dans la région, je me trompe ?

écrit par: Glaive Torn Lundi 26 Juin 2006 à 12h19
jet de perception auditive Baltar(+3): 8(echec)
Jet de perception auditive ???(+8 ): 25(réussite)


Tandis que Hyl visitait Elderssen de long en large, notant les quelques endroits remarquables, Amania prit congé d'Hannibal et Suthek. Elle rejoint la tente de celui qui l'intriguait tant. A quelques mètres de l'entrée elle aperçut quelques chose qui lui avait échappée, un peu plus tôt. Un détail anodin, sans doute: Un petit banc de pierre ornait l'entrée de la tente. mais depuis la première visite de la petite prêtresse, quelqu'un avait jeté dessus un grand manteau noir, un manteau très serré, muni d'une quantité innombrable de poches. A ce manteau était attaché un grand couteau à lame recourbée, pas vraiment destiné à faire la cuisine, ainsi qu'un petit sifflet en bois, relié au vêtement par une petite chaîne.
-C'EST IMPOSSIBLE! Il est têtu comme une mûle, et refuse de se servir de la pierre. Amania n'eut aucun mal à reconnaître la voix de Baltar.Tu... Tu dois faire tes preuves quelques temps, jouer les chasseurs de démon!

L'Halfeline eut pourtant l'impression d'avoir été discrête. L'oreille tendue, elle attendait d'entendre la réponse de l'interlocuteur du conseillé, mais au lieu de ça la toile s'ouvrit sur les yeux de Baltar, fou de rage.
En contraste avec la teinte pourpre de son visage, sa voix résonna d'une froideur terrifiante.
-C'est dangereux d'écouter aux portes...
L'Elfe maquillé ne dit plus un mot, attendant manifestement la réponse de l'Halfeline.

Hannibal et Suthek de leurs coté, avaient rejoint la cage et l'Elfe qui y résidait depuis leur arrivée. Trouver la cage n'avait pas été difficile. Elle était toujours suspendue au dessus du vide, et visible de tout le village. Aucun garde ne la surveillait, du moins en apparence. L'Elfe y était toujours, les jambes dans le vide, silencieux. Il remarqua les deux étrangers qui l'observaient depuis le sol, et leur jeta un regard haineux.
Mais après quelques secondes, il se mit à gesticuler, discrêtement, de sorte à ce que seul les deux aventuriers puissent le remarquer. Il semblait indiquer sa cage, et la poulie qui se trouvait à quelques mètres de Suthek et Hannibal. Celle-ci servait vraisemblablement à ramener la cage sur la terre ferme. Un air fière mais suppliant ornait maintenant le visage du prisonnier.

écrit par: Nollïa Lundi 26 Juin 2006 à 17h36
Si elle fut ennuyée de s’être fait surprise ainsi par Baltar, Nollia ne montra aucun signe d’embarras. C’est en présentant un visage parfaitement calme, un sourire un rien narquois aux lèvres, que l’halfeline tint ces mots :

- Je vous ait attendu longtemps tout à l’heure. J’ai été très déçue de ne pas vous trouver chez vous. Par contre, la décoration est plutôt plaisante

Sans aucune gène, d’un pas décidé, elle pénétra dans la tente, et sans prendre garde aux éventuelles remarques des deux individus, elle s’installa à son aise dans ce qui lui semblait être le fauteuil le plus confortable.

- Je dois vous parler, Baltar ! Dit elle d’une voix franche et sans ambages « Peu m’importent les cachotteries que vous partagez avec votre complice, je dois m’entretenir avec vous et seule. J’attendrai que vous ayez terminé. Ces coussins sont très moelleux. »

C’était suffisamment culotté que pour s’attirer le courroux de n’importe quelle personne appréciant le respect et l’humilité. Mais Nollia estimait que flatter Baltar serait un signe de faiblesse, et en courbant l’échine devant lui, elle renoncerait à toute perspective de collaboration. Elle ne craignait aucunement sa colère, elle en avait suffisamment entendu que pour être certaine de sa duplicité et le forcer à l’écouter. Tandis qu’elle prenait ses aises une idée soudaine lui traversa l’esprit.

¤Et si cette histoire de démon était une fabulation montée de toute pièce afin de tenir sous contrôle le roi et ses sujets ! Cela expliquerait pourquoi Baltar tenait tant à éliminer des chasseurs de démons indépendants qui risqueraient de dévoiler ses projets…Voilà pourquoi il tenait à faire engager ses propres faux mercenaires ! Reste à savoir pour quelles raisons…Quel était son but secret ? On ne dépense pas autant d’énergie pour le seul plaisir de régner en maître sur un aussi minable village. Il doit être à la recherche d’une chose précieuse et tente de détourner l’attention du peuple en l’effrayant. Si tout cela est vrai, il ne me sera pas trop difficile de m’allier à lui.¤

Le sourire de la fourbe prêtresse se fit plus large. La nuit tombait, l’obscurité étendait son doux manteau d’ombre, la conscience de Nollia s’éveillait pour atteindre son paroxysme.

écrit par: Hannibal Mardi 27 Juin 2006 à 15h17
Hannibal et Suthek avait laissé Amania seule et avaient commençés à visiter le village de long en large à la recherche d'un quelconque indice. L'humain avait trouvé le nain assez distrait et confus, le guerrier commença alors à lui expliquer leur "mission" et la façon dont ils étaient arrivés là. Comment ils s'étaient retrouvés dans la jungle, l'attaque et la disparition du gorille, le monstrueux mille pattes, leur capture par ces elfes, leur quête et surtout le sort qui les attendaient s'ils ne l'accomplissait pas. Même si cela ne paraissait pas très clair le guerrier était sur que Suthek remetterait tout ça en ordre une fois au calme et remis de sa blessure qui semblait assez importante. Après quelques passerelles et ponts ils arrivèrent au dessus du ravin dans lequel l'humain et ses autres compagnons avaient étés emprisonnés, l'elfe y était toujours...et son air arrogant aussi. Mais cette fois Hannibal crut décerner de la pitié et de l'imploration dans son regard. Le guerrier s'arrêta pour le contempler et s'accouda à la rembarde pour avoir l'air plus naturel...cet elfe tentait de lui dire quelque chose avec quelques rapides et discrets signes de mains. L'humain comprit bien vite que cet elfe voulait sortir de la cage et il montrait à Hannibal le moyen d'y parvenir. Apparement cet elfe connaissait le mécanisme de la poulie, il l'avait peut être fabriqué...ou alors...il faisait lui aussi partis des gardes du village...voilà qui était intéressant, pourquoi enfermerait-il un de leur propre garde alors que le démon rôdait aux alentours? Tout cela était vraiment étrange...ou peut être que cet elfe avait vu ou entendu quelque chose qu'il ne devait pas. Cela devenait fort intéressant...mais méfiance est mère de sûreté. Hannibal ne pouvait prendre le risque de se faire prendre aussi facilement. Il fallait d'abord s'assurer qu'aucun garde ne surveillaient la cage. Le guerrier se tourna vers Suthek et lui glissa dans l'oreille...

-Essaye de fair le tour de ce bord du ravin et dis moi si tu trouves des gardes...et n'oublies pas de noter leurs emplacements s'il te plait.

Sans rajouter un mot Hannibal commença à descendre le plus près possible de la cage sans pour autant trop s'en approcher afin de ne pas éviter les soupçons. Il commença à fouiller du regard les alentours à la recherche d'éventuelles sentinelles postées ou cachées en espérant qu'il n'y en ait aucune.


hrp.gif Fouille et observe les alentours de la cage. hrp.gif

écrit par: Hyl Mardi 27 Juin 2006 à 22h39
Hyl avait mis longtemps a explorer le premier coté du ravin et lorsqu’il voulut franchir ce dernier il vit la cage dans laquelle il avait été enfermé, il y aperçu une silhouette a l’intérieur, une idée lui traversa la tête: l’elfe qui avait été enfermé avec eux paraissait être un autochtone. Si c’était le cas alors il pourrait essayer de tirer quelque du prisonnier, il pourrait l’interroger à la manière naine! Il termina de franchir le ravin et se rapprocha de la cage, c’est alors qu’il aperçut deux formes a coté de celle-ci, l’une d’elle était trop petite et trop trapus pour être un elfe et l’autre paraissait énorme a coté de la plus petite des silhouettes. Il se rapprocha d’avantage et reconnu aussitôt Hannibal, puis son regard se tourna vers la deuxième silhouette, c’était un nain, il continua de se rapprocher tout en dévisageant l’inconnu. Cette nouvelle rencontre lui avait totalement fait oublier la cage et son occupant. Etant assé prêt du nain il aperçut des brassards étrangement familiers aux bras de ce dernier: les brassards symbole de la Compagnie des Marches. Comment était ce possible qu’un membre de sa compagnie se trouve ici, surtout un nain.

¤ Est-ce que ce serait lui que nous devions retrouver avec Vanille? Il faut que je soit sur de ne pas être espionné avant de lui parler ouvertement. ¤

Il s’adressa à Hannibal presque sans quitter le nouveau venu des yeux.

- Tu as de la chance que je te trouve en compagnie d’un nain et non d’un elfe, car je te tiens toujours a l’œil! Il fixa vraiment le nain dans les yeux comme pour essayer de savoir qui il était: "Et toi qui est tu frère nain?

C’est alors qu’il eu une idée simple et très peu risquée de savoir qui était ce nouvel inconnu, parlant d’une voie assé basse.



écrit par: Glaive Torn Jeudi 29 Juin 2006 à 17h06
Il faut avouer que Baltar ne sut quoi répondre, face à la réaction surprenante de la belle halfeline. Elle entra et retrouva le fauteuil qu'elle avait occupée une bonne partie de la journée. Baltar n'avait pas bougé. Il l'observait avec curiosité.
-Prenez la peine d'entrer, je vous en prie! Un sourire fendait son visage à présent. Il s'avança et servit du vin dans deux gobelets. Il en tendit un à Amania et se planta face à elle, restant debout."Ne vous occupez pas de mon "rendez-vous". Il est du genre... Toujours pressé." Son visage fit le tour de la tente, il était évident qu'Amania et Baltar en étaient les deux seuls occupants. L'autres avait filé avec une discretion que même une halfeline se devait d'admirer.

-Alors! Qu'est ce que vous avez à me dire de si important? Vous avez besoin de quelque chose? De l'équipement? Des conseils? Des informations? Vous m'avez l'air plus maline que vos nouveau compagnons. Ils se sont si misérablement plantés... J'avoue qu'on ne pensais pas les revoir vivants. Mais ce peuple est un peu trop... Tolérant! A mon goût, bien sûr, mais je vous soupçonne d'être de mon avis. Un rapide sourire complice se profila sous le maquillage de Baltar. Il regarda la carte qui avait intrigué la prêtresse quelques heures plus tôt. "J'ai beaucoup travaillé avec eux, vous savez? On a farfouillé dans toute la région sans jamais trouver la moindre trace! A croire que ce démon n'existe pas...

Baltar s'approcha d'Amania avec une rapidité fulgurante. Il était maintenant penché sur elle, ses yeux plein de malice se plongeant dans ceux de son interlocutrice.
-Quelque chose vous fait envie? Je peux vous apporter beaucoup, si vous voulez bien m'aider! Vous avez compris, j'en suis sûr, que la sécurité de ces villageois ne m'intéresse pas. Ce démon... !

Baltar se leva et se servit un deuxième verre.

-Vous vous demandez pourquoi je vous raconte tout ça? Il y a quelque chose chez vous qui m'intrigue. Et... Je sais que vous accepterez de m'aider à trouver cette chose. Vous savez... C'est une source de pouvoir... Fantastique! Et ce serait si... Stupide de ne pas s'en servir!

Le conseillé se planta face à Amania, attendant manifestemment une réaction de sa part.

Un peu plus loin, les deux Nains et Hannibal s'étaient réunis afin de tenter de libérer le prisonnier. Celui-ci ne bougeait plus et attendait la suite. Hannibal eut beau scruter le village, malgré toute l'activité dans les rues, la petite lace était déserte et non gardée. Par contre il était évident que la cage suspendue dans le vide était visible de toute la faille.

écrit par: Nollïa Vendredi 30 Juin 2006 à 15h28
N ollia s’empara du gobelet rempli de vin avec un petit signe de tête en guise de remerciement. Elle se garda cependant bien d’y porter les lèvres, la prudence élémentaire lui suggérant de ne pas encore considérer cette alliance pour acquise.

¤Ce n’est pas parce qu’il a laissé tomber son masque qu’il me dévoile désormais son vrai visage. Qui sait ce qu’il cache encore ? Soyons sur nos gardes afin de ne rien révéler qui ne puisse lui servir.¤

Nollia redéposa son verre puis jaugea son interlocuteur de haut en bas avant de briser le silence qui s’était installé quelques instants.

- Voyez vous Baltar, mon seul désir est de quitter cette jungle aussi vite que possible, et continuer mes petites affaires tranquillement. Et si je pouvais ramener avec moi ces étrangers qui traînent dans le village, je serais encore plus satisfaite. Pour le reste…disons, que cela ne me regarde pas.

Elle prit garde à ne rien avouer qui puisse la compromettre tant aux yeux des locaux que de ses compagnons. Après tout les tentes ne sont constituées que de peaux ou de tissus et même épais, ils ne peuvent empêcher des conversations d’être entendues.

- Dès que je vous aie vu, j’ai su que vous étiez ce qu’on pourrait qualifier « d’intelligence supérieure ». Rassurez vous, je ne suis pas flatteuse, mais je préfère m’allier à quelqu'un de sensé plutôt qu’à de simples idiots.

Elle fit une pause afin d’accentuer l’importance de la suite de son discours. Son regard sombre fixait celui de l’elfe sans sourciller.

- Ce démon existe-t-il vraiment ? Je suis surprise ! Je pensais qu’il s’agissait d’une fable que vous serviez à la population locale afin de pouvoir agir en toute tranquillité tandis que ceux-ci se meurent de terreur ! Quant à mes « compagnons », dit elle en mimant les guillemets avec les doigts " Si je leur ai proposé mon aide, c’est uniquement parce que j’ai besoin d’eux pour certaines choses qui ne vous regardent pas. Vous l’avez compris, je ne suis pas spécialement généreuse. En cela nous nous ressemblons…Et peut-être en d’autres choses également."

Son visage se couvrit de mystère avant qu’elle ne poursuive, signifiant d’un geste de la main qu’elle n’avait pas encore terminé. Les derniers mots qu’elle avait prononcés était une perche légère qu’elle tendait afin de percer peu à peu sa carapace et de pouvoir vérifier s’il était ou non un fervent d’Eshodow.

- Au vu de la situation, je pense qu’une association entre nos deux intelligence serit profitable autant a moi qu’à vous. Je vous aiderais à mettre la main sur ce que vous convoitez, et vous m’assureriez une sortie rapide et peut être….quelques renseignements supplémentaires, mais cela, j’en parlerai en temps voulu. Cependant pour vous aider efficacement, j’ai besoin d’éclaircissements. .. Mes compagnons ont apparemment déjà eut affaire à ce démon. Ils ont failli, ou ils vous ont gêné, ce que je crois davantage, vous les avez drogué et abandonné au cœur de la jungle en espérant leur mort, n’est ce pas ? Et voilà que vous vous retrouvez avec cette bande d’incapable sur les bras sans pouvoir user de vos mercenaires spécialement entraînés, et surtout, qui vous sont loyaux et fidèles ! Ma venue est presque providentielle ! En prenant la tête du groupe, je vous offre la garantie qu’ils ne se mettent pas en travers de votre, de notre ! Que dis je ! De notre chemin !
Parlez moi de cette mission, de ce démon, de cette puissance…

Nollia repris son verre inspectant la couleur de la robe et humant l’arome qui s’en dégageait, vérifiant ainsi sous l’air de celle qui apprécie le bon vin, qu’il n’y ait aucune substance désagréable dans la boisson.

- Je suis toute ouïe, Baltar.

écrit par: Hannibal Vendredi 30 Juin 2006 à 18h16
La situation était tentante mais risquée, il était vrai que la cage n'était pas gardée mais elle était largement visible depui les passerelles et ponts du village. Vraiment s'était trop risqué, même si Hannibal était sur de pouvoir soutirer des informations intéressantes à cet elfe il risquait surtout de mettre en danger le reste du groupe ainsi que lui même. L'humain n'arrêtait pas de se torturer l'esprit quant aux peu d'informations qu'ils avaient put récolter, c'était trop peu pour pouvoir continuer et accomplir ce qu'on leur demandait...terrasser un démon...ça représentait quand même beaucoup pour quatre personnes aussi douées soit elles. Et si c'était le cas Hannibal était sur que lui et les autres n'avaient quasiment aucune chance face à ce "démon". Et puis qu'est-ce que ça leur apporterait de le vaincre, pas de promesses de récompense, aucun cadeaux et même pas la possibilité de quitter la jungle. Hannibal avait presque perdu espoir de pouvoir quitter cette jungle...mais ce n'était pas le moment de flancher, cela aurait put être pire. Il fallait garder son sang froid, il leur restait encore neuf jours pour trouver un moyen de se débarasser du "démon" ou sortir de cette fichue jungle. Après tout c'était la première fois qu'il entendait parler de cette chasse au démon et il semblait que c'était également le cas de ces "compagnons" d'infortune. Si c'était le cas les chasseurs de démons qu'avait engagé le village devaient être probablement morts, tués par ce "démon" sans doute. Les raisons de sa venue dans cette jungle étaient également des plus obscures, il ne lui restait plus qu'une chose à faire...quitter cette jungle au plus vite, d'autres affaires plus urgentes que ce "démon" l'attendaient. Alors à moins que ces compagnons aient décidés de faire autrement Hannibal était on ne peut plus désireux de quitter cette jungle infernale. Le guerrier se tourna vers Hyl et Suthek et leur parla à voix haute...

-Je veux qu'au lever du jour vous me rejoignez aux barraquements des chasseurs pour y faire un rapide compte-rendu de la situation, si vous voyez Amania passez lui le mot afin que nous puissons discuter des évenements à venir. Sur ce je vais me reposer jusqu'à demain matin...bonne nuit à vous.

Sans rien dire d'autres il partit dans la direction des barraquements des chasseurs pour y prendre un peu de repos et essayer de gagner une bonne nuit de sommeil.

écrit par: Suthek Vendredi 30 Juin 2006 à 23h38
Voyant le prisonnier gesticuler dans sa cage à la vue de tous, Suthek n'avait aucune envie de le sauver de là. Il devait y être pour une excellente raison et vu la visibilité de la chose, il aurait été fou de le libérer pour des renseignements hypothétiques. De plus Suthek n'avait rien à prouver à ce village perdu, il avait atterit là par accident et ne demandait qu'a rentrer maintenant qu'il avait retrouvé ses frères des marches.

Ceci dit il y avait un problème, ces mêmes confrères semblaient devoir au village le meurtre d'un démon sans quoi ils ne seraient jamais vraiment libres. C'est peut être la raison qui fût à l'origine de l'hésitation d'Hannibal, ce pauvre humain ne devait rien comprendre à ce procès dont il était la cible. Ceci dit, la décision de s'éloigner pour se reposer fût sage de sa part et à la suite de son court discours, Suthek commença à entamer la discussion avec Hyl afin d'en savoir plus sur leurs condition. Discussion dans laquelle il en vint vite à demander :


-Au fait, j'aimerais savoir quelque chose : à moi les elfes ne m'ont jamais rien demandé, vous vous souvenez de se qui s'est passé avant votre emprisonnement à tous ? Je veux dire, ça me parait bien étrange d'oublier une séquence de plusieurs jours. Et ces plusieurs jours n'ont surement pas été suffisant pour entamer une vraie chasse au démon et ont été trop longs pour que ce soit une cause naturelle... Enfin ce n'est que mon avis, assez approximatif il est vrai, mais je ne comprend pas le problème en fait...

écrit par: Hyl Samedi 01 Juillet 2006 à 13h38
Hyl regardait avec amusement l'elfe inerte dans la cage a attendre sa libération par les trois aventuriers, mais le nain n'avait en aucun cas envie de libérer un elfe qui l'avait traité avec autant de mépris et il se réjouissait de le voir prisonnier dans cette cage alors que lui était "libre". Une liberté partielle car si il pouvait se déplacer librement dans le village, mais il ne savait pas vraiment ou il était, mais peut être que Suthek lui en saurait plus que lui. Il attendit que Hannibal soit partit pour pouvoir parler librement, mais il fit signe a son compagnon de s'éloigner de la cage.

- Non je ne me souvis de rien, et vanille non plus. D'ailleur appelle la Amalia, c'est le nom par lequel elle s'est fait connaitre et fais comme si nous ne nous connaissions pas, apparement Vanille ne veut pas que les autres sachent que nous nous connaissons du moins pour l'instant. Je vais t'expliquer comment j'ai fais pour me retrouver ici, enfin pour ce que je me souvient.

Il expliqua en détail son aventure en commençant par leur départ, avec Vanille, d'Eauprofonde jusqu'a Port Nyanzaru en passant par Vélène.Le rôdeur finit ses explications avant de demander plus de détails sur l'arrivée de Suthek dans ce lieu. Il ne put attendre la réponse de son frère nain et s'empressa d'accabler celui-ci de questions.

- Et as-tu appris des choses interressantes concernant notre mission? Est ce que tu as entendus parler d'un groupe qui se situerait dans la jungle de Chult et qui pourrait bien être celui que nous cherchons? Sinon aurais tu des informations sur le démon que nous devons vaincre?

Le nain était satisfait d'avoir retrouver son compatriote et ainsi d'avoir a ses cotés deux personnes en qui il avait un minimum confiance. Il attendit la réponse de son compagnon en observant les alentours pour vérifier si ils n'étaient pas épiés.

écrit par: Suthek Dimanche 02 Juillet 2006 à 10h43
Suthek riait intérieurement des questions de Hyl. Il ne savait rien non plus sur ces points, et tout semblait si important dans sa voix... Cependant il se reprit pour lui répondre de manière plus apropriée :

-Désolé l'ami, mais je ne sait pas non plus comment j'ai pu aterrir là. Ne vous voyant pas au port je m'étais aventuré le long d'un fleuve. Quelque chose m'a attaqué et je me suis retrouvé sur un lit d'hôpital dans ce village, je n'ai rien entendu de plus que les brouhaha des habitants la nuit... Ceci dit, allons voir le chef du village, il a l'air bienveillant et pourra peut être nous renseigner sur ces points.

Faisant signe à Hyl de le suivre, il se dirigeait vers une bâtisse primaire qui semblait être la plus importante du coin. En supposant que ce soit celle du chef il préparait déjà ses questions, en sachant pertinnement que ce serait très difficile de se faire comprendre et de comprendre...

-J'espere que tu as a appris quelque mots d'elfique, parce que ça risque d'être difficile de se repérer dans une jungle complète et de parler de démons avec les mains et des grognements... Mais bon, on ne perd pas grand chose à essayer.

écrit par: Glaive Torn Dimanche 02 Juillet 2006 à 17h09
-Les profondeurs de Chult sont remplies de petits villages comme celui-ci. Elderssen en est d'ailleurs l'un des plus petits. On surnomme ses rôdeurs les Inhalaas, en référence à ces feuilles qui poussent aux sommets de certains arbres de la jungle. C'est vrais qu'ils sont surprenant quant il s'agit d'escalade et de camouflage...
Baltar venait de terminer le pichet d'alcool et prit quelques secondes pour en chercher un autre. Il abandonna et se tourna à nouveau vers Amania.
"Les Yeth sont des Elfes un peu plus agressifs, mais un peu moins malin. Ils ont déclaré une guerre à Elderssen, pour une pacotille! Des fruits, je crois, qui ne pousse que sur les Terres alentours. Haaldun à paniqué, et a réveillé une créature pour défendre le village... Personne d'autre que lui et moi le sait, si ce n'est Shen, qui se doute de quelque chose."
"Au lieu de s'attaquer aux ennemis d'Elderssen, le Démon s'en prend à ses villageois, et détruits toute civilisation... Il est issu d'une vieille magie de cette région, et est donc différent de tout ce que j'ai put étudier. C'est une marveille de la nature, même s'il est très agressif. Il détient une puissance que même Elminster peut lui envier!"

Le conseillé prit quelques seconde pour reprendre son souffle, et laisser la petite halfeline bien comprendre la situation.

-Vous savez déja ce que j'attend de vous. Je dois convaincre Haaldun de me montrer le rituel pour rappeler, et donc appeler, le démon. De votre coté vous devez retrouver cette créature et trouver un moyen de la ramener! Inutile de préciser qu'il vous faut vous méfier de Shen, il fouine un peut trop, comme cet imbécile de Terdun. Mais pour lui, le problème est réglé!

Avant même qu'il ai finit sa phrase, l'Elfe maquillé avait ramassé une cape que l'Halfeline n'avait pas encore remarquée, pour cause que le vêtement était d'une teinte difficilement décelable. Elle semblait absorber l'ombre autours d'elle pour se l'acaparer, et rendre presque invisible tout ce qu'elle enveloppe. Baltar la tendit à la prêtresse, de la main gauche, la main droite tendue en attente d'une poignée de main.

-En symbole de gratitude, je vous prête ce vêtement. Notre travail demande avant tout de la discretion et, avec lui, vous êtes sûre de ne jamais être remarquée. Evidement je vous le laisse en échange de votre silence sur tout ceci, et jusqu'à terme de notre alliance. Faisons nous équipe?


Soir


La nuit s'était finalement emparée du village Deldussen. Les habitants disparûrent presque aussi vite qu'ils étaient apparuent. La tente du chef Haaldun était apparement vide, car les gardes refusèrent l'entrée au deux nains, de même qu'ils refusèrent de répondre à leurs questions. Les villageois se faisait maintenant rares, et disparaissaient en voyant approcher les étrangers.
Alors que Suthek et Hyl erraient encore dans les rues, trois rôdeurs apparûrent derrière eux et interpelèrent les deux étrangers, lance en main. Ni Hyl, ni Suthek ne put comprendre leurs injonctions, mais les mouvements qu'ils faisaient avec leurs lances étaient tout à fait compréhensibles. On leur ordonnait de regagner leur baraquement...

écrit par: Nollïa Mercredi 05 Juillet 2006 à 15h43
N ollia s’empara de la cape, caressant le tissu fluide comme de l’eau qui coule entre les doigts. Son sentiment était assez mitigé, la mission qui lui incombait n’était pas fort différente de celle qui lui avait été donnée par le chef du village, et n’assurait absolument pas sa sortie saine et sauve. Cependant, il était certain que Baltar était la seule personne digne d’intérêt parmi tous ces sauvages !

- Bien des personnes un tant soit peu scrupuleuse serait horrifiées d’apprendre vos projets, Baltar. Jouer avec des forces démoniaques inconnues sans même être certain d’être capable de les contrôler…vous risquez gros ! Et moi aussi ! Mais il semblerait que vous soyez chanceux : je ne suis pas une personne scrupuleuse. Je me moque éperdument de ce que vous ferez ensuite avec ce démon. Du moment que je ne sois pas dans les parages, il m’importe peu que la forêt soit brûlée par votre faute ! Elle s’arrêta un instant et tendit sa main comme pour sceller le marché. « J’accepte donc cette alliance, à condition que vous me promettez formellement de me faire sortir de cette enfer de verdure, en vie et libre, moi et mes compagnons. Et j’aimerais aussi que vous acceptiez de répondre à certaines de mes questions lorsque le travail sera accompli. Rien de bien méchant, ni de très indiscret, rassurez vous ! »

L’hafeline soupira intérieurement. Comment procéder ? Comment mettre la main sur ce démon…elle était foncièrement à cour d’inspiration, et pourtant elle savait qu’en manipulant davantage Baltar, elle pourrait probablement obtenir une situation plus satisfaisante. La fatigue se faisait sentir à nouveau…son esprit se refusait d’être aussi alerte qu’elle ne l’aurait souhaité, malgré la pénombre qui lui était salutaire.

- Avant de vous quitter et de me mettre tout de suite à la tache dit Nollia tout conservant sa petite main bien serrée autour de celle de l’elfe et ne comptant pas le lâcher tant que celui-ci ne lui aurait pas promis ce qu’elle désirait, « Je désirerais quelques précision quand aux attaques de ce démon. Autant que ce soit vous qui me les donniez plutôt que l’un des villageois, n’est ce pas ? Ou attaque t’il ? Au cœur de ce village, en bordure ? S’en prend t’il a des personnes isolées, ou en groupe ? Comment les victimes sont elle tuées ? Retrouve t’on leurs cadavres ? Sont elles mutilées ? Ou disparaissent elles simplement dans le néant ? Et puis un autre détail me chipote…Je suppose que la partie secrète de cette affaire est le fait que la venue du démon soit de l’entière faute du chef, n’est ce pas ? Puisqu’il nous en a parlé ouvertement dans la tente, devant Shen et sa garde, je présume qu’il est connu de tous qu’un terrible monstre rode dans les alentours. N’est ce pas ? »

La prêtresse se tut un instant, elle réfléchissait intensément. Elle ne devait pas laisser la fatigue s’emparer d’elle, pas maintenant. De longues heures d’activité l’attendaient encore, elle ne se permettrait le repos qu’à l’aube naissante. Il lui fallait encore déterminer l’attitude qu’elle allait adopter avec ses compagnons, afin de s’assurer une emprise parfaite sur leur esprit et de pouvoir les manipuler comme bon lui semblait. Un mélange de vérité et de mensonge serait sans doute l’alchimie idéale. Il lui fallait également renforcer sa nouvelle alliance, s’assurer qu’on ne la trahirait pas en tissant un lien qui pourrait sembler à de l’amitié…ou autre chose. Car si Baltar n’était pas un fervent d’Eshodow…il pourrait très bien devenir un adepte de Shar. Cette pensée la fit sourire.

- Mais dites moi...Seriez vous en train d'esquiver ma question ? Vous ne m'avez toujours pas expliqué la façon dont vous avez tenté de vous débarrasser d'Hyl et sa bande ni comment vous avez fait connaissance.

écrit par: Hyl Mercredi 05 Juillet 2006 à 17h49
Le nain ne voulait pas retourner tout de suite dans tente, il espérait pouvoir enfin trouver quelque chose de valable: arme ou une quelconque information. Mais ils n'avaient rien trouvés mis a part des gardes, il fallait se résigner a rester enfermé dans les tentes, Hyl espérait que Vanille avait eu plus de chance que lui. Lorsqu'il rentra dans la tente il vit que Hannibal était toujours allongé dans son hamac, cela signifiait qu'il n’avait pas été a la recherche d'informations lorsqu'il les avait quittés. Il se retourna vers Suthek.

- Et donc ces elfes ce sont occupés de toi pendant si longtemps? Cela me parait bizarre que des elfes s'occupent d'un nain avec autant d'attention et tu m'as dis que tu n'avais rien appris malgré le fait que ces elfes aient étés avec toi pendant tout ce temps.

Il prit a direction de son hamac sans attendre la réponse de son compère, plus tôt il s'endormirait moins il y aurait de gardes dans la ville a son réveil, il espérait que sa sieste lui offrait de pouvoir se lever avant Baltar et ses acolytes. Il voulait réussir a pénétrer dans des tentes pour se procurer ce dont il avait besoin. Il resta allongé les yeux fermés a attendre l’arrivée de Vanille, il avait eu l’occasion d’apprécier les capacités d’investigation de celle-ci et cela c’était montré très pratique jusqu'à sa malencontreuse arrivée dans la jungle.

écrit par: Suthek Mercredi 05 Juillet 2006 à 18h51
-C'est une région bien perdue par ici Hyl, il est vrai que nous ne sommes pas des êtres chéris par les elfes, mais le dégoût qu'ils ont à nous voir n'est que naturel... Car il n'ont surement pas eu l'occasion de rencontrer des nains aggressifs. Le guérisseur à l'air d'être intelligent, il peut surpasser son impression première et il doit être assez influent pour que les autres ne me touchent pas... A vrai dire je ne comprend pas tout moi-même tellement la haine que les elfes nous portent me parait naturelle et bien portée, mais finallement ce n'est peut être qu'un phénomène particulier à nos régions originelles. C'est plutôt interessant à noter, et je suis sur que Marthammor saura trouver un moyen d'utiliser ce renseignement.

Sortant son éternel bouquin, Suthek commença à le feuilleter jusqu'a trouver la fin de son texte actuel. Ecrivant comme un fou, il s'efforça de décrire tout ce qu'il pouvait du village. Il était assis à coté de sa tente et lorsqu'il notait pour son dieu rien ne pouvait lui permettre de s'arrêter. Oubliant le paysage alentours et même Hyl, il eu une absence de plusieurs minutes à griffoner sur son livre, d'une main il écrivait ses notes, de l'autre il tentait d'organiser le tout, de donner des noms aux paragraphes, il tentait aussi de délimiter en chapitre approximatifs... Rapidement il avait appris que le découpage en région était trop peu explicite pour être viable, c'est pourquoi il avait noté dans la marge que ce qu'il avait noté devrait être mis dans une section dédiée aux humanoïdes, dans un chapitre dédié aux elfes, et dans une sous-section dédiée aux non-classés. Puis saisi d'un doute il chercha un garde de ses yeux agards, mais se souvenant qu'il ne comprendrait surement pas ses dire, il se retourna l'oeil triste sur son livre, plaçant un point d'interrogation ; il ne savait effectivement pas si ces elfes appartenaient à un groupuscule reconnu et plus grand ou non.


Ayant fini ses notes de brouillon, il se tourna vers Hyl qui était allongé que son hamac, près à s'endormir.


-Ah oui aussi, puisque j'y pense. Je n'ai rien appris de ces elfes parce qu'ils me pensaient pur nain, ne parlant pas le commun ; ils n'ont donc pas essayés de communiquer avec moi... Et puis j'imagine que ce n'est pas non plus un langage très parlé dans le coin, malgré son nom... C'est vraiment une région très interessante, il y a tant à apprendre par ici. J'ai pris en note ce que tu m'avait dit à propos des créatures gigantesque que tu as rencontré ; ne te vexe pas je n'ai pas noté ton histoire mais simplement les détails concernant les créatures, les paysages et la géographie. Je prend aussi note de la psychologie des locaux, mais c'est beaucoup plus difficile à percevoir, certains sont peut être hypocrites... Sur ce je vais dormir, il me semble qu'on m'a indiqué un lit non loin du tien ; ça doit être celui qui m'est réservé maintenant que je suis valide.

Marchant vers son lit, il entendait maintenant les énormes moustiques qui rôdaient dans la région, et venant de se faire piquer par l'un d'entre eux, il les maudissait tout en songeant à prendre des notes sur leurs sujets. Il savait qu'une fois protegé par les moustiquaires il pourrait noter tranquillement tout se dont Marthammor aurait besoin. Il avait vraiment eu de la chance de ne pas perdre tout ce qui comptait pour lui, finallement il lui importait peu de rester ici ou non, tant qu'il pourrait noter et apprendre sur la région en possession de sa chere encyclopédie commençante.

écrit par: Hannibal Mercredi 05 Juillet 2006 à 19h33
Il faisait beau en cette belle matinée ensoleillée d'été, Hannibal se sentait léger avec le mouvement de va et vien que lui procurait le siège à balance dans lequel il était assis. Le coussin assez rudimentaire qui en tapissait le fond faisait un peu mal à son arrière train et Hannibal ne savait combien de fois il avait demandé à son père de le changer, ils n'étaient peut être pas aussi riches qu'une famille noble du Cormyr mais ils pouvaient quand même se permettre de remplacer un coussin. Son père mettait alors les poings sur les hanches et, sans même le regarder, prononcait cette phrase.

-Arrête de te geindre...c'est comme vouloir réparer ce qui n'est pas cassé.

Et il tournait les talons en laissant Hannibal seul à réfléchir. De tels souvenirs lui faisait penser que par ailleur la vie était bien plus cruelle et ne se résumait pas à un peu d'artrose due à un coussin un peu trop dur. Son père était déjà parti depuis quatre ans et les voisins et gens du village disaient tous qu'il était mort, tué par une horrible créature, une de celle qui ne peut que hanter que vos cauchemards les plus sombres et les plus profonds. Mais Boldur était plus coriace que ça, il était tellement tétu qu'une fois il été rentré à la maison avec deux flèches dans le ventre et une épée dans l'épaule droite, il avait refusé de se fare soigner avant d'être rentré chez lui et d'avoir fûmé et fini sa pipe. Hannibal eut un léger sourrire à cette pensée. Une porte s'ouvrit, l'humain rouvrit les yeux et put voir une silhouette portant les vêtements de son père entrer dans la maison. Hannibal soupira avant de se lever et d'emboiter le pas à son père, il le retrouvit de dos en plein milieu du salon.

-C'est quoi l'excuse cette fois, une horde de gobelins ou deux ou trois trolls des mers?Lança ironiquement Hannibal.

La silhouette ne répondit pas.

-Quelque chose ne va pas?

C'était inhabituel de la part de son père, lui qui se ventait toujours de ces exploits une fois rentré à la maison. Il ne répondit pas à la deuxième question d'Hannibal. Ce dernier allait ouvrir la bouche pour poser une autre question mais son père finit par pivoter sur lui même et laissa Hannibal voir son visage...un visage mort...une tête grimaçante de squelette. Hannibal recula violemment et finit par chuter lourdement sur le sol.

Il se réveilla hors du hamac et avec une vive douleur au front, apparement il venait de chuter depuis son lit. Il se releva vite et se rendit que tout cela n'avait été rien de plus qu'un mauvais rêve, il s'essuia le front d'un revers de sa main et se remit debout avant de s'arrêter à la suite d'un bruit singulier, il se retourna et put voir que Hyl et Suthek étaient de retour, ce dernier était en train de tourner les pages d'un livre et d'y écire quelques lignes lorsqu'il tombait sur la page qu'il cherchait. Hannibal était intrigué par ce livre qu'il avait vu pendre à la ceinture du nain plus tôt.


-Ce n'est pas un livre de prière? Qu'écris-tu donc dans ce livre pour que tu le fasse aussi tard?

écrit par: Suthek Samedi 08 Juillet 2006 à 19h27
Après s'être rassasié d'écriture, Suthek entendit la question de Hannibal. L'intrigue que son livre pouvoit poser au gens le flattait car c'était sa raison d'être et le fait que sa raison d'être interesse est toujours flatteur... Ceci dit, il ne sût pas trop quoi répondre car on ne lui avait encore jamais posé la question. Après quelques cafouillages bredouillant, il réussit tout de même à extraire une légère explication :

-Euh... Comme tu dois le savoir humain, je suis prêtre ; en fait je suis prêtre de Marthammor Duin, et pour faire simple c'est le dieu du voyage et de la découverte parmis les nains. Comme je suis entièrement à la disposition de mon dieu, il m'a envoyé chercher des renseignements par delà le monde, faire une sorte d'encyclopédie sur ce que j'ai vu ou entendu... Il m'a expliqué que c'était très important pour lui, qu'il fallait qu'il montre que ses domaines sont utiles aux autres dieux. Il m'a donc offert ce livre ; c'est maintenant la seule chose qui me relie à mon dieu car je n'ai plus accès aux lieux de culte classiques. Et il me faut le compléter pour ressentir sa force bienvellante m'investir. Je lui prêtais beaucoup d'attention à ce livre, au début je ne songeais qu'a ne pas le perdre. Mais je me suis rendu compte que même inconsciement, je le garde sur moi, il est toujours à porté de main et personne n'a jamais essayé de me le voler... Alors que je le trouve tellement superbe...

Observant son livre avec un regard pétillant, il observait la couverture de bois grossier comme si cela avait été de l'or. Ceci dit il paraissait comme neuf malgré la boue ambiante, cela lui donnait un petit éclat brillant et le faisait paraitre détaché du monde l'entourant réellement.

-Donc oui, j'écrit dedans si tard le soir uniquement parce que c'est ma seule richesse ; tant qu'il sera avec moi j'aurai un but et je trouve ça inestimable... J'ai l'impression qu'il est magique, je suis sur qu'un jour j'arriverais à apréhender ce don d'une manière plus sage, plus profonde... Je suis sur qu'il y a quelque chose que Marthammor ne m'a pas dit à propos de ce livre, mais cela je n'en sait encore rien... Je sort à peine de mon état de novice et je ne connait encore qu'imparfaitement les secrets de Marthammor. J'espère que ma mission à vraiment une importance capitale au sein du panthéon, que je puisse enfin être reconnu par les maitres des miens comme ayant fait plus que n'importe quel autre nain pour eux... Alors que ceux-ci n'ont jamais apréciés ma façon de faire ; trop maladroit, trop peureux qu'ils disent...

Se recroquevillant maintenant presque sous l'effet du regret et de la volonté de faire preuve de capacité. Suthek paraissait inquiétant, comme si finallement il avait déjà trop dit sur lui, des choses auxquelles il n'avait même pas pensé auparavant... Pour lui la voie vers Marthammor lui avait paru tellement naturelle qu'il ne s'était encore jamais posé la question de n'avoir jamais pu se faire aprécier franchement d'un frère... Il resta muet quelques instants, son petit air triste donnait un impression forte de dégout car ce pauvre bougre n'avait déjà rien d'attirant avant de paraitre regrettant d'une partie de sa vie. Ceci dit, il se reprit et d'une voix légèrement hachée et beaucoup plus douce qu'a son habitude, celle de celui qui se souvient de bonne chose et qui les regrette amèrement en pleurant intérieurement tout en sachant qu'il n'aurait jamais du y repenser :

-Et toi, Hannibal... J'ai "entendu" que tu t'étais réveillé bien en sursaut ; c'est la raison de ta venue qui t'a éveillé ? Ou celle de ta vie ? Je ne te connait pas encore, mais il me semble qu'on va devoir faire connaissance vu le nombre de personne à qui parler par ici... Puis réfléchissant un peu... Mais si tu n'as pas le temps et que tu as trop sommeil, je vais te laisser tranquille, il me semble que tu vas devoir t'occuper d'un démon prochainement et que ta mission n'est pas si bien partie que ça... Tu dois donc avoir besoin de te reposer... J'aimerais juste pouvoir voir de quoi il s'agit, j'aimerais voir ce démon... Ce serait très interessant pour mon livre, peut être le renseignement le plus instructif depuis que j'ai commencé... Sa voix était redevenue normale, il avait oublié sons chagrin, sa raison d'être étant passé prioritaire... Mais il faudrait pour ça que je puisse m'integrer à votre groupe, c'est pour cela que je te demandait un peu qui tu étais vraiment...

écrit par: Glaive Torn Mercredi 19 Juillet 2006 à 16h22
Suthek tentait d'engager une conversation avec Hannibal, que la fatigue rendait plutôt absent. Il faut dire que les compagnons étaient bercé par les ronflemments de Hyl et Kortoridon, contrastant avec le sommeil silencieux de la vingtaine d'hommes et femmes autours d'eux. Quelques frotements et craquements les firent se retourner, de sorte à ce qu'ils se retrouvent nez à nez avec Amania. Celle-ci était entrèe avec une incroyable discretion.
La petite Halfeline avait rejoint les baraquements et ses compagnons d'infortune en silence, repensant à la réponse de Baltar. "
Vous aurez pleinement l'occasion d'étudier les attaques de cette choses. Elle n'a pas terminé sa besogne. Pour vos compagnons, étant l'étranger du village, j'ai été chargé de les récupérer à Port Nyanzaru, après qu'ils aient répondues aux centaines d'affiches de recrutement placardées sur plusieurs continents. Ils étaient cinq à être venu pour arrêter le démon, mais même avec mon aide ils n'ont réussit qu'à le mettre plus en colère. Un village entier à été détruit après leur lamentable échec, et tout le monde ici considère que c'est leur faute. Ce n'est pas une bonne période pour les étrangers... Mais c'est après leur défaite que j'ai put me rendre compte de la puissance de cette chose!"

Baltar avait congédié son invîté sans plus de cérémonie, apparement pressé par d'autres obligations. Elle n'avait put obtenir d'autre réponse lorsque le conseillé avait refermé la toile de tente sur un clin d'oeil à son intention.

La fatigue des trois compagnons limitait les conversations à "bonne nuit" et la nuit emporta avec elle les trois aventurier. Seules quelques tentes restaient encore illuminées, comme celle de Baltar et de Shen. Un gémissement s'échappa de la cage suspendue au dessus de la faille, son unique occupant n'arrivant pas à trouver le sommeil.


Matin

Le soleil força les cinq compagnons à se réveiller tôt. Le baraquement était vide, si ce n'est quelques poulets qui arpentaient le sol. Dehors la clarté du jour empêchaient de voir l'horizon, les yeux des aventuriers préférant rester à l'ombre de la tente. Des pas approchèrent, retenant l'attention des étrangers, et un rôdeur entra, saluant d'un geste militaire. Son visage était contracté et préoccupé.

-

L'Elfe leur fit signe de le suivre au dehors. En approchant du centre du village, des acclamations et des hurlements attirèrent l'attention du groupe. Le rôdeur n'avait pas l'air surpris. Il voulait conduire le groupe jusqu'à une grande toile tendue, pleine de tables installées en rond autours d'une marmite centrale. Celle-ci était gigentesque et une dizaine de personne s'occupaient d'en remuer le contenu. Le rôdeur présenta une table au groupe et indiqua sa bouche ouverte: "manger". Puis il quitta la tente, rejoingnant les cris. Seules une vingtaine de personnes était présente sous la tente, le reste du village semblant se trouver à l'extérieur.

En passant près d'une grande place, le groupe avait put voir la source des cris: Un regroupement impressionant des habitant de Deldussen, dont le chef Haaldun, en larme.

écrit par: Nollïa Jeudi 20 Juillet 2006 à 20h49
N ollia chipotait dans sa gamelle sans avoir l’air d’apprécier le met qu’on lui avait servi. Elle n’était pas particulièrement difficile, mais il n’était pas davantage aisé de la satisfaire. Elle prit un air grave en regardant chacun de ses compagnons droit dans les yeux.

- Inutile de se demander pourquoi ces gens pleurent. Un des leur est sûrement mort, ou peut être plusieurs. L’halfeline eut quelques difficultés à réprimer un sourire satisfait. « Peu importe, nous irons voir plus tard. Maintenant que vous êtes embarqués dans cette quète périlleuse, et que j’ai accepté de vous apporter mon assistance, il est temps de mettre diverses choses au point. A commencer par laisser tomber les masques. »

Nollia avait prononcé ces derniers mots sur un ton dramatique, adoptant l’air de circonstance approprié. De légères cernes marquaient son visage. Cela faisait deux jours qu’elle n’avait pratiquement pas dormi. Préférant d’ordinaire agir au cœur de l’obscurité, elle dormait généralement plus tard que la moyenne, mais ce jour, l’aube l’avait tiré de son sommeil avant même que deux heures pleines de repos ne se soient écoulées.
La veille, ou plus exactement, plus tôt dans la nuit, alors que ses compagnons avaient sombré rapidement dans le royaume des songes, Nollia s’était éloignée a pas feutrés, se couvrant de sa cape nouvellement acquise. Dans le recoin le plus sombre qu’elle eut pu trouver aux abords de la tente, elle s’était recueillie avec intensité. Longtemps, elle pria, tachant d’entrer en communion avec Shar, se fondant totalement dans la noirceur de la nuit. Remarquant les lumières qui brillaient encore au loin, elle fut bien tenter d’aller faire un tour, mais le chant des oiseaux qui peu à peu s’éveillaient au cœur de la végétation l’incita à aller enfin prendre du repos.


- Comme je le disais, il est temps de révéler la vérité. Puisque nous sommes une équipe, le temps de la confiance et du partage est venu. Elle regarda longuement Hannibal d’une façon presque dérangeante. « Je ne m’appelle pas Amania, et je ne suis pas collectionneuse de pierres, comme je l’ai prétendu. Si je l’ai fait c’est parce que mon métier me force a prendre le visage d’innocente personnes. Cela me permet d’agir en toute discrétion et de mener à bien mes investigations. Hyl et Sutheck que tu vois là ne me sont pas inconnus, nous travaillons ensemble pour la même Organisation. Le nom et les activités de cette organisation n’ont pas d’importance, pas plus que l’objet de notre mission qui nous a conduit ici. Ce qu’il m’importe à présent c’est de vous sortir du guêpier dans lequel vous êtes plongé. »

Elle s’arrêta un instant avant de poursuivre afin de souligner une fois encore la bienveillance et la générosité qu’elle démontrait en cet instant. Son ton était légèrement teinté d’autorité.

- J’ai appris certaines choses intéressantes hier. Je n’ai pas perdu mon temps. Je dois dire que je suis assez mécontente…Tu me dois une solide explication, dit elle en fusillant Hyl du regard « Comment se fait il que tu ait répondu à cette annonce, sans m’en parler ! ? Quelle imprudence ! Te voilà dans de beaux draps ! Hyl, tu t’es engagé volontairement !
Figurez vous, que mes suppositions se sont révélées exactes. Vous avez bel et bien été engagé par ce village afin de terrasser le démon, une première fois. Et vous avez échoué, ce qui a rendu le monstre encore plus ….en colère ! On vous a drogué, on vous a perdus dans la foret, afin que la mort vous accueille…Voilà pourquoi vous n’avez plus aucun souvenir des derniers jours. Ce village …ne mérite pas que vous risquiez votre vie. Ils sont fourbes et menaçants. Extrêmement xénophobes de qui plus est. Pourtant, vous n’avez pas le choix. Aussi, comme je l’ai déjà dit, je vous aiderai comme je le puis. Et je suis certaine que vous pouvez compter sur l’aide de Suteck également. Mais nous devrons nous montrer méfiant…très méfiant. Ces gens ne nous veulent pas du bien, principalement ….Shen, le sorcier. C’est lui qui a conçu le poison qui vous a fait perdre la mémoire. Il ne faudra rien lui révéler, entendu ? »

écrit par: Suthek Samedi 22 Juillet 2006 à 18h07
Visiblement irrité par le manque de respect dont avait fait preuve la prêtresse dans son discours, Suthek ne put pour une fois s'empêcher de prendre part à la discussion :
- A croire que tu ne sais toujours pas prononcer le simple 'k', c'est un accent régional ou un défaut de prononciation personnel ? Je me renseigne, au cas ou je serait ammené à voyager dans tes contrées originelles... Amania... Enfin plutôt, quel est ton nom petite ?Il marqua une pause puis s'expliqua de façon plus posée et calme : "Je m'apelle Suthek, pas Sutheck ni Sutekh ou je ne sait quoi d'autre, tâche d'y faire attention, j'y tiens un minimum." Mais sans attendre plus longtemps, il reprit de plus belle, l'air révolté par l'esprit impardonnable de la halfeline.

-Bon, ceci dit, ceux que tu décris comme maléfiques m'ont tout de même sauvés, je n'aurait rien contre le fait de retrouver une contrée plus tranquille mais ma mission ici n'est en rien terminée... Le but est de découvrir une menace pour la compagnie, je me trompe ? Et ce n'est pas en fuyant et en nous mettant ces pauvres bougres à dos dans toute la jungle que nous réussirons à trouver quoi que ce soit par ici. Je n'ais en aucun cas envie de devoir combattre les ennemis naturels qui nous viennent ici ET des habitants enragés par notre échapée. Nous devons tout d'abord trouver ce qui pourrait concerner la compagnie dans le coin, et pour l'instant je ne voit que deux possibilités : Le seul étranger à part nous, soit cet elfe maquillé là... Il n'a pas l'air d'être du coin... Et ce démon dont tout le monde parle et que personne n'a vu en pouvant le raconter par la suite... De plus ce démon serait une illustration parfaite pour montrer l'utilité de mes écrits... Ce n'est pas en le racontant sous un air désolé par la mort de personnes que tu ne connait pas que tu me fera avaler une traitrise plus grosse que toi; la mort est naturelle et ne m'a jamais rendu aveugle à ce point, je ne compte pasabandonner la compagnie et toute une source de connaissance pour ne penser qu'a ma petite et misérable vie.

Tentant maintenant de trouver quelque chose de cohérent dans tout cela, il réfléchissait à voix haute pour ne pas perdre le fil de son raisonnement :
-mmh, on nous a parlé de menace pour la compagnie non ? Pour moi il ne peut y avoir que deux sortes de menace... Soit une force massive très puissante contre laquelle on ne pourrait rien... Ce serait le démon... Soit un complot visant à détruire les maitres de la compagnie, l'étranger pourrait entrer dans ce rôle... Si les deux sont liés il n'y a plus qu'a trouver une preuve de ce lien et à vite trouver de quoi se défendre, sinon il nous faut trouver ce qui peut voyager jusque dans les marches et être dangereux... On devrait s'activer peut être dans ce sens car on ne sait même pas combien de temps fût perdu dans nos tribulations oubliées... Puisque l'heure de la vérité est venu et que je ne sait rien, je m'attend à ce que nous possédions tous les mêmes informations non ? Il regarda tout ses compagnons avec insistance, surtout l'halfeline qui avait caché son nom ainsi que visiblement beaucoup de choses...

-Ceci dit, ces pleurs m'intriguent, on devrait peut être s'interesser à la source d'autant de désespoir... Je vous propose de leur demander par respect pour leurs us et coutumes ce qui s'est passé lorsque ce deuil sera terminé...

écrit par: Hannibal Dimanche 23 Juillet 2006 à 10h43
La nuit n'avait pas été trop mouvementée pour le damarien à l'exception de son cauchemard mais la fatigue l'avait rapidement emportée et plongée dans un sommeil de plomb. Il ne fut réveillé qu'au petit matin par les autres alors que ces derniers sortaient en suivant un des rangers du village qui les ammena vers un cercle ou de nombreuses personnes pleuraient dont le roi. Des couverts et des assiettes étaient disposés sur plusieurs tables qui formaient un cercle ininterrompue. Ce devait être l'heure du déjeuner et ce dernier semblait être collectif dans ce village. Hannibal ne rechigna pas à s'assoir et à commencer à manger avec appétit...cela faisait peut être deux jours voire trois qu'il n'avait pas mangé. A ses côtés s'étaient assis Amania et les deux autres nains qui entammaient également leurs assiettes mais avec apparement moins d'entrain. Il semblait même que la tension était montée d'un cran. Hannibal en eut la certitude lorsqu'Amania coupa le silence et commença à déblatérer un discours des plus insensés mais pour le moins très intéressant notemment en ce qui concernait cette compagnie pour laquelle semblaient travailler l'Halfeline et les deux nains. Ce fut d'autant plus intéressant quand elle leur annonça qui elle était réellement...ou plutôt qui elle n'était pas vraiment. Hannibal réfléchit quelques instants et finit par ouvrir la bouche mais Suthek se leva assez irrité par la façon dont l'Halfeline prononçait son nom et commença lui aussi un pettit discours pour tenter de clarifier la situation et corriger "Amania" sur certain points. La tension semblait encore monter d'un cran et après il serait dur d'arrêter l'escalade...Hannibal se décida à prendre la parole.

-Bon au moins tu te décides à retirer ton dernier masque. Il fixait Amania d'un air suspect mais tourna vite son regard vers les deux autres nains. Je pense que d'un certain point de vue il serait effectivement bénéfique de jouer carte sur table aussi je vais commencer car je suis apparement complétement inconnu de vous et de votre compagnie. Je ne suis qu'un aventurier qui recherche un nain du nom de Boldhûr Martèlerûne, quant à savoir pourquoi je le recherche cela ne vous regarde en rien, j'était à Pierremousse dans le Thétyr lorsqu'un individu m'interpella pour me dire qu'il possédait des nouvelles de mon père, je l'ai suivis et après je me suis retrouvé ici, dans cette foutue jungle étouffante et humide.Hannibal respira longuement et se tourna vers "Amania". Voilà pour moi mais maintenant j'aimerais que tu t'expliques un peu mieux petite. Au lieu d'engeuler ce pauvre Hyl tu pourrais déjà nous révéler ton vrai nom et aussi nous dire ce que tu as entendu de si intéressant chez ce "Baltar" et pas de mensonges cette fois.

Hannibal laissa la parole à "Amania" et s'appréta à recevoir de solides explications de la part de la Halfeline qui encore une fois restait bien suspecte, encore trop de détails clochaient dans toute cette histoire et il ne serait pas étonnant qu'il y ait plus que ce démon dans la jungle mais quelque chose d'encore plus gros.

écrit par: Hyl Lundi 24 Juillet 2006 à 19h49
Hyl était reposé mais il avait très faim car cela faisait longtemps qu’il n’avait pas mangé, il louchait sur son assiette dont le contenu ne paraissait pas appétissant quand Vanille fit un discourt surprenant de la part de quelqu’un qui faisait tant de mystères, si lui avait avoué la vérité a Hannibal l’halfeline lui en aurait sans doutes voulut. Ce qui surprit le plus le rôdeur c’est lorsque cette dernière s’adressa directement a lui pour lui demander des explications sur cette prétendue mission qu’il aurait accepté et dont Baltar avait lui aussi parlé.

-Comme je te l’ai déjà dis je ne sais pas de quoi il est question et si j’ai été drogué alors peut être que je n’ai jamais accepté cette mission et que soit on nous ment en disant que nous avons étés engagés soit on nous a contraint a effectuer cette mission.

Le nain regarda ensuite son compatriote s’énerver contre Vanille, cela l’amusait de voir le caractère d’un autre membre de sa race, à présent il n’était plus seul a être de mauvaise humeur. Sa mauvaise humeur qui c’était calmée grâce a une bonne nuit de sommeil, mais qui c’était a nouveau détériorer a cause de la soit disant nourriture qui leur avait été servit. Il adressa ensuite à Hannibal un regard menaçant que ce dernier avait déjà dût subir a plusieurs reprises.

-Quand a toi j’espère que nous pouvons te faire confiance car comme je te l’ai déjà dis dans le cas contraire je m’occuperai de ton cas personnellement.

écrit par: Nollïa Dimanche 20 Août 2006 à 19h49
N ollia se frappa le front de sa main. Intérieurement des sentiments contradictoires de rage et de désespoir créaient un tumulte instable, comme une soupe qui bout prête à déborder de la marmite à tout moment.

¤Qu’ils sont bêtes ! Mais qu’ils sont bêtes ! Comment puis je faire quoi ce soit de convenable avec une équipe pareille ! Quand bien même je désirais plus que tout au monde réussir la mission que ma confiée la Compagnie des Marches, je serais bien capable de la rater avec cette bande de maladroits sans cervelles !¤

Le regard perdu dans sa mélasse, elle prit deux grandes respirations avant de parler, fixant Sutek droit dans les yeux.

- Apparemment la discrétion n’est pas le fort des nains ! Bien ! dit elle en lâchant un énorme soupir démontrant ô combien elle était lasse. «Puisque la colère t’aveugle au point de dire des sottises devant quelqu’un qui nous est inconnu, dans un endroit ou nous sommes surveillé, et dont les habitants peuvent être des ennemis potentiels qui font semblant de ne pas nous comprendre mais qui en réalité saisissent le sens de chacun des mots que nous prononçons, puisque tout cela t’es égal, et bien….je propose de poursuivre plus avant la discussion, faisons donc fi de l’intelligence et de la prudence !«

Elle accompagna ses parole d’un geste de la main comme si elle jetait la prudence élémentaire pardessus son épaule.

- Tout d’abord Sutek, sache que je tiens autant que toi à exécuter promptement la mission qui nous occupe. Je tiens à te signaler aussi, que je viens de sauver Hyl et monsieur Hannibal de la mort à laquelle ils étaient promis pour avoir failli dans une mission donné précédemment. Hélas, leur vie n’est sauve qu’à la condition de capturer le démon en seulement une chevauchée. Peut être que la situation t’apparaît plus clairement a présent ? Libre à toi alors de trouver une solution pour quitter ce village et poursuivre seul la mission que nous avons été contraint de remettre à plus tard. Moi, dit elle dans un grand élan de fausse noblesse, « je ne partirais pas d‘ici tant que je n’aurais pas sauvé Hyl…et …Hannibal. Hannibal, comme je le disais tout à l’heure, je suis une employée d’une compagnie au service du peuple. Ma tache n’est sas doute pas la plus reluisante puisque je suis de celles qui agissent dans l’ombre. Cependant, mes fonctions sont bien utiles puisqu’elles permettent de démasquer plus aisément les fauteurs de troubles. Voilà pourquoi j’agis toujours sous le couvert d’une fausse identité. Mon véritable nom est Vanille Liserondor, mais je préférais que tu continues a me considérer comme étant Amania. »

A ces mots, elle engouffra une grande cuillerée de la mixture qu’elle jugea immédiatement infâme. Elle déglutit péniblement, et repoussa sa gamelle d’une façon presqu’enfantine.

écrit par: Hannibal Lundi 21 Août 2006 à 17h06
Après un rapide tour des esprits du groupe, Hannibal commença à se reporter sur les objectifs de chacun. Ils étaient au nombre de deux; sortir de cette forêt et accomplir la soit-disant mission d"Amanaia" et des deux autres nains. Et pour réussir à remplir ces objectifs il fallait toujours passer par le même point...aider Baltar à capturer son fichu démon. En effet dans leur situation actuelle il serait folie de croire qu'ils pouvaient s'en tirer seuls et sans aide extèrieur. Effectivement les elfes de ce village connaissait bien la forêt et il était certain que sans eux le groupe serait condamné à une interminable errance dans cette jungle étoufante, de plus ils n'étaient pas armés et équipés...leurs chances de survie étaient quasiments nuls. Il fallait donc aider ce "Baltar", aussi antipathique qu'il puisse être. Mais pourraient ils lui faire confiance une fois la tâche accomplie. Quoi qu'il en soit il faudrait se ménager une issue de secours au cas ou les choses tourneraient mal. Hannibal se décida à prendre la parole pour faire un rapide résumé.

-Bien alors résumons...nous sommes coincés et même prisonniers dans ce village parcequ'apparement certains d'entre nous n'on pas réussi à accomplir la première mission qui leur fut confié par ce village. Deuxièmement le seul moyen de nous en tirer est d'accomplir cette tâche soit attirer le démon pour que Baltar puisse le bannir. Troisièmement si nous réussissons il nous aidera à sortir de cette jungle, chose que chacun de nous désire. Mais pouvons nous malgré tou être surs qu'il tiendra parole. Aussi même si nous n'avons pas le choix nous devrions malgré tout manoeuvrer ensemble pour pouvoir s'en tirer, nous pourrons sans doute aménager une voie de secours quand nous aurons de plus amples informations.

Hannibal finit par se taire et s'attaqua à la mixture présente dans son écuelle, il ne pensait pas que ce serait agréable mais il avait déjà vu pire.

écrit par: Suthek Samedi 26 Août 2006 à 10h43
Suthek n'apréciant que moyennenement le ton sur lequel lui parlait vanille tenta de se calmer se disant que le résultat de l'une ou l'autre des deux logiques en duel menerait surement au même but. Ceci dit, il n'aimait déjà pas trop la façon de faire de la petite, "travailler dans l'ombre", comment faire confiance à quelqu'un qui par défaut se base sur cette confiance pour accomplir ses objectifs ?

Encore touché par ces fraiches paroles, il regarda la sorte de purée de semoule qui lui servait de repas et en engloutit une cuillerée. Il s'était habitué au goût légèrement amer que cela avait, et finallement ne trouvait pas cela si mauvais. De toute façon ça devait être la seule nourriture du coin...


Reprenant son discours, il tenta d'arguer en faveur des elfes, du moins pour le fait qu'ils lui ont sauvés la vie, et qu'ils n'ont pas l'air de mauvaise foi... "Il y a quelque chose que tu à l'air d'oublier cependant, quel est ton "plan" à propos de ce démon ? Je veux dire, d'après toi nous sommes censés aller lui rendre visite, le détruire puis revenir ici en attendant qu'on nous indique la sortie de cette jungle ? Il y a quelque chose qui me fait douter cependant... Ce démon, es tu simplement sure que le village souhaite sa destruction ? Ca m'intrigue, il a bien du venir de quelque part, ce démon... Ou alors si il est là depuis toujours, pourquoi vouloir le détruire maintenant ?

Regardant autours de lui, il voyait encre ce peuple en deuil, cela aussi le touchait. Il fallait savoir pourquoi, quel était le but, l'instigateur, si tout le monde était au courant, bien des choses à propos desquelles Suthek n'était pas au courant. Mais tout d'abord, qui ou qu'est ce qui était à l'origine de ce deuil... c'est pourquoi il se leva et erra parmis les indigènes à la recherche d'un renseignement à propos de ce qui se passait.

écrit par: Nollïa Samedi 26 Août 2006 à 14h06
N ollia regarda Sutek s’éloigner sans bouger. D’une part, elle se sentait soulagée. Bien que faisant partie de la même Compagnie – Compagnie dans laquelle elle était entrée pour des raisons personnelles et non avouables – elle ne connaissait que très peu le nain, mais cependant suffisamment que pour se rendre compte qu’il pouvait se révéler être une épine douloureuse plantée dans son pied. Des trois compagnons, c’était lui qui risquait le plus de mettre à mal ses projets. Tous ses projets…Après tout, l’affaire « Baltard » n’avait que peu d’importance à côté des véritables buts qu’elle s’était fixés.

¤Redoublons de prudence, quitte à devoir abandonner l’ombre un moment. Que Shar me pardonne, mais certains secrets valent certains sacrifices ! Il ne faut en aucun cas que Sutek me découvre.¤

- Tu as raison Hannibal. Un plan de secours me parait néccésaire, bien que le mieux que nous ayons à faire soit de réussir cette mission. Retrouver le démon ne sera pas très compliqué, je pense. Elle pointa du doigt l’attroupement en pleurs. "La suite par contre risque d’être plus problématique…Je suis convaincue qu’il nous sera impossible de l’éliminer. Le capturer, me parait déjà plus raisonnable…"

Elle se garda bien d’en dire davantage. Comment le démon était apparu ne devait être en aucun cas révélé, pas maintenant du moins. Peut être que par la suite, ses ‘partenaires’ se révélerait suffisamment de confiance pour qu’elle leurs donne quelques explications supplémentaires. Peut-être que la suite des événements néccéciterait qu’elle leur raconte les raisons de l’apparition démoniaque.

¤Il y a davantage dans deux têtes que dans une !¤ pensa Nollia en doutant malgré tout fortement que de lumineuses idées pourrait jaillir de l’une de ces têtes.

- Dis moi Hannibal, qu’as-tu vraiment… elle insista sur le mot " …pensé de ce Shait lorsque tu l’as vu ? "

écrit par: Hannibal Samedi 26 Août 2006 à 15h07
Hannibal regardait s'éloigner Suthek qui disparu bien vite dans la masse compacte de la foule. Selon lui le nain faisait preuve d'un peu trop de zèle. Ils n'étaient pas chez eux, n'étaient pas très appréciés et le nain faisait en sorte que ça dure. Dans ce genre de situation il valait mieux faire profil bas et savoir courber l'échine. La question qu'Amanaia lui posa l'intrigua un peu mais sans plus.

-Le shaman? Et bien il me paraît honnête mais pas très social même avec les gens du villages. Il nous a carément jetés dehors Suthek et moi et de plus il ne maîtrise pas assez bien le commun pour être très utile mais je suis sur qu'il détient de précieuses informations, il vaudrait mieux que tu l'interroges étant donné que tu parles l'elfique.

Hannibal avait tout dit et il se demandait si Amania aurait plus de chance si elle décidait de l'interroger, dans ce cas il serait peut être plus prudent de l'accompagner pour s'assurer du résultat et ne rater aucune miettes. Il se demandait aussi si Amania leur avait bien tout dit de son entrevue avec ce "Baltar", il tenta le coup et se mit à questionner l'halfeline.

-Au fait aurais tu ommis de nous donner des détails concernant ton entrevue avec Baltar ou est-ce que tu nous a bien tout dit?

écrit par: Nollïa Samedi 26 Août 2006 à 18h58
- Excellente idée Hannibal ! La petite prêtresse jugea bon d’encourager un peu son égo, cela pouvait se montrer bénéfique et activer son esprit. « Dès que nous en saurons davantage sur cet attroupement, car ne pas s’y intéresser ne pourra qu’attiser davantage la suspicion sur nous, et cela est bien inutile dans notre situation, je te propose de nous rendre chez le shaman. »

Nollia se tut, les rouages de ce qu’elle estimait comme étant son intelligence supérieure se mirent en marche rapidement, ses yeux s’éclairèrent un instant de cette lueur fébrile de celui qui a une idée aussi subite qu’ingénieuse.

- Ce Shait, est une personne trouble d’après ce que j’ai pu en comprendre, dit elle d’un ton faussement détaché. Il fallait qu’elle distille avec efficacité suffisamment de renseignement pour apaiser la curiosité de l’humain et qu’elle dirige habilement sa méfiance dans la direction qu’elle souhaitait. « Tout autant que l’est l’elfe masqué. Je crains qu’il ne m’ait raconté beaucoup de mensonge, nous ne pouvons, hélas faire confiance à personne. Il ne sera cependant pas difficile d’interroger Shait. Afin de ne pas éveiller sa méfiance, je suggère un plan audacieux. Ecoute moi. »

D’un signe de la main, elle incita le guerrier a s’approcher d’elle afin de lui chuchoter son plan à l’oreille.

- Si je suis blessée, il suffira que tu m’amènes chez le guérisseur, afin qu’il me soigne. Il sera plus aisé de lui parler de cette façon, l’air de rien que de s’amener chez lui en le criblant de questions. Il faudra aussi que la blessure ait l’air véritable, si elle pouvait avoir un lien avec le monstre ce serait encore mieux. Mais avant toute chose tachons d’en savoir davantage sur la façon dont ces gens sont morts. »


écrit par: Hyl Mardi 29 Août 2006 à 17h46
Hyl n’avait fait qu’écouter jusqu’à présent tout en essayant d’ingurgiter l’étrange mixture elfique. Il reposa son écuelle et regarda ses compagnons, même lui qui n’était pas d’un naturel discret il avait du mal a comprendre comment ils avaient réussit a entamer une discussion aussi importante et secrète devant tous ces elfes qui pouvaient a tout moment les refaire prisonniers, voir même pire. Il regarda Suthek et Vanille a tour de rôle, puis s’adressa a eux aussi calmement et le moins fort qu’il le put.

-Et bien alors vous deux! Moi qui pensait être que vous aviez un cerveau j’ai dû me tromper, car si vous en aviez un je pense que vous ne seriez pas en train d’expliquer a voix haute devant ces elfes ce qui nous a amener dans cette jungle. Et il faudrait que l’on se dépêche de trouver l’endroit ou se cache ce démon et surtout que l’on se procure des armes digne de ce nom, j’aimerai aussi faire voir a ce Baltar ce que c’est que d’avoir peur d’un démon sauf que cette fois ce sera un démon nain…

Le nain ne s’attendait pas a ce que ses compagnons fassent attention a ce qu’il venait de dire, mais il espérait que la première partit de ce qu’il avait dit allait au moins les faire réfléchir a une solution rapide car il en avait marre de rester a attendre que le délai qui leur avait été impartit soit terminé, il fallait prendre des décisions et le plus rapidement possible. Cette fois il regarda aussi Hannibal avant de reparler normalement.

- Et si vous allez voir le chaman ou qui que ce soit je viens avec vous car je ne veux pas manquer quelque chose d’important.

écrit par: Nollïa Vendredi 01 Septembre 2006 à 17h01
L’halfeline ne prit pas le temps de répondre aux boutades de son collègue. Il était naturel qu’il ne puisse voir les choses telles qu’elles étaient réellement, et que le manque de discrétion était à imputer à Suthek, et non, à elle. Il aurait par ailleurs été inutile, voir même puéril de relever un détail aussi insignifiant. Elle avait bien d’autre chose à penser dans ce village perdu au sommet de la jungle, la fatigue n’aidant pas à la concentration, son esprit se mit à divaguer dans toutes sortes de directions. Alors qu’elle se relevait doucement, afin de dégourdir ses jambes, espérant raviver ses capacités mentales par ce simple exercice physique, Nollia récapitulait mentalement la situation.

Elle s’était alliée à Baltar car il lui paraissait le plus apte à l’aider. Celui-ci ne lui demandait rien de contradictoire avec la mission imposée par le chef elfique, si ce n’est une infaillible discrétion. Pour cela elle devait éveiller la méfiance de ses compagnons envers le shaman, ce Shait, ou Shart, elle ne se rappelait plus bien du nom qu’il portait. Une entreprise peu simple, surtout par rapport à Suthek qui semblait s’être déjà pris d’affection pour le vieillard.
Son plan n’était pas compliqué : se blessant elle-même, ou mieux encore, se faisant saigner par Hannibal par exemple, ce qui induirait un sentiment de culpabilité même minime dans l’âme du guerrier, elle se rendrait chez le shaman, portée par Hyl, et son complice. Faignant un malaise plus grand encore que celui qu’elle ressentirait immanquablement, elle aurait tout loisir d’interroger le guérisseur tandis que celui-ci la soignerait, et de percer à jour sa perfidie. Ensuite elle s’arrangerait que pour que sa blessure purule, et pourrait ainsi accuser à tord le shaman d’avoir tenté de l’empoisonner afin de rendre impossible la capture du démon.
Ce plan était peu risqué, car si la plaie dégénérait elle pourrait faire appel à ses propres connaissances, et si ses compagnons ne désiraient pas admettre que Shait était un vil empoisonneur, il leur sera impossible de deviner l’auteur réel de la mystification.

Nollia marcha d’un pas plus rapide, jusqu’à s’éloigner des tables. Elle observait de loin tout le vacarme ambiant. Tandis que Hyl et compagnie tacheraient d’en savoir davantage sur ce qu’il se passait, elle s’éclipserait discrètement pour interroger l’elfe en cage, seule à seule. Nollia aimait beaucoup les manigances inutiles.

écrit par: Glaive Torn Lundi 11 Septembre 2006 à 23h27
Le petit groupe n'eut pas a chercher longtemps avant de connaitre la cause du deuil du village de Deldunssen. Un autre village, Tardanssen, quelque part au Sud, à été retrouvé en ruine. Les deux hammeaux se connaissant peu, les habitants de Deldunssen pleuraient plus pour leurs propres sécurité que pour l'évenement désastreux.
Aussitôt des directives furent données. On renforça les défenses du village, les murs, les ponts, les tours de guêt. On doubla les patrouilles de chasseurs, les tours de gardes. On équipa et entraîna de nouvelles recrues, parmis les plus jeunes et les plus vieux de tous les habitants. On prépara, enfin, l'éventuelle retraite des guerriers s'il fallait quitter Deldunssen. Les femmes et enfants étaient conduits loin du village, dans des camps plus discret. Nollïa fut surprise de trouver une cage vide lorsqu'elle arriva en face de son ancienne prison. L'elfe qui était autrefois enfermé avec les aventuriers n'y était plus.

Seul deux villages étaient encore debout. Deldunssen et Eldarmeressen.

Une caravane s'apprêta alors pour constater les dégats à Tardanssen. Douze chasseurs s'y rendaient pour aider au réparations et à la construction du camp de retraite. Shen et son second, Nellsh, les accompagnaient pour s'occuper des blessés. Haaldun et Baltar venaient pour des raisons diplomatiques. Le chef des chasseurs, Elren, dirigeait la troupe le temps du voyage.

Une escorte de chasseur vînt trouver les quatre héros. On les accompagna auprès de Haaldun, Baltar et Elren, qui firent en sorte qu'ils accompagnent le convoi. La raison de leur insistance était simple: Ne pas les perdre de vue, leur permettre de vraiment commencer l'enquête, et épargner à Deldunssen la contrainte d'une bande de prisonnier.

C'est donc une caravane de vingt voyageurs qui grimpa dans l'immense monte-charge, sous les yeux des habitants de Deldunssen, sous leurs chants d'emcouragement et les pétales de fleurs qui leur étaient lancé. Baltar avait profité de ce moment pour se tourner vers Nollïa.

-Une coutume d'ici... Les long voyages comme celui que nous allons faire font beaucoup de mort, même pour les Inhalaas. Il y aura forcément deux ou trois d'entre nous qui mourrerons, donc chaque départ donne lieu à une petite cérémonie... Touchant, non?

L'Elfe maquillé ne chercha pas à réprimer le petit sourire méprisant qui lui fendait le visage. Il continua de sourire lorsque le monte-charge commença à descendre dans le gouffre immense qui séparait le village en deux. Alors que la troupe, déja anxieuse, traversait la brume vers les profondeurs du ravin, chacun se préparait à cette nouvelle aventure...

écrit par: Glaive Torn Mardi 12 Septembre 2006 à 00h13
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La jungle menaçante avait de nouveau encerclée les aventuriers. Deldunssen, et son calme confortable manqua rapidement aux quatre aventuriers, qui dûrent à nouveau apprécier la vie en pleine jungle. Sentir les regards de grosse créatures, autant que les petites pattes des insectes, ceux qui tombent des arbres pour se glisser sous les vêtements. Toute sortes de petites maladies rongeaient déja le groupe, alors qu'il n'était parti que depuis une journée. Et si les alentours semblaient regorgé de fruits et légumes, il était impossible d'en profiter tant les alentours étaient hostiles.

-A terre, il serait impossible de s'enfoncer si loin dans la forêt. Pas à moins d'être un véritable héros!
Elren était appuyé à l'avant du canoe. Son arc entre les jambes, il observait d'un oeil aguerri les alentours. Le petit groupe avait descendu plusieurs dizaines de minutes le long de la faille, pour finalement rejoindre un fleuve sombre. Le Tiryki, qui reliait Port Nyanzaru au profondeurs noire de la jungle. Sur cinq canoe d'une dizaine de mètre de long, dont un équipé d'une toile pour le chef Haaldun, et un autre plus étroit pour le matériel et les vivres, la troupe s'était mise en route en direction du sud. Jusque là le fleuve avait été calme, et rien n'avait mis en danger le petit groupe.

Soir

Un slience pesant reignait parmis les Elfes. Haaldun s'était réfugié sous sa toile et n'en bougeait plus, rongé par une tremblote efrayante. Baltar, sur le même canoe, surveillait les profondeurs de la jungle, imperturbable. Shen et Nelsh s'occupaient des différents malades, regroupés sur un unique canoe, pour éviter la contagion. A cela il restait deux canoe, dont celui de tête, occupé par les héros et Elren. Hyl et Hannibal s'occupait de ramer, tandis qu'Elren leur indiquait les rochers et autres obstacles dangereux pour les canoes.

Deux rôdeurs montèrent sur le canoe du groupe. Ils portaient une grande malle qu'ils avaient amené du canoe d'équipement. Elren se leva et brisa le silence.

-
D'un simple geste de la tête, les chasseurs se retournèrent rejoindre leur place. Elren ouvrit la caisse et se redressa pour faire face aux héros.
-Vous allez avoir de l'équipement. Vous n'avez rien eu avant car ça n'était pas nécéssaire. Maintenant nous arrivons dans une partie de la jungle bien plus dangereuse et redoutable que ce que vous avez déja connu. Sans ce matériel, vous serez mort d'ici quelques heures...

Le groupe avait apprit quelques heures plus tôt qu'Erlen, le maître des Inhalaas, était un ancien rôdeur des Marches d'Argents. Cela pouvait se voir à son teint moins halé, que celui des habitants de Chult. Sa présence ici était dûe à un dégout de la civilisation du nord. Lassé et déprimé par les nouvelles façons de pensée des Faeruniens, il avait rejoint une culture plus reculée. Mais il avait toujours refusé d'en dire plus, se servant même très peu du Commun.

-Voila pour vous. Vous avez pu remarquer que tous les hommes ici portaient des masques et des cagoules, ainsi qu'une tenue très complète qui protège le corps entier. Vous allez en avoir également, et je vous conseille de les garder sur vous. Vous risquez de rencontrer des moustiques plus gros que votre poing... Pour le reste je vous laisse constater vous même votre nouvelle équipement, il se trouve dans cette caisse. Il y a hache et armures, ainsi que quelques potions.
"A partir de maintenant il faudra être prudent. Jusque là le fleuve à été clément, mais cela ne saurait durer. Il nous reste une journée de voyage avant d'atteindre Tardanssen, il faudra tenir jusque là."

De toute manière, le groupe n'avait pas le choix. Le fleuve, d'apparence paisible semblait grouiller d'une vie menacante, qui empêchait tout désir de plonger. Les armes dans la caisse étaient en bonne état, mais incapables de rivaliser avec les fines lances des chasseurs. L'unique arc était à Elren, et toujours avec lui.

La caravane s'enfonçait dans l'obscurité d'une nuit sans lune, au sein d'une forêt inconnue et redoutable...

écrit par: Nollïa Mardi 12 Septembre 2006 à 16h43
- Vous n’imaginez tout de même pas que je vais me battre avec ça ! s’exclama Nollia atterrée en voyant s’ouvrir devant elle tout un amasis de lames diverses aux proportions effarantes pour ses petites mains.

Durant toute l’après midi elle avait somnolé, bercée par le clapotis de l’onde qui glissait le long de la coque, récupérant quelque peu de ses nuits sans sommeil. La chaleur étouffante rendait sa peau moite qui collait à ses simples vêtements de lin, ainsi que les mèches de cheveux qui s’échappaient, indisciplinés, du chignon qu’elle avait noué afin de dégager sa nuque…pour mieux l’offrir aux piqûres des insectes.
Son esprit vagabondait tandis que le silence n’était interrompu que par le cri d’une quelconque bête féroce loin dans les profondeurs de la forêt. La disparition de l’elfe dans sa cage l’ennuyait...Serait il par hasard parmi les explorateurs ? Détaillant chaque visage dans son champ de vue, la petite prêtresse tentait de retrouver les traits de celui qui avait partagé sa captivité. Shen et son apprentis étaient fort affairés autour des malades. Il semblait désormais bien trop risqué à Nollia d’exécuter son plan afin d’accuser le chaman d’empoisonnement. De plus…personne ne croirait à de mauvaise intentions de la part du guérisseur, mais plutôt à l’inévitable destinée qui s’abat sur les individus traversant l’atmosphère virulente de la jungle.


¤Par contre, simuler un malaise, ou se blesser bêtement me permettrait de parler seule à seule ou presque avec cet imbécile. Sans que d’autres ne viennent fouiller dans mes petites affaires !¤

La chaleur et l’humidité accablèrent l’halfeline qui luttait contre le sommeil intraitable qui la tenayait. Seul la conversation qu’avait eut Erlen à propos de son passé avait retenu vivement son intérêt, qu’elle avait partagé avec ses compagnons d’un regard soutenu lourd de sous entendu. Il lui semblait dès lors impératif de surveiller le chasseur, et cela pour deux excellentes raisons. La première est qu’il parlait commun, et qu’il était désormais interdit aux agents de la Compagnie des Marches de parler librement. La seconde est qu’il semblait être le suspect idéal pour la mission dont Nollia était chargée. Un rôdeur venant des marches d’Argent, perdu au sein de la jungle : c’était trop beau, trop incroyable que pour y croire. Qui d’autre mieux que lui-même pouvait être impliqué dans une affaire de contrebande locale visant à détruire la Compagnie.
Sur ces pensées, l’halfeline ferma ses paupières trop lourdes et s’endormi jusqu’à ce que la caisse posée par les deux Inhalaas la tirasse de son sommeil, faisant tanguer l’embarcation.
Si il y avait une chose que Nollia détestait autant que le vide, c’était l’eau, et ses mains se crispèrent sur le rebord de la pirogue, comme si elle craignait de chavirer
.

- Sérieusement…Ne pensez vous pas que quelque chose vous échappe ? Avez-vous vu la taille de mes bras ? Je n’ai aucune force ! Comment voulez vous que je fasse mal à quelque chose avec ça ! Nollia soupira, une moue revêche se dessinant sur son petit visage tandis qu’intérieurement elle élaborait la phrase qui lui permettrait d’obtenir ce qu’elle désirait. « Pour qui me prenez vous ? Une guerrière, sans doute ? Je vous assure que je suis bien incapable de me servir de ces choses là…Par contre, je sais me servir d’un arc, une chose que j’ai apprise pour m’amuser étant jeune. A propos d’arc, Suthek…ou est celui que je t’avais confié ? »

écrit par: Hannibal Mardi 12 Septembre 2006 à 21h23
Un nouveau village détruit...ce démon paraissait de plus en plus puissant au fur et à mesure qu'Hannibal en entendait parler. Mais quelque chose d'autre le tracassait...pourquoi les avait on ammené ici? Pour les garder à l'oeil? Non...il paraissait évident qu'ils étaient là pour une autre raison mais laquelle? S'occuper du démon peut être, si c'était le cas il valait mieux se préparer et rapidement si lui et les autres ne voulaient pas faire partie du tableau de chasse de la bête.

Mais la forêt luxuriante attira bien vite ses pensées, la nuit commençait à tomber et la jungle se mit à jeter ses ombres menaçantes aux alentours. Les insectes ne cessaient de harceler le groupe et les cris provenant du plus profond de la forêt rappelait à Hannibal que le démon n'était pas le seul danger en cette jungle. Le guerrier ressentait de nouveaux cette sensation d'être observé en permanence et il ne devait pas être le seul à le ressentir. Le fait de progresser en barque ne le rassurait que peu car en cas d'attaque ils ne disposeraient pas de la manoeuvrabilité et de la souplesse qu'ils possèderaient à terre, il ne pouvaient compter que sur l'effet dissuasif du nombre même si c'étaient les plus petits insectes qui osaient les approcher et les attaquer en les couvrant de piqures désagréables. La jungle pesait constamment sur la caravane.

Lorsqu'Elren brisa le silence pour ouvrir la malle, Hannibal ne prêta qu'une attention éphèmére au discours du rôdeur. Il était plus intéressé par les armes et équipements contenus dans le coffre. Hannibal n'hésita pas un instant et sentit un incroyable réconfort au simple fait de saisir le manche d'une des haches entre ses doigts qui se refermèrent solidement sur le bois. Le guerrier la leva, la sous-pesa et fit quelques passes dans le vide avec...elle était plutôt bien équilibrée et serait plus que suffisante pour le damarien qui la rangea dans sa ceinture. Il examina attentivement le reste de la malle, il saisit une des lourdes capes couleur vert sombre et la passa au dessus de ses épaules, elle n'entravait que peu les mouvements malgré son poids et elle semblait être assez épaisse pour parer les attaques des moustiques. Hannibal la referma soigneusement. Ce n'était pas grand chose mais cela serait certainement plus que suffisant pour le guerrier qui se sentait tout de suite plus rassuré. Il entendit d'une oreille trainante les plaintes et jérémiades de l'halfeline qui semblait aussi terrorisée par l'eau que par le vide dans le village de Deldunssen. Le guerrier posa la main sur le fer de la hache sous sa cape et sentit come une légère montée d'adrénaline, Hannibal ne put s'empêcher de sourrire légèrement avant de reprendre sa pagaie et de ramer de nouveaux.

écrit par: Glaive Torn Mercredi 13 Septembre 2006 à 13h28
Elren Se leva, sans plus attendre des compagnons. Son comportement, durant les quelques heures déja écoulées, avait rapidement fait comprendre au groupe qu'il prenait un soin tout particulier à les surveiller, et que son arc restait sans cesse à sa portée pour une bonne raison. Lorsque Nollïa s'adressa à lui, sa seule réaction fut un large sourire moqueur. Il traversa la barque, enjamba Hyl et Hannibal, et laissa là le petit groupe. Il lâcha une seule et unique phrase, alors qu'il passait sur un autre canoe.

-Vous êtes la barque de tête: N'oubliez pas de surveiller le fleuve, car c'est notre sécurité à tous qui en dépend.

Sans un regard, il rejoingit Shen sur le "canoe medical".

Nollïa, curieuse de savoir où se trouvait leur ancien compagnon de cellule, scrutait chacun de ses compagnons de voyage. Seulement les onze chasseurs susceptible d'être le mystérieux personnage étaient masqués et cagoulés. Ils enlevaient rarement leurs protections, et jamais l'Halfeline ne put reconnaitre un visage.
Elle fut tout de même intéressé par le comportement inhabituel d'un de ces chasseurs. Il ne parlaient jamais, même pour répondre aux ordres d'Elren, et restaient souvent seul, en général sur le canoe d'équipement, tiré par celui d'Haaldun.

Et il était très difficile pour les étrangers de voyager parmis les canoes. On les laissait circuler entre le canoe de tête, le second canoe et le canoe medical, tout trois reliés entre eux. Mais rejoindre celui de Haaldun ou celui de l'équipement nécéssitait la compagnie d'un chasseur.

Suthek avait été silencieux jusque là. Il n'avait adressé la parole à personne, et surtout pas aux Elfes. Avant le grand départ, Elren et ses hommes cherchèrent sur les héros un moyen de s'assurer leur loyauté. Hyl et Hannibal n'avait plus rien, et Nollïa avait un statut "privilégié", gràce à une intervention de Baltar. Mais Suthek n'avait pas encore été fouillé, puisqu' à cause de son état critique, il avait rapidement été emmené auprès de Shen. On lui enleva ses objet de valeurs, l'arc, et son bouquin, auquel il semblait tenir.
Il retrouverait les objets à la mort du démon.

Elren était maintenant trop loin pour entendre toute conversation, et Baltar était auprès de Haaldun. Autrement dit, le groupe était à priori libre de parler...

écrit par: Nollïa Mercredi 13 Septembre 2006 à 23h13
Nollia fulminait et ne prenait pas même la peine de masquer son ressentiment. Ses yeux lançaient des éclairs dans la direction d’Elren. Assise tout à l’avant du canoe, et tournant le dos au fleuve pour faire face aux deux rameurs, elle serrait les poings avec force et dévisageait ses compagnons. Un désir violent, presque sanguinaire de vengeance monta en elle, comme l’eau qui bout dans la marmite en soulève le couvercle.

- Non mais vous avez vu la façon dont ses chiens nous traitent ! grogna elle entre ses dents." Pour qui nous prennent ils ? Le guide nous laisse guider la caravane ! Quelle irresponsabilité ! Connaissons nous le cours de ce fleuve ? Et si on heurtait un rocher ? Ou une rapide ? Ou n’importe quoi qui nous fasse chavirer ! Quelle lâcheté ! Comment osent t’ils ! "

En plus de la colère qui animait son petit visage aux traits réguliers, une grande angoisse tenaillait l’halfeline à l’idée de sombrer dans cette eau noirâtre.

- Et puis Suteck, je te signale qu’à ton égard ils sont particulièrement injustes ! T’ont-ils seulement demandé si tu acceptais de nous suivre ! Non, rien du tout ! Ils ont décidé que puisqu’ils t’avaient sauvé la vie, ils en disposaient désormais comme bon leur semblaient. Quelle méchanceté ! Quelle bassesse ! poursuivit elle, en prenant soin de bien insister sur chaque tords qui était causé au groupe. « Que Hyl et Hannibal soient traité un plus durement, bien qu’inacceptable, c’est assez compréhensible, puisqu’à leur yeux ils ont failli à leur première mission, et que mon intervention les a sauvé de la mort. Mais toi, Suteck ! Je trouve cela inadmissible ! Ils t’ont même retiré ton livre ! Tu te rend compte : ton précieux livre ! Ont-ils l’utilité d’un livre ? ! Non, absolument pas, ils ne parlent déjà pas notre langue, comment pourraient ils la déchiffrer ! Risques tu de causer du tord avec un livre ? Non, plus ! C’est un acte de méchanceté et d’autoritarisme purement gratuit. Et moi…ils me laissent sans rien ! Je ne sais pas me battre, cela devrait se voir pourtant…Il faut que je récupère cet arc d’une manière ou d’une autre, sinon ma peau ne vaudra pas grand-chose dans cet enfer ! Ma tête ne dépasse pas même des fougères ! Je sais bien que mon esprit est néccésaire pour la survie du groupe, cependant, il me plairait bien de pouvoir me défendre."

Tout en continuant à pester, Nollia jetta un regard méprisant au contenu de la caisse, afin de voir si une combinaison pourrait lui convenir, ce dont elle doutait. Pourquoi ces satanés elfes auraient ils pensé à fabriquer une combinaison spécialement pour elle en si peu de temps ? Elle détourna son attention vers les pirogues qui voguaient à l’arrière. Il fallait qu’elle parle à Baltar, seul lui pouvait l’aider. Elle savait déjà parfaitement les propos qu’elle allait lui tenir afin de récupérer son arc, et peut être d’obtenir d’autres choses encore…Seulement, pour parler à Baltar, il fallait être capable de passer d’un canoe à l’autre, et vaincre sa peur terrible de l’eau.

- Je..je vais essayer de rejoindre Elrenn, afin de le convaincre. Ajouta elle d’un ton beaucoup moins déterminé en examinant le parcours qu’elle allait devoir emprunter.

écrit par: Suthek Jeudi 14 Septembre 2006 à 12h26
Tout semblait plus rapide autours de Suthek, son livre lui avait été retiré et il maudissait les responsables de cet acte. Il n'avait rien fait qui puisse mérité un tel châtiment et se trouvait dénudé et humilié gratuitement par ces elfes à qui il avait fait confiance. Aussi tout lui paraissait nerveux, source de danger imminent et omnipotent, sa tête lui tournait et il avait bien du mal à se concentrer et à écouter, sa demi transe l'empêchait presque d'entendre et lui interdisait la parole... Tout était douloureux et il devait avoir pris une mauvaise chose mais son mutisme était sa manière de ne pas s'écrouler sous le poids de la maladie. Il ne pouvait pas se sentir redevable envers les responsables de la pire traitrise qu'il avait subit.

Il s'était défendu contre ce vol mais n'avait obtenu que le droit de le retrouver une fois le démon mort. Cependant il savait parfaitement que le canöe allait faire bien des détours dans cette jungle détestable avant de se diriger vers la source même du mal. Il n'allait donc pas retrouver de si tôt ce livre. Il ne pouvait pas modifier la trajectoire du fleuve pour raccourcir son calvaire ni se rebeller contre les elfes au prix de voir son livre couler dans des eaux impenétrable. Il resta donc servile, cherchant un moyen d'éviter le tourment éternel. Tout était confus, il devait écrire, il était même indispensable d'écrire. Son esprit le tourmentait maintenant car il n'avait pas fait son rapport à Marthammor depuis bien des jours... Il ne ressentait pas le besoin vital de profiter de la bénédiction de Marthammor sur le fait, mais il savait parfaitement qu'il serait beaucoup plus difficile pour lui de se faire valoir auprès de ses frères sans accomplir sa mission, et que le dieu ne lui ferait surement plus confiance, lui retirant ainsi sa raison de vivre. C'est pourquoi il regarda avec intérêt les armes qu'on lui avait présenté, des armes rudimentaires mais correctement aiguisées...

Il lui vint donc une idée maintenant qu'ils étaient sans elfes à bord de l'embarcation. Il pris dans cette caisse une masse simple comme il en avait toujours utilisée et un couteau, le plus petit qu'il avait trouvé. Il s'était souvenu de ces vieux enseignements qu'on lui offrait au village, dans lequel ses maitres, tous chauvins comme de bons nains, rapellaient sans cesse que l'écriture sur papier n'est qu'une fantaisie de l'ère moderne... Productif mais d'une fugitivité qui rend cette productivité inutile et frivole. L'écriture naine vient de la gravure, elle à été faite et étudier pour être aisément gravée sur tout support. C'est pourquoi suthek se mit à genoux sur le coté du canöé, le faisant légèrement bouger, puis se mit à tailler frénétiquement les symboles de son language natal sur toute la surface qui lui était disponible. Au début maladroit, il prit pourtant vite l'habitude du geste et allait au final presque aussi vite qu'a écrire dans un livre. Certe ce support n'était pas le bon, mais cela lui permettrait d'avoir l'angoisse de l'oubli en moins. Et avec un peu de chance, son dieu verrait ses actes et comprendrait ses ennuis, venant peut être à son aide...

Il savait que ses compagnons avaient du lui parler et le prendrait surement pour un fou, mais il ne pouvait pas faire autrement, tâchant simplement de ne blesser personne à bord. Le fleuve ne le préoccupait pas, ce n'était pas son problème, les elfes avaient été mauvais avec lui, bien assez mauvais pour que ce soit aux autres de subir leurs méchancetés maintenant. Suthek avait donc décidé de ne plus rien laisser paraitre de contentement ou non jusqu'a ce que ce démon soit mort. Après la récupération de son livre il songera peut être à la vengeance, mais il y a des priorités.

écrit par: Hannibal Jeudi 14 Septembre 2006 à 19h49
Le comportement d'Elren et des autres elfes avaient confirmés les impressions du guerrier. On les avait bien emmenés avec la caravane pour s'occuper du démon. Ce n'était désormais plus qu'une question de temps avant de tomber nez à nez avec le monstre...pour peu qu'ils ne soient pas tués et dévorés par une autre bête de la jungle avant. Il se retourna pour regarder ses infortunés "compagnon": Amania fulminait littéralement sur place comme un enfant qui boude tandis que Suthek gravait nerveusement d'étranges glyphes sur le fond de la barque à l'aide d'une dague trouve dans la malle. Quant à Hyl il semblait absent et sur le point de dormir, berc par le courrante et le lger remous du fleuve. Hannibal se dit que s'il arrivait à survivre avec un groupe pareil cela tiendrait du miracle et qu'il devrait mille fois remercier le dieu de la chance pour peu qu'il existe.

-Moins de bruit vous autres. On n'a d'autres affaires à régler, vous ne trouvez pas étrange qu'on nous laisse à l'avant alors qu'ils auraient tout interêt à garder un oeil sur nous...à mon avis quelque chose se prépare. Restez sur vos gardes.

En prononçant ses mots, Hannibal se sentit courrir un frisson sur l'échine...effectivement il était plus que probable que quelque chose se tramait en silence et dans l'ombre.

écrit par: Hyl Vendredi 15 Septembre 2006 à 17h43
Hyl avait gardé son calme et n’avait pas prononcé un seul mot depuis qu’ils avaient étés emmenés dans les canoës, il avait saisit la pagaie qu’on lui avait tendu sans rien dire et avait commencer a pagayer avec Hannibal, la rôdeur n’avait pas pour habitude d’être dur l’eau mais il n’était pas novice dans la navigation il avait déjà utilisé le même genre d’embarcations mais en moins longues. Il avait observé Elren, l’étrange rôdeur du nord, pendant tout le voyage. Hyl essayait de se rappeler si il faisait partit des chasseurs qui l’avaient réveillés lorsqu’ils faisaient un cauchemar, il essaya aussi de voir si les autres rôdeur lui rappelaient quelque souvenir…

Il regarda le contenu du coffre amené par les chasseurs et un sourire s’empara de son visage, il saisit l’équipement qui lui était destiné et l’enfila, tout en gardant sa nouvelle hache a porté de main: à sa ceinture. Cette joie fût troublée par l’intervention d’Hannibal, ce qu’il disait était plein de bon sens et en temps normal il aurait été le premier a y avoir pensé, il se calma aussitôt et essaya de discerner quelque chose dans la jungle: une ombre, des traces étranges des arbres cassés… n’importe quoi qui pourrait indiquer le passage du démon tant redouté. En entendant l’halfeline se plaindre de ne pas pouvoir se servir de sa hache, il eu une idée et se retourna vers Amania:


-Si tu ne peux pas te servir de ta hache je peux la prendre pour toi et te défendre avec si tu veux… Comme cela si tu arrive a avoir un arc tu me couvrira pendant ce temps et comme ça le démon, s’il y en a un, n’aura aucunes chances.

Il se saisit de la hache destiné à Amania et la posa près de ses pieds avant de reprendre sa pagaie et continuer a pagayer tout en surveillant les alentours.

écrit par: Nollïa Samedi 16 Septembre 2006 à 13h12
L’halfeline, penchée à l’arrière de la pirogue et analysant la façon dont elle allait pouvoir passer sans risquer de tomber se retourna vers Hyl et lui répondit de façon assez négligente :

- Je t’en prie Hyl, sert toi. Je me conterai d’une petite lame s’il en reste, une dague ou une chose comme cela. Cela vaudra toujours mieux que de ne rien avoir du tout …au cas ou.

Elle soupira longuement observant le guerrier et le rôdeur scruter les berges du fleuve. Elle craignait elle aussi un danger imminent. La façon dont ils avaient été laissés à eux même, à l’avant ne présageait rien de bon. Nollia estima donc qu’il était urgent de se procurer un arc. Le spectacle de Suthek gravant fébrilement le bois de l’embarcation, par contre, lui fit profondément plaisir. Voilà une faiblesse qu’elle pourrait sûrement exploiter. C’était parfait !

- J’espère qu’il n’y a rien tapis dans l’ombre de ces arbres…car j’ai une chose importante à faire. Ajouta la petite halfeline en prenant son courage à deux mains et enjambant le bord de la barque pour atteindre la suivante. « N’oubliez pas néanmoins de vous couvrir à l’aide des combinaisons, et si vous en trouvez une à ma taille, gardez la moi ! »

Nollia savait parfaitement ce qu’elle allait faire. Le seul obstacle serait de trouver un chasseur qui daigne lui permettre de rejoindre le canoe de Halruun et Baltar ou se tenait à présent la personne qu’elle était sensée demander et dont elle n’avait que faire. Au cas où on lui refuserait cette faveur, elle s’adresserait directement à Baltar en haussant la voix. Elle était certaine qu’avec un peu de persuasion bien placée, elle se retrouverait rapidement devant le chef Inalaas. Elle s’adresserait directement à lui, après une courte révérence démontrant une politesse dénudée de flatterie. Elle ne voulait pas qu’on l’accuse de traficoter avec le conseiller, ce serait donc avec Halruun qu’elle traiterait tachant de faire comprendre à son allié cependant qu’il avait tout intérêt à intercéder en sa faveur. Elle lui exposerait l’ennui de sa situation et la nécessité absolue de posséder un arc. Elle ajouterait qu’elle savait qu’il avait confisqué à Suthek un arc de belle facture qu’elle pourrait sûrement utiliser. Si le roi émettait quelque rechignements elle argumenterait en précisant qu’elle ne comprenait pas cet interdit, que si ce refus était dirigé par un manque de confiance, leur donner d’autres armes était tout aussi ‘dangereux’ et qu’elle serait surtout beaucoup plus efficace pour la communauté avec une arme à distance. Ensuite, elle parlerait de Suthek qui perdait peu à peu la raison et que si le roi ne désirait pas voir toutes ses embarcations couvertes de runes naines, il lui serait préférable de lui rendre son précieux ouvrage, ou à défaut n’importe quoi pour permettre au nain de se défouler en écrivant. Elle argumenterais également si néccésaire en précisant que les informations que recueillait le nain dans ses écrits pouvait servir au peuple Inhalaas tout entier, et aider le groupe à assurer la mission à laquelle il s’était généreusement joint par reconnaissance envers ceux qui l’avaient sauvés.

Tout en retournant chaque phrase dans son esprit afin de les composer avec précision, trouvant les termes elfiques adéquats, Nollia se faufilait entre les chasseurs du second canoe. Peut être qu’elle prendrait le temps de discuter avec Shen si elle voyait le chaman dans de bonnes dispositions.


¤Il faudra pourtant que je me couvre le visage : il est hors de question de me laisser contaminer par ces crasses !¤

écrit par: Glaive Torn Samedi 16 Septembre 2006 à 18h30
Jet de volonté Hyl(+4): 9 (échec)
Jet de volonté Hannibal(-1): 16 (réussite)
Jet de volonté Suthek (+6): 12 (
échec)
Jet de lutte Hyl (+0): 11 (
échec)


Nuit

La Nuit tomba rapidement, même si cela ne changea rien pour la petite caravane, déja dans l'obscurité de arbres. La jungle se faisait de plus en plus étouffante, le fleuve n'étant plus qu'un boyau de quelques mètres de diamètre au milieu d'une nature gigentesque. Les voyageurs pouvaient maintenant toucher les branches au dessus d'eux, et parfois l'une d'elle passait tellement bas qu'il fallait la couper à la hache avant de continuer. Cela n'était pas pour les rassurer. Les regards exterieurs se faisaient de plus en plus présents, d'une patience presque inquiétante. Hyl avait remarqué plusieurs créatures, bien qu'il soit incapable de les identifier, qui suivait les canoes depuis la berge. La nuit laissait place à de nouveaux prédateurs, de ceux qui attaquaient dans l'ombre...

Hannibal sentait ses bras s'ankyloser. La fatigue, à force de ramer, l'obligeait à secouer la tête pour ne pas s'endormir. Il observa hyl qui reçu un enième coup de fouet, de la part d'une branche basse. Le Nain grogna, et reprit l'effort. Il ne pouvait s'empêcher de scruter la rive. Tellement de choses passaient sous ses yeux fatigués, il était incapable de les compter. Un gros sanglier, couvert de pointes, les avaient suivit depuis quelques heures. Il venait de disparaître, soit a cause de la fatigue du rôdeur, soit a cause du grand reptile cornu qui les observait depuis la berge.
Suthek avait eu du mal à garder ses paupière ouverte. Ses écrits, son mal-être, et le mal de la jungle avait vaincu sa volonté et le sommeil l'avait finalement emporté. Un petit ronflemment accompagnait les rameurs extenués.
Nollïa n'était plus là. Maladroitement, elle avait réussit à se hisser sur le canoe de Haaldun, à sa grande surprise avec l'aide d'Elren. L'Elfe n'avait pas dit un mot, juste une poignée de main pour aider l'Halfeline à passer d'une barque à l'autre.
Rejoingnant finalement la tente, qui n'était qu'une toile ouverte sur l'extérieur, elle salua Haaldun. Mais le Chef des Elfes de Deldunssen ( hrp.gif Et non des Innalaas, qui ne sont que les chasseurs et rôdeurs du village wink.gif rp.gif ) ne put pas vraiment aider la prêtresse de Shar.

-

Un sourire conclut sa façon de penser. Il voulait montrer à la petite étrangère qu'il n'agissait pas par méchanceté. Seulement son sourire se transforma en grimace lorsqu'il entendit, ainsi que Nollïa et les chasseurs, les exclamations qui venaient de l'extérieur. Des cris et des fracas d'armes venaient de mettre un terme à la conversation...

Hyl se réveilla dans un cri. La branche qui venait de le fouetter l'avait tiré de son sommeil. Suthek se tourna sur lui même, les yeux plissés par le long somme qu'il venait de faire. Le cri de son frère l'en ayant tiré. Hannibal ne put réprimer un sourire devant la malchance du rôdeur Nain, qui ralâit à nouveau contre la jungle et ses mauvais tours. Les trois mâles ne voyaient rien devant eux, laissant la Tiryki les mener à Tardanssen. S'ils s'en étaient bien sortis jusque là, aucun n'avait vraiment fait attention aux cours du fleuve.

Une nouvelle branche basse s'aventura sur le canoe de front, cette fois receptionné par la hache de Hyl. Le Nain voulut se féliciter de son coup, mais il sentit sa main tiré vers le haut... Au lieu de couper, comme tout bon bout d'écorce, la branche venait de s'enrouler autour du manche de la hache. D'un grand coup sec, la plante vola la hache au Nain, qui retomba lourdement dans la barque. Il ne put que regarder sa hache disparaître dans les branchages. Il fut rassuré lorsque sa main se posa sur l'arme abandonnée par Nollïa.

Hannibal, Suthek et Hyl comprirent immédiatement le piège dans lequel il venait de se fourrer. L'obscurité les avait conduit dans un nid de branches et de ronces, qui elles même avaient lentement encerclée le convoi. Elle faisait maintenant le tour des embarcations, et glissait lentement le long des coques des canoes. C'est comme si la caravane faisait partie intégrante de la jungle... Et personne n'avait rien vu venir.


Avant qu'une quelconque réaction soit possible, un grand choc ébranla le canoe, l'immobilisant immédiatement. Les branches sortaient de l'eau et paralysaient les embarcations. D'autre descendaient des feuillages pour fouetter les visages, érafler les membres... Jusqu'à ce que l'une d'entre elle frappe violemment Hannibal, le faisant tomber en arrière.

Les proies étaient incapables de s'enfuir, le combat pouvait commencer!


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Jet d'initiative Hyl (+2): 10
Jet d'initiative Hannibal (+2): 13
Jet d'initiative Suthek (-1): 11
Jet d'initiative Lianes Chasseresses (+0): 5

écrit par: Hannibal Samedi 16 Septembre 2006 à 19h54
Hannibal pensait qu'ils n'avaient fait que s'enfoncés dans un amas assez luxuriant de branches et de ronces qui se trouvaient là par hasard mais dut raviser sa première idée quand l'une d'elle le frappa plus violemment que si elle n'était restée statique. Pas de doutes ces branchages et ces ronces possédaient apparement une volonté propre et leur présente volonté était d'attirer à eux les occuppants de la caravanes fluviales. Hannibal se releva rapidement pour mieux évaluer la situation. Les ronces progressaient assez rapidement sur le rebord des barques et bientôt la première finirait englouties dans une marée de pointes et de bois. Il fallait faire quelque chose et vite sans quoi ils étaient tous perdus. Le guerrier n'hésita pas une seconde et se mit à hurler ses ordres en espérant que quelques uns les suivent.

-Alerte!!! Cessez de ramer et amener du feu vite!!!

Hannibal se tut subitement en se souvenant que les elfes ne comprendraient certainement pas son langage mais il savait que ces derniers réagiraient certainement aux cris. Il se tourna vers Hyl et Suthek.

-Reculez vous deux on ne fait certainement pas le poids contre ça...

Il espéra que les nains ne mettent pas trop de temps à comprendre et à réagir. Le guerrier leva les yeux vers le reste du convoi et hurla de tout ses pumons.

-Amania où est-tu?! On a besoin de toi bon sang!!!

Il se retourna alors pour voir l'horrible et rapide progression des ronces vers lui. Le damarien reculait tout en coupant les branches qui s'approchaient trop et en espérant que l'halfeline arrive au plus vite.

écrit par: Suthek Lundi 18 Septembre 2006 à 12h59
Suthek avait tout juste été réveillé par le vacarme et les secousses créées par ce qui était maintenant devant ses yeux. Une horreur certe, mais une horreur originale, son livre lui manquait d'autant plus. Regardant alentours il ne voyait déjà plus les autres embarcations et les cris et agissements de ses deux compagnons lui avait fait comprendre qu'Amania n'était plus à bord non plus.

Le phénomène qu'il observait était certe interressant mais ôh combien dangereux pour lui et pour les autres. Et il ne pourra surement pas faire grand chose pour mettre à mal cette chose. Armé d'une masse il ne pourrait sans doute même pas entamer ces ronces et amas de troncs avant de mourir dans d'atroces soufrances. Cependant ses compagnons ici présents paraissaient plus aptes à l'offensif malgré leurs paniques apparentes. Il prononca donc tout ce qu'il pouvait pour les encourager.

"Marthammor, s'il me reste encore un lien aussi faible soit il pour que tu puisses m'observer, voit dans quelle misère est ton plus humble serviteur. Je t'en implore, offre nous ton aide une dernière fois, c'est mon seul chemin vers le retrouvaille de ton don. Sache surpasser ta colère et aide moi une dernière fois, dans un dernier élan de bonté."

Sur ce, il tenta d'implorer une aide pouvant juguler ses compagnons qu'il peut ici nommer protecteurs.



Suthek Lance bénédiction.

écrit par: Nollïa Lundi 18 Septembre 2006 à 16h45
A la vue des ronces qui se mouvaient seules, encerclant chaque canoe, prête à étrangler les moindres occupants, Nollia esquissa une moue de dépit. Cela l’ennuyait profondément qu’un tel événement interrompe ses négociations. Elle ne pu pourtant pas s’empêcher de tirer parti de la situation.

-[elfe] Vous voyez, Elrenn, là si j’avais un arc, j’enflammerais les flèches et je tenterais quelque chose…déclara l’halfeline d’un ton tranquille, les mains sur les hanches comme contemplant un spectacle divertissant. « Bon…et bien je suppose qu’à part le feu, ou trancher les racines, il n’y a pas grand-chose à faire. Dans mon sac, je possédais un objet qui avait cet usage, mais je suppose que des chasseurs tel que vous, qui connaissent la jungle comme leur propre demeure, et cela malgré une naissance dans les contrées de Nord, possèdent également leur petits secrets pour faire surgir les flammes. Allons donc Elrenn – vous permettez que je vous appelle par votre prénom- allumez nous donc une torche ou l’autre que l’on puisse au moins épargner les blessés qui ne pourront se défendre face à un tel fléau. D’ailleurs, je crois que c’est ce que réclame l'humain. Vous entendez ? »

La situation était critique, Nollia, qui n’avait pas envie de dévoiler ses pouvoirs de prêtresse ne savait que faire pour rendre la situation à son avantage. Elle détestait devoir se battre, même si le meurtre lui apportait parfois quelques satisfactions, la lutte pour y parvenir la fatiguait. De plus, ici, il ne s’agissait que d’une plante, cela n’avait donc aucun intérêt, et elle s’imaginait mal donner de grands coups de hache comme devaient le faire ses compagnons prisonniers des branches. Pourtant, si elle restait sans rien faire on aurait tôt fait de l’accuser de négligence ou de soupçonner un cœur intraitable. Et d’autre part, si elle semblait trop vaillante, auprès du peuple elfe, sa couverture de simple collectionneuse de pierres précieuse se déchirait, laissant entrevoir l’autre masque sous lequel elle cachait sa véritable personnalité.

- [elfe] Il faut absolument protéger le roi et son conseiller. Déclara Nollia d’un ton solennel. « Ces plantes doivent craindre les flammes. Si personne n’a de quoi faire une torche et si l’un de vous transporte un bouclier métallique, ou des écuelles de terre cuite, il faut y mettre quelque chose à brûler et les disposer sur cette pirogue. Cela empêchera sans doute les ronces de s’approcher trop près. Enfin, je dit ça…Vous savez certainement mieux que moi comment combattre cette chose. »

La prêtresse regardait le piège se fermer autour d’eux. Elle devait venir en aide à ses compagnons pour diverses raisons. Alors calmement, elle posa sa main sur le symbole de Shar tatoué sur son sein gauche et tacha d’entrer en communion avec les énergies négatives de la Dame Sombre qui lui ouvraient la connaissance absolue. Quel était le point faible de cette créature, et comment parvenir à l’effrayer suffisamment pour qu’elle lâche prise, ou à la détruire ?
Si Elrenn ne prenait pas le temps de lui répondre, Nollia s’approcherait de la barque qu’elle avait quitté, afin d’apporter assistance au trois compères, ou tout au moins les encourager. Pensée qui lui retira un rire narquois.

écrit par: Hyl Lundi 18 Septembre 2006 à 17h50
Le rôdeur avait été surprit par la disparition de la hache que Amania lui avait confiée, mais il se reprit vite et porta sa main à la hache qui pendait à sa ceinture. Son visage avait été griffé par les premières branches qui avaient atteintes l’embarcation des trois compagnons, Hannibal avait coupé ces branches qui auraient pu êtres mortelles pour le nain. Il sa plaça devant Suthek pour le protéger, il commença a crier:

- Recule! On retient les branches avec Hannibal, reste derrière nous et empêche les branches de nous prendre par derrière, allé va y sert toi de ta nouvelle hache fais honneur à la race naine! Et si l’un de vous deux a de quoi faire un feu de joie ne vous en privez pas!

Hyl se tenait maintenant debout aux cotés d’Hannibal et avait entendu l’idée de l’humain et espérait que les elfes se mettent au travail rapidement car a ce rythme là ils ne tiendraient pas longtemps.

- è ê

Il se tourna légèrement vers son compagnon humain:

- Allé montre moi si tu es si digne de confiance!

écrit par: Glaive Torn Mardi 19 Septembre 2006 à 19h32
Jet d'attaque Hannibal (+3): 13 (Echec)
Suthek lance bénédiction (+1 aux jets d'attaques du groupe)
Benediction round 10/10
Jet d'attaque Hyl (+5): 21 (Réussite!)
Liane chasseresse encaisse 7 points de dégats.
Jet d'attaque Liane chasseresse (+7): 24 (réussite!)
Hyl encaisse 12 points de dégats (1/13).
Hyl est grievement blessé!

Les plantes devînrent très vite beaucoup plus agressives. Elles ne se contentaient plus de fouetter les visages: Maintenant elles essayaient d'emporter les aventuriers en les agrippant. Hyl Suthek et Hannibal remerçiaient leurs haches qui, jusque là, leurs avaient évité une mort désagréable. Même le prêtre eut à peine le temps de finir sa prière, avant d'être obligé d'utiliser son arme pour dégager les lianes étouffantes.
Bientôt, tout le convoi fut aux prises avec les plantes, qui s'agrippaient avec fermetés aux bras et aux jambes de chacun. Les quatre rôdeurs qui occupaient la seconde barque venaient de sortir leurs armes et se préparaient à affronter deux branches tout droit sortie de l'eau. Shen et sa barque médicale était à l'écarte du combat, mais incapable de se dégager. Le canoe d'Haaldun était également épargné des attaques des branches, ses occupants preplexes malgré les injonctions de l'Halfeline. La dernière barque montrait un spectacle impressionant. L'un des chasseurs, seul occupant du canoe de matériel, rivalisait d'agilité et de rapidité avec la branche qu'il affrontait. Les deux adversaires tentaient des attaques toujours plus vives et rapides, sans que l'un ou l'autre l'emporte.

Une longue liane fine, plus téméraire que les autres, fonça sur le canoe de tête et agrippa une jambe du rôdeur Nain. Hyl se sentit soulevé dans les airs, pendant que Hannibal tenta de frapper la plante. Ses coups tranchère plusieurs branches sans atteindre celle qui faisait voler le Nain.
Suthek lança sa prière sans ennui, les plantes déja occupés par les deux combattants. Les paroles du prêtre volèrent jusqu'aux oreilles de Hyl, qui utilisa cette nouvelle force pour reprendre ses esprit. Il tenta de se dégager en assénant un puissant coup de hache à celle qui le conduisait lentement sur la berge. Le coup ne put couper la liane, mais fut suffisement violent pour qu'elle le balance brutalement dans le fond du canoe. La tête du Nain heurta le fond du bateau dans une jerbe de sang. La blessure n'avait pas tué le Nain, mais elle lui faisait atrocement mal, suffisement pour le gener dans ses attaques.

Le groupe compris rapidement que les plantes se divisaient en deux catégories. Les premières n'attaquaient pas, mais se tenaient fermement aux canoe, pour les empêcher d'avancer. Celles-ci étaient larges et dure comme la pierre. Les autres semblaient plus fines, mais rapides et agiles. Elles attaquaient les voyageurs et essayaient de les emmener quelque part sur la berge...



Jet d'initiative Nollïa (+1): 21
Jet d'initiative Hannibal (+2): 13
Jet d'initiative Suthek (-1): 11
Jet d'initiative Hyl (+2): 10
Jet d'initiative Lianes Chasseresses (+0): 5

écrit par: Hannibal Dimanche 24 Septembre 2006 à 13h16
La barque tangua violemment lorsque Hyl fut projeté au fond de cette dernière. Son sang éclabousa légèrement le bastinguage ainsi qu'Hannibal et Suthek. Le choc avait été violent pour le rôdeur nain qui bougeait à peine. La situation n'était pas des plus confortable et bientôt les autres barques furent également assaillies par les lianes sorties de l'eau. Ils risquaient de se faire submerger en un rien de temps s'ils ne faisaient rien de concret. Couper les lianes ne paraissait pas être la meilleure solution étant donné qu'elles repoussaient aussi rapidement que les précédentes. De plus tout fuite était impossible tant que les lianes aussi solide que de la pierre restaient accrochée aux embarcation. Il fallait s'en débaraser en premier pour donner plus de manoeuvrabilité à la caravane fluviale. Le guerrier damarien se mit à hurler des ordres à droite et à gauche en espérant qu'ils soient correctement interprétés.

-Amania essaie de traduire pour moi veux tu!!! Que tout le monde mette le feu aux racines accrochées aux barques!!! Que tout les guerriers valides repoussent les lianes agressives pour permettre aux autres de mettre le feu et de dégager les barques!!!

Hannibal se tourna finalement vers Suthek qui venait de finir sa prière.

-Emmène Hyl ailleurs et essaie de faire quelque chose pour lui...et essaye aussi de mettre le feu à ces saloperies!!!

Le guerrier se retourna en frappant de taille et d'estoc tou autour de lui pour éloigner les plantes qui semblaient plus vivaces que jamais.

hrp.gif Donne des ordres. hrp.gif


écrit par: Suthek Dimanche 24 Septembre 2006 à 17h52
La situation était critique, tout bougeait trop vite et pourtant, il fallait pouvoir prendre du recul pour trouver le point faible de cette chose. Aussi il n'avait pas beaucoup de choix, il était entouré par des lianes et ne pouvait pas sortir de la barque, ni aller dans l'eau dont il ne connaissait pas le contenu. Hyl était bien amoché mais le guérir ne lui rendrait pas service, il avait l'air mal en point mais au moins dans cette situation on pouvait esperer que la plante le considererait désormais comme inoffensif. Ce qui lui posait d'abord problème était la présence d'Hannibal dont il ne pouvait pas garantir la survie, c'est pourquoi, sur un ton passablement monocorde il lui annonça : "Tâche de survivre humain, on a pas beaucoup de temps devant nous, je vais tâcher de sonder les connaissances de marthammor en observant cette horreur pour savoir si le feu que tu à l'air d'adorer est vraiment aussi efficace que tu penses ou si il y a un autre moyen de la faire taire."

Sur ce Suthek marmonna un semblant de parole levant les deux mains à hauteur de la tête. Les yeux fermé il semblait ne plus craindre du tout la plante. Ayant fini son incantation il ouvrit les yeux cherchant dans le décor alentours quelque chose d'une aide quelconque.

Suthek se lance Sanctuaire
Suthek tente un jet de Fouille

hrp.gif Deuxième action valable pour ce tour uniquement si j'ai le temps ça va de soi, sinon ce sera pour mon prochain tour smile.gif hrp.gif

écrit par: Nollïa Lundi 25 Septembre 2006 à 12h27
L e combat faisait rage de toute part, les cris et le bruit des haches tranchant des racines qui repoussaient de plus belle, emplissait l’atmosphère malsaine de la jungle. Une bataille que ne semblait maîtriser aucune des personnes présentes, ces éclaireurs elfes n’avaient donc jamais rencontrés une pareille créature ! La petite halfeline savait pertinemment qu’elle ne pouvait rien tenter contre un adversaire comme celui qui se présentait à elle. Même en ayant renoncé à cacher davantage les pouvoirs que lui conférait la Déesse Sombre et qui ne manquerait pas de susciter l’étonnement de la part de ses compagnons, elle ne maîtrisait aucun sort qui puisse les tirer de ce mauvais pas.

¤Nous dissimuler ne servirait à rien, ces plantes réagissent aux vibrations sûrement ou a d’autres sens dont nous ignorons l’existence. De même que je ne peux avoir d’influence sur leurs esprits. Le feu est notre seule chance ! Pourquoi ces misérables ne bougent ils pas leur derrière ?¤

Agacée de voir une pareille indolence face à l’ennemi, Nollia s’empara de l’allume feu qu’elle retrouva dans le fond de sa besace, elle le brandit en main lorsqu’elle remarqua le manège des plantes qui essayaient d’attirer vers la rive leurs futures proies.

¤C’est la tête qu’il faut trancher. Vaincre les bras ne servira à rien. Et la tête se trouve quelque part par là bas¤

Il fallait réagir vite, envoyer une équipe de chasseurs sur le rivage quitte à ce qu’ils servent d’appât. C’est à ce moment précis que la prêtresse entendit les paroles d’Hannibal. Le canot des aventuriers prisonniers semblait connaître bien des problèmes. Elle ne put refréner un soupir de soulagement en se sachant en relative sécurité sur la pirogue d’Halrun, à l’écart des combats. Il ne fallait cependant pas retirer son épingle du jeu et prendre une position dominante dès à présent. La tache ne serait pas aisée, la fourbe petite personne en avait parfaitement conscience.

- [elfe] Ecoutez moi tous, clama d’une voix forte et claire Nollia qui avait pris place dans le même temps sur quelque chose pour lui donner un peu plus de hauteur et de prestance.

Il faut admettre, qu’en cet instant précis, elle avait adopté la position adéquate de celui qui dirige les troupes. Sa cape toute nouvellement acquise, qu’elle claqua d’un geste noble, pour lui donner un peu de mouvement, sa silhouette frêle habillée de blanc, sa tête haute et droite, et son regard pénétrant lui donnait l’air de celui qui sait. Du moins, c’était l’impression recherchée.

- [elfe] Ecoutez moi ! Il est inutile de se battre contre des bras qui repoussent. Il faut tuer la tête qui se trouve qui cette berge et qui n’attend qu’un faux pas pour TOUS vous DEVORER. Elle insista bien fort sur les mots tous et dévorer, prenant à ce moment, pour appuyer le coté dramatique, un air terrifiant. « Qu’une équipe se prépare à se rendre sur terre, armée jusqu’aux dents afin de trouver cette tête. Et que les autres brûlent les racines qui immobilisent les canoes ! Dépêchez vous ! Brûlez moi ces racines ! »

A ces mots, Nollia regarda s’il n’y avait pas à sa portée un objet de bois de peu d’utilité qui pourrait lui servir de torche. Si elle en trouvait, elle l’allumerait aussitôt afin d’ajouter le geste aux paroles.

écrit par: Hyl Lundi 25 Septembre 2006 à 17h54
Hyl était sonné même très sonné par le coup que la liane venait de lui infliger, il avait dût mal a rester conscient et serait sans doute mort si sa tête avait heurtée un rocher, il avait eu l’impression qu’un clan de géants c’était amusé a lui frapper sur la tête avec des rochers. Il feignit un mouvement pour se relever mais la douleur le fit se recoucher sur le sol de la barque, il tenta alors de se rapprocher le plus possible de l’autre barque ou se situait quatre chasseurs, en espérant que quelqu’un viendrait lui porter secours même s’il préférait mourir que demander secours a des étrangers ou pire à des elfes.

¤ Cette jungle est vraiment maudite! J’aurai préféré que la Compagnie m’envoie dans les grandes forets du Nord. ¤

Il attrapa sa hache pour la poser a ses côtés et se prépara a essayer de contrer tout autre assaut venant des lianes maléfiques. Il s’adressa ensuite à Suthek en asseyant de se faire entendre du mieux qu’il pouvait:

- é è é

il commença lui-même a réciter une prière en espérant que leurs dieux leur viendraient en aide.

Se met en position de défense totale

écrit par: Glaive Torn Lundi 02 Octobre 2006 à 18h59
hrp.gif Toutes mes excuses pour ce post grossier et bourré d'erreur que j'ai osé vous envoyer. Sur le coup je suis franchement nul, je n'avais pas beaucoup de temps pour le faire et j'ai oublié ce qui comptait le plus pour moi sur ce site.dead.gif
Nollïa tu peux reprendre ton post selon les modifications. smile.gif
Pour me faire pardonnez vous avez un tour de plus avant la prochaine attaque de notre liane en colère... rp.gif

Round 2


Benediction round 9/10
Jet de fouille Nollïa (+1): 13 (réussite)
Jet d'attaque Hannibal (+3): 9
(Echec)

Suthek lance Sanctuaire
Hyl se met en défense totale
Jet d'attaque Lianes Chasseresses (+7): 10
(Echec)
)

Nollïa eut une étrange impression... Elle savait ses yeux grand ouverts, et pourtant se sentait plongée dans un sommeil profond... Elle regarda autours d'elle, et compris qu'elle se trouvait au fond de la jungle, loin des fracas du combat, des lianes chasseresses et des canoes. Le calme reignait sur les arbres, l'obscurité, sur elle...
La prêtresse fremit lorsqu'elle sentit une présence en face d'elle. L'obscurité l'empêchait d'identifier la forme qui la defiait, mais au lieu de toute crainte elle se sentit apaisée... Sa maîtresse n'était pas loin, sa déesse était là.
Sans plus de cérémonie la forme s'approcha, et alors qu'elle traversait un rayon de lumière la prêtresse put distinguer les traits d'une... Araignée gigantesque. Elle n'était en rien monstrueuse, plutôt fine et élégante, presque belle, selon l'Halfeline. La créature s'arrêta, plongeant ses yeux dans ceux de Nollïa. Un chant mélodieux s'éleva, l'araignée chantait doucement:

-L'être dessus, l'être dessous,
S'il est petit, il n'est pas fou,
Car il dispose, en son bagage,
D'une arme de taille, celle du sage

-L'être dessus, l'être dessous,
Même petit, en vient à bout,
telle l'araignée, aux neuf long corps,
Un seul tué, causera sa...


-Oubliez cette idée mademoiselle! Elren venait d'atterir sur le canoe d'Haaldrun, aux cotés de la prêtresse. Le mouvement du canoe à son arrivée la firent brutalement sortir de sa torpeur."Ces canoes sont en bois, tout ici est en bois. Il n'est pas question de prendre le risque de tout brûler ici. Le chef des chasseurs salua Haaldrun d'un geste de la tête et ignora ouvertement son conseillé. Il se tourna vers Nollïa et posa une main sur son épaule, parlant à voix basse.
-Le plus important ici est la survie d'Haaldrun. Aidez moi à charger le matériel du dernier canoe sur celui-ci. En détâchant le lien et en s'assurant que ces plantes ne prennent pas prises sur notre canoe, nous devrions pouvoir leurs échapper!
Malgré l'intervention du chasseur, Nollïa avait remarquée deux torches posées aux cotés d'Haaldrun, sur une caisse...

Un peu plus haut sur le fleuve, au milieu d'une multitudes de branches et de ronces, Hannibal tentait désespéremment d'écarter la verdure du canoe. Il criait des ordres que les chasseurs semblaient ne pas écouter, trop occupés à dégager les lianes de leur embarcation. Les déplacements irréguliers du guerrier empêchaient la plante de le toucher, qui finit par concentrer toutes ses attaques sur lui. Hyl s'était roulé sur lui même, les mains sur la tête, incapable de bouger. Suthek, le visage paisible malgré le combat qui faisait rage, priait pour se protéger, d'une façon moins sommaire que son compagnon nain.

Les canoes avaient quasiement tous disparus sous la verdure, et seuls les cris des defenseurs marquaient encore leur présence au coeur des jungles de Chult.

écrit par: Nollïa Jeudi 05 Octobre 2006 à 13h02
Les voies de Shar étaient impénétrables, pourtant ce bref contact avec la Dame Sombre avait ravivé la volonté de la petite halfeline. L'énigme en restait pourtant profonde et perturbante, ce qui mit la pretresse dans l'humeur ambivalante de celle qui savoure le mystère à résoudre, et l'agacement de celle qui n'a pas le temps de s'y attarder tant la situation se fait pressante.

Personne ne semblait prendre en compte ses mises en garde, pourtant cela lui semblait être la seule démarche à suivre : trouver sur la berge le cœur du monstre et le détruire. Dès qu’elle aurait la possibilité de prendre les torches sans se faire remarquer, la prêtresse s’en emparait d’une seule, laissant l’autre de façon à ce qu’on ne puisse l’accuser d’avoir lésé le roi, au cas ou celui-ci jugerait bon de se protéger par le feu malgré le désaccord du rôdeur. Elle se dirigea déjà dans cette direction, se plaçant juste devant la caisse, l’air de rien.


- [elfe] Très bien, mettez donc le roi en sécurité, c’est la meilleure chose à faire. Je vais, de mon côté, donner un petit coup de main à mes compagnons, et lancer une équipe sur la berge. C’est notre seule chance de mener à bien ce pourquoi nous sommes parti. La tête du monstre se trouve là bas, voyez comme elle cherche à attirer les barques vers cet endroit ! Il était hors de question que Nollia portasse de lourdes caisses avec ses petits bras et sa peur maladive de l’eau alors qu’il y avait là de grands gaillards qui ne faisaient de toute façon rien d’utile. « Nous ne pouvons laisser mourir les chasseurs, les blessés…et le shaman. Il faut donc qu’une fois le roi hors de danger, se charger de se débarrasser de ces plantes. Nous n’avons aucune idée du réseau de racines qu’elles sont capables d’entrelacer, ni de la distance qu’il nous faudra pour fuir réellement. Agissons ! Nous n’avons plus le temps de bavarder. »

Au moindre signe de distraction d’Elrenn, Nollia glisserait une des deux torches dans son havresac. De sa place elle analysait le chemin qu’elle devrait emprunter pour rejoindre Hannibal et les deux nains, s’il était possible pour elle de se glisser jusqu’à eux sans mettre sa vie en danger.

-[elfe] Allons les autres ! Réagissez et suivez les instruction de votre guide, Elrenn ! dit elle vivement comme pour inciter ceux-ci a s’activer, et à Elrenn de se contenter de leur aide pour décharger la barque.

- Hannibal, Hyl, Suthek ! Préparez vous à vous rendre sur la berge. Nous devons trancher la tête du monstre. Lui couper les bras ne sert à rien ! hurla t’elle à l’intention de ses compagnons.

Elle poussa un long soupir. Chaque minute passée dans cet enfer augmentait la rancœur qu’elle éprouvait vis-à-vis des elfes, et d’Hyl à cause duquel elle se trouvait à présent dans cette situation. Elle éprouvait tant de haine, qu’elle venait presque à souhaiter de les voir périr tous sous les coups du démon. Puis elle se dit que la réussite n’en serait que plus délicieuse, puisqu’il était certain que Baltar n’était pas pétri de bonnes intentions. Sa vengeance serait donc de voir chaque membre de ce ridicule village réduit en esclavage sous les ordres de l’elfe maquillé.
Il lui fallait gagner du temps...La réponse était toute proche, elle le savait.

écrit par: Hannibal Jeudi 05 Octobre 2006 à 19h08
La hache d'Hannibal ne trouva que le bois de la barque qu'elle entailla vivement alors que les lianes alentours se tordaient et dansaient pour esquiver ses attaques. Le guerrier se redressa brusquement et parvint à éviter une liane qui errafla ses vêtements avant de se retirer à nouveau pour rester en dehors du rayon d'action de l'humain. Hannibal pestait contre lui même, ses attaques n'avaient pas réussies à infliger de réels dégâts à la chose. Il était trop lent et le savait, où étaient passées ces années d'entraînement qui l'avait endurci au fil du temps. Il serra fermement sa hache entre ses doigts sous l'effet de la colère qui montait rapidement dansson'esprit de guerrier.

Plus loin les paroles d'Amania lui parvinrent, à moitié ettoufées par les plantes qui s'agitaient autour du canot mais pas assez pour empêcher le guerrier d'écouter les paroles de l'halfeline qui lui parraissèrent plus que sensées. Comment avait-il ne pas put y penser plus tôt, comment ses lianes pouvaient elles se mouvoir sans yeux et pourquoi avoir immobiliser les barques alors qu'elles pouvaient les laisser continuer vers plus de lianes ce qui rendrait la lutte plus facile. Il devait en effet y avoir une créature tapie au fond des bois et non loin des canots immobilisés qui commandait aux lianes. Il fallait couper la tête du monstre et pour ça débarquer à terre, ce qui semblait très difficile dans la position actuelle du damarien. Il fallait faire confiance à Amania et intervenir si nécessaire. Elle n'était certes pas aussi fort que lui ou Hyl pour le combat mais l'humain était certain qu'elle possédaient des aptitudes cachées bien plus utiles mais pour le moment...la bataille faisait toujours rage.

Hannibal poussa un cri en s'élançant la hache à la main vers les lianes pour en découdre avec cette verdure qu'il commençait à supporter de moins en moins.

écrit par: Hyl Vendredi 06 Octobre 2006 à 14h52
Hyl avait perdu beaucoup de sang et avait du mal a avoir des idées lucides. Voyant que la liane ne l’attaquait plus il rampa doucement dans la barque en direction de Suthek et de la barque des chasseurs. Il fallait absolument qu’un prêtre ou que le shaman le guérisse pour qu’il puisse essayer de suivre le plan de Amania, avec Hannibal et quelques chasseur le monstre aurait tôt fait de mourir. Il fallait tout d’abord pour lui réussir a se faire soigner puis essayer de monter sur la barque des chasseurs et essayer de détacher celle-ci pour aller sur la berge et détruire le cœur de la créature. Mais il ne pouvait rien faire de tout ça et il décida donc de demander de l’aide à Suthek.

-Tu es bien un prêtre non? Alors tu pourrais me soigner avant qu’une mouche ne me tue! Et pendant qu’on y est je pense qu’il vaut mieux aller sur la barque avec les chasseurs car il y aura moins de chance d’être prit pour cible si le nombre de cibles augmente.

Le nain finit sa phrase et se tourna aussitôt vers la berge et essaya de découvrir le point faible du monstre dont Amania avait parlée., il fit donc appel a ses connaissances de rôdeur car même si l’environnement était différent il y aurait peu être des similitudes avec une créature qu’il connaissait.

écrit par: Suthek Vendredi 06 Octobre 2006 à 19h28
Maintenant sécurisé par la magie de son dieu, Suthek pouvait se déplacer à sa guise. Il avait entendu les cris hystériques de l'halfeline à propos du "coeur" de la chose qui l'attaquait et cela l'avait fortement interessé. Pour une fois il allait peut être obéir à quelqu'un qui lui semblait assez vague et changeante dans ces propos. Il commença donc à marcher tranquillement, de branche en branche vers la rive, utilisant les bras du monstre pour parvenir à sa tête. Tout cela n'aurait rien eu d'un challenge si ces branches grosses comme des troncs ne vibrait pas dans la puissance de leurs actes. A plusieurs reprise il du toucher le sol de ces mains pour assurer son propre équilibre et peu de choses étaient jouée. Cependant il avait un grand avantage, rien de tout cela ne pouvait l'affecter tant qu'il n'interragissait pas avec l'exterieur de façon à le modifier.

Il avait entendu l'appel désespéré de Hyl, sanginolent et laissé pour mort par les branches mortelles, c'est pourquoi après avoir parcouru un bout de chemin il se retourna vers lui et lui dit :

-"Les branches ont l'air de t'avoir oubliée Hyl, viens avec moi et j'essayrais de te guider au mieux. Si tu es vivant à l'arrivée j'aurais tout le loisir de te soigner. Si je te soigne maintenant je suis clairement mort..."
Effectivement il avait observé depuis un certain temps les multiples branchages qui commençaient à l'entourer sévèrement, attendant la faille dans le bouclier de magie de façon à se débarrasser d'un adversaire qui devait être trop proche du coeur à leurs goüts.


Suthek se déplace vers la rive en marchant prudemment

écrit par: Nollïa Mardi 10 Octobre 2006 à 12h28
La chanson revenait sans cesse dans son esprit jusqu’à en devenir entêtante. Shar ne dévoilait jamais ses secrets autrement que de façon détournée, et c’était ainsi que Nollia appréciait de frôler la connaissance absolue. Pourtant en cet instant, elle n’était pas dans la situation idéale que pour solliciter toutes ses facultés mentales. Elle se devait d’être rapide et juste.
Alors que son regard allait de pirogues en pirogues, contemplant le spectacle du combat, et la façon de l’éviter pour rejoindre ses compagnons, son esprit analysait la charade qui s’était offerte à elle en un divin instant de communion.


¤L’araignée représente la créature. Le corps et les pattes sont en fait le corps et les lianes…Un seul tué, causera sa mort…Me serais je donc trompée, risquant d’envoyer à la mort ces imbéciles en leur demandant d’aller sur la berge?¤

Elle n’avait plus le temps de réfléchir, et ne désirait surtout pas revenir sur son idée première. Ce serait comme avouer sa propre déficience, et cela, il en était hors de question. Le mystère lui apparaissait totalement dévoilé. Il lui suffirait de détruire une seule liane, à l’aide de la torche qu’elle serrait à présent entre ses doigts et qu’elle glissait doucement sous sa cape afin de la fourrer dans son havresac sans que personne ne remarque son geste. Elle décida finalement de s’emparer de la seconde. Elle était presque certaine de pouvoir compter sur l’aide d’Hannibal. Si jamais elle échouait d’une manière quelconque il lui resterait une seconde chance.
Elle replia sa cape autour d’elle de façon à ne pas être gênée dans ses mouvements, pris une grande inspiration, et entreprit de passer pardessus du bord de la pirogue, pour rejoindre au plus vite les agents de la Compagnie des Marches et le fier guerrier.


- Attendeeez moi ! Hurla t’elle « Je dois vous dire quelque chose d’important ! »

Prend les deux torches avec discretion, et se dirige vers les autres

écrit par: Glaive Torn Mardi 10 Octobre 2006 à 18h08
Round 3


Benediction round 8/10
Jet de discretion Nollïa (+13): 25 (réussite)
Jet d'attaque Hannibal (+3): 20 (réussite)
Lianes Chasseresses encaissent 9 points de dégats
Lianes Chasseresses hors de combat
Jet de volonté Suthek (+6): 19 (réussite)
Jet d'équilibre Suthek (-1): 5 (
échec!)
Hyl se met en défense totale


Elrenn ne prit pas la peine de répondre à l'Halfeline. Son regard arrogant signifiait qu'il se fichait bien d'elle et de ses compagnons. Il rejoint le canoe arrière, et dans un roulé boulé il s'engagea dans le combat qui y avait lieu, entre l'un des chasseurs et une liane. Haaldun était complètement paniqué. Il s'était levé et essayait vainement d'encourager ses chasseurs. Baltar était resté assis, depuis le début du combat il n'avait pas bougé. Il fit un bref clin d'oeil à Nollïa et, les bras écartés, ferma les yeux pour dormir. L'Halfeline profita que la situation soit à son avantage pour réussir un "emprunt" d'une discretion magistrale! Invisible créature, elle s'empara des deux torches à une vitesse fulgurante et courut rattraper ses compagnons.
Hannibal fit également des étincelles. Apparemment vexé de ses anciens coup ratés, le guerrier redoubla de férocité et d'agressivité. En un coup de hache puissant et précis, il trancha la liane qui venait de s'agripper à son coup. La branche retomba mollement dans l'eau, laissant son extremité faire office de cravate au guerrier. Les deux combattants purent y voir un peu plus clair. Deux énormes lianes agrippaient et immobilisaient le canoe. Mais à present aucune branche n'essayait d'emporter les compagnons. Le canoe des chasseurs, par contre, venait de perdre deux soldats, qui avaient été emportés par les plantes au coeur de la jungle.

Les autres occupants du convoi avaient essayés d'ignorer leurs hurlements.

Hyl restait immobile, mais put constater ses blessures. Une de ses jambes était invalide, et son front saignait abondemment. Si sa tête tournait, elle ne l'empêchait pas de voir Suthek le priver de son aide, alors qu'il quittait le canoe.
Le prêtre retînt sa respiration. Si les canoes étaient devenus de vrai champs de bataille, ils étaient bien moins effrayant que la jungle et ses plantes, agités et surexités comme un soir de tempête. Le Nain eut malgré tout le courage d'affronter sa pêur, et agrippa fermement l'une des lianes qui empêchaient le bateau de bouger. Celle ci rejoignait la rive et s'enfonçait dans l'obscurité des arbres, Suthek en déduisait qu'elle le conduirait au "coeur", s'il existait. Le Nain commença à avancer, tentant de rester en équilibre. L'eau sous lui était très agité, d'autres lianes semblant se mouvoir en son fond, d'autre lianes ou d'autre créatures...
Le pont improvisé sembla se lasser d'être ainsi malmené et commença à s'agitter. Il ne fallut pas beaucoup de secousse pour que Suthek tombe lourdement dans l'eau, essaya inutilement d'agripper l'air pour ne pas boire la tasse. Trop tard.
Première constatation: Le Nain n'avait pas pied. L'agitation dans l'eau ne l'aidait pas vraiment à regagner la surface, et il sentit plusieurs fois les plantes frôler ses membres...


Hannibal sursauta lorsque une planche de bois tomba à quelques pas de lui, sur le canoe. Cette planche, elle venait de l'embarcation de Shen, qui venait de voler en éclat. Une gigantesque liane venait d'en traverser le fond, avec la même facilité que Suthek pour traverser la surface de l'eau. Le tronc aussi large qu'une chêne, des dizaines de lianes autours d'elle, l'immense bras se jeta sur les misérables chasseurs qui essayait de sortir de l'eau. Shen et les trois chasseurs blessés hurlaient et tentaient veinement de rejoindre la rive.

La scène était cauchemardesque...

écrit par: Nollïa Samedi 14 Octobre 2006 à 11h30
L es hurlements des chasseurs jetés dans le fleuve en de grandes gerbes d’eau, le bruit sourd du bois qui se craque subitement, les coups de lames qui rencontrent les végétaux, tout cela emplissait Nollia d’un sentiment proche de la peur. Elle avait beau se sentir peu concernée par les morts des elfes ou même celle de ses compagnons, elle était là, bien présente au milieu du vacarme et du drame, elle en était actrice à présent, et cette prise de conscience subitement l’emplis d’angoisse. Son ton se fit plus fébrile lorsqu’elle s’adressa à Hannibal lui tendant une des torches pour qu’elle puisse l’enflammer à l’aide de son allume feu.

- Voilà une arme plus utile que le fer. Dit elle d’une voix qui se voulait sure. « Je me charge de brûler les lianes qui nous retiennent. Toi qui es fort, rend toi sur le canot des blessés, tue cette grosse liane à l’aide de la torche. Regarde le massacre qu’elle fait ! Ils vont tous mourir ! »

Alors qu’elle s’inquiétait pour sa propre vie, la fourbe prêtresse de Shar observa l’atroce scène qui se déroulait sous ses yeux, et la peur bien vite laissa place a une sombre pensée. Voilà que le chaman se trouvait en une bien difficile posture, c’était l’occasion rêvée que pour s’en débarrasser, l’air de rien, en priant pour que la faveur divine soit de son côté. Nollia savait qu’elle risquait beaucoup en cet instant, bien plus que de perdre misérablement la vie dans un combat. Pourtant si elle prenait soin de bien mener son plan à exécution, avec prudence et circonscription, la réussite serait …délicieuse.
Avant toute chose, elle regarda avec soin si Suthek était hors de portée. Le nain lui semblait suffisamment affairé à se débattre dans l’eau que pour ne pas se préoccuper d’elle. Un frisson d’horreur lui parcourut l’échine néanmoins lorsqu’elle s’imagina l’espace d’une seconde à sa place. Un autre coup d’œil vers le canoe de Shen lui assura que lui aussi était probablement trop occupé que pour faire attention à elle. Alors, elle fixa Hannibal droit dans les yeux, comme pour l’encourager, se glissa ensuite derrière lui et elle lui frictionna le dos avec énergie. Protégée par la silhouette massive du guerrier, elle pouvait voir le guérisseur sans être vue
.

- Courage Hannibal ! Notre vie est entre tes mains ! Va ! Va sauver ces pauvres gens ! Sauve nous du désastre. Je vais t’aider d’un petit remontant. Tu va voir, fais moi confiance, tu te sentira mieux après cela.

Elle posa sa main droite sur son cœur ou trônait le symbole de la sombre déesse tatoué sur sa chair tandis que la gauche massait toujours le grand homme. Intérieurement elle prononça une prière à Shar, fixant Shen sans le relâcher une seconde des yeux. Elle murmura quelques paroles dans sa propre langue qu’elle mêla à d’autres afin que personne ne puisse la soupçonner de maudire le chaman, et qu’on contraire on puisse supposer, si jamais certains avaient senti l’afflux de magie divine, qu’elle encourageait Hannibal d’un quelconque sort de protection. Une fois ceci fait, elle donna une vive claque dans le dos du guerrier.

- Allé ! Courage ! Je m’occupe de ...Oh ! fit elle en se retournant et faisant mine de remarquer pour la première fois le pauvre Suthek se débattant dans les flots « Un nain à la mer ! Prend ça mon gars ! »

Dès qu'elle en aurait l'occasion, elle s’emparait d’une rame, tachant de la soulever avec ses petits bras ou de la tirer si néccésaire, davantage pour avoir l’air amicale et concernée que pour être vraiment efficace.

- Hyl ! Aide moi ! Suthek est tombé ! Il va se noyer ! Viiiite !


Nollia lance anathème sur Shen avec discretion en bluffant pour faire croire qu'elle lance un sort de protection sur Hannibal.

écrit par: Hannibal Dimanche 15 Octobre 2006 à 09h49
Hannibal ne put cacher sa surprise lorsque l'immense mastodonte végétal émergea et renversa la barque est ses occupants comme s'ils s'étaient agis de fétus de pailles. Les elfes tentaient vainement de nager pour regagner la rive mais le damarien savait qu'ils n'ils arriveraient certainement pas à temps et seraient certainement mort avant, tués par l'immense végétal. Hannibal ne voyait même pas comment vaincre cette horreur sortie des tréfonds de la jungle. Les créatures qui peuplaient ces contrées étaient de très loin différentes et plus dangereuses que celles que l'on pouvait trouver sur le continent. La tâche paraissait insurmontable. c'est alors que l'halfeline aterrit prés de lui d'un pied léger en lui tendant une torche éteinte qu'elle se proposait apparament d'allumer une fois que le guerrier l'aurait saisie, ce qu'il fit sans réfléchir pour permettre à Amania de l'embraser. Une fois allumée l'humain contempla la flamme sans trop préter attention aux paroles de l'halfeline. C'était effectivement l'arme dont il avait besoin et il sourrit en portant à nouveaux son regard sur l'immonde créature verte.

Le guerrier commença à prendre son élan quant une chaleur envahit son dos, Amania lui frottait le dos en parlant de "remontant", peut être un sort mais Hannibal ne ressentit rien de différent à la fin du massage. Mais il n'y préta pas plus attention et se reconcentra sur la bête qu'il allait peut être abattre. Il rangea sa hache dans sa ceinture et ressera fermement les doigts de sa main droite sur la torche. Il s'élança dans un cri et levant sa torche bien haute pour frapper il se rapprocha du monstre pour tenter de l'enflammer avec sa nouvelle "arme"...

écrit par: Suthek Dimanche 15 Octobre 2006 à 18h16
Décidemment, Suthek détestait de jour en jour un peu plus le mot "sort". Il avait pourtant parié beaucoup pour une fois et cela lui semblait réalisable, mais le voilà tout de même dans une situation digne du pire. Il tentait maintenant de se débattre, esperant que sa protection ne se soit pas dissipée par maladresse... Et puis il savait parfaitement que sa capacité à nager était plutôt limité, décidement rien n'allait bien.

Il battait donc des bras sortant la bouche de l'eau autant que faire se peux. Ce n'était même plus de la panique, il ne pouvait pas s'autoriser cela, il était presque dans un état inconscient, ne se fiant plus à rien pour tenter de s'en sortir. Tout était bousculé, mouvementé, il n'aimait pas cela, et puis les branches flasques et huileuses qui lui chatouillait les pieds comme si elles tentaient de l'attraper lui firent se rapeller qu'il avait bien de la chance d'être encore en vie, encore protegé pour un temps indeterminé. Il ne fallait plus que la chance puisse l'aider, car elle pouvait le laisser tombar à tout moment. Mais il n'avait pas d'autre remède à son problème actuel... Dans l'incapacité de faire quoi que ce soit dans cette eau boueuse, il priait pour un miracle malgré tout.

Et puis arriva un morceau de bois qui failli bien l'assomer. A ce qui lui semblait il lui toucha d'ailleurs violemment la nuque, ça n'était pas une liane, trop dure et peu souple... Par reflexe il tenta donc de s'agriper à ça, la seule chose qui ne lui paraissait pas trop puissante pour lui seul, la seule chose qui bien qu'hostile pouvait être retiré facilement de ses multiples problèmes. Et puis aidé par ce support qui se révéla être en fait une rame, il vit à l'autre bout la petite halfeline qui n'avait aucune chance de le tirer de là mais qui visiblement essayait quand même... C'était un support instable mais au moins il avait l'avantage d'être quelque peu rassurant. Et puis étant donné que la petite ne saurait probablement pas le remonter seul il pensa à la seule personne qui avait une chance de le sortir de la car pas encore occupé par l'ennemi comme Hannibal. Hyl était sa seule chance de survie à court terme, il lui fallait donc lui donner la force pour cela. Tentant de se concentrer au-delà du fracas des combats, il fit appel à la magie de son dieu pour redonner vitalité au corps meurtri et engourdi de son confrère nain qui avait eu la présence d'esprit de ne pas le suivre.

-"Maintenant que je n'ai pas le choix, excuse mon oubli Hyl, ton voeux sera exaucé. En esperant que malgré ta douloureuse attente tu saches exaucer le mien."


Suthek lance soin léger sur Hyl

écrit par: Hyl Mardi 17 Octobre 2006 à 16h58
Hyl avait déjà du mal a s’occuper de lui-même et maintenant après l’avoir ignoré les autres lui demandaient de l’aide alors qu’il était toujours blessé, sa tête lui donnait l’impression d’exploser a chaque fois qu’il la bougeait et sa jambe le faisait souffrir le martyr. Il n’avait pas aimé demander de l’aide a ses compagnons et ceux-ci l’avaient ignorés jusque là, il n’appréciait pas le fait que ses compagnons le laisse sans rien faire sur le plancher de l’embarcation. Il n’avait malheureusement pas le choix il devait les aider mais s’il en avait été dans une situation moins critique, il aurait sans doutes laissé son compagnon là ou il est et serait partit pour affronter l’ennemi. Malheureusement il ne savait pas comment vaincre la créature et Amania qui était occupée a aider le prêtre nain avait apparemment un plan , il fallait dons secourir Suthek pour que l’halfeline puisse le guider correctement et avec l’aide mystique du prêtre la créature devrait enfin succomber. Il rampa pour se rapprocher du bord de la barque et tendit le bras pour secourir son compère nain.

- Amania tire le vers mon bras! Et toi la prochaine fois tu me soignera avant d’avoir besoin de moi sinon je te laisserais mourir. Ensuite Amania tu me dira ce que je dois faire pour vaincre cette créature
de malheur.

Il se trouvait penché sur le rebord de la barque et en profita pour sonder les environs de la berge afin de voir s’il détectait le moindre point faible chez son ennemi.

Tend le bras vers Suthek et utilise connaissance de la nature

écrit par: Glaive Torn Mardi 24 Octobre 2006 à 11h01
Round 4


Benediction round 7/10
Nollïa lance anathème
Jet de volonté Shen (+6): 10 (
échec!)
Anathème Shen round 10/10
Jet de Bluff Nollïa (+4): 6 (
échec!)
Jet d'intelligence Hannibal (+0): 19 (Réussite)
Jet de natation Suthek (+1): 14 (
échec!)
Jet de constitution Suthek (+3): 19 (réussite)
Jet de vigueur Hyl (+7): 26 (réussite!)
Jet de Force Hyl (+3): 17 (réussite)


La colonne de barque était sans dessus dessous. Si Elren et le chasseur à ses cotés se battaient comme des diables, les autres Elfes dans la barques proche de celle des héros se faisait décimer. Dans un long hurlement, un de ses occupants s'envola dans les airs pour atterir plus loin, dans la jungle.
Seuls deux Elfes y tenaient encore debout. Ils se battaient vaillement à coup de lance, de roulé boulé et d'esquive, mais à chaque fois les lianes devenaient plus rapides et plus intelligentes.

De la barque de Shen, il ne restait que lui. L'immense Liane qui venait de faire son apparition détruisait ce qui restait de l'embarquation, ainsi que de ses malheureux occupants, incapables de se défendre. Shen ne devait sa survie qu'aux multiples incantations, qu'il lançait inlassablement, pour tenir la créature à l'écart.

Devant le désastre, Nollïa ne put que constater sa chance. Elle avait sauté de barque en barque, protégé des attaques des lianes par le courage des chasseurs infatiguables. Et c'est à peine arrivée sur la barque de ses compagnons que la liane gigentesque avait frappée. Quelques seconde de plus et... L'Halfeline était morte. Sans se démonter, elle mit son plan de l'instant à execution. Posté derrière le grand guerrier, elle commença à lui frictionner le dos, tout en préparant un sort, destiné à affaiblir Shen.
Le vieil Elfe se débattait dans l'eau, suppliant pour de l'aide, tentant de rester à la surface tout en maintenant la créature immense à distance. Mais en un instant, les cris du sorcier se tûrent. Ils ouvrit de grand yeux comme s'il venait de réaliser quelque chose, et se mit à se débattre frénétiquement dans l'eau, sans réfléchir, cedant à une panique incroyable. En quelques secondes on le vît disparaître sous l'eau, incapable de lutter plus longtemps.

Si Nollïa était fière de son petit tour, Hannibal s'aperçut rapidement qu'aucun bienfait n'était apporté à son dos. Venant d'assister à la noyade surnaturelle de Shen, le guerrier fit un logique rapprochement entre ces deux actions. Si la prêtresse n'utilisait pas de sort sur lui, elle devait l'utiliser sur une autre personne, or ni les lianes, ni les autres Elfes n'étaient susceptibles de lancer des sorts d'enchantement...


A quelques mètre, Hyl tentait veinement d'arrêter l'écoulement de sang qui sortait à gros débit de sa jambe. Sa tête lui faisait atrocement mal si bien qu'il entendait avec difficulté les cris de Suthek.
Le prêtre, en effet, luttait pour rester à la surface, mais l'agitation dans l'eau, et les lianes qui n'attendait que la disparition de son sanctuaire magique rendait son combat perdu d'avance. Le sort venait d'ailleurs de prendre fin, et le Nain commençait à céder à la panique...
Tant et si bien qu'il ne parvenait pas à reprendre sa respiration. Il put rester conscient par la seule force de sa constitution, mais la lutte devenait de plus en plus pénible...

Hyl avait bien entendue les cris, mais ses blessures l'immobilisaient. Pourtant, d'une volonté et d'une vigueur dont seul un Nain peut se vanter, le rôdeur se dressa de toute sa petite hauteur, gardant tendue sa jambe en lambeau. Son visage contracté, mais fière, il rejoint en quelques saut le bord de l'embarcation, et se pencha pour chercher Suthek. Si sa tête le tournait et si sa jambe lui faisait atrocement mal, le Nain s'en moquait. Il plongea ses deux bras dans l'eau.
Suthek luttait et luttait encore, le poid de son équipement l'entraînant vers le fond. Celui ci n'était pas loin, mais suffisement pou l'empêcher de respirer. Le prêtre allait se résigner quand deux bras puissants l'agrippèrent par le col, et le tirèrent vers une goulée d'air frais auquelle Suthek ne croyait plus... Le Nain était sain et sauf, de retour sur la barque.
Hyl, fou de douleur, venait de lui sauver la vie.

Sans laisser au groupe le temps de se reprendre, la liane au tronc immense fit claquer l'eau près de leur barque.
A son comportement, les quatre Héros seraient ses prochaines victimes...

écrit par: Nollïa Mardi 24 Octobre 2006 à 12h33
- Hyl ! Bravo ! Quel tour de force ! s’exclama Nollia dont les sentiments étaient partagés entre la joie exquise d’avoir vu couler Shen dans les flots et le malaise qu’elle ressentait devant Hannibal.

Elle n’en n’était pas certaine, mais elle avait l’impression que le fier guerrier n’ait pas été dupé par son petit manège. Elle devait donc se rattraper d’une façon ou d’une autre, afin d’ôter à ses compagnons toute envie de la soupçonner ou d’être hostile à son égard. Elle craignait bien davantage la réaction des trois gars que la menace éminente de la liane. Dans l’effervescence du moment, l’adrénaline coulant à flot faisait battre son cœur a tout rompre et l’empêchait de ressentir pleinement la situation horrible dans laquelle ils se retrouvaient. Peut être était ce du à une confiance en elle-même trop acerbe, ou en sa foi sans faille envers la Déesse Sombre ?
Dès que Hyl eut hissé Suthek sur le rebord de la barque, grimaçant de douleur, elle s’agenouilla près de lui, le forçant à s’allonger un instant. Aussi délicatement que lui permettait sa nervosité, elle lui prit la tête entre les mains dans un geste qui se voulait affectueux.


- Tu garderas tout ceci pour toi mon ami… Elle avait insisté sur ce dernier mot esquissant un sourire doux puis lui chuchota à l’oreille « Je possède quelque talents dont j’aimerais te faire profiter. »

Puis à voix plus haute, afin qu’Hannibal puisse l’entendre, justifiant ainsi le fait qu’il n’ait observé aucun changement en lui lorsqu’elle lui frictionnait le dos.

- Je ne suis pas très douée, aussi tu m’excuseras si je rate.

Elle se concentra finalement, posant une main légère sur la jambe blessée du nain, et l’autre discrètement posée sur le symbole Sharien. Elle murmura une prière inaudible, les yeux clos, et l’âme concentrée. Dans ce chant divin, elle implora non seulement la sœur maudite de Séluné de lui accorder l’énergie néccésaire pour soulager Hyl, mais aussi et surtout de lui permettre de garder ses secrets cachés et incompris. Nollia savait que Shar n’admettait pas l’échec et qu’une bonne prêtresse ne se laissait jamais découvrir. Elle avait parfaitement conscience de la précarité de sa situation : en guérissant son compagnon, les autres se douteraient de ses capacités. Suthek qui n’avait aucune confiance en elle, ne se priverait pas de la questionner abondamment sur des questions théologiques embarrassantes. Il aurait probablement même envie de tester ses pouvoirs et d’analyser l’énergie qui en découlait. D’autre part, ce soin qui sauverait la situation, encore une fois avant que Suthek ne s’en mêle, lui accorderait sans doute davantage de crédit et rendrait les trois compères d’autant plus redevables.

- Préparons nous à présent. Il faut éviter d’autres morts à tout prix. Pardonnez mon égoïsme, mais je tiens particulièrement a ce personnes d’entre vous ne soit blessés. Fait très attention à toi Hannibal lorsque tu frapperas le monstre, songe à ta vie avant tout. Et aussi à la notre ! Ajouta elle en souriant comme pour détendre l’atmosphère pesante sans se départir d’un sérieux respectueux.

Nollia lance soin leger sur Hyl


hrp.gif je me permet de lancer le dé maintenant, pour que Hannibal puisse jouer en fonction.
Jet de bluff Nollïa (+4): 12 (réussite)
Donc hannibal tu veux bien la croire lorsqu'elle dit qu'il lui arrive de rater ses sorts. Cela ne t'empêche pas d'être méfiant. rp.gif

écrit par: Hannibal Jeudi 26 Octobre 2006 à 12h49
La confusion gagna rapidementen intensité et l'affrontement vira bien vite à la bataille rangée. Les cris et râles des combattants se répercutaient sur le fleuve accompagné bu bruissement fluide des lianes aggressives qui redoublèrent d'ardeur après l'arrivée de l'énorme mastodonte. Suthek venait d'être repêché non sans mal et la barque se mit à tanguer de plus belle. Dans l'eau les blessés tentaient toujours de se débattre et Shen, le shaman, venait d'être attiré par le fond par un ennemi invisible depuis la surface. Amania s'était précipité juste après pour aider ce pauvre Suthek. Hannibal avait du mal à faire une comparaison entre la mort de Shen et le sort raté de l'halfeline. L'agitation et la confusion environnante rendait impossible toute forme de concentration. Le guerrier se dit qu'il aurait sûrement une discussion en privé avec Amania. Il retourna son attention sur l'énorme liane surgit de l'eau, elle semblait bien grosse mais pas invincible et le feu serait très certainement la meilleure arme face à une telle monstruosité, de plus le damarien était sur quant à sa fonction...c'était la tête. Le guerrier empoigna fermement la torche que lui avait remise l'halfeline et finit par se retourner vers Hyl qui semblait déjà en bien meilleure forme.

-Hyl content de voir que tu vas mieux mais la bataille est loin d'être finie, prends une torche et aide moi à enflammer cette horreur avant qu'elle ne nous tue tous.

Prenant son élan, le damarien sélança au travers des barques agitées pour attaquer l'énorme liane à l'aide de sa torche.

écrit par: Suthek Samedi 28 Octobre 2006 à 21h43
Enfin sorti de l'eau qui le terrorisait tant, suthek savait pourtant bien que sa sécurité était très limité. Le poids de ses vêtements était impressionant, lourd d'eau vaseuse et répugnante, il tenta pourtant de se concetrer sur le combat qui avait lieu. Sa protection magique s'était dissipée donc il ne pouvait plus compter sur la fuite mais vu l'état de la dernière cible de cette créature, il aurait bien apprécié avoir cette possibilité...

Entouré de ces compagnons d'infortune, il devinait que son dieu ne l'aiderait plus beaucoup aujourd'hui, il avait autre chose à faire que de donner trop de son pouvoir à un serviteur qu'aucun acte ne rendait encore digne d'une confiance aveugle. Aussi son livre était maintenant hors de portée de vue, un nouveau stress s'ajouta à la fureur du combat et il devenait difficile pour lui d'oser quémander de l'aide de Marthammor. Ceci dit il fût sorti de ses pensée par Hannibal qui, plus habitué aux fracas, tentait d'établir une stratégie pour vaincre la chose. Il demandait de l'aide à Hyl qui était toujours dans un sale état. De cette situation il se sentit bien plus confiant quand à la bonne foi de l'utilisation de la magie divine. Il se concentra donc sur une prière afin de redonner à la jambe de son confrère nain son aspect et sa vigueur originalle.

La plante avait effectivement bougé et indiqué clairement que sa prochaine cible serait la barque dans laquelle il est, mais il devait faire abstraction du combat pour pouvoir aider son groupe. La fierté, l'honneur et le courage ne sont pas ses qualités et il déteste avoir à faire à de la nouveauté lorsque cela est dangereux à ce point... Oublier la combat, s'investir du pouvoir de Marthammor, cela aurait été bien plus simple sur terre contre des créatures communes... Mais il devait pour une fois affronter et assumer sa peur de l'inconnu.


Suthek lance soin léger sur Hyl avec un jet de concentration

écrit par: Hyl Lundi 30 Octobre 2006 à 13h16
Hyl se sentait plus faible que jamais, il venait de fournir un effort qui avait nécessité toutes ses ressources. Il regarda sa jambe qui lui faisait encore plus mal, la blessure a sa jambe était devenue encore plus douloureuse depuis qu’il avait secourut Suthek. Mais sa jambe ne serait que le cadet de ses soucis si la liane géante ou une nouvelle liane de la même puissance venait à attaquer leur embarcation, il seraient perdus... Il savait qu’il lui faudrait encore fournir d’autres efforts et espérait de l’aide de la part de ses compagnons, aide qu’il reçu un instant plus tard de la part de la petite halfeline, il fit un sourire de remerciement a celle-ci avant de voir Suthek, a peine remit de sa baignade, tenter a son tour de lui prodiguer d’autres soins. Le rôdeur se releva donc et s’empara de la seconde torche pur aller rejoindre Hannibal, en s’emparant de la torche il s’adressa a ses deux compagnons qui venaient de le soigner:

- Je vous conseille de ne pas vous éloigner de moi et d’Hannibal si vous tenez a rester en vie, car si la barque est attaqué je doute que vous puissiez vous défendre. " Il s’avança pour suivre Hannibal tout en lui parlant. " J’espère que tu a une idée sur le point faible de cette créature, sinon nous allons vraiment avoir du mal a nous en défaire.

Armé de sa torche il s’avança vers la monstrueuse créature tenta de déceler un point faible dans l’anatomie de son adversaire.

écrit par: Glaive Torn Mardi 31 Octobre 2006 à 19h10
Round 5


Benediction round 6/10
Anathème Shen round 9/10
Nollïa lance soin léger sur Hyl
Hyl retrouve 5pv
Jet de volonté Hannibal(-1): 6 (
échec)
Suthek lance soin léger sur Hyl
Hyl perd 1pv
Suthek perd 1pv
Jet de connaissance Hyl (+2): 14 (réussite)
Jet de volonté Hyl(+4): 16 (réussite)
Jet de natation (+4): 13 (réussite)
Jet de dextérité (+2): 8 (
échec)
Jet d'attaque (+4): 24 (coup critique!)
Jet de critique: 20 (réussite)
Liane chasseresse encaisse 12 points de dégats
Jet d'attaque Liane Chaseresse (+7): 9 (
échec)

Les quatre Héros tentaient de profiter de quelques secondes de répit, pour reprendre leur souffle. Sur les barques la folie règnait toujours, l'immense branche semblait avoir redoublé la hargne de ses soeurs. Les chasseurs avaient perdus la moitié des leurs dans le combat, et ceux qui restait semblait épuisés et paniqué. Pour les habitants de la caravane, le combat semblait déja terminé. Si ce n'est Baltar, qui ne s'en préoccupait toujours pas, et le chasseur sur la barque de matériel qui continuait à se battre avec la férocité d'un lion. Elren, qui était jusque là à ses cotés, avait disparut.
Nollïa profita de l'inattention de la grande plante pour poser ses mains sur Hyl. Le Nain sentit une énergie froide remplir ses veines et dans un crispement de douleur il sentit sa jambe reprendre une forme normale. Son front saignait toujours mais le sang commençait à coaguler.
Comme touché par un sort, Hannibal stoppa ses mouvements. A l'idée de plonger dans l'eau bouillonante ou plusieurs chasseurs venaient d'être massacré, le guerrier fit un pas en arrière et sentit son estomac se nouer. L'humain commençait à douter de la victoire...
Suthek se remit rapidement de son petit périple au fond du fleuve. Mais s'il était encore en vie, c'était bien gràce à Hyl, et le Nain voulut prodiguer quelques soins à son frère. Seulement à la seconde ou l'énergie accordée par son dieu de bonté effleura l'aura laissée par celle de Shar, déesse maléfique, les deux nains furent propulsés à quelques mètres l'un de l'autre. Les mains de Suthek étaient légèrement brûlées, en signe du blasphème qu'il s'apprétait à commettre.
Mais l'étrange expérience ne refroidit pas le courage du rôdeur. Il venait d'apercevoir sur la grande liane une forme d'écorce que l'on retrouve sur de nombreux arbres du nord, une forme suffisement sensible pour causer pas mal de dégat en frappant suffisement fort!
Le Nain retrouva sa fougue, et sans hésitation il se jeta à l'eau, agrippant la torche de Nollïa au passage. Il dût lutter quelques secondes pour garder son équilibre sans éteindre la torche, et parvînt jusqu'à la plante sans encombre. Il frappa de toutes ses forces, à l'endroit critique qu'il avait repéré. Son coup fut une telle surprise qu'il dévia l'attaque de la créature. Mais Hyl constata que même si son coup avait fait souffrire la plante, la torche s'était éteinte avant de toucher la plante...

La colère de la créature redoubla, et un autre chasseur fut projeté dans les arbres, avec un cris de douleur. Les plantes s'agitait étrangement et plusieurs se replièrent dans la jungle, comme si elles craignaient les évenements à suivre. La grosse plante se raîdit, et prépara sa nouvelle attaque.

écrit par: Nollïa Mercredi 01 Novembre 2006 à 17h43
Si Nollia était catastrophée, elle n’en laissa rien paraître, laissant son cœur s’emplir d’une colère sourde et noire comme les ténèbres qu’elle adorait tant. Son avenir était précaire...Aussi loin qu’elle pouvait s’en souvenir, elle ne s’était fourré dans une situation autant à son désavantage que celle-ci, et elle avait l’impression que le moindre pas qu’elle faisait l’embourbait davantage dans le marais des ennuis.
Il était évident qu’après s’être brûlé les mains, le prêtre nain se poserai d’autant plus de questions, qu’il n’avait déjà pas confiance en l’halfeline. Le problème n’était pas désastreux dans la situation actuelle dans laquelle ils se trouvaient projettés, devant agir de concert pour assurer leur survie, pourtant, l’idée de permettre au barbu de soulever un des nombreux voiles qui faisaient sa personnalité, l’énervait au plus haut point.
Pourtant le problème le plus inquiétant état sans aucun doute la disparition subite d’Elrenn. Nollia aurait mis sa main au feu qu’il avait plongé dans l’onde trouble pour sauver Shen, et un moment, elle imagina l’horrible shaman se terrer au fond de l’eau, respirant grâce à un sort quelconque de sa connaissance, et ruminant sa vengeance à son encontre. Elle l’imagina surgir du fleuve, aidé du bon rôdeur et la pointer du doigt en héro accusateur. « Elle m’a maudite ! Brûlez là ! La sorcière impie ! » . Cette image lui donna un violent haut le cœur. Shen ne devait pas survivre. Toute son âme, tout son être adressait cette prière à Shar « Faites qu’il meure ! Faites qu’il meure ! ».
La situation présente pourtant ne lui laissait guère l’occasion de s’occuper de ce drame imminent. Elle avait d’autres chats à fouetter, et se devait d’encourager les troupes car Hannibal, qu’elle classa presque aussitôt parmi les lâches de sa connaissance qui roulent des mécaniques et se retrouvent paralysé par la peur dès que l’on a besoin de leur « savoir faire ».
Elle s’approcha donc du guerrier, et avec les mêmes mouvements réconfortants qu’au moment où elle avait maudit Shen, elle transféra les énergies sombres de Shar, afin que le pouvoir de la déesse rende ses facultés au misérable humain.


Nollia lance assistance divine sur Hannibal

écrit par: Hannibal Jeudi 02 Novembre 2006 à 12h04
Le grognement de douleur de la bête rappela à Hannibal sa honte. Il n'avait même pas eu le courage de plonger dans l'eau pour aller attaquer la bête tandis que le nain l'avait devancé et avait infligé des dégâts apparament considérables sur le monstre malgré son arme dérisoire qui s'était éteinte au contact de l'eau. La honte du guerrier redoubla et une fureur sourde l'envahit lorsqu'il sentit le sort de l'halfeline le revigorer, la fureur se transformit en courage, le courage en rage et la rage en force. Tous les muscles du guerrier se crispèrent alors qu'il déposait soigneusement la torche et dégainait sa propre hache qui se mit à luire à la lumière de cette première.

L'attaque de Hyl avait fait se retirer bon nombre des lianes présentes dans l'eau et le damarien sentit ses forces décuplées par la fuite de ses ennemis. Il était temps au damarien de prouver sa valeur aux yeux de tous. Il emplit ses poumons d'air et rugit son cri de guerre.


-Pour la dame rouge, la victoire sera dans le sang!!!

Il aggripa fermement sa hache avant de se préparer à plonger pour en finir avec l'énorme monstruosité verte. La mort ou la victoire pensait-il intérieurement.

écrit par: Suthek Jeudi 02 Novembre 2006 à 13h02
-Argh, qu'est ce que c'est ?

Suthek tenait sa main encore brûlante et la douleur, bien que limité, était piquante et perturbante, pourquoi cela venait il d'arriver ? Il n'avait pourtant à priori rien fait de mal et ne méritait pas de châtiment... Effectivement il ne s'était pas comporté comme il avait fallu auparavant mais cela ne méritait peut être pas un refus aussi brutal de la part de son protecteur... Avant d'avoir lancé son sort il avait aperçu l'halfeline faire de même, mais elle n'aurait quand même pas osé vouloir la mort du groupe en l'empêchant de soigner son confrère, surtout que celui-ci avait tout de même été soigné, et état parti vaillament à l'attaque, provoquant chez la créature multiples cris et mouvements de fureur...

Suthek ne comprenait pas d'ou cela pouvait il venir, ce n'était pas un sort mortel, ni réellement dangereux qui l'avait touché, comme un avertissement de la part de quelqu'un ou de quelque chose. Mais il ne savait pas encore de qui, ni pourquoi... Il observa ses mains rendues rouges, et crû y voir une rune naine, légèrement effacée donc illisible... Ce coup du sort était donc voulu par son dieu, il ne lui a pas accordé son pouvoir pour une raison stricte, mais il devait savoir pourquoi...

Et puis prenant le temps de rassembler ses pensée il observa finallement que Hyl avait été guéri alors que son sort n'avait manifestement pas marché. Ayant vu de loin la petite incanter quelque chose cela devait être une guérison de sa part, mais à ce moment là pourquoi son dieu lui aurait il empêché de soigner son compagnon ? Il devait y avoir un lien entre la halfeline et sa blessure légère, mais Suthek n'était pas encore capable de déterminer lequel... Il allait devoir se méfier d'elle, tout comme il avait mal senti sa présence trop innocente au premier abord... Elle était peut être bien plus puissante qu'elle ne le laissait paraitre, et peut être même ayant un mauvais fond. Pour l'instant Suthek était dans le doute, mais elle ne disposait plus de sa présomption d'innocence, maintenant elle sera surveillée de près...

Perdu dans ces reflexions, Suthek avait presque oublié le vacarme du combat, mais une liane lui ayant encore écorché l'épaule, il revint vite hors de ses pensées. Hyl avait fait de l'effet à la plante, maintenant il serait peut être sage de savoir quel effet pour être sur que cela ne menne pas le groupe à sa perte, Suthek observa donc son ennemi alors que Hannibal prit d'un courage nouveau semblati partir à la bataille et que Hyl la frappait à nouveau.


Suthek observe l'ennemi

écrit par: Glaive Torn Mardi 07 Novembre 2006 à 01h03
Round 6


Benediction round 5/10
Anathème Shen round 8/10
Nollïa lance assistance divine sur Hannibal
Jet de volonté Hannibal(+0): 15 (Réussite)
Jet de natation (+3): 14 (réussite)
Jet d'attaque Hannibal (+4): 17 (réussite)
Liane Chasseresse subit 6 points de dégats
Jet de détection Suthek (+4): 10 (
Echec)
Jet d'attaque Liane Chaseresse (+7): 20(Réussite)

Hyl subit 8 points de dégats
Hyl est mourrant(-3pv)!


Les Héros agissaient toujours sous la bienveillance de Marthammor. Suthek et Nollïa pour le moment à l'abris au fond de la barque, tandis que Hyl et bientôt Hannibal chargeaient l'immense liane qui s'agitait. Le rôdeur Nain pataugeait dans l'eau, mais, s'étant rapproché du bord il avait pied et pouvait combattre en toute aisance. En fait, comme si la grande plante voulait elle même éliminer le groupe, les autres lianes avaient presque toutes fuie dans la jungle obscure. Seules restaient celle qui bloquaient les embarcations, solides et épaisses, ainsi que celle que combattaient les chasseurs dans la seconde barque. Il n'en restait qu'une, tenace, qui harcelait les malheureux survivants.
Hannibal serrait les dents. Il fallait absolument qu'il rejoigne son compère nain, qui prenait seul les risques face à la plante gigentesque. Le guerrier sentit alors une froide étreinte envahir son être. Brovocant en lui les même frissonements qu'à entendre des grincements de dent, le froid agrippa ses muscles et tout son son corps. Le guerrier se sentit plein d'une assurance qui l'élança à l'encontre de la plante, sa hache fermement ancrée au fond de sa main.

Nollïa avait pourtant faillit être perturbé durant la création de son sort, par une éclaboussure prêt du canoe de matériel. Elren venait de sortir de l'eau, en compagnie d'un vieux sage qui semblait ne pas avoir dit son dernier mot...

Alors que Hyl tâchait d'occuper les attaques de la plante, le guerrier traversa l'eau en quelques brasses efficaces et d'une habile pirouette il planta la lame de sa hache dans l'écorce de la plante.
Une longue plainte traversa la jungle et revînt aux oreilles des Héros. Cette fois, l'effrayante liane semblait prendre des dégats...

Si Suthek se concentrait de toutes ses forces sur la plante, il était incapable dire autre chose qu' elle semblait plus en colère que jamais, et bien mal en point. Les deux coups subient semblaient avoir fait mouche!

Mais l'espoire des Héros, de vaincre la liane fut de courte durée. Elle jeta toute sa colère sur le Nain et feinta pour qu'il n'esquive pas l'attaque. Sans rien pouvoir faire, Hyl se vît projeter au milieu des eaux bouillonantes, à quelques mètres de Suthek et Nollïa. Son corps remonta à la surface, bras en croix, sans signe de vie, alors que son sang formait une espèce d'auréole autours de sa tête...

écrit par: Nollïa Mercredi 08 Novembre 2006 à 12h28
Dans les profondeur de la jungle, le cris d’une petite halfeline interrompit le chant des oiseaux et le bruissement empli de vie de la végétation luxuriante.

- Hyl est tombé ! Suthek, qu’attends tu ! Tu sais bien que je ne sais pas nager ! Ramène le sur le canoe que je puisse le soigner ! Vite !

Accompagnant ses injonctions de signes nerveux, Nollia semblait absorbée par l’effarant spectacle du nain à demi mort. Pourtant son esprit était totalement concentré sur la réapparition dramatique de Shen. Une bouffée de haine s’empara d’elle et elle se jura cent fois de mettre fin à ses jours de la façon la plus horrible qui soit.

¤Je déteste avoir raison dans ses cas là ! Ma lucidité me fait peur parfois.¤

Si la prêtresse fulminait intérieurement, elle tacha de ne rien en laisser paraître. Il lui restait d’autres cordes à son arc, et même si l’abominable shaman l’accusait de félonie, même s’il savait, il ne pourrait rien prouver, et avec un peu d’habileté et d’intelligence, elle pourrait encore retourner la situation à son avantage. Elle prépara déjà mentalement le discourt qu’elle servirait à ses compagnons d’infortune. Elle devrait choisir ses mots avec soins afin qu’ils sonnent avec justesse.
Tandis que son esprit réfléchissait à toute allure, elle ne resta pas inactive. Hannibal luttait avec toute la force et la vigueur que Shar avait bien voulu lui accorder, mais il avait besoin d’aide, la plante possédait elle-même une vitalité impressionnant qui résonnait dans toute la forêt. S’attaquer à la liane, était s’attaquer à la jungle elle-même. Nollia héla les chasseurs qu’elle jugea inactif en cet instant délicat. Sa voix était forte et autoritaire, ses ordres étaient conscits.


- [elfe] Venez ici et attaquez la grosse liane ! Les petites ne sont que ses bras ! C’est la tête qu’il faut trancher ! Dépêchez vous ! Tuez la grosse liane !

Debout à l’extrémité de la pirogue, entourée de sa cape noire, elle pointait du doigt le combat qui se déroulait devant elle, et de son autre main, elle faisait signe aux elfes de venir, de façon à ce qu’ils puissent la comprendre sans l’entendre.

Tentative d'intimidation

écrit par: Suthek Mercredi 08 Novembre 2006 à 13h17
La tension venait de retomber. Attentioné, Suthek avait remarqué que la plante venait de montrer son point faible, elle ne tiendrait plus très longtemps maintenant. Cependant Hyl avait été gravement blessé et flottait maintenant moribond sur l'eau nauséabonde. Il fallait peut être aller le sauver, d'autant qu'il avait entendu la petite halfeline hystérique proposer ce service, mais il craignait ce qu'il pouvait y avoir ici...

Ne sachant pas excellement nager, Suthek hésitait vraiment à devoir se tremper encore une fois pour aider son compatriote. Il haïssait la sensation gluante qui l'avait accompagné lors de son premier bain et il était hors de question de devoir encore se noyer ici. Surtout que l'apparition de Shen et d'Elren venait de lui parvenir au bon moment. Après une courte reflexion il choisit donc d'aller à l'eau, Shen avait reçu l'aide nécessaire et c'était maintenant au tour de Hyl d'être sauvé, se dirigeant vers hyl, il tenta de le tracter jusqu'a l'embarcation après s'être délesté de tout encombrement inutile.

L'eau était toujorus aussi opaque mais Suthek ne ressentait à priori pas de présence hostile dedans. Peut être aurait il le temps de ramenner Hyl sans encombre à porté de la barque ? Par mesure de prudence toutefois, il demanda à Nollia de l'aider quand il sera revenu avec son confrère, ne pouvant que difficilement s'occuper de son cas sur l'eau. Et surtout il tâcha de ne pas perdre de vue Shen, ce vieux chaman pouvait toujours être utile et une fois au sec il pourrait enfin payer sa dette en le soignant tant bien que mal. Et puis il avait remarqué une certaine frénésie depuis peu chez la petite alors que le combat se calmait, peut être était-ce dû à l'inconscience de Hyl, mais elle ne semblait pas si facilement affectée par l'émotion en général étant donné son attitude pendant le combat. Il y avait surement une autre raison, encore indeterminée, et il n'avait pas oublié qu'il ne la lâcherais pas et que tout comportement suspect serait passé au peigne fin...


Suthek tracte Hyl jusqu'à la barque et tente de le monter à bord

écrit par: Hannibal Mercredi 08 Novembre 2006 à 14h10
Hannibal fut complétement surpris et même effrayé par le coup qu'avait encaissé Hyl. L'humain se demandait même s'il pouvait encore être en vie, quoi qu'il en soit il fallait terminer ce combat au plus vite. Le mugissement de douleur qu'avait laissé échapper la bête montrait à Hannibal qu'elle était agonisante...le moment de frapper fort était venu. Le sort de l'halfeline et le cri de guerre du damarien avaient revigoré ce dernier qui frappait telle une bête sauvage en mettant toute la force de la cavalière rouge dans chacun de ses coups...la victoire était proche et il le savait. Il laissa échapper un puissant râle qui ressemblait plus à un rugissement qu'à un cri humain. Il recula de quelques pas pour reprendre son souffle et se maintenir assez loin de la bête pour pouvoir anticiper les réactions de cette dernière. Elle avait regagnée la rive et semblait vouloir fuir la colère du guerrier. Cela redonna plus d'ardeur à l'humain qui se mit à ressentir une haine farouche face à ce lâche adversaire qui avait déjà envoyé à la mort nombre de courageux guerriers. Il était temps d'en finir une fois pour toute.

-L'ennemi est faible!!! Ralliez-vous à moi Inhalaas ensemble nous vaincrons!!!

Poussant un nouveau cri de guerre le guerrier chargea la bête, la hache levée pour l'abattre avec toute la force de sa déesse sur son monstrueux adversaire. Ce serait la victoire ou la mort et il le savait...

écrit par: Glaive Torn Mercredi 08 Novembre 2006 à 19h27
Round 7


Benediction round 4/10
Anathème Shen round 7/10
Jet d'intimidation Nollïa (+2): 13 (réussite)
Jet d'attaque Hannibal(+3): 19 (Réussite)
Lianes Chasseresses encaisse 5 points de dégats
Jet de natation Suthek(+1): 19 (réussite)
Jet de Force Suthek (+1): 14 (réussite)
Hyl perd 1 points de vie
Hyl est mourrant(-4pv)!

Jet d'attaque Liane Chaseresse (+7): 13(Réussite)

Hannibal encaisse 12 points de dégats

Jet d'attaque Chasseur (+4): 19 (réussite)
Lianes Chasseresses subit 8 points de dégats
Lianes Chasseresses est mourrant(-1pv)


Le sort de Suthek semblait continuer de faire son effet. Même Nollïa, pourtant au bord de la panique, arrivait à prendre des directives et à aider ses compagnons. Malgré les ordres qu'elle donnait aux deux chasseurs non loin de là, son attention restait sur le chaman barbu, qu'Elren tentait d'aider. Nollïa ne put retenir un grincement de dent en voyant l'arc au dos du chef des chasseurs, inutilisé dans une situation où il serait un atout inéspéré. La prêtresse put le voir poser l'arme prêt de lui, sans penser une seconde à la laisser à un combattant.
Ses ordres semblèrent efficaces. Les deux chasseurs hochèrent de la tête et se préparaient à sauter du caneau. Elle pouvait pourtant sentir leur hésitation à charger la grosse liane: Les deux rôdeurs n'étaient pas pressé de rejoindre Hannibal!
Celui-ci ne perdait pas son temps. Emporté par sa colère et sa peur de connaître le destin de Hyl, il donnait coup sur coup, puis ralenti pour frapper avec du recul, de toutes ses forces. La liane se balança sous le choc, comme si elle allait s'effondrer. Mais à la grande décéption du guerrier le combat n'était pas terminé.

Suthek n'en croyait pas ses yeux. A peine trois minutes avant il aurait tout donné pour quitter le fleuve nauséabond, et maintenant c'était vontairement qu'il plongeait dedans. La disparition de la plupart des lianes avait calmé l'eau. Si cela ne la rendait pas plus acceuillante, le Nain put y entrer sans trop mettre son courage à l'épreuve. Il nagea efficacement jusqu'à Hyl, perdant toujours son sang à la surface de l'eau. Suthek l'attrapa par le col, et le tira comme un tronc d'arbre, aidé par l'eau et le fait que le blessé ne se débate pas. Les deux Nains purent revenir à la barque sans encombre, attendant l'aide de quelqu'un pour remonter...

La Liane immense semblait lutter pour ne pas s'effondrer. Ses gestes étaient plus lent et ses attaques moins puissantes. Mais Hannibal regretta son relâchement, lorsque l'immensité se relâcha de ton son poid sur le guerrier. Elle se laissa simplement tomber, un geste tellement surprenant qu'Hannibal ne put réagir. Il se retrouva écrasé sous plusieurs kilos, sous l'eau, sans pouvoir bouger.

Le groupe venait d'assister à la disparition d'Hannibal, sous le poid de la plante. Il était quelque part, sous l'eau, probablement tué par le choc. Alors que la plante commença à remonter dans les airs pour s'orienter vers les barques, une branche faites d'un autre bois fendît l'air pour se planter en son sommet. La flêche venait, à la grande surprise de l'arc d'Elren, mais Elren lui-même était toujours penché au dessus de Shen. L'homme qui tenait l'arc était le mystérieux chasseur qui ne parlait jamais, celui qui gardait toujours son masque, celui qui combattait jusque là dans la barque de matériel...

...D'où qu'elle vienne elle avait eu son effet, car l'immense liane venait de s'effondrer sur la plage, laissant émerger Hannibal. Le guerrier ne put que constater la mort de son ennemi. La branche immense ne bougeait plus, tout comme les autres lianes sur les canaux. Toutes étaient redevenues aussi immobiles que la pierre.

écrit par: Suthek Jeudi 09 Novembre 2006 à 14h44
-Ai... Aidez-moi vous autres ! Il est pas d'une légèreté convainquante Hyl, je voudrais bien pouvoir le remonter mais j'y arrive pas tout seul !

Suthek suffoquait dans son effort, la plante venait de s'effondrer et le danger de s'écarter mais cela avait peut être couté la vie d'hannibal et Hyl restait toujours à sauver. Prenant tout son temps pour être sur d'y arriver, Suthek tenta de revenir à bord de la barque en tenant Hyl de son mieux. A force d'écharnement il réussit à monter aussi son compagnon à bord afin de lui appliquer des soins minimes.

Toujours avec patience et précision, il chercha l'endroit de l'hémoragie de Hyl et le banda comme il pouvait avec des tissus trempés trouvés ça et là.


-Hey petite ! Aide-moi s'il te plait, il semblerais que tu sache y faire toi aussi avec les soins. Je ne vais pas pouvoir être partout et il semblerais qu'on ai plusieurs blessés sur le dos. Hannibal vient de disparaitre et il reste Shen à ranimer, il pourrait nous être utile pour survivre dans cette région et lui aussi pourrait aider à soigner nos compagnons.

Ayant enfin le temps de respirer, il songea à aider Elren pour tirer le chaman de l'eau. Aussi il en profita pour demander si il pourrait récupérer son précieux livre. Le temps lui avait fait comprendre que ce n'est pas en jouant la folie qu'il ferait pitié à ces elfes, peut être qu'en leur rendant service ils sauraient lui rendre la pareille... Aussi il pensait à Hannibal, mais il ne pouvait pas tout faire, c'est donc maintenant plus proche des chasseurs qu'il leurs demanda d'aller chercher le guerrier humain en leurs signalant que sans lui ils seraient peut être tous morts...

La tranquillité était revenue, mais l'air malsain de la forêt gardait toute son ampleur, il fallait se remettre au plus vite de cette attaque et rester le moins sur place possible... Esperant que l'escale forcée se compterait en heures et non en jours...

écrit par: Nollïa Jeudi 09 Novembre 2006 à 17h50
Nollia était furieuse, ou du moins le laissait elle paraître. Il faut dire qu’elle avait en toute légitimité le droit de l’être au vu du manque de jugement d’Elrenn qui n’avait voulu lui confier une arme adéquate. Sa colère, elle l’utiliserait à bon escient, afin de masquer d’une part sa traîtrise par un petit esclandre, et d’autre part afin d’éveiller dans le cœur de ses compagnons un sentiment d’injustice qui se dégraderait progressivement en animosité envers leurs ravisseurs. Seul Sutkek promettait d’être le bâton gênant la roue de sa vengeance.

- Les imbéciles, avait elle grogné entre ses dents tandis qu’elle aidait Suthek à laver les plaies d’Hyl à l’aide de sa propre gourde, pour ne pas les infecter davantage avec l’onde trouble du fleuve « Ils se sont battu de façon chaotique, sans écouter mes conseils avisés, et nos amis sont mourrant par leur faute ! «

Elle garda la suite de son discourt pour un moment plus approprié, un moment ou Hannibal et Hyl, s’ils le pouvaient encore, seraient capable de l’entendre. Elle n’aurait qu’à peine exagérer la vérité pour qu’ils éprouvent une haine à l’encontre du chasseur qui n’avait pas, estimait t’elle participé comme il se devait au combat. Elle n’en n’était pas qu’à moitié persuadée, mais elle tacherait de convaincre le nain et le guerrier, qu’Elrenn souhaitait les voir mourir au cour de la sanglante bataille.

Le visage livide d’Hyl, démontrant que l’hémorragie était importante l’inquiéta vivement. Elle ne voulait pas le perdre, pas maintenant. Elle avait besoin de lui, pour sortir de la jungle, pour atteindre Erran Sombrechène, pour retrouver sa mère finalement et la saigner de ses propres mains. Elle ne voulait pas rester seule dans cet enfer même si Baltar était l’atout qu’elle gardait dans sa manche. Aussi sa voix fut sincère lorsqu’elle tacha de réanimer le nain inconscient
.

- Hyl ! Hyl ! Réveille toi ! Ne lâche pas ! Pas maintenant ! Montre ta force ! Tu es fort Hyl ! Relève toi ! Montre leur que tu es fort ! Montre leur qu’ils ne pourront pas se débarrasser de toi ! Jamais ! Va y Hyl ! Relève toi ! Tu n’as pas dit ton dernier mot !

Elle pesta contre elle-même pour n’avoir plus l’énergie néccésaire que pour le soigner grâce à l’intervention divine de Shar, murmura intérieurement quelques prières à cette dernière afin que sa sombre grâce la tire de ce mauvais pas. Puis elle se releva, s’inquiétant pour la survie d’Hannibal.

- [elfe] Hep ! Vous deux là bas ! Cria t’elle d’un voix forte aux chasseurs hésitants, sachant pertinemment que ceux-ci n’avaient probablement pas compris les injonctions du prêtre nain « Ramenez moi l’humain ! Dépêchez vous ! Notre vaillance vous a sauvé la vie, montrez donc votre reconnaissance en prenant soin de ce héro ! Amenez le moi que je puisse le soigner ! «

écrit par: Hannibal Jeudi 09 Novembre 2006 à 17h57
Hannibal émergea de l'eau en inspirant tout l'air que ses poumons pouvaient contenir. La chute de la créature l'avait complétement pris au dépourvu et avait plaqué et écrasé le damarien sous l'eau. Le guerrier était pris d'une douleur indescriptible, comme si tous ses os et muscles avaient étés réduits en compote. Il vérifia ses blessures mais rien n'apparaissait de l'extèrieur, cependant il fut certain que plusieurs de ses côtes avaient étés brisées pendantla chute du monstre. Hannibal releva les yeux vers la monstruosité végétale qui reposait inerte sur le sol. Un sourrire se dessina sur ses lévres et il remercia la dame rouge de lui avoir prétée sa force. L'image de Hyl flottant dansson sang émergea brusquement danssa mémoire et il se tourna vers le fleuve où il put voir Sutheck tentant vainement de ramener le rôdeur sur la barque. Hannibal se releva et montra aux deux chasseurs venus l'aider que tout allait bien finalement, il plongea de nouveaux dans l'eau noire et froide du fleuve. En quelques brasses rapides il fut à côtè des deux nains et aida le prêtre à remonter le pauvre Hyl sur l'embarcation. Ce dernier était aussi loud qu'une enclume pour le guerrier blessé qui ressentait la douleur au centuple à chaque fois qu'il poussait sur ses bras. Il se tourna vers Amania.

-Il faut vite trouver l'hémorragie et l'arrêter, je vais aider le reste du convoi alors occupez vous bien de lui.

Il regagna la rive d'une nage moins rapide, l'effort qu'il avait donné pour remonter le nain à bord l'avait amoindri mais il restait tant de choses à faire. Réunir les blessés, les soigner et sécuriser la zone. Peu importe, sa victoire contre le monstre l'avait remplid'une énergie presque divine, il était sur que sa déesse était avec lui. Une fois sur la rive il chercha à aider le reste des elfes comme il put. Il se dirigea vers Elren et Shen pour tenter d'aider le rôdeur à transporter le vieux shaman qui semblait à bout de force. Il regarda une nouvelle fois l'étendue des dégâts...il faudra monter un bivouac pour la nuit pens-t-il.

écrit par: Glaive Torn Vendredi 10 Novembre 2006 à 19h58
Nuit

Test de Force Suthek(+1): 14 (réussite)
Jet de premier secour Suthek(+6): 18 (réussite)
Hyl récupère 1pv (-3pv)
Jet de premier secour Nollïa(+4): 15 (réussite)
Hyl récupère 1pv (-2pv)


Les arbres obscures se mélageaient aux buissons et l'eau noire au sombre ciel. Tout tournait, dans la tête de Hannibal. Le guerrier aurait été incapable de dire si ce qu'il regardait était la lune ou son reflet sur l'eau. Chancelant, il fit quelques pas dans l'eau jusqu'à ne plus avoir pied, et tenta veinement de nager, sans vraiment de succès. Le choc avait été terrible et quelle que soit la constitution de l'humain, il l'avait difficilement encaissé. Lorsque deux chasseurs s'approchère pour l'aider, il refusa d'un geste qui déséquilibra sa nage et le guerrier coula quelques secondes. Malgré tout il put rejoindre la barque de Suthek et Nollïa, ou il se hissa difficilement et s'effondra sans plus de cérémonie.
Suthek, lui, avait hissé son frère Nain sur la barque, l'aide de Nollïa n'étant pas aussi indispensable qu'il le croyait. Il réussit facilement à arrêter l'hémoragie, et avec l'aide de Nollïa ils installère le Nain de sorte à ce qu'il puisse récupérer. Le regard du prêtre Nain se porta sur la derniere barque, celle de matériel, là où Shen était allongé contre des couvertures. Il ne s'était pas relevé, et Suthek en déduit qu'il était inconscient.

En effet, le chaman était resté suffisement longtemps pour perdre conscience. Elrenn l'avait sauvé de justesse, et, accompagné d'autres chasseurs il put rafistoler le vieux. Entre-temps il avait récupéré son arc, tout en criant sur le chasseur qui avait sauvé la vie d'Hannibal et des autres. Pendant que Baltar et Haaldrun vérifiait qu'ils n'avaient rien perdu de leurs possessions personnelles, les chasseurs ôtaient les branches mortes et les planches cassés des canaux. Il n'y avait aucun cadavre humain à déblayer, chacun ne préferant pas imaginer ce qu'il était advenu des concernés.

Finalement le convoi reparti, préférant oublier au plus vite l'évenement tragique. La barque des chasseurs avait été endommagé, et tous avaient préféré la laisser sur place. Reparti sur trois barque, donc, l'équipe fila à nouveau en direction de Tardanssen. Le chasseur solitaire toujours avec le matériel et deux autres chasseurs, Baltar, Haaldrun et Elren aux cotés de Shen dans la seconde barque, et les quatre Héros ainsi que deux chasseurs dans l'embarcation de tête.

écrit par: Suthek Vendredi 10 Novembre 2006 à 20h49
Suthek maugréait, il n'avait toujours pas eu de nouvelle de son livre, on lui assurait toujours son existence en bon état, mais il ne l'avait pas vu, cela le dérangeait énormément...
Le convoi avait repris sa route au plus vite, obligeant encore le groupe à être en première ligne en cas d'attaque et à subir l'inquietude de l'inconnu.

Le fleuve avait repris son cours, aussi calme que sournois, étant trop apaisé pour être honnête. Le combat fracassant qu'il venait de vivre l'avait semé de doute et il devait en retirer un maximum d'enseignements, ne serait-ce que pour son livre. S'occupant toujorus de Hyl au mieux maintenant qu'il était séparé du reste des blessés, Suthek se concentrait sur sa tâche pour éviter de penser à autre chose. La monotonie imposée, les conditions de sommeil et la nourriture allaient être d'autant déteriorés que l'adversaire précédent avait fait monter la méfiance d'un ennemi caché.

Le temps allait être long, il esperait que le voyage se termine sous peu et sans encombre car il n'aurait plus énormément de ressources pour survivre à un combat, le sommeil perturbé l'empêchait de communier de manière optimale avec son dieu, d'autant plus qu'il n'avait qu'un support limité pour lui écrire. Pour passer le temps il tentait de panser des plaies, cela allait marcher le temps de leurs cicatrisations, mais il ne savait vraiment pas comment il allait se débrouiller pour s'occuper après cela. Le fleuve paraissait infiniment long...

écrit par: Hannibal Vendredi 10 Novembre 2006 à 21h13
Le convoi avait tranquilement repris la route comme si l'incident avec la créature n'avait pas eu lieu, la forêt alentours avait repris son calme jusqu'à ce que l'on put discerner le bruissement des feuilles et les cris lointains des bêtes de la jungle. Les barques filaient lentements sur l'eau, ralenties par la méfiance des chasseurs. Ces derniers n'avaientpas beaucoup de mérites aux yeux d'Hannibal, leur organisation du combat avait été plus que déplorable et plusieurs Inhalaas ne reverraient jamais le jour. Le damarien n'en menait pas large non plus. L'attaque que lui avait porté la bête l'avait complètement assomé, un mal de crâne épouvantable le faisait souffrir à tel pointqu'il oublia la douleur de ses côtes jusqu'à ce que ces dernières revendiquent leurs droits en provoquant une douleur aigue dans la poitrine du guerrier. Ce dernier releva la tête et observa la lune, après tout ce qu'ils avaient subis il la trouvait...magnifique, d'une blancheur parfaite comme celle d'une perle. La nuit n'était tombé quedepuis peu mais un nombre incroyables de questions fusèrent dans sa tête mais pour l'instant il était urgent de se reposer et de récupérer autant qu'il le pouvait. Cependant une dernière question finit par poindre dans sa tête, durant la lutte quelque chose avait échappé aux autres mais pas au guerrier qui se souvenait parfaitement de tous les détails. Il seleva tant bien que mal et s'approche d'Amania et lui sussura à l'oreille de sorte à ce qu'elle soit la seule à l'entendre.

-J'aurais une petite discussion à avoir avec toi...en privée bien sur. Pour le moment tu ferais bien de te reposer autant que tu le peux, la journée a été rude pour chacun...et notamment pour un certain shaman.

Il n'atendit pas la réponsede l'halfeline et sedirigea vers la poupede la barque où il s'emmitoufla dans sa tenue d'explorateur en guise de couverture. Là il regarda une dernière fois la lune et les étoiles...oui décidement le damarien les trouvait magnifiques. Il chercha à dormir mais ne le fit que d'un oeil...qui sait ce qui pouvait encore arriver.

écrit par: Nollïa Mardi 14 Novembre 2006 à 12h59
Emmitouflée dans sa cape qui la protégeait tant bien que mal des piqûres incessantes des moustiques, Nollia se leva, et poussa le grand guerrier du bout du pied. Il était hors de question de le laisser s’endormir sans qu’elle n’ait pu lui parler...Si le fait que le chaman ait échappé à la mort l’énervasse au plus haut point, elle avait encore une chance de se sortit de ce mauvais pas. Mais pour cela, il fallait que Suthek et Hannibal soient dans le même camp qu’elle. Après s’être assuré que personne d’autre que ses compagnons ne puisse l’entendre en observant avec attention les autres canoe, Nollia plongea son regard dans celui du damarien.

- Je crois que tu n’as pas bien saisi la gravité de la situation, Hannibal, commença t’elle d’un ton grave « Je crois qu’aucun de vous n’a réellement compris la gravité de la situation. Et dire que je me retrouve mêlée à cette histoire, tout cela par la faute d’Hyl et de sa légendaire imprudence ! "

Elle poussa un grand soupir un peu théâtral, toujours immobile, puis poursuivit son discourt d’un ton empreint de compassion. Elle manipulerait la vérité afin de guider l’esprit de ses compagnons ou elle le désirait. Plus grande est la part de vérité dans un mensonge, plus l’illusion est difficilement décelable.

- Hannibal, tu a failli perdre la vie, et Hyl erre encore entre le monde des vivant et celui des morts. Nous avons failli vous perdre tout les deux…Et tu sais quoi ? Cela a été fait intentionnellement. Elle fit une pose afin de laisser le poids de sa déclaration éveiller l’intérêt de ses interlocuteurs. « Durant le combat, j’ai eut le temps d’observer les agissements de chacun, puisque ma force légendaire ne me permet pas de manier la hache, et que l’on ne m’a pas autorisé à porter un arc qui aurait pu changer l’issue du drame. Durant toute la bataille, Elrenn n’a pas bougé. Sauf pour tirer de l’eau le guérisseur. Il n’a pas bougé un cil. Il ne nous a pas aidé...Or il était libre de le faire. Il a fallu que ce soit un autre chasseur qui lui pique son arc sous le nez pour abattre finalement le monstre et te tirer d’affaire. Ce chasseur, au lieu d’être félicité pour t’avoir sauvé la vie, s’est fait lourdement grondé ‘parce qu’il se mêle des affaires d’autrui. Quelqu’un ici ne veut pas que nous réussissions notre mission, et cela même si cela doit coûter la vie d’innocents compatriotes. Et ce quelqu’un, c’est Elrenn. »

Elle s’arrêta un moment, afin de laisser ses paroles faire leurs effets. Nollia était pratiquement certaine de n’avoir qu’à peine exagérer la vérité. Il était évident que l’elfe venu du nord leur était extrêmement hostile. Avait il des intérêt à ce qu’ils échouent, ou était ce simplement une marque de mépris à leur égard ? La fourbe petite halfeline pensait qu’il s’agissait davantage de la seconde solution que de la première. Et pourtant, elle ne se serait pas étonnée d’avoir raison.

- Avant que le combat n’ai débuté, j’ai été témoin de quelque chose que vous ignorez. Elrenn voulait abandonner les barques. Il voulait que je l’aide à transvaser le matériel sur le canoe du roi afin de leur assurer la fuite. Bien sur, j’ai refusé, et suis de suite venue à votre rescousse.

écrit par: Hyl Mercredi 15 Novembre 2006 à 15h39
Le nain ouvrit les yeux et ne vit rien autour de lui, il entendait ses compagnons, l’écoulement de la rivière et autres bruits de la jungle environnante, mais il n’arrivait pas a apercevoir quoi que ce soit. Cela était alarmant et il essaya d’en faire part a ses compagnons mais aucun son ne sortait de sa bouche, il était complètement sans défense et devait s’en remettre une fois de plus a ses compagnons, il entendit ceux-ci lui parler mais il ne pouvait rien faire. Il observa l’endroit dans lequel il était, sa vue se faisant de plus en plus a l’obscurité, il se retrouva dans sa chambre au cœur du bastion de la Compagnie des Marches, ensuite il vit la citée d’Eauprofonde, il revécu le voyage qu’il avait effectué quelques semaines plus tôt et qui l’avait conduit jusqu’au cœur de la jungle de Chult, comprenant ce qui lui arrivait le nain attendit avec impatience le moment ou il verrait par quel moyen il était arrivé jusqu’ici. Malheureusement il y eu un moment ou tout redevint aussi noir que lorsqu’il était arrivé dans cet endroit, la vision était terminée il entendait toujours les voix de ses compagnons et se demandait ce que ceux-ci faisaient, énervé par son incapacité a pouvoir se sortir de là tout seul, il essaya d’écouter les conversation de ses trois compères…

hrp.gif Je ne m’étend pas sur ce que j’entend ce sera a toi de décider si ça ne te dérange pas trop que je puisse le faire, sinon dis le moi et je modifie hrp.gif

écrit par: Hannibal Samedi 18 Novembre 2006 à 13h00
Les paroles de la petite halfeline avaient quelque chose de mielleu et d'envoutant...peut être trop même. La haine qu'elle éprouvait pour les elfes et notament Elrenn et Shen c'était vite transformé en une apparente xénophobie. Pendant un instant le damarien se demanda si Amania était réelement saint d'esprit ou si elle obéissait à la quelconque volonté d'une sombre divinité...ou peut être était-elle même en partie responsable de cette histoire de démon. Un violent doute se mit à recouvrir l'esprit du guerrier qui voyait désormais la petite et innofencive halfeline comme un dangereux prédateur. Il était plus que temps de faire tomber les masques. Il s'adressa à la petite halfeline de sorte qu'elle seule puisse entendre.

-Ma chère Amania c'est toi qui n'a pas l'air d'avoir bien saisi la situation. Ces elfes n'ont pas vraiment besoin de notre accord pour pouvoir nous abattre. Ils peuvent nous écraser plus facilement qu'un cafard s'ils le désiraient maintenant que Hyl est inconscient, moi blessé et toi et Sutheck complétement vidés et vulnérables. C'est parcequ'ils le veulent que nous vivons, nous leurs sommes plus utiles vivants que morts, ils ont sûrement d'autres projets pour nous. Alors pour le moment mieux vaut adopter un profil bas plutôt que de tenter lamentablement d'éliminer ceux grâce auxquels nous vivons. Si un seul lien un tant soit peu tangible avait été fait entre ton "sort raté" et la disparition soudaine du shaman nous serions tous les quatre morts et en train de nourrir cette maudite jungle. Par ta bêtise nous avons failli tous nous faire tuer.

Hannibal marqua une pause, contempla les arbres noueux de la forêt et écouta les sons lointains et à demi étouffés qui s'en échappaient. La véritable menace n'était pas vraiment les elfes. Il se retourna vers Amania et la fixa d'un regard dur et sévère.

-Dois je te rappeler que notre but c'est de sortir vivant de cet enfer vert. Nous ne cherchons pas à nous faire tuer mais j'ai l'impression que c'est ce que tu espères voir arriver en effectuant des actes insensés et décidés seuls. Nous sortirons tous vivants ou pas un seul d'entre nous n'en réchappera. Je ne dirais rien aux autres de ce que tu as fait mais ne t'avises pas de de recommencer sans en avoir préalablement parlé avec nous. Nous avons toujours une chance alors n'essaie en aucun cas de la gâcher...tu n'est pas seul ma grande.

Le damarien fit une nouvelle pause et étudia un peu plus le convoi. Il manquait une barque et plusieurs chasseurs. Une autre question pénétra son esprit...une question à laquelle trouver une réponse serait difficile. Il se retourna de nouveau vers l'halfeline.

-Toi qui as de l'esprit et le sens de l'observation essaie de trouver une réponse à cette question. Les elfes s'attendaient à ce que le voyage ne soit pas évident non? Alors pourquoi avoir emmener des blessés avec nous? A quoi auraient-ils put servir dans leur état? De plus ce furent la première cible de la liane géante...simple coïncidence ou manoeuvre tactique?

Hannibal était cependant d'accord avec Amania...quelqu'un voulait leur perte. Les elfes, quelqu'un du groupe ou encore une force étrangère? A partir de maitenant il allait falloir se montrer très prudent. Il fallait commencer par étudier la situation de plus près...à commencer par une inspection générale du convoi.

Observe et étudi la caravane avec attention: comter les chasseurs encore debouts, les blessés, la dispostion de la caravane après l'attaque.

écrit par: Nollïa Mardi 21 Novembre 2006 à 13h19
- Hannibal, je crois que tu n’as décidément rien compris déclara la petite halfeline dans un sourire et d’une voix douce.

Elle s’était approchée de lui et avait posé ses mains fines sur les genoux du guerrier, plongeant son regard sombre dans ses yeux d’acier. Elle ne se laissa pas perturber par ses accusations. Après tout, ils se retrouvaient bien malgré eux dans le même bateau, au propre comme au figuré, et s’ils désiraient s’en sortir vivant, ils devaient se serrer les coudes, quoi qu’il se passe, malgré leurs différences, malgré ce qu’elle avait pu faire. De plus Nollia était d’autant plus déterminée à vouloir insuffler en leur cœur une part d’ombre et elle était certaines que les événements qui suivraient lui donneraient l’occasion de mettre en pratique ces intentions.


- Vois tu...Si je suis ici parmi vous, ceux qui je le rappelle, sans mon intervention allaient simplement se faire exécuter sans autre forme de procès, c’est parce que je l’ai choisit. D’un geste de la main, elle mit fin à toute protestation éventuelle. Elle parlait à voix basse, mais appuyait certains mots particulièrement choisis, de façon à se faire entendre en partie par Hyl et Suthek. « Pas par un subit accès de compassion, je te l’accorde. Mais contrairement à ce que tu pense, je ne suis pas l’être égoïste que tu décris. Si je n’avais jusqu’ici que peu faire de ta personne, j’ai toutes sortes de raisons pour vouloir tirer Hyl de ce mauvais pas dans lequel il s’est fourré. Pense ce que tu veux : amitié, honneur, ou tout simplement désir d’accomplir une mission pour une certaine organisation et bénéficier du prestige de sa réussite. Peu importe ! Il se trouve que j’ai la volonté de nous sortir tous les trois de cet enfer, et puisque tu es là, et puisque tu es fort, et puisque toi aussi tu désires t’extirper de cette mésaventure mortelle, nos intérêts concordent. Je pense que cela devrait te rassurer sur mon compte. »

Elle s’arrêta un instant, son regard ne se détachant pas de celui d’Hannibal. Ses gestes étaient empreint d’une douceur jusque là inconnue, presque maternelle. Elle baissa la voix davantage et parla en termes très simples après avoir vérifié qu’aucun autochtone ne risquait de l’entendre :

- En ce qui concerne les elfes…Tu remarqueras rapidement qu’il y a deux camps : les gentils dont fait partie le roi qui désirent éradiquer un démon, et user pour cela de la force de leurs prisonniers. Et il y a les méchants, qui pour une raison quelconque refusent de voir les étrangers accomplir la mission. Parmi ces méchants, et bien que je ne puisse pas le jurer, j’en mettrai ma main au feu, il y a cet Elrenn. Il nous met des bâtons dans les roues en nous confions un matériel inadéquat, te laisse sciemment en péril et d’autres choses encore…De plus, j’ai certaines autres raisons de me méfier de lui, j’en parlerai avec les deux nains plus tard. Elle interrompit son discourt une nouvelle fois pour reprendre sur un ton plus mystérieux. « Connais tu l’histoire du loup qui pour mieux dévorer les agneaux et se mêler au troupeau se couvrit d’une peau de mouton ? Réfléchit bien au conte Hannibal, et tu t’apercevras que la tête pensante de ce complot à votre encontre, est peut être bien celui qui parait le plus sage, et le plus compatissant. »

A ces mots, elle se détacha de lui, se redressa et fit claquer sa cape.

- Cette histoire de blessés est effectivement intéressante. Un conseil, tache de ne pas en faire partie et de te retrouver sur ce canot là !

écrit par: Hannibal Mardi 21 Novembre 2006 à 19h30
Pour la première fois les paroles d'Amania semblèrent porter un certain impact sur l'esprit du guerrier et celui se remit à douter une nouvelle fois. Le ton qu'elle avait employée et la sombre profondeure de ses yeux avait insinué un brouillard dans l'esprit d'Hannibal qui commença à se dissiper. Le damarien se ressaisit en fermant les yeux et en secouant légèrement la tête. Il replongea ses yeux dans ceux de l'alfeline et parla d'une voix pesée et dénudée d'émotion.

-Soit...je dois bien te l'accorder nous sommes tous dans la même galère et il faut se serrer les coudes si nous voulons en sortir. Je suis entièrement d'accord avec toi sur ce point, aussi il est important de se concerter tout les quatre quand il faut prendre une importante décision et donc à partir de maintenant nous discuterons au préalable de ce que nous avons l'intention de faire. Donc plus d'action aussi insensée que la tienne nous sommes d'accords? Je dois te rappeler que cela aurait put nous coûter la vie.

Il fit une pause et se tourna dans la direction du canot d'Elrenn pour mieux observer ce dernier. C'est vrai qu'il possèdait quelque chose de troublant, il n'était pas d'Eldersenn et venait du nord lointain...Amania ou Sutheck n'avait-il pas mentionné quelque chose sur leur organisation dans le nord et sur quelque chose qui la menacerait? Vu sous cet angle la question méritait d'être étudié, cet elfe ne venait pas de cette jungle mais du nord peut être comme ses trois compagnons.Il faudrait étudier d'avantage ce point et se méfier un peu plus du rôdeur nordique. Il se retourna de nouveau vers Amania et la regarda avec un regard complice.

-Oui je me souviens très bien de cette histoire de loup dans la bergerie...très instructive. Mais à mon tour de te raconter une petite histoire...vois tu j'ai lut un jour dans un livre qu'il existait une étrange espèce de prédateur marin semblable à de grands serpents et qui vivait dans la mer étincellante. Cette créature n'était pas taillée pour la course de vitesse sous l'eau aussi elle avait une curieuse technique de chasse qui conssistait à rester étendu au fond sur le sable et à rester immobile...comme pour simuler la mort. Ses proies s'approchaient imprudemment de la créaure, croyant qu'elle était morte et qu'elles pourraient se repaître de sa chaîre...mais même lorsque ses proies étaient toutes proches la créature restait immobile. Et même lorsque sa proie l'éffleurait, la créature restait immobile. Et même lorsque sa proie commençait à la mordiller, la créature restait...immobile. Et ce n'est que lorsque la proie relachait le plus son attention que la créature frappait! J'espère que cette petit histoire t'auras plut. Allez il se fait vraiment tard va donc te coucher nous avons tous besoin de repos.

Hannibal se blottit dans sa tenue en essayant de trouver la position la plus confortable. Il leva la tête et contampla une fois encore le ciel...oui décidemment les étoiles étaient magnifiques ce soir.


écrit par: Suthek Jeudi 23 Novembre 2006 à 12h08
Suthek souriait légèrement, dos à la discussion qui prenait place et dans sa concentration, il pouvait entendre presque tout ce que débitaient les protagonistes. Il ne bougeait pas pour une fois car il avait épuisé toute la place dont il disposait hors de son livre, ne pouvant plus écrire il décida de tenter l'aprentissage forcé...

Son sourire était cependant loin d'être une forme de joie, disons plutôt qu'il apréciait le peu d'attention dont il fesait preuve. La nuit tombait doucement et il pouvait donc observer le paysage s'assombrir tout en ayant une chance d'élucider un peu les actes fous de la petite. Ecoutant aussi attentivement que possible, il trouva que l'argumentation du guerrier au premier abord était loin d'être réconfortante pour lui. Il aurait préféré que personne ne soit aussi vicieux que cela dans l'équipe, mais il semblait qu'elle ai eu une bonne raison de faire cela, raison que Suthek n'eu pas le loisir d'entendre parfaitement, il faudra donc qu'il la demande au guerrier. Ceci dit, maintenant tout le monde paraissait moins tendu, mais il y avait quelque chose de malsain dans cette ambiance. Elle avait réussi à clamer le jeu en très peu de temps, mais cela ne lui paraissait pas normal. Effectivement il y avait là un jeu que Suthek n'était pas capable de déterminer mais qui devait être à craindre.

Aussi la réponse de l'autre l'intrigua, bien que presque envouté par les paroles de la petite il en arriva à la conclusion qu'elle ne devait pas agir seule... Cela il le comprennait mal, il l'avait vue et entendue dans ses tribulations folles mais jamais il n'aurait pensé à une action de sa part...

Et puis il pensa a ces contes qu'ils avaient donnés pour soutenir leurs palabres. Les deux mis bout à bout, on retrouvais des ennemis contradictoires, Amania encore une fois semblait ne pas aprécier le sage et vouloir de lui qu'il soit le mauvais, le loup. Cependant pour Suthek le loup semblait plutôt être l'elfe du nord, celui qui ressemblait aux autres mais qui n'était pas vraiment l'un des autres.
Et puis il songea à l'histoire d'Hannibal, pensant qu'il devait parler de l'équipe en parlant du prédateur. Mettant ici en garde Amania contre ses agissements précoces et stériles. Cette histoire lui paraissait plus juste, et moins sujette aux doutes d'une conclusion hasardeuse...

Sur ce il sortit de sa paralysie, bougeant enfin ses jambes engourdies pour prendre sur lui sa couverture légèrement mouillée. Elle ne l'était qu'au pied il avait eu de la chance... Une fois au chaud il se recroquevilla donc pour ne pas avoir à toucher les parties humides de son drap. La nuit était relativement clair, bon signe ou pas cela allait le gêner pour bien dormir, mais qu'importe après tout, c'était toujours mieux que de se faire attaquer par un monstre quelconque...

écrit par: Glaive Torn Samedi 25 Novembre 2006 à 21h58
Matin


Hyl récupère 1pv (-1pv)
Jet de psychologie Suthek (+4): 22 (réussite)
Jet de psychologie Hannibal (-2): 8 (
échec)

Une lumière intense acceuillit le réveil des trois aventuriers, emportés il y a quelques heures par un sommeil profond, dûe à un combat acharné.
La lumière du soleil pouvait maintenant s'exprimer largement, car les trois canoes avaient quittés les ombres de la jungle, le groupe progressant à présent sur un lac. Un lac immense et fantastique, dont les bordures étaient masqués par des vapeurs, dûes à la chaleur ambiante.
C'était le genre d'endroit où le voyageur aimait fermer les yeux, et imaginer qu'il n'existait rien d'autre que ce paysage calme et reposant, que cette brume qui les enveloppait les protégeait -pour un temps- des horreurs qui les attendaient...

Sous l'ordre de Haaldrun, un chasseur était venu remplacer Hannibal aux rames, le chef d'Elderssen avait jugé la participation des Héros plus qu'efficace, et qu'un peu de repos était bien mérité.
C'est ainsi que même Hannibal put profiter des désagréments du réveil brutal, le soleil ne laissant pas aux aventurier l'occasion de rêvasser. Un petit déjeuner leur avait été servit, posé sur une caisse au centre du canoe. Un peu de pain, quelque chose qui ressemblait à du thé, et même quelques fruits extrêmements sucrés.
Le guerrier se rappela sa dernière activité de la veille. Avant de se coucher il avait fait un rapide inventaire des embarcations. Baltar, Haaldrun, Elrenn, Shen et un chasseur qui s'occupait du chaman dans le dernier canoe, celui d'Haaldrun. Deux chasseurs avec ce qu'il restait du matériel dans le second canoe, qui tirait à l'aide d'une corde le premier. Et les quatre aventurier ainsi qu'un chasseur aux rames dans le canoe de tête, non attaché aux deux autres.

Même si le soleil était encore bas, personne ne dormait depuis longtemps. Les quatres chasseurs survivants étaient aux aguets, et préférait apparement s'éloigner du rivage, vu leur précédante expérience.
Ainsi le trio d'embarcation continuait de fendre l'onde paisible sous un immense levé de soleil. Seul Hyl restait plongé dans son coma, mais sa respiration et son coeur battait normalement, comme s'il ne s'agissait que d'un sommeil un peu plus profond que les autres. Le petit déjeuner des trois autres se fit avec la voix du chasseur qui tenait les rames. Alors qu'il parlait, ses yeux se perdait dans l'éclat intense du disque d'or...

-{Elfe}C'est l'un des lieux les plus merveilleux des Jungles de Chult, Car il n'existe aucun autre endroit sur terre, où le soleil prend autant de place dans le ciel... On dit chez nous que c'est ici chaque matin qu'il décide quelle robe portera son ciel, pour la journée à venir.

La vision n'occupa l'esprit des trois étrangers qu'en partie. Car si Hannibal commençait à de nouveau faire confiance en Nollïa et ses secrets, Suthek se promettait de garder un oeil sur elle. La partie était loin d'être terminé, pour la petite prêtresse...

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écrit par: Hannibal Dimanche 26 Novembre 2006 à 00h23
Hannibal commençait à somnoler lorsqu'un des chasseurs vint le remplacer pour ramer. le guerrier ne protesta pas...après tout il avait bien mérité de se reposer un peu après les évenements de la veille. Lorsqu'il vit les fruits et autres mets sur la caisse, une énergie nouvelle et fraîche s'empara de lui. Il s'assit rapidement et arracha une miche de pain avant de l'enfourner goulument dans sa bouche...il ne s'en était pas rendu compte avant mais il avait très faim et ce repas était parfait pour récupérer des forces. Il dégluttit le pain avec difficulté, sous l'effet de la faim il avait prit une trop grande bouchée et il avait faillit s'étouffer pendant quelque secondes. On aurait dit un petit enfant mort de faim qui dévorait son repas, cette comparaison fit rire intèrieurement le guerrier et ce dernier ne put s'empêcher de sourire. Après le combat d'hier soir ce repas avait une saveur incomparable...presque divine. Il attrapa un des fruits colorés et croqua à pleine dents dedans. Très vite le menton du damarien s'était récouvert de jus tandis que ses papilles restaient dans l'extase la plus pure. Le fruit dévoilait au guerrier un millier de saveurs inconnus qu'il découvrait à peine. il n'avait rien goûté d'aussi bon depuis des années. En moins de deux il finit son fruit et en attrappa un autre pour l'engloutir à son tour.

Il en était à la moitié lorsque l'elfe qui avait pris sa place se mit à parler. Evidemment le guerrier ne comprit rien au dialecte du chasseur mais les accents roulés de sa voix étaient une douce mélodie aux oreilles de l'humain comparée au tumulte de la bataille d'hier soir. Puis le guerrier reporta son attention sur le lac, on arrivait à peine à distinguer la surface de l'eau tant la brume était épaisse et l'on ne pouvaient voire de la berge que des pics d'arbres qui dépassaient ça et là du brouillard. Ce dernier était tellement opaque que personne ne devait pouvoir les voir, un excellent couvert selon le guerrier dont l'idée de pouvoir enfin se reposer le réjouissait comme un petit garçonnet attendant son cadeau d'anniversaire. Il se tourna vers ses compagons et leur présenta un sourire éclatant malgré les miettes de pain et le jus qui recouvraient ses lèvres.


-Venez donc vous servir, nous l'avons tous bien mérité après tout. Qui sait quand nous devrons retourner nous battre alors autant en profiter maintenant.

Ayant fini sa phrase Hannibal se tourna vers le reste du convoi, ils n'étaient plus très nombreux à être encore en vie. Une dizaine tout au plus, le guerrier espérait qu'ils étaient proches de leur destination car s'ils venaient à encaissr une nouvelle attaque il n'était pas certain qu'ils s'en sortent victorieux comme la dernière fois. Il faudrait prendre de meilleures mesures au cas ou et le seul qui pouvait l'ordonner c'était le roi d'Elderssen. Le damarien se demandait s'il ne pouvait pas intervenir directement auprès du gros elfe...après tout ce dernier leur devait bien une faveur au vu de leurs hauts faits d'armes d'hier. Hannibal se tourna vers Amania et lui parla avec un air complice.

-J'aurais besoin de toi après pour aller rendre une petite visite au roi...après tout il nous doit bien quelques gratitudes tu ne crois pas.

écrit par: Nollïa Mardi 28 Novembre 2006 à 13h20
N ollia n’était pas du matin, et c’est avec une mine effrayante de mauvaise humeur qu’elle laissa les rayons du soleil la réveiller. Contrairement à son camarade aux muscles d’acier, elle n’éprouva pas la moindre joie de voir se refléter sur l’eau le rose pale du ciel et les fruits qui leur était offerts. Comme toujours au lever, son estomac était noué par le manque de sommeil qu’elle ne manquait immanquablement de sentir, et c’est à peine si elle avala une demi timbale de tisane, empochant dans son sac un morceau de pain pour plus tard dans la journée.

Comme chaque nuit, la prêtresse avait rendu hommage à Shar à sa façon. Elle était bien consciente que la mort de Shen aurait représenté un témoignage de sa ferveur ô combien plus glorieux qu’une simple prière. Pourtant elle avait du se contenter de s’envelopper de sa cape et de simuler un sommeil profond, afin que personne ne puisse se douter de ses agissements, et avait murmuré à voix basse des mots sombres reconnaissants, et d’autres implorant l’aide de la déesse de la nuit sans lune.

La petite prêtresse, que la chaleur grandissante et la présence des moustiques augmentaient au fur et à mesure son agacement, s’approcha d’Hyl endormis. Il était bien mal en point, et elle désirait ardemment en cet instant qu’il lui soit éternellement redevable. Elle ferma les yeux, se rappelant des prières formulées durant la nuit afin de transférer l’énergie offerte par Shar pour sauver le pauvre nain, et le tirer de sa torpeur. Ses doigts frêles posés sur son front, Nollia était recroquevillée sur elle-même afin que l’on ne puisse voir son autre main se glisser sous sa cape, effleurer le symbole pourre et noir tatoué sur son sein, et silencieusement elle invoqua la puissance divine.
C’est seulement après avoir accompli ce geste qu’elle releva vers Hannibal sont petit nez froncé par son humeur ténébreuse. Son visage s’adoucit, et elle aquiesca doucement sans mot dire.
Elle se félicitait intérieurement d’être la seule à savoir parler la langue des elfes. Ainsi quelle aurait toujours un contrôle total sur ce que pourrait dire ou comprendre le reste du groupe.


- Lorsque Hyl aura récupéré, et que nous serons revenu de notre petite visite royale, il serait bon que nous discutions un peu de notre mission première Suthek, et peut-être même informer en détail notre bon Hannibal. Après tout il est coincé comme un rat comme nous le sommes tous, et son aide pourrait nous être utile.

Le regard qu’elle plongea dans celui du prêtre nain sous entendait clairement qu’elle ne dirait que ce qu’elle estimait approprié.

Lance soin léger sur Hyl

écrit par: Suthek Mardi 28 Novembre 2006 à 18h32
-"Notre mission était et est de retrouver des traces d'un danger quelconque envers notre compagnie. Celui-ci pouvant être de toute forme et de toute nature, les renseignements dont nous disposons étant sous la forme de rumeur..."Répondit Suthek à Hannibal, c'était à peu près tout ce qu'il pouvait savoir d'important, les recherches ayant été jusqu'ici infructueuses.

La nuit avait été assez longue pour Suthek, le combat de la veille ne l'avait pas trop affecté et seul le remou leger des barques sur le fleuve aurait pu le gêner. Mais celà il y était habitué depuis bien longtemps... Il s'était réveillé un peu plus tôt que les autres, alors que le soleil éclairait à peine le paysage, de ce fait il n'avait pas encore remarqué le lac alentours, s'étant plutôt replié sur lui même pour tenter de prier son dieu malgré son livre perdu. A cela aussi il s'était fait car si son dieu avait confiance en lui alors il le lui rapporterait bien vite pour continuer sa mission au mieux.

En fait sa réponse avait été pour lui la première occasion de lever la tête, ce n'est qu'en répondant à Hannibal par l'intermédiaire de Nollia qu'il avait vu le paysage bien différent de ce à quoi il s'attendait. Peut être cela signifiait il la fin d'un long voyage ? Il n'en savait encore rien mais ce n'était surement pas un mauvais signe...

Regardant Nollïa avec méfiance et mépris, il songea tout de même à lui parler. Son idée paraissait un peu incongrue de devoir pérorer à propos d'un problème non résolu dont rien n'a évolué, mais il accepta...


-Donc, de quoi comptes-tu parler ? Pour moi nous sommes en train de voyager dans la contrée alors qu'il n'y a pas d'autres moyen de découvrir quoi que ce soit par ici... Ca ne me parait pas si mal comme situation non ? Prochainement nous serons dans un autre village et notre enquête pourra peut être se continuer. Je ne vois pas vraiment ou tu veux en venir... Tu voudrais établir un plan alors que nous ne connaissons rien de notre lieu d'arrivée ? Ou alors tenter de rendre ce vieux chaman encore coupable de la mort de centaines de ses concitoyens ?

Observant maintenant Hyl, il savait qu'il allait bientôt se réveiller, et il était mauvais de toucher quelqu'un alors qu'il se repose aussi profondement dans un calme si parfait. Cependant il laissa Nollïa faire ce qui lui semblait bon, la pensant bien incapable de jeter un sort et donc modifier cet état de stase...

écrit par: Glaive Torn Jeudi 30 Novembre 2006 à 13h32
Nollïa lance soin léger sur Hyl
Hyl récupère 5 points de vie
Jet de detection hannibal (-2): 12 (réussite)
Jet de détection Suthek (+4): 22 (réussite)


Le soleil montait peu à peu dans le ciel, alors que le petit groupe laissait derrière lui les dernières marques d'un sommeil profond. Certains chasseurs se toilettaient maladroitement dans l'eau du lac, d'autres préférant éviter de s'approcher de l'onde aux reflets. En tout, cas, on voyait très bien que ce peuple connaissait très mal cette partie de la jungle, et ce n'était pas rassurant pour les étrangers.

Nollïa avait posée ses mains sur le blessé, et il reprit conscience en quelques minutes, reprenant goût aux réactions de ses sens avec l'envirronement.
Le brume contournait les barques, et transformait l'expédition en un îlot de quiétude...

Nollïa était trop occupé à soigné le Nain pour apercevoir ce qui attirait l'attention de Suthek et hannibal. A quelques mètre de là, sortant de la brume, apparûrent de sombre forme couverte de plantes. A bien y regarder, Suthek pu distinguer les débris d'une épave, probablement une grande barque, dont le parcour se serait terminé au coeur du lac...

écrit par: Hyl Jeudi 30 Novembre 2006 à 15h55
Hyl se réveilla de son état comateux et observa le décor qui lui était totalement étranger, les dernières choses qu’il avait vues étaient la plante géante en train de fondre sur lui et le reste des personnes de la caravane qui agissaient dans le plus grand chaos. Là il se réveillait au bord d’un lac qui lui parût étrangement calme après qu’il eu faillit mourir, il observa ses compagnons: Vanille était près de lui et s’adressait a leur compagnons, malgré son réveil dans un paysage qui lui paraissait calme, il était d’une humeur massacrante comprenant que quelqu’un d’autre avait achevé le monstre a sa place.

- Ou on est? Et pourquoi je n’ai pas été soigné plus tôt?! Qui a achevé MON monstre?

Le nain était frustré de ne pas avoir pût terminer le travail qu’il avait commencé et il demanda a ses compagnons comment c’était déroulé le reste du combat. Ce dernier avait été rude et il avait encore l’impression de sentir la branche qui lui fracassait le crâne et s’énerver accentuait de beaucoup la douleur. Après avoir eu le fin mot de l’histoire sur la mort de la redoutable plante géante il se leva et demanda de quel elfe il s’agissait, il le chercha du regard en étant persuadé que cet elfe était celui qui était enfermé dans la cage avec eux quelques jours plus tôt. Il s’avança de Suthek et Vanille pour s’adresser à eux le plus discrètement qu’il pouvait car il ne souhaitait pas être entendu du seul elfe qui parlait leur langue: Elren.

- Il faut savoir pourquoi cet elfe est mit a l’écart par les autres et pourquoi il a été réprimandé d’avoir aidé alors que les autres chasseurs n’ont rien fait. Je pense que cet elfe pourrait devenir un précieux allié si les choses devaient mal tourner avec les autres.

Le rôdeur laissa ses compagnons pour aller reconnaître le terrain et voir s’il y avait quelque chose d’intéressant.

écrit par: Hannibal Jeudi 30 Novembre 2006 à 19h30
La reprise de conscience de hyl avait rassuré Hannibal, l'humeur mogréante et hargneuse du nain le fit sourir...même après avoir frolé la mort d'aussi près il était toujours aussi grognon qu'un nain pouvait l'être. Il entama un nouveau fruit avec appétit et repensa aux paroles de Suthek, les information que le prêtre lui avait révélé ne l'avait pas beaucoup et ne différaient pas énormément de ce que Nollia lui avait appris au village. De nouveaux indices leur parviendraient sûrement et d'ici peu, éclairant un peu plus la situation. Le guerrier espérait juste que cela ne les emmeneraient pas trop loin dans le danger. Il gardait en tête que son but était de sortir de cette forêt vivant afin de poursuivre ses recherches le plus rapidement possible.

Le damarien attrapa un morceaux de pain qu'il jetta sur les genoux de Hyl, ce dernier avait plus que besoin de reprendre des forces et au plus vite...qui sait quel nouvel ennui pouvait leur tomber sur le râble.

Ce dernier prit soudain la forme d'une barque à l'aspect délabré sortant de la brume d'un lac. Cette dernière semblait abbandonée et Hannibal se demanda comment l'embarcation faisait pour flotter encore. Il se pencha sur Amania.


-Je crois que nous avons de la visite. Demande au rameur de s'approcher de cette barque je pense que nous pourrons y trouver des choses intéressantes...peut être des indices même.

Espérant que l'halfeline interpréte ses paroles, Hannibal se mit à la proue de la barque en essayant d'atteindre et d'attirer l'embarcation à la dérive vers lui en espérant y trouver quelques indices ou objets utiles.

Jet de fouille sur la barque à l'abbandon.


écrit par: Suthek Vendredi 01 Décembre 2006 à 19h19
Il était encore tôt alors que Suthek mangeait les morceaux de nourriture qu'on voulait bien lui offrir, du pain sec au thé... Digne d'un stage pénitentiaire mais que diable, il n'était pas là pour le coté confortable de la chose. Son esprit était ailleurs de toute façon...

Effectivement Nollïa avait exercé sur Hyl quelque chose qu'il ne pensait pas être dans ses capacités, de quelques mouvements des mains tout en murmurant des paroles inaudibles elle avait réveillé son confrère Nain, cela ressemblait beaucoup au pouvoir qu'il exerçait lui-même au nom de Marthammor... Une raison de plus pour se méfier d'elle, il esperait pouvoir la prendre à part afin de lui demander discrètement de quelle divinité elle tirait ce pouvoir mais ne voulant pas créer de scandale il choisit d'attendre un moment et un endroit plus discret...

Aussi il repensa à ce qui l'avait projeté en lui brûlant la paume, peut être était-ce un pouvoir provenant d'elle ? Il n'avait pas bien vu le combat ni fait attention mais il lui semblait bien après reflexion l'avoir vu prêter attention à Hyl juste avant l'accident, que s'était il donc passé ? Ses vieux cours sur la théorie de la magie ne lui permettait pas d'avancer plus, à vrai dire il pensait à une divinité car le lien entre magie et dieu était pour lui classique, mais la magie profane aurait pu avoir un effet similaire... Aussi il songea d'abord à un dieu maléfique, ennemi de Marthammor, cela aurait effectivement pu provoquer la colère de son protecteur de donner des soins à quelqu'un de protégé par une magie ennemie... Mais le fait de repenser à la magie profane le fesait douter, était-elle l'une de ces ensorceleuse apte à la destruction par ses pouvoirs sauvages digne des dragons ou une magicienne plus posée... En fait elle ne correspondait à aucun des profils, ni débordante de magie indomptée, ni couverte d'un voile sombre donné par un dieu maléfique quelconque ni sage et distante comme le sont la majorité des mages...

Le doute qui tournait autours d'elle le marquait beaucoup, aussi il ne se rendit pas compte qu'il la fixait étrangement depuis de bonnes minutes alors qu'Hannibal le sortit de ses pensée en donnant des ordres rapides à propos d'une embarcation abandonnée. Effectivement en regardant derrière lui il vit des débris d'un navire de bois léger flottant au beau milieu de ce calme lac. A cette vue le souvenir de la liane lui fit parvenir un frisson le long de la nuque, mais elle ne devait plus être sur place depuis bien longtemps...

Ainsi la barque s'approchait tranquillement de ce point de repère pour le moins original, laissant Suthek dans ses reflexions et ses doutes. Qui était donc cette Halfeline ? Et puis les reflexions en apportant d'autre il chercha vainement son livre de l'oeil, esperant entre-apercevoir un morceau d'espoir mais que nenni, il devait être bien caché...

écrit par: Nollïa Samedi 02 Décembre 2006 à 15h03
N ollia avait détourné l’attention qu’elle portait sur Hyl, prête à répondre à ses questions, et à calmer son irraisonnée excitation, pour la reporter sur l’épave qu’avait remarqué Hannibal. Aussitôt qu’il lui ai demandé, elle avait prié d’un ton aimable mais ferme le rameur de bien vouloir approcher la barque des débris couvert de mousse. Elle doutait fortement qu’il y a là matière à avancer dans leur enquête. Il lui paraissait nettement plus probable qu’une quelconque hideuse créature se tapissant dans les profondeur du lac, et pouvant donc surgir a tout moment, soit la cause du naufrage de l’embarcation en question. La présence des plantes démontrait en outre que l’événement ne datait pas de la veille. L’idée de voir passer sous elle l’ombre d’une forme monstrueuse qui risquerait de faire chavirer leur canoe fit battre son cœur avec rapidité tandis qu’une moue inquiète couvrait son visage.

- Soit prudent Hannibal, lui dit elle avec autorité et aussi étonnant que cela puisse paraître, une réelle inquiétude dans la voix. « On ne sait pas ce qui peux se cacher dans les tréfonds de ce lac. Souviens toi des lianes. »

Tandis qu’elle ne lâchait pas des yeux le guerrier damarien, admirant à la fois sa témérité et maudissant son imprudence, se fâchant contre elle-même pour se laisser aller à de tels sentiments ambigus, elle répondit finalement aux questions du nain qu’elle avait sauvé. Elle construit son discourt de façon à ce que la curiosité de Suthek soit éveillée et que son attention soit détourné vers l’objet de leur mission. Il lui était venu à l’idée que si le prêtre venait à lui poser des questions trop embarrassantes, elle se conterait de lui servir une petite tirade soigneusement préparée qui aurait trait à l’honneur et à la loyauté, notion chère au cœur du nain, elle en était sure. Elle parlait à voix basse de façon a ce que le rameur, au cas ou il aurait été un espion ne puisse comprendre la teneur de ses paroles. Le regard qu’elle posa sur Suthek, lui indiquait clairement qu’il avait tout intérêt à approcher.

- Hyl, la véritable question est plutôt de savoir pourquoi cet autre elfe, ce chasseur venu du Nord de Faerun, n’ait pas daigné nous prêter main forte. Pour quelle raison désire t’il se débarrasser de nous ? Aurait il un lien quelconque avec ce groupe dont nous aurions entendu parler avant de débarquer à la Péninsule ? Je pense que nous avons ici un premier élément réellement intéressant. Je ne pense pas que les deux affaires : celle des Marches et celle du démon soient lié. Mais il se pourrait que Tymora ait été généreuse avec nous en nous permettant de croiser la route d’un de ceux que nous cherchons.

écrit par: Glaive Torn Lundi 04 Décembre 2006 à 14h54
[COLOR=blue]Jet de fouille Hannibal(+0): 9 (réussite)

L'injonction de Nollïa à l'intention du rameur n'eut pas grande importance, car il avait déja changé de cap pour se rapprocher de l'épave, alarmé par les regards de Hannibal. Les deux autres canoes ne changèrent pas de directions, se contentant de ralentir le mouvement et d'attendre les évenements à suivre.
Alors que le reste du convoi disparaissait dans la brume, les restes d'une petite embarcation glissaient autours de la barque des héros. Des planches, des cordes, des tonneaux, toute sortes de débris irrécupérables. Il ne restait rien de ce qui avait navigué quelques temps auparavant. Hyl aurait voulut parler à ce mystérieux chasseur mais il devait attendre que le groupe rejoingne le reste des embarcations. Nollïa n'attâchait pas trop d'importance aux débris et Suthek était perdu dans ses pensées. Seul Hannibal restait penché sur l'eau, scrutant les débris, soulevant quelques planches à la recherche d'indices intéressant.
Ce qu'il trouva dépassait ses éspérances. tout ce qui pouvait avoir tenu sur le bateau était en mauvaise état, sinon explosé, mais étrangement quelque chose semblait avoir resisté au choc, quelle que soit sa nature.
Car un large coffre couvert de chaînes se rapprochait du canoe, conservé au dessus de l'eau grace à un large morceau de coque auquel il était resté accroché. Il semblait en parfait état, mais le récupérer sans qu'il ne tombe au fond des eaux demanderait une habileté et une force particulière...

écrit par: Glaive Torn Lundi 04 Décembre 2006 à 14h55
Jet de fouille Hannibal(+0): 9 (réussite)

L'injonction de Nollïa à l'intention du rameur n'eut pas grande importance, car il avait déja changé de cap pour se rapprocher de l'épave, alarmé par les regards de Hannibal. Les deux autres canoes ne changèrent pas de directions, se contentant de ralentir le mouvement et d'attendre les évenements à suivre.


Alors que le reste du convoi disparaissait dans la brume, les restes d'une petite embarcation glissaient autours de la barque des héros. Des planches, des cordes, des tonneaux, toute sortes de débris irrécupérables. Il ne restait rien de ce qui avait navigué quelques temps auparavant. Hyl aurait voulut parler à ce mystérieux chasseur mais il devait attendre que le groupe rejoingne le reste des embarcations. Nollïa n'attâchait pas trop d'importance aux débris et Suthek était perdu dans ses pensées. Seul Hannibal restait penché sur l'eau, scrutant les débris, soulevant quelques planches à la recherche d'indices intéressant.

Ce qu'il trouva dépassait ses éspérances. tout ce qui pouvait avoir tenu sur le bateau était en mauvaise état, sinon explosé, mais étrangement quelque chose semblait avoir resisté au choc, quelle que soit sa nature.
Car un large coffre couvert de chaînes se rapprochait du canoe, conservé au dessus de l'eau grace à un large morceau de coque auquel il était resté accroché. Il semblait en parfait état, mais le récupérer sans qu'il ne tombe au fond des eaux demanderait une habileté et une force particulière...

écrit par: Hannibal Lundi 04 Décembre 2006 à 17h57
L'intuition d'Hannibal avait vu juste apparement, ce coffre semblait en trop bonne état comparé au reste des débris mais il semblait bien lourd et le remonter à bord ne serait pas une mince affaire. Mais le guerrier n'abandonna pas l'idée qu'il pouvait contenir des indices ou objets intéressants pour le petit groupe. Le seul problème était d'embarquer ce coffre à bord sans le faire sombrer dans les profondeurs du lac. Le damarien retira sa chemise et plongea à l'eau non loin des débris. Il se mit face au coffre et la barque et tenta de pousser le coffre par le dessous en hélant les deux nains pour lui prêter assistance.

-Suthek, Hyl venait m'aider...j'ai beau être fort ce coffre n'en est pas moins lourd pour autant...aggripez le et faites le monter à bord nous l'examinerons ensuite.

Le guerrier poussa encore un peu plus sur ses bras pour soulever le lourd coffre hors de l'eau et le remonter sur la barque. Un frisson le parcourut lorsqu'il repensa aux évenements de la veille avec la monstruosité végétale qu'ils avaient affrontés. Il espérait maintenant que les nains se pressent un peu plus pour l'aider.

-Plus vite s'il vous plaît...l'eau est très froide.

Jet de force pour remonter le coffre.

écrit par: Suthek Jeudi 07 Décembre 2006 à 16h02
"L'eau est très froide"...

La phrase du guerrier avait amusé Suthek qui se doutait bien que l'eau d'un lac à peine éclairé par un début de journée brumeuse pouvait être "froide". Cependant il prêta plus d'attention à ce coffre qu'a l'aide que demandait l'humain, bien qu'il ai toujours été un paria parmis les siens son attrait pour ce qui était enfermé et potentiellement brillant était assez grand. Il le savait bien et se méfiait de ce sentiment devant les choses fermées comme de la peste car c'était en général directement contraire à ses autres principes que d'ouvrir les coffres ou de garder ce qui est précieux.

Oubliant donc ses origines pour quelques temps il se mit à réfléchir. Le coffre pouvait tout aussi bien contenir des choses dangereuses que précieuses étant donnés la solidité de la chose. Effectivement si il était la seule chose en état sur tout le navire, il devait bien être solide... Aussi il paraissait lourd, donc il pouvait contenir toute sorte de chose, et la prudence prenant le devant comme bien souvent dans le but de sauvegarder ses intérêts Suthek proposa :


-On ne sait rien de ce que peux contenir le coffre, ça peut très bien nous être utile tout comme inintéressant voir dangereux. Je vais t'aider à le remonter Hannibal mais jure moi une chose, ne l'ouvre pas avant qu'on ne soit à vue d'une autre barque...

A vrai dire son plan était relativement simple, il savait que l'humain ne pourrait résister à l'envie de l'ouvrir, mais il devait lui faire jurer qu'il ne le ferait pas avant le bon moment. Suthek pensait que si la chose pouvait être dangereuse dans le coffre, alors être à vue des autres barques pourrait peut être les sauver... En tout cas ils ne seraient pas seuls... Par contre si ce coffre devait contenir des documents compromettant pour un quelconque membre de l'équipage alors le coffre devait être ouvert avant qu'il ne soit connu de tous. La dernière possibilité était peu probable mais les discussions ayant fait leur chemin sur la barque il en était à penser que n'importe quoi pourrait permettre de rendre n'importe qui coupable du pire, aussi il préferait tout envisager... Il pensa donc qu'en demandant au guerrier d'attendre de voir les autres embarcations avant de l'ouvrir serait le bon moyen d'avoir moins de risques de tomber dans un piège tout en profitant du fait que personne n'allait être encore au courant au loin à propos de la découverte qui pourrait donc être reportée si elle se trouvait en fait sans intérêt. Et pour se laisser toute ses chances il ajouta à direction du nain encore blessé :

-Tant qu'a faire Hyl, viens nous aider s'il te plait, tu es plus fort que moi même si quelques blessures te restent... A trois on aura bien vite fait de remonter ce fardeau tout en faisant attention à ne pas tomber à l'eau...

Effectivement bien qu'il n'y ai pas de danger apparent, l'idée de faire tomber l'embarcation à la renverse et de prendre un bain gelé ne l'enchantait qu'a moitié...


Suthek aide Hannibal à tirer le coffre

écrit par: Hyl Jeudi 07 Décembre 2006 à 16h22
Le nain regarda Hannibal s’agiter dans tous les sens pour un malheureux tas de bois au milieu d’un lac et Suthek lui aussi paraissait trouver beaucoup d’intérêts au tas de bois. En voyant ses deux compagnons aussi admiratif et inquiet pour une malheureuse épave qui datait de bien longtemps avant leur venue dans la jungle. Cette épave n‘avait rien de si extraordinaire mis a part le coffre qui mit tous ses sens de nain a l’affût, il pouvait s’agir d’un trésor, d’une relique rare ou bien alors d’une arme très précieuse.

- Pour l’instant je me fiche de ce que cet elfe venu du nord peu bien avoir, celui qui m’intéresse c’est celui qui est mit à l’écart que je veux entendre. Mais bon pour le moment il vaudrait mieux que nous aidions Hannibal a remonter son coffre sinon il va renverser la barque, Suthek retiens nous au cas ou et toi Amania guette les alentours ou demande au moins au chasseur de se tenir prêt en cas d’attaque, car je n’ai pas envie d’avoir une autre surprise comme l’autre.

Le nain se releva alors en jetant un dernier coup d’œil aux alentours et aussi a l’épave avant de reposer son attention sur le coffre et son mystérieux contenue.

- Aller Hannibal on tire chacun d’un coté du coffre en même temps et après je m’occupe de l’ouvrir, et après on va accoster j’en ai marre d’être dans cette maudite embarcation qui ne fait que nous attirer des ennuis.

écrit par: Nollïa Samedi 09 Décembre 2006 à 12h52
Nollia s’était assise sur la caisse qui leur avait servit de table, se tenant droite et observait les opérations, donnant quelques indications sur la façon dont porter le coffre, et de le hisser afin de minimiser les risques de chavirement. Elle n’étais que très peu intéressée par son contenu doutant fortement qu’il puisse s’y trouver un indice quelconque.

°A moins que Tymora soit réellement bien disposée à notre égard °pensa t’elle avec un léger rictus méprisant.

Pourtant, il ne fallait négliger aucune piste possible, aussi incongrue puisse t’elle paraître de prime abord. Elle ne se gênerait pas pour lancer une remarque cinglante sur la naïveté de ses compagnons, si comme elle le pensait, le coffre ne contenait rien d’autre que de vulgaires objets sans rapport aucun avec leurs actuelles préoccupations.

Tandis que les trois males suaient devant elle, elle poursuivit son discourt, s’adressant principalement à Hyl :

- Tu as bien tord pourtant de ne pas t’en soucier. Je ne conçois pas que cela ne titille pas ton intérêt. N’est ce pas une étrange coïncidence que de retrouver ici même un ancien habitant de notre région au vu de ce que nous savons déjà ? Réfléchis un peu à la question, Hyl…Ce qui n’empêche pas de faire plus amples connaissance avec notre héro du jour. Je crois qu’Hannibal devrait le remercier. Elle plongea son regard sombre dans celui du damarien "Je te servirai d’interprète. Après tout, il t’a sauvé la vie, alors que d’autres te regardaient mourir sans rien faire. "

Elle mâchouillait une mèche de cheveux collante, un sourire un peu sournois aux lèvres. Elle avait l’impression, et peut être à juste titre, d’être la seule à réfléchir plus loin que le bout de son nez. Suthek était sans doute le seul a pouvoir rivaliser avec elle, mais sa nature profonde semblait le désintéresser de la mission proprement dite, et conduire son attention sur des sujets insignifiants.

°Comme ma personne par exemple. Que lui importe de savoir qui je suis. Le simple fait de me savoir engagée par la Compagnie des Marches comme espionne devrait lui suffire comme assurance.°

écrit par: Glaive Torn Mercredi 13 Décembre 2006 à 13h39
Jet de force Hannibal(+2): 12 (réussite)
Jet de dextérité Hannibal(+2): 15 (réussite)
Jet de Force Hyl(+3): 12 (réussite)
Jet de dextérité Hyl(+2): 8 (
échec)
Jet de Force Suthek(+1): 13 (réussite)
Je de dextérité Suthek(-1): 15 (réussite)


Avec quelques difficultés, Hannibal avait put rapprocher le coffre de la barque. Avec une certaine habileté il l'avait maintenu en équilibre contre la coque, de sorte que Hyl et Suthek purent la hisser au fond de la barque sans trop de difficultées. Malgré la maladresse de Hyl, qui laissa violemment retomber l'objet, aucune mauvaise surprise n'interrompt les gestes des compagnons. Hannibal remonta facilement, et tous purent se pencher sur l'étrange container.

Le coffre était fait d'un métal sombre, et ses jointures étaient pourvues de pointes peu rassurantes. Partout sur sa surface s'étiraient des marques noires, étranges pentacles que ne pouvaient comprendre les deux lanceurs de sort. Une large serrure verrouillait apparement le couvercle, d'où suintait une liquide gras et vert...


écrit par: Hannibal Mercredi 13 Décembre 2006 à 21h55
La tache n'avait pas été facile mais pas ardue non plus et le coffre fut rapidement sorti de l'eau et monté sur la barque. Hannibal suivit rapidement le même trajet et se retrouva en moins de deux hors de l'eau et face à cet étrange coffre. Alors qu'il s'essuyait avec un pan de sa cape, le damarien ne put s'empêcher de frissoner face au coffre. Ce dernier dégageait une aura sombre et intrigante, son apparence n'arrangeait pas les choses, il avait un air démoniaque avec ses pointes menaçantes et ses étranges et sombres pentacles. Le plus étrange et de loin le plus inquiétant restait le liquide verdâtre qui sortait de la serrure, était-ce le contenu du coffre ou une émanation surnaturelle voire démoniaque, après tout ils étaient bien à la recherche d'un démon dans cette jungle. Cette pensée raviva de nombreuses questions dans l'esprit du guerrier ainsi qu'une crainte effroyable. Le démon existait-il vraiment, en tout cas ce coffre lui apportait une certaine confirmation quant au but de leur mission dans cette jungle.

Il se tourna vers le rameur et lui ntima l'ordre de ramer en lui désignant la direction qu'avaient pris les autres barques du convoi.

Hannibal renfila son armure et se tourna à nouveau vers le coffre qui, décidement, l'intriguait au plus haut point. Il effleura le métal du coffre de sa main gauche tout en annalysant ce dernier. Puis il se tourna vers Sutheck et afficha un air grave devant le nain.


-Je crois que tu as raison...nous ne l'ouvrirons pas avant d'être à terre et dans un lieu sur. Je suis aussi curieux que vous mais nous devrions faire preuve de prudence.

Il se retourna à nouveau vers le coffre et l'examina plus en détail, notamment la serrure et l'étrange liquide qui en sortait.

Jet de fouille et jet de connaissance sur le coffre sans toutefois l'ouvrir.

écrit par: Nollïa Samedi 16 Décembre 2006 à 13h40
Dès qu’elle aperçu le coffre, Nollia changea d’opinion à son sujet mais ne laissa rien en paraître. Cet ouvrage était finalement plus intéressant qu’il n’y paraissait, bien qu’elle doutait toutefois fortement qu’il y ait un lien avec le démon qu’ils devaient vaincre. Par contre, elle était curieuse de découvrir la signification de ces symboles tracés sur le contenant. Peut-être n’était ce qu’un vulgaire moyen d’empêcher le voleur de profaner l’objet, et de tenir scellé ce qui s’y trouvait caché à l’intérieur, auquel cas ils perdaient tout leur intérêt. Mais, peut être qu’il s’agissait de la marque d’un rite, une appartenance à un mouvement spirituel quelconque, ou d’une secte ce qui serait hautement plus intéressant. Surtout s’il s’agissait du culte de l’avatar sharien local.

- Laissez moi faire dit elle de sa voix naturellement autoritaire en délaissant la caisse sur laquelle elle était perchée pour s’approcher du mystérieux coffre.

Elle plongea son regard dans celui du Damarien, un air complice. Il fallait tisser des liens avec ses compagnons d’infortune, c’était primordial si elle désirait réussir à se tirer d’affaire. Quelques mots d’encouragements étaient les bienvenus, d’autant plus que ceux-ci portaient pour une fois l’accent de la sincérité.


- Bien joué Hanibal ! C’est une belle découverte que tu nous a ramené là.

Aussitôt elle se concentra sur les symboles, entrant en communion avec sa divinité aussi discrètement que possible, afin de comprendre le sens des pentacles. Ses mains sans toutefois toucher le bois humide, semblaient caresser l’objet, alors que ses yeux étaient mis clos et que ses lèvres remuaient légèrement sans qu’aucun son n’en sorte.


Détection de la magie et jet de connaissance religion et mystère

écrit par: Hyl Dimanche 17 Décembre 2006 à 17h21
Le nain pût regarder le coffre plus précisément lorsqu’il se trouva sur le pont de leur embarcation, il regarda l’objet en détails et s’aperçut qu’il serait plus dur a ouvrir qu’il ne le pensait, mais cela ne le décourageait pas. Il essaya tant bien que mal de voir si a part le liquide visqueux il y avait autre chose qui pourrait les empêcher d’ouvrir le coffre, comme un piège ou bien autre chose à laquelle il ne s’attendait pas. Même si ce qui l’intéressait le plus était de savoir ce que contenait le coffre il aurait aussi aimé savoir ce qui avait bien put arriver aux occupants de l’embarcation, peut être une plante similaire a celle qui les avaient attaqués était elle en cause a moins qu’il ne s’agisse du démon ou bien de l’organisation qu’ils avait pour mission de retrouver. Toutes ces questions trottaient dans le tête du nain il fallait maintenant savoir ce qu’il c’était passé et aussi si ce qui avait détruit le bateau était encore dans les parages ou bien sa progéniture car il n’arrivait pas a savoir depuis quand l’épave était là.

- Suthek essai de voir s’il y autre chose d’intéressant dans les restes de l’épave, des traces de ce qui aurait pût détruire le bateau ou bien un autre coffre.

Le rôdeur quitta enfin le mystérieux objet des yeux et dirigea son regard vers la rive pour essayer d’y apercevoir le moindre signe de vie.

écrit par: Suthek Lundi 18 Décembre 2006 à 11h42
Hyl lui avait parlé mais ça ne l'interessait pas. Cependant afin de ne pas le vexer il jeta rapidement un oeil sur l'épave se dispersant déjà malgré le faible courant du lac. Il pensait à autre chose, effectivement l'aspect du coffre lui avait retiré toute envie de découverte... Les fines gravures et les pointes à l'apparence chitineuses et trop travaillées pour être neutres ne lui inspirait surement pas confiance. D'autant plus que la visquosité du liquide qui dégueulait de la serrure lui rapellait trop la sensation qu'il venait en fait juste de vivre en passant quelques temps dans une certaine rivière pleine de lianes...

Non décidemment ce coffre ne lui plaisait plus du tout. Mais enfin... Ses compagnons avaient l'air de tous tenir à l'ouvrir, il supposait donc qu'il faille assumer une découverte à tout prix... Essayant alors de ne pas trop froisser cette envie qu'avaient les deux bras de l'équipe d'ouvrir ce conteneur il essaya de les faire patienter :


-Euh... Il m'inspire pas vraiment confiance ce truc... On devrait peut être attendre d'être à bon port ou au moins sur terre pour se charger de l'ouvrir non ? En plus il aura peut être seché et sera plus facile à ouvrir... Peut être moins glissant.

Comprennant tout de même l'intérêt qu'ils avaient à ouvrir ça, il maudit un peu sa prudence maladive. Cependant la malchance arrivant toujours au mauvais moment, autant faire en sorte de retarder son arrivée du mieux qu'il peut...


Suthek fouille rapidement l'embarcation en ruine

écrit par: Glaive Torn Lundi 25 Décembre 2006 à 23h54
Jet de fouille hannibal (+0): 6 (échec)
Jet de connaissance(nature) Hannibal (+0): 13 (
échec)
Nollïa lance détection de la magie
Jet de connaissance(nature) Suthek (+0): 19 (réussite)
Jet de connaissance(nature) Hyl (+4): 7 (
échec)
Jet de détection Hyl (+3): 13 (réussite)


Le lac était d'un calme préoccupant pour les occupants des deux faibles embarcations. Aucun chasseur ne parlait, chacun essayant d'être le plus attentif possible, persuadé que quelque chose les observait depuis la brume...

Les deux barques étaient en piteux état, échappées belles d'un combat qui aurait pû facilement coûter la vie des marins silencieux. Si aucun ne semblait pleurer les compagnons morts, les visages restaient fermés et contractés, chacun priant pour ne pas être le prochain.
L'Elfe maquillé du nom de Baltar s'était mit debout, un sourire en coin. Les couleurs primaires qui ornaient son visage n'étaient pas la seule chose qui contrastait avec les autres compagnons. Baltar souriait innocemment, les mains dans les poches.
Des cris d'alertes remontèrent de la barque de tête. Baltar et les autres occupants se tournèrent dans la direction indiqué par les chasseurs de la première barque. Une forme incertaine était en train de fendre la brume pour se rapprocher du convoi.

Les chasseurs mirent un moment à reconnaitre leur troisième barque qui s'approchait, tant sa coque disparaissait sous l'eau. L'espace d'un instant, on cru que le bois était percé et que la barque prenait l'eau. Lorsqu'elle ne fut plus qu'à quelques mètre et entièrement visible, on compris la source de l'erreur. Un coffre énorme gisait au centre de l'embarcation, faisant peser tous ses kilos sur le bois fragile de la coque.
Alors que le rameur éprouvait quelques difficultés à revenir, le groupe d'étranger tournait autours du coffre avec une curiosité digne des gens du nord.

Le grand guerrier était agenouillé devant la serrure en essayant de trouver quoi que ce soit d'intéressant. Mais si il brûlait d'envie d'ouvrir le coffre, il préferait ne pas trop s'en approcher et aggraver ainsi ses blessures. La petite Halfeline le poussa gentiement pour passer ses mains autours du bois, sans toutefois le toucher. Ses yeux se fermèrent pour qu'elle puisse se concentrer... Lorsqu'elle releva ses paupières, un halo rougeâtre enveloppait doucement le coffre. La prêtresse eut un regard pour ses compagnons. Elle était la seule à pouvoir voir ce halo, qui pourtant brillait d'une telle force qu'elle dût refermer les yeux pour ne pas tomber en arrière. La serrure, ou le contenu du coffre, devait être d'une puissance non négligeable.
Suthek eut un regard rapide pour les alentours mais la brume l'empêchait de toute manière de voir quoi que ce soit. Il se reporta vers le coffre, car le liquide vert lui disait quelque chose. Se concentrant sur la glue poisseuse, il reconnu l'odeur d'une plante célèbre et souvent utilisée dans les grandes villes. Un poison. Et un poison très puissant. Le Nain se redressa presque violemment.
Hyl portait son nez au liquide poisseux aux cotés de Suthek, mais il se sentait incapable d'identifier le produit pourtant naturelle. Vexé, il se redressa et se tourna vers les alentours, rien n'était visible sinon la brume. Il leva les yeux vers le ciel et...
Le Nain cligna plusieurs fois des yeux. Non, il avait probablement rêvé. Pourtant... Il aurait juré avoir vu une forme étrange traverser le morceau de ciel bleu qui se tenait au dessus d'eux...
Lorsqu'il revînt vers ses compagnons pour savoir s'ils avaient vu quelque chose, ils étaient tous tourné vers les deux barques qui étaient apparut à quelques mètre de là.

Baltar avait déja oublié la réapparition de leurs compagnons. Il semblait plutôt préoccupé par la gigentesque forme sombre qui commençait à apparaître loin devant eux, à l'extremité sud du Lac. Toujours souriant, il se tourna vers le chef Haaldrun pour lui délivrer un clin d'oeil.
-Le démon nous attend!


écrit par: Suthek Mardi 26 Décembre 2006 à 02h25
"Le démon nous attend"... Cette phrase avait résonné dans le crâne de Suthek alors même qu'il voulait avertir ses compagnons du poison qu'était en fait la glue sortant de la serrure. Sachant tout de même qu'il n'était pas dangereux au touché il supposa ses compagnons assez intelligents pour ne pas aller l'ingerer de suite et se contenta de leur dire que le coffre devait surement contenir un piège étant donné qu'un poison a peu d'intérêt sans quelque surface capable de transpercer la peau en support...

Evasif et curieux il ne comprennait pas la signification de cette phrase, effectivement il n'avait pour l'instant rien repéré de spécifique ici et personne ne semblait nerveux à part Hyl qui s'était presque effondré en arrière après avoir inspiré un peu de ce poison... Hyl gardait les yeux agard en l'air, cherchant visiblement quelque chose, et c'est donc en tentant de l'aider que Suthek se proposa en aide :


-Tu as vu quelque chose d'étrange Hyl ? Tu ne parais pas normal là... Et avec Baltar qui annonce que le démon recherché nous attend je crois bien que je loupe quelque chose là... Je peux t'aider ?

Sur ce, tentant de retrouver la direction de vue de Hyl Suthek chercha a son tour dans le ciel, ne sachant pas trop quoi trouver ni ou le chercher...

écrit par: Nollïa Jeudi 28 Décembre 2006 à 17h57
L orsque l’ombre du démon apparu dans le ciel, Nollia ressentit l’étau douloureux de l’angoisse lui étreindre le cœur : elle n’était pas prête, et malgré l’air décontracté de Baltar, pour qui elle travaillait, elle ne pouvait elle-même, elle qui ne brillait pas de modestie, avoir confiance en ses propres capacités.
Les mains toujours tenues au dessus du coffre, le visage relevé vers le ciel, elle marmonna une prière silencieuse à Shar, invoquant sa protection.
Une idée lui traversa alors l’esprit. Il était probable que le canot en ruine ait été usé par une ancienne équipe de chasseurs de monstre envoyé par le village. Ce que le coffre contenait pouvait, en toute logique, receler une arme, ou une artefact puissant destiné à combattre le démon. Il était donc important d’en savoir davantage et de découvrir ce qui se dissimulait sous la lourde carapace de bois frappée de runes.


- N’oublions pas qu’un démon ne vainc pas déclara doucement Nollia, presque a voix basse, se souvenant parfaitement des ordres de Baltar et tachant déjà de placer ses compagnons en conditions « Il faut le sceller a tout jamais. Peut être que ce coffre contient un objet qui pourrait nous aider. Il faut l’ouvrir au plus vite. Cependant la prudence s’impose. Je doute que nous parviendrons faire ceder la serrure comme s’il s’agissait d’une vulgaire cassette. »

Le coffre devait être ouvert coûte que coûte. Mais la petite halfeline savait pertinemment qu’il y avait de forte chance pour qu’une protection magique ne récompense leur curiosité par la mort.

- [elfe] Toi, la bas, viens ici ! dit elle en s’adressant à un chasseur. « Nous avons besoin de ton aide et de ta force. Ce objet renferme un artefact puissant qui nous aidera a vaincre le démon, ouvre le ! Mais sois prudent…Utilise des gants ! «

A ces mots la prêtresse ricana un peu, satisfaite de son jeu de mot de mauvais gout.

écrit par: Hannibal Jeudi 28 Décembre 2006 à 21h46
Hannibal se laissa retomber dans la barque et regarda une dernière fois le coffre...non dècidement il ne lui disait rien. Le guerrier n'avait jamais vu un tel ouvrage auparavant et il se demandait même si des mains humaines avaient put le façonner...c'était là plutôt l'oeuvre d'un démon. Comment un tel objet avait-il put se retrouver sur cette barque à moitié détruite? Et qu'était-il advenue de la barque et de ses occupants?

L'esprit du damarien était un nouvelle fois tourmenté de questions. Cette mission dans laquelle ils avaient été embarqués montrait de plus en plus d'indices au guerrier quant à la nature de leur adversaire. L'hypothèse du démon était maintenant plus que plausible et Hannibal sentit son coeur battre un peu plus vite alors que cette idée lui effleurait l'esprit. Il fut tiré de ses rêveries lorsque Suthek s'addressa à Hyl qui restait le nez en l'air à la recherche d'un quelconque oiseau ou objet. Le guerrier regarda dans la même direction et ne remarqua rien d'anormal...rien de plus que de banals nuages.

Les paroles d'Amania parvinrent à ses oreilles et Hannibal put constater une fois de plus la capacité de l'halfeline à mettre sa vie en sécurité tout en assouvant sa curiosité. Cependant elle avit raisonsur un point ce coffre devait contenir un objet des plus importants pour qu'il soit enfermé de la sorte et le guerrier ne pouvait cacher sa curiosité également.

Le guerrier allait ouvrir la bouche pour prévenir Amania quant un frisson des plus glacials traversa son corps en réveillant la douleur de ses blessures de la veille. Qu'était-ce? Quelle était cette aura? Ou alors était-ce son imagination combinée à la douleur de son corps...non il y avait vraiment quelque chose...quelque chose de vraiment effrayant. Sans qu'il ne s'en rende compte Hannibal suait à grosses gouttes alors qu'il tentait de reprendre son souffle après un exercice physique imaginaire...il est là.

Reprenant son souffle etsn calme le guerrier enfila son armure de cuir et, discrètemnt, cacha sa dague dans sa botte droite. Il serra ferment le manche de sa hache et comença à humer nerveusement l'air...il avait diparut de nouveau. Le guerrier n sentait plus rien, c'était peut être son imagination...oui c'est ça sûrement son imagination...ou du moins c'est ce qu'il aurait bien aimé. Lorsqu'il entendit les paroles de Baltar le damariense redressa de tout son long et se dirigea vers l'avant de la barque...c'était là peut être leur dernier voyage, il se retourna vers les nains et l'halfeline.


-A partir de maintenant soyez sur vos gardes constemment...quelque chose approche.

Sans rien rajouté le guerrier se mit à scruter de long en large le brouillard en espérant y déceler quelque mouvement ou silhouette.

écrit par: Glaive Torn Vendredi 29 Décembre 2006 à 18h15
hrp.gif Hé hé... M'en veuillez pas pour ma petite feinte, c'est... Heu... Mon cadeau de noël quoi! rolleyes.gif Bonne Année tous! rp.gif

Jet de diplomatie Nollïa (+2): 14 (échec)

A fur et à mesure que les barques progressaient, la forme gigentesque qui occupait le regard de Baltar se précisa, pour se révéler être une haute forteresse, agrippée aux immenses falaises qui bordaient le lac.
Une pierre noire et sombre, des tours pointues et une effrayante muraille, parsemée de pieux et de meurtrières dessinait la tête d'un dragon, pourvu de dizaines de cornes. Malgré la malveillance apparente du lieu, le groupe se devait de reconnaître que l'architecture était magnifique...

Baltar et quelques chasseurs eurent un rire mauvais devant la réaction maladroite de Hannibal. Lui, et Nollïa d'une façon plus discrête, avait cru voir en la gueule sombre de la forteresse le démon qui les attendait. Quant à l'injonction de Nollïa aux chasseurs pour ouvrir le coffre, elle n'eut simplement pas de réponse.

[Elfe]-La créature a attaquée Deldunssen avant-hier, la forteresse n'a rien, mais le village et ses habitants se sont fait massacrer... Votre enquête commence ici, étrangers.
Elrenn s'adressait surtout à Nollïa.

[Elfe]-Je vous conseille de vite retrouver cette créature. Les habitants d'ici sont moins... Hospitaliers que nous. Et si votre ami veut revoir son bouquin, et votre groupe la civilisation du nord, il faudra rammener une preuve tangible de la mort du démon! Le chef des chasseurs se tourna soudain vers sa compagnie, avec toute l'irrespect possible envers les étrangers. "Mes amis! Nous sommes à Deldunssen, et nous sommes VIVANTS!"

Les quatre ou cinq chasseurs survivants éclatèrent en rires et en chants, criant leur joie jusqu'aux pierres de Deldunssen. Alors qu'il restait quelques centaines de mètre avant d'atteindre la forteresse, la gueule du dragon commençait à s'ouvrir lentement, permettant l'accès aux barques.
Elrenn s'en était retourné aux cotés de Shen, tandis que les chasseurs commençaient à empiler les vivres en vue de les débarquer rapidement. Le chasseurs qui ramait pour les héros se leva, abandonnant son poste, sans un mot pour le petit groupe. Il rejoignit ses compagnons d'un bond agile et se mit au travaille avec les autres. Baltar était toujours silencieux et n'accordait pas un seul regard à Nollïa, comme il l'avait fait pendant tout le voyage. Haaldrun restait aux cotés de Shen, sans participer aux chants d'allégresse des Elfes.

écrit par: Hannibal Lundi 01 Janvier 2007 à 16h46
Impressionant...époustouflant...titanesque...c'étaient là les seuls mots qui venaient à l'esprit du guerrier. Combien avait-il fallut de bras et de jours pour bâtir une telle forteresse? Etait-ce vraiment des elfes qui l'avait construite? Non...impossible, les elfes ne pouvaient aussi bien travailler la pierre et encore moins des elfes vivant dans ces jungles...cette forteresse leur était certainement antèrieure. Quoi qu'il en soit c'était un travail des plus admirables aussi bien du point de vue architectural que tactique.

La forteresse semblait sculptée dans le flanc même de la montagne et les seuls moyens d'accés apparents étaient la gueule de dragon qui faisait office de porte maritime sur le lac et la montagne même. Ce dernier chemin était bien trop dangereux et escarpé. Avec tout ces moyens de défense, la forteresse avait sans aucun doute était construite dans un but défensif et militaire. Elle était pratiquement inaccessible par terre et le moyen le plus sur de l'approcher était sûrement par le fleuve et le lac mais il fallait alors traverser une longue étendue à découvert sous les tirs de la forteresse. La forteresse dégageait une impression d'invincibilité et de pugnacité totale. Hannibal se tourna vers Hyl, Suthek et Amania...


-Avez-vous déjà vu pareille oeuvre?

écrit par: Hyl Mercredi 03 Janvier 2007 à 16h51
Hyl n’écoutait même plus ses compagnons depuis qu’il avait vu l’étrange ombre les survoler, il restait aux aguets et se préparait a une attaque imminente. C’est alors qu’il vit sortir la forteresse de la brume, elle avait quelque chose d’inquiétant ce n’était pas la taille car il avait déjà vu plusieurs battisse dépassant celle-là mais peut être la tête de dragon et qui pour son peuple avait toujours été un signe de mauvaise augure. Le nain profita de ses connaissances dans le travail de la pierre pour observer tous les défauts invisibles pour un œil non exercé.

- J‘ai déjà vu des bâtiments plus imposants que celui-là et tout aussi bien travaillés, mais ils n’étaient pas l’œuvre des elfes mais bien des gens de ma race ou bien alors plus rarement des humains et je doute que cette battisse ait été créé par les elfes. " Dirigeant son regard vers Suthek. " Je pense qu’elle a plutôt été bâtie des mains de nos cousins lointains vivants dans la jungle de chult.

Voyant que le chasseur qui ramait dans leur embarcation était partit il s’assit pour commencer a ramer et profita de l’absence des elfes autour d’eux pour s’adresser a ses compagnons a voie basse.
- Je ne sait pas si cela est une simple coïncidence ou pas mais les personnes que nous recherchons utilisent des bateaux comme moyen de transport pour aller dans la jungle et il semblerait que le seul moyens d’accès, a cette forteresse cachée sur soit un passage maritime. Il va donc falloir que tu te renseigne Amania et je conseillerai aussi de ne pas trop s’éloigner trop les uns des autres, car si ces elfes sont encore moins accueillants que les précédents je n’ose même pas penser a l’accueil que peuvent nous réservés ces sauvages.

écrit par: Suthek Jeudi 04 Janvier 2007 à 11h52
La réponse de Suthek à la question oratoire de Hyl s'arrêta à une légère moue approbatrice, cela ne l'interessait pas vraiment de savoir qui avait construit cette forteresse au beau milieu de la Jungle pourtant peu réputée pour ses carrières de pierre... Ce qui focalisait toute son attention était actuellement de savoir qui pouvait bien vivre dedans, des elfes auraient très bien pu construire ce genre de bâtisse mais pourquoi donc l'auraient-ils fait ? Il lui semblait que ces êtres frivoles aimaient la nature, être au contact de la terre et de l'écorce tout comme lui-même apréciait la vue d'une pierre précieuse... Alors pourquoi vivre sur, sous, à coté, en un mot entouré, par de la pierre ?

Pour répondre au mieux à ces questions, il fallait peut être trouver une trace de civilisation vivante par ici, le quai d'embarcation paraissant vide et mort, il suivi donc discrètement les chasseurs qui avaient l'air de savoir où ils allaient... Et puis à vrai dire le fait d'être dans une forteresse le rassurait. Un forgeron capable de démanteler le coffre habitait surement non loin, il suffisait de le trouver... S'adressant maintenant à ses compagnons d'infortune avant d'être trop loin d'eux il tenta d'élaborer un rapide plan d'attaque :


-Bon, on a un coffre avec nous, et le devoir de trouver et détruire un démon... Ca nous laisse pas beaucoup de possibilité. On se sépare pour mener l'enquête et ouvrir le coffre en parallèle ou est-ce que vous préférez tous être groupés pour affronter la population locale qui, on nous a prévenu, sera hostile ?

écrit par: Glaive Torn Dimanche 14 Janvier 2007 à 19h47
L'ombre de l'immense gueule de dragon enveloppa les trois barques, qui semblaient misérablement petites et fragiles, face à l'imprenable forteresse. La colonne entra dans un long canal, dont les murs recouverts de meurtrières surveillaient les nouveaux-venus. Le canal était suffisement large pour les barques, mais rien d'autre ne pouvait s'y engager. Les Nains du convoi ne purent que reconnaître la redoutable difficulté que cette forteresse donnerait à quicqonque voudrait s'en emparer.
Après avoir passé trois herses rouillées, les embarcations arrivèrent dans un petit port qui ressemblait plutôt à un égoût. Deux trottoires longeaient maintenant le canal qui s'enfonçait encore plus loin dans la montagne, mais qu'une herse fermée empêchait tout passage.
Les quatre étrangers portèrent leurs mains à leurs armes à l'instant même où ils virent le premier habitant. Deldunssen n'était apparement pas une ville d'Elfe, à la vision du vieux marin qui lançait une corde à la barque de Haaldrun.
Sa petite taille et son dos trâpu montrait de suite son appartenance à la race de Hyl et Suthek, mais sa peau sombre et bleutée fit oublier toute familiarité possible de la part des deux Nains d'écu.

Deldunssen était une cité Duergar.

On commenca à les faire quitter les canaux, et l'unique personne à être venu à leur rencontre les amena sans un mot à une porte cerclée de fer. Les quatre étrangers firent vite le rapprochement entre le style démoniaque de la porte et celui du coffre qu'ils avaient trouvés. En y regardant de plus près, les murs, plafond et sols étaient recouverts des inscriptions et formes étranges qui parcouraient le coffre, comme si la pierre et l'acier n'était pas la seule défense de ce lieu magique.
Le duergar s'approcha des étrangers, tendant sa main avec une grimace crasseuse.
-[Nain]Vous montez ou vous restez, tas de gobelins?

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écrit par: Nollïa Mardi 16 Janvier 2007 à 13h48
L a fraîcheur que Nollia trouva à l’abri des pierres lui retira un long frisson incontrôlé et un certain soupir d’aise, alors qu’elle sentait se refroidir sur elle la sueur moite qui lui collait les vêtements à la peau. Remettant ses cheveux d’ébène en ordre, son regard parcourait l’ensemble de la construction, et s’étonnait de la relation étrange entre leur trouvaille et le bâtiment.

°Il est probable que le coffre appartienne aux habitants de cette construction pittoresque auquel cas, il nous le sera mandé sans objection possible d’un manière peu être bien peu agréable. Il me faut pourtant en percer le secret, plus le temps s’écoule et plus il me semble qu’un lien entre les deux affaires existent…Ou peut être autre chose de tout aussi intéressant.°

Malgré les mésaventures qui l’avaient accablées, la sombre pretresse ne pouvait s’empêcher d’espérer rencontrer quelques pratiquants du culte de Shar déguisé en ses terres sous un autre nom, chaque indice possible devait donc être analysé avec soin par elle-même.

Arrêtant là le parcourt de ses pensées, la petite halfeline s’adressa à ses compagnons d’un demi sourire
:

- Il serait sage de garder le secret au sujet de ce coffre. Arrangeons nous d’une façon ou d’une autre pour que nos charmant hôtes n’en sache rien, du moins…pour commencer déclara t’elle d’un ton grave qui contrastait singulièrement avec l’air angélique dont elle avait revêtu son visage. » Je pense que nous devrions rester groupés pour commencer. Nous ne savons rien de cette ville ni de …ses dangers potentiels. »

Avançant avec hésitation, comme si elle était craintive et farouche, Nollia tacha de reprendre l’apparence d’une faible et innocente créature. Il ne valait mieux pas éveiller la méfiance des nains d’étain, pour ce qu’elle en savait, ils pouvaient se montrer redoutable.

écrit par: Hannibal Mercredi 17 Janvier 2007 à 15h38
Hannibal ne put cacher sa surprise lorsqu'il remarque que des nains habitaient la cité, le guerrier avait pensé que c'était une cité d'elfe sinon pourquoi des elfes des bois viendraient porter assistance à des nains? Tout le monde connaissait la légendaire "amitié" qui liait les deux peuples et qui se battaient au final comme chien et chat. Cela lui enleva cependant le doute concernant l'architecture, seuls des nains pouvaient effectivement bâtir de telles constructions. Le damarien nota également les étranges inscriptions des murs et les rapprochaient tout de suite à celles du coffre. Y avait-il un quelconque lien entre ce coffre et la forteresse? Il serait intéressant de le savoir et vite...il ne leur restait pas énormément de temps et cela pouvait être un indice non négligeable...à condition qu'ils gardaient le coffre secret. Aussi il approuva la suggestion de l'halfeline avec un lent hochement de tête.

Le guerrier se mit finalement à suivre le duergar sans rien dire en tentant de rester le plus discret possible. De nombreuses questions affluaientdans sa tête mais Hannibal préféra attendre d'avoir un peu plus d'indices et d'élèments pour tenter d'y répondre correctement.

écrit par: Hyl Vendredi 26 Janvier 2007 à 16h24
Le nain d’écu ne cacha pas sa surprise lorsqu’il vit son "cousin", non pas qu’il fût surprit de voir un nain mais il s’attendait a voir un de ces nains étranges dont il avait entendu parlé et qui vivaient dans les jungles de Faerûn et non pas un Duergar. Le rôdeur avait toujours entendu dire que ces nains étaient étranges de par leurs mœurs et coutumes, mais la situation ne lui permettait pas d’ignorer un tel allier potentiel, surtout lorsqu’ils étaient entourés d’elfes. Il regarda leur hôte et s’adressa a lui avec une légère moue.

- ç éè é ê

Il termina sa phrase en regardant Suthek en espérant que celui-ci l’aiderai a amadouer le Duergar. Il attendit la réaction de ses compères en descendant de leur embarcation qu’il était heureux de quitter, il observa le village tout en se rapprochant de la petite Amania et d’Hannibal a qui il s’adressa a voie basse.

- Je suis d’accord avec vous, il ne faut pas que quelqu’un découvre notre coffre avant que l’on ai pût l’ouvrir et tout a leur j’ai aperçut dans le ciel ce qui pourrait bien être notre démon ou tout simplement un gros oiseau, je n’ai malheureusement pas eu le temps de l’identifier mais je ne pense pas a un oiseau normal.

écrit par: Suthek Vendredi 26 Janvier 2007 à 18h56
Suthek observait le nain gris avec une certaine curiosité. Bien qu'a priori garde dans cette forteresse, il paraissait tout de même très fin pour un nain. Bien qu'on aurait pas pu le confondre avec un halfelin sa silhouette ne correspondait pas à celle d'un robuste protecteur nain.

Se remémorant ses cours passés, il entendit une fois encore un vieux professeur grisâtre leur apprendre que les duergars étaient d'une morale très spécifique et incomprise, avaient peu de lien commerciaux avec les autres races et que cela était peut être du au fait de leur esclavage millénaire dans le royaume des illithids. En tout cas celui-ci, renfrogné comme il était, ne lui inspirait pas du tout confiance...

Ceci dit il était admiratif devant le gigantisme de ce lieu digne des plus grand constructeurs. Il fallait l'étudier pour completer sa mission divine, et aussi pour apprendre à ses frère qu'ils ne sont pas les seuls à savoir construire en grand... Rêvassant à observer les voutes et les murs qui les retenaient il ne fit pas attention à se que pu dire Hyl, même si il avait remarqué que c'était du nain. Peut être croyait il que les habitants de cette forteresse, inconnue du peuple nain dont il était originaire et totallement coupée du monde commercial depuis au moins 5 générations de nains, savaient parler le "nain" au sens ou il l'entend ? C'était envisageable, mais peu probable...

Mais trève de reflexions inutiles, se tournant maintennat vers ses compagnons, il leur proposa de cacher le coffre trouvé recemment dans un sac quelconque le temps de trouver quelqu'un qui leur paraitrait capable de l'ouvrir. Et puis abordant le sujet de l'enquête, il essaya de convaincre tout le monde d'aller trouver une bibliothèque ou un centre d'information pour y rechercher un traducteur fiable pour les prochains jours.

écrit par: Hannibal Samedi 27 Janvier 2007 à 17h22
La dernière phrase de Hyl n'avait pas échappé à l'oreille du damarien qui s'intéressa aussitôt à ce sujet. Un oiseau? Possible mais il se rappelait ne pas en avoir vu beaucoup dans cette jungle ou alors il ne faisait que chanter et restez insaissables aux yeux. Mais il aurait fallu qu'il soit assez gros pour attirer l'attention du nain. Le démon? Peu probable...quoique...aucun élèment ne devait être négligé. Premièrement si c'était le démon pourquoi ne les aurait-ils pas attaqué, après tout ils étaient une proie facile et isolée dans la barque dont le démon n'aurait fait qu'une bouchée s'il était aussi puissant que le disait Baltar et Shen...ou alors cela avait-il un rapport avec le coffre qu'ils avaient trouvé sur le lac. Deuxièmement son soudain frisson sur le lac auparavant concordait-il avec ce phénomène? Et si c'était bien le démon c'est qu'il disposait en plus du pouvoir de voler...si c'était le cas ce ne serait pas cette forteresse qui les protègerait.

Ce démon était peut être pluis puissant qu'ils ne l'imaginaient encore. Il fallait mener l'enquête et au plus vite sans quoi ils courraint à une mort certaine par faute d'informations utiles...ce démon avait sûrement une faiblesse...tout le monde en avait une. Il fallait l'aide et les connaissances de tout le monde disponible. Hannibal se retourna vers Hyl.


-Un oiseau dis-tu? A ton avis à quoi ressemblait-il? Tu penses vraiment que c'était notre démon?

écrit par: Glaive Torn Lundi 29 Janvier 2007 à 18h43
Le vieu marin Duergar cherchait la clef de la porte en fer parmis une centaines fixées à un anneau d'acier. Alors que les quatre Héros attendaient patiemment qu'il ouvre, la voix d' Elrenn résonna dans la caverne.

-EEeeh! Vous croyez être en vacances? Ramenez vos fesses et aidez mes hommes à vider les barques. Nous n'en auront plus l'usage.
Son ton était agressif et plein de repproche. Il avait parlé en mélengeant Commun et Elfique, comme s'il ne contrôlait pas vraiment ce qu'il disait.
Derrière lui les Chasseurs sortaient les caissent de matériel des barques, en file indienne, déja mieux organisés que face aux lianes chasseresses qui avaient eut raison de leurs compagnons.
Baltar attendait en silence, immobile, aux cotés de Haaldrun qui parlait à un Shen toujours inconscient. Le vieux sage reposait sur une couche, surveillé par un des chasseurs. Pendant une seconde Nollïa crue voir briller un éclair de reconnaissance à son encontre, lorsqu'elle croisa le regard de Baltar...
A la remarque de Hyl, le vieu Duergar éclata de rire, un rire sale et mauvais. Ses yeux perçant se posèrent sur le Nain et ses dents abimées crachèrent une insulte.
Elrenn était maintenant juste derrière le groupe. Il se pencha sur eux, et avec une voix suave...
-Est ce que l'un de vous peux m'expliquer d'où vient ce coffre, dans votre barque? L'un de mes chasseurs vient de me dire que vous l'aviez volé sur une épave? Et apparement vous l'avez légèrement... Forcé?
"Messieurs, vous venez de briser l'une des loi de notre région, et vous êtes dans un puis de problèmes, je peux vous l'assurer!"
Sans attendre de réponse il prend le groupe à parti, veillant à ce que le Duergar ne les entende pas.
"-Si l'un de vous parle au sujet de ce coffre nous somme tous mort! Pour le moment il est recouvert d'une couverture. Nous allons suivre ce Duergar, et ensuite vous vous démerderez pour le retrouver et vous en débarrasser avant qu'un des gens d'ici ne le remarque.Il vont ranger les barques avant de les détruire -une tradition- Donc ne perdez pas de temps.
Le grand rôdeur se redressa et commença à rejoindre les autres chasseurs.Il parla à nouveau, suffisement fort pour être entendu de tous.
"Vous êtes misérables, saletés d'occidentaux."

écrit par: Nollïa Mardi 30 Janvier 2007 à 13h29
N ollia refréna un petit rictus de mépris et détourna la tête de celle du chasseur exilé. Elle ne pouvait éprouver que du mépris pour celui qui les traitait comme de simples serviteurs, alors qu’ils avaient été envoyés pour une mission de la plus haute importance. Elle se doutait bien que si le roi les avait désignés plutôt que de choisir parmi ses propres gens, il n’avait agis qu’en pensant épargner à ses chasseurs une mort certaine et nullement parce qu’il plaçait sa confiance dans les capacités du petit groupe. Pourtant elle jugeait bon de rappeler à tous que son sort à elle était différent, qu’elle accompagnait les héros en tant qu’aide et conseillère, et non pas en tant que main d’œuvre gratuite.
D’une voix basse, elle entretint ses compagnons
:

- Voilà qui aiguise ma curiosité davantage. Puisque nous ne sommes que de vulgaires et méprisables gens du Nord, comportons nous comme tels avec fierté jusqu’au bout. On nous a chargé d’une enquête, notre devoir est donc d’enquêter. Puis elle se recula d’un pas, et ajouta à voix haute afin que tous puisse l’entendre « Allons mes amis, dépêchons nous de vider ces barques avant qu’elles ne soient détruites ! Quelle étrange coutume n’est ce pas que de couper toute retraite possible à ses invités! »

A l’évidence, la petite halfeline ne mettrait pas la main à la pâte. Elle se contenta d’observer la scène, se collant contre la paroi afin de ne pas gêner le passage de ceux qui travaillaient. D’une geste discret de la tête, elle intima Hannibal et Hyl de s’emparer eux même du fameux coffre. Aucunes autres mains que les leurs ne devaient s’y poser d’autant plus qu’ils semblaient courir de hauts risques pour receler une telle chose. Tandis qu’elle se tenait immobile et sage, elle savoura intérieurement cette première victoire célébrée par le regard complice de Baltar. Il lui fallait donc poursuivre dans cette voie avec prudence et ténacité. Grace à l’influence bénéfique de Shar, il semblait que ses manigances portaient doucement leurs fruits.

écrit par: Hannibal Mercredi 31 Janvier 2007 à 13h56
Hannibal eut du mal à retenir le juron qu'il marmonna à l'encontre de l'elfe du nord. Le guerrier cracha de mépris au sol, et où serait-il lui et ses fiers et arrogants guerriers si eux quatre n'avaient pas fait tout le boulot et terrassé le monstre végétal. La flêche salvatrice du ranger silencieux lui revint alors en mémoire, il faudrait lui aussi l'interroger tôt ou tard. Mais pour l'instant ils devaient de se concentrer sur autre chose. Ils n'étaient pas en territoire ennemi mais en territoire inconnu ce qui, pour le damarien, était encore pire. Le moindre faux pas pouvait avoir des repercussions incontrolaléeset parfois dévastatrice...il faudrait redoubler de prudence une nouvelle fois. Depuis le tout début, depuis que lui et Hyl s'était réveillé sur cette colline...leur vie était constamment mis en jeu.

Hannibal avait très bien compris Amania et lui non plus ne voulait pas vraiment se débarasser du coffre avant de savoir ce qu'il contenait. Ils n'avaient pas beaucoup de possibilités devant eux d'autant qu'ils ne savaient pas quand les barques seraient détruites et le coffre découvert. Deux solutions germaient dans l'esprit du guerrier: soit ils réussissaient à l'ouvrir et prenaient l'essentiel de son contenu avant de le détruire soit...il le cachait pour venir le rechercher plus tard...mais où? Il n'y avait aucune cachette visible aus alentours à moins que...non complètement irréalisable...quoique...le bois du coffre était erméthique, il faudrait juste trouver un moyen de boucher la serrure pour que l'eau n'abime pas le contenu. Le coffre était surement assez lourd pour rester au fond du canal. Après tout cela restait une option.


-Et si nous le cachions au fond de l'eau avant de venir le chercher plus tard? Il nous suffirai juste de boucher la serrure avec du tissu épais. C'est ça ou nous l'ouvrons mantenant et volons son contenu mais ça m'étonnerait qu'il soit si facile à forcer. Qu'en pensez-vous?

écrit par: Suthek Mercredi 31 Janvier 2007 à 21h35
-C'est une mauvaise idée...

-Ne me regarde pas comme ça hannibal. "l'une ou l'autre", mais les deux bien sur ! N'oublie pas que nous sommes dans un port et que l'eau aura beau être aussi opaque que voulue, le coffre sera vite retrouvé ou perdu à jamais dans un courant qu'on est pas capable d'imaginer. Et pourquoi réussirions-nous à l'ouvrir maintenant sans se faire reperer par les autochtones alors même que nous n'avons même pas réussi à le garder caché aux yeux de nos "hôtes" 5 minutes ?

Alors qu'il débitait ses paroles maussades tout en vidant les barques de leurs contenus, Suthek repensait à la façon de se débarasser du coffre, en l'ouvrant ou non puisqu'il était devenu un objet qui allait peut être lui apporter pas mal d'ennuis... La solution serait peut être de le rendre à ses propriétaires, mais il ne connaissait pas les lois locales, et peut être que le simple fait de rapporter un bien constitue une preuve de vol parmi eux, cela expliquerait le sermon improvisé par l'elfe et surement guidé par la peur...

Tentant de faire preuve de persuasion comme jamais, il tenta d'aborder celui-là même qui lui promettait un avenir sombre tant qu'il posséderait le dit coffre :


-Dites, je trouve ça remarquable de nous signaler notre méfait après coup, mais à votre avis, que devrions nous en faire ? Je veux dire, le rapporter à ses propriétaires ne suffirait il pas pour qu'on nous laisse tranquille ? Ou alors peut être que ce n'est pas si terrible que d'avoir un coffre sur soi...

Il n'aimait pas devoir demander à autrui un renseignement qui lui aurait paru basique dans une autre région, mais il en allait de sa survie d'après les menaces perpetuées contre son groupe...

écrit par: Nollïa Mardi 06 Février 2007 à 14h14
S i l’idée d’Hanibal n’était pas mauvaise, elle lui semblait pourtant peu réalisable. Du moins pas dans l’immédiat. Jeter par-dessus bord un élément aussi lourd que le coffre attirera l’attention dans de grosse gerbe d’eau, et comme le soulignait justement Suthek, ne connaissant ni la profondeur, ni les courants, ni les bestioles ou les maladies qui régnaient en maître dans l’onde trouble, il était imprudent de se risquer à perdre le précieux élément de leur enquête naissante. Il faut dire que cette pensée était teintée de l’angoisse profonde de la jeune halfeline pour l’eau et tout ce qui s’y cache.
Mais avant toute chose il fallait se hâter. Perdre son temps en discussions traînantes ne ferait qu’attirer davantage l’attention. Après tout, le meilleur moyen de cacher d’une chose, est parfois de la montrer, aussi Nollia se rapprocha d’Hannibal et de son compère pour leur glisser quelques mots à l’oreille avant de s’éloigner à nouveaux et de se mêler au reste du groupe
.

- Prenons ce coffre avec nous. Il nous appartiens désormais, et cachons le par notre assurance. Ne montrez ni face coupable ni hésitation ou les ennuis commenceront.

D’un pas assuré, la petite prêtresse se glissa parmi les chasseurs, tout en tachant de garder en vue ses compagnons, Baltar, et d’écouter l’air de rien les mots qu’échangeait Suthek avec le méprisant Elrenn. Comme elle comprenait le geste colérique du damarien lorsque ce chasseur prétentieux l’avait indirectement insulté. Si elle se permettait de dévoiler ses sentiments, elle lui aurait probablement craché à la figure, mais la fourbe halfeline se gardait bien de démontrer sa véritable nature. Cependant un léger sourire un rien inquiétant couvrit son joli minois. Elle imaginait avec délectation le sacrifice du chaman et du chef des chasseurs sur l’hôtel de Shar .

écrit par: Hannibal Mardi 06 Février 2007 à 15h49
Ce que proposait Nollïa était plus facile à dire qu'à faire, qui sait ce qu'on leur ferait si le coffre était découvert par leurs nouveaux hôtes. Le garder dissimulé n'était pas un problème mais il finirait inévitablement par attirer l'attention surtout si le groupe le gardait constemment avec eux. Mais d'un autre point de vue il serait plus facile de le dissimuler à l'intérieur de la forteresse elle même dans un endroit où il se fondrait avec le décor surtout si le reste du donjon regorgeait de ces étranges fresques et motifs cabalistiques que l'on retrouvait également sur la surface du coffre. Oui Nollïa pouvait avoir raison mais cette manoeuvre serait risquée et plutôt audacieuse. Mais après tout la chance sourit aus audacieux...Hannibal n'était toujours pas convainsu du bienfondé de ce proverbe mais pour l'instant il fallait faire avec.

Hannibal se rapprocha de leur ancienne barque etcommença à triturer la couverture que es chasseurs avaient mis par dessus. Le guerrier attacha la couverture aux poignées et fit en sorte que même transporté le coffre reste dissimulé par le drap. Puis le damarien se retourna vers Hyl.


-Donnes moi un coup de main mon vieux...ces vivres sont bigrement lourdes.

Le guerrier avait prononcé cette phrase non sans grande discrétion et fit signe à Hyl de saisir l'autre bout du coffre pour qu'ils puissent le porter à deux sans enlever la couverture qui le recouvrait.

écrit par: Hyl Mardi 06 Février 2007 à 19h06
Hyl n’avait vraiment pas apprécié comment le Duergar lui avait parlé, et au lieu d’avoir des alliers il semblait bien qu’il allait aussi falloir se méfier des habitants de la forteresse.

¤ Je n’aurait jamais imaginer que des nains puissent êtres aussi vindicatif envers leurs propres cousins, donc cela veut dire que tout ce que l’on m’a raconté à leur sujet risque d’être vrai. ¤

Après l’intervention du chef des chasseurs le nain s’adressa a ses compagnons en essayant de ne pas parler fort, mais en parlant assé fort pour que Elrenn puisse entendre s’il était un tant soit peu attentif a leur conversation.

- Si ces Duergar sont aussi dangereux qu’ils manquent de savoir vivre il va falloir faire attention a ce que nous faisons et ce que nous diront, surtout ceux qui ne sont pas des nains. " Dit-il en regardant Hannibal et Amania, il baissa encore plus la voix. " Et si quelqu’un essaye d’ouvrir ce coffre sans moi je m’occuperais personnellement de lui, avec "l’humain" nous allons nous charger de le transporter dans l’enceinte de la forteresse.

Il s’empara du trésor en regardant Elrenn qui observait les autres chasseurs emporter le chargement, il profita du fait de pouvoir se balader dans la forteresse pour accumuler de plus amples informations.

écrit par: Glaive Torn Lundi 26 Février 2007 à 22h01
Si Elrenn pouvait entendre la conversation qui animait le petit groupe, il n'en montra rien. Il continua à manager ses hommes dans le déchargement des canaux. Le vieux marin Duergar était toujours à trifouiller ses clefs, cherchant probablement celle qui ouvrirait la porte des quais. La bonne nouvelle pour les aventuriers: Son attention était retenue pour quelques instants.
Lorsqu'il Suthek se rapprocha d'Elrenn, celui-ci redoubla d'effort et accelera sa cadence, pour montrer au nain qu'il travaillait et qu'il n'était pas question de discuter. Mais sous l'insistance du Nain, qui posa sa question malgré tout, le chef des chasseurs répondit sans qu'aucune expression ne s'affiche sur son visage:

-Vous savez qui sont les Duergars? Et vous savez quel effet à eu cette fichue jungle sur ceux-ci en particulier? Il vous feront enfermer à la seconde ou vous leur montrerer le coffre. C'est un plaisir pour eux de punir, c'est un plaisir de faire des autres leurs inférieurs. Vous le découvrirez bientôt, car c'est... Un véritable dictate là-haut. Ces gens me répugne!
Le chasseur eut un temps d'hésitation. Il s'arrêta pour terminer son monologue.
-Mais n'allez pas penser une seconde que notre caravane vient aider les Duergars. Ce ne sont pas eux les victimes, j'en suis sûr!

Il rejoignit ses hommes pendants que Hannibal et Hyl commençèrent à soulever le coffre. Jamais ils n'arriveraient à le traîner sur des kilomètres, il faudrait surement trouver une autre solution pour le transporter. Mais pour le moment, ni Elrenn et ses chasseurs, ni le Duergar ne s'attarda sur ce que pouvait cacher la couverture, et les deux guerrier n'eurent que peu de difficultées à sortir de la barque et à avancer jusqu'à la porte.

A présent les barques étaient vides, et les chasseurs et Elrenn étaient prêts à partir. Seul à être attendu, le vieux marin et son fameux trousseau de clef. C'est lorsqu'il agita une clef au groupe avec un grand sourire et l'enfila dans la serrure que Baltar se pencha à l'oreille de Nollïa, le plus discrêtement du monde.
-Va falloir vous habituer aux portes verouiller ici, ce sont de vrais paranos... J'espère que l'un de vous sait s'en débrouiller! Oh, et... Bon courage, ils détestent les étrangers, et plus encore ceux du nord!

écrit par: Nollïa Mardi 27 Février 2007 à 13h54
N ollia répondit à l’étrange Baltar d’un sourire. Pourtant le cœur n’y était pas. La situation se compliquait de plus en plus lui laissant le goût amer de celui qui doute dans la bouche, et ce malgré le fait qu’un univers fait de pierres, de corridors sombres même barrés par de lourdes portes verrouillées lui était plus familier et ô combien plus rassurant que la fureur sauvage de la jungle. Saurait elle forcer une serrure ? Elle ne s’était jamais arrêtée à ce genre d’exercice, et si Shar ne pouvait lui venir en aide d’une autre manière, il lui faudra bien apprendre. Cela ne pouvait être si compliqué !

¤On ne peux compter que sur sois même dans ce monde ¤ se dit elle en observant Hannibal et Hyl qui semblaient déjà peiner sous la lourde charge.

L’air patibulaire du Duregar lui retira un faible frisson, ou peut-être était ce le fraîcheur de l’endroit, offerte par l’épaisseur des murs et contrastant si violemment avec la chaleur torride qu’elle avait supporté ces dernière semaine à tel point qu’elle allait peut être en tomber malade. Elle savait qu’elle devrait redoubler de ruse et de prudence, car le nombre de personne qu’elle avait à tromper augmentait de jour en jour. Pourtant il lui semblait difficile d’obtenir la confiance de ces créatures trapues et noirâtres…

¤A moins que … A moins que je ne trouve le moyen d’accuser Elren et son imbécile guérisseur d’un quelconque méfait, assurant mes arrières et me débarrassant d’eux du même coup !¤

Si la situation tournait mal, elle savait comment réagir, une idée lui avait traversé l’esprit aussi fulgurante que vive, et elle remercia la Dame Sombre pour le partage de son intelligence.

- Si jamais vous êtes inquiété pour ce coffre murmura t’elle a l’intention de ses compagnons en s’approchant d’eux suffisamment que pour n’être entendue de personne d’autre « surtout laissez moi faire ! »

écrit par: Hannibal Mardi 27 Février 2007 à 17h53
Hannibal ne s'attendait pas à trouver le coffre aussi lourd et même avec l'aide d'Hyl il peinait à le porter. Il espèrait juste qu'il ne soit pas nécessaire de le transporter sur de grandes distances...cependant les paroles d'Elren lui revinrent en mémoire et le damarien senti un renouveau de force envahir ses muscles. Cepenant le poid du coffre rasurait Hannibal sur un point...il devait garder de biens précieux trésors et indices pour avoir un poid pareil.

Les paroles que prononça Amania à leur encontre ne rassurèrent le guerrier qu'à moitié et ce dernier se mit une nouvelle fois à se questionner sur la véritable identité de la petite halfeline.


¤Ca c'est bien elle...elle m'épate vraiment cette petite...qu'est-ce qu'elle la derrière la tête pour être aussi sure d'elle. Espèrons juste qu'on puisse lui faire confiance en cas de pépin car je doute que ma force martiale et celle d'Hyl ne suffisent en cas de danger.¤

Et pour cause ni lui ni Hyl n'avaient récupérer des blessures de la veille et le rôdeur nain tenait à peine debout tandis qu'Hannibal avait encore cete horrible douleur de côtes félées dans a poitrine.

Le guerrier se mit à cogiter sur la suite de évenements et l'attitude à adopter. Il était sur qu'il fallait d'abord cacher et mettre ce coffre à l'abri de tous regards étrangers. Ensuite ils feraient bien de se reposer pour récupérer...qui plus est même s'ils n'étaient pas blessés: Amania et Suthek avaient déjà utilisés quelques sorts et il leurs faudraient surement récupérer car sans leurs sortilèges ils étaient presque inutils...enfin Hannibal espérait que ses compagnons gardent quelques ressources et bottes secrètes. Ensuite il serait bon et chercher des informations concernant le lieu où ils se trouvaient et sur leur enquête.

Le Duergar finit par trouver la clé et l'inserra dans la serrure. Hannibal se tint prêt à toute éventualité et s'assura que sa hache se trouvait toujours à porté de main.

écrit par: Suthek Mercredi 28 Février 2007 à 23h08
Bien, aux vues de la réponse prophétique d'Elrenn et de ses yeux pleins de peur, Suthek supposait que l'elfe ne cherchait pas à mentir. Il fallait donc supposer que le voyage dans les plans inférieurs au service des Illithids n'avait pas arrangé leur sympathie pourtant légendaire de nain. Il ne fallait aussi surement pas tenter un abordage trop osé dans un endroit qui ne souhaite pas la bienvenue aux voyageurs. Les nombreuses grilles de métal qui parsemait ce lieu en était le symptôme le plus marquant, personne ne passait sans l'autorisation d'un autochtone délégué à l'ouverture de ses grilles...

Et puis soudain, dans un éclair de lucidité il lui vint une question très bête à l'esprit :


-Euh... Il y a de quoi dormir par ici ? Je veux dire, une auberge, quelque chose comme ça... Et puis combien de temps sommes nous censés rester ici ? Faudra t'il trouver de quoi se nourrir ? Et à lui même, soupirant il lâcha : J'ai l'impression qu'on est un peu laissé pour mort là... Il faudrait vite trouver un point de départ, un lieu de rendez-vous d'où on pourrait se retrouver et s'organiser. Ca ne va pas être si facile...

La dernière phrase était dite lentement, Suthek était en train de fixer stupidement le duergar édenté qui se présentait devant lui, laissant parler sa bouche sans vraiment la contrôler, comme aspiré par le dégout que lui inspirait la masse de chair libidineuse et puante qui observait déjà Nollïa avec un intérêt non-négligeable.

Et se remettant sur pied en secouer légèrement la tête, il tenta d'avancer comme pour faire avancer le groupe tout en parlant aux autres :


-Avançons, il n'y a aucun intérêt à rester dans ce port, plus tôt nous aurons commencé à prendre des repères, plus tôt nous pourrons laisser cette forteresse aussi tranquille qu'elle le mérite... Et elle le mérite, d'être tranquille... D'ailleurs il faudrait que je retrouve mon livre, quelqu'un l'aurai-t'il vu ? Il me manque... Un peu...

écrit par: Glaive Torn Lundi 05 Mars 2007 à 20h24
En fait, lorsque la serrure fut déverouillée et la porte ouverte, le Duergar lacha un grognement qui signifiait qu'il fallait avancer. Si le Nain bleuté gardait un oeil sur les hôtes, il marchait à une allure si rapide que les petites jambes de Nollïa l'obligeaient à trotiner.

Elren avait sourit, face à la question pratique de Suthek.
-Une auberge? S'il y a une chose que l'on peut apprécier chez ces Nains, c'est la fierté qu'ils éprouvent à montrer ce qu'il savent faire. Croyez moi, nous allons avoir droit à de vrai chambres dans la forteresse. Ils ne peuvent pas s'empecher de montrer leurs talents d'architecte!

Le groupe suivit les Elfes et le Duergar, rejoint rapidement par deux de ses congénères. Ils marchèrent, ou plutot ils couraient, au travers d'escaliers et de couloirs à l'aspect gothique et bourru, mais toujours magnifiquement décoré et finement réalisé. L'architecture était simplement superbe. Et les héros eurent le temps de les épprécier. Le nombre impressionant de serrure à ouvrir et à refermer leur laissait le temps de faire du tourisme.

Au bout de quelques longues minutes à grimper et grimper toujours plus d'escalier, le groupe put enfin revoir la lumière du jour. L'aube venait d'apparaître, et l'air humide était on ne plus agréable pour les aventurier exténué. Hyl et Hannibal avaient régulièrement fait arrêter le groupe pour se reposer, et s'il n'avait rien fait pour les aider, Elrenn n'avait pas non plus crisé contre les porteurs. Par peur que les Duergars s'intéresse au coffre, probablement. Les jambes de Nollïa aussi étaient fatigué, et même le dos de Suthek n'en pouvait plus. L'un des Duergars parlait avec Haaldrun et Baltar, et les deux Elfe ne semblaient pas être d'accord avec le discours du Nain.

Trop occupés à retrouver leurs souffle, les Héros n'avaient pas remarqué qu'ils se trouvaient au plus haut des remparts de la forteresse, et que toute la cité pouvait être vu d'ici. On découvrait la demi-douzaine de cours, de toutes les tailles et de toutes les formes, qui composaient le chateau. Les remparts couraient partouts, et des assaillants qui se refuseraient à attaquer par le lac se verraient confronté à plusieurs rangées de remparts imprenables.
A la surprise générale, la forteresse était en excellent état. Les serviteurs allaient et venaient, vacant à leurs occupations quotidiennes, mais aucune trace d'une quelconque attaque.

La conversation entre les duergars et Haaldrun était devenue une dispute, et finalement le chef abandonna et revînt en arrière, vers les aventuriers. Il lâcha quelques mots à ses hommes qui soupirèrent et s'arrêta devant le groupe de héros.
-Les Nains trop stupides! Nous dormirons auberge, ce soir!
Sur ce il disparut dans les escalier, semblant savoir où il allait. Ses hommes, le brancard de Shen et Baltar lui emboitèrent le pas, laissant là les Duergars, qui semblaient avoir viré au noire, à cause de la colère.
Leurs regards sombre faisait comprendre aux aventuriers que le séjour à Deldunssen ne serait pas de tout repos!

écrit par: Hannibal Lundi 05 Mars 2007 à 22h18
Décidemment le coffre était bien plus lourd qu'Hannibal ne l'avait supposé être au départ. Quelques petites pauses avaient été les beinvenues même si le guerrier se doutait qu'elles ne faisaient qu'énerver ou agaçer leurs hôtes. Les paroles qu'avait tenu Elrenn avait donné du baume au coeur au damarien qui songeait déjà au lit moelleux auquel ils auraient le droit. Après tout ils avaient bien mérité un peu de repos après toutes les épreuves qu'ils avaient traversé pour parvenir jusqu'ici.

Plus le groupe montait et plus il pouvait admirer la vue depuis le haut des remparts. Depuis sa position surélevée, Hannibal pouvait prendre conscience de la totale pugnacitée dont la forteresse faisait preuve. Chaque mètre carré de ce bastion pouvait être facilement défendu contre toute aggression externe.

Hannibal était toujours perdu dans ses pensées et observations quand la petite altercation entre les elfes et les nains le tira de sa rêverie. Même s'il ne comprenait pas un traître mot de ce qu'ils disaient il était certain qu'ils n'échangeaient pas quelques amabilités ou politesses. Après la fin de la discussion, qui avait été bien brève, Haaldrun finit par revenir vers eux et sortit une phrase qui retira à Hannibal l'idée d'un matelat bien moelleux et chaud pour la nuit. Dommage il aurait bien aimé profiter d'une bonne nuit de sommeil. Mais il faudrait se contenter d'un moindre confort...qui serait largement suffisant si cela leur permettait de cacher ce maudit coffre qui risquait de leur attirer des ennuis.

Mai ils ne devaient pas oublier leur objectif de vu...La chasse au démon.



écrit par: Nollïa Samedi 10 Mars 2007 à 13h45
E lle avait eut à peine le temps de reprendre son souffle que Nollia devait courir à nouveau. Avant de se lancer à la poursuite de Baltar avec lequel elle souhaitait s’entretenir, elle avait cependant pris soin d’observer la cité qui s’étendait devant elle, tachant de connecter les portes aux couloirs, les tours et les cours de façon à pouvoir reconnaître son chemin plus facilement si le besoin s’en faisait sentir.

¤Cette cité est un véritable labyrinthe qui doit regorger de passes secrètes et de chambres dissimulées ! Que Shar me vienne en aide, je risque d’avoir besoin de son aide pour me retrouver dans un pareil dédale et parvenir à mes fins.¤

Malgré cette pensée peut réjouissante, la prêtresse ne pouvait s’empêcher d’éprouver un sentiments d’excitation à l’idée d’explorer un tel lieu et d’y découvrir des secrets enfouis. Elle était certaine qu’en sympathisant avec ces horribles nains bleus, elle parviendrait à découvrir des choses intéressantes, mais observant leurs faces hostiles, elle estima que le moment n’était pas opportun pour une première approche. Il faudrait du temps avant de savoir comment s’y prendre pour leur parler avec efficacité. Et pour cela, il lui fallait savoir avant tout la raison de la dispute entre les elfes et les duregard.

¤En supposant que ce ne soit pas l’une de ces stupide et puériles disputes provoquées par la légendaire mésentente raciale entre les deux peuples.¤

Se décidant à délaisser ses compagnons un instant, elle leur susurra, un brin inquiète :

- La protection du coffre avant tout ! Je vais tacher d’en savoir davantage sur cette dispute, ensuite nous nous rejoindrons à l’auberge au plus tard et tacherons de découvrir ce qui s’y cache.

Ce coffre était comme une bombe à retardement si l’on en croyait les dires d’Elrenn. La plus grande prudence s’imposait. Dès qu’ils auraient enfin découvert ce qui s’y cachait, elle pourrait alors tenter une approche amicale avec les bâtisseurs de la forteresse. Tout en se hâtant afin de rattraper Baltar et Haalrun, Nollia réfléchit à un prétexte pour aborder le vil conseiller. Elle estimait néccésaire de ne paraître alliée avec lui en aucune manière, pourtant elle savait qu’il serait le seul à pouvoir lui donner les renseignements désirés. Elle préférait passer pour idiote, ou au mieux, étourdie, que de trahir sa relation avec lui.

- Excusez moi de vous interrompre déclara l’halfeline dès qu’elle eut rattrapé le roi et l’elfe maquillé, s’adressant aussi bien à l’un qu’à l’autre mais appuyant son regard dans celui de Baltar afin qu’il comprenne qu’elle désirait lui parler. « Mais il me semblait que nous partions à l’aide d’une cité dévastée. Je pensais au départ un village elfique. Me suis trompée ? Ou bien avons-nous rejoint cette forteresse pour un moment seulement avant de rejoindre le lieu de l’attaque ? »

écrit par: Hyl Mardi 13 Mars 2007 à 11h12
Le nain n’aurait pas cru que le coffre serait si lourd à transporter, il avait surtout eu du mal a cause de la différence de taille entre lui et le guerrier humain. Malgré l’accueil déplorable de son lointain cousin Duergar il se réconfortait à l’idée de dormir dans un endroit digne ce nom et qui ne risquait pas de s’écrouler comme ça, contrairement à la vision qu’il avait des huttes dans lesquelles il avait dormit dans le village elfe. Cette pensée d’un bon lit le reposait déjà et lui redonnait de la force, envoyant la dispute éclater entre leurs hôtes et les elfes qui les accompagnaient il prit mentalement le partit des nains, même s’il ne savait pas de quoi il retournait, mais les mots que dirent le chef elfe en revenant vers eux le firent déchanter. Après avoir été content de ce qu’il lui arrivait pour la première fois depuis qu’il avait atterrit dans la jungle il recommença à avoir une attitude boudeuse. Il parla a voie forte de façon a ce que tout le monde puisse l’entendre:

- Si nous ne pouvons même pas dormir dans de vraie chambres je ne vois pas comment on va pouvoir s’occuper du démon alors que nous sommes exténués!

Le rôdeur retourna son attention vers le coffre qu’il portait puis vers les nains. Ceux-ci étaient aussi méfiants que lui-même et ses compagnons au sujet du coffre.

¤ J’aurai bien aimé explorer leur forteresse pour savoir ce quelle renferme de si précieux pour être gardé si jalousement. ¤

écrit par: Glaive Torn Mercredi 14 Mars 2007 à 10h29
5ème jour - Matin

Le soleil était déjà levé lorsque le petit groupe se réveilla. La journée s’était terminée à une vitesse folle, car dès lors que les aventuriers entrèrent dans l’auberge, la fatigue leur interdit tout autre route que celle de leurs couches. Hannibal, Hyl, Suthek et Nollïa se trouvaient dans une petite chambre, allongés sur deux lits superposés. Un lit simple vide se trouvait dans un coin de la pièce, à coté d’un meuble aux tiroirs ouverts et vides. Une fenêtre faisait office de lumière principale, quelques bougies étaient posés sur le meuble en cas de veillée nocturne. La pièce n’était pas luxueuse, mais elle était propre et reposante, simple au possible.
Alors qu’ils se levaient progressivement, Nollïa repensait à la réponse que lui avait fait Baltar. Son visage s’était contracté dès lors que la petite Halfeline lui avait adressée la parole. Sa réponse était des plus inamicale.


-Les Duergars sont trop lâches pour affronter un quelconque démon. Non, c’est bien un autre peuple qui s’est fait attaqué, bien qu’il se trouve à Deldunssen.

Sur cette réponse quelque peu mystérieuse, l’Elfe maquillé pressa le pas pour mettre fin à la conversation. Le seul autre événement fut les regards froids de Baltar et Elrenn devant la plainte de Hyl concernant le Démon. Ils avaient rejoint l’auberge sans encombre, découvrant les rues propres et étroitement surveillée par les Nains, puis avaient été surpris, une fois dans l’auberge, par la diversité des races et des classes sociales. Des chasseurs, des explorateurs, toute sortes de voyageurs, Elfes, Nains, Gnomes, Orques, Gobelins et même un minotaure.
Là, le groupe d'aventurier n'avait pas fait long feu, ainsi que le reste de la caravane, répartie dans les chambres de l'établissement.


Une pluie légère battait les fenêtres et décourageait les clients de quitter l’auberge. L’ambiance du matin occupait le salon de l’établissement, séparé des chambres par un large escalier. Un vieil orque s’était endormi dans le fond d’un fauteuil, face aux flammes de l’unique et large cheminée. Apparement personne n’osait venir le déranger, chacun se privant du confort et de la chaleur de cette partie du salon. De toute manière les seules personnes présentes en plus du Tavernier étaient un humain aux allures de scientifique, barbe et lunettes rondes, et un gobelin qui venait juste de passer les portes de l’auberge, les épaules trempées par la pluie.


ALors voilà un petit plan de la cité, pour que vous ayez une idée de où vous mettez les pieds. Pour le moment vous êtes dans la taverne du quartier Kerkan. Et pour le Gobelin, bienvenu parmis nous, tu commence maintenant! wink.gif

écrit par: Suthek Dimanche 18 Mars 2007 à 13h52
Suthek s'était approché de la vieille carte accrochée sur un des murs de la taverne. A première vue elle semblait décrire le lieu où ils se trouvaient, cela allait peut être les aider à se diriger... Mais une question demeurait tout de même, pourquoi grand dieur les elfes les avaient donc envoyés ici, dans un lieu encore intouché par le démon qu'ils traquent ?

Regardant la carte d'un oeil aussi vague que désabusé par la pluie battante, le prêtre de Marthammor se demandait finallement comment il allait bien pouvoir s'en sortir, récupérer son livre et effacer cette dette d'honneur envers les elfes. Le temps lui paraissait long et les plaines sèches du nord commençaient à lui manquer... Perdu dans sa nostalgie adorée il se mit à observer les rares clients de la taverne. Un orc bourru s'accaparait le feu, un gobelin doublement ridicule de par le fait qu'il était gobelin et trempé comme une souche, et un humain sorti d'une bibliothèque et qui semblait avoir étudié le monde toute sa vie durant. D'ailleurs cet humain lui semblait être la seule personne interessante dans ce lieu, peut être l'aiderait-il à completer son oeuvre ?

C'est donc à la recherche d'une occupation et d'un coup de chance gigantesque que Suthek se dirigea vers l'homme, entamant la conversation comme dans n'importe quelle bistrot, parlant de la pluie et du beau temps, mais surtout dans l'unique objectif de savoir ce que cet homme fesait ici.

En fait plusieurs idées trônaient dans la tête de Suthek, la première et la plus directe était de compléter son livre en en apprenant un peu plus sur le monde local de par la vision d'un être distant de cet endroit mais en connaissant bien les ficelles. Et la deuxième idée, beaucoup plus vague, était de potentiellement faire connaissance avec un être qui saurait pourquoi on les avait envoyés ici tuer un démon...

Mais la encore, Suthek allait bien loin dans son imagination. Il ne savait même pas encore si cet humain comprendrait le commun ou le nain...

écrit par: Hannibal Dimanche 18 Mars 2007 à 14h53
Cela faisait bien longtemps q'ils n'avaient pas aussi bien dormi sur de moelleux mattelas qui avaient réchauffé le coeur des aventuriers. Ou en tout cas était-ce le cas pour Hanibal qui ressentait moins la douleur de ses récentes blessures notamment au niveau des côtes. Cette nuit de repos avit ét pour lui et les autres une véritable bénédiction. Il avait eut envie de sortir explorer un peu plus la cité mais la pluie l'avait fait changer d'avis. Il restait donc assis devant la fenêtre de leur en tambourinant un air martial sur la vitre avec le bout de ses doigts.

Cette ville était fascinante, combien de races et peuples différents vivaient ici? Il avait put en voir un grand nombre la veille au soir dans la taverne avant d'aller se coucher. Des nains, des elfes, des humains, des orques, un minotaure, des gnomes...et même des gobelins. Oui décidemment cette ville l'attirait et il lui tardait de sortir prendre l'air et explorer la cité au passage, il y avait sûrement nombre d'informations utiles à glaner.

Mais pour le moment il était cloitré à l'intérieur de la taverne avec le reste du groupe qui semblait autant s'ennuyer que le damarien. Ce dernier se détourna finalement de la vitre pour porter son attention sur le fameux coffre trouvé la veille au milieu du lac. Jusqu'ici personne ne les avaient interrogé sur sa provenance et personne ne semblait s'en soucier, ce qui ne pouvait qu'avantager le petit groupe. Mais maintenant il était temps de s'intéresser au contenu du dit coffre. Le guerrier s'en approcha et releva la couverture qui l'avait camouflé hier, il s'agenouilla devant pour mieux examiner la serrure et la substance verte qui s'en échappait. Rien à faire, ce coffre ne lui disait rien mais les étranges symboles qui le recouvraient ne pouvait que trahir son lien avec la cité fortifiée. Mais il était temps d'en savoir un peu plus sur ce qu'il pouvait renfermer. Il commença à parler à voix haute à l'attention de Hyl et Amania.


-Alors? Que peux bien cacher notre ami en bois selon vous? Il serait peut être temps de l'ouvrir non?

Sans attendre de réponses, Hannibal se redressa et essaya de focer le coffre avec ses mains en essayant de ne pas toucher à cette substance verte qui ne lui présageait rien de bon. Avec un peu de chance la serrure serait rouillée ou le bois vermoulu pour faciliter la tache du damarien qui avait envie d'étancher sa soif de curiosité.

écrit par: Nxebz Lundi 19 Mars 2007 à 18h22
Nxebz avais passé une nuit épouvantable dans la forteresse de Deldunssen. Désagréablement mouillé, les pieds trempés et noir de boue, il venait de s’arrêter devant une auberge, dans le quartier de Kerkan.

S’engouffrant dans la bâtisse pour se protéger de la pluie, le gobelin avança au centre du refuge sans même s’ essuyer les pieds, laissant la marque humide de ses pattes boueuses. Il inspecta les personnes présentes d’un coup d’oeil vif, voyant vite fait que le choix était réduit. Un vieil orque et un humain. ¤L’orque me parait vieux, mais l’humain porte des lunettes, et comme on dis chez moi « Humain à lunette, force un peu et le crâne pete »! Le goblinoïde se dirigea tout droit vers l’être avachit, réfléchissant à un moyen de le réveiller sans le mettre en colère.

Après quelques instant de réflexion, il fit un signe au tavernier pour qu’il apporte deux chopines. ¤Fait boire un orque, et, si tu n’est pas mort dans l‘heure qui suis, c’est qu’a son réveil tu aura obtenue de lui tout ce que tu désirais savoir. Saleté de dicton, j’espère que ce n’est pas juste une fable!¤

Il appuya fort sur son masque, dans la vaine tentative de faire partir cette sale démangeaison qui lui courait depuis trop longtemps. ¤Il va vraiment falloir que je fasse quelque chose pour ce bout de cuir, ma peau va finir par se décomposer si je ne trouve pas un moyen de le décoller!¤ Attendant patiemment ses breuvages , le gobelin ne put s’empêcher de regarder si l’orque avais une bourse, mais se força à détourner le regard. ¤Ce vieux machin pourra m’être utile, sois raisonnable! Sois raisonnable!¤ Il se répéta une dernière fois l’ordre pour empêcher ses mains poisseuses de fouiller le corps, et rejeta un coup d’œil dans le reste de la pièce.

Un nain avais débarqué, semblant se diriger vers l’humain. Se tournant au maximum pour profiter de la chaleur du feu, Nxebz ne quittait pas le nouvel arrivant de l’œil. Il entrouvrit ses paupières et les plissa, tout en laissant apparaître sur son visage un léger sourire en coin.

¤Les nains sont tellement faciles à manipuler, une pièce par-ci, une bière par là, et hop, ils pensent que l’amitié durera tant que l’hydromel coulera! Un nain et un humain binoclard… hum.¤

Le petit être émit un léger sifflement, à peine audible par-dessus les craquements du feu. Se frottant les mains, il regarda de nouveau le vieil orque, et commença à songer au discours qu'il allais lui tenir. Quand il pensa enfin être prêt, et que les consommations n'allais pas tarder, il se releva un peu, et de posa sa main droite sur l'épaule du vieillard.


-Réveillez vous, réveillez vous! Vous risquez de loupé une affaire fort intéressante! J'ai un marché pour vous, et deux bières qui arrive, peu importe l'heure, Nxebz ne conclue jamais une affaire sans payer une choppe à son futur partenaire, oh ça non!

écrit par: Nollïa Mardi 20 Mars 2007 à 14h25
- Tu ferais mieux de prendre garde avait simplement dit la petite halfeline assise sur le bord du lit, les jambes ballotant dans le vide à la manière d’une fillette.

Elle n’éprouvait aucune affection pour le guerrier, mais le peu de temps qu’ils avaient passé ensemble lui avait démontré à quel point il était plus fiable que ses propres partenaires de la Compagnie des Marches qui songeaient de façon trop personnelle et individualiste que pour être vraiment efficace. Du moins c’était son opinion, et elle estima bien vite Hannibal plus indispensable au bon déroulement de la mission que l’un de deux nains.


¤Il est peut - être plus influençable également ¤pensa t’elle dans un demi sourire ¤Le caractère bourru des nains les font têtus et obstinés. Somme toute fort peu malléable.¤

Il est étrange qu’au même instant dans la salle commune de l’auberge un gobelin aussi fourbe – ou presque - que la prêtresse pensait exactement le contraire.

- Nous devrions plutôt laisser faire un professionnel. Je pourrai m’exercer au déverrouillage des coffres, mais j’avouerai que je n’ai jamais eut l’occasion, ni le désir de pratiquer cette sorte d’art. Continua t’elle en s’avançant vers le coffre.

Il était ennuyeux qu’elle ne sache pas la provenance de la source magique. Il lui était difficile de déterminer si les pentacles qui recouvraient le couvercle constituait un verrou magique, ou si la serrure était piégée. La pluie qui battait les vitres et qui donnait à la taverne cette atmosphère de bateau perdu au milieu d’un océan hostile accentuait son humeur maussade.


- Il ne faudrait pas que tu déclenches le piège qui protège certainement ce mystère. Je doute que le temps passé dans l’eau croupie n’ait suffi à le neutraliser. Il doit y avoir dans cette auberge pleine de monde une personne que l’or peut corrompre et qui possède les talents dont nous manquons.

Nollia parlait d’un ton assuré comme à son habitude. Elle se comportait toujours de façon à ne laisser personne s’apercevoir de ses propres défaillances ou de son ignorance. Le secret était sa façon d’être depuis qu’elle suivait la voie sombre de Shar. Elle avait prié sa déesse avec ferveur dans l’ombre nocturne se promettant intérieurement de pouvoir lui offrir bien vite un sacrifice à sa mesure. Au cours de sa méditation, elle s’était souvenue de quelques manières de percer les secrets, espérant découvrir le moyen de vaincre le mystère du coffre. Tant que celui-ci ne serait pas résolu, elle aurait quelques difficultés à poursuivre son enquête l’esprit libre. Poursuivant sa route, elle se dirigea vers la porte et l’entrouvrit avec prudence. Vérifiant l’activité du couloir, elle se retourna vers Hyl et Hannibal, comme pour leur laisser des dernières instructions :

- Je m’en vais au rez de chaussée, ne commettez pas d’imprudences ! Je vais voir ce qu’on peut tirer de la populace locale.

Elle attendit néanmoins un instant, de façon a permettre au guerrier si volontaire d’émettre son opinion.

écrit par: Hannibal Mardi 20 Mars 2007 à 21h50
La remarque de l'halfeline concernant un quelconque piège à l'intèrieur du coffre rabroua les ardeurs du guerriers qui tout de suite commença à freiner son élan. Il finit par abbandonner le coffre pour mieux reconsidérer la question sur le coffre. Un piège était une solution tout à fait imaginable et dans ce cas il faudrait un spécialiste du crochetage pour éviter quelques désagrements au groupe. De plus la chambre dans laquelle ils se trouvaient n'était pas aussi sûre que cela puisqu'ils étaient entourés par les elfes du convoi et bon nombre d'étrangers aux intentions incertaines.

Hannibal ne pouvait que donner raison aux propos d'Amania, il ne leur restait que cinq jours avant la date exhutoire de laur mission et il leur fallait à tout prix récolter le plus d'informations possibles concernant ce démon. Pour le moment il valait mieux jouer la carte de la prudence...celle de l'audace devait être réservée pour une autre fois.

Il regarda l'halfeline par dessus son épaule et le damarien fut pris d'un étrange sentiment. Malgré cette petite taille, il se cachait une force de caractère insoupçonnée derrière cette fragile et chétive apparence. Autant Hannibal et Hyl pouvait facilement compter sur leurs aptitudes physiques et martiales autant cette petite créature ne trouvait sa force que dans les mots que sont esprit pouvait mouler et sa bouche articuler. Cependant elle était plutôt abile à ce jeu et un vieux dicton revint dans la tête d'Hannibal. "Quelques mots peuvent empêcher un guerre comme la déclencher.", cependant l'halfeline semblait cacher quelque chose et sa tentative d'assassinat ratée sur le vieux Shen pouvait laisser présager de nombreuses alternatives possibles pour le déroulement de la mission...cependant Hannbal préférait l'avoir de son côté que dans le camp adverse...au moins il pourrait la surveiller. Cette pensée lui arracha un sourire alors qu'il se redressait pour recouvrir le coffre à l'aide de la couverture et se diriger vers la porte où se tenait Amania.


-Je t'accompagne...on ne sait pas ce qui pourait arriver ici aussi mieux vaut-il éviter de se séparer pour le moment. Et puis nous pourrons plus facilement accumuler des informations à deux. Hyl peut on compter sur toi pour garder le coffre? Après tout tu as bien besoin de repos.

La question d'Hannibal au nain n'en était pas vraiment une puisqu'il fallait absolument que quelqu'un reste à côté du coffre pour le surveiller.

écrit par: Glaive Torn Mercredi 21 Mars 2007 à 23h21
Jet de Force Hannibal (+2): 7 (échec)
Jet d'évasion Nxebz (+7): 20(réussite)



Hyl ronflait bruyemment lorsque Hannibal, resté impuissant face au coffre, et Nollïa quittèrent la chambre pour rejoindre la salle commune.
Déja les bruits et les odeurs de la ville envahir l'auberge et les sens des clients à peine réveillés. L'échoppe du boulanger mélangeait ses odeurs à celle du maréchal-ferrant, s'y mellait les pas rapides des passants, et le tout était encadré par le son des cloches de plusieurs temples de la ville.

Tandis qu'ils traversaient le couloir des chambres en direction de l'escalier, Nollïa et Hannibal manquère de se prendre une porte dans la figure. Elle s'était ouverte presque brutalement, sur l'un des chasseurs qui accompagnaient les étrangers.
D'ordinaire ils ne quittaient pas leurs bandes de tissu, qui recouvraient l'ensemble de leur visage exepté les yeux et la bouche. Pourtant celui-ci avait son visage découvert, et même s'il avait gardé la cape légère des Elfes de Deldunssen, il ne portait aucune de ses armes ou armures, juste une bourse qu'il gardait dans la main.
Les deux héros reconnûrent immédiatement l'Elfe qui avait accompagné leur cage, à Deldunssen, mais avant qu'ils ne puissent dire un seul mot, le chasseur avait disparut dans l'escalier, avec pour seul geste un hôchement de tête en direction du couple.

Lorsqu' enfin ils retrouvèrent Suthek, il essayait d'engager la conversation avec un vieu binoclard aux allures de scientifique au comptoir du bar. Le tavernier était occupé à servir deux choppes de bière, et un peu plus loin un espèce de Gobelin essayait de réveiller un orque assoupi.

Suthek commençait à désespérer, face au vieillard, qui se révéla être terriblement bouché. Malgré les phrases à répétition du Nain, l'autre ne réagissait pas, et continuait à boire son breuvage qui, soit dit en passant, avait une horrible odeur de souffre. Lorsque le prêtre cru devoir abandonner, et commença à s'éloigner, l'autre prit enfin la parole.
-Je ne suis pas sourd, jeune homme, mais comment voulez vous que je réponde à vos questions si vous ne savez pas les poser! Reprenez vous donc, et clairement cette fois!

A quelques mètres, le Gobelin Nxbez allait faire la plus grosse erreur de sa vie. Alors que sa main allait se poser sur l'épaule du vieil orque endormi, le cri du tavernier stoppa net son élan: "NE BOUGE PLUS SALOPERIE DE VOLEUR!!! Le gobelin n'eut rien à répondre, que déja le propriétaire de l'établissement était posté entre le roublard masqué et l'orque qui venait de se lever d'un bond.

-Tu crois vraiment pouvoir entrer ici et jouer les escrocs comme tu respire? D'ailleurs les deux devraient être interdit, à des petites crapules comme toi! Je ne sais pas quel objet tu comptait subtiliser à mon client, mais ce qui est sûr, c'est que tu as essayé de m'ecroquer! Le patron jeta trois pièces d'or au visage du Gobelin. "L'argent du nord n'a pas cour ici, il ne vaut rien! Alors pour vos bière allez voir une autre taverne!"
-Non, il ne sort pas d'ici! Selon les lois de mon peuple, les voleurs sont rétrécit d'une main, et je compte bien les respecter...
L'orque, bien plus grand qu'il n'y paraissait dans son fauteuil, venait de pousser l'aubergiste pour agripper le petit gobelin. Dans un magistral roulé-boulé, la créature s'épargna l'étreinte de l'orque furieux, et atterit au fond du fauteuil, tombant nez à nez avec les armes de la bête en colère: Deux larges épées couvertes de rouille.

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L'orque, bien plus grand qu'il n'y paraissait dans son fauteuil, venait de pousser l'aubergiste pour agripper le petit gobelin.


écrit par: Suthek Jeudi 22 Mars 2007 à 22h21
La phrase de l'humain à lunette avait bloqué Suthek dans son élan, il est vrai que s'il a tenté d'entamer une conversation il n'avait même pas posé une question vraisemblable à son interlocuteur sur un laps de temps de presque 2 minutes... Se rendant compte de sa stupidité il tenta vainement de se justifier :

-Oh ! Excusez-moi hein, dans ce foutu pays je sais pas vraiment qui parle quelle langue. Du coup j'essaye de savoir si les personnes à qui je parle me comprennent mais...

Mais il venait de se faire stopper encore une fois dans sa lancée par les beuglements féroces du tavernier à l'égard du gobelin qui s'était par ailleurs retrouvé dans une bien sale posture après avoir malencontreusement réveillé un orc qui ne souhaitait pas être dérangé... ¤ Décidemment, les orcs n'ont pas changé, les gobelin non plus d'ailleurs vu ce que j'ai entendu de lui. Pauvre tavernier il risque d'avoir du mobilier à changer d'ici peu si il n'arrive pas à éjecter ces deux-là sous peu... ¤ Ayant donc le loisir d'observer un début de bagarre sans interêt, Suthek regarda évasivement la pièce dans laquelle il se trouvait. Il venait de voir Amania qui commençait à descendre de sa chambre ne sachant pas sur quoi elle allait tomber suivie de près par Hannibal. Peut être serait-ce l'occasion de voir ses compagnons se faire surprendre par une bagarre. Il ne les avait jamais vu réagir face à un combat dans lequel ils étaient neutres, cela allait être une occasion de mieux les connaitre...

Et puis se retournant vers l'humain il lui demanda :

-Oui donc, désolé pour l'arrêt, je suis pas très habitué aux tavernes pleines de peaux-vertes... Ca arrive souvent ici ? Et puis se reprenant, voyant la futilité de sa question : Enfin bon, peu importe. Je voulais savoir si vous saviez quelque chose à propos d'un démon qui rôderais dans le coin...

écrit par: Nollïa Vendredi 23 Mars 2007 à 16h36
Voyant passer le fameux prisonnier, Nollia gratifia Hannibal d’un sourire entendu.

- C’est lui qui t’a sauvé de la liane, osant braver Elrenn qui l’a vivement réprimandé pour cet acte. Tu devrais sans doute aller le remercier et t’en …

Nollia allait ajouter « et t’en faire un ami » lorsqu’elle se souvint de la mise en garde par Baltar. Ce chasseur était dans le camp de Shen et pousser son compagnon à sympathiser avec lui la mettrait elle-même dans une situation difficile. Il était hors de question de les laisser bavarder seuls trop longuement, toutefois de brefs remerciements constituaient une indispensable politesse si elle désirait découvrir de plus amples informations sur la mission. Le gaillard ne semblait pas apprécier énormément Elrenn, ce serait l’occasion d’en savoir davantage sur le mystérieux nordique exilé.

- N’en rajoute pas trop…J’ai l’impression que ces elfes sont des êtres qui apprécient avant tout la sobriété. Je t’accompagnerai si tu veux, mais d’abord occupons nous de ce …

Cette fois elle s’interrompit par la scène qui se déroulait devant elle et qui lui rappelait étrangement l’ambiance qui régnait dans les auberges du nord. Il faut dire qu’ici dans la cité de Deldussen, et cela sans doute à cause de l’architecture naine toujours aussi massive et froide, elle avait presque peine à croire qu’elle était perdue en pleine jungle.

Nollia n’avait pas eut l’occasion d’entendre réellement les propos qui avait résonné dans la salle commune tant elle était à la fois perdue dans ses propres pensées et prise dans une conversation avec Hannibal. Pourtant le mot « voleur » était parvenu à ses oreilles. Selon toute vraisemblance, le fautif du délit devait être le gobelin acculé, et la victime, l’orc.
Un sourire éclaira le visage de la prêtresse. Une idée fulgurante avait traversé son esprit. Elle la savait audacieuse et peu prudente, mais dans ce genre de situation, c’est celui qui à la détente la plus rapide qui l’emporte. Si le gobelin était bel et bien un chapardeur, il se pourrait qu’elle puisse l’utiliser pour ouvrir le coffre. S’il venait à mourir, personne ne viendrait probablement le pleurer au vu de l’accueil que lui avaient réservé les personnes présentes, et la simplicité d’esprit de ces créatures lui permettra de le manipuler aisément. La petite halfeline jugea bon de porter secours au malheureux roublard.


¤Je le sauve. Il me doit la vie. Je l’utilise comme bon me semble et m’en débarrasserai d’une façon ou d’une autre lorsqu’il sera devenu encombrant. Il me faudra prévenir Hannibal, d’une part afin d’aiguiser sa confiance en moi en flattant l’estime qu’il a de lui-même, d’autre part pour éviter qu’il contrecarre mes plans par ignorance. ¤

- Tiens, voilà celui qui pourra nous aider. Bien sur il ne faudra pas que cela se sache. Tache d’empêcher le massacre. Dit elle d’une voix pleine d’assurance tandis qu’elle se disait à elle-même qu’avant de confier l’ouverture du coffre à une telle personne, il lui en faudrait savoir davantage, et en premier lieu si la canaille possédait les talents requit, ce qui était loin d’être sur.

¤Pourtant j’ai comme un pressentiment… Shar, Divine et Sombre Dame, prête moi ta force et ton intelligence. ¤

Nollia se préparait à intervenir. Dans le creux de son âme, elle invoquait la puissance obscure de la déesse ténébreuse. Dès qu’Hannibal se serait interposé entre l’orc et le gobelin, ou aurait posé n’importe quel acte permettant de retenir l’attention de la salle, elle ordonnerait à l’orc de lâcher ses armes d’un seul mot résonnant comme une injonction.

écrit par: Hannibal Vendredi 23 Mars 2007 à 18h48
Hannibal avait été un peu surpris d'avoir nez à nez rencontré le chasseur qui avait partagé leur cage. Il n'était pas resté bien longtemps ou du moins pas assez pour engager une conversation, à peine aurait-il eut le temps de dire bonjour. Cependant il serait bon tôt ou tard d'engager une conversation sérieuse avec lui, premièrement pour le remercir et deuxièmement parcequ'il semblait en savoir plus que son visage ne le laissait paraître. Sans rien dire Hannibal suivit Nollïa dans la grande salle de l'auberge où il semblait que l'atmosphère avait pris une tout autre tournure. Les paroles de l'aubergiste avaient résonnées dans l'escalier qui menait au chambres permettant au guerrier et à l'halfeline de ne pas rater une miette du sujet de la rixe qui se déroulait à présent avec pour principaux acteurs un orc massif et un petit gobelin chétif.

¤Encore un qui ne sait pas tenir ses mains dans ses poches.¤

Le damarien avait décidé de ne pas intervenir lorsqu'Amania lui fit part qu'elle en avait décidé autrement. La petite prêtresse ne semblait pas se rendre compte que l'orc pouvait auss bien tourner ses armes contre eux que contre le misèrable gobelin. Cependant la petite semblait encore avoir quelque chose derrière la tête et Hannibal ne le savait que trop bien, elle n'était pas du genre à faire quelque chose si elle ne pouvait rien en tirer. C'est donc en soupirant qu'il répondit à l'halfeline sur un ton bas.

-Je m'en occupe.

Il s'approcha doucement de l'orc et posa sa main sur son épaule droite pour attirer son attention avant de lui tenir ces quelques mots.

-Allons allons...je suis bien d'avis que ce voleur mérite bien quelques bon coups de bâton mais de là à le trucider comme un vulgaire quartier de viande vous ne trouvez pas cela un peu exagéré...de plus je ne pense pas que le tavernier Le guerrier pointa l'intéressé avec son pouce accepte que vous lui démolissiez son mobilier sans broncher.

¤Ca je suis certain de le regretter sous peu mais après tout...il fallait bien le faire, j'espère juste que tu as bien préparé ton coup petite.¤

Tentative d'intimidation sur l'orc.

écrit par: Suthek Vendredi 23 Mars 2007 à 20h11
Dans son pays, on appellait ça de la folie. Suthek n'avait pas un amour fou pour ses frères de sang mais là il se trouvait plutôt étonné par la situation. Amania venait de se diriger vers l'endroit de la bagarre très prochaine pour y défendre le gobelin chapardeur ! Quelle stupidité ! Et dire qu'il pensait les halfelins un minimum plus réfléchis que les orcs ou les humains... Et évidemment Hannibal, flatté dans son rôle de chevalier servant allant défendre la toute petite princesse s'était emparé de l'occasion pour la défendre elle...

Ca allait finir en charpie. Certe l'orc était seul mais il avait deux armes, tranchantes qui plus est même si elles étaient rouillées. Il fallait donc déjà penser aux conséquences... Priant et pensant à son dieu, Suthek se mit donc à tester ses influx magiques pour vérifier que malgré la perte de son cher livre, qu'il esperait toujours temporaire, Marthammor ne l'avait pas abandonné. Il lui faudrait surement un peu de son aide pour sauver ceux qui pourront l'être après coup...

Rassuré par la puissance bienveillante qui avait accepté de circuler en lui, il commença alors à se poser des questions... Décidemment Amania l'avait étonné plus d'une fois et celle-ci ne sortait pas de l'habitude. Mais pourquoi ? Etait-elle simplement inconsciente des dangers qu'elle encouraient ou avait-elle une idée fixe mais extremement tordue derrière la tête ? Ses agissements parfois sombres, parfois éclairés la fesait passer plus pour une imbécile que pour une machiavélique. Mais elle avait au quotidien une répartie verbale et une conscience du monde qui l'entourait qui ne reflaitait en rien une spécifique lacune intellectuelle. Tant qu'il ne savait pas pourquoi la halfeline s'était ruée à la défense de la chose masquée, Suthek restait dans le doute. Et attendant une évolution plus avant du spectacle qui se déroulait devant ses yeux il doutait de la responsabilité d'Amania et de sa capacité à réfléchir sereinement...

écrit par: Glaive Torn Dimanche 25 Mars 2007 à 15h12
Jet de diplomatie Hannibal (+2): 21 (réussite)
Bonus d'expérience Nollïa
Bonus d'expérience Hannibal


Le misérable Gobelin était toujours terré dans son fauteuil, visiblement incapable de prendre la moindre initiative face à l'humeur meurtrière du gros Orque.

-Petite saloperie, quoi que tu ais essayé de me voler, je vais extirper suffisement de tes entrailles pour que tu puisse servir de SAC A DOS!

A quelques mètres de là, Suthek venait de reprendre sa conversation avec le veil humain, qui le surpris agréablement à parler le commun.
-Les orques sont plutôt farouche, par ici. Vous savez, on n'est pas vraiment à Eauprofonde, ici: Si toutes ces races se côtoient, elles ne se tolèrent pas pour autant...
Le vieillard se pencha sur le Nain."Un conseil, évitez les rixes de rue le plus possible. Ici, on ne sait jamais contre quelle guilde locale on se bat, et on se retrouve bien vite avec une centaines d'assassins sur le dos." Il vida son godet et posa une pierre précieuse sur le comptoire. "Pour le démon, je n'y crois pas une seconde. Vous savez, je suis un scientifique, moi, et les scientifiques, ça veut des preuves! A part des incendies, on n'a rien vu là dehors...

Le vieillard était maintenant debout, prêt à quitter l'auberge. En se retournant il faillît rentrer dans un farouche guerrier, qui avançait d'un pas décidé vers les deux fauteurs de trouble. Hannibal n'était pas sûr que ce qu'il faisait était vraiment prudent, mais Nollïa avait apparemment réussi à le convaincre.

Il essaya d'attirer l'attention de l'Orque, pendant que le tavernier sautait se cacher derrière son comptoire. Avec l'apparition d'un guerrier prêt à en découdre, les choses risquaient d'aller très loin...
Mais l'intervention d'Hannibal fut surprenante. Ses mots, malgré une absence quasi-totale d'arguments, était sûr d'eux et pleins de charme. Il tentait de calmer l'orque avec un léger sens de l'humour et une tranquilité surprenante.

Et le résultat fut plus qu'inattendu. L'orque relâcha le cou du gobelin et se contenta de lui tapoter le crâne. Il se tourna vers le guerrier, apparement douteux de la marche à suivre.
-Peut être que tu as raison, face d'humain. Et puis, je commence à me faire vieux... Il se tourna malgré tout vers le Gobelin, avec un regard tellement sombre qu'on aurait cru qu'il revenait sur sa décision. "Remercie cet humain, fiente de porc, et ne t'avise plus d'essayer de me voler!

Toujours aussi surprenant, il retourna au fond de son fauteuil et sombra de nouveau dans le sommeil, sous les regards ébahis du tavernier, du vieillard, du gobelin et des Héros.

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Ici, on ne sait jamais contre quelle guilde locale on se bat, et on se retrouve bien vite avec une centaines d'assassins sur le dos."




PXs mis à jour

écrit par: Nxebz Dimanche 25 Mars 2007 à 17h28
Le gobelin avais juste eu le temps d'esquiver et de faire un arrêt cardiaque, et d'attendre le coup. Il rentrouvrit les yeux pour voir qu'aucun poing n'arrivait sur son visage, et il s'en sentit soulagé, mais ne s'expliqua pas le léger sentiment de frustration qui le taraudait. ¤ Psssittttttt, je ne vais quand même pas être véxé d'avoir encore mon nez!¤

Il se releva de son fauteuil d'un petit bond, ramassa son or en regardant l'orque droit dans les yeux.

¤Pssssiittt.... Si Nxebz avait vraiment voulu te voler, c'est dans une dizaine que tu t'en serais aperçu, et ce gros lourdaud de pleutre qui se cache derrière son comptoir n'aurais rien vu du tout, lui.¤


-Ami orque, sache que Nxebz n'as jamais eu l'intention de te dérober quoi que ce soit, et même si ceux de ma race sont tristement connus pour leur goût de la monnaie facile, ce n'est pas une raison assez valable pour qu'on me châtie à chaque fois que je tente de réveiller quelqu'un pour lui proposer un marché!

Il fit disparaitre ses pièces d'un tour de main, puis se tourna vers l'humain qu'il l'avais sauvé d'une mutilation non-méritée.


-Je te remercie pour ton acte, l'humain. Tu as l'oeil vif pour t'être aperçu aussi vite de la supercherie de ce faux jeton de tavernier! Me rendre trois pieces en toc et garder les miennes! Décidements même les auberges ne sont plus respectable dans cette cité!

Le gobelin se redressa d'un air qu'il voulais fier, mais essayant au mieux de dissimuler le plaisir qu'il prenait à se jouer des gens en tentant de larmoyer un peu. Il tendit son long bras vers l'aubergiste d'un air accusateur, le son de sa voix vibrant, comme si il faisait l'effort de ne pas fondre en larmes.


-Toi, Le plus fourbe aubergiste que ce continent est porté, rend moi mon argent! Si tu ne le donne pas de toi même, et je prend à témoin les personne dans cette pièce, je te ferait la grâce de tenter de les récuperer à un jeu de mon choix, (Il essaya de faire couler une petite larme sur le coin de son oeil) et qu'on ne vienne pas dire que Nxebz n'est qu'un voleur de dormeurs!

Il plissa les yeux dans un air menaçant que seul l'aubergiste pouvait voir, et pria Tymora que l'humain sauveur et ses compagnons avaient marché.


Jet de bluff vs Nollïa (+7): 26 (réussite)
Test de psychologie Nollïa (+4): 22 (
échec)
Jet de bluff vs Hannibal (+7): 27 (réussite)
Test de psychologie Hannibal(-2): 16 (
échec)
Jet de bluff vs Suthek (+7): 22 (réussite)
Test de psychologie Suthek (+4): 13 (
échec)
Jet de diplomatie vs Tavernier (+7): 13 (
échec)

écrit par: Suthek Dimanche 25 Mars 2007 à 23h36
Hannibal avait fait impression sur l'orc, enfin il fallait croire que pour une fois la charge avait été une solution avisé pour éviter la mort d'un gobelin... Suthek ne savait pas si c'était un relan de son éducation naine la plus profonde, une poussée de son dieu ou l'effet de la légendaire haine entre gobelins et nains, mais il était presque déçu, tout du moins frustré, qu'il ne soit rien arrivé à celui-ci même qui se plaignait à présent du sort qu'on lui réservait...

-Dit-moi le gob', lanca Suthek d'un air dédaigneux, tu t'en sors par un hasard des plus miraculeux et tu viens ensuite te plaindre auprès de cet aubergiste ? Tu as peut être raison dans le fond, mais crois-tu vraiment que ce soit à toi de rêgler ce problème seul ? Il y a surement des autorités compétentes dans ce fort, il a l'air plutôt bien tenu même... Pourquoi n'irais-tu pas te plaindre auprès d'eux ?

Regardant maintenant Hannibal d'un air d'incompréhension, Suthek se demandait toujours pourquoi un acte aussi stupide. Et puis vint le tour d'Amania, il vit dans son regard la lueur de celle qui a accompli quelque chose directement dans son intérêt. Ne cherchant donc pas à en savoir plus pour le moment il s'adressa encore au gobelin :

-J'ai l'impression que la petite veut te proposer quelque chose. Je sais pas quoi mais à mon avis c'est dans ton intérêt de l'écouter, ça à l'air de lui tenir à coeur... Ton affaire ne peut pas attendre quelques instants ?

Peut être qu'en permettant à l'halfeline d'acceder plus facilement à ses différents dessein elle ferait l'erreur de se dévoiler dans un empressement trop grand... Suthek esperait, mais il allait falloir attendre, il ne savait pas du tout de quoi cette petite était capable mais il avait cette impression qu'elle en cachait trop à ses propres compagnons. Peut être allait il falloir lui parler sous peu, lui expliquer ses doutes. Peut être à t'elle des explications à lui fournir...

Voyant maintenant le vieil homme se retirer de l'auberge, Suthek lui laissa un rapide remerciement pour les quelques renseignement qu'il avait bien voulu lui donner avant de lui dire ses adieux. Suthek le croisera peut être à un autre moment, le lieu n'ayant pas l'air trop étendu. Et peut être que cet autre moment sera plus propice à la discussion, il était convaincu que cet homme pouvait lui en apprendre beaucoup et donc profiter à son dieu... Quoiqu'il faille encore qu'il puisse lui communiquer ses informations. Son livre était toujours, cela commencait de nouveau à le torturer... La demande de confirmation qu'il avait faite peu avant lui rappellait douloureusement qu'un contrat demandait deux signatures et qu'il était en train de faillir de son coté tandis que la bonté seule de Marthammor lui donnait encore la force...

écrit par: Hyl Lundi 26 Mars 2007 à 12h10
Hyl ouvrit les yeux en entendant la porte de la chambre se refermer derrière Hannibal et Amania, il c’était réveillé quelques minutes plus tôt mais désirait se retrouver seul avec le coffre. Son instinct de nain lui disait que le coffre renfermait quelque chose de précieux et de rare, étant fauché depuis son réveil dans la jungle il espérait de l’argent ou quelque chose valant très cher. Se dirigeant vers le coffre il entreprit de comprendre le mécanisme de celui-ci et de voir si ce coffre possédait un quelconque moyen de protection.

¤ Je n’ai pas envie de finir comme ce misérable humain qui c’était évanoui en fumée lorsqu’il avait crût pouvoir voler le trésor d’un mage elfique disparût. ¤

Le rôdeur crût entendre du raffut dans la pièce principale de l’auberge, il ignora les cris et se concentra sur le coffre et sur la façon de l’ouvrir sans faire du bruit et attirer l’attention de ses compagnons ou d’un autre client de l’auberge.

¤ Si je me fit aux dires de Suthek et d’Amania ce coffre pourrait bien être piégé il vaudrait mieux que je trouve quelqu’un pour l’ouvrir à ma place, quelqu’un qui ne manquerait à personne…Mais ça va être dure de faire cela sans l’aide des autres. ¤

Il se leva et se dirigea vers la pièce commune de l’auberge ou même s’il ne le sait pas encore se trouvent ses compagnons.

écrit par: Hannibal Mardi 27 Mars 2007 à 14h45
Les gérémiades du gobelin laissèrent pantois le damarien qui pensait le gobelin fou. Il venait tout juste d'être sauvé d'une éviscération et voilà maintenant qu'il continuait à harceler le tavernier. Ce gobelin ne venait surement pas de la région vu ses réactions et sa façon de parler. Même s'il y avait eu escroquerie, ce n'était pas une raison pour pleurer sur trois malheureuses pièces. Si Hannibal avait sauvé cette face verte ce n'était certainement pas pour le laisser se faire tuer dans une autre bagarre de taverne. Jusqu'ici cela n'avait pas attiré l'attention de beaucoup de monde mais il se pouvait que les miliciens rappliquent pour régler l'affaire et ils seraient plus expéditifs et moins influençables que le gros orc endormi. Face à de telles personnes, la parole du gobelin avait certainement moins de poid que celle du tavernier vu comment les gens du nord étaient peu appréciés dans ces contrées.

Le guerrier se mit derrière le gobelin et s'accroupit pour être à son niveau avant de lui parler au creux de l'oreille.


-Mon ami nain a plus que raison, il y a là une personne qui souhaiterait te parler affaire...et selon moi il y là plus à gagner que tes trois malheureuses piéces de cuivre qui, après, tout ne valent rien dans cette ville. Tu n'as qu'à lui parler pour en savoir plus.Le guerrier désigna l'halfeline qui semblait attendre avec son pouce. Ne la fais pas trop patienter.

Le damarien se releva et alla se placer à côtè de l'orc endormi sans le réveiller. L'humain s'adossa au mur de la cheminée et croisa les bras sans cesser de regarder le gobelin pour attendre sa réaction.

écrit par: Glaive Torn Vendredi 30 Mars 2007 à 18h56
Jet d'intimidation aubergiste vs Nxebz (+1): 7(échec)
Test de psychologie Nxebz(+2): 12(réussite)


Le misérable Gobelin se montra surprenant de vivacité, malgré la colère impressionante de l'orque rendormi. Sans même remercier ses sauveurs, il se jeta sur eux pour crier son désespoire et ainsi se proclamer victime de la situation.
Ses arguments n'étaient pas vraiment concaincant, mais il semblait tellement passionné par le vol dont il prétendait être la victime que Suthek, Hannibal et Nollïa ne doutère pas une seconde de ses affirmations.

Mais les réactions ne furent pas vraiment à son avantage. Surtout lorsque l'aubergiste le fusilla du regard et se défendit des accusations portées sur lui:

-Petite saloperie! Tu essai de me voler avec ton maudit argent, tu créé le foutoire dans mon auberge et tu te permet de m'accuser de vouloir te voler?
"Degage de mon auberge, immédiatement, ou je viens te botter les fesses suffisement fort pour t'envoyer à Eauprofonde!"

Le tavernier était assez petit, mais d'une bonne carrure et pouvait facilement paraître impressionant. Mais Nxebz ne parut pas s'en inquiéter outre mesure. Il se contenta de rester là, tandis qu'Hannibal se penchait vers lui et confirmait les dires de Suthek, tout deux conseillants au Gobelin de s'adresser à Nollïa.
Le vieillard au lunette avait adressé un signe de tête à Suthek avant de sortir. Il avait attrappé un énorme sac à dos, et avec une facilité surprenante l'avait fixé sur lui. Un voyageur, probablement.

D'ailleurs c'est ce qui avait put paraître suprenant en arrivant à l'auberge la veille. Finalement le groupe avait croisé très peu de Duergar, mais énormément de voyageurs, d'aventuriers ou de soldats de toutes les régions, venus ici en garnison. Il faut dire qu'ils n'avaient vu qu'une petite partie de la ville.

QUoi qu'il en soit, l'aubergiste jura derrière son comptoir et disparut dans l'arrière salle.


QUOTE

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...le groupe avait croisé très peu de Duergar, mais énormément de voyageurs, d'aventuriers ou de soldats de toutes les régions...


écrit par: Nollïa Mardi 03 Avril 2007 à 16h54
L’incroyable facilité avec laquelle Hannibal avait réussit à calmer l’orc avait déjà décontenancé l’halfeline, d’un point de vue plutôt positif d’ailleurs…Mais ce fut l’intervention de Suthek qui lui ôta la parole durant de longues minutes tant il agissait avec sottise et imprudence.

¤Il n’est pourtant pas si bête que cela ! Comment est ce possible !¤

Son manque de discernement et de discrétion laissa la fourbe Nollia bouche close. La situation aurait bien pu se dégrader à leur désavantage, mais par chance, le tavernier tout occupé à se défendre d’un méfait qu’il avait commis et qu’on ne saurais d’ailleurs lui reprocher – du moins c’est ce que pensait la prêtresse, convaincue par la face de victime que revêtait en cet instant Nxebz – ne releva pas même la remarque de Suthek. A vrai dire, Nollia faisait peut être preuve en cet instant d’une légère paranoïa, mais elle ne désirait surtout pas qu’on la prenne pour ce qu’elle était, à savoir une intrigante.

Fronçant sévèrement les sourcils envers son collègue, elle chercha du regard une personne travaillant dans l’auberge à laquelle elle pourrait adresser un sourire mielleux accompagnée d’un petit chuchotement complice et rassurant du genre « ne vous inquiétez pas ! Je m’occupe de cette affaire ». Cela contrebalancerait, elle l’espérait, la réflexion du prêtre bourru qui attirerait forcement sur elle les mauvaises grâces de ces gens inamicaux.
Elle s’approcha donc de Nxbez, tachant de jouer le jeu subtil de plusieurs rôles superposés les uns sur les autres comme des poupées Rashémies. Celui adressé au personnel de l’auberge : la voyageuse inconnue qui va prendre en charge l’horrible gobelin qui cause du vacarme. Celui adressé à la victime gémissante : la sauveuse, celle qui va tout arranger, celle qui va lui rendre son or. Et à ses collègues, comme toujours : dissimuler soigneusement ce qu’elle est vraiment ou du moins ce qu’elle croyait être car à force de se cacher, elle se perdait dans son propre labyrinthe.

Elle avait beau être de sa taille, la façon dont elle s’approchait du voleur avec prestance, et a qui elle s’adressa dans un vocabulaire choisi, lui donnait un air un peu arrogant, voir supérieur.


- En effet Monsieur, dit elle en confirmant ici les propos qu’avait dit Hannibal dont elle commençait à apprécier de plus en plus les qualités « Puisque vous parliez affaire j’ai moi-même un marché à vous proposer. Cela récompensera le temps que vous avez perdu ici, et vous consolera sans doute du vol dont vous avez été victime. Mais pour cela, je tiens d’abord à savoir à qui j’ai affaire, afin que la confiance puisse s’établir entre nous. Mais ne restons pas ici ou trop d’oreilles curieuses peuvent s’amuser de nos dires… »

D’un regard rapide, elle fit comprendre au Damarien qu’ils devaient trouver un endroit tranquille ou nul ne viendrait les déranger

écrit par: Hannibal Mercredi 04 Avril 2007 à 11h41
La réaction de l'aubergiste laissa planer un instant le doute dans l'esprit du damarien mais il revintrapidement au gobelin et la petite halfeline. Cette dernière avait déjà commencé son petit manège et sussurait à l'oreille du gobelin comme une confidente à son roi. Elle devait avoir une bonne idée derière la tête pour avoir ainsi risquer de sauver le petit peaux verte d'une éviscération en règle. Hannibal laissa sa suspition de côtè pour faire un temps soit peu confiance à Amania. Le regard de cette dernière disait tout, maintenant que l'aubergiste était parti il ne restait plus qu'eux et le gros orc qui semblait dormir à point fermé encore.

Le guerrier se gratta un instant l'arriére du crâne avant de se redresser et se dirigea vers les escaliers qui montaient vers les chambres, ce serait certainement l'endroit le plus tranquil et le damarien n'en voyait pas vraiment d'autres aux alentours qui fut assez isolé. D'un geste de la tête il fit signe à Suthek de les suivre, ce qui allait bientôt se dire serait intéressant pour tout le monde. De plus le nain avait parlé avec le vieillard qui était encore là quelques instants avant que l'altercation n'éclate, peut être avait il appris quelque chose d'intéressant de la bouche du veil homme.

écrit par: Hyl Samedi 07 Avril 2007 à 14h32
Hyl arrivait dans la salle principale de l’auberge et fût surprit de voir ses compagnons parler a un gobelin, il se demandait comment ses compagnons pouvaient parler à un individu de cette sorte sans lui taper dessus avant. Il était planté en bas des escaliers lorsqu’il vit Hannibal arriver vers lui.

- Qu’est ce qui c’est passé et pourquoi vous emmenez cet chose verte avec vous? " S’interposant au milieu du chemin que le guerrier damarien voulais emprunter, il parla a voie basse de façon a ce que lui seul puisse entendre. " Ce misérable peau verte ne passera pas tant que je ne saurait pas de quoi il retourne et pourquoi je devrait le laisser approcher de "mon" coffre.

Le nain regarda ses compagnons à tour de rôles, il ne voulais pas voir ce gobelin approcher a moins de dix mètres de son "précieux trésor" et pour cela il était près a passer sur les corps de ses compagnons, car même s’il ignorait le contenu du coffre il paraissait fort probable que ce fût quelque chose de valeur.

¤ Je comprend que cet humain n’ai pas réfléchit aux conséquences de son acte mais je pensais Amania et Suthek beaucoup plus réfléchit que ça, un nain surtout ne devrait jamais faire confiance à une pareil créature. ¤

écrit par: Suthek Samedi 07 Avril 2007 à 16h27
Suthek laissa filé une expiration lasse à la vue de Hyl. Celui-ci venait de se réveiller et, à peine descendu, avait vu le gobelin en compagnie de leur deux compagnons. Evidemment, en bon nain il s'était interposé à tout marché possible avec cette petite chose minable. Mais plus par instinct que par amour pour la peau verte, Suthek savait qu'il devait être utile d'une quelconque manière au moins pour la petite. Effectivement il ne l'avait jamais vu agir strictement par philantropie et elle savait toujours se débrouiller pour s'en sortir honorablement.

C'est pour cela qu'il s'aprocha de Hyl d'un pas assez lent, tâchant de lui expliquer comme il était possible de le faire à un nain dans ce genre de situation le pourquoi de cette alliance :


-Hyl, s'il te plait, calme-toi hein. Nous sommes quatre, enfin trois si tu refuses de le regarder, mais tout de même... Comment voudrais-tu qu'il nous fasse le moindre mal ? Et puis regarde le, il a l'air tout chétif, les gobelins ne sont d'aucun intérêt ni d'aucune dangerosité seuls... Je sais pas trop pourquoi elle veut de lui, mais bon après tout. A titre personnel je demanderais l'avis de Marthammor d'ici ce soir pour savoir ce que je suis censé penser de lui, sachant qu'il s'est fait voler par le tavernier mais qu'il reste relativement louche pour avoir réussi à se faire attaquer par un orc dans une taverne en moins de deux. Mais je pense pas qu'il présente un danger quelconque pour tes biens, il a pas la trempe pour ça.

Maintenant très proche de Hyl, le monologue ayant été suffisant, il s'aprocha de son oreille aussi discrètement qu'un nain pouvait le faire dans une position telle qu'il pouvait lui chuchoter quelque chose et que Hyl l'entende bien et ajouta en criant :

-ET NE MENTIONNE PLUS JAMAIS LE MOT "COFFRE" DANS CETTE VILLE ! Se reprenant dignement il s'expliqua cette fois d'un voix très basse : J'ai pas envie de mourir ici, tu as pas entendu les avertissements prophétiques des elfes à propos de ce coffre et des duergars ? Ca leur appartient et si ils apprennent quoi que ce soit à ce propos ça risque de barder pour nous... Donc maintenant tu ranges ton honneur de nain dans un placard, tu les laisses passer et ensuite, une fois qu'elle en aura fini avec lui tu pourras lui faire subir ce que tu veux. Mais en attendant tiens toi tranquille, c'est un ordre.

Ce coup de sang que Suthek avait eu, il l'avait déjà experimenté, et il savait ce qui en était la cause. La situation actuelle l'obligeait à pas mal de louvoyements avec sa rigidité naturelle et en plus de ça il était potentiellement en danger de mort. L'adrénaline que ça engendrait le rendait beaucoup moins souple face aux attitudes aggressives à son égard, le temps qu'il trouve une issue de secours. C'était sa façon de montrer sa peur tout en interdisant à ceux qui l'entourait de commettre une erreur qui aurait pu leur être fatale.

écrit par: Nxebz Mardi 10 Avril 2007 à 21h57

Nxebz était un peu déçu. Bien sur il s’était une fois de plus sortit d’une situation dangereuse pour lui, mais récupérer de la monnaie sur le dos du tavernier lui semblait fort compromis. Les résidents de l’auberge paraissaient plus près à appeler les gardes pour régler le problème que de faire pression sur le maître des lieux comme le gobelin l’aurait souhaité. ¤Et cet imbécile de barman n’as pas l’air de vouloir cracher des joyaux si facilement!¤

Peut intéressé par la proposition du nain et du damarien d’aller voir la femelle pour Ao sais qu’elle raison, le gobelin s’était tourné vers le gros orque, bien décider à aller jusqu’au bout de sa pensée, avant de s’apercevoir avec mécontentement que ce dernier s’était de nouveau assoupi. Le gobelin s’apprêtait à quitter les lieux lorsque les mots « affaire », « marché », et « récompense » tintèrent joyeusement à ses oreilles. Finalement la femelle avait le don de savoir lui parler! Il hocha donc discrètement la tête en sa direction, avec un air triste toujours peint sur le visage.


-Merci d’accorder votre bonté au jeune Nxebz madame. Je ne voudrais pas abusé mais Est-ce que……

Sa demande, que la femme n’écoutait même pas, fut interrompu par l’arrivée d’un nain, qui parlait beaucoup pour ne rien dire, mais qui connaissait comme l’humaine les mots qui rendaient Nxebz joyeux et intéressé. Ainsi le mot coffre, répété la deuxième fois par le second barbu, fit l’effet d’un feu d’artifice dans le cerveau du gobelin.

¤Oh Oh! Et bah ça c’Est-ce que j’appelle un argument! Il jugea du regard les quatre membres de ce qui semblait être un groupe, puis se mit à marmonner dans sa fausse barbe.


-. . . . . Autorités…… a tout bout de champ…… mais peut être que……. Coffre……. Et le barbare….… costaud!

Un large sourire s’étendit sur sa figure, et il s’approcha à l’oreille de Nollia.


-Excusez Nxebz, je ne veut pas faire d’ennui entre vous! (Il montre du doigt le nain qui avait fini de beugler). Mais Sans vouloir vous dérangez d’avantage, Est-ce que vous seriez intéressée par des pièces provenant des marches d’argents? Il sortit les pièces avec lesquelles il avait tenter de payer l’aubergiste. Nxebz les a récupérer par pur hasard, mais ça n’as pas cour ici, et j’ai promis a ma femme que je lui rapportais quelques joyeux pour nourrir les enfants.

Reprenant son air affligé, il tendit d’une main ouverte ses trois misérable piécettes avec une bouille implorante vers la jeune halfeline.


écrit par: Hyl Mercredi 11 Avril 2007 à 20h01
Le nain écouta son compatriote attentivement, car après tout ce dernier faisait partie du clergé de Marthammor, le dieu favori d’Hyl et donc de ce fait il se devait de prendre en compte toutes ses remarques, spécialement lorsque le prêtre avait dit qu’il allait demander l’avis de Marthammor.

¤ Il faut que j’ai confiance en leur jugement, de plus comme l’a dit Suthek si je le désire je pourrais m’occuper du peau verte une fois qu’Amania n’aura plus besoin de lui. ¤

- Je te fais confiance mais qu’il ne s’approche pas de moi ou de mes biens, j’espère qu’Amania à une bonne raison de vouloir lui faire confiance.

Il dégagea donc le chemin, mais ne faisant pas confiance au gobelin il attendit que ce dernier passe devant lui pour suivre ses compagnons, il pourrait ainsi surveiller tous ses faits et gestes. Il essaya d’ailleurs de faire comprendre a ce dernier qu’il n’avait pas intérêt à faire un faux pas, il s’empara du manche de sa hache et invita Nxebz à suivre ses compagnons en pointant l’escalier du bout de son arme.

- Et fais attention petit Gobelin car ici il y a des personnes qui pourraient êtres très attirées par ces quelques pièces que tu tend.

Un sourire mauvais sur le visage le nain se plaça derrière le gobelin afin de l’obliger a monter les escaliers.

écrit par: Nollïa Samedi 14 Avril 2007 à 11h16
Il fallait avant toute chose calmer les esprits, car s’ils désiraient rester discret, il fallait à tout prix quitter la salle commune au plus vite, et adopter une attitude qui ne pourrait éveiller les soupçons ce qui était loin d’être le cas.

- Je te rappelle au passage Hyl que la chose ne t’appartient pas. Et si tu tiens tant à la posséder, je te suggère de l’ouvrir toi-même. Susurra l’hafeline d’une voix glaciale en passant auprès du nain avant de poursuivre sa route dans les escaliers.

Elle ne s’arrêta qu’à la porte de la chambre, attendant que Hyl, le dernier sortis, daigne l’ouvrir. Son air était plus sévère que d’ordinaire et témoignait de l’énervement interne qu’elle tachait de contenir. Depuis le premier jour il lui avait semblé bien difficile de mener correctement cette mission suicide dans laquelle elle s’était engagée pour sauver le nain et ses propres projets de vengeance au cœur de la Compagnie des Marches. Sans le nain, elle aurait certainement été capable de s’en sortir par d’autres procédés, et donc chacune de ses erreurs, chacune de ses maladresses lui hérissait les cheveux sur le tête, mettant à mal sa patience et sa maîtrise d’elle-même.


¤Je me vengerai Hyl. Je jure devant Shar qu’un jour tu lui seras sacrifiée. Mais en attendant cette heureuse nuit, j’ai déjà trop donné que pour perdre tout le bénéfice de ta présence. Tu me servira jusqu’au dernier souffle.¤

Puis avec un sourire faussement compatissant, elle s’adressa au misérable gobelin.

- Garde donc ta monnaie...si elle n’a plus cour ici, elle pourra peut être te servir ailleurs. Ce que je te propose est très simple. Il s’agit d’une petite tache à effectuer, très facile pour une personne aux doigts habiles. Mais auparavant, je dois m’assurer que tu ne répéteras ceci à personne. Puisque l’argent semble te plaire...voici ce que je propose. Je te donnerai 5 pièces d’argent pour le travail en question. Et cinq pièces d’or supplémentaire d’ici six jours, si ta langue ou aucun de tes gestes ne nous a pas trahi.

Elle avait dit tout ceci en s’approchant suffisamment du gobelin de sorte qu’en dehors de ses propres compagnons s’ils tendaient un peu leurs oreilles, personne ne puisse comprendre la teneur de ses propos.

écrit par: Glaive Torn Samedi 14 Avril 2007 à 14h46
Sans perdre plus de temps, le petit groupe grimpa les escaliers pour rejoindre la chambre et le coffre. Le gobelin, après quelques hésitations, avait finit par accepter de suivre les compagnons pourtant en désaccord.
Car le groupe ne donnait pas vraiment une image reluisante pour ceux qui l'entouraient. Le grand guerrier avait offert une belle prestation en calmant un orque en quelques mots, mais ensuite des tensions naquirent entre le nain au bar et la petite halfeline. Puis l'autre nain posa également problème avant de se faire rembarrer par son cousin et l'halfeline.
Si quelqu'un avait assisté à la scène, il ne parierait pas sur leurs survie dans un combat demandant entraide et effort commun...

Nxebz essaya sans succès de se débarrasser de pièce d'or, qui à son grand regret n'était d'aucune utilité ici. Les quatres étrangers ne s'aperçurent qu'à ce moment là, effectivement, qu'il n'avait pas vu l'ombre d'une pièce d'argent ou d'or, depuis leurs arrivée au coeur de Chult. Peu importe ce qu'était la monnaie en cour, ici, ça allait être difficile de profiter des services de la ville.

L'autre surprise de cette ville était également de taille. Depuis leur réveille, l'Orque, l'aubergiste, le Gobelin ou le vieillard, tous parlaient le commun, plus ou moins bien.
Aucun des quatres aventuriers ne s'en était apparement étonné, mais le quartier, au moins l'auberge, semblait se démarquer -culturellement- du reste de la région. L'auberge et sa décoration semblaient venir de Padhiver, les batissent alentours avaient un style très "continentale".
Rien à voir avec ce qu'ils avaient vu de Deldunssen depuis leur arrivée.

Passant outre toutes ces étrangetés, le petit groupe attendait, impatient, de voir de quoi était capable le petit voleur.

écrit par: Nxebz Mardi 17 Avril 2007 à 18h04

Le gobelin ne prêta pas attention à la remarque (était ce une menace?) du nain grognon, qu’il avait vite jugé, et classé dans la rubrique « imbéciles » de son cerveau. Prêtant un tant sois peu plus d’attention à la proposition de l’halfeline, il fit la moue.


-Heu… Ma chère dame… Nxebz se fiche pas mal des pièces vous savez! C’est pour ça qu’il vous a proposé de les échanger! Vous ne vivez donc pas dans la régions? Ici seul les pierres précieuses et autres bijoux servent de monnaie!

Ses yeux s’illuminèrent lorsqu’il prononça les mots « pierres précieuses », mais son regard revint vite terne tandis qu’il dévisageait son interlocutrice d’un air sombre.


-Les pièces que je vous ai présenté viennent probablement des Marches d’argents, je les ai trouvé dans… enfin peut importe! Quelle est donc ce service que vous vouliez me demandez? Je suis prêt à vous aidez, car comme disait mon grand-oncle Jambe-hachée, « Donne ta confiance à tous, et tu en ressortira grandit! »… Ou peut être était ce « et tu en ressortira dépouillé »?
Il se gratta le front lentement avec son long index droit.
Quoiqu’il en soit, je suis prêt à vous aidez, même si c’est pour des pièces de l’intèrieur des terres! Qui sais, j’en trouverez peut être utilité un jour! Marché conclu!

Le gobelin cracha dans sa main et la tendit devant lui, faisant de son mieux pour réfléchir aux conséquences de ce marché. Il avait bien vite oublier son semblant d’aversion envers les pièces, feintant pour profiter au mieux des gains dans cette affaires. ¤Point positif : Il y a un coffre! Autres point positifs : je viens de me trouver des compagnons, et vu la situation, j’en ai plus que besoins! Points négatifs: heuuu….. Je ne les trouvent jamais ceux là!!¤

Un peu déçu de n’avoir trouvé que des points positifs, Nxebz regarda les diffèrents membres du groupes un à un, avec un sourire immense sur le visage.


-Alors? En quoi Nxebz peut il vous aidez?

écrit par: Nollïa Samedi 21 Avril 2007 à 09h54
Le regard de la fourbe petite halfeline s’illumina.

- On peut dire que tu es chanceux mon grand ! s’esclama Nollia qui préféra ne pas s’hasarder dans l’exercice difficile de prononciation d’un nom qu’elle avait a peine retenu « Je me présente, Amania Jeunepousse, collectionneuse de pierres précieuses. Je me suis rendue dans cette région éloignée afin de trouver une Pierre de Jade très prisée et peu commune, même dans les entrailles de Chult. Hélas mes aventures ont quelque peu mal tourné puisque me voilà occupée à tirer ses messieurs de la drôle d’affaire dans laquelle ils sont plongés. Quête hasardeuse que je me dois de réussir, non seulement pour leur salut, mais également car je désire récupérer les pierres fétiches de ma collection dont je me sépare jamais. »

Nollia avait dit tout ceci sans hésitation et sans trêve, comme si les mots sortaient de sa bouche sans réflexion. Il faut dire qu’elle avait pris goût depuis longtemps à l’art du mensonge.

- Vois tu certaines personnes se sont assuré, assez lâchement je dois l’admettre, nos services en nous confisquant nos objets de valeur. Ce nain par exemple s’est vu privé de son livre de prière ! N’est ce pas intolérable ! ajouta la prêtresse en désignant Suthek du bout du nez, bien décidée a user du gobelin autant que ses talents le permettaient. Elle préparait déjà le bonhomme de façon a ce qu’il accepte avec le sourire d’autres services a rendre." Bien...Maintenant, dès que mon compagnon se sera décidé a ouvrir la porte, je t’expliquerai de quoi il retourne. Tu auras donc compris, je suppose, pourquoi la plus grande discrétion est néccésaire."

écrit par: Hyl Lundi 23 Avril 2007 à 17h32
Hyl regardait le roublard avec attention quand celui-ci cracha dans sa main, ce qui fît éclater de rire le nain, qui se surprit lui-même.

- Connaissant nos deux amis, "il désigna Suthek et Amania du regard" je pense que ce n’est pas dans leurs habitudes de se cracher dessus… ni de serrer la main de quelqu’un qui le fait, enfin ça fait plaisir de voir que tu vas nous servir a quelque chose: de bouffon! Et a propos tu es dans cette endroit depuis combien de temps? Car je voudrait savoir si tu as déjà eu affaire avec les nain vivants ici et a leur curieuse habitude d’accueil.

¤ Je suppose qu’avec son attitude il a déjà dût pénétrer dans la forteresse ou du moins essayer et il faut absolument que je comprenne pourquoi ces nains sont si peu sociales et si méfiants. ¤

Ayant vu une lueur dans les yeux du roublard lorsque les mots pierres précieuses avaient étés prononcés il eu une idée pour forcer les gobelin à s’intéresser à la forteresse si ce n’était pas déjà fait, il lui parla a voie basse.

- Car je ne sais pas si tu es au courrant Nex… euh Nezbx enfin bon dans cette forteresse mes "cousins" gardent un fabuleux trésor.

Hyl n’était pas très bon, voir même mauvais pour influencer les gens mais ses paroles ne pourraient qu’attirer l’attention du gobelin. Il ouvrit la porte menant à leur petite chambre sous les regards longs de sens de ses compagnons.

écrit par: Suthek Lundi 23 Avril 2007 à 17h53
Décidemment,les habitudes des gobelins étaient vraiment très spécifiques... Cracher dans une main en signe d'accord, quelle pratique achaïque ! Enfin ceci dit, il paraissait plutôt ouvert avec ce qu'on pouvait lui proposer et la halfeline semblait vouloir monter. Suthek commenca donc à se diriger vers sa chambre en tantant de happer ses compagnons d'un geste de la main :

-J'imagine que tu voulais monter Amania, ne restons pas là, ou l'on risque de gêner le passage. Et je crois aussi qu'on va avoir besoin d'un coin tranquille, je n'ai pas l'impression que notre "nouvel ami" ne soit très en phase avec notre hôte...

Même si l'apellation "nouvel ami" l'avait un peu rebuté, Suthek avait l'impression qu'il allait mieux falloir posseder l'amitié, sinon le respect, du gobelin sous peine de multiples incidents fâcheux. Il réagissait comme un ermite fou n'ayant jamais eu assez de contact avec la civilisation pour la comprendre et la respecter, le coté hystérique bien propre aux gobelins n'arrangeant en rien son portrait largement difforme.

écrit par: Hannibal Lundi 23 Avril 2007 à 18h30
Ce gobelin semblait bien sur de lui pensait Hannibal qui regadait sa main engluée de salive d'un oeil suspicieux. Mais le damarien ne prit pas le risque de l lui serrer, il n'était pour l'instant question que d'un simple travail et non pas d'une alliance où la camaradrie pourrat s'installer.

-Nous ne requérons que tes services pour l'instant et non pas ta sympathie petit...Nze...Nxez ou quel que peut être ton nom. Ta tâche ne risque pas d'être bien compliqué mais nous espérons de toi une discrétion presque absolue sur cetta affaire...sinon je connais un orque qui serait ravie de se tailler une nouvelle outre en peau de gobelin. Si tu es prêt alors suis nous et tu sauras de quoi il retourne.

Laissant ses mots peser dans la tête du gobelin et sans lui laisser le temps de répondre, le guerrier ouvrit la porte de la chambre et invita le gobelin à passer en pemier de sorte qu'il puisse voir le coffre au plus vite. Une fois fais le petit peaux vert ne pourrat plus faire marche arrièr et serait contraint de les aider du mieux qu'il pouvait s'il ne voulait pas qu'un facheux incident ne lui arrive.

écrit par: Glaive Torn Dimanche 29 Avril 2007 à 21h47
midi

La journée commençait à se faire chaude, même si la pluie continuait de battre les fenêtres avec une rage effrayante. Une véritable moussons semblait dévorer l'auberge, si bien que les clients avaient du mal à se faire entendre.

La chambre se trouvait sous la charpente même de la batisse, des goutelettes s'écrasaient donc sur les étrangers qui venaient de s'installer devant le coffre. Si on venait se plaindre au tavernier il répondait immédiatement:
"Vous croyez que j'vais m'faire suer à réparer un toit, alors qu'il pleut deux jours par an ici?

Aussi c'est en surélevant la voix que Hannibal, Hyl, Nollïa, Suthek et leur roublard mercenaire tentaient de communiquer.

Nxebz put enfin voir le mystérieux coffre. Un métal sombre, dont la texture ressemble à de la pierre, sans pour autant en être. Des pointes et des piques dans les angles et sur le sommet, des formes et des dessins étranges sur toute la surface du coffre, et enfin ce liquide vert sombre et visqueux qui suintait de la serrure.


[Personnel à Nxebz](Ca veut dire que les autres vous sautez le paragraphe!)Le Gobelin regarda le coffre de plus prêt. Il ne lui fallut que quelques secondes pour reconnaître le style de l'objet. C'est exactement le même que ceux qu'il avait trouvé dans le port de Deldunssen, où il avait chippé des pièces d'or. Les Nains en chargeaient des centaines sur un immense bâteau il y a deux jours de ça. Le Gobelin n'avait pas pu s'approcher des coffres, il ne savait donc pas pour autant comment on les ouvrait.

Alors que le groupe attendait impatiemment la réaction du Gobelin, un violent claquement de porte fit trembler le couloir. Des pas et des grognements arrivaient en direction de la chambre des héros.

Elrenn apparut à la porte. Il entra sans plus de cérémonie et s'installa dans un coin de la pièce. Il continuait de marmoner, dans son dialecte Elfe, sans même regarder les autres occupants de la pièce.

[Elfe]-Je vous déconseil de passer voir Haaldrun maintenant. Il est en pleine dispute avec Baltar et n'écoute plus personne. Vous vous rendez compte? Il écoute les conseil de cet imbécile déguisé alors que moi...

Sa façon de parler montrait que l'alcool n'était pas pour rien dans ses réactions. Il se leva brusquement et se jeta sur le Gobelin, sans crier gare, sautant habilement par dessus le coffre.


[Elfe]-Que fait ici cette créature puante! Je vais t'abattre, putride bestiole!

Elrenn semblait bien décidé à étrangler la créature. Il l'agrippa avec force et lui infligea une série de coups de tête, jusqu'à ce que le corps de la pauvre peau verte tombe au sol comme un chiffon sale. Elrenn lui-même semblait bouche bée face à la faible résistance de son adversaire, qui n'avait pas fait long feu.
Le gobelin se révélait difficile à supporter...



Jet de réflexe Nxebz (+7): 27(réussite)
Attaque d'oportunité Nxebz (-2): 10 (
échec)
Elrenn tente de saisir l'adversaire (+4): 20(réussite)

Elrenn lutte contre Nxebz.
Jet de lutte Elrenn (+4):17 (réussite)
Jet de lutte Nxebz (-6):8 (
échec)
Nxebz perd 5 points de dégat temporaires.

Nxebz est inconscient.

écrit par: Hannibal Lundi 30 Avril 2007 à 20h11
L'irruption d'Elrenn avait surpris Hannibal qui attendait avec impatience la réaction du gobelin. Ce premier semblait passablement éméché et pas vraiment en état de discuter calmement, le guerrier ne parvint qu'à saisir les noms d'Haaldrun et de Baltar dans les paroles qui sucèdèrent sa venue. Le rôdeur semblait furieux et ne cessait de pester dans sa langue lorsque ses yeux se posèrent sur le gobelin.

Son action surprit beaucoup Hannibal qui n'avatjmais vu l'elfe réagir comme ça auparavant. Il était toujours froid et dédaigneux même vis à vis des autres elfes. Le voir s'emporter ainsi était comme un révélation pour le guerrier, tout le monde a ses faiblesses même les plus endurcis.

Le pauvre Nxebz ne résista pas bien longtemps au vigoureux ranger qui rendit inconscient le pauvre petit peaux verte. Hannibal profita de la surprise d'Elrenn pour tenter de le maîtriser avant qu'il ne fasse plus de dégâts. Passant discrètement dans le dos de l'elfe, le dmarien tenta de fair passer le bras droit de ce dernier dans son dos pour lui effectuer une clé de bras et le plaquer à terre afin de l'immobiliser au sol.


Jet de lutte contre Elrenn.


écrit par: Suthek Vendredi 04 Mai 2007 à 13h09
Bouche-bée devant ce spectacle pathétique, Suthek avait regardé l'irruption de l'elfe sans même avoir réagi tant elle paraissait incongru. Hannibal quant à lui, plus sanguin, tentait déjà d'immobiliser le ranger alors même que personne ne comprennait vraiment ce qui se passait. Nxebz avait été assomé, mais quelque part cela fesait plaisir au nain qui n'aimait pas trop les peaux-vertes même si celle-ci semblait digne de confiance. ¤Au moins on verra comment le gobelin réagit face à l'adversité, mieux le connaitre est toujours bon à prendre. ¤ Regardant donc le spectacle de loin, il tenta une injonction essayant d'arrêter net Elrenn, il savait bien qu'il n'avait pas la prestance d'un leader, mais un elfe émêché doit bien être plus facile à impressionner qu'un gobelin.

-Elrenn ! Calme-toi par pitié, cette "putride bestiole" est montée sous nos ordres, personne ne risque rien tant qu'on la surveille. Lâche-le maintenant, on dirait que tu l'as déjà bien amochés...

Effectivement la tête du gobelin semblait pendre au bout de son cou, et sa bouche légèrement ouverte montrant un morceau de langue flasque et relâchée indiquait bien au prêtre que Nxebz s'était évanoui...

-Et merde ! Il était pas censé nous servir un peu avant de tomber comme ça lui ? Suthek regardait maintenant Nollia, il ne savait effectivement pas trop ce qu'elle avait en tête et donc devait se reporter à son avis dès qu'il voulait agir autours du gobelin. Décidemment ce compagnonage allait lui couter...

Suthek tente d'intimider Elrenn pour qu'il arrête le combat.

écrit par: Nollïa Samedi 05 Mai 2007 à 13h03
L e sentiment d’outrage que ressentit la petite halfeline, voyant son intimité, ses plans et ses machinations s’interrompre par l’intervention violente de cet être aussi méprisable que méprisant, d’après ses propres critères, fut vite chassé par une satisfaction grandissante. En effet, agissant de la sorte, cet imbécile venait de lu offrir la possibilité de le dénigrer aux yeux d’Halrun, et de sans doute renforcer sa fragile alliance avec Baltar. Elle devait agir, vite et bien, profiter des forces et faiblesse de chacun et les exploiter au mieux, pour son propre avantage.

- Hanibal attache le ! Ordonna la prêtresse d’un ton vif mais las, supposant qu’elle tenait le guerrier damarien en estime. « Il est saoul, dangereux et ne sais pas ce qu’il fait. Lorsqu’il reviendra à lui, il se sentira couvert d’honte et nous remerciera sans doute de lui avoir épargné un plus grand déshonneur. «

-[elfe] Je n’avais encore jamais vu d’elfe saoul…C’est vraiment un spectacle pitoyable que vous nous offrez là ! Ne put s’empêcher d’ajouter Nollia dont la haine envers le chef des chasseurs ne faisait qu’augmenter.

Essuyant une goutte qui tombait régulièrement sur son épaule droite, elle s’approcha du gobelin et fit mine de l’examiner. Son état était certes peu enviable, et retardait considérablement l’ouverture du coffre mystérieux, ce qui l’ennuyait profondément. Mais la fourbe petite personne gardait à l’esprit que cela n’était qu’une étape parmi d’autres, une piste parmi la multitude, et qu’il était temps de se presser davantage, d’agir et d’enquêter. Elle se désolait intérieurement d’être la seule à penser avec intelligence.


- Allongez notre témoin sur le lit, et tachez de le maintenir en vie. Je m’en vais chercher de l’eau propre au dehors. Dit elle en lorgnant les interstices dans la toiture, comme s’il lui était venu à l’esprit de récolter de l’eau de pluie pour rafraîchir la victime. « Je reviens de suite. Nous avons perdu assez de temps ! »

S’emparant de sa nouvelle cape, et sans plus attendre, Nollia se glissa dans le couloir. La dispute entre Halrun et Baltar évoquée dans une langue qu’aucun des nigauds l’accompagnant ne comprenait, l’intéressait au plus haut point. Elle se devait de les surprendre, et de comprendre l’origine de ce désaccord. Ensuite…Ensuite, elle tacherait de détruire à tout jamais la réputation de ce misérable rôdeur.

Dans la pénombre du couloir, l’hafeline revêtit la cape, recouvrant sa tête de la capuche, et se fondant dans les recoins les plus sombres, elle tacha de se laisser guider par les éclats de voix. Dès qu’elle aurait localisé le lieu ou se chamaillait le chef des elfes et son conseiller, elle écouterait leur conversation, n’en perdant pas une miette.


écrit par: Hyl Mercredi 09 Mai 2007 à 20h31
L’irruption du rôdeur elfe dans leur chambre énerva le nain car il n’aimait pas être espionner et depuis son arrivée dans la jungle ce sentiment était omniprésent, sans aucuns doutes les elfes d’Erdelssen avaient joués ce rôles au début puis les créatures de la foret avaient prisent le relais , mais cela c’était atténué depuis leur arrivée dans la ville car il y avait tellement de monde autour de lui que personne ne faisait attention à eux. Le nain sourit en voyant l’elfe qui les méprisaient depuis le départ se battre avec le gobelin que ses compagnons avaient ramenés dans leur chambre, ou plutôt le taudis qui leur servait de chambre. Voyant Hannibal essayé de calmer le chasseur il imita ce dernier mais avec moins de tact: il fonça dans l’elfe et le gobelin sans ce soucier si quelqu’un se prenait un coup dans la manœuvre.

- Lâche ça pitoyable elfe, j’ai déjà vu des orcs saoul se tenir mieux que toi et en plus tu vas te salir à toucher ce peau verte, on ne sait pas ou il a traîné!

Hyl aurait aimé pouvoir profiter de la situation pour soutirer des informations à l’elfe malheureusement ce n’était pas son domaine de prédilection et de plus la présence du gobelin et de l’humain le gênait au plus haut point, Amania ayant décidé de partir il fallait a présent se débarrasser d’Hannibal, même si l’estime qu’il portait a celui-ci avait légèrement augmentée, et du peux verte.

- Hannibal tu devrait emmener ton nouvel amis autre part Suthek et moi nous nous occupons de l’elfe.