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La Taverne des Royaumes Oubliés > Château-Zhentil > D'Ombre et de Folie


écrit par: Joinon Dimanche 02 Août 2009 à 15h43
Deux chevauchées plus tôt, à Port-Ponant...

Port-Ponant constituait un véritable paradis pour Enmorien. La métropole était probablement l'une des villes les plus vicieuses qu'ait pu visiter la halfeline jusque-là. Le Mal y rôdait, à peine tapi, tandis que se croisaient dans les sombres ruelles des individus plus ténébreux les uns que les autres, souvent dotés d'une psychologie particulièrement instable et dérangée.
Les quelques apparences de bonté et de lumière ne remettaient que plus en relief l'accablante décadence ainsi que l'omniprésente sournoiserie dans lesquelles s'abandonnaient jusqu'aux plus renommées familles et maisons marchandes.

Il allait donc sans dire que, dans un tel environnement, la jeune femme se plaisait à démontrer toute l'ampleur de ses noires compétences. Elle était pour l'heure dans un établissement du modeste nom de "Chez Herod le borgne", occupée à courtiser un jeune fils de la noblesse locale en qui commencait à croître une certaine adoration pour Loviatar, Vierge de la Souffrance, et la perversité dans sa globalité. Perversité que la roublarde ne faisait guère qu'attiser, et à dessein. Le damoiseau aurait pu lui ouvrir de nouvelles portes et opportunités.

Enmorien sentait son interlocuteur ravi des propos qu'ils échangeait et le regard de ce dernier, qui ne quittait pas les formes les plus charnues de l'anatomie de la semi-femme, en disait long sur ses aspirations à très court terme.
Le jeune noble dût cependant retenir sa libido lorsqu'il fut proprement bousculé par une femme non moins attirante que sa compagne de table, et de même taille. Mais qui échangea cependant de bien moins excitants propos.


- Pardon enfant, mais je dois t'emprunter cette chère jolie petite femme. Ce qui est probablement mieux pour toi. Allez, va t'amuser en solo!

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Cette guérisseuse gnome vous adresse un très large sourire, les yeux pétillants. La joie et la bonne humeur lisibles sur son visage vous écartent un moment de vos propres soucis. Ses robes aux tons bleutés sont maintenus par un tablier jadis blanc, aujourd'hui tâché de nombreuses traces multicolores. Lorsqu'elle vient vous rejoindre, le son de ses bottes talonnées résonne agréablement dans votre esprit.
lanca la gnome tandis que que "l'enfant" en question sortait de la taverne en marmonnant.
Elle occupa le siège laissé vacant tandis qu'un second individu s'appropria un banc. Il s'agissait d'un demi-orque relativement mince pour sa race. Sans mot dire, il saisit la choppe laissée sur la table de bois et avala d'une traite son contenu.
Merrilmerry reprit, sans plus de discrétion.

- Tu es difficile à trouver ma chère. Surtout dans cette cité. Il m'a fallu chercher le coin le plus sombre dans l'obscurité, sans vouloir te flatter.
Désolé d'avoir ainsi fait fuir ton fiancé, mais notre adorée Maîtresse a besoin de tes services.

Voilà Maesark, continua-t-elle en désignant de la tête le colosse à sa gauche. Il est l'une de nos nouvelles recrues. Et la Conteuse a décidé de tester ses compétences en le chargeant d'effectuer un contrat. Un double-contrat en vérité. Deux individus, des serviteurs du Réseau Noir, semblent déranger l'un de nos clients, un anonyme qui refuse de se sâlir les mains. Ces deux personnes se nomment Irimor Gaetz et Velena Gaetz, un frère et sa soeur. Ils officient à Château-Zhentil, j'ignore leur demeure exacte.
Infiltrer le Zhentarim ne sera pas le plus difficile, notre contact nous fourni une aide non négligeable. Mais trouver et éliminer les cibles sera plus intéressant. Une occasion pour Maesark de prouver sa valeur. Tu seras sa référente, ton rôle est de t'assurer qu'il mène sa mission à bien. Accompagne-le, épaule-le au besoin, mais laisse-lui accomplir le contrat.

Vous partez dès ce soir, sans plus attendre. Il sera aisé de trouver une embarcation pour rejoindre Urmlaspyre sur les côtes de Sembie. Là-bas, trouvez Enaug Rivepierre, il tient une boutique d'accessoires érotiques au nord de la ville. Il vous fournira équipement, montures et documents en règles pour rallier Château-Zhentil où vous serez officiellement des nouvelles recrues de la citadelle. Je ne viens pas, j'ai encore à faire ici avant de retourner à Arabbar. Qu'Urdlen vous ouvre la voie, compagnons.

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Cette guérisseuse gnome vous adresse un très large sourire, les yeux pétillants. La joie et la bonne humeur lisibles sur son visage vous écartent un moment de vos propres soucis. Ses robes aux tons bleutés sont maintenus par un tablier jadis blanc, aujourd'hui tâché de nombreuses traces multicolores. Lorsqu'elle vient vous rejoindre, le son de ses bottes talonnées résonne agréablement dans votre esprit.


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user posted imageMatin du 23 Eleinte 1372
Mer de Lune -> Château-Zhentil
Pluie fine et vent modéré

Enmorien, Maesark

PARCHEMIN
Enmorien et Maesark gagnent: 2 uniformes de gardes Zhent, 2 destriers légers, 1 faux ordre de mission Zhent


Ce fut en milieu de matinée, et sous une pluie fine mais fraiche, que les deux membres de la lointaine Guilde de l'Amasstarte parvinrent aux Portes de Château-Zhentil, robuste ville-forteresse du Réseau Noir, aujourd'hui plus un vestige de ce qu'elle avait été autrefois.
Le voyage avait été long, et épuisant. Enmorien et Maesark n'avaient que peu dormi et, même si ils n'avaient pas fourni d'effort particulier, une telle chevauchée était toujours douloureuse, surtout pour la halfeline qui avait dû s'habituer à la monture donnée par Enaug Rivepierre, bien trop grande pour elle.

Les fortifications qui entouraient la moitié sud de la cité étaient toujours intactes, et les portes qui permettaient de les franchir étaient rares. Ce fut à l'une d'elle que les deux compagnons furent arrêtés par des soldats portant les mêmes uniformes qu'eux, en vérité un simple tabard enfilé par-dessus tout autre vêtement ou pièce d'armure. Sur le poitrail pouvait se voir le nouvel emblème de l'organisation, la pièce dorée tenue par un dragon noir et au centre de laquelle ressortait une imposante masse noire.


- Hola, soldats! leur cria l'un des portiers, un grand humain qui n'atteignait toutefois pas le mètre quatre-vingt treize du demi-orque.
Que venez-vous faire au Château-Zhentil?

écrit par: Maesark Dimanche 02 Août 2009 à 20h09
Le "périple" venait à peine de prendre fin et déjà on venait à leur rencontre. Cela agaçait quelque peu le verdâtre, qui aurait bien apprécié une petite heure de repos avant de passer aux choses sérieuses. Cependant, il était ici en mission pour sa maîtresse, la grande Myel-Elina, afin de prouver ses capacités. Il fallait donc que Maesark se tienne tranquille et fasse son maximum pour remplir sa tâche. Le portier qui était venu à eux venait de leur demander la raison de leur visite en ces lieux.

-On vient pour remplir un contrat, une "mission". Regardez, voilà l'ordre écrit.

Sur ces paroles simples, il tendit, on ne peut plus simplement, le faux-document.

écrit par: Enmorien Dimanche 02 Août 2009 à 21h16
La vicieuse halfeline regarda d'un air parfaitement neutre son compagnon, malgré l'agacement qui s'était emparé d'elle. Les méthodes du demi-orque manquaient de finesse et de subtilité, et penser qu'elle allait devoir collaborer avec le demi-orque, et donc constamment être menacée de voir ses couvertures détruites par la maladresse de Maesark, mettait Enmorìen à cran. Elle allait devoir improviser, et accepter les actes d'un autre, ce qui allait tout à l'encontre de ses principes.

Enmorìen avait cependant deux motifs de satisfaction. Tout d'abord son coéquipier était un membre de la guilde. Donc elle n'allait pas avoir à aider l'un de ces mièvres minables qui hantaient les villes des Royaumes. L'autre motif de satisfaction était le fait qu'elle était le référent de Maesark pour la guilde. Ce qui signifiait que, même d'une manière subtile et indirecte, elle exerçait une sorte d'autorité sur le demi-orque. Ce qui la rassurait au plus haut point.

Depuis la Sembie, Enmorìen voyageait avec son capuchon sur la tête. Au départ, c'était uniquement pour se protéger du froid -quel contraste avec Port-Ponant - mais elle s'était rapidement aperçu que ceci lui donnait un air à la fois mystérieux et, à côté de l'imposant demi-orque, important. C'était le bon point de la présence de Maesark: un guerrier escortant une halfeline donnait beaucoup d'importance à cette dernière.

Silencieuse, immobile et toujours encapuchonnée, Enmorìen tourna lentement la tête vers les gardes. Elle observa la scène sans prononcer le moindre mot, comme un dignitaire Zhent au-delà de toutes ces considérations...

écrit par: Joinon Jeudi 06 Août 2009 à 17h23
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Mer de Lune -> Château-Zhentil
Pluie fine et vent modéré

Enmorien, Maesark

Le soldat se saisit du document tendu par le demi-orque. Son regard alla alors du parchemin aux deux aventuriers à plusieurs reprises alors que son visage affichait un air dubitatif.
Il appela finalement son compagnon qui prit également connaissance de l'ordre de mission avant d'émettre un petit pouffement, aussitôt suivi d'un petit rire à peine retenu de la part du premier soldat dont la moue s'était changée en sourire.
Il reprit la parole, rendant le document d'Enaug Rivepierre à Maesark.


- Bienvenue au Château-Zhentil camarades. Et bon courage, votre boulot sera pas de tout repos, y'a pas d'erreur. Vous comprendrez en rencontrant votre officier supérieur. Allez, suivez Gaukil, il vous mènera à la Tour-Mohrg, votre nouvelle maison! acheva-t-il en désignant le second garde qui s'occupait d'ouvrir les portes.

Château-Zhentil était, une fois franchies les murailles qui lui donnaient l'aspect d'une forteresse, semblable à n'importe quelle ville. N'importe quelle ville qui serait parcourue à toute heure d'individus portant la marque du Zhentarim ou affichant sans pudeur l'emblème d'une quelconque divinité maléfique. En quelque sorte, cela n'était pas pour dépayser les deux "recrues".

Alors qu'ils suivaient leur guide, ce dernier se tourna vers eux, un sourire narquois au coin des lèvres.

- Alors? Vous allez bosser avec Aridius Tranchemain. Vous savez... je veux pas vous faire peur ; mais c'est pas son vrai nom. Paraît qu'on l'appelle comme ca à cause de ce qu'il fait aux mauvaises recrues. Héhé!
Et... blague à part... ca fait longtemps que vous êtes sous les ordres?

écrit par: Maesark Jeudi 06 Août 2009 à 20h08
Si on taraudait Maesark de questions gênantes, il finirai pas craquer à un moment ou un autre. Pour l'instant, il allait se contenter d'être évasif...

*Mensonge*
-Heu, moi non, pas tellement. En fait ça fait à peine une semaine que je travaille pour les gens d'ici...

Le barbare venait de trouver la solution pour couper court à d'éventuelles autres questions:

-Mais moi, je suis pas très au courant de tout c'qui s'passe par ici... Si vous voulez des renseignements, faut voir avec la fille qu'est avec moi.

Maesark ne connaissait pas encore vraiment cette personne, Enmorien. Ils n'avaient jusqu'à maintenant eu aucune discussion, et donc ne savaient absolument rien l'un de l'autre. En tout cas le grand vert espérait qu'elle sache se débrouiller lors de conversations de ce type.

écrit par: Joinon Mercredi 12 Août 2009 à 18h38
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Mer de Lune -> Château-Zhentil
Pluie fine et vent modéré

Enmorien, Maesark

PARCHEMIN
Maesark, Bluff: 1d20->14 contre Garde, Psychologie: 1d20->10 -1 -5(contexte) =réussite


Le garde hocha la tête. Il se moquait probablement de connaître les deux recrues, préférant simplement discuter tout en cheminant. Si bien qu'il ne posa pas de question à Enmorien, toujours silencieuse sous sa capuche.
L'homme les mena jusqu'à un cul de sac au fond duquel s'élancait vers le ciel une tour de deux étages. Aux côtés du bâtiment avait été construite, mais visiblement plus récemment, une seconde tour, jumelle à la première. Des passerelles de bois à chaque étage semblaient permettre de se rendre de l'un des édifice à l'autre sans avoir à redescendre au rez-de-chaussée.


- La Tour-Mohrg! désigna-t-il en levant la tête. C'est pas grand, vous allez pas vous marrer. Surtout avec Tranchemain... Il va vous en faire baver. Il aime donner des missions stupides aux nouveaux. J'ai un collègue, il a commencé sous ses ordres. Et vous savez quoi? Sa première tâche a été de faire le guet, seul en bas de la tour pendant deux jours et deux nuits. Sans manger, ni boire, ni dormir. C'est n'importe quoi.

Il regarda à nouveau la tour avant de reprendre.
- Je vous laisse là, bonne chance hein! déclara-t-il en rebroussant chemin, laissant les deux aventuriers seuls.

En pierre sombre, la tour originelle était effrayante, et sa jumelle ne l'était pas moins, si pas plus. A son sommet s'affichaient des gargouilles aux traits squelettiques tandis que les fenêtres avaient été noircies à la fumée, volontairement ou non.
Tel était leur nouveau lieu de vie. Pour un temps... temps qui dépendrait de la réussite de leur mission.
Alors que personne ne les accueillit, un son trop connu se fit entendre. Celui d'une corde qui se détend, accompagnait du bruit distinctif d'un projectil qui fend l'air.
Un carreau d'arbalète se ficha entre les deux membres de l'Amasstarte, provenant de la tour.

écrit par: Enmorien Mercredi 12 Août 2009 à 20h56
Enmorien avait snobé avec dédain le soldat. Pour une fois que son déguisement lui fournissait une occasion d'afficher son mépris envers ces humains arrogants et grossiers, il était hors de question de laisser passer un tel plaisir. Trop souvent avait-elle dû utiliser des mots flatteurs et des tons mielleux là où elle n'entendait que dédain et morgue.

Mais son plaisir avait été de courte durée. L'endroit où l'on les amenait, la 'Tour-Morgh' (quel nom détestable!), était en tout point le parfait contraire de la villégiature parfaite. Il ne manquait plus qu'elle soit remplie d'Elfes pour être une incarnation de l'Enfer.


¤A vrai dire, Avernus doit être plus agréable que ce lieu. Bon, autant s'y habituer tout de suite, qui sait pour combien de temps nous sommes là-dedans?¤

C'est à ce moment qu'un carreau se ficha entre Maesark et Enmorien, témoin d'un piège ou d'un arbalétrier aux aguets. la surprise passée, Enmorien hésita entre le réconfort et le mécontentement. Car, s'il n'est jamais agréable de manquer de mourir (et surtout de savoir sa vie entre les mains d'autrui), infiltrer le Zhentarim avait pour l'instant été bien trop facile. Ce qui, dans l'esprit paranoïaque de la halfeline, était le sigen révélateur d'un piège à grande échelle. Une pointe de vigilance des Zhents, même tardive, avait un aspect rassurant. Du moins, pour un esprit aussi tordu que celui d'Enmorien.

Lentement, comme si elle n'avait jamais été surprise, Enmorien tourna la tête vers l'origine du carreau, essayant de percer les ombres pour examiner ce qui, ou celui qui, était à l'origine de ce tir.

écrit par: Maesark Jeudi 13 Août 2009 à 08h45
Le sifflement fit dresser l'oreille au barbare. Le bruit sec du carreau se fichant dans le sol à côté de lui le fit sursauter. Il était déjà habituellement du genre nerveux et toujours sur ses gardes, mais ici, au coeur de ces lieux pour lui inconnus, et entourés de potentiels ennemis, il était près à bondir sur n'importe qui et à le tailler en pièces.

Bien qu'il s'attendait à ce qu'il allait découvrir au sol, la vue du carreau le rendit encore plus nerveux. Il ramassa la flèche et la jeta vers les tours.

-Nom de Dieu! Quel est l'abruti qui nous tire dessus!? On est là en mission! Pas pour se battre avec vous! Mais si c'est c' que vous voulez, continuez à m' tirer d'ssus! J'me f'rai un plaisir de monter à vot' rencontre!

Cette tendance à s'énerver au quart de tour... C'était sa part d'orque qui s'agitait en lui. Fâcheuse tendance à vouloir provoquer n'importe qui...

écrit par: Joinon Vendredi 21 Août 2009 à 09h38
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Mer de Lune -> Château-Zhentil
Pluie fine et vent modéré

Enmorien, Maesark

- Abruti?! hurla une voix puissante que les fausses recrues détectèrent comme provenant de la passerelle de bois qui reliait le premier niveau des deux tours.
Tu risque de regretter ces premières paroles, demi-monstre.
Osbern, amène-moi ces gaillards!

La porte sombre de la plus récente des deux tours s'ouvrit sur un illuskien de près de deux mètres dont les muscles saillants étaient serrés dans une armure de cuir sombre affublée du symbole du Réseau Noir.
Sans mot dire, il se dirigea jusqu'à Maesark et Enmorien pour s'arrêter à leur niveau.

- Là! déclara-t-il sobrement en pointant du doigt l'entrée du bâtiment. Il les y escorta, bien que dire qu'il les y poussa fermement de ses mains puissantes eût été plus juste.

Le rez-de chaussée de cette partie de la Tour-Mohrg était vaste et dépourvu de mobilier. Des torches accrochées au mur éclairaient faiblement l'intérieur rendu sombre par les fenêtres noircies. Le sol était dallé tandis que les murs de pierre avaient été laissés nus. Un escalier montait en colimacon le longs des murs pour se perdre au-delà du plafond tandis qu'un autre descendait dans les profondeurs de la tour. Le seul ornement de la salle consistait en une grande sculpture de pierre représentant un squelette dont les entrailles formaient un serpent qui surgissait de la bouche ouverte du crâne.


- Dégage Osbern! lanca une voix du premier étage.
Le nordique descendit les marches menant au sous-sol tandis qu'apparaissait sur l'autre escalier un homme en armure métallique. Les plaques de l'armure étaient d'un gris foncé tandis que les arrêtes avaient été dorées. Sur les lourdes épaulières se voyait encore le Z stylisé qui était l'ancien symbole de l'organisation.
L'homme qui descendait avait un visage sévère marqué de nombreuses coupues. L'âge commencait visiblement à le rattraper bien qu'il gardât une posture fière et assurée.


- Je suis Aridius Tranchemain. Mais d'aucuns me nomment "l'abruti", s'introduisit-il sèchement.

Il se dirigea aussitôt vers Maesark, brandissant devant le visage du semi-orque une arbalète de poing.

- M'est avis que tu n'as pas fini de papoter avec ca! décalara le soldat en secouant son arme.
Puis, se tournant vers Enmorien.


- On se découvre en la présence d'Aridius Tranchemain!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.

écrit par: Maesark Dimanche 23 Août 2009 à 09h23
-Ouais, ben j'aime pas vos façons d'accueillir vos employés. Et si tu comptes vraiment me tirer dessus, et ben faudra qu'tu sois rapide et que tu rates pas ton coup. Parce que moi j'raterai pas les miens.

La tension montait petit à petit... Il fallait calmer le jeu, un débordement risquant d'être fatal à la mission. Maesark étant du genre sanguin lui aussi, la discussion risquait d'aboutir à une dispute violente, et probablement même un combat. Hors, un combat n'était pas exactement ce dont les deux compagnons avaient besoin pour passer inaperçu. Et les membres de la guilde étaient habituellement réputés pour leurs coutumières fourberies et et leur discretion.

-Allez, baissez ce truc et parlons. Je tiens pas à vous tuer, alors m'y forcez pas.

Il se tourna vers Enmorien, toujours encapuchonnée, et lui dit doucement à l'oreille:
-Fais ce qu'il t'a dit. Ca m'emmerde aussi mais on à pas vraiment le choix si on veut réussir... A moins que ça te gêne vraiment trop. Mais dans ce cas tu t'débrouilles avec lui.

écrit par: Enmorien Dimanche 23 Août 2009 à 21h23
La réaction de Maesark était certes prévisible, mais ele n'en était pas moins désagréable. Enmorìen partageait pourtant les visions et les émotions du demi-orc, mais elle était particulièrement consciente de la nécessité de jouer finement avec cet individu. Après tout, il s'agissait d'un être redouté à Chateau-Zhentil, cité pourtant pas peuplée de jeunes enfants de choeur. Et, visiblement, un être qui comptait sur une brutalité, naturelle ou feinte, pour les relations sociales.

Enmorìen prit son temps pour relever son capuchon à la remarque d'Aridius. Juste assez pour faire comprendre qu'elle ne craignait pas l'homme, bien qu'elle respectât son autorité - et surtout son pouvoir. Il est vrai que la démonstration de force avec le géant avait été extrêmement impressionnante.

Un détail avait choqué la halfeline dans la tenue des deux Zhents. Ils portaient tous deux l'ancien symbole du Zhentarim. Celui de l'époque où Cyric était le dieu principal de l'organisation. Un zélote de Baine n'aurait jamais gardé ce symbole sur son armure. Par les Cornes d'Asmodée! C'était une opportunité exceptionnelle pour elle, elle éveillerait encore plus facilement la suspicion chez Aridius.


-Ca ne me pose pas de problème. Répondit calmement la halfeline. "On se découvre en effet en la présence d'Aridius Tranchemain. Telle est la volonté de Baine."

écrit par: Joinon Dimanche 30 Août 2009 à 18h10
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Mer de Lune -> Château-Zhentil
Pluie fine et vent modéré

Enmorien, Maesark

PARCHEMIN
Aridius, mains nues: 1d20->17 +11 contre Maesark, CA15 =réussite
Aridius inflige: 1d3->1 +3 => Maesark est à 14pv (avec 4 points de dégâts non-létaux)


Chaque mot employé par le demi-orque fit tiquer Aridius Tranchemain. A mesure que les paroles désagréables du barbare franchissaient le seuil de sa bouche, un tic nerveux déformait le visage du damarien, rehaussant la moitié droite de son visage.
Si bien que lorsque Maesark se redressa après avoir parlé à sa compagne, il reçu du même coup une violente baffe du dos de la main qu'il n'eût aucunement le temps d'éviter ou de retenir. Sa joue verdâtre prit une nuance de brun tandis que son supérieur levait à nouveau sa main.


- Attention à ce que tu fais! Tu pourrais rejoindre tes ancêtres visqueux au moindre geste! s'exclama le zhentien.

Il se tourna vers la roublarde, des sursauts dans l'oeil, et la regarda à son tour d'un air de défi.

- Et ce sera probablement la volonté de notre puissant seigneur si je vous juge indignes de rentrer dans les ordres! J'ai tout pouvoir ici, et vous ne passerez pas plus d'une nuit à la Tour-Mohrg avec de tels comportements!

Il faisait aller son regard de l'un à l'autre des envoyés de l'Amasstarte sans rien perdre de son agacement.
- N'avez-vous donc jamais été soldats? Vous n'êtes que des chamailleurs de fonds de taverne! Vous allez vous tenir à carreau ici, ou bien vous dégagez, et pas entiers! Je vais vous soumettre moi, vous allez voir!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.


Deux hommes surgirent, armes en main, du sous-sol. L'un était l'imposant Osbern qui tenait un lourd marteau de fer tandis que le second, présentant un torse nu et fort velu, brandissait une épée courte.
Aridius ne jeta pas même un oeil sur eux et les laissa approcher.


- Que vais-je pouvoir faire de vous, jeunes parodies de soldats?

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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.

écrit par: Enmorien Vendredi 04 Septembre 2009 à 14h50
La halfeline aurait giflé de rage l'énergumène qui lui faisait face si elle ne s'était retenue. La morgue hautaine dont il faisait preuve était insupportable et lui rappelait pourquoi elle détestait les humains. Un jour, elle se le promit, elle le ferait souffrir par pur vengeance.

Mais pour le moment, Enmorìen luttait pour ne rien laisser paraître de ses émotions. Il ne fallait surtout pas qu'Aridius en vienne à soupçonner quelque chose de louche dans son comportement, du moins, quelque chose de plus louche qu'une espionne issue du culte de Baine. Un rôle qui risquait d'être délicat à tenir puisque, contrairement à aux supputations de la halfeline, l'humain semblait être un dévôt du Seigneur Noir, ce qui n'arrangeait rien à l'affaire. Cependant, il fallait jouer avec, et c'était bien ce qui laissait un peu de plaisir à la fausse prêtresse. Tromper, duper et corrompre constituaient pour elle davantage qu'un moyen de survie, c'était le but même de son existence.

Pour l'instant, l'important était d'éviter d'être corrigée par les deux gorilles qui accompagnaient Aridius. Il eût peut-être été préférable pour sa couverture de recevoir une correction, mais Enmorìen tenait bien trop à sa propre personne pour accepter un tel sacrifice. Elle allait donc devoir se tenir à carreau pour l'instant et resta donc, tête baissée, à attendre les ordres d'Aridius.

Cette mission ne s'annonçait pas de tout repos.

écrit par: Maesark Mercredi 09 Septembre 2009 à 15h28
Le coup surprit totalement le barbare. Lui qui avait essayé d'arranger les choses (à sa façon, et un peu maladroitement, il est vrai) s'était vu infliger une gifle! La surprise l'avait empêché de parer le coup, et il afichait maintenant un hématome sur sa joue.

Depuis qu'il s'était prit le coup, ses pupilles s'étaient rétrécies, jusqu'à leur taille minimale. Ses muscles tressautaient dangereusement, il était parcouru de lègères convulsions. Son souffle s'était accéléré. Il était au bord de la folie. Une folie destructrice. Il s'apprêtait à esquisser un début de mouvement pour soulever l'homme de terre afin de l'étrangler, mais quelque chose dans sa tête le rappela in extremis à l'ordre.

La présence de son "accompagnatrice" acheva de le calmer. Il devait être parfait, au du moins efficace, pour sa première mission au nom de la Guilde. Tout comme Enmorien, il se contenta de se taire, en regardant toutefois Aridius dans les yeux.

écrit par: Joinon Mardi 15 Septembre 2009 à 09h25
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Mer de Lune -> Château-Zhentil -> Tour-Mohrg

Enmorien, Maesark

L'officier attendit en vain une réponse qui ne vint pas, ce qui ne contribua qu'à l'énerver plus encore.
- Et bien je vais trouver moi-même des occupations à votre niveau. Vous n'irez pas loin si vos langues ne se délient que lorsque vous n'êtes pas invités à parler!

Aridius marqua un temps tandis qu'une moue mauvaise apparaissait au coin de ses lèvres plissées.

Je crois avoir quelque chose pour vous, le genre de mission qui va vous permettre de nous montrer l'étendue de vos compétence et de votre soumission au Zhentarim!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.


Alors qu'Osbern et son compagnon guettaient toujours la moindre réaction hostile de la part des deux recrues, leur supérieur d'approcha de Maesark et saisit fermement le menton du demi-orque dans sa main gantée.
Il leva la tête, baissant les yeux pour plonger son regard autoritaire dans celui du barbare. Ce dernier sentit la prise sur son visage se resserrer.


- Toi le gros nerveux, tu parais être exactement le type de gars qui adore servir de garde du corps à un prêtre inutile. Hein, ça te dis, avoue? Passer ton temps à surveiller un gars qui passe sa vie le nez fourré dans des vieux bouquins ou étendu par terre à attendre un signe du Seigneur de la Haine. Je crois que c'est exactement ce pour quoi tu t'es engagé! De l'action pure et dure!

Il relâcha son étreinte avant de se tourner vers la halfeline.

- J'aurais bien des idées pour toi, gamine! Dommage que tu ne sois pas à la bonne taille...
Bon, filez-moi votre fichu ordre de recrutement, ainsi que vos charmants petits noms, quoique je puisse vous appelez de la façon qui me plaît. Vous irez rejoindre un autre tas de lopettes après!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.



écrit par: Maesark Mercredi 16 Septembre 2009 à 20h03
-Ouais, va pour le prêtre. Et j'suis Maesark.

Le demi-orque ne dit ensuite plus rien, se contentant de tendre son ordre de mission à l'exigent et désagréable Aridius.

¤Toi mon gars, à la moindre occasion sûre, je t'arrache la gueule, salopard!¤

Maesark n'était pas sûr du sens des paroles de Aridius à propos de Enmorien. Etait-ce simplement qu'elle était trop frêle pour remplir une quelconque mission, ou bien y avait-il un sens caché, un sous-entendu un peu... déplacé?

Ainsi donc, la première partie de sa mission allait être de protéger un homme, probablement vieux, complètemnt abruti par la lecture de livres aux auteurs oubliés depuis des centaines d'années... Maesark était du genre quasiment athée, aussi il n'accordait pas grande importance à leurs serviteurs. En fait, il croyait en eux, était convaincu de leur existence, mais se moquait éperdument de servir tel ou tel dieu. Le principal était de vivre, survivre et sa battre. Et pour ça, les dieux ne servaient que très peu.

écrit par: Enmorien Jeudi 24 Septembre 2009 à 16h22
La fourbe halfeline aurait volontiers assouvi la requête du vieil homme. Non qu'elle en eût tiré un quelconque plaisir en soi, mais il n'y avait pas de meilleur moment pour obtenir quelques informations cruciales, pour recueillir quelques serments infâmes ou, à défaut, pour planter une dague dans le cœur de l'imbécile. Sans compter que l'attirance pour les petites-gens étaient une perversion aussi malsaine que secrète chez nombre d'humains, et Enmorìen savait à quel point il était aisé de manier un être pervers.

Seulement, elle venait de se faire rejeter, et en était extrêmement irritée. Se promettant de faire payer ce nouvel affront à cet arrogant humain, Enmorìen sortit le parchemin de sa besace et le tendit à Aridius.


-Voici l'ordre. Lança la halfeline d'une voix neutre, comme si les évènements précédents ne l'avaient pas affectée. "Et l'on me nomme Enmorìen Talassalande, bien que ce nom ne rime à rien. Seul le Seigneur Noir connait nos vrais noms, ceux qu'Il nous donnera lorsque viendra Son Règne Eternel."

¤Et qu'il sera puissamment inspiré par Gargauth. Seul un fou voudrait gouverner à la lumière quand on peut diriger depuis l'ombre.¤

Espérant que ce vœu de foi paraitrait suspicieux à Aridius, Enmorìen réajusta les plis de sa robe, seul signe indiquant sa nervosité.

écrit par: Joinon Mardi 13 Octobre 2009 à 08h52
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Enmorien, Maesark

PARCHEMIN
Enmorien, Contrefaçon: 1d20->? +8 +4(circonstances) contre Aridius, Contrefaçon: 1d20->? +? +2(circonstances) =??


Aridius Tranchemain arracha des mains de ses deux nouveaux "soldats" leurs ordres de mission. Il parcourut rapidement celui de Maesark, se contentant de soupirer avec condescendance. Il s'arrêta cependant quelques secondes sur celui d'Enmorien. Un coin de sa lèvre supérieure se souleva sous l'effet d'une nervosité mal dissimulée tandis que son regard retournait sur la halfeline.
Il hocha lentement la tête en fixant son interlocutrice avant de plier les documents et de les coincer dans la pièce d'armure qui couvrait son avant-bras.


- Je vais garder tout ça, se contenta-t-il de dire.
- Maesark et Enmorien, hein? Peu importe, vous serez des vers rampant pour ce fumier de Gaetz! Osbern vous mènera vers vos quartiers avec les autres sous-êtres de votre condition. Y'aura qu'une règle à respecter: m'obéir, et par là servir le Zhentarim!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.


Osbern s'approcha, son marteau sur l'épaule, pour se placer devant Maesark, le défiant à son tour du regard. Il effectua un signe du menton en direction de l'escalier par lequel il était lui-même monté avec son compagnon.
- Bougez! déclara-t-il de sa profonde voix.
Aridius saisit soudain Enmorien par le bras, resserrant fermement sa prise. Il se baissa pour que son visage usé soit au niveau de l'oreille de la roublarde.

- La Tour a de nombreux yeux et de nombreuses oreilles. La moindre action je la vois, la moindre erreur je le connais, la moindre trahison je la punis...

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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.

Il relâcha la sagespectre en la poussant fortement vers l'entrée du sous-sol.

Les deux membres de l'Amasstarte n'eurent guère que le choix de se laisser guider par Osbern tandis que son supérieur remontait l'escalier en colimaçon.
L'imposant homme de main poussa les aventuriers dans les profondeurs de la tour. Après avoir descendu quelques marches et traversé ce qui paraissait être une salle de repos puis un couloir, ils parvinrent jusqu'à une grille de fer s'ouvrant sur une salle étroite qui possédait cette humidité propre à la pierre nue. Six lits spartiates s'entassaient contre les parois tandis qu'à l'opposé de la porte se trouvait une alcôve creusée d'un trou au sol. L'odeur d'urine s'en échappant ne laissait guère de doute quant à l'utilité de cet orifice.


- Vous voilà chez vous! lança Osbern tandis que son compagnon à l'épée courte jetait dans la pièce des couvertures sommaires.
Faites-moi donc ces lits en attendant les autres membres de votre section. Gaffe aux cafards, ils ont tendance à refiler des trucs pas jolis-jolis. Arh arh!
Il referma la porte de la cellule en riant avant de s'éloigner en compagnie de l'autre soldat, laissant Maesark et Enmorien seuls.

écrit par: Maesark Lundi 19 Octobre 2009 à 17h20
-Ouais, c'est ça, bande d'abrutis grommela Maesark à voix basse.

On ne lui avait jamais ordonné de faire son lit et, à vrai dire, il n'avait jamais appris à faire un lit proprement. Il jeta donc une couverture sur l'un des infects lits, en prenant soin de choisir l'un des lits les plus proches de la porte. Des secondes de réaction en moins en cas d'intrusion. Voyant un cafard passer près de son pied, il l'écrasa de son talon dans un bruit écoeurant. Une odeur nauséabonde s'éleva doucement, provenant des fluides vitaux de l'insecte.


-Aridius...

Il aurait plût à Measark que le cafard en question eut été Aridius. Cependant, pour l'instant, il devait lui obéir. Il se dirigea au plus près de la porte et tendit l'oreille, tentant de discerner une quelconque conversation au dehors ou même un bruit interessant.

-Hé, la femelle, fait pas d'bruit, j'écoute...

écrit par: Joinon Dimanche 08 Novembre 2009 à 18h53
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Enmorien, Maesark

PARCHEMIN
Maesark, perception auditive: 1d20->10 +4 contre DD12 =réussite partielle


Alors qu'Enmorien arrangeait son lit précaire en silence, Maesark colla son visage à la grille qui servait de porte à la salle qui tenait plus de la cellule que du dortoir. Une fois Osbern parti, le couloir parut silencieux. Les oreilles exercées du demi-orque perçurent cependant des bruits étouffés.
Ceux-ci semblaient provenir d'une porte au bout du corridor sur lequel donnait la cellule. Une porte opposée à celle qu'avaient empruntée les envoyés de l'Amasstarte.

Se concentrant, le barbare put reconnaître des voix, sans pouvoir cependant définir le nombre ni la race des orateurs. Ces voix étaient définitivement masculines. Parmi elles se reconnaissait un son particulier pour qui avait passé assez de temps dans un lieu tel que le Manoir des Ombres d'Arrabar. Il s'agissait là du son de quelqu'un qui tente de crier sous un bâillon.

Le demi-orque ne put en découvrir plus, surpris par la réapparition d'Osbern. Le colosse mena trois individus jusqu'à la cellule qu'il rouvrit.

- Le monstre, pousse-toi que je fasse entrer tes nouveaux copains.
le demi-orque se décala en dévoilant ses crocs tandis qu'il découvrait en même temps que la halfeline les trois nouveaux arrivants. Ils portaient tous trois des uniformes identiques aux leurs, arborant le symbole du Réseau Noir. Leurs visages étaient relativement pâles, voire cireux pour deux d'entre eux. Le troisième, au teint guère plus hâlé, exhibait une paire d'yeux étrangement et horriblement blancs. Osbern les enferma tous sans rien ajouter avant de disparaître à nouveau.

Dzahim, Yriel

L'imposant Osbern mena Dzahim, Yriel et Nejdec dans les sous-sols de la tour.
Après avoir descendu quelques marches et traversé ce qui paraissait être une salle de repos puis un couloir, ils parvinrent jusqu'à une grille de fer s'ouvrant sur une salle étroite qui possédait cette humidité propre à la pierre nue. Six lits spartiates s'entassaient contre les parois tandis qu'à l'opposé de la porte se trouvait une alcôve creusée d'un trou au sol. L'odeur d'urine s'en échappant ne laissait guère de doute quant à l'utilité de cet orifice.

Un demi-orque assez hideux était collé à la porte tandis qu'une halfeline aux longs cheveux de jais les étudia du regard. Cet étrange duo portait un uniforme identique à celui qu'ils portaient eux-même tous les trois.

- Le monstre, pousse-toi que je fasse entrer tes nouveaux copains, déclara fermement Osbern.
Il les enferma tous sans rien ajouter avant de disparaître.

écrit par: Dzahim Mardi 10 Novembre 2009 à 18h22
Jusque là Dzahim avait suivit docilement les directives. Il s'était même attendu à plus de dureté de la part du recruteur. Prenant une mine peu impressionnée, qui n'était absolument pas un masque. L'ancien marchand suivit Osbern avec un calme et une prestance glaciale.

Mais sa grimace de dégoût quand aux locaux indiqua clairement au semi orc qu'il avait de nombreuse remarque à faire quand à l'état des lieux. Son premier réflexe fut de vouloir se tourner vers le couloir pour se plaindre. Puis tout à coup il se repris, et rit avec une ironie et une mesquinerie flagrante.


- Je vois, c'est un procédé de formation quelque peu rebutant il faut admettre. Intimider les nouvelles recrues, les mettre dans une situation intolérable, et attendre qu'ils se rebellent. Soit en manifestant l'envie de partir, soit en s'en prenant aux supérieur. Dans les deux cas on les châties, et l'autorité est instaurée.

Dzahim partit dans un rire sardonique.

- Par Umberlie, ils ne m'auront pas. Ça n'est pas quelques situation ragoûtante qui me feront perdre mon naturel et ma civilité. » En ajoutant ces mots il se tourna lentement machinalement vers le semi orc. Qu'il détailla comme une brute épaisse, plus facile à dompter que la maigre cervelle belliqueuse de cette moitié d'homme devait supposer. Une personne trop confiante en ses capacités et ses droits est aisément malléable. Il suffit de trouver le point de rupture, longuement l'y exposer, et le voilà sans repère. Mais cette brute allait être son semi coopérateur temporaire. Aussi, mieux vallait pour le Thayen se contenter d'une relation courtoise. « Hé bien messire, damoiselle, nous voici contraint à partager une intimité sur laquelle il va, ma foi, falloir apposer des noms. Tout du moins si l'on ne veux pas subir quelques difficultés avec nos supérieur hiérarchiques, et heureusement non naturels. Je me nomme Dzahim Traon, et mon serviteur se nomme Nejdec. »

Une seule chose ennuyait Dzahim dans cette situation. Son esclave était ici un handicap, car il ne fallait jamais qu'il se trouve en situation inférieure à celle de son serviteur. Sans pour autant l'écraser. L'un ou l'autre choix n'aurais que pour conséquence de faire frôler la rebellion, ou pire, la reprise de conscience. Pour ce faire, il n'y avait qu'un seul moyen. Rester intègre et droit malgré les situations. La force d'âme et de caractère jouerais ici. La moindre manière distinguée pouvant faire passer le mendiant pour un homme fier.

Aussi, c'est cette attitude qu'il composa rapidement. Elle ne lui étais pas inhabituelle, sa maîtrise étant presque une condition de survie à Thay. Il scruta les différentes personnes de la pièce avec la même insistance que s'il avait été lui même le recruteur. Mais sans doute avec plus de courtoisie, un sourire amusé aux coins des lèvres adoucissant l'ensemble. Il attendit que les autres membres se présentent à lui.

écrit par: Maesark Mercredi 11 Novembre 2009 à 11h01
-Salut mon gars!

Maesark s'approcha d'un pas lent et lourd du dénommé Dzahim et, tout en prononçant ces quelques paroles qui se voulaient accueillantes, il lui tapa rudement et virilement l'épaule. Ce n'était pas du tout un acte de violence, simplement sa manière à lui de saluer un homme étranger. Ce contact lui permettait de se calmer un peu, de moins craindre la personne en question. Et c'était aussi juste un moyen de jouer les grands costauds bourrus.

-Avant de t'dire mon nom, j'aimerai savoir ce que toi et tes gars vous foutez ici. Vous bossez pour les gens d'la tour, c'est ça?

Méfiance, méfiance... C'était un peu la méfiance qui permettait à Maesark de réussir à éviter la mort, et pas la chance. Le demi-orque n'avait jamais été réellement chanceux. Sauf à sa rencontre avec Toru. Mais c'était il y a bien longtemps...

-Au fait, il manquerai pas quelqu'un? On est qu'cinq, et y'a six lits. Vous savez pas si y'aurai pas un autre gars qui doit v'nir?

Le barbare avait délibérément choisi d'ignorer Enmorien, préférant lui laisser le soin d'adopter la conduite qui lui plaisait.

¤Le gars avec les yeux blancs me plait pas... Il est aveugle? Ou alors c'est un signe de je sais pas quel truc magique?¤

Son regard passa de l'homme aux yeux blancs à la porte. Les différents bruits qu'il avait entendu avaient attisé sa curiosité. Il attendrait que ses questions aient obtenu les réponses attendues avant de retourner écouter à la porte.

écrit par: Dzahim Mercredi 11 Novembre 2009 à 17h15
Dzahim jeta un regard hautain au semi orc qui osait le toucher avec ses sales mains sans aucun doute crasseuses, du moins aux yeux du thayen. De plus, lorsque celui-ci refusa de se présenter au delà de toute politesse, Dzahim exaspéré poussa une remarque. Après un bref soupir plus proche du d'un début de rire que d'un râle de désespoir.

-Et bien je me passerais de connaître ton nom. Car si tu avais un tant soit peu de cervelle tu comprendrais très bien quelle est la situation sans avoir à poser de question aussi niaise. Et je ne vais même pas te faire le plaisir de répondre à tes questions futiles, car vraiment, outre le fait que leur réponse crève les yeux, je n'en vois ni l'intérêt, ni l'intelligence. »

Non vraiment, aux yeux du marchand ces questions étaient stupide. Ils n'étaient pas enfermé, et de manière fort logique chaque personne présente en ces lieux devait être engagée depuis peu. Quand à la question à propos des lit, il n'en avait jamais vu de plus idiotes. Selon le thayen, il y avait là six lit parce que le maître des lieux avait prévu d'y loger potentiellement six personnes à peu de frais, et de manière intimidante. Quand à l'emploi effectif, cela dépendait du nombre de recrue du moment. Personne ne devait sans doute se fatiguer à déplacer des lits d'une telle facture pour l'adapter au nombre de recrue. La situation était déjà assez désagréable aux yeux du marchand que d'entendre ainsi des questions qu'il jugeait d'une platitude, associé à des manières proprement barbares. Il en soupira fortement.

- Décidément, la civilisation manque cruellement à ces peuples. Puisse Umberlie emporter tout ces patauds aux plus profonds des ténèbres sous marines.

écrit par: Maesark Samedi 14 Novembre 2009 à 13h56
Les gens de sa race recevaient toujours, ou presque, un acceuil négatif... Lui qui voulait simplement lancer une conversation venait de se faire envoyer ballader par le nouveau venu. Etrangement et contrairement à son habitude, Maesark choisit simplement de renifler sèchement et avec dédain, puis alla s'asseoir sur son lit.

¤Hé ben je sent qu'on va pas s'entendre mon gars... Dzahim. C'est noté...¤

Il fixait chaque mouvements de l'homme aux yeux blancs. Sa présence l'incommodait. Il n'avait pas encore parlé et le barbare n'aimait pas ne pas savoir à quoi s'en tenir avec qui que ce soit. Comme les enfants, il avait besoin de repères et de limites évidentes afin d'éviter de faire des boulettes. Les boulettes lui arrivaient souvent...

-Maesark, j'suis Maesark...

Enfin, il s'allongea calmement sur son "matelas" et fixa le plafond. A partir de maintenant, il ne parlerait plus jusqu'à ce qu'on s'adresse à nouveau à lui.

écrit par: Joinon Dimanche 29 Novembre 2009 à 19h04
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Mer de Lune -> Château-Zhentil -> Tour-Mohrg

Dzahim, Enmorien, Maesark, Yriel

Le dortoir semblait déjà trop petit pour les recrues improvisées. Si Yriel associait à sa cécité un certain mutisme et que la halfeline se contenta de se présenter sous le patronyme d'Enmorien, le noble Dzahim et le demi-orque suffisaient à eux deux à échauffer l'atmosphère du lieu trop exigüe.
Nejdec assista, impassible, à l'échange verbal jusqu'à ce que Maesark abandonne finalement et s'installe sur sa couchette.

Les cinq aventuriers, arborant chacun avec plus ou moins de naturel l'uniforme du Zhentarim, se turent alors et patientèrent dans cette cellule à l'odeur aussi désagréable qu'entêtante. Si pas un ne savait à quoi s'attendre, chacun n'en attendait pas moins un signe extérieur ou tout autre événement qui aurait l'avantage non négligeable de les sortir d'ici.

Cet événement apparut près d'une heure plus tard, alors qu'Yriel s'était endormi de lassitude depuis quelques temps déjà.
Ce fut en effet à ce moment qu'apparut au bout du couloir l'officier qui avait reçu le trio thayen et que Maesark et sa compagne connaissaient sous le nom d'Aridius Tranchemain.
Toujours affublé de son antique armure zhent, il s'approcha, suivi d'Osbern, et ouvrit lui-même la porte.


- Debout, lombrics! Aridius Tranchemain est là! cria l'humain en réveillant le barde assoupi.
- Je suis votre supérieur ici, et vous n'avez pas de bol d'être tombés à la Tour-Mohrg. En ces lieux je sais tout, je vois tout, je suis tout! Si vous m'obéissez, vous n'aurez pas de soucis, mais ça ne suffira pas.
Que je sois clair, on vous envoie ici pour deux raisons. Un, parce que vous n'êtes d'aucune utilité ailleurs! Deux, pour me faire perdre mon temps!

Il pointa du doigt Dzahim, puis Maesark.
- Toi, le blafard! Viens avec moi, et le monstre aussi. Osbern, prend les trois autres et fais les suer!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.


Le barde et le barbare suivirent donc Aridius jusqu'à la salle de repos qu'ils avaient traversée pour rejoindre leur cellule.
Là, le zhentien se retourna pour les dévisager. Il caressa du dos de sa main gantée le visage de Dzahim.

- Un double de ton ordre de mission m'est arrivé tout à l'heure, mon bonhomme. T'es peut-être moins bête que les autres limaces.
Vous allez faire équipe tous les deux. Un monstre et un marchand, y'aura pas plus ridicule. Et ce sera assez bien pour ce que j'attends de vous. Vous n'avez rien contre la torture, dites-moi?


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.



écrit par: Dzahim Dimanche 29 Novembre 2009 à 21h00
Le Thayen ne retint pas une légère moue au geste d'Aridius, mais sourit de satisfaction au compliment. Il avait bien fait de modifier quelque peut l'ordre de mission. Peut être cela lui donnerait-il quelqu'avantage. En outre le marchand était plus que soulagé de ne pas être en compagnie de son esclave, au moins ainsi, il pouvait se permettre quelques comportement plus soumis. A ses yeux, Aridius était l'équivalent d'un mage rouge de Thay a une nuance près. S'il lui devait certes obéissance, et si son objectif était en effet de s'arranger pour ne plus être sous son pouvoir, voir de l'abattre tout du moins dans son autorité. Aridius n'était néanmoins a ses yeux qu'un barbare, et la comparaison s'arrêtait là avec les mage rouge, il ne cherchait pas à le tuer non, l'homme pouvait lui être utile. Il s'agissait de trouver son appui, ou de partir la tête haute. Rien de plus.

Mais pour le moment, c'était lui le serviteur, on ne grimpe pas les échelons d'un claquement de doigts. Toutefois, la question de la torture l'arrêta dans ses réflexions mégalomaniaques. Haussant les épaules il répondit.


- Tout dépend de vos méthodes, de la personne et de vos raisons. Je viens d'une contrée cultivée, raffinée. Nous préférons rompre l'esprit, à l'aide du corps si besoin certes mais toujours uniquement lorsque c'est nécessaire. Mais je crois qu'il n'es pas besoin d'expliquer tout cela à une personne telle que vous. Aussi, je me plie à vos exigences.


Intérieurement Dzahim soupçonnait Aridius Tranchemain d'avoir besoin de quelqu'un capable de rompre l'esprit d'une personne, autrement dit lui, et d'un autre, capable de terroriser par sa simple présence et de porter des coups redoutable, autrement dit Maesark. Si le Thayen n'appréciait pas particulièrement la torture, qu'il jugeait non civilisée, une gangrène décadente qui frappait encore thay par la faute des mages rouges, il n'avait rien contre s'exercer à forcer les secret d'un autre si celui-ci était coupable. D'autant plus si celui lui permet de réussir brillamment sa mission. Toutefois le Thayen commençait à se préparer intérieurement à une telle épreuve. Il soupçonnais les Zhents capable d'atrocité qui le remuerais lui aussi certainement, et contre lesquelles son esprit se refuserais d'obéir. Pour autant, il se devait de bien paraître, un refus lui semblait suicidaire, ou tout du moins discriminant à son encontre. Aussi, c'est guidé par sa seule ambition qu'il accepta, bien qu'un peu d'appréhension ainsi qu'une pointe de remord se manifesta en lui intérieurement.

écrit par: Maesark Lundi 30 Novembre 2009 à 19h37
Mais pourquoi?! Pourquoi l'avait on associé à cet homme, ce marchand, avec qui des tensions étaient apparues dès les premiers instants? C'était un choix qui pourrait s'avérer très risqué...

On proposait donc au grand-vert une séance de torture, ou tout du moins était-ce qu'il avait compris. Après les vrais combats, la torture était son acte préféré. Les cris étaient pour lui une musique... Quand certains écoutaient les bardes jouer de leur luth, de leur lyre ou simplement chanter, lui préférait se délecter d'une symphonie de cris. Maesark s'était d'ailleur déjà adonné aux plaisirs d'un concours de torture, il y a de cela assez longtemps. Le but était simplement de torturer physiquement ou bien par la peur le plus efficacement et le plus finement possible, afin d'obtenir le cri le plus strident ou puissant. Toute la délicatesse de la chose résidait dans le fait que si l'on torturait un peu trop fort ou trop subitement un sujet, il finissait généralement par s'évanouir, et alors le concours était généralement perdu. Une bonne torture était un peu comme un acte sexuel: il fallait savoir monter en intensité sans pour autant rompre le rythme ou aller trop vite, sans quoi tout s'arrêtait...
Lors de ce concours, le barbare avait perdu. Il s'était opposé à un bourreau de profession, et ce dernier maîtrisait son art à la perfection. C'était lors de ce "jeu" que le demi-orque avait apprit une petite finesse: les éclats de bois sous les ongles. Un délice...


Alors qu'il se remémorait avec un frémissement ces heures de bonheur, il revint parmi les autres. Aridius lui proposait un travail de torture? C'était parfait, il lui montrerait ce dont il était capable.

-Ouais, bien sûr que j'aime la torture! Alors, j'dois m'occupper de qui? Vous voulez une façon particulière où j'y vais comme je le sent?

écrit par: Esvele Dimanche 13 Décembre 2009 à 17h46
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Mer de Lune -> Château-Zhentil -> Tour-Mohrg

Dzahim, Maesark

Un sourire en coin naquit soudain sur les lèvres d'Aridius qui contempla d'un oeil brillant ses deux recrues. Au moins on n'avait pas refilé au capitaine des éléments totalement inutiles.
Il reprit sa mine sèche avant de reprendre.

- Peu importe la façon, seul le résultat compte.
C'est une affaire relativement pressante, et je ne tiens pas à me salir les mains.
Le gaillard que vous allez cuisiner a été pris il y a deux nuits avec des documents qu'il avait dérobé ici, à la Tour-Mohrg et dont le contenu ne vous regarde pas plus que lui. Ce que je veux savoir est simple: à qui comptait-il les remettre? Les vermines dans son genre ne travaillent pas seuls.
Je veux un nom, vous m'entendez? Je veux un nom!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.

Aridius frappa du poing sur l'une des tables de la salle de repos. Une choppe se renversa, déversant un fond de liquide jaunâtre - qu'il était difficile de comparer à de la bière mais qui en était cependant probablement - qui fut rapidement absorbé par les fissures du meuble rustique.
- Venez! ordonna l'officier tout en repartant vers la porte qui menait au couloir du dortoir.
Celle-ci s'ouvrit au même instant sur Osbern précédant Yriel, Enmorien ainsi que Nejdec qui lança un regard à son maître en le croisant.
L'illuskien n'échangea pas un mot avec son supérieur et escorta les trois aventuriers jusqu'au rez-de-chaussée.

Aridius Tranchemain guida de son côté le "blafard" et le "monstre" le long du couloir, passant devant leur cellule-dortoir pour finalement s'arrêter devant la porte de bois d'où étaient provenus les cris étouffés qu'avait entendu le demi-orque auparavant.

- Une fois que j'aurai ce nom, déclara à voix basse le zhent en posant sa main sur la poignée de la porte, je ne veux plus voir ce parasite, débarrassez-vous en!

Il allait ouvrir lorsqu'il s'interrompit et regarda tour à tour Dzahim et Maesark.
- Et je vous conseille d'être efficace! Ou bien c'est vous qui disparaitrez!


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Plus marqué par les cicatrices que par l'âge, le visage de cet homme inquiète. Tout en lui semble dégager une impression de brutalité mal contenue.

Il abaissa la poignée et poussa la porte qui s'ouvrit dans un grincement sur une salle à la lumière tamisée qui, si les deux aventuriers n'avaient pas été,d'une façon d'une autre déjà soumis à un tel spectacle, aurait pu être née de leurs cauchemars.
Une gigantesque vierge de fer, fameux cercueil métallique et clouté, attirait le regard, reflétant la lueur des deux uniques torches de la pièce. Sur des établis reposaient des objets variés tels que des brodequins, des poires d'angoisse ainsi qu'une horrible collection de pinces de toutes sortes et de tous formats. A côté d'un chevalet étaient disposés des planches de bois, des marteaux et d'autres outils aux usages qu'il fallait mieux ne pas imaginer. Un seau d'eau rougie semblait la seule marque d'hygiène dans cette salle qui empestait le sang et la sueur.

Deux personnages étaient présents, dont le rôle était aisé à deviner. Ligoté sur une chaise, le visage tuméfié et partiellement ensanglanté, reposait un demi-elfe qui ne fit pas un geste à l'arrivée des trois hommes. Si son habit était déchiré en maints endroits, on pouvait encore voir qu'il s'agissait d'un uniforme de soldat zhent.
L'autre, également un soldat du Réseau Noir, se tenait adossé à un mur. Il sortit à un signe d'Aridius.
Ce dernier sortit à son tour, non sans murmure une dernière phrase aux bourreaux improvisés.

- Faites ce que vous voulez, mais faites-le vite et bien.

écrit par: Dzahim Dimanche 13 Décembre 2009 à 18h40
Dzahim était à la fois satisfait, et dérouté. Satisfait, car le contexte effrayait déjà suffisamment en lui même pour qu'une personne soit assez rapide pour faire parler un coeur inquiet. Dérouté, car il n'avait jamais mit les pieds dans une vraie salle de torture. Les esclavagistes oeuvraient certes quelque fois à l'aide de cette méthode, mais jamais de manière dangereuse pour le futur esclave. Il s'agissait de le rendre docile, pas lui faire avouer ses secret. L'humain regarda son comparse. Et pris la parole, et ainsi manifestait sa décision de donner les directives.

- Bien, je propose une mise en condition. Maesark, tu t'occupe de lui pendant quelques minutes, nous poserons les question plus tard. Peut importe pour le moment qu'il dise quelque chose ou non. Je lui poserais les question après, s'il n'a rien dit jusque là. Satisfait ton appétit de douleur Maesark, mais ne le fatigue pas trop.

L'arbitraire, rien de mieux pour effrayer quelqu'un. Si l'on est capable des pire torture de manière arbitraire et lorsqu'il n'y a pas d'enjeu, que cela devient-il s'il y en a un. Voilà ce qui devait émerger dans l'esprit du demi-elfe. L'angoisse de la douleur devait supplanter la douleur. Car c'est cela qui le ferait parler. Pour le moment, il misait surtout sur le fait que le semi Orc maitrisait son affaire comme il l'affirmait. Lui se contenterais d'observer quels tortures étaient les plus efficace, pour les lui rappeler. De déchiffrer les doutes et les hésitations, pour interrompre Maesark au bon moment. Et poser les questions quand l'esprit sera le plus malléable.

Il restait aussi a espérer que Maesark comprenne bien l'intention de Dzahim, et lui obéisse devant la victime. Sinon tout serai gâché invariablement.

écrit par: Maesark Lundi 14 Décembre 2009 à 19h50
La victime était devant lui. Un demi-elfe. Et pour Maesark, que sa victime eut été demi-elfe,elfe, ou même simplement un être humain aux oreilles vaguement pointues et au visage fin, cela ne changeait rien: tous ces types de personnes étaient des elfes à ses yeux. Les Elfes étaient ses proies naturelles; il ne pouvait s'empêcher d'éprouver plus de satisfaction à tuer un elfe qu'à tuer toute autre créature vivante.

Cependant, cette fois ci, il ne faudrait pas tuer. Il faudrait délier une langue. Torturer. Ce serait à la fois simple et extrêmement éprouvant pour ses nerfs. Un Elfe à sa merci, mais un Elfe à garder en vie.


¤Mmm... En v'là un qui se souviendra qu'y faut s'méfier des orques!¤

Dzahim avait commencé à lui parler dès qu'ils étaient entrés dans la salle de torture, mais il avait, dès le premier instant, ignoré ses propos. Aridius avait été clair, et Maesark, étrangement, brûlait de respecter les ordres de son "dirigeant" à la lettre. Il était là pour torturer. Il torturerait donc.

Il s'approcha d'abord d'un pas lent mais guilleret et badin de la chaise du demi-oreilles pointues. Il se pencha jusqu'à ce que leurs nezs se touchent. Il lui décocha un magnifique sourire de ses crocs jaunes, et lui donna un beau coup de boule en guise d'entrée en matière. Les subtilités viendraient ensuite.


Le coup fit craquer le nez du demi-elfe, qui prit un angle étrange et se mit à saigner. En même temps, la force de l'impact fit basculer la chaise en arrière et le demi-elfe se retrouva sur le dos.

Le demi-orque, du même pas que précédemment, contourna la chaise, fixa droit dans les yeux sa victime, descendit un peu son pantalon puis urina sur le visage crasseux et ensanglanté du torturé. C'était la deuxième phase de mise en conditions psychologiques: l'humiliation, la première étant l'établissement d'un rapport de force direct.


-Jusqu'à maintenant, p'tit, c'était pour que tu comprennes à qui t'as affaire. Maintenant, ça va être bien plus drôle. (Il lui lança un nouveau sourire)Tu vois tout ce beau matériel autour de toi? Et bien je vais pas m'en servir pour toi. Non non non, ce s'rait trop classique, et je m'amuserais pas du tout. Pour toi, aujourd'hui, ce sera torture à la dague ainsi qu'à mains nues! Je commence par quoi? Tes extrêmités? Mains? Pieds? Ou alors tu préfères la langue, les oreilles ou les yeux? Moui, les oreilles, c'est parfait pour commencer.

Se saisissant d'une dague, le barbare trancha, dans un mouvement lent et saccadé, le haut de l'oreille droite du demi-elfe, puis le haut de son oreille gauche.

-J'ai jamais compris pourquoi vous aviez toujours des oreilles aussi grandes... Tu es bien demi-humain aussi, non? Et bien maintenant, t'as des oreilles totalement humaines, abruti! Tu vois, tes morceaux d'oreilles? Et bien je vais les garder bien précieusement pour m'en faire un collier, ça servira d'exemple aux gens de ton espèce! Et j'rajouterai des p'tits bouts autant que possible... Alors, maintenant, on passe à quoi?

Au même instant, Maesark eu un flash de sa torture favorite, celle des éclats de bois sous les ongles. Il eut envie d'essayer une variante...

-Un p'tit doigt pour toi, un p'tit doigt pour moi, un p'tit doigt pour Dzahim, un autre pour Aridius...

Tout en chantant sa "comptine", Maesark arrachait tous les ongles de mains et de pieds de sa victime, en les décollant en passant sa lame sous les ongles. La scène n'était pas particulièrement sanglante, mais la douleur pour la victime devait être atroce...

Une fois qu'il en eu fini avec les ongles, il décida de passer à une autre partie du corps. Il fallait mieux laisser cette zone "tranquille" afin que les nerfs se reposent, pour qu'ils puissent sentir totalement les prochaines gâteries que Maesark ne manquerait pas de leur apporter.


Il s'apprêtait à couper les tendons d'Achille du demi-elfe lorsque le barbare se souvint qu'il fallait le laisser en en vie. Il se redressa donc, lui cracha au visage et lui lança un "A tout à l'heure" digne des plus mauvais présages avant de reculer de quelques pas pour laisser place à Dzahim. De toutes façons, la partie "interrogatoire de la torture n'avait jamais plût au verdâtre.

écrit par: Dzahim Mardi 22 Décembre 2009 à 15h35
L'humain ne remarqua pas que le semi orc avait ignoré sa demande. Comme en outre il s'était instinctivement plié à ses exigence, il ne voyait pas où celui-ci pourrait lui avoir désobéi. Satisfait de cette tournure des événement, Dzahim se rapprocha de la victime. Il ne dit rien un léger moment, se contentant de regarder de haut et avec un mépris tel que même Nedjec n'en avait jamais subit. Debout et droit, sain et fier, devant ce demi-elfe ficelé, meurtri, et souffrant encore des sévices du semi Orc.

Lui saisissant le visage pour le tourner vers le siens, rien de tel pour briser un homme qu'avoir le contrôle de son corps, Dzahim le regarda droit dans les yeux. S'il faisait mine de les fermer, il frôlerait du doigt l'une des blessures du semi elfe. D'un ton sec, impératif, mais sans hurler, avec une sorte de douceur malsaine l'ancien marchand d'esclave pris la parole.


- Humilié ainsi par un semi orc, vraiment tu ne vaut rien, ton sang elfique doit bouillir là dedans. Tant mieux tant mieux, un incapable comme toi qui se fait saisir a la première occasion, eusse tu été loyal, n'aurait pas mérité mieux parmi nos rang. Tu es donc parfaitement à ta place ici. Une once de loyauté envers tes maîtres aurait pu te racheter, tout du moins t'épargner les souffrances, mais apparemment tu ne possède même pas ce sens éthique. Mais je soliloque.» Tout était évidement calculé, un sentiment de culpabilité abaissait les défense de manière irrémédiable, la sensation, ainsi que la certitude de ne pas valoir grand chose non plus. Mieux valait éviter les références directes aux factions adverses, ça n'aurait fait que le renforcer dans ses conviction idéologiques, sans doute la seule défense valable face à une torture. Dzahim approcha son visage de celui du semi-elfe, de manière toute fois à lui éviter la satisfaction de toute tentative pour lui cracher au visage. «Dis moi maintenant pauvre petite loque à qui devait tu remettre les documents?»

Les questions amenaient plus facilement les réponses que les menaces. Une question exige toujours une réponse, mais de manière insidieuse, discrète, silencieuse. Et si le semi-elfe décidait de se taire, il se sentirait en tord, en situation de faiblesse, ne faisant que renforcer son mal être. Si tel était le cas Dzahim n'avait qu'à l'empêcher de fuir son regard. Il serait alors contraint de dire quelque chose. Si la réponse n'était pas celle recherché, ou pire, une tentative de mensonge. Il se détournerait de la victime, et sans un mot pour elle, inviterait Maesark à reprendre la torture.

écrit par: Esvele Mercredi 13 Janvier 2010 à 15h10
user posted imageMatin du 23 Eleinte 1372
Mer de Lune -> Château-Zhentil -> Tour-Mohrg

Dzahim, Maesark

PARCHEMIN
Maersak, Bluff: 1d20->14 contre DD12 =réussite
Dzahim, Intimidation: 1d20->17 +2 contre DD10 =réussite
Maersak, Intimidation: 1d20->8 +4 +2(Dzahim) +6(circonstances) contre demi-elfe, Psychologie: 1d20->15 +2 =réussite
Maersak inflige 2d6->6 dégâts à demi-elfe =>demi-elfe est à ??pv
Dzahim, Intimidation: 1d20->20 +2 contre DD10 =réussite
Maersak, Intimidation: 1d20->18 +4 +2(Dzahim) +3(circonstances) contre demi-elfe, Psychologie: 1d20->19 +2 =réussite

Maersak inflige 4d3->6 dégâts à demi-elfe =>demi-elfe est à ??pv


Le semi-orque savait s'y prendre, c'était certain. Il possédait de l'expérience, probablement obtenue au Manoir du Crépuscule de l'Amasstarte ou dans d'autres situations qu'il semblait préférable de ne pas connaître.
Dzahim n'avait cependant rien à lui envier, maniant la torture psychologique avec un naturel déconcertant.
Ainsi, l'un avec son doigté si particulier et l'autre avec ses mots, ils s'occupèrent de soutirer au pauvre demi-elfe déjà blessé les informations désirées par Aridius.

Si le thayen inquiéta le zhent, ce dernier était plus effrayé encore par Maersak qui était physiquement son bourreau. La seule mention du fait que ce puissant monstre s'apprêtait à le torturer le fit trembler. Il n'avait rien vu.

La victime cria dès que son bourreau commença à lui trancher les pointes des oreilles. La morsure glacée du métal dans sa chair le fit beugler à tel point que tout individu présent dans le couloir aurait pu l'entendre. Mais la mutilation ne cessa pas et les extrémités des membres du soldat devinrent une nouvelle zone de douleur, atroce, entêtante...

Le demi-elfe troqua ses cris contre des larmes qui se déversèrent à torrent de ses yeux rougis. Si la douleur le fit un instant défaillir, il revint trop rapidement à lui dès que le visage presque blanc de Dzahim se rapprocha du sien.
Il pleura de plus belle, marmonnant quelque chose d'incompréhensible avant de parvenir à bégayer plus clairement.


- Gaetz... c'est... Gaetz... il voulait que je... je prenne les croquis.
Il se mit à crier avant de retomber, silencieux, en sanglots.
- Irimor Gaetz, putain! C'est lui! Laissez-moi, merde...


écrit par: Maesark Mercredi 13 Janvier 2010 à 18h19
Aridius voulait un nom. Ils le lui avaient obtenu. Maintenant, l'elfe sanguinolent qui était en face d'eux n'avait plus d'importance. En tout cas, aux yeux d'Aridius. Pour le verdâtre, cette pauvre victimes aux (anciennes...) grandes oreilles avait encore une petite valeur, la valeur d'une vengeance.

Aridius n'avait demandé qu'un nom, un simple nom. Ni qui serait la personne ainsi dénoncée, ni pourquoi, mais juste un nom. Il y avait là un moyen d'embêter sérieusement le commanditaire de cette torture.

¤T'as voulu jouer au con Aridius? Ben moi aussi, je vais jouer au con. On verra la gueule que tu f'ra quand tu sauras que justement, t'as rien qu'un nom...¤

La mise a mort était maintenant possible. En tout cas, il ne serait pas sanctionné pour ça, car il avait réussi a s'arranger pour obtenir un nom avec l'aide de son co-bourreau. Mais il avait fait la promesse a l'elfe de s'occupper de lui encore un peu après, et Maesark était une créature de parole. Il s'approcha donc a nouveau du pauvre torturé.

-Tu sais quoi? Tu m' fais pitié... Demander qu'on t' foute la paix alors qu'on te torture... Quelle honte! Tu pourrais être un peu plus courageux, pt'it merdeux! C'est pas bien d' trahir ceux qui t'envoient, te payent et te font confiance... Tu sais comment on punit les traîtres? Regarde...

Se saisissant de sa dague, il forca l'autre a ouvrir la mâchoire en lui appuyant fortement sur les joues. Puis il lui trancha doucement la langue, de la même manière que pour ses oreilles.

-Bon, je m' suis lassé... Maintenant, j'vais t'tuer! Mais d'abord...

Il se pencha sur l'elfe, toujours a terre et attaché a sa chaise. Il lui sourit une fois de plus, et lui fit un clin d'oeil. Mais ne le rouvrit pas.

-C'est mon dernier pt'it cadeau. Après, on va t'la donner, ta paix!

Et il lui creva l'oeil droit. Enfin, il se redressa de toute sa hauteur, dit "GRUUUUUMSH! REGARDE C'QUE J'T'ENVOIE!", puis il sauta a pieds joints et de toutes ses forces sur le crâne du torturé a terre.

hrp.gif Je voulais savoir: mon collier d'oreilles d'elfes peut-il me donner un bonus d'intimidation spécial contre les elfes? Ou est-il purement décoratif? Et pourquoi avons nous changé de MD? Y'a t'il eu un problème? hrp.gif

écrit par: Dzahim Jeudi 14 Janvier 2010 à 00h09
Avant que le demi-orc n'agisse Dzahim tenta de le stopper. Le retenant à l'épaule, sans user de force, si le semi orc passait outre il n'irait clairement pas jusqu'à entrer dans une lutte quelconque. Cela n'avait rien à voir avec la peur, simplement si les bourreaux se battent entre eux, ils perdent toute crédibilité, en outre, Aridius les observait certainement, si le semi orc passait outre son avis Dzahim pensait être capable de s'en tirer seul de son côté. Le destin du semi orc lui importait peu. Il pris la parole d'un ton ferme et cinglant, et cela bien qu'il murmura ses propos, inaudible pour l'elfe.

- Un instant idiot, et si on lui avait communiqué un faux nom à l'elfe? Modère tes ardeurs, ou tu finira à sa place, et crois moi, je serais ravi de te servir de bourreau. Je vais communiquer le nom à Aridius. Continue de le terroriser en attendant.

Dzahim observa l'elfe. Il semblait loin d'être capable de simuler quoique ce soit. Le seul soucis de Dzahim, c'est qu'il interrogeait sans avoir aucune connaissance du sujet. C'était une faille que l'elfe pouvait espérer exploiter. Néanmoins Dzahim n'avait pas quitté des yeux le regard de la victime. Celui-ci n'avait pas esquissé le moindre regard vers l'un ou l'autre pour guetter une réaction. Intérieurement, l'ancien marchand d'esclave était remué. De fureur contre lui même, de fureur contre le semi orc, contre l'elfe, contre Aridius. Il ne savait d'où venait cette fureur, mais celle-ci fut rapidement absorbée par une plus sourde qui ne s'estompait jamais.
Tuer Samas Kul. Un écho lointain et si proche. Patience lui souffla sa raison. Il était en bonne voie.

Sans attendre de savoir ce qu'entreprenait le semi-orc, et encore moins une réponse de ce qu'il considérait comme une masse de muscle verts, Dzahim tourna les talons en direction de la porte. Son air était calme et composé, a son aise d'une certaine manière, Zenth n'était pas si différent de Thay, il fallait jouer finement avec ses inférieur, pour les maintenir à sa botte, et jouer encore plus finement avec les supérieur, pour obtenir leur faveur. Une ambiance qui ne plaisait guère à Dzahim, c'était après tout ce qu'il haïssait à Thay, mais qui était loin de le dépayser.

Ouvrant la porte sans précipitation, il jeta un regard dans le couloir. Si Aridius ne s'y trouvais pas, il quémanderais l'aide d'une personne afin de le trouver pour lui donner le nom obtenu grâce à la torture.

écrit par: Esvele Lundi 01 Mars 2010 à 18h14
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Dzahim, Maesark

PARCHEMIN
Maersak inflige 2d4->8 dégâts à demi-elfe =>demi-elfe est mort


Dès que Maesark enfila la pointe de sa dague dans la bouche du demi-elfe horrifié, ce dernier se remit à crier de plus belle jusqu'à ce que ça gorge fusse noyée dans un flot de sang et ne lui permisse plus que de hoqueter d'une ignoble façon.

Le semi-orque ravi retira son macabre et sanguinolent trophée. Nulle action ne paraissait assez atroce pour la nouvelle recrue de la lointaine Amasstarte. Le visage de cire de l'imperturbable Dzahim ne semblait pas montrer de signe d'horreur. Les turpitudes du thayen étaient-elles donc si fortes qu'il ne ressentait nulle crainte devant le colosse qui était devenu malgré eux son compagnon de mésaventure ?

Probablement, car même face à l'atrocité dont faisait montre le barbare, l'ancien commerçant d'esclaves osa lui retenir le bras pour éviter au demi-elfe de s'en aller trop tôt rejoindre le Plan de Fugue et soumettre son âme à Kelemvor.

Maesark, plus interloqué que gêné, cessa son geste qui parut soudain bien inutile. En effet, l'ultime torture qu'il avait fait subir à sa victime arracha à cette dernière un dernier hoquet qui figea son visage ensanglanté dans une désagréable posture. Ses yeux rougis semblaient perdus dans quelque affreux cauchemar. Mais nul cauchemar n'aurait pu être au pauvre demi-elfe plus terrible que les derniers instants de sa réalité...

L'atmosphère s'alourdit encore un peu, et le peu d'air qui filtra de la porte qu'ouvrit Dzahim n'apporta nulle fraîcheur à la salle à l'odeur suffocante.
Dans le couloir, point de trace d'Aridius, mais les deux aventuriers purent apercevoir la silhouette colossale d'Osbern qui jetait une Enmorien inanimée dans sa cellule.

écrit par: Dzahim Vendredi 19 Mars 2010 à 17h27
Un soupire d'exaspération s'échappa des lèvres de Dzahim quand il ouvrit la porte. L'elfe était mort, soit, par certains côté cela simplifiait les choses. La question de savoir s'il avait put mentir ou non ne se posait plus. Soit ils avaient un nom, soit ils n'en avaient pas. La première solution étant la meilleure à présenter, il ne se risquerait pas à émettre un doute quand à la véracité du noms. Simple question de survie.

Restait le corps à faire disparaître et Ardius à contacter. Il était étonné que celui-ci n'ai pas laissé quelqu'un pour les surveiller ou qui que ce soit d'autre. Aussi lorsqu'il aperçut Osbern il ne put que se résoudre a attirer l'attention de celui-ci par un toussotement. Avant de prendre avec tact et diplomatie.


- Permettez moi de vous interrompre, nous en avons fini avec ce que l'on nous a demandé. Nous souhaiterions faire notre rapport à Aridius. Si vous pouviez nous indiquer le lieux où celui-ci se trouve, ou nous mener à lui, cela permettra de faire promptement notre rapport qu'il sera certainement satisfait d'obtenir au plus tôt.

Dzahim s'était avancé de quelques pas dans le couloir. Il regrettait finalement de ne pas avoir Nedjec avec lui. Celui-ci aurait pu être, sur son ordre, ses yeux et ses oreilles. Mais puisqu'il devait se débrouiller tout seul. Il s'appliqua à le faire du plus discrètement et efficacement qu'il le put.

Sa méthode consister à compter les couloirs, les portes, à sonder d'un bref coup d'oeil la longueur d'un couloir. Ou en laissant trainer les oreilles à supposer l'activité d'une pièce. Plus vite il en saurait sur les lieux, plus vite il pourrait quitter ce lieux infâme et barbare.
Il jeta ses regards sans insistance, comme quelqu'un qui cherche quelqu'un d'autre. Jetant de régulier regard à Osbern lui signifiant tacitement qu'il attendait une réponse, quoi qu'elle fut.

écrit par: Isórion Mardi 18 Mai 2010 à 05h23
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Dzahim, Maesark

Tout se termina bien pour Dzahim et Maesark, à bien des égards puisque Aridius Tranchemain se retrouva en posséssion des informantions demandées et surtout il avait prit connaissance du nom de celui qui connaîtrait très bientôt une fin...appropriée: Irimor Gaetz.

Quant à nos aventuriers....Aridius se désinteressa totalement d'eux au point que deux nuits après avoir extorquer le nom au pauvre hère, ils donnèrent leurs congés et par un fait tout aussi exceptionnel, il trouvèrent un petite bourse dans leurs affaires, ce qui pouvait s'apprenter à un solde de tout compte mais ceci ils ne le surent jamais tout comme ils ne devraient jamais revoir Aridius





Fin de l' Aventure