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La Taverne des Royaumes Oubliés > L'Impiltur > Le Testament de Josor


écrit par: Joinon Jeudi 05 Février 2009 à 18h16
Les aventures précédentes du Testament de Josor



user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Madawc, Premiers secours: 1d20->16 +2 contre DD?? =???
Whÿn, Escalade: 1d20->15 +3 contre DD15 =réussite
Whÿn, Détection: 1d20->9 +2 contre DD5 =réussite


Arrivés dans un lieu qui leur restait inconnu, les aventuriers tentaient de reprendre leur situation en main tandis qu'au-dessus d'eux dansait le portail magique. Madawc décida de s'éloigner de celui-ci car, si eux avaient pu arriver ici, leurs poursuivants le pouvaient également. Les quatre hommes et l'ensorceleuse blessée parvinrent donc à l'orée du petit bois.
Soucieux de découvrir l'endroit où ils avaient été transportés, Whÿn ne tarda pas à grimper sur l'un des pins les plus hauts, disparaissant des yeux de ses compagnons.

Madawc, lui-même blessé, s'occupait d'Hanna-Leena. Les quelques notions de premiers soins qu'il avait apprises durant son compagnonnage lui revinrent rapidement en mémoire. Il s'exerça à retirer délicatement le projectile planté dans la hanche de l'illuskienne, ce qui n'empêcha pas cette dernière d'émettre un râle de douleur. Le sang qui s'écoulait de la plaie rougissait la robe claire. Le guerrier tenta de faire un garrot rudimentaire avec un pan de celle-ci. Ceci fait, il se recula, examinant avec attention sa "patiente" en compagnie de Silupin qui lui passait le pendentif du roublard autour du cou. Rien ne permit d'indiquer aux deux novices en secourisme que les soins qu'ils venaient de prodiguer étaient efficaces. En effet, Hanna respirait toujours avec peine et son corps restait inerte.

Ralmevik les rejoignit ensuite, l'air abattu.

- Elle a été sacrément blessée. J'espère qu'elle s'en sortira. Je suis désolé de ne pouvoir vous aider, j'ai peur de m'y connaître aussi peu que vous en la matière. Il me semble cependant reconnaître cette amulette. Il faut sauf erreur la briser pour que sa magie soit libérée. A vous de voir, votre ami a l'air d'y tenir.
Puis, répondant à la remarque de Silupin après un instant de silence.
- Mais que s'est-il finalement passé là-bas? C'est après vous, le semi-homme, qu'ils en avaient? Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Et qui est donc cette fille pour avoir réussi à nous téléporter? Sommes-nous seulement encore dans les Marches d'Argent?

--------------------
Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.


Accroché aux solides branches de son perchoir, Whÿn cherchait du regard tout signe d'une quelconque activité dans les environs, ou tout indice lui permettant de se situer. Le soleil dont les rayons pointaient à peine se levait derrière lui, où la forêt devant laquelle ils se trouvaient s'étendait jusqu'aux racines de petite montagnes. A sa droite également des montagnes, plus hautes et un peu plus lointaines. Dans les deux autres directions s'étendait l'immense plaine verdoyante - l'elfe put voir, rassuré, que le portail qu'ils venaient d'emprunter avait disparu, et nul être ne semblait avoir eu le temps de le franchir. La vision du Beau Peuple permettait au roublard de faire fi de la pénombre matinale, mais les branches des autres arbres le gênaient quelque peu, de même qu'une brume stagnante à quelques kilomètres devant lui ainsi qu'à sa gauche. Tournant la tête de chaque côté à plusieurs reprises et plissant les yeux comme pour mieux se concentrer, Whÿn put apercevoir une fumée sombre s'élever depuis la forêt derrière lui, à plusieurs centaines de mètres.


Après-midi du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja


Mival Chernin ne tarda effectivement pas à pénétrer dans le bureau. Tonja le reconnut aussitôt, contrairement à Elianis auprès duquel il se présenta de sa voix distinguée.
- Bonjour Initié des Arcanes d'Everlund. Vous êtes sauf erreur le jeune Elianis, et moi Mival Chernin, responsable de cette modeste école. Je dis modeste car comparée à l'Assemblée dont vous êtes membre, notre jeune collège est d'une importance minime.
S'adressant à Tonja.
- Et voilà notre moniale, Tonja, fraichement arrivée du Sud, énonça le vieillard en esquissant un sourire empreint d'ironie.

Le magicien vint s'attabler à son bureau, faisant signe aux deux aventuriers de prendre leurs aises, ce que l'elfe n'avais pas tardé à faire, même sans autorisation. S'éclaircissant la voix, il reprit.
- Elianis et Tonja. Les causes qui vous ont amenés ici sont diverses, mais la finalité et la même. Vous allez être compagnons de voyage pour quelques temps. Pour quelques chevauchées en vérité, voire un bon mois... Au service de l'Assemblée d'Everlund qui est, je dis cela pour notre demi-orque qui l'ignore probablement, une grande académie, une guilde même, de lanceurs de sorts dont le siège est à Everlund dans les Marches d'Argent. L'Assemblée a prévu il y a deux mois de faire des recherches dans notre petit royaume ; des recherches d'ordre archéologiques. Pour cela, elle va envoyer l'un de ses membres, dénommé... (Mival retourna un parchemin pour y lire le nom) Silupin Tatipiou, l'un de vos collègues donc Elianis. Ce représentant ainsi que, en théorie, quelques mercenaires, devraient arriver ici d'ici trois jours, au 6 d'Eleinte.

- Votre rôle va être de les guider durant leur voyage ici. Nous allons ainsi vous faire étudier pendant les trois prochaines journées la géographie de l'Impiltur. Ces cours vont être très accéléré mais pour des raisons particulières, car les projets de l'Assemblée ont été modifiés à la dernière minute. Mais si chacun est impliqué, tout devrait très bien se passer. Nous avons encore du temps.
Bien... Bien bien bien! Avez-vous peut-être des questions avant de commencer?

écrit par: Tonja Vendredi 06 Février 2009 à 20h15
¤ Ce petit a l'air perdu... ¤

Alors que la suspicion de Tonja à propos de l'elfe faiblissait, Mival fit irruption dans le bureau circulaire. Égal à ce qu'elle avait pu observer à la prison, l'homme avait une mise impeccable et un air toujours très sûr de lui. D'un geste, il lui proposa de s'asseoir, et elle obtempéra bien que les chaises ne soient visiblement pas prévues pour accueillir une personne de sa carrure.

La demi-orque prêta une oreille attentive aux propos de l'homme. Tout cela allait un peu vite pour elle qui n'était pas accoutumée à cet enchainement d'idées rapide. Là d'où elle venait, chaque nouveauté était mâchée longuement, puis digérée, avant que l'on ne passe à la suivante...


¤ Alors ce petit bout d'elfe est un mage lui aussi... Il ne paye pas de mine...¤

Mival continuait de débiter les tenants et les aboutissants de leur venue ici. Tachant de saisir autant d'informations qu'elle le pouvait, la demi-orque avait un air hautement concentré.

¤ Arkéolquoi ?¤

Un peu perplexe, la moniale s'attacha à la suite du discours. Enfin, des éléments factuels. Il faudrait encore attendre 3 jours dans ces lieux étranges. Néanmoins, quelques informations sur leur destination seraient les bienvenues, et cet enseignement ne serait sans doute pas de trop. Quoiqu'il en soit, étant donné la carrure de l'elfe sensé servir lui aussi de guide, la demi-orque jugea que l'exploration ne devait guère comporter de grands dangers... Sans doute devrait-elle servir de gardien d'enfant tandis que l'elfe Elianis ferait ses premières armes. Cela ne dérangeait pas la jeune moine. Après tout, elle avait donné sa parole.

L'humain conclut sa diatribe, et Tonja prit la parole.


- Mival Chenin, j'ai une question. Qu'est-ce que ton organisation Là sans Blé recherche ? Un objet ? Une personne ? Un lieu ? Qu'allons-nous devoir trouver ?

écrit par: Madawc Lundi 09 Février 2009 à 12h09
L’illuskien soupira. Silupin ne devait pas l’avoir écouté, puisqu’il ne cherchait pas ce qu’il lui avait demandé. Irrité et grimaçant de douleur, le guerrier s’accroupi et entrepris donc de fouiller le sac de la magicienne a la recherche d’une quelconque potion de soins, pour lui faire boire. En tout cas, une chose le rassurait : elle était vivante. Il avait un instant crut que le trait ne fut mortel, mais comme en témoignait le râle et le faible souffle de la magicienne, il restait encore un peu de vie dans ce corps.

¤Peut-on lui faire confiance ? Bah, je n’en sait pas assez pour que cela ai une quelconque utilité.¤

Tout en cherchant, Madawc décida de répondre à l’homme.

-J’ignore qui vous êtes, mais il me semble que vous êtes en droit de savoir. Ou au moins, de savoir le peu que je sais. Vous voulez savoir qui elle est ? Soit. Elle est membre de l’Assemblée, tout comme messire Tatipiou. Quand à moi, comme je l’ai dit tout a l’heure, je me nomme Madawc, et ai été engagé par l’Assemblée pour servir de garde du corps à ce semi-homme. Quand au pourquoi du comment, ainsi que le lieu où nous nous trouvons, je l’ignore. Mais j’ai pris un parchemin sur le corps de l’un des assassins, peut être cela nous éclairera-t-il sur qui ils sont, et pourquoi?

Tendant de sa main libre le rouleau de parchemin à Silupin, le forgeron continua ses recherches pour soigner Hanna-Leena, et si possible, sa jambe.

-Tenez, lisez ça Silupin, je suis un peu occupé pour le faire moi-même.

écrit par: Joinon Lundi 09 Février 2009 à 14h49
Sur le parchemin que Madawc tendit à Silupin était inscrit en commun, d'une écriture négligée:
PARCHEMIN
Notre espion à été découvert, l'Assemblée accélère le départ. Je suis sur place mais ne pourrai me charger de l'affaire seul ; l'émissaire de l'école sera accompagné de gardes du corps.
Je vous demande donc de tenir prêtes trois de vos ombres. Sauf imprévu, les aventuriers seront logés au Heaume de Verre. Tous les moyens sont acceptables tant que leur mission est compromise ; vous serez récompensés en conséquence.

N'oubliez pas que le Zulkir demande votre réussite, il serait fâcheux de le contrarier.

Que Kossuth vous accompagne.

1372E1RK.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 09 Février 2009 à 19h24
Whÿn regardait à gauche comme à droite et au bout d'un petit moment il aperçut une épaisse fumée sombre s'élever de la forêt derrière lui.

A part ceci, il ne sut définir avec exactitude ou ils étaient arriver. Des montagnes, une plaine, une forêt, il aurait tout aussi bien pu être an Aglarond qu'au Cormyr.

Avec ces quelques informations en poches, il entreprit de redescednre agilement de l'arbre pour rejoindre le petit groupe de survivants.

Il se hâta de s'approcher d'eux et commença à parler avec d'être arrivé.


- Mes amis, il n'y a rien de ce que j'ai vu qui m'a permis de savoir ou nous sommes. De mon haut arbre, je n'ai vu que plus précisément ce que nous pouvons voir du sol. Par contre j'ai noté une chose qui va sans doute pouvoir nous orienter.

Il fit une petite pause.

- Derrière nous, à quelques centaines de mètres dans la fôret s'élève une fumée assez sombre. Je ne sais pas trop de quoi il peut s'agir bien que l'idée qu'il puisse y avoir un feu là bas est tout à fait plausible. La fumée est épaisse et de ce que j'en vois, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un incendie.

Il se rapprocha du petit groupe et regarda avec attention comment allait l'humaine blessée. Madawc l'humain au franc parlé et à l'aspect costaud farfouillait dans le sac de la magicienne.

- Tout ceci ne me dit rien qui vaille. Dans son état nous aurons du mal à pouvoir avancer rapidement. Le portail s'est refermé donc, et je n'ai vu personne le traverser. Cependant, et bien que nous soyons sauf, je crains fort que quelqu'un parte à notre poursuite.

- Allons monsieur Madawc, que cherchez vous comme ça, je peux peut être vous aider? Je m'y connais un peu en toutes ces choses.

Une étincelle intéressée passa dans ses yeux. L'idée de subtiliser les affaires de la mourante le fit sourire. Whÿn après réflexion se dit cependant que dans un instant pareil, ce ne serait pas bien vu. Après tout, dans son état, il aurait bien le temps de lui voler tout ce qu'il voulait plus tard, quand elle serait morte.

Voyant que Madwac ne semblait pas l'voir entendu, il récupéra ses affaires et fouilla à son tour le sac avec les deux manches en bois qu'il avait récupéré dans la chambre du cadavre tué par l'assassin dont il s'était débarassé avec Silupin.

Whÿn redressa la tête quand Madwac tendit le parchemin à Silupin. Celui ci le lut rapidement.

- Et bien, il me semble que l'Assemblée a été infiltrée mon bon Silupin. Vous êtes apparemment une cible et en consituant votre garde du corps, nous le devenons tous aussi. Soyez sasn crainte, je serai là pour vous sauver.

Plaisanta l'elfe dela lune.

- Par contre, je ne sais pas ce qu'est un zulkir mais àa à l'air dangeureux. Peut être un mort vivant ou une créature de l'ombre qui commande tous ces assassins. Tout ceci ne me dit rien qui vaille mais bon, nous allons finir par y être habitué. Allons les amis, haut les coeurs. Nous allons bien réussir à nous orienter et à trouver de l'aide.

Whÿn gardait son habituel optimisme. Il essayait de remonter le moral des troupes et surtout celui de Silupin qui comprenait clairement que quelqu'un voulait attenter à sa vie.

- A partir de maintenant, je pense qu'il serait sage de dissimuler qui nous sommes, surtout vous Silupin. Evitons de mentionner l'Assemblée si nous ne sommes pas certains d'être seul.

- Bon il faudrait voir pour trouver des branches pour confectionner un brancard. Si nous devons la transporter autant qu'elle ait des chances de survivre.

écrit par: Elianis Lundi 09 Février 2009 à 20h51
L'Elfe regarda entrer Mival Chernin. Se levant de la chaise où il avait pris place, il le salua, content que quelqu'un arrive. Non pas qu'il avait encore un tout petit peu peur en présence de Tonja, mais il ne savait pas trop quoi lui dire...

¤ Ah! Ainsi voilà l'homme qui vient nous guider! ¤

Après s'être rassis, l'Elfe écouta ses paroles et il lui confirma qu'il était bien Elianis, jeune membre de l'Assemblée. Lorsque Mival Chernin leur fit signe de s'assoir l'Elfe se demanda s'il avait bien fait de s'assoir avant sa permission, cependant, les longues journées de routes qu'il avait fait jusqu'ici avait affaiblit son postérieur et il se sentait vraiment bien ainsi.


¤ Ah! Une recherche archéologique! Que cherche vraiment l'Assemblée? Un objet magique? Un vieux grimoire? Je ne crois pas qu'il me donnerais un garde du corps, si je peux appeler Tonja ainsi, si c'était un vieil objet sans valeur que l'on avait à trouver. ¤


L'Elfe, comme il l'avait un peu deviné allait faire route avec la Demi-Orque. Cela lui convenait, elle s'était montrée polie et avait l'air gentille!

- Ainsi chère Tonja nous voyagerons ensemble! Ce sera un plaisir pour moi de faire route avec vous!


- Nous allons donc passer ici plusieurs jours à étudier. Très bien, je ne connais que très peu cette région, et elle à l'air passionnante!

Lorsque Mival lui demanda s'il avait des questions, Elianis commença à réfléchir un peu dans sa tête, mais avant qu'il ai pût dire quoi que ce soit, Tonja avait déjà poser toutes les questions auxquelles il pensait! Il ajouta cependant:

- Oui, j'aimerais également en savoir un peu plus sur l'objet que nous recherchons. Je me demandais également comment serais réglé nos trois journée ici? Ou dormirons-nous? Voyez-vous ma fortune n'est pas très grande...

L'Elfe s'arrêta et rougis un peu. Il n'était pas vraiment habitué aux villes et ne savait pas vraiment s'il pouvait poser cette question ou si cela était mal vu.

- En tout cas, cela à l'air très intéressant! De plus un Elfe et un Demi-Orque ensemble je suis sûr que nous passerons inaperçu là ou nous nous rendons!
Elianis ria de bon coeur mais s'arrêta lorsqu'il vit qu'il riait tout seul...

écrit par: Madawc Mardi 10 Février 2009 à 00h30
Ne relevant pas la tête du sac, Madawc s’adressa à l’elfe.

-Laisse tomber le monsieur, compagnon elfe dont j’ignore le nom. Appel moi simplement Madawc. Quand à ce que je cherche, c’est une quelconque potion de soin pour éviter d’utiliser ton amulette pour remettre Hanna-Leena sur pieds.

Puis, écoutant le contenu du parchemin, l’illuskien essaya de se remémorer tout ce qu’il savait sur Kossuth.

¤Kossuth est un dieu, mais quels sont ces domaines ? Ce ne serait un dieu du feu ? cela expliquerait les fioles explosives…¤se dit l’illuskien en regardant sa jambe meurtrie.

-Mmmmh…Je pense que Zulkir doit plutôt être une sorte de titre ou d’appellation pour le chef. Il pourrait aussi bien être humain ou même gobelin.

Puis reprenant :

-Pour le brancard, je te filerai un coup de main dès que j’aurai trouvé une potion là-dedans. Il serait bon de rejoindre au plus vite la fumée que tu as aperçue. Il s’agit certainement d’un feu de camp ou d’une cabane de chasseurs.

¤Peut-être pourront-ils nous aider ?¤

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 10 Février 2009 à 21h54
Silupin était resté silencieux tandis que l'on soignait l'humaine. Il n'était pas habitué à voir quelqu'un dans cet état, et en était tout remué. De plus, il se sentait totalement impuissant, et cela le travaillait.

¤ La mort rôde autour de toi, mon ami. Depuis que tu as commencé cette mission, elle semble être partout, se terrant sous chacun de tes pas. ¤

Et ce sentiment s'en trouva renforcé par le message qu'il lut à l'attention de ses compagnons. Ainsi, on cherchait bien à le tuer. L'Assemblée avait bien fait de lui adjoindre des gardes du corps.

Le retour de Whÿn qui avait observé les alentours lui apporta un dérivatif. Car la question demeurait : où se trouvaient-ils. Il n'en avait aucune idée, et eux non plus, donc. Mais ses pensées revinrent au message, et le non de Kossuth lui revint vaguement en mémoire :


- Kossuth est le dieu des flammes et du feu, si je ne me trompes pas. En tous cas, nous allons devoir redoubler de prudence. J'ai l'impression que nos ennemis connaissaient nos moindres faits et gestes. Ils avaient un informateur.

Son regard se porta sur l'écrivain, le seul a ne pas appartenir à l'Assemblée où à s'être mis à son service. Tandis que ses compagnons préparaient le brancard de fortune, Silupin se tourna vers la direction dans laquelle ils allaient partir.

- Je vous proposerais bien de partir en éclaireur. Avec ma petite taille, je passerais plus facilement inaperçu que vous. Mais allez-vous l'accepter ?

écrit par: Joinon Lundi 16 Février 2009 à 10h41
user posted imageAube du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn, Connaissances(Noblesse et royauté): 1d20->10 +3 contre DD20 =échec
Silupin, Connaissances(Noblesse et royauté): 1d20->19 +2 +2(Assemblée) contre DD20 =réussite (=>Cf MP)
Madawc, Connaissances(Noblesse et royauté): 1d20->7 +3 contre DD20 =échec


Tandis que Silupin et Ralmevik étaient toujours affairés autour du corps inerte de l'ensorceleuse, Madawc découvrait, perplexe, les nombreux objets qui garnissaient le sac de celle-ci.
Il y trouva, pliés dans des tissus colorés, divers artefacts qui lui étaient inconnus. Du moins il y avait tout lieu de supposer qu'il s'agissait d'artefacts. Il y avait là une amulette dont le pendentif représentait un oeil stylisé, un anneau orné d'une pierre bleutée, une bourse de cuir remplie d'une poudre grise ainsi que trois potions dont nulle inscription ne pouvait laisser deviner le contenu. Hormis ces étranges objets se trouvaient une couverture, une tunique blanche, un bonnet de cuir, quelques allumes-feu, un jeu de Talice, un miroir, du fil de couture, deux aiguilles, une corde de chanvre ainsi que quatre parchemins pliés.

Whÿn également fouillait un sac, celui qu'il avait trouvé dans l'auberge. L'ouvrant, il se rendit enfin compte de ce qu'étaient les manches qui avaient attiré, et attiraient encore, son attention. Il ne s'agissait ni plus ni moins que de deux maillets de petite taille assortis à de petits outils ressemblant à des poinçons ou des burins. A l'abri d'une étoffe, l'elfe put trouver plusieurs symboles en bois représentant diverses divinités parmi lesquelles il reconnut Mystra, Dame des Mystères, ou encore Heaum, le Vigilant, et Tymora, Dame Fortune. Ce maigre butin était le seul contenu du fameux sac de cuir.

Le guerrier et le roublard relevèrent la tête presque à l'unisson en entendant Ralmevik prendre la parole.

- Je n'aime pas trop l'affaire dans laquelle vous semblez embarqués, jeunes gens. Nous avons failli laisser notre peau chez ce pauvre Vlitarel. Nous formons là une étrange équipée, et d'après vos dires nul n'en connaît la finalité. Je suis pour ma part étranger à tout ça, je n'ai formulé aucun engagement ; cependant je demande à vous suivre jusqu'à ce nous sachions où nous sommes et, surtout, jusqu'à ce que nous soyons en sécurité. Je ne sais si mes maigres talents pourront être d'une quelconque utilité, mais je ferai de mon mieux.
Je peux d'ores-et-déjà vous aider à fabriquer le brancard pour la fille.

Se relevant et s'approchant de Madawc, l'écrivain lui tendit une main amicale.

- Enchanté Madawc, je me nomme Ralmevik. Je me suis déjà présenté hier soir à l'elfe et à l'halfelin, avant les incidents qui ont touché l'auberge. Bien que faisons-nous à présent? Silupin se propose de partir en éclaireur, n'est-ce pas dangereux s'il est celui que vous devez protéger?

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.



Après-midi du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja


- L'A-SSEM-BLEE, en un seul mot, dame Tonja, rectifia Mival Chernin en appuyant et détachant bien chaque syllabe. En tant que protecteurs de la magie et du savoir, ses membres se donnent pour but de réguler l'utilisation magique sur Faerûn et de retrouver des artefacts magiques avant que toute autre organisation peu recommandable ne le fasse. C'est donc dans cette optique qu'un émissaire est envoyé ici en Impiltur en mission archéologique. Il lui faut retrouver un objet dont la position est encore exactement inconnue. Nous n'avons qu'une idée approximative de son emplacement mais plusieurs indices nous laissent supposer qu'il pourra être localisé grâce à une carte qui se trouve dans un village halfelin des collines qui se situent au Nord de notre ville. Et c'est aussi pour cela que vous devez être familiarisés avec notre géographie.

Lissant ses rares cheveux d'une main usée par le temps, le magicien reprit.
- La nature de l'objet en question est inconnue. Mais il est selon les sources de l'Assemblée d'une grande puissance ; puissance qui ne doit pas tomber entre des mains avides. Et ces mains sont partout présentes ici. La Simbule, sorcière de l'Est, n'est pas loin, de même que les magiciens rouges de Thay dont la convoitise n'a d'égale que la cruauté. Votre mission, il faut que vous le compreniez, est d'une grande ampleur. Il s'agit de guider ce Silupin Tatipiou mais également de le protéger et de l'aider. Car sa réussite dépendra aussi de vous.

Mival Chernin se voulait insistant, lui avait conscience de l'importance de la mission, et il souhaitait que Tonja et Elianis le comprennent également. Se dirigeant vers la porte par laquelle il était entré, il émit une dernière remarque à l'attention de l'elfe.
- Vous serez logés ici-même, Elianis Vannia, de même que Tonja qui a déjà ses quartiers dans nos locaux. Pardonnez-moi de vous abandonner mais je vais de ce pas chercher votre instructeur. A tout de suite.
Le vieil homme sortit ainsi, laissant une fois de plus les deux futurs compagnons seuls dans le bureau ovale.

écrit par: Tonja Lundi 16 Février 2009 à 13h32
¤ C'est un peu idiot. Pourquoi chercher quelque chose, lorsque l'on ne sait même pas ce que l'on cherche ? Vraiment curieux, comme idée... ¤

Avec l’immobilité d’une statut, Tonja avait écouté avec attention le discours du mage. Tout cela n'était pas très clair. En fait, pour peu que cela soit vrai, cette étrange guilde envoyait des inconnus chercher un objet mystérieux dissimulé dans un endroit non identifié. Voilà qui promettait. Pour des magiciens, ces gens ne lui paraissaient ni très organisés, ni très réfléchis.

¤ Il faudrait que j’apprenne deux ou trois sorts à l'occasion… Si c’est ça une grande Guilde de Mages, leur fameuse Magie ne doit pas être si compliquée qu'on le prétend. Peut être qu’ils propagent cette rumeur et garde cette puissance pour eux… Voilà qui mérite d’être creusé ! ¤

Lorsque Mival eu fini d'insister lourdement sur l'importance de leur tâche, Tonja haussa légèrement les épaules. La demi-orque vivait actuellement au jour le jour. Les risques ne comptaient pas, elle avait prêté serment et c'était une raison suffisante pour ne pas de poser la question du danger. Elle suivrait le groupe, et ferait de son mieux pour les défendre. Les enjeux de pouvoir entre praticiens de l'Art ne la regardaient pas. Mieux, elle préférait en rester aussi loin que possible.

L'humain ne leur avait pas laissé le temps de broncher qu'il s'éloignait déjà. Tonja le regarda fermer la porte derrière lui, se demandant si elle devait se sentir prisonnière ou invitée. En tout cas, elle n’était pas certaine d’apprécier ce qui lui arrivait. Au fond, n’était-elle pas revenue au point de départ ? Toute sa jeunesse, elle l'avait passé à être l'élève. Alors son âge adulte s’offusquait quelque peu qu'on l'enferme dans un cabinet pour lui asséner la leçon !


Elle observa quelques secondes le jeune elfe assit à ses côtés, à l'air si jeune, si pur, oui, presque naïf. Prise d'une impulsion soudaine, Tonja se pencha sur sa chaise et d’un geste vif saisit le bras d’Elianis à hauteur du coude, sans violence, mais avec fermeté. Là, elle chercha ses yeux verts afin d'y planter les siens.


- Elianis Vannia. Nous allons être compagnons de route. Tu es membre de cette Guilde, alors... J'ai besoin que tu te portes garant de la bonne foi de cette homme, des bonnes intentions de cette organisation, et du Bien fondé de ce voyage. Promets devant Heaume le Gardien que ce périple est Juste et n'engendrera aucun Mal sur ce monde.

La demi-orque, malgré sa voix rauque, s'était exprimée sans menace, du même ton neutre que si elle lui avait demandé une rasade d'eau. Tonja n'avait nullement le but de l'effrayer, au contraire, c’était ses propres craintes qu’elle lui demandait tacitement d’apaiser…

écrit par: Silupin Tatipiou Mercredi 18 Février 2009 à 22h19
¤ Zulkir ! ¤

Ce nom lut sur le parchemin obsédait Silupin. Il n'arrivait pas à s'en défaire, ni à y associer une idée. Fouillant sa mémoire, il lui revint soudain à l'esprit un des seul cours qu'il avait suivi à l'Assemblée avant de partir précipitamment pour cette mission périlleuse.

¤ Les zulkirs sont les dirigeants de la magocratie de Thay, et donc, les chefs des Magiciens Rouges. ¤

Il se souvint également que la nation de Thay était divisée en onze régions politiques, appelés tharchs. Les dirigeants de ces tharchsôthes, ou régions, appelé les tharchions ou tharchionesses, sont choisis par les zulkirs, le conseil de huit puissants Sorciers Rouges, véritables maîtres du pays. Dans un tharch, le tharchion a le pouvoir absolu tant qu'il ne gêne pas les zulkirs.

Un frisson de terreur envahit le barde :


¤ Un zuldirs a ordonné qu'on te tue. Un des êtres les plus malfaisant de Toril ! ¤

Le teint pâle, l'halfelin réfléchit. Fallait-il mettre ses compagnons dans la confidence ? D'une part, il allait certainement les rendre nerveux. D'autres part, il risquaient leur vie pour lui, et donc, ils avaient le droit de connaître la vérité.

¤ Et ils seront plus performants s'ils connaissent le genre de menace qui pèse sur nous. Tu veux dire sur toi. Mais s'il y a un traître parmi nous, il vaut mieux qu'il pense que nous ignorons toujours qui a tenté de nous tuer. ¤

Silupin porta son regard tour à tour sur ses compagnons. S'il avait confiance en Madawc et en Whÿn, ce n'était absolument pas le cas pour Ralmevik qu'il avait détesté au premier instant de leur rencontre.

Le barde s'éloigna donc de l'écrivain toujours penché sur la blessée, et il rejoignit Madawc qu'il mit au courant à mi-voix, le dos tourné vers Ralmevik, feignant de regarder le contenu du sac d'Hanna. Il le mit en garde également contre Ralmevik. Puis, sans laisser à l'humain la possibilité de s'exprimer, il s'en écarta aussi naturellement qu'il le put, et se rendit auprès de Whÿn. Procédant de manière identique, il révéla tout à l'elfe.

écrit par: Madawc Jeudi 19 Février 2009 à 16h29
Alors qu’il découvrait enfin ce qu’il cherchait, Madawc fut abordé par Silupin qui le mit au courant de ses soupçons. Interdit, le guerrier n’eu pas le temps de réagir que déjà Silupin s’éloignait. S’apprêtant à l’interpeller, il fut interrompu par l’autre humain qui venait de se présenter comme étant Ralmevik. Serrant la main qui lui était tendu, l’illuskien ne put s’empêcher de penser aux paroles du halfelin.

-Enchanté Ralmevik. Il semble que vous vous retrouviez plongé dans une affaire qui ne vous concerne en rien, et j’en suis désolé. Mais, puisque vous êtes là, vous pourriez peut être m’aider à identifier l’une de ces potions comme étant curative ?

Puis, se tournant vers Silupin :

-Maitre Silupin, pourriez vous me dire si l’une de ces potions serait capable de remettre notre compagne sur pied ? Je crains de n’avoir aucune connaissance dans ce domaine.

Jetant un regard au corps inerte d’Hanna-Leena, le forgeron essaya de voir si son état continuait de se dégrader. Se relevant, il ne put retenir un grognement : il avait oublié qu’il était lui aussi blessé.

-Je vous la confie. Je pense que j’aurai plus vite fait que vous de couper des branchages épais en quantité suffisante pour faire un brancard.

Se retournant, l’illuskien dégaina son cimeterre, et se dirigeant vers l’orée du bois commença à abattre de jeunes arbres ou des branches qui lui semblais suffisamment robustes.

¤En tout cas, j’avais vu juste concernant le zulkir. Mais cela ne me plait pas du tout. Ces mages rouges sont le mal incarné. Par Tempus, dans quelle galère as-tu été te fourrer…¤

écrit par: Elianis Vendredi 27 Février 2009 à 18h29
Elianis regarda Mival Chernin s'en aller. Il ne savait donc pas ce qu'ils allaient rechercher exactement. Il était assez heureux de pouvoir en apprendre un peu plus sur la géographie de ce lieu mais beaucoup de questions trottaient dans sa tête; quel était donc cet objet magique et qu'était son pouvoir? Il comprenait de mieux en mieux à quels dangers il allait avoir à faire et commençait à se demander s'il serait de taille pour les affronter.

C'est à ce moment-là que la main de Tonja lui agrippa le bras. Il fit un petit geste de recul, du à la surprise. Pendant une seconde il se demandait si elle lui voulait du mal. Mais ses questions le rassurèrent bien vite.


¤ En qui avoir confiance? Je crois en l'Assemblée c'est certain. Mais cet homme? Se sont mes Maitres qui m'ont guidés jusqu'ici mais je n'ai eu aucun contact avec eux depuis un moment, je ne les connais pas vraiment en fait... ¤

-Voyez-vous Tonja, je ne puis vous répondre avec certitude. Concernant l'Assemblée et ses motivations, je puis vous assurer qu'elle sont bonnes et telles que nous les a décrites Mival Chernin. Concernant cet homme, vous le connaissez depuis plus longtemps que moi. S'il est vraiment envoyé par l'Assemblée nous pouvons avoir confiance en lui, je crois que cela est le cas mais je ne peux vous le promettre.

L'Elfe qui avait laissé son regard vacillé de droite à gauche jusqu'ici, planta ses yeux dans ceux de la demi-orque. Il laissa passer une seconde le temps pour lui de faire le vide dans sa tête.

-Pour ce qui est de ce périple, je sais que nous devons soustraire cet objet à des personnes mauvaises. Je suis certain que le fait que ces personnes n'aient pas cet objet ne pourra que contrer un certain mal. Maintenant, je ne sais pas quels conséquences auront nos actes, je ne puis à nouveau vous promettre que nous n'engendrerons aucun mal, je ferais cependant tout pour que ce soit le cas.
Me comprenez-vous Tonja?

L'Elfe espérait avoir pu la rassurer mais il était lui-même un peu perdu. Sa première mission allait être plus périlleuse qu'il ne le pensait et il ne savait pas vraiment à qui faire confiance.

écrit par: Tonja Lundi 02 Mars 2009 à 20h17
La demi-orque relâcha sa prise et adressa un sourire franc à l'elfe.

- Oui Elianis Vannia. Tu as l'air d'un homme honnête, et cela me suffit. Je ne suis guère habituée aux magiciens, alors je me défie de leurs tours. Mais à toi j'accorde ma confiance, fais en bonne usage.

Comme soulagée, Tonja sembla se détendre. Enfin elle avait un noble but ! Voilà qui avait de quoi satisfaire la noble aventurière qui sommeillait en elle. Elle passa sa main sur sa nuque afin de la dégourdir. Son ton se fit dés lors moins pompeux.

- En tout cas, c'est une drôle d'organisation. Cet humain pince-sans-rire est venu me chercher jusque dans une geôle. Pourtant peu d'êtres portent ma race dans leurs cœurs... alors soit cette Assemblée est complètement désespérée, soit elle nous envoi à la Mort.

Ces propos avaient de quoi ébranler, mais cette pensée ne semblait pas entamer le moral de la moniale. Au contraire, son humeur s'était éclairée, et Tonja était à présent d'humeur à bavasser. Ce n'était pas dans ses habitudes bien sûr, mais avant d'être moine, et même avant d'avoir du sang orque, c'était une jeune femme ! Qui de plus n'avait pas vraiment eu dans sa vie beaucoup d'interlocuteurs auxquels raconter ses états d'âmes et mésaventures.

- Je suis une moine vois-tu, et j'ai été entrainé au combat pendant des années avant d'échouer ici. Toi, tu dois être un puissant jeteur de sorts pour que tes Maîtres te confient une mission qui semble si importante. En fait ce petit halfelin n'a pas grand chose à craindre, à mon avis. Il aura une solide escorte. Oui, une solide escorte...

écrit par: Elianis Lundi 02 Mars 2009 à 21h54
¤ Oufff elle me lâche! ¤

Le coeur de l'Elfe pouvait repartir. Il avala une grande bouffée d'air et rouvrit les yeux un peu plus grand. Non pas qu'il ait eu une quelconque peur à se voir attraper le bras ainsi par la Demi-Orque!

¤ Je l'ai rassuré il me semble, tant mieux ¤
Il espérait s'être rassuré lui-même par la même occasion.

¤ Hi, Hi! Elle pense que je suis un puissant jeteur de sort!¤
Le sourire s'agrandit sur le visage d'Elianis qui se ressaisit aussitôt.
¤ Oui je dois au moins pouvoir faire faner une fleur!¤
Après cette pensée il ne put s'empêcher d'émettre un petit rire.

Voyant que Tonja avait terminer ses paroles et qu'elle le regardait un peu de travers, il la regarda prestement:

- Excuse-moi pour le rire, je suis un peu stressé par cette mission. Merci de m'accorder ta confiance Tonja, je te donne la mienne. J'espère être à la hauteur de ce que tu attends de moi.
Quand à ta Race vois-tu, j'ai toujours pensée que seules les actions d'une personnes méritaient qu'on y prêtent attention, ta Race est puissante et je respecte cela, mais ne te jugerai jamais par rapport à cela...

Puis le sourire en coin, il tenta d'ajouter:

- Vois-tu tous le monde ne peux pas être un Elfe, tout le monde ne peux pas être parfait!
A nouveau il rit de bon coeur!

- Ainsi donc tu es Moine. Je suis moi-même, comme tu le sais déjà, un Magicien. J'ai également quelques capacités avec mon arc bien qu'il n'a servit jusqu'à présent qu'à tuer des lapins surtout!

Il la regarda, l'air penseur. Durant plusieurs secondes il ne dit rien. Il pensait maintenant qu'il pouvait faire confiance en Tonja. Il la sentait juste. Cela lui suffisait.

- Je serai honorer de faire ce voyage avec toi et de combattre à tes côtés si besoin est.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 03 Mars 2009 à 10h14
La révélation de Silupin étonna fortement l'elfe qui ne s'y attendait d'une part pas vraiment et qui d'autre aprt, appréciait un minimum Ramelvik. Si il est vrai qu'il connaissait très peu de chose sur lui, Whÿn l'aurait bien vu comme son historien personnel, son écrivain qui relaterait ses folles aventures et celles de ses compagnons. Cependant les soupçons de Silupin pouvait s'avérer exacts. Après tout, l'humain n'avait pas été blessé dans l'embuscade et il semblait garder un calme inhabituel. L'elfe resta ainsi quelques miniutes à réfléchir au dessus de son maigre butin, des symboles divins joliment sculptés. Il les enfourna dans son havresac et se relèva.

- Silupin, je ne pense pas qu'il soit bon de vosu laisser partir en éclaireur. J'ai moi même quelques dispositions dans ce domaine et je pourrai être utile dans cette fonction par contre si notre ennemi est aussi puissant que cette missive le laisse penser, il vaudrait mieux que nous restions groupés.

- Madawc, avez vous trouvé quelque chose pour soigner l'humaine?

L'humain ne semblait pas avoir trouvé quelque chose dans les affaires de la blessée. Qu'à cela ne tienne, il fallait faire quelque chose sinon elle ne survivrait pas.

Whÿn s'approcha et s'agenouilla à coté d'Hanna Lena. Il lui prit les mains et les referma sur le pendentif qui ornait maintenant son cou.


- J'espère que ça va fonctionner les amis.

Il serra alors les mains de l'humaine et dans ce même mouvement brisa le pendentif pour libérer sa magie curative.
Satisfait de lui, il s'approcha encore du visage de l'humaine avant d'approcher son oreille de sa bouche. Un léger souffle semblait percer les fines lèvres de l'humaine. C'était bon signe.


- Je pense que ça ira mieux et elle devrait se réveiller d'ici quelques minutes. En tout cas elle sera plus facilement transportable.

- J'ignore bien ou nous pouvons bien être. Madawc, vous qui avez passé un peu de temps avec elle, vous a-t-elle dit quelque chose sur cet endroit?

Whÿn s'approcha après quelques instants de l'humain pour l'aider à confectionner le brancard de fortune.




écrit par: Joinon Samedi 07 Mars 2009 à 02h43
user posted imageAube du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Madawc, Artisanat(Travail du bois): 1d20->"faire 10" +3 +2(aide Whÿn) contre DD10 =réussite
Whÿn gagne: Outils de maître artisan(sculpture sur bois) et 8 symboles sacrés en bois.
Madawc gagne: une amulette dont le pendentif représente un oeil stylisé, un anneau orné d'une pierre bleutée, une bourse de cuir remplie d'une poudre grise, trois potions inconnues, une couverture, une tunique blanche, un bonnet de cuir, 4 allumes-feu, un jeu de Talice, un miroir, du fil de couture, deux aiguilles, une corde de chanvre et quatre parchemins pliés.


Silupin n'avait pas perdu son temps pour faire partager aux autres l'antipathie qu'il ressentait envers Ralmevik, fort des informations qu'il connaissait sur les zulkirs et leur malveillance. Rien ne permettait de prouver que l'écrivain eût pu avoir un quelconque lien avec les dangereux et lointains Magiciens Rouges ; mais le jeune halfelin faisait plus confiance en son intuition qu'en toute autre chose dans une telle situation.
Madawc et Whÿn écoutèrent donc silencieusement celui qu'ils étaient censés protéger, quitte à adopter ses à-priori, tout en prenant soin d'Hanna-Leena qui continuait à perdre son sang.

L'elfe de lune, conscient de l'enjeu, décida d'ailleurs de sacrifier son propre talisman de soins pour le bien de l'ensorceleuse qui était à la fois leur sauveuse et leur seule piste dans ce lieu inconnu. Alors qu'il le brisait entre ses doigts graciles, le roublard put ressentir une énergie, curative, envahir le corps de la jeune femme à ses pieds. Il n'attendit cependant pas le résultat pour aller prêter main-forte à Madawc qui coupait avec entrain assez de bois pour construire un brancard digne de ce nom.

Les deux hommes parvinrent ainsi, privilégiant la qualité à la rapidité, à fabriquer un transport de fortune à l'illuskienne blessée qui, comme Ralmevik pu le constater avec joie, retrouvait un pouls et une respiration normaux. Silupin tentait pendant ce temps à identifier sans succès les diverses potions trouvées dans le sac.

- Elle reprend vie, félicitation, le talisman à agit, informa l'humain d'un ton enjoué. Le brancard permettra de la transporter sans peine. Quittons donc ce lieu désert à présent.

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.



Après-midi du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja

Les deux aventuriers devisaient avec intérêt après la sortie de Mival Chernin lorsque celui-ci revint, quelques courtes minutes plus tard en compagnie d'un autre humain, chondathien également de toute évidence. Celui-ci était plus jeune que le responsable de la guilde de Lyrabar mais ne semblait pas moins courir sur sa quarantaine. Il se présenta d'un ton enjoué.

- Je suis Ernestor Homurin, guide d'Impiltur à votre service, et je serai votre enseignant durant ces trois jours, débuta-t-il tout en faisant mine de s'incliner légèrement devant l'elfe et la demi-orque. Je suis chargé de vous faire connaître en un temps fort limité la géographie de notre beau royaume que les mauvaises langues nomment à tort le "Royaume Oublié". Mival vous a présenté à moi, inutile de le faire à votre tour.

... Ainsi se présenta maître Homurin qui allait suivre l'évolution d'Elinis et Tonja durant trois journées, jusqu'à ce que ces derniers aient à rejoindre Silupin Tatipiou et ses compagnons. Avec lui ils apprendraient à se repérer dans leur région d'accueil et, plus que cela, ils en deviendraient de fins connaisseurs ; et ainsi fut-ce, ou presque...

Soirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Elianis gagne: +2 en Connaissances (géographie[Impiltur])
Tonja gagne: +2 en Connaissances (géographie[Impiltur])


Effectivement, les deux nouveaux employés de l'Assemblée n'eurent guère qu'une après-midi de cours intensif de géographie avant que ceux-ci soient achevés. Alors que la soirée promettait d'être tranquille après une après-midi remplie de notions et de noms de reliefs, de plaines et de villes, l'Initié des Arcanes et la moniale s'apprêtèrent à goûter à un repos bien mérité qui leur fit malheureusement défaut. Ils se couchèrent las dans leur lit réciproque - situés dans la même pièce mais pudiquement séparés d'un paravent opaque - lorsque leur porte s'ouvrit pour laisser place à un Mival ébouriffé qui criait nerveusement.

- Il faut y aller, vite, vite! Allez! Vite! Everlund est en feu, tout s'accélère! Levez-vous, vous commencez dès à présent!

écrit par: Elianis Dimanche 08 Mars 2009 à 20h56
¤ Ah! que cette journée de cours a été excitante! ¤

Elianis c'était réjoui d'en apprendre un peu plus sur une région du monde qu'il ne connaissait que peu. Il avait écouté son professeur avec la plus grande attention.
Il était maintenant heureux de rejoindre son lit. On l'avait amené dans une petite pièce ou deux lits était séparé par un paravent.


- Ainsi Tonja nous dormirons dans la même chambre... Bien s'il y a un quelconque problème nous pourrons au moins nous entre-aider rapidement.

¤ J'espère surtout qu'elle ne ronfle pas! Vu sa taille, la quantité d'air qu'elle doit expirer à chaque respiration doit être énorme et si elle est bruyante je ne parviendrai jamais à dormir... ¤

L'Elfe s'installa tranquillement sur son lit, il était sur le point de s'endormir quand la porte fut bruyamment ouverte. Mival apparu en criant.
Elianis se leva rapidement.


- Bien Mival, il faut que je rassemble mes affaires. Tonja es-tu réveillé? Nous devons partir rapidement. C'est bon j'ai tout pris.

L'elfe s'arrêta alors un instant et, se tournant vers Mival:

- Mais où allons nous en fait? Où donc se trouve ce Silupin? Et que se passe-t-il à Everlund? Dites moi tout se qui peux nous aider Mival, je suis un peu perdu. Aurons-nous besoin de quelque chose de particulier? Peut-être avez-vous une carte de la région qui pourra nous être utile. Je sais que nous avons eu des cours, d'une excellente qualité cela va sans dire, mais une carte est toujours utile.

Elianis était un peu désorienté et surement un peu stressé aussi, son cerveau fonctionnait a mille tour de roue à l'heure, il disait un peu tout se qui lui passait par la tête. Il savait que les dangers allaient maintenant apparaître et il n'était pas sûr qu'il fut prêt pour cela.

écrit par: Tonja Lundi 09 Mars 2009 à 11h00
Tonja n'avait eu aucun mal à suivre l'instruction géographique. Pourtant, elle n'avait pu s'empêcher de remarquer avec agacement que Ernestor lui demandait plus souvent qu'à son tour si elle avait bien compris ...

La leçon dura plusieurs heures, sans qu'aucune pause ne vint la ponctuer. Lorsqu'elle se termina enfin, la demi-orque avait l'impression d'avoir perdue une demi-journée dans les limbes du temps, tant son esprit lui semblait abruti de connaissances. Les deux élèves furent ensuite invités à manger, puis conduit dans une petite pièce qui ferait office de chambre. L'étroitesse des lieux ne dérangea pas Tonja, qui au contraire se sentait plus à son aise que dans une pièce oppulente. En revanche, elle regretta que l'on ne leur ai pas proposé de quoi faire leurs abblutions...

La gêne du jeune elfe qui devrait partager l'espace amusa la moniale plus qu'elle ne la vexa. Alors que le mage sombrait rapidement dans un sommeil propice à la digestion du savoir, elle même se mit à étirer chacun de ses muscles avant de prendre une position méditatoire et de diriger ses pensées vers Heaume le Gardien. Cette journée assise sur une chaise ne l'avait pas fatiguée, et elle n'aurait besoin que de quelques heures de sommeil.

Tonja venait à peine de parvenir à un certain état de calme que la porte s'ouvrit à la volée. Mival semblait paniquée, et Elianis se mit à le bombarder de questions.
Mais la demi-orque se contenta de ramasser sa besace nullement défaite et de se lever.


- Si c'est urgent, en route. Les explications viendront en chemin.

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 10 Mars 2009 à 22h01
Silupin n'apprécia pas de voir Ralmevik prendre des initiatives.

¤ Je me trompe peut-être sur son compte, mais peut-être pas. Faut pas lui laisser prendre l'ascendant sur le groupe. ¤

- Madawac ! Dépêche-toi. La femme semble provisoirement sauver. On a pouvoir la transporter. Il ne faut pas traîner ici. Whÿn, si tu as un dernier traitement à lui administrer avant que l'on parte, ne tarde pas.

L'halfelin considéra la blessée.

- Hum ! Quand je dis qu'on va la transporter, c'est vous qui devrez le faire. Vu ma taille, je ne pourrai pas vous être d'une grande utilisé.

Le barde regarda autour d'eux.

- Allons ! Pressons ! Tant que nous ne savons pas où nous sommes, il ne faut pas rester comme ça en terrain découvert.

écrit par: Madawc Vendredi 13 Mars 2009 à 10h39
Terminant le brancard avec l’aide de l’elfe, Madawc tira l’assemblage de bois vers le corps inerte d’Hanna-Leena. Soulevant aussi délicatement que possible la jeune femme, le guerrier la déposa sur l’espèce de traineau. Reprenant les potions, il remit tout en place dans le havresac de la jeteuse de sort. Sortant la corde de chanvre qui s’y trouvait, il entreprit de confectionner un harnais pour pouvoir tirer le brancard derrière lui. S’ils devaient tomber sur des créatures hostiles dans ces bois, il préférait avoir les mains libres pour combattre, et détacher le brancard auquel il était en train de s’harnacher.

Ainsi équiper, l’illuskien pouvait faire penser à un chien de traineau, mais il n’en avait cure. Se tournant vers ses compagnons.

- Whïn, vous avez dit avoir aperçut de la fumée ? Alors ouvrez la marche pour nous guider, nous, on vous suit. Silupin, restez près de moi, puisque ma tache est de vous protéger. Quand à vous Ralmevik, si vous pouviez fermer la marche, ce serait parfait. Pas d’objection ? Alors en route !

Trainant le brancard derrière lui, le forgeron fit quelques pas pour tester sa jambe, et constatant que la douleur était supportable et que la jambe tenait, il se plaça à coté du halfelin.

¤Espérons que nous puissions trouver des secours au niveau de cette fumé, et pas un campement de brigands quelconques…¤

écrit par: Whÿn Lyn'taël Vendredi 13 Mars 2009 à 18h30
Whÿn aida du mieux qu'il pu Madawc à terminer le brancard de fortune et de l'encorder pour un transport plus facile. Il attacha la jeteuse de sort avec de fine lanière, tout en prenant soin de ne pas trop serrer pour éviter d'accentuer ses blessures déjà importante.

Le jeune elfe acquiessa à la demande de Madawc et prit la tête du petit convoi.

- Je ne pense pas me tromper en disant que nous allons avoir un bon petit bout de marche rendue difficile par le transport de votre pauvre amie, Madawc, surtout en pleine forêt. Silupin faites attention à vous et à Hanna Lena par la même occasion. Si vous l'entendez gémir ou que sais-je, dites le nous, nous arrêterons notre avancée pour voir ce qu'il en est. Il faudra aussi sans doute faire une petite pause ou deux.

L'elfe se tourna alors vers Ramelvik.

- Mon bon ami, cette place ne devrait pas être la plus périeuse. Ecoutez surtout , c'est le plus important. En forêt, l'ouie est parfois plus importante que la vue, surtout la nuit. Des craquements de branches peuvent indiquer la présence de quelqu'un alors soyez attentif.

Whÿn, dégaina une petite dague et la plaça dans le manchon de son armure de cuir. La garde à portée immédiate de sa main, il aurait un bref répit si quelque chose d'inopportun devait arriver. Il prit alors la tête du convoi et avança de plusieurs pas lestes. Arriver à une dizaine de mètres du groupe, il leur fit signe d'avancer.

¤Me voilà rôdeur malgré moi.¤ S'amusa le jeune elfe.

- N'ayez crainte Madawc, je ne pense pas qu'il s'agisse de brigands. Les forêts sont souvent protégées par ceux de ma race et les feux ne sont pas biens vus en de tels lieux à moins d'être particulièrement bien contrôlés. Je pense que ça ira. Restez un peu en retrait et soyez prêt à réagir.

Whÿn s'enfonça alors dans la forêt en direction de la fumée qu'il avait vu auparavant.

écrit par: Joinon Lundi 23 Mars 2009 à 09h26
user posted imageAube du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn, test d'Intelligence: 1d20->12 +3 contre DD5 =réussite
Whÿn, Fouille: 1d20->9 +7 contre DD24 =échec
Whÿn, Réflexes: 1d20->13 +6 contre DD20 =échec
Whÿn subit: 1d6->2 +1 => Whÿn est à 2pv


Les quatre aventuriers et la blessée pénétrèrent donc dans la forêt, espérant y trouver la source de la fumée aperçue par Whÿn. Ce dernier ouvrait d'ailleurs la marche, suivi à quelques mètres par Silupin et Madawc qui traînait la pauvre Hanna. Celle-ci paraissait retrouver des couleurs et sa respiration était redevenue normale ; mais elle ne reprenait guère connaissance, il fallait bien avouer que sa blessure était profonde et que, malgré le pouvoir du talisman de l'elfe, il faudrait du temps pour que l'ensorceleuse récupère totalement. Enfin, Ralmevik fermait la marche, jetant avec anxiété des regards autour de lui, dans la crainte d'un quelconque danger. Il marmonnait parfois qu'il détestait la campagne ou qu'il regrettait s'être trouvé au Heaume de Verre la veille ; mais il cessait rapidement de râler, le moindre bruit le faisant tressaillir.

Progresser au sein des bois n'était pas compliqué. Même sans initiation à la vie forestière, Whÿn pouvait sans mal suivre la direction de la fumée. Celle-ci provenait de l'est, il suffisait donc de suivre la direction du soleil levant en ce tout début de matinée. La végétation n'était pas assez dense pour bloquer la lumière et les rayons lumineux guidaient donc la petite équipée. Pendant près d'une heure et demie ils marchèrent, enjambant ou contournant les obstacles, perdant parfois du temps à cause de leur inévitable fardeau vivant. Il était cependant nécessaire de veiller sur la survie de cette femme qui était leur seule source d'information dans ce milieu inconnu.

Le roublard toujours en tête, ses compagnons ne le perdaient pas de vue jusqu'à ce qu'il disparaisse soudain en criant, semblant brusquement aspiré vers le bas. Il avait chuté dans une fosse camouflée d'environ trois mètres de profondeur, creusée artificiellement. Le regard acéré de l'elfe ne l'avait pas découverte à temps et la douleur qu'il ressentait à présent dans les reins le lui faisait amèrement regretter.



Soirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja


- Vous saurez tout, Elianis, mais le temps n'est guère à la discussion, il faut partir, cria presque Mival Chernin qui en perdait son ton calme et doux. Ceux d'Everlund ont des ennuis, et priez pour que vous n'en ayez pas à votre tour ici. Il faut espérer que le danger se limite aux Marche d'Argent. Allez, maintenant venez tous les deux!

N'éclaircissant aucunement le mystère, le vieux magicien pris l'elfe par le bras et le tira douloureusement derrière lui, sortant de la petite chambre en vitesse. Les trois individus traversèrent couloirs et escaliers, croisant sur leur passage des membres de la guilde réveillés par ce tapage nocturne qui se demandaient bien quelle mouche avait piqué ce bon vieux Mival.
Tonja et Elianis se retrouvèrent rapidement hors des locaux, dans une petite cours donnant sur ce qui semblait être une écurie. Deux chevaux attendaient là, préparés semblait-il par le jeune arcaniste qui avait reçu l'elfe de la lune lors de son arrivé.

- Tout est prêt! déclara-t-il en voyant débouler le trio.
- Très bien, répondit Mival à qui la nervosité hérissait les cheveux et la barbe. A présent, rentrez vite!

Le jeune mage suivit cet ordre et le vieux magicien resta seul avec les deux aventuriers.
- Ces chevaux sont à vous. Leurs sacs contiennent équipement et rations. Nous avons également mis une carte annotée. Reprenant son souffle. Bien, Silupin et ses compagnons sont toujours à Everlund, mais ils ont été découverts par des ennemis soucieux de nuire à notre mission. Les aventuriers de l'Assemblée devaient être magiquement envoyés ici d'ici trois jours ; mais à présent le Conseil risque de hâter les choses. Je n'en sais pas plus, je ne peux que recevoir les informations transmises depuis Everlund via cet artefact.
Le magicien sortit de sa poche un petit étui à parchemins qui semblait banal.
- Cet étui de réception à la faculté de recevoir magiquement tout parchemin déposé dans l'étui de transmission adapté, lequel est entre les mains du Conseil directorial de l'Assemblée, à Everlund. Je vous le confie, vous en aurez bien plus besoin que moi.
Maintenant partez, si nos ennemis sont au courant du départ de Silupin Tatipiou, ils peuvent également l'être du vôtre!

Le vieillard eût la surprise d'entendre sa phrase ponctuée d'une déclaration rauque et désagréable.
- Ils peuvent, en effet! Gnarf!
Près de la sortie de la petite cours se trouvaient deux orques de toute évidence hostile. L'un était armé d'une petite hache tandis que le second, plus petit et plus laid, faisait tournoyer une épaisse fronde de cuir.
- Snirfl! renifla le premier en pointant Tonja de son doigt grisâtre. Tu vois ce que je vois, frérôt? Une bâtarde, voilà qui double le plaisir.

écrit par: Tonja Lundi 23 Mars 2009 à 11h35
Tonja avait froncé les sourcils tout le temps qu’ils avaient mis à parcourir les couloirs vides. Le calme serein de Mival s'était envolé. La moniale avait supposé que cet homme haut placé dans la guilde de jeteurs de sorts devait lui même être un magicien de quelques talents, rompu aux rudesses de l’existence. Si c’était bien le cas, cette panique non dissimulée était décidément de très mauvaise augure.

Ils arrivèrent bientôt dans la petite écurie. Deux palefrois attendaient, harnachés pour le voyage. Tonja prendrait le plus massif. Bien que peu habitué à l’art de l’équitation, la demi-orque avait déjà eu l’occasion de voyager ainsi, mais sur de courtes distances. Cela ne lui causerait pas de peine, tout était question d’équilibre et d’harmonie du mouvement. Elle apprécierait ce compagnon équin qui ne la jugerait pas.
Tonja laissa à Elianis le soin de prendre l'étui à parchemin dont Mival leur faisait don. A ce qu'elle en avait compris, il était magique. L'elfe saurait sans doute mieux qu'elle de quoi il s'agissait.

La demi-orque passait doucement sa main large sur l’encolure du cheval qu’elle s’était attribuée, et écoutait les propos peu rassurant de Mival Chenin, lorsque deux orques firent irruptions sous le porche d'entrée. La seule issue que la moine ait pu voir. Tonja avait déjà pu remarquer au cours de ses pérégrinations qu’il était coutume chez ce genre de brigands de deviser longuement en provocations. Elle s’éloigna de deux pas de sa future monture, alors que les orques ricanaient.
Leurs intentions étaient claires, et la demi-orque ne se préoccupa guère de ce qu’ils avaient à dire. D’un même geste, elle tira sa fronde de sa ceinture de la main droite, et prit une bille dans sa besace. La moine commença à faire tournoyer son arme, espérant porter un premier coup rapide qui les prendrait au dépourvu. Sans un mot, elle visa celui armé d’une hache, moins pour laver l’insulte que par soucis d’éliminer celui qui pouvait être le chef du duo.


Tonja arme sa fronde et tir.

écrit par: Madawc Lundi 23 Mars 2009 à 21h49
Réagissant au quart de tour, l’illuskien se dégagea du harnais aussi vite qu’il le pouvait, sans secouer inutilement la blessée. Dégainant son arme, l’humain se plaça devant Silupin dans une position se voulant défensive pour faire barrage de son corps à toute attaque éventuelle provenant des fourrés alentours.

¤Ce n’est peut-être qu’un simple piège à ours, mais mieux vaut rester vigilant tant que nous ignorons où nous sommes¤
-Silupin, restez près de moi, on ne sait jamais… Puis, haussant la voix : Whÿn, ça va ?

Jetant un regard autour de lui à la recherche d’attaquant potentiels, l’humain commença à ce déplacer dans la direction de la fosse où était tombé le roublard, tout en restant sur la défensive. Sa priorité était de protéger Silupin. Si aucun assaillant ne se présentait, il tirerait l’elfe de son trou avec la corde de chanvre qu’il utilisait pour tirer le brancard. Mais il voulait avant tout en avoir le cœur net.

Dégaine, défense totale si possible, et déplacement.

écrit par: Elianis Lundi 23 Mars 2009 à 23h02
- Oh!.. Cela n'est pas nécessaire de me traîner par le bras mon ami. Je vous suis!

¤ Toujours pas de réponse à mes questions cela dit. On m'emmène à gauche à droite, mais pensent-ils à m'informer de ce qui ce passe? Non, bien sûr que non. Nous ne faisons que risquer nos vie, rien de plus! Enfin, je vais le suivre, Everlund brûle! Voilà ce qui se passe! Nous avons donc des ennemis bien puissant. J'espère que trop n'a pas brûlé, l'Assemblée avait une si belle bibliothèque, j'ai à peine eu le temps de l'entre-voir.
Ce Mival, le voilà stressé maintenant, dire que nos cours commençais à être intéressant, que de beaux paysages il doit y avoir dans ces contrées...¤


Perdu dans ses pensées, le jeune Elfe se rendait à peine compte qu'il avançait. Il se retrouva bientôt dans une cours intérieur. C'est à peine s'il remarqua les deux chevaux qui étaient là.
Il sortit enfin de ses pensées quand Mival lui adressa l'étui à parchemin.


-Ah! Ceci est très utile! J'espère juste que se sont bien ceux de l'Assemblée qui ont l'autre bout sinon nous risquons d'avoir des problèmes!!!

Elianis ne put s'empêcher de rire à cette idée.
¤ Nos ennemis qui nous donnent les ordres, le comble! Enfin cet étui à l'air fort intéressant...¤


Levant la tête avec surprise, Elianis aperçu deux étranges créatures au fond de la cours. Il se demanda un court instant s'il pourrait discuter avec eux...Mais voyant la petite hache et la fronde tournoyer, il se dit qu'il valait mieux les attaquer rapidement.
Il vit alors la bille tirer pas Tonja se diriger vers celui à la hache.


¤ Mieux vaut déjà en abattre un premier, je vais m'attaquer au même. ¤

L'Elfe fit quelques brefs mouvements des mains et prononça quelques mots. Un trait d'énergie jaillit de son doigt et se dirigea vers l'orque à la hache.

Ne sachant trop que faire, il se recula un peu et se plaça un peu en retrait de Tonja, sur sa gauche.



Tir projectile magique sur l'orque à la hache et se recule.

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 24 Mars 2009 à 22h12
Silupin retrouva une certaine sérénité à progresser dans le sous-bois. Il faut dire qu'il était le seul à ne pas surveiller les avants, les arrières, ni à porter le brancard de l'humaine. Et au coeur ce cette forêt, il lui semblait qu'aucune menace ne pesait sur eux. Après tout, personne ne savait qu'ils se trouvaient là.

Aussi, la disparition soudaine de Whÿn dans une fosse le prit au dépourvu. Mais après quelques secondes, ne voyant aucune attaque se profiler, le barde retrouva son sang froid.


- Madawc, je crois que nous avons affaire à un piège fait par un chasseur. Voyez, personne ne s'en prend à nous. Soyons prudent au cas où un autre piège serait positionné autour de celui-ci, mais il nous faut absolument porter secours à Whÿn.

Avisant une grand branche morte, l'halfelin la ramassa et entreprit de s'avancer prudemment vers la fosse, frappant le sol devant lui afin de déclencher un éventuel piège. Parvenu au bord de la fosse, Silupin appela d'une voix forte :

- Whÿn ! Comment vas-tu ? Es-tu blessé ?

Le barde éprouvait une profonde inquiétude, car le demi-elfe ne s'était pas manifesté jusqu'à maintenant. C'était peut-être là le signe qu'il était blessé, ou peut-être pire encore.


écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 31 Mars 2009 à 17h39
La chute fut brutale et l'aterrissage tout autant. L'elfe en fut pour de bonne contusion qui virent rouvrir les quelques estafilades qu'il avait reçu de l'assassin. L'elfe se redressa tant bien que mal au bout de quelques instants à réaliser ou il était.

Une fosse, et apparemment pas un puit naturel. La douleur le lança à nouveau dans le bas de son dos.


- Une fois sorti d'ici, j'aurai bien besoin d'un peu de repos. Beaucoup de repos même.

L'elfe leva les yeux au ciel espérant voir arriver ses nouveaux amis et vit Madawc et Silupin qui le regardait un peu plus haut, à environ trois mètres. Il semblait lui parler et Whÿn secoua la tête pour chasser l'effet de surdité passager après le choc qu'il venait de subir.

- Je vais bien, enfin je crois. Quelques contusions. J'aurai juste besoin de repos et d'une charmante masseuse pour me remettre tout ça en place. Envoyez moi une corde.

L'elfe se recula et jeta un oeil au fond de la fosse afin de regarder s'il n'avait rien perdu dans sa chute. Il tendit aussi l'oreille. Peut être que l'auteur du piège se montrerait d'ici peu.

écrit par: Joinon Jeudi 02 Avril 2009 à 09h33
user posted imageAube du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Madawc se place en Défense totale.


Le petit groupe n'était pas au bout de ses peines. Après l'attaque et la fuite, ce piège était un nouvel obstacle à la bonne avancée des aventuriers, à croire que Béshaba ait eu une dent contre eux. Le roublard tentait de prendre son sort à la rigolade, bien que la douleur fut bien réelle et particulièrement intense. Bien qu'il ne saignât pas, se relever lui avait fait mal, et le simple fait de bouger lui arrachait également une certaine douleur.

Tandis que Madawc et Ralmevik restaient en arrière, l'un pour mieux apprécier le danger potentiel et l'autre pour éviter au maximum ce même danger, Silupin s'était approché précautionneusement de la fosse. Le barde avait eu raison de dire qu'aucun chasseur n'apparaissait ; cependant un bruit se fit entendre derrière des fourrées, il s'agissait de quelqu'un qui courrait, et qui courrait rapidement!
Le feuillage bas s'ouvrit soudain pour laisser place à un jeune halfelin, un enfant selon toute certitude. Il était en train de crier quelque chose de sa petite voix fluette lorsqu'il fut coupé par la surprise de découvrir l'étrange équipée devant lui.


- Popa, on en a un! Popa, on e...

Il stoppa net, aussi bien sa phrase que sa course, étonné et apeuré, tandis que Whÿn attendait sa corde.


Soirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Initiatives:
Orque(fronde): 1d20->11 +0 =11
Tonja: 1d20->4 +4 =8+
Elianis: 1d20->5 +3 =8-
Orque(hache): 1d20->5 +0 =5
Mival Chernin: 1d20->2 +2 =4


Orque(fronde), attaque 1d20->19 +1 contre Tonja, CA14 =réussite
Orque(fronde) inflige 1d4->2 => Tonja est à 9pv
Tonja, attaque 1d20->3 +2 contre Orque(hache), CA13 =échec
Elianis lance un sort
Elianis inflige 1d4->1 +1 => Orque(hache) est à ??pv

Orque(hache), charge 1d20->1 +4 +2(charge) contre Tonja, CA14 =échec automatique
Mival Chernin lance un sort


La situation dans la petite cour n'avait pas tardé à se changer en combat. Ni Tonja ni Elianis ne s'étaient fait d'illusions quand à l'hostilité des deux orques. Le plus petit, celui qui maniait la fronde, visa Tonja avant de lâcher l'une des extrémité de son arme. La bille de pierre, ayant accumulé l'énergie cinétique, fusa jusqu'à l'abdomen de la moniale qui en eût la respiration soudainement coupée. Ce fut probablement ce qui fit échouer son propre tir.

Mais déjà Elianis achevait son incantation. L'elfe en appela à la Toile pour faire surgir de sa main ouverte un projectile d'énergie pure qui fila vers l'orque à la hache en tourbillonnant. Le missile magique sembla pénétrer dans le corps verdâtre de l'humanoïde, ne laissant comme preuve de son passage qu'une brûlure sur l'armure de cuir cloutée.
L'orque grogna de douleur et releva la tête vers la moniale. La haine dansait dans les yeux du monstre. Il prit appui sur ses larges jambes pour se propulser en courant vers elle, hache levée. Son assaut fut cependant aisément paré par Tonja qui bloqua la brute trop mal équilibrée. L'orque grogna de nouveau.

Mival Chernin, le placide responsable de la guilde qui avait ce soir rangé sa délicatesse et ses belles manières, incanta à son tour. Une lueur bleutée vint entourer son torse et ses membres, dansant autour d'eux avec vivacité.

écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 03 Avril 2009 à 21h51
- Je crois que j'ai une solution pour toi, annonça Silupin à Whÿn, rassuré sur l'état physique de celui-ci.

Avisant une variété de lierre qui grimpait à l'assaut du tronc d'un arbre non loin de lui, le barde franchit les quelques mètres qui le séparait de cette corde de fortune. Sortant sa dague, il s'attaqua au végétal quand un bruit dans les fourrés retint son attention. Et soudain, une personnage apparut :


¤ Un enfant halfelin. ¤ réalisa Silupin tout joyeux.

Le barde ne rencontrait pas souvent des gens de sa race. Et encore moins des enfants. Oubliant momentanément l'elfe toujours au fond de son trou, Silupin marcha vers le nouveau venu qui s'était arrêté de parlé, visiblement surpris à la vue de toutes ces personnes.


¤ Il parlait à son père. Nous allons enfin savoir où nous sommes. Bon, ne pas lui faire peur. ¤

- Bonjour, mon gars, dit Silupin. Où es ton père ? On voudrait lui parler.

La situation facheuse de Whÿn lui revint à l'esprit.

- Notre ami est tombé dans ce trou, et j'ai comme l'impression que c'est vous qui l'avez creusé. Sûrement pour attraper des animaux ? Vous n'auriez pas une corde, ou une échelle ?

Un sourire amicale aux lèvres, Silupin attendit la réponse du jeune halfelin.

écrit par: Tonja Lundi 06 Avril 2009 à 13h04
La violente douleur causée par la bille du petit orque contraint Tonja à lâcher inopinément l’extrémité de sa propre fronde. Malgré sa vue quelque peu flouée par le choc, elle put voir avec honte son projectile atterrir à bonne distance de sa cible. Mais pas le temps de se morfondre sur cet échec.

¤Puisses-Tu nous venir en aide, puisses-Tu porter Ta colère à travers moi.¤

La demi-orque plaqua sa main gauche sur son plexus, se forçant à respirer avec calme durant quelques secondes qui permirent au petit elfe de montrer son talent. Malheureusement, le sort ne suffit pas à arrêter le plus grand des deux brigands. Celui-ci chargea, non pas le jeune mage, mais la demi-orque blessée qui avait entamée le combat.

Ayant à peu près repris ses esprits, Tonja écarta un peu les pieds et ploya imperceptiblement les genoux pour garantir son équilibre. Son adversaire fonça tête baissée, arme en avant. Avec aisance, la moniale agrippa la hache, pivota dos à son adversaire, et le repoussa d’un geste sec avec son coude et le manche de la hache.

De nouveau face à son brutal adversaire, le regard noir de la demi-orque flamboya. Ses yeux se posèrent sur la brûlure qu'Elianis avait magiquement infligée, et un rictus mauvais, faussement désolé, anima ses traits.


- Je n’aurai pas besoin de hache, moi. La mort vient te chercher. Ce trait magique va te brûler les entrailles, sans que tu ne puisses rien y faire, vois comme cela commence à ronger ton armure. Et moi, pour patienter, je briserai tes os.

Le ton monocorde de Tonja ne permettait ni réponse ni échappatoire, et à peine eut-elle achever de parler qu’elle réengagea le combat, lançant son poing droit en direction de la poitrine l’orque, là où le sort d’Elianis avait fait sa marque, l'autre bras libre pour parer.

Tonja tente d'intimider son adversaire, puis porte une attaque à mains nues.

écrit par: Elianis Mardi 07 Avril 2009 à 18h18
Tout c'était déroulé si vite que l'Elfe avait à peine eu le temps de se rendre compte qu'il était en combat. Il en était encore à se demander comment marchait l'étui à parchemin quand son projectile touchait déjà l'orque.

¤ Bon sang, mais d'où débarquent-t-ils? ¤

- Tonja!

La bille puis la charge du deuxième orque avait fait peur au jeune Elfe, mais il vit assez vite que sa compagne d'aventure n'était pas trop blessée. Elle avait cependant l'air d'être en sale posture.


¤ Tient, Mival se lance un sort, mais qu'est-ce donc? Est-ce que je le reconnais, cette énergie, oui... il me semble qu'elle me dit quelque chose... est-ce une protection? Tient, peut-être devrais-je me protéger moi aussi? Cette lueur bleuté autours de lui... ah! Tonja, il faut que je l'aide! ¤

Réussissant à sortir des méandres de ses pensées, Elianis se rappela d'aider la Demi-Orque.

¤ Une flèche pourrait peut-être blessé gravement l'orque mais si je vise mal Tonja risque d'être un peu fâchée... elle a l'air de bien m'apprécier cependant, je doute qu'avec une de mes flèches dans le bras elle se montre toujours très cordiale envers moi... Ah! Oui! Je sais! ¤


l'Elfe sortit ce qu'on aurait pu prendre pour un bout de bois au premier abord, mais un trait d'énergie en sortit et alla frapper l'orque à la hache.



Test art de la Magie sur le sort de Mival...
Utilise baguette magique, projectiles magiques

écrit par: Capucine Mytheiril Mardi 07 Avril 2009 à 19h40
*Mais par les milles sortilèges de Sarjios, ne peut-on pas dormir tranquillement ici ??*

Capucine jurait. Ce vacarme était assourdissant. Oh bien sûr, les jeunes étudiants de l’école magique de Lyrabar avaient eux-aussi le droit de s’amuser, mais de-là à faire rugir le tonnerre et utiliser la Toile en plein dans le hall, ils y allaient un peu fort. La jeune femme se leva en quatrième vitesse et sortit de sa chambre en robe de chambre, prête à remonter les bretelles à ces fauteurs de troubles.

Elle tourna rapidement la poignée de la porte et descendit les escaliers quatre à quatre pour atteindre le hall de la petite école de magie. Cela faisait un mois jours pour jours qu’elle était ici. Ses pas la conduisaient bien loin de son objectif, à savoir retrouver Lila, mais après tout, elle n’était pas si pressée que ça. Débarquée en Impiltur, Capucine avait vite fait de trouver une petite chambre dans la guilde des mages de Lyrabar. Par une curieuse ironie du sort, il s’était avéré que l’une de ses sœurs y avait un jour séjourné pendant plusieurs semaines avant de reprendre la route. Quant à Capucine, elle s’y était rendue sans but précis. Juste un besoin de gîte et de couvert. Et pourquoi pas de grimoires poussiéreux ? Après tout, elle était au sein d’une guilde des mages. La bibliothèque regorgeant de connaissances devait bien avoir une foule de secrets à lui livrer.

Au final, elle n’avait pas été déçue. Les mages de Lyrabar étaient des spécialistes dans le domaine de la navigation, ainsi qu’en témoignaient leurs traités sur le sujet. Quelques sortilèges pour améliorer la vitesse d’un navire, l’invocation d’un vent marin pour gonfler les voiles, … Que de savoir !

Elle descendit dans la cour. Le vacarme venait d’ici. C’était, semble-t-il, plus que des bruits d’étudiants ricanant. On eut dit une bagarre. Elle ne fut pas déçue du résultat. Dans la petite cour de la guilde des mages, une drôle de scène se tramait.

Après une rapide analyse de la situation, il fut clair pour Capucine de prendre la défense du maître de guilde. Quant aux trois inconnus, ils semblaient du côté de ce vieux Mival Chernin. Les deux orques, quant à eux, allaient passer un sale quart d’heure. L’un des attaquants avait été blessé par un sortilège. N’ayant aucunement envie de savoir lequel, la magicienne préféra se concentrer sur l’incantation d’un projectile magique. Elle se maudit de ne pas avoir apporté une arme pour se défendre. Mais la Toile l'aiderait...


« Enfin, je vais pouvoir m’amuser. Ca manquait d’action ici ! »

Ses mains s'agitèrent, la magie prenait forme. L'orque blessé allait en faire les frais. Le pauvre avait déjà un énorme trou dans son armure. L'occasion d'exploiter cette faille était trop tentante.
Capucine lance projectile magique sur l'orque blessé

écrit par: Madawc Mardi 07 Avril 2009 à 22h11
Voyant le halfelin se rapprocher de la fosse, Madawc le suivit, tout ses sens aux aguets. Ne voyant rien venir, le guerrier s’apprêtait à retourner au brancard chercher la corde lorsqu’un bruit de course lui parvint. S’y attendant, il n’eu que le temps de se retourner pour voir surgir un…

¤Hein ?!? Mais c’est un gosse ! Qu’est ce qu’il fout seul au milieu de la forêt ?¤

Interdit, le forgeron ne savait pas quelle conduite adopter. Puis, il l'entendit mentionner son père.

¤Amis, ou ennemis ? Chasseur, ou brigand ? Il a parlé à son père… Espérons que ce soit les secours que nous attendions, et non pas une nouvelle épreuve…¤

Respirant un grand coup, puis expirant lentement, le guerrier chassa ses doutes et fit le calme dans son esprit. Priant Tempus, arme toujours en main, l’illuskien fixa Silupin, sa cible, et attendit de voir comment les choses allaient évoluer.

écrit par: Joinon Vendredi 10 Avril 2009 à 15h41
user posted imageAube du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn


Tandis que Madawc et Ralmevik se détendaient un peu, le jeune hin restait impassible, toujours médusé. Un adulte sortit à sa suite, lui-même suivit de deux de ses compatriotes. Tous trois étaient vêtus d'armures de cuir ou de peau et portaient des épieux. Ils les brandirent de façon menaçante dans la direction du groupe lorsqu'ils aperçurent celui-ci.
- Viens derrière moi Hybo! lança l'un des chasseurs en saisissant le garçon.
Celui-ci leva la tête vers l'adulte, lui répondant naïvement.

- Popa, y'en a un qu'est tombé dedans le trou. Il s'est fait mal. Faut l'aider.

Le père regarda les trois aventuriers visibles ainsi que le brancard. Il s'approcha ensuite de la fosse, non sans laisser son fils aux soins de ses compagnons. Voyant Whÿn trois mètres plus bas, il fit un signe de main auquel l'un des semi-hommes répondit en détachant une corde de sa ceinture et en la lui lançant.
- Ce lierre vous est inutile, maître halfelin. Nous sommes désolés pour le désagrément. Cependant continua le père du dénommé Hybo en pointant Silupin du bout acéré de son arme, que venez-vous faire dans nos bois en ce début du jour? Vous voilà vêtus comme des gens de la ville. Et qui traînez-vous donc dans ce brancard primitif? Expliquez-vous et dites à votre grand ami de ranger sa lame. Nous sommes pacifiques et ne demandons qu'à vous aider, mais nous n'hésiterons pas à nous servir de nos armes.

Afin de prouver sa bonne foi, le chasseur demanda à son fils d'attacher la corde au tronc d'un sapin assez large et laissa tomber l'autre extrémité aux pieds de Whÿn.


Soirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Elianis, Art de la magie: 1d20->18 +9 contre DD16 =réussite => Mival Chernin a lancé Armure de mage

Initiatives:
Tonja: 1d20->8 +4 =12
Capucine: 1d20->9 +2 =11
Elianis: 1d20->7 +3 =10
Mival Chernin: 1d20->7 +2 =9
Orque(hache): 1d20->6 +0 =6
Orque(fronde): 1d20->4 +0 =4


Tonja, démoralisation: 1d20->13 +1 contre Orque(hache), test de niveau ajusté: 1d20-> 11 +1(DV) =réussite
Orque(hache) est secoué pendant 1 round
Capucine lance un sort
Capucine inflige 1d4->1 +1 => Orque(hache) est à ??pv
Elianis utilise une baguette
Elianis inflige 1d4->1 +1 => Orque(hache) est à -1pv, mourant

Orque(hache), stabilisation: 1d100->26 =échec => Orque(hache) est à -2pv, mourant
Orque(fronde), attaque 1d20->13 +1 contre Tonja, CA14 =échec


Tonja, fière de son esquive, profita de cette situation de force pour tenter d'intimider son adversaire. Bien qu'étant lui-même impressionnant, l'orque sembla déstabilisé par les paroles de la moniale. Le "feu magique" lui dévorait vraiment le torse, si bien qu'il tint les propos pour vrai. La demi-orque put alors voir le regard du monstre mêler crainte et stupidité avant de s'écarquiller sous la souffrance lorsque qu'un second projectile d'énergie vint lui traverser l'épaule.

Elianis fut lui-même surprit car cette fois, le sort de provenait pas de son être mais de derrière lui. Tonja, lui-même et Mival se retournèrent pour découvrir une jeune humaine cachée dans l'embrasement de la porte qui donnait sur la cour.

- Capucine! cria le vieux magicien. Que venez-vous faire ici? C'est dangereux pour vous. Retournez avec les autres élèves avant qu'il ne vous arrive quelque mal.

l'elfe de la lune, fort de cette aide inopinée, sortit une baguette qu'il activa magiquement en prononçant le mot de commande approprié. Ce fut donc un troisième trait lumineux qui vint se ficher dans le corps de l'orque qui s'écroula, le corps couvert de ces trois brûlures. Il songea tandis que la vie le quittait que la demi-orque était vraiment une puissante sorcière.
Une bille de pierre vint soudain frôler ladite "sorcière", tiré par le second orque qui avait raté son tir, probablement sous l'effet de la peur qu'il commençait à ressentir. Il se retrouvait seul face à 4 aventuriers tandis que son frère gisait devant lui, inanimé.

écrit par: Elianis Samedi 11 Avril 2009 à 17h55
¤ Mais, d'où vient donc ce projectile? ¤

Puis entendant les propos de Mival, Elianis en conclu que ce devait être une alliée.

¤ Une jeune élève, oui; enfin somme toute ne suis-je pas moi aussi un jeune élève? C'est dangereux pour elle, oui c'est certain! Mais pour nous n'est-ce pas dangereux aussi? Peu importe son aide est la bienvenue, et quelle maitrise du projectile magique, le tissage était bien droit la couleur du projectile parfaite! Il manquait un peu de puissance mais qu'il était joli!
Ah! Oui, Mival, c'est bien une armure de Mage qu'il se lance il me semblait bien! Se tissage qui renforce son être tout en détournant un peu les attaque de l'ennemi... ¤

-Youpi!

L'Elfe ne put contenir sa joie lorsque l'Orque s'effondra au sol! Mais, chose qui lui paraissait étrange, il avait semblé avoir peur de Tonja. Que lui, petit Elfe ait peur d'une demi-Orque il le concevait facilement mais un Orque...

¤ Hum! Je ne suis pas si peureux que cela si cet Orque a aussi eu peur d'elle! ¤


Content de sa vaillance soudaine, son regard se concentra alors sur l'autre Orque. Quatre contre un; il se sentait déjà un peu moins en danger, cependant c'était toujours un Orque qui se tenait là.

¤ Ma baguette! Oui, mais elle est puissante et ne contient qu'un nombre limité de charge, peut-être devrais-je tirer avec mon arc... Bon sang! Je n'ai pas tant le temps de penser. ¤

Se recentrant sur la situation l'Elfe pointa à nouveau sa baguette contre l'Orque restant debout. Un mot fut prononcé, et à nouveau un projectile sorti de la baguette et se dirigea vers l'ennemi.
Se rappelant que celui-ce avait une fronde et qu'un caillou en pleine tête faisait assez mal, L'Elfe regarda Mival d'un air un peu gêner.


¤ Après tout, son armure le protège, elle pourrait bien me protéger un peu aussi non? ¤

Regardant tour à tour Mival et le sol, l'Elfe, dans un mouvement un peu gêné, alla se placer derrière celui-ci.

Utilise la baguette tire projectile magique sur l'Orque à la fronde.
Me déplace derrière Mival

écrit par: Whÿn Lyn'taël Samedi 11 Avril 2009 à 20h02
Ce n'était pas trop tôt, enfin une corde. Bon qu'elle provienne d'une bande de halfelins forestiers, était assez inhabituel pour le jeune elfe mais après tout, tous les coups de mains étaient les bienvenus.

Whÿn passa la corde au tour de sa taille et s'accrocha à celle ci, il testa la solidité du cordage et entreprit de grimper les quelques dizaines de centimètres qui le séparaient de la liberté. Arrivé à hauteur du sol, il s'y allongea en poussant un long et bruyant soupir de soulagement.

- Mille merci maître Halfelin. Merci pour cette corde et pour votre chaleureux accueil. Veuillez par contre baisser votre arme, nous ne vous voulons pas plus de mal que vous pouvez nous en vouloir.

L'elfe repris quelques instants plus tard, en épousetant un peu sa belle tunique.

- Bon, si j'ai bien entendu, vous souhaitez savoir ce que nous faisons ici. Eh bien c'est simple, je ne vous mentirai pas, pas en cet instant dramatique.
Notre amie, qui est sur ce brancard a été mortellement blessée et nous avons du fuir en empruntant un portail magique. Le problème c'est que d'une ville agitée nous sommes arrivés dans votre paisible forêt, sans savoir réellement ou nous sommes. Pouvez vous nous l'indiquer?
Je sais que je vais sans doute abuser de votre gentillesse mais nous avons grandement besoin de soins et de repos. J'ajouterai aussi un bon bain. Hahahahaha.

L'elfe ria de bon coeur, heureux de ne pas être tombé sur une tribu d'orques ou de gobelins en maraude. Sans laisser le temps au halfelin de répondre, l'elfe à la langue bien pendue continua son monologue.

- Mais je ne me suis pas présenté. Je me nomme Whÿn Lyn'taël, de la belle cité de Lunargent. Je suis l'ami des créatures bonnes et de mes compagnons ici présent, qui le sont aussi d'ailleurs. Je vais leur laisser le soin de se présenter à leur tour.

L'elfe se redressa difficilement, ses côtes le faisant souffrir. Il se força cependant à saluer d'une bien belle manière en s'inclinant bien bas, avant de poser un genou à terre en tenant son coté droit et en faisant une grimace de douleur. Il tendit cependant la corde au père d'Hybo.

- Veuillez m'excuser de ne pas pouvoir me tenir debout. Et vous, avec qui avons nous la chance de faire cette heureuse rencontre?

PARCHEMIN
Jet d'escalade si nécessaire et jet de diplomatie si nécessaire aussi.

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 12 Avril 2009 à 20h30
Silupin n'était pas tout à fait rassuré de l'attitude des gens de son peuple qui lui faisaient face. Ils ne semblaient pas dénués de générosité comme le prouvait la façon dont le petit avait prévenu ses ainés de la présence de Whÿn dans la fosse, et le fait que l'un de ceux-ci ait promptement déroulé et fixé une corde pour le pauvre Whÿn.

Celui-ci, une fois délivré, s'était empressé de fournir aux halfelins les expliquations qu'ils demandaient. Silupin ne donna pas son nom :

- Bonjour, messires halfelins. Je suis heureux de voir des personnes de ma race. Je suis barde de mon état.

Silupin s'inclina pour saluer.

- Comme mon ami l'a dit, nous ne savons pas où nous sommes, et un peu de repos ainsi qu'un bon repas ne serait pas de refus. Nous avons peu à offir, mais étant barde, je puis vous régaler de bonnes histoires et de belles chansons.

Silupin ne chercha pas à expliquer les raisons qui les avaient fait fuir à travers un portail magique. Il aurait d'ailleurs préféré que Whÿn tut cet aspect de leur fuite. Il valait mieux en dire le minimum, et préserver le secret sur leur mission, et par là, sur l'assemblée.

écrit par: Capucine Mytheiril Lundi 13 Avril 2009 à 18h57
Mon projectile fit mouche. Les équations imprégnées de magie se libérèrent dans la chair de l’orque.
Je lachais une exclamation de joie. C’était un très joli tir. Quoi? Je me lance des fleurs? Quel mal y-a-t-il à reconnaître son propre mérite?
Le vieux Mival est trop protecteur. Bien sûr, je le respecte pour sa sagesse, malgré nos désaccords sur notre façon d’appréhender la magie, mais son côté paternel m’agace au plus haut point.

C’est...navrant.

Mon attention est tout à coup retenue par le combat. L’orque vient de s’effondrer. Je n’ai pas le temps de voir pourquoi, trop distraite par mes pensées. Par la Malpeste, je dois rester concentrée. C’est pas le moment de se faire avoir comme une première année à l’école de magie.

La métaphore est amusante, d’autant que je trouve les écoles d’un ennui mortel. Je n’ai pas eu “l’insigne honneur” d’étudier dans l’une d’elles. Non, ma formation est tout autre. Un grand merci à ma mère.
Mais avant de me replonger dans mes pensées, un autre soucis me taraude. L’orque à la fronde. Il est bien trop menaçant pour qu’on le laisse utiliser ses lourdes pierres sur le vieux Mival.

Autant en finir tout de suite.
Mais de là où j’étais, je ne pouvais pas faire grand chose, aussi décidai-je de me mettre à incanter les équations magiques d’une protection. Mieux vaut prévenir que guérir. Je n’ai aucune envie d’être blessée et de subir les remontrances de Mival.
Mes mains s’agitent, mes incantations s’envolent vers les flux magiques de la Toile, les équations prennent forme autour de mon buste, puis de mes hanches, avant de terminer leur course sur mes jambes.

Une bonne protection magique en somme.



(Capucine lance “armure de mage” sur elle-même.)

(Désolé, peu d’inspiration aujourd’hui)

écrit par: Tonja Mardi 14 Avril 2009 à 09h40
¤Oui, Heaume est de notre coté !¤

Ainsi que la bâtarde l’avait prédit, l’orque se trouva en quelques instants brûlé dans ses chairs par le feu magique, et s’effondra à ses pieds. La moniale avait à peine remarqué l’apparition de la jeune humaine. Mage, alliée… les autres informations étaient superflues et ne méritaient pas que l’on s’y attarde… bien que Tonja se demanda vaguement comment il était possible que ce boucan n’est réveillé qu’une seule élève. Non, vraiment, ce n’était pas important pour le moment. Le danger était toujours présent.

Tonja jeta un bref coup d’œil au mourant gisant à ses pieds. Tant pis pour les os brisés ! La demi-orque n’avait pas eu le temps de lancer son poing, et elle reflua un sentiment de déception. Après tout, le divin courroux de Heaume pouvait s’abattre de bien des façons tant que Justice était faite.

Elle tourna la tête vers Elianis et le maître de guilde. Pourquoi ce prétendu grand mage ne faisait-il rien ? Tonja avait supposé qu’il préparait un sort puissant qui nécessité un peu de temps, mais pour l’instant ils avaient dû se débrouiller. L'aura bleue devait être une sorte de protection... ainsi donc, ce lâche sauvait sa peau alors qu'ils risquaient la leur ? Voilà qui expliquait pourquoi il avait pris le risque de sortir une inconnue de prison pour protéger un novice, plutôt que de le faire lui même.

Abandonnant ces vindictes inutiles au combat, la jeune demi-orque focalisa son attention sur l’orque restant. Le petit à la fronde, celui-la même qui l’avait déjà blessé et qui venait de la manquer. Devant ce retournement de situation, il semblait quelque peu incertain, tandis qu’elle même et ses compagnons redoublaient d’assurance.
Tonja décida de ne pas lui laisser le temps de prendre la fuite, et de profiter de son incertitude. Il lui faisait penser à un lapin apeuré, qui restait tapi n’osant ni avancer, ni reculer, en espérant qu’on l’oublie. Il fallait vite lui sauter dessus avant qu'il ne se décide.

Alors, elle s’élança, contournant le cadavre d’une enjambée pour courir à toute vitesse vers sa nouvelle cible, ses pieds nus et bandés claquant sur le pavé, prête à faire pleuvoir les coups.


Tonja charge l’orque à la fronde, arrivée à destination elle tente de le frapper de ses mignons petits poings.

écrit par: Madawc Mardi 14 Avril 2009 à 18h30
Le guerrier baissa sa lame, méfiant. Il ne savait s’il pouvait faire totalement confiance aux nouveaux venus. En fait, ils ne pouvaient vraiment faire confiance à personne. Surveillant les moindres faits et gestes de ces compagnons comme des chasseurs, il observa Silupin traiter avec la bande de halfelins. Rengainant sa lame, il se rapprocha du barde, puis, le visage aussi calme et inexpressif qu’a son habitude, s’adressa à celui qui semblait être le chef.

-Veuillez pardonner ma méfiance excessive, maitre hin. Je suis le garde du corps du barde, et doit donc être paré à toutes éventualités. Comme vous l’on déjà expliquer mes compagnons, nous avons atterris dans votre forêt par magie, et ignorons où nous sommes. Notre amie ayant été blessée dans notre fuite, nous ne pouvons savoir où elle a voulu nous envoyer, et encore moins où nous devons à présent aller. Aussi, toute aide que vous pourriez nous apporter serait précieuse.

Madawc avait néanmoins gardé la main sur le pommeau de sa lame, et était resté tout sens aux aguets. Retournant s’harnacher au brancard, il revint se placer aux cotés de Silupin, attendant le départ. Jetant un coup d’œil critique à l’elfe qui était sorti de son trou, il ne pu que constater que celui-ci était dans un sale état. En fait, à la réflexion, ils étaient vraiment dans les ennuis jusqu’au cou…

écrit par: Joinon Dimanche 19 Avril 2009 à 14h01
user posted imageAube du 4 Eleinte 1372
Localisation inconnue

Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn, test d'Escalase: 1d20->14 +3 contre DD5 =réussite


Whÿn remonta sans trop de peine de la fosse, si l'on fit exception de la douleur qui l'élançait toujours au niveau des reins. Le halfelin écouta avec stupéfaction l'étrange discours tout en voyant, rassuré, que Madawc rengainait sa lame.
- Vous parlez beaucoup, maître elfe, et n'hésitez pas à vous présenter à de parfaits étrangers. Prenez garde que cela ne vous mène pas un jour à la ruine. Nul n'est gratuitement digne de confiance en ce monde. Si toutefois le nom que vous me donnez est bien le vôtre... Mais qu'importe, notre village vous viendra en aide, car c'est là le devoir de toute communauté douée de conscience.
Gardant son épieu à la main, mais pointe en bas à l'instar de ses compagnons qui suivirent son exemple, il s'approcha d'Hanna-Leena.
- C'est étrange, elle ne semble pas blessée, comme si elle avait été soignée de sa blessure ; pourtant elle ne reprend pas ses esprits. Je n'ai que quelques connaissances de guérisseur, mais elle est probablement victime de quelque poison. Il faut la mener au village.

Se tournant, vers les aventuriers.
- Je suis Edrone Chênécu, et mes compagnons se nomment Fodoar - à ces mots l'un des hins, aux cheveux roux hirsutes, afficha un sourire en faisant un signe de main - et Pirpinfer - le second chasseur, à l'air sévère, se contenta d'incliner gravement la tête. Il était plus grand que les autres d'une demi-tête et assez musclé.
Pour sa part, Edrone avait les cheveux d'un noir de jais et un dragon stylisé était tatoué sur la moitié droite de son visage.

- Suivez-nous mais faites attention. Des animaux dangereux habitent ces bois. Ne tentez rien non plus à notre encontre, nous avons de nombreux éclaireurs postés dans la forêt. Quant à votre étrange histoire, vous aurez tout le loisir de la raconter après un bon repos, vous semblez éreintés. Ah! Et bienvenue dans ce qu'on nomme le Royaume Oublié de Faerûn: l'Impiltur!

L'écrivain vacilla, ne pouvant se retenir de s'écrier:
- Par tous les Dieux! L'Impiltur est à plus de trois mille kilomètres d'Everlund! Pourquoi cette fille nous aurait-elle envoyés ici?

--------------------
Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.


Matin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne

Madawc, Silupin, Whÿn

Les aventuriers, menés par les trois chasseurs, marchèrent pendant près d'une demi-heure. Ils parvinrent à un campement où d'autres petites personnes les regardèrent passer sans mot dire, saluant simplement les leurs à leur passage. La fumée aperçue par Whÿn provenait d'ici, comme l'attestait la présence d'un feu de camp au milieu de trois tentes de tissu. Trois nouvelles demi-heures s'écoulèrent, durant lesquelles Silupin et ses compagnons regrettèrent de n'avoir pu dormir plus longtemps la nuit précédente. La douleur causée par la chute de Whÿn disparaissait peu à peu, mais pas celle de l'assassin du Heaume de Verre.

Enfin, la petite équipée put découvrir au détour d'un sentier une vaste clairière au centre de laquelle trônait une colline verte surmontée d'un chêne au moins centenaire, arbre qui ne semblait pas naturel dans ce bois principalement formé de résineux. Des sortes de Yourtes en bois occupaient l'espace tandis que de nombreux halfelins vaquaient à des occupations quotidiennes. La plupart s'étonnèrent grandement de l'arrivée de "grandes gens" dans leur village, et furent rassurés et intrigués de découvrir un halfelin inconnu parmi eux.

- Je dois voir le patriarche, déclara Edrone Chênécu à l'attention de Silupin. Il s'adressait à ce dernier car il était de sa race. De plus, Madawc s'était présenté comme son garde du corps, il devait donc être un personnage d'importance. Je vous laisse entre les mains de Fodoar.
Sans plus d'explication, le chasseur partit en compagnie de son fils et disparut au détour d'une habitation.

Le rouquin prit alors la parole.

- Vous voici au Creux du Chêne, c'est chez nous. Je ne sais pas par où commencer. Qu'est-ce qui vous tente? Manger? Dormir? Auquel cas il faudra vous séparer en deux groupes, car nos maisons sont petites. Ma famille peut accueillir deux d'entre vous. Pirpinfer, ta maison est bien grande pour deux aussi, non? On va s'occuper de votre amie, elle ira dans la maison de guérison. Dites-nous donc ce qu'il vous faut. Ou posez les questions qui vous taraudent peut-être, j'y répondrais si je peux.
Pirpinfer, toujours silencieux, s'approcha de Madawc et lui fit signe de poser le brancard, qu'il s'en chargerait lui-même.


Soirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Initiatives:
Tonja: 1d20->18 +4 =22
Capucine: 1d20->19 +2 =21
Orque(fronde): 1d20->15 +0 =15
Elianis: 1d20->7 +3 =10
Mival Chernin: 1d20->1 +2 =3


Tonja, attaque 1d20->14 +3 contre Orque(fronde), CA13 =réussite
Tonja inflige: 1d6->2 +3 => Orque(fronde) est à ??pv
Capucine lance un sort
Capucine, CA passe à 16

Orque(fronde devenu marteau), attaque 1d20->8 +4 contre Tonja, CA14 =échec
Elianis utilise une baguette
Elianis inflige 1d4->2 +1 => Orque(anciennement fronde) est à ??pv


L'orque à la fronde, déjà apeuré, vit la moniale courir puissamment et rapidement vers lui. Il n'eût le temps de rien faire qu'un coup de poing vint s'écraser contre sa face, lui faisant éclater le nez. Du sang noirâtre vint souiller la main de la demi-orque qui n'en était pas moins fière de son coup.

De leur côté, les arcanistes lançaient sorts sur sorts. Capucine venait d'imiter son enseignant Mival Chernin en invoquant une armure de mage tandis qu'Elianis se plaça derrière le vieux professeur en faisant une nouvelle fois feu de sa baguette. Un projectile vint tournoyer dans les airs, contourna l'orque blessé, et vint lui transpercer le dos. Le monstre rugit de douleur sous l'effet de cette seconde blessure. Elle le brûlait tandis que son visage était lui-même synonyme de douleur.

Mais il ne se laissa pas faire et, lâchant sa fronde devenu obsolète, il décrocha un marteau de guerre pendu à sa ceinture et en donna un coup à son adversaire. Tonja eût tout juste le temps de parer le coup en bloquant le manche de l'arme en croisant ses poignets au-dessus de sa tête.

Etrangement, Mival ne faisait rien, il semblait prêt à agir mais se contentait pourtant d'observer avec intérêt les actions de chacun des protagonistes.




écrit par: Tonja Lundi 20 Avril 2009 à 09h27
Le craquement du cartilage accompagné du giclement vermillon étira un imperceptible et cruel sourire sur le visage de la demi-orque. Nul doute que Elianis, le petit elfe, aurait eu quelques frayeurs à voir cet éclat de méchante satisfaction dans le regard de Tonja.

Ce violent coup au visage ne s'avéra toutefois pas suffisant pour arrêter l'orque, non plus que le projectile magique qui suivi.


¤Peut-être le vieux sorcier s'est-il décidé à faire quelque chose...¤

La moniale n'eut guère le loisir de se demander plus longuement qui avait lancé le sort, car malgré la douleur qui dévorait ses traits l'orque était toujours assez lucide pour frapper... ou bien n'était-ce plus que des réflexes de survie ? En bonne combattante de formation, la moniale ne put s'empêcher d'éprouver une pointe de fierté pour la ténacité de son adversaire.

¤ Ah oui, quelle race robuste que celle des Orques !¤

Le marteau de guerre fendit l'air avec plus de force et de rage que de précision, et Tonja le bloqua entre ses avant-bras.

Avec son adversaire ainsi déséquilibré, voilà qui s'avérait être une excellente ouverture. Aussi la moniale essaya-t-elle d'en profiter. Pivotant brusquement son buste, la demi-orque tenta de prendre son adversaire au dépourvu en se saisissant de son arme pour l'envoyer au loin...


Tonja tente de désarmer son adversaire. Si elle y arrive, elle se débarrasse aussitôt de l'arme.

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 21 Avril 2009 à 21h19
¤ L'impiltur ! ¤

Ce nom résonna dans l'esprit de Silupin.

¤ Mon ami, te voilà bien loin des Marches d'Argent. Comment faire pour rentrer chez nous ? ¤

- Mes amis, nous voilà bien loin de chez nous, répéta-t-il à haute voix. Comment allons nous faire pour rentrer chez nous ? Et avec notre blessée, difficile de nous déplacer pour l'instant.

Silupin suivit les halfelins vers leur village.

¤ Et comment poursuivre la mission qu'on m'a confié ? ¤

Parvenus au village, Silupin comprit qu'ils étaient bien loin de tous luxe, comme l'attestait la présence des yourtes.

¤ Ils n'ont guère vu d'étrangers par ici, surtout des grands comme mes compagnons. ¤ déduisit le barde de l'attitude des halfelins.

Sa présence semblait elle bien appréciée. Et on s'adressait plus facilement à lui, comme le fit le dénommé Edrone Chênécu.

¤ Il a compris que je dirige ce groupe, puisque Madawc à mentionné le fait qu'il est mon garde du corps. ¤

Resté en compagnie de Fodoar qui leur exposa comment il était possible de les loger, Silupin acquiessa :

- Organisez-vous comme vous le souhaitez, invita-t-il. Nous vous sommes redevable de nous accueillir ainsi, et nous voulons vous créer le minimum d'ennuis. Occupez-vous en premier de notre malade. Et pour ce soir, je maintiens mon offre de vous divertir.

écrit par: Capucine Mytheiril Vendredi 24 Avril 2009 à 16h35
Capucine termina son incantation. Une douce lueur violette l’entourait, preuve que le sort fonctionnait parfaitement.
Elle regarda le combat avec intensité. Il ne restait plus qu’un seul orque. La combattante demi-orque s’en sortait très bien, pourquoi ne pas la laisser faire son oeuvre? La magicienne se détentit. Heureusement que le combat tournait à leur avantage. Peut être pêchait-elle par excès de confiance, mais quelque chose lui disait que le spectacle de la moine seule à seule avec son adversaire allait être plaisant à voir.


Capucine ne fait...rien.

écrit par: Elianis Samedi 25 Avril 2009 à 15h48
-Joli coup Tonja!

L'Elfe affichait un sourire, sourire rassuré maintenant qu'il était caché derrière le vieux Mival!
Il se demandais toutefois pourquoi celui-ci ne faisait rien. Il s'était protégé par un sort mais ne semblait pas vouloir attaqué les Orques. Elianis se demandais s'il les testais ou s'il était un fait un ennemis.


¤ Hum... s'il est un ennemi cela risque d'être un peu ennuyeux, il a l'air bien plus puissant que Tonja et moi, quand à sa jeune élève, je doute qu'elle se retourne contre lui. Cela voudrait aussi dire que je suis caché juste derrière mon ennemi! ¤

L'Elfe émis un petit rire étouffé à cette pensée. Il finit par se résoudre au fait que le vieux Mage les testais.
Regardant à nouveau vers la Demi-Orque, il vit Tonja en une étrange posture.


¤ Bon sang mais cette Moine n'a-t-elle donc pas d'armes? Alors que l'Orque sort une sorte de marteau, elle se bat à main nue! Il faut qu'elle fasse attention bon sang! Oui, cela dit son coup de poing à l'air de faire mal! Cela serais amusant de juste la regarder se débrouiller... je ne comprendrai jamais pourquoi tout ces combattant ne font pas recours à la Magie, c'est tellement plus simple... ¤

Sur ce l'Elfe qui secouais la tête, se déplaça d'un pas sur la droite. Visant l'Orque de sa baguette, il ferma un oeil, le mit en joue et tira un autre projectile.

¤ Hi, hi, quel effet quand même, on pourrais presque croire que c'est moi qui vise!!! ¤


Pas de placement à droite et tire avec la baguette.

écrit par: Madawc Mardi 05 Mai 2009 à 09h13
L’Impultur ! Madawc senti une grande lassitude doublée d’un sentiment de résignation. Il était bien loin de son objectif, à l’autre bout de Faérûn ! Suivant la petite troupe, toujours à proximité de Silupin, et tirant le brancard, le guerrier était tout les sens aux aguets. Le dénommé Edrone Chênécu avait mentionné des bêtes sauvages dans les environs, ce n’était pas la peine de finir dévoré par quelques ours ou loup !

Quelques heures plus tard, l’équipée arriva au campement des chasseurs. Observant d’un air intrigué, sans toutefois en laisser transparaitre quoi que ce soit, ce qui les entourait, il remarqua que les membres de la petite communauté les regardaient avec étonnement.

¤Ils ne doivent pas avoir l’habitude de voir des membres de nos races, les visites doivent se faire rare dans les environs.¤

Ecoutant d’une oreille attentive la discution entre Silupin et Edrone, le guerrier réalisa qu’il était fatigué. Il est vrai qu’il avait été réveillé en pleine nuit par Hugin, pour porter secour à ces compagnons…

¤D’ailleurs, où a bien pus passer ce volatile ?¤

Lorsque Pirpinfer vint lui faire signe de lui laisser le brancard, l’illuskien prit la parole.

-Si cela ne vous dérange pas trop, maitre hin, je vais vous accompagner à la maison de guérison. Je crois bien qu’il me faille soigner cette jambe. D’ailleurs, Whÿn, nous devrions regarder tes plais aussi ce me semble.

Puis, ce tournant vers Silupin :

-Cela vous dérange-t-il si je vous laisse aller vous restaurer seul ? Je préférerai vous savoir à proximité pour faire mon travail, mais je ne peut pas vous forcer. Je peut aussi vous accompagner et remettre ces soins à plus tard...

Il avait compris que le barde souhaitait éviter au maximum de donner son nom, ainsi avait-il prit soin de ne pas le mentionner. Après tout, n’importe quel inconnu pouvait se révéler être un ennemi, et même cette paisible communauté de halfelin pouvait comprendre des espions ou assassins.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 07 Mai 2009 à 16h23
La journée avait été particulièremetn riche en rebondissements. De grandes lignes seraient écrites pour annoncer ce jour d'aventures dans les livres qui relateraient la vie épique de Whÿn. D'ailleurs celui-ci avait le cerveau en ébullition, bien content d'avoir trouvé un endroit ou il pourrait se poser quelques temps.

Cependant, outre la douleur qui lui vrillait maintenant les côtes, la mort de l'assassin laissait aussi ses traces. Whÿn n'avait encore jamais tué. Prendre la vie de cet humain avait été une chose banale certes, mais cette banalité était des plus en désaccord avec sa façon de voir les choses.
Il était un elfe, pouvant vivre des centaines d'années voire plus. La vie d'un homme était si courte en comparaison. Whÿn prit conscience en cet instant de repos de la réalité de la vie. Lui qui avait toujours été un rêveur, le monde qui l'entourrait n'était pas fait que de rêves.

Il prit l'annonce de Madawc comme un soulagement, l'empêchant de penser à cette mort et au tourment d'avoir pris une vie. S'y ferait-il un jour?


- Madawc, je ne saurai lutter contre ce que vous venez de dire mais parfosi les plaies les plus profondes sont celles de l'âme. Mais vous avez mille fois raison mon ami. J'ai besoin de soins et de repos. Je vous suis.

Puis se tournant vers Silupin à son tour.

- Ne t'en fais pas Madawc, je pense que notre ami barde ne craint rien ici. C'est certes à la taille de nos hôtes mais la paix qui règne en ce lieu me semble bien plus grande.
Nous allons pouvoir nous reposer un peu.

La douleur le lançait encore. Celle due à sa chute, celle due au coup de poignard, celle du au remord.

¤ Me voilà bien loin de chez moi.¤ Pensa l'elfe.

écrit par: Joinon Samedi 09 Mai 2009 à 10h23
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne

Madawc, Silupin, Whÿn


Fodoar écouta avec attention les volontés de chacun. Le groupe avait de toute évidence plus de blessés que les halfelins ne l'avaient supposé de prime abord.
Il prit la parole en tentant de raviver le moral des aventuriers, loin de se douter de ce qu'ils avaient vécu cette nuit.

- Bon, dans ce cas, Whÿn... et Madawc... commença-t-il en hésitant sur les noms pour être certain d'avoir bien entendu, vous n'avez qu'à me suivre à la maison de guérison avec votre amie.

Sur ces dires, le rouquin tenta de soulever le brancard de bois sur lequel reposait Hanna-Leena. Il dût s'y reprendre à deux fois.
- Voilà bien un objet pour les grandes gens, mais vous l'avez assez traîné, je prends le relais.
Le spectacle de l'halfelin portant à bout de bras un brancard de deux fois sa taille était assez amusant et étonnait les villageois qui s'étaient rapidement groupés autour des arrivants, quoiqu'ils se soient tenus à une distance raisonnable.

- Pirpinfer! Amène donc notre compatriote et le grand silencieux chez toi. Tâche de faire preuve de courtoisie pour une fois, haha! termina Fodoar en rigolant.
- Venez. déclara sèchement le grand halfelin à l'attention de Silupin et Ralmevik.

Silupin

Le barde et l'écrivain furent silencieusement menés jusqu'à une yourte à la porte sensiblement plus haute que les autres, ce qui n'empêcha pas Ralmevik de devoir se plier en deux pour y entrer.
L'intérieur, si ce n'était la taille du mobilier et la hauteur du plafond, correspondait en tout point avec l'arrangement d'une maisonnée humaine. Pirpinfer fit installer ses invités à une table jouxtant un âtre à la chaleur agréable. Silupin était tout à sa place dans ce décor apaisant, mais son compagnon se cognait dès qu'il se déplaçait et dût se résoudre à s'asseoir sur un banc assez bas qui pliait sous son poids. Il grommelait et était de toute évidence énervé par la situation. "L'Impiltur... pff... Les Halfelins... pff..." l'entendait parfois marmonner le quêteur de chants.


- Voilà pour vous! déclara, deux écuelles à la main, Pirpinfer après un aller-retour dans ce qui était probablement la cuisine. C'est chaud, ça va vous faire du bien si vous avez passé la nuit dans la forêt.
Dans l'embrasure d'une porte recouverte d'un tissu ocre, une halfeline observait la situation. Son regard était attiré par Silupin qui ne manqua pas cette gênante attention.
- Lioda! cria sévèrement le maître de maison. Va donc te promener!
La jeune hin, rouge de honte, sortit de derrière la tenture et traversa la salle. Elle devait avoir sensiblement le même âge que Silupin. Ses cheveux blonds et longs étaient réunis en plusieurs fines tresses elles-mêmes attachées en queue de cheval.

- Pardonnez ma nièce, elle n'a pas l'habitude de rencontrer des étrangers, s'excusa Pirpinfer en s'asseyant à son tour. Mangez donc! Et racontez-moi un peu votre aventure. Vous avez été chanceux de nous rencontrer.

Madawc, Whÿn

L'elfe et l'humain suivirent Fodoar jusqu'à une large - par rapport aux standards halfelins - cabane de rondins. L'intérieur sentait les herbes et la cire chaude. Une halfeline aux rides étonnamment nombreuses vint les recevoir et s'adressa à Fodoar dans leur langue.
- Edrone
- Edrone

La vieille se tourna vers les deux aventuriers tandis que Fodoar installait le brancard d'Hanna près d'un lit.
- Z'y êtes blessés alors? V'nez vous allonger, on va arranger ça.
Le roublard et le guerrier furent menés à une petite salle adjacente puis invités à s'allonger sur un tapis heureusement très confortable, les lits étant bien trop étroits pour eux.
Fodoar revint vers eux et s'adressa à la guérisseuse, cette dois en langue commune:

- Je prends la suite, va donc t'occuper de leur amie, son cas paraît délicat.
La halfeline suivit ce conseil sans mot dire.
Le rouquin, un sourire aux lèvres, sortit de sous un lit une sacoche contenant divers onguents et huiles. Il vint se placer entre les deux compagnons.

- Alors, les amis, montrez-moi vos bobos et dites-moi donc comment vous vous êtes mis dans cet état!


Soirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Initiatives:
Mival Chernin: 1d20->12 +2 =14
Tonja: 1d20->2 +4 =6++
Elianis: 1d20->3 +3 =6+
Capucine: 1d20->4 +2 =6-
Orque(marteau): 1d20->5 +0 =5


Tonja, désarmement => Orque, attaque d'opportunité
Orque(marteau), attaque d'opportunité: 1d20->4 +4 contre Tonja, CA14 =échec
Tonja, désarmement: 1d20->19 +3 -4(mains nues) contre Orque(marteau), jet d'attaque opposé: 1d20->15 +4 =réussite
Orque(plus rien du coup) est désarmé
Tonja gagne Marteau de guerre
Elianis utilise une baguette
Elianis inflige 1d4->3 +1 => Orque(bien embêté) est à -2pv, mourant


Tonja, forte de sa parade, n'hésita pas une seule seconde et, décroisant les poignets, s'empara du manche de l'arme de son adversaire, juste au-dessus de ses propres mains, sous la tête du marteau. L'orque et la moniale se disputèrent l'arme, gonflant leurs muscles, les yeux dans les yeux, jusqu'à ce qu'enfin deux mains lâchèrent l'objet convoité. Et ce fut la demi-orque qui s'empara de l'arme, qu'elle brandit aussitôt avec un gracieux mouvement de poignet.
Le monstre au visage ensanglanté était à présent privé de toute arme, à la merci de ses ennemis. Son esprit dérouté hésita un instant à demander pitié mais n'eût pas le temps de s'y résoudre, car un énième projectile d'énergie vint se planter dans son flanc. La douleur ne fut cette fois pas intense, car le trait magique fut fatal. L'orque s'effondra comme son frère avant lui.

Le silence régna plusieurs secondes, durant lesquelles chacun reprit son souffle.


- Bravo! C'était Mival qui, le premier, se décida à rompre le mutisme qui s'était instauré dans la petite cour intérieure de la guilde. Vous avez contrôlé la situation de mains de maître. J'avais entière confiance en vous. Je ne ferai pas l'affront de vous dire que ceci était un test, car ces deux énergumènes étaient bel et bien dangereux, mais je me suis permis de ne pas intervenir. Soyez sans crainte, j'étais prêt à intervenir.
Mais assez de paroles!

Le vieil homme se tourna vers Capucine.
- Capucine, tu n'es pas là depuis bien longtemps et je sais que tu n'allais pas tarder à nous quitter. En voilà l'occasion. Je ne me réjouis pas de te voir partir, mais il faut au maximum que les personnes impliquées dans cet incident disparaissent. Lyrabar ne va pas tarder à me demander des comptes, et à toi aussi si tu restes. Je te demande de partir avec Tonja et Elianis, ils t'expliqueront en route de quoi il retourne. Ou, du moins, pars dans la direction que tu désires, je m'arrangerais pour que les autorités n'apprennent ta part d'action dans ce combat que lorsque tu seras loin.
Le choix t'appartient à présent.

- Nous n'avons que deux chevaux à votre disposition, mais l'un d'eux pourrait éventuellement porter un elfe et une jeune femme sans plier.
Nous ne pouvons pas rester plus longtemps, je dois réintroduire ma guilde. Avez-vous d'autres questions? La carte est dans les sacoches, et Elianis possède l'étui magique. Je ne peux vous guider plus avant.

écrit par: Elianis Dimanche 10 Mai 2009 à 13h52
Les deux Orques étaient morts. L'Elfe esquissât un petit sourire. Il tenait toujours dans sa main sa baguette magique. Elle lui avait été bien utile pour ce combat, mais il commençait à se rappeler que ses charges n'étaient pas inépuisable. Il se retourna pour faire face à Capucine:

¤ Hum, oui, elle pourrait nous être bien utile; nos ennemis nous connaisse apparemment; mieux vaudrait que l'on soit trois pour les combattre. Et quel joli tissage de la Magie elle a fait pendant le combat, quelles jolies courbes elle à imposé à la toile, d'ailleurs il n'y a pas que les courbes de la toile qui sont jolies chez elle, oui, elle... je m'égare... oui elle sera utile avec nous. ¤

-Capucine, vous êtes la bienvenue parmi nous. Mais j'en oublie de me présenter, je me nomme Elianis, jeune membre de l'Assemblée, en mission pour elle. Si vous nous accompagné je pourrai vous en dire un peu plus sur notre mission et sur moi-même, si vous le souhaitez, cependant, je pense qu'il nous faut partir rapidement. Voudriez-vous partager un cheval avec moi comme le propose Maitre Mival?

Se tournant vers Mival, L'Elfe prit un air encore plus sérieux:

-Mival, nous partons, Merci de votre aide, je pense que nous ayons ce dont nous avons besoin, cependant, il me semble que les deux Orques ne sont pas totalement mort; peut-être pourriez-vous un ramener un à la vie afin de lui soutirer quelques informations sur nos ennemis? Nous ne savons pas grand chose sur eux, en voici peut-être l'occasion. Transmettez les informations à l'Assemblée si vous le pouvez.

¤ et Tonja, elle est blessé. Je n'ai pas de potion de soin, rien qui puisse l'aider, mieux vaudrait que l'on essaye de la soigner ici. ¤

-Mival, peut-être pouvez-vous soigner Tonja? Et sans vouloir trop vous en demandez, auriez-vous éventuellement des potions de soin que vous pourriez nous laisser? Nos ennemis sont puissant et je ne peux rien pour nous soigner si nous venons à être blessé...

¤ Bien il nous faut reprendre la route à présent. ¤

La tension retombait. Ce premier combat fut très stressant pour le jeune Elfe, bien que par chance il ne fut pas blessé. Il se félicitait intérieurement qu'ils aient réussit à tuer les deux créatures mais il ne savait pas trop s'il devait vraiment être fier. Il se dirigea vers les chevaux, puis après un dernier coup d'oeil derrière lui, il grimpa sur l'un d'eux.

-En avant compagnons!

écrit par: Tonja Lundi 11 Mai 2009 à 09h44
La demi-orque, suante et ébouriffée, observa le marteau qu'elle tenait encore à la main. Après quelques secondes d'hésitation, elle passa finalement l'arme à sa ceinture. Non pas qu'elle lui serait utile en cas de combat. Mais elle était désormais garde du corps, et cela ne pouvait que la rendre plus impressionnante encore que de se promener une arme accessible bien visible.

¤A moins que cela ne m'attire que plus d'ennuis...¤

Avec un brin de lassitude, Tonja considéra l'orque à ses pieds, dont le regard était déjà tourné vers l'autre monde. Inutile de s'y attarder. Mais une part d'elle regrettait de ne pas avoir eu à achever son adversaire d'un violent coup destructeur. Une part qu'elle prenait soin d'ignorer, comme à son habitude... Une part qui pourtant la poussa à donner un coup de pied modérément brutal, et surtout totalement gratuit, dans le corps du mort. Voilà qui ne fit pas pour autant passer la vilaine douleur qui lui marquait encore la poitrine, mais sa rage, elle, sembla avoir été satisfaite et s'en fut aussitôt. Tonja n'était pas vraiment contente d'elle... il lui restait tant de progrès à faire pour réaliser pleinement son ki ! Peut-être avait-elle quitté son monastère trop tôt, enfin de compte.

Tandis que l'adrénaline de la bataille se dissipait, les propos de Mival ajoutèrent au sentiment de frustration de Tonja. Elle se tourna vers leur prétendu protecteur.


¤ Prêt à intervenir, hein ?¤

Suspicieuse, Tonja ne dit rien. Cet homme ne lui paraissait décidément plus aussi honnête que lors de leur première rencontre. Après tout, les deux orques avaient parfaitement su quand agir. Qui d'autre que Mival avait connaissance de ce départ qui a priori se voulait impromptu ? Était-ce pour masquer quelques forfaits qu'on les avait fait sortir en pleine nuit ? Mais quel aurait été l'intérêt de Mival de les recruter et de les former pour les voir abattre ?

La moniale tramait à toute vitesse des scénarios plus farfelus les uns que les autres, tantôt à la décharge de l'humain, tantôt en faveur de sa traitrise. De toute façon, elle était bien incapable d'y voir clair. Sans doute l'esprit analytique d'un autre magicien entrainé pourrait-il lui être utile.

Tonja jeta un coup d'oeil vers Elianis. Contrairement à son maître, il s'était montré fort brave et surtout très efficace. Elle aurait tout le temps de le féliciter plus tard, l'heure n'était pas aux palabres.

Ce n'est que lorsque Mival s'adressa à elle que Tonja remarqua la jeune Capucine. La demi-orque fronça les sourcils, tout en renouant sa queue de cheval meurtrie par la bataille. Un élément de plus à surveiller, voilà qui ne lui plaisait pas beaucoup. Et d'autant plus qu'elle était apparemment une élève de Mival de longue date. D'ailleurs, cette intrusion soudaine n'était-elle pas étrange ?

Bah, le voyage en dirait long sur son compte. De toute façon, si Tonja avait fait la promesse de protéger Elianis, il n'en était rien de cette Capucine. Laissant l'elfe prendre l'imminent départ en main, la moniale s'agenouilla et se mit à fouiller le cadavre. Peut-être y trouverait-elle quelque objets d'importances. Une missive concernant cette attaque, pourquoi pas...



Tonja fouille le cadavre de l'orque à la fronde. Si elle trouve quelque chose d'intéressant, elle tente de le cacher au regard de Mival. (Si personne ne s'en charge et que les évènements le permettent, elle s'occupe de fouiller le second dans la foulée.)

écrit par: Silupin Tatipiou Lundi 11 Mai 2009 à 21h01
Silupin fulminait en son fort intérieur.

¤ Ralmevik ! Pourquoi me font-ils loger avec ce fourbe ! ¤

S'il faillit récriminer, le barde prit finalement le parti de se taire. Refuser de loger avec l'écrivain étonnerait leurs hôtes qui poseraient des questions, auxquelles bien évidemment l'halfelin ne voudrait pas répondre. Il fallait donc en prendre son parti, et faire comme si de rien n'était.

Le barde suivit donc le dénommé Pirpinfer en silence jusqu'à sa yourte. Il jeta sur l'habitation rustique un regard critique. Mais l'intérieur fort bien aménagé et accueillant lui fit perdre ses premières réserves.

Et Silupin apprécia un autre aspect des lieux : tout était à sa taille. Lui qui devait toujours subir les pièces et leurs mobiliers démesurés, se sentait chez lui. Il fallait remonter au minuscule appartement de fonction de son père pour retrouver un tel sentiment de bien être.


¤ Mais qu'est-ce qu'il a celui là ? ¤

La colère envahit le barde en raison de l'atitude de Ralmevik qui marmonnait, visiblement indisposé d'être là. Silupin profita de l'absence de leur hôte qui venait de disparaître dans une autre pièce pour lancer sur un ton énervé :

- Qu'avez-vous ? La taille des lieux vous indisposent ? Moi, je supporte bien de vivre tout le temps dans des endroits qui sont conçus pour des gens de votre taille. Alors pour une fois, fait un effort ! Ou bien sortez ! Une nuit dehors ne devrait pas faire peur à un écrivain comme vous. Et vous pourrez l'écrire dans un de vos récit !

Si Silupin espérait se débarrasser de la désagréable présence de l'humain, sa tentative pour le faire partir avait une autre raison.

¤ Allez ! Par d'ici ! Pirpinfer va sûrement nous questionner pour savoir qui nous sommes, et ce que nous faisons ici. Et toi, l'écrivaillon, tu vas sûrement parler plus que de raison. ¤

Les pensées du barde furent interrompues par le retour de leur hôte. La vue des écuelles lui fit bien plaisir. Son estomac gronda comme pour souligner le fait qu'il n'avait pas mangé depuis fort longtemps. Mais une autre présence retint toute l'attention de Silupin.

¤ Wouhaa ! En voilà une jolie personne. ¤

Le regard de la jeune halfeline était rivé au sien. Peu habitué à une situation de ce genre, le barde sentit le rythme de son coeur s'accélérer. Confus, la voix de Pirpinfer le ramena à la réalité et lui amena du rouge aux joues, à l'instar de l'inconnue dont il découvrit le prénom : Lioda.

¤ Sa nièce ! ¤ pensa Silupin qui la suivit des yeux tandis qu'elle traversait la salle, admirant sa beauté. ¤ J'espère que je pourrai la revoir. Si cela n'était mal poli, je l'aurais bien suivi. Mais Pirpinfer n'appréciera pas. Je suis son invité. ¤

Et ce que redoutait le barde se produisit. Leur hôte leur demanda de parler de ce qui leur était arrivé. Silupin s'exprima immédiatement pour ne pas laisser le temps à Ralmevik de prendre la parole :

- Comme nous l'avons dit. Nous sommes arrivés par hasard ici, par un portail magique ouvert par notre blessée. Nous ne connaissons pas celle-ci. Nous ne savons pas pourquoi elle nous a envoyé ici. Mais elle nous a sauvé d'une mort certaine. Nous étions tranquillement dans une auberge, bien loin d'ici. Et celle-ci a été attaqué, et incendié par des gens que nous n'avons même pas vu. On ne sait donc pas pourquoi, et par qui.

Sur ce, Silupin s'attaqua à son écuelle, et par des soupirs de satisfaction, fit comprendre à Pirpinfer qu'il appréciait ce repas dont il avait bien besoin. Ce qui était l'entière vérité, comme ce qu'il venait de dire. Il espérait avoir satisfait la curiosité de Pirpinfer, et qu'il ne reviendrait pas sur ce point. Le mieux était d'orienter la conversation sur leur hôte. En général, la plupart des gens aimaient parler d'eux.

- Et vous, mon cher Pirpinfer si vous permettez que je vous appelle ainsi, parlez-nous de votre village. Qu'y produisez-vous ? Que cultivez-vous ? Et vous, quel métier occupé vous ?

écrit par: Madawc Mardi 12 Mai 2009 à 20h29
Boitillant à la suite de Fodoar, l’illuskien ne put s’empêcher de jeter des un coup d’œil surpris vers leur guide. Il lui avait prit d’autorité le brancard de fortune, et bien que l’objet faisait deux fois sa taille, et peut être deux ou trois fois son poids, le hin arrivais à porter l’attelage à bon de bras. Machinalement le guerrier se dit que malgré la puissante musculature qu’il avait développée avec la forge, qu’il n’était pas sur d’avoir le dessus sur le chasseur, par exemple au cours d’un bras de fer.

Arrivant à une "grande" cabane de rondins, le guerrier et l’elfe se retrouvèrent dans une pièce à l’odeur qu’il trouva légèrement entêtante, et furent accueillis par une halfeline qui semblait accusé un âge vénérable. Lors de la conversation entre les deux êtres mètres, le guerrier regretta de ne pas connaitre leur langue, une certaine curiosité s’éveillant en lui. Peut être à cause de la méfiance dont il était obligé de faire preuve ? Toujours est-il que le seul mot qu’il parvint à saisir fut le nom d’Edrone.

Pensif, le guerrier suivit l’ancêtre qui les mena dans la pièce d’à côté, et s’installa sur le tapi. Lorsque la vieille guérisseuse sortie pour aller s’occuper de la magicienne, le forgeron vit Fodoar sortir une sacoche de potions, onguents et autres cataplasmes. Lorsque celui-ci leur demanda de lui montrer leurs blessures, le nordique commença à retirer sa botte et décoller le tissu de ses chausses, qui était à présent collé sur la brulure, ce qui eut pour effet d’arracher une partie de la croute de crasse, de cendres et de sang coagulé qui recouvrait une partie de sa jambe. La blessure était minime, mais elle l’empêchait de s’appuyer de tout son poids sur son appuie. Il essayait, avec plus ou moins de succès, de ne pas crever les cloques.


-Une fiole de liquide inflammable et explosif s’est brisée sur le sol à côté de moi, et la poix à un petit peu collée. Ce n’est ni spécialement grave ni spécialement urgent, mais j’apprécierais au moins de penser cela, pour aider la cautérisation.

écrit par: Capucine Mytheiril Mercredi 13 Mai 2009 à 20h06
Capucine soupira. C’était enfin terminé. Le combat avait peu duré et ce n’était pas plus mal. Elle avait toujours été d’une constitution plus faiblarde que les autres. Se battre contre des orques restait dangereux. D’ailleurs, la magicienne n’en avait jamais vraiment vu de si près. Elle resta quelques instants à contempler la créature aux crocs jaunâtres. Le projectile magique de l’elfe avait complètement brûlé les chairs du flanc de l’orque.
La jeune femme toisa la moine.


*Une demi-orque...*

Sa tête s’emplit soudain d’une foule de préjugés infâmes à l’encontre de la moine. Elle les chassa rapidement. De tels stéréotypes étaient stupides, dignes de paysans appeurés. A ses yeux, les actes comptaient énormément, et bien qu’elle ne lui ait pas directement sauvé la vie, la magicienne était redevable de la combattante, dans une moindre mesure, celà allait de soi.

*Il vaut mieux l’avoir dans mes amis que dans mes ennemis...*

Elle n’eut pas le temps de terminer son étude de la moine qu’une voix familière retentit à ses côtés.

- Bravo! Vous avez contrôlé la situation de mains de maître. J'avais entière confiance en vous. Je ne ferai pas l'affront de vous dire que ceci était un test, car ces deux énergumènes étaient bel et bien dangereux, mais je me suis permis de ne pas intervenir. Soyez sans crainte, j'étais prêt à intervenir.
Mais assez de paroles!

C’était ce vieux bougre de Mival. Capucine l’avait complètement oublié. Ce vieux fou n’avait pas bougé d’un pouce. Vieillard incompétent ou instructeur avisé? Quoiqu’il en soit, peu importait à la jeune femme. Il y avait plus important. Qui étaient ces deux orques? Pourquoi déclencher une bataille en plein milieu d’une académie de magie? Celà relevait du suicide pur et simple, même pour des orques en maraude. Ces créatures se déplaçaient plutot en bandes d’une dizaine d’individus et...

- Capucine, tu n'es pas là depuis bien longtemps et je sais que tu n'allais pas tarder à nous quitter. En voilà l'occasion. Je ne me réjouis pas de te voir partir, mais il faut au maximum que les personnes impliquées dans cet incident disparaissent. Lyrabar ne va pas tarder à me demander des comptes, et à toi aussi si tu restes. Je te demande de partir avec Tonja et Elianis, ils t'expliqueront en route de quoi il retourne. Ou, du moins, pars dans la direction que tu désires, je m'arrangerais pour que les autorités n'apprennent ta part d'action dans ce combat que lorsque tu seras loin.
Le choix t'appartient à présent.

Capucine resta silencieuse. Le magicien n’avait pas tort. Si elle restait, elle aurait “peut être” des ennuis. Bien qu’elle pensa que personne ne viendrait chercher querelle à une magicienne de passage, sa prudence légendaire lui souffla que les conseils de Mival étaient bons.

*Espèce de vieux fou, pourquoi as-tu toujours ces éclairs de bon sens*

Elle sourit, au fond, elle l’aimait bien. Sa réponse fut claire et audible. Autant ne pas s’attarder en adieux. Elle espérait le revoir bientot, pour un thé et des biscuits, autour d’une discussion enflammée sur des sujets aussi passionnants que la coque des bâteaux ou la différence entre l’eau de mer et l’eau douce...

-Je n’avais pas l’intention de rester très longtemps. Ce que je cherche n’est pas ici. Merci encore à vous Mival. Que Mystra vous garde. Essayez de rester en vie jusqu’à ma prochaine visite !

Un sourire illumina à nouveau son visage, malgré la pénombre. Il lui fallait maintenant récupérer ses affaires et partir au plus vite. La magicienne épousseta ses vêtements puis se dirigea vers la porte menant aux dortoirs, réflechissant à sa prochaine destination. C’est alors qu’elle fut interrompue par le troisième larron de la bande.

-Capucine, vous êtes la bienvenue parmi nous.

Elle se retourna prestement. L’elfe, elle l’avait complètement oublié. Elle avait senti la Toile couler en lui. Pas de doute, c’était un pratiquant des arcanes. D’ailleurs son projectile magique avait été efficace. Mais d’après ce que Capucine avait pu voir, l’elfe semblait raffoler de sa baguette, ce qu’elle comprennait. Mais elle aurait bien apprécié une démonstration de ses dons, et non ceux d’un objet magique.
L’elfe n’était pas vilain, mais Capucine avait d’autres choses en tête plutot que de compter fleurette au peuple elfique. Son interlocuteur reprit.


-Mais j'en oublie de me présenter, je me nomme Elianis, jeune membre de l'Assemblée, en mission pour elle. Si vous nous accompagnez je pourrai vous en dire un peu plus sur notre mission et sur moi-même, si vous le souhaitez, cependant, je pense qu'il nous faut partir rapidement. Voudriez-vous partager un cheval avec moi comme le propose Maitre Mival?

*Elianis...Ce nom ne lui disait rien*

L’idée de les accompagner lui effleura l’esprit. Ce n’était pas bête après tout. Travailler pour l’Assemblée pouvait être plus que gratifiant, autant du point de vue matériel que spirituel. Et Capucine avait besoin d’argent. Sa bourse commençait à se réduire au fur et à mesure de ses voyages. Amuser le peuple avec des tours de magie digne d’un apprenti était particulièrement amusant, mais ne rapportait rien du tout, mis à part quelques piecettes de cuivre.

-Et bien, la proposition semble plaisante. Le temps de rassembler mes affaires et je vous rejoins.

Elle adressa un dernier regard à l’elfe puis retourna dans ses quartiers pour y préparer ses affaires. L’idée de partir à nouveau au travers des sentiers et des plaines l’excitait. Et au moins pourrait-elle enfin briser la routine. Car il fallait l’avouer, Capucine s’ennuyait.

[Capucine vers chercher ses affaires puis redescend dans la place]

écrit par: Joinon Lundi 18 Mai 2009 à 08h19
user posted imageSoirée du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Métropole de Lyrabar -> Guilde des mages

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Tonja, Fouille: 1d20->14 contre DD5 =réussite
Tonja, Connaissances(religion): 1d20->16 +3 contre DD10 =réussite
Tonja trouve: symbole totémique de Shargaas, parchemin mâchouillé, bourse légère, bourse assez lourde


Elianis prit instinctivement la direction des opérations. Il n'était que depuis un petit mois membre de l'Assemblée, mais il semblait prendre son rôle au sérieux, au point même d'apostropher Mival, responsable d'une école, et de lui donner des conseils. Conseils que ce dernier n'apprécia d'ailleurs guère.
- Pour qui vous prenez-vous donc, Elianis Vannia, et pour qui nous prenez-vous, nous? Ramener ce monstre à la vie? Nous ne sommes pas des nécromanciens! s'offusqua le vieux magicien. Peut-être votre peuple joue-t-il avec vie et la mort, mais ce n'est en aucun cas le cas de nous autres, humains! La vie que Chauntéa nous donne n'est pas éternelle, et Kelemvor nous le reprend lorsque le moment est venu, nous ne ferons jamais une telle abomination!

Mival passa une main dans ses rares cheveux pour les lisser. Il se calma en voyant, soulagé, que Capucine allait chercher ses affaires pour suivre les aventuriers. Il reprit donc la parole d'un ton apaisé.
- La nervosité me fait dire des choses, avoua-t-il sans vraiment avoir l'humilité suffisante pour s'excuser.
Mon jeune apprenti a placé dans les sacoches des chevaux tout ce dont vous aurez besoin. Mais attendez d'être sorti de la métropole pour découvrir tout cela. Je vous conseille d'aller vers le Nord dès que Capucine sera redescendue. C'est par là que devaient se rendre les envoyés d'Everlund.

Tonja, silencieuse, profita de la discussion animée pour passer une main rapide sur le corps de l'orque qui gisait à ses pieds. Elle n'eût pas de mal à découvrir quelques objets potentiellement intéressants, car l'orque ne semblait pas posséder beaucoup de richesses. Elle trouva tout d'abord deux bourses de poids différents qu'elle s'empressa de faire glisser dans son sac. Elle fit de même pour deux objets plus étranges. L'un d'eux était une petite poupée grossière que la moniale reconnu rapidement comme représentant Shargaas, la Lame dans les Ténèbres, le dieu de la nuit et de la ruse de son peuple. Le second objet était un parchemin dans un état étrange. Il semblait qu'il avait été ...mâché.
La demi-orque n'eût pas le temps d'imaginer ce qui avait bien pu arriver à ce parchemin car Capucine réapparut dans la petite cours. Elle se releva donc rapidement tandis que Mival se retournait et qu'Elianis montait déjà sur son cheval.


- Bonne chance à vous! déclara Mival Chernin en aidant Capucine à monter derrière l'elfe de la lune alors que Tonja imitait ses compagnons avec la seconde monture.
Ne sous-estimez pas votre tâche. La mission dont vous faites partie a été planifiée depuis longtemps et est d'une importance cruciale. Ne doutez pas de vous ni de nos ennemis. Ils sont apparemment bien renseignés et seront sans nul doute à vos trousses. Je ne suis malheureusement pas dans le secret de leur identité ; l'Assemblée a des secrets même pour moi. Soyez sur vos gardes et que Tymora vous accompagne! termina l'homme en intimant les aventuriers de partir. Ce qu'ils firent, non sans une certaine appréhension.

Nuit du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar

Capucine, Elianis, Tonja

Capucine, Elianis et Tonja avaient tout d'abord galopé pour quitter au plus vite Lyrabar, menés par la demi-orque qui semblait être la cavalière la plus douée. C'est également elle qui avait conseillé au groupe de ralentir l'allure afin de ne pas épuiser inutilement leurs montures.
Pendant deux heures ils avaient ensuite trottiné vers le Nord, jusqu'à ce qu'Elianis déclare qu'ils étaient sans doute assez loin pour découvrir ce que contenaient les sacoches des chevaux et pour soigner Tonja qui, stoïque, ne bronchait pas.

Les trois aventuriers stoppèrent donc leur avancée dans un petit bosquet éclairée par la seule lueur de la lune.
Alors qu'ils descendaient de selle, la fatigue se fit sentir. Aucun des trois n'avait eu le temps de dormir cette nuit-là. Et le combat n'avait pas ménagé leurs forces, mentales ou physiques. Des sombres nuages voilèrent la lune ; ils n'iraient pas plus loin cette nuit-là, à moins de s'éclairer et de lutter contre le sommeil.

écrit par: Tonja Lundi 18 Mai 2009 à 12h50
Tonja, meurtrie par sa blessure pectorale, n’avait pas été ménagée par ces quelques heures de monte active. C’est donc avec un certain soulagement qu’elle mis pied à terre. Flattant l’encolure de sa monture, Tonja détacha les rênes d'un des cotés du mors, afin d'attacher sa monture à un arbre. La corde était ainsi suffisamment longue pour que l'animal puisse manger, et suffisamment en hauteur pour qu’il ne puisse se prendre les pieds dans les rênes.

Après avoir ôté la selle et la bagagerie, elle prit une seconde pour elle-même, réalisant soudainement avec une certaine surprise à quel point elle se sentait fatiguée. Certes, elle avait, entre autre choses, été entrainée à pouvoir rester plusieurs jours sans dormir. Parfois même en subissant des combats. Mais c’était sans compter blessure, équitation, et surtout l'angoisse d’une fuite.

Au cours du départ, la semi-orque n’avait pas eu l’occasion d’examiner plus longuement les objets récupérés sur le cadavre de l’orque, pas plus que son soucis de garder ces éléments pour elle ne lui avait permis de fouiller le second corps. Mais, silencieuse durant tout le trajet, elle avait mâché ces maigres éléments dans son esprit. La figurine de Shargaas, en particulier, lui causait du soucis. Que diable venait faire ce cruel dieu orques dans toute cette affaire ? Courrait-il lui aussi derrière ce mystérieux artefact, dont soit-disant Mival ne connaissait rien ?

Tonja s’était demandée si il ne serait pas plus prudent de la jeter, ce qui avait en fait trancher une autre question. Oui, elle parlerait bien de ces découvertes à Elianis, ainsi que de sa méfiance préventive à l’égard de Capucine. Le petit mage avait en sa possession des connaissances dont elle ne pouvait pas se permettre de se passer vu les derniers évènements.

Elle soupira longuement. Tout ces mystères, ces secrets, ce n’était décidément pas son domaine.


¤ Heaume, pourquoi nous, mortels, ne pouvons vivre dans ta Sainte Vérité, dans ta divine Droiture ? La vie nous pourrait être bien plus simple sans tous ces mensonges et ces faux semblants…¤

Puis elle regarda autour d’elle. Sans doute la moniale aurait-elle pu puiser davantage en elle, mettre la fatigue à l'écart, pour continuer d’avancer à un rythme soutenu, pour la fin de la nuit et peut être même pour un jour encore. Mais elle doutait que ce soit le cas de ses deux jeunes compagnons. De plus, l’endroit semblait idéal pour y passer quelques heures dans une sécurité relative.

Ramassant les sacoches que son cheval avaient docilement portées durant le voyage, Tonja décida de se rapprocher des deux autres.


- J’espère que nous avons suffisamment de victuailles qui ne nécessitent pas de cuire. Il paraît préférable de ne pas faire de feu, n’est-ce pas ? Et d’ailleurs, si vous avez des sorts qui nous permettent de devenir invisible, ou ce genre de chose…

écrit par: Elianis Lundi 18 Mai 2009 à 19h25
L'elfe sentait la fatigue monter en lui. Son cheval lui aussi montrait quelques signes de fatigue; à deux sur sa selle il était certain que l'animal ne pourrait parcourir d'immense distance. Mais l'Elfe était plutôt joyeux d'avoir une jolie magicienne dans son dos, bien que la position inverse ne l'aurait pas spécialement gêné. Il tentait de rester concentré sur leur mission mais avait grand mal à le faire:

¤ Mival, me semblait bien fâché; il n'a pas du bien comprendre. Ramené un mort à la vie m'a-t-il dit? Moi qui pensait que ces deux bêtes, enfin bête, n'oublie pas que Tonja est de la même espèce qu'eux! ¤
un petit rire lui échappa
¤ Moi qui pensait qu'elles n'étaient que blessé gravement, comme inconsciente, je n'aurais pas cru que ces Demi-Orques meurent si vite... Oui enfin nous avançons, c'est le principal. J'espère que nous trouverons ce dont nous avons besoin, oui, peut-être grâce à l'aide de notre charmante amie magicienne. Quel dommage qu'elle soit humaine, même si en fin de compte nous ne sommes pas si différent...¤

- D'où venez-vous donc Capucine? J'ai cru comprendre que vous étiez Magicienne? Etudiez-vous avec Mival? Etait-il l'un de vos enseignant? Est-ce que cela fait longtemps que vous étudiez avec lui? Comment donc se passait vos cours de Magie?

Comme à son habitude, l'Elfe un peu stressé bombarda la Magicienne de questions. Il vit Tonja s'arrêter et jugeant que cela était une bonne idée, il mit lui-même les pieds à terre.
Ils allaient dormir dehors, ce que l'Elfe n'aimait pas particulièrement, surtout avec quelques tueurs à leur trousse.


-Oui Tonja, je suis d'accord, faire un feu n'est pas forcément une bonne idée. J'ai quelques choses à manger dans mon sac si nécessaire. Mais peut-être devrions-nous d'abord inspecté le contenu des sacoches? Je pense que Mival à prévu le nécessaire pour nous.

¤ hum... un sort pour se rendre invisible toute la nuit! Ah! ces non-initiés à la Magie pensent vraiment que l'on peut tout faire! Et pourquoi pas un sort qui ferait apparaître un manoir dans un autre plan!!! ¤

A nouveau le rire d'Elianis se fit entendre. Il regarda la Demi-Orque l'air un peu désolé, mais toujours avec un petit sourire:

-Désolé Tonja, mais je pense que nous devrons nous contenter de faire des tours de garde cette nuit.

Puis, d'un air un peu plus ennuyé:

-Mais il faut tout de même que je dorme huit heure. Suite à quoi il me faudra une autre heure de travail pour récupérer mes sorts... C'est embêtant je sais mais je pense que c'est nécessaire si l'on vient à nouveau nous attaquer.

Tout cela paraissait bien compliqué. Elianis ne pensait même plus au combat, ou peut-être avait-il peur d'y penser. Son premier combat. Il n'était pas mort, mais toute cette violence le rendait un peu nerveux quand même. La nuit lui ferait sûrement du bien.

écrit par: Capucine Mytheiril Jeudi 21 Mai 2009 à 16h42
Ils avaient longuement chevauché. La sensation de voyager à cheval était grisante. Capucine n’avait vraiment plus l’habitude du cheval. Cependant elle se retint de faire tout commentaire pendant la chevauchée. Son attirail en bandouillère lui lacérait l’épaule. Bien qu’elle ne voyageait pas chargée, elle sentait le poids de son matériel, et celui de la fatigue. La jeune magicienne n’avait que peu dormi pendant les derniers jours. Vinrent s’ajouter le contrecoup du voyage et celui de la fuite de la cité de Lyrabar.

Capucine, en selle derrière le dénommé d’Elianis n’avait pu fermer un tant soit peu l’oeil. C’était particulièrement rageant pour elle, habituée à imposer son propre rythme de vie plutot qu’à subir celui des autres.`

La magicienne fut soulagée que la chevauchée s’arrête dans ce petit bosquet enténébré. Elle sauta difficilement à terre, massant ses fesses endolories par le voyage. C’était douloureux, ce cheval n’y était pas allé de main morte. Jetant son havresac dans l’herbe grasse du lieu, elle finit par s’asseoir, lachant un soupir de satisfaction.


*Enfin ! Du repos !*

Elle croisa les bras au-dessus de sa tête puis s’affala dans l’herbe aux couleurs de la nuit. Ses yeux se fermèrent. Elle avait sommeil. La voix de la demi-orque se fit soudain entendre. Elle n’avait pas dit mot durant toute la chevauchée, tout comme son frèle compagnon.

- J’espère que nous avons suffisamment de victuailles qui ne nécessitent pas de cuire. Il paraît préférable de ne pas faire de feu, n’est-ce pas ? Et d’ailleurs, si vous avez des sorts qui nous permettent de devenir invisible, ou ce genre de chose…

Capucine ne releva pas la marque de l’ignorance de la moine quant au sort d’invisibilité. Après tout, peu de gens comprennaient la magie et la Toile. Et même parmis les initiés, les discussions allaient bon train sur la nature de la Toile et comment s’en servir. Certains pensaient tisser la Toile, d’autres pensaient en matière de flux. Capucine, elle voyait des équations. Une multitude d’équations ésotériques, aux formes variées. Une oeuvre de précision. La Toile était géométrie parfaite ou chaos ésotérique, mais Capucine manipulait encore et toujours des équations magiques. Certains chantaient leurs sorts, d’autres gesticulaient bruyamment en proférant des insultes magiques, Capucine, elle voyait couler le long de ses mains les symboles même de la magie, se fondant dans la réalité comme caligraphiés sur la page d’un grimoire.

Une sensation merveilleuse l’emplissait à chaque fois qu’elle manipulait la magie. C’était comme faire l’amour, si on pouvait vulgariser ainsi. Capucine fit une grimace en songeant à cela. Tout comme les maîtres d’armes tels que la moine faisaient corps avec leurs armes, Capucine faisait corps avec la magie. Un plaisir sans cesse renouvelé. La magie, sa plus précieuse alliée, l’amour de Mystra.

Gardant le silence quant aux dires de la moine, Capucine roula sur le côté son visage collé sur l’herbe fraîche. Plus aucun bruit dans cette forêt, mis à part le doux hululement d’un hiboux et la légère brise faisant chanter les feuilles des arbres. Ce doux chuchotement à travers les cîmes la berçait comme on berce un nouveau-né. Si elle n’avait pas été aussi fatiguée, elle ne l’aurait même pas remarqué.


- D'où venez-vous donc Capucine? J'ai cru comprendre que vous étiez Magicienne? Etudiez-vous avec Mival? Etait-il l'un de vos enseignant? Est-ce que cela fait longtemps que vous étudiez avec lui? Comment donc se passait vos cours de Magie?

Des questions, encore des questions. Ne pouvait-on faire un pas dans cette vie sans être harcelée de questions? Et puis qu’avait-elle à gagner à répondre aux attentes de l’elfe? Il avait passé une partie du crépuscule à essayer d’en savoir plus sur elle, mais sans succès. La magicienne demeurait de marbre figée dans un mutisme grandissant durant la chevauchée, mais là, il n’y avait plus d’échappatoire. Devait-elle répondre honnêtement ou l’envoyer paître? Sa bonne conscience lui dit de répondre. Après tout, elle n’était pas asociale.

-Je viens des Contrées du Mitan, d’Havresort pour être plus précise. Et quant au fait que je sois magicienne, il faudrait être le dernier des idiots pour ne pas s’en être aperçu. Mais vous n’êtes pas aussi bête qu’un rothé n’est-ce pas?

Encore cette tendance à l’ironie. Capucine se maudit intérieurement. Il était tellement plus facile de dire du mal. C’était aussi plaisant. Mais au-delà de son apparente froideur, Capucine était tout ce qu’il y a de plus sincère dans ses rapports avec les autres...parfois même un peu trop. Mais elle n'avait pas l'intention de blesser, du moins le pensait-elle.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 25 Mai 2009 à 08h18
Whÿn suivit Madawc et leur petit guide jusqu'à une petite cahute. Loin de son ton habituellement jovial, l'elfe se laissa mener sans mot dire.

Trop de questions fusaient dans sa tête. Il avait tué un homme qui voulait certes le tuer mais cela le tourmentait tout de même.

Il entra à la suite de ses nouveaux amis et s'assit à terre, les jambes croisées et le visage bas.

Fodoar sortit son lot de potion et s'occupa en premier de Madwac dont les brûlures risquaient de s'infecter. Whÿn attendait là, son tour, dans un état de questionnement qui ne lui avait jamais traversé l'esprit avant lui qui pensait déjouer la mort toute sa vie. Il n'avait jamais pensé prendre la vie d'un autre.

La question de Fodoar le fit sortir de sa léthargie. Il avait une mission à mener et même si elle n'était pas aussi glorieuse ou bien engagée qu'il l'aurait souhaité, s'il voulait l'accomplir il devait se ressaisir.

Whÿn écouta Madwac raconter l'explosion de la fiole. Les halfelins ne semblaient pas idiot et le jeune elfe préféra dire la vérité quand le semi homme s'approcha de lui pour panser ses blessures.


- De mon côté, ami soigneur, je me suis autant esquinté en tombant dans votre piège que lorsque j'ai reçu un coup de dague quand des inconnus s'en sont pris à nous. J'ai bien riposté et mis à terre mon opposant dans un duel à couteaux tirés mais mon adversaire était lui aussi habile. Cette estafilade me servira de leçon.
Whÿn reprit après un court instant ou il but une gorgée de potion.

- En tout cas, merci de vous occuper de nous comme vous le faite. Cela honore votre peuple fort bien veillant.

Whÿn s'allongea la tête lui faisant légèrement mal tout comme ses blessures. La journée s'était avérée longue et difficile et un peu de repos serait le bienvenu.

L'elfe essaya d'oublier le duel et la mort de l'assassin, se disant que s'il n'avait pas agît c'est son corps qui aurait brûlé dans l'auberge. Cependant, alors que sa bonne humeur revenait avec le repos, une petite cicatrice s'était déjà insinuée en lui.


¤ Que me réserve donc l'avenir?¤ s'interrogea l'elfe.

écrit par: Joinon Lundi 25 Mai 2009 à 09h25
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne

Silupin

Pirpinfer écoutait avec intérêt le discours de Silupin tout en faisant aller son regard de celui-ci à Ralmevik qui restait pour sa part silencieux. L'écrivain touillait sa mixture avec dégoût en amenant parfois la cuillère à sa bouche. Il était comme perdu dans ses pensées, des pensées qui le conduisaient sans aucun doute loin du Creux-du-Chêne et de ses habitants. Les propos du barde à son encontre lui avaient fait passer son envie de se plaindre et il se contentait de ruminer dans un mutisme agaçé.

- Vous pouvez m'appeler Pirpinfer, puisque tel est mon nom, répondit le grand halfelin sans sourire. Et j'aimerais en avoir un à vous donner, cousin de la ville.
Je suis chasseur et cultivateur, comme la plupart des hommes de ce village. Du moins comme tous ceux qui ne se tournent pas vers l'Art du Premier.
Nous vivons de la nature et de ce que Sheela Peryrol nous offre chaque jour. Nous sommes des gens simples et nous tenons autant que possible en retrait du monde des grandes-gens tels que vos amis.

Il se tourna vers Ralmevik.
- Je vous accorde l'hospitalité uniquement pour le respect que je dois à Edrone.
Le mulan lui rendit son regard sévère.
- Et je ne l'accepte que parce que j'y suis contraint. Croyez-vous donc que je sois homme à profiter? Croyez-vous que cela me satisfasse de manger de la nourriture de bouseux?

Pirpinfer se leva soudain, mais n'eût rien le temps de dire que déjà l'écrivain se levait à son tour.

- Oh, ne prenez pas ainsi la peine de me raccompagner. Je connais le chemin, votre cabane est si petite.
Puis, se tournant vers Silupin.
- Je n'aurais jamais dû m'approcher de vous hier au Heaume de Verre. Vous attirez la mort et les mauvaises rencontres. Amusez-vous bien avec ceux de votre espèce. Fou que j'étais de vous avoir cru différent.

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Contrairement à ce que son visage aux traits quelque peu austères pourrait laisser croire, Ralmevik est un individu particulièrement sociable ainsi qu'un insatiable bavard. Il aime aborder de nombreux sujets et semble curieux de tout. Vêtu comme un noble, il en a l'attitude ainsi que les gestes mesurés.

Sur ces mots, l'humain sortit en claquant la porte de bois. Le maître des lieux se rassit.
- Je vous respecte pour savoir passer du temps avec les grandes gens. Nul ne les aime ici, sauf les jeunes comme Edrone ou Fodoar. Par chance ils ne peuvent pénétrer ici.
Vous êtes bien étrange vous-mêmes. Vous êtes attaqués par des inconnus puis amenés ici par une inconnue pour une raison qui vous est obscure. Hmpf... Le confiance fonctionne à deux sens, vous savez.

Madawc et Whÿn

- Une fiole de feu? Voilà qui n'est pas malin. Pourquoi avez-vous fait ça? Et ta copine? Tu vas pas me dire que c'est une fiole de poison, hein? Edrone a dit qu'elle était empoisonnée.
Fodoar n'était pas avare de paroles. Il assaillait l'illuskien et l'elfe de questions tout en allant de l'un à l'autre pour panser leurs blessures à l'aide de linges recouverts d'une mixture verdâtre. Cette dernière apaisa aussitôt les douleurs des blessés, de même que les breuvages qu'il leur fit boire.

- C'est pas joli-joli, dis-donc! s'exclama-t-il en découvrant la blessure du roublard. Et vous avez marché comme ça? Pas étonnant que vous soyez tombé dans notre trou!
Vous avez eu de la chance que l'on vous trouve. C'est pas vous qui auriez pu nous trouver, héhé.
Le rouquin partit dans un fou rire dont lui seul connaissait la raison.
- Franchement, vous êtes si grands que vous voyez pas le bout de vos pieds ni là où vous marchez.
Hé, le prenez pas mal, hein! Je plaisante!

Il se gratta la tête un instant, songeur face à l'attitude sombre de Whÿn, avant de se mettre à nettoyer la jambe de Madawc.
- Sans rire, vous saviez pas que vous étiez en Impiltur? Et le hin qui vous accompagne, c'est votre chef? Sérieux, pour une fois qu'on n'est pas les soumis. Enfin, sans vous offensez hein, les amis.
Remarquez, moi je dis ça, mais après tout, ce vieux Josor, il était sûrement loin d'être soumis.


Nuit du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar

Capucine, Elianis, Tonja

Les trois aventuriers faisaient "connaissance". Pour être exact, Tonja gardait son esprit pratique, Elianis questionnait, et Capucine ironisait.
L'elfe leur proposa d'ouvrir les sacoches. Il joignit l'acte à la parole en détachant celle du cheval qu'il avait partagé avec la magicienne. Tonja découvrait pendant ce temps le contenu des siennes, qu'elle avait déjà eu l'initiative de décrocher.

Il y avait en tout trois sacs de cuir.
Dans le premier qu'ouvrit la demi-orque, cette dernière découvrit en tout et pour tout des rations de nourriture et d'eau qui conviendraient aisément à deux personnes pendant deux chevauchées.
La seconde sacoche de la moniale contenait une tente, deux paillasses ainsi qu'une paire de couvertures. Il s'y trouvait également un petit marteau, des pitons, et de la corde.
Le troisième sac, ouvert par le Tel'Quessir, contenait divers objets de petite taille: quatre potions que des étiquettes jaunies définissaient comme étant curatives, deux lanternes accompagnées de flasques d'huile, de la craie, deux nouvelles fioles cette fois assortis de la mention "antidote" et une trousse de premiers secours. Enfin, dans un cylindre métallique se trouvait la fameuse carte dont avait fait mention Mival Chernin.


PARCHEMIN
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Elianis déroula le parchemin devant ses deux compagnes d'aventure lorsqu'il ressentit une chaleur soudaine à son flanc. Il y posa par réflexe sa main. L'étui confié par Mival! C'était cela qui émettait cette chaleur. Sentant l'artefact refroidir aussi vite qu'il s'était réchauffé, l'Initié des Arcanes l'ouvrit pour y découvrir un parchemin.
Ce dernier, qui ne se trouvait pas là quelques secondes auparavant, était signé par Oghrim Tendrelune, qu'Elianis connaissait comme étant le Maître Bibliothécaire de l'Assemblée.


PARCHEMIN
Maître Chernin,

Le groupe d'Everlund est parti. Ortys n'a pu se charger de la téléportation. Si Hanna-Leena a utilisé elle-même le navire, nous ne pouvons connaître leur endroit d'arrivée.
Nous ne pouvons nous permettre d'employer nos devins restant à cette recherche. Mais nous ne pouvons nous permettre d'échouer.

Envoyez le groupe de Lyrabar à leur recherche. Si Hanna-Leena est en vie, elle mènera les autres chez les halfelins de la Forêt Grise. Les vôtres n'auront donc pas à les guider, mais ce n'est de toute façon pas pour cela qu'ils ont été recrutés.

Je souhaite que nos ennemis ne parviennent pas jusqu'en Impiltur. Mais je crains le pire. Nous les avons sous-estimés, Mival, et nous le payons.

O. Tendrelune.

écrit par: Tonja Mardi 26 Mai 2009 à 13h22
Tonja se saisit de la carte, tandis qu’Elianis de son coté sortait un parchemin de l’étui magique qui lui avait été confié. Libre à lui d’en parler ou non, même si la curiosité de la demi-orque lui était difficile à faire taire. Le point d’impact de la bille qui l’avait frappé la faisant toujours souffrir, c’est avec précaution qu’elle retira sa besace avant de s’asseoir en tailleur à même le sol.

Bien qu’elle ne soit pas très détaillée, la carte était suffisamment claire. Le cours de géographie qui lui avait été dispensé lui permis de reconnaître sans mal la forme de l'Impiltur. Elle posa son large index juste sous Lyrabar.


¤ Nous sommes là. Je suppose que les Collines des Tombeaux doivent abriter le village que nous cherchons. Elles sont plus à l’Est qu’au Nord cependant… Ça ne semble pas très loin, mais difficile à dire sur ce bout de parchemin...¤

Mise à part les Montagnes de Viteterre, dont le nom ne lui était pas inconnu puisqu’elles faisaient parties des principaux reliefs de la région, les autres annotations ne lui évoquaient pas grand chose… En fouillant sa mémoire, peut être… Mais le cours de géographie n’avait pas pu aller au fond des choses. Tant pis, localiser le village et ce Sir Lupin suffirait sans doute dans un premier temps.

La demi-orque jeta un coup d’œil à Capucine. Contrairement à elle-même et à l’elfe, l’humaine ne voyait probablement pas grand chose dans pareille pénombre. Tonja haussa les épaules, ça non plus ne la regardait pas... puis elle soupira discrètement. Car d’un autre coté, si d’autres orques hostiles les suivaient, eux n’auraient pas de mal à les voir dans la nuit. Et si la jeune mage était vraiment de leurs alliés, ce serait un sacré inconvénient pour elle si elle devait défendre leurs vies avec l'acuité visuelle d'une taupe borgne.


¤ Et puis si elle n’est pas digne de confiance, lumière ou non ne fera pas grande différence…¤

- Allumons une lanterne. Cela ne me paraît pas excessivement risquée…

Sans attendre un accord quelconque, Tonja joignit le geste à la parole. Une fois que ce fut fait, elle s’adressa de nouveau à ses deux compagnons de route.

- La nuit avance, et il me paraît sage de repartir au plus tôt. Elianis, 9h de sommeil sont beaucoup lorsque l’on fuit le danger vers l’inconnu… Sans compter les tours de garde. Je suis fatiguée également, mais il nous faut avancer. En tout cas, nous devrions manger et nous coucher au plus tôt. Nous aurons bien le temps de réfléchir demain, tout en voyageant.

Puis elle considéra le matériel qu’elle avait défait de ses sacoches.

- Je ne suis pas certaine que monter cette tente soit indispensable. Plus vite nous pourrons dormir, mieux ce sera.

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 26 Mai 2009 à 21h34
Le fait que son hôte souhaite qu'il se présente n'avait pas échappé à Silupin.

¤ Voilà un halfelin qui me semble des plus honnête et des plus courtois. Je peux au moins lui donner mon nom. ¤

Mais le barde n'en eut pas le temps en raison du coup de colère de Ralmevik. Médusé, puis mécontent de le voir ainsi traiter les gens de son espèce, il n'eut pas le temps de commenter sa sortie car déjà Pirpinfer reprenait la parole, et terminait sur une évocation de la confiance.

Silupin le fixa un long moment, silencieux, pesant le pour et le contre.


¤ Nous sommes loin de toutes menaces. Je pourrais lui parler franchement. Mais ne serait-ce pas l'exposer, lui et son village ? Ceux qui nous attaquaient, venaient d'on ne sait où. Pourraient-ils remonter notre piste, grâce à la magie par exemple ? ¤

- Pirpinfer. Vous avez raison de dire que je ne suis pas franc avec vous. Mais il y a des raisons, de bonnes raisons. Comme l'a évoqué cet humain, au passage acceptez mes excuses pour son attitude inqualifiable même si je dois dire que sa présence me hérisse depuis que je le connais, et que je n'ai jamais souhaité qu'il me suive. Cet ingrat oubli d'ailleurs que je l'ai sauvé hier d'un incendie dans lequel il aurait péri si je ne m'étais pas préoccupé de lui. Donc, pour en revenir à ce que je disais, cet humain a évoqué le fait que la mort s'attache à mes pas. C'est tout à fait vrai, et donc vous comprendrez que moins vous en saurez sur moi, mieux cela vaudra pour vous. Veuillez croire dans le fait que je poursuis un noble but, un but honnête. Et c'est pour cela que des forces du mal se mettent sur mon chemin, et tentent de m'éliminer. Je ne vous donnerai donc que mon prénom qui est Silupin. J'ai grandi à Luskan au milieu des grands. Voilà pourquoi je supporte la compagnie des grands sans problèmes, à part des olibrius du genre de cet écrivain de quatre sous. J'ai longtemps sillonné les Marches d'Argent avec mon maître qui m'a appris le métier de barde. Puis j'ai poursuivi seul.

Tout en parlant, le barde avait terminé son écuelle.

- Voilà un bon plat, affirma-t-il sincère, en reposant son écuelle vide sans en demander une nouvelle portion, ne voulant pas passer pour un goinfre. Mais parlons plutôt de votre nièce, fit Silupin en souriant.

Il adressa un clin d'oeil complice à Pirpinfer.

écrit par: Madawc Mardi 26 Mai 2009 à 21h54
-Vous croyez peut être que ça m’amuse de me faire balancer ce genre de joujou dans les jambes ?

Puis, se reprenant :

-Pour Hanna-Leena, si cela peut vous être d’une quelconque utilité, voici le projectile que j’ai ôté de ses chaires.

Plongeant la main dans le carquois pris à l’assassin, le guerrier en sorti un carreau ensanglanté. Pragmatique, le guerrier avait récupéré le projectile lorsqu’il avait bandé la plaie de la magicienne.

¤Cela peut toujours servir, un projectile peut faire toute la différence entre vaincre ou périr. ¤

Suivant attentivement les soins appliqués par le hin, l’illuskien se rendit compte avec surprise qu’il ne ressentait presque aucune douleur. Ecoutant les questions, l’illuskien peut loquace ne répondit que rarement, et de manière monosyllabique. Entendant Fodoar signalé que la petite équipe n’aurait pas put trouver le village, Madawc souleva un sourcil interrogateur.

-Pas pu vous trouvez ? Pour quelle raison ? Nous vous cherchions à cause de la fumée que nous avions aperçue, nous aurions certainement réussi à vous trouver…

¤Après tout, quand on cherche, on trouve !¤

Puis, s’entendant dire qu’ils étaient « soumis » à Silupin, le nordique tiqua légèrement. Lui, un servant de Tempus, soumis à qui que ce soit ? Décidemment, ce halfelin avait un sens de l’humour très particulier.

-Soumis ? Et puis quoi encore ? Un guerrier du dieu des batailles ne se soumet pas, maitre hin. J’ai été engagé pour protéger le barde, et en contrepartie ses amis cherchent des informations sur le meurtrier de mon mentor, je ne vois pas pourquoi j’irai chercher plus loin…

Et justement, il aurait peut être du chercher plus loin, au moins connaitre le but de la mission de Silupin ! Cela lui aurait peut être permis de réagir en entendant le nom de Josor, mais malheureusement il n’avait pas eu le temps de demander aux autres, et Hanna-Leena lui avait juste dit qu’ils devaient récupérer un objet. Il ne restait plus qu’à espérer que Whÿn, malgré la fatigue et la blessure, restait suffisamment lucide et éveillé pour poser des questions sur le fameux halfelin…


écrit par: Elianis Lundi 01 Juin 2009 à 12h53
Tout en ouvrant les sacoches Elianis se demandait pourquoi la conversation ( si l'on pouvait l'appeler comme cela ) avec Capucine avait tourner si court. Il lui semblait s'être montré poli et avoir posé d'intéressantes questions. Il avait du mal à assimiler qu'une si belle humaine puisse être aussi rustre. Peut-être, se disait-il n'étais-ce pas le bon moment.

¤ Elle doit être stressé par le combat. Ne le suis-je moi-même pas aussi? Oh tient quelle chaleur! Le parchemin magique! Qu'est-ce donc... Mmm oui, les Halfelins, et qui est donc cette Hanna-Leena...mmm...Si seulement on pouvait répondre! Il en faudrait beaucoup plus! On monde rempli de ces étuis magiques, ou tout le monde pourrait communiquer, comme cela serait pratique! ¤

Bien qu'un peu perdu dans ses réflexions, L'Elfe n'en oubliait pas moins de réfléchir à la situation; Il tendit le parchemin à Tonja, qui lui semblait-il, lui avait parlé quelques instants plus tôt.
Elle regardait la carte qu'elle lui avait presque arrachée des mains.


-Regardez, au Nord le Lyabar, dans la forêt, la croix doit indiquer le village des Halfelins. Je pense que c'est là-bas que nous devons nous rendre. Qu'en pensez-vous?

-Est-ce que nous dormons ici ou est-ce que nous continuons? Nous n'avons pas parcouru une grande distance, cependant il faudra que l'on se repose suffisamment bientôt. Tonja il me semble que vous êtes encore blessé, nos chevaux ne pourrons suivre cette allure longtemps et Capucine et moi même devons être suffisamment reposé si nous voulons utiliser notre magie, sans quoi il nous sera difficile de combattre.

L'Elfe ne savait pas trop comment réagir, il n'était pas vraiment habitué au combat et au fait de fuir d'éventuels agresseurs. Il regardait tour à tour Tonja et Capucine espérant qu'une réponse provienne de l'une des deux.

écrit par: Capucine Mytheiril Lundi 01 Juin 2009 à 13h19
Capucine répondit sans aucune hésitation.

“Je préfère que nous nous reposions. Nos agresseurs ne doivent pas encore savoir que nous nous sommes débarassés des deux orques dans la cour d’entrée de la guilde. Autant en profiter. Et puis je suis plus que fatiguée. Je ne vous serai d’aucune utilité dans mon état.”

La jeune femme s’adossa à un vieux chêne, du moins, c’était ce qu’il lui semblait. En effet, dans la pénombre, elle n’y voyait pas grand chose et l’idée d’allumer une torche ne l’enchantait guère, au cas où leurs “ennemis” seraient effectivement à leurs trousses.
Ses jambes lui firent défaut. Sans repos, elle n’irait pas bien loin. Se laissant tomber sur la racine tendre de l’arbre, elle attrapa dans son sac une de ses provisions et entreprit de se faire un maigre repas.
Tout en machônant son morceau de viande sèchée accompagné d’une rasade d’eau, Capucine tentait d’écouter les bruits et les murmures de la forêt. Mais dans son état, elle n’était plus vraiment réceptive. L’idée de devoir chevaucher encore quelques heures aurait raison de ses forces. Bien qu’Elianis lui sembla être son meilleur soutien dans ce moment-là, elle ne put s’empécher de frémir à l’idée de voir la moine prendre une toute autre décision. Et au vu des forces amoindries de la magicienne et de l’elfe, ils ne pourraient pas lui faire entendre raison si elle décidait de continuer.

Capucine finit sa ration et soupira. Ses yeux se fermaient tout seul et elle avait du mal à garder ses esprits. La seule solution était de penser, penser pour rester éveillée, agir. C’eut été un comble qu’elle s’endorme au beau milieu de la forêt et qu’ils la laissent là. La magicienne posa la tête sur ses genoux et entreprit d’enlever ses ballerines. Enlevant les boucles de ses chaussures et les laissant choir dans l’herbe grasse, elle sentit la délicieuse morsure du froid nocturne lui chatouiller la plante des pieds. Un petit coup de fouet à la mode dans les coups durs.

écrit par: Elianis Lundi 01 Juin 2009 à 20h56
L'Elfe écoutait la Magicienne. Elle était fatigué et lui-même pensait qu'il avait passé une bien longue journée qui nécessitait un peu de repos. Seule Tonja semblait bien vaillante.

¤ Hmm, oui ces Demi-Orque sont bien bâti. Je pense qu'elle pourrait courir toute la nuit sans ressentir la moindre fatigue. Cela est étonnant! Enfin, Capucine souhaite se reposer, je crois que je vais suivre son conseil. Oui dormir un peu, cela me parait être assez sage. Hmm, oui elle est fatigué, cela explique peut-être pourquoi elle m'a répondu si brusquement. Comme ses formes sont avantageuse quand elle se couche! Oui, si je lui proposait de dormir à côté d'elle... Je vais lui dire que la nuit est froide et que ainsi on pourra se tenir chaud... Bon sang! Mais arrête de penser comme cela Elianis. Cette jeune humaine n'est pas faîtes pour toi. Une humaine, non mais quelle idée. Bien que oui nos Race ne sont pas si différentes...hmm.. il y a d'autres problèmes à résoudre pour le moment.¤

- Oui, je me joint à vous Capucine. Nos ennemis ne savent pas où nous nous trouvons. Une nuit de repos nous fera du bien. Tonja, je crois qu'elle à raison. Prenez donc chacune une paillasse, il y en a deux sur les chevaux, j'en ai moi-même une dans mon sac.

L'initié des arcanes regardait l'humaine déjà couché, puis il se retourna vers la Demi-Orque. Elle avait vu la carte ainsi que le parchemin. L'Elfe avait confiance en elle. Il faut dire qu'il ne se méfiait pas non plus vraiment de la gentille humaine.

- Alors Tonja, que pensez-vous de cette carte? Et du parchemin? Apparemment nos ennemis sont bien renseigner. J'espère que l'on pourra trouver celui que nous recherchons dans le village Halfelins, ou au moins quelques informations... Vous ne m'avez pas encore répondu; Qu'en pensez-vous Tonja?

Tout en attendant sa réponse, Elianis s'assit et commença à manger un peu les réserves que Mival leur avait laisser. La journée et le combat lui avait donné faim et soif. Il espérait aller dans la bonne direction, sa première mission pour l'Assemblée lui réservait surement encore beaucoup de surprise.

écrit par: Tonja Mardi 02 Juin 2009 à 10h33
La moniale imita Capucine et se mit à mâchonner un morceau de viande. La guilde les avait bien nourris, elle et Elianis, et elle n'avait pas spécialement faim, mais manger lui semblait toujours apporter comme un peu de réconfort. Puis Tonja s'étira, réveillant quelque peu la douleur jusque là endormie au creux de sa poitrine. Elle grimaça, et se contorsionna un peu jusqu'à trouver une position assise qui ne la fasse pas souffrir.

Tandis que ses deux compagnons de voyage exposaient leur pesante fatigue, elle commença à débander les lanières qui lui protégeaient les pieds tout en maintenant ses chevilles.


- Je suis tout à fait d'accord sur le fait que nous avons besoin de repos. Moi la première.

La moniale appuya ses derniers mots d'un silence, afin de souligner aux deux autres qu'elle avait été seule à donner et à recevoir des coups. Dans un sens, elle ne comprenait pas de quoi les deux mages se plaignaient. Ne pouvaient-ils donc pas prendre un peu sur eux ?

- Je pense juste qu'il vaut mieux ne pas s'attarder. Mais, maître Elianis, je ne suis que ta protectrice, les décisions te reviennent. Mon rôle est tout de même de souligner les risques d'un arrêt inutilement long...

La demi-orque se racla bruyamment la gorge en direction de Capucine, qui semblait prête à s'endormir au creux d'un arbre.

- Hm. Il faut de toute façon prévoir des tours de garde, avant de penser au sommeil. Dommage que votre magie ne puisse nous fournir protection...

Le ton n'était ni sarcastique ni moqueur, mais évoquait plutôt un simple regret.

La moniale, pieds et poignets désormais nus, enroula soigneusement ses bandes défaites et les rangea dans sa besace. Pendant ce temps, Elianis avait de nouveau observé les deux parchemins. Il avait à l'évidence plus le sens de l'analyse que Tonja. Cela ne la vexait pas, au contraire il était rassurant de cumuler des compétences diverses. La demi-orque jeta un nouveau coup d'œil à la carte et montra le rond rouge tracé à l'est de leur position.


- Et bien, je n'avais pas remarqué cette croix. Mais les halfelins des collines ne vivent-ils pas... dans les collines ? Je suppose que l'appellation est trompeuse. Quand au message, je n'en sais pas plus que vous.

La demi-orque jeta encore une fois un regard en coin à Capucine. Sa nonchalance la faisait tiquer. Soit elle ne se rendait pas compte que la mort aurait pu l'emporter... soit elle savait ne rien avoir à craindre lors de l'attaque. De toute façon, puisqu'ils allaient tout trois partager une certaine intimité, il était inutile de vouloir cacher des choses sous le nez de l'humaine. Alors...

- Bon. Avant de penser à un repos réparateur, j'ai d'autres interrogations importantes à vous soumettre.

Toujours assise, Tonja étira son échine pour agripper la lanterne et la rapprocher d'elle, afin que tous puissent voir, et fouilla dans sa besace pour en sortir le symbole de Shargaas.

- Je l'ai trouvé sur le corps de l'orque avec la fronde. C'est le symbole d'un dieu du panthéon Orque, Shargaas. Pour ce que j'en sais, c'est un dieu très cruel, et très intelligent. Il hait la Vie. Voilà ce qui me rend si inquiète. Je me demande quel genre d'ennemis nous avons au train, mais cela semble être plus dangereux encore qu'une querelle d'intérêts entre mages... Mon avis est que l'artefact que votre guilde cherche est d'une grande puissance, bien plus que ce que Mival a pu laisser entendre. Je pense aussi qu'ils savent très bien de quoi il s'agit. Ou, plus effrayant encore, votre guilde s'inquiète que cet objet quel qu'il soit tombe entre des griffes si sanglantes. Quoiqu'il en soit, on nous envoi dans la gueule d'un très gros loup...

La moniale avait l'air grave. Elle se concentra sur Capucine. Selon sa réaction, elle dévoilerait ou non le reste de ses découvertes et de ses interrogations.

écrit par: Elianis Jeudi 04 Juin 2009 à 18h34
L'Elfe regardait le symbole de Shargaas. Il fixa son regard plusieurs secondes sur celui-ci. Posant les mains sur sa tête,regardant le sol, il marcha en rond sans s'éloigner. Un petit tour, un deuxième, ce n'est qu'au troisième tour qu'il s'arrêta à nouveau devant ces compagnons. Il regarda à nouveau le symbole tout en continuant à rester silencieux.

¤ Un Dieu Orque, cruel, très cruel... Je n'aurais pas pu tomber sur une bande de gobelins très stupide non, il fallait que ce soit un Dieu Orque! Bon mais Tonja est demi-orque, s'il jamais ce Dieu nous attrape il sera peut-être plus gentil en voyant une Demi-Orque! Hum.. une Demi-Orque qui se bat contre lui, il risque d'être plus cruel encore oui! ¤

Il leva la tête en direction de Tonja, un marmonnement ainsi qu'un petit rire se fit entendre. L'Elfe fit à nouveau un petit tour et à nouveau il s'arrêta et regarda le symbole.

¤ Voila qui explique au moins l'attaque des Orques. Oui, il y a des chances pour que ce ne soit pas les derniers à nous attaquer. Mais qui est derrière tout cela? Les Orques ne sont pas si intelligent, peuvent-ils avoir des espions infiltrés à l'Assemblée...hum... Et cette Race voit la nuit, nous ne sommes pas en sécurité... Cependant ils ne doivent pas savoir où nous sommes, le territoire est grand...Hum.. Et quel est donc cet artefact que nous recherchons?... ¤

- Oui Tonja, je suis d'accord avec toi, le danger est grand. Mais si cet artefact est si puissant il ne doit en aucun cas tomber dans des mains si mauvaises. Nous devons le récupérer avant eux. Il me semble que les Orques voit la nuit, nous sommes donc en danger, mais il nous faudra bien dormir une fois, je crois que l'on est bien caché ici, le temps qu'il se rende compte que leurs assassins sont mort et qu'il se mette à nous poursuivre, je crois que nous avons le temps de dormir. D'autant plus que leurs chevaux ne pourrons pas avancer vite dans cette nuit noir. Je propose que nous dormions, immédiatement. Cachons nous correctement dans le buisson et cachons les chevaux aussi. »

Elianis paraissait toujours bien pensif, des petites rides se formaient sur son visage, ses doigts gesticulaient, il n'était pas rassurer.

¤ Oui passons la nuit ici, nous avons de bonnes chances, demain il faudra forcer un peu les chevaux, aller le plus vite possible. Hum.. le village Halfelin dans la forêt Grise, comment s'y rendre au plus vite? Hum... ¤

Ses doigt se portèrent vers l'ambre qu'il portait autour du cou, soigneusement, sa main l'entoura, il réfléchissait. Se retournant subitement, il annonça:

- Oh, encore une chose, il y a quatre potion de soin sur les chevaux, je vous suggère d'en prendre une chacune, gardez-les sur vous... au cas où... et laissons la dernière dans la sacoche.

L'Elfe joignit la parole au geste (à moins que ce ne soit le contraire...) et pris une potion qu'il rangea soigneusement. Il regarda ses deux compagnes d'aventure avec un petit sourire, attendant de voir si elle répondraient. Il était prêt à sortir sa paillasse et à se coucher.

Test de connaissance région, pour savoir quel est le meilleur chemin à emprunter jusqu'au village, utilise ma gemme-esprit.

écrit par: Capucine Mytheiril Jeudi 04 Juin 2009 à 19h34
“Un dieu qui hait la vie...la belle affaire...Je ne suis pas théologienne mais il me semble qu’ils sont nombreux à réclamer ce titre.”

Capucine prit une longue inspiration. Elle n’aimait pas la tournure que prenaient les choses. Elle n’avait rien demandé à personne, et surtout pas de finir pourchassée comme une simple proie dans un pays dont elle ne connaissaît pratiquement rien. Et pourquoi donc? Pour un artefact, une babiole dont la supposée “puissance” pourrait ébranler l’équilibre du monde, ou du moins d’une région?

*Oh mais attend ma ptite Capucine, ça devient intéressant là...*

La magicienne posa son regard sur la moine. Ses yeux brillaient de l’éclat des femmes qui veulent quelque chose de bien particulier. Un artefact ! Un objet antique aux pouvoirs puissants. Le mystère aggloméré dans un objet.
Capucine exultait à la pensée des milliers d’équations, des permanences et des enchantements d’un artefact, fusse-t-il une plume ou même une simple poterie. Véritable passionnée des objets magiques et des enchantements qui leurs étaient propres, elle souhaitait par-dessus tout pouvoir étudier les objets les plus rares et les plus mystérieux qui soient afin de progresser dans sa compréhension de la magie.

Bien sûr, c’était d’une vénalité extrème, mais après tout, si les “forces du mal” (elle sourit à cette métaphore) souhaitaient s’en emparer, pourquoi ne pas leur souffler la chandelle et récupérer des données intéressantes?


“Quatre potions de soins...Et nous sommes un nombre impair. J’en prend une.”

Elle attrapa la première potion qui lui tomba sous la main et l’examina attentivement avant de la ranger dans son havresac de voyage.

“Tonja, prenez les deux autres. Je ne pense pas qu’elles me seront plus utiles qu’à vous, au vu de votre...position...dans les affrontements.”

Sa voix avait été parfaitement neutre. Elle ne désirait pas s’attirer les faveurs de la moine, ni même ses foudres. Mais il valait mieux un combattant vivant et en bonne santé qu’une chair en putréfaction sur le bas-côté. Après tout, leur groupe de fortune était très déséquilibré : deux magiciens, une combattante de contact. Ce n’était pas bon. Elle allait devoir faire des choix quant à ses sorts. Le plus dur serait de les mettre en accord avec ceux du dénommé Elianis.

“Elianis, il nous faudra nous concerter sur les sortilèges à préparer pour la prochaine journée. Je souhaite être la plus efficace possible pour éviter de tomber dans plus d’ennuis.”

écrit par: Tonja Vendredi 05 Juin 2009 à 09h22
La demi-orque fronça les sourcils, tout en se penchant pour prendre les deux potions qu'on lui avait réservées. Capucine la rendait décidément très perplexe. Cela ne la préoccupait-elle donc pas de savoir les chiens de Shargaas à ses fesses ? Si Elianis demeurait pragmatique, la jeune humaine en revanche lui semblait prendre le sujet par dessus la jambe. Peut-être était-elle simplement inconsciente, ou sûre d'elle à un point qui frisait la folie ou encore la naïveté...

Voilà qui ne dissipait guère les doutes de la demi-orque à son sujet. L'air toujours neutre, elle referma sa besace. Tant pis pour les deux bourses qu'elle n'avait toujours pas eu l'occasion d'ouvrir, elle découvrirait leur contenu d'elle-même demain à cheval, et déciderait peut être ensuite de faire part de ses découvertes aux deux autres. Si seulement elle avait pu parler seul à seul avec l'elfe...

Tonja désigna le symbole de Shargaas qui gisait toujours au sol, tristement éclairé par la lueur de leur lanterne.


- Je ne sais pas trop ce que cache cet objet. C'est peut être un simple symbole totémique, comme un objet magique qui causera notre perte. Je n'ai pas de connaissance en ce domaine, je vous laisse en juger.

La moniale laissa donc la petite poupée de Shargaas au sol, puis elle se saisit de nouveau de la trousse de secours, observant son contenu sans conviction.

- L'un de vous aurait-il une suggestion pour apaiser la douleur de ma poitrine ? Je crains d'avoir des difficultés à trouver le repos, et je dois reconnaitre que je ne m'y connais guère en médecine...

Reposant sans douceur la trousse près de la lanterne, elle poursuivit.

- Quoi qu'il en soit, je prend le premier tour de garde, pour les 3 premières heures. Je vous laisse prendre vos responsabilités pour le reste de la nuit, puisse Heaume nous garder du Mal.

écrit par: Joinon Lundi 08 Juin 2009 à 09h52
Nuit du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Le groupe consomme 3 rations de survie
Capucine gagne 1 potion de soins légers
Elianis gagne 1 potion de soins légers
Tonja gagne 2 potions de soins légers

Elianis, Connaissances (géographie[Impiltur]): 1d20->12 +5 +1(gemme-esprit) +2(carte) contre DD20 =réussite

1d100->85
Tonja, Premiers secours: "faire 20" +2 +2(trousse) contre DD15 =réussite
Capucine et Elianis dorment 4 heures


Les trois aventuriers, à la faveur de la lanterne que Tonja avait allumée puis posée à même l'herbe humidifiée par la fraîcheur nocturne, mangèrent tout en devisant à vois basse. Après le silence de la chevauchée, il faisait bon se délier les langues. Et il y avait fort à dire! Le parchemin reçu, la carte, le symbole de Shargaas, les secrets de Mival et de l'Assemblée... Beaucoup de choses semblaient tourner autour de la mission dans laquelle ils s'étaient tous trouvés embarqués pour des raisons différents.

Des mystères planaient, des questions restaient en suspend. Mais même le "brainstorming" auquel se livraient l'humaine, l'elfe et la demi-orque n'éclairait pas le secret de leur quête. Ils étaient certains de deux choses : la quête de Silupin Tatipiou était dangereuse et personne ne leur disait l'entière vérité.
Las de se triturer en vain les méninges, et la fatigue se faisant sentir, Capucine fut le première à s'endormir. Elianis veilla un peu plus longtemps, étudiant la carte pour trouver un trajet sécurisé jusqu'à la croix définie comme étant le "Creux-du-Chêne", que le magicien pensait être le village nommé par Oghrim dans le parchemin.

Grâce aux cours, bien qu'incomplets, reçus à Lyrabar, Elianis put définir un trajet approximatif jusqu'à la Forêt Grise. De plus, son bijou orné de la gemme magique ouvrit une porte jusqu'à son esprit pour y apporter un peu du savoir de l'Assemblée. La sensation était étrange, comme si une voix spectrale parlait directement dans sa tête. Mais le résultat était là, il savait par où passer.
A cheval, ce serait rapide, quatre heures environ.
Arrivée dans les bois, il suivraient simplement le Nord-Ouest durant probablement une heure ou deux. L'elfe se souvint de ce qu'il avait entendu à Lyrabar sur la Forêt Grise. Elle était ainsi nommée car, dans un temps ancien, des membres de sa race refusant de céder face à l'attaque de leurs bois se changèrent volontairement en majestueux arbres gris pour protéger à jamais leur demeure.
Ce fut en rêvant à ces étranges ancêtres que le magicien tomba dans la rêverie particulière à son peuple.

Enfin, Tonja se démenait tant bien que mal avec la trousse de soins que Mival Chernin leur avait confiée. A force de persévérance, elle put atténuer la douleur et limiter l'hématome. Elle souffrait encore, bien sûr, mais après quelques heures de repos, elle ne ressentirait probablement rien.
Trois heures passèrent, sans aucun soucis. La nuit était silencieuse ; nul son ne venait perturber le repos des aventuriers si ce n'était celui produit par les grillons de cette fin d'été. C'était si tranquille que la moniale prit sur elle de pousser encore pendant une heure afin de céder aux exigences répétées des deux arcanistes.

Il était d'ailleurs l'heure de réveiller l'un d'eux.



écrit par: Tonja Lundi 08 Juin 2009 à 12h35
Après plusieurs heures assises, tantôt adressant ses plus belles prières à Heaume, tantôt laissant son esprit aller dans un état de méditation plus ou moins profond, Tonja étira longuement chaque partie de son corps souple. Puis elle fouilla dans besace, et y prit quelques objets qu'elle garda simplement à la main.

A présent, le sommeil rattrapait la moniale à pas de géant, il était grand temps de passer le relais à Elianis. S'approchant à pas de loup de la couche sommaire de celui-ci, elle posa doucement la main sur son épaule.


- Elianis, c'est l'heure de ta garde.

Après lui avoir laissé quelques instants, elle jeta un coup d'œil vers l'endroit où Capucine s'était assoupie et poursuivit :

- Viens une seconde à l'écart, ami, j'ai à te parler.

Sans plus de palabres, elle s'éloigna de plusieurs mètres, loin de la jeune humaine.

écrit par: Elianis Lundi 08 Juin 2009 à 18h46
C'était avec un grand plaisir mais aussi avec avec un peu de peur que le jeune Elfe s'était endormi. Il espérait une bonne nuit de repos bien calme, histoire d'oublier sa fâcheuse journée.
Au lieu de ça, c'est une courte nuit remplie de rêves étranges qui s'offrit à lui. Dans un, il combattait des Orques trois fois plus grand que lui, dans un autres ces mêmes Orques le capturait et lui faisait vivre d'étranges tourments. Dans un autre, il avait réussi à les fuir et avait avec lui une jolie humaine, ils s'étaient arrêtés au bord d'un ruisseau, elle avait proposée d'aller se baigner. Alors que son sublime corps nue se laissait glisser au fil de l'eau, il se rapprochait d'elle...
Dans un autre encore, il se voyait endormi et il voyait de petites créatures vertes s'approcher de lui, il tentait de crier pour que son autre moi se réveille mais rien à faire. Les créatures avançaient, avançaient, un couteau à la main, prêtes à l'égorger...

C'est à ce moment que la main de la Demi-Orque se posa sur son épaule. Durant une seconde il fut pris de panique, chercha à s'emparer de ce qu'il pourrait pour frapper la vil créature. Il vit alors le regard bienveillant de Tonja posé sur lui. Il détendit tout ses membres en poussant un « pfffiou » de soulagement et lui sourit!


¤ Une nuit tranquille mouais! Quel idée j'ai eu de m'engager dans une aventure. Une grande bibliothèque, un lit chaud, voilà tout ce dont j'avais besoin! Mon tour de garde tient! Oui, c'est surement plus prudent comme cela.¤

Lançant un regard malicieux vers l'humaine endormi, Elianis suivit Tonja qui avait apparemment quelque chose à lui dire.

écrit par: Tonja Lundi 08 Juin 2009 à 19h08
Lorsqu'ils furent suffisamment à l'écart, Tonja scruta les alentours par acquis de conscience. Puis elle s'adressa à l'elfe à voix basse.

- Je vais être brève, j'ai besoin de repos. Je n'ai pas confiance en cette Capucine, ou plutôt je ne sais pas si on peut lui faire confiance. Je n'aime pas sa désinvolture, je trouve étrange qu'elle prenne les choses aussi bien, comme je trouve étrange qu'une jeune fille trouve le sommeil si facilement au milieu d'une forêt, alors que nous venons d'échapper à un grand danger pour courir sans doute vers plus terrifiant encore. Alors, dans le doute, je te propose de garder ceci secret pour le moment. Heaume soit témoin que je ne goûte guère à ce genre de duperies, mais j'ai fait devant Lui le vœu de te protéger, alors...

Sans doute Elianis n'aurait-il jamais conscience de ce qu'il en coûtait à la heaumite de devoir se livrer à de telles bassesses. Quoiqu'il en soit, Tonja lui elle tendit un parchemin à la consistance étrange, tout recroquevillé avec des aspérités comme si il avait été... mâché. Elle-même voyait parfaitement bien à cette heure avancée de la nuit, malgré les arbres filtrant la lumière des étoiles, aussi ne se demanda-t-elle pas une seconde si il en allait de même pour l'elfe.

- J'ai trouvé ça sur l'orque. Je n'ai pas eu l'occasion d'essayer d'y lire quelque chose. Comme je n'ai pas eu le temps d'ouvrir ceci...

Elle montra au jeune mage les deux bourses qu'elle tenait, l'une plus grosse que l'autre.

- Je ne crois pas que Mival m'ait vu fouiller le cadavre. Et comme je ne sais pas si Capucine joue un rôle quelconque dans tout ça, ou si simplement il l'envoie comme nous à la mort...

Inutile de terminer. Coinçant la plus grosse des bourses entre ses genoux, la moniale entreprit d'ouvrir la plus petite, comptant sur l'elfe pour découvrir quelque chose d'intéressant sur le parchemin.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 09 Juin 2009 à 12h31
Whÿn, la mine sombre, écouta le jeune halfelin parler et le regarda s'afférer autours de leurs blessures et nettoyer les plaies de Madawc. L'accueil réservé à des étrangers était tout bonnement digne de glorieuses éloges. L'elfe prit la parole afin de répondre à l'halfelin.

- Tu ne nous offenses pas Fodoar, bien au contraire. Nous accompagnons notre ami et même s'il n'est pas réellement notre chef, il s'en rapproche le plus à l'heure actuelle. Qui plus est, je me suis battu à ses côtés et il est brave comme votre peuple sait l'être dans les moments graves.

Whÿn se redressa légèrement afin de pouvoir respirer plus facilement. Les blessures qu'il avait subies étaient effectivement plus sérieuses qu'il ne le pensait.

- Et pour répondre à ta deuxième remarque, nous ne savions effectivement pas ou nous étions tombés avant que tu nous annonces que nous étions en Impiltur. C'est une chance que vous nous ayez trouvés. Je doute fort sinon que nous nous en serions sortis indemnes.

- De la contrée d'où je viens, votre peuple n'est pas soumis, bien au contraire. Beaucoup des vôtres sont fort respectés. Silupin est de cela et c'est un barde émérite. Il jouera peut être un peu pour vous tous, pour vous remercier de votre chaleureux accueil. D'ailleurs comme vous prenez l'exemple de ce Josor, je pense que Silupin doit être de sa trempe. Je dis cela même si je ne connais pas suffisamment vos célèbres ancètres. Ce Josor en fait sans doute parti. Il a du faire de grande chose pour que vous citiez son nom devant nous.

Whÿn se râcla la gorge un instant et toussa fortement. Il se maintint les côtes et sentit le goût de son propre sang dans sa bouche. Il grimaça de douleur. Il regarda alors Madawc et Fodoar avant de leur sourire légèrement.

- Je vous pris de m'excuser pour mon attitude moins joviale que d'habitude mais les choses sont ainsi parfois. Je pense qu'avec un peu de repos ça ira mieux.

¤ Ca ira mieux surtout si j'arrive à m'ôter cet assassin ed la tête.¤

- Allons Madawc vous avez assez accaparé les talents de guerisseur de notre ami, à moi de bénéficier de ses soins.

Whÿn fit un large sourire à l'assemblée avant de faire un clin d'oeil amical au guerrier.

écrit par: Joinon Mardi 09 Juin 2009 à 22h57
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Silupin

- Silupin... Silupin de Luskan... répéta Pirpinfer. Bienvenue au Creux-du-Chêne, ami Silupin, et bienvenue chez nous. Vous êtes de l'Ouest donc... Le grand halfelin sembla un instant perplexe puis se leva à nouveau, pour retourner dans ce qui faisait office de cuisine dans la petite maison ronde. Il en revint une bouteille en terre et deux gobelets à la main.
- A présent que nous sommes seuls, buvons à notre rencontre. Et parlons de Lioda, cela vous permettra probablement de comprendre ma position face à vos compagnons humains.

Le maître des lieux versa un liquide vermeil et invita son hôte à trinquer.
- Buvez sans crainte, ce vin reflète la paix de ces lieux.
Le barde, dont la méfiance s'endormit en voyant son compatriote avaler une rasade de liquide, l'imita. Le vin qu'il sentit glisser sur sa langue et son palais était tout bonnement délicieux. D'une douceur incomparable, il était audacieusement rehausser d'une pointe à peine perceptible d'une épice inconnue. Comme si Pirpinfer devinait la pensée du barde, il précisa:
- La saveur particulière provient de la sève du grand chêne qui pousse sur la colline de l'Aïeul, au centre de notre village.

Reposant son gobelet vide, le hin reprit après un long soupir.
- Ma nièce... Lioda... Elle est ma famille. Et je suis tout ce qui reste de la sienne. Vous savez... Nous vivons ici en paix depuis aussi longtemps que nos ainés se souviennent. A l'abri de cette forêt, nous ne craignons pas les étrangers, grâce au pouvoir de l'Aïeul. Il a protégé magiquement le Creux-du-Chêne afin que nul intrus ne puisse le voir sans notre accord. Vous n'êtes ici que par la bonne volonté d'Edrone. Sans lui, vous auriez pu errer des mois ici sans nous trouver, car nous aurions été invisibles à vos yeux.
Bref! Il y a de cela une vingtaine d'années, alors que j'avais presque votre âge, le mari de ma soeur fit une rencontre similaire à la nôtre, et à l'instar d'Edrone il guida des étrangers ici, des humains! Deux hommes qu'il accueillit chez lui, sans méfiance.
Durant la nuit, les humains enlevèrent ma soeur, ainsi qu'un autre de nos femmes... Nous les poursuivîmes jusqu'à un campement où logeaient deux autres humains. Nous les abattîmes, mais trop tard. Nous... nous retrouvâmes nos femmes... mortes... Elles avaient été violées! Atrocement! Elles, jeunes halfelines! Par des grandes-gens!

Le halfelin se calma aussi soudainement qu'il s'était énervé.
- Le mari de ma soeur n'a pas supporté et s'est abandonné à la mort. Lioda avait 2 printemps... Mais les jeunes ne s'en souviennent pas... Ils ne veulent pas s'en souvenir. Les humains les intriguent, les attirent... Les temps changent, et sans notre enchantement nous ne serions plus là. Edrone ne le comprend pas...
Pirpinfer but son verre d'une traite avant de demander à Silupin de faire de même.
- Allez les rejoindre, vos grands amis! J'ai à faire, vous les trouverez à la maison de guérison, de l'autre côté de la colline, c'est une maison de bois plus grande que nos yourtes!

Le chasseur congédia ainsi le Quêteur de Chant tout en se resservant en vin. Le barde hésita. Il aurait pu s'excuser, mais à quoi bon? Il préféra laisser Pirpinfer face à ses souvenirs et sa peine.
Il sortit en silence et repoussa la porte sans faire de bruit. Arrivé dehors, il n'eût que le temps de faire quelques pas qu'une voix se fit entendre au détour d'un petit arbuste. Il reconnu rapidement la personne qui s'adressait à lui.

- Bonjour...

--------------------
Cette jeune halfeline semble toujours perdue dans quelque souvenir triste. Elle vous sourit parfois, mais vous savez qu'il ne s'agit que d'un sourire de circonstance.


Madawc et Whÿn

Fodoar gardait le sourire, il semblait heureux de parler et décidément loin d'être avare de paroles. Tout en s'occupant maintenant du Tel'Quessir, il répondit aux aventuriers.
- Bah ici les amis, on dit que nous autres halfelins on serait des esclaves chez vous... Enfin c'est ce que le patriarche il dit en tout cas. Moi je sais pas, je vous trouve rigolos, et puis pas méchants. Edrone il pense qu'on a à apprendre les uns des autres ; mais il n'est pas encore patriarche, donc pour l'heure on reste sous la protection de l'Aïeul.

Le rouquin était on ne peut plus ravi de pouvoir répondre à tant de question. Il parlait rapidement et mélangeait parfois les mots. Il ne paraissait ni inquiet ni soupçonneux, à la grande surprise de Madawc et Whÿn.
- En fait, Josor Chênécu c'est l'Aïeul, enfin on l'appelle comme ça le plus souvent. Il a créé notre village il y a deux siècles, enfin à peu près, hein! Et puis il a planté ce grand chêne au milieu de la colline, c'est de là que provient la protection de notre village. C'est pour ça que je dis que vous pouviez pas nous trouver.
La fumée que vous avez vue, c'était celle du camp qu'on a croisé tout à l'heure ; mais le Creux-du-Chêne est invisible si vous n'y êtes pas invités. Héhé, tant que l'enchantement existera, nous serons toujours en paix, introuvables!

Le halfelin appliqua une huile sur les blessures du roublard, ce qui le fit vilainement grimacer.
- En fait, Edrone, reprit-il, c'est le descendant de Josor, et le Patriarche aussi. Ce sont les deux derniers représentants de l'Aïeul. Voilà voilà.
Bon, vous voilà en meilleure santé, la douleur passera sous peu. Restez juste un peu allongés.
Fodoar se releva lorsqu'une nouvelle personne pénétra dans les lieux. Hanna-Leena se tenait penchée, une main sur sa hanche. Elle était enfin réveillée et sa vue stupéfia les deux aventuriers qui ne s'attendaient pas à la voir remise sur pieds si tôt.
Elle s'assit à leur côté, la mine basse contrastant avec le comportement hautain et froid qu'elle avait eu avec Madawc.

- Bonjour... Je suppose que vous avez de nombreuses questions...
Elle toussota en grimaçant.
- Désolé pour tout...
Elle écarquilla soudain les yeux et chercha du regard.
- Silupin! Il n'a pas passé le portail?!

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.



Nuit du 3 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar
Ciel dégagé et étoilé

Capucine, Elianis, Tonja

Tandis que Capucine dormait, Tonja découvrait en compagnie d'Elianis les "trésors" découverts sur l'orque.
La bourse qu'elle ouvrit, la plus petite, révéla à ses yeux le maigre pactole de 4 pièces d'argent et 7 pièces de cuivre. Les pièces d'argent étaient salement rongées.

Déçue, la moniale ouvrit la plus lourde des deux bourses de cuir. Elle n'eût pas plus à se réjouir car, celle-ci, logiquement, contenait simplement les munitions de la fronde qu'avait utilisé le soir même le monstre : des billes de pierre.

Enfin, le parchemin mâchouillé fut délicatement déplié. L'intérieur était affreusement humide et l'écriture presque illisible. Elle l'avait probablement toujours été, une écriture d'orque semblait-il. Certaines lettres manquaient, partiellement ou totalement effacées par l'action d'une mâchoire puissante autant qu'une salive abondante. L'on pouvait encore y déchiffrer ceci, en langage orque:


PARCHEMIN
Le ch#f il ##ut vous al##r tuer ##s mages à l'écol# de# sor##ers.
Faut y al###, mages pa# f#rts, #ou# les tuer #ite ## Sha###as et l# #hef cont##ts.
##rès vous re###ir # #'enclave. ## no## r#che#!

(L'auteur semblait avoir voulu faire une signature artistique, il en résultait un tas d'encre illisible.)



écrit par: Madawc Mercredi 10 Juin 2009 à 17h15
L’humain écoutait avec attention Fodoar, et enregistrait machinalement le maximum d’information, tout en observant les faits et gestes du hin. Cela lui permettrai peut être d’apprendre de nouvelles techniques pour fixer des bandages…

¤Une protection magique issue d’un chêne ? Sort de druide ou de magicien ? Et que ce serait-il passé si nous étions passés à l’emplacement du village sans le voir ? Aurions-nous été bloqué, ou bien aurions nous traversé leurs murs ?¤

Tout cela défiait son entendement, et il se promit de poser la question à un jeteur de sort, ou au Patriarche, si toutefois ils pouvaient le rencontrer…

Méditant ces quelques informations d’un air pensif, le guerrier releva la tête juste au moment où Hanna-Leena fit son entrée dans la pièce. Elle avait perdu de sa superbe, mais cela s’expliquait facilement. L’illuskien poussa un soupir de soulagement en la voyant entré. Non pas qu’il ressente une certaine émotion de voir quelqu’un dans un sale état être tiré d’affaire, mais, pragmatique, il voyait enfin la possibilité d’obtenir des réponses à certaines interrogations sur cette mission. Il en était à la regarder s’assoir à leurs côtés lorsque la magicienne s’inquiéta de l’absence de Silupin.


-Non, tout va bien, Silupin est avec l’un des halfelins qui nous héberge. Puis, se tournant vers le rouquin : Pirpinfer, c’est bien ça ?

Tendant le bras de l’autre coté du lit où il avait déposé son bardas, le forgeron en tira le havresac de l’illuskienne, et lui tendis, sans s’excuser d’avoir fouillé dans les petites affaires de la mage. En général, les gens n’apprécient pas trop de voir leurs affaires fouillées par un inconnu, mais il n’allait quand même pas s’excuser pour avoir chercher un moyen de la soigner !

-Tient, ceci t’appartient il me semble. Il faudrait que tu nous indiques les effets de tes artefacts et potions, cela nous permettrais de savoir quoi te faire boire la prochaine fois. Quand aux questions, il semblerait en effet qu’il soit temps de nous en dire un peu plus sur les raisons de notre présence ici, au beau milieu de l’Impultur. Et qui sont ces gens qui nous ont attaqués, je pense que vous savez qui ils sont et pourquoi ils ont attaqués.

Puis, une pensée lui effleurant l’esprit.

-Et ce qu’est devenu Hugins aussi…

écrit par: Silupin Tatipiou Mercredi 10 Juin 2009 à 21h20
En orientant la conversation sur la nièce de son hôte, Silupin ne s'attendait pas à entendre de pareilles horreurs.

Plus Silupin écoutait le récit de Pirpinfer, plus son visage se contractait. Il estimait n'avoir pas eu de chance dans sa prime jeunesse. Mais là, le récit de son hote le désola. Il savait les humains capables de tout, mais ne pensait pas que certains seraient allés jusqu'à violenter de si petites, de si menues halfeline.

Il éprouva une certaine pitié pour la jeune Lioda, que ce drame avait rendu orpheline. Tout comme lui. Et son trouble fut accentué par les effets du vin si agréable à boire.


¤ Hé, il va quand même pas m'en tenir responsable, simplement parce que je voyage avec des grands ? ¤

Le barde n'avait pas remarqué au début la montée de ton de son interlocuteur. Mais soudain, la virulence des propos le frappa. Cependant, Pirpinfer se calma à cet instant.

¤ Je ne crois pas qu'il faille continuer la conversation sur ce sujet. Il est très remonté, malgré les années qui se sont écoulées depuis ce drame. ¤

Quand était-il vraiment ? Car Silupin se vit obligé de quitter la maison de son hôte pour rejoindre ses compagnons de voyage.

L'halfelin se retrouva presque à contrecoeur à l'extérieur. Mais son dépit disparu presque immédiatement.


- Bonjour Lioda, répondit Silupin le coeur battant la chamade.

¤ Propose lui quelque chose ! ¤

- On fait quelques pas ensemble. Si vous me parliez de vous, jolie demoiselle !

Le barde s'étonna de son audace.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Dimanche 14 Juin 2009 à 18h45
Whÿn écouta bavasser Fodoar. Le jeune halfelin avait un tempéramment agréable et le voir parler lui redonna du baume au coeur. Ceci lui redonna surtout l'envie de parler aussi.

Le semi homme s'occupa ensuite de ses blessures et la douleur s'accentua alors que l'halfelin faisait le nécessaire pour le soigner. Après quelques minutes, le visage tendu par une nouvelle grimace de douleur, Whÿn pu se reposer plus avant.

L'aieul était en fait Josor. Ce dernier semblait avoir planté un arbre protecteur pour son peuple et ses descendants.


- En tout cas ce Josor porte bien son nom. Chênécu, un bouclier fait de bois. C'est amusant et tout à fait approprié.

Whÿn releva la tête au moment ou l'humaine qui accompagnait Madwac entra.

- Heureux de vous voir remise si rapidement. Je pense que mon talisman devait ne pas être de si piètre qualité que ça. Je suis content qu'il ait pu servir pour une bonne raison.

Whÿn acquiessa quand Madawc annonça que Silupin était en bonne compagnie et qu'il ne craignait rien dans ce village de ses pairs.

- Je rejoins Madawc chère madame. Silupin ne craint pas grand chose de gens si amicaux et accueillants. Rassurez vous, de toute façon même si nous sommes dans un facheux état pour l'instant, nous irons bientôt mieux et nous pourrons terminer ce pour quoi nous avons été mandé.

Whÿn fit une pause.

- Quoiqu'il en soit, tout ceci a été très instructif dirons nous et impressionnant. Votre lancé de portail a été très opportun. Il aurait été bien de nous dire ou nous risquions de tomber avant de sombrer dans l'inconscience. Pensez y la prochaine fois si vous le voulez bien. S'amusa le roublard.

Whÿn partit d'un grand rire qui s'estompa en une vilaine grimace de douleur alors que ses côtes le titillaient encore. il se força cependant à sourire du mieux qu'il put afin de remonter le moral de tout le monde.

- Je dis cela, mais ce n'est pas tout le temps que l'on peut emprunter pareil portail magique. Je vous remercie d'ailleurs pour cette expérience.

- J'aimerai savoir une chose cependant. Qu'allons nous faire maintenant? Avez vous une piste qui pourrait nous orienter?

écrit par: Elianis Jeudi 18 Juin 2009 à 22h23
Les petites bourses en cuir n'avaient pas apportées beaucoup d'informations. Les quelques pièces qui étaient à l'intérieur ne les avançaient pas à grand chose même si un peu d'argent ne faisait jamais de mal!

Le parchemin était écrit dans une langue étrangère à l'Elfe, bien qu'il y reconnu une écriture Orque , il lui était impossible de la décrypter. Il avait toujours en tête l'idée du meilleur chemin pour arriver jusqu'au village Halfelin, où, il espérait pouvoir trouver de l'aide.


- Cet écriture m'est inconnu Tonja, peut-être pouvez-vous la lire? Nous nous partagerons les pièces demain, je pense que Capucine y a droit aussi... Cependant si tu n'as pas entière confiance en elle nous pouvons nous passer de lui dire pour le parchemin.

¤ J'espère bien que l'on peut avoir confiance en elle, cela serait dommage de devoir tuer une si jolie humaine. Tuer, mais bon sang qu'est-ce que je raconte, un petit combat et me voilà grand guerrier, ou pire assassin, cela doit venir de la fatigue...oui la fatigue... ¤

- J'ai réfléchis à la meilleure route pour nous emmener jusqu'au village, je pense qu'en cinq ou six heure à cheval nous devrions y arriver. Aller donc dormir Tonja, je monte la garde pour les quatre heures à venir, j'espère que l'on pourra se reposer correctement une fois dans ce village...
Oh, une dernière chose, comment va ta blessure? Si elle est trop importante n'hésite pas à boire l'une des potions que tu as sur toi, elle devrait te faire du bien, je pense que nos ennemis ne vont pas abandonner si facilement et mieux vaudrait être en forme pour les combattre.

Le Mage attendait les réponses de Tonja en espérant qu'elle pourrait lire ce parchemin, peut-être cela les aideraient. Il était prêt à s'assoir, attendre, et rester attentif à tout ce qui pourrait les surprendre dans la nuit.

écrit par: Tonja Jeudi 18 Juin 2009 à 22h59
Après avoir elle aussi observé le parchemin sous toutes les coutures, Tonja secoua la tête.

- Je suis désolée Elianis. Je ne connais pas ce langage, ou ces symboles, ou quoi que ce soit d'autre.

A dire vrai, la semi-orque n'avait jamais vu d'écriture orque de toute sa vie, et le bout de parchemin lui faisait plutôt penser à du gribouillage qu'à une véritable langue. Néanmoins, elle le replia soigneusement avant de tendre la bourse de piécettes à l'elfe.

- Je n'en ai pas l'utilité. Gardes la monnaie, pour acheter ces choses dont on besoin les magiciens. Peut-être nous trouveras-tu un petit tour pour lire les parchemins maltraités ?

Malgré la fatigue, Tonja sourit à Elianis dans l'obscurité. C'était un gentil garçon, oui, vraiment. Mais elle avait bien compris ce que l'on entendait par "apprenti magicien"...

- Ne te préoccupes pas de ma blessure, ce n'est pas grand chose. Dans un ou deux jours, il n'y paraitra plus. En tout cas, je garde les billes, à moins que tu n'aies une fronde ? On ne sait jamais si l'on en a assez. Bien que je doute que ces cailloux inquiète le Mal qui nous guette.

Sur ces trop sombres paroles, la moniale posa une nouvelle fois sa grande main lourde et protectrice sur l'épaule du jeune mage.

- Heaumme veille sur toi. Alors veilles sur moi, mais encore plus sur Capucine.

Là dessus, Tonja repartit en direction du campement. Elle rangea parchemin et billes dans sa besace, avant de s'en saisir et de prendre la place d'Elianis sur sa couchette. Calant sa tête au creux de son sac, elle ferma les yeux et, comme son habitude, trouva bien vite le sommeil en adressant de douces prières au Dieu Gardien...

écrit par: Joinon Lundi 22 Juin 2009 à 08h42
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Silupin

Qu'est-ce qui poussa Silupin à aborder avec autant d'audace la jeune halfeline? Etait-ce le vin à la sève qu'il avait vu avec Pirpinfer? La pitié que le barde ressentait pour Lioda? Ou peut-être leur condition orpheline créait-elle une sorte d'attirance? Et ne pouvait-il simplement pas s'agir d'un sentiment naturel, d'une attirance physique?

- Vous... vous connaissez mon nom? s'étonna en rougissant la nièce du chasseur. C'est sans doute papa qui vous l'a dit, hein? Mais je ne connais pas le votre.
Le terme "papa" fit tiquer Silupin qui venait d'apprendre le funeste destin du géniteur de la jeune femme.
- On peut parler si vous voulez, oui. C'est la première fois que je vois quelqu'un de la ville. Vous êtes un héros? Et le grand homme qui est parti dans les bois, c'est un héros aussi? Il avait l'air en colère en sortant de chez papa. Papa n'aime pas trop les étrangers.

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Cette jeune halfeline semble toujours perdue dans quelque souvenir triste. Elle vous sourit parfois, mais vous savez qu'il ne s'agit que d'un sourire de circonstance.


Lioda parlait lentement et avec douceur, sa nervosité semblait freinée par une sorte de mélancolie.
Avec la même audace dont avait fait preuve Silupin, la jolie hin passa son bras autour de celui du quêteur de chants.


- Je peux? demanda-t-elle candidement.

Madawc et Whÿn

Lorsque Madawc tendit le sac d'Hanna, cette dernière le saisit prestement et le serra contre sa poitrine.
Elle soupira de soulagement et remercia le guerrier.
Plongeant ses yeux glacials dans les siens puis dans ceux de Whÿn, elle parla d'une voix calme.

- Merci Tel'Quessir pour votre talisman. Vous devez avoir été recruté par Oghrim Tendrelune pour accompagner Silupin Tatipiou, je suis rassurée de voir que vous avez survécu. Et toi aussi Madawc. Quant à Hugin, il est probablement toujours à Everlund, car le lien qui nous uni est rompu ; mais il est en vie.

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Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


Un peu gêné face à ces retrouvailles tendues, Fodoar trouva une excuse pour s'éclipser.
- Je vais préparer ma maison pour vous accueillir, à plus tard.
L'illuskienne attendit qu'il soit sorti pour reprendre.

- Je regrette que ni l'Assemblée ni moi ne vous ayons dit l'entière vérité.
Penaude, elle marqua un silence avant de continuer.
- Les assassins du Heaume de Verre étaient à la solde des Magiciens rouges de Thay. Ceux-ci sont à la recherche du même artefact que nous. Nous avons démasqué l'un de leurs espions à l'Assemblée. Il semble qu'ils aient appris par lui l'existence de la lettre de Josor Chênécu qui doit mener au lieu où est caché l'objet.
Nous savions que tôt ou tard les Thayens viendraient s'opposer à notre mission, mais nous restions persuadés que l'on avait le temps d'agir. Nous avions tord, et nous vous avons tous mis en danger...

Votre rôle est de protéger Silupin, car il a été placé malgré lui au centre de toute cette affaire, pour la simple raison qu'il est un halfelin, à l'instar de Josor et de ses descendants. L'Assemblée a jugé que seul un semi-homme serait à même d'obtenir de ses compatriotes ce que nous recherchons : une seconde lettre de Josor, qui doit se trouver quelque part, ici au Creux-du-Chêne, et qui permettra avec celle qui est déjà en notre possession de localiser l'artefact.

Je vous ai certes amenés en Impiltur, mais c'est le Destin qui nous a tous menés là. Si les choses s'étaient déroulées selon le plan, nous aurions dû être téléportés d'ici deux jours dans une guilde de la capitale où un membre de l'Assemblée, Elianis Vannia, nous aurait guidé jusqu'ici. J'ignore de ce fait ce qu'il est advenu de lui, en espérant que les Thayens ne soient pas au courant de son existence et de nos contacts ici en Impiltur.
Nous ne pouvons faire confiance à personne, car le Mal possède de nombreux espions.

A présent, nous devons nous hâter de retrouver la seconde lettre. Nous ignorons la nature exacte de l'objet que nous cherchons, mais il est d'après Josor d'une grande puissance, et il ne doit en aucun cas tomber aux mains des Magiciens Rouges.

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Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.



Aube du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar
Ciel dégagé et étoilé

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
1d100->47
Tonja et Capucine dorment 4 heures


Tonja s'endormit rapidement, laissant Elianis dans l'étude du parchemin dont il ne tira rien.
Le tour de garde de l'elfe de lune se passa aussi tranquillement que celui de la moniale. Nul bruit ne vint perturber le silence nocturne et nul mouvement ne brisa la solitude du groupe.

Après quatre nouvelles heures, Elianis décida de réveiller Capucine. Les premières lueurs de l'aube pointaient déjà à l'Est. Les deux magiciens se rendirent compte qu'une pause de douze heures était en effet longue, mais conformément à ce qu'ils avaient décidé, ils continuèrent. Elianis replongea dans la rêverie elfique aux côtés de Tonja qui dormait bruyamment.


PARCHEMIN
1d100->13
Tonja et Elianis dorment 2 heures
Capucine, perception auditive: 1d20->13 +1 contre DD7 =réussite


Après deux heures de garde que la magicienne employa à feuilleter son grimoire et à en mémoriser certaines pages, l'humaine fut dérangée par un bruit étrange dans les buissons derrière ses deux compagnons. D'où elle était, elle ne voyait rien mais il y avait bien quelque chose, car le son se répéta. Il s'agissait d'un bruit de fouissement, comme si l'on se déplaçait en rampant dans les fourrés.

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 23 Juin 2009 à 21h30
Silupin faillit sursauter, mais il réussit à se maîtriser, et un sourire se dessina sur son visage. Délicatement, il ôta le bras que la jeune halfelin venait de passer autour de lui.

- Hum, Lioda. J’apprécie beaucoup de me trouver en ta compagnie, dit-il sans s‘apercevoir qu‘il était passé au tutoiement. J’apprécie beaucoup également que tu mettes ton bras autour de moi. Mais je ne suis pas sûr que… Pirpinfer, ton…, heu…, qu’il apprécie de nous trouver ainsi si proche l’un de l’autre. Après tout, nous ne nous connaissons pas du tout. Je voudrais bien faire plus ample connaissance, mais je ne sais même pas si je serai encore là demain. N’y a-t-il pas… ?

Silupin ne poursuivit pas, car avait-il besoin de demander s’il avait des concurrents dans le village. Après tout, il ne voulait pas abuser de la situation, mais il ne voulait pas empêcher toute relation entre lui et cette si agréable personne, sans pour autant se jeter dans ses bras avec toutes les conséquences possibles qui pouvaient en découler. Il s’écarta donc d’elle, sans pour autant s’éloigner trop. Il ne voulait pas la blesser, seulement préserver les apparences.

- Tu me demandais quel est mon nom : c’est Silupin. Voilà, nous sommes à égalité. Quand à savoir si je suis un héros C’et non. Ni pour le grand homme. Moi, je suis un barde, qui est arrivé ici d’une manière un peu spéciale. Mais ne voit en moi qu’un halfelin normal. Bien sûr, je ne suis pas normal par rapport au habitants de ce village. Après tout, j’ai toujours vécu au milieu des grands. Ton… père a raison de se méfier des étrangers. On ne peut jamais être certains de leurs intentions. J’ai appris à les connaître, les grands je veux dire, mais je fais toujours attention. Mais certains sont des gens bien, tel Madawc, et Whÿn que tu as peut-être vu. Ils sont hébergés dans d’autres maisons.

Le barde se tut, puis émit un petit rire :

- Veux-tu que je te chante une chanson. Je me sens inspiré.


écrit par: Capucine Mytheiril Jeudi 25 Juin 2009 à 11h59
Capucine sentit un frisson parcourir son échine. Son arbalète était bien loin d'elle, sur les chevaux, sa dague se trouvait bien à sa ceinture, mais c'était dérisoire. Elle espérait que ce soit juste un lapin. N'y voyant pas grand chose, elle avait tout de même réussi à mémoriser ses sorts pour la journée. Ca pouvait largement faire la différence...pendant quelques secondes.

Cette clairière était trop exposée, Capucine aussi, malheureusement. Assise dans l'herbe fraîche, un plan de défense mûrissait dans son esprit. Inutile de réveiller les autres, ils lui en voudraient si ce n'était qu'une vulgaire hermine ou autre mammifère. Elle n'y voyait pas grand chose, mais possédait deux équations de sortilèges bien sympathiques pour percer à jour cet intrus.


*Espérons que ça ne soit qu'un lapin...*

Pas très rassurée, mais fière de son plan défensif, la jeune femme se figea, attendant patiemment que l'intrus fasse mouvement hors de la clairière pour le confondre. Sa tension monta rapidement, elle détestait être ainsi surprise. Dos au bruit dans les fourrés, à quelques mètres à peine des deux dormeurs, Capucine se dit que finalement, elle aurait mieux fait de les réveiller.

*Par les milles enchantements de Mordankainen, faites que ça ne soit qu'un lapin.*


(Capucine lance une incantation d'illumination (niv 0) dès que la "CHOSE" sera sortie des buissons pour l'aveugler.)

(Sorts de la journée: Illumination, Lumière, Détection de la magie / Projectile magique, orbe chromatique, armure de mage)

écrit par: Whÿn Lyn'taël Vendredi 03 Juillet 2009 à 11h05
Whÿn accueillit avec soulagement la magicienne. Il était heureux qu'elle ne fut pas blessé plus gravement même si son état était des plus graves.

- Ne me remerciez pas pour le talisman. Je préfère qu'il ait permis de sauver la vie de quelqu'un. Mais je ne pense pas que vous lui deviez la vie. Je crois surtout que c'est grace à ces halfelins amicaux que vous êtes sur pieds.

Whÿn fit un clin d'oeil amusé à l'illuskienne. La mine réjouie de l'elfe se transforma peu à peu en un rictus inquiet quand Hanna Leena commença à raconter la vérité sur toute cette affaire. Les magiciens rouges de Thay étaient apparemment une menace à prendre plus qu'au sérieux même si Whÿn en avait tout juste entendu parlé comme de terribles magiciens. Et tout le monde le savait, les magiciens mauvais étaient les pires des adversaires, enfin c'est ce qui se disait dans certaines tavernes ou il avait trouvé refuge lors de ses quelques voyages.

- Ce que vous nous annoncez n'est pas vraiment de bonne augure même si je pense que nous sommes sur la bonne piste. Nous avons discuté avec le jeune halfelin qui vient de s'eclipser et il nous a parlé d'un Josor Chênécu. Il s'agit du créateur ou tout du moins du protecteur de ce village. Il y a un grand arbre en haut de la colline au centre du village, un chêne aux propriétés magiques qui protège ces terres d'incursions extérieures.

- Par contre, Fodoar ne nous a pas parlé de lettre. Peut être que l'ancien du village en saurait plus. Silupin est d'ailleurs avec lui. Attendons qu'il revienne en nous reposant. Nous en apprendrons sans doute plus.

Whÿn fit une pause, l'air inquiet et regarda tour à tour ses deux compagnons blessés.

- Je crois que nous avons un problème. Nous avons rencontré un écrivain dans l'auberge avant d'être attaqué et avant votre arrivée avec Madwac. Un dénommé Ralmevik. L'homme nous a abrodé souhaitant nous questionner et nous suivre dans nos aventures. Silupin nous a fait part d'un ressentiment à son égard. Il ne lui fait pas confiance dès le début et après ce que vous nous avez dit, je crains fort qu'il puisse avoir raison. Pensez vous que les magiciens rouges de Thay aient eu l'audace d'envoyer un espion directement parmi nous?

Whÿn se recroquevilla sur lui même. Il réfléchit un instant. Sa vie d'aventures, d'amusement devenait plus grave de jour en jour. Mais l'intérêt était toujours là. C'était l'occasion de mettre la main sur des grands trésors. Cependant comment pourraient ils vaincre ces fameux magiciens rouges à la renommés terribles? Vaincre la magie par la magie... Whÿn chassa rapidement cette idée quand Hanna Leena reprit la parole... Whÿn Lyn'Taël, un magicien? il sourit intérieurement avant d'écouter avec attention la belle humaine.

écrit par: Madawc Jeudi 09 Juillet 2009 à 16h38
¤Les mages rouges de Thay ? Rien de bien nouveau, leur Zulkir en veux déjà à nos vie…¤

-Nous étions déjà au courant pour les mages rouges. J’ai trouvé ça sur l’assassin que j’ai abattu.

Fouillant son sac, le guerrier en sortit le parchemin roulé qu’il avait montré à ces compagnons un peu plus tôt et le tendit à l’ensorceleuse.

-Enfin, cela confirme le peut que nous savions déjà. Par contre, quelque chose me chiffonne : si ces mages étaient au courant pour Silupin, et qu’un espion se trouvait à l’Assemblée, il est fort probable qu’il ne soit pas seul, et qu’ils sachent déjà pour le dénommé Elianis Vannia, ainsi que pour la lettre et pour le Creux-du-Chêne. Si c’est le cas, nous devrions nous hâter, et prévenir nos hôtes que d’autres « grands » risquent de venir avec des mauvaises intentions. Et s’ils sont aussi puissants qu’on le dit, la barrière protectrice de Chênécu ne suffira pas à protéger Creux-de-Chêne. D’ailleurs, en tant que magicienne, tu dois pouvoir répondre : que ce serait-il passé si nous avions passés la barrière qui rend le village invisible, si nous nous trouvions à l’emplacement du village sans le savoir ?

Le forgeron réfléchissait vite, et ses pensées s’entrechoquaient dans son crane. Pour lui, à la lumière des quelques informations nouvelles dont il disposait, il fallait agir vite, et efficacement ! Chaque seconde pouvait être précieuse. L’ennemi pouvait arriver n’importe quand. Mais bien que servant le dieu des batailles, il répugnait à apporter la violence dans cette paisible communauté.

¤Les halfelins ont peut être raison, en disant que les grandes gens apportent le mal avec elles… ¤

Pensif, l’illuskien se grattait le menton, marmonnant pour lui-même.

-Il y a aussi cet écrivain qui est avec Silupin, et dont nous ne savons rien… Il pourrait être un espion, mais il était à l’intérieur lors de l’attaque… Il faudrait prévenir le patriarche, et leur donner l’aide dont ils auraient éventuellement besoin… Si nous trouvons ce que nous cherchons et que nous repartons aussi sec, les mages et leurs assassins arriveront et chercherons avec des méthodes bien plus expéditives, on ne peut pas les laissez seuls.

Le guerrier se leva, empoigna son sac et regarda tour à tour Hanna-Leena, puis Whÿn, puis Hanna-Leena.

-Que faisons-nous à présent ?

écrit par: Joinon Jeudi 09 Juillet 2009 à 22h25
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Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Silupin

En entendant les premières paroles de Silupin et en voyant, surtout, la façon dont il s'était dégagé, Lioda se figea. Ses yeux commencèrent à s'humidifier tandis qu'elle croisait fixement le regard du barde.
Ce dernier aurait pu faire pleurer la jeune femme mais l'explication qu'il donna sembla lui convenir. Elle passa la manche de sa robe sur ses yeux afin d'en chasser tout début de larme, puis écouta les déclarations du quêteur de chants.

Les deux halfelins marchèrent un peu, jusqu'à un puits où ils s'assirent, plutôt isolé de la demeure de Pirpinfer, comme si Lioda comprenait les inquiétudes de Silupin.
La question finale étonna la hin qui ouvrit de grands yeux, émerveillée. Elle croisa ses deux mains délicates sur son coeur.

- Une chanson? Oh oui! Chante-moi une belle chanson, une qui fait sourire! J'aime tellement sourire.

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Cette jeune halfeline semble toujours perdue dans quelque souvenir triste. Elle vous sourit parfois, mais vous savez qu'il ne s'agit que d'un sourire de circonstance.


Madawc et Whÿn

Hanna-Leena, à peine remise de sa convalescence, ne savait plus où donner de la tête. Elle qui pensait avoir plus d'explication à donner qu'à recevoir, voilà que ses deux compagnons lui apprenaient bien plus de choses.
Elle leva la tête vers le plafond, respirant un grand coup.

- Un chêne enchanté? Une barrière infranchissable dites-vous? Invisible? Comment un halfelin a-t-il pu, il y a vingt décennies, créer un tel sortilège? Il avait bel et bien découvert un artefact puissant. Je comprends que l'Assemblée déploie de tels moyens et que notre mission nous mène si loin.

Rabaissant son visage, elle regarda Madawc.

- Je ne sais pas ce qui se serait passer... Peut-être aurions-nous été physiquement bloqué. Mais ce serait étrange, car cela trahirait de toute façon l'existence du lieu. A moins qu'il ne s'agisse d'une anomalie dimensionnelle, un demi-plan peut-être. Je n'ose croire que Josor ait eu en main de tels pouvoirs. Il nous faut absolument trouver la lettre! Jamais les Thayens ne doivent mettre la main dessus!

Et pourvu qu'Elianis soit en sécurité. Il pourrait lui aussi mener le mal jusqu'ici... Puisse Lathandre nous apporter la lumière et non l'obscurité!
Il nous faut cette lettre. Whÿn, Madawc, il faut que nous remplissions la mission, avec Silupin. Et cet homme, ce Ralmevik, si vous doutez tant de sa sincérité, il ne faudra en aucun cas le perdre de vue.

L'illuskienne plongea ses yeux dans ceux de Whÿn, puis de Madawc. Elle hésita, se mordillant les lèvres comme pour s'empêcher de dire quelque chose. Elle le dit pourtant.
- Vous avez une mission précise, messieurs. Ce qui se passe dans ce village ne nous regarde pas. Nous ne pouvons rien face au flot qui peut s'abattre ici. La priorité, c'est la lettre, et l'objet! Ne l'oubliez pas et ne vous détournez pas!

A présent, il faut trouver Silupin et agir! acheva-t-elle.

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Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


Ce fut à ce moment que Fodoar revint dans la pièce. Son visage jovial laissait supposer qu'il n'avait pas entendu les déclarations concernant le danger qui guettait le Creux-du-Chêne.
- Les amis, Edrone a parlé au Patriarche, ils veut vous voir tout de suite. Allons chez Pirpinfer chercher les autres.
Voyant que Madawc était déjà debout, son sac à la main, le hin rigola un peu, puis soupira.
- Vous pouvez laisser vos affaires là au besoin, elles ne seront pas perdues.

Les trois "longues jambes" suivirent le petit rouquin jusqu'à la demeure de son ami, après avoir contourné la colline. Hanna-Leena observa avec insistance le chêne qui y trônait.
Une fois arrivés, Fodoar frappa à la porte. Le second chasseur ne tarda pas à ouvrir. Sa mine était aussi renfrognée que lorsque les aventuriers l'avaient rencontré.

- Tes hôtes sont conviés chez le Patriarche, Pirpinfer, lança le plus petit des deux.
Le grand halfelin haussa les sourcils, puis les épaules.

- Ils ne sont pas avec toi? J'ai renvoyé le grand crétin et j'ai dit à Silupin de vous rejoindre à la maison de guérison...

Fodoar se retourna pour présenter à Madawc et Whÿn un regard lourd de sens.

Aube du 4 Eleinte 1372
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Ciel dégagé et étoilé

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Capucine lance un sort


Capucine attendit, sur le qui-vive, guettant les fourrés derrière ses deux compagnons de mésaventure.
Elle était prête à incanter, les mots qui lanceraient le sortilège étaient sur ses lèvres. Elle n'avaient qu'à les crier pour que la nuit s'illumine.

Rien ne bougeait cependant, tandis que les bruits de fouille continuaient derrière les deux endormis. Soudain, des branches de fougères s'écartèrent! La magicienne n'hésita pas, et le petit bosquet se vit envahir d'une intense lumière surnaturelle. Un cri plaintif provint des fourrés, suivi par la fuite rapide de ce qui était probablement un petit animal.

Capucine souffla, rassurée. Tonja ne lui aurait probablement pas pardonné de l'avoir réveillée pour si peu.

PARCHEMIN
Tonja et Elianis dorment 2 heures


Etrangement, le reste du tour de garde fut plus tendu, mais rien ne vint déranger, cette fois, le repos de la moniale et de l'elfe.
Il était à présent l'heure de les réveiller, ce que fit l'humaine.

Elianis sortit lentement de sa rêverie tandis que Tonja s'éveilla en sursaut. Au bout de quelques minutes, chacun vaquait à ses occupation. Tonja priait le Dieu Gardien, Elianis compulsait son grimoire, et Capucine préparait ses affaires en vue de leur départ pour le Creux-du-Chêne, le mystérieux village où ils espéraient retrouver Silupin Tatipiou et ses compagnons.

Ce fut à ce moment-là qu'un bruit se fit entendre, comme deux heures plus tôt, provenant des fourrés. Mais l'être qui apparu n'avait rien d'un petit animal forestier. Il s'agissait d'un humain, vêtu d'une cotte de mailles et d'un tabard portant les armoiries de la reine Sambryl, souveraine de l'Impiltur.

- Je crois bien qu'on les a trouvé, monseigneur, déclara-t-il en abaissant sa lance afin que l'extrémité pointe les aventuriers. Le "seigneur" en question apparu à son tour, suivit par un autre soldat.

L'officier s'avança, son épée à sa ceinture tandis que ses hommes d'armes tenaient la demi-orque et les deux arcanistes en joue.

- Voilà donc les fauteurs de trouble. Eh bien! Cela était-il donc si amusant de venir répandre le sang et le meurtre dans notre belle cité?

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 12 Juillet 2009 à 20h31
Silupin réfléchit quelques instants, le regard rivé à celui de la jeune halfeline aux côtés de laquelle il était assis. Puis il s’éclaircit la voix avant d’entamer une chansonnette qu’il venait d’improviser :

- Une jeune halfeline,
D’attitude bien coquine,
Venait d’accueillir,
Avec un large sourire,
Un jeune halfelin,
Qui n’était pas vilain,
Suivant son bon vouloir,
L’halfelin vint s’asseoir,
Aux côté de la gentille,
Et si jolie fille,
Alors pour la remercier,
Il décida d’entonner,
Une petite ritournelle,
Pour cette halfeline si belle.

¤ Mais qu’est-ce que je fais, moi ? ¤

Terminant avec un sourire, le barde se leva, conscient que sa chanson pouvait déclencher chez sa nouvelle amie, une réaction qui pourrait être embarrassante si on les trouvait ainsi. Il n’était qu’un visiteur inconnu ici, s’il avait bien envie de poursuivre cette agréable intermède avec cette jolie fille, il ne pouvait risquer qu’on l’accuse d’abuser de la jeune Lioda.

- Bon, il est temps que je rejoigne mes compagnons de route. Tu veux bien m’indiquer où ils sont logés, s’il te plaît ? J’espère que notre blessée va bien.

écrit par: Madawc Lundi 13 Juillet 2009 à 09h53
Madawc écouta l’illuskienne avec attention. Cependant, sa réponse ne lui convenait guère. Il aurait apprécié en savoir un peu plus sur ce rempart intangible ou invisible, il ne savait plus trop, et comment déceler ou détruire ce type de protection. Mais il devait bien reconnaitre qu’elle avait raison sur un points important : il avait été engagé pour une mission bien précise, protéger Silupin Tatipiou, et à moins que le barde ne se décide à rester en arrière pour protéger le Creux-au-Chêne, il n’avait rien a voir et n’avait aucune raison d’intervenir si des problème subvenaient.

Cela n’avait pas pour raison une loyauté extrême du guerrier envers l’Assemblé, ou même envers ses compagnons qu’il connaissait finalement très peu, mais plus pragmatiquement, il avait besoin de l’Assemblé pour l’aider à retrouver sa proie. Il n’était à présent, comme lui avait déjà dit la magicienne, qu’un simple mercenaire, et c’était là un simple échange de compétences. Il avait besoin de leur réseau d’information, et ils avaient besoin de son bras en contrepartie. Cela n’allait pas plus loin. Néanmoins, une sensation étrange le faisait hésiter, comme… du remord peut être. Le remord d’amener autant de violence en suspens dans ce lieu de paix.

Ruminant ces sombres pensées, le forgeron tourna légèrement la tête à l’entrée de leur hôte. Reposant son sac, il prit néanmoins la peine de l’ouvrir et de sortir son marteau de forgeron. Faisant tourner l’outil entre ses doigts solides, l’artisan passa l’objet à sa ceinture dans un haussement d’épaule.

¤Autant laisser mon sac ici, il y a peu de risque qu’un halfelin vienne voler une enclume de voyage et quelques provisions… ¤

Le guerrier fis deux pas à la suite de ses compagnons, puis se rappelant soudain le danger représenté par les mages de Thay, qui pouvaient attaquer à tout moment, le privant de la possibilité de revenir chercher son bien, il se ravisa, ramassa son sac, et emboita le pas au reste du groupe.

-Je ne me sens pas à l’aise si je me sépare de mes outils, cela pose-t-il un problème si je les garde en présence de votre Ancien ?

Traversant le village à la suite du hin, l’illuskien ne pus s’empêcher de remarquer que le chêne intriguait fortement l’ensorceleuse.

Mais arrivé chez Pirpinfer, quelle ne fut pas la mauvaise surprise de s’entendre dire que Silupin et Ralmevik étaient tout deux parties, et que l’on ne savait plus où ils étaient. Il fallait les retrouver, et le plus tôt serait le mieux… Ignorant le regard peu amen que leur lançait Pirpinfer, se tournant vivement vers ses deux acolytes, le guerrier ne perdit pas une seconde. Son premier réflexe à l’annonce de la disparition des deux lettrés fut de porté la main près de son cimeterre, réflexe bien vite maitrisé, mais les craintes étaient toujours là.

-Whÿn, essaye de trouver Ralmevik, je me charge de Silupin !

N’attendant aucune réponse, l’humain parti à grande enjambée vers la rue la plus proche, et se raclant la gorge, inspira un grand coup, prépara sa cage thoracique au choc, puis inspirant comme un soufflet de forge, appela, les mains en porte voix, avec toute la puissance vocale dont il était capable…

-SILUPIIIIIIIINNNNNN !!!!!!!!!!!!!!

Madawc cherche Silupin dans le village, en l’appelant de sa plus belle voix de bariton^^.

écrit par: Elianis Lundi 13 Juillet 2009 à 21h48
Elianis ne fut étrangement pas dérangé par les différents bruits que produisit Tonja durant son sommeil. Il était vraiment fatigué par la journée passé.

Il ouvrit les yeux fasse à Capucine qui l'avait réveillé. Rien n'était donc venu perturbé leur nuit. Il commença sa préparation de sort, réfléchissant un peu à que faire lorsqu'ils auraient trouvé ce Silupin.

C'est alors qu'une voix se fit entendre, se retournant vivement, l'Elfe aperçu trois hommes, des soldats de la ville apparemment.


¤ Nous aurions du partir plus vite, pourquoi donc avons-nous traîner ici... hum, oui mais les sorts, nous devions les préparer, et il y a toujours ces Orques, hum, et maintenant des soldats de la ville, ils ne doivent pas nous ralentir, la mission est la plus importante, hum oui, ces hommes ne doivent pas nous ralentir, mais nous ne pouvons les combattre, déjà la victoire est loin d'être assuré, et surtout, ils ne sont pas des ennemis... hum, parlementer oui..., les bluffer, voilà ce qu'il faut faire... ¤

- Bien le bonjours Messieurs. Nous ne nous connaissons pas il me semble, qui êtes vous donc? Des fauteurs de troubles,nous?!, il doit y avoir erreur, je pense que vous nous prenez pour d'autres. Je suis Maitre Silupin, Grand Mage, envoyé pas la puissante Assemblée, voici ma garde du corps et une de nos jeune élève magicienne.

L'Elfe tentait de garder son calme, peut-être Silupin était connu, c'est le premier faux nom qui lui était venu en tête, il lança un coup d'oeil a ses deux comparses avant de reprendre:

- L'Assemblée est en de bon termes avec la Souveraine d'Impiltur et c'est avec sa permission que nous avons été envoyé ici. Voyez-vous, nous recherchons une forme de vie magique.

Le jeune Mage, ne sachant plus trop que faire, se dit qu'il fallait maintenant aller jusqu'au bout, et continuer, il cherchait dans son esprit de quoi les distraire, d'autres auraient dit les ennuyer. Il commença à marcher d'avant en arrière tout en donnant ses explications.

- Cette étrange créature voyez-vous ne se présente que la nuit, on dit qu'elle fait la taille d'une main; apparemment elle resterait plusieurs semaines dans la même région avant de migrer ailleurs. Elle aurait différents pouvoir curateur, c'est pourquoi nous sommes à sa recherche. On ne la voit que la nuit, nous avons donc passé notre nuit à essayer de l'observer, mais sans résultats...
Mais, d'où venez-vous? Peut-être l'avez-vous aperçu? Oui une créature grande comme ma main, elle brille la nuit, avez-vous vu quelque chose de brillant? Peut-être pourriez-vous nous aider? Trois hommes de plus qui cherchent avec nous cela serait formidable! Voulez-vous bien nous aider?

L'Elfe n'était pas bien sûr de ce qu'il faisait, mais cette solution lui avait paru appropriée, il regardait les hommes en face de lui, en essayant de se faire passer pour Sage et fou en même temps.

¤ Pourvu que ses soldats ne soient pas trop intelligent, ou qu'il n'aient pas trop de renseignement sur nous, sinon, je ne sais quoi faire. Il faut qu'ils me croient, oui, il le faut... ¤

écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 20 Juillet 2009 à 10h17
- Arrête de crier son nom, Madawc. S'il n'est pas avec Ramelvik, le fait que ce dernier sache que nous le cherchons peut jouer en notre défaveur. Surtout si nous pensons qu'il s'agit d'un espion des magiciens de Thay.

Whÿn fixa intensément Madawc.

- Nous devons protéger Silupin pas lui faire courir un risque supplémentaire. Je pars chercher Ramelvik, trouve Silupin et retrouvons nous ici dans une demi heure.

Silupin était introuvable. A peine leur aventure avait-elle vraiment commencé qu'il avait déjà échoué dans son rôle de protecteur. Décidement tout allait mal en ce moment.

Madawc s'occupait de Silupin et il lui revenait la malchance de partir à la recherche de Ralmevik. Qui pouvait-il bien être? S'était-il trompé sur lui à ce point.

Cependant sa tâche n'allait peut être pas se révéler si difficile que cela. Bien qu'il n'ait pas grand talent dans le pistage, Ramelvik était un homme, un géant comparé au halfelin et ses empreintes de pas serait aisément remarquable. Il s'approcha alors de Pirpinfer.


- Excusez moi mais auriez vous vu la direction qu'a pris le grand crétin?

La réponse négative de Pirpinfer ne l'étonna guère. Cependant, ses empreintes pourraient parler pour lui. Whÿn avait les sens aiguisés de son espèce et bien qu'il ne fut pas rôdeur, une certaine habitude de filer ses proies, du moins ses clients se corrigea-t-il.

Il posa un genou au sol à l'entrée de l'habitation de Pirpinfer et commença à étudier les pistes et les empreintes de pas. Tout était assez confus mais une empreinte plus grande révèlait le départ de quelqu'un.


- Ramelvik. Souffla-t-il

La piste semblait incertaine mais avec l'orientation de l'empreinte il détermina un secteur ou le fugitif aurait pu partir. Whÿn dégaina son épée longue conscient qu'il ne sortait cette arme que dans les moments graves.

¤ Allons y!¤ se dit-il pour se donner du courage.


PARCHEMIN
Whÿn fait un jet de pistage afin de déterminer la direction de fuite de Ramelvik et essaie également de le retrouver.

écrit par: Joinon Jeudi 23 Juillet 2009 à 08h44
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Silupin

PARCHEMIN
Silupin, Représentation(chant): 1d20->13 +2 =prestation agréable


La chansonnette de Silupin eût l'air de faire de l'effet à Lioda. La jeune halfeline sembla errer dans quelque rêverie alors que son regard se perdait dans le vide. Elle ne reprit ses esprits que lorsque le barde se leva, la faisant sursauter.
Elle le regarda de ses profonds yeux sombres, se levant à son tour et époussetant machinalement sa robe pour en ôter la mousse provenant du puits.


- C'est gentil de m'avoir chanté cette chanson. J'espère qu'on se reverra bientôt. Tu es tellement gentil Silupin.

Tes amis sont à la maison de guérison, je vais t'y mener.


--------------------
Cette jeune halfeline semble toujours perdue dans quelque souvenir triste. Elle vous sourit parfois, mais vous savez qu'il ne s'agit que d'un sourire de circonstance.


La jeune femme allait joindre le geste à la parole lorsqu'une puissante voix se fit entendre, bien moins mélodieuse que celle de Silupin. Ce dernier reconnut d'ailleurs cette voix comme étant celle de Madawc. Et le guerrier hurlait son nom.
Il trottina, Lioda sur ses talons, vers la source du cri pour découvrir l'illuskien arpenter les alentours de la colline centrale, les mains en porte-voix.


Madawc

Il ne fallut pas longtemps au forgeron pour retrouver son compagnon. Il ne s'était que relativement éloigné de la demeure de Pirpinfer, caché derrière une yourte de bois.

Madawc fut heureux de le découvrir en bonne santé. Ralmevik n'était, comme il fallait s'y attendre, pas avec le quêteur de chants. Mais il sembla qu'il eût troqué l'écrivain pour une compagnie des plus agréables. Car le guerrier ne manqua pas d'apercevoir, derrière le barde, la jeune halfeline blonde qui lui emboîtait le pas.


Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn, Fouille: 1d20->19 +7 contre DD13 =réussitte
Whÿn, Survie: DD trop élevé =échec


Whÿn n'eût pas le temps de prévenir Madawc de l'erreur que, d'après lui, il commettait, que déjà le guerrier était parti, hurlant à tout va.
Résigné, le roublard préféra user de discrétion et se baissa, cherchant ca et là des empreintes visibles.

Il ne tarda pas en trouver. Comme il l'avait supposé, les traces de pas d'un humain se détachaient nettement de celles, bien plus minces, des halfelins qui avaient l'habitude de parcourir le Creux-du-Chêne. Le Teu-Tel'Quessir n'eût aucun mal à différencier celles de l'arrivée de celles du départ de l'écrivain. Cependant, il n'était pas un rôdeur, et avait encore beaucoup à apprendre de l'art du pistage, si bien qu'il perdit la trace de sa proie derrière la demeure de Pirpinfer, aux environs d'un bosquet de fougères.

Pirpinfer, qui l'avait suivi à l'instar d'Hanna-Leena et Fodoar, constata l'évident échec de Whÿn.

- Saleté de grandes gens, commenca-t-il froidement. Laissez-moi faire, vous êtes un citadin, je suis un chasseur. Je le ramènerai, moi, votre nobliau! Et je lui couperais volontiers les jambes pour qu'il ne recommence pas! Vous avez présenté cet homme comme votre compagnon, et maintenant vous sortez votre arme pour le retrouver, pfff...
Ce disant, le grand halfelin se baissa à son tour, bousculant le roublard pourtant deux fois plus grand que lui, et passa une main assurée sur le sol. Il reprit rapidement la parole, indiquant du doigt les bois derrière sa demeure.
- Par là! Il quitte le Creux-du-Chêne. Ce n'est pas une mauvaise chose. Que fait-on, messeigneurs les grands humains? questionna-t-il ironiquement.

Aube du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar
Ciel dégagé et étoilé

Capucine, Elianis, Tonja

PARCHEMIN
Elianis, Bluff: 1d20->6 -2(circonstances) contre Officier, psychologie: 1d20->12 +1 =échec


Elianis tentait tant bien que mal de se débrouiller face à l'officier de Lyrabar. Alors que Capucine et Tonja restaient en arrière, le Tel'Quessir menait les négociations.
Se faire passer pour Silupin et mentionner l'Assemblée aurait certainement été utile dans d'autres situations et d'autres lieux ; mais l'école de magie d'Everlund ne rayonnait pas jusqu'en Impiltur, région d'ailleurs surnommée le "royaume oublié".

La tentative du magicien semblait, à en croire les expressions dubitatives et agacées du soldat, vouée à l'échec. Mais l'initié des arcanes n'en démordit pas et continua de plus belle, inventant cette fois cette fameuse petite créature magique qui ne permit que d'énerver plus encore l'homme à l'épée.

Celui-ci s'emporta.

- Balivernes! Je vais vous apprendre la vie moi! Ce que nous sommes venus chercher, nous, nous l'avons trouvé. Trois grosses bêtes qui vont nous accompagner jusqu'à la capitale. Gardes!
A ces mots, les deux soldats armés de leurs lances s'approchèrent des deux femmes. Leur supérieur reprit.
- Ne jouez pas avec nous, pouilleux! Vous répondrez du meurtre de Mival Chernin!

écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 28 Juillet 2009 à 08h10
Silupin avait donc suivi Lioda vers la Maison de la Guérison, quelque peu pressé de mettre un terme à cet interlude avec cette jeune personne, bien qu'un sentiment contradictoire l'aurait poussé justement à vouloir rester avec en une si agréable compagnie. Pour la première fois dans sa vie faite d'un éternel errements, le désir de vouloir rester au même endroit se fit un chemin dans son esprit.

¤ Reste lucide Silupin ! ¤ se morigéna-t-il. ¤ Tu la connais depuis quelques minutes seulement ! Et n'oublie pas ta mission, sans parler des conséquences sur ce havre de paix ! Tu te dois de partir d'ici au plus vite, justement pour Lioda et sa tranquillité. Mais rien ne t'empêchera dans le futur de revenir ici. ¤

Cette perspective lui fit chaud au coeur, lui qui avait eu tendance à vivre au jour le jour depuis le décès de son père.

Soudain, son nom retentit, lancé d'une voix forte qu'il reconnut.


- Madawc ! cria-t-il en retour.

Mais sachant que sa voix ne portait pas autant que celle de l'humain, il s'empressa d'aller dans la direction d'où lui était parvenu l'appel, suivit de l'halfeline. Il retrouva ainsi l'humain à qui il adressa un petit salut de la tête, accompagné d'un sourire.


- Hé bien, ce village n'est pas très grand, mais on s'y perdrait, plaisanta-t-il. Whÿn n'est pas avec toi ? Et ce malotru de Ramelvik ? Tu l'as vu ? Tu aurais dû voir la façon malpolie dont il s'est comporté chez notre hôte. Au fait, je te présente Lioda, la nièce de Pirpinfer. Elle me conduisait justement à la Maison de la Guérison où nous pensions vous trouver, dit-il passant sous silence le petit intermède fort innocent qu'ils venaient de partager.


écrit par: Madawc Samedi 01 Août 2009 à 19h55
L’humain ne pensait pas à avoir à crier une seconde fois. Si on fait quelque chose autant le faire correctement dès le départ, inutile de s’y prendre à deux fois. Si on redresse une lame tordue, un seul coup de marteau suffit, pour peu qu’il soit bien appliqué, et il en allait plus ou moins de même pour la plupart des choses composant la vie du tempuréen, comme vaincre quelqu’un pour la gloire de Tempus. Et force fut de constater qu’il avait raison, le barde arrivant prestement de derrière une yourte proche, accompagné d’une jeune halfeline. Un rapide coup d’œil à son compagnon suffit à rassurer le guerrier sur l’état de santé de son protégé.

¤Bon, on dirait bien que la seule chose que risquait l’ami barde était de tomber sous le charme d’une charmante autochtone… Quel dommage que ces bonnes gens courent un si grand danger par notre faute. ¤

Le guerrier écouta le barde puis, soupirant, à la fois de résignation et de soulagement, s’adressa à Silupin.

-Maitre Silupin, si vous pouviez à l’avenir nous prévenir lorsque vous vous éloigné à l’improviste, cela m’éviterait de hurler votre nom au dessus des toits en brisant le calme de ces lieux. Comment puis-je faire mon travail si vous filés dès que j’ai le dos tourné ? Bon, je vous ai trouvé, c’est l’essentiel. Venez, l’Ancien souhaite nous voir. Mais il nous faut encore retrouver Ralmevik, Whin est partis le chercher.

Puis, se tournant vers la jeune hin qui accompagnait le barde.

-Gente damoiselle, je vous remercie d’avoir veillé sur le sieur Silupin. Puis-je à présent vous l’emprunter, si cela ne vous dérange pas trop ?

Ce faisant, l’illuskien s’inclina légèrement. Il avait intentionnellement essayé de faire preuve d’autant de politesse et de gentillesse qu’il lui était possible, plutôt que de parler comme à son habitude, c'est-à-dire avec la rudesse caractérisant le soldat. Mais il constata avec satisfaction que même si s’exprimer de cette manière lui demandait un certain effort, l’éducation qu’il avait reçue au monastère lui permettait néanmoins de le faire avec plus ou moins de naturel.

écrit par: Capucine Mytheiril Dimanche 02 Août 2009 à 10h35
La nouvelle choqua Capucine. Mival...mort ? Ce vieux fou s’était fait descendre comme un rothé. Dans l’esprit de Capucine, la mort de Mival n’était pas vraiment triste. Non, ce qui l’inquiétait à présent, c’était la puissance de l’assassin. Tuer un maître-mage n’était pas chose aisée et Capucine savait que le vieux Mival était plus puissant qu’il n’en avait l’air de prime-abord.

Toujours encerclée, Capucine se demanda un instant si ils allaient tous y passer. Les lances avaient l’air particulièrement bien affutées. Nan, elle ne pouvait pas mourir ici comme ça, sur une simple présomption d’assassinat. En plus, il était bien vivant la nuit dernière.

Finalement, Capucine tenta une approche un peu plus directe des choses. Des larmes de crocodile lui montèrent aux yeux. Il fallait feindre la comédie. Peut être que les hommes-d’armes seraient plus réceptifs à une jolie jeune femme atteinte par des mots rudes.


“Quoi...? Mival...Mival...est...il est mort ?! Non, non ce n’est pas possible.”

De grosses larmes perlèrent sur les joues de la magicienne. Elle tentait le tout pour le tout. La ruse d’Elianis avait échoué. C’était à elle de prouver leur innocence. Elle espèrait seulement qu'ils soient assez dupes. Sinon, elle tenterait autre chose. La fuite peut être.

“Le pauvre...c’est trop triste...comment aurait-il pu être assassiné...alors qu’il nous parlait la veille...Lui qui était si gentil avec moi...Comment est-il mort?”

Capucine entreprit de sècher ses fausses larmes avec un mouchoir de poche. Comment le vieux était-il décédé ?


_______
Capucine tente de prendre les gardes par les sentiments en pleurant.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Dimanche 02 Août 2009 à 10h53
Pirpinfer passa devant le jeune elfe et prit immédiatement la mesure de l'échec de Whÿn. Ramelvik quittait le hameau en direction d'un bois. Whÿn redoutait que Pirpinfer lui pose la question mais celle ci arriva plus vite que prévue. Devait-il les suivre?

La présence d'hanna Leena le rassura un peu mais même si elle s'était remise de ses blessures elle n'était pas encore complètement guérie. Lui même était encore blessé mais il fallait bien faire quelque chose.


- Très bien! lança-t'il Fodoar, menez la traque, je vais vous suivre du mieux possible. Si ce Ramelvik est un traitre et je commence à le croire de plus en plus, nous devons le rattraper.

Whÿn laissa passer un petit temps.

- De plus, ça ne pourra que m'être bénéfique de vous voir oeuvrer maitre chasseur. Je pourrai apprendre beaucoup de vous.

Whÿn lui fit un brillant sourire.

- Hanna Leena, vos pouvoirs magiques nous seront certainement d'une grande aide mais votre état peut-il vous permettre de nous suivre? Fodoar, Whÿn regarda Pirpinfer pour avoir son assentiment, peux tu aller prévenir Madawc et Silupîn que nous allons à la poursuite de Ramelvik. Ils doivent être avertis au cas où.

Whÿn se tourna en direction de Pirpinfer, Allons y si tu le veux bien.

Son épée longue familiale en main, le roublard s'avança pour le suivre.

écrit par: Elianis Dimanche 02 Août 2009 à 16h44
¤ Mival Chernin est mort ¤

Ces mots résonnaient dans la tête du jeune Elfe; toutes ses pensées s'arrêtèrent un instant, une sorte de vide se fit dans sa tête, il comprit alors que ces gardes n'étaient pas là pour la mort des deux Orques.

¤ Pourquoi n'avons-nous pas fuit plus loin, ce fut une grave erreur, hum, oui, c'est ma responsabilité, hum... Nos ennemis sont donc bien puissant, Mival avait l'air fort et pas spécialement effrayé par nos ennemis, mais ils l'ont tués. ¤

Il regarda autours de lui, Capucine commençais à pleurer, était-ce une feinte ou était-elle vraiment triste? L'Elfe savait que Mival avait été son Maitre mais il ne savait pas à quel point ils étaient proche. Il fallait maintenant que lui et ses compagnons se sortent de cette situation.

¤ Que faire donc, on ne peut pas accompagner les soldats, l'étui à parchemin conduirais directement nos ennemis vers Silupin, cela ne doit pas arriver. Nous ne pouvons pas nous permettre de mourir non plus, car alors, de la même manière, tout nos documents risqueraient de tomber dans des mains ennemis. Hum.. parlementer, il faut que ces trois hommes nous laissent partir, ou alors... ¤

Le Mage ne voulut pas penser à l'autre éventualité; engager le combat avec ces trois là lui paraissait bien risquer, de plus ils n'étaient pas vraiment des ennemis. Mais si c'était là la seule manière de s'en sortir il savait au fond de lui qu'il n'hésiterait pas.

- Maitre Mival est mort? Nous l'avons laisser après avoir tués certains de ses ennemis mais jamais je ne pensais qu'ils enverraient d'autres monstres pour le tuer. Il était notre ami et allié. Je vous ai menti oui, je suivais ses ordres voilà pourquoi. Cependant, je ne peux pas vous laisser nous arrêter, ceux qui ont tué Maitre Mival veulent tués d'autres de nos alliés et je ne peux les laisser faire.

¤ Hum...trois contre trois, mais ils ont l'air d'être de puissants guerriers... ¤

- Partez! Pensez-vous vraiment pouvoir combattre deux Magiciens et ma garde du corps? De plus je vous le rappelle, nous sommes du même côté, nous combattons les mêmes personnes.

L'elfe fit alors quelques rapides pas en arrière et dégaina sa baguette, après tout, les guerriers en face d'eux ne devait pas connaître grand chose à la magie et cela leur ferra peut-être peur pensa-t-il.

- Partez ou nous devrons vous combattre. Je ne peux vous laisser nous arrêter, de trop nombreuses vies sont en jeux. Partez, je m'occuperai des assassins de notre ami.

L'elfe avait tenté sa chance, il savait que si le combat s'engageait, il risquait fort de tourner en se défaveur mais il ne voyait pas d'autres choses à faire. Sa vie ainsi que celle de beaucoup d'autres personnes pensait-il, était maintenant dans les mains du destin.

¤ Mais pourquoi ne suis-je donc pas resté à la bibliothèque, recopié des livres, préparer des potions voilà qui aurait été bien pour moi!!! ¤


Tentative de persuasion/bluff, puis d'intimidation et prêt a tirer avec la baguette si un ennemis m'attaque.

écrit par: Joinon Mercredi 05 Août 2009 à 18h54
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Madawc, Silupin

PARCHEMIN
Madawc et Silupin sont fatigués => For -2, Dex -2, impossibilité de charger ou de courir


Les paroles de Madawc étaient claires. Il prenait les choses en main et avec maturité, fidèle à la parole qu'il avait donné à Hanna-Leena la veille, à des milliers de lieues de là. Cela lui rappela, en même temps que la fatigue qui commencait à faire effet, que la nuit avait été courte pour lui, ainsi que pour ses compagnons d'ailleurs.
Silupin lui-même ressentait des raideurs dans le cou et les membres. Edrone Chênécu leur avait promis un peu de repos. Cependant ce moment de répit tant espéré attendrait. Au moins il avait pu manger. Et les blessés avaient été soignés.

Fodoar arriva en trottinant alors que les deux compagnons et Lioda allaient reprendre la direction de la demeure de Pirpinfer. Il fut profondément surpris de trouver là la nièce de son ami.

- Lioda?! Que fais-tu ici? Si ton oncle te voyait... Hmpf.
Il secoua la tête en soupirant. Puis, levant la tête vers Madawc:
- Pirpinfer est parti à la recherche de votre compagnon. Whÿn l'accompagne. Votre humaine aussi.

Lioda attrapa Silupin par la manche et lui murmura à voix assez basse pour que le chasseur ne l'entende pas (mais pas assez cependant pour que ses propos échappent aux oreilles du forgeron):
- Merci pour la chanson Silupin, c'était très gentil. J'espère qu'on se reverra bientôt, je t'aime bien... je crois...
Les joues de la petite-femme s'empourprèrent. Elle baissa la tête et déclara, avant de repartir en courant, gênée:
- Je rentre, j'ai beaucoup à faire avant que papa revienne.

--------------------
Cette jeune halfeline semble toujours perdue dans quelque souvenir triste. Elle vous sourit parfois, mais vous savez qu'il ne s'agit que d'un sourire de circonstance.


Fodoar, d'un naturel gai, jeta toutefois un regard lourd de sens au barde avant de reprendre.
- Le Patriarche nous attend, ainsi qu'Edrone. Mais je devais vous ramener tous les cinq. Je ne sais que faire...

Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn est fatigué => For -2, Dex -2, impossibilité de charger ou de courir
Whÿn, Perception auditive: 1d20->13 +4 contre DD0 +10(distance)= réussite partielle


Pirpinfer, suivi de près par Whÿn et Hanna, s'engouffra dans les fourrés. Les trois pisteurs improvisés (du moins en ce qui concernait le roublard et l'ensorceleuse) avancaient à pas lents, afin que nulle trace n'échappe au halfelin.
Ce dernier écartait les fougères, enjambait les racines et évitait les branches basses.
L'elfe de la lune sentit soudain une main aggriper sa manche. Il se retourna vivement pour découvrir que l'illuskienne avait glissé et s'était, par réflexe, tenu à lui.

- Pardon... Je n'ai pas dormi cette nuit. Et ma convalescence n'avait rien d'un repos.
Je n'aime pas me montrer si faible.

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.

Whÿn n'avait pas énormément dormi non plus. Les événements du Heaume de Verre lui revinrent en mémoire. L'incendie... la disparition de Taranis... la mort de l'aubergiste... l'assassin qu'il avait tué...
Tout cela n'avait pas été de tout repos. Il sentit ses jambes lourdes sous lui et clignait de plus en plus régulièrement des yeux. C'était l'un des premiers signes de la fatigue accumulée.

- Moins de bruit! chochotta Pirpinfer à l'attention de l'humaine avant de reprendre sa traque.

Ce fut à ce moment-là qu'un bruit vint résonner à l'oreille fine de Whÿn. Plus qu'un bruit, un son... Plus qu'un son, des paroles. L'elfe ne comprenait pas les paroles ni ne pouvait deviner qui parlait ainsi. Cependant au moins deux voix se faisaient entendre, à la droite du trio, à quelques petites dizaines de mètres. Pirpinfer, toutefois, progressait toujours baissé dans la même direction.


Aube du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Nord de Lyrabar
Ciel dégagé

Capucine, Elianis

PARCHEMIN
Capucine, Charisme: 1d20->16 +1 -2(circonstances) +2(Elianis) contre Officier, psychologie: 1d20->5 +1= réussite
Elianis, Intimidation: 1d20->12 contre Officier, test de niveau opposé: 1d20->7 +2(niveau) +1(Sag) =réussite

Officier est momentanément amical


Pour la première fois depuis leur départ de Lyrabar, Tymora sembla enfin sourire aux trois aventuriers. A moins qu'ils aient simplement eu plus de ressources qu'ils ne pensaient eux-mêmes en posséder.
En effet, alors que Tonja restait silencieuse - mais non moins prête à intervenir - les tentatives d'influence des deux arcanistes firent leur effet.

En premier lieu, Capucine tenta d'amadouer les gardes, et plus particulièrement l'officier qui avait l'autorité nécessaire pour dicter leur conduite aux deux gardes.
Le soldat ne s'attendait pas à une telle réaction de la part de l'une de ses proies. On l'avait envoyé à la recherche de trois dangereux criminels, et au lieu de cela il assistait à la fonte en larme d'une jeune femme eplorée.

Elianis en rajouta à la crédibilité de leur histoire, mais d'une manière plus rude. D'ailleurs, leur histoire était la vérité dans son plus simple appareil. Ou presque...
L'officier ne put réprimer un mouvement de recul, aussitôt copié par les deux autres hommes, lorsqu'Elianis, avec assurance, sortit sa baguette.
Jamais le Tel'Quessir n'aurait pensé faire un tel geste, et pourtant il menacait des représentant de l'ordre, comme si le dieu Shevarash lui-même guidait sa conduite vengeresse.


- Vous... nous... bégaya l'officier qui ne parvenait plus à faire mine d'autant d'assurance que l'elfe. Il semble que l'on se soit trompé sur vos personnes. Vous n'êtes peut-être pas les meurtriers qu'on m'a décrit. Cependant, pour sa majesté Shambryl je ne peux retourner à Lyrabar les mains vides. Je mourrais plus volontiers...

- Alors je vous accompagne! lanca une voix puissante.
Il s'agissait de Tonja. La moniale était resté silencieuse durant le conflit, mais à présent elle avait quelque chose à dire.

- Le vieux Mival n'est pas mort de notre fait. Et par Heaum je serai l'instrument de la justice.
Puis, se tournant vers Elianis.
- T'en fais pas mon grand! Le Vigilant veille sur moi. Tu as mieux à faire.

L'officier attendit, dubitatif, une réaction de la part des magiciens.

écrit par: Madawc Jeudi 06 Août 2009 à 12h10
Alors que le guerrier s’apprêtais à tourner les talons pour rejoindre Whÿn, Hanna-Leena et éventuellement Ralmevik, un voile noir s’abatis sur lui, comme une lourde chape de fatigue. Titubant légèrement, l’humain acheva son mouvement sans rien laissé paraitre. Il ne devait pas montrer ses faiblesses. Ou plutôt non. Un suivant de Tempus n’avait pas de faiblesse. Mais il ne pus s’empêcher de penser au lit qu’il avait du quitter précipitamment au cours de la nuit.

¤Pff, quatre pièces d’argent de perdu pour rien… quel gâchis !¤

Le guerrier ne s’était pas encore remis du fait d’avoir payé une chambre si chère, pour ne pas pouvoir y dormir, ou si peu. Enfin, il faudrait faire avec. Il avait des objectifs, et ce n’était pas une nuit sans sommeil qui l’empêcherait de les remplir. Reprenant ses esprits, Madawc vis Fodoar arriver à grandes enjambée, ou tout au moins ce qui s’en approcherais pour un halfelin. Ecoutant le chasseur, le guerrier n’entendit pas moins ce que murmurait la jeune halfeline au barde. Haussant les épaules, il reporta son attention sur Fodoar.

¤Cela ne me concerne en rien, mais il semblerait que le destin leur soit cruel…¤

-Je ne suis qu’un garde du corps, mais je pense que Pirpinfer pourra ramener les autres chez votre Ancien en cours d’entretient, bien que j’eusse préféré que la magicienne soit présente tout de suite. Mais il serait malvenu de faire attendre l’Ancien, non ? Silupin, peut être devrions-nous y aller tout de suite, et les autres nous rejoindrons. A moins que vous ne préfériez rejoindre les autres avant ?

En réalité, le guerrier était pressé d’en finir. Plus vite ils voyaient l’Ancien, plus vite ils avaient des réponses à leurs questions, plus vite ils pouvaient remplir leurs objectifs, et donc plus vite ils pouvaient lever le camp. A l’heure du repas, ils auraient terminé l’entretient, et avec un peu de chance ils auraient trouvé la lettre. Si tout se passait bien, demain à la même heure ils auraient quitté le Creux-du-Chêne. Et surtout, cela leur laissait une vingtaine d’heure pour se reposer, largement plus qu’il ne leur en fallait.

¤Mmmh… oui, il nous faut nous hâtez. Nous devons prendre d’avance les mages rouges, et si possible les attirer à nos trousses en ignorant le village. En espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard…¤

écrit par: Elianis Vendredi 07 Août 2009 à 18h16
¤ Son épée ne m'a pas transpercé!!! ah! ah! Victoire! ¤

Les yeux du Magiciens s'ouvrirent un peu plus que normalement et un petit sourire s'afficha sur son visage. Un rayon de soleil vient illuminer l'instant, on pouvait ressentir une aura de joie autours de lui, un papillon passa à ses coté, comme au ralenti...

¤ Quoi Tonja veut les accompagner! ¤

Le soleil se cacha derrière un nuage. Le visage de l'Elfe se fit à nouveau sombre, il ne tenait pas bien en place mais ne voulait pas trop bouger de peur d'offrir à ses adversaires une chance de l'attaquer. Il réfléchissait.

¤ Je ne puis la laisser partir, elle risque la mort, hum, oui mais elle à prêtée serment comme moi, hum, mais elle risque de se faire tuer, en plus, vu son allure, elle n'a pas beaucoup de chance, hum, oui mais la mission est la plus importante, hum, une demi-Orque, ils vont la faire cuire et la manger! tient, quel goût cela à de l'Orque, bah! Quel idée bizarre; mais reste donc concentré idiot! ¤

Il ne dit rien durant quelques secondes, il lui semblait que tous retenait leur souffle, personne n'avaient la supériorité et aucun ne souhaitait se battre bien que tous y étaient préparés. Quel dilemme, le Mage savait qu'il devait laisser partir son amie, la mission de l'Assemblée était bien plus importante et Tonja connaissait les risques, mais il ne se sentait pas le courage de le faire...

- Oui, mbbnm, blle,.. Bien.

Après quelques marmonnement, et plusieurs soupirs, il s'exprima enfin correctement:

- Bien, elle partira avec vous. Mais Capitaine, écoutez-moi bien, elle, ainsi que nous tous, sommes innocent. Mival était notre guide pour ainsi dire. Faites votre enquête dans son école de Magie, vous aurez vos renseignement. Je vous demande aussi de consulter l'Assemblée, vous trouverez les informations à l'école de magie de Mival Chernin pour les contacter. Ils vous seront garant de l'innocence de ma garde du corps et de la mienne. Mival était en contact avec eux. Ne la juger pas avant d'avoir été en contact avec l'Assemblée... ou je vous en tiendrait pour personnellement responsable.

Elianis prononça cette dernière phrase sur un ton sévère, il savait que la justice pouvait parfois se montrer cruel et injuste mais il espérait qu'en ayant convaincu le Capitaine, Tonja pourrait prouver son innocence.

- Tonja, je te remercie pour ton sacrifice. Contact l'école de Mival, contact l'Assemblée, il te viendront en aide. et.. Merci...

Il la regarda une dernière fois. Il avait fait allégeance à l'Assemblée, il savait maintenant ce que cela voulait dire.

- Messieurs, vous avez votre témoin, faites éclater la vérité sur cette affaire. Capucine, en avant.

Il monta alors sur l'ancien destrier de Tonja, persuadé d'avoir fait le bon choix, tout en espèrent ne jamais devoir refaire un choix comme celui-ci. Une larme coulait sur sa joue...

écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 07 Août 2009 à 21h25
Silupin avait retrouvé avec plaisir Madawc. La présence du solide guerrier avait un effet des plus rassurant sur lui.

Mais le plaisir de ces retrouvailles fut estompé par le départ de Lioda. Silupin la regarda s'éloigner, le coeur emplit de joie, mais de peine également. La joie qu'il éprouvait, avait pour origine les paroles de l'halfeline.


¤ Je t'aime bien... Elle m'a dit ça ! ¤ pensa-t-il le coeur battant la chamade.

Bien sûr, il n'avait pu lui répondre. D'ailleurs, que lui aurait-il répondu ? Il éprouvait donc également de la peine de la voir partir.

Mais les paroles de Fodar le ramena à la rélité du moment.


- En effet Madawc, nous ne pouvons faire attendre l'ancien. Et je ne vois pas en quoi je pourrais aider à retrouver Ramlvik. Il marche beaucoup plus vite que moi, plaisanta-t-il. Allons, Fodar. Menez-nous.

Le barde accompagna sa demande d'un signe de tête poli. Il avait remarqué le regard de l'halfelin, et souhaitait revenir dans ses bonnes grâces.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 13 Août 2009 à 11h08
Whÿn avançait le plus doucement possible. Ses maigres talents lui permettaient toutefois de suivre sans trop de bruit le chemin qu'ouvrait le vaillant halfelin Pirpinfer. Ses pas léger ne laissaient quasiment aucune trace par terre mais en imitant au mieux l'halfelin, il commença à remarquer des petites variations la ou ce dernier posait ses pieds. Des feuilles étaient déplacées, de la terre légèrement enfoncée.
Alors qu'il allait passer par dessus une petite souche morte, il sentit une main l'attraper par le bras. Se retournant vivement, arme à la main, il vit Hanna Leena qui semblait ne pas aller bien et défaillir.

Il aurait aimé lui dire quelques mots pour la réconforter mais Pirpinfer ne lui en laissa pas le temps et leur intima le silence. Il continua ensuite sa route toujours aussi silencieux.

Whÿn admira quelques instants le chasseur et l'habile pisteur qui les aidait. Cette communauté avait vraiment bon coeur et Pirpinfer en était le parfait exemple. Une pensée plus noire lui vint à l'esprit. Etait-ce plutôt le danger immédiat que les grandes gens avaient amenés dans ce havre de paix qui animait Pirpinfer? Il se résigna alors à le suivre.

Il attrapa cependant la main de l'illuskienne et lui fit un charmant sourire. Au moins il l'aiderait à avancer du mieux qu'il le pouvait.


- Je vais vous soutenir. Ne lâchez pas ma main.

Lui même était vraiment fatigué mais toute cette histoire s'annonçait d'un trop mauvais augure pour qu'il cesse les recherches. C'était la première fois qu'il prenait une chose vraiment au sérieux, peut être car sa vie était également en jeu ou peut être pour impressionner l'Illuskienne. Il esquissa un sourire amusé à cette idée.

Il se retourna pour suivre le pisteur quand un léger bruit lui vint aux oreilles. Ténu, ce son semblait provenir de la droite de l'elfe. Whyn se concentra sur ce son. Les bruits de la forêt, les pas de Pirpinfer pourtant feutrés, la respiration difficile d'Hanna Leena rendaient difficile l'exercice mais le murmure devint alors de plus ne plus audible et des paroles percèrent le tumulte ambiant.

Deux personnes parlaient. L'elfe ne put en saisir plus mais au moins deux personnes discutaient.

Whÿn regarda Pirpinfer qui partait toujours dans la même direction. Se pouvait-il qu'il se trompe et qu'il ne suive pas la bonne piste ? Se pouvait-il que d'autres halfelins soient dans ces bois et que Pirpinfer les ai entendus et reconnus ?

Sans perdre une seconde de plus, Whÿn saisit Hanna Leena et lui chuchotta à l'oreille.


- J'ai entendu quelqu'un parler sur notre droite à une dizaine de mètres environ. Restez accroupie et tenez vous sur vos garde. Profitez en pour reprendre votre souffle et vous reposer un peu.

Il s'agenouilla à son tour pour se cacher au maximum et d'une faible voix, il appela Pirpinfer en tendant le bras dans la direction d'où provenait les paroles qu'il avait entendu.

- Deux personnes à droite. Fit il d'une voix éteinte.

Whÿn tendit à nouveau l'oreille afin de saisir d'autres mots et afin de voir si les individus les avaient entendus. Il regarda alors Hanna Leena et Pirpinfer. L'halfelin le suivrait et la magicienne pourrait l'appuyer si le besoin s'en faisait sentir. La fatigue était là mais l'adrénaline et l'excitation du moment lui fit un peu oublier son état.

Epée au clair, il s'avança doucement et se dirigea en direction de la source des paroles qu'il avait entendues.

Le moment de vérité approchait. Dans son for intérieur, l'elfe pria pour qu'il ne s'agisse que de deux halfelins. La journée avait été mauvaise, trop mauvaise...



PARCHEMIN
Whÿn fait en premier un test de perception puis un test de discrétion pour se rapprocher sans bruit de ces cibles.

écrit par: Joinon Lundi 17 Août 2009 à 15h20
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Madawc, Silupin

Fodoar hocha la tête.
- Alors suivez-moi, déclara-t-il en prenant les devants. Et ne vous risquez plus à qualifier notre Patriarche d'ancien. Les termes de respect sont importants chez nous.
Il précisa ceci à titre informatif. Sa voix ne présentait pas le ton du reproche et il affichait toujours le petit sourire auquel Madawc commencait à s'habituer.

Silupin et lui suivirent donc le rouquin dans le petit village du Creux-du-Chêne. Ils contournèrent la colline centrale où trônait l'arbre majestueux pour découvrir au sein même de ce relief un porche en pierre, sous lequel un humain pouvait passer sans avoir à se baisser. Les deux aventuriers n'avaient jusqu'alors pas eu l'opportunité de voir, depuis l'autre côté du village, cette vaste entrée qui s'enfoncait sous la colline.
Fodoar y pénétra sans mot dire, suivi par le barde et le forgeron.

Ils y découvrirent une salle immense, creusée à même la terre et renforcée de pierres et de panneaux de bois. Des torches probablement magiques éclairaient le lieu d'une étrange lumière verte. Contre les murs étaient disposés des pièces d'ameublement halfelin classiques, telles qu'ils en avaient vu chez Pirpinfer où dans la maison de guérison.
Hormis, Fodoar, cinq halfelins se trouvaient dans la salle semi-naturelle. Trois étaient debout contre les murs latéraux et observaient les inconnus. Les deux autres se trouvaient au centre. L'un d'eux, aux longs cheveux blanchis et à la peau ridée, était courbé sur une sorte de trône en bois sombre. L'autre était Edrone Chênécu, le chasseur qui avait permis au groupe de pénétrer dans le Creux-du-Chêne.

Il s'écria d'ailleurs, en ne voyant arriver que Silupin et Madawc.

- Vous n'êtes que deux? Or c'est cinq personnes que j'ai menées ici!
Le vieillard leva soudain une main autoritaire.
Le jeune homme se tut, laissant le Patriarche prendre la parole d'une voix chevrotante mais pleine d'assurance.

- Amenez-vous le mal ici, enfants des villes?

Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn, perception auditive: 1d20->17 +4 contre DD15 =réussite
Whÿn, déplacement silencieux: 1d20->18 +7 =??


Le roublard tendit à nouveau l'oreille. Il parvint à entendre les intrus. Ils étaient à présent silencieux, mais leurs présence était trahie par les bruits trop reconnaissables de chevaux foulant la végétation dense des bois.

Pirpinfer avait stoppé son avancée pour imiter Whÿn. Il leva la tête puis, entendant à son tour les pas, hocha la tête à l'attention de l'elfe. Il s'approcha de la source de bruit, à l'instar du traqueur improvisé. De front, mais éloignés d'environ six mètres, Pirpinfer et Whÿn progressaient à pas lents et mesurés afin de ne pas se faire repérer. Hanna-Leena suivait, à la même vitesse réduite, le roublard.

Les intrus semblaient se déplacer, mais ne se dirigeaient pas vers le Creux-du-Chêne ni n'en partaient. Ils progressaient en outre assez lentement.
Le trio de pisteurs s'arrêta d'un signe de Pirpinfer. Whÿn comprit aussitôt la raison de cet arrêt : ils avaient trouvé leurs proies.
Ils apercurent en effet au même moment les deux individus accompagnés des chevaux qu'ils traînaient derrière eux par les rênes. Il y avait là un elfe aux cheveux noirs vêtu comme un voyageur ainsi qu'une humaine svelte portant une robe.
Ils stoppèrent brusquement leur progression.


Capucine, Elianis

PARCHEMIN
Capucine, perception auditive: 1d20->18 +1 contre DD28 =échec
Elianis, perception auditive: 1d20->17 +7 contre DD28 =échec
Capucine, perception auditive: 1d20->12 +1 contre DD20 =échec
Elianis, perception auditive: 1d20->14 +3 contre DD20 =échec

Capucine, perception auditive: 1d20->15 +1 contre DD16 =réussite
Elianis, perception auditive: 1d20->5 +3 contre DD16=échec


Elianis était parti sans se retourner, sans jeter un seul regard en direction de la moniale. Il avait fait ce qu'il avait pu, et la loyauté à toute épreuve de Tonja semblait avoir déteind sur lui. Si bien qu'il avait pris ce qu'il supposait être la bonne décision. Capucine ne pouvait ressentir le trouble de l'elfe. Elle connaissait la demi-orque depuis moins longtemps encore que le Tel'Quessir.

Pendant plusieurs courtes heures ils progressèrent, empruntant le chemin qu'avait déterminé Elianis la veille. Le magicien ravalait encore son amertume et sa tristesse lorsqu'ils furent enfin en vue de la Forêt Grise. Ils pressèrent encore leurs montures pour s'y rendre, tandis que la fin de la matinée approchait.

Les bois s'avérèrent très denses, et évoluer à cheval était impossible, si bien que les deux arcanistes durent en descendre et les traîner derrière eux.
Pendant près d'une heure ils marchèrent au sein de cette forêt dont la légende racontait qu'elle était autrefois le berceau de puissants elfes. Or ils y cherchaient un village halfelin. Elianis eût beau regarder la carte du regretté Mival, il avait l'impression de tourner en rond sans parvenir à découvrir ce fameux Creux-du-Chêne. Il fit part de ses inquiétudes à Capucine qui n'en savait pas plus.
Jusqu'à ce que celle-ci fasse un signe à son compagnon. Elle avait cru entendre quelquechose. Ou quelqu'un... Non loin à leur gauche.



écrit par: Whÿn Lyn'taël Mercredi 19 Août 2009 à 11h06
L'elfe d'habitude si jovial compris que quelque chose n'allait pas au moment ou les deux individus s'étaient arrêtés de parler. La tension était palpable et Whÿn du se concentrer au maximum pour saisir tout ce qu'il se passait en dépit de la fatigue qui l'accablait de plus en plus.

Il fallait faire quelque chose. Pirpinfer était le plus apte du trio a pouvoir combattre mais Hanna Leena ne tiendrait pas longtemps. Whÿn se rappella d'ailleurs que l'illuskienne avait failli trébucher et qu'elle ne s'était rétablie que de justesse en s'agrippant à son bras.

Il fallait faire quelque chose.


¤ Mais quoi. ¤ Se demanda l'elfe.

¤ Une humaine et un elfe.¤

Les vêtements qu'ils portaient ne semblaient pas les caractériser comme des magiciens rouges mais l'humaine portait une robe.

¤ Sans doute une magicienne.¤ se dit Whyn. ¤ L'autre pourrait être son garde du corps.¤

Whÿn eut soudain une idée. Il fit un geste à Pirpinfer et Hanna Leena de se préparer aux cas ou.

" Voyageurs!" Lança-t-il en elfique, conscient que ses mots avaient du permettre aux duo de déterminer sa position. L'elfe espérait cependant que sa voix se perdrait un tout petit peu dans la dense forêt et troublerait ainsi ses deux opposants. Il espérait aussi que le fait d'avoir parlé en elfe accentuerait l'intensité de ses paroles. De plus à moins que l'humaine ne parle l'elfique, seul l'elfe comprendrait. L'humaine ne serait pas à quoi s'attendre tout de suite.

"Vous avez pénétré sur le territoire des elfes de la forêt du Chêne Creux."

Whÿn parlait rapidement et il se rendit compte trop tard de son erreur.

¤ Bon sang qu'ai-je dans la tête. Chêne creux, creux du chêne. Je suis idiot ce n'est pas possible. ¤

L'elfe repris rapidement, son trouble passé.

"Voyageur, cette terre est nôtre. Quelles motivations ont pu vous amener à troubler notre tranquillité? Parlez maintenant ou cent flêches aux empenages d'argent s'abatteront sur vous et vous mêneront dans les méandres des abysses pires que ceux des terres de Thay."

Whÿn espérait que son plan marcherait. Ils étaient certes trois mais le combat jouerait sans doute en leur défaveur.
De plus les cent flèches devraient les faire réfléchir. Enfin si ces voyageurs étaient des natifs de Thay et des séides des magiciens rouges l'allusion directe à leur terre devraient leur faire comprendre que les habitants de ces forêts avaient les ressources suffisantes pour savoir ce que les magiciens rouges tramaient et qu'ils se battraient pour défendre le Creux du Chêne.


L'elfe regarda à son tour Pirpinfer et Hanna Leena en haussant les épaules. Il n'avait trouvé que cela. C'était une ruse qu'il avait déjà joué avec son ami Mirlin mais maintenant, alors que la menace était bien plus réelle et importante tout semblait différent et plus impressionnant.

Enfin bon il fallait faire quelque chose.




PARCHEMIN
Whÿn tente de tromper Elianis, puisqu'il s'agit de lui, bref, jet de bluff.



écrit par: Silupin Tatipiou Jeudi 20 Août 2009 à 21h35
- Entendu, le patriarche, fit Silupin d'un ton d'excuse.

¤ Bon, apparemment il ne l'a mal pas pris. C'est bien, car je ne veux pas créer de problème avec eux. Déjà que Ralmevik a bien fait du mal avec sa conduite inacceptable. Celui-là, je le maudis. ¤

Silupin suivit donc l'halfelin, se demandant au début où on l'emmenait. Bientôt, il ouvrit de grand yeux surpris.

¤ Quel endroit fantastique ! ¤

Le barde ne put s'empêcher de jeter des regards intéressés partour dans la salle. Pour la première fois de sa vie, il se sentait vraiment à sa place dans ce décor fait pour des gens de sa taille. De plus, même s'il avait surtout baigné dans une ambiance cosmopolite, son père lui avait longuement partlé des coutumes halfelines de son village natale. Si celui-ci se situait très loin d'ici, Silupin avait l'impression de retrouver une partie de son héritage familial.

Le barde était tout à ses pensées, si bien qu'il accorda bien tardivement de l'attention à la petite assemblée qui les attendait, et particulièrement à celui qu'il identifia immédiatement comme le patriarche en raison de son âge avancé. Les questions d'Edrone, puis du vieillard prirent Silupin au dépourvu. Il mit quelques instants à organiser ses pensées avant de pouvoir répondre :

- Noble partriarche, commença-t-il, Edrone, oui nous sommes bien cinq. Mais deux d'entre nous, en compagnie de gens de votre village, cherche l'humain qui nous accompagne. Nous ne l'avons rencontré que depuis hier, et ce n'est que par pur hasard qu'il est venu ici avec nous. Je dois dire qu'il s'est fort mal conduit tout à l'heure chez mon hôte, et il est ensuite parti on ne sait où.

Le barde pesa ensuite ses mots avant de poursuivre :

- Noble partriarche, je vais être franc avec vous. Pour répondre à votre question, sachez qu'effectivement le mal nous talonne. Nous le combattons, je vous l'assure. Mais il me semble impossible que l'on ait pu nous suivre jusqu'à votre village. Mais, pour être sûr de ne pas inquiéter la quiétude de vos habitations, je vous certifie que nous partirons au plus vite. La sécurité et le bien être de gens de mon peuple me tient à coeur. Notre blessée semble s'être bien remise. Nous pourrons reprendre notre route dès que nous aurons retrouvé cet importun qui nous accompagne.

Silupin termina sa petite allocution d'une inclinaison courtoise de la tête.

¤ J'espère avoir été persuasif. ¤

écrit par: Elianis Samedi 22 Août 2009 à 11h45
¤ Cette forêt est vraiment dense. Alors un grand merci pour la carte Mival elle m'aide vraiment beaucoup! Oh! Bon sang, il est mort comment est-que je parle d'un mort? Et Tonja, elle aurait eue une intuition, quelque chose j'en suis sûr, mais il a fallut que je l'abandonne aux gardes. Hum, pourvu qu'elle soit bien traiter... Et cette Capucine, bonne magicienne mais aussi perdu que moi dans cette forêt! Oui, hum, pourtant quand elle marche, on voit la grâce, hum, oui, et ces courbes, hum... Bon alors il est où ce satané village? ¤

l'Elfe à son habitude marmonnait. Rien de compréhensible ne sortait de sa bouche, et à moins d'approcher de très près, on ne voyait que sa bouche bouger. Il s'arrêta quand il vit le doigt tendu de Capucine. A peine avait-il regarder dans cette direction qu'une voix se fit entendre.

¤ Ca y est! On veut encore nous tuer! Cent flèches d'argent..hum, oh moins ce sera une mort rapide! Ah! ah! si il avait dit « vous mourrez dans une bassin d'acide très lentement », là j'aurais du avoir peur, mais cent flèches d'argent! Ah! Ah! ¤

Le stress montait et l'Elfe ne savait quoi faire, son esprit divaguait, il avait un peu de peine à se concentrer. Quand tout à coup, une sorte d'assurance se fit voir sur son visage. Il ressentait quelque chose, un bien être, une protection, presque si une part de lui-même se trouvait ici. Il n'arrivait pas à décrire cette sensation mais il pensait à « maison ».
Oui, il en était sûr, un membre de l'Assemblée était ici, sa gemme était chaude, c'est à travers elle que cette sensation passait. Etait-ce Silupin?
A très haute voix il énonça :


- Silupin? Est-ce vous? Je suis Elianis Vannia, jeune membre de l'Assemblée, je suis à votre recherche. Celle qui m'accompagne est Magicienne mais elle n'est pas de l'Assemblée. Cependant elle était sous la protection d'un représentant de celle-ci: Mival Chernin. Je peux recevoir des informations de l'Assemblée, c'est ainsi que j'ai pu arriver jusqu'ici. Silupin est-ce vous?

Sur ce, le Magicien se fit visible, il espérait que sa sensation fut la bonne et qu'une Magie ne l'avait pas induit en erreur.

écrit par: Madawc Samedi 22 Août 2009 à 12h18
Le guerrier inclina la tête.

-Veuillez m’excuser si je vous ai offensé. Il me semblait que "l’Ancien" était un terme suffisamment respectueux. J’y ferai attention.

Suivant le hin roux, l’humain et son compagnon franchirent une arche de pierre qui, à la grande satisfaction de Madawc, s’avéra suffisamment grande pour qu’il n’ai pas à se pencher. Il est vrai que les maisons halfelines n’étaient pas spécialement adaptées à la haute taille de l’artisan. Pénétrant dans la pièce, le forgeron se retrouva face à l’assemblée de dirigeants halfelins. Ecoutant Edrone, puis le vieillard qui devait certainement être le Patriarche, Madawc ne prêta nulle attention aux trois autres personnes. Se tournant vers Silupin, le guerrier attendit la réponse du barde. Il était avant tout son garde du corps, mais il devait l’aider dans sa mission. Cependant, c’était au hin de prendre la parole, leurs interlocuteurs ayant certainement tendance à accorder plus de confiance au jeune barde qu’a l’humain.

Mais si le guerrier s’attendait à ce que Silupin aborde les questions essentiels, du moins à son avis, c'est-à-dire Josor chênécu, la lettre, et le repos avant le départ, il eu la surprise de constater que ce dernier n’en faisait rien. Fronçant les sourcils, le guerrier se racla la gorge, et prit à son tour la parole.

-Noble Patriarche, je ne peux qu’acquiescer à ce que vient de dire Silupin. Le mal nous suit certainement, mais nous n’avons nullement l’intention de l’apporter ici. Nous espérons repartir dès demain à l’aube, après nous être reposé. Néanmoins, ce n’est pas un hasard si nous sommes arrivés au Creux-du-Chêne. Nous sommes ici à la recherche de documents concernant l’Aïeul, Josor Chênécu.

En prononçant ces paroles, l’humain tourna son regard bleu acier en direction d’Edrone. Il était certainement le plus apte à les aider dans leurs recherches. Il n’avait certes pas fait preuve d’une grande diplomatie, mais il n’était vraiment pas nécessaire de tourner autour du pot.

¤Plus vite nous avons cette lettre, plus vite nous quitterons cet endroit. Que Tempus nous guide…¤

écrit par: Whÿn Lyn'taël Samedi 22 Août 2009 à 18h35
- Que... hoqueta de surprise l'elfe au cheveux argenté en entendant les paroles de son interlocuteur.

¤ Il connait le nom de Silupin et prétend être un membre de l'Assemblée comme lui. Elle est magicienne, mieux vaut s'en méfier.¤

Whÿn se tourna en direction d'Hanna Leena et parla à voix basse.

- Ce Elianis vous dit-il quelque chose? Est-il comme il le prétend de l'Assemblée comme vous et Silupin? J'espère que vous le connaissez ça pourra nous éviter un combat pas forcément en notre faveur. De plus je doute que mon plan va fonctionner longtemps si même il a déjà fonctionné.

Whÿn regarda Hanna Leena. L'illuskienne était toujours autant fatigué et l'elfe compris qu'il fallait absl*olument éviter l'affrontement.

Lui même était mal en point. Cependant la situation l'amusait vraiment. Il se sentait certes fatigué mais bien en même temps. Ce petit apparté en forêt lui avait fait du bien, à lui l'elfe qui avait depuis si longtemps perdu de vue se nature profonde, liée à la Nature et à sa magnificence.

Il admirait Pirpinfer qui avait réussi là ou pour l'instant lui même avait échoué. Le halfelin se omuvait avec aisance dans cette forêt, il combattait pour les autres et ne vivait pas seulement pour lui. Il sourit à cette pensée, se trouvant une vision bien changée de la dernière fois ou il s'était retrouvé à se poser ce genre de question. La forêt l'appelait peut être. Peut être devrait-il répondre à ses appels. Il secoua vivement la tête, envoyant voler ses long cheveux argentés de part et d'autre de son beau visage.


¤ Ca sera pour une autre fois! ¤ marmona-t'il pour lui même.

Il fixa alors Hanna Leena en attente d'une réponse.

- Est-il de l'Assemblée, lui répéta-t'il?

écrit par: Joinon Dimanche 23 Août 2009 à 14h20
L'ensorceleuse amena sa main à son coeur, comme si quelque douleur la tiraillait. Mais la sensation qu'elle ressentait n'avait rien de douloureux, elle l'avait déjà vécue plusieurs fois.
Sa gemme enchantée émettait une forte chaleur. C'est cela qui l'avait pris par surprise et qui l'avait presque fait chutée quelques secondes plus tôt.

Elle n'avait alors pas fait le rapprochemment, songeant tout d'abord que ses récentes blessures l'élancaient à nouveau. Elle ne s'attendait en vérité aucunement à croiser la route d'un élève de l'Assemblée ici, mis à part Silupin.
Elle hocha la tête à l'adresse du roublard.


- Il est de l'Assemblée, pas d'erreur. Je ne le connais pas, elle non plus, et elle n'est pas des nôtres.

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Dimanche 23 Août 2009 à 20h03
Les mots d'Hanna Leena lui firent lâcher un soupir de soulagement. Ce Elianis faisait bel et bien parti de l'Assemblée. Pour l'autre rien n'était moins sur. Le fait qu'Elianis l'ait directement citée comme étant une magicienne pouvait avoir plusieurs sens. Etait-elle une magicienne rouge?

Whÿn la regarda plus attentivement. Elle ne semblait pas vraiment plus dangereuse qu'un autre mage ni même venir de Thay. Mais bon allez savoir avec ces mages.

Elianis avait cependant dit qu'elle connaissait un membre de l'Assemblée et il avait l'air de lui faire confiance.

Il regarda tour à tour Hanna Leena et Pirpinfer. Il fit signe à celui ci de contourner leurs deux protagonistes.


- Pirpinfer. Reste dissimulé et contourne les. On ne sait jamais.

Whÿn se tourna vers Hanna Leena.

Prépare toi au cas ou. Je vais m'approcher d'eux.

L'elfe de la lune respira en grand. L'aventure l'appelait encore.

- Allons y ! Se dit il à lui même.

- Membre de l'Assemblée! Fit le jeune elfe à voix haute. Esquissez un geste hostile et vous n'aurez pas le loisir d'en faire un second.

Whÿn s'avança doucement. Il prit plus d'assurance en voyant les deux individus plus précisément. Ces deux là semblait aussi perdu qu'eux à leur arrivée.

Il passa à côté d'un large arbre plusieurs fois centenaire et se posta devant cet Elianis et son amie.


- Bien, vous prétendez connaître un membre de l'Assemblée. Que lui voulez vous?

Whÿn ne lui laissa quasiment pas prendre la parole, il ne s'était pas présenté à ces nouveaux venus. Il fallait corriger cela.

- Je me nomme Whÿn. Fit-il en s'inclinant bien bas. Il se releva en libérant sa capuche relachant ainsi ses long cheveux argentés, le tout en ne se départissant pas de son plus charmant sourire. L'elfe de la Lune se tenait là, devant eux et semblait y prendre un certain plaisir, sachant tout bonnement qu'il ne risquait quasiment rien.

Elianis, d'où connaissez vous ce Silupin? Pourquoi le cherchez vous? Une fois encore il ne laissa pas vraiment quiconque placer la moindre parole.

- Nous ne devrions pas rester ici, ces bois ne sont pas forcément sûr pour ceux qui ne savent pas s'y mouvoir comme nous. Vous avez eu de la chance jusqu'ici. Vous êtes des citadins apparemment. J'étais comme vous avant mais les choses nous font changer parfois plus vite que nous le devons. Vous savez... les liens de notre race avec la nature, ces choses là... Etes vous seul ou d'autres de vos amis se sont perdus comme vous?

- Et vous magicienne, d'où venez vous? Vous ne faites apparemment pas parti de l'Assemblée. Vous semblez avoir des liens avec eux cependant. Parlez moi un peu de vous!

Whÿn lâchait des mots à une vitesse impressionante. Il reprit son souffle et sourit aux deux figures qui le regardait.

- Je vous écoute. Fit-il en se calant contre un arbre robuste qui se trouvait dans son dos.

écrit par: Elianis Lundi 24 Août 2009 à 17h47
Elianis resta un peu perplexe, il savait que lui-même avait parfois tendance à parler un peu trop, mais le débit de parole de son interlocuteur l'interrogeais. Il ne savait pas bien ce qu'il voulait. Il n'avait pas l'air hostile, peut-être était-il le garde du corps de Silupin?

¤ Oui, un Elfe. Est-il seul? Toutes ces questions, hum, il doit protéger ce Silupin. Est-ce lui qui est ici, je sens toujours la présence d'un membre de l'Assemblée. Cependant ce n'est pas ce guerrier, comment dit-il, Whein? Hum, oui il doit protéger Silupin, hum, peut-être comme Tonja me protégeais, hum, et dire que je l'ai laisser partir. Elle avait si bien combattu contre les Orques et...¤

L'Elfe releva la tête et se rappela la présence du guerrier. Ses yeux parcoururent la forêt alentours, il voulait savoir si d'autres guerriers étaient cachés. Il se demanda même si le membre de l'Assemblée n'était pas retenu en otage.

¤ C'est idiot, il aurait pu me parler directement, pourquoi m'envoyer cet Elfe me parler? hum, à moins qu'il soit inconscient? L'aurais-je senti? Hum, et ce Whein, est-ce un ami ou un ennemi? Il faut que j'en sois sûr...¤

Par l'esprit il appela:

-Membre de l'Assemblée, je ne crois pas te connaître, es-tu Silupin? Ce Whein qui est devant moi, est-il ton allié? L'Assemblée ma confié une mission et de puissant ennemis se sont déjà mis devant notre chemin, je doit savoir si il est ton allié? Je ne peux me fier qu'à l'Assemblée.

Et encore pensa-t-il, l'Assemblée à du être infiltré... Il reporta alors l'intention sur l'Elfe. Elianis devait lui répondre, que celui-ci soit ami ou ennemi:

-Bien le Bonjours Whein! Je me nomme Elianis Vannia, membre de l'Assemblée. Je suis effectivement à la recherche de Silupin, pour une affaire qui ne regarde que les membres de l'Assemblée, j'en suis bien désolé. Mais vous avez l'air de le connaitre?

¤ Hum, s'il était un ennemis il nous aurait tout simplement attaqué, il n'a pas besoin de nous. Ce doit être un allié. Mais qui est ce membre de l'Assemblée? J'espère que c'est bien Silupin et qu'il est libre...¤

écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 24 Août 2009 à 18h53
Whein... Il avait bien entendu cet elfe de pacotille qui n'était même pas capable de retenir son prénom l'appelait Whein. Whein, ça ne voulait rien dire, fulmina-t-il.

Whein! rumina-t-il quelques instants de plus.

Whÿn se redressa vivement et se posta face à Elianis, la main droite souplement posée sur la garde de sa belle épée ornée d'une tête de dragon d'argent. Il en tapotait d'ailleurs le pommeau avec son index.


- Mon cher membre de l'Assemblée, je me prenomme Whÿn et non Whein. Fit Whÿn passablement outré. Je pensais que les membres de cette illustre rassemblement d'arcanistes dont vous faites parti étaient capable de se rappeler ne serait-ce que d'un simple nom.

- Mais rassurez vous, j'ai bien compris la raison de votre présence ici. Et pour votre gouverne, vu ma position actuelle et la valeur de ma vie, je pense que les affaires de l'Assemblée me concernent aussi.

Whÿn était outré que cet elfe, ce gentilhomme de sa propre race ne se soit pas même rappelé de son propre nom. Il fulminait réellement intérieurement.

¤ Moi, Whÿn Lyn'Taël... Whÿn on s'en rappelle quand on l'entend normalement.¤

L'elfe baissa un instant la tête puis la redressa pour soutenir le regard d'Elianis. Il ne s'était pas vraiment attendu à pareille situation. Lui un si bel elfe, élégant, magnifique en somme et narcissique... il chassa rapidement cette pensée. Il n'était pas narcissique mais simplement attentif à sa personne, se corrigea-t-il. Cette rectification faites à sa propre intention, il s'intéressa de nouveau à Elianis et son amie.

Il lui fit un large et surprenant sourire avant de s'approcher de lui et de lui tapoter l'épaule amicalement et sans chercher à se protéger de l'elfe. La comédie était finie, Ramelvik s'était enfuit et du sang neuf ne pouvait pas faire de mal à leur compagnie.


- Silupin va bien cher Elianis. Il n'est pourtant pas ici pour autant, d'autres veillent sur lui au moment ou je vous parle. Un autre membre de l'Assemblée m'accompagne cependant. Vous aimeriez peut être la rencontrer.

- Mais faites moi plaisir, ne m'appelez plus Whein. Whÿn est bien plus agréable à mon oreille.

Il lui fit alors un clin d'oeil amical.

Il se retourna ensuite vers la partenaire de l'elfe.


- Je ne sais toujours rien de vous. J'espère simplement que la confiance qu'à l'air de vous accorder Elianis n'est pas déplacée.

- D'ailleurs vous auriez au moins pu lui rappeler mon vrai prénom, lui reprocha-t-il en riant.

¤ Non mais, Whein... par Corellon, on ne peut pourtant pas se tromper.¤

- Hanna Leena vous pouvez approcher! lanca-t-il en se retournant en direction de l'illuskienne encore dissimulée.

Il appela également Pirpinfer, l'halfelin pourrait les reconduire aux Creux du Chêne.

écrit par: Capucine Mytheiril Jeudi 27 Août 2009 à 10h48
Capucine haussa un sourcil. Cet elfe semblait être un boulet fini. Mais elle commençait à avoir l'habitude. Entre son compagnon Elianis qui tremblait comme une feuille morte à chaque bruit dans les fourrés et la perte de Tonja, elle avait fini par s'habituer à rencontrer des gens totalement décalés.

Mais pourquoi cet elfe ne s'arrêtait-il pas de parler? C'était particulièrement agaçant. Et il lui posait des questions en plus...mais qu'il est lourd !!!


La magicienne prononça quelques mots.

"D'où je viens ne vous regarde pas. Contentons-nous d'aller droit au but. Moins nous parlerons, plus vite nous pourrons continuer..."

Etait-ce le trouble de la mort de Mival qui la mettait dans cet état, ou simplement une agressivité récurrente ? Elle ne le savait pas vraiment. Toujours est-il que cet elfe l'agaçait déjà.

"La confiance que me porte Elianis ne regarde que lui et moi, elfe."

Elle finit par se calmer et lacha son prénom au rôdeur qu'elle ne pouvait pas supporter.

"Appelez-moi Capucine."

Puis elle se tut. Elle préféra rester dans l'ombre d'Elianis. Moins elle parlerait, moins elle aurait d'ennuis. Autant observer, ensuite elle s'impliquerait...ou pas

écrit par: Joinon Mercredi 02 Septembre 2009 à 22h39
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Madawc, Silupin

Le Patriarche avait écouté en silence les déclarations de ses deux interlocuteurs. Il avait hoché la tête à la fin de la présentation de Silupin ; mais relevé celle-ci en entendant les aveux de Madawc. A vrai dire, même Silupin avait de quoi être surpris, car il n'avait pas assisté aux confidences d'Hanna-Leena, tout occupé qu'il avait été avec la jeune Lioda. Seuls le forgeron ainsi que Whÿn savaient donc pourquoi ils étaient là.

- Ainsi ce n'est pas le hasard qui a guidé vos pas mais le tout puissant destin de Yondalla, déclara de sa voix chevrotante le vieil halfelin. Et je ne doute pas que le mal vous suive, car vous-mêmes mettez en péril la quiétude et l'équilibre du Creux-du-Chêne en venant ici. Mais seul le trop jeune Edrone en est le véritable coupable.

L'intéressé se redressa vivement et s'apprêta à protester, aussitôt stoppé dans son élan par les paroles de son ainé.
- Ne dis mot, car tu as agis selon ton coeur plutôt que ta raison, comme le veut la fougue de l'indomptable jeunesse.
Edrone baissa la tête en murmurant.
- Oui, père...
Le sage ferma les yeux quelques secondes avant de reprendre la parole.
- Celui qui est venu avec vous n'est plus ici, il a quitté la protection de notre Chêne bienveillant, emportant le secret de notre communauté avec lui.
Il marqua une nouvelle pause.
- Je ne souhaite pas que vous restiez chez nous, car le secret de Josor n'est pas destiné aux étrangers.

Capucine, Elianis, Whÿn

La tension retombait légèrement dans la forêt, mais si la bonne humeur naturelle de Whÿn reprenait le dessus, ce n'étais pas encore le cas pour Elianis, et moins encore pour Capucine qui semblait se complaire dans un certain mutisme.

Hanna-Leena sortit à son tour des fourrées, elle inclina la tête en direction d'Elianis et parla à haute voix.

- Je n'ai pas eu le temps de te connaître, Elianis. Mais tu es probablement le guide qui aurait dû nous mener jusqu'ici. Il semble que Beshaba se soit amusée à modifier nos projets originaux.

L'illuskienne jeta un regard méfiant à Capucine.
- Je suis Hanna-Leena Givrebise, disciple de l'Art de l'Assemblée. Silupin est ici, au Creux-du-Chêne, et vous pouvez venir également, car le temps semble compté.

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


De mouvement se fit derrière les compagnons partis de Lyrabar. Les fougères se divisèrent pour laisser apparaître Pirpinfer qui, un bâton à la main, fit mine de menacer le Tel'Quessir et la téthyrienne.
- Et de quel droit profaneraient-ils notre havre de paix? lança le halfelin, l'oeil mauvais. Je ne mènerai personne chez nous, votre saleté d'humain court toujours!

écrit par: Madawc Jeudi 03 Septembre 2009 à 12h19
L’humain ne se départissait pas de son calme, et pourtant, Tempus seul savait à quel point la réponse du Patriarche l’agaçait.

-Vous ne semblez pas comprendre, noble Patriarche. Nous ne sommes pas vos ennemis, je ne vois pas en quoi notre présence trouble la tranquillité de Creux au Chêne, comme vous dites.

¤A moins qu’il fasse allusion à ma gueulante pour retrouver Silupin…¤

-Au contraire, nous sommes ici pour vous aidez. D’autres viendrons, avec des intentions bien moins pacifiques que nous. Et ceux là ont amplement les moyens de percer les protections de Creux au Chêne, quelle qu’elles soient. Les mages rouges ne reculerons certainement pas devant un chêne, aussi puissant soit-il. Et que représente une modeste colonie halfeline pour eux ? Rien. Vous ne représentez rien pour eux. Un simple obstacle, qu’ils peuvent rayer de la carte en claquant des doigts.

¤Si ils sont à moitié aussi puissant qu’on le dit.¤

-Votre seule chance de préserver ce havre de paix, c’est de nous confier ce qu’ils recherchent, pour que nous l’emmenions loin d’ici. Ainsi, il nous suivrons, plutôt que de venir ici.

De cela, le guerrier en doutait. Si leurs ennemis savaient que ce qu’ils cherchaient se trouvait au Creux du Chêne, ils avaient peu de chance de savoir que cela ne s’y trouverai plus. Ils passeraient donc forcement ici avant de se lancer à leur poursuite. Qu’importe comment il retournait le problème, la colonie avait de fortes chances d’être condamnée.

-Je vous en pris, ne faites pas les mêmes erreurs que les dirigeants humains, en vous enfermant dans un attentisme qui condamnera vos proches.

L’illuskien était toujours aussi calme. Mais on pouvait sentir dans sa voix que le temps pressait. Il jouait contre eux de toute manière.

¤On dirait qu’on ne va pas pouvoir se reposer…¤

écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 04 Septembre 2009 à 21h10
Silupin comprit qu'il n'avait pas convaincu le vieillard. Il voulut rétorquer, mais n'osa pas intervenir dans l'échange entre le patriarche et Edrone. Il analysa les paroles, désireux de comprendre la manière de fonctionner du village.

Puis il écouta Madawc plaider leur cause, fort justement d'ailleurs.

¤ J'aime bien cet homme. J'ai de la chance de l'avoir à mes côtés. ¤

En entendant l'humain dévoiler en partie leur mission, Silupin hocha de la tête.

¤ Il n'est plus temps de tergiverser. ¤

- Noble patriarche, j'ai une révélation à vous faire. Je suis resté silencieux à ce propos depuis mon arrivée dans le village, car je n'étais pas sûr d'avoir atteint l'endroit que je cherche. Et comme je le disais avant, mon souhait est de ne pas vous attirer d'ennuis. Mais j'ai l'impression, comme mon ami vient de le laisser entendre, que ce que nous cherchons se trouve ici.

Silupin fixa le vieil halfelin :

- Noble patriarche, j'appartiens à l'Assemblée. C'est elle qui m'a envoyé ici.

écrit par: Elianis Samedi 05 Septembre 2009 à 20h57
L'Elfe était resté silencieux. Il attendait la réponse du membre de l'Assemblée. Quand celle-ci apparu se fut un immense soulagement pour lui. Il souffla un grand coup. Ceux-là était des alliées.

C'est à ce moment qu'il se rendit compte de se que lui avait dit Wÿn. Il leva les yeux vers lui.


- Veuillez m'excuser, votre nom, je... je n'ai point d'excuse représentant du beau peuple, je.. j'ai beaucoup de pensée dans ma tête, je... nous avons eu quelques ennuis ces derniers temps, je n'était pas sûr de trouver des alliés ici, mal comprendre votre nom était une insulte de ma part, c'est pourquoi je le vous redemande humblement, excusez-moi.

Il regarda alors Hanna-Leena.

- Je suis bien content de vous trouver ici! Je n'ai eu que quelques renseignement succin sur la mission. Mais j'ai compris que vous aviez eu quelques ennuis et que vous vous étiez retrouver ici.

L'Elfe se tut. Il regardait autours de lui, fixa tour à tour Wÿn, la Magicienne, et le halfelin qui était apparemment fâché. Ignorant sa remarque pour le moment il sortit l'étui à parchemin de son sac.

- L'Assemblée peut communiquer avec nous par ce moyen, Mival Chernin me l'a donner,il était le contact de l'Assemblée à Lyabar, l'Assemblée communiquait avec lui auparavant. Cependant Mival est mort, nos ennemis l'ont tué après que nous l'ayons quitté. Si l'Assemblée l'a appris, je doute qu'il nous envoie d'autres messages, à moins qu'ils sachent que l'étui est entre mes mains... ce que j'ignore. Je n'ai reçu que ceci, bien que je ne crois pas que cela nous soit utile à présent, je vous laisse le lire.

L'Elfe donna le parchemin qu'il avait reçu à la Magicienne.

PARCHEMIN

Maître Chernin,

Le groupe d'Everlund est parti. Ortys n'a pu se charger de la téléportation. Si Hanna-Leena a utilisé elle-même le navire, nous ne pouvons connaître leur endroit d'arrivée.
Nous ne pouvons nous permettre d'employer nos devins restant à cette recherche. Mais nous ne pouvons nous permettre d'échouer.

Envoyez le groupe de Lyrabar à leur recherche. Si Hanna-Leena est en vie, elle mènera les autres chez les halfelins de la Forêt Grise. Les vôtres n'auront donc pas à les guider, mais ce n'est de toute façon pas pour cela qu'ils ont été recrutés.

Je souhaite que nos ennemis ne parviennent pas jusqu'en Impiltur. Mais je crains le pire. Nous les avons sous-estimés, Mival, et nous le payons.

O. Tendrelune.


Il fit une pause, regarda les trois races représenté et repris.

- Nous sommes faces à des ennemis puissant, ils savaient où vous vous trouviez et ou nous nous trouvions, il est donc probable qu'ils sachent que nous sommes là.

Se tournant alors vers l'halfelin:

- Veuillez m'excusez, nous n'avons pas été présenté, j'ai cru comprendre que votre nom était Pirpinfer? C'est donc votre village que je recherche? Nous ne sommes pas ici pour vous amener des ennuis, mais si nos ennemis savent où nous nous trouvons, ils recherchent surement votre village, il vaudrait donc mieux pour chacun de nous qu'il n'y arrivent pas avant nous...Et quel est donc cet humain qui a disparu?

L'Elfe avait reculer de quelques pas devant le bâton du halfelin, il était heureux d'avoir retrouvé un membre de l'Assemblée mais il lui semblait que les ennuis ne faisait que commencer.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 10 Septembre 2009 à 10h48
- Et bien dame Capucine, bienvenu ici dans cette... belle forêt. Fit l'elfe amusé en voyant l'humaine sur la défensive.

Il se détourna d'elle quand Hanna Leena fit son apparition. Il écouta attentivement ce qu'elle avait à dire, en espérant que tout allait rentrer dans l'ordre rapidement.

Elianis prit à son tour la parole et se perdit en excuses quand à son erreur sur le nom de son compatriote elfe.


- N'ayez crainte ami, fit Whÿn. Ce n'est pas si grave que ça, ajouta-t-il en riant. Et puis je serai un piètre elfe si je ne vous pardonnais pas. J'accepte donc vos excuses et vous présente à mon tour les miennes pour les manières peu cavalières de mon approche.

- A vous aussi dame Capucine, fit l'elfe en s'inclinant bien bas.

Pirpinfer se manifesta alors pour présenter son mécontentement. L'halfelin n'avait pas tort mais les faits étaient d'une trop grande importance pour s'arrêter là.

Whÿn s'interposa entre Elianis et l'halfelin qui pointait son bâton vers l'elfe. Il s'agenouilla afin de regarder et parler au semi homme d'égal à égal. Il espérait ne pas se montrer trop hautain ou suffisant pour se permettre de se mettre à sa hauteur.


- Messire Pirpinfer, vous avez raison, Ramelvik court toujours, cependant, s'il est au moins aussi habile que je le pense, nous n'allons pas retrouver sa trace et les précieuses heures que nous allons perdre vont jouer en notre défaveur. Je sais que nous l'avons amené ici mais par mégarde uniquement. Notre intention était louable et elle l'est toujours.

- Comprenez bien qu'à l'heure actuelle, nous sommes là pour tenter de vous protéger des dangers que représentent les magiciens rouges. De ce que j'en ai compris, il n'y a pas pires magiciens maléfiques dans tous les royaumes. Pensez vous vraiment que vous arriverez à vous protéger d'eux plus longtemps?

- Je sais qu'il n'est pas facile de nous faire confiance, mais pensez bien que si l'Assemblée a envoyé plusieurs de ses membres dans votre belle forêt c'est qu'il y a une raison, et une raison de la plus haute importance.

- J'ajouterai que ma lame est votre si je mens. Je ne souhaite pas la destruction de votre village et je vous aiderai du mieux possible.

- Je ne suis pas très vieux en comparaison des anciens de ma race mais j'ai vu suffisamment de traitrises et de morts dans ma vie pour savoir que vous courrez un grand danger. Si vous tenez à votre havre de paix, ce n'est pas en nous en tenant éloigné que vous le verrez subsister.

- Faites nous confiance mon ami, conduisez nous au Creux du chêne, retrouver Silupin et Madawc. Je ne sais pas comment vont se dérouler la suite des évènements, je ne suis pas devin mais ce que je sais, c'est que nous ferons tout ce qu'y est en notre pouvoir pour vous aider.

Whÿn tendit alors la main vers Pirpinfer.

- Je vous en prie.

Whÿn inclina humblement la tête en direction de Pirpinfer. Seul le halfelin pouvait les emmener à bon port, il espérait juste l'avoir convaincu du bien fondé de leur mission.

écrit par: Joinon Jeudi 17 Septembre 2009 à 11h07
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Madawc, Silupin

PARCHEMIN
Madawc, Diplomatie: 1d20->7 =échec =>Patriarche reste indifférent.


Malgré la verve orale du forgeron, il en eût fallu bien plus au Patriarche pour laisser des étrangers mettre la main sur le mystérieux secret de l'Aïeul Josor.
La fougue de la jeunesse était de bien peu de poids face à la sagesse de l'âge. Ancré dans ses convictions, le vieil halfelin faisait plus confiance au pouvoir du chêne enchanté qu'à des inconnus. Et qui l'en aurait blâmé?

Toujours calé dans son large siège, il reprit la parole de sa voix fatiguée.


- Ainsi ai-je parlé. Je ne sais pas ce qu'est l'Assemblée, ni ce que représentent vos mages rouges. La paix de notre communauté n'a été troublée qu'à deux reprises depuis les quelques siècles de son existence. A chaque fois l'un de nous avait accueilli des étrangers, comme mon fils aujourd'hui. Vous ne resterez pas ici, vous partirez pour ne jamais revenir.

Edrone n'en menait pas large. Les deux aventuriers le virent hésitant, prêt à parler, mais refusant malgré tout de s'opposer au vieillard.
Ce dernier continua.


- Cependant je vous laisse une journée pour vous reposer parmi nous, car je lis dans vos yeux la fatigue et la nervosité qui alourdissent vos esprits.
Ce soir, dès que le soleil disparaîtra au-dessus des arbres, vous quitterez le Creux-du-Chêne.

D'un geste de sa main osseuse, Fodoar et les autres halfelins présents firent sortir Silupin et Madawc, mettant fin aux discussions.

Capucine, Elianis, Whÿn

PARCHEMIN
Whÿn, Diplomatie: 1d20->14 +2 +2(Elianis) =réussite =>Pirpinfer devient amical.


Alors qu'Hanna-Leena prenait connaissance du parchemin donné par Elianis, Whÿn tentait de convaincre Pirpinfer. Si ce dernier doutait naturellement des grandes-gens, quelque soit leur race, il n'en restait pas moins sensible aux valeurs que semblait défendre le roublard.
Courage, protection, confiance... L'elfe avait choisi ses mots avec soin et, aidé par les paroles calmes du magicien, toucha une corde sensible dans le coeur du puissant et rude chasseur.
Celui-ci abaissa son arme improvisée.


- Je comprends ce qu'Edrone ou Fodoar peuvent vous trouver. Mais vous n'avez pas ma confiance, sachez-le. Je vais vous mener au Creux-du-Chêne, afin de connaître la décision du Patriarche. Lui seul pourra décider ce qu'il convient de faire de vous pour préserver notre village et notre peuple.

Il plongea son regard dans celui de Whÿn.

- Mais je ne laisserai pas ce sale humain errer dans nos bois. Il est trop proche de nous et en sait trop. Dès que nous serons rentrés, j'organiserai une traque. Priez pour que je le ramène vivant.
A présent suivez-moi.

Le halfelin repartit, aux aguets, vers le Creux-du-Chêne, suivi par les deux Tel'Quessir, par une Capucine muette et une Hanna-Leena pensive.
- La situation est plus tendue que je ne le pensais. Et que ne le pensait l'Assemblée... Je déplore la disparition de Mival Chernin, mais crains pour nos propres vies. Les Thayens sont mieux informés que nous ne le supposions. Je doute que la protection magique des halfelins leur soit utile contre eux.

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


Ce fut sur cette notre de pessimisme que le Creux-du-Chêne apparut entre deux arbres, dévoilant ses yourtes de bois et sa colline centrale où trônait l'arbre majestueux.

Capucine, Elianis, Madawc, Silupin, Whÿn

Alors qu'ils avaient échoué face à l'ainé du village, le guerrier et le barde de l'Assemblée aperçurent, sortant des bois, Whÿn et Hanna-Leena précédés de Pirpinfer. A leur suite, et à la place du Ralmevik qu'ils auraient dû ramener apparurent un elfe ainsi qu'une jeune humaine.
Le chasseur laissa le petit groupe pour se diriger vers la colline et la demeure du Patriarche.

Le groupe parti d'Everlund et celui de Lyrabar étaient enfin réunis.



écrit par: Silupin Tatipiou Lundi 21 Septembre 2009 à 21h47
¤ Cela tourne mal. ¤ réalisa Silupin. ¤ Si nous partons ce soir sans rien, notre mission aura peut-être échoué. Tous ces efforts, ces morts pour rien. Ce serait si frustrant. ¤

Le barde ne laissa rien paraître de ses sentiments. Au contraire, son visage, humble et courtois, plaidait en sa faveur.

- Noble patriarche, je n'irai pas à l'encontre de votre décision. Sachez juste que l'Assemblée est une guilde de magicien, qui oeuvre pour le bien, principalement dans les Marches d'Argent, raison pour laquelle vous n'en avez jamais entendu parler. Si nous sommes venus jusqu'ici, c'est justement pour combattre le mal, qui s'attache malheureusement à nos pas. Car nos ennemis, engeances du mal, savent que nos actions les menacent. Je n'abuserai plus de votre patience, mais réfléchissez, noble patriarche. Si nous partons les mains vides, nos ennemis viendront après nous chercher le Testament de Josor. Car tel est l'objet que nous cherchons. Au contraire, si nous partons avec, nos ennemis le sauront vite, et n'auront donc aucune raison de venir ici. La paix de votre village sera donc préservée. J'espère vous avoir fait comprendre que nos intentions sont pures, et que même si nous n'étions pas venus ici, tôt ou tard, nos ennemis auraient fini par bouleverser la tranquilité de votre village. Et moi seul peut éloigner cette menace. Noble patriarche.

Silupin s'inclina profondément, avec déférence, puis marcha vers la sortie.

- Madawc, viens avec moi.

¤ Voilà, toutes les cartes sont dans les mains du patriarche. A lui d'y réfléchir. J'espère que mes mots l'auront touché cette fois. ¤

écrit par: Madawc Mardi 22 Septembre 2009 à 16h36
La mâchoire de l’humain se crispa. Tempus, que ce vieillard sénile l’énervait !

¤Pauvre fou ! Tu es en train de condamner les tiens !¤

Le forgeron s’apprêtait à répondre calmement, sans laisser transparaitre ses pensées, lorsque le barde prit la parole. Ecoutant la longue tirade du hin, le guerrier attendit. Regardant alternativement Silupin, puis le patriarche, le guerrier s’inclina à son tour, mais bien moins bas que Silupin.

-Je vous remercie pour votre hospitalité, noble Patriarche…

Serrant les dents, Madawc tourna les talons, et emboita le pas au barde.

Ressortant à l’air libre, le guerrier vis Hanna-Leena et Whÿn revenir de la forêt, non pas accompagné de l’écrivain, mais de deux nouvelles têtes, un elfe et une humaine. Fronçant les sourcils, le guerrier rejoignit la petite assemblée. Puis, se tournant vers Silupin.

-Le Patriarche ne semble pas se rendre compte de la gravité de la situation. Nous devrions demander l’aide d’Edrone, il à l’air un peu plus réceptif que sont père.

¤Même si je pense que ce dernier va lui coller une soufflante. Il avait l’air de vraiment lui reprocher de nous avoir ramené au Creux de Chêne…¤

Puis, jaugeant les deux nouveaux arrivant du regard, une main sur le pommeau de son arme :

-Je me nomme Madawc. Qui êtes vous, et que voulez vous ?

écrit par: Elianis Lundi 05 Octobre 2009 à 18h21
Enfin ils arrivaient au village qu'ils avaient tant cherché. L'Elfe ne comprenait pas bien pourquoi il ne l'avait pas trouvé, après tout il lui semblait avoir pris le même chemin que je jeune halfelin, il se demandait donc pourquoi il n'y était pas parvenu.

Il était cependant heureux d'y être arrivé. Il avait retrouvé le groupe, c'était sa mission.


¤ Tient encore un guerrier, l'Assemblée a employé bien des guerriers pour cette missions, hum, oui après tout, au vu des dangers qui nous guettent, hum oui, ces dangers, j'espère qu'ils sont loin à présent... Mais l'homme dont ils parlaient dans la forêt? Où est-il celui-là? Hum, cela ne présage rien de bon...¤

- Bonjour Madawc, je me nomme Elianis Vannia, je suis un jeune membre de l'Assemblée, j'étais censé vous guidé jusqu'ici mais apparemment vous étiez un peu pressé!

Le Mage lui adressa un clin d'oeil et un petit sourire.

¤ J'espère qu'il a le sens de l'humour, parce que avec c'est pas avec Capucine que je vais rigoler moi, oui enfin, hum, je pourrais peut-être rigoler un peu, vu comme son corps est fait, je, oui, hum.... Oh! Une présence, oui je le sens nettement. Cette gemme est surprenante, oui, ce doit être Silupin. Oh, ah, moins qu'il y ai encore un autre membre de l'Assemblée présent, mais bon on va espérer que non...¤

S'avançant alors vers le second personnage présent, l'Elfe le salua:

- C'est vous que je cherchais si je ne me trompe, je suis Elianis Vannia, jeune membre de l'Assemblée. Etes-vous Silupin? Si tel est le cas, je me met à votre service.
Avez-vous trouvé l'objet que vous recherchiez?

écrit par: Whÿn Lyn'taël Vendredi 09 Octobre 2009 à 13h17
La pensée de rentrer au village lui fit un bien fou, le voyage de quelques minutes beaucoup moins. Whÿn était fatigué, blessé même et ce n'est pas avec le peu de temps qu'il s'était reposé qu'il allait aller mieux. La vue du village fut donc un grand soulagement.

Les deux nouveaux venus ne lui inspirait pas vraiment d'hostilité et ce Elianis avait vraiment l'air d'être un membre de l'assemblée. Il faudrait surtout se méfier de la fille.

Whÿn regarda s'éloigner Pirpinfer avec un léger pincement au coeur. Il aurait aimé allé avec lui. Cette petite aventure avait réveillé en lui une envie presque naturelle d'errer et de parcourir cette belle forêt. Ses origines elfiques sans doute, bien qu'il ait depuis longtemps tiré une croix dessus. Elles faisaient parties de lui quoiqu'il en dise.

Alors que le halfelin bougon s'éloignait, deux silhouettes familières vinrent à leur rencontre. Madawc et Silupin. Au moins il allait bien.

Alors qu'il allait parler, Madawc lança la conversation d'une façon assez rugueuse au goût de l'elfe. Alors qu'il allait répondre, Elianis le prit de court. Etait-ce possible lui qui n'avait pas son pareil pour parler. Le temps qu'il se remette de cet accueil, Elianis s'adressait déjà à Silupin.


¤ Non de non, vais-je pouvoir m'exprimer un peu.¤

Whÿn n'attendit pas que quelqu'un d'autre lui coupe la parole.

- Mes amis, vous connaissez déjà Elianis, membre de l'Assemblée, du moins jusqu'à preuve du contraire ce qui apparemment ne va pas arriver d'ici quelques décades. Fit Whÿn en souriant.

- Voici également dame Capucine, qui euh... qui... l'accompagne. Lança l'elfe en accentuant la dernière syllabe.

- Ils ont indiqué qu'ils cherchait tous deux un membre de l'assemblée, un prénommé Silupin. Je pense qu'ils ont touché au but.

- Nous n'avons pas retrouvé Ramelvik. Il semble qu'il se soit enfoncé plus avant dans la forêt. Celle ci est épaisse et les traces son difficiles à suivre. Pirpinfer va y retourner pour le retrouver. De mon côté, dame Givrebise et moi même avons encore besoin de repos.

Whÿn s'approcha de ses deux camarades et baissa un peu la voix.

- Je pressens qu'il va arriver un grand malheur mes amis. Je ne sais pas pourquoi mais il y a quelque chose qui ne va pas. J'ai l'impression que la Ruine est autour de nous. Nous ferions mieux de nous acquitter de la quête que vous a confié l'Assemblée, Silupin, car j'ai bien peur que cette histoire finisse mal.

Whÿn recula d'un pas en se tenant ses côtes douloureuses.

- Allons compagnons, j'ai besoin de repos et je connais exactement un petit endroit ou je pourrai m'allonger. Dame Givrebise ne me contredira pas. Vous pourrez nous expliquer ce qui s'est passé depuis notre départ?

écrit par: Joinon Jeudi 29 Octobre 2009 à 11h11
user posted imageMatin du 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel dégagé, légèrement ensoleillé

Elianis, Madawc, Silupin, Whÿn

L'intégralité du groupe acquiesça à la suggestion de Whÿn d'aller se reposer. La nuit avait été courte pour le groupe d'Everlund qui avait subi l'assaut du Heaume de Verre. Les six aventuriers et Capucine qui ne sortait plus de son mutisme - la perte de son mentor semblait l'avoir touchée plus qu'elle ne l'aurait admise - se dirigèrent donc ensemble vers la maison de guérison.

---

Tous réunis, les employés de la lointaine Assemblée partagèrent leurs informations.

Elianis tout d'abord crut bon de se présenter en narrant les événements des derniers jours. Les cours de géographie pour guider Silupin et les autres jusqu'au Creux-du-Chêne (ce qu'il n'avait finalement pas eu à faire), l'attaque par les deux orques, la mort inexpliquée du dirigeant de la guilde des mages de Lyrabar...

Whÿn dirigea à son tour le fil de la conversation avec sa verve naturelle, parfois coupé par Silupin et Madawc qui prenaient soin de souligner tel ou tel détail ou d'insister sur un point particulier.
Le trio raconta ainsi comment leur départ d'Everlund avait été précipité suite à l'attaque de leur auberge, comment ils avaient été téléportés par erreur - mais heureusement - si près du Creux-du-Chêne et que le village possédait d'ailleurs un enchantement qui le rendait presque indétectable pour les yeux non initiés, et qu'eux-mêmes y avaient été menés par Edrone Chênécu, le fils du Patriarche.
Le roublard expliqua ensuite qu'il leur fallait retrouver une lettre écrite par Josor Chênécu, le fondateur de cette communauté halfeline, et que les Magiciens Rouges de Thay semblaient également sur les traces de ce document, ainsi que de l'autre lettre détenue par Silupin.

Madawc fit ensuite part de ses soupçons au sujet du mystérieux Ralmevik, un humain qui les avait accompagné jusqu'ici semblait-il par erreur et qui avait soudainement quitté le village.
Enfin, le guerrier expliqua que le Patriarche du village avait refusé de leur céder le "secret de Josor" et leur avait laissé jusqu'à la fin de ce jour pour retrouver leurs forces avant qu'ils ne quittent à jamais le Creux-du-Chêne.

---

Elianis s'aperçut alors que Capucine s'était lentement endormie sur l'une des petites couchettes de la salle. Espérant qu'un peu de repos éclaircirait leurs idées, les aventuriers décidèrent d'un regard d'imiter l'humaine. Whÿn, Hanna-Leena et Madawc restèrent à la maison de guérison tandis que Silupin et Elianis rentrèrent chez Pirpinfer.

Ils trouvèrent le chasseur chez lui en compagnie de Fodoar. Elianis salua ce petit halfelin roux à la bonne humeur agréable.
Sans mot dire, le propriétaire sortit, laissant le soin à son ami de donner des explications.

- Il repart chercher votre compagnon Ralmevik, déclara le rouquin. Seul, car le Patriarche a refusé que l'on organise une traque. Vous pouvez néanmoins dormir ici.
Il sortit à son tour, laissant les deux membres de l'Assemblée dont un Silupin quelque peu déçu de ne pas retrouver là la nièce de Pirpinfer, la charmante Lioda.

En fin d'après-midi, le 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel ensoleillé

Elianis, Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Le groupe est reposé et en pleine santé.


Lorsque Silupin se réveilla, sain et reposé, Elianis était pensif, penché sur le parchemin reçu via l'étui magique et sur celui récupéré sur l'orque ; sans doute l'elfe avait-il profité du repos de son collègue pour mettre ses idées au clair. Ils vidèrent tous deux un bol d'une soupe revigorante laissés à leur encontre avant de sortir. Le soleil avait déjà passé son zénith depuis longtemps. Ils retrouvèrent alors Hanna, Capucine, Madawc et Whÿn en train d'échanger leurs idées dans un coin d'herbe. Ils semblaient également remis et les douleurs de la veille s'étaient estompées sous l'effet du repos et des soins halfelins.

Edrone et Fodoar apparurent à leur tour. Ils s'installèrent et firent signe au barde et au magicien de s'asseoir avec les autres.
Edrone prit la parole avec une autorité naturelle :

- Votre lettre, si vous la retrouvez, le Creux-du-Chêne sera sauvé, n'est-ce pas? Je peux vous conduire à elle et au secret de notre ancêtre, mais ce sera peut-être dangereux, et il faudra s'opposer à mon père.
Derrière lui, Fodoar se mordait les lèvres. Il continua, conscient de l'acte qu'il commettrait.
- La lettre se trouve, je pense, dans le tombeau de Josor, celui-ci est situé sous notre chêne enchanté. Il montra l'immense arbre qui trônait sur la petite colline, au centre du village.
- Et pour ce faire, il faut passer par la salle du Patriarche, la discussion ne mènera à rien avec lui, il faut trouver autre chose... regretta-t-il.

écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 31 Octobre 2009 à 23h17
Si Silupin n'avait guère exprimé sa satisfaction de voir des membres de l'Assemblée le rejoindre, c'est que l'échec de sa tentative auprès du patriarche le préoccupait au plus au point. Tant de temps, de sueur et de sang versé pour se voir ainsi interdire l'accès à ce qu'ils recherchaient. C'était frustrant. D'autant plus leurs ennemis risquaient à tous moments de les rejoindre.

La perspective de pouvoir se reposer combla d'aise le barde. Il en avait besoin. Aussi s'endormit-il rapidement, espérant que la nuit lui apporterait une solution. A son réveil, il convint qu'il n'en était rien. Cependant, bien reposé, son esprit fonctionnait mieux.


¤ Cherche une solution. Tu dois trouver le moyen de persuader le patriarche de t'aider. ¤

Tandis qu'il dégustait un bol de soupe, l'halfelin considéra celui qu'il savait s'appeler Elianis.

¤ Tu ne t'es guère comporté poliment hier. Rattrapes ça ! ¤

- Bonjour mon ami. L'Assemblée t'a donc envoyé pour nous guider jusqu'ici. Mais nous avons pris un raccourci. Nous y étions bien obligé d'ailleurs. Mais quels étaient tes ordres pour la suite ? Tu dois rester pour nous prêter main forte ?

Puis, dehors, ils retrouvèrent le reste du groupe qui se trouvait au complet si on exceptait Ralmevik toujours absent.

¤ Où peut-il bien être celui-là. J'ai peur qu'il ne nous joue un mauvais tour. Et s'ils prévenaient nos ennemis ? Dans ce cas, le temps nous est peut-être compté. ¤

Silupin ne fit pas part de ses sombres pensées. Pour l'instant, tous devaient focaliser leurs efforts sur le moyen de réussir leur mission, et non perdre du temps à craindre une attaque qui ne se produirait peut-être pas.

Puis, Edrone prit la parole et le barde n'en crut pas ses oreilles :


- Oui, Edrone, effectivement, si nous entrons en possession de ce document, nous partirons immédiatement ce qui fera disparaître toute menace sur la paix de votre village.

Quand Edrone parla du fait de passer par la salle du Conseil, Silupin fut très préoccupé :

- Votre père quitte-t-il des fois cette salle ? Et qu'entendez-vous par "il faut trouver autre chose" ? Par quel moyen pouvons-nous passer ?

écrit par: Elianis Jeudi 05 Novembre 2009 à 12h31
L'Elfe méditait sur les derniers jours passés, la disparition de Mival, qui avait laissé Capucine apparemment sans voix, le départ de Tonja, qui s'était peut-être sacrifié pour leur sauver la vie. Le regroupement des deux groupes qui était enfin une bonne nouvelle.
Mais l'Elfe pensait aussi à la disparition mystérieuse de cet humain, il y avait déjà eu tant de traître qu'il était persuadé que s'en était aussi un.

Le réveil de Silupin le tira de ses pensées.


-Mes ordres étaient de vous guidé jusqu'ici. Quand à la suite, je ne le sais pas, nous avons été attaqué et avons du fuir précipitamment. Mais avec nos ennemis qui sont peut-être dehors il vaudrait peut-être mieux que l'on reste groupé non?

¤ Ah! Il est fou celui-là! Je risque ma vie pour venir ici, pour le retrouver et maintenant il voudrait que je m'en aille. Oui, oui, bien sûr tout seul dans la forêt, et puis si un ou deux Magiciens rouge passe par là je les saluent gentilemment! ¤

Après avoir rejoint le groupe, et écouter Eldrone, Elianis ne se sentait pas vraiment plus avancé, peut-être un peu plus pris au piège.

¤ Récupérer le parchemin sans l'accord du patriarche, hum, et nous mettre ce village à dos. Si Josor à confier le parchemin au villageois il doit y avoir une raison, avons-nous le droit de le leur voler? Et quand à leur sécurité, si l'humain peu revenir ici, il ne va pas se gêner, rien que pour le secret de leur enchantement. Ce village n'est plus en sécurité, sans ou avec le parchemin. ¤

- Silupin voulez-vous vraiment voler ce document? Etes-vous sûr qu'il n'y ai pas un moyen, une subtilité diplomatique qui nous permettrais de nous le faire remettre?

Regardant alors Silupin dans les yeux et en touchant sa gemme l'Elfe lui transmit mentalement:
- Silupin, Hanna-Leena, et si le « secret de Josor » avait un lien avec l'enchantement du village, et si en prenant la lettre on mettait ce village encore plus en danger. L'Assemblée en as-t-elle le droit?

Puis reprenant à haute voix:

- Oh, oui j'allais oublié, nous avions trouvé sur un des Demi-Orques qui nous a attaqué un parchemin. Le voici:

PARCHEMIN

Le ch#f il ##ut vous al##r tuer ##s mages à l'écol# de# sor##ers.
Faut y al###, mages pa# f#rts, #ou# les tuer #ite ## Sha###as et l# #hef cont##ts.
##rès vous re###ir # #'enclave. ## no## r#che#!


- Je me demandait ce qui vous faisait penser que nos ennemis pourraient être les Magiciens Rouges? Ils sont puissant, ont-ils vraiment recours à des Demi-Orques idiot pour remplir leur mission?

- Quand à la prise du document si nous devons le prendre, nous pourrions peut-être passé discrètement dans la salle, quelqu'un peut-il devenir invisible ici?
Ou alors il nous faudrait faire diversion afin que le patriarche sorte suffisamment longtemps.

Le jeune Mage ne savait pas bien quoi penser mais il sentait au fond de lui que quelque chose de mauvais allait se passer, que de grands dangers planaient sur eux.

écrit par: Madawc Jeudi 05 Novembre 2009 à 14h58
Le guerrier se sentait bien. Très bien même. Mieux qu’il ne l’ait jamais été en fait !

¤Y’a pas à dire, le repos du guerrier est quelque chose de formidable !¤

S’étirant pour dénouer ses muscles, le forgeron écoutait Hanna Leena et Whÿn deviser entre eux, quand il aperçut Silupin et le dénommé Elianis les rejoindre. Saluant les nouveaux arrivant, l’illuskien aperçu Edrone et Fodoar qui approchaient. Ecoutant ce que le chasseur avait à dire, l’illuskien réprima un sourire. Il avait bien jugé le hin, en pensant que ce dernier leur prêterait main forte. C’était leur meilleur allié, et il avait eu raison de le penser.

Ecoutant ce que les deux membres de l’assemblée avaient à dire, le guerrier fini par prendre la parole.

-En fait, pour ce que nous savons, leur objectif est la lettre. Si ils apprennent que nous avons la lettre, et que nous ne sommes plus ici, ils se jetteront à nos trousses, et ignorerons Creux du Chêne. C’est, à mon avis, la seule possibilité d’épargner le village. Pour ce qui est de votre père, Edrone, si il ne quitte pas cette salle, je pense qu’il nous faille avoir recourt à un sortilège pour le neutraliser. Se tournant vers les membres de l’Assemblée : l’un de vous serait-il capable de l’endormir ? Sinon, je crains qu’il ne faille le neutraliser de manière plus… physique. Reportant son regard vers Edrone : Si nous devions en venir à une telle extrémité, je vous jure que nous ferrons tout ce qui est possible pour ne pas le blesser. Une fois que nous aurons la lettre, nous quitterons le village, en laissant courir le bruit qu’elle est en notre possession.

Puis, avisant le parchemin que tenait Eliannis, le guerrier tendit la main pour s’en emparer.

-Pour ce qui est des mages rouges de Thay, nous en avons déjà parlé hier soir. Par contre, vous dites que ceci était sur des orques ? Je devrais pouvoir le déchiffrer alors.

Avisant les traces de croc et de bave sur le parchemin :

-Malgré l’état déplorable dans lequel il se trouve…

Laissant son regard parcourir la feuille pendant quelques instants, le guerrier reprit la parole :

-« Le chef il veut vous aller tuer les mages à l'école des sorciers. Faut y aller, mages pas forts, tous les tuer vite et Sha###as et le chef contents. Après vous revenir a l'enclave. et nous riches! »

-Voilà ce qui est écrit. Je n’arrive pas à déchiffrer le nom mentionné, mais vu ce que vous dites, il doit s’agir de Shargas, un dieu orque. En bref, cela ne nous avance pas plus, si ce n’est que nos ennemis ont recruté des orques pour les basses besognes.

Rendant le parchemin à l’elfe, le guerrier se leva.

-Bien, si tout le monde est près, le moment d’agir est venu. Chaque minute est peut être précieuse. Comment procéderons nous ?

écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 23 Novembre 2009 à 12h04
Whÿn se réveilla un peu avant les autres. Comme tous les autres elfes il ne dormait pas vraiment. Il entrait en transe, une transe l'emmenant dans des contrées magiques, des forêts anciennes et apaisantes.

Il se leva doucement et sortit de l'abri chaleureux ou dormaient encore ses nouveaux amis. Il marcha un peu dehors avant de revenir près de ses compagnons. Il s'adossa contre le chambranle de la porte et les regarda dormir. Il redressa ensuite la tête pour regarder la course des étoiles dans le ciel.

Cet endroit était tellement paisible. Il sentit une pointe de désarroi quand il pensa que tout ce qui allait advenir était peut être de sa faute. Ramelvik qui s'était enfui, la lettre hors de portée, le village en danger par leur seule présence. Il passa plusieurs minutes à rêvasser quand le soleil commença à pointer le bout de son nez. Les rayons réchauffèrent son corps à mesure qu'ils prenaient de l'ampleur.

Les premiers signes d'éveil arrivèrent peu de temps ensuite. L'activité du village reprit son cours peu de temps après.

Peu à peu ses compagnons émergèrent de leur sommeil réparateur et Whÿn s'approcha d'eux pour les saluer et discuter un peu.

Peu de temps plus tard, Fodoar et Edrone s'approchèrent. Le discours qu'ils tinrent résonna douloureusement aux oreilles de Whÿn confirmant l'état de danger imminent qu'il avait ressenti cette nuit. Whÿn écouta les divers avis et options proposées.


- Je suis d'avis que nous agissions autrement. Je ne souhaite pas qu'il soit reproché à Fodoar et Edrone quoique ce soit. Si nous devons agir il nous faudra agir vite et de façon qui les mettra hors de cause.

- L'invisibilité proposée par Elianis serait le meilleur moyen mais je n'ai pas ça en stock, désolé. Le patriarche risque de nous poser problème mais est-il seul dans cette salle? Je ne souhaite blesser personne dans votre charmante communauté.

Whÿn réfléchit quelques instants en regardant tour à tour ses compagnons.

- Il m'est aussi venu à l'idée un plan différent et plus... hum... sournois, je dirai. Si ça marche, nous pourrions neutraliser le patriarche dans cette même salle, alors que Fodoar et Edrone y seront également et nous donnerons un coup de main qui les innocentera sans équivoque. Nous pourrions nous servir d'eux pour les échanger contre la lettre. Edrone et Fodoar pourraient faire irruption dans la salle en étant paniqué, nous entrerions à leur suite et nous les menacerions des les tuer si le patriarche ne nous donne pas accès au parchemin. Cela pourrait le faire plier. Dans le cas contraire, il faudrait passer outre ses résistances, lui sauter dessus et partir avec lui jusqu'au chêne.

- Nous devons agir vite et je pense que ça peut marcher, il faut un minimum de préparation et à chaque fois que j'ai tenté ce tour pour faire main basse sur des... euh oubliez ce que je viens de dire. Quoiqu'il en soit mon plan peut marcher. Avec Elianis nous nous chargerions de Fodoar et Edrone. Madawc tiendrait la porte au cas où. Hanna s'occuperait des éventuels personnes qui seraient dans la salle et enfin notre bon barde pourrait convaincre avec notre pression sur Fodoar et Edrone de libérer le passage.

- Alors, Qu'en dites vous? Je suis sur que ça peut marcher!

écrit par: Joinon Mardi 01 Décembre 2009 à 09h58
user posted imageEn fin d'après-midi, le 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel ensoleillé

Elianis, Madawc, Silupin, Whÿn

Les aventuriers étaient tous d'accord, ils accompliraient la mission qui leur avait été donnée par l'Assemblée. En outre, sauver le Creux-du-Chêne de la menace qu'ils y avaient peut-être apportée semblait leur importer plus encore. Etait-ce par sentiment de culpabilité ou par simple générosité d'âme? Tous partageaient cependant cette idée, même Capucine qui comprenait la portée du danger pour la communauté et qui acquiesçait de la tête aux propos de chacun des hommes. Hanna-Leena semblait perdue dans quelque pensée. Elle prit la parole à son tour.

- La mission prime sur le reste, quoi que vous en pensiez.
Elle croisa de ses yeux froids le regard de Fodoar qui avait levé la tête à cette déclaration.
- Votre village ne mérite probablement pas de disparaître mais, d'après nos sources, si nos dangereux ennemis mettent la main sur le secret de votre aïeul, c'est l'équilibre des forces dans cette partie de Toril qui serait bouleversé.

Elle regarda ensuite Edrone puis fit aller son regard de l'un à l'autre de ses compagnons.

- Votre force d'âme vous honore. Je n'ai malheureusement rien en réserve qui nous permette d'atteindre le tombeau de Josor sans heurt. Mais le plan de Whÿn, aussi tordu sot-il, pourrait fonctionner.
Capucine, vous êtes arcaniste, vous pourrez vous charger des éventuels importuns avec moi. Sans blesser quiconque! précisa l'ensorceleuse comme pour rassurer les halfelins.

--------------------
Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


Ces derniers se concertèrent du regard, Fodoar attendant l'avis du chef des chasseurs. Celui-ci se mordit la lèvre inférieure.

- Nul ne doit être blessé ici. Mon père est un homme sage, et bon. Mon seul regret est qu'il vit comme nous l'avons toujours fait, enfermés sur nous-mêmes alors que le monde hors de notre village évolue et se rapproche inévitablement de nous. J'ai toujours su qu'un jour notre enchantement ne pourrait plus nous protéger. Et si ce jour est proche, je veux faire mon possible pour protéger les miens.

Il se leva, aussitôt suivi du rouquin.
- Fodoar, mon ami, protégeons les nôtres de la cécité de nos anciens.
Il posa une main sur l'épaule de Silupin.
- J'ai confiance en vous, cousin du monde extérieur. Je vais vous mener.

---

Quelques minutes plus tard, les sept individus se retrouvèrent au pied de la colline du chêne, à l'entrée de la salle du Patriarche.
D'un accord muet, Fodoar se glissa entre les bras de Whÿn tandis qu'Edrone fit de même auprès d'Elianis.
Hanna-Leena ouvrit la porte et tous pénétrèrent dans la cavité naturelle.
Le Patriarche, sur son trône de bois, devisait avec une halfeline d'âge mûr tandis que trois autres semi-hommes saisirent leurs lances et vinrent de placer devant le vieillard qui se leva, aussi surpris qu'énervé.

- Que signifie...?


écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 08 Décembre 2009 à 22h48
Silupin n'était pas d'un tempéramment guerrier outrancier. Avant d'utiliser la force, il savait utiliser toutes les ressources de son esprit pour faire face aux situations et les maîtriser. Mais là, il devait bien s'avouer qu'il ne voyait aucune solution pour convertir le partriarche à leur vue. Aussi, quand Whyne, puis Hanna-Leena prirent la parole, il dut convenir qu'ils avaient raison. Il fallait passer en force s'il le fallait pour arriver au testament de Josor.

- Notre action, même si elle heurte nos hôtes, et en particulier le patriarche, sera bien moins pire que si nos ennemis arrive jusqu'ici. Vu la violence de leur attaque à l'auberge, il ne fait aucun doute qu'ils pourraient faire des ravages ici. Je suis donc d'accord avec vous, même si j'aurais préférer trouver une solution pacifique.

Aussi, quand Fodoar se rangea de leur côté, même si cela se révélait une décision difficile à prendre, le barde l'encourgea par ces mots :

- Fodoar, mon ami, protégeons les nôtres de la cécité de nos anciens.

Tout avait été dis. Il fallait passer à l'action sans attendre. Silupin marcha d'un pas assuré vers la colline du chêne, même si ses pensées n'étaient pas aussi fortes :

¤ Que tout se passe bien. Si quelqu'un est blessé, ou pire, j'aurai cela sur la conscience. ¤

Toute la petite troupe en place, en particulier les deux faux prisonniers, le barde se glissa entre les deux portes qu'ouvrait Hanna-Leena, non sans avoir prit en main son arbalète et engagé un carreau. Tout en marchant aussi vite que le permettait ses courtes jambes, il veilla cependant à ne pas distancer les autres. Il fallait faire corps pour impressionner le patriarche et les autres personnes présentes.

Tout en parcourant les derniers mètres, l'halfelin répétait dans sa tête les paroles qu'il allait prononcer. Il s'arrêta à bonne distance du patriarche protégé par trois gardes.


- Patriarche, le temps n'est plus aux palabres et aux demandes aimables. Nous avons fait deux prisonniers parmi les vôtres, notamment Fodoar comme vous pouvez le voir. Nous voulons le testament de Josor. Donnez-nous le, et nous les libérerons. Vite ! Le temps presse ! enjoignit-il d'un ton martial.

écrit par: Elianis Mercredi 09 Décembre 2009 à 22h40
Ils avaient décidés d'utiliser la manière forte. L'Elfe se pliait à la volonté des autres membres du groupe. Il savait leur mission importante et il connaissait la puissance de ses ennemis mais il n'était pas sûr que ce soit la bonne décision bien qu'il essayait de s'en persuader.

¤ Bon, qu'il en soit ainsi. Oui, hum... c'est peut-être une bonne solution, hum.. après tout, hum... plusieurs personnes sont déjà morte pour cette missions. Hum... Mais quand, même, me demander à moi d'utiliser ma lame! Ont-ils remarqué que je suis magicien? Non, pas que je n'ai jamais utiliser mon épée... oui, enfin... si l'on peut compter l'utilisation faite pour la cuisine... ¤

Elianis gardait la bouche fermé mais avait un grand sourire lorsqu'il sortit sa lame pour la placer sur le cou de son otage. Il jeta un cou d'oeil autour de lui et repris son sérieux.

-Bien, je vous suit. Oh oui, j'oubliais.

Prononçant alors quelques phrases étranges et faisant d'obscures gestes avec ses mains, le Mage fit apparaitre un petit halo bleuté autours de lui. La couleur disparu presque instantanément.

-Je suis prêt!

Lorsque l'équipe entra dans la salle, le jeune membre de l'Assemblée sentait la pression monter en lui. Son pouls battait de plus en plus vite. La main qui tenait son épée se faisait de plus en plus moite. Il avait peur, il était excité; mais il restait d'apparence calme, il connaissait l'importance de ce qu'il faisait.

¤ Reste concentré maintenant, il ne faut pas que quelqu'un soit blessé. Oui, on prend cet objet, on le ramène à l'Assemblée et je peux tranquillement retourné à la bibliothèque, sans ennemi, avec mes livres au calme... ¤

Mais déjà le Patriarche et Silupin avaient parlés. Elianis se taisait, ce n'est pas lui qui allait mener à bien la négociation, il y avait là plus expert que lui. Cependant, pour renforcer le sérieux des dires de Silupin, il serra la poignée de son épée encore plus fort, et la lame se rapprocha sensiblement du cou d'Edrone.


lance Armure de Mage sur lui

écrit par: Madawc Mardi 22 Décembre 2009 à 13h19
Dire que l’Illuskien n’était guère enchanté par le plan de l’elfe eu été un léger euphémisme. C’était juste… trop tordu, absurde ! Le guerrier écarquilla un peut plus les yeux sous le coup de la surprise quand la totalité du groupe donna son accord pour ce … plan. Se reprenant, Madawc haussa les épaules.

¤Comment peut-on avoir des idées aussi tordu ? Il a déjà du voir trop d’années défilé, cela a du lui touché le cerveau…¤

-Bon, on dirait que vous êtes tous d’accord avec cela. Cela m’ennuie de devoir laisser Silupin, même si c’est pour couvrir les arrières. Je garderais donc la porte de la salle du conseil. Silupin, ne faites rien qui puisse mettre votre vie en danger, cela m’ennuierais d’échouer maintenant.

Cela l'ennuyais d’autant plus qu’en cas d’échec, l’Assemblé ne lui donnerait aucune information sur sa proie. Il aurait donc au final juste perdu son temps, et cela, il ne pouvait l’accepter.

Emboitant le pas au groupe, le forgeron prépara ses armes. Cimeterre accessible, c’était bon. Alors que le groupe pénétra dans le tunnel, le guerrier saisi son arbalète, et enclencha un carreau dans le mécanisme. S’arrêtant a l’entré de la salle du conseil, il jeta un dernier regard vers celui qu’il devait protéger, puis se retourna, et pointa l’arme vers le tunnel qu’ils venaient d’emprunter.

¤C’est le seul chemin, le premier qui avance ferra simplement demi tour, a moins d’être suicidaire…Tempus, que je n’aime pas cela !¤

Le guerrier soupira, alors que le dialogue était entamé. Il lui fallait néanmoins garder les personnes présentent à l’œil, ils pouvaient être dangereux…

écrit par: Whÿn Lyn'taël Samedi 02 Janvier 2010 à 11h08
Whÿn regarda avec étonnement tous les membres de son petit groupe acquiesser à sa proposition et tout aussi étonnement Hanna Leena. Peut être l'humaine n'était-elle pas insensible à ses charmes. Il se promit mentalement de vérifier cela plus tard.

Le petit groupe mené par Fodoar et Edrone se dirigea vers la salle du patriarche. Fodoar vint se placer près de l'elfe qui dégaina sa longue épée, héritage de ses ancètres avant d'attraper le halfelin par l'épaule et le maintenir en joug, lame contre la gorge.


- Mon petit ami, j'espère que je n'aurai pas à m'en servir et j'espère que mon plan fonctionnera. Quoique je fasse, tiens toi prêt, on ne sait jamais.

Le groupe entra alors dans la large salle et Silupin avec un verbe étonnement impétueux, intima au patriarche de lui ouvrir la route du Testament de Josor.

Whyn se mit à observer les lieux avec plus de minutie. Il regarda les combattants se mettre en place et en même temps les issues et accès possible qui mèneraient au Testament. Cela allait être compliqué.

Elianis était près de lui avec Edrone à sa merci. Silupin un peu plus loin, prêt à tout semblait-il.

Madawac gardait les arrières.

Souhaitant donner du poid à l'argumentation de Silupin, Whyn prit à son tour la parole.


- Patriarche, mon ami à raison, tout comme vous avez raison de croire que les grandes gens ne sont pas toujours ce que l'on croit d'eux. Mais soyez assuré d'une chose, si nous ne partons pas avec ce Testament, les magiciens rouges viendront et leur magie dépassent de beaucoup notre témérité. Ils raseront votre beau et paisible village. En dépît des apparences, nous ne vous ferons aucun mal contrairement à eux. Aidez nous et cessons cette mascarade. La vie de vos enfants, de vos amis de tout ce qui vous est cher est en jeu. Ne laissez pas passer votre chance par votre immobilisme. Tournez la page maintenant. L'enjeu est trop important.

Whyn ressera sa prise sur Fodoar et chercha si ses propos avaient déstabiliser le patriarche et les autres halfelins présents.

PARCHEMIN
Dans un premier temps, jet de perception pour prendre en compte les lieux et dans un second temps, jet de bluff/diplomatie pour aider Silupin dans sa tentative de convaincre le Patriarche.

écrit par: Esvele Vendredi 08 Janvier 2010 à 12h32
user posted imageEn fin d'après-midi, le 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne
Ciel ensoleillé

Elianis, Madawc, Silupin, Whÿn

PARCHEMIN
Elianis lance un sort
Whÿn, Intimidation (aide Silupin): 1d20-> 12 +2 contre DD10 =réussite =>bonus de +2
Elianis, Intimidation (aide Silupin): 1d20->1 contre DD10 =échec
Hanna-Leena, Intimidation (aide Silupin): 1d20-> 19 +3 contre DD10 =réussite =>bonus de +2
Capucine, Intimidation (aide Silupin): 1d20->8 +1 contre DD10 =échec
Silupin, Intimidation: 1d20->6 +2 +2(Whÿn) +2(Hanna-Leena) contre Patriarche, niveau ajusté: 1d20->4 +5 +3 =réussite
Whÿn, Détection: 1d20-> 17 +4 contre DD20 =réussite


Tandis qu'Elianis et les deux magiciennes se tenaient prêts à agir à la moindre action de révolte de la part du Patriarche ou de ses gardes, Madawc s'occupait de surveiller l'entrée de la salle sous la colline, conformément à leur plan. Silupin et Whÿn tentaient de leur côté, quoiqu'avec nervosité, de renouer le dialogue entamé quelques heures plus tôt entre les aventuriers et le représentant du Creux-du-Chêne. Les cartes avaient changé et les envoyés de l'Assemblée possédaient de nouveaux atouts: Edrone et Fodoar. Restait à espérer que ceux-ci resteraient loyaux jusqu'au bout à leurs convictions plutôt qu'à leur chef.

- Nous aider? Et c'est ainsi que vous dites nous aider?! cria de sa voix chevrotante le vieil halfelin tandis que la petite femme qui s'occupait de lui alla se cacher derrière le trône rustique. Whÿn et Hanna-Leena reconnurent en elle la hin âgée qui les avait soignés à la maison de guérison.
- Vous avez apporté le mal dans notre communauté! Nous vous avons accueillis et vous nous menacez! Puisse Urogalan vous prendre rapidement, vous qui porterez le sceau des parias!

Le regard du vieillard embrassa rapidement la salle. La situation était à son désavantage. Faire intervenir ses gardes aurait été risquer la vie des deux chasseurs "prisonniers".
- Mais vous avez mon fils, et Fodoar. Démons que vous êtes! Gardes, laissez-les passer, qu'ils trouvent eux-mêmes la mort qu'ils recherchent.

A ces mots, les trois lanciers reculèrent et, sans quitter des yeux le petit groupe, se mirent dos à la paroi, du côté droit de la pièce. La vieille femme aida le Patriarche à en faire de même.
Whÿn, qui tentait de remarquer la potentielle présence d'un individu dissimulé, ne trouva rien de suspect dans la grande salle. Cependant, il ressentit une désagréable impression. La sensation que quelque chose, ou quelqu'un, évoluait également dans la salle sans apparaître aux yeux des aventuriers. Il y avait une présence...

Le Patriarche repris la parole.

- Il y a derrière mon trône un levier qui vous ouvrira le tombeau de l'Aïeul. Mais soyez prévenus, Josor ne tolère pas les ennemis du Creux-du-Chêne.

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 07 Février 2010 à 22h12
Silupin avait mauvaise conscience face au regard désaprobateur et courroussé du patriarche.

¤ C'est pour son bien que tu fais cela. Si vous ne trouvez pas rapidement le Testament, toute cette gentille communauté risque de périr. Nos ennemis n'auront aucun scrupule. ¤

Aussi, le barde poussa-t-il un petit soupir de soulagement en voyant le vieil halfelin cèder à leur chantage.

- Vous faites le bon choix, lui dit-il. Veuillez nous excuser d'utiliser un tel moyen pour arriver à nos fins, mais votre sauvegarde est à ce prix. Croyez moi. Les autres qui recherchent le Testament de Josor, n'auraient pas hésité à massacrer de nombreux villageois.

L'halfelin se tourna vers ses compagnons.

- Allez, pressons-nous ! Nous emmenons les deux otages avec nous. Nous vous les rendrons sains et sauf à notre sortie, ajouta-t-il à l'attention du patriarche.

Sans plus perdre de temps, Silupin gagna l'arrière du trône. Avisant le levier, il s'en saisit et le tira.


écrit par: Madawc Dimanche 21 Février 2010 à 10h41
Le guerrier, sont arbalète armée, était en plein doute sur ce qu’il devait faire. Devait-il pénétrer dans le passage, pour veiller sur le barde comme lui avait demandé l’Assemblé ? Ou bien devait-il rester a l’entré de la pièce pour empêcher toute intrusion ? Mais dans ce cas, quand les autres descendraient dans le tombeau, il aurait les trois lanciers dans son dos… Peut être devrait-il se placer a l’entré du tombeau, prés du trône, pour empêcher quiconque d’y descendre ? L’illuskien se sentait dans une position particulièrement inconfortable. Et le vieux qui leurs reprochait leur conduite… Le forgeron poussa un soupir, et toujours regardant le couloir qui lui faisait face :

-Noble Patriarche, c’est vous seul qui nous forcé à agir de la sorte. Nous vous avons demandé votre coopération pour la protection de ce village, et vous avez refusé. Vous ignorez tout du danger qui vous guette, et nous n’agissons pas de gaité de cœur. Ces méthodes ne nous enchantent pas plus que vous, mais votre entêtement les rend nécessaire. Veuillez donc ne pas nous compliquer plus la tache, et tout se passera bien. Nous protégerons Creux du Chêne, avec ou sans votre aide.

¤Et si nous devons en abattre quelques uns pour que la majorité survive, nous le ferrons. Survie du plus apte…¤

Assurant une prise sure sur son arbalète, Madawc se campa fermement sur ses jambes, bloquant tous passage de ses larges épaules.

-Sillupin, dois je vous accompagner dans ce tunnel, ou rester a l’entré de cette pièce, ou encore a l’entré du tombeau ?
¤Tempus, je n’aime pas ça du tout !¤

écrit par: Elianis Lundi 01 Mars 2010 à 21h50
Le Mage n'avait pas bougé. Entrer dans le tombeau lui faisait un peu peur. Il avait entendu Silupin annoncé qu'ils enmennaient les deux otages avec, ce qui voulait dire qu'il devait s'avancer dans ce couloir lui aussi.

Il observa les personnages présents dans la pièce, puis arrêta son regard sur le Patriarche:


- Mes excuses, mais je pense que nous devons faire cela, la vie des habitants de votre village est en jeux, mais celles de beaucoup d'autres personnes aussi.

Son ton n'était pas très convaincant, et son regard se fixa sur le sol après avoir prononcé cette phrase. Il regarda à nouveau vers le couloir, respira profondément. Il avança alors avec son otage devant lui et se rapprocha du couloir.

¤ Peut-être vaudrait-il mieux que... hum, oui.. bien que... ¤

Elianis marmonnât quelques secondes puis de sa main libre, il sortit une baguette. Il s'arrêta devant Silupin lui faisant signe qu'il était prêt.



Prend sa baguette de projectiles en main.
[/I]

écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 04 Mars 2010 à 09h48
La situation était tendue, risquée et semblait déplaire à tout le monde mais Whÿn savait qu'elle était nécessaire s'il voulait aller de l'avant et surtout aider les halfelins malgré eux.

Whÿn fit avancer Fodoar devant lui tout en le menaçant fictivement de sa lame.

Le patriarche avait l'air d'avoir succombé à son subterfuge, son plan avait semble-t-il marché mais Whÿn était mal à l'aise. Quelque chose continuait de le troubler.


- Je suis désolé réussit-il simplement à dire alors que son verbe habituel restait bloqué au fond de sa gorge.

Il s'approcha ensutie de Silupin et lui fit un clin d'oeil. L'hafelin actionna le levier situé derrière le trône avant que l'elfe n'ait pu le regarder et déceler un éventuel piège. Les dés étaient lancés. Iil fallait aller de l'avant et le faire vite.

- Je passerai devant, on ne sait jamais, et rappele toi Silupin que nous devons te protéger.

Toujours épée en main, Whÿn était prêt à se lancer à nouveau dans l'exploration du tombeau de Josor.

écrit par: Esvele Lundi 22 Mars 2010 à 15h21
user posted imageEn fin d'après-midi, le 4 Eleinte 1372
Impiltur -> Village du Creux du Chêne

Elianis, Madawc, Silupin, Whÿn

Il ne fut pas difficile pour Silupin d'actionner le levier ; il avait été conçu pour (et selon toute certitude par) ceux de sa race. Nulle porte ou entrée cachée ne sembla s'ouvrir ; mais le trône sur lequel se tenait le Patriarche encore quelques courtes minutes avant trembla légèrement avant de glisser sur le côté. Un ingénieux système, dont même un gnome aurait pu être jaloux, permettait de dévoiler l'entrée d'un escalier en colimaçon qui descendait dans les profondeurs de la terre.

Silupin, Whÿn, Elianis et leurs otages s'y introduisirent rapidement. Entraîné par sa nervosité, le barde n'avait pas répondu (ou pas entendu) la question de Madawc qui montait toujours la garde.


Elianis, Silupin, Whÿn

Ce fut le roublard qui ouvrit la marche, suivi de très près par le "menacé" Fodoar. Silupin suivait ensuite avec Edrone et le magicien lui emboîtant le pas.
Les trois halfelins progressaient sans peine dans ce conduit à leur taille, les deux Tel'Quessirs étaient quant à eux relativement serrés mais le petit groupe ne descendit finalement que quelques marches avant de déboucher sur un couloir malheureusement conçu lui aussi pour des semi-hommes.

Taillé à même le sous-sol et consolidé, à la façon de la salle du Patriarche, de montants de bois, le corridor continuait quelques petits mètres avant de se perdre dans la pénombre. Les deux elfes, qui devaient s'accroupir ou se voûter, ne voyaient guère plus loin.


Madawc

Pendant que ses compagnons s'aventuraient sous la colline du chêne enchanté, Madawc restait dans la salle du trône en compagnie des deux lanceuses de sorts. Les trois gardes restant immobiles, Hanna-Leena en profita pour s'approcher à son tour de l'entrée de ce qui était d'après le Patriarche le tombeau de Josor Chênécu.

Ce fut à cet instant que Madawc aperçut, déboulant de derrière l'une des typiques yourtes en bois du village, un groupe de cinq chasseurs, l'arme au clair, s'approchant rapidement de la colline. Un villageois au moins avait dû surprendre le stratagème des envoyés de l'Assemblée et en informer les siens. La partie devenait plus délicate.



écrit par: Elianis Lundi 29 Mars 2010 à 19h20
L'Elfe était fort anxieux. Sa main s'était resserré sur son épée. Il n'arrivait pas à réflechir correctement et se demandait ce qui les attendaient, le Patriarche avait parlé de la mort.

¤ Hum, cet endroit ne me dit rien qui vaille... le vieux Josor a sûrement dû protéger le testament avec pièges. S'il est si important, ou si puissant, nous ne l'aurons pas si facilement. ¤

Se rendant alors compte qu'il maintenait toujours son otage près de lui, Elianis rengaina son épée et regarda celui qui fut son otage:

- Edrone, veuillez encore une fois nous pardonner pour ceci. J'imagine que vous avez compris pourquoi nous le faisions mais cela n'est pas dans mes habitudes. Peut-être pouvez-vous encore nous aider? Etes-vous déjà descendu ici? Votre père à parler de la mort, savez-vous si cet endroit est piégé ou gardé?

¤ Oui, hum, parce que arriver au testament de Josor mort ne nous servira à rien... ¤

Voyant alors que la lumière baissait, il regarda autours de lui. Il attendait que l'un des aventuriers sorte une torche, mais aucun n'avait l'air de bouger...

- Peut-être serait-il temps de sortir une torche non?

Il se demandait ce qu'attendait ses compagnons pour le faire tout en regrettant un peu de ne point en avoir lui-même.

écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 03 Avril 2010 à 21h44
C'est avec une grande satisfaction que Silupin avait vu le passage secret s'ouvrir, découvrant un escalier plongeant dans les profondeurs du sol.

- Mes amis, on s'approche du testament. Allez, il n'y a pas une seconde à perdre ! enjoigna-t-il d'un ton plein d'entrain.

Comme toujours, on ne lui laissa pas la primeur d'ouvrir la marche. Il s'engagea donc en troisième position dans l'escalier. Le sentiment de triomphe qu'il avait éprouvé à la vue du passage menant sûrement au Testament de Josor, s'estompa. S'il se sentait à sa taille dans cet étroit passage, une certaine inquiétude s'empara de lui au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient sous la terre, pourtant d'à peine une volée de marches. S'en suivit un couloir au sein duquel la lumière ne cessait de baisser, ce qui augmenta encore le sentiment de peur de l'halfelin.


- On n'y voit rien, se plaignit-il d'une petite voix.

L'esprit engourdit par l'inquiétude, le barde se rappela soudain, alors qu'ils ne voyaient presque plus rien, qu'il possédait de quoi les tirer d'affaire. Fouillant frébrilement dans son havresac, il en retira une bougie et un briquet à amadou. Il actionna immédiatement celui-ci, et, après quelques tentatives infructueuses, vit s'élever une flamme. La bougie prit bientôt le relais. Tout en protégeant la flamme, Silupin se glissa en tête du groupe, content de trouver un moyen pour mettre de côté sa peur.

- Suivez-moi de près, on ne sait jamais.

Conscient que la lumière émise par la bougie ne dissipait que sur une courte distance l'obscurité, l'halfelin n'en reprit pas moins la progression d'un bon pas. Plus vite ils touveraient le Testament, plus vite ils ressortiraient, et plus vite il se sentirait mieux.

écrit par: Madawc Mercredi 07 Avril 2010 à 10h22
Le guerrier serra les dents. La situation devenait de moins en moins a son gout. Silupin, Whÿn et Eliannis s’enfonçant dans le souterrain avec leurs faux otages, il ne restait avec lui que Capucine et Hanna Leena, et il doutait que le duo de jeteuse de sort pourrait maintenir les halfelins qui se trouvaient dans son dos. Trois gardes, le Patriarche et la vieille guérisseuse derrière lui, et cinq chasseurs arrivant en face, le nombre n’était clairement pas a leur avantage, d’autant plus que si les gardes se rebellaient, ils seraient pris en tenaille. Et au vu de leurs actes, il était des plus probable que les chasseurs de chercheraient pas a connaitre les raison des-dits actes avant d’attaquer. Il ne restait plus qu’à ce qu’un mage rouge de Thay traine ses guêtres dans les parages, et ils seraient vraiment dans la mouise.

-HANNA LEENA ! PREND LE PATRIARCHE EN OTAGE ! Si on ne veut pas que le sang coule, il va falloir menacer les villageois !

Cela ne plaisait nullement au forgeron, mais il n’était pas stupide au point de négliger l’efficacité d’un groupe de chasseur, aussi petits soient-ils. Il savait que ses chances de l’emporter étaient mince. Braquant son arbalète vers l’entrée du tunnel, l’illuskien affermis sa prise. Il avait un avantage quand même : de l’endroit où il était, les halfelins ne pouvaient pas passer à plusieurs de front. Visant le premier pénétrant le couloir, la voix puissante du nordique tonna une fois de plus.

-PLUS UN PAS ! OU LE PREMIER QUI AVANCE PREND CE CARREAU ENTRE LES DEUX YEUX !

¤Espérons que nous puissions discuter avec eux, ou notre sang risque fort de couler plus abondement que le leur…¤

écrit par: Whÿn Lyn'taël Dimanche 16 Mai 2010 à 20h05
¤C'est vrai qu'on y voit rien dans ce trou minuscule.¤ Fut la première chose à laquelle pensa Whÿn en entendant les paroles du halfelin. Ce Silupin qu'il commençait à connaître avait toujours un sens de aigü de l'observation. Le magnifique elfe passa sur l'amusement provoqué par cette pensée saugrenue pour se relancer dans l'aventure et retrouver sa concentration sur le chemin étroit qui était devant lui.

Silupin réussit à allumer une bougie dont la lueur rassurante rougie le visage du petit être. Il présentait ainsi un regard profondément différent de celui qu'il avait lors de leur première rencontre. Le halfelin avait un air volontaire, présent et prêt à avancer coûte que coûte. Whÿn sourit à sa vue, peut être ce halfelin qu'il considérait à présent comme un ami plus qu'un compagnon, serait effectivement un bon chef, peut être même un guide pour le conurie dans des aventures passionnantes. Et d'ailleurs c'était un peu cela la vie de l'elfe: une vie de passion, d'aventures, d'évènements inattendus, bref la vie qu'il menait actuellement pour son plus grand plaisir.

Silupin le rejoint à l'avant du groupe et sa petite bougie en main passa devant l'elfe.


- Je te suivrai de près n'aie crainte Silupin. N'avance pas trop vite cependant, pour que nous puissions te suivre dans la lumière. Ma vision me permet de voir un peu au delà mais pas suffisamment pour prévenir d'un éventuel danger. De plus j'ai besoin de verifier le terrain devant nous. Le dernier piège m'a laissé un goût amer dans la bouche et pas qu'à cause de la terre que j'ai avalé.

Alors qu'il parlait, la voix de Madawc arriva à ses oreilles.

- Madawc! lança-t-il au petit groupe réunit autour de lui. Il est encore en haut avec Hanna Leena et Capucine. On dirait que ça se passe mal. Je crois qu'il a parlé de prendre le patriarche en otage. Dépêchons nous de trouver ce Testament sinon il ne restera peut être plus rien de notre groupe pour savoir de quoi il en retourne exactement. Il faut faire descendre Madawc et Hanna Leena et Capucine. Il ne faut pas nous diviser. Nous avons plusd e chance tous ensemble.

- Madawc, Hanna Leena, Capucine. Cria l'elfe. Ne perdez pas de temps, descendez nous rejoindre. Laissez-les. Vite, hâtes vous!

- Silupin, Elianis, il nous faut avancer maintenant, ils nous rattraperons. Edrone, Fodoar, je suis vraiment désolé pour tout. Vous pouvez rester... vous devez rester ici, à l'entrée du tunnel. Nous vous avons déjà trop demandé et je ne souhaite pas vous voir mourrir ici. Je vous en prie. Nous partirions le coeur plus léger si nous vous savions en sécurité avec les vôtres.

Whÿn ne leur laissa pas le temps de répondre et se détourna des deux halfelins. Il regarda Silupin dans les yeux à travers la petite flamme vascillante de la bougie.

- Je crois que nous pouvons y aller mes amis.


écrit par: Stolig Lundi 17 Mai 2010 à 07h06
user posted imageFin d’après-midi, le 4 Eleinte 1372 - Village du Creux du Chêne



Elanis, Silupin, Whÿn

La flamme vacillante de la bougie rejetait faiblement les ombres, une tout petite auréole de lumière, rassurante pourtant, malgré la faible lueur dégagée. Le Hin protégeait la flamme comme il put de quelques courants d’air frais qui semblaient arriver des profondeurs ténébreuses vers lesquelles il se dirigeait. Heureusement le couloir était étroit, ce qui ne nécessitait pas une vive source lumineuse, du moins, heureusement pour les petites gens. Les autres eurent plus de mal, obligé de se tenir légèrement courbés, courbure de plus en plus accentuée à fur et à mesure qu’il s’avançaient descendant dans la profondeur de la colline du Creux du Chêne.

La voix de Whÿn fit soudainement interruption dans le silence quasi religieux du couloir d’une nécropole sacrée. L’elfe avait entendu le cri de Madwac, un cri aux accents de désespoir, d’urgence. Le guerrier se sacrifiait pour garder précieusement l’entrée et peut-être la seule sortie de ses compagnons. Tous s’arrêtèrent un instant afin d’écouter le roublard qui l’enjoignait, lui et les deux arcanistes, à descendre avec eux. Si le message fut entendu par les explorateurs souterrains, il ne fut pas sûr que les courageux défenseurs l’eussent entendu. Néanmoins, le temps pressait, aussi reprirent-il leur route, espérant ne point retrouver à leur retour, des nouveaux corps à enterrer, fussent ceux de leur amis, ou les autres, d’innocents villageois ainsi que le patriarche par ailleurs plus buté qu’un mineur nain ayant trouvé un filon de mithral.

La pente était douce, et peu à peu les pierres muraux firent place à la terre battue, toujours soutenue tout les dix mètres par une charpente en bois. Une odeur de moisi mêlé de végétaux parvinrent à leurs narines, et ici et là la terre était percée de filaments de racines de grosseurs différentes. Cela ne posait pas grands soucis, si ce n’est que les grandes gens sursautaient parfois en frôlant de leur tête des racines plus épaisses, tordues et noires, telles des stalactites de matière vivante. A propos de matière vivante, les arachnophobes ne purent que frissonner à la vue ici et là de quelques araignées, pas bien grosses mais présentes, tissant leurs toiles dans l’espoir d’attraper quelques insectes perdus dans ces couloirs. Leurs œuvres étoilées scintillaient sous la tremblante lueur de la bougie, un bref instant avant de s’éteindre dans les ombres retrouvées.

Edrone marchant près d’Elianis, semblait perplexe à la question posée par ce dernier. Il fronça les sourcils en guise de concentration, puis finalement déclara :

Nous ne connaissons guère les secrets que cache Josor. Je pense même que même mon père n’en a aucune idée. Cela fait partie sans doute de son entêtement. Pour lui vous êtes de vulgaires chasseurs de trésors… Sa voix était douce à la mention du vieil entêté et Elianis put voir dans son visage une tendresse particulière, de celle que l’ont voit dans les yeux d’hommes respectant et aimant leur père.

Le couloir avait cessé de descendre, cependant les racines étaient plus drues, les enchevêtrements plus complexes, à tel point que la progression des aventuriers fut ralentie et les trébuchements nombreux. Ils débouchèrent enfin dans une salle fort ancienne, rongée par la mousse et l’humidité. Il était difficile de voir sa grandeur exacte, de terre humide indiquait qu’ils arrivaient à un endroit construit, perdu dans les entrailles de la terre. Il était difficile d’estimer la grandeur de la cavité, vu le manque de lumière. Les parois de part et d’autres étaient décorés de minéraux étranges d’un blanc laiteux, mais ce qui attirait particulièrement le regard était que droit devant eux brillait doucement une rose d’argent. A cette distance elle semblait flotter au-dessus d’un socle. Le silence était profond les ombres épaisses.


Madawc

Le guerrier n’avait pas tort : ils étaient dans une situation plus que délicate. Les visages menaçants et sombres des chasseurs ne présageaient nullement un moment agréable autour d’un verre de vin et d’une bonne pipe d’herbes raffinées, mais toute autre chose. Leurs regards portaient vers le patriarche raide sur son trône, raide et muet, drapé dans une dignité froissée. Celui-ci n’esquissait aucun geste, sa main reposant sur son genou ne donna aucun signe visible. Madawc entouré des deux arcanistes pensa se protéger au moyen d’un otage, mais cette fois-ci un otage non volontaire. Hanna Leena et Capucine jetèrent vers le guerrier un regard perplexe. D’une voix froide l’envoyée de l’assemblée lui répondit rapidement :

Hors de question ! Nous ne pouvons prétendre à prendre ce vieil homme en otage, nous ne somme pas des bandits ! Il doit y avoir un autre moyen !

Le vieil homme entendant ses paroles eut un rire amer, une sorte d’aboiement bref, sans joie. Capucine semblait avoir moins de problèmes avec cette idée, mais hésitait de même. La manœuvre était dangereuse. Il allait devoir se déplacer de l’entrée du tunnel jusqu’au trône rapidement. Tout geste maladroit allait à la catastrophe. C’est alors qu’une voix lointaine du tunnel leur parvint. C’était celle de l’elfe, Whÿn ; une voix faible mais claire portée par les échos, une voix proposant de descendre avec eux. Les compagnons se concertèrent brièvement du regard. Le guerrier tenait en joue les chasseurs qui s’étaient arrêtés attendant sans doute le signal de leur patriarche. D’une voix froide et basse Hanna conclut :

Nous avons déjà des otages… Ils sont dans les couloirs de la nécropole. Soit on reste là, soit nous fermons le passage par la magie ce qui nous achètera du temps, mais coupe toute sortie précipitée, et seul les dieux savent ce qu’on y retrouvera. Décidez, et vite !

écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 21 Mai 2010 à 21h01
L'angoisse qui étreignait Silupin dans le tunnel, se calma un peu en raison de la bougie qu'il tenait. Cette frêle et vacillante source de lumière, lui apportait un réconfort fort bienvenu. Le fait qu'ils avancent sans encombres, au moins pour lui en raison de sa taille, y était également pour beaucoup. Finalement, il était dans son élément en ce lieu créé pour des gens de son espèce. Et c'était rare sur Faerûn.

Une autre source d'angoisse se fit jour tandis qu'ils avançaient toujours plus profondément. Derrière eux, la voix de Madawc ne laissait aucun doute sur le fait qu'il se trouvait dans une situation épineuse.


- Il faut trouver le Testament, et vite si on veut éviter un combat inutile. Le Testament entre nos mains, le patriarche devrait ordonner qu'on nous laisse tranquille. Il ne voudra pas risquer sa perte.

L'halfelin voulut accélérer le pas, mais de nombreuses racines qui représentaient autant de pièges, l'en empéchêrent.

Finalement, il débouchèrent dans une salle dont la flamme de la bougie ne pouvait pas illuminer les murs et le plafond. Mais Silupin de s'en préoccupa point.


- Regardez ! fit-il avec émotion, un doigt tendu vers la rose d'argent qui brillait dans la noirceur des lieux. Je crois que nous touchons au but, affirma-t-il en marchant en direction de ce mystérieux phénomène.

écrit par: Madawc Samedi 29 Mai 2010 à 10h18
Le guerrier se retint de lâcher un soupir d’exaspération. Cette jeteuse de sort ne lui facilitait décidément pas la tache ! Ils risquaient à tout moment de se faire tuer pour ce qui semblait être un vieux parchemin qui ne devait pas tomber entre de mauvaises mains, mais tout n’était pas permis pour y parvenir !

S’enfermer dans le tunnel, ou rester ici alors que cela pouvait se transformer en bain de sang ? C’était un choix qui n’en était pas vraiment un… Aussi la décision du guerrier était assez prévisible.

-Capucine ! Récupère une demi douzaine de torches sur les murs, je ne sais pas combien de temps elles durent, et je n’y vois rien dans le noir, comme vous deux a priori. Puis tu descendras la première. Hanna Leena, tu restes a coté de moi, et on recule vers le tunnel. Tu fermeras quand on passera.

¤Espérons qu’on n’aura pas à fuir pour sortir…¤

Vraiment, Madawc n’aimait pas quand la situation lui échappait…

écrit par: Whÿn Lyn'taël Samedi 29 Mai 2010 à 11h36
Whÿn confirma mentalement les propos de Silupin. En effet, ils touchaient au but. En tout cas, c'était ce qu'il semblait.

Whÿn se rapprocha de Silupin pour lui parler. Il commença à voix basse.


- Attend mon ami, on ne sait jamais ce qu'il peut y avoir ici. Je vais regarder devant nous si l'endroit n'est pas piégé. Quand je vous le dirai, suivez moi et marchez la où je marche, on ne sait jamais.

Whÿn tapota l'épaule du halfelin et tout en marchant, dégaina sa petite dague. Il commença à tatonner devant lui puis revint sur ses pas. Il s'approcha de nouveau de Silupin et lui chuchotta.

- C'est quasiment impossible de pousser trop loin sans lumière. Il doit bien y avoir de quoi éclairer cette salle sur les parois, des torches ou je ne sais quoi mais d'ici on ne voit rien. J'ai aussi une idée pour récupérer la rose mais je ne suis pas certain que ça puisse fonctionner.

- Je pourrai essayer de la manipuler à distance et de l'amener à nous mais, nous ne savons toujours pas ce que c'est et ça pourrait s'avérer dangereux. Je préfèrerai rendre l'endroit plus lumineux. Elianis, n'as tu pas un tel sort dans ton grimoire?

L'elfe se pencha de nouveau vers Silupin.

- Bon, je vais voir sur les quelques mètres devant nous si il n'y a pas de pièges afin de nous permettre de nous battre au cas, laisse ta bougies assez haute de façon à ce que je puisse voir un maximum de chose. Tu ne devrais pas me perdre de vue et si c'est le cas fais le moi savoir.

Whÿn s'avança. Il se mouvait tel un serpent en se glissant doucement sur le sol devant lui. La rose lumineuse était au loin, devant lui. Il s'arrêta pour revenir sur ses pas au bout de quelques instants et recommença son petit jeu sur deux directions différentes afin de former une sorte d'arc de cercle devant lui. Après de longues minutes, il revint vers le groupe...

PARCHEMIN
Test de recherche des pièges pour mon roublard. S'il tombe sur l'un d'eux, il essaie de le désamorcer.

écrit par: Stolig Lundi 31 Mai 2010 à 15h35
user posted imageFin d’après-midi, le 4 Eleinte 1372 - Village du Creux du Chêne

PARCHEMIN
Wÿnn : Recherche de pièges - 20(dés)+ 7 = 27 => DD ? réussite partielle...


Madawc

Malgré ses réticences, il était certain que le jeune homme n'avait guère le choix. Un bain de sang était à éviter, le vieux grincheux sur son trône ne semblait toujours ne pas avoir changé d'avis. Le fait de garder l'entrée était un choix courageux, voire téméraire, mais pouvait très vite dégrader en folie pure, surtout au vu des faces assombries des chasseurs le tenant en joue. Avec une promptitude sans doute encouragée par la peur (n'était-il point murmuré que la peur donnait des ailes), la jeune Capucine, tel un pixie rafla les torches qu'elle aperçut. Cependant, Madawc eut le temps de se poser une question assez troublante : pourquoi n'attaquaient-ils pas ? Cette hésitation était peut-être due au fait que leur chef était dans ce même tunnel. En effet, ils jetaient des regards sombres vers le patriarche qui, enfoncé dans son mutisme ne donnait aucun signe. Il semblait très vieux là, assis sur son siège, comme si d'un coup le poids des ans avait mangé le reste des forces qui lui restaient.
A bout de souffle la jeune femme revint vers lui


-J'en ai quatre... Allons-y Madawc, j'aime pas ce mutisme, ce silence, ça ne présage vraiment rien de bon... S'il te plait, hâtons nous ! La voix altérée de la jeune femme le réveilla de ses pensées. Rapidement, elle se dirigea vers l'entrée non sans oublier au passage de déjà allumer une des quatre torches. Hanaa Leena avait préparé son sort, discrètement mais d'une manière sûre. Elle signifia d'un coup d'œil sombre à Madawc qu'elle était prête. Le guerrier recula et entra dans le tunnel, quittant cette étrange scène d'halfelins presque changés en statues de pierre. Il aida ensuite Hanna Leena à refermer la porte et aussitôt elle jeta un sort, suivit d'un deuxième. Elle se tourna vers lui souriante, quoiqu'un peu affaiblie par l'effort
- Voilà fit-elle assez satisfaite, offrant un de ses rares sourires Non seulement la porte est bien fermée, mais j'y ai rajouté quelque chose qui les surprendra, du moins si ils essaye de pénétrer à notre suite ! Allons, plus de temps à perdre, descendons...
Au moment où elle parlait, les deux femmes et Madawc entendirent devant eux comme un bruit sourd, une sorte de grondement,faisant trembler légèrement le sol sablonneux sous leur pieds. Ils s'arrêtèrent un peu indécis mais le son ne fit que se perdre en vague échos. Aucune poussières ou souffle ne vint perturber flamme ou cheveux

Elanis, Silupin, Whÿn

Whÿn avait réussi à modérer les ardeurs de l'halfelin prêt à se jeter droit dans la pièce vers la rose d'argent qui luisait telle une étoile pleines de promesses. Prudemment, il enjoint ses compagnons à le suivre. Grâce à la faible luminosité émanant de la rose l'elfe pouvait attentivement jauger leur environnement immédiat. S'avançant d'un pas, les compagnons eurent l'heureuse ou la malheureuse surprise de constater que les murs où se trouvait des stries de pierres blanches s'illuminaient de plus en plus intensément. C'était bonne nouvelles pour eux très certainement, mais pourrait s'avérer moins bonne si cette luminosité alertait, telle des cloches carillonneuses, tout gardien de crypte, d'humeur sans nul doute protecteur, comme tout gardien de métier se respecte d'ailleurs... Quoi qu'il en soit, il était déjà trop tard, la progression de Silupin et de Whÿn ne fusse que d'un pas semblait avoir actionné ce mécanisme. La lueur de bougie du jeune halfelin devenait de moins en moins vive, à fur et à mesure que les pierres blanches d'un laiteux un peu sali par le temps prenaient de l'assurance.

Cependant, Whÿn contemplait la salle avec attention. Il était indécis. Etait-ce cette soudaine offre généreuse de luminosité ? Son flair de roublard le mettait en garde, un instinct primaire de ceux qui ne s'expliquait pas. C'était si facile... Un tunnel, puis une pièce qui s'illuminait. Si piège il y avait, il n'eut aucun doute que celui-ci devait être magique. La chose se révélait fâcheuse, car il était diantrement difficile de débusquer telle chose. Son regard effleura chaque recoin de la pièce qui maintenant illuminée semblait moins grande qu'à prime abord. Elle devait faire une largeur de trente mètre, et une longueur de dix-huit mètres jusqu'à l'artéfact de rose. Au-delà une petite dizaine de mètres les séparaient d'une porte voutée creusée dans la roche. Une porte qui semblait lourde et sombre, avec au centre un seule mot, creusé en argent, facile à lire pour ceux qui connaissait la langue des petites-gens... D'ailleurs Edrone ahuri le prononça à haute voix :


- Josor !

Whÿn se tourna vers ses compagnons, le visage inquiet. Il vit par ailleurs qu'Elianis et Edrone était resté à l'arrière, à l'entrée de la pièce. Avec lui Silupin se tenant sagement derrière lui, quoique son visage levé exprimait une question non formulée à son arrêt brusque. L'elfe revint dans son examen minutieux. La seule chose qui avait arrêté son regarde était la couleur d'un des pierres à deux pas devant lui, elle semblait légèrement plus verte. Le problème restait cependant entier : était-ce le résultat ou l'enclenchement ?

C'est alors que derrière eux, le tunnel par lequel ils étaient arrivés émit un grondement sourd. D'aucun aurait put penser qu'un éboulement s'était produit. Elianis cependant eut juste le temps de s'apercevoir que droit derrière lui le tunnel s'était bouché, et que de part et d'autre une ouverture était apparue dans les murs de terre, offrant de nouvelles voies, sorties ou entrées, ils ne pouvait nullement le deviner à cette heure.

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 01 Juin 2010 à 00h35
Whÿn était perplexe. Cette pierre d'une couleur différente, qu'il avait tout juste réussi à percevoir avait quelle fonction? Le grondement sourd qui résonna dans la pièce et dans le couloir le laissa encore plus face à de nombreux doutes.

L'elfe s'assis prudemment en tailleur à quelques centimètres de la pierre verdâtre après avoir minutieusement regardé si d'autres devant et à côté de lui n'avaient pas cette teinte.

Confortablement installé, Il sortit son outre d'eau et bu une petite rasade. Il commença à scruter la pierre afin de déceler la moindre information qui pourrait lui donner un indicateur sur la fonction de ce caillou taillé...

Après quelques instants il se retourna en direction de Silupin et derrière lui d'Elianis et les deux autres halfeins.


- Je ne sais pas de quoi il s'agit. Je penche pour un interrupteur. Un déclencheur ou quelque chose du genre... peut être d'un piège ou je ne sais quoi. Il pourrait réagir avec la présence d'intrus en l'occurence nous mais aussi de gens de votre peuple amis halfelins ou tout bonnement de votre espèce.

La curiosité maladive de l'elfe de la lune le poussait à aller plus avant dans son examen. Faire fi de toute prudence et advienne que pourra... Whÿn savait qu'il ne pourrait pas se retenir longtemps.

- J'opte pour que l'on fasse un essai. Je pose une charge sur cette pierre. Où alors on va d'abord voir la rose et cette porte sombre. Enfin faut que nous fassions quelque chose.

L'elfe était tiraillé dans tous les sens à l'idée de tout ce qui se présentait devant lui. Sa nature enjouée avait fait place à une soif déplacée de goûter à l'excitation de pareilles opportunités, inconnues et dangereuses.

- Il existe peut être d'autres pierres et si c'est le cas, peut être faut-il les découvrir avant toute chose.

Tout se bousculait dans sa tête si bien que l'elfe se releva d'un bond, un grand sourire aux lèvres.

- La salle est vaste mais avec cette lumière je devrai facilement remarquer s'il y a d'autres pierres verdâtres. Silupin pourrais tu marquer cette pierre en posant ta bougie sur sa droite? Ces pierres sont assez faciles à repérer une fois qu'on a une idée de ce à quoi elle ressemble. On pourrait se partager la tâche, qu'en dites vous tous? En plus ça nous permettrait de couvrir toute la salle et de nous regrouper au milieur de celle ci, au cas où il se passerait quelque chose. Après la rose est tentante aussi, enfin je veux dire qu'elle peut avoir un intérêt important, tout comme la porte du fond.

Whÿn se passa la main dans ses longs cheveux argentés et s'essuya le front.

- Alors on fait quoi?


écrit par: Silupin Tatipiou Mardi 01 Juin 2010 à 21h11
Silupin était indécis. La prudence presque excessive de Whÿn, pouvait cependant se révéler bien utile. D'où il était, l'halfelin cherchait désespéremment à percer la noirceur de la salle, jusqu'à ce que celle-ci s'illumine d'elle même.

- Est-ce bon signe, au mauvais signe ? se demanda à haute voix le barde. Il est indiscutable que quelque chose à perçu notre présence. Le fait est de savoir si c'est un dispositif ou quelqu'un qui nous surveille.

C'est à peu près à cet instant qu'un bruit sourd se fit entendre dans le tunnel qu'ils avaient suivi quelques instants auparavant.

- Mais, qu'est-ce que... ?

Il réussit à retenir les mots suivants :

¤ On est enfermé ! Ne paniquons pas. Déjà, récupérer le testament. Ensuite, on verra si ces ouvertures mènent quelque part. ¤

L'halfelin reporta son attention sur la salle. La découverte par Whÿn d'une pierre verdâtre au sol, différente de toutes les autres, pouvaient se révéler le moyen de contourner d'éventuels pièges. Suivant la demande de l'elfe, Silupin posa sa bougie à côté de la pierre.

- Tu as raison, Whÿn, cherchons s'il y a d'autres pierres verdâtres. Allez ! lança-t-il à l'attention des autres qui ne bougeaient pas et ne disaient mot. Un peu de nerf, cherchons ces pierres.



Silupin se déplace et cherche des pierres verdâtres au sol.

écrit par: Madawc Vendredi 04 Juin 2010 à 16h27
Le guerrier s’apprêtait à ouvrir la bouche pour parler quand il fut coupé par un grondement sourd et une vibration du sol qu’il n’aimait pas vraiment. Pointant l’arbalète qu’il tenait toujours en main vers l’extrémité du couloir, le guerrier scruta quelques instants la pénombre du couloir. Mais il devait s’y résoudre, il ne verrait pas plus loin que ce que lui permettrait les torches. Baissant l’arme vers le sol, le carreau toujours enclenché, Madawc se tourna vers l’illuskienne.

-Vu notre situation, je n’aimerais pas avoir de surprise, bonne ou mauvaise. Qu’est ce que tu as rajouté en plus du verrou magique ? Je n’aimerais pas que la trappe m’explose au visage quand nous devrons ressortir, dans l’hypothèse où nous serons encore en un seul morceau.

Regardant autour de lui, le guerrier cherchait quelques pierres, ossements, bloc de terre, enfin, n’importe quoi ayant un poids significatif. Il doutait que l’une ou l’autre des magiciennes ne sachent détecter des pièges, et il craignait que le grondement ne soit l’activation d’un quelconque mécanisme de protection de ces catacombes. Le patriarche devait certainement le savoir, cela expliquait peut être pourquoi les chasseurs ne les avaient pas attaqué… Tendant l’oreille, le guerrier essaya d’entendre des bribes de conversations dans la salle du trône. De toute manière, quelque soit les résultats de ses recherches, il faudra bien que le guerrier utilise quelque chose pour sonder d’éventuels pièges. S’il ne trouvait rien, il lancera la dague de l’assassin au sol devant lui une fois par mètres, cela devrait déclencher les pièges avant qu’ils ne marchent dessus….

Faisant part de son intention aux deux femmes, Madawc commença à avancer dans le tunnel.

¤Nous devons retrouver Silupin…¤

écrit par: Stolig Jeudi 10 Juin 2010 à 12h32
user posted imageFin d’après-midi, le 4 Eleinte 1372 - Village du Creux du Chêne

PARCHEMIN
Couloir
Madawc
    Perception auditive :14(dés)+0 => réussite partielle
    Détection :16(dés)+0 => Réussite

Salle de la Rose d'Argent
Whÿn
    Fouille :15(dés)+7 = 22 => réussite
    Détection : 7(dés)+5 => 12 => Echec
    Perception Auditive : 20(dés)+5= 25 => Réussite

Silupin
    Fouille : 15(dés)+1 = 16 => réussite partielle
    Détection : 8(dés)+1 = 9 => Echec
    Perception Auditive : 3(dés)+7 = 10 => Echec




Madawc
La source lumière de la torche créait une ambiance un peu étouffante projetant leur ombres sur les murs en terre inégaux, creusés et troués par des racines et des radicelles. Les concepteurs de ce souterrains avaient ingénieusement compté sur ces fortifications naturelles pour retenir la terre et garder ce passage étonnant ouvert. Ainsi éclairé l'effet était des plus étranges, mais sans nul doute incitait cette peur primaire, ce cauchemar qui imprègne les rêves des plus hardis dans la pensée d'être enterrés vivants. Capucine n'était pas à l'aise : de grands yeux cernés par les ombre que la torche sculptait sur son son visage, ses lèvres entrouvertes en un souffle court, elle serrait les poings pour ne pas se laisser aller à ce sentiment de claustrophobie.
Madwac lui, tendait l'oreille du côté de la porte scellée par l'art magique de sa compagne. Il écouta avec attention : il s'attendait à des voix, des harangues furieuses, des coups frappés à la porte, un bélier ou même une boule de feu enfin du moins quelque chose qui allait provoquer une course folle dans le tunnel. Rien ! Seul un murmure lui parvint : une seule voix peut-être celle du patriarche. Retenait-il ses gens, ou au contraire leur donnait-il des ordres qui concentrerait une finale synonyme à la perte de toute l'équipe. Le jeune halfelin n'entendit pas vraiment. Par contre, il entendit le claquement de dents de Capucine. Celle-ci semblait vraiment sur le point de craquer totalement. Enfin avec effort elle chuchota :


- Je ne veux pas être enterrée vivante... Madawc ... Je ne veux pas être enterrée vivante. Hanna Lenna ne l'entendit pas de cette oreille. Ils n'avaient pas le temps pour ces angoisses, qui allaient peut-être finalement les mettre tous en danger. Aussi s'adressa-t-elle avec dureté à Capucine d'une voix frôlant la méchanceté :
- Tu te reprends, tu avances et t'arrête ta scène tragique ! Nous devons y aller maintenant ! Avance! Capucine la regarda fixement, serra les lèvres et obtempéra, avançant comme si, à chaque pas, le pied était emprisonné par quelque racine mouvante imaginaire.

Avançant péniblement, Madawc ne put qu'espérer qu'en outre d'être claustrophobe, la jeune Capucine ne serait pas arachnophobe, au vu des araignées, qui étaient nombreuses à aller et venir, courant sur les racines nouées et entrelacées, comme prises d'une panique et d'une angoisse soudaine semblable à celle de sa compagne humaine. Mais cette dernière semblait repliée sur elle-même, concentrée a se faire avancer dans ce tunnel qui paraissait interminable. Ils arrivèrent assez vite à un mur en face d'eux avec sur les côtés deux ouvertures, l'une à droite, l'autre à gauche. Tendant l'oreille le guerrier perçut vaguement comme un froissement, venant du tunnel de droite. De l'autre côté, il eut la vague impression d'un courant d'air apportant les senteurs typique de végétation mouillée de terre


Elanis, Silupin, Whÿn
Un lumière laiteuse et blanche éclairait la salle donnant une couleur étrange aux pierres et à la terre environnante. Les ombres avaient du mal à se trouver un coin ou une faille dans laquelle elle pourrait trouver une existence légitime. Cette clarté laiteuse était d'une intensité telle qu'elle brouillait presque les sens de Whÿn et Silupin. L'avantage fut très évident, puisque le jeune homme se mouvant avec prudence pu s'assurer d'un regard portant assez loin que la seule dalle portant les traces suspecte de ce vert nauséabond était celle déjà repérée et qu'à première vue aucune d'entre elles ne portaient les mêmes traces.

Cependant, la rose d'argent brillait doucement sur son support comme pour les inciter à s'approcher, si gourmande dans sa préciosité, comme une promesse d'un avenir riche et heureux si simplement touchée du bout des doigts. Elianis était toujours à l'entrée, observant le roublard et son jeune compagnon halfelin. Edrone à côté de lui semblait ne plus tenir en place. Il s'avança de quelques pas, faisant toute fois attention de ne point perturber le travail de détection des aventuriers entre lui et la rose d'argent. Ce fut peut-être grâce à la position statique d'Elianis, que celui-ci put se rendre compte que la lumière si bienvenue aux recherches, semblait encore s'intensifier d'un cran. Elle en devenait légèrement irritante, non pas pour les yeux - il ne ressentit aucun aveuglement,- mais l'absence accrue d'ombres rendaient les personnages de moins en moins nets, et les contours exacts de la salle devenaient de plus en plus flou. Les formes illuminées de l'elfe et de l'halfelin maintenant à une dizaine de mètres se confondaient et disparaissaient peu à peu dans cet océan de blancheur.

Whÿn et Silupin ne pouvaient vraiment s'en rendre compte, le nez au sol, à ne regardant les choses que de près. C'est alors qu'avançant d'un pas, l'halfelin crut entendre quelque chose sous son pied. Le roublard lui non loin de là, l'entendit très distinctement par contre et s'aperçut très vite de l'endroit d'où provenait cette musique macabre qui lui fit dresser les poils de sa nuque : la dalle sur laquelle Silupin avait posé son pied droit venait de s'enfoncer d'à peine un demi-millimètre, et le son entendu était distinctement le "clic" typique d'un déclencheur de piège. Le temps resta suspendu pendant un millième de seconde, rien ne se passa pourtant, rien ne semblait vouloir exploser ce délicieux moment entre la vie et la mort

écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 12 Juin 2010 à 21h29
Silupin cherchait une pierre verdâtre, sans succès pour l'instant. Tout en poursuivant, son esprit se trouvait occupé par des pensées tout autre.

¤ Madawc ? S'en sort-il ? Et nous, comment nous même pourrons-nous sortir de là. C'est un vrai piège. ¤

Le barde cachait soigneusement ses pensées. Il ne voulait pas inquiéter ses compagnons, qui devaient déjà l'être. Au contraire, il se montrait plein d'entrain dans ses recherches.

C'est ainsi qu'il marcha sur une dalle tout à fait inoffensive à ses yeux. Sauf qu'elle s'enfonça légèrement, manquant de le faire trébucher. Cependant, cela n'était pas le pire. Car un déclic venait de se faire entendre
.

L'halfelin se figea immédiatement.

¤ Un piège ! ¤

- Elanis ? Whÿn ? appela-t-il d'une voix contenu. J'ai un problème. Je me demande si j'ai pas déclenché quelque chose. A moins que cela se déclenche si j'enlève mon pied de cette dalle qui vient de s'enfoncer.

N'osant même tourner la tête, Silupin attendit la réaction de ses compagnosn.

écrit par: Elianis Lundi 14 Juin 2010 à 15h55
L'Elfe était resté silencieux. Il n'avait pas bougé non plus. Sans doute la peur l'avait immobiliser. La forte lueur qui inondait la pièce le réveilla.

¤ Mais que se passe-t-il ici? Plus ils avancent plus cette lumière est forte. Hum, il faut qu'ils reculent. Ou alors cela ne changera rien? ¤

Le jeune Mage avait du mal à comprendre se qu'il ce passait dans la salle et ce qu'il pouvait faire. Il comprenait cependant que le temps jouait contre eux, cette lumière n'avait rien d'amical et ils étaient bloqués dans la pièce.

¤ Hum... si cela est un piège il faut en détruire la source. Est-ce la rose? Hou, hou, si je tire dessus et que ceci n'est pas le piège mais le Testament de Josor je sens que certains ne vont pas être content...Hi, hi je vois d'ici leur tête.. oui, hum... ¤

C'est alors qu'il entendit la voix de Silupin. Il n'arrivait cependant pratiquement pas à le distinguer.

- Silupin, revenez, c'est peut-être bien un piège, mais je pense que chaque dalle enfoncée renforce encore la luminosité. Revenez sur vos pas, je ne peux garantir que cela donne quelque chose mais Silupin, la lumière... il y a quelque chose avec la lumière. Peut-être qu'en vous éloignant elle redeviendra normal.

¤ Hum, il faut trouver la source de cette magie. Ce piège est puissant. ¤

L'elfe ne bougea pas, mais sans la lumière irritante présente dans la pièce, on aurait pu voir qu'il se concentrait.

Lance détection de la Magie

écrit par: Madawc Jeudi 17 Juin 2010 à 14h57
Rien. Le guerrier n’entendait rien. Ou plutôt, il n’entendait rien de ce a quoi il s’attendait. Le murmure était trop faible pour qu’il puisse comprendre quoi que ce soit. Soupirant, il se tourna vers les deux magiciennes en train de se quereller. Il semblerait que Capucine allait leur un être un handicape.

Avançant dans le tunnel, Madawc remarqua les nombreuses araignées qui, certainement apeurées par la lumière des torches, couraient sur les racines de manière désordonnée. Tout a coup, le guerrier se retrouva face a une intersection. Vers la gauche, le forgeron sentais un léger courant d’air.


¤La sortie, certainement.¤

Alors qu’il réfléchissait, le guerrier perçu un bruissement dans le tunnel de droite, comme de la terre ou des feuilles mouvantes. D’instinct, le guerrier pointa son arme dans la direction du bruit, prêt a presser la detente.

¤Une araignée géante ? Mais où est donc passé Silupin ?¤

Si son résonnement était bon, et que le chemin de gauche menait a l’air libre, alors Silupin devait avoir pris a droite. Mais il ne pouvait choisir seul.

-Alors mesdemoiselles, droite ou gauche ?

écrit par: Whÿn Lyn'taël Mercredi 23 Juin 2010 à 11h15
Whÿn s'arrêta net. Le cliquetis qu'il venait entendre résonna à ses oreilles comme un appel de Kelemvor. Il ne désirait pas mourir ici mais tout était tellement étrange. L'elfe fut obligé de revoir son point de vue sur la race des halfelin. Il s'agissait vraiment d'un peuple aussi tordu que les autres, avec ce petit côté jovial en plus sans doute.

Whÿn regarda autour de lui et s'approcha délicatement de Silupin.


- Bon, tout ceci ne me dit rien qui vaille. Ne bouge surtout pas pour l'instant. Je vais essayer de regarder ce piège si s'en est un et de voir si je peux le désamorcer. Fais moi confiance mon ami on va te sortir de là.

Whÿn se redressa et sortit de son sac son matériel. Il regardait la dalle avec attention essayant de savoir si des pitons et autres cales de petites taille pourraient être insérés dans les interstices séparant deux dalles. S'il parvenait à maintenir la dalle en place, au moins, Silupin pourrait s'en aller.

- Bon, écoutez moi, je pense que ce piège se libèrera si Silupin fait un mouvement pour s'en dégager. Je pense qu'il vaudrait mieux que je prenne sa place. Si la dalle ne s'est pas enfoncée plus quand il a mis tout son poids en avançant, je pense qu'elle ne le fera pas non plus avec mon propre poids. Je vais d'abord placé de quoi bloquer la dalle et ensuite je prendrai ta place. Tu te retireras tout doucement.

Whÿn jeta un coup d'oeil en arrière pour la rose qui semblait l'appeler de tous ses voeux.

- Vous vous occuperez de la rose et ensuite on fera marche arrière. J'ai plus de chance avec mes grandes jambes de me jeter au plus près de la sortie. Si je peux je vais tout de même essayer de désactiver ce piège.

Le regard grave, l'elfe posa tour à tour ses petites cales, essayant au mieux de bloquer la dalle par ses interstices. Si cela ne permettait pas d'empêcher le déclenchement du piège, cela lui donnerait sans doute un peu de temps pour s'abriter avant... avant l'effet qu'il ne connaissait pas et qu'il ne voulait pas connaître.

- Bon, Silupin, allons y.

Whÿn s'avança d'un pas léger et posa délicatement le pied sur la dalle, alors qu'il demandait à Silupin de se retirer.

PARCHEMIN
Whÿn tente de désamorcer le piège ou du moins de le ralentir s'il se rend compte qu'il n'y parviendra pas (ce qui parait peu probable étant donné qu'i pense être le meilleur... Il prend également la place de Silupin sur el piège, en espérant que ça n'empire pas. Bref, jet de désamorcage de piège.



écrit par: Stolig Jeudi 24 Juin 2010 à 15h30
user posted imageFin d’après-midi, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

PARCHEMIN
Couloir
Madawc
    Perception auditive : 13(dés)+0 => Echec
    Détection : 6(dés)+0 => Echec

Salle de la Rose d'Argent
Whÿn
    Fouille 7(dés)+7 = 14 => réussite
    Désarmorçage : 17(dés)+ 7 => Réussite

Elianis
    Art de la magie : 5(dés)+10=> 15




Madawc
Un bref silence répondit à la question du guerrier. Capucine avait tourné la tête du côté de l'air frais. Son désir de sortir de là vite fait et sans demander son reste, avait peut-être le pas sur une incertaine envie de continuer cette aventure dans le ventre de la terre. Son angoisse s'était plus ou moins calmée, quoiqu'elle était encore très pâle et qu'elle inspirait de temps en temps un grand coup, comme si pendant une seconde elle avait oublié de le faire. Hanaah Leena calme et composée avait posé un regard intelligent vers la gauche, puis tendit l'oreille vers la droite. Elle était légèrement perplexe, sans doute avait-elle entendu le son pareillement. Posément, elle sorti une dague de sa robe, comme si elle pressentait un danger proche. Enfin elle risqua son avis :
-Il faut aller à droite très certainement, mais j'ai bien peur que cette route ne mène vers quelque dangers. J'ai l'impression d'avoir entendu quelque chose... Pas vous ? A nouveau elle plissa le front en concentration, cherchant à trouver l'origine de son malaise. Capucine avait haussé les épaules, ne cherchant absolument pas à placer son avis. Si elle avait pu, sans nul doute la gauche, l'air libre, le ciel... Avec un soupir non dissimulé, elle fit tomber une des araignée qui lui était tombé sur la robe. Celle-ci s'enfuit à toute vitesse de ses six pattes, invitant peut-être les aventuriers à faire de même.

Toutes deux regardaient maintenant le guerrier. Madawc allait-il donner la direction à suivre ? C'était mal connaître la Dame de l'Assemblée, qui elle avait prit sa décision et commença à s'engager dans le tunnel de droite. Elle y avança prudemment sans bruit. Sa silhouette se découpa sur le fond noir du tunnel choisi, alors que les torches faisaient danser son ombre. Pourtant son fin visage s'éclaircit d'un mince sourire froird alors qu'elle se retourna comme pour signifier "Qui m'aime me suive"... Au grand désarroi de Capucine le tunnel rétrécissait, mais la voix rassurante de Haana se fit entendre :


- Ha ! Ca s'élar... Sa voix se tut subitement et d'un geste elle arrêta les deux compagnons qui la suivaient. Madawc!Toi aussi tu avais remarqué la fuite des petites araignées ? C'est que... Il y en a sûrement une grosse là ! : Elle montra du doigt au fond d'une caverne un peu plus large en effet, avec quelques coins sombres là où la torche n'arrivait pas encore, mais bien visible droit devant les fils d'une toile...

Elianis, Silupin et Whÿn

La magie baignait la pièce en une puissante aura, tellement forte qu'Elianis s'en retrouva le souffle coupé. Pourtant connaisseur en matière de la magie, il ne put en trouver exactement son mystère, du moins pas immédiatement. Un effort de concentration lui apprit que cela ressemblait étrangement à une évocation appartenant au domaine de la lumière, une lumière tellement brillante qu'on aurait l'impression de se retrouver parmi les cieux. Une brève idée lui passa par la tête, une impression fugitive de protection. Pourtant ce n'était pas la seule aura magique qu'il put apercevoir. Autour de la rose d'argent une autre aura brillait plus sombre peut-être, mais tout aussi présente. Elianis n'eut pas encore le temps de vraiment alors qu'il observait le roublard penché sur l'halfelin et dictant d'une voix claire ce que celui-ci allait devoir faire.

Ses gestes précis étaient peut-être ce qui les sauveraient d'un piège plus mécanique, même si l'effet semblerait être à vocation plus magique. Une explosion, était ce qui trottait justement dans la tête du roublard attentif à ne point commettre d'erreur préjudiciable. Le changement se fit sans heurts apparents, alors que le souffle un peu court Silupin se dégagea de la pierre d'une manière lente comme si son corps se trouvait dans une dimension où le temps était différent, alors que tout près de lui, envahissant son espace Whyn prit sa place. Dès que l'halfelin se trouva en dehors de la zone du danger, il plaça les cales. comme si il s'agissait d'une sorte de signal, le halfelin s'éloignant en direction de la rose d'argent accédant ainsi à la requête de son ami elfe. D'un oeil plus qu'expert, Whÿn se convainquit qu'il avait réussi à désamorcer ce piège et que leurs pas serait dès lors déjà plus assurés. La piège était intelligent : la dalle était placée à un endroit où elle amassait le plus de probabilité qu'elle fut enfoncée, un point pratiquement convergent vers la rose d'argent, chose que tout être pénétrant en ces lieux convoiterait immédiatement. C'est alors que Whÿn se rendit compte qu'Elianis avait raison, la lumière était terriblement plus forte à présent, une augmentation qu'il n'avait pas vraiment vu, tout concentré qu'il était sur son travail.

Respirant enfin avec plus d'aisance, l'elfe regarda Silupin qui s'avançait prudemment vers l'objet convoité, les sens en alerte non sans lancer de temps en temps un coup d'oeil vers son ami roublard qui avait prit momentanément sa place. Un regard vers Elianis aussi, qui semblait agité par un trouble certain à propos d'une lumière vive ?

écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 27 Juin 2010 à 20h33
Silupin avait retenu sa respiration tant qu'il se trouvait le pied sur la dalle piègée. Il n'osait bouger même le petit doigt. Mais heureusement, Whÿn ne tarda pas venir à son secours. Une fois libéré, le barde poussa un soupir de soulagement.

- Merci, dit-il en gratifiant son sauveur d'un sourire chargé de reconnaissance.

Pendant quelques instants, l'esprit entièrement occupé par la désagréable aventure qu'il vivait, Silupin avait presque oublié pourquoi ils se trouvaient là. Sa peur dissipée, il revint à sa mission.

¤ La rose. ¤

Presque ipnonotisé par la rose argentée, l'halfelin se rapprocha d'elle, sans remarqué qu'elle semblait plus brillante qu'avant en raison de la lumière plus forte. Il n'entendit que d'une oreille ses compagnons en parler. Il leur jeta un coup d'oeil au moment où il fut assez près de la rose à la toucher.

Sa main hésita quelques secondes.


¤ Est-ce qu'il y a un autre piège ? Allez, il faut tenter de la prendre. Nous sommes venus pour cela. ¤

Résolument, Silupin tendit la main, et se saisit de la rose.

écrit par: Madawc Lundi 28 Juin 2010 à 13h15
Observant ses compagnes du moment, le guerrier fut pris de cours par l’ensorceleuse qui s’engouffrait résolument dans le tunnel d’où provenais le bruit. Il avait un mauvais pressentiment, mais les déductions de la magicienne étaient les mêmes que les siennes. Lui emboitant le pas, précédé par son arbalète visant a présent au dessus de l’épaule d’Hanna Leena, l’illuskien s’engagea dans le tunnel. Une pensée se fit jour dans son esprit, lui faisant marquer un temps d’arrêt : si danger il y avait, est ce qu’il avait la place de combattre ici ?

La question de l’illuskienne le ramena immédiatement dans le tunnel. La fuite des petites araignées ? Il avait vu, mais n’y avait pas prêté attention. Les petites bêtes ne mangent pas les grosses, comme lui avait un jour dit un paysan plein de bon sens. Mais avisant les toiles par-dessus l’épaule de la magicienne, le forgeron regretta une fois de plus de ne pas s’être trompé. La voix du barde sans doute…


-Et merde…

¤La disposition du souterrain a changé ! Sillupin n’as pas du passé par ici, si il s’y trouve une araignée géante…C’est ça le bruit que nous avons entendu a la fermeture de la trappe ! Le mur a pivoté, ouvrant ce passage et fermant celui que les autres ont emprunté. Et le vieux le savait, c’est pour cela qu’il n’as pas envoyé ses chasseurs a nos trousses ! J’aurais du briser le levier pour empêcher la fermeture du tunnel !¤

Cette idée lui avait traversé l’esprit alors qu’ils étaient en haut, mais l’avis d’Hanna Leena consistant a fermer le passage pour éviter d’être suivis lui avait semblé plus sensé sur le coup, et a présent il s’en mordait les doigts. Mais les pièces du puzzle semblaient prendre leur place dans l'esprit du forgeron.

-Recule ! J’espère que l’une d’entre vous connaît un sort pour l’éblouir, ces sales bêtes ne doivent pas voir la lumière souvent. On va devoir combattre, il n’y a pas d’autres solutions ! Alors rendez la aveugle, puis frappez entre la tête et le corps, ça devrait être plus fragile ! Et surtout, pensez a regarder en l’air qu’elle se trouve pas au plafond, attendant de nous tomber dessus ! Et par pitié, évitez de marcher sur la toile pour en ramener toute la famille…

¤Tempus, face que je meurs a la lumière d’Amaunathor !¤

-Et temps que tu y es Hanna Leena, si tu pouvais nous indiquer laquelle de tes potions est une potion de soin, et laquelle est un antidote, le moment me semble judicieux…

Réarment son arbalète, l’illuskien était près a défendre sa peau.

écrit par: Elianis Mardi 29 Juin 2010 à 13h28
¤ N'a-t-il pas écouté?, N'a-t-il pas entendu? Ou peut-être s'en fiche-t-il simplement...¤

Ce sont les premières pensées qui vinrent à Elianis lorsqu'il vit Silupin s'approcher de la Rose. Puis très vite d'autres pensées arrivèrent.

¤ Non non non, mais pourquoi prend-t-il la rose, il est devenu fou. Hum, oui et puis pourquoi se donner la peine de vérifier qu'il y a un autre piège? La lumière va de toute façon finir par nous tuer! ¤

L'Elfe s'était rapproché, la lumière ne lui permettait pas de voir bien clairement ses compagnons, mais il s'était rapproché d'eux. Ces quelques instants parurent durer une éternité. Le jeune Mage se demandait s'il allait mourir maintenant.

¤ Mais pourquoi ais-je quitter la bibliothèque? Je ne suis pas un Elfe de terrain! J'aime les livres moi! Oui... Oh! La la!!! ¤

Il regardais toujours en direction de Silupin, le visage grimacé comme s'il s'attendait à une grande explosion, il attendait...

écrit par: Stolig Mercredi 14 Juillet 2010 à 09h43
user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

PARCHEMIN
Couloir
Madawc
    Perception auditive : 16(dés)+ 0 => Réussite
    Détection : 12(dés)+0=> 20(dés)+? => Echec

Salle de la Rose d'Argent
Whÿn

    Elianis
      Arts de la magie : 17(dés)+ 10=>Réussite
      Connaissance Mystères : 15(dés) + 10 => Réussite

    Silupin
      Jet de Sauvegarde (Volonté) 1 : 7(dés)+ 6 => Echec
      Jet de Sauvegarde (Volonté) 2 : 8(dés)+ 6 => Echec




    Madawc
    C'est avec une prudence quasi exagérée que les trois compagnons pénétrèrent dans cette salle qui en fait semblait simplement un élargissement exagéré du couloir. Elle ne semblait pas à première vue fort grande. Quoique, rien n'était moins sûr. Si elle était petite le monstre présumé ne devait pas avoir grand espace pour s'y cacher ; on le verrait aisément. La sol est entièrement fait de terre tassée. De grosses racines descendent du plafond et se replantent dans le sol, formant un enchevêtrement assez étrange de bois sans feuilles, mais procuraient à des créatures de taille petite un abri sommaire. A travers ces rideaux de racines, au delà de la toile d'araignée, Madawc aperçut la suite du tunnel. Il n'y avait que la largeur qui était difficile à estimer, mais le but de leur avancée était sans nul doute droit devant. Tournant la tête dans toutes les directions, Madawc cherchait un chemin pour contourner les fils gluants, dans lesquels pendaient des vagues choses qu'il préféra en un premier temps ne pas essayer d'identifier. Il avait mieux à faire : repérer la montruosité qui semblait vivre là. Hanah Leena, était partie légèrement vers la gauche, tentant elle aussi sans doute un passage qui permettrait de passer sans heurts. Le silence était tendu, silence que Capucine brisa par une prise d'air bruyante, suivit pas une longue expiration comme elle avait déjà fait précédemment dans le couloir, ce qui eut pour don d'énerver la femme de l'Assemblée qui, tournant la tête lui lança un regard mauvais. Capucine était plus pâle que jamais mais portait cet air résolu de quelqu'un qui avait décidé d'affronter un des neuf diables des enfers en personne.

    C'est Madawc qui cette fois ci tourna la tête vers l'endroit où Hanah Leena s'était dirigé. Il avait entendu un bruit étrange, comme le bruit d'une chaine qui frottait sur le sol. En y repensant, il se souvint de l'avoir déjà entendu à l'entrée du tunnel, mais il n'avait à ce moment là pas pu l'identifier. La magicienne de l'Assemblée semblait l'avoir entendu ou bien c'est par pur instinct qu'elle s'arrêta. Capucine elle s'était enfoncée vers la droite dans l'enchevêtrement de racines, aux endroits où sa mince silhouette pouvait s'engouffrer.


    Elianis, Silupin et Whÿn
    A l'image de son peuple, l'halfelin n'hésita pas une seconde. Une impulsion peut-être ou une simple envie de braver le destin ou encore tester les dieux, afin de confirmer qu'Ils veillent sur lui. Il tendit la main et n'eut aucune peine de se saisir de la rose d'argent. Cependant Elianis était sans doute à fort juste titre fort inquiet pour son compagnon. Sa bravade avait de quoi inquiéter d'ailleurs. Le mage avait déjà identifié la haute magie qui habitait tout les recoins de ce lieu, et gardait en son esprit l'intensité de la lumière Chose que ni Whÿn ni Silupin ne semblait vraiment remarquer, ou du moins prendre en considération. Ils eurent peut être raison, car l'intensité s'était arrêtée comme si elle était à son paroxysme. S'approchant rapidement de son compagnon, Elianis dépassa un Whÿn silencieux, encore absorbé par le désamorçage d'un autre piège ou prit par quelque réflexion d'une profondeur toute elfique.

    La rose d'argent brillait de tout son éclat dans les mains du semi-homme, alors qu'il la tint avec un ahurissement heureux. Il n'y eut ni fracas, ni tonnerre, ni piège déclenché. La tournant dans ses mains, Silupin put voir inscrit sur la tige en fine ligne, et en langage halfelin : "Je suis la clé, par moi tu ouvriras la porte" Message tout à fait clair et sans équivoque. Il tenait bien dans ses mains une clé. Pourtant quelque chose d'insidieux se passa, inaperçu aux yeux de tous. Silupin sentit tout à coup des sueurs froides envahir son corps. Quelque chose tentait de l'envahir. Ses membres progressivement s'emplissait d'un froid intense, de la glace courait dans ses veines. Un frisson d'horreur le saisit alors que son esprit s'engourdit progressivement. Il lutta de toutes ses forces, mais le pouvoir contenu dans la rose était bien plus fort que lui. Il changeait, il se perdait, il s'oubliait.... Elianis à côté de lui ne put qu'être sidéré de voir le changement progressif que Silupin extériorisait. Celui-ci se couvrait d'une fine couche d'argent pareille à la rose qu'il tenait encore un instant et qui elle perdait de sa brillance pour revenir à son état végétal, se noircir et tomber en cendre. Elianis n'eut pas longtemps à chercher les causes de ce qu'il voyait se passer sous ses yeux : son ami halfelin était victime d'un sort, ou plutôt une combinaison tout à fait étrange et inédite. L'un devait s'agir d'un sort de métamorphose, l'autre d'un sort de coercition. Ce dernier était clair, c'était un sort qui dominerait son compagnon d'aventure. La question restait entière, le dominer en quoi ?

    Silupin n'avait pas perdu tout ses repères. Il voyait ce qu'il y avait autour de lui, reconnu même les visages familiers qui l'entouraient, mais dans son esprit, une voix lancinante, comme celle du murmure des feuilles dans les arbres, lui répétait inlassablement : je suis la clé, par moi tu ouvriras la porte... Je suis la clé, par moi tu ouvriras la porte... Je suis...

    écrit par: Elianis Dimanche 18 Juillet 2010 à 18h01
    A la vue de son compagnon qui se couvrait d'argent, le jeune Mage eu un geste de recul. Il regardait Silupin, sans ne savoir quoi dire ou quoi faire. Sa bouche s'entrouvrit à une ou deux reprise mais aucun son n'en sortit.

    ¤ Ah! oui, la bonne idée, je lui dirai ce que j'en pense quand il sera rétablit! Bougre d'halfelin! Hum, et que vais-je faire maintenant. Oui, reste concentré, hum, un sort de coercition, puis-je le contrer?, il me semble que non...hum... ¤

    L'Elfe regardait toujours son compagnon. Il tenta d'agiter ses mains et rajouta quelques paroles:

    - Silupin tu m'entends? Est-ce que tu es toujours avec nous? Tu es sous l'influence d'un sort...

    ¤ Hum, oui je suis sûr que cette réflexion va bien l'aider!.. tu es sous l'influence d'un sort mais tu ne peux rien y faire! Et moi non plus d'ailleurs... bon, oui... au moins rien n'a explosé et nous ne sommes toujours pas mort, un point positif! Reste plus qu'à espéré que ce n'es pas lui qui va tenter de nous tuer...¤

    En pensant à ses dernières paroles l'Elfe recula encore un tout petit peu. Il observait son compagnon avec un regard mêlé d'inquiétude et d'anxiété, autant pour lui que pour Silupin. Il ne savait pas quoi faire et essayait toujours d'entrer en contact avec son ami.

    écrit par: Madawc Mardi 20 Juillet 2010 à 12h38
    Vide ! Le guerrier resta interdit. Il s’attendait a devoirs combattre une abomination avec des pattes et des yeux en quantité, et au lieu de ça il ne voyait toujours que toiles et racines… Regardant dans toutes les directions, tendant l’oreille, Madawc cherchait toute trace de la créature, quand soudain un bruissement parvint à ses oreilles pour la seconde fois. Pointant son arbalète en direction du bruit, l’humain se dirigea souplement vers Hanna Leena, et vers le bruit.

    ¤Une chaine ? Mais qu’est ce que ça pourrais être ?¤

    Le guerrier ne savait pas trop quoi faire. Fouiller dans ce qui pendait, collé dans les fils de la toile, lui apporterais des réponses, certainement. Mais avertirais peut être aussi la créature… Deux choix s’offraient à lui, et pour une fois il n’avait aucune certitude.

    ¤Prudence est mère de sureté… Si je ne vois rien, j’irais m’occuper de ces cadavres dans la toile.¤

    Le guerrier était concentré, et calme. Le visage impassible, prêt a tout. Ignorant du drame se déroulant plus loin du coté de Silupin…

    écrit par: Silupin Tatipiou Mercredi 21 Juillet 2010 à 20h59
    Au moment où il se saisissait de la rose, Silupin croyait en sa bonne étoile. Ils avaient déployé tant d'effort pour parvenir à trouver cette objet magique, source de tant de convoitises, notamment ceux agissant pour le mal, qu'il trouvait juste que lui, agissant pour le bien, la prenne.

    ¤ Je suis la clé, par moi tu ouvriras la porte. ¤ lut-il. ¤ Ouvrir la porte avec cette rose. Bien. Mais comment ? ¤

    Le barde ne put réfléchir plus avant à cette question. Car soudain, il frissonna de tout son être, sentant un froid intense le pénétrer. Il perdit rapidement l'usage de tous ses membres, et ne put même pas prévenir ses compagnons de ce qui lui arrivait. Sous ses yeux effarés, son corps se couvrit d'une mince pélicule identique à celle de la rose. Mais justement, celle-ci la perdait avant de tomber brusquement en cendre.

    Une peur immonde, totale, le saisit. Car il venait de comprendre que la rose était la source de tout cela, et qu'il ne pouvait rien faire pour le contrecarrer. Son esprit, et surtout sa langue si agile à lancer les bons mots lui permettant de se sortir de situations difficiles, ne pouvait lui être d'aucun secours cette fois.

    Peu à peu, il perdit pied avec la réalité. Son esprit s'embruma, puis...

    Une voix résonna dans son esprit. Il ne comprit pas ce qu'elle disait au début. Mais cela lui insuffla une certaine énergie. Et il s'aperçut que s'il ne pouvait bouger la moindre partie de son corps, il pouvait en revanche voir, notamment ses compagnons.

    Soudain, les mots résonnant dans son esprit le frappèrent.


    ¤ Ce sont les mots que j'ai lu sur la rose. Mais qui les prononce, et comment viennent-ils dans mon esprit ? ¤

    Silupin essaya de réfléchir posément, ce qui n'avait rien d'évident dans sa situation actuelle.

    ¤ Je suis la clef, par moi tu ouvriras la porte. Mais la rose à disparu. Alors, comment je pourrais l'utiliser ? Mais si ce qu'il y avait en elle est passé en moi, c'est peut-être moi maintenant la clef. Ce qui ne m'arrange en rien, car vu que je peux pas bouger d'un poil, je vois mal ce que je peux faire. Et qu'elle porte je dois ouvrir ? ¤

    Le barde ne se laissa pas aller au désespoir. Au contraire, il ne vit qu'une chose à faire :

    ¤ Qui que vous soyez, je vous en prie, expliquez moi ce que je dois faire, et comment. ¤

    Sans interruption, Silupin répéta sa demande de nombreuses fois, espérant être entendu.




    écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 29 Juillet 2010 à 11h50
    Whÿn redressa la tête en entendant Elianis appeler Silupin. Il regarda dans sa direction avant de tourner la tête vers l'halfelin.

    L'halfelin se couvrait d'une couche d'argent et Whÿn se redressa vivement. Il s'approcha de son compagnon à la suite d'Elianis sans trop savoir quoi faire.


    - Silupin, tu m'entends?

    L'halfelin ne semblait pas répondre à ses appels.

    - Elianis que faisons nous? Tu es magicien, sais tu ce qui lui arrive?

    Whÿn n'attendit pas la réponse du mage et commença à faire le tour de Silupin. Que lui arrivait-il?

    ¤ Que faire dans ce cas? Que ferait les autres? Que ferait Madwac?¤

    Le nom de son autre compagnon le ramèna à la réalité.

    - Madawc! Que... j'espère qu'il s'en sort de son côté. Explosa le voleur à haute voix.

    - Elianis il faut agir, as tu un sortilège pour l'aider?

    Whÿn tournait tout autour de Silupin de plus en plus vite. Il fallait agir mais quoi faire. S'il le touchait risquait-il de subir la même peine? Le casserait-il en l'éloignant?

    - Elianis éloignons le de là, ramènons le vers le passage par lequel nous sommes arrivés. Qu'en dis tu?



    écrit par: Stolig Mercredi 18 Août 2010 à 15h44
    user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

    PARCHEMIN
    Couloir
    Madawc
      Perception auditive : 4(dés) + 0 => Echec
      Détection : 12(dés)+ 0 => Echec
      Discrétion : 9(dés)+ 1 = Echec

    Hanna Leena
      Détection : 8(dés)+ ? => Echec
      Discrétion : 3(dés)+? => Echec

    Capucine
      Discrétion : 3(dés)+ 2 => Echec

    Créature
      Détection : 15 (dés)+ ? => Réussite


    Salle de la Rose d'Argent

    Whÿn

      Elianis

        Silupin
          Jet de volonté : 5(dés) + 6 = Echec




        Madawc

        C'est toujours aussi de manière prudente et silencieuse que les aventuriers avancèrent dans la caverne. Les cœurs battaient fort dans les poitrine, les mains se crispaient autour des armes, le corps entier était en alerte. Le silence qui se faisait maintenant demandait presque que l'on l'interrompt. Ce fut Capucine qui sans le faire exprès s'était accroché la tunique à une racine dure et noire, et qui tirant d'un geste sec avec provoqué le bruit d'une déchirure, pourtant ténu mais que la tension faisait augmenter d'une façon exagérée presque à en faire sursauter tout le monde et provoquer une avalanche de catastrophe.

        Ce fut Hanna qui s'immobilisa la première. Son visage prit une forme de perplexité grave alors qu'arriva dans la lumière une forme humanoïde des plus étranges, de taille petite. Elle portait une simple robe de lin rouge qui s'arrêtait aux chevilles. Celle-ci était en lambeaux et montrait un pied attaché à une longue chaîne. De long cheveux blonds lui coulaient dans le dos, cheveux qui semblaient ne plus avoir été coupé depuis bien des années et dont la propreté laissait à désirer. Son visage fin portait une grande bouche, un petit nez en trompette et des yeux d'une couleur noire étonnante. A première vue une halfeline tout à fait normale, si ce n'est cette étrange aura de noirceur qui semblait émaner d'elle. Sa façon de marcher aussi était étonnante, un peu en biais, et ses mains se terminaient par des ongles griffus qui donnerait à réfléchir à plus d'un quand à la délicate intention de serrer sa main. Elle se contenta de dévisager les aventuriers autour d'elle, passant une langue rosée sur les lèvres d'un air gourmand. Son visage ne montrait aucune expression si ce n'est peut-être celle d'une attente d'un plaisir proche. Les puits noirs de son regard dévisageaient Madawc avec attention, ignorant presque la mage de l'Assemblée.

        Hanna s'était reculée, doucement comme distraitement, s'approchant de Madawc, laissant un espace d'une dizaine de mètres entre la créature et elle. La mage tenait un bâton en main, et Madawc put apercevoir sans peine que celle-ci était inquiète

        - Fait très attention ! Cela pourrait être une illusion chuchota la jeune femme à Madawc. J'aurais pourtant juré trouver une araignée, mais peut être en est-ce une... De son côté Capucine n'avait pas bougé. Elle regardait l'apparition avec un mélange de dégout et de pitié. Enchevêtrée dans ses racines où elle cherchait un passage, elle ne put que se rendre compte qu'elle avait été détectée tout comme les autres d'ailleurs.

        Elianis, Silupin et Whÿn

        Silupin entendait la voix de ses amis. Et si il trouvait la chose assez difficile il se rendit compte qu'il pouvait respirer et parler, pour au moins les rassurer. Le ton de leur voix indiquait une inquiétude évidente. Pourtant il n'avait pas mal, à vrai dire il retrouvait graduellement l'usage de ses membres, mais sentait encore une forte coercition au niveau de son mental, mais celle ci n'était qu'une forme d'ordre urgente, sans intention de nuire. Très vite il comprit que la chose qui parlait dans sa tête n'avait pour d'autre but que de l'informer. Il se sentit irrésistiblement attiré vers la porte en bois au fond de la pièce. Étant devenu clé, il cherchait la serrure. Il ne put résister à l'envie de bouger et de faire un pas vers la direction dans laquelle le désir qui le taraudait à présent le faisait aller.

        Whÿn et Elianis semblaient totalement dépourvu et cherchaient le meilleur moyen de l'aider, alors que Edrone qui s'était avancé à son tour, regardait ce prodige avec ahurissement. Se reprenant très vite, l'halfelin leva la tête en direction de la porte en bois du fond. Posément, probablement dans une tentative de calmer l'incertitude et la tension installée au sein du groupe, il leva la main indiquant le chemin

        - Je pense qu'il faut au contraire continuer par là! Je n'ose imaginer les conséquence si nous le transportions en dehors de la pièce rebroussant le chemin. Le mal est fait, essayons de comprendre comment ça fonctionne.
        La voix calme de l'halfelin ne put que promptement faire réagir Elianis et Whÿn qui se devait maintenant de choisir par quel côté ils entraineraient Silupin.

        Cependant celui-ci se sentit de plus en plus attiré vers le fond, alors que dans son esprit se dessinait déjà une étrange image d'une voûte de lumière argentée, par laquelle il se devait de passer, absolument, voûte au delà de laquelle brillait doucement les contours d'une pierre d'apparence définitivement tombale



        QUOTE
        Distribution de xps

        écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 23 Août 2010 à 14h21
        Mais pourquoi tout allait de travers? Se maugréa Whÿn pendant quelques instants le regard levé et perdu en direction de la somptueuse voute de la pièce. Tout allait définitivement de travers alors qu'il avait pourtant tout planifié dans sa tête quelques minutes auparavant.

        Revenant au problème auquel il faisait face une éventualité lui sauta au yeux. A vrai dire, c'était peu être ça le problème, s'amusa le Tel'quessir. Il aurait peu être valu mieux planifier tout cela. Correction pensa l'elfe, il aurait du mieux planifier cette escapade dans le tombeau de Josor.

        L'idée bien pensée de la fausse prise d'otage, avait laissé place à un dilemme conséquent. Lui, Silupin, Elianis, Edrone et Fodoar d'un côté tandis que Madawac, Hanna Leena et Capucine se trouvaient de l'autre alors qu'ils auraient du être tous réunis. Whÿn pensa cependant à Madawc et Hanna Leena qui avait l'air de pouvoir s'en sortir. Il connaissait moins bien Capucine par contre. Mais le problème était tout autre.

        Silupin, un barde de l'Assemblée, organisme, connu pour ses nombreux mages et de grande renommée qui plus est, avait été mandaté pour retrouver le Tombeau de Josor. Whÿn et quelques autres devaient le protéger. Chose qu'il n'avait pas réussi réellement au vu de l'apparence argentée de la peau du Halfelin. L'Assemblée était aussi un organisme suffisamment puissant pour retrouver l'elfe où qu'il se cache, si il arrivait quelque chose au halfelin. Cette pensée désagréable ramena définitivement Whyn à la réalité et à la raison, du moins le pensa-t-il.


        - Bon Edrone tu dois avoir raison. C'est peu être un piège et il faut nous préparer à nous y jeter la tête la première!

        Whÿn marqua cette boutade d'un grand rire franc et joyeux. Après tout la vie d'aventures qu'il attendait tant s'ouvrait depuis quelques temps devant lui et ce petit interlude dans le Tombeau de Josor était une des premières réelles fois ou il pouvait mettre son talent à l'épreuve. Hormis cette fois ou il avait gagné un millier de pièce d'or en jouant aux cartes contre un dracosire rouge. L'elfe se demanda si il n'avait pas rêver cette partie pendant quelques secondes avant d'être parfaitement persuadé qu'elle s'était bel et bien déroulée il y a quelques années de cela. Mais ou était l'or? Whÿn chassa cette pensée saugrenue en affichant un large sourire et en haussant les épaules. Se connaissant, l'or était dépensé il y a bien longtemps.

        Finalement tout n'allait plus de travers se dit l'elfe gris.


        - Les amis fourbissez vos armes, apprêtez vos sorts et préparez vous à ce qui nous attend derrière cette porte.

        Whÿn tira sa lame au clair.

        - Allons voir cette porte, si j'ai pu désactiver un piège de cet édifice, je peux l'ouvrir sans problème.

        L'elfe se dirigea d'un pas alerte jusqu'à la porte qui appelait tant Silupin, mais ça il l'ignorait. Il s'agenouilla et regarda la porte quelques instants avant de se redresser et de rengainer son arme.

        Bon, ça va prendre quelques instants. Lâcha l'elfe en sortant ses outils de crochetage. Quelques longs instants.


        PARCHEMIN
        Whÿn tente de détecter des pièges et de crocheter la serrure de la porte.


        écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 03 Septembre 2010 à 21h35
        La situation de Silupin ne s'améliorait guère. Ses appels muets n'avaient reçus aucune réponse. Il finit donc par s'arrêter.

        ¤ C'est sans espoir ! ¤ se lamenta-t-il intérieurement, comprenant qu'il n'arrivait à rien.

        Heureusement pour le moral du hin, il sentit qu'il retrouvait un peu l'usage de ses membres. Mais impossible pour l'instant de faire les mouvements qu'il souhaitait.

        ¤ Vais-je pouvoir bouger et parler à nouveau ? ¤ se demanda-t-il cette fois agité par un espoir certain.

        Mais avant d'y parvenir, une pensée s'imposa à son esprit. Aller vers la porte du fond avec l'intention de l'ouvrir, même s'il ne concevait pas pour l'instant comment en ouvrir la serrure. Cette idée fut si forte que ses membres bougèrent, malgré lui.

        ¤ Ouvrir la porte, ouvrir la porte ! Mais pourquoi ? ¤ parvint-il à se demander.

        S'il voyait ses compagnons et en entendait les paroles, il ne réussissait pas à leur parler. Aussi vit-il Whÿn marcher jusuqu'à la porte qui l'hypnotisait, et tenter de l'ouvrir.

        ¤ Whÿn ! Qu'est-ce qu'il y a derrière ? Attention ! ¤

        écrit par: Madawc Samedi 04 Septembre 2010 à 11h07
        La tension était palpable. Nul ne savait ce qui pouvait s’abattre a tout instant sur eux. Tout sens en alerte, le guerrier suivait Hanna Leena, l’arbalète à la main, prêt à ouvrir le feu. Un craquement ! Tournant la tête en direction du bruit, il ne pus que constater qu’il ne s’agissait que de Capucine empêtrer dans les racines. Une goutte de transpiration coula sur la tempe de l’illuskien. Se retournant de nouveau, Madawc s’immobilisa à la suite de la magicienne. Quelque chose venait d’arriver. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela dépassait toutes les prévisions du guerrier.

        En face d’eux se trouvait ce qui semblait être une halfeline. Mais une halfeline dans un piteux état, a tel point que le guerrier eu un instant le sentiment qu’il avait en face de lui une créature mort vivante, une sorte de marionnette de chaire. Cependant, le forgeron ne parvenait pas à voir une quelconque trace de blessure ou de putréfaction… Donc cette chose devait être vivante. Mais de quoi pouvait-elle bien se nourrir ? Au vu de la chaine à ses pieds, elle ne devait certainement pas pouvoir sortir, et les seuls autres créatures vivantes de l’endroit étaient des araignées et des racines. L’halfeline intriguait Madawc. Il ne voyait pas ce qu’elle pouvait être, ni ce qu’elle pouvait faire ici. En revanche, si le Patriarche n’avait pas lancé ses gardes à leur poursuite, il était probable qu’il avait connaissance de l’existence de la créature.

        Un détail attira soudain l’attention de l’homme : elle le fixait. Et cela n’était pas du tout au gout de l’illuskien ! Pourquoi elle le fixait ? Pourquoi ignorait-elle totalement la présence des deux magiciennes ? Etait-ce a cause de la nourriture dans son sac, ou parce qu’il était le seul male dans la pièce ?

        ¤Ou le plus gros morceau de viande…¤

        Gardant son arbalète prête à agir en cas de coup dur, l’humain se contenta de répondre à la représentante de l’Assemblée.

        -Si c’est une illusion, elle a l’air bien réel. Est-ce que vous percevez un souffle de vie ? Capucine, une idée ? Parce que si vous avez une suggestion à formuler, c’est le moment.

        En disant cela, le guerrier ne pus s’empêcher de penser qu’elle pouvait être un leur, une illusion créé par quelque chose de plus gros pour détourner leur attention. Et cela fonctionnait…

        écrit par: Elianis Lundi 06 Septembre 2010 à 17h38
        ¤ Hum... ouvrir la porte, voilà qui n'est pas une mauvaise idée... que pouvons nous faire d'autre d'ailleurs? Hum, oui et Silupin ne semble pas violent envers nous... Mais pourquoi a-t-il pris cette chose en main! Ah! Ces Halfelins n'ont-il donc aucune patience? ¤

        Elianis observait la scène. Il espérait que Whÿn ne déclenche pas un nouveau piège en ouvrant cette porte. Son regard se porta alors vers Silupin qui lui aussi regardait du côté de la porte. Il n'avait pas l'air vraiment inquiet.

        ¤ Hum, Silupin me semble confiant, c'est peut-être que nous prenons la bonne décision, ou alors c'est ce qu'il pense mais ce n'est pas le cas. Hum, quelque chose perturbe son esprit, il ne faudra pas l'oublier. ¤

        - Whÿn, si tu n'arrive pas à ouvrir la porte peut-être que Silupin y parviendra. Il semble la regarder avec insistance, peut-être que cette rose qu'il a prise nous aidera à l'ouvrir?

        Se rapprochant alors de L'Elfe, il lui glissa à l'oreille:

        - Whÿn, Silupin est sous un sort qui influence son mental. Je n'y peux malheureusement rien, et je ne sais pas ce que ce sort peut le pousser à faire. Cependant garde bien en tête qu'il n'est pas tout à fait lui même. Si ce sort est puissant il est même possible qu'il nous attaque, cela dépassera sa volonté, nous devons rester méfiant et prêt à le contrer sans lui faire de mal si cela est possible.

        ¤ Espérons que nous n'en arriverons pas là... ¤

        écrit par: Stolig Mercredi 15 Septembre 2010 à 12h13
        user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

        PARCHEMIN
        Couloir
        Madawc
          Détection : 11(dés)+ 0 => Echec

        Hanna Leena
          Détection : 4(dés)+ ? => Echec
          Connaissance (mystères): 12(dés)+ ? => Réussite

        Capucine
          Détection : 5(dés) => Echec
          Connaissance mystère : 8(dés)+8 => Réussite
          Lance Armure de mage sur Madawc

        Créature
          Perception auditive : 15 (dés) + ? => réussite


        Salle de la Rose d'Argent

        Whÿn
          Détection de piège : 10(dés) + 7 = 17

        Elianis

          Silupin




            Madawc

            Un léger sifflement rauque, une sorte de rire de la part de l'apparente halfeline en guenille répondit au questionnement ahuri du guerrier. Alors qu'il s'attendait à contempler avec horreur une monstrueuse et effroyable créature cauchemardesque, il ne vit que la stature d'une jeune halfeline. Mais elle était une peu déroutante, c'était la moindre des pensées qu'on pouvait avoir. Le tintement de chaînes annonçait qu'elle se déplaçait légèrement quoique de façon à regarder de ses yeux entièrement noirs la mage de l'Assemblée. Son silence était déroutant. Ce fut Capucine interpellée par Madawc qui s'avançant s'était mise à ses côtés chuchotant rapidement à l'oreille du guerrier des mots étranges qui lui semblèrent incompréhensible. Dans le même temps, elle avait placé sa main sur son épaule. La créature regarda l'action entreprise par Capucine avec dédain. Ses yeux noirs brillèrent d'un éclat de malveillance amusée.

            Rigide, froide et droite comme une statue de glace, Hannah Leenah parla soudainement sursautant le silence qui s'était à nouveau installé. Elle parla haut et fort, ne cachant nullement les choses qu'elle savait répondant plus pleinement au questionnement du guerrier, totalement ignorant des connaissances magiques :

            - Ce n'est point une illusion ! Nous avons devant nous une créature magique qui cache des pouvoirs de métarmorphose et probablement capable de lancer des sorts, je le sais ! Tu ne peux pas me leurrer sous ta forme d'innocente humanité, laisse nous passer ou bats toi ! Le défi était lancé, Hannah semblait prête à vendre chèrement sa peau, ou du moins pour l'heure n'était nullement prête à se laisser intimider par cette chose. Celle-ci ricana et contre toute entente se mit à parler :
            - Je garde la porte de Josor. Sa voix rauque et sifflante était sans aucune tonalité, étrangement perçante comme un crissement, et elle continua d'un ton plus bas Je garde la porte, on me l'a ordonné...
            L'invitation à s'en retourner était claire. Si les aventuriers tentaient un passage, la créature n'aura d'autre choix que d'accomplir ce pour quoi elle était là.

            Après un moment la créature tourna la tête au delà du voile de sa toile, comme si elle percevait autre chose, brièvement un froncement de sourcil trahi la froideur de son visage, et un mince sourire cruel se dessina sur ses lèvres


            Elianis, Silupin et Whÿn

            L'éclat de rire semblait incongru dans cette salle et l'écho surpris renvoya la gaité morbide de Wÿnn alors que ses pensées s'égarèrent vers l'obtention d'un fabuleux trésor. Néanmoins, lorsque la magie s'opère, la chose la plus terrifiante est l'incompréhension et pire encore le manque de moyens de la contrer. Elianis devait se trouver fort peu utile, car ayant reconnu le sort, il n'était pas moins sans armes face à la magie que dégageait l'aura. Inquiet pour le semi-homme, Elianis le surveillait de près et put se rassurer qu'aucun mal ne semblait opérer sur Silupin. Le sort s'opérait comme il le redoutait, insufflant à son ami cette force d'avancer, de se diriger vers la porte et de l'ouvrir, peut-être même coûte que coûte. Du coin de l'oeil Elianis vit que le Edrone ne se faisait aucune illusion. En bon guerrier, il s'était déjà armé, et se tenait prêt à tout éventuel assaut ou toute malveillance que pouvait cacher. Elianis ressentait la même urgence de celui qui bientôt se retrouvera face à un inévitable combat.

            Silupin avait l'impression de flotter comme dans un rêve, mené par cette voix dans sa tête, omniprésente mais non agressive envers lui. Confusément il comprit que cette magie était simple et complexe à la fois. Il n'y avait aucun moyen de communiquer, il y avait simplement une urgence, le fait qu'il était devenu une simple clé.

            Wÿnn s'approcha de la porte prêt à désamorcer tout pièges possible, et à la rigueur en forcer la serrure, métier oblige, réputation exige. Une minutieuse observation révéla ce qu'il pressentait il n'y avait aucun piège, aucune serrure nul moyen de l'ouvrir en poussant ou tirant. Posant sa main sur la porte il s'assura que celle-ci était bien en bois, quoique la surface froide lui donna une étrange impression. Au fil des secondes le froid s'accentua, et se n'est qu'en voyant approcher un Silupin hagard, dont le teint argenté donnait à ses yeux une étrange lueur que Whÿnn put faire la relation. A fur et à mesure que le halfelin argenté s'approchait, la porte refroidissait.

            L'esprit de Silupin perdu dans son corps, se sentit brièvement en colère contre Whÿnn qui osait toucher SA porte. Un sentiment de propriété l'envahit, une étrange envie de frapper celui qui pourrait détourner l'objet de sa mission, sa quête sacrée : avancer vers elle, la toucher et la faire ouvrir. Confusément, celui-ci avait abandonné toute volonté de se battre farouchement. Il savait que l'objet qui avait attiré sa convoitise l'avait emprisonné dans son utilité. Il était la clé. Il devinait aussi qu'une fois ouverte, le sort prendrait fin, et il retrouverait la liberté de ses mouvements, de son esprit et de ses pensées. Il percevait ses compagnons, mais pour l'heure le seul pour qui grondait une colère sourde était l'elfe, les mains sur la porte

            - Ôtes tes mains de là ! dit l'halfelin d'une voix rauque. Silupin en étais surpris quoique à ce stade, il l'étonnement devenait plutôt fatalité. Le tout était d'espérer que son compagnon ne prendrait pas mal le ton employé, qui était définitivement une menace.

            écrit par: Elianis Mercredi 22 Septembre 2010 à 22h24
            La tension s'était installée. Comme le redoutait le jeune Mage, un sort faisait effet sur Silupin. Il voulais ouvrir sa porte, et paraissait vraiment très insistant...

            ¤ Hum, Whÿn ne peut ouvrir la porte. Mais que faut-il faire? Laisser Silupin l'ouvrir... oui, cependant quels effets cela va avoir. Cette rose qu'il a toucher est-elle un guide ou un piège? Hum, avons nous d'autres moyens de le savoir? ¤

            L'Elfe parla discrètement à son compagnon.

            - Whÿn, si tu ne peux pas ouvrir la porte nous devrions laisser Silupin le faire. Cela me paraît risqué mais vu son état il risque bien de nous attaquer si nous ne le laissons pas faire. Je crois aussi que nous n'avons pas d'autres solutions...

            Il recula alors d'un pas et parla haut et fort.

            - Je ne sais ce qu'il y a derrière cette porte, mais au vue de la Magie puissante qu'y s'est insinuée en Silupin, nous devons être sur nos garde, préparez-vous. Silupin, je ne sais ce que tu comprends lorsque je te parle, mais le sort qui agit sur toi se joue de tes pensées, essaye de le combattre si tu peux, nous sommes avec toi, sache cependant que si tu deviens dangereux pour nous, nous devrons t'arrêter.

            ¤ Hum, est-ce une bonne chose de le lui avoir dit? Je lui doit pourtant bien cela! Hum, ma première missions pour l'Assemblée et voilà qu'il y ait une chance que je doive tuer un de ses membres! Non, mais cela ne va pas arriver, dans quelques semaines je retrouverai Silupin autour d'une bonne boissons dans un local calme de l'Assemblée, calme, oui, hum, juste avec le crépitement d'un feu peut-être, oui et, hum... la porte oui, rester concentré sur la porte ¤

            écrit par: Madawc Samedi 25 Septembre 2010 à 14h33
            Madawc ce demanda un instant si l’illuskienne c’était rendu compte qu’elle venait de se contredire du tout au tout… C’était elle la première qui avait parlé d’illusion, et à présent elle affirmait que la ‘’chose’’ qui lui faisais face était bien réelle. Au final, elle ne lui apprenait rien de plus que ce qu’il avait deviné, ou aurais pus deviner. Une créature polymorphe et adepte des arcanes… Rien de bien étrange finalement.

            Par contre, un détaille attira l’attention de l’humain. Elle venait bien de dire ‘’je garde la porte’’, non ? Il n’avait pas rêvé ? Et elle venait de mentionner Josor aussi… Elle gardait donc une porte qui cachait semble-t-il ce qu’ils venaient chercher… Au moins, il savait qu’il y avait une porte, et éventuellement qu’ils touchaient au but. Mais il allait devoir jouer séré s’il ne voulait pas risquer d’y passer. Et les cocons l’intriguaient toujours autant. Tendant le bras sur le coté, dans un mouvement pouvant signifier aux deux magiciennes de le laisser faire, l’illuskien pris la parole.

            -Tu gardes la porte dis-tu ? Cela signifie que si nous ne tentons rien contre la porte, nous n’avons aucune raison de combattre n’est ce pas ? Tu ne verras donc aucun inconvénient a ce que je fouille le reste de la pièce du moment que je ne touche pas à la porte ?

            Le guerrier avait toujours l’arbalète prête au cas où, mais si il pouvait fouiller les cocons avant de s’occuper de la porte, cela serais parfait. Une idée tordue était en train de germer chez le pragmatique artisan, et il avait bien l’intention de la tenter…

            écrit par: Stolig Mardi 05 Octobre 2010 à 10h21
            user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

            PARCHEMIN
            Couloir
            Madawc
              Fouille : 14(dés)+0= 14
              Test de niveau : 8(dés)+2(DV)+ 10 => secoué

            Hanna Leena
              Test de niveau : 5(dés)+ 5 => secouée

            Capucine
              Test de niveau : 1(dés)+ 1=> Secouée

            Créature
              Tentative d'intimidation : 17 (dés) + ? => Réussite


            Salle de la Rose d'Argent

            Whÿn
              [/LIST]
              Elianis
              [LIST]

            Silupin





              Madawc
              La créature le regardait d'un air étrange, mais ne répondit pas de suite. Elle semblait distraite presque comme si un détail la chiffonnait, un chose qu'elle essayait de déterminer qui la dérangeait fortement. Elle tourna la tête au-delà de la toile, regardait les cocons, puis revint à Madawc. Elle ne semblait réagir violemment au dire du forgeron. Cela lui semblait parfaitement égal en fait. Mais ce n'était pas le cas de ses deux compagnes qui chacune à sa façon lui fit comprendre que c'était pas le moment : Capucine lui fit les gros yeux avec une moue signifiant sans doute qu'il allait droit vers la catastrophe à s'intéresser à autre chose qu'à détruire une créature magique, tandis qu'Hannah Leena froide comme toujours, droite et la mine sévère ne prit pas des pincettes pour le dire tout haut.
              - Tu fais gaffe à ce que tu fais ! D'ailleurs où est-elle cette satanée porte que tu gardes avec tant de dévotion ? Elle avait parlé rapidement, d'une voix basse, les dents serrées, tenant les yeux sur la forme humanoïde cherchant à percer ses secrets. Madawc put s'approcher de la toile sans problèmes jusqu'à ce qu'il se tint à environ trois mètres d'elle. Un crissement furieux de la créature l'avertit de ne plus avancer d'un pas
              -Sssssstop ! Pas approcher de la porte !

              Capucine resté près de Madawc le retint en posant une main sur son épaule. Tout deux surpris levèrent les yeux vers l'immensité des fils qui curieusement semblait fort bien entretenue malgré son âge. Ses cheveux se dressèrent sur la tête alors qu'il ressentit une étrange énergie. L'un des cocon était soigneusement fermé et demandait une manipulation supplémentaire pour l'ouvrir tandis que l'autre comportait quelques ouvertures. A l'intérieur le squelette de ce qui semblait être un bipède, au vu de la taille un chien sûrement. Les os lisses, d'une jaune or, montraient qu'elle avait été soigneusement nettoyée avant un long vieillissement de son ivoire. Cet animal était mort il y a fort longtemps. Un peu plus haut, dans un enchevêtrement compliqué dépassait le pommeau noirci d'une épée au bout duquel était fixé une gemme ternie par la substance gluante et la poussière qui s'y était amassée.

              Pour contourner la toile, il fallait se frayer un passage dans le labyrinthe des colonnes de stalagmites, certaines rejoignant le plafond. Au delà de la toile, Madawc aperçut les contours d'une porte. Pourtant pendant un instant, le jeune homme crut qu'il rêvait. Une compréhension soudaine se glissa dans son esprit alors qu'il vit la porte commencer à briller d'un étrange éclat d'argent, elle s'ouvrait en criant ses vieilles articulations rouillées.
              Dans le même temps, la créature se transforma sous leur yeux, ses yeux s'allumèrent de rouge alors que son torse grandit et qu'apparut des pattes immenses d'où dégoulinait une substance brillante de poison. La moitié haute de la créature portait encore toujours les traits de l'halfeline, la tête de celle-ci s'ornant d'obscène mandibules, les épaules et les bras formant un moignon ridiculement effarant, jetant à leur visage toute la monstruosité d'une noire magie et un long cri de rage qui ferait frissonner plus d'un. Des longs frissons de terreur parcoururent l'échine des aventurier alors que la monstruosité se ramassa sur elle même en une posture de défense temporaire, regardant principalement vers la porte qui ne finissait pas de s'ouvrir inondant la pièce d'une auréole d'argent brillante.


              Silupin,Whÿn,ELianis

              Fort heureusement, personne ne tenta d'arrêter Silupin qui sans hésiter marchait vers la porte. Elianis étant de bon conseil, Whÿn s'en écarta, un peu contrit peut-être même inquiet qu'il n'y ait eu un piège qu'il n'avait pas vu. Tous s'étaient armés et attendaient de découvrir ce fameux tombeau pour lequel ils avaient tant peinés. Alors que le halfelin n'était plus qu'à un mètre, apparut sur le bois vieilli pas le temps d'étranges et complexes runes. Silupin continua a avancer mû par cette force, et d'un geste simple posa sa main sur la surface maintenant illuminée brillamment. De ses doigts coula un long fleuve d'argent qui nourrit les fines lignes tracées sur la porte, les grossissant, les faisant vivre de pulsions de vie. Doucement la porte s'ouvrit mue par la force que Silupin lui avait insufflé, une force impossible à contrôler ou a arrêter. L'halfelin regagna possession de ses membres, alors que cette étrange présence disparut complètement.

              La première chose que tous pouvaient apercevoir était une caverne garnies de hautes stalagmites et à fur et à mesure que la porte s'ouvrit apparut une immense toile d'araignée derrière laquelle se tenaient des formes. A gauche de la toile d'araignée, une créature issue des cauchemars qui poussait un lugubre et sinistre cri de rage qui se répercuta en multiples échos frissonnant de cauchemars


              Tous

              Que soit la surprise, l'étonnement ou la joie de se retrouver, nul ne saurait le dire, mais Silupin, Elianis et Whÿn purent immédiatement ressentir la tension qu'habitait leur compagnons de route face à eux. Malgré les enchevêtrement compliqués de la toile, ils devinèrent la pâleur et la frayeur dans leur visages.

              Madawc au prix d'un grand effort détourna les yeux de la vile créature et vit apparaitre au-delà de la toile des formes humaines, ses compagnons baignées dans cette lueur argentée qui maintenant s'éteignait doucement, les fines ciselures disparaissant graduellement alors que la rose d'argent avait terminé son œuvre d'ouverture. Un bref silence s'installa, une seconde perdue dans l'éternité quand soudain un second cri de rage et de malice pure les firent sursauter :


              - Jozzzzoooooor ! Où est mon Maitre ? La yeux rouge de l'halfeline fixait le porteur de la rose d'argent d'un éclat terrible et mortel. Avait-elle vraiment cru que son Maitre allait revenir ?

              écrit par: Madawc Vendredi 15 Octobre 2010 à 17h21
              La réaction disproportionné des deux jeteuses de sort laissa l’humain de marbre. Se pouvait-il qu’elles n’aient pas compris les intentions du forgeron ? Dans les toiles se trouvait peut être leur chance de survie, et la créature le laissais fouiller librement, c’était une chance ! S’approchant résolument de l’amas de fibres pour y jeter un œil.

              Un frisson d’excitation parcouru l’échine du forgeron a la vue de la gemme ornant le pommeau. Et très rapidement, une autre sensation se superposa à l’excitation. La peur ? Non, c’était autre chose. Quelque chose que l’artisan n’avait jamais ressenti. Ou alors, il n’en avait pas souvenir. D’où cette énergie pouvait-elle provenir ?

              Avant que Madawc ne puisse pousser plus loin sa réflexion, un grain de sable se glissa dans la merveilleuse mécanique de son plan bien huilé. Au bout de la pièce, la porte s’ouvrait. Cette porte qu’il ne devait surtout pas toucher avant d’être prêt à se battre ! Cette porte que gardait l’étrange créature, s’ouvrait pour laisser la place a des gens qu’il ne pouvais que reconnaitre, a défaut de deviner comment ils avaient pus se retrouver là. Et l’illuskien n’avait nul besoin de se retourner pour savoir que cet acte venait de déclencher le chaos dans la pièce.

              Risquant un coup d’œil par-dessus son épaule, il ne pus que contempler, impuissant, l’immonde métamorphose de la halfeline. Et alors que la créature poussait un hurlement lui vrillant les tympans, son regard se posa rapidement sur l’étrange cocon. Les pièces du puzzle semblaient se mettre en place. Si les autres venaient de passer la porte, c’est qu’ils n’avaient pas trouvé le parchemin. Et en sachant ce qui se trouvait de ce coté ci, le forgeron ne voyait qu’une option : le testament se trouvait ici, dans cette toile, gardé par la créature !

              Convaincu qu’ils touchaient au but, le guerrier ne pouvait pas se permettre d’attendre. Le mal était fait, le combat vraisemblablement inévitable. Empoignant la poigné de l’épée dépassant de la toile, Madawc tira d’un coup sec, dans le but d’éventrer totalement les cocons pour en saisir le contenu. Le Testament était là, il le sentait. Et c’était peut être cela l’énergie qu’il avait ressenti en approchant. Tranchant dans la toile, l’humain sentait qu’il ne pouvait plus faire marche arrière.

              ¤Face plaisir a Tempus que je ne me sois pas trompé. Je ne suis pas venu ici pour mourir enterré…¤

              empoigne l'épée longue, et tranche la toile des cocons pour en sortir le contenu le plus vite possible

              écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 21 Octobre 2010 à 16h43
              ¤ Mais qu'est-ce que c'est que cette horreur? ¤

              Ce fut ce que se dit l'elfe alors qu'il apercevait pour la première fois une halfelin araignée. D'ailleurs est-ce que cela existait ailleurs qu'ici, nul ne saurait le dire et surtout pas lui.
              Whÿn dut reconnaître malgré ses bravades, sa joie de vivre et … et bien qu'il ressentit un petit moment de panique voir de peur en voyant l'être difforme.
              La porte était ouverte et malheureusement personne ne semblait trop savoir quoi faire. Whÿn remarqua Madawc, en tout cas ça semblait être lui qui se battait déjà ou tout du moins essayait-il de frapper quelque chose.


              ¤ Ça commence mal, Madawc se bat déjà! ¤

              L'elfe était quelque peu décontenancé par la scène qui s'offrait à lui. Il fallait agir et vite! Whÿn regarda rapidement autour de lui, Silpuin, Elianis et cette créature, qui ne semblait pas des plus amicales. Résolu, l'elfe convint en lui même qu'il fallait frapper en premier et vite.

              - Elianis, embrase les toiles si tu le peux! Silupin, c'est le moment de nous montrer tes talents de chanteur et encore plus de combattant!

              Whÿn mis sa main gauche à sa poche et en sortit une petite bille, tandis que sa main droite s'était déjà saisi de sa fronde. A cette distance, il ne pensait pas pouvoir rater sa cible.

              - Allons les amis, c'est parti!

              Whÿn fit un pas en avant afin de se retrouver sur le côté gauche de l'encadrement de la porte et ainsi avoir un léger couvert. Il fit ensuite tournoyer sa fronde, de plus en plus vite en un mouvement d'une fluidité que seul un elfe savait et pouvait atteindre.
              Les cercles quasi hypnotiques formés par le balancement de la fronde furent interrompus lorsque Whÿn relâcha une partie de la lanière de cuir en projetant son bras vers l'avant ce qui eu pour effet de libérer la bille à une vitesse impressionnante pour une si petite arme.


              ¤ Au moins celle là tu la sentiras passer! ¤


              PARCHEMIN
              Whÿn fait un pas de placement pour se retrouver protéger par l'encadrement de la porte. Il attaque ensuite en lançant une bille avec sa petite fronde. Avec une action libre il demande à Elianis de mettre le feu aux toiles, histoire blesser la créature et surtout de se débarrasser des toiles gênantes.


              écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 23 Octobre 2010 à 21h07
              Silupin n'avait rien décidé de ce que son corps avait fait. C'était toujours comme dans un rêve qu'il s'était avancé jusqu'à la porte, et avait ouvert celle-ci d'une manière qu'il ignorait tatalement.

              Et c'est à cet instant qu'il avait repris le contrôle de son corps, et de ses pensées également.


              - Quelle horreur ! s'exclama-t-il à l'attention de ses compagnons. C'était un cauchemard. J'avais...

              Il s'interrompit subitement, car ses yeux venaient de se poser sur la toile et l'horrible créature qui se trouvait à côté. Il comprit qu'un autre cauchemard commençait.

              Mais cette fois, il était le maître de ses actes. S'il hésita un instant sur la conduite à tenir, l'atitude offensive de Madawc puis de Whÿn, ne lui laissa aucun doute sur ce qu'il devait faire. Sans compter que le testament de Josor se trouvait maintenant à leur portée !

              Déjà, son arbalète visait le monstre, un carreau déjà encoché.


              - Madawc, prend le testament ! hurla-t-il. On va essayer de tuer cette horreur !



              Silupin tire sur le monstre avec son arbalète légère.

              écrit par: Stolig Mardi 26 Octobre 2010 à 14h49
              user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

              PARCHEMIN
              (par ordre d'initiative)
              Madwac
              Whÿn
                Jet d'attaque à distance : 15(dés) + 5 => Réussite
                Dégâts : 1d4 = 1

              Créature
                Attaque toile sur Madawc : 18(dés)+? =>Réussite
                Madawc Enchevêtré au prochain round.

              Silupin
                jet d'attaque à distance : 9(dé) + 5 = 14 => Réussite
                Dégâts : 1d6 = 6

              Hanna Leena
                secouée

              Capucine
                secouée

              Elianis
                Inaction



              L'antre de la Gardienne
              Les choses se précipitaient, pourtant l'instant avait un goût d'éternité. Car il est vrai qu'ils étaient fort proche du testament. Une seule chose les séparait du trésor convoité, c'est qu'il n'y avait nulle autre porte. Les uns étaient arrivée par la salle de la rose d'argent, les autres par un complexe d'ouverture et fermeture de couloirs. Le but ultime se cachait quelque part dans cette grotte, la logique n'en voulut pas autrement. Mais les aventuriers n'avaient pas, du moins pour l'instant, l'envie de réfléchir à ça. La gardienne semblait à présent fort énervée. C'était chose normale, lorsque après des siècles de lourde solitude il s'avère que des groupes d'humains troublaient le bon ordre des choses. La Gardienne ne fit que son devoir, un devoir ancré depuis des siècles et le premier visé était celui qui touchait à la porte.

              Madawc, attiré par la toile et ses cocons, comme un papillon de nuit était attiré par la flamme d'une bougie, avait décidé de couper, entailler, prendre bref découvrir ce qui lui était caché. Il avait pourtant été prévenu par son instinct que quelque chose clochait avec cette toile, et là il allait avoir la confirmation de ce qui le taraudait depuis tout à l'heure. En tentant ouvrir un des cocons qu'il espérait mettrait au jour un trésor qui pourrait venir orner sa besace, le guerrier se rendit compte que son arme avait frappé du vide. Il aurait pu s'y reprendre plusieurs fois et constater le même résultat. Le cocon visé restait désespérément intangible et surtout entier. Il n'était en fait qu'illusion ou camouflage de quelque chose d'autre. Levant les yeux surpris et étonné à la fois il n'eut pas de temps supplémentaire à réfléchir à la question.


              PAS TOUCHER A LA PORTE !! Fut le cri enragé de la monstruosité accompagné d'un hurlement strident quand la bille de l'elfe lui transperça une partie supérieure de son abdomen. Whÿnn, dans l'encadrement de la porte avait parfaitement visé et avait fiché, tel un grain de sable dans l'énorme machinerie, une bille dans l'abdomen de la créature-araignée, bille qui la blessa sauvagement. Aussitôt à quelques secondes d'intervalle, un carreau tiré par Silupin pénétra dans la peau du monstre, restant bien ancré dans la peau noire comme les ténèbres d'où elle était issue. Malgré cela, indifférente à ceux qui lui avaient fait mal, en proie à une agitation démesurée qui fit trembler toute sa carcasse en une danse grotesque, la créature se ramassa sur elle même et de son abdomen fut éjecté un des filament blancs ciblé sur Madawc le forçant presque à se plier en deux. Enchevêtré celui-ci ne put plus bouger.

              Elianis était figé sur place, retardant peut-être son action cherchant à comprendre les scènes qui défilaient devant lui. La mage de l'Assemblée reprenait un peu de courage. Elle reprenait des couleurs, son front se plissa de concentration, ses yeux luisirent d'une nouvelle détermination. Elle prépara à se battre pour empêcher la progression du monstre vers sa proie immobilisée. D'un geste vif, elle sorti un parchemin prête à lancer un sort. Mais ce fut peut-être le geste de Capucine qui surprit tout le monde. Sortant de sa torpeur elle s'élança vers Madawc. Était-ce pour l'aider à se défaire de la toile ? Peut-être pour se mettre au travers de la route de la créature qui s'avança vers lui à une vitesse stupéfiante. Le visage de la jeune fille était farouche mais dans ses yeux brillaient encore toujours la claire flamme d'une sainte terreur, terreur proche de la folie.

              écrit par: Madawc Jeudi 28 Octobre 2010 à 23h36
              -Que ?!?...

              La surprise de voir l’épée traverser du vide là où il voyait un cocon de soie fit perdre au guerrier de précieuses secondes. Secondes où il vit passé au dessus de lui une pierre suivi de prêt par un trait d’arbalète.

              -LE COCON ! Le testament… il est dedans, j’en suis sur ! Mais sa magie m’empêche d’y accéder !

              Se retournant, arme a la main, Madawc n’eu pas le temps de réagir. De long filament blancs jaillir de la créature, immobilisant l’illuskien. Il avait été trop lent a réagir, et allais en payer le prix.

              Bandant ses muscles, essayant de se dégager, sois en déchirant a la force brute, sois en coupant a l’épée, l’humain voyais la créature approcher. Et il ne pouvait même pas se défendre ! C’était rageant ! Il avait trouvé le testament, il le savait ! Mais la magie de la chose semblait faire barrage.


              ¤On dirait bien qu’il nous faudra forcement la tuer pour prendre le testament…¤

              écrit par: Silupin Tatipiou Jeudi 04 Novembre 2010 à 22h40
              Silupin éprouvait une vive répugance. Le monstre, face à lui, représentait la plus horrible créature qui ne lui ait été donné de voir. La jubilation de l'avoir atteint d'un carreau bien ajusté, ne dura pas. Car le monstre se révélait très résistant.

              De plus, l'intérêt premier de son tir était de porter assistance à Madawc qui s'était porté courageusement à l'attaque de l'immonde créature. Et voici que celui était pris, immobilisé par une sorte de filament blanc.


              - Tiens bon, Madawc ! hurla-t-il pour encourager son fidèle compagnon.

              Il faillit presque lâcher son arbalète pour se porter au secours de l'humain prit dans l'horrible piège, et tenter de le dégager à coup de dague. Mais l'halfelin à cet instant se sentit si petit, si frêle face à cette créature de cauchemard, qu'il préféra tirer à nouveau, visant le visage dans l'espoir d'atteindre le cerveau.


              ¤ Cela va-t-il réussir ? ¤ se demanda-t-il, n'osant pas le dire à haute voix.



              Silupin tire un nouveau carreau sur la créature, sur son visage.

              écrit par: Elianis Vendredi 05 Novembre 2010 à 19h02
              Bien que l'Elfe fut resté immobile, sans doute surpris par la situation, il avait n'avait pas eu les yeux clos. Il essayait de comprendre ce qu'était les toiles devant lui, une simple illusion ou plus que cela?

              ¤ Hum, oui une bien belle Magie que voici. J'aurais sans doute pu la comprendre un peu mieux si mes cours avec le grand Calendor avaient été plus avancés... je devrais essayer quand même, hum, oui.. ¤

              Curieusement le jeune Mage fut plus impressionner par la Magie qui opérait devant lui que par la terrifiante créature qui se trouvait dans la pièce. Il était concentré et n'avait entendu que de faibles échos des voix de ses compagnons. Mais le mot horreur résonna dans son esprit. Il sortit alors de ses pensées. Ses yeux s'agrandirent, sa bouche s'ouvrit, un instant on aurait pu croire que son regard se tourna vers l'arrière et qu'il voulu fuir mais il fixa son regard sur la créature.

              ¤ Ouhhh, mais qu'est-ce donc que ceci? Une sorte d'araignée, oui.. hum. Et pas amicale, hum... utilisons donc les bonnes vieilles méthodes. ¤

              Quelques mots sortirent de sa bouche, son index pointa vers la créature et un projectile parti dans sa direction.

              ¤ Espérons que ceci la mettra à terre, oui, hum, sinon elle risque de n'être pas très contente avec moi, hum, mieux vaux ne pas penser à ce cas de figure, oui, hum... ¤

              Art de la Magie sur la toile, projectile magique sur la créature (depuis le sort, pas depuis la baguette), puis connaissance mystère sur la créature (si c'est bien mystère qu'il faut utiliser).

              écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 11 Novembre 2010 à 18h59
              Whÿn était apeuré mais jubilait intérieurement également. L'intensité du combat, la fureur des coups, l'adresse de Silupin. Tout excitait l'elfe bien que le souvenir du premier homme qu'il ait tué il y a peu continuait de le poursuivre tel une ombre inconsciente.

              La situation était simple en fait : un monstre, et son groupe.

              Elianis était revenu à lui et Whÿn vit passer sur sa droite des traits argentés, synonyme d'un sort lancé par son compatriote elfique. Whÿn ne perdit pas de temps à regarder si ceux ci avait ou non atteint la cible. Son esprit en ébullition, en pleine analyse, était déjà passé à autre chose.

              Madawc avait apparemment besoin d'aide mais Whÿn se sentait particulièrement bien derrière son encadrement de porte, bien à l'abri derrière son couvert. Il fallait cependant faire quelque chose. L'aberration mi araignée mi halfeline semblait de mauvais poils depuis que sa bille avait fait mouche tout comme le carreau tiré par Silupin.

              Il fallait faire mieux que ça, pour en finir au plus tôt. S'élancer tel une furie, et porter une puissante attaque avec son épée longue, de front, ne paraissait pas une si mauvaise idée mais ces maudites toiles qu'avait projeté le monstre inquiétait l'elfe.

              Tout semblait l'orienter vers une seconde bille de fronde lancée avec force et adresse. Tout sauf le pommeau de la dague que toucha machinalement l'elfe.

              L'elfe analysa la situation sous ce jour nouveau. Une frappe précise et discrète. Mais quand? et comment? Tout se présenta à Whÿn lorsqu'il se rappela que Madawc était pris au piège. La bête allait sans doute vouloir s'en débarrasser et c'est là qu'il frapperait. Il s'élancerait telle un dragon et frapperait sournoisement avec l'agilité de son Dieu. Il lui passa d'ailleurs une petite prière.

              Mais s'il arrivait trop tard? Cette question le stupéfia un court instant et sans coup férir, le Teu Tel'quessir fut résolu de s'élancer à l'assaut de la monstruosité. Son compagnon humain était en danger et lui seul semblait pouvoir lui venir en aide physiquement.

              Whÿn dissimulé derrière son encadrement de porte, jeta un regard panoramique dans toute la pièce. Des toiles ci et là, Madawc enchevêtré derrière la créature. Celle ci lui tournait toujours le dos depuis qu'elle avait projeté sa toile, mais ça ne durerait pas longtemps. C'était cependant le meilleur moment.

              L'elfe bondit. Il s'élança en une course mesurée, effectuant une sorte de parabole afin de ne pas se retrouver dans le champ de vision du monstre et laisser le soin à Silupin de tirer un second carreau, ce qu'il semblait s'apprêter à faire.

              Whÿn avala les quelques mètres qui le séparait de l'aberration en quelques enjambées furtives tout en se masquant au mieux dans les ténèbres de la tanière de la créature avec sa cape. Et alors qu'il était au plus près d'elle, que son stratagème ait réussi ou non, il lui sauta dessus lame en avant.

              Whÿn savait que son attaque était des plus risquées mais c'était son tempérament, sa vie d'aventures et d'exploits! Alors qu'il atterrissait sur la créature, il lui asséna une frappe sournoise et mortelle dans le dos.




              PARCHEMIN
              Test de discrétion pour approcher dans le dos de la créature au plus vite et attaque sauté en tentant de placer une attaque sournoise à la assassin's creed avec ma dague s'il vous plait! Et veuillez noter la beauté du geste... biggrin.gif

              écrit par: Stolig Vendredi 12 Novembre 2010 à 12h07
              user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

              PARCHEMIN
              (par ordre d'initiative)
              Madwac
                Tentative d'évasion : 16(dés)+ 3 => Réussite

              Whÿn
                Discrétion : 12 (dés) + 8 <=> Détection : 12(dés)+ ? => Réussite
                Créature prise au dépourvu
                Acrobatie : 15(dés) + 9 => Réussite
                Attaque : 18 (dés) + 2 => Réussite
                Dégâts : 2(dés) + 1 => 3
                Dégâts additionnels attaque sournoise: 4(dés)
                Total : 6 points de dégâts infligés à la créature

              Créature
                Attaque Wÿnn : 15(dés)+? =Réussite
                Morsure : 5(dés)+ venin =>
                Jet de vigueur Wÿn : 20(dés)+ 1 => Réussite
                Dégâts sur Wÿnn : 5 points de vie

              Silupin
                jet d'attaque à distance : 14(dés) + 5 => Réussite
                Dégâts : 1d6 = 4 (dés)

              Hanna Leena
                Lance invisibilité sur elle-même

              Capucine
                inactive

              Elianis
                Arts de la magie : 10(dés)+ 12 => Réussite
                jet de concentration : 8(dés) + 7 => 15 réussite
                Dégâts Projectile magique : 3(dés) +1 => 4 points de vie infligée à la créature
                Connaissance mystères : 18(dés) + 12 => Réussite


              Créature est à 0 points de vie


              L'antre de la Gardienne
              De terribles et sombres drames se jouaient dans les entrailles de la terre d'Ilmpitur, baignés d'horreurs, de souffles rauques d'efforts, de scènes à la fois baignées de courage, de terreur et de volontés farouches. L'attaque des aventuriers fut sans appel, sans l'ombre de remords et sans pitié pour la gardienne du testament de Josor. Une créature issue des temps immémoriaux qui se vit attaquée par surprise. Whÿn avec une discrétion typique non seulement innée au beau peuple, mais issu d'une expérience de roublardise réussit à courir vers la créature sans que celle-ci ne la détectât. Ou alors c'était trop tard, ou tout simplement elle avait perdu l'habitude de la prudence, due a ses longues années de solitude totale. L'elfe fit un saut prodigieux d'une légèreté et d'une acrobatie rare et planta sa dague là où cela put faire le plus mal. Surprise mais non sans défenses, la monstruosité s'en saisit à une vitesse stupéfiante infligeant une morsure empoisonnée au courageux roublard. Celui-ci chut sur le sol, une plaie de chaque côté de son torse. Il sentit le poison brûlant parcourant ses veines, cherchant à immobiliser ses fonctions vitale, mais son corps robuste entrainé pendant de longue années réussit à vaincre cette invasion pernicieuse.

              Cependant Madawc avec la force du désespoir se dépêtra de la toile gluante, cherchant encore dans son esprit comment se résoudre le mystère des cocons inatteignables. Il avait presque raison, il fallait d'abord occire la gardienne, du moins c'était évident que là était une des étapes à franchir.
              Celle-ci laissant là le roublard blessé, fit un bond prodigieux qui la propulsa à côté du forgeron. Ce n'était pas une action réfléchie, c'était évident que sautant au milieu du groupe armée, elle serait prise en tenaille sans problème. Mais son regard était fixé sur son devoir, protéger à tout prix ce pourquoi elle avait été crée. En une série de paroles rapides, Hannah qui avait peut-être eu la même idée que son ami elfe en disparaissant soudainement sous l'effet d'un sort d'invisibilité. Elle cherchait peut-être à se positionner au mieux afin de trouver sans faillir les points faibles de l'araignée magique. Mais un autre carreau arrachant cette note typique du sol de l'arbalète de Silupin, ne faillit pas sa cible malgré son bond. Deux tirs, deux réussites, voilà de quoi être fier. La créature faiblissait à vue d'oeil, c'était évident et lorsque le projectile magique fusa des mains d'Elianis et vint la frapper, celle-ci sembla soudainement en état de choc. Immobile, elle fixa de ses yeux rouges la toile, elle semblait être sur le point de tomber.

              Elianis qui avait essayé de comprendre la nature de la toile, eut comme une révélation. La magie était douloureusement visible à ses yeux, et provoqua comme un déchirement de voile et il pût enfin voir ce qui était caché depuis tout ce temps. Au sol, il perçut la source de la magie, des runes dessinées sur un cadre de bois, une trappe protégeait l'accès avec un sort permanent d'image, un sort puissant, que même les longues années n'avaient pas réussit à en diminuer la magie. Levant les yeux vers la créatures maintenant à côté de la porte, il se rendit compte de son extraordinaire existence. Une arachnéa, ces monstruosités pures crées par pure magie, possédant le pouvoir de transformation, possédant aussi des sorts à sa disposition et d'une intelligence peu commune dans les rangs de cette espèce qui terrorisait plus d'un même à taille réduite. Elianis était perplexe par cette révélation. Sûrement elle avait été si faible, mais pourquoi. Il eut tôt fait une certaine réponse alors que la créature se ratatina, reprenant sa forme d'halfeline et parla d'une voix presque mourante :

              - Achevez-moi ! dit-elle, son visage d'une pâleur extrême, les bras le long de son corps d'apparence fragile, les carreaux grossièrement planté dans sa chair, l'entaille d'une dague duquel jaillissait une rivière carmine et les traces d'un projectile magique dénudant un abdomen violacé Achevez-moi ! J'ai faillit à mon devoir, c'est mon juste destin... Pensez-vous que je puisse rejoindre mon Maître ? La question resta suspendue un instant, les aventuriers surprit de voir tant de rage se transformer soudainement en un abandon complet Maître... vous qui étiez le seul à ne point haïr ma nature, je viens, j'arrive... Sur ces mots, la créature se mit à genoux, attendant le coup de grâce

              écrit par: Madawc Vendredi 12 Novembre 2010 à 20h21
              Les muscles bandés, l’illuskien senti la toile se déchirer. Alors qu’il retrouvait rapidement l’usage de ses membres, il vit. Il vit l’elfe jaillir dans le dos de la créature, et porter un coup rapide. Pas suffisamment rapide en fait… Se retournant, la monstrueuse créature était parvenue à se saisir du leste assassin, ouvrant de larges blessures dans le torse mince de l’elfe.

              Déchirant brusquement les filaments limitant ses mouvements, le guerrier n’eu pas le temps de se porter au contact, que deux projectiles le prirent de vitesse, frappant la créature. Il la voyait s’effondrer, devant lui, et reprendre forme ‘’humaine’’. Vaincue, elle attendait la mise a mort. Aussi étrange que cela puisse paraitre, elle n’implorait pas pour sa vie. C’était même le contraire, appelant la mort a grand cries.


              ¤Les vaincus ont droit a une mort honorable. ¤

              Décollant les derniers lambeaux de toile accrochés à sa cotte de maille, l’épée à la main, le tempurite s’avança à pas mesurés vers celle qui attendait de retrouver son maitre.

              -Tu n’as pas faillis à ta tache, gardienne. Nous sommes ici pour protéger ceci. Il aurait voulu que nous l’emmenions pour le préserver. Tu as gardé la porte jusqu'à notre arrivé, comme il l’a voulu.

              Prenant place derrière la gardienne, le guerrier empoigna la poigné de son arme à deux mains. Posant la pointe sur la nuque, Madawc arma son bras.


              -A présent, repose en paix, auprès de ton maitre…

              Abattant l’arme dans un coup fluide, le guerrier trancha la tête de l’être magique. Il ignorait qui elle était, qu’est ce qu’elle était même… Mais cela n’avait pas d’importance. Elle avait rempli sa mission, et eux en avait fait de même.


              Madawc lance Mise a mort sur la gardienne


              écrit par: Elianis Samedi 13 Novembre 2010 à 00h17
              ¤ Devrions-nous la tuer? Après tout elle était aimé par Josor et il n'est point un ennemi? Il a quelque chose qui doit nous servir à nous défendre, ce serait donc plutôt un allié, hum... Oui mais nous venons voler cet objet... Hum, oui et cette Arachnée est une bête très intéressante, oui, hum, je pourrais peut-être écrire un livre avec elle, oui, hum, « dialogue entre Elianis et une Arachnée », oui, je suis sûr que cela aura du succès! Bref, oui revenons à sa mort avant tout, peut-être Josor a-t-il mis d'autres pièges qui nous empêcherons d'atteindre son testament? Peut-être ne devrions-nous pas la tuer? Hum... oui, et quand à mon futur live, hum, je vois bien une page de couverture avec moi assis sur un confortable fauteuil et la créature à côté, hum... peut-être prendra elle l'air méchant, cela me donnera un peu plus de valeur, hum...oui, oui... ¤

              Elianis fixait le sol depuis quelques instant un large sourire se dessinais sur son visage, il s'apprétait à parler afin d'annoncer ses intentions à ses compagnons. Il eu cependant juste le temps d'ouvrir la bouche et de remonter son regard. Il resta un peu surpris de voir la créature morte au pied Madawc. Un long soupir sortit de sa bouche et on aurait pu distinguer une sorte de désespoir sur son visage.

              ¤ .... ¤

              Il regardait ses compagnons en secouant la tête de gauche à droite.

              -Il y a une trappe sur le sol.

              Alors qu'il regardait toujours la créature, aucun autre mot ne sortit de sa bouche.

              écrit par: Silupin Tatipiou Samedi 13 Novembre 2010 à 21h57
              C'est avec joie que Silupin vit la créature frappée par le carreau qu'il venait de tirer. La créature lui inspirait un tel dégoût qu'il souhaitait mettre fin le plus rapidement possible à ce combat.

              - Allez ! On va l'avoir ! avait-il hurlé pour encourager ses compagnons.

              C'est preque avec étonnement qu'il vit souhainement la créature capitulée, trop atteinte pour poursuivre le combat.

              ¤ Hé, elle semble presque humaine. ¤

              Silupin ne put s'empêcher d'éprouver une certaine compassion pour cette être qui exprimait des sentiments. Mais déjà, Madwac répondait au souhait de la créature de mettre fin à ses jours.

              Dans le doute sur l'efficacité de l'action de Madwac, Silupin chargea à nouveau son arbalète. Puis, visant là où il pensait que le coeur pouvait se trouver, il tira.


              - Maintenant, le testament, dit-il d'une voix blanche.

              Elianis le renseigna à cet instant.

              - Une trappe ? Ah oui, tu as raison.

              L'halfelin s'en approcha.

              - Comment l'ouvrir ?

              écrit par: Whÿn Lyn'taël Mardi 16 Novembre 2010 à 12h10
              Tout se passa tellement vite que le jeune elfe se retrouva au sol le corps convulsant pendant quelques instants, luttant contre le poison inoculé par la créature arachnéide.

              Whÿn lutta de toute ces forces et en dépit de la morsure de la créature, parvint à résister au poison. Les mandibules lui avait cependant laissé de vilaine blessures de chaque côté de son torse. Il en serait bon pour quelques jours de convalescence et surtout pour deux cicatrices, témoignage d'une magnifique attaque, pleine de fougue et d'ingéniosité. L'elfe était fier de lui, fier d'avoir en quelque sorte, terrassé la monstruosité, car après tout c'est bien sa dague qui avait fait le gros du boulot. Whÿn sourit de plus belle et se releva en chancelant.

              Alors qu'il redressait la tête, il vit Madawc s'approcher de la créature qui avait légèrement changée d'apparence, et redevenue halfeline. Il lui plaça sa lame sur la nuque et après avoir prononcé quelques mots de réconfort, il lui trancha la tête. L'elfe reste bouche bée devant pareil comportement mais ne trouva rien à riposter à Madawc quand il vit dans son regard qu'aucune haine y couvait. Le tempurite avait honoré cette créature par une mort rapide, mort qu'elle appelait de ses voeux.


              ¤ Encore une mort inutile ¤ pensa l'elfe.

              Silupin arriva à son tour pour placer un carreau dans le torse de la bête. L'halfelin devait avoir un fort ressenti. Jamais l'elfe n'avait entendu parler de créature mi halfeline mi arachnide. Silupin devait sans doute être dégouté, qu'un des siens soit devenu pareil monstre.

              Il réussit enfin à se relever et se tenir convenablement debout et regarda tour à tour ses compagnons.


              - Je vais bien, ne vous en faites surtout pas pour moi. Lâcha-t-il un sourire amusé sur les lèvres.

              - Bon je crois que nous y sommes, le Testament devrait être ici.

              Elianis souligna alors la présence au sol d'une trappe. Whÿn s'en approcha précédé par Silupin, et toujours prudent, s'agenouilla auprès de l'emplacement désigné par son compatriote Teu tel'quessir.

              - En effet le mage, il y a bien un accès. Vois tu s'il est magique ou protégé magiquement? Et toi Silupin, ressens tu quelque chose ici?

              Whÿn dégagea quelques toiles recouvrant encore la trappe et minutieusement se mit à regarder celle ci. Il se recula rapidement et s'assit en tailleur. clignant des paupières et le front en sueur, il se frotta les yeux et passa sa langue sur ses lèvres asséchées. Des petites étoiles dansaient devant son regard et l'elfe secoua machinalement la tête pour les faire s'estomper.

              - J'ai besoin d'un peu de repos les amis. La morsure était empoisonnée et même si le poison n'a pas eu d'effet pour une raison que j'avoue ignorer, ma blessure me fait souffrir. Laissez moi quelques minutes et je vous crochèterai cette trappe aussi facilement que j'ai sauté sur le dos de cette créature. Je vous avez bien dit que j'étais bon dans mon domaine.

              Whÿn lâcha un rire franc et soulagé d'être malgré tout toujours en vie. Il cherchait à redonner un peu de moral à ses camarades mais lui même grimaçait par la douleur occasionnée par sa blessure. Il sortit de son sac son outre d'eau et bu quelques gorgées bien méritée. Il prit aussi une ration et commença à grignoter un peu son repas. Il fallait qu'il reprenne quelques forces.

              - Laissez moi juste un peu de temps. Si ça se trouve cette créature gardait autre chose que le Testament de Josor, nous ne sommes peut être pas les seuls à être venu ici. Elle cache peut être un autre trésor dans cette pièce sous ces toiles.

              Whÿn ferma les yeux quelques instants, fier de lui. Une trappe l'attendait et elle pouvait attendre quelques instants de plus. Sa curiosité le piquait cependant au vif et l'elfe ne tiendrait pas longtemps à ne pas l'ouvrir.



              PARCHEMIN
              Whÿn procède à une recherche de piège au niveau de la trappe. Il ne va pas plus loin et ensuite panse ses plaies.


              écrit par: Madawc Mardi 16 Novembre 2010 à 18h00
              Restant immobile quelque secondes, le guerrier ne prêta que peut d’attention aux agissements de ses compagnons. Ou plutôt, il eu un léger mouvement de recul au moment ou Silupin lâcha un troisième tir sur le corps inerte. La créature avait assez souffert, il était inutile de s’acharner ainsi sur sa dépouille, profanant ainsi le corps encore chaud de la gardienne ! Mais ce qui était fait ne pouvait à présent plus être changé. Se penchant vers le cadavre à ses pieds, l’humain essuya la lame de l’épée avec un morceau de haillon. Se faisant, accroupie, il observa les macabres restes quelques secondes. Peut être portait-elle une quelconque breloque, une bague, un colifichet, n’importe quoi en fait qui a présent lui aurait été plus utile qu’il ne l’était a présent pour la défunte arachnéa. Il y a avait aussi cette chaine qui la retenais, et qui pourtant ne semblais pas la priver de mouvement, qui intriguais l’illuskien. Il se promit d’y jeter un œil après avoir fini ce pourquoi ils étaient ici.

              Il était vrai qu’il n’était point venu pour abattre une créature qui au final n’accomplissais que son devoir. Créature dont de toute évidence, le Patriarche connaissait l’existence, et raison pour laquelle il n’avait pas envoyé ses gardes a leurs trousses. Il semblait néanmoins qu’il ai placé trop d’espoir en elle…


              S’approchant de la toile qu'il n'avait étrangement pas pus toucher, l'artisan essaya de voir les runes autour de la trappe que leur avait signalé Elianis. Ainsi, c'était cela qui projetais l'image de la toile. Et il avait été berné si facilement... Jetant un regard hostile au cocon factice, et à la poignée de l'arme qui n'avait pas bougé d'un iota, l'humain laissa échapper quelques mots trahissant sa méconnaissance des arcanes.

              -Ce serais possible de dissiper ce genre de... truc, en détruisant l'une des runes? Je suppose que ça fait parti du sortilège qui protège la trappe et maintient cette illusion...


              Observant l'elfe qui s'affairait a la tache malgré ses blessures, l’humain releva un instant la tête et fronça les sourcils. Il ne c'était pas spécialement occupé de ses compagnons, qui semblaient tous plus ou moins entier, a l'exception notable de Wÿn qui avait du le sentir passer. Mais il lui semblait qu’il oubliait quelque chose. Mais quoi ? Soudain, un éclair de lucidité traversa l’esprit de Madawc. Les deux chasseurs halfelins !

              -Au fait, Edrone et Fodoar ne sont pas avec vous ?

              Pillage en bonne et due forme du corps de la gardienne, le plus discrètement possible, puis rejoints les gens prêt du cocon.

              écrit par: Stolig Mardi 23 Novembre 2010 à 14h21
              user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

              PARCHEMIN

              Madwac
                Mise à Mort de la Gardienne: Réussite automatique
                Fouille du cadavre : 4(dés)+ 0
                Discrétion : 19(dés) + 1

              Whÿn
                Détection de piège 10(dés) +7 => 17

              Silupin
                Mise à mort Gardienne Réussite automatique



              L'antre de la Gardienne
              La réponse du forgeron aux supplique de la gardienne ne se fit point attendre. Rapidement, presque sans qu'il y eut à réfléchir, Madawc l'acheva, se trouvant l'excuse de l'offre de mort honorable. Mis à part Silupin qui s'assura de la mort de leur ancienne ennemie vaincue, par un carreau visé en plein coeur, la chose ne fut pas perçue de la même manière par les compagnons d'aventures : Elianis en vit ses rêves détruits, tandis que l'elfe roublard semblait plutôt enclin à un sentiment contradictoire. Une mort inutile, certes, mais qui peut-être changerait un des grands carrefour du destin. Mais là était affaire de dieux. Capucine ne dit rien, tenant à peine sur ses jambes.

              Elle se choisit un coin pour s'assoir et regarda le roublard à l'œuvre d'un air morne. Whÿn examinait la trappe. Ses yeux concentrés sur tout détails qui puisse être porteur d'un quelconque signe de piège, il resta un moment assis devant l'ouverture, pressentant à bon escient que seul ce dernier barrage étaient entre eux le testament. Rien, rien ne laissa supposer que cette trappe était piégée. Mis à part l'illusion découverte qui cachait quelque peu cet accès, le roublard se convainquit qu'il suffisait de la lever. Le dernier obstacle se révélait il être aussi simple ? Sans doute. Il ne faut pas oublier que le chemin pour parvenir jusque là avait été parsemés de pièges, et d'une gardienne. Une simple trappe à découvrir pourrait être logique.

              Cependant, Madawc profitant de l'attention centrée sur Whÿn, fouillait fébrilement le cadavre de la gardienne. En guise de breloque souhaité, il ne put trouver qu'une simple médaillon terni, mais qui semblait être fait d'or. Celui-ci était caché dans le repli de la robe de l'hafeline au niveau du cou. Il l'aurait pas trouvé si ce n'est que le fil usé par le temps s'était effiloché à cet endroit. Se saisissant du médaillon Madawc se releva, sans doute un peu déçu de sa maigre trouvaille, mais s'interrogeant quand même sur le devenir des otages. Il était vrai que leurs compagnons halfelin avaient disparu peu avant que la bataille ne commence. A la mention de leur nom, deux têtes apparurent dans l'encadrement de la porte d'où étaient sorti Silupin, le roublard et le mage. Ceux-ci étaient simplement resté devant la porte pour s'assurer qu'aucune autre intrusion de nature magique ou non ne les prennent par surprise. Tenant la porte de la salle de la Rose d'argent ouverte, Fodoar et Edrone s'étaient arrogé le rôle d'otages sentinelles.

              Whÿn ressentit une douce pression à son épaule et levant la tête son regard rencontra celui de la mage de l'Assemblée :
              si tu me le permets commença-t-elle avec un sourire froid sur son visage d'une grande beauté et sans attendre se concentra sur une incantation. Il vit sortir de ses mains une aura argentée, alors qu'elle murmurait quelques mots. La douleur des blessures s'estompait rapidement, alors que la magicienne lui appliqua le sort de soins. Se retrouvant fatigué néanmoins guéri, Whÿn put enfin céder à son impulsion. Celui-ci saisit un crochet noirci et avec précaution tira. Après quelques moments d'hésitation un grincement se fit entendre cependant les charnières rouillées par le temps criaient leur rhumatismes. En s'ouvrant, les runes cessèrent leur activité et en lieu et place de la toile, contenant les trésors que Madawc souhaitait s'approprier, il ne resta que du vide.

              En une grande envolée de poussière, et un soupir d'air fétide, la trappe s'ouvrit sur une petite pièce basse, où reposait un cercueil en marbre blanc recouvert d'une couche de poussière. Une torche éternelle éclairait l'endroit et se penchant, les aventuriers constatèrent qu'à côté du sarcophage reposait une grande urne duquel dépassait quelques parchemins jaunis. Quelques marches de terre battue invitaient à l'entrée du tombeau de Josor.

              écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 26 Novembre 2010 à 21h14
              Silupin avait regardé mourrir la créature avec soulagement. Au moins, ses souffrances étaient terminées. C'était l'unique point positif de cette mise à mort.

              ¤ Qu'elle repose en paix. ¤ avait-il pensé.

              Mais déjà, d'autres préoccupations occupaient son esprit.

              ¤ La trappe ! ¤

              Silupin regarda Whÿn se saisir de l'anneau, puis tirer. L'halfelin s'approcha si près qu'il reçut en plein visage le nuage de poussière qui s'éleva de l'ouverture. Après un éternuement digne d'un orque, et un sourire d'excuse adressé à ses compagnons, Silupin se rapprocha à nouveau du trou.

              - Josor, nous voilà, murmura-t-il à la vision du sarcophage.

              Mais son regard se posa ensuite sur l'urne, et le parchemin.

              - Bon, il faut y aller. Mais y-a-t-il encore un piège ? Je passe le premier, mais soyez prêt à me tirer de là si cela tourne mal.

              Silupin sauta sans hésiter à travers la trappe et se réceptionna sur le sol. Puis, cette fois d'une manière méfiante, il commença à marcher vers l'urne.

              écrit par: Madawc Mercredi 01 Décembre 2010 à 10h37
              L’illuskien soupira. Deux fois. Une première fois à ce qui aurait pus s’apparenter à du soulagement en voyant les deux chasseurs réapparaitre. Et une deuxième alors que l’illusion de toile se dissipait complètement. Arme, trésors, cadavres… Il ne subsistait plus rien que la trappe ouvrant vers le vide. Jetant un coup d’œil a l’intérieur par-dessus l’épaule du roublard, le guerrier aperçut, a coté d’un sarcophage, un vase… pot…urne ? Il ne savait pas trop. Tout ce qui lui importait, c’était les rouleaux de parchemin qu’il voyait émerger du récipient. Il y avait fort à parier que ce qu’ils étaient venu chercher, le Testament, était l’un de ces parchemins, si ce n’était pas tout les parchemins.

              Laissant le barde examiner les parchemins, l’humain se retourna en direction du corps inerte. "Est-ce que je pourrais être auprès de mon maitre ? " avait-elle demandé ? Le forgeron avait une petite idée de ce qui reposait dans le tombeau. Mu par une inspiration subite, le guerrier retourna près du corps. Ramassant la tête, l’humain la déposa sur le reste de la dépouille. Retirant les carreaux plantés, il souleva finalement le corps. Se retournant, il se dirigea à son tour vers la tombe. Passant à côté du roublard, le tempurite se retourna sur ce dernier.

              -Whÿn, tu peux me filer un coup de main ?

              Descendant l’escalier, l’homme s’arrêta a côté du sarcophage de marbre. Posant son fardeau au sol, il s’apprêta à en pousser le couvercle quand un reflexe lui fit suspendre son geste. Se tournant de nouveau vers l’elfe, il demanda :

              -Il est piégé ?

              écrit par: Whÿn Lyn'taël Samedi 18 Décembre 2010 à 17h46
              Whÿn ressentit une forte chaleur dans ses membres endoloris et un bien être soudain. Ces soins étaient tous ce dont il avait besoin pour repartir de plus bel. Il se reposa encore quelques instants avant que finalement sa curiosité presque maladive ne reprenne le dessus et le pousse à ouvrir la trappe du tombeau de Josor.

              Whÿn n'avait jamais aimé profaner les sépultures, de quiconque si ce n'est les plus riches afin de vérifier s'ils l'étaient réellement et encore... il n'aimait pas trop cela.

              Là c'était différent, la vue qui lui apparut le laissa pantois. Un tombeau, une urne, des parchemins.

              Silupin se lança impatient dans cette tombe ancestrale. Whÿn le regarda faire légèrement amusé. Il n'avait encore jamais vu l'halfelin dans un état d'excitation pareil. Le semi homme touchait au but et il le savait. Il fut tiré de sa rêverie en repensant à Hana Leena et se tournant vers elle la remercie de ses soins par un grand sourire et une légère inclinaison de la tête. L'humaine était réellement belle et il fallut l'appel de Madawc pour le ramener de nouveau à la réalité.

              Il fut assez surpris en voyant l'illuskien transporter le corps de leur victime et la tête trancher. Que faisait-il donc.


              - Mais que fais tu avec ce corps? C'est bon j'arrive laisse moi un peu de temps.

              Whÿn descendit avec la grâce propre au tel quessir les quelques marches de terre pour se retrouver avec Silupin et le guerrier du nord.

              - Bon, je n'ai jamais aimé ouvrir des tombes et celle là encore moins. Ce Josor devait être quelqu'un de bien pour offrir une protection si importante à son peuple. Pourquoi ne pas tout bêtement poser son amie sur son sarcophage et s'arrêter là? hein?

              L'air de Madawc suffit à lui faire comprendre que l'illuskien allait ouvrir le tombeau avec ou sans lui.

              - Bon... c'est bon, je vais le faire mais recule toi un peu.

              Whÿn s'agenouilla à côté du petit tombeau et commença à enlever la poussière épaisse qui trônait sur le dessus du couvercle. Il essuya ensuite les rebords du coffrage afin de vérifier d'éventuelle écritures anciennes, malédictions ou mise en garde.

              - Allez je me lance.

              Whÿn commença à placer ses divers instruments de part et d'autres du couvercle, tout en prenant soin de ne pas l'ouvrir complètement. Il essayait de l'ouvrir millimètres par millimètres afin de vérifier les éventuels pièges placés à l'intérieur. Il s'affaira ainsi pendant plus minutes entre recherche d'indices et la pose de contre mesure de désamorçage pour palier à tout problème.

              - Bon bah je crois que c'est bon...


              PARCHEMIN
              Whÿn recherche des pièges en prenant son temps et auquel cas, les désamorcent. Il essaie ensuite d'ouvrir le tombeau de Josor.


              écrit par: Stolig Lundi 03 Janvier 2011 à 10h55
              user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

              Seuls Whynn, Silupin et Madawc étaient pour l'heure descendu, laissant les autres autour de la trappe, regardant en bas. La chose était heureuse car le plafond bas et la petitesse de la pièce ne pouvait contenir beaucoup de monde. La pièce était entièrement creusée dans la colline, laissant comme pierre que quelques colonne de support adossé au mur avec sur le haut de grandes plaques empêchant l'effondrement du plafond. La tombe toute de blanc ne portait aucune inscription, la blancheur et la qualité du marbre et la dextérité de la taille aurait sûrement initié dispute entre les nains et les gnomes des profondeurs, à savoir lequel de leur peuple avait laissé ouvrage aussi parfait. Une simple dalle de la même blancheur immaculée avait été posée sur la pierre, et quoique lourde elle bougea sans peine sous les efforts de l'elfe aux mains expertes. Celles-ci ne rencontrèrent aucun piège. Alors qu'il venait à peine de laisser passer une peu d'air une sorte de soupir se fit entendre, qui n'était autre que le l'exhalaison de l'air enfermé depuis des siècles. Du moins on pouvait le supposer. Lentement, centimètre par centimètre la pierre bougea, jusqu'à ce qu'elle fut ouverte de moitié, révélant aux spectateurs attentifs le corps de Josor étonnamment quasiment intact, reposant sur une couche de velours rouge ternis par le temps. Sa peau creusée par la manque de fluide et parcheminée par le temps avait prit une teinte d'un ocre foncé, creusé par des rides profondes. Il était difficile de voir si les yeux avaient résisté au temps, les paupières étant fermée sur des cils étonnement longs. Il portait un pourpoint d'un vert émeraude et à sa tête reposait une étrange gemme, une sorte de cristal au cœur noir comme du jais. La seule flétrissure qui pouvait se remarquer était que l'une de ses jambes terminées par des sandales en lanière de couleur d'or semblait avoir cédé sous le poids des années et montrait un os blanc par une ouverture laissant que poussière et morceau de peau sur le velours rouge. Enfin dans ses mains croisées tenait un rouleau enveloppé dans une sorte de tube en bois, fermé par un cachet de cire.
              Sur le côté, étaient disposés une dague ouvragée et un bâton qui se terminait par un enchevêtrement de lanières de bois enfermant une petite sphère opaque

              De tout les spectateurs ce furent les halfelins otages qui étaient le plus émus. Ils avaient rejoints leur compagnons dans un silence total et penché sur le cadavre du grand Josor, ils s'étaient agenouillés, comme en révérence contemplant les restes de leur illustre ancêtre. Leurs visages remplis d'émotions était baissés sur lui, un étonnement respectueux, une quasi vénération emplissant leur traits. Il était à espérer qu'ils ne regretteraient pas l'action qu'ils avaient entreprise. Hannah Leena avait le visage grave néanmoins ses yeux avaient repéré quelque chose qui pouvait supplanter l'importance du Testament de Josor. Soudainement et d'une voix qui ne souffrait aucune contradiction elle signifia à l'elfe :


              Ne touchez surtout pas la gemme là, celle au coeur noir... Elle semble mortelle, mortelle et maudite, pétrie d'une magie inconnue ! C'était bien la première fois que le groupe vit une incertitude dans les yeux de la mage de glace. Et en y regardant de plus près il semblait que l'amas de noirceur avait changé de forme comme si elle vivait.

              De son côté, Silupin avait pas chômé et avait attrapé dans l'urne quelques petites choses fort intéressantes. Le premier parchemin semblait être une sorte de récit d'un voyage dans les profondeurs de la Damarie, et indiquait la place d'un de ces anciens mythals. Le second parchemin était de nature magique portant un sort de divination que l'halfelin reconnu sans peine "Vision Magique". Le troisième était tout aussi intéressant et toujours dans le domaine de la divination, décrivant avec soin le sort "d'une détection de scrutation". Enfin le dernier parchemin était un plan de l'endroit où ils se tenaient, indiquant deux sorties ou entrées selon le point de vue de l'observateur, l'une d'elle étant l'accès qu'ils avaient tous empruntés. Regardant tout au fond de l'urne, le barde trouva encore deux petites chose : l'une était une sorte de clé en une matière étrangement malléable, et l'autre une simple feuille pliée en quatre qui ne portait aucune écriture visible.

              Un léger claquement sourd assez loin se répercuta, comme un coup donné à la fibre même des murs composant les murs du labyrinthe. S'ensuivit un silence plus pesant. Penchés sur les restes du vénérable Josor, les aventuriers pouvaient soit s'en inquiéter et ne point s'éterniser, soit espérer que ce n'était que l'effet de leur imagination

              écrit par: Silupin Tatipiou Vendredi 14 Janvier 2011 à 21h44
              Bien qu’il n’en laisse rien paraître, Silupin fut bien aise de voir les autres descendre par la trappe. Il ne tenait pas à renouveler la mauvaise expérience qu’il avait connu juste avant. A chacun de ses pas, il craignait de voir une dalle se dérober ou déclencher un piège. Sa crainte augmentait car ils touchaient au but. Josor, ou plutôt ce qu’il en restait, reposait dans la tombe en pierre blanche juste devant eux.

              - Par tous les dieux ! ne put s’empêcher de s’exclamer Silupin en voyant subitement bouger une pierre du tombeau.

              Il se figea sur place, croyant à un nouveau piège. Mais peu à peu, son effroi se dissipa alors qu’apparaissait la dépouille de Josor bien conservée.

              Les yeux de Silupin étudièrent tous les détails, visage, vêtements, et... le testament ! Là, tenu par les mains croisés, il ne faisait aucun doute que le tube en bois fermé par un cachet de cire, renfermait l’objet de leur quête.

              Face à l’émotion qui semblait étreindre tous ceux qui l’entouraient, le barde ne dit rien et s’avança. Mais avant de s’occuper du testament, il regarda ce que renfermait l’urne où il croyait un instant plus tôt trouver le fameux testament. Ainsi, en retira-t-il en premier un parchemin qui lui sembla être, au premier regard, une sorte de récit d'un voyage dans les profondeurs de la Damarie.

              ¤ Il indique la place d'un des anciens mythals ! On va apprécier cela à l'Assemblée. ¤ pensa-t-il en glissant le parchemin dans une poche sous sa cape.

              Les deux parchemins suivants étaient magiques et Silupin allait les proposer à ses compagnons quand il vit au fond un plan de l'endroit où ils se tenaient. Il prit le temps de l'étudier rapidement et vit deux sorties, dont le chemin qu'ils avaient empruntés pour arriver jusque là. Au fond de l'urne, Silupin trouva encore une sorte de clé fait d'une matière étrange, malléable, dont il se saisit. Enfin, il prit une simple feuille pliée en quatre vierge de toute écriture.

              Soudain, il se figea à nouveau. Le petit bruit qui venait de se répercuter dans la pièce, sonnait comme un gong dans la tête de Silupin.


              - VITE, hurla-t-il à l’attention de ceux qui se tenaient au plus près du corps, PRENEZ LE TESTAMENT. Là dans ses mains. Je ne sais pas ce que c’était que ce bruit, mais il vaut mieux ressortir d’ici au plus vite. Pressons !

              écrit par: Madawc Samedi 15 Janvier 2011 à 13h38
              L’excitation semblait presque visible sur le visage du nordique, à mesure que l’elfe poussait le couvercle du sarcophage, dévoilant le corps décharné de Josor, et ce que le guerrier considérait déjà comme une part de leur récompense pour cette mission. Ainsi, l’artisan réprima a grand peine un grognement de dépit lorsque lui apparu dans son intégralité le contenu du tombeau. Et c’est en voyant le tube entre les mains de la momie qu’il comprit son erreur…

              Il avait été persuadé, en entrant, que l’urne contenait ce qu’ils étaient venu chercher. Et qu’en conséquence, ses compagnons, et en particulier les trois halfelins, verraient d’un très mauvais œil un pillage en bonne et due forme de la sépulture, sépulture qui contenait certainement de quoi l’aider dans sa tache… Et lui, humain cupide et dérangé, avait rapidement vu une utilité au lien qui unissait la gardienne à Josor, trouvant ainsi une excuse pour ouvrir le Saint Graal. Saint Graal qu’ils auraient de toute manière ouvert, au vu du contenu, avec ou sans sa manœuvre tordue. Tempus, ce qu’il avait été stupide !

              Observant dans toutes les directions, l’illuskien chercha si il voyait quelque chose à se mettre dans la besace… Il ne pouvait accepter de s’être trompé de la sorte, il y avait forcement ici quelque chose pour l’aider dans l’accomplissement de sa vengeance, hormis le baton et la dague de l’halfelin. Il était fortement intrigué par la gemme bien sur, mais… Hanna Leena semblait en avoir peur, et elle était certainement bien plus familière que le forgeron sur ce qui concernait les vieux artefacts… Malédiction, sombre magie ? Un sort forçant celui qui s’en saisirais de devenir un nouveau gardien, ou encore de prendre la place du mort, alors que Josor se promènerais de part le monde avec un nouveau corps tout frais ? Voir même, pourquoi pas, absorber l’énergie vitale de l’inconscient qui s’en saisirait, et s’en servir pour renforcer la barrière du chêne… Et cette jambe brisée, qu’est ce qui pouvait en être la cause ? Cause du décès, simple pourriture de l’os, ou quelque chose qui lui paraîtraient totalement insensé si il en avait l’idée ? Toujours est-il que le guerrier, peut être a tord, mais il ne pouvait le savoir, décida de faire confiance à la froide illuskienne qui les avait mené ici, et de ne pas toucher la gemme.

              Alors qu’il s’apprêtait à déposer le corps inerte de la gardienne dans le cercueil, aux pieds de Josor, Madawc entendit distinctement un claquement, lui rappelant immédiatement le grondement qui les avait surpris à leur entrée dans le souterrain. Un nouvel agencement des pièces, un piège, la destruction des lieux, ou au contraire la trappe qui venait de céder devant les gardes du Patriarche… Quoiqu’il en soit, le guerrier n’avait pas vraiment l’intention de le découvrir, et le barde semblait du même avis, leur hurlant de se hâter. Lâchant la dépouille aux pieds du vénérable Josor, sans aucune douceur, l’humain se saisie avec autant de célérité qu’il le pouvait le Testament, la dague, éventuellement son fourreau si il l’apercevait, ainsi que le bâton.


              -Désolé Josor, mais cela nous sera plus utile qu’a toi pour mettre ton Testament en lieu sur ! Se tournant vers Whÿn et le reste du groupe. Prenez tout ce qui semble digne d’intérêt, on ferra le tris une fois sortit d’ici !


              Premier soin pour essayer de deviner si la jambe brisé est cause d’une blessure datant du vivant de Josor, ou la pourriture normale des tissus (ou autre chose). Fouille la pièce du mieux qu’il peut, si il trouve des trucs à prendre, serrure a ouvrir, ou tout autre truc digne d’intérêt aux yeux d’un humain avide de butin pouvant entrer dans ses plans^^


              écrit par: Elianis Vendredi 21 Janvier 2011 à 20h13
              Le jeune Mage était resté très silencieux. Ils touchaient au but et il en était fort satisfait!

              ¤ Oui, Hum, nous y voilà! Hum, je pourrai retourner dans une belle bibliothèque, avec des livres un bon feu de cheminée, au calme, hum, oui, si calme...¤

              On décelait presque une sorte de déception sur son visage, l'excitation de ces derniers jours lui avait plut et l'Elfe ne savait plus trop s'il préférait les endroits tranquilles ou les quêtes passionnantes...

              -On l'a!

              Le Mage avait entendu Silupin parler du testament et il en était tout excité, au point qu'il n'avait peut-être pas compris à quelle point Silupin semblait vouloir sortir de la pièce!

              Par sa gemme il transmis mentalement aux membres de l'Assemblée:


              - Avons-nous le Testament? Silupin il faut que tu le garde précieusement, nos compagnons de route ont été une précieuse aide mais n'oublions pas que nos ennemis sont puissant et qu'il se cache peut-être parmi nous... bien que je ne le pense pas... Cependant nous devaons encore le rammener à l'Assemblée restons sur nos garde.

              En oubliant qu'il ne « transmettait » qu'aux deux membres de l'Assemblée il rajouta:

              - Y a t-il d'autres choses intéressantes?

              écrit par: Whÿn Lyn'taël Lundi 24 Janvier 2011 à 13h09
              Le sarcophage s'ouvrit lentement devant l'elfe malgré tout sur ses gardes. Après tout ça ne serait pas la première fois qu'une saleté de mort vivant reviendrait à la vie.

              Whÿn se radoucit en voyant la cadavre de semble-t-il, feu Josor, étendu devant lui. Le petit homme était allongé tel un vieil homme endormi. Le regard habile du roublard nota immédiatement les différents objets de valeurs qui se trouvait dans le tombeau. La petite dague sembla accaparer tout son intérêt avant qu'il ne pose les yeux sur une énorme gemme noire.

              Il vit Silupin s'attarder sur différent parchemin puis Madawc avec sa brutalité humaine. Le questionnement qui s'insinua dans l'esprit du Tel Quessir fut à partir de ce moment comment prendre la dague et la gemme sans se faire voir.

              Il fut tiré de sa rêverie par Hana Leena qui leur fit part de la nature de la gemme. Un avertissement glaciale et funeste mais pourquoi. Pour qu'elle même puisse s'en saisir? Après tout c'était une magicienne, peut être faisait-elle partie non pas de l'Assemblée mais des Mages Rouges de Thay. Etait ce ça le Testament de Josor? Whÿn réfléchit de plus belle, incapable de se souvenir s'il en avait déjà vu avant. Peut être que... L'elfe mit fin à cette réflexion stérile et se contenta de reprendre le cours de ses pensées.

              Le cri de Silupin suivit de celui de Madawc acheva de le déconcentrer. Mais qu'avaient-ils tous à crier comme des déments. Un cliquetis? un piège? Après tout, et il le savait bien, beaucoup de pièges s'actionnaient par un léger cliquetis. Peut être avaient-ils raison. Peut être valait-il mieux fuir rapidement.

              Mais une si belle dague et une si belle gemme, tout voleur qui se respecte ne pouvait les laisser là.

              Alors qu'il allait se saisir de ces objets, Madawc le prit de court. Il attrapa manu militari tout ce qui passait à portée de ses mains puis se retourna prêt à courir avec les autres.


              ¤ Mais qu'est-ce qu'ils ont tous?¤

              - Commencez à avancer je vérifie juste qu'il n'y ait pas de mécanisme de piège dans le sarcophage, j'ai déjà vu ça avant!

              Whÿn regarda à nouveau le tombeau et la gemme noire. C'est vrai que cette gemme était belle et qu'elle avait l'air de changer. De plus en plus belle, de plus en plus prêt de sa main. Les roublards sont connus pour leur mental d'acier qui leur permet d'éviter la coercition mentale et Whÿn fit ce que tout roublard aurait fait : un effort pour retirer sa main, effort surelfe qui n'aboutit qu'à une chose. Il attrapa discrètement un petit sac en cuir de son sac à dos et une petite couverture. Regardant la gemme puis tour à tour le sac et la couverture : il avait une idée. Attraper la gemme avec la couverture et la glisser dans le sac sans la toucher avec ses mains. Et c'est ce qu'il fit.

              Il lança rapidement la couverture sur la gemme, essaya de l'enrouler d'un habile coup de poignet et dans un mouvement vif, de la glisser dans le sac, toujours dans la couverture et surtout en paraissant le plus innocent possible.

              Après tout si cette pierre était mauvaise, elle n'avait rien à faire là.

              Fier de lui, Whÿn rejoignit le groupe comme si de rien n'était, un large sourire aux lèvres.


              - Et bien les amis, je crois que c'est bon, je n'ai pas décelé de pièges lorsque Madawc s'est emparé de tous les objets de Josor. On a eu de la chance que le tombeau ne soit pas piégé à l'intérieur!

              - Mais vous m'avez parlé de cliquetis, alors on ne devrait pas traîner.

              Whÿn regarda Hana Leena et lui fit un large sourire charmeur. Avait-elle compris ce qu'il avait fait?

              écrit par: Stolig Mardi 25 Janvier 2011 à 10h32
              user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

              PARCHEMIN

              Whÿn :
                Détection de Piège : 9(dés)+ 7 Echec
                Discrétion : 2(dés)+ 8 <=> Détection Hannah Leenah 8(dés)+ ? Echec
                Sauvegarde Réflexe 15(dés)+ 7 = Réussite
                Pas de dégâts

              Madawc :
                Fouille : 11(dés)+0 => Ne trouve rien
                Survie : rendu impossible
                Sauvegarde Réflexe : 18(dés)+ 1= Réussite
                Pas de dégâts

              Silupin :
                Sauvegarde Réflexe 8(dés) + 8= 16 Échec
                Dégâts 1d6 = 2 points de dégâts

              Elianis
                Sauvegarde Réflexe 19(dés)+ 3 = Réussite
                Pas de dégâts

              Hannah Leena
                Sauvegarde Réflexe : 13(dés)+ 3= Echec
                Dégâts : 6 points de dégâts






              Il y a de ceux qui ne pouvait laisser en place des trésors longtemps enfouis, des objets intimes aux morts sous prétexte que ceux-ci n'en auraient plus besoin. Loin d'eux l'idée de pillage bien sûr, se donnant ainsi la bonne conscience de l'aventurier récompensé pour ses efforts. Si la prise des objets contenus dans l'urne était choses moins profanatrice, que se saisir du testament qu'il venaient chercher pour empêcher des noirs lanceurs de sorts, dans ce cas ci des mages rouges, à acquérir un pouvoir trop important, les choses plus intimes comme un bâton et une dagues se révélait déjà plus répréhensible. Quand à la gemme nul besoin de jeter un coup d'oeil à la mage de l'Assemblée, tous allaient bientôt comprendre une de ses magies.

              Déjà les halfelin du village du Creux du Chêne se sentirent malheureux et gênés de voir les personnes à qui ils faisaient confiance, s'emparer ainsi de tout trésors, dépouillant sans vergogne leur vénérable ancêtre qu'il fusse mort ou non. Dans le regard du fils du chef brillait déjà la flamme d'une colère naissante, colère qui pour l'heure devait être tue, au terrible son répercuté par le labyrinthe. Il comprit très vite que leur sécurité était en danger, et plutôt que d'être témoin de ce pillage en règle, il prit son compagnon et Capucine avec lui, allant vers la porte de la salle de la rose d'argent afin de s'assurer qu'aucun autre sortilège n'avait été déclenchés.

              S'étant assuré d'avoir tout pris, le roublard que la main indépendant presque de sa volonté propre, s'était emparé de la gemme au cœur noir. Aussitôt disparu dans la couverture et glissée dans la bourse, il y eut comme un léger souffle à l'intérieur du tombeau. Le corps du vénérable Josor s'effritait en poussière, dévoilant peu à peu des os d'une blancheur immaculée. Ce qui laissa Madawc perplexe quand à l'examen qu'il voulait effectuer. En quelques secondes ne restât que quelques morceaux de cuir chevelu avec quelques touffes de cheveux. Le velours rouge avait presque disparu sous la poussière et les plus imaginatifs auraient presque pu entendre un soupir à déchirer l'âme. Hannah Leena dont l'éclat de glace dans ses yeux clairs ne laissa aucun doute au roublard quand à son envie de l'étriper de ses mains d'albâtre n'eut cependant nullement l'occasion de laisser éclater sa colère, quoique qu'elle avait rejoint Silupin, Madawc, Wÿhn prenant au passage le bras d'Elianis pour qu'il descende avec elle auprès du tombeau. Son intention était simple, détecter avec tout les pouvoirs à sa disposition, et l'aide du membre de l'assemblée qui venait de lui transmettre un message, si d'autres magies plus funeste encore pouvait se dégager de cette bourse de cuir où Whÿn avait enfermé le Cœur Noir.

              Quoique le roublard avait bien fouillé la pièce à la recherche de tout autre piège possible, il y avait de ceux qui ne pouvait être détecté sans les pouvoirs bien spécifiques des lanceurs de sort. Le forgeron n'était pas resté inactif non plus, mais il dut se rendre à l'évidence, les tombeaux anciens n'étaient plus ce qu'ils étaient : rien de plus à se mettre sous la dent. Quand à Silupin, il engrangea ce qu'il put soit à l'attention de l'Assemblée, soit d'intéressants parchemins de sorts à activer. Néanmoins, plusieurs choses se passèrent quasiment en même temps. D'abord la voix de Capucine, suraigüe qui semblait crier quelque chose comme
              La lumière a encore changé... ATTENTION Malheureusement les aventuriers n'eurent pas le temps d'en entendre davantage alors qu'à leur pieds s'ouvrait soudainement un immense trou noir, comme un immense puits les aspirant tous en un voyage vers une destination inconnue.

              Dans leur oreilles résonna comme un coup assourdissant, et l'instant après il tombèrent tous épars ici et là sur un sol herbu entourés de buissons, éclairé de la vive lumière de l'astre solaire, avec armes, bagages et trésors serrés dans leurs bras. Si certains avaient pu atterrir sans trop de mal, Silupin ressentit une vive douleur au niveau du fessier, tandis que la mage de l'Assemblée eut beaucoup moins de chance : elle compris rapidement à la douleur lancinante de sa cheville qu'elle venait de méchamment se la fouler. Elle eut néanmoins encore un dernier sursaut quoique la colère s'était éteinte en cherchant des yeux celui qui avait commis à ses yeux quelque chose de grave :

              Whÿn ... dit-elle avec dans la voix le reproche las d'une mère qui était fatiguée de voir son enfant désobéissant, puis plus faiblement aie ...

              écrit par: Madawc Samedi 29 Janvier 2011 à 00h20
              Voyant le corps de Josor disparaitre en poussière, l’illuskien fit un pas rapide en arrière, et reteint instinctivement sa respiration. Il se doutait qu’un cadavre aussi vieux contiendrait son lot de maladie gaz de putréfaction et autres surprises tout aussi sympathiques et joyeuses, voir potentiellement nocives pour son intégrité physique. Cependant, la vitesse de la destruction de la momie était tout sauf naturelle, et de l’avis du guerrier cela n’augurait rien de bon. Fouillant rapidement le reste du lieu, il ne pus que constater l’absence… et bien l’absence de rien en fait, ou alors sa vue n’était plus aussi bonne. Toujours est-il que poussant un soupir de résignation devant son manque de bonne fortune, et la destruction du corps l’empêchant de soulager sa curiosité, Le forgeron se senti happer vers le bas, alors que résonnais le cri de la magicienne qui venait d’accompagner le descendant de Josor.

              Quasi instantanément, un claquement brutal lui nettoya les tympans, avant de sentir la fermeté du sol sous ses pieds. Entrainé par le poids de son sac, et dans une moindre mesure encombré par la taille du bâton de Josor, l’humain tomba, mais roula souplement en pliant ses genoux au moment opportun, amortissant totalement le choc de la réception. Se redressant indemne, l’illuskien jeta immédiatement un regard autour de lui.


              ¤Où est ce qu’on a encore bien put atterrir cette fois ? Certainement pas du coté d’Everlund, ce serais vraiment trop beau…¤

              Puis, se tournant vers ses compagnons, Madawc lança :


              -Tout le monde est là ? Et entier ?

              Question superflue, puisqu’il voyait bien par lui-même que Capucine n’avait pas été envoyé ici aussi, et le gémissement qu’Hanna Leena venait de poussait ne laissais aucun doute quand au fait que bien qu’à priori en un seul morceau, le choc avait été plus rude pour elle. S’approchant, le nordique demanda si il pouvait examiner la blessure ou si ce n’était pas nécessaire. Si besoin était, il devrait bien pouvoir trouver une sangle de cuir dans son barda, et deux bouts de bois aux alentours pour faire une attelle. Plus vite la magicienne serait sur pied, plus vite ils seraient rentré, et plus vite il pourrait reprendre sa traque.


              Le plus urgent aux yeux de l’humain étant réglé, les pensées de l’humain se reportèrent sur la gemme noire que Whÿn avait subtilement enroulé dans sa couverture. Rien ne semblait les avoir foudroyé sur place, et le seul évènement notable que la prise de la gemme avait semblé provoquer, c’était la destruction du corps de Josor. Bien que peu familier de ce qui touchait aux arcanes, le forgeron s’était douté que la gemme participait a la conservation du corps. En revanche, il ignorait comment. Et surtout, il espérait pour les halfelins de Creux du Chêne qu’il ne s’agisse pas de la source de leur bouclier, sinon leur petite communauté allait avoir quelques… problèmes.


              Prenant donc soin de rester éloigné de la pierre, dont il ignorait tout, Madawc se décida enfin à examiner ses trouvailles. Tenant le bâton dans sa main, le guerrier était pensif, songeant à l’utilité qu’il pourrait en faire. Le bâton semblait au premier coup d’œil bien travaillé, avec la gemme entourée de lanières a son extrémité. Il pourrait le revendre, éventuellement. Ou alors fracasser le crane d’un gobelin avec. Mais il se doutait que si cet objet avait un potentiel caché, il n’avait pas les connaissances pour l’exploiter convenablement. Ainsi, s’approchant d’Elianis, le nordique tendit l’objet à ce dernier.

              -Il me semble que tu ferras meilleurs usage de ceci que je ne pourrais le faire, Elianis. Je suis cependant curieux de savoir si il a quelque chose de particulier…

              Replongeant la main dans son sac, il en sortie cette fois la dague. Dans son autre main, il tenait toujours fermement le tube qu’il avait pris des mains de Josor, et ne semblais pas décider à le lâcher. Portant son attention en premier lieu sur la dague, le forgeron la fit tourner entre ses doigts, étudiant son équilibrage, testant la solidité de l’ensemble, cherchant à deviner quel métal pouvait bien la composer… Il voulait tout savoir, absolument tout de ce que ce bout de métal pouvait lui apprendre sur comment il avait été forgé, et de quoi elle était capable entre de mains expertes.

              -Une dague de mage hein ? dit moi petite lame, qu’est ce que tu sais faire que ta consœur à ma ceinture ne sache faire ?

              L’humain avait un mince sourire sur le visage, alors que son attention était concentrée sur le poignard. Si ce dernier semblait de bonne facture, il ne pourrait certainement pas deviner si un hypothétique pouvoir magique l’habitait, et encore moins en deviner la nature. Il devrait certainement leur demander leur avis, mais pour ce qui était de la base, il était certain d’être le mieux placé pour en deviner la nature, voir trouver le poinçon du forgeron à l’origine de sa trouvaille. Quand au tube… Il contenait certainement le Testament qu’ils étaient venus chercher. Il pourrait négocier une plus forte récompense pour son travail contre ça, ou bien le remettre à la magicienne. Oui, cela semblait être une bonne idée…


              examine les environs. premiers soins sur Hanna Leena si besoin. examine le bâton, et plus particulièrement la dague.

              écrit par: Silupin Tatipiou Dimanche 06 Février 2011 à 21h51
              Silupin avait réprimé un hurlement de terreur alors que tout basculait dans une immensité noire et menaçante.

              Et soudain, ce fut une explosion de lumière, et un choc.

              - Aïe, mes fesses ! se plaignit le barde alors qu'il venait de tomber assis.

              Mais la douleur passa rapidement, et ses mains qui étreignaient de l'herbe, le remplirent d'aise.

              - Mes amis, je ne sais pas où nous sommes, mais je n'en ai rien à faire, lacha-t-il en rigolant. Tout vaut mieux que ces souterrains et ces pièges multiples.

              Plus sérieusement, l'halfelin dédia un regard à chacun de ses compagnons.

              - Comment allez-vous ? Pas trop de casse ?

              Se levant d'un bond, il effectua un tour sur lui même, essayant sans succès de savoir où ils étaient. Ses mains trouvèrent dans les poches de sa cape, ce qu'il avait trouvé dans la tombe de Josor.

              ¤ Le testament ! ¤

              - Le testament, hurla-t-il. Qui a le testament ?

              Dans la confusion, il ne savait pas si quelqu'un avait pu le prendre des mains du défunt. Leur mission touchait à son but, et cela aurait été tellement frustrant de savoir l'objet resté derrière eux.


              écrit par: Whÿn Lyn'taël Jeudi 17 Février 2011 à 21h43
              Quelle idée avait-il eu de prendre cette maudite pierre noire. Whÿn pensa à beaucoup d'autres choses alors que le sol s'ouvrait sous ses pieds. Etait-ce un maléfice parce qu'il avait touché la gemme? Tout commença à tourbillonner sous ses pieds et dans son esprit. Il se sentit chuter, implacablement, follement et après quelques instants qui lui parurent une éternité, il atterrit avec les autres dans un endroits inconnus.

              Whÿn fut ramené à la réalité en entendant crier son prénom. Hanna Leena n'était pas des plus contente. Et vu comment elle se tenait la cheville, la foulure qu'elle venait de se faire allait accentuer son humeur de plus colérique. Il fallait qu'il dise quelque chose pour leur remonter le moral et pour dévier du sujet qui allait venir et dont Hanna Leena ne manquerait pas de lui rappeler.


              - Au moins nous sommes tous saufs. Lança l'elfe à l'intention de ses compagnons.

              L'elfe se dirigea vers Hanna Leena et s'approcha d'elle. Il s'agenouilla à ses côtés et lui posa la main sur la jambe en la regardant droit dans les yeux.


              - Je vais regarder ça. Il reprit d'une voix plus basse. Je suis désolé pour la gemme mais j'ai pensé que les membres de l'Assemblée pourrait vouloir l'étudier. Je n'ai pas vraiment réfléchis. J'aurai peut être du t'écouter.

              Il reprit plus fort à l'attention de tous.

              - Mais au moins je n'ai pas volé les trésors de ce pauvre Josor. Voyons Madawc qu'est-ce qu'il t'a pris de les dérober de la sorte. Ses descendants étaient à côté de nous en plus!

              L'elfe s'approcha de l'humain le doigt tendu et un air désapprobateur sur le visage. Après moult discrets clin d'oeil il lui lança à voix basse.

              - Bien joué mon ami, nous regarderons ton butin plus tard. L'elfe fit alors un pas en arrière et continua discrètement sa petite remontrance.

              - Un forgeron voleur! On aura tout vu. Moi même je n'aurai pas osé lui voler sa dague et encore moins son bâton. Mais bon les choses sont faites et on ne peut pas revenir en arrière.

              Whÿn se dirigea à nouveau près de la magicienne et s'agenouilla à nouveau près d'elle.

              - Je suis sincèrement désolé, dit-il avec son plus charmant et désarmant sourire. Il commença à sortir de son sac un peu de matériel de premier soin qui lui restait.
              - Je vais pouvoir faire un bandage avec ça et une petite attèle pour bloquer ta cheville. Tiens toi tranquille car ça risque de te faire mal. Il te faudra t'appuyer sur moi si tu comptes marcher. Je fais peut être des erreurs mais je ne suis pas un mauvais compagnon de route.

              Le Tel Quessir commença à prodiguer les premiers soins à la magicienne sans lui laisser trop le temps de dire quoique ce soit.
              Il fut stoppé par le cri de Silupin. Qui avait le testament?

              Il se retourna et en voyant la mine déconfite de l'halfelin son coeur commença à battre la chamade. Il se remémora les derniers évènements dans le tombeau. Il avait pris la gemme avec le plus grand soin, Madwac avait pris tout ce qu'il se trouvait dans le sarcophage tandis que Silupin avait pris des parchemins de toute sorte.


              - Madawc! Lança-t-il à voix haute. je crois que c'est lui qui doit l'avoir quand il a ramassé les biens de Josor dans le tombeau. En tout cas, moi je ne l'ai pas!




              écrit par: Madawc Jeudi 17 Février 2011 à 23h00
              Les remontrances de l’elfe eurent le don d’irriter le guerrier à une vitesse surprenante. Comment cet être, qu’il ne connaissait que depuis à peine deux jours osais ainsi le traiter de voleur ! Pire, que Silupin lui fasse le reproche, en temps qu’halfelin ou chef de cette expédition, il pourrait encore le comprendre, à défaut de l’accepter… Mais certainement pas d’un type qui c’était saisie de la gemme, en dépit des conséquences néfastes que cela pouvais engendrer !

              Relevant les yeux de la dague qu’il tenait en main, l’illuskien darda un regard dur sur Whÿn.

              - De quel droit te permets-tu de me juger, alors que tu t’es empressé de prendre la seule chose qu’on nous a clairement interdit de prendre ? En dépit de toute prudence, et malgré l’avertissement d’Hanna Leena, tu as mis en péril la vie de tes compagnons, et tu te permets de m’insulter ?!? Laisse-moi rire !

              Entendant Silupin s’affoler, l’homme s’approcha, et lui tendis le tube. Il était inutile de le laisser s’alarmer pour rien, et lui ne pourrais certainement rien en faire.


              -Tient, prend en soin, puisqu’il semble qu’il s’agisse de ce que nous sommes venus chercher. Puis, reprenant à son tour plus fort, sans même regarder l’elfe. Tu me traites de voleur ? Et ce testament alors ? Ne l’avons-nous pas pris de force, malgré le refus de ses propriétaires légitimes ? A ce compte, vous l’êtes au moins tout autant que moi ! Ose prétendre le contraire, Whÿn Lyn’taël !

              C’est à ce moment qu’un autre terme employé par l’elfe fit réagir l’homme du nord. Il avait bien dit forgeron ? Mais… comment pouvait-il le savoir ? De tous les présents, seule la magicienne illuskienne pouvait éventuellement le savoir, mais il ne se souvenait pas en avoir fait mention alors qu’elle l’avait engagé. Elle s’était simplement arrêtée sur sa carrure et le fait qu’il portait une arme, le classant de suite dans la catégorie « homme d’arme »… Il en était certain en fait, aucun d’entre aux ne pouvait savoir qu’il était forgeron ! Donc, le fait qu’il le sache impliquait qu’il l’ai déjà vu avant, et cela ne pouvait qu’être au monastère, puisqu’il l’avait quitté pour la première fois à peine quelques jours plus tôt. Et cela, il en était sur aussi, il ne l’avait jamais vu auparavant. A moins que… A moins qu’il ne s’agisse de l’être qu’il traquait depuis ce jour maudit, celui dont les traits étaient masqués par une capuche, celui qui avait tué Thror !

              Se tournant brusquement vers le roublard innocent, le visage crispé, son regard d’acier planté dans les yeux de l’elfe, Madawc respirait par a coup. La mâchoire saillante, le regard accusateur, et les phalanges blanchissant à force de sérer le poing, il ne pouvait simplement pas croire qu’il venait de côtoyer sa proie pendant les quelques heures précédentes. En deux enjambées, le guerrier fut sur Whÿn, et le saisie par brusquement par le col d’une main ferme.


              -TOI ! Comment peux-tu le savoir ?! Où à tu appris ma profession ? Par Tempus, j’aurais ma réponse, que tu le veuilles ou non !!

              écrit par: Stolig Mercredi 09 Mars 2011 à 16h54
              user posted imageDébut de soirée, le 4 Eteinte 1372 - Village du Creux du Chêne

              Ce brusque atterrissage d'un endroit à un autre, cet ultime piège qui rejetait l'aventurier curieux d'où il était issu fut peut-être l'origine de ces sautes cette brusque montée d'agressivités entre les divers aventuriers, qui pourtant avaient été soudés jusque là. A moins qu'au terme d'une aventure, chaque vie se recentrait sur lui même et s'apprêtait à quitter le confort de personnes devenues familières et plonger à l'aveuglette dans les aléa d'une vie redevenue solitaire.
              Whÿn avait ressenti fortement l'étonnement attristée des halfelins lorsqu'ils virent que tout le tombeau de leur illustre ancêtre était vidé de sa substance des biens personnels. Il portait en lui ce témoignage douloureux et peut-être aussi une notion de culpabilité d'avoir été complice de ce qu'il considérait en ce moment précis d'un méfait de profanation. La chose était compréhensible. Madawc de son côté, plus pragmatique s'était servi en bonne conscience, fort du principe de la vie, une vie pleine, riche avant qu'à son tour il ne lègue à quiconque serait avec lui ou qui trouverait les choses lui ayant appartenu. Deux sensibilités qui se heurtaient, tout deux ayant tort et raison sans nul doute.

              Quoiqu'il en soit, la tension était assez palpable et ce fut probablement la froide Illuskienne qui jusqu'à présent s'était toujours montrée relativement réservée qui arrêta d'une voix chargée de colère et de rage les mots durs entre Whÿn et Madawc. Cette rage était peut-être issue de la douleur de sa cheville et appuyée sur le bras secourable, raide d'un mécontentement épique, elle invectiva tout le monde, coupable ou non.


              Suffit ! Ce qui est fait, est fait ! Nul reproches inutiles, je ne veux plus vous entendre jeter des blâmes à l'un et l'autre. Le premier qui bouge je le transforme en petit tas de glace pillée ! On rentre à l'Assemblée et on fait le point. Chacun aura sa récompense et c'est en votre âme que vous écrirez vos actions. Allons, on y va et en silence !!

              --------------------
              Cette belle illuskienne est membre de l'Assemblée. Son tempérament est aussi glacial que sa magie, magie qu'elle n'hésite que rarement à utiliser en cas de danger.


              La menace était sérieuse, au moins vu le regard aux couleurs de tempête de neige dans les yeux de la mage de l'Assemblée, la voix était chargée de cette électricité qu'un simple clignement d'oeil aurait put actionner. Claudiquant dignement, elle avança tournant le dos aux aventurier et montrant le chemin vers la ville d'Everlund.

              Le soleil se voilait peut à peu, se cachant derrière des nuages de plus en plus épais, qui cependant n'étaient annonciateur que de tristesse et non d'orage. Sous la direction claudicante mais ferme de Hannah-Leenah, le groupe fatigué par ces jours d'intenses aventures, semblaient aussi déprimés que le ciel au dessus de leur têtes. Après le stress venait souvent une lassitude de grande ampleur. Bientôt ils arrivèrent en vue la haute tour des mages d'Everlund. Sans desserrer les dents, la mage continua son avancée dans les rues animées. Le brouhaha semblait envahissant après le silence des souterrains de la tombe de Josor. Après s'être frayé un passage à la place du marché, ils arrivèrent enfin sur le perron de l'austère demeure de la guilde. Le nain de garde reconnu tout de suite la mage de l'Assemblée ainsi que le barde, Silupin et Elianis qui semblait être quasiment éteint, à bout de force et d'envie de continuer. Dans un cliquetis d'armure volumineuse, le casque engoncé à la hauteur des yeux, où pointait son admiration pour ce qu'il reconnu être des aventuriers de retour de mission, le nain de garde se dépêcha d'ouvrir les lourdes portes.

              L'accueil était austère, il est vrai que fanfare et acclamations étaient douloureusement absentes, et seules les statues sévères du couloir principal regardèrent passer ces naufragés d'un endroit lointain. Ils arrivèrent à une haute porte où le mage s'arrêta, essayant d'épousseter à grande peine la poussière et les tâches puis elle frappa. Une espèce de grognement répondit et ouvrant la porte ils entrèrent dans un bureau assez petit, le bureau de Maître Stolig Intendant de l'Assemblée. Il resta un moment sans bouger puis se leva, la mine réjouie, fit le tour de son bureau et se planta devant eux :


              - Vous êtes tous revenus vivants ! Voilà qui est une bonne chose.
              Son regard perspicace détaillait chacun d'eux et dans ses yeux pointait déjà une curiosité sans bornes et une fierté admirative pour les membres de l'Assemblée. En matière de récompense, il n'y avait pas grande acclamation en effet, simplement un nain gris, le sourire satisfait éclairant son visage avec une chaleur qui envahissait le coeur de chacun. Ils étaient revenus vivants, c'était en effet une bonne chose...


              Epilogue


              A la lumière d'une bougie tremblante l'Intendant de l'Assemblée était penché sur les écrits ronds d'un barde qu'il avait particulièrement apprécié et qui aujourd'hui avait à jamais disparu des Royaumes Oubliés. Il referma le grimoire, puis avec une lenteur calculée, il prit un morceau de parchemin qu'il découpa soigneusement et écrit quelques mots. Dès que l'encre fut séchée, il plia le papier, et le passa à la flamme. Le parchemin brula quelques instants levant dans les airs ses morceaux noircis.
              Stolig leva son verre d'élixir observant l'envol de ces bouts de papiers comme soulevé d'une main invisible et murmura avec un petit sourire en coin :
              à toi mon ami !



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