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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La Fleur de Lune > Le village mystérieux


écrit par: Tenavril Dimanche 10 Octobre 2010 à 21h57
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Leurs précédentes aventures

Vingt cinquième jours d'Uktar dans l'Année de la Magie Sauvage
(25 Uktar 1372)
Lieu : aux abords de CrypteJardin
Temps : ciel nuageux, neige
Moment : nuit


Tous


Fatigue, stress, faim, et peut être peur tiraillaient les aventuriers sylvestres. Ils avaient perdu l'un d'entre eux. S'ils avaient su à l'origine tous les dangers qui auraient à affronter, peut être qu'ils n'auraient pas accepter une telle mission. La fleur de lune, objet de cette mission, valait elle autant de sacrifice ?

La pretresse Iélénia se souvint que ce qui avait arrêté leur avancée à l'origine était la présence d'un humanoide près d'un feu. Ils avaient débattu sur la question de comment l'approcher avant de tomber dans l'embuscade des nécrophages. Le feu semblait maintenant éteint. Un résidu de fumée à peine visible s'échappait de l'âtre. Un silence troublant régnait maintenant sous cette nuit froide. Seul le vent sifflotait sur les branches lourdes de neige.


Le cadavre du barde fut promptement enterré. La terre était molle de la neige fraîchement tombée. Cela facilita leur tâche. Zakline ne voulait pas s'attarder plus longuement ici. Surtout qu'elle savait que leur destination finale était proche. Elle les encouragea donc à la suivre pour une petite heure de marche.


Ils parvinrent à sortir de la forêt pour atteindre une petite muraille de pierre d'un mètre de hauteur. Cette muraille délimitait un petit bourg d'une quinzaine de chaumières. Tout y semblait paisible, peut être trop paisible...De la fumée sortait de quelques cheminées. La barde qui les avait amenés jusqu'ici esquissa pour la première fois un sourire :


- Voilà, nous sommes arrivés. La fleur de lune pousse dans ce village...

écrit par: Iélénia Mercredi 13 Octobre 2010 à 21h51
Iélénia se sentait lasse. en fait pour l'heure elle n'avait qu'un seul objectif en tête : se reposer. Se reposer et récupérer. La fleur était le cadet de ses soucis. En arrivant dans un village elle se dit qu'enfin elle pourrait profiter du moment de calme qui semblait enfin s'annoncer. Cependant, quand Zakline leur dit que le fleur était toute proche elle se dit que le moment de calme n'était pas pour tout de suite. Elle tenta tout de même d'obtenir son moment de repos qu'elle voulait et avec l'appuie des autres elle devrait y arriver.

-Certes, la fleur est toute proche, mais il fait nuit et nous sommes pour certains blessés. Ne vaudrait-il pas mieux attendre qu'il fasse jour ? De plus, la présence de nécrophage si près de ce village me parait pour le moins étrange et même inquiétant. J'aimerai en apprendre d'avantage avant. Et puis je crois que tout le monde à grand besoin de repos non ? Nous avons déjà perdu quelqu'un inutile de rallonger la liste. Moi même je ne me sens pas très bien, mes jambes ont bien du mal à me porter.

Elle fit valoir ses arguments en espérant qu'ils fissent mouche et qu'ils résonnent aux oreilles de tous. Elle joua la carte de la sensiblerie. Non pas, qu'elle espérait que Zakline y serait sensible, mais elle comptait davantage sur ses autres compagnons pour acquiescer à sa requête.
Machinalement elle balaya du regard le village qui tenait plus du hameau à la recherche de la moindre présence humaine ou animale afin de vérifier qu'il était toujours fréquenté. Elle n'en doutait guère en voyant les fumées de cheminées sortirent mais elle voulait surtout savoir par qui était fréquenté ce hameau.


¤Il ne manquerait plus que la fleur soit un objet sacré à leurs yeux et on aurait une histoire inextricable sur les bras en plus. Quoique ça pourrait être intéressant.¤

Iélénia avait une idée sur la narration de l'exploit pour l'avenir, mais l'heure était tout d'abord à la réalisation de cet exploit.

écrit par: Hannibal Mardi 19 Octobre 2010 à 21h13
Pas de prières ou de psaumes à part peut être quelques dédicaces muettes de la prêtresse de l'aube... Cana était mort et c'était tout. Ils avaient juste eut le temps de déposer quelques pelletés de terre sur son corps déjà froid... pas de gloire ou fortune pour les aventuriers sans noms. C'était leur lot à tous et Hannibal savait que la mort n'épargnait personne en vérité. Un simple faux pas ou un manque d'attention pouvait coûter la vie à chacun d'eux... mais il savait qu'il n'était pas prêt à passer l'arme à gauche.

Ils se remirent aussitôt en route dans un silence d'outre-tombe... même pas le temps de déposer un bouquet ou même une fleur sur cette tombe anonyme. La progression était lente... le découragement, le froid et la végétation luxuriante ralentissait leur marche. Il leur fallut de longues minutes interminables pour arriver à la lisière de la forêt pour tomber sur un petit bourg niché à pied de montagne. Ici et là, quelques troncs d'arbres et souches déracinées indiquait un défrichement progressif de la zone boisée.

Pas une âme n'arpentait les rues et seules la fumée des cheminées et les lumières vacillantes des fenêtres indiquaient encore une activité humaine. Malgré tout, ce village semblait si irréel aux yeux du damarien, si loin de tout et dans un lieu si improbable. Son sixième sens lui ordonnait de se méfier... et il approuvait souvent son sixième sens.
Il considéra de ce fait la proposition d'Iéléna. Il est vrai qu'ils devaient être épuisés même si le guerrier se savait capable de tenir bien d'avantage. Et puis si la fleur de lune poussait bien dans ce village, il n'y avait pas non plus matière à se presser... même s'il avait à l'esprit qu'un nécromancien fou et un assassin assoifé de vengeance semblaient être à leurs trousses. Cependant, hannibal aurait bien aimé se renseigner d'avantage avant de se lancer dans la cueillette de cette "pâquerette de minuit".


-Je pense que le repos nous sera utile à tous et à toutes... même si les évènements de ces derniers jours ont de quoi nous alarmer et que nous devons plus que jamais rester sur nos gardes. Cependant... Il essaya de détailler les habitations et bâtiments du village. je doute que nous trouvions une auberge dans un si petit bourg

Un autre détail l'intriguait quelque peu bien que d'importance secondaire selon lui, leur garde chiourme aux longues oreilles n'avait encore jamais souris jusqu'ici... il avait du mal à dire si c'était charmant ou inquiétant.

écrit par: Karion Jeudi 21 Octobre 2010 à 16h30
La lassitude semblait gagner l'ensemble du groupe et Karion n'y échappais pas plus que les autres. Tandis que l'on enterrait a la hâte le cadavre du barde qui les avait si brièvement accompagné, il considéra un instant la fragilité de sa propre existence avant de détourner les yeux du petit monticule de terre sous lequel le barde dormait de son dernier sommeil.

¤Il serait grand temps d'en finir avec cette maudite équipé...¤

Son envie de solitude coutumière refit surface, et, bien qu'il tenta de l'ignorer, il su qu'elle ne tarderait pas a revenir. Il n'envisageai pas, cependant, de fausser compagnie à ses compagnons. L'instant était critique et il semblait de plus qu'ils touchaient enfin au but. Et quel but... un village misérable, tout au plus un hameau dont les chaumières se blottissaient peureusement derrière la pathétique protection d'un simple mur de pierre a peine plus haut que le hin.

Karion observa tour a tour les membres du groupe, cherchant à se faire une idée plus précise de l'humeur de chacun et fut plus que surpris de voir un sourire danser sur les fines lèvres de leur guide. En d'autre circonstance cela eu pu le rassurer mais le cadre et l'ambiance qui s'en dégageait, sans compter la mort récente de l'un des membres du groupe, tranchaient trop avec l'idée de joie pour que le jeune hin se sente vraiment réconforté.


- Je l'impression que vous connaissez l'endroit très chère, dit-il à Zakline en cherchant à parler d'un ton aussi léger que possible. Et je suis complètement pour le fait de nous accorder autant de repos que cela sera possible. Vous ne sauriez pas où aller, à tout hasard?

Il avait parler d'un ton neutre, comme si la nécessité de ce repos était tout à fait naturelle pour tout le monde, mais il espérait surtout qu'il pourrait ainsi convaincre l'elfe de renoncer à tout projet qu'elle aurait pu vouloir mettre en application dans l'immédiat.

écrit par: Arveene Vendredi 22 Octobre 2010 à 15h25
Les récents événements qui avait conduit le groupe si loin de la glorieuse cité d’Eauprofonde avait un goût amer. Premièrement la brève rencontre avec le Barde Yevgeny, avant qu’il ne soit tué par ces immondices. Cana et elle avait pu partager quelques mots, quelques sourires et elle pensait qu’ils auraient pu devenir bon amis. Sa récente disparition laissait à tout le monde ce sentiment de vide, ou peut-être était-ce la fatigue du combat qui arrivait à grand pas.

Ensuite, la promesse qu’elle avait tenu au marchand lui semblait de plus en plus incertaine, flou. Le monde était si vaste, comment pourrait t’il la retrouvé si elle décidait de lui fausser compagnie ? Comment serait-t-il « remboursé » si elle venait à mourir tel son ami le barde avant son entrée dans le monastère ?

Ses questions, ses doutes, s’insinuait en elle tout au long du chemin, ce fut seulement arrivé à l’orée du Village que la discussion que ses compagnons entretenaient réussi a la sortir de ses interrogations.

La fatigue que tout le monde ressentait et l’envi de repos que tout le monde préconisait n’était pas si pressente aux yeux de la jeune halfeline. En effet, lors du rude combat qu’ils avaient mené, elle s’était surtout réfugier derrière la prêtresse car contre ces créatures elle ne se sentait d’aucunes utilités.

Cependant, elle était d’accord qu’il fallait mieux se reposer maintenant que d’attendre et ne pas avoir de temps pour le repos ensuite.

Elle attendit donc la décision de Zakline qui elle, avait les yeux brillant d’impatience.


écrit par: Tenavril Mardi 26 Octobre 2010 à 09h04
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Vingt cinquième jours d'Uktar dans l'Année de la Magie Sauvage
(25 Uktar 1372)
Lieu : aux abords de CrypteJardin
Temps : ciel nuageux, neige
Moment : nuit


Tous

La lassitude et la prudence partageaient le groupe d’aventuriers. Après avoir vécu tant d’expériences et de rencontres morbides, aucun ne voulait renouveler cela. Tous les regards étaient rivés sur leur guide Zakline, pour connaître sa décision qui ne vint sans tarder. Elle n’apprécia guère la sensiblerie de la prêtresse car tout le groupe lui mettait maintenant la pression. Elle lui fit comprendre, en lui jetant un regard ténébreux.

- Qu’est ce que vous croyez tous ? Que je ne suis pas fatiguée moi ? Je crois avoir assez donné de ma personne jusqu’ici. Vous voulez vous reposer ? Bah allez-y alors. Campez dans la neige et le froid, avec dans le dos une forêt qui grouille de morts vivants ou autres prédateurs alors que devant nous il y a des chaumières avec un bon feu…De toute façon, je vous rappelle que la Fleur de Lune ne pousse que la nuit de la fête de la lune. Il va donc falloir patienter quelques jours ici. Je crois que nous n’avons rien à craindre de ce village. Moi c’est décidé, ce soir je dors au chaud…

Leur guide fit suivre ses paroles de l’action, en enjambant le muret et en se dirigeant au cœur du village. Au bout de quelques mètres, elle se retourna avec une expression sur son visage signifiant qu’elle venait d’avoir une illumination.

- J’y pense…j’ai en ma possession une potion de restauration…Bonne nuit tous …
Elle reprit le fil de sa marche, sans prendre attention de leurs moindres réactions.

écrit par: Karion Mercredi 27 Octobre 2010 à 14h42
L'idée d'un endroit chaud et sur où se reposer quelques jours illumina l'humeur de Karion un moment, juste avant que ne lui reviennent en mémoire les évènements passés. Il décida cependant de faire abstraction de tout cela afin de pouvoir gouter un instant au repos et au calme dont il avait besoin. Un mince sourire légèrement ironique éclaira son visage, seules les épreuves traversés depuis leur départ de la cité d'Eauprofonde permettaient d'offrir à ce lieu si insolite un semblant de calme et de sécurité.

Il se décida donc à suivre leur guide d'un pas aussi léger que possible, tapant amicalement sur l'épaule d'Arveene en passant près d'elle, il lui indiqua d'un mouvement de menton le petit muret qui leur bloquait le passage. Celui-ci n'était certes pas très haut pour un humain mais il arrivait facilement à une main au dessus de la tête des deux hins.

Karion entreprit de se hisser en haut de l'édifice et, une fois au sommet, s'assit face à la jeune femme.


- Besoin d'aide, jeune demoiselle? fit-il d'un ton enjoué.

Il y avait dans sa voix tout la gravité qu'il avait réussi à y mettre mais il ne pouvait empêcher ses yeux de sourire malicieusement. Il savait parfaitement qu'elle serait autant à même que lui de monter en haut du muret, si se n'est beaucoup plus habile à la chose d'ailleurs.


écrit par: Iélénia Lundi 01 Novembre 2010 à 01h04
Iélénia prit de plein fouet la remarque de Zakline. Elle n'avait pas le cœur à lutter. Elle se sentait trop faible pour affronter qui que se soit surtout s'il s'agissait d'un des compagnons de route. Elle se contenta d'une simple remarque plus pour ne pas laisser le dernier mot que vraiment pour convaincre.

-Mais je ne crois pas avoir dit que je voulais camper. Je vois que la fatigue a gagné tout le monde. Il est plus que temps d'aller trouver un bon feu et des gens un peu plus...vivants. Une potion de restauration vous avez dit ?

Iélénia emboita le pas à Zakline pour savoir si elle plaisantait ou bien si elle était sérieuse. Dans l'esprit de la prêtresse ce genre d'humour n'était pas dans sa nature, mais à voir ce qu'elle avait vu de cette femme, elle ne pouvait être sûr qu'elle n'en était pas capable.
L'idée de patienter jusqu'à la pousse de la fleur n'était pas pour lui déplaire, mais d'après ce qui s'était passé dans la forêt elle avait le sentiment que ces prochains jours ne seraient pas de tout repos. Cependant, elle ne savait pas comment elle s'en sortirait, mais elle savait que quoi qu'il lui arriverait, elle ferait face. La seule chose d'importante pour l'heure était de se préparer en conséquence, et surtout de recouvrer la pleine possession de ses moyens. Le choc de la dernière confrontation et le contact glacial et inhumain du dernier nécrophage qui se rappela à l'entièreté de son corps, ne firent qu'augmenter la répulsion, pour ne pas dire la phobie, vis à vis des morts-vivants. Elle se félicitait encore d'avoir embrassée la voie du seigneur de l'Aube. La voie de la lumière et de sa lutte perpétuelle contre les deux fois nés.

écrit par: Arveene Vendredi 05 Novembre 2010 à 16h53
Zakline leur proposaient a tous quelques jours de repos dans le village. Réputé pour la fleur de lune qui ne poussait qu’une fois tous les ans, le village n’était surement pas aussi calme que le pressentait leur guide à l’aube de la floraison. De nombreux aventurier, chapardeur ou voleur devait déjà être dans le village dans le même but que ses amis.

¤ Le village doit être plein de monde maintenant ou alors ça ne va pas tarder, et tous ces gens à la recherche de la même chose… Je ne pense vraiment pas que nous pourrons nous reposer une fois a l’intérieur ¤

Cependant, Arveene s’imaginait déjà dans un lit douillet qui, depuis Rougemelèze, lui manquait terriblement. Alors qu’elle s’apprêtait à se lever, le prêtre d’habitude si sérieux lui fit signe de l’aider a escaladé le muret. Le sourire qui naissait sur son visage amusa la jeune voleuse.

¤Il doit bien se douter que je n’ai aucunement besoin de lui. Mais je ne suis pas contre un peu de gentillesse et d'amusement, et sa proposition est toute bienvenue. ¤

Restant assis pour soutenir ses propos elle avança :

- Plus que de l’assistance à me faire grimper ce muret, c’est de l’aide pour me mettre debout qu’il me faudrait, je crois bien qu’un prêtre aussi aimable et gentilhomme que vous serait assez courtois pour redescendre de votre piédestal et tendre la main a une jeune hin en détresse.

Le sourire qu’elle essayait de cacher faillit se fendre quant elle observa Karion qui s’efforçait à rester sérieux. Si dans quelques secondes il ne se décidait pas, Elle quémanderait peut-être sa requête à son vieux compagnon de route. Lui, avec sa force imposante, la porterait même jusqu'à l’entrée du village si elle réussissait à faire jouer son charme.

écrit par: Hannibal Mardi 09 Novembre 2010 à 19h27
Au moins, leur garde-chiourme avait le mérite d'être clair à défaut d'être agréable ou courtoise. Ils allaient donc passer la nuit ici et sûrement au petit bonheur la chance vu qu'il n'y avait pas d'auberge. Hannibal espérait juste que la demie-elfe n'allait pas forcer les habitants à leurs offrir l'hospitalité... ils avaient déjà trop d'ennemis selon le guerrier. Emboitant le pas à Iéléna, il ne put retenir une boutade.

-C'est pas si mal de dormir à la belle étoile... et puis on a un très bel été. Son sourire était bien ironique. 100 pièces d'or pour un petit rhume, c'est plutôt bien payé.

Trouver un toit pour la nuit n'allait pas être des plus faciles, le guerrier s'en doutait bien mais passer la nuit dehors avec pareilles températures pouvait s'avérer dangereux et il était hors de question de s'handicaper aussi près du but. Passant à la hauteur du muret où les deux hins semblaient en bute, le damarien souleva Arveene par les aisselles pour la placer à califourchon sur l'obstacle.

-Allez mes loulouttes, le bonheur n'attend pas! Leur lança-t-il assez joyeusement avant de murmurer à l'oreille de la halfeline. Va falloir qu'on discute un peu ce soir... je n'aime pas être redevable.

Hannibal reprit aussitôt sa marche pour se remettre à la hauteur de leur guide. Peut être avait-elle quelques connaissances dans ces chaumières... même si le guerrier trouvait ça bien peu pour expliquer le sourire de Zakline.

écrit par: Tenavril Mercredi 10 Novembre 2010 à 10h50
Narration (tous)

Rappel : nuit

Leur guide avait su se montrer convaincante. Comme un seul homme, tout le monde se regroupa pour explorer ce village bien calme : pas un chat dehors…

Toutefois, de la lumière diffuse pouvait être aperçue ici et là entre différentes fenêtres des chaumières, laissant supposer qu’elles étaient habitées. Ce village comportait à peine une vingtaine de baraquements. Au cœur, une trace grisâtre et cendreuse en forme d’un cercle d’au moins neuf mètre était visible au sol. Quelques débris en bois calcinés s’y trouvaient également. Tout laissait à penser qu’à cet endroit même il y avait un bâtiment qui a totalement brûlé.

Contre toute attente, Zakline qui ouvrait la marche s’arrêta net devant une chaumière un peu plus grande que les autres. Une pancarte à moitié fixée battait de l’aile. Dessus était écrit : Bienvenue à la Chope d’argent…A cet endroit, aucune lumière n’était visible…


Zakline se retourna vers son groupe et leur offrit un petit sourire sarcastique.

- Vous avez vu, cela a l’air accueillant, ils nous souhaitent la bienvenue…

Sans plus attendre, son poing frappa trois coups sur la porte…Le temps qu’une chandelle brûle, un homme barbu d’une quarantaine d’année en chemise de nuit leur ouvra la porte. Dans sa main gauche, il tenait une bougie et dans l’autre une arbalète prête à l’emploi. Son visage exprima une grande surprise et détresse…

- Oh grande déesse nourricière, regardez ce que notre faute doit faire endurer à ces pauvres inconnus…Mais quel démon vous a amené jusqu’à nous … ?

Il secoua sa tête de désappointement…

écrit par: Arveene Lundi 15 Novembre 2010 à 16h24
La remarque du guerrier avait choqué la jeune halfeline, la transaction qu’elle avait passée avec le marchand nommé Cyclas était pour elle le seul moyen connu pour qu’Hannibal revienne dans le monde des vivants. Certes le pacte n’était peut-être pas équitable mais les réponses qu’elle cherchait tout au fond de son être trouveront surement une place pendant sa formation au monastère.

Pendant qu’ils traversaient ce village si minuscule, elle réfléchissait à la rencontre première avec le Damarien, lorsqu’ils s’étaient connus dans sa ville natale de Port Calim. Il ne lui devait rien, pour la roublarde, l’amitié qu’elle avait tenté de forgé avec lui valait tous les sacrifices. Certes elle l'avait tiré d'un mauvais pas, mais elle ne voyait pas cela comme une redevance, plutôt une manière plus profonde de solidifier leur amitié.


¤ A moins qu’il ne veuille vraiment pas la compagnie que je peux lui offrir, Hannibal est un solitaire, certes, mais je ne crois pas qu’il soit assez sauvage pour rester renfermé toute sa vie. Alors qu’ils stoppaient net leur progression, elle le regarda : Oui, je vais attendre que tu me parle et que tu me dises ce qui te dérange tellement. ¤

La hin tourna la tête autour d’elle-même, le village qui s’étalait devant ses yeux était plus petit encore que l’image qu’elle avait eu en première impression. Les traces noirâtres d’un ancien bâtiment formaient maintenant un centre de village plutôt sinistre. La nuit et l’absence de monde dans ce patelin rajoutait encore cet aspect sombre et amère qui n'arrêtait pas de les poursuivre tout le long de la route.

Zakline frappa à la porte du baraquement devant lequel elle s’était arrêtée. L’attente fut longue et la surprise de taille quand l’homme barbu leur ouvrit la porte avec l’arbalète pointé sur le groupe. Personne n’entamait la conversation et Arveene qui était d’humeur convaincante prit la parole.


- Bien le bonsoir monsieur, nous avons eu quelques problèmes avec des bêtes sauvages qui trainaient dans la région et nous aurions besoin d’un endroit où dormir pendant la nuit. Elle releva la tête et fixa la pancarte. En voyant votre panneau « Bienvenue à la chope d’Argent », nous aurions pensé être légèrement mieux accueillis. Elle regarda le vieux bonhomme. Peut–être avez-vous quelques problèmes dans votre village que nous saurions vous aidez à résoudre.

La voleuse savait qu’en avançant cette dernière phrase, elle allait surement s’attirer les foudres de ses compagnons. Mais son but premier était tout d’abord d’abaisser les défense du pauvre bougre, et pour cela, elle tentait de l’appâter avec l’avantage qu’il pouvait y avoir à accueillir cinq aventuriers plein de courage et de bonne volonté au sein de son etablissement.


Test de Diplomatie sur vieux bonhomme

écrit par: Iélénia Mercredi 17 Novembre 2010 à 23h27
La dernière remarque de Zakline gêna quelque peu la prêtresse. Il ne fit aucun commentaire car elle se sentait trop faible pour se lancer dans une joute verbale avec leur guide. Mais elle n'en pensait pas moins. Montrer autant de cynisme et de dénigrement était incompatible avec son tempérament optimiste et toujours tourné vers la recherche du bonheur. Bien qu'elle ne fit aucune remarque, elle garda en mémoire les mots acerbes que Zakline avait eu pour cet endroit. Iélénia allait demander quand est-ce qu'ils pourraient entrer au chaud et se reposer quand l'halfeline voulut engager la conversation. Si la question était bonne, l'endroit ne se prêtait guère à la conversation. De plus l'homme avec son arbalète à la main pouvait toujours s'en servir si la question était plutôt d'un genre tabou pour lui. Ne voulant pas laisser la petite-personne seule face à l'inconnue elle se permit d'entrer à son tour dans la conversation.

-Bonne rencontre, pardon de vous déranger à une heure aussi tardive mais serait ce trop abusé de continuer cette conversation à l'intérieur. J'ai bien peur que mes jambes ont de plus en plus de mal à me tenir debout. Une méchante blessure que j'ai reçu tantôt par une de nos mauvaises rencontres du jour.

Iélénia n'en rajouta pas davantage car elle se sentait lasse et fatiguée. Pour l'heure elle ne pensait pas à aider qui que se soit mais plutôt à récupérer et se soigner. Elle regarda son interlocuteur de son air le plus tristement possible en montrant toute sa fatigue et sa détresse. Elle usa aussi de son charme pour forcer la décision de l'homme. Après tout elle était une prêtresse de Lathandre et le seigneur de l'Aube était l'un des dieux le plus populaire de Faerûn. Elle ne doutait pas qu'il accéderait à sa demande de bonnes grâces.

un petit coup de diplomatie je pense

écrit par: Arveene Jeudi 18 Novembre 2010 à 18h01
La remarque de la suivante de Lathandre réchauffait le cœur de la jeune Halfeline. Il était vrai qu’elle ne se voyait pas tergiverser à l’entrée de la taverne. Il était clair que ce village avait un certain problème à résoudre mais ce n’était ni le lieu, ni le moment pour en discuter.

Tout le monde avait l’air très fatigué et à part la jeune hin, tous avait mené un rude combat qui en aurait épuisé plus d’un. Avant que les effets combiné du charme des deux femmes monte jusqu’au cerveau du tavernien, Arveene se glissa jusqu’aux oreilles du prêtre de Brandobaris.
Elle Chuchota :


- Dit moi Karion, serais-tu encore assez en forme pour faire une petite ballade nocturne et visiter ce si charmant et si atypique village ? Encore plus bas, elle rajouta avec un clin d’œil : Et de nuit, nous avons peut-être l’occasion de nous remplir les bourses, cet incendie a surement dû laisser des richesses sur son passage.

La roublarde n’attendit pas sa réponse et fila vite se remettre à sa place quelques pieds de sauterelles plus loin. Elle n’avait pour ainsi dire presque pas bougé et seule sa tête avait fait un mouvement. Elle ne voulait pas que le barbu remarque quelque chose.

¤ Vu l’insistance avec laquelle il fixe notre prêtresse, je ne pense pas m’être fait remarquer. ¤

Pour aider au charme, elle rajouta un sourire classique mais fatigué qui allait dans le sens des paroles d’Ielenia. Cependant, La fatigue que les autres avaient accumulée commençait à s’insinuer dans son corps et son esprit peu a peu. Et la ballade, si elle avait lieu, ne durerait pas éternellement. Elle trouvait pourtant cela intéressant de se faire une idée sur le village avant se coucher. Elle attendrait donc que le vieux bonhomme aille se coucher pour ecouter la réponse de l’halfelin.

Si bien sur il acceptait de leur ouvrir ses portes...


écrit par: Tenavril Dimanche 21 Novembre 2010 à 16h55
Narrateur

Tous



L'humain les observa scrupuleusement puis baissa son arbalète vers le sol. Il devait se sentir sûrement rassuré.

- Dame de l'Aube, vous avez raison. Je vais engeler la maison à laisser la porte ouverte. Rentrez donc. Installez vous, je vais rallumer la cheminée. Le bois est rare et en principe je l'économise.

La pièce principale comportait quatre tables assez grande pour y placer six personnes. Des chaises manquaient car elles servaient de combustible pour la cheminée. L'endroit était assez poussiéreux et le plafond couvert de toiles d'araignées. Au fond, sur la gauche la cheminée s'éteignait faute de bois. Au centre , le comptoir était vide, sans trace de bouteille et de verre. Un esaclier se dressait à l'opposé. Tout indiquait que cette auberge ne recevait plus grand monde...

- Ca fait des lustres que je n'ai pas eu de visite et c'est tant mieux d'ailleurs. Vous êtes venus sans doute prendre des nouvelles du chevalier Fenwick ? J'ai bien peur qu'il est mort comme tout ceux qui ont voulu affronter la bête. Je vous déconseille fortement de rôder dans le village en pleine nuit. Des créatures mort vivantes errent et sont très dangereuses. Vous allez pouvoir passer la nuit ici. Les chambres sont libres..., certes un peu poussiéreuses...De toute façon, il va falloir maintenant vous habituer à vivre ici. La déesse Chauntéa ne nous pardonnera jamais...

écrit par: Arveene Mardi 23 Novembre 2010 à 18h09
Alors qu’Arveene entrait dans la pièce principale de la taverne, la chaleur timide de la maison s’engouffra en elle et lui réchauffa le cœur. Il ne faisait en réalité pas si chaud à l’intérieur mais la différence avec le froid glaciale qu’elle venait de quitter était un réconfort non négligeable. Le vent qui soufflait dehors s’arrêta net alors que le tavernier fermait la porte de l’auberge. Ce qui réchauffa une foi de plus la jeune roublarde.

La maison du barbu ressemblait au propriétaire des lieux ainsi qu’à l’ensemble du village de CrypteJardin, elle semblait laissée pour compte… Les chaises à moitié absente pour le feu, le bar vide de toute trace humaine, le feu lui-même se retrouvait seul dans le coin de la pièce. Le manque d’éclairage et de bruit était tellement inhabituel pour une taverne que la hin en avait froid dans le dos.

Alors qu’il parlait et expliquait brièvement la situation, Arveene prit place non loin du feu pour se réchauffer encore de quelques degrés supplémentaire. Chaleur qui n’était pas un luxe en cette saison et en cette région. Habituée à la chaleur étouffante du Calimshan ainsi qu’aux températures modérées de la Luiren, La région d’Eauprofonde était pour elle une épreuve conséquente et constante pendant cette saison froide.

D’une oreille distraite pour ne pas changer ses habitudes, elle retenu l’essentiel du monologue et prit conscience du problème à peine dissimulé du pauvre homme.


¤ Le chevalier Fenwick, c’est qui celui-là ? Prétendu mort pour avoir affronté quelque chose de trop gros pour lui apparemment… Le faire croire que nous venons pour lui est surement la meilleure chose à faire pour qu’il soit bavard et ainsi cacher le réel but de notre expédition. Alors qu’elle approchait les mains du feu, elle continuait sa réflexion. Le principal problème reste sa dernière affirmation… Pourquoi va-t-il falloir que nous nous habituons à vivre ici ??? Son explication me semble assez flou et incomplète pour quelqu’un qui semble vouloir nous informer. ¤

Avec assurance elle le regarda et prit la parole :
- Enchanté de vous connaitre, je me prénomme Arveene. Elle lui laissa quelques secondes pour se présenter et enchaina aussi sec. Dite moi brave homme, vous affirmez que nous devrons vivre ici, pouvez vous nous expliquer un peu plus en détails pour quels raisons ??? pas que votre village ne soit pas accueillant, bien au contraire. Elle lança un clin d’œil à leur guide, mais nous ne sommes ici que de passage. Déesse ou pas, il faudra bien que nous reprenions la route.

Ne pas avoir mentionné Fenwick laissait penser que c'était tout naturellement pour lui qu'ils s'étaient déplacés et ainsi relever le problème plus tard. L'urgence était pour elle de savoir pourquoi étaient-ils bloqués dans ce village...


hrp.gif Encore un ptit coup de diplomatie et un peu de bluff...

écrit par: Iélénia Mardi 23 Novembre 2010 à 23h20
Se sentant complètement vidée de son énergie, Iélénia ne dit plus rien. En fait elle attendait de guérir, de guérir ou bien que Zakline daigne enfin lui présenter la fameuse potion dont elle avait parlé. Elle n'avait pas vraiment relevé l'affirmation selon laquelle ils étaient coincé ici, car elle ne l'avait vraiment réalisé que lorsque l'halfeline en avait parlé. Elle sortit de sa torpeur quand le nom de Fenwick fut évoqué. Le bouclier qu'elle portait lui était très lié et il fallait qu'elle en apprenne d'avantage. Poliment elle laissa tout d'abord la réponse à la question de l'halfeline être donnée mais elle gardait en réserve sa demande de l'identité de cet homme mystérieux.

La remarque par contre sur la fréquentation de la forêt par des créatures peut recommandable ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde. Si ce conseil était rempli de sagesse il arrivait un peu trop tard. Beaucoup trop tard même. Elle s'autorisa tout de même une petite remarque à ce propos avant d'écouter ce qu'avait à dire l'homme.


-J'en sais quelque chose pour les créatures, l'une d'entre elles m'a volé une partie de moi. Je me demande si je la retrouverai un jour, mais poursuivez je vous pris.

Elle fit un large sourire à Zakline profitant de l'aubaine qui lui était offerte. Si Zakline avait quelque chose pour elle c'était le moment de lui rappeler discrètement et sans brusquerie.

¤On écoutons donc ce qu'a ce mystérieux manipulateur d'arbalète à nous dire.¤

écrit par: Tenavril Lundi 29 Novembre 2010 à 12h13
MJ (tous)


L’homme secoua la tête, en écoutant les propos de l’halfeline. Il alimenta la cheminée, de quelques brindilles, puis souffla dessus. Lorsque le feu reprit, il déposa des pieds de chaise découpés.

- Vous n’avez pas le choix. Rester ou mourir. Les bêtes que vous avez rencontrées ne sont qu’une conséquence de la menace qui pèse sur ceux qui sortent du village. En fait, la créature a tellement tué que maintenant les morts se réveillent…Nous avions porté beaucoup d’espoir sur le Chevalier de l’Aube Fenwick. Mais nous ne pouvons que constater son échec. La bête de Chauntéa a dû avoir raison de lui…Les nuits sont interminables ici, vous verrez…Je pense que votre esprit est trop fatigué pour bien comprendre dans quel …

L’homme n’eut pas le temps de finir sa phrase, car interrompu par Zakline :

- Votre histoire de village ne nous intéresse guère…Nous sommes venus chercher la fleur de lune, un point c’est tout. J’ai pas l’habitude de me mêler des affaires des autres

Le villageois rentra comme en transe, comme si un fantôme planait sur sa tête et répondit aussitôt :

- Vous n’avez pas le choix !!! Tous ceux qui sortent du village sont dévorés par la créature. Nous avons renié la déesse nourricière en portant allégeance à un démon. Et c’est en juste retour que nous sommes maudits depuis une décennie. Oui MAUDIT ! La créature a des pouvoirs incommensurables. Elle peut prendre n’importe quelle forme et surtout si elle est tuée elle renaît aussitôt…Elle vous traquera jusqu’à trépas ! Maintenant que vous avez passé le cercle de pierre, votre sort est lié aux nôtres !

Zakline resta silencieuse du coup. La vigueur avec laquelle le villageois s’était exprimé ne laissait présager rien de bon…Elle piocha dans son sac une fiole si désirée par la prêtresse de l’aube et lui tendit.

- Vous êtes maintenant redevable alors la prochaine fois soyez à la hauteur…

Une fois calmé, le tavernier les invita à monter à l’étage, leur laissant le choix des chambres. Tout était dans la poussière comme abandonné. Trois chambres disponibles, d’un confort des plus basiques avec un lit, une commode et une table.

- Au fait mon nom est Tirius. L’heure n’est plus à la discussion…nous en reparlerons demain…Passez une bonne nuit…



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PARCHEMIN
Au bout d'une heure de sommeil, la fatigue aura disparu. Pas de sensation de faim et de soif...Très étrange...

écrit par: Arveene Mardi 30 Novembre 2010 à 22h55
Rester ou mourir. De tout l’incroyable charabia que Tirius avait récité quelques minutes plus tôt, c’était les seuls mots qui restaient encrés dans la mémoire de l’halfeline.

Allongée sur sa paillasse, les bras derrière sa tête, la hin ressassait les événements de la soirée. Le problème de ce village avait l’air plus important et plus préoccupant que prévu, même si Zakline n’avait pas l’air enclin à laisser quoi que ce soit les détourner un temps soit peu de leur mission. Le barbu n’avait pas l’air d’exagérer la situation. Il avait l’air perdu, épuisé et bouleversé certes, mais son monologue reflétait une vérité qui n’était pas bonne à entendre.

La faible lueur de la bougie qu’elle avait allumé juste avant de se coucher dansait contre le mur de sa chambré. Elle avait prit la première paillasse et n’avait même pas fait attention si quelqu’un d’autre avait rejoint sa chambre. Perdu entre la lueur de la flamme vacillante et les détours obscurs de sa pensée, Arveene avait depuis longtemps coupé le lien avec la réalité. Elle tentait de s’endormir mais son cerveau refusait de trouver le sommeil.


¤ Rester ou mourir, qu’avait fait ces villageois pour s’attirer les foudres des dieux ? Quels pactes avaient t’ils bien pu faire avec un démon ? Peut-être que cela a un rapport avec cette fleur de lune tant recherché… Cette fleur est peut-être recherchée car l’endroit ou elle pousse est depuis une décennie sous le joug d’un démon… ¤

Arveene continua à rêvasser et à se poser des questions jusqu'à trouver finalement le sommeil qu’elle cherchait. Le discourt et les mises en garde de Tirius avait anéantie les envies de la roublarde d’aller visiter le village de nuit. C’est entre de chaudes couvertures sorties de sa besace qu’elle rêva de son pays natal, le Calimshan…

écrit par: Iélénia Mercredi 01 Décembre 2010 à 23h58
¤Va falloir qu'il se calme le bonhomme là, s'il croit me faire peur en hurlant maudit il faudra qu'ils se lève tôt.¤

Iélénia en avait désormais trop entendu pour rester éveillée plus longtemps. Zakline daigna enfin, moyennant un service futur, de donner la potion tant évoquée à la prêtresse. Cette dernière hésita un court instant avant de la boire, mais elle se résigna à faire confiance à leur guide. Elle avala le contenue de la potion.

¤Je suis toujours à la hauteur, n'en déplaise à dame Zakline. Aller au lit maintenant¤

Elle ôta son armure et le reste de son équipement qui pourrait la gêner et alla se faufiler dans son lit pour profiter d'un repos tant désiré. Elle jeta tout de même un coup d'œil au dehors afin de voir dans combien de temps le soleil se lèverait et l'état général du village qui lui paraissait bien trop tranquille. Elle s'endormit avec les dernières paroles de l'homme en tête à propos de leur obligation de rester à demeure ici pour toujours.
Elle se réveilla, parfaitement reposée et fraiche comme au petit matin pensant qu'il était l'heure de sa prière quotidienne. Seulement un problème se posait à elle. Il faisait toujours nuit et cela était impossible selon les habitudes de Iélénia. Elle se leva quand même, n'ayant pas la sensation de faim. Cela pouvait aussi s'expliquer par le fait qu'elle n'avait pas passée la nuit entière ou qu'alors la nuit s'était arrêtée, ce que même un dieu ne pourrait faire sans subir la foudre des autres sauf s'il s'agissait d'un châtiment. Iélénia voulut attendre tout de même un bon moment et fit comme d'habitude. Elle adressa ses prières au seigneur de l'Aube comme le devait une fervente dévote. une fois ses prières adressées elle s'équipa de tout son attirail et sortie de sa chambre pour rencontrer les autres afin de voir si eux aussi étaient dans le même état qu'elle.


¤Qu'est-ce qui peut bien se passer ici ? Pourquoi me suis-réveiller à cette heure et où sont donc les autres ?¤

écrit par: Arveene Jeudi 02 Décembre 2010 à 22h44
Arveene ne se rendit compte que bien plus tard qu’elle avait les yeux grand ouvert. La bougie, étrangement, ne s’était pas encore éteinte. Vu la taille qu’elle faisait, elle aurait du être entièrement consumé au petit matin. A la fenêtre, seul l’éclat de la lune - encore haute dans le ciel – produisait sa lumière bleuté. L’halfeline avait souvent l’habitude de se réveiller au petit matin et cette absence de fatigue au beau milieu de la nuit était très étrange … surtout combiné à ce village pour le moins sinistre.

Alors qu'elle analysait la situation, elle entendit du bruit dans la chambre voisine. Alertée par cet agitation, la roublarde se leva et enfila ces vêtements dans ce qu’elle pensait être le plus silencieusement possible. Si ennemis il y avait, c’était caché qu’elle se sentait le plus utile. Elle prépara son sac en prenant soin de bien mettre son piwafi de discrétion en haut de ses affaires, au cas où il fallait l’utiliser en vitesse. Une foi parée de tous ses vêtements et avec son sac en bandoulière, elle éteignit la bougie et s’avança à pas feutré vers la porte de sa chambrée.

Toujours dans un souci de délicatesse et de discrétion elle entre-ouvrit la porte. Par l’entrebâillement, la vue imposante de la prêtresse de l’aube en tenue de combat en plein milieu de la nuit la fit instinctivement reculée. L’émotion passée, elle ouvrit largement la porte pour éviter de faire peur à Iélénia. La hin se rappela d’un mauvais souvenir à Port-Calim ou elle avait fait peur à un de ses camarades en se glissant derrière lui. Elle s’était retrouvée avec un coquard sur l’œil gauche pendant des semaines…

La porte ouverte, elle regarda Iélénia et dit tout bas :


- Je vois que je ne suis pas la seule à m’être réveillé en plein milieu de la nuit, tu aurais pu faire moins de bruit, je croyais que ca se battait la dedans. Arv montra du doigt la porte derrière laquelle la prêtresse se tenait, Tu n’es pas fatigué toi non plus ?? Je te propose que nous descendions, peut-être qu’Hannibal, Karion et Zakline sont déjà dans la pièce commune…

La voleuse se rendit compte qu’a part les quelques banalités qu’elles avaient échangées tout au long de leur voyage, Ielenia et elle ne s’étaient jamais parlées en face a face, et encore moins a une heure aussi tardive de la nuit…
Attendant la réaction de la prêtresse, Arveene fit un signe de tête en direction des escaliers.



hrp.gif Pour faire un post bien roublard ( rolleyes.gif ), je fait des tests de discretion et de déplacement silencieux si besoin est...

écrit par: Iélénia Samedi 04 Décembre 2010 à 23h16
En voyant l'halfeline sortir de sa chambre, la prêtresse sut à cet instant que quelque chose clochait. Elle pensa qu'elle avait bien fait de s'équiper entièrement car qui sait ce qu'elle risquait de trouver? De plus elle préférait nettement être toujours en grande tenue comme elle aimait à le dire. L'interrogation de l'halfeline à son encontre avait le mérite de poser les bonnes questions. Est-ce que tout le monde était dans la même situation qu'elles ou bien avaient elles eu droit à un traitement particulier.

La prêtresse ne voyait pas en quoi elles seraient les seules à subir ce phénomène étrange. Pour la première fois, elle se dit que l'histoire de la malédiction pouvait être vrai. Mais à aucun moment elle n'avait ressenti quoique se soit. De quel genre de malédiction pouvait-il s'agir si c'était bien une malédiction. Le fait de se réveiller en pleine nuit, parfaitement reposé pouvait être un genre de malédiction que des dieux moqueurs et malfaisant pouvait se permettre, mais dans quel but ?

De plus ici, il était question d'une perte de la protection de la déesse Chauntéa ce qui lui fit penser que jamais une déesse de son calibre se serait abaissée à maudire ses gens, ou alors il aurait fallu avoir commis un crime abominable. Iélénia se décida pour en savoir plus sur ce sujet.


-Oui il faut vérifier si tout le monde est dans le même état que nous. C'est bien pour ça que j'ai fait du bruit, au moins tout le monde sera au courant.

Iélénia faisait preuve d'une certaine forme de mauvaise foi et même d'arrogance mais il fallait bien manifester sa force d'une manière ou d'une autre.

-Allons donc voir de quoi il en retourne en bas. A moins que l'exploration des autres chambres te tente davantage. Non il vaut mieux descendre je pense, passez donc devant.

La prêtresse, sa torche magique à la main s'avança pour éclairer les environs qu'elle trouvait un peu trop sombre à son goût.

écrit par: Tenavril Jeudi 09 Décembre 2010 à 10h28
Mj (Iélénia et Arveene)

Iélénia et Arveene se tenaient toutes les deux face à l’escalier, prêtes à descendre. L’étrange circonstance de cette rencontre ne présageait rien de bon. La porte d’une autre chambre s’ouvrit laissant s’échapper un murmure, refrénant leur descente…Elles reconnurent la voix de leur guide Zakline.

- Vous aussi n’avez plus sommeil alors que la nuit est encore pleine… ?

Elle les rejoignit, se guidant par la source lumineuse de la prêtresse de l’aube. Elles descendirent ainsi toutes les trois dans la salle de réception éclairée seulement par le feu de la cheminée. L’aubergiste se tenait devant l’âtre, contemplant les flammes. Il se retourna vers elles en apercevant la lumière.

- Les nuits sont longues ici…surtout lorsque nous sommes prisonniers du cercle de pierre de Chauntéa. Nous avons besoin de peu de temps pour nous reposer et nous avons oublié ce qu’est la faim et la soif sans dépérir pour autant. C’est difficile à expliquer mais c’est compréhensif quand on connait les raisons de notre malédiction. Nous avons renié la déesse Chauntéa contre les promesses d’opulence prononcées par un humain charismatique qui n’était qu’un démon. Peut être que je ferais mieux de vous raconter l’histoire depuis le début…On attend vos autres compagnons ?



écrit par: Arveene Jeudi 09 Décembre 2010 à 13h03
La rencontre avec la guide ne surprit pas plus que ça l’halfeline. Elle était déjà persuadée que ni Karion ni Hannibal ne dormait, peut-être étaient-ils allongés dans leurs lits respectifs à attendre que le matin pointe le bout de son nez. Ou peut-être étaient-ils déjà dans la salle commune comme elle l’avait suggéré quelques secondes auparavant. Alors que la guide les rejoignaient toutes deux dans l’escalier, elle se retourna un instant pour lui répondre.

- Oui, aucune fatigue aucune faim aucune soif, et c’est la même chose pour Iélénia… Et apparemment c’est la même chose pour vous.

Elle descendit donc la première avec à sa suite, la fille de l’aube, et Zakline fermant la marche. Lors du couché, Arveene n’avait pas fait attention à l'état du bâtiment. Certes, elle avait vu les toiles d’araignée et la poussière accumulées dans la grande salle. Mais maintenant que son éprit était vif et alerte, elle se demandait comment la chaumière tenait encore debout. Les escaliers ainsi que toute la charpente de la maison étaient rongés par les vers. En touchant la rambarde pour descendre, le bruit de craquement qu’elle fit encouragea la hin à retirer sa main le plus vite possible. A l’intérieur de sa paume, de la poussière de bois restait accroché. Une idée lui vint a l’esprit : Descendre le plus vite possible jusqu’en bas.

¤ Bienvenue à la chope d’argent… c’est plutôt « bienvenue à la ruine de poussière » qu’il faudrait marquer sur leur pancarte… Heureusement que j’ai eu le temps de faire un brin de toilette avant de me laver. Je sens que cette journée va être longue et sale… ¤

Arrivé en bas, elle fut par contre un peu plus étonnée de voir Tirius devant la cheminée surement occupé à se faire bercer par le feu et les flammes. La lumière de lathandre l’éclaira par derrière et c'est surement à cause de cela qu’il se retourna. Pendant qu’il leur parla, Arveene vint s’assoir a coté de lui, à la même chaise qu’elle avait occupée quelques heures plus tôt. D’accord elle n’avait ni faim, ni soif, ni sommeil, cela ne l’empêchait pas d’avoir toujours bigrement froid dans cette région… A coté du feu, elle repensait à son enfance, à ses longue journée à courir et chaparder dans les zouks de Port-calim. A coté du feu, elle se sentait toujours bien.
Une fois bien installé et après qu’il eu finit de parlé, elle prononça en le regardant :


- Oui, attendons nos compagnons… Si tout le monde est d’accord ?

En effet, l’aube n’était pas près de se lever Arv était sur d’avoir beaucoup de temps pour écouter l'histoire de leur tavernier…

écrit par: Karion Vendredi 10 Décembre 2010 à 16h35
Les yeux grands ouvert dans son lit, Karion cherchait à retrouver le sommeil depuis déjà un moment lorsque des bruits de voix lui parvinrent de l'autre coté de la porte.

Décidant qu'il ne devait pas être le seul à avoir récupérer aussi vite, il repoussa les couvertures et s'assit au bord du lit. Ses pensées volaient dans sa tête, autant de questions laisser sans réponses et que le mystère de sa récupération venait encore compliquer. Cherchant à calmer son esprit agité, il fit une courte prière à l'Espiègle avant de commencer à se rhabiller en silence. Ne voulant par remettre son armure en plein milieu de la nuit, il se contenta d'enfiler son pourpoint gris et par dessus ses chausses de la même couleur. Après un instant de réflexion, il retira son baudrier du montant de lit sur lequel il l'avait posé et en referma la boucle autours de ses reins.


¤Un peu de prudence tout de même, on ne sait jamais...¤

Conscient qu'il avait du faire du bruit malgré tout, il sortit cependant de la chambre avec toute la discrétion possible, ne voulant surtout pas déranger le guerrier taciturne. En refermant derrière lui panneau de bois, il perçu de la lumière provenant du rez de chaussé ainsi que le bruit de plusieurs voix.

La vitesse à laquelle il avait retrouvé ses forces le laissait toujours songeur mais il attendrait sans-doute pour avoir toute les réponses aux questions qu'il pouvait se poser.
D'un pas prudent, il franchit les quelques mètres du couloir avant de s'engager dans l'escalier menant à la salle principale de l'auberge.

écrit par: Hannibal Vendredi 10 Décembre 2010 à 18h34
Hannibal dormait... qui ne l'aurait aps fait en pleine nuit et en sécurité dans une certaine mesure. Les dernières journées avaient été pour le moins éprouvantes et c'est d'un sommeil lourd que le damarien pénétrait le monde de Morphée. Mais la déesse semblait capricieuse envers le guerrier du Nord, hantant ses rêves de sombres cauchemars... cauchemars qu'il avait déjà vu. La pluie battante, les ténèbres d'un crépuscule, des silhouette oscillant de façon saccadée et toujours il revoyait ses quelques pétales de fleur dans la paume de sa main...

Ses yeux se rouvrirent pour contempler le plafond morne et sombre d'une pièce faiblement éclairée par la lueur vacillante et mourante d'une bougie déjà bien consumée. C'était étrange... ses yeux scrutaient le moindre détail de la pièce jusqu'à l'obscurité qui régnait au dehors. Il lui avait bien semblait avoir dormi quelques heures ou du moins suffisamment pour que le soleil se soit levée au vu de la bougie à moitié fondue. Le lit à côté de lui était déjà vide, Karion avait déjà dut se lever. Maintenant? Au milieu de la nuit?... encore plus étrange.

Mais ce qu'il trouvait le plus étrange était cette sensation de... en fait il était en pleine forme et c'était bien ça le problème après une nuit aussi courte et bousculée par quelques cauchemars. Son ventre non plus ne semblait pas d'humeur à grogner ce matin...vraiment étrange.

Se levant doucement de sa couche, Hannibal s'empressa de se rhabiller tout en prêtant une oreille attentive aux sons de l'établissement. Seuls lui parvenait les murmures lointains et étouffés d'une conversation que le damarien situait dans la salle commune. Finissant d'attacher le fourreau de son épée à la ceinture ainsi que sa dague dans son dos, Hannibal poussa doucement la porte de la chambre pour pénétrer dans le couloir. Les voix se firent plus claires et il put aisément reconnaître ses compagnons de route. Il ne lui fallut pas longtemps pour s'engager dans l'escalier du haut duquel il pouvait voir toute la petite troupe réunie.


-Messieurs dames... désolé du retard. Lança-t-il alors qu'il remarquait être le dernier à s'être réveillé. D'un pas lent et mesuré, il descendit les marches grinçantes. Qu'est-ce qui se passe dans ce village de fous?

écrit par: Iélénia Vendredi 10 Décembre 2010 à 22h18
Iélénia n'était pas connue pour sa patience légendaire, surtout quand il s'agissait d'une malédiction. L'homme avait sans doute beaucoup de chose à leur raconter en commençant par cette fameuse malédiction dont tous ses compagnons ne devaient pas être la cible normalement. Même si un démon était de la partie, ils n'avaient rien à voir avec leurs histoires locales aussi funestes soient elles.

Voyant tout le monde arriver près de l'âtre l'explication allait pouvoir commencer. Iélénia répondit pour tous et au nom de tous.


-Contez nous donc cette histoire de malédiction. Je crois que tout le monde est réuni maintenant. Surtout n'oubliez rien.

en voyant débarquer le reste du groupe, Iélénia commençait à se poser sérieusement des questions. Comment se faisait-il qu'une entité maléfique ait pu agir ici en toute impunité ? Et surtout comment tout un village pouvait être mêlé à une histoire aussi sordide sans que personne ne se soit offusqué ou battu contre cette mise en abîme inéluctable. Iélénia commençait à se méfier de leur interlocuteur. Quel était son degré d'implication dans cette histoire. Était-il une simple victime ou bien l'instigateur de ce qui était arrivé ici ? Quels étaient les habitants responsables et ceux qui avaient du subir la malédiction ? Et enfin quels étaient les diverses sacrifices que tous avaient peut-être du faire. Pour sa dernière interrogation, Iélénia imagina que si un démon se trouvait mêler à cela, le sacrifice ne pouvait être que démesuré. Deux choses lui firent tout de même entretenir un espoir. Chauntéa n'abandonnait jamais vraiment ses enfants et la lumière de l'aube finissait toujours par se lever. C'est sur cette note positive qu'elle attendit le récit de l'homme avec la plus grande attention.

j'use de psychologie pour voir si l'homme ment ou du moins à un comportement inhabituel

écrit par: Tenavril Mercredi 15 Décembre 2010 à 20h02
Narration MJ (Tous)



Le groupe entier était enfin réuni. L’impression était celle d’un regroupement d’enfant auprès du patriarche qui allait leur narrer une histoire près d’un feu avant que tous se couchent. Mais l’histoire qui allait venir n’était pas un conte pour enfants. Elle relatait des faits réels. La sincérité s’entendait dans la voix du villageois :


- Notre malheur date d’une décennie.

Notre village Tryaerk a toujours été tranquille et ennuyeux jusqu’à ce que vienne un jour un homme aux manières étranges, un magicien aux dires de certain. Malgré mes réticences, il se fit accepter grâce à ses interventions magiques lors des veillées : il créait de petites illusions représentant des lutins ou des fées pour illustrer des contes. Les enfants l’adoraient. Le temps passant, nous lui construisîmes une petite tour en bois pour que le magicien, de son nom Azaréus, puisse travailler. En effet, ce brave mage avait en projet d’ouvrir une porte dimensionnelle sur le plan de l’Elysée., qui une fois ouvert déverserait sur la région une puissance bénéfique et régénérante, dont tous profiteraient.

Le jour du rituel, la petite tour du mage brûla et s’effondra sur elle-même et Azaréus s’en extirpa avec difficulté, tandis qu’au milieu de la place de Tryaerk se dressait un cône de couleur jaune tout crépitant d’éclairs bleutés. Un homme drapé de noir avec un charisme exceptionnel en sortit et s’adressa à notre intention : Viendra l’hiver où vous aurez besoin de moi, car tous vos animaux mourront et plus rien ne poussera sur les arbres. Si vous voulez me revoir, vous n’aurez qu’à m’appeler par trois fois. Son nom était Aldosias. L’homme ténébreux disparut ensuite en retournant dans le cône de lumières.

Le mage Azaréus nous conjura de ne jamais l’appeler car il avait reconnu cet homme comme un démon. En vain…

L’hiver arriva et les malheurs avec. Les prédictions de l’homme ténébreux se réalisèrent. Devant la peur et la famine, Azaréus fut le coupable tout désigné et fut pendu. Craignant encore plus la famine, nous appelâmes Aldosias en prononçant son nom par trois fois. Il réapparut, vêtu en chasseur, prononçant les paroles suivantes : « celle que vous appelez Chauntéa vous a lâchement abandonnés, elle ne se soucie même pas de ses ouailles, tandis que moi je vais prendre soin de ceux qui me suivront. Vénérez-moi et vous ne craindrez pas la famine. Chaque fin de décade vous me célébrerez par de somptueuses orgies et à chaque solstice par un sacrifice humain. En échange, je donnerai la fertilité éternelle à la terre… »

Quand il disparut de nouveau, à sa place se trouvaient moult victuailles…Chauntéa fut rapidement délaissée et injuriée par les miens…Sa réponse fut terrible…


L'homme se tût, baissant la tête. Le silence régnait...

écrit par: Iélénia Jeudi 16 Décembre 2010 à 23h25
¤Voilà ce qui arrive quand on fricote avec des démons et des magiciens de pacotille. Que la lumière du seigneur de l'Aube nous guide tous vers le bon chemin.¤

Iélénia resta sans voix dans un premier temps, pas longtemps, bien sûr. La situation venait de se compliquer sérieusement. Non pas qu'elle se sentait investie d'une mission quelconque pour aller aider ces misérables hérétiques d'avoir ainsi renié leur croyance, mais plutôt que cette histoire de démon ne lui plaisait guère. Déjà que les morts-vivants qui trainaient dans les parages lui donnaient des hauts-le-cœur, alors si un démon était encore ajouté à tout cela s'en devenait trop. Son devoir de prêtresse lui commandait d'aller chasser ce démon. Mais elle n'avait jamais vraiment combattu cette race un peu à part. Elle en connaissait des rudiments de langage car c'était une des langues enseignées par les prêtres professeurs, mais nul part on ne l'avait préparé à faire face à une telle menace. C'était donc un défi à relever et elle se ferait une joie de le faire. Après tout ils avaient quelques jours à tuer avant l'arrivée de la fleur.

Voyant que l'homme avait fait une pause dans son récit elle en profita pour le questionner afin de connaitre d'avantage de détails. A partir de maintenant tout le monde devenait suspect dans ce village car elle savait une chose : les démons pouvaient prendre n'importe quel visage.


-Un démon rien que ça. Mais quelle inconscience tout de même. En plus vouloir échapper à l'hiver c'est comme vouloir effacer une partie de sa vie sous prétexte qu'elle était moins joyeuse. Mais bref passons, le mal est fait voyons ce qu'il es possible de faire maintenant. Vous dites un démon invoqué en prononçant son nom trois fois intéressant cela pourra toujours servir en temps utile. Bien dans combien de temps est la fameuse cérémonie du sacrifice ? Ah j'allais oublié aussi, personne n'a appelé la mère nourricière à l'aide ? tout le monde s'est détourné de sa bienveillance ? Et vous qu'en est-il de votre choix ?

écrit par: Arveene Dimanche 19 Décembre 2010 à 00h39
Pendant la majeure partie des discutions qu’elle entretenait, Arveene se laissait submergée par ses pensées et elle voyageait dans ses rêves et ses idées démentes. Et la plupart du temps, elle n’écoutait donc pas grand-chose aux conversations qui se déroulaient autour d’elle. Cela lui avait fait souvent défaut mais pas cette nuit-là.
Cette nuit-là, pendant toute la tirade de Tirius, la hin écoutait attentivement. Elle ne savait si c’était due à la malédiction qui les avaient tirés du lit ou que son histoire l’imprégnait, mais quelles qu’en soit les raisons, Arv était concentrée pour ne rien oublier de cette nuit.

Jamais de sa vie elle n’avait eu affaire à des démons, et vu l’explication du tavernier et de ce qu’elle en savait par les rumeurs et les ouïs-dire, il ne faisait aucun doute que cet Aldosias faisait partie de ces races infernales. A la fin de son discours, la roublarde avait en fait plus peur qu’elle n’aurait voulu l’admettre, si il fallait combattre des démons pour trouver la fleur de lune, cela pouvait devenir très dangereux.
La dernière phrase de l'aubergiste retint tout de même son attention.


¤… « En échange, je donnerai la fertilité éternelle à la terre »… Je donnerai ma main à couper que cette fleur ne pousse que depuis une dizaine d’année, que cette fleur n’est qu’un fruit des enfers et qu’il vaudrait mieux pour tout le monde que cette abomination retrouve son plan d’origine…¤

Mais les pensées de la petite calishite furent stoppées net par l’intervention rapide et brutale de la prêtresse. Les questions affluaient et rien n’empêchait l’humaine d’arrêter. Bien que ses interrogations soient pertinentes, le manque évident de tact ne plaisait pas à la voleuse et si cet homme était leur seul allié dans cet étrange village, le mieux était de ne pas l’offusquer.
Avec un sourire charmeur elle expliqua les craintes de son amie :


- Excuser le ton rude que ma camarade à employé, mais je crois que l’incompréhension face à cet histoire et les événements qui nous tiennent éveillés en plein milieu de la nuit nous incitent la prudence.

Elle attendit tout de même avec impatience les réponses qu’il se devait de donner…

écrit par: Hannibal Mercredi 29 Décembre 2010 à 11h26
C'était une histoire bien sombre qui leur était contée. Une histoire de conflits, de cruelles divinités et de malédiction... rien de bien enviable lorsqu'on se disait que cela pouvait être vrai. En tout cas, le vieux tenancier faisait tout son possible pour rendre cette histoire plus que vivante.

Mais Hannibal connaissait tout aussi bien la nature particulièrement superstitieuse des paysans et des gens de la campagne. Toute cette histoire devait être prise avec un certain recul selon le damarien qui envisageait nombre de possibilités et de théories fumeuses. Il fallait toujours s'attendre au pire scénario possible afin d'être prêt en toutes circonstances. Se plaçant derrière Zakline, il 'interpella à voix basse.

-Vôtre avis? Risque-t-il d'y avoir des complications pour la suite de la mission?

Sa voix était grave mais ne trahissait que peu d'émotions si ce n'était la curiosité. Ils se devaient d'être prêts en toutes circonstances et l'histoire du vieil homme avait réussi à générer un peu de doute dans l'esprit du guerrier qui se voyait mal affronter un démon pour récupérer une simple fleur... et les cent pièces d'or qui allaient derrière faisaient bien maigre compensation quand on savait ce qu'il pouvait rester de vous après une rencontre avec les habitants des plans infernaux.

écrit par: Tenavril Jeudi 30 Décembre 2010 à 13h04
Narration MJ (Tous)



L’humain baissa la tête devant les imprécations de la prêtresse de l’Aube, pour cacher sa honte et ses remords. La voix douce et rassurante de l’halfeline lui fit relever la tête pour répondre à leurs questions.

- L’histoire n’est pas finie. La malédiction n’est pas le démon. Il a été vaincu par certains des villageois qui se révoltèrent contre ses pratiques démoniaques. Moi-même je participai à ce combat, en ressortant ma vielle lame d’aventurier…C’est la déesse Chauntéa la responsable…Devant notre trahison, elle nous a enfermés ici pour l’éternité. Vous avez pu voir que le village est entouré d’un petit muret. Nous ne ressentons plus la soif ni la faim et ni quasiment plus la fatigue depuis qu’il a été créé. Mais surtout si o grand malheur, nous avions l’imprudence d’enjamber cette muraille, une créature prenant généralement la forme d’un loup géant au pelage noir nous trucide. D’ailleurs vous avez peut être du la rencontrer…mais sous sa forme humaine. Oui car c’est le mage Azaréus revenu à la vie et maudit à tenir ce rôle de gardien mortuaire…

Le tavernier se leva d’un coup sec et pointa du doigt tous ses spectateurs.

- N’essayez pas de l’affronter. C’est la mort assurée. D’autres ont déjà tenté et ont échoué comme le seigneur Fenwick. Paix à son âme…Cette créature est d’une puissance incroyable : quand on arrive à la blesser, ses blessures disparaissent au bout d’une petite chandelle et certains disent l’avoir vue revenir à la vie après avoir été tuée…

Le tavernier se rassit, reprenant son calme… Zakline resta muette devant l’interrogation du guerrier du Nord, haussant les épaules.

- Pourtant je pense qu’il existe une solution…Notre déesse est bonne et magnanime. La clef doit être le portail de la fleur de lune. Ce portail est sorti de terre lorsque le mage fit son expérience. Les fleurs de lune sont venues quand à elle après la malédiction. D’ailleurs nous les avons appelées comme cela car elle ne pousse qu’à la fête de la lune. Mais pour l’instant, tout ce qui se sont approchés de trop près pour l’étudier en sont revenus totalement fous. Je désespère…J’ai également gardé certains écrits et objets du mage, que j’avais sauvé des flammes. Je ne sais pas si ça peut servir

écrit par: Iélénia Dimanche 02 Janvier 2011 à 04h10
Iélénia voulut continuer à faire la moral mais elle vit que rien de bon n'en sortirait. Elle chercha donc un moyen d'interpréter les paroles de leur hôte afin de trouver un moyen d'éliminer le soucis qui semblait peser sur ce village. Quelque chose gênait la prêtresse dans le récit qu'elle venait d'entendre. Chauntéa n'était pas connue pour sa propension à distiller des malédictions. Elle soupçonnait une intervention un peu plus démoniaque dans cette histoire. Elle avait remarqué que l'homme avait parlé d'avoir affronté le démon mais elle savait que vaincre un démon dans ce plan n'était que temporaire. Cela faisait déjà dix ans que ces évènements s'étaient déroulés et elle se demandait bien où était ce démons à présent.
La mention de livres relatant de l'histoire et de la malédiction fit mouche aux oreilles de la prêtresse. Elle avait enfin quelque chose de concret à se mettre sous les yeux et ne pas se contenter de vagues souvenirs aussi vrais soient-ils. La vérité était toujours dans les livres, mais encore fallait-il les comprendre et surtout lire entre les lignes. De plus les objets du mage pouvaient eux aussi apporter leurs propres réponses. Il fallait cependant être prudent car qui pouvait bien savoir les dangers qu'ils pouvaient receler, ou encore quels pouvoirs maléfiques contenaient-ils. Elle pensa que le mieux étaient qu'elle s'en charge, mais elle n'aurait pas été contre un peu d'aide. Aussi regarda-t-elle ses compagnons afin de savoir qui désirait et surtout qui serait capable de l'aider dans sa tâche.


-Bien tout est dit je pense, allons donc apporter de la lumière divine du seigneur de l'Aube à ce village qui en manque cruellement. Vous avez parlé de manuscrits et d'objets, je pense que je vais aller voir de quoi il en retourne, si quelqu'un veut m'aider qu'il me suive on ne sera pas trop de deux ou trois. Il faudra aussi que quelqu'un aille voir le fameux portail. Si quelque chose en est sorti une fois, rien n'empêche que quelque chose d'autre en profite. En plus cette histoire de loup qui revient à la vie me parait étrange. Je me demande si... nous verrons cela plus tard. Montrez moi donc ces fameux objets que je les étudie d'un peu plus près. Zakline ça vous tente ?

écrit par: Arveene Mardi 04 Janvier 2011 à 01h24
La situation ne plaisait guère à la prêtresse, son ton abrupt et autoritaire pouvait très bien amener à une catastrophe si elle se mettait à dos les villageois. Arveene le sentait et désirait au mieux améliorer les choses. Cependant, l’heure n’était pas aux paroles mielleuses et rassurantes. Le problème posé par Cirius devait être bouclé au plus vite et ce n’était surement pas en l'atténuant que celui-ci serait résolu.

Zakline, qui avait su rester autoritaire et impitoyable quand à ses décisions tout au long de leur périple demeurait maintenant sans voix. Bien que dit discrètement, Arv avait entendu Hannibal qui avait bien fait remarquer son intérêt et son implication dans la quête. Et encore une fois, leur guide balançait les bras d’un air impassible.
Quand leur hôte reprit la parole pour terminer l’histoire de son village, la surprise pu se lire sur le visage de l’halfeline.


¤ Ce gaillard là, avec une épée ?? Cela doit faire des lustres qu’il n’a pas combattus… en tout cas, si ce n’est pas le cas, il le cache drôlement bien. ¤

Arveene sursauta sur sa chaise alors qu’il se levait en bondissant, en effet, la surprise aussi était de taille. Le mage qu’ils avaient combattu était un des nombreux soucis du village. Et semblait immortel.

Elle prit à son tour la parole, en s’adressant tout d’abord au tavernier :


- Je suis bien en accord avec vous sur la délicatesse de la situation, mais pouvez vous nous éclairer encore de quelques points obscur ? la roublarde a son tour se leva, bien que vu sa taille, cela ne faisait pas grande différence, elle souhaitait que tout le monde l’entendent suffisamment. Premièrement, vous dites avoir tué le démon… je voulais juste savoir depuis quand a-t-il été vaincu ? Ensuite, vous prétendez que le seigneur Fenwit… ou Fenwick est venu vous apporter l’aide dont vous aviez besoin, et qu’il en est mort. Comment ce fait-il que cet homme qui ne fait pas partie de votre village est entendu parler de votre malédiction ? Vous dites que personne ne peux sortir d’ici…

Avant qu’il puisse répondre a elle ou à Ielenia, elle se tourna vers le reste du groupe.

- Nous sommes cinq dans notre groupe, bien que lire des livres me plaise lorsque je suis dans mon lit avec comme seul lueur le clair de lune, je ne pense pas pouvoir beaucoup aider dans les écrits d’un soit disant magicien. C’est pourquoi je me propose d’allez voir dans le village ce portail, voir si nous pourrions trouver quoi que ce soit d’intéressant. Ne sachant quel serait les choix de Karion, elle se tourna vers Hannibal qui lui, elle en était certaine, choisirait de l’accompagner en dehors. Avec un sourire malicieux, elle lui addressa, tu voulais me dire quelques choses en plus… et moi j’aurai peut-être bien autre chose à te demander.

Quand elle eu fini, elle reporta son attention sur l’aubergiste. Elle voulait des réponses à ses questions, trop de ce qu’il avait dit se reposait sur des rumeurs… et les rumeurs n’étaient jamais une source sure de la vérité.

écrit par: Karion Dimanche 09 Janvier 2011 à 13h24
L'histoire de ce village était décidément des plus noires, la présence du démon puis de cette malédiction... un bien triste endroit en vérité! Peuplé de pauvres hères condamnaient à tourner en rond pour l'éternité...

Karion, tout à l'écoute de l'aubergiste, ne put s'empêcher de froncer les sourcils devant le ton autoritaire de la prêtresse de l'Aube. Ces pauvres diables avaient certes commit une erreur mais ils en payaient le pris depuis bien longtemps et la déesse aurait déjà pu revenir sur sa décision...


¤Il ne t'appartient pas de juger les dieux, lui souffla alors une petite voix dans son esprit, pour qui te prends-tu donc...¤

Dans le même temps les questions pleuvaient de la bouche d'Arveene, dans un discours sans temps d'arrêt si caractéristique du petit peuple. Un sourire s'étira enfin sur le visage de Karion.

- Je suis d'accord avec le fait que certaines incohérence apparaissent ici. Comme par exemple le fait que l'information ai pu filtrer au-dehors avec un si terrible gardien... et que notre très cher employeur ai réussi à trouver l'endroit! Il me plairait de jeter un coup d'œil à ce portail également, dit-il alors en ouvrant la bouche pour la première fois depuis le début du récit. Je n'ai certes pas de grandes connaissance en la matière mais je pourrais peut-être y trouver un ou deux indices... A moins bien sur que ma présence ne vous arrange guère, fit-il en se tournant vers sa jeune compatriote avec un sourire en coin.


écrit par: Tenavril Lundi 10 Janvier 2011 à 15h03
MJ (Tous)
Rappel : environ deux heures du matin (nuit complète)


Le tavernier jeta un regard dubitatif en écoutant la réaction de chacun. Il plissa même le front. Il répondit à l’halfeline, la plus bavarde du groupe…

- Le démon a été tué avant que la malédiction naisse. Quant au seigneur Fenwick, il s’est rendu au village à l’origine un peu comme vous. Il ne savait pas que le village était maudit. Il a posé beaucoup de question sur la Fleur de Lune mais si j’ai bonne mémoire il voulait surtout savoir si des étrangers s’y intéressaient également. J’ai cru comprendre d’après ses propos qu’une organisation maléfique voulait s’approprier cette fleur à des fins non enviables et immorales…D’ailleurs, je me suis même demandé si vous n’étiez pas de ceux là…mais bon une prêtresse de l’Aube est quand même des plus respectables…C’est moi-même qui ai raconté cette histoire au seigneur qui se sentit obligé d’affronter la créature…Vous savez c’est ou c’était un chevalier de grande stature. Comme il n’est pas revenu et que la malédiction est encore présente, j’ai supposé qu’il avait été tué par la créature comme tous ceux qui avaient essayé de quitter le village. Bon je vais vous ramener ce que j’ai pu sauver de l’incendie. Mais dîtes moi vous ne comptez pas sortir maintenant pour aller voir ce portail ? La nuit est noire et dangereuse. Je serais vous, j’attendrais l’aube…


L’homme se leva et passa derrière le comptoir pour se rendre dans la cuisine. Il revint une chandelle plus tard avec un coffret d’un demi-mètre de longueur sur les bras. Il le posa sur la première table venue. Il l’ouvrit et sortit son contenu : un tas de parchemins et de feuillets certains noircis par le feu et d’autres en parfait état.

Zakline qui était restée plutôt silencieuse prit enfin la parole en voyant les parchemins.


- Tout le monde reste ici…Je crois que nous avons eu notre lot de surprises avant d’arriver jusqu’ici. Ca peut attendre l’aube. Et puis vous avez vu tous ces parchemins et notes, à deux nous n’y arriverons jamais. Si tout le monde s’y met, enfin ceux qui peuvent…, nous gagnerons du temps. D’accord ?

écrit par: Arveene Lundi 10 Janvier 2011 à 17h58
Arveene avait à peine fait son clin d’œil d’approbation en direction de son confrère du petit peuple que le tavernier reprenait la parole pour finir les explications. Comme leur employeur, le prénommé Fenwick s’était rendu dans le petit village de Cryptejardin à la recherche de la fleur de lune. Plus inquiétant encore, il avait eu vent de certain aventurier malfaisant recherchant aussi cette dernière… La question qui se posait maintenant et qui trainait surement dans l’esprit de tout les aventuriers était de savoir si les précédemment nommée n’était pas tout simplement leur petit groupe. Iélénia, Karion, Hannibal et Arveene remplissait une mission sans grands enjeux en apparence. Ce qui devenait plus délicat était de savoir si leur employeur ne faisait pas partie de l’organisation maléfique. Et si par chance ce n’était pas le cas, et que Zakline, d’apparence si mystérieuse envers son passé et le passé de son employeur, restait dans le droit chemin, alors le danger le plus grand n’allait pas tarder à frapper. En effet, cela voudrait dire que d’autres aventuriers étaient prêt a tout pour récupérer la fleur et allait surement bientôt se faire connaitre.

Tirius revenait les bras chargé de nombreux parchemins plus ou moins poussiéreux. La remarque de Zakline obligeant le groupe à décoder les parchemins déplut à l’halfeline. Pas que le confort sommaire de l’établissement était à rejeter par ce froid hivernal mais c’était plutôt parce que les longues nuits qu’ils allaient passer dans ce village seraient très vite ennuyante si ils devaient se cantonner au dortoir comme seul lieu d’expression.

Arveene n’avait cependant pas la motivation suffisante pour contrecarrer les plans du groupe, aussi elle regarda son ami hin et lui envoya un soupir d’abandon. Leur randonnée nocturne ne sera surement pas pour maintenant. A moins que lui ou Hannibal ne se décide tout de même à tenter leurs chances dehors, dans quels cas elle les suivrait volontiers, sinon, il y avait en effet beaucoup de travail sur la lecture des parchemins. Avec un second soupir destiné à elle-même, elle se rassit sur son siège à coté de la cheminée et regarda avec désespoir la quantité de notes posé en vrac sur la table.

écrit par: Hannibal Lundi 10 Janvier 2011 à 23h05
Hannibal ne disait rien mais écoutait avec une attention redoublée. Il y avait beaucoup d'incohérences qu'il aurait aimait éclaircir avant de se jeter plus en avant dans leur quête. Un autre détail retenait d'avantage son attention... leur employeur leur avait assuré avoir envoyé un autre de ses hommes de main avant Zakline. Un certain Azol... Uzal... Azaldir! C'était ça. Soit cet homme était dans le village et il faisait en sorte d'être le plus discret possible soit il n'avait même pas eut le temps d'atteindre Cryptejardin, tué par quelques horreurs en route ou bien même les mystérieux assassins qu'ils avaient affrontés précédemment. Plus surprenant encore, Zakline n'avait pas demandé de précisions quant à ce détail... c'était bien louche tout ça.

Mais pour l'instant, il devait se concentrer sur la mission actuelle et la demie-elfe restait le chef de l'expédition. Mieux valait faire profil bas pour l'instant, trop de curiosité de sa part pouvait bien lui attirer quelques ennuis dont il se passerait bien.

La suite du récit ne retient que peu son attention puisque l'essentiel avait déjà été dit. il était temps de se mettre à la tâche et il aurait bien suivi la petite hin pour une ballade nocturne sous le ciel étoilé et à la découverte de ce pittoresque petit village... un peu plus et c'était romantique. Zakline avait d'autres projets apparemment et elle les consigna sèchement dans l'auberge. Bien que cela n'enchanterait certainement pas les envies de grands espaces de sa petite compagne, Hannibal trouvait pour le moment plus judicieux de ne pas quitter l'auberge en pleine nuit... ils avaient eut suffisamment d'émotions fortes ces derniers jours. Sa petite discussion privée avec Arveene semblait reportée mais après tout elle ne risquait pas de s'envoler.

Sans grand entrain, il s'approcha des tas de paperasse et de grimoires poussiéreux. Il ne connaissait rien à la magie, aux incantations ou à la démonologie aussi se sentait-il un peu inutile dans cette situation. Il était clairement plus à l'aise avec une épée à la main face à une demi-douzaine de gobelins crasseux armés jusqu'aux dents que face à ces piles de livres. Cependant il avait bien une petite idée. Il survola rapidement les lignes en ne cherchant qu'une seule mention... "fleur de lune".




Jet de fouille.

écrit par: Iélénia Jeudi 13 Janvier 2011 à 15h12
¤Encore heureux que je sois respectable.¤

Iélénia n'ajouta rien à la peine du tavernier. Il avait déjà pris suffisamment de coups pour l'heure et pour encore longtemps. Elle se dirigea vers les différents écrits qui se trouvaient devant elle et commença une sorte de tri afin de voir le sujet dont ils traitaient tous. Les regrouper par thèmes lui semblaient le plus logique pour l'heure. Elle entreprit de classer selon quatre grandes catégories. Ce qui avait un rapport avec le démon en tout premier, ce qui avait un rapport avec la fleur de lune en second lieu, ce qui décrivait le rituel du magicien à propos du portail qu'il avait ouvert et enfin en dernier lieu tout ce qui ne pouvait pas se retrouver dans les catégories d'avant.

-De toutes manières, il fait nuit et personne n'a sommeil je présume. Alors je vous propose de nous répartir les tâches. Qui prends la fleur de lune ? Zakline je suppose ? Pour ma part je prends ce qui concerne le portail et ses infréquentables habitants. Que chacun prenne sa part on ira plus vite.

Iélénia se saisit des parchemins et des écrits qui la concernaient et commença ses recherches. Elle commença par lire en diagonale chacun des ouvrages devant elles recherchant surtout comment ce portail avait été créé et surtout vers quel plan il ouvrait. Elle chercha tous les moyens qui pouvaient l'aider à le refermer. Elle chercha aussi toute annonce ou note concernant la malédiction qui aurait été prononcée par la déesse de la terre. Ces recherches risquant de prendre pas mal de temps elle décida de bien tout examiner afin de ne pas revenir dessus.

si jamais ma lecture m'amène une heure avant l'aube je pars prier à la place sinon je fais 20 sur tout ce que je lis.

écrit par: Arveene Jeudi 13 Janvier 2011 à 17h35
Alors que tout le monde était désormais affalé sur les parchemins, Arveene, elle, restait les yeux dans le vide. Il était clair qu’elle n’avait aucune envie de se poser une grande partie de la nuit à étudier de la paperasse. Il lui fallait trouver une motivation, n’importe quoi de ludique qui pouvait la distraire tout en cherchant des indices. Hannibal était déjà plongé dans ses lectures, Iélénia bien que beaucoup plus rigoureuse et organisée, n’en demeurait pas moins absorbée. Quand elle prit la parole, cela ne motiva pas plus l’halfeline à chercher dans n’importe lesquelles des catégories. Bien sur, elle était payée pour trouver et ramener cette fleur de lune et elle se devait de faire l’effort nécessaire à la recherche commune. Cependant, elle se demandait comment elle pouvait participer tout en évitant de se retrouver assis sur une chaise, les fesses endolories par les heures immobiles…

En désespoir de cause, elle déplaça sa chaise légèrement pour faire face au Damarien. Le dos contre le feu crépitant de la cheminée elle se mit à feuilleter les parchemins, puis au fur et à mesure de ses recherches, elle affina son regard sur les références qu’elle pouvait trouver sur le démon. Toutes pages qui parlaient un tant soit peu d’un loup, d’une fleur ou de tous détails qui aurait pu coïncider avec ce qu’elle avait vu ou retenu des événements passés depuis que le groupe avait quitté la riche cité d’Eauprofonde. Bien que réticente au début, la lecture se passait bien mieux qu’elle ne l’aurait pensé et elle aussi s’enferma bien vite dans un cocon d’information.

L’idée d’Iélénia n’était pas mauvaise et elle approuva en désignant un des paquets qui commençait à se remplir, la fleur de lune serait pour elle le meilleur choix. Novice dans la magie, les croyances et dans les autres arts obscurs, elle risquait d’oublier trop de chose et préférait laisser les tas restants aux deux prêtres.

Après plusieurs minutes de recherche, elle interpella son ami assis en face :


- Dit moi Hannibal, j’aimerai que tu m’initie à l’art martial de la guerre, j’ai fait bien piètre allure contre nos derniers ennemis et si tu as un peu de temps pour m’apprendre, j’accepterai volontiers ton enseignement. Tu as le temps d’y réfléchir bien sur…

Assis comme ils étaient, la réponse ne tardait pas et elle replongea son attention envers ses feuilles. Elle avait enfin réussi à lui demander de l’aide et elle ne voulait pas le brusquer dans ses choix et ses réponses.

Jets de fouilles, jets de connaissances, jets de renseignements… et pareil, je prends mon temps

écrit par: Hannibal Samedi 15 Janvier 2011 à 19h21
A peine avait-il posé les yeux sur le tas de paperasse poussiéreuse et jaunie par le temps que le damarien se sentait déjà fatigué de devoir ainsi pratiquer le travail de bureaucrate. Les chiffres et les lettres n'avaient jamais son fort et il se posait bien moins de questions lorsqu'il sentait la solide poignée d'une arme dans sa main. Tout ce qu'il allait y gagner, c'était une migraine carabiné...

Juste en face de lui, la petite hin s'était également attelée à la tâche, dépassant à peine la pile de livres posées non loin d'eux. Elle profita de la proximité d'Hannibal pour lui faire une requête des plus inhabituelles... "l'initier à l'art de la guerre". Il fallut un certain temps pour que la demande ne parvienne au cerveau du guerrier et que ce dernier en comprenne véritablement le sens. Après quelques instant de réflexions, il afficha un sourire aussi bien en réponse à la hin qu'à la perspective d'échapper ne serait-ce que quelques instants à tous ces parchemins.


-Ça ne me dérange pas... bien au contraire même. Il se massa l'épaule gauche avant de poursuivre. Mais je n'ai jamais enseigné quoique ce soit alors je ne promet rien quant au résultat... je peux néanmoins t'apprendre les bases si tu le désires. Ça devrait être dans mes cordes mais chut.

D'un hochement de tête, il désigna leur garde-chiourme aux oreilles pointues qui ne manqueraient certainement pas de les renvoyer brutalement à leur fouille bureaucratique en les voyant autant dissipés. Il fit mine de consulter quelques nouvelles pages avant de reprendre à voix basse à l'attention d'Arveene.


-Ça me permettra de combler ma dette envers toi...

écrit par: Karion Lundi 17 Janvier 2011 à 14h55
¤Autant pour notre petite équipée nocturne, pensa Karion dans un soupir. Zakline a au moins pour elle la vertu de patience...¤

Et tandis que le tenancier revenait les bras chargés de parchemin poussiéreux, Il commença de petits exercices mentaux de concentrations. Il n'avait jamais était facile en vérité de dompter sa nature si versatile.

Il y avait bien longtemps que Karion ne s'était simplement assis à une table pour lire des parchemins toute une nuit. La tâche se révélait cependant bien plus aisée que lors de ces longues veillées d'apprentissage au près de son vieux maitre car ici le sommeil ne venait pas l'assaillir. Il ne savait guère que chercher aussi se concentra-t-il sur plusieurs mots qui lui semblaient particulièrement important, cherchant ainsi toutes les fois le nom de cette fleur apparaissait.

Des murmures s'élevèrent rapidement du côté de d'Hannibal et d'Arveene, et il était évident aux yeux de Karion que ces deux la ne leur seraient pas d'une grande aide dans leur recherche.

Karion sourit à nouveau pour lui même et se replongea dans sa lecture. Si il parvenait à parcourir rapidement le lot qui lui avait échu, il pourrait peut-être soulager ses amis d'une partie de leur fardeau. D'autant qu'il valait mieux ne pas rater la moindre information.

écrit par: Tenavril Mardi 18 Janvier 2011 à 19h26
MJ (Tous)

Moment : l'aube

PARCHEMIN
Test de connaissances (mystères, plan)et art de la magie
Hannibal ==> pas de connaissance
Arveene ==> pas de connaissance
Iélénia ==> art de la magie 18+6=24, C. mystère 3+3=6
Karion ==> C. plans 20+4=24, C.mystère 12+4=16
Zakline==> 16,14,18



Les méninges chauffaient dans la salle à manger de la taverne, chacun étant à la lecture des papiers et parchemins sauvés de l'incendie dans la tour du magicien. Les heures filèrent jusqu'à l'aube...

La pretresse de l'Aube avait décidé d'appliquer une méthode rigoureuse pour avancer au plus vite. Mais elle tomba devant un obstacle de taille : deux langages étaient utilisées, le plus souvent le draconien et parfois le céleste. Dans ce qu'elle put lire, elle comprit que le mage tentait d'ouvrir un portail sur un plan céleste.

L'étudiante dissipée Arveene, qui sollicitait Hannibal pour faire quelques exercices martiaux, se retrouva malgré elle à plancher comme une diablesse sur ces documents car hormi Zakline, elle était la seule à comprendre le draconien. Mais la pauvre les textes avaient de quoi lui tirer les cheveux car cela parlait de magie, de plans et de rituel. En tout cas elle ne releva rien qui évoqua une quelconque malédiction ou de fleur de lune.

Le damarien, plutot homme de terrain, ne comprenait rien à ce charabia de gratte parchemin.

Zakline découvrit dans le tas deux parchemins bien conservés qu'elle analysa comme des parchemins de sorts.


- j'ai trouvé deux parchemins de sorts, l'un de ruse de renard et l'autre d'endurance d'ours. Sinon j'arrive aux conclusions suivantes : le mage procédait bien à une tentative d'ouverture d'un portail vers un plan céleste pour faire bénéficier au village d'une énergie positive. Par contre, j'ai lu que le rituel nécessitait un oeil de dragon, qui s'avère être un diamant aussi gros qu'un poing en possession d'un dracosire rouge. Et apparemment il aurait décidé de passer outre...

écrit par: Arveene Vendredi 21 Janvier 2011 à 18h50
Arveene, enjoué à l’idée que le damarien acceptait de devenir son professeur le temps d’acquérir les bases de ses techniques de combats, oublia un instant la tonne de parchemins qui s’étalait devant ses yeux. Mais après avoir compris que seule elle et leur guide comprenait quoi que ce soit au langage utilisé sur les manuscrits, elle refoula sa joie pour pouvoir lire un maximum d’information qu’elle communiquerait à tous à la fin de la nuit.

Après un nombre d’heures incalculable, Zakline leur fit part de ses observations qui expliquaient bien l’échec du mage quand à l’ouverture d’un plan vers la lumière.


¤ Contrairement à ce que j’aurais pu penser, cet Azaréus n’était pas un mauvais bougre. C’était seulement un inconscient doublé d’un imbécile. ¤

La roublarde s’adressa donc à tout le monde :
- Ceci explique donc cela, excusez-moi ce langage grotesque mais tout le malheur de ces pauvres fermiers repose sur les ambitions démesurées d’un idiot. Je n’y connais rien entre les relations entre les plans et la magie mais je ne pense pas que le portail ce soit vraiment refermé depuis. Elle laissa quelques secondes de répit à sa voix pour reprendre son souffle. Peut-être que la réponse à la malédiction ne ce dénouera pas en tuant le monstre ou ses goules, il faut peut-être seulement réussir à refermer le portail.

Arv, tout en énonçant sa pensée, comprit vite qu’elle n’avait aucune idée de la manière de procéder. Quand à ses compagnons, elle les croyait aussi inapte qu’elle-même à résoudre ce genre de problème. En ce tournant vers Zakline, elle rajouta un peu trop sèchement à son goût :

- Je n’ai que faire des parchemins, je ne sais même pas m’en servir. D’ailleurs, qui peut s’en servir dans notre groupe ??

La fatigue de la nuit passé à lire ses informations sans en tirer aucune conclusion avait mit les nerfs à vif de l’halfeline. Bien qu’extrêmement utile lors d’un combat, elle n’avait aucune idée sur les capacités des deux prêtres à lancer ce genre de sort. Magie profane, magie divine, pour la jolie hin, tout cela n’était que du pareil au même et elle s’en voulait de ne même pas savoir faire la différence.


la hin rassembla donc les notes qui étaient devant elle pour rejoindre la table de la dame de l’aube et le servant de Brandobaris. Avec un regard vers son vieux compagnon du Calimshan, elle lui fit comprendre que la suite de leur discussion passionnante et le début de son apprentissage attendrai encore un peu.

Avant les premières lueurs de l’aube, elle résuma à ses camarades tout ce qu’elle avait pu lire pendant la nuit sans en comprendre le sens, en espérant que leurs esprits soit plus à même d'interpréter ce qui avait surement dû lui échapper.


hrp.gif Je fais un résumé le plus complet possible de tout ce que j'ai récolté pendant la nuit, ceci combiné à leurs jets de connaissances plutot réussi, on peut trouver des renseignements supplémentaires, non? cool.gif

écrit par: Iélénia Lundi 24 Janvier 2011 à 22h21
Iélénia avait lu ce qu'elle avait pu mais n'avait pas franchement pu tirer des informations importantes faute de connaitre la langue dans laquelle les parchemins avaient été écrits. Voyant l'aube arriver, elle alla présenter sa dévotion quotidienne au seigneur de la lumière à l'écart des autres. Elle pressentait que les parchemins pouvaient cacher quelque chose d'important.

-Je reviens dans une heure, je voudrais réétudier les parchemins à mon retour, quelque chose me dit qu'ils ont plus à nous dévoiler.

A l'issu de sa prière elle fut investi du pouvoir divin de Lathandre. Elle se sentait maintenant capable d'étudier un peu plus en profondeur les parchemins qu'elle avait eus entre les mains.

Elle retourna en direction de la salle où était les différents écrits et se saisi des papiers qu'elle n'avait pas pu lire auparavant. Juste avant de commencer à nouveau sa lecture elle se saisit de son symbole sacré et prononça ces paroles alors qu'elle faisait appelle à la puissance du seigneur de l'aube


-Que ce qui fut obscur, devienne lumière. Que ce qui m'est inconnu devienne familier.

Imprégné du pouvoir et de la connaissance de son dieu elle recommença son étude systématique cherchant à percer le mystère du fameux portail et surtout de la conséquence de l'oubli du diamant dans la création de ce dernier.

je lance compréhension des langages et je consulte les textes illisibles tout à l'heure et toute trace de texte magique en général

écrit par: Tenavril Mercredi 02 Février 2011 à 10h47
MJ (Tous)


Ces heures de lecture avaient sans doute le don de plonger dans un ennui total le damarien plus habitué aux exercices martiaux.

Heureusement, les recherches avançaient bon train. Le sort de compréhension des langages lancé par la prêtresse de l’aube lui avait permis de se plonger dans les documents et pouvoir analyser la grande partie de textes écrite en draconien. Cela confirmait l’analyse de leur guide. Ces documents relataient tout un rituel pour ouvrir un portail afin de faire bénéficier au village d’une énergie positive. Un projet fou ! Le rituel mentionnait en effet qu’un œil de dragon était nécessaire pour que celui-ci fonctionne. Il s’agit d’un gros diamant formé par le souffle d’un dragon. Les notes personnelles du mage montrent toutefois que celui-ci avait décidé de s’en passer et de pallier ce manque par de la poudre de diamant. L’impatience des humains menait parfois à la folie. Iélénia comprit qu’avec cet écart dans le rituel il avait pu ouvrir une porte d’un autre plan et de là faire surgir le démon qui avait séduit les villageois…
Arveene, pugnace dans sa lecture même si cela n’était pas sa tasse de thé, ne découvrit rien de plus. La fleur de lune n’était jamais mentionnée.


- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Un cri perçant d’une femme venant de l’extérieur vint à leurs oreilles. Ce cri avait de quoi réveillé les lecteurs endormis de la salle…

- Joseta, Joseta …. !!!

Le tavernier se leva d’un bond et se précipita dehors…

écrit par: Iélénia Mercredi 02 Février 2011 à 23h08
Satisfaite de sa lecture, Iélénia prit le temps de ranger les parchemins à chaque fois qu'elle les lisait. Comme cela il serait plus facile de s'y retrouver si jamais on devait s'y référer plus tard. Elle pensait sincèrement que ces parchemins n'avaient pas tout révéler. Mais soit elle n'avait pas les connaissances nécessaires pour le trouver, soit elles étaient cachées à sa vue.
Elle allait proposer de continuer les recherches sur le terrain quand le tavernier se précipita dehors en entendant un cri aigu.


¤Allons bon, qu'est ce qui se passe encore ? Une visite impromptue ? Cela ne peut pas être la créature elle ne rentre jamais dans le village selon leurs paroles. Donc soit on a des étrangers qui viennent d'arriver, soit ils ont fait une découverte spéciale.¤

Iélénia se garda bien de qualifier cette dernière du mot horrible qu'elle réservait aux créatures de l'au-delà mais elle se doutait bien que ce qui se trouvait dehors était forcément original pour ce village qui ne l'était pas moins.
Pris d'un étrange pressentiment, elle rangea tous les papiers dans un endroit où l'on irait pas les chercher avant de prendre ses armes et se rapprocher du pas de la porte. Elle prit bien garde de ne pas sortir tout de suite et se contenta de chercher du regard à travers des éventuelles fenêtres ou même de la porte une visite quelconque. Ne pas se dévoiler trop tôt était une sage décision à ses yeux. Il restait à espérer que du côté de l'extérieur on avait pas fait la même chose.
Son écu bien en main et son arme dans l'autre, elle resta attentive à toute personne qui profiterait que l'attention de tous était diriger vers les cris. Elle ne parla pas, et fit le moins de bruit possible pour qu'on ne remarqua pas sa présence, du moins même si elle savait qu'elle passait peu inaperçu aux yeux des autres.


je planque les parchemins, je prends mes armes et je regarde de l'intérieur du bâtiment le plus de surface qu'il m'est possible de voir.

écrit par: Arveene Jeudi 03 Février 2011 à 16h35
On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle s’était assoupie. Cependant, si un regard extérieur examinait l’halfeline, il ne pourrait pas affirmé qu’elle était réellement éveillée. Arveene, usée par ces heures de lecture inutile, rêvassait entre les deux mondes de la réalité et des songes… Les yeux mis clos, elle repensait à sa vie à Luiren au milieu des siens, à son enfance dans les rue de Portcalim et à ce qui l’avait poussé à partir si loin dans le nord. A la recherche de ses origines et de ses mystérieux tatouages, elle avait tout traversé. Aujourd’hui, elle n’en savait pas plus et seule l’argent l’avait amené a pousser la porte de la parfumerie…

-Hein !!! Quoi, il se passe quoi ??

Le cri avait coupé net la liaison avec l’univers des rêves et quand elle réalisa que le cri venait d’être poussé à l’extérieur de la maison, Arv était debout sur sa chaise, la fronde à la main. La situation l'a fit sourire. Même inconsciemment, elle se tenait derrière le fier guerrier lorsque les choses tournait mal. Près de la cheminée, elle était complètement à l’opposé de la porte d’entrée ou le tavernier venait de s’engouffrer. Si quelqu’un devait l’attaquer, il devait d’abord passer sur le corps du damarien. Cela lui apporta réconfort et sécurité. Abaissant légèrement son arme, elle resta tout de même les sens en alerte, sans bouger.

Iélénia, de son côté s’affairait à ranger parchemin et manuscrit et en un bond se colla contre la porte, les armes à la main. La situation rassura encore une fois la hin, deux fiers combattants – l’un grâce à sa force et l’autre par la prière - s’interposaient entre elle et les ennemis potentiels. La roublarde n’était pas vraiment une peureuse quant il s’agissait de combattre. Néanmoins, les lectures sur les démons et l’histoire du tavernier sur les événements du village n’amenaient que de la peur dans le ventre d’Arveene.

Ainsi, elle préférait le confort de l’auberge crasseuse que le danger de dehors, les personnes ne criait pas tels que la certaine Joseta l’avait fait si sa vie n’était pas en danger !!

Avec suspicion, debout sur sa chaise dans une posture peut-être un peu trop exagérément défensive, elle demanda :


- Iélénia, tu vois quelque chose ???

écrit par: Karion Vendredi 04 Février 2011 à 17h40
Un ennui sans sommeil... voilà une punition bien terrible songeait Karion tandis que les recherches se poursuivaient tant bien que mal.

Il avait, tout comme la prêtresse de l'aube, profité du levé du soleil pour commencer ses dévotions, sans toute fois s'éloigner de ses compagnons. Assis dans un coin de la pièce, plongé dans sa méditation, il ne perçut même pas le passage des heures et persuadé qu'on viendrait le trouver si d'aventure son aide était nécessaire.

Mais voilà que tout à coup le chaos faisait place au calme, le tirant malgré lui hors de son univers tranquille. Le jeune hin inspira au maximum en sentant son coeur battre à tout rompre sous l'effet du stress. Soudain en plein mouvement, il tira son épée longue tout en se relevant et profita de son déplacement pour se faire une idée de la position de chacun dans la pièce.


¤Où est donc notre tavernier, pensa Karion avant d'apercevoir la porte ouverte.¤

Sans prendre plus de temps à la réflexion, il se précipita vers l'embrasure, et se colla au montant intérieur en passant la tête dehors.


écrit par: Hannibal Dimanche 06 Février 2011 à 14h00
Tous ces chiffres et ces glyphes abscons étaient une véritable torture pour l'esprit du damarien. Bien sûr il savait lire et écrire mais déchiffrer quelques obscures codes secrets ou combinaisons magiques était clairement hors de sa portée. Il leva les yeux de ces vieux parchemins jaunis par le temps, ayant au moins acquis une certitude... il ne serait d'aucune utilité sur ce plan là. Le cri qui s'éleva de l'extérieur de la taverne semblait être une délivrance pour lui alors qu'un peu d'action brute semblait se profiler à l'horizon.

D'un bond vif, il était sur pieds et ses deux mains avaient déjà saisies la garde de sa dague et de son épée. Même s'il n'était pas encore habitué au style de combat à deux armes, il avait oublié l'écu que lui avait gracieusement offert la prêtresse de l'aube dans sa chambre. pour l'instant, Il devait se contenter de ce qu'il avait en main et c'était bien suffisant à son goût.

A peine avait il franchit le pas de la porte derrière le tavernier que ses deux lames étaient dégainées dans un chuintement vif et métallique. La voix du guerrier ne tarda pas à rugir à ses compagnons, son instinct martial désormais pleinement réveillé.


-Arv', tu nous couvres! Iélénia avec moi!

Pas le temps de faire de politesse, l'heure était à l'action et l'esprit du damarien se réjouissait à cette seule idée après qu'il eut à jouer les petits fonctionnaires et grattes-papiers pendant plus d'une heure.


Dégaine ses armes et suit l'aubergiste.

écrit par: Tenavril Mercredi 09 Février 2011 à 20h06
MJ (Tous)

Moment : deux heures après l'aube

Dehors régnait une certaine agitation. Les villageois sortaient un par un de leur chaumière pour comprendre ce qu'il se passait. En fait, une mère hystérique hurlait le prénom de sa fille qui venait de disparaître. D'après sa mère, elle jouait tranquillement à créer un bonhomme de neige...La panique de la mère lui empêchait d'avoir toute rationalité pour mener à bien sa recherche. Le chef du village qui s'avérait être le tavernier imposa le calme et le silence...

Un des villageois eut l'intelligence de noter dans la neige les traces de pas de la gamine. Ses petits pas faciles à reconnaître menaient jusqu'au petit muret qui délimitait le village. La mère et le père furent saisis par des bras solides de villageois avant que ceux-ci décident de foncer au delà du muret...

Le damarien, du haut de sa stature, aperçut au loin deux yeux noirs comme un puits sans fond le scruter. Ses yeux appartenaient à un loup au pelage noir, d'une taille anormalement grande pour sa race. Dans sa gueule, il tenait par la nuque une poupée désarticulée sanguinolente. Il comprit avec horreur qu'il devait s'agir de la petite fille. Un villageois désigna la créature du doigt. La mère lâcha un dernier cri avant de s’effondrer face au spectacle macabre de sa fille...

La créature jeta un dernier regard de défi à tous puis s'éloigna dans la forêt avec son trophée de chasse...Les villageois s'étaient tous tus. Leurs visages n'inspiraient que résignation...




écrit par: Iélénia Dimanche 13 Février 2011 à 23h49
Iélénia sortit finalement de la maison pour se rendre sur place et se rapprocha du maire du village. Elle laissa un moment de silence pour que tout le monde accuse le coup avant de penser clairement à ce qu'elle allait dire et surtout ce qu'elle allait faire. La situation n'était pas ce qu'on peut appeler des plus favorables. La mort d'un enfant en bas âge était un crime odieux et Iélénia ne pouvait le laisser impuni. Elle prit à part le maire pour lui parler de face à face.

-Je pense que vous avez besoin de nous. Quand bien même un seigneur s'est trouvé être impliqué dans la malédiction qui vous concerne, je pense que je me dois avant tout de ne pas laisser sa mort impunie, ainsi que celles des villageois désormais disparus. Quand je dis moi, il y a aussi tous ceux qui m'accompagnent. Mais pour vaincre cette malédiction il va falloir qu'on aille voir de plus près ce fameux portail. Et tant que j'y pense qui est Josetta ?

Il fallait en finir avec tout ceci. Venu pour chercher une fleur qui risquait de poser des problèmes à l'avenir. De toutes les évidences qui s'offraient à la réflexion de la prêtresse, une seule lui paru la meilleure explication à tout ceci. Cette fameuse fleur n'avait rien à faire dans ce monde et qu'il était peut-être temps de la renvoyer d'où elle venait.
En apprenant qu'une nouvelle victime du loup était encore à décompter des villageois vivants, la prêtresse sut qu'il fallait rassurer les villageois. La douleur des parents devaient être terrible et Iélénia ne voulut pas leur infliger un questionnement aussi inopportun que non nécessaire. Mais quand était il des autres membres de cette communauté ? La question restait en suspend pour le moment. Elle commençait à entrevoir toute la subtilité de cette malédiction. Une affreuse créature gardant les accès au village. Des villageois qui finiraient forcément dans un moment de folie ou de d'extrême lassitude par se porter en dehors du village pour en finir avec la vie et toute cette horreur.


¤C'est digne d'un diable plutôt qu'un démon. Des gens venant délibérément chercher le salut dans la mort de leur bourreau. Il y a quelque chose de louche tout de même. Cela pourrait expliquer la limitation à l'extérieur du village et pas au village tout entier. une manière de récupérer des adeptes à peu de frais et totalement volontaire. A moins que...¤

-J'aimerais savoir autre chose aussi. Est-ce que Chauntéa qui semble être votre protectrice n'a jamais eu la moindre manifestation à votre encontre ou dans ce village ? A-t-elle déjà béni cet endroit d'une manière quelconque ?

écrit par: Arveene Mercredi 16 Février 2011 à 01h11
Arveene avait bien vite rengainée sa fronde de guerre lorsqu’elle entendit le brouhaha qui animait le village. Les villageois sortaient peu à peu et Hannibal ainsi que la prêtresse étaient déjà dehors. Le danger, s’il avait eu lieu, était désormais écarté.

Soudain, l’agitation qui régnait dans le cœur du village s’éteigna subitement. Alors que le silence dominait l’assemblée, la roublarde commença à préparer son sac qui était resté contre la cheminée. Elle en profita également pour renfiler son châle épais qu’elle avait laissé tomber en échange du doux baisé que lui avait procuré les flammes toute la nuit durant.
En direction de la porte de sortie, la jolie hin tapota sur l’épaule de son compagnon de petite taille pour l’inviter à sortir après elle...


¤ Et bien, ce n’est pas la joie ici. ¤

A part la dame de l’aube qui parlait et avait encore l’air de faire ses remontrances au tavernier, le reste des villageois, le damarien inclus, avaient les yeux tournés vers la forêt. Lorsqu’elle scruta elle aussi l’horizon en suivant le regard commun, elle ne vît qu’une forêt épaisse ou s’égarait des arbres de toutes sortes et qui abritait, comme ils avaient pu le constater la veille, des engeances de l'autre monde.

Ce fut seulement lorsque les discussions reprirent leurs cours qu’elle comprit ce qui venait réellement de ce passer. Au fond de son être, elle était heureuse de ne pas avoir vu cette fillette dans la gueule de la bête. Rien que d’imaginer la scène lui donna des frissons et hauts le cœur.

Voir tout les habitants désespérés par la mort de la jeune fille bouleversa encore un peu la roublarde, les parents de la petite ne tenaient même plus debout et personne n’avait le pouvoir de leur redonner espoir. Arveene, après quelques temps de réflexions, réalisa qu’elle était toujours devant la porte de l’auberge et elle ne savait pas quoi faire.
Elle s’adressa donc à Karion qui était encore derrière la porte.


- Allons voir ce fameux portail, tu dois surement mieux t’y connaitre que moi dans ces manifestations magiques. Et voir ces gens souffrir me donne des hauts le cœur, un peu d’air loin d’ici me fera le plus grand bien. Avec un sourire en coin et un clin d’œil à son attention, elle rajouta. Tu n’oseras pas laisser une femme seule dans cet endroit inconnu ? La plaisanterie passée, elle reprit plus sérieusement. En attendant que tu prépares tes affaires, je vais voir si la fillette a laissé des indices à l’intérieur du village. Rejoins-moi!

Elle n’attendit pas sa réponse et fila devant les badauds à la recherche d’indices quelconques qui pouvaient se révéler autour des traces laissées par la dénommée Joseta. Tout le monde en était persuadé, mais s’agissait-il de la fillette ou simplement d’une illusion ? Le nécromancien voulait peut-être sa revanche sur le combat qui les avait opposé la veille et il leurs donnait ici une bonne raison de sortir du village…


Arveene test de fouille : Si les indices laissée par la gamine sortant du village peuvent être une duperie ; Si elle a laissé tombé des affaires ; etc…

écrit par: Hannibal Vendredi 18 Février 2011 à 10h50
Aucun mouvement ou agitation n'animaient le coeur du village et le damarien ne put constater que trop tard, l'horreur de la situation alors que ses yeux prenaient lentement la même direction que les regards effarés et terrorisé des villageois. Il n'avait eut que quelques secondes pour observer la bête mais son esprit parvenait clairement à retracer le moindre de ses contours et la noirceur de son pelage... et surtout ce petit corps inerte et désarticulé qui pendait d'entre ses crocs.

L'espace d'une fraction de seconde, le coeur d'Hannibal s'était laissé battre à un rythme endiablé alors qu'il sentait son sang bouillir en quelques instants, contractants ses muscles de rage et serrant fermement la poignée de son épée. Lorsque ses yeux croisèrent ceux de la bête, il fit un premier pas en direction de la forêt mais son corps ne suivit pas le mouvement, son esprit sachant pertinemment qu'il était trop tard et vain de se lancer à sa poursuite... cela ne fit que redoubler ce sentiment de rage et de haine que le damarien contenait en lui tant bien que mal. Certes il avait déjà vu la mort de près ainsi que la fragilité de la vie... mais jamais aussi jeune.

Même une fois la bête partie, le regard du guerrier resta perdu entre les ombres des arbres, fixant un point invisible de ces bois. Ses mains serraient toujours aussi violemment ses armes et il lui fallut de longues minutes avant qu'il ne se résigne à les rengainer, la mort dans l'âme. Marchant d'un pas vif, il ne prêta pas attention aux villageois ni aux pleurs et lamentations des parents de la pauvre enfant... cela ne ferait qu'attiser sa haine s'il restait ne serait-ce qu'une seconde à les écouter.

Il pénétra dans la taverne, le regard sombre et mauvais, alors qu'il ruminait en silence sa colère. Maintenant et plus qu'à tout autre moment, Hannibal sentait son impuissance totale à la situation.

écrit par: Tenavril Lundi 21 Février 2011 à 14h44
Narration MJ

Iélénia – Arveene – Karion : dehors
Hannibal et Zakline : dans la taverne


PARCHEMIN
Arveene - Test de fouille réussi


Vaut mieux voir de ses propres yeux que de croire les paroles d’autrui ! Un adage halfelin qu’Arveene appliqua avec minutie, cherchant des preuves concrètes pour confirmer l’histoire sordide de la disparition de la petite fille. De toute évidence, les traces de pas sur la neige étaient bien de taille d’une petite fille et se dirigeait bien au-delà de la muraille. Pourquoi l’avait elle franchi ? Arveene vit que des petits écureuils descendaient parfois des arbres et du coup en déduisit que la petite avait peut être tenté d’en approcher un …

La prêtresse de l’aube posa plusieurs questions au bourgmestre (le tavernier) pour parvenir à lever cette malédiction. Premièrement, on lui confirma que Joseta était le prénom de la petite fille disparue. Concernant les signes de Chauntéa, le tavernier lui expliqua qu’un petit muret sortit de terre, prenant corps avec le portail, par-dessus lequel des roses poussèrent et entremêlèrent le portail. Cela se passa la nuit de fête de la lune. Ces mêmes roses repoussent à la même date. Une inscription apparut également sur la tête du portail avec le symbole d’une rose entourée d’une gerbe de blé. L’inscription écrite en commun est la suivante : « Un pas en avant la mort, un pas en arrière le salut ». Ils n’ont jamais compris le sens de cette inscription.

Zakline accompagna Hannibal qui s’était retourné dans un silence orageux dans la taverne. Le visage de leur guide était également sombre. Elle n’avait pas desserré les poings depuis l’incident.


- Je dois ramener cette fleur sinon ma sœur subira le même sort…

Elle avait lâché ses paroles bien malgré elle, certes en murmure, mais suffisamment fort pour que le damarien l’entende.

écrit par: Arveene Samedi 26 Février 2011 à 10h44
La recherche minutieuse de la roublarde lui confirma les soupçons que tout le village doutait. Sa prospection la poussa jusqu’au devant du muret du village. D’ici, elle pu apercevoir que les pas de fillette, un peu plus petit et rapproché que ses propres pas à elle, continuait en direction de la forêt. L’explication d’une telle sortie se confirma un instant plus tard lorsqu’un écureuil descendit le long du tronc le plus proche, surement à la recherche de quelques nourritures.

L’enfant, attiré par les animaux, avait surement oublié un instant les recommandations de ses parents concernant le muret et l’avait payée de sa propre vie. Arveene retourna rapidement au centre du village le visage soucieux.


¤ Je suis cependant persuadée que cette disparition à un quelconque lien avec notre arrivée. Le loup ne doit surement pas se nourrir de chair fraiche et humaine chaque matin. Sinon, depuis cette dizaine d’année, il ne resterait plus grand monde dans ce village maudit. ¤

Arrivée au coté de son ami Karion, la halfeline lui fit signe de la suivre et d’allez chercher ce fameux portail. En passant devant la prêtresse toujours occupée à discuter avec le tavernier, elle lui signala rapidement en coupant la parole au chef du village :

- Je crois bien que ce n’est pas une illusion, la jeune humaine à bien été emportée. Tous portent à croire qu’elle serait sortie du village par ses propres moyens. Passant du coq à l’âne elle enchaina, avec Karion, nous allons voir le fameux portail, si tu veux te joindre à nous ?

Elle continua à avancé en tête, ne sachant finalement si quelqu’un l’avais réellement suivi. Elle se demanda d’ailleurs ou était passé Hannibal. Elle ne l’avait pas revu dehors, parmi la foule de villageois, lorsqu’elle était revenue de ses recherches.

écrit par: Iélénia Mardi 01 Mars 2011 à 22h07
Ainsi le bourgmestre leur avait enfin révélé quelque chose d'utile. Le fait que le portail soit lié à une manifestation de Chauntéa changeait la donne de la situation. Cela pouvait expliquer la colère de cette dernière mais pas la manifestation d'une créature qui rappelait la malédiction de la lune. Iélénia commençait sérieusement à se demander si elle ne devrait pas à l'avenir, demander l'aide directe de son dieu. Les affaires des immortels requéraient beaucoup de précautions et l'expérience de quelqu'un d'expérimenté en la matière. Qui d'autre que le seigneur de l'Aube pouvait en savoir autant sur le sujet ?

Elle entendit la proposition de l'halfeline qui allait complètement dans son sens. Elle saisit l'occasion et s'ajouta à ceux qui voulaient aller voir ce fameux portail de leurs yeux. Un détail avait pu être oublié et surtout la prêtresse voulait voir précisément cette fameuse inscription. Un détail avait pu échapper à tout le monde. Un détail surement insignifiant mais qui pouvait éclaircir grandement cette situation qui paraissait inextricable.


-Je vous accompagne, j'ai moi aussi envie de regarder de plus près ce portail et peut-être découvrir l'origine de la malédiction qui pouvait en découler. Cela n'a que trop duré.

Forte de ses dernières connaissances acquises dans les ouvrages du pratiquant de l'Art, elle se dirigea confiante vers cet étrange portail. Elle avait déjà l'intuition que ce dernier avait été mal invoqué ou du moins, n'avait pas été construit selon les règles de l'Art et ne débouchait pas vraiment vers l'endroit désiré au départ. Iélénia avait même une idée ce vers quoi plongeait le portail. Il lui fallait en trouver la preuve irréfutable et agir en conséquence.

¤La destruction me semble la seule issue possible pour l'heure. Mais cela ne sera pas facile. Détruire un portail est presque aussi compliqué que de le construire. En plus celui-ci étant doté de propriétés bien spécifique il n'était peut-être pas souhaitable de le rendre inutilisable. Mais pour le moment allons donc voir de quoi il en retourne.¤

écrit par: Hannibal Mercredi 02 Mars 2011 à 23h37
La colère était muette mais palpable entre le damarien et la demie-elfe... on aurait crut voir une seule personne tant leurs visages reflétaient le même sentiment frustré de colère, d'impuissance et accompagné d'un soupçon de haine. Voire une vie s'éteindre ainsi n'avait rien d'agréable et la vie semblait bien peu de chose en ces moments là. C'est alors que les paroles de son père, le vieux Martèlerune: "Rappelles toi gamin... si la mort a toujours le dernier mot, elle n'aura jamais le premier." Et il posait ses poings sur ses hanches en riant à gorge déployée.

Mais ce souvenir était bien loin et bien trop léger pour apaiser la colère du guerrier qui regrettait désormais de ne pas avoir bondit hors du village pour traquer la bête maudite. Son esprit savait pourtant pertinemment qu'il aurait sans doute rencontrer une mort atroce mais au moins cela l'aurait-il débarrasser de sa colère.

Le damarien laissa s'échapper un profond soupir à travers ses lèvres encore tremblantes de fureur et de frustration si bien que les paroles de Zakline ne parvinrent dans son esprit qu'avec un temps de retard. Remis bout à bout, les mots de leur "garde-chiourme" prenaient une signification inquiétante et surprenante si bien que sous la surprise, le damarien ne put retenir quelques mots, braquant un regard curieux sur la demie-elfe.


-Vôtre soeur? Alors vous... Il se tut aussitôt en détournant les yeux.

En une fraction de seconde, il venait de comprendre l'impolitesse de la question qu'il s'apprêtait à poser et il n'osa même pas porter à nouveau son regard sur Zakline alors qu'il se laisser tomber lourdement sur une chaise, l'esprit perdu dans quelques sombres pensées.

écrit par: Tenavril Mardi 08 Mars 2011 à 13h46
MJ (Tous sauf Hannibal)


Le fameux portail…Depuis le temps que son nom était invoqué il était temps d’aller y jeter un coup d’œil. Le Bourgmestre amena donc Arveene, Karion et Iélénia à sa hauteur. Le portail était tel qu’il avait décrit. En forme d’arche, ses deux piliers faisaient corps avec les murets. La pierre était lisse comme si le temps n’avait aucune action sur elle. Il devait faire un bon trois mètres de hauteur et deux mètres de largeur. Au sommet de l’arche, le symbole religieux de la mère nourricière, une rose entourée d’une gerbe de blé, y était clairement visible sous lequel une inscription en langue commune disait « un pas en avant la mort, un pas en arrière le salut ». Le bourgmestre les laissa l’observer puis prit la parole.

- Lors de la fête de la lune, une porte argentée prend forme pour joindre les deux extrémités des piliers de l’arche qui devient totalement pleine comme une porte. Certains ont essayé de la traverser. En vain, ils sont même après devenus complètement fous.


MJ (Hannibal)

Zakline s’aperçut qu’elle avait échappé un mot de trop et que le Damarien n’avait pas manqué de le relever même s’il avait l’air de ne plus en faire état en cherchant à ignorer le regard de la demie elfe. Mais cela n’était pas du goût de leur guilde qui s’approcha du guerrier et l’obligea à la regarder dans les yeux.

- Tu oublies à jamais ce que je viens dire…Pas un mot à la prêtresse sinon elle va me pourrir la vie avec ses questions…Et pareil pour Arveene, elle ne tient pas sa langue dans sa poche ! Pas un mot, pas un seul !

Le ton était encore plus que d’habitude, menaçant sans le dire…



écrit par: Karion Mercredi 09 Mars 2011 à 13h55
Après l'agitation, le calme... la vitesse à laquelle les choses pouvaient évoluer dans ce petit morceau d'éternité ne cessait de surprendre Karion.
Mais plus ils restaient dans les environs et plus le jeune hin pouvait sentir la tension nerveuse qui parcourait les habitants. Du calme en vérité, mais dont la fragilité ne faisait à ses yeux plus aucun doute.

Planté devant l'arche, il leva les yeux vers les colonnes de pierre. Celles-ci devait être de taille respectable pour humain, mais avec tout juste un mètre de haut Karion se sentait écrasé par cette construction. Suivant le dicton, il fit quelques pas en arrière afin de se dégager de son influence et tenta d'avoir une vision globale.


- Nous devrions chercher d'autres indices sur le fonctionnement de ce portail, dit-il de là où il se trouvait. Peut-être n'a-t-il été conçu que pour faire passer des voyageurs dans un seul sens...

Puis se tournant vers le bourgmestre:

- Pourriez-vous nous décrire un peu plus précisément ce qu'il advient lorsque quelqu'un tente franchir le portail?

L'impossibilité de passer au travers, ou encore la folie que cela pouvait susciter avaient attiré l'attention du jeune prêtre.

écrit par: Iélénia Samedi 12 Mars 2011 à 23h51
-On le franchit et on ne revient jamais c'est cela ?

Iélénia avait anticipé la réponse, mais elle se doutait bien que ce qu'elle venait de dire ne devait pas être très éloigné de la vérité. Elle pensait tout de même faire quelques déductions immédiates. Ce portail devait fonctionner à double sens sinon comment les fleurs auraient pu apparaitre aussitôt après sa création. Ensuite l'apparition de mystérieux démons ou quelque chose d'approchant montrait bien que le portail fonctionnait bien entre leur deux points qu'il devait relier.

¤Il est aussi évident que le portail ne fonctionnant pas de manière continue, j'ai bien peur que ceux qui ont tenté de passer de l'autre côté soient restés bloqués dans un endroit hostile et malsain.¤

Même si elle avait son idée sur la question elle ne voulait pas tirer des conclusions trop hâtives ou empruntes d'une évidence tellement poussée que ce serait pur perte de temps que de les énoncer. Après tout, tout le monde avait une tête et était capable de s'en servir.

Elle fixa de nouveau son esprit sur son environnement immédiat et commença un examen des lieux. Elle cherchait des traces de passage, non pas pour connaitre la nature de ceux qui voyageaient via le portail, car elle en était bien incapable. Elle n'aurait jamais fait la différence entre des traces animales, végétales ou même humaines. Ce qui l'intéressait ici était plus du domaine quantitatif. Elle cherchait surtout à savoir combien de personnes avaient pu franchir ou du moins approcher le portail. Il resterait bien sûr à déterminer ce qui advient une fois qu'on franchit le portail, mais elle n'était pas prête à aller vérifier ce qui se passait de l'autre côté, du moins pour le moment. Elle espérait tout de même ne pas avoir à franchir ce seuil, car
des seuls souvenirs qu'elle avait de son instruction dans son temple concernant les plans extérieurs était que, on ne devait aller dans cet endroit qu'à la fin de sa vie. Pour cette raison, il était hors de question d'anticiper la venue de sa mort pour une raison qu'elle ne connaitrait pas en sus.

Elle fit donc silence et écouta ce que le bourgmestre allait dire.

écrit par: Hannibal Mercredi 16 Mars 2011 à 19h39
Il ne fallut guère longtemps à Zakline pour retrouver la mine sévère et froide qui la caractérisait depuis le premier instant où il avait croisé ces deux pupilles azurs mouchetées d'or dans un recoin d'ombre chez maître Phalantar. C'était presque si ce regard lui avait manqué...

Mais cela n'éclipsait pas pour autant les propos pour le moins étrange de leur garde-chiourme qui, l'espace d'un instant, aurait put avoir une âme aux yeux du damarien. Il n'avait pas tout saisit mais ces quelques mots laissaient libre cours à des dizaines d'interprétations et Hannibal avait déjà l'esprit embrumé par quelques scenarii aussi farfelues que réalisables. Mais nul doute aussi que leur garde-chiourme refuserait catégoriquement que ces quelques mots sortent de cette pièce et que les lèvres du fier damarien restent muettes.

Il n'était pas du genre à se mêler ainsi ouvertement des affaires personnelles de personnes qu'il connaissait à peine. Cependant, l'affaire qui leur avait été confiée n'avait pas manqué de soulever quelques points pour le moins obscures, apportant matières à douter de la bonne foi de maître Phalantar ou de l'intérêt premier de leur quête qui semblait leur échapper depuis qu'ils avaient franchis le muret de ce village.


-Saches que je ne suis pas du genre à me mêler des affaires des autres aussi mes lèvres resteront closes... Sa voix se voulait indifférente et froide pour bien montrer qu'il n'était gère effrayé par pareilles menaces. A moins que cela ne concerne nos affaires communes mais je doute que ce soit le cas... n'est ce pas?

Hannibal n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds aussi facilement et encore moins à risquer la vie de ses camarades pour quelques cachoteries. Son regard répondait à celui de Zakline avec une égale dureté.



Jet de psychologie.

écrit par: Arveene Mercredi 16 Mars 2011 à 19h48
C’était la première fois de sa courte vie que l’halfeline voyait un portail magique. Elle ne savait s’ils étaient tous aussi bien ouvragé, mais celui-ci donnait une impression de puissance. De presque trois fois sa taille, elle n’osait imaginer les créatures pouvant sortir de cette arche de pierre. Seuls les symboles qui ornaient la partie supérieure enlevaient l’aspect terrifiant de l’endroit.

Le message gravé à même la roche pouvait paraitre une énigme pour certains. Pour la jolie hin cependant, la phrase semblait claire. Pour passer dans le portail, il fallait y allez à reculons, pendant la nuit de la pleine lune.

Elle était persuadé que ses deux compagnons avaient eux aussi déchiffré l’énigme de la même manière, même s’ils ne semblaient pas y avoir prêté réellement attention. C’est pourquoi elle s’adressa au chef du village :


- Les hommes qui ont tenté de traverser le portail le jour de l’activation ont-ils essayé d’y allez en reculant au lieu de le franchir en avançant ? Elle tendit le doigt vers l’inscription. Comme l’explique peut-être la gravure inscrite sur l’arche...

Elle laissa sa phrase en suspend et regarda Karion, leva les yeux vers la prêtresse pour demander leurs soutien dans sa thèse peut-être improbable. Il était vraisemblable que le fonctionnement de portails ou autres éléments magiques et divins pouvaient être plus difficile à appréhender que le montrait une simple écriture. Arveene songea qu’il pourrait être intéressant pour elle et pour son entourage d’en connaitre un peu plus en magie à l’avenir…

écrit par: Tenavril Lundi 28 Mars 2011 à 17h48
Tous (sauf Hannibal)

Des questions persistaient sur ce mystérieux portail : la signification du message et les conséquences si quelqu’un le traversait. Le bourgmestre ne trouva pas mieux de leur demander de le suivre pour répondre à la deuxième question.

- Pour répondre à votre question dame de l’aube, je vais vous présenter à Yalathos. Il a essayé de le traverser la nuit de la fête de la lune.

Il leur fit signe de le suivre. La neige recommença à tomber : signe de mauvais présage ? Le tavernier sortit de son manteau de lin un trousseau de clefs et ouvrit la porte fermée à clef face à la chaumière à laquelle il les avait conduits. La lumière du jour entra dans la pièce permettant de distinguer son contenu. C’était poussiéreux et salle. Une odeur de renfermé titillait les narines. Un homme, d’une quarantaine d’années, assis à une chaise, se balançait comme un métronome. Son regard était hagard et nébuleux. Il sentait la sueur et la crasse. Il s’adressa à leur intention avec un ton enfantin :

- On va faire un bonhomme de neige ?

Le bourgmestre soupira et commenta :

- Voilà il a l’âge mental d’un enfant de cinq au plus…


Hannibal

PARCHEMIN
Test de psychologie


Le guerrier damarien, pourtant plus habitué aux faits d’armes qu’aux palabres, perçut un certain malaise en examinant le comportement de sa guide. Zakline tarda à lui répondre. Son ton se fit moins rude.

- Je sais que vous êtes un homme de paroles. Si la fleur de lune est ramenée, tout se passera bien. Le problème est entre moi et le patron. Je n’ai pas intérêt à le décevoir, c’est tout…Il ne tolérera pas le moindre échec. Je dois impérativement réussir sinon ma petite sœur…restera son esclave ou pire…C’est un vrai salaud que j’abjecte…J’ai joué cartes sur table donc merci de rester muet sur ce sujet. Un moindre faux pas ou un mot de travers pourrait engendrer de graves conséquences que je ne pourrais jamais pardonner.

écrit par: Iélénia Lundi 04 Avril 2011 à 21h34
La prêtresse suivit intriguée le bourgmestre jusqu'à la fameuse personne qui avait osé franchir le fameux portail. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant un être dont les capacités mentales avaient été altérées et même fortement diminuées. Cependant, si son état était préoccupant, rien ne laissait supposer que c'était le voyage qui avait affecté cet homme. Pour n'aurait-ce pas été un être qui vivait de l'autre côté du portail. Un être ou une chose capable de transformer ce pauvre hère en créature infantile.
Une autre chose vint à l'esprit de la prêtresse. Elle se demandait pourquoi on gardait cet homme dans une condition aussi exécrable et surtout à l'abri des autres. Aurait-il une sorte de honte à le montrer aux yeux des autres ou bien était-ce pour une tout autre raison. Iélénia recommença ses investigations en examinant le jeune garçon d'une quarantaine d'années.


-Puis-je le voir de plus près ?

Dans l'affirmative de la part du bourgmestre, Iélénia s'approcha de l'homme tout en lui souriant.

-Yalathos c'est bien cela ? Alors comme ça tu aimerais faire un bonhomme de neige ? Et si tu voulais en faire un avec moi ? Est-ce que ça te plairait ? Et puis je crois que tu pourrais m'aider parce que j'ai un gros problème. Et comme tu as l'air d'un garçon intelligent et débrouillard tu devrais facilement pouvoir me trouver la solution. Qu'est-ce que tu en dis ? On le fait ce bonhomme de neige ?

Iélénia pressentait que l'homme n'avait pas été affecté par le transport du portail mais plutôt parce qu'il avait rencontré ou fait une fois de l'autre côté. Elle s'était mise en tête de découvrir ce qu'il avait bien pu voir là bas et surtout s'il était possible de le ramener à son état initiale. Elle ne doutait pas que la tâche serait probablement ardue tant par le fait de découvrir ce qui avait bien pu se passer derrière ce portail mais aussi pour guérir l'homme. Car elle pensait bien que l'homme avait des réponses à bien de leurs questions, même s'il ne le savait pas encore peut-être.

je vérifie visuellement si l'homme n'a pas de blessures expliquant son état et je fais de la diplomatie pour gagner sa confiance.

écrit par: Arveene Mercredi 06 Avril 2011 à 20h04
Lorsque Tirius leur présenta le villageois, il ne fallu pas plus de quelques secondes à la roublarde pour comprendre que ce personnage était atteint de folie. Avant même qu’il ouvre la bouche, le trouble ce faisait sentir. Son regard hagard, sa posture étrangement désordonné laissait entendre le dérangement qui parlait pour lui.

Iélénia prit la parole avec douceur et il était étrange de voir cette grande et fière bonne femme utiliser de la douceur avec qui que ce soit. Cependant, Arveene devait bien l’avouer, elle se débrouillait vraiment bien. A moins que son regard ne soit trop troublant pour y comprendre quelque chose, on aurait bien dit que le pauvre être rentrait dans le jeu de la prêtresse. Ne voulant pas déranger le dialogue qu’elle tentait de mettre en place, la jolie hin prit la parole pour que seule le dénommé Yalathos ne puisse l’entendre.


- Ca pourrait être intéressant de l’amener devant le portail, voir sa réaction… et bien sur le sortir d’ici.

Après sa dernière tirade, elle fixa le bourgmestre d’un signe entendu, le fou ne devait pas sortir souvent de son exécrable maison, les villageois, dans leur malheur, n'avait pas l'air de se soucier les uns des autres. Arveene ne comprenait pas entièrement la calamité qui les frappait réellement, c’est pourquoi surement elle ne comprenait pas les gens qui abandonnaient les pauvres diables à leurs sorts, si injuste soit-il.

Pendant quelques instants, elle eut pitié de Yalathos.

écrit par: Hannibal Lundi 11 Avril 2011 à 17h30
Oui... ce n'était plus la même garde-chiourme acariâtre qu'ils avaient rencontrés au début de leurs aventure. Ici, dans ce village, au milieu de cette pièce, Zakline redevenait une femme normale face à ses faiblesses et ses angoisses.

Une angoisse qu'Hannibal ne connaissait que trop bien, celle de perdre un être cher. Il avait lui même pris la route dans l'espoir de retrouver son père adoptif, aventurier nain chevronné et fort aussi bien par le verbe que l'acier. Il lui arrivait de partir quelques semaines voire quelques mois pour se livrer à quelques aventures, seul ou en compagnie d'un groupe de confiance. Mais un jour il ne revint pas et les mois s'égrainèrent lentement avant de devenir des années.

Las d'attendre et rongé d'inquiétude, Hannibal avait briqué son armure, fourbi ses armes et enfilé sa cape de voyage... il était sur les routes, suivant le chemin tracé par son "père". Et de nouvelles années passèrent au gré des aventures qu'il vivait. Peu à peu, il oubliait la raison première de son engagement sur cette voie mais jamais cette petite part d'angoisse ne l'avait quitté quant au destin de son père... et pour cela, il pouvait comprendre Zakline.

De plus il n'avait jamais put faire confiance à ce Phalantar... bien sûr il avait du montrer patte blanche, le travail étant trop tentant. Mais maintenant que le petit groupe était sur place et après avoir entendu les paroles de la demie-elfe, Hannibal ne pouvait plus donner tort à ces mauvais sentiments qui l'avaient assaillis à la vu du vieux barbon derrière son bureau. Toute cette affaire cachait bel et bien quelque chose... sans parler de ce rêve étrange qu'il avait entraperçus dans son délire.

Le guerrier se leva et fit quelques pas vers la porte de la taverne et après avoir vérifié que personne ne les écoutait, il la referma doucement pour plonger son regard dans celui de Zakline.


-Mes lèvres sont scellées tant que la vie de mes compagnons n'en dépendras pas.

Il aurait aimé dire plus car en cet instant, il éprouvait un étrange sentiment de sympathie envers leurs garde-chiourme mais il se doutait que sa fierté l'empêcherait d'accepter une aide extérieure et presque inconnue. Il se dirigea alors vers les escaliers pour monter à l'étage et regagner sa chambre.


-Je serais dans ma chambre si on a besoin de moi. Commença-t-il avant de dépasser Zakline. Nous ramènerons cette fleur...

... maigre consolation se dit-il à lui même.

écrit par: Tenavril Lundi 11 Avril 2011 à 21h10
Tous (sauf Hannibal)

La pretresse de l'aube opta pour un ton adapté face son interlocuteur qui avait l'air d'un âge mental d'un enfant. Il ne montra aucune agressivité. Son regard brillait de curiosité.

- t'es ma copine toi. On va faire le plus gros bonhomme de neige.

S'approchant vers la porte, il posa sa main sur ses yeux, éblouis par la lumière du jour. La dame de l'aube eut ainsi tout le temps de faire un premier diagnostic sur la santé physique de l'homme. Elle remarqua qu'il se grattait de temps en temps. Son état d'hygiène était déplorable. Apparemment il n'y avait pas de blessures ni de tâches pouvant révéler une quelconque maladie. Elle nota toutefois des boutons ou furoncles...L'homme "enfant" se retourna brusquement pour la fixer.

- dis...tu veux un bisou ?

Le bourgmestre les ignora, s'attardant sur l'halfeline.

- le portail...en fait il ne l'a pas traversé. Il est resté devant comme hypnotisé lorsqu'il essaya. Je n'ai d'ailleurs jamais vu personne le faire. Ce que j'en crois c'est qu'il faut un mot de passe, c'est ce que le paladin de l'aube avait déduit. La solution serait dans le message écrit sur le portail. Ou alors il donne la solution pour résoudre la malédiction. Mais c'est invérifiable...


Hannibal

Zakline ne rajouta aucune parole. Le silence était de mise. Elle remercia le damarien d'un hochement de tête. Se sentant inutile, elle sortit dehors, peut être pour savoir comment les recherches avançaient.

écrit par: Iélénia Mercredi 13 Avril 2011 à 21h27
La prêtresse avait gagné la confiance de l'homme, il restait à ne pas la perdre. Elle n'avait aucunement l'intention de se laisser embrasser par cet homme en l'état actuelle de la situation. Cependant, elle se décida pour s'occuper de lui car elle se doutait qu'elle devait tirer quelque chose de cet homme. Il était le seul avoir approché du portail en état de fonctionnement. Il avait donc peut-être la solution à tous leurs problèmes, du moins en partie peut-être.

¤Un mot de passe hein ? Je me demande ce qu'il se passerait si jamais on mettait l'une de ces créatures de malheur face au portail. Est-ce qu'elle serait affectée par la malédiction, sa propre malédiction ? Il faudrait vérifier ça, mais occupons nous d'abord de cet homme.¤

-Bien, nous allons faire un bonhomme de neige, cependant je vois que tu n'as pas été un garçon très sage. Il faudrait d'abord prendre un bain, un bain bien chaud parce que sinon tu vas avoir froid dehors. Tu ne voudrais pas tomber malade quand même, n'est ce pas ? Sinon après, qui est-ce qui va faire des bonshommes de neige avec moi. Je ne fais pas de bisous au garçon tout sale. Une fois que tu auras pris ton bain nous ferons un gros bonhomme de neige. J'attendrai que tu es pris ton bain et nous commencerons, d'accord ? Il faut que j'aille demander deux trois petites choses au bourgmestre. Fais vite mais que ça soit bien fait.

Elle lui sourit, persuadée qu'elle avait établit un quelconque contact avec lui. Elle se demandait pourquoi il était dans cet état, comme si les autres gens du village le laissait pour mort, à l'abandon. Un comportement pour le moins étrange pour une communauté victime de la même malédiction. Elle se leva et attendit de voir si l'homme allait suivre ce qu'elle venait de lui proposer et s'adressa à nouveau à son précédent interlocuteur.

-Dites moi voir, je me posais une question. Est-ce que les créatures qui entourent le village ont toujours été si nombreuses ou bien ont-elles augmenté ?

écrit par: Hannibal Mardi 26 Avril 2011 à 18h32
Les marches grinçaient bruyamment sous le poids de ses bottes, trahissant l'état de fatigue du damarien. Mais ce n'était pas une fatigue physique, ses muscles ne le tiraillaient pas douloureusement et il se savait encore capable de mille prouesses avant de devoir poser genou à terre. Il était épuisé moralement, les yeux en proie à une intense réflexion.

Tous ces évènements s'étaient enchaînés si vite; son étrange maladie, les illusions de la forêt, l'entrée dans le village et la vision de ce petit corps désarticulé et sans vie... Le guerrier soupira profondément face à la porte de sa chambre qu'il partageait avec Karion. Sa main lourde vint se poser sur la poignée qui pivota lentement.

Même une fois allongé sur le lit, il ne parvint pas à trouver le repos, l'esprit encore embrumé par toutes ces étranges pensées. Il ruminait son impuissance d'un plus tôt, revoyant le regard noir et emplis de défi du loup. Aussitôt, son sang bouillonnait de rage alors qu'il pouvait retracer avec une certitude effrayante les moindres contours de cette sombre silhouette... une colère sourde et muette s'emparait lentement de lui, ses poings serrés sur les draps et accompagnés du grincement de ses dents... jamais il ne s'était senti aussi faible et c'est un sentiment qu'il détestait autant qu'il se haïssait lui même de n'avoir rien put faire pour cette enfant.

Puis le calme revint dans son esprit, balayant ces sombres pensées mais sans parvenir à lui apporter ce repos tant désiré qui lui permettrait d'oublier quelques temps les problèmes que lui et son groupe devaient surmonter. Le plus important aux yeux du guerrier était de trouver le moyen de sortir de ce village sans risquer leurs vies, tâches compliquée si on devait ajouter les dires et rumeurs des villageois concernant l'impossibilité de cette tâche. Plus ardue était cette tâche encore s'ils n'oubliaient pas le but premier de leur visite: trouver et ramener la fameuse fleur de lune pour maître Phalantar.

Plus il y repensait et plus cela l'inquiétait fortement, les phénomènes survenus semblaient étroitement liés à la quête de cette fleur et si on y rajoutait les paroles perdues de Zakline un peu plus tôt... il était difficile de faire pleinement confiance à ce soi-disant maître parfumeur.

Encore un mystère de plus à éclaircir... juste de quoi aggraver la migraine du damarien.

écrit par: Arveene Jeudi 28 Avril 2011 à 16h10
Arveene en était maintenant persuadé, le mot de passe, ou plutôt la clé pour pouvoir rentrer ou sortir du portail était d’y allez à reculons. En entrant dans le portail de dos, en arrière, et le jour de la pleine lune, il devait être assez facile de le faire. Selon les explications du bourgmestre, cet homme était resté hagard en tentant une approche frontale, c’est peut-être ce qu’il a vu au travers de cette porte qui l’a abruti. Un sort mental attaque peut-être ceux qui rentrent en les abrutissant par la vision…

La roublarde se donnait plein d’hypothèses qui lui inondait le crâne inutilement. La floraison de la fleur n’était prévu pour que dans quelques jours et commencer maintenant à tenter de savoir le pourquoi du comment revenait à se torturer soi même. Elle laissa donc le soin aux autres de continuer la conversation, le jour venait de se lever et cela faisait maintenant des heures et des heures que leurs groupes étaient réveillés. Bien qu’elle ne souffrait pas de fatigue particulière, elle se sentait las, las de devoir attendre des jours et des nuits sans sommeil avant d’avoir la chance de trouver ne serait-ce qu’une solution.

N’ayant pas d’autre question a poser, elle attendit de voir ce qui allait ce passer.

écrit par: Tenavril Mardi 03 Mai 2011 à 20h40
Ailsa, Agath’s, et Lunia Atafanaelle


La vie ne tient qu’à un fil…ou plutôt ne tient qu’à un muret. Savaient-ils qu’avec ce simple mouvement que la grande faucheuse n’était plus très loin... Hélas, Trop tard pour faire marche arrière, à moins que Chauntéa ait pitié d’eux…

- Noooooooooooooooooooooooon !!!! Malheureux !

Le cri provenait au loin d’un paysan qui en les apercevant manifesta toute l’horreur comme s’il avait croisé un démon. Le bruit ne manqua pas d’attiser la curiosité d’autres villageois qui sortirent de leur baraquement. Ils n’avaient pas l’air hostile mais dubitatif et curieux. Un attroupement commença à se former, s’approchant vers eux…


Arveene, Iélénia et Karion

Alors que la pretresse de l’aube posait une question au bourgmestre, des cris l’empêchèrent de lui répondre. On l’appelait tout simplement : « Tirius, Tirius ! encore des étrangers ! »

Le bourgmestre n’hésita pas, renfermant aussitôt dans cette pièce l’homme enfant.


- Il est en sécurité ici. Faut aller voir qui sont ses nouveaux…Vous attendiez du monde ? Va falloir que je poste un garde…


Hannibal

Le damarien tentait de trouver le sommeil, mais en vain. La nervosité ? une force inconnue ?...Finalement c’est la voix aigue de Zakline qui eut raison de cette tentavive :

- Hannibal, ramène toi ! On a de la compagnie…Prends tes armes !





écrit par: Agath's Gromalogh Dimanche 08 Mai 2011 à 09h02
Agaths étonné par cette réaction de la part de la population locale restât sur le muret sans passer du côté du périmètre du village. Bientôt il put voir un ensemble de paysans s'attrouper devant son petit groupe. Les paysans s'attroupant devant eux n'avaient pas l'air hostile et donc cette réaction de leur part fut étonnante pour le mage elfe. D'une voix vive et joyeuse il entreprît de se présenter aux villageois afin de les rassurer sur les intentions de son groupe.

*Tiens je pensais pas qu'on nous ferait un tel accueil, ils ont l'air perturbés mais pas forcement de mauvaise humeur on dirait...*

- Je me présente chers amis, Agath's Gromalogh pour vous servir, je suis un puissant mage elfe en mission avec cette gente demoiselle qui se présentera d'elle même. Cette autre personne on l'a recueillie dans les bois et il s'agirait d'une herboriste, cependant je précise on n'a rien à voir avec elle...*juste au cas ou...je finis pas de lui faire confiance...pas vrai mai'slaugh...(croassement affirmatif du crapaud).*

"Quoi qu'il en soit notre groupe fourbu aimerait se reposer dans ce village et continuer son enquête, car cette foret semble être maudite. On a croisé une bande de loups pas commune après les avoir vu effectuer un acte horrible. La bande de loups semblait suivre un des leurs qui était disproportionné et beaucoup plus grand et puissant. Je pense que je vais m'en occuper personnellement de ce loup et le detruire on ne peut pas laisser un tel monstre trainer dans les parages, avec les enfants du village à proximité. Mais pour ce faire il me faudra un peu de repos et tranquilité, pour me preparer au combat, d'ailleurs je ne pense pas pouvoir m'en occuper seul. Il n'y aurait pas d'autres personnes dans ce lieu capables de se défendre et qui pourraient m'aider dans cette tâche heroïque?"

*Ummm ainsi ils sauront que je peux les aider...mais un peu d'aide ne serait pas de trop...*

"Alors qu'en dîtes vous? pouvons nous rentrer et nous reposer..."

écrit par: Iélénia Mardi 10 Mai 2011 à 22h02
La réponse de la prêtresse fut immédiate et courte.

-Non personne de ma connaissance.

Elle s'attarda un moment sur l'homme et ce qu'il avait du subir. Que lui était-il arrivé ? Est-ce que la porte était piégée ? Est-ce qu'il s'agissait de la malédiction en elle même ? Elle repensa à nouveau à l'inscription qui entourait le portail. Que représentait-il ? Une manière de vaincre la malédiction ou bien de franchir le portail ? Elle commença à se dire que les affaires des dieux étaient parfois un peu trop obscures pour les simples mortels qu'ils étaient, mais qu'elle, Iélénia représentante du seigneur Lathandre sur cette terre ne comprenne pas les intentions d'une divinité cela lui était presque intolérable. Elle dut se résoudre pour l'heure à rester dans le vague et en supposition. Peut-être que plus tard elle ferait appel à des pouvoirs lui permettant de profiter d'un savoir divin. Mais il n'était pas l'heure pour le moment d'y faire allusion car de nouveaux invités se faisaient annoncer et qu'il était temps de rejoindre tout le monde. C'est donc avec quelques secondes de retard qu'elle arriva avec les autres.
Elle profita tout de même de ce moment pour observer un peu les membres du village, car si cette malédiction existait c'est que quelqu'un ou quelque chose la faisait perdurer. Il restait à savoir qui et surtout pourquoi.


¤Des nouveaux venus ? S'ils savaient dans quelle bourbiers ils sont venus se mettre je pense qu'ils ne seraient pas venus jusqu'ici voyons donc de qui il s'agit.¤

Iélénia arriva calmement sans mots dire pour l'heure car après tout elle n'était qu'une simple invitée aussi.

écrit par: Ailsa Samedi 14 Mai 2011 à 11h53
Passé derrière le muret, Ailsa senti que tous le monde s’agitait, et sa réaction fut de s’agiter plus qu’eux. Grognant légèrement, elle se laissa tomber sur le sol en amortissant sa chute de ses jambes, et dégaina sa lance au cas où. Les bras raides, adoptant une marche rigide et faisant tourner sa lance dans ses doigts par moments, la hin vint se placer devant Agaths, et communiqua avec lui.

¤-Ah ouais, tu comptes aller à la chasse ? Pourquoi pas, mais pour l’instant, c’est sans moi. Je vais d’abord réfléchir avant de mourir, si tu permets. Au passage, évite de mentionner que je te parle télépathiquement, ca évitera des problèmes, à l’avenir. ¤

La tête vers le sol, droite, la lance dans la main droite, les yeux fermés, Ailsa lança ses ordres aux vents.

-Heeyeeeeepppppp ! Tous par ici !

Elle releva la tête et s’essuya le front du revers de la main, bien que cela ne soit inutile, mise a part pour remettre une mèche en place. Les oiseaux revinrent rapidement, et tournèrent au dessus du rassemblement. La druide prit la parole après avoir écouté son compagnon, légèrement calmée, dirait un avis extérieur très optimiste.

- Bon, je suis Ailsa, et je voyage avec mes amis. Comme le disais Agaths, nous venons d’arriver, et serions enchantés d’obtenir votre hospitalité. Désolé pour notre intrusion, vous avez l’air à la limite entre le désespoir et l’agacement, et je ne me l’explique pas, peut être pourriez vous expliquer les détails de ces lieux.

Elle sourit à l’assemblée, et regarda le ciel, se massant la gorge de la main. Puis, elle se retourna vers les villageois.

- Les environs sont toujours aussi peu sures ? Si la créature que nous avons croisée rode souvent ici, je ne peux m’expliquer que votre village soit encore debout. Ce loup noir était vraiment terrifiant. Mais à son … Butin… je suppose que vous avez déjà eues à faire à elle.

Déjà nettement plus détendue, la hin avait rangé sa lance, avait posé sa main droite sur sa hanche, et regardait les villageois avec intérêt.

écrit par: Karion Mardi 17 Mai 2011 à 19h28
Karion n'était pas très à l'aise en présence de l'homme visiblement atteint de folie. Aussi laissa-t-il le soin à Iéléna de gérer l'affaire, sans pour autant perdre une miette de se qui pouvait se dire entre elle et l'aubergiste.

Rien dans se qu'il entendit ne sembla apporté d'éléments nouveaux. Le fait qu'il n'ai même pas traversé le portail attira cependant son attention. Un tel effet d'hypnose se dit-il, devait vraiment provenir d'une source extrêmement puissante.


¤Ça ne nous avance pas vraiment mais je me demande ce qui se cache derrière se maudit portail!¤

Soudain de nouveaux cris parvinrent à ses oreilles. Craignant une nouvelle tragédie le jeune hin se précipita sans attendre en direction des cris des villageois. Mais la scène, bien différente, le rassura en un sens.

¤Voilà qui va peut-être apporter encore un peu de mouvement à la torpeur de l'endroit...¤

Il écouta les digressions des deux personnages avec un petit sourire en coin, il ne lui appartenait pas d'intervenir avant les villageois aussi attendit-il tranquillement l'un d'entre eux réagisse.

écrit par: Hannibal Jeudi 19 Mai 2011 à 21h15
Pas le temps de se morfondre ou de tergiverser! Dès l'appel de Zakline, le damarien s'était redressé d'un bond avant de saisir son épée appuyée contre le sommier du lit et sortit précipitamment de la chambre pour trouver le couloir vide. Seul les pas de la demie-elfe résonnaient dans l'escalier alors qu'elle partait devant.

Sans précipitation et avec calme, le guerrier descendit les marche d'un pas souple et léger tandis que ses mains se chargeait de resserrer méthodiquement le fourreau à sa ceinture. La grande salle était vide et il pouvait discerner quelques mouvements de foules par les fenêtres sales de l'établissement tout comme une rumeur apeurée et paniquée montaient à ses oreilles. Il se passait bel et bien quelque chose et selon les dires de Zakline, ils avaient reçus un peu de compagnies. Monstres? Le nécromancien et ses sbires? Ou bien le retour de ce loup noir? Un torrent de haine effleura son esprit à cette seule pensée avant de se dissiper, laissant enfin sa main se desserrer de la poignée de son arme. Il devait en avoir le coeur net!

Le froid frappa son visage alors qu'il quittait la chaleur moite et douillette de l'auberge. Sans perdre plus de temps, il s'approcha de l'attroupement qui dévisageait l'extérieur du village, leurs regards perdus vers les profondeurs ténébreuses des bois. Poussant légèrement quelques épaules et badauds sur son chemin, Hannibal atterrit juste devant l'assemblée curieuse pour planter ses yeux sur la cause de toute cette rumeur.

Deux personnes venaient de franchir le muret du village, l'une d'elle encore à cheval sur l'édifice... dans un équilibre bien précaire. Le sens dans lequel il pencherait risquait bien de déterminer le poids de sa vie sur la balance du destin bien qu'aucune ombre ou silhouette menaçante ne se profilait entre les arbres derrière eux.

Il ne l'avait pas remarqué jusqu'à maintenant mais Zakline était présente non loin de lui, regardant l'étrange couple avec un regard indéchiffrable... elle était bel et bien redevenue leur garde-chiourme attitré. Il ne devinait plus sur son visage la moindre trace de leur discussion dans le hall de l'auberge. Rien de plus qu'une faiblesse éphémère.

Mais l'heure n'était pas aux pensées futiles et Hannibal reporta rapidement son attention sur les deux nouveaux arrivants. Aucun d'eux n'était humain, un elfe apparemment et une jeune fille de la race des halfelin que le damarien commençait à bien connaître grâce à son amitié avec la jeune Arveene suite à leurs troublantes aventures de Port-Calim. Mais surtout, aucun d'eux ne lui inspirait la moindre confiance.

Qui pouvaient-ils être à part de parfaits inconnus? L'idée qu'il y ait de nouveaux sbires du nécromancien pour leur barrer la route lui effleura aussitôt l'esprit... probable mais incertain. Ils étaient armés et n'importe qui, Hannibal le premier, les confondrait avec des aventuriers... ce qu'ils devaient sans doute être.

Il ne fallut que peu de temps pour qu'un dialogue s'installe face à toutes ces paires d'yeux curieux et pour le moins désappointés. Et Hannibal écoutait, attentif et patient de découvrir la nature et peut être les motivations d'un tel couple. Deux noms, une lance brandie et un sourire sur les lèvres de la dénommée Ailsa... un très mauvais sourire lorsque le damarien l'entendit parler du mot "butin" avec une telle légèreté et il aurait bien aimé voir si cette jeune fille était prête à assumer la lourdeur de ses paroles. Des pleurs et des sanglots ne manqueraient pas de redoubler de vigueur aux paroles de l'hin. Il ne lui répondit que par un regard noir et lourd de reproche alors qu'il préférait laisser les mots à Zakline.

... sa main restait encore fermement serrée à la poignée de son épée.

écrit par: Arveene Lundi 23 Mai 2011 à 20h00
Quant l’annonce de l’arrivée d’un groupe résonna jusque dans la chaumière, elle regarda ses deux compagnons pour voir quelles étaient leurs réactions. Alors que son ami hin fonça en dehors de la maison tel un chat derrière une souris, la prêtresse prit elle plus de temps pour franchir le pas de la porte. Alors qu’elle était sur le perron, Arveene lui dit :

-Iélénia, je reste cachée dans un premier temps au cas où les nouveaux venus n’ont pas les idées aussi bienveillantes que nous.

La prêtresse ne ralentit pas son allure et la roublarde ne sue si elle l’avait bien entendu. Advienne que pourra. Elle prit donc la suite du cortège mais au lieu de rentrer dans la foule qui se massait tranquillement, Arv contourna la maison pour tenter de les prendre à revers si les choses tournaient mal.

Elle arriva donc non pas en face d’eux, mais sur le coté, caché entre le derrière d’une habitation et le muret, elle pouvait les voir discuter et entendre la conversation. Elle tourna la tête et fut heureuse de voir le damarien qui se dressait devant l’assemblé, prêt à protéger tout les villageois comme s’ils étaient de sa famille. Arveene le regarda quelques instants avec fierté avant de se tapir dans l’ombre et d’attendre le déroulement des pourparlers.


Test de discrétion si’ou plé !!

écrit par: Tenavril Mardi 24 Mai 2011 à 16h24
Tous


S’il y avait un mot qui ne fallait surtout pas prononcer aux oreilles des villageois, c’était bien le mot « magicien ». En effet, la magie ne leur avait apporté que malheurs et malédictions. Sans ce zélé de magicien exalté, il n’y aurait pas eu de portail, de démon et de malédiction…Les trois nouveaux arrivants sentirent donc des regards noirs et haineux se poser sur eux. L’intervention de l’halfeline et des ses compagnons volatiles empira la situation. Le mot "butin" était de trop. Quant à l’humaine, qui avait plissé le front en entendant les paroles de l’elfe, sans doute vexée, était restée silencieuse, évaluant encore la situation et il était clair à son expression de son visage qu'elle était complètement dépitée par les réponses de ses prétendus nouveaux compagnons.

Arveene n’eut aucun mal apparemment à faire oublier sa présence, cachée sur le côté contre le muret. Toute l’attention était focalisée sur ce nouveau groupe. Un grondement de voix se fit entendre de la foule pour finir à devenir un vrai vacarme chaotique. On pouvait entendre : « Partez, A mort… » . Des boules de neige commencèrent à fuser sur eux….Une chance pour eux que c’était l’hiver car si les villageois avaient pu mettre leurs mains sur des cailloux cela aurait été pareil…L’humaine qui était restée toujours impassible releva du haut de sa tunique un médaillon caché par le tissu. Le symbole maintenant visible représentant un épi de blé n’était pas équivoque : c’était celui de la Mère Nourricière. Cela mit fin d’un coup d’un seul aux agissements de tous, éberlués de voir ce symbole…

écrit par: Ailsa Mardi 24 Mai 2011 à 18h19
Son humeur s’apaisa au moment où elle nota a quel point les villageois de ce village était tendus et sur leurs gardes, voir désespérés. Les explications du haut dracosire ne reflétait pas cet aspect du village, et rencontrer un population aussi hostile, bien qu’elle ai conscience de la dureté de ses paroles après coup, déconcerta Ailsa. Reculant pour éviter les boules de neiges, elle soupira, se frotta les yeux, et inspira une grande bouffée d’air. D’un geste vif, elle renvoya les oiseaux vers les cieux, qui allèrent se poser sur les maisons environnantes ou voler au dessus du village. Prenant un air désolé, elle se motiva intérieurement à réparer ses sauts d’humeur.

¤Bon, soit je n’ai rien compris à la situation, soit les choses tournent vraiment mal, mais j’ai peur que ces deux choses n’arrivent en même temps, à mon grand regret. Y va falloir réfléchir un peu. Tous ces gens ont l’air plus énervé que moi, c’est sans doute le moment de se calmer, bourrique ! On va voir ce que l’on peut faire.¤

Elle chercha une personne ayant une sorte de rôle de chef, ou un rôle similaire, quelqu’un qui aurai parlé en premier, ou qui ai une quelconque prestance. Une fois trouvée, elle le connecta à lui ou elle, le ou la regardant dans les yeux, sincère.

¤-Veuillez excuser mes paroles un peu dures, je ne connais pas la situation de ce village et vous me voyez désolée des récents événements. Je souhaite seulement profiter de votre hospitalité quelques jours, et j’avoue avoir été impressionné par tout ce monde à notre arrivée, c’est un peu intimidant. Je… j’espère que je saurai me faire pardonner cette arrivée… Et désolé pour ce mode de communication propre à ma race, je doute pouvoir me faire entendre dans ce vacarme. ¤

Lance déjà rangée depuis avant la première boule de neige, les bras le long du corps, et se débarrassant du peu de neige qui s’accrochait encore à son manteau, la hin se prépara à prendre la parole, quand la jeune humaine s’avança. Voir qu’elle avait réussi à apaiser les villageois ainsi amena chez la druidesse l’impression grandissante d’être complètement perdue, et l’incompréhension qui en découla. D’abord dubitative, la bouche ouverte et les yeux ronds, elle observa avec intérêt chacun des villageois, cherchant désespérément à comprendre la situation. Elle jeta un regard vers l’apothicaire, et adopta le ton de la surprise, par télépathie.

¤-Vous auriez une explication ? Comment avez-vous réussi à les calmer ? ¤

Sincèrement curieuse d’en savoir plus, Ailsa ne bougea pas plus, mais resta attentive.

J'utilise la competence "se sortir d'une mauvaise passe", tout ce qu'il faudra comme de la diplo ou autre, pour essayer de ne pas me faire tuer ou ces choses là.

écrit par: Agath's Gromalogh Mercredi 25 Mai 2011 à 11h46
Agaths était déconcerté on dirait que ces gens là n'appréciaient tout particulièrement pas les mages et il en était un...Rapidement l'elfe pensa à plusieurs plans pour s'échapper d'un éventuel lynchage, il pourrait lancer un sort de distraction et fuir, où simplement fuir ou alors attendre un peu voir si les villageois se calmaient...
Il réfléchissait sur tout cela quand l'herboriste sembla agir, on aurait dit que le médaillon qu'elle portait avait une importante signification pour ces gens là qui se calmèrent aussitôt. Peut -être qu'il avait été un peu dur avec elle finalement et qu'elle pourrait s'avérer utile finalement...

Agath's regarda Ailsa qui semblait être autant que lui dans le pétrin, celle-ci avait ce regard qu'elle utilisait pour se faire comprendre par télépathie... peut-être qu'elle tentait quelque chose, il le verrait bien assez tôt.

Vu la tournure des évènements ils décida de ne point intervenir et d'attendre voir la suite, cependant il était prêt pour courir le plus loin possible si jamais sa tournait mal il pourrait peut-être se cacher dans le village s'il était assez vif...

écrit par: Arveene Jeudi 02 Juin 2011 à 11h55
D’où elle se trouvait, Arveene avait une vue globale de la situation, de plus, elle pouvait voir les nouveaux venus avec précision. Ayant raté le début de leur conversation avec les habitants du village, elle ne comprit pas le pourquoi de la réaction de ses derniers. Ils insultaient et repoussaient les aventuriers avec force et conviction. C’était l’accueil inverse qu’eux-mêmes avaient reçu la veille. En même temps, la situation entre hier et aujourd’hui était sensiblement différente. Une fillette avait atrocement disparu et le village était aujourd’hui en deuil, ces derniers arrivaient comme un cheveu sur la soupe.

Instinctivement, la roublarde mit la main sur sa dague, on ne savait rien sur ceux qui venait de franchir le mur, peut-être étaient-ils bien plus puissant et expérimenté qu’eux, et les villageois ne devait pas vraiment s’en rendre compte.

Elle remarqua qu’une hin se tenait parmi eux, elle avait l’air concentrée et légèrement déboussolée part la réaction des habitants. Le mâle semblait être un elfe, mais sont accoutrement était si singulier qu’elle ne comprenait pas comment il pouvait se mouvoir et être à l’aise en traversant une forêt aussi distordu que celle qu’il venait de franchir.

La troisième personne avança et c’est alors que la foule stoppa net toute forme d’agressivité. De son angle de vue, Arv ne voyait pas ce qui bloqua les intentions de la foule, mais elle entrevit que l’humaine désignait quelque chose accroché a son cou. Les explications se faisait attendre, et la roublarde avait bien hâte que lumière soi faite.

Elle resta tapie dans l’ombre, attendant son heure…


écrit par: Iélénia Lundi 06 Juin 2011 à 22h22
La prêtresse n'avait encore rien dit arrivant avec toute la grâce et la classe de sa condition, écu en avant. Il n'y avait pas de raison pour laquelle elle devait se cacher, car elle était une porteuse de lumière. La lumière qui devait illuminer le monde un jour tôt ou tard se devait d'être toujours visible et présente. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant une adepte de Chauntéa se présenter aux villageois qui restèrent médusés, oubliant leur lynchage enneigé envers celui qui aurait mieux fait de se taire quand à son métier. Elle ne put s'empêcher une petite remarque envers le bourgmestre afin de le débloquer dans son discours.

-Et bien elle ne vous a peut-être pas tant abandonné que cela la mère nourricière. Vous n'allez tout de même pas attendre qu'elle s'en aille tout de même.

Voyant encore quelques boules de neige dans les mains de certaines terreurs du blanc champ de bataille, elle opta pour l'apaisement sous la forme d'une évidence que même le plus idiot des simple d'esprit aurait compris

-Vous autres, je pense qu'il est inutile d'offenser une représentante de la déesse sur cette terre, ne croyez-vous pas ?

Tout en brandissant son écu afin de montrer son emblème bien en évidence, elle s'approcha des derniers venus et se présenta à eux.

-Iélénia, représentante du seigneur de l'aube, vous ne pouviez pas mieux tomber ; au propre comme au figuré d'ailleurs. Que serait devenu ce village sans la présence de la généreuse mère de la terre.

Le ton qui pouvait passer pour ironique ne l'était pas du tout. Iélénia savait pertinemment que les adeptes de Chauntéa et de Lathandre étaient en très bon terme pour ne pas dire plus, elle allait vérifier sur l'heure si c'était toujours l'usage ici.

écrit par: Agath's Gromalogh Mardi 07 Juin 2011 à 15h27
Le mage elfe était offusqué par toute cette populace hostile, de plus la dame en armure et bouclier semblait l'ignorer lui et sa compagne et pas celle qu'ils avaient recueilli dans les bois. Il répondit à la dame portant le bouclier avec un ton hautain et autoritaire digne du devin de haut rang qu'il comptait un jour devenir.

- Alors gente dame, voudriez-vous écarter tous ces paysans hostiles et nous dire ce qui se passe dans cet territoire oublié des dieux. Jamais de ma longue existence j'avais été accueilli de la sorte, si on m'attaque, je serai contraint d'utiliser la force et c'est n'est point une bonne chose pour vous tous. Dit le magicien haussant le ton de sa voix au dessus de tous.

Agath's savait qu'il était loin de pouvoir accomplir ses menaces mais son honneur de magicien ne pouvait être bafoué de la sorte. De plus il avait de son côté cette femme au médaillon qui semblait être appréciée des paysans et tant qu'elle serait dans son groupe ils n'oseraient rien tenter contre lui et la halfeline.

Puis Agath's se tourna vers l'herboriste et lui présenta ses excuses, il était maintenant certain que cette femme n'était pas de nature démoniaque.

-Excusez-moi mon impétuosité, j'ai été désagréable avec vous car je ne fais pas confiance à quoi que ce soit dans cette forêt, surtout avec les créatures que nous avons croisés et je craignais que vous puissiez être un mal déguisé. Je suis maintenant certain de vos bonnes intentions, mais vous auriez dû nous montrer le médaillon quand nous vous avons trouvé la première fois dans la forêt, cela aurait dissipé mes doutes à votre égard bien avant et m'aurait empêche de vous traiter de la sorte.

L'elfe fit une révérence dirigée à l'herboriste et lui fit un baiser sur le dos de la main.

écrit par: Ailsa Mardi 07 Juin 2011 à 16h44
A terre, Ailsa contemplait la scène, affichant très clairement son incompréhension. Elle écarquilla les yeux aux paroles d’Agaths, son compagnon de route, et le fusilla du regard, suivi d’un léger grognement. Préférant rester assise en tailleur, elle souffla et se massa les yeux. Tous le monde semblait s’être calmé, pour une durée indéterminée, certes, mais il fallait s’en contenter. Levant la tête au ciel, elle nota la position des oiseaux, rassurée.

¤ Bon, décidément, il ne sait pas faire profil bas. C’est pas plus mal, ca m’évitera des ennuis.¤

Elle hésita à parler télépathiquement à l’elfe en question, mais elle jugea rapidement que c’était inutile. Elle avait adopté une expression neutre, et observait, les deux bras tendus en avant, mains au sol. Un détail intrigua alors la hin, le bouclier de la prêtresse.

¤ Tiens tiens, qu’avons-nous là ? Une prêtresse de l’aube, avec le bouclier de notre recherché chevalier. C’était sensé être un homme, non ? Ca n’a pas l’air d’être un imposteur, mais restons prudent. Mais si quelqu’un a récupéré son écu, c’est surement qu’il n’est plus, ou alors que cette prêtresse est une de ses alliés, ce qui reste la solution la plus plausible. Mais on m’aurai surement prévenu… Etrange tout ça. ¤

Se décidant à agir dans la discrétion, encore une fois, la Sagespectre fixa la prêtresse.

¤-Pardonnez mon intrusion, Ielenia, prêtresse de Lathandre, je suis Ailsa, l’halfeline en face de vous. Je suis ici pour prendre des nouvelles du propriétaire de votre écu, enfin, de son ancien propriétaire, le Chevalier Fenwick, si vous auriez la bonté de m’informer au sujet de votre confrère, je vous en serai reconnaissante. C’est d’ailleurs là la raison de ma venue en ce village. ¤

Sur ce, elle adressa à la prêtresse un hochement de tête respectueux, et se posa confortablement.

écrit par: Tenavril Lundi 13 Juin 2011 à 10h08
Tous

PARCHEMIN
Ailsa, test de diplomatie 2+bonus = échec.



L’halfeline druide chercha tout d’abord à communiquer avec l’un des villageois dont l’attitude pouvait laisser croire qu’il soit le chef. L’homme en question plissa le front puis écarquilla les yeux.

¤ Sors de mon esprit, démon !¤

L’approche n’était pas la bonne…

Quant à l’elfe magicien qui par un baiser tenta de trouver un moyen de s’excuser auprès de l’humaine, essuya un refus net. L’humaine l’arrêta, mettant sa paume en opposition …

L’intervention de la prêtresse de Lathandre fit son plus grand effet, rayonnante de sagesse. La honte se lut sur les visages de chaque villageois. Le chef du village, qui ne s’avéra pas celui qu’Ailsa pensa être, fit un pas en avant pour aller à leur rencontre. Lui qui avait le visage toujours aussi sinistre et vaincu rayonna pour la première fois d’espoir.


- Est-ce t’il possible ?! Alors l’espoir serait-il permis que nous soyons pardonnés et libérés de ce châtiment…

La jeune humaine au médaillon de la Mère Nourricière resta impassible, l’écoutant. Elle inclina légèrement le buste pour saluer la dame de l’aube. Puis elle prit la parole :

- Vous me voyez fort embarrassée. Je suis qu’une novice et ne connaît pas encore les maux qui frappent votre village. Si ma bienveillante déesse m’a conduit jusqu’à vous, peut être qu’elle attend de moi que je vous porte secours.

Une autre voix féminine se fit entendre de derrière les villageois. Elle était restée silencieuse, observant les moindres détails des nouveaux arrivants…Reconnaissable par le ton, il ne pouvait que de s’agir de leur guide Zakline :

- Démon, tu mens ! Elle est sous un sort d’illusion !!!Prenez garde !

La panique fit totale. Les villageois à part le tavernier s’enfuirent laissant les aventuriers seuls, surtout que l’un des villageois avait confirmé les paroles de la demi elfe en montrant du doigt l’halfeline : « elle aussi elle a essayé de contrôlé mon esprit ! »

L’humaine plissa le front, vexée par ses accusations. Elle lâcha son médaillon et pointa de son bâton son accusatrice.


- Comment osez-vous m’offenser de la sorte ?!

Arveene, aux aguets et invisible parmi les ombres, observait la scène et vit que la main libre de la rousse s’était glissée derrière son dos pour ouvrir sa besace…Un détail qu’elle fut la seule à remarquer.

écrit par: Agath's Gromalogh Mardi 14 Juin 2011 à 22h24
Voila ce qu'attendait Agath's un léger écart dans le comportement de l'herboriste, le médaillon qu'elle portait ne changeait rien. Pour le mage cette apparition dans la forêt lui avait semblé tout de suite suspecte, la femme était apparue comme si de rien n'était dans une forêt qui vraisemblablement baignait dans le mal. Cette femme venait de dire qu'elle était une novice...que faisait donc une novice en pleine forêt, c'était irréaliste. Et maintenant cette femme dans le village avait confirmé ses doutes, une illusion, le mage comprit enfin ce que son instinct voulait lui indiquer depuis le début. Cette femme était un ennemi qui avait du tuer la véritable herboriste pour prendre sa place en s'aidant d'une illusion...

¤Toi là je savais que tu avais quelque chose à cacher, on va voir si tu t'attendais ceci.¤

Le mage traça rapidement quelques signes cabalistiques de sa main droite au dessus de la garde de son épée, essayant de se positionner de sorte que la soi disant herboriste ne les voit pas. Puis une fois l'enchantement fini, prit son épée et dit à haute voix en se plaçant devant l'herboriste comme pour la protéger.

- Quiconque osera s'attaquer à cette femme devra me passer dessus avant!!! Puis dans un geste rapide et efficace pendant que tout le monde était concentré dans ses mots Agath's se retourna en faisant un ample moulinet de son épée vers l'herboriste avec la ferme intention de lui infliger une sévère blessure sans la tuer cependant.

-Prends ça sorcière, jamais je ne t'ai jamais fait réellement confiance!!!

Agath's lance coup au but et frappe au dépourvu l'herboriste de son épée longue en essayant de faire des dégâts non létaux.

écrit par: Iélénia Samedi 18 Juin 2011 à 15h12
Une adepte de la mère nourricière était à peine arrivée que déjà un conflit apparaissait. Iélénia trouvait que pour une déesse plutôt pacifiste, elle générait beaucoup de conflits et de violence autour d'elle ou du moins autour de son nom. L'avertissement de Zakline fut un peu trop brusque à son gout. Un peu comme si elle essayait de s'en convaincre elle même. C'était d'autant plus étrange que jusqu'ici elle n'avait pas pris la peine de prévenir qui que se soit. Cependant il y avait une forte chance qu'elle puisse avoir raison, la prêtresse prit donc ses dispositions au cas où une telle éventualité se présente. Elle activa son écu et attendit de voir ce que tout le monde allait faire en particulier Zakline. Elle se rappela aussi qu'Arveene lui avait dit qu'elle se faufilait derrière les nouveaux venus et qu'elle pourrait donc compter sur elle. Elle resta tout de même attentive à celle par qui la tension avait augmenté brusquement. Si elle était une illusion comme le soutenait Zakline, il devait bien y avoir des indices quelque part. Elle examina donc de ses yeux chaque partie de la personne de l'intruse. Elle chercha à percer le déguisement apparemment magique de la jeune femme qui restait sans réaction jusque là. Si Zakline avait raison il devait bien y avoir un petit détail qui ne collait pas. Cela pouvait être une couleur non conforme au milieu d'une autre, un vêtement qui était différent des autres, un élément illogique de sa personne ou bien quelque chose qui n'avait rien à faire ici. Son but était de surtout découvrir qui pouvait bien se cacher derrière son déguisement. Devait-elle se méfier de cette dernière arrivée ou bien de leur guide ? La question méritait une bonne réponse selon elle.
Elle empoigna son arme prête à s'en servir si besoin était. De ce qu'elle allait découvrir ou pas dépendrait de ses intentions par la suite. Ce qui était primordial pour l'heure était de conserver tout le monde en vie, car seuls les vivants pouvaient l'aiguiller sur cette malédiction et la fameuse inscription sur la porte.


-On se calme tout le monde, n'allez pas commettre l'irréparable.

Le ton était ferme et décidé. Il n'avait pas pour but de dissuader les gens du village de partir mais bien d'empêcher quiconque de les blesser ou de se blesser entre eux.

activation écu et observation de la femme pour vérifier si c'est une illusion ou pas.

écrit par: Hannibal Dimanche 26 Juin 2011 à 00h49
La situation commençait à devenir compliquée avec l'intervention de cette femme aux cheveux de feu. La colère des villageois s'était éteinte à la seule vue du médaillon qu'elle brandissait et sa voix semblait faire force d'autorité ici malgré l'isolement du village.

Mais ce qui inquiétait d'avantage le damarien, c'était les deux autres individus qui accompagnaient la prétendue servante de la mère nourricière. Une halfelin aux mots tranchants et disposant d'autant de tact qu'un troll en rut et un elfe dont les manières et le ton hautain avaient quelque chose de particulièrement désagréable.
Il venait tout juste de débarquer et il ne se privait pas de menacer les villageois présents tout en faisant preuve d'une suffisance et d'un orgueil démesuré. Encore un qui pète plus haut que son cul, songea immédiatement Hannibal. Il ne savait pas s'il devait mettre cette attitude déplaisante sur le compte de son appartenance à la race elfique ou bien sur un simple trait de caractère obtenue aux suites d'une éducation aisée et peut être même nobiliaire. Le guerrier ne put réprimer un rictus de satisfaction en voyant la jeune humaine à leurs côtés refuser les politesses dépassées de l'elfe.

Mais il avait d'autres soucis en tête... En effet, l'irruption impromptue de ces trois visiteurs avaient semée le doute dans l'esprit des villageois mais surtout la confusion dans celui des aventuriers déjà présents dans le village. D'ailleurs, Hannibal n'arrivait toujours pas à déterminer les intentions des nouveaux arrivants mais peut être que ses compagnons avaient eut de meilleurs intuitions.

Celle de Zakline fut pour le moins rapide et tranchante lorsque sa voix gronda dans le dos du guerrier et le mot "démon" ne le laissa pas indifférent. Jusqu'à maintenant, il n'avait jamais remis en cause l'autorité de leur guide mais la déclaration de cette dernière avait tout de même de quoi laisser perplexe aussi Hannibal se tenait-il prêt à agir en circonstance. Et il ne tarderait sans doute pas à le faire lorsque le clair d'une épée fut dévoilé dans un geste et vif.

Le damarien n'en croyait pas ses yeux de voir ainsi l'elfe se retourner contre sa camarade après avoir menacé quiconque oserait s'approcher d'elle. Proférer de tels mots et les renier aussitôt dénotait l'inconstance si ce n'était la sournoiserie dont pouvait faire preuve cet individu qui ne manquait pas de soulever l'antipathie d'Hannibal.

Il n'avait pas eut besoin de plus d'éléments pour dégainer son épée et la brandir d'une main en direction de l'elfe, prêt à frapper et à trois foulées de ce dernier. Sa main gauche, quant à elle, était venue se placer sur la poignée de sa dague, dissimulée dans son dos et prête à faire couler le sang.

Cependant Hannibal se garda bien d'intervenir, laissant cette décision à Zakline dont il attendait sans doute les ordres. Car après tout, il y avait quelque chose d'anormal dans la situation présente et le guerrier se refusait à commettre une erreur de plus dans cette quête.

écrit par: Ailsa Lundi 27 Juin 2011 à 12h41
Ailsa ne savait plus ou regarder, tant de choses inexplicables et n’ayant aucun sens se produisaient en même temps. La femme qui les avait accompagnés était maintenant accusée d’être sous l’effet d’une illusion, tandis que Agaths, camarade qui à première vue paraissait sain d’esprit, venait d’en démontrer le contraire, incontestablement. Elle fut rassurée de remarquer que les villageois partageaient sont incompréhension. La seule personne qui semblait avoir une once de bon sens était la grande prêtresse du dieu soleil.

¤La seule personne sage ici, de toute évidence. Peut être que je peux compter sur elle pour éviter que cela finisse en massacre général. ¤

Entamant une réflexion interne, tenant de résoudre un problème à la fois, la hin tenta de se souvenir si elle avait déjà touché l’envoyée de la mère nourricière, pour tenter de juger de la véracité des dires de l’accusatrice. La druidesse ne s’arrêta pas la, et tenta de discerner un quelconque déguisement magique chez celle qu’ils avaient accompagnés.

¤Elle a survécu dans cette forêt plus qu’hostile, alors qu’elle n’était qu’une débutante. Cela penche plus pour l’illusion. Mais sans doute aurions nous remarqué quelque chose, Agaths et moi… Et pourquoi donc cette femme lancera de telles accusations si elles étaient sans fondement ? Une raison personnelle ? J’en vois difficilement une, à part une confrontation religieuse… Difficile de juger, dans ces cas là. ¤

Elle interrompit sa réflexion pour écarquiller les yeux, et retenir un cri de surprise, lorsque l’elfe commença ses drôles d’agissements. Le voir se lever et se placer devant la femme était déjà un signe flagrant d’une certaine folie, mais le voir attaquer l’instant d’après, quiconque l’aurai jugé sur ce simple acte. Ailsa ouvrit la bouche, mais resta sans voix. Haletant, elle inspira à fond et tenta de se calmer. Loin d’être colérique, comme à son habitude dans ce genre de situation elle était bien plus proche du désespoir, et sentait son être tout entier emporté dans la vague d’événements incompréhensibles. Le royaume lointain n’était décidément pas si loin, et sans doute son influence se faisait sentir ici en particulier.

La hin se leva doucement, s’appuyant sur ce qu’elle avait à proximité, et resta sur place, incapable d’aller de l’avant ou en arrière. Elle n’affichait rien d’agressif, mais seulement son incompréhension.

¤Voir tous le monde s’accuser, bientôt l’autre adepte de la mère nourricière va accuser quelqu’un d’autre, et semer une telle zizanie qu’il ne restera personne de vivant. Je ne veux pas mourir ici, j’ai des choses à faire, et le fait de voir que tous les gens ici présents sont littéralement fous, à quelques exceptions près, est une information que je dois communiquer au plus vite à mes supérieurs. Espérons que mon iris ne sera pas trop perturbé par toutes ces choses étranges. ¤

Elle savait que les gens n’était pas forcément tous fous, et que parfois certains agissements paraissaient étranges, surtout pour elle qui venait de si loin et au vu des avertissements qu’on lui avait fait avant de partir. Restant immobile, désespérée, elle espéra seulement de voir tout ceci se finir. Doucement, les yeux commencèrent à lui faire mal, de son nez émana une petite douleur, et elle senti qu’elle avait sa tristesse à refouler. Ce qu’elle fit, à contrecœur.

écrit par: Tenavril Mardi 05 Juillet 2011 à 13h18
Tous


Qui croire : la jeune humaine aux cheveux de feu qui porte le symbole de la Mère Nourricière ou la demi elfe barde, leur guide ? L’entrée en matière des nouveaux arrivants avait plongé le village dans un chaos inimaginable à l’image de l’elfe. En effet, le prétendu magicien avait montré lors de sa présentation un détachement vis-à-vis de cette humaine puis à la vue de son symbole religieux il avait voulu lui embrasser la main pour se faire pardonner, et maintenant le comble du comble l’embrocher avec son épée longue…

L’humaine que Zakline avait qualifiée de « démon » garda un visage impassible, surveillant les moindres gestes de chacun. Lorsque l’elfe termina d’incanter son sort, elle sortit une boule de cristal dans laquelle une fumée épaisse flottait. Elle la jeta devant elle, créant un brouillard des plus épais qui se propagea à grande vitesse jusqu’à obscurcir la vision de tous.

Zakline, toujours aux aguets, sifflota une étrange mélodie magique faisant lever une légère brise pour balayer ce brouillard. Le temps d’une chandelle tout revint peu à peu visible…

L’humaine avait disparu.


écrit par: Iélénia Samedi 16 Juillet 2011 à 20h37
-L'irréparable dans ce genre là par exemple.

La prêtresse jeta un regard aux alentours afin de s'assurer que le démon, si s'en était bien un, n'était plus dans les parages. Elle garda tout de même son écu actif juste au cas où pour le moment. Elle ne pensait pas trouver quoique ce soit mais un coup d’œil ne coutait rien et surtout elle en profitait pour observer un peu plus attentivement les derniers arrivés ainsi que la lisière de la forêt pour vérifier que personne d'étranger à la communauté se tenait tout près. Une fois rassurée, elle se tourna vers Zakline pour lui demander ce qu'elle avait vu exactement.

-Un démon vous disiez il me semble, je crois qu'on va avoir droit à une petite explication. Comment se fait-il que vous ayez été la seule à pouvoir le reconnaitre ? Je serais ravie d'en apprendre un peu plus sur ce savoir pour le moins fort utile et peu courant je dois bien l'avouer.

Elle regarda un moment Zakline pour voir sa réaction afin de voir si sa remarque et ses questions la mettaient mal à l'aise. Elle savait que la jeune femme lui cachait quelque chose, le tout était de savoir quoi. Car, elle ne le savait que trop bien tout le monde avait quelque chose à cacher, mais ce n'était pas forcément malsain ou absolument maléfique. Tout le monde aimait avoir ses petits secrets, des arrières pensées et Iélénia était ici pour montrer à tout le monde que cela n'était pas nécessaire.

-Mais allons donc accueillir les voyageurs, il me semble qu'un magicien est parmi eux, s'il savait dans quelle entreprise il vient de s'engager je crois qu'il aurait mieux fait de ne pas venir.

Elle accompagna ses paroles en allant retrouver ceux qui venaient d'arriver. Une fois devant eux elle s'adressa aux visiteurs ainsi qu'au bourgmestre.

-Il n'y a plus de danger allez donc rassurer vos gens avant qu'ils ne comment une autre imprudence. Iélénia, prêtresse de Lathandre. Je ne vous souhaite pas la bienvenue, car vous l'apprendrez bien assez tôt, il ne fait pas bon d'être ici. Mais puisque vous êtes là autant joindre l'utile à défaut d'avoir l'agréable. Quelqu'un serait donc versé dans l'Art ici ? Je crois que nous avons une tâche à lui confier.

écrit par: Agath's Gromalogh Lundi 18 Juillet 2011 à 13h58
L’impétueux magicien était content de voir que son petit stratagème avait fait fuir le "terrible démon", en effet l'intelligence n'était pas synonyme de grande sagesse chez l'elfe. Néanmoins il était fier de ses actes et voyant que le calme était revenu et que la femme en armure se dirigeait à sa personne, il prit la parole...

- Alors, finalement on dirait que mes services vous intéressent, bien, voila la première personne de sage que je rencontre sa m'évitera des démonstrations de pouvoir inutiles. Dit-il en regardant farouchement le guerrier dans les yeux...

- Dîtes moi ce qui vous tracasse, je suis en effet un grand connaisseur de ce que vous appelez communément l'art. L'elfe était fier d'être enfin utile à quelque chose et espérait qu'on démasquerait pas très tôt qu'il n'était qu'un simple novice et qu'il s'agissait que de sa première mission...


Profitant de ce moment de calme et de quiétude, Agaths prit son familier et se le posa sur la tête, en lui donnant l'ordre mental de se tenir aux aguets et de lui couvrir ses arrières. Voyant que son familier attirait les regards, il précisa qu'il s'agissait d'un sort de transformation qu'il avait lancé sur un de ses ennemis et qu'il s'en servait actuellement comme familier pour le punir. Un petit mensonge qui les fera réfléchir deux fois avant de m'attaquer s'était dit le magicien...


¤ Quatre yeux, valent toujours mieux que deux, pensât l'elfe en rigolant intérieurement...¤


Agaths se dirigea vers la femme en armure et lui demanda de l'accompagner là ou on aurait besoin de ses aptitudes.

écrit par: Hannibal Mercredi 20 Juillet 2011 à 21h03
L'épée toujours brandie en direction du mage, Hannibal restait de marbre devant la situation bien que la tournure des évènements avait de quoi surprendre. Il avait observé d'un oeil impassible mais intrigué la jeune humaine se faire attaquer puis s'enfuir dans un nuage de fumée sans doute d'origines magiques pour finalement disparaître lorsque son artifice fut dissipé par Zakline.

Les yeux du damarien balayèrent de façon insistante le moindre recoin dans son champs de vision; la petite hin et l'elfe hautain, le muret de pierre et les ténèbres qui serpentait à la lisière de la forêt... mais rien. La femme rousse s'était littéralement volatilisée. Sans lâcher son épée, Hannibal comprenait les conséquences de tout ceci mais il espérait se tromper.

Cependant la question la plus urgente et la plus importante demeurait: Qui étaient ces inconnus sortis de la forêt? Quel était leur but et étaient-ils seulement digne de confiance? Pour cette dernière question, le damarien se doutait bien que c'était mal parti si on prenait en considération les actes et les paroles de l'elfe. Il aurait bien aimé dire à Iélénia de se méfier de cet individu mais elle serait sans doute restée hermétique à ses conseils... peut être des marques de son apprentissage spirituel ou monial dans l'ordre de l'aube.

Mais leur garde-chiourme ne semblait pas plus inquiète que ça au sujet des nouveaux venus et le damarien prit pour argent comptant l'attitude de la demie elfe. Ceci dit, tout comme la prêtresse de l'aube, Hannibal aurait bien aimé découvrir le secret de leur guide quant à son aptitude inégalable pour déceler les illusions. Mais pour l'instant, il devait l'avertir de quelque chose de plus urgent bien qu'il se doutait que cette dernière devait avoir eut la même intuition.

Il écouta d'une oreille distraite les menaces ridicules du mage et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire lorsqu'il leur mentionna les origines de son familier. Bien que peu versé dans les arts des arcanes magiques, Hannibal savait pertinemment qu'il fallait être un mage de haut niveau pour arriver à de telles prouesses. Qui plus est, l'elfe ne semblait pas avoir décelé immédiatement la véritable nature de l'humaine aux cheveux de feu et il fallut l'avertissement de Zakline pour qu'il ne manifeste une quelconque méfiance envers elle.

Pas d'inquiétude de ce côté là donc mais Hannibal rajouterait désormais le mot "menteur" lorsqu'il repenserait au prétentieux mage en plus de "suspect".

Baissant son épée mais sans la lâcher, le damarien alla rejoindre Zakline pour lui parler sur un ton assez bas.


-La situation se complique encore un peu plus avec ces nouveaux venus mais quelque chose d'autre me tracasse... Il tourna son regard vers les bois avant de poursuivre. Soit notre "invitée mystère" dispose d'un laissé passé pour les bois, soit les loups ont étaient très rapides pour la dépecer et sans un bruit...


Il marqua une pause pour rassembler ses esprits et voir les réactions de Zakline avant de souligner l'hypothèse du damarien qui pourrait être problématique.



-Ou sinon... il se peut qu'il soit encore dans le village, cachée sous une autre forme et identité. Vous vous rappelez de l'étrange apparition dans les bois... mon intuition me dit que c'est lié. Il marqua une dernière pause avant de reprendre plus fort. Quelles sont les nouvelles consignes?

écrit par: Ailsa Jeudi 21 Juillet 2011 à 21h20
Ailsa poussa un petit cri et bascula en arrière lors de l’explosion de fumée. S’appuyant sur son bras gauche pour se relever, elle ne voyait vraiment rien d’autre que quelques silhouettes anonymes. Soupirant, elle se rassit en tailleur sur le sol au milieu du brouillard, le visage transmettant parfaitement sa lassitude et son désespoir vis-à-vis de la situation. Quelques instants âpres, voyant la brume balayée par le vent peu à peu, elle se releva alors que cette dernière n’était pas encore totalement partie.

¤C’est bon ? La tempête est finie ? On va peut être pouvoir avancer maintenant, non ? ¤

Clarifiant les choses dans son esprit, elle nota l’absence de l’ « herboriste », et fit ainsi une brève note mentale de la situation. Elle rajusta son sac, passant la sangle de cuir au dessus de sa tête, pour le porter en bandoulière. L’air distraite, voir insouciante, et sans doute complètement dépassée, la hin jeta un regard amusé au ciel, cherchant ses amis sur le fond de nuages. Rassurée, elle porta sa main à son œil droit et se le frotta, sentant une certaine fatigue après tant d’événements.

Elle se tourna alors vers la prêtresse, qui semblait, pour la première fois depuis l’arrivée au village, faire un semblant d’accueil à Ailsa et Agaths. Elle s’avança vers son interlocutrice, mais l’elfe, plus près, pris la parole avant elle. Elle se mordit la lèvre, et laissa le mage s’amuser, tandis qu’elle regardait la scène. Lorsque l’elfe eu fini sa tirade, Ailsa lança poliment quelques mots à Ielenia, répondant simplement à son accueil. Elle adopta malgré tout son air insouciant et apeuré, semblant plus triste qu’elle ne l’était réellement, malgré quelle le soit un peu soit il.

- Salutations, Dame de l’Aube. A propos d’apprendre des choses sur ces lieux, si quelqu’un pouvait me venir en aide… Je ne suis pas compétente en magie, si vous avez besoin de ce genre de services, lui en revanche saura vous aider. Je ne saurai prendre plus de votre temps, gérer le village en panique doit être difficile. Je vais essayer de me renseigner par moi-même, merci.

Inclinant légèrement la tête en signe de respect, fermant les yeux, la hin se retourna ensuite et marcha vers la barde et le guerrier qui discutait non loin de la. Regardant d’un air perdue autour d’elle, la hin s’adressa à la demi elfe, qui semblait avoir maitrisé un minimum la situation précédente. Se mordant la lèvre, le ton de voix la rendant aussi désorienté qu’elle l’était réellement, elle s’adressa timidement à la grande personne, levant la tête pour regarder son visage.

- Euh, excusez moi, mais faute de demander à … - elle hesita un instant sur le nom- Ielenia, qui parait occupée, pourriez vous m’expliquer ce qu’il se passe ici et dans quel pétrin mon voyage m’a conduit ? Je m’appelle Ailsa, et j’ai peur d’avoir été compétemment dépassé par les événements.

Ces mots étaient en grande partie vrais, et le peu de cinéma que la druide faisait était si proche de son véritable état d’esprit actuel que cela ne lui demandait aucun effort de paraitre désorientée.

écrit par: Tenavril Mardi 26 Juillet 2011 à 12h58

Tous


Les questions fusaient de toute part. Leur guide décida d’y répondre avec méthode, d’abord celle de la pretresse puis du guerrier.

- en fait, je n’ai pas perçu d’illusion…Et pour le démon, ce n’était qu’une façon de parler pour marquer dans votre esprit le danger que représentait cette soi disant femme. D’ailleurs, maintenant je suis certaine que c’était une imposture. L’orbe magique, comme l’a si bien fait remarquer Hannibal, était du même acabit que celui que nos agresseurs de la nuit nous ont jeté. Une pretresse de la mère nourricière ne cache pas son symbole religieux. Et puis avoir sa robe écorchée par des ronces…C’est comme si un pretre de Kossuth se brûlait les doigts…Je pense que nous avons affaire soit à un expert en illusion soit à une créature métamorphe ou qui sait très bien manier des sorts du même type. Hannibal, tu as probablement raison , elle doit être dans le village sous une forme quelque conque…Roh que j’aime pas ça…Heureusement, nous avons le sommeil léger, un côté positif de la malédiction…

Ses prunelles azur mouchetés d’or fixèrent la druide halfeline et le magicien elfique. Elle plissa le front, le regard très sévère.

- quant à vous, va falloir expliquer votre présence. Je vous préviens que je devine tout mensonge aussi facilement que les plus grands devins des Royaumes. Je vais mettre les points sur i rapidement : nous sommes là pour récupérer la fleur de lune. Si vous essayez de nous voler, de nous empêcher de le faire, vous êtes MORTS. Par contre, vous pouvez collaborer. Nous sommes dans le même panier avec cette malédiction qui empêche quiconque de quitter le village sans se faire dévorer par les loups.


Le chef du village les invita à discuter dans sa taverne, enfin ce qu’il en reste…. Il reprit l’histoire, en relatant chaque fait : l’arrivée du mage et son désir d’ouvrir un portail magique, son échec en invoquant un démon qui a séduit les villageois en les détournant de leur déesse la Mère Nourricière, la rébellion et la destruction du démon, et la punition de la déesse…Il remit de nouveau sur la table tous les écrits qu’il avait sauvé du feu de la tour dans laquelle vivait le magicien.

Agaths put avec délectation se noyer dans tous ces morceaux de parchemin. Le projet de l’homme était fou. En négligeant un élément essentiel du sortilège, le Cœur de Dragon (un diamant aussi gros qu’un poing), il avait perverti la magie et invoqué probablement par erreur ce démon. Il découvrit également la rédaction de quelques sorts qui feraient son bonheur pour son grimoire. Par contre, malgré toute cette investigation, il ne voyait pas comment lever la malédiction…



Rappel : peu sommeil, ni faim ni soif. Pour tous.

écrit par: Iélénia Mardi 02 Août 2011 à 20h18
C'était un retour au point de départ ou presque. Maintenant ils avaient un problème de plus en la personne d'une ou d'un ennemi qui se terrait quelque part dans le village, même si ça restait à confirmer. Quoiqu'il en était, il fallait résoudre les problèmes les plus urgents à savoir la malédiction. Car après tout Iélénia aussi était sujette à cet étrange magie. Il fallait résoudre à tout prix le problème du portail. Son activation n'allait pas tarder et ils ne savaient toujours pas ce qu'il fallait faire. Iélénia avait bien une petite idée derrière la tête mais elle était risquée, un peu trop à son gout.
Il lui fallait plus de renseignements et surtout il lui fallait savoir à quoi elle avait affaire. D'après le magicien il s'agissait d'un démon. Mais lequel et surtout pourquoi se contenter uniquement de ce village. Il y avait quelque chose d'étrange dans tout cela. Quelque chose qui ne formait pas un enchainement logique, comme si on avait écroulé un mur et qu'on trouvait une brique qui n'y appartenait pas. Le seul problème était qu'elle ne voyait pas encore le moyen de résoudre le problème du portail. C'est alors qu'elle eut un pressentiment terrible.
Pourquoi le démon les maintiendrait ici ? Pour quelle raison n'avait-il pas profiter de sa liberté pour aller ailleurs ? La seule réponse qui lui vint à l'esprit sonna comme une évidence.

¤Parce qu'il a un intérêt à rester ici. Et si la fleur de lune n'était qu'une conséquence de cet intérêt ? Et si les âmes maintenues ici n'était que...¤
Iélénia arrêta là ses divagations. Rien ne laissait supposer qu'une telle chose soit possible. Mais avec les démons on pouvait toujours s'attendre au pire. Elle retourna voir Zakline pour décider de la marche à suivre avec elle.

-Je ne vois pas comment résoudre notre problème concernant le portail par contre nous pouvons toujours essayer de débusquer le démon. S'il est parmi nous il a tout intérêt à garder un œil sur nous. On pourrait profiter de ça pour le piéger ? Il doit bien avoir un moyen de le trouver. Si seulement on avait d'autres documents de ce fichus magicien de malheur ou un endroit qu'il aurait fréquenté souvent à fouiller. A moins que vous n'ayez une autre suggestion plus productive ?

écrit par: Ailsa Mercredi 03 Août 2011 à 13h43
Ailsa n’aimait pas du tout la situation présente. Néanmoins, en tirer quelque chose paraissait maintenant plausible. Analysant la situation à la suite des explications de la barde, elle en conclut qu’il fallait non seulement se méfier, mais aussi ne rien tenter de fantaisiste. Tout le monde était sous tension, et la moindre bourde pouvait tout faire échouer. Elle se remémora les mots du grand dracosire, et nota que le coté discrétion n’avait pas été sans plus grande réussite, une leçon qu’elle n’était pas prête d’oublier. Mais bon, tant que l’œil n’était pas découvert, tout allait bien.

Quand la demi elfe s’intéressa enfin à elle, son sourcil se leva, surprise d’entendre autant d’agressivité. Adoptant l’air et le ton de voix le plus amical, calme et réfléchi possible, elle répondit poliment.

- Je comprends que notre venue vous tracasse, la situation ici semble bien instable. Je suis personnellement disposé à répondre à vos questions, si vous en avez. Sachez toutefois que je ne souhaite pas interférer dans votre quête de la fleur de lune. Par contre, comme je me retrouve coincé ici, si je comprends bien, peut être serait il possible de collaborer pour trouver une solution. Je pense pouvoir me rendre utile, et je tacherai de l’être si je le peux.

Un hochement respectueux de la tête à son interlocutrice, puis elle entreprit de suivre le mouvement vers la taverne, ou elle pourrait sans doute en apprendre plus. Durant ce petit bout de chemin, la hin nota qui était le chef du village, et les différents membres du groupe de la barde et la prêtresse, à savoir les deux hin et le guerrier. Elle siffla dans le vent, un air calme et neutre, et indiqua du doigt une fenêtre de l’auberge, au premier étage, invitant ses compagnons à se rendre à l’intérieur.

S’asseyant à la table de l’auberge, la hin se focalisa sur les explications, ne manquant pas un mot du récit. Ce mage semblait être un fou, de toute évidence. En apprenant plus sur la bête qui les avait approché plus tôt, elle eue un frisson rien qu’en se remémorant l’attaque subit quelques temps auparavant. Puis, le narrateur en vint à Fenwick…

- Fenwick, vous dites ? Il … Il est mort ? Elle jura intérieurement. J’étais venu prendre de ses nouvelles. Apprendre sa mort est plutôt difficile… désolé d’avoir interrompu, je … je vous écoute.

Adoptant un air attristé, elle écouta le récit jusqu'à ce qu’il prenne fin, récoltant le plus d’informations possibles. Puis, elle se tourna vers l’aubergiste, choisissant un visage abattu et pensif, ainsi qu’on ton de voix penaud et timide.

- Excusez-moi, j’ai besoin de réfléchir un peu sur la mort de Fenwick… Même si je ne peux pas dormir, je vais monter dans une chambre. Veuillez m’excusez…

Montant les marches en bois, la hin choisi la chambre qui lui paraissait la plus à l’abri des regards, et celle qui la rendrai la plus discrète possible. Ouvrant la porte, elle ouvrit aux trois oiseaux appelés, Petit Jacquet, Pauline et Sirophi. Pauline fit le guet dans le couloir, perchée, tandis que les deux autres étaient à l’extérieur.

La druide ferma la fenêtre et les volets, et s’assit en tailleur au milieu de la chambre, puis ferma les yeux. Empoignant l’Iris, elle exécuta un ordre mental.

¤-Iskkaer !¤

Elle fut étonnée d’avoir déjà donné un nom à ce petit dragon fantomatique. Elle avait lu ce nom draconien dans la grande bibliothèque de l’œil, et l’avait apprécié. Le majestueux dragon miniature apparut, et Ailsa le contempla quelques instants, avant de revenir sur le but premier de l’opération. Elle savait qu’elle allait avoir un peu mal, mais elle le redoutait, étant la première utilisation qu’elle en faisait.

¤-Messager draconique ! Iskkaer, mets moi en communication avec le haut dracosire Tenavril !¤

Ne sachant pas exactement comment marchait ce message, elle déversa ce qu’elle avait à dire, attendant une réponse par la suite. Elle senti une douce douleur l’affaiblir, et serra les dents.

¤-Voici mon rapport, haut dracosire Tenavril : Je sui actuellement à Cryptejardin, qui je vous avoue, est un endroit des plus singuliers. J’ai rencontré sur ma route l’elfe mage Agaths, comme convenu. Les gens ici sont agressifs et sous pression constante. Une malédiction frappe ce village, personne ne peux en sortir, sous peine de se faire dévorer par un énorme loup fantomatique dont la seule présence immobilise de peur. Autre chose, j’ai… j’ai appris pour le seigneur Fenwick, qu’il était mort. D’après les villageois, il à tenté de combattre la bête et à périt. Je suis désolé… Autre chose, cette malédiction semble venir à la base de la venue d’un mage puissant, Azarèus, venu créer un portail interplanaire dans ce village, grâce à un rituel complexe, mais ce fou souhaitait l’accomplir sans l’une des plus importantes composantes matérielles, un diamant gros comme le poing, le Cœur du dragon. Il a alors invoqué un extérieur maléfique du nom d’Aldosias, qui annonça une famine et un hiver très rude. Il proposait son aide, bien sur, annonçant que quiconque en voulait n’avait qu’à dire 3 fois son nom. Ses perditions se révélèrent vraies, et les villageois l’appelèrent. Il leur dit d’ignorer leur déesse protectrice, Chauntéa, et de le vénérer, ce qu’ils firent. Et depuis, il y a cette malédiction. Aussi, il y a le portail, dont on dit que quiconque s’en approche deviens fou. Les fleurs de lune ne poussent qu’autour du portail, le jour de la fête de la lune, ce qui ne laisse que peu de temps. Nous avons, à notre arrivée dans les bois alentours, rencontré une prêtresse de Chauntéa, qui semblait chercher la fleur de lune, mais qui en fait n’était qu’une usurpatrice, mise à jour à notre arrivée au village par une demi-elfe barde du nom de Zalkine. Cette dernière semble aussi convoiter la fleur avec beaucoup de conviction, et est très agressive à ce sujet. Je me méfie des deux personnages. A priori, la fausse prêtresse serai toujours dans le village, cela m’inquiète. Encore une dernière chose, il y à ici une prêtresse de Lathandre, une alliée de la demi elfe, qui à le bouclier magique de Fenwick, la ressemblance est en tout cas frappante. Elle se nomme Iélénia, peut être est-ce une de vos connaissances ? Que dois-je faire ? Y à t’il des informations dont vous pourriez me faire part ? Ces différents noms vous disent il quelque chose ? Avec mes respects, Veilleur Ailsa. ¤

Habituée aux dialogues mentaux, celui-ci avait tout de même été éprouvant, et ne rien oublier s’était avéré dur. Soufflant, elle attendit une réponse, concentrée.

écrit par: Agath's Gromalogh Dimanche 07 Août 2011 à 13h50
¤Qu'elle poisse¤, se disait intérieurement le magicien elfe, il était là devant ces documents qui décrivaient des puissants sorts d'arcanes et il n'avait pas les moyens de les recopier sur place, il manquait de matériel...

À part ça l'elfe avait beau essayer de relire les autres documents dans tous les sens, rien à faire, pas de réponse à cette malédiction.

¤J'attendrai donc d'être rentré à l'assemblée ou je pourrais les recopier dans mon manuscrit de sorts, en attendant je vais mettre les sorts et cette description manuscrite qui parle de comment le mage fou à essayé de créer le portail dans mon sac...¤

¤Faudrait réfléchir à quelque chose, si cette femme qui nous accompagnait était un démon ou autre chose, pourquoi n'a-t-elle pas profité de nous avoir Ailsa et moi seuls pour nous achever dans la forêt et avoir attendu d'arriver au village. Pourquoi voulait-elle tellement rentrer dans ce village, il y a quelque chose qui cloche la dedans.¤

Le cerveau de l'elfe bouillonnait de ne pas trouver une réponse à ces énigmes...Il réfléchit à ce qu'on lui avait raconté sur le village. Il paraîtrait qu'un portail était apparu et de celui-ci était sorti un démon qui après avoir corrompu le village avait finalement été éliminé, chose pas très crédible, Agaths voyait mal un démon avec des tels pouvoirs se faire tuer pas des armes de paysan...
De plus cette divinité bénéfique de la nature qui soi-disant lance une malédiction sur les villageois, le mage n'y croyait pas trop non plus.


¤ A mon avis si le guide demi-elfe, avec très mauvaise humeur, dit la vérité la femme était le démon et les villageois seraient simplement enfermés par un muret magique pour les protéger de ce démon, du coup celui-ci ne peut plus rentrer dans le village et traverser le portail restant coincé dehors et faisant des siennes...Reste le problème du portail, quand le démon est apparu aux villageois il avait dit que l'hiver arriverait, et l'homme qui s'est trop approché du portail voulait faire des bonhommes de neige donc si on est logique de l'autre côté du portail il doit faire froid... dommage que je m'y connaisse pas en plans, car si je vois juste on saurait de quel type de démon il s'agit...¤

¤Quoi qu'il en soit je ne perds rien pour faire des recherches de mon côté après tout les gens qui forment ce groupe n'ont pas l'air d'être des maîtres en la matière, même s'ils veulent le paraître.¤

Ainsi dit, ainsi fait, Agaths alla vérifier toute l'histoire de lui même examiner les restes de la tour voir si rien de magique ou d'utile avait échappé aux fouilles des villageois, et puis se rendit au portail qu'il voulait examiner de même.


:hrp:Agath's range tous les parchemins contenant les sorts dans son sac ainsi que la description des essaies du mage pour créer le portail. Puis Agaths fouille avec minutie(faire 20?) les restes de la tour, et utilise ses connaissances en art de la magie et mystères avec le portail pour voir si rien n'a échappé aux autres l'ayant examiné avant lui.

écrit par: Tenavril Mercredi 31 Août 2011 à 10h55
Tous


Le magicien elfique de l’Assemblée trouva son bonheur en se noyant dans les parchemins et les écrits profanes décrivant un rituel capable d’ouvrir un portail sur un plan. Sûrement que ses confrères de l’Assemblée aurait la même exaltation en découvrant ces documents. Il prit donc ce qu’il l’intéressa. Il fit également son enquête auprès de l’ancienne tour. Hélas, il n’en restait plus que des cendres encore chaudes malgré la décennie qui venait de s’écouler depuis l’incendie. Cela sentait la magie à plein nez.

L’humeur de leur chef guide était celle d’un dragon qu’il surprend un voleur dans son antre à trésor…Elle en avait marre d’attendre et d’être enfermée comme un oiseau dans une cage. Et puis surtout un autre point, non des moindres, la tracassait…


- J’espère que vous avez trouvé une solution pour nous sortir de cette cage…On n’avait pas assez de problème et maintenant on a sans doute un espion métamorphe ou expert en illusion qui peut se cacher n’importe où. Au moins il ne pourra pas nous empoisonner ou trancher la gorge dans notre sommeil puisqu’on ne mange et ne dort presque pas…

Le tavernier, chef du village, alla à l’encontre du Damarien, en portant dans les bras une couverture roulée sur elle-même. Il la déroula sur une table, dévoilant une longue lame rangée dans un fourreau. Contemplant l’objet quelques instants, sans doute perdu dans des souvenirs lointains, il dégaina l’épée longue pour l’examiner puis il la présenta à Hannibal. Le damarien remarqua aussitôt que cette lame n’avait rien de commun. On pouvait voir dans l’acier le reflet de chacun. Le pommeau est orné de fils d’argent entrelacés autour d’une pierre précieuse opaline donnant ce reflet vert bleu à toute la lame au contact de la lumière. Pour une lame longue, elle semblait fort légère.

- Cette lame était autrefois ma première compagne d’aventures. Nous en avons vécu de beaux et pires moments. Mais aujourd’hui le temps est venu que je m’en sépare et que je mette toutes nos chances de notre côté pour que cette malédiction prenne fin. Je vous en fais donc présent sous promesse que votre main qu’il la portera agira avec sagesse et bonté.


Ailsa éprouva pour la première fois la magie de l’Iris du Dragon en envoyant un message au Haut dracosire Tenavril. La réponse arriva le temps qu’une chandelle brûle :

- Ailsa, quelle triste nouvelle que tu m’apprends. Et j’ai bien peur de t’en apporter aussi de mauvaises. Ysmeann est très souffrante dont le mal nous est pour l’instant inconnu. Je ne peux solliciter son aide…Sois prudente. Dès que possible, nous irons à ton secours mais avant essaie de trouver une solution pour mettre fin à cette malédiction…Nous avons appris également que des agents du Culte du Dragon cherchaient à mettre la main eux aussi sur la fleur de lune. Cela ne doit jamais arriver…Cœur vaillant et esprit vigilant !

écrit par: Ailsa Dimanche 04 Septembre 2011 à 18h52
Ailsa assise en tailleur au milieu de la petite chambre tapotait ses doigts les uns contre les autres, paumes jointes, impatiente. Est-ce que ça avait marché ? Lorsque la réponse raisonna dans sa tête, elle fut d’abord surprise, mais avant tout soulagée. Ecoutant attentivement les indications du maitre de guilde, la hin nota mentalement chaque information, qui ne présageait rien de bon. Le fait qu’Ysmeann tombe malade lui paraissait presque surnaturel, et elle eu une pensée pour l’elfe qui l’avait accueillie à son réveil.

¤Tout cela ne présage rien de bon. J’espérai un peu d’aide, mais il semblerai que les problèmes soient partout. Cet pseudo prêtresse de la mère nourricière doit surement être l’agent du culte. Penser que c’est moi qui l’ai conduite ici, j’en rage ! Il va falloir être vigilant. Mettons en place une stratégie, puis allons querir l’aide des autres. ¤

Se levant, elle se dirigea vers la fenêtre, et en ouvrit les volets. Ouvrant la porte du couloir, elle amena donc un à un tous les oiseaux à la fenêtre. Prenant son temps pour donner les instructions, elle leur demanda de chercher la femme, et de venir la voir dés que possible. Elle tenta de leur faire comprendre qu’elle pouvait potentiellement changer de forme, mais n’était pas sur du résultat. Les dispersant sur toute la zone que contenait le mur, elle fit demi tour et se dirigea vers la salle commune du bâtiment, ou la fête battait son plein. Descendant les escaliers, elle nota ce à quoi chacun œuvrait, et décida de se diriger vers la demi-elfe, qui semblait savoir des choses et diriger tant bien que mal les opérations. Attendant qu’elle ai un moment, Ailsa imprégna ses mots du même ton que son interlocutrice, sans le désespoir et l’impatience, montrant son inquiétude quant à la situation, et son envie d’en découdre avec la présence indésirable.

- Si je peux me permettre, peut être qu’en mettant quelques informations en commun, nous pourrions en savoir plus sur notre mystérieux ennemi. Personnellement, je ne pense pas que cela soit un allié du gros loup qui garde les murs du village. D’après mes souvenirs, elle était aussi effrayée que nous lorsque nous l’avons croisé. Elle est donc coincée ici. A voir de quoi elle est capable, elle maitrise surement la magie, et sans doute la magie profane. Une illusion ou un sort de transmutation. Si personne n’a de sorts approprié à leur détection, la meilleure façon de la trouver est sans doute d’attendre. Fouiller le village est une idée, mais si la cible est invisible, magiquement, ce serai une perte de temps. J’ai tendance à croire qu’elle est ici pour la fleur de lune, peut être que l’attendre à ce moment la est une idée ? Qu’en dites-vous ?

La tonalité de son discours invitait toutes autres personnes à donner leurs avis et suggestions.

écrit par: Iélénia Dimanche 04 Septembre 2011 à 23h25
La prêtresse de l'aube se remit à réfléchir à leur situation. Le temps jouait contre eux et ils n'avaient pas le moindre début de piste. De plus la présence d'une personne mal intentionnée parmi eux n'arrangeait rien. Il y avait bien la possibilité d'appeler le démon par son nom mais Iélénia s'y refusait. C'était une solution extrême qu'elle se refusait à prendre car elle le savait, une telle démarche ne pouvait mener qu'à une terrible catastrophe. Elle retourna sur les lieux de la tour qui n'était que ruine désormais et regarda machinalement s'il n'y avait pas une trappe au sol, dissimulée. Les pierres encore chaudes l'intriguèrent également. Elle en prit une dans sa main pour voir si elle pouvait la tenir longuement. Elle se demanda ce qui avait pu causer autant de dégâts. Comment une construction de pierres avait pu être complètement pulvérisée ? Même un simple démon n'y arriverait pas. Elle se dirigea vers le portail et vérifia que la pierre restait aussi chaude. Là elle la jeta au travers du cercle pour voir s'il se produisait quelque, chose dont elle doutait fortement, mais à situation désespérée, tentative désespérée. Elle gardait son écu actif avec elle, car elle se voulait un point de lumière dans ce village si sombre et si terne. Elle retourna voir leur guide et les autres, toute à ses réflexions.

-On pourrait aussi détruire le portail, c'est peut-être lui qui est le garant de cette malédiction. Peut-être qu'en fait le sortilège a bien fonctionné mais que justement un démon a tenté de s'infiltrer dans un royaumes céleste. D'où la malédiction qui en découlerait. C'est soit cela soit détruire le démon. S'il pouvait être le même que celui qui change de trait à son bon vouloir, cela ferait d'une pierre deux coups. Sinon il faudrait convoquer la déesse en personne.

Iélénia se tut un moment cherchant à mettre de l'ordre dans ses idées.

écrit par: Agath's Gromalogh Mardi 06 Septembre 2011 à 13h39

Agath's écoutait attentivement les propositions de chacun, il savait certes qu'il aurait très bien pu par une simple incantation deviner la situation de cette soi disant change-forme. Mais il n'aimait pas qu'on lui force la main, d'ailleurs il se demandait comment la petite halféline avait autant appris sur ses pouvoirs magiques. Il n'avait utilisé ce sort qu'une seule fois et elle savait déjà à quoi il servait et qu'il pouvait détecter n'importe qu'elle sorte de magie. Mais le mage n'y fit pas attention de toute façon il n'avait pas eu le temps encore pour se pencher sur ses sorts chose qui l’inquiétait.
Il quitta donc la chambre commune pour se mettre à l'écart ou il se remémora toutes ses connaissances magiques en prévision d'une future bataille.
Il savait pertinemment qu'ils seraient tôt ou tard obligés d'affronter le nécromancien, le démon et peut-être la fausse herboriste voir même le loup maléfique et il voulait être prêt pour un tel affrontement...

À son retour de la méditation, il y avait encore du monde dans la salle ils continuaient de discuter au sujet du portail et de la malédiction. Agath's entendit la proposition de la prêtresse et son idée de détruire le portail lui plut assez par-contre celle d’appeler le démon le fit tressaillir...


hrp.gif Agath's récupéré ses sorts

écrit par: Tenavril Mercredi 14 Septembre 2011 à 09h13
La suite Eclosion de la fleur de lune