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> La Maison d'En-dedans, L'Orbe du Dragon - Dame Braguelongue
  écrit le : Jeudi 14 Novembre 2013 à 13h01 par Kipepeo
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4ème jour du Pourrissement
Voyage dans les collines
Climat : frais, venteux


Mirtzar décida de rester aux portes de la ville. Il avait reçu une missive porté par une sorte de volatile magique, ressemblant à un pigeon à première vue mais il était rare de voir un pigeon qui pouvait parler à l'oreille des gens. Celui-ci appris qu'il devait surveiller la route et suivre dès qu'il l'aperçut une charrette avec deux hommes, et une gnomesse conduit par un quidam répondant au doux sobriquet de Pancho. Navarth partit donc en mission de reconnaissance seul, cherchant à poser le regard sur la maison d'En-Dedans et la Dame Bragulongue qui l'habitait.

Navarth n'eut pas trop de mal à se renseigner auprès des auberges qui garnissaient la route menant vers les portes de Proskur. Apparemment cette maison était connue, la Dame qui y habitait aussi. Une famille très ancienne, avait dit l'aubergiste la mine ronde, le nez rouge d'essayer ses bouteilles tôt le matin, les mains dans son tablier, la bouche pleine où manquait quelques dents. Il fallait pour y arriver contourner Proskur par la route de l'est, monter une des collines qui surplombait la ville et de là prendre à droite au carrefour de l’obélisque. A première vue, c'était simple, un voyage rendu désagréable par le vent, mais où la clarté lumineuse du soleil mettait en valeur les tons naissants d'un automne bien frais.

Il ne fallut pas très longtemps pour arriver à l'obélisque. Celui-ci eut intéressé les érudits par son ancienneté : la pierre lissée patiemment par le temps, éclairci par les années de lumière, portait en son milieu un symbole tout simple d'un rond brisé par une flèche cassée. Il y a longtemps qu'on oublia pourquoi elle était là, et ce que signifiait cette marque dont la naïveté des traits supposait un temps où hommes étaient encore à la recherche de leurs humanité. Le petit sentier à droite montait encore probablement jusqu'au sommet. Le sol devenait plus aride, caillouteux et le sentier plus raides lorsque soudainement il arriva à une merveille d'architecture.

Ayant détourné le cours d'une rivière la bâtisse se dressait toute en rondeur et en équilibre entre pierre, eau et air. A la fois accueillante et portant une aura de sévérité dangereuse, ces différents bâtiments étaient tout à l'honneur du génie des gnomes dans l'ingéniosité et la création.

Le tout semblait silencieux, si ce n'est le doux glouloutement de la rivières dévalant la pente. Le sentier conduisait à une petite porte d'entrée, alors qu'un escalier à sa gauche descendait dans un bassin où quelques arches pierreuses faisaient le bord d'une piscine naturelle


 
 
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écrit le : Vendredi 22 Novembre 2013 à 19h16 par Narvarth
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La tête pleine des éléments de réflexion de la soirée passée, persuadé que la vision d'ensemble de la situation lui échappait totalement pour le moment, espérant obtenir d'avantage de réponses que ses vagues et troublants souvenirs d'anciens récits sur la Gardienne, le Fils du Clan se mit en route vers le lieux de rendez vous dans Proskur.
Il avait salué brièvement son frère d'arme et de cœur nanique, étant convenu de se retrouver sous peu, puis s'était mis en marche, un Elesil volant gaiement au dessus de lui, profitant des quelques courants d'air chaud de ce début d'automne pour faciliter son ascension. L'aiglon blessé recueilli en Cormanthor avait repris du poil de la bête, si toutefois l'expression s'adaptait au volatile, grâce au passage des Soldats des Marches en terres Languelionnes.

La marche matinale, maintenant qu'ils n'avaient plus l'urgence de revenir à la civilisation pour le compte de la Compagnie, fit du bien au hin, malgré la fraîcheur ambiante. Elle l’apaisa, contrebalançant l'effet qu'avait la proximité de la ville sur lui. Il doutait de ne jamais apprécier les cités en général, compte tenu de son passif, Padhiver, Mirabar, et même Sundabar, qu'il ne supportait que parce que le Bastion les coupaient de la ville voisine.

Ayant laissé sa monture à Mirtzar, le sagespectre put à loisir observer le paysage le temps de rallier la maison d'en dedans, ce qui accentua encore l'effet que devait produire en général ladite bâtisse sur les voyageurs que avaient l'occasion de poser leurs yeux dessus. De par sa taille et sa foulée tranquille, le hin de la vit se dévoiler que très lentement devant lui.
Bien entendu l'aspect spectaculaire de la bâtisse ne lui échappa pas le moins du monde, aussi il prit tout son temps pour s'en approcher, s’arrêtant même au niveau des escaliers pour admirer le bassin et ses arches.

N'ayant pas encore tous les détails de leur mission, malgré la demande de prudence de Théodus, Narvarth ne chercha pas une approche discrète de la maison, sa présence bien en vue sur le chemin en faisait un simple aventurier randonneur, profitant de l'agréable spectacle, ce qui pour lui n'avait rien de déplacé. Avant d'aller s'annoncer aux habitants de la demeure, le hin appela toutefois son compagnon ailé, pour lui demander de rester calmement à l'attendre à proximité. Il doutait fortement de son comportement à l'intérieur de cet espace clos.

Elesil ayant prit un peu de distance, le Cerf de Sundabar se prépara à se faire inviter dans la bâtisse, remettant sa chevalière bien en place, histoire de pouvoir au besoin se faire reconnaître plus facilement comme envoyé de la Compagnie. Ceci fait il se rapprocha de ce qui semblait être la porte principale de la demeure. Il toqua trois fois sèchement puis recula d'un pas en attendant la venue de quelqu'un.



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écrit le : Vendredi 29 Novembre 2013 à 18h47 par Kipepeo
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4ème jour du Pourrissement
Voyage dans les collines
Climat : frais, venteux


Admiratif comme bon nombre de visiteurs par le passé, Narvarth prit le temps de contempler l'eau claire et miroitante du bassin à ses pieds. Il pouvait s'imaginer déjà de délicieuses baignades, pour peu que le climat soit un peu plus chaud. Son regard s'arrêta sur quelque chose de scintillant au fond de l'eau, probablement une pièce ou une pierre brillante que quelqu'un a du perdre par là bas. Mais déjà l'eau se ridait doucement sous l'effet un petit coup de vent. Après tout, il n'était pas là pour ça, l'objet de sa visite était bien plus important.

Il y a des moments où le corps et l'inconscience réagissent sans que le visuel ne puisse aider à en découvrir la source ou la raison profonde. N'empêche Narvarth ressentit comme un vague et insidieux malaise. Peut-être la timidité de rencontrer une des grandes et anciennes familles gnomes de Proskur. La bâtisse était grandiose il fallait l'admettre. Serait-ce ces fenêtre muette qui cachaient tant de secrets ? Ou encore ce bassin d'eau qui semblait innocemment jouer avec le vent et le soleil, renvoyant ses reflets d'argent. Ou Elesis qui contrairement à son habitude était muet et posé sur une branche tout près de l'entrée principale du manoir ?

Lorsqu'il frappa sèchement la porte, l'halfelin se rendit compte tout à coup que celle-ci ne semblait pas offrir la résistance d'une porte fermée. Baissant les yeux sur le penne, et après avoir fouillé du regard la serrure, le rôdeur chercha instinctivement des traces de fracture. Assez lourde cette porte et la serrure semblait exiger une clé fort compliquée, probablement ancienne. Poussant légèrement de la main, le battant bascula révélant un petit hall garnit d'une armure à la taille de gnome au pied duquel reposait un écu en acier. Sur les murs une collections d'épées et de hachettes, dont les gardes étaient décorés habillement. De l'autre côté quelques crochets, pour pendre vestes et manteaux. Une cape d'un vert bouteille, liseré de fil d'or y attendait sagement son propriétaire. Au-delà une arche plongeait sur un second hall au centre duquel trônait un tapis rond d'une couleur de bleu délavé. Et dans la pénombre tout au fond, l'halfelin distingua les contours d'un escalier en pierre.

La maison entière était silencieuse, d'un de ces silence tellement lourd qu'on souhaitait presque y entendre une voix qui chantonnait, ou le bruit d'un pas sautant sur l'escalier. Seul le vent s'engouffrant dans la maison fit claquer une porte. Était-ce le vent ? Rien n'était moins sûr...



 
 
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écrit le : Vendredi 29 Novembre 2013 à 20h10 par Narvarth
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¤Théodus, dans quoi m'as tu encore embarqué?!¤

Le hin connaissait assez la mentalité de leur cher scribe pour savoir qu'il n'enverrait pas le soutien des Marches sans raison, et la demande de prudence qu'il leur avait adressé à Mirtzar et à lui lors de leur investiture dans cette mission prenait d'avantage d'importance en ce moment précis.

Là, devant cette porte entrouverte, et l'inconnu qui se tenait au delà, le Fils du Clan était dans une position délicate, la complexité extérieur de la bâtisse n'augurait aucune simplicité dans l'exploration des dédales que devait constituer son intérieur. Il ne voulait pas prendre le risque d'y amener son compagnon ailé, incapable de voler discrètement dans la possible étroitesse des couloirs, le prendre sur l'épaule occasionnerait une gêne qu'il ne pouvait se permettre, et le bruit de ses serres sur n'importe quel sol dur irait à l'encontre de la discrétion nécessaire à la situation.

Il devait donc le laisser sur sa branche, lui recommandant d'être prudent, il espérait qu'en cas d'absence prolongée, son compagnon irait chercher Mirtzar, chose qu'il ne pouvait lui demander directement, sans savoir si le danger qu'il ressentait était bien réel, et d'importance suffisante pour lui faire relâcher la surveillance du chariot qui l'avait fait rester aux portes de Porskur.

Il serait seul pour s'engager dans l'inconnu.
Le hin s'abaissa devant la porte, ramassa deux cailloux qu'il sépara pour le moment dans deux poches différentes, jeta un dernier regard à l'aiglon, et franchit le seuil.

L'observation des premiers mètres devant lui fut interrompue par le claquement d'une porte. Le hin devait commencer son exploration, discrètement, efficacement, prudemment. Son premier réflexe fut de refermer doucement la porte derrière lui, de ramasser l'écu au sol et de le dresser contre la porte, le bruit de sa chute l'avertirait si quelqu'un entrait derrière lui. Ses arrières ainsi assurées, il sortit ses armes, épée courte dans sa main droite, kama dans la gauche, il jeta un regard envieux sur la panoplie d'armes l'entourant, mais l'urgence de la situation, ajoutée au fait qu'il ne se servirait pas comme un voleur dans les possessions d'inconnus qui pourraient s'avérer être ses hôtes une fois qu'il les trouverait, l'empêcha de regarder plus en détail si l'une ou l'autre de ces armes servirait ses besoins actuels. Il laissa toutefois son havresac dans le coin de la pièce, le moins en vue possible, histoire d'être plus léger, discret et d'avantage libre de ses mouvements. Il repasserait forcément devant la collection d'armes pour récupérer ses propres possessions.

Le sagespectre pouvait s'engager plus avant dans la maison.
Sa progression serait lente, attentif à tout ce qui l'entourait, tant sur chaque détail sonore que sur une quelconque anomalie sur le sol, les murs ou le plafond, tout ce qui pourrait révéler un système défensif de la demeure,
tout en s'assurant de n'émettre que le minimum de bruit possible.

Arrivé au seuil de l'arche amenant au tapis qu'il avait put voir depuis la porte, il se colla au mur à sa gauche, kama replié devant son ventre, pointe de l'épée courte vers le bas, il jeta un coup d'oeil alentour, s'assurant de l'absence ou non de recoin traître pouvant fragiliser la sérénité de sa progression, il ne laisserai aucune zone d'ombre inexplorée.
Son regard revint au tapis face à lui, il évita bien de marcher dessus directement, préférant le contourner pour rejoindre les escaliers qui seraient très certainement la suite de son programme d'exploration.

La présence desdits escaliers lui fit ressentir un manque, le Languelion était à son aise à l'extérieur, réalisant son plein potentiel en pleine nature, son élément, ici il était un intrus, son Frère Fils de la Pierre y aurait eu d'avantage sa place, la roche taillée, façonnée, des escaliers lui aurait révélé bien d'avantage de secrets, mais le soldat nain assurait une autre partie de la mission, il devait s'en passer.

Redoublant de prudence, Narvarth continua sa progression en quête d'éléments suspects, de trace de présence d'êtres vivants, ou non d'ailleurs, et à cette pensée il serra les mâchoires pour s'empêcher de déglutir en repensant aux Gardes relevés par le sombre Rylack dans les profondeurs du Bois du Cormanthor.

Que n'aurait il pas donné pour ressentir la confiance du nobliaud qu'ils y avait accompagné, et pour avoir le grugach vigilant pour couvrir ses arrières...


La totale, discrétion et déplacement silencieux pour la progression, fouille, détection, perception auditive pour ce qui l'entoure.



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écrit le : Lundi 16 Décembre 2013 à 08h49 par Kipepeo
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4ème jour du Pourrissement
Voyage dans les collines
Climat : frais, venteux


Tous les sens en alerte, telle une ombre parmi les ombres silencieuses de la maison qui semblait au prime abord totalement abandonné, l'halfelin se glissa à l'intérieur. On avait beau avoir affaire à des créatures qui aurait hérissé les cheveux des plus braves, ce silence, ce doute, la crainte de connaitre la vérité pouvait être des plus terrifiants.

Le grand hall où trônait l'escalier avait un plafond de bois, soutenant le premier étage. Directement à sa gauche un petit espace tout en rondeur aménagée de bancs et de coussins, petit lieu idéal pour la méditation ou l'étude d'un grimoire. Le haut de l'escalier donnait sur un étage, où le rôdeur distinguait deux portes qu'il imaginait être des couloirs. A la droite du hall au-delà d'une arche, éclairée par une grande fenêtre, un salon d'accueil à en juger les fauteuils, les tables basses, les tapis aux murs et les babioles, la seconde arche révélant le coin pour prendre ses repas. De part et d'autre de l'escalier deux portes qui semblaient s'enfoncer dans la colline.

La maison restait d'un grave silence. Narvarth avançait doucement, scrutant les moindres recoins, le cœur au bord des lèvres, ses oreilles aux aguets. Plus de portes qui claquaient, pas un seul bruissement, c'était comme si toute la maison attendait qu'il fasse le mauvais pas, qu'il ne renverse une de ces babioles qui trônait sur une étagère, ou qu'il ne se cogne quelque part. L'instinct du rôdeur lui dictait qu'il n'était pas seul, quelque chose était tapi dans l'ombre.

Son cœur fit soudainement un bond. Sur le rebord de la fenêtre du salon, l’œil rond regardant à l'intérieur, Elesis semblait inquiet ou désireux de rentrer. Ressentait-il le profond malaise de son compagnon ? La chose n'était pas impossible...



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écrit le : Mardi 17 Décembre 2013 à 17h05 par Narvarth
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Le coup d'oeil dans la salle circulaire fût rapide, difficile de se cacher dans un coin dans une salle ronde après tout.
L'inspection de la salle à manger serait tout autre. La présence d'Elesil à la grande fenêtre, une fois la surprise passée, apaisa le hin aux aguets.
Même si l'aiglon n'en faisait qu'à sa tête en ayant quitté son perchoir pour se rapprocher de son ami bipède, de là où il était il pouvait autant couvrir les arrières du sauvageon. Des coups de bec répétés à la fenêtre ou un cri d'alarme en cas de présence à cet étage une fois Narvarth parti inspecter d'autres lieux de la bâtisse se feraient entendre dans ce silence total, et le Cerf serait prévenu de toute présence dans son dos.

Il s'engagea plus avant dans la salle à manger, autant pour s'assurer de l'absence de présence hostile que pour mieux se représenter les dimensions de la maison aux autres étages. Il ne manqua pas de regarder sous les tables avant d'en revenir aux escaliers.

Le hin posa provisoirement son épée courte au sol, lentement, préservant le silence qui l'environnait depuis son entrée dans le domaine gnome. Sa main droite ainsi libérée, il plongea ses doigts dans ses poches à la recherche des deux cailloux ramassés avant d'entrer, il les posa successivement devant chacune des deux portes encadrant les premières marches. Une précaution de plus si jamais quelqu'un se trouvant derrière décidait d'en sortir une fois le hin à l'étage.

Narvarth ramassa son épée, jeta un regard à l'aiglon, et entama la progression dans l'escalier, remontant la garde de ses armes pour protéger son visage exposé le temps de dépasser la dernière marche. Il laissa là pour l'instant les deux portes qu'il avait pu voir avant de monter, le temps de se familiariser avec les détails de cet étage. Il passerait celle de droite en premier si aucun recoin ne s'était caché à sa vue maintenant qu'il était en haut des marches.

Il regretta de n'avoir pas pris d'avantage de cailloux pour <<piéger>> les portes suivantes.


Au niveau des tests, les mêmes que le post d'avant.
Au passage, Narvarth dépose les cailloux qu'il a prit avant d'entrer contre les deux portes du rez-de-chaussée, l'idée c'est de provoquer du bruit si elles s'ouvrent, et de pouvoir également vérifier si ces marques ont bougées une fois qu'il redescendra de l'étage.

Pour l'étage, si il n'y a que les deux portes en haut des escaliers, le hin ouvre celle de droite.
Si il y a d'autres pièces à voir qu'il n'aurait pas vu depuis en bas des marches, bah il va jeter un coup d'oeil.



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écrit le : Jeudi 26 Décembre 2013 à 17h03 par Kipepeo
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4ème jour du Pourrissement
Voyage dans les collines
Climat : frais, venteux



Après avoir posé sa petite pierre blanche, Narvarth décida de monter les escaliers. Ceux-ci de bois de chêne cirée et assombris par l'âge, gémirent doucement sous son poids. Un léger courant d'air vint déplacer quelques poils, provoquant un frémissement de mauvaise augure dans le cœur de l'halfelin. Raffermissant les doigts sur son épée, il continua son ascension. le palier était sobre, un petit tapis d'un bleu profond étant la seule décoration. La porte de droite était entrouverte et ne nécessitait qu'une légère poussée.

Une chambre à coucher toute ordinaire si celle-ci ne se trouvait pas dans un désordre indescriptible. L'armoire du fond avait été ouverte, et des vêtements jeté pêle-mêle dedans, en petits tas de soie, velours et lin. Le petit bureau vidé de ses parchemins, certains d'entre eux à terre, où des traces de sang se formaient en croute. Le mur au dessus du lit portait également des longues traînées de cramoisi, comme si un peintre fou s'était amusé à jeter du bout de son pinceau sa palette de peinture rouge. Sur le lit, entre les draps complètement chiffonné, l'halfelin vit un bout de bras et une minuscule main qui pendait dans le vide comme un appel muet, alors qu'une jambe se trouvait de l'autre côté. Il fallut tout un temps au rôdeur pour réaliser ce qui le chiffonnait comme détail à propos de cette jambe. C'est alors qu'il compris : non seulement elle semblait appartenir à la même créature que la main, mais elle était à l'envers, la droite inversée de la gauche et bien trop éloignée de la bosse qui formait ce qu'il pensait être le corps.

Les draps étaient encore humide de ce sang qui avait été versé, alors que l'odeur acre de la mort vint compléter le tableau d'une atrocité et d'une malveillance rare.

Son regard fut attiré par un faible mouvement dans le coin à sa gauche. Alors qu'il sursauta, prêt à pourfendre de sa lame toute éventuelle menace, il vit un petit écureuil roux portant un mince collier où était sertie une minuscule pierre bleue et dont les membres s'agitaient en soubresauts d'agonie. Alors qu'il s'apprêtait à l'examiner, Narvarth entendit comme le bruit d'un glissement de la porte de la chambre de l'autre côté du mur, très ténu, mais terriblement réel, confirmant ses craintes : il n'était pas seul.



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écrit le : Jeudi 26 Décembre 2013 à 19h20 par Narvarth
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Le hin était un tantinet irrité.

Lorsque Théodus les avait contacté, Mirtzar et lui, il ne leur avait pour ainsi dire rien expliqué en détails, leur disant principalement que la maîtresse de ce lieu visité leur donnerait divers éléments sur leur mission.

Ils étaient venu à Proskur obtenir ces détails.
Il était venu en cette maison pour obtenir des réponses. Il avait quitté la quiétude des Siens pour cela. Ils avaient chevauché sous la pluie des jours durant dans le but de cette entrevue. Et visiblement elle n'aurait pas lieux aussi simplement qu'il ne l'avait escompté.

Enfin, il obtiendrait bien des réponses avant de quitter ces murs, restait à savoir qui se tenait dans la pièce voisine.

Il n'y avait que deux possibilités pour lui lorsqu'il se rendrait là d'où provenait le bruit de porte, la première était que le réalisateur de ce massacre soit encore en ces lieux, attendant sa prochaine proie, dans ce cas le hin devait lui tomber dessus en premier, lui faire regretter ces actes, et malheureusement retenir son bras avant de lui ôter la vie. Le Fils du Clan avait un certain nombre de fois eu besoin d'en arriver à cet acte, il n'en tirait ni regret ni fierté, il l'avait systématiquement fait par nécessité, et le referait sans se poser la moindre question dans les mêmes conditions, mais là c'était légèrement différent, et voilà pourquoi il n'aimait pas particulièrement les villes, ici une mort par les armes était forcément un meurtre, ça attirait l’œil, chose qui ne risquait pas d'arriver en pleine nature, donc il devrait retenir le coup fatal, une fois son adversaire mis hors d'état de lui nuire, tant qu'il était en mesure de lui apporter des éclaircissements.

L'autre possibilité était qu'un survivant de la maisonnée se tapisse à côté, ça ne collait pas avec ce que lui indiquait son instinct, mais le hin ne pouvait totalement écarter cette hypothèse. Dans ce cas là, le hin devrait retenir totalement ses lames, il ne tenait pas à blesser ses hôtes potentiels.

Seulement cette retenue lui serait des plus désavantageuse s'il en revenait à la première possibilité. Il avait un certain avantage sur l'adversaire potentiel, il savait où il se trouvait, approximativement du moins, et c'est le hin qui avait la plaisante position d'être le chasseur et non la proie maintenant, et tout mouvement retardé de sa part profiterait à l'autre.

Il jeta à nouveau un regard au drap ensanglanté aux macabres atours, il y reviendrait plus tard. Par contre l'écureuil nécessitait son attention immédiate, il s'en approcha toujours aussi silencieusement, pour pouvoir voir ce qu'il en était, ce qu'il pouvait faire pour lui. Le petit animal était visiblement domestiqué, et sa présence en ces lieux était assez explicite quand à qui étaient ses propriétaires, forcément la famille gnome. A moins que l'assassin ne se fasse aider par ce rongeur à collier, chose des plus improbables. Il doutait de pouvoir faire quelque chose pour l'animal en ces circonstances, il regrettait de lui mettre dans les narines cette odeur de prédateur emplumé qui devait le suivre alors qu'il vivait ses dernières secondes. C'était un élément révélateur supplémentaire du type de rencontre qui l'attendait à côté, mais il restait une infime possibilité que ce ne soit qu'un survivant du massacre qui ait fait le bruit, et Narvarth devrait s'arranger avec ça avant d'agir.

Il revint en silence vers le palier et sa source de contrariété, prêt à agir.


Bon, pas de surprise pour ce qui est des tests de compétences, les mêmes.
Le hin essaye de voir ce qu'il en est avec l'écureuil, sans s'éterniser, et va chatouiller l'occupant de l'autre pièce, en "retardant son action" lorsqu'il le croisera, s'il s'agit visiblement d'un survivant inoffensif il retient ses armes, si c'est une présence hostile genre le peintre, il engage le corps à corps, attaque à deux armes, selon la distance à parcourir pour rejoindre l'éventuel adversaire.



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écrit le : Jeudi 02 Janvier 2014 à 17h56 par Kipepeo
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4ème jour du Pourrissement
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L'odeur nauséeuse de la scène du carnage pouvait affaiblir le coeur de plus d'un, pourtant, Narvarth lui ne put que ressentir une sombre colère. Sa mission était-elle compromise ? Les dieux se jouaient souvent des pauvres mortels, et pouvait en un tournemain les abandonner à leur triste sort. Soulevant le drap avec la pointe de son épée, l'halefin entrevit les restes d'une gnomesse, un corps horriblement mutilé par des lacérations profondes. La jambes proprement découpée gisait un peu plus loin, le torse était pratiquement coupé en deux. A en juger, la gnomesse avait été attaqué lors de son sommeil et n'eut sans nul doute aucune chance de se défendre. Une attaque de lâche en somme....

Navarth se déplaçait sans bruits, vers le petit animal blessé : une rapide auscultation était de mise. L'écureuil ouvrit brièvement de grands yeux bruns où brillait une indescriptible souffrance, trop blessé pour réagir au contact des doigts du rôdeur. Il semblait avoir été plutôt projeté contre le mur ou quelque chose dans ce goût là. Aucun entaille, visible, mais les petites épaules semblaient brisées, et dieux savent quelle hémorragie ce coup violent aurait pu provoquer comme hémorragie. Cependant il y avait plus urgent qui requérait son attention ...

Aussi silencieusement qu'il put, il sortit de la chambre et se dirigea vers celle juste à côté. Écoutant à la porte il perçut des bruits de remue-ménage, apparemment la personne ou la chose là dedans ne l'avait absolument pas entendue. Voilà qui présentait un avantage pour le semi-homme, obligé d'ouvrir une porte qui pouvait démasquer sa présence. Navarth l'ouvrit brusquement, entrant en trombe dans la pièce. Au vu de l'arme ensanglantée que la créature tenait, il s'agissait bien du peintre : un drôle de bonhomme d'ailleurs de même taille que lui, mais tout en maigreur, courbé et bossu, avec un visage de vieillard reflétant le Mal pur. Sur la tête il portait une sorte de chiffon imbibé de sang, dont une coulure sur la temps dénotait qu'il l'avait trempé récemment. D'étrange bottes en métal jusqu'à mi-jambe et un simple pantalon de toile pour couvrir ses cuisses et sa nudité.

Malgré la rareté de ce genre de créature, le rôdeur savait à quoi il avait affaire : une toque rouge, ces créatures malfaisantes qui se nourrissaient de la pure souffrance de leurs victimes. Issu du monde des fées, elles sont rares, parfois même on les relègue dans les livres de contes. Très hargneuses, très violentes, elles ont rarement peur de quelque chose, s'abreuvant à chaque coup porté de forces aussi vives que si, lui Navarth, buvait d'une fontaine d'eau pure et fraîche. La peau parcheminée de la toque rouge semblait fragile, mais ne l'était point. C'est bien pour cela qu'ils n'avaient nullement besoin d'armure. Souvent très puissants dans leur attaques, ils possédaient aussi une fronde avec des billes magiques.

Navarth savait qu'il ne devait pas attendre que la créature rassemble ses esprits : en un bon il fut sur elle, le kama abattant sur ses côtes. I'halfelin vit de suite que la blessure qu'il aurait dû infliger suite à son formidable coup ne semblait pas aussi importantes qu'il eut espéré. Cela voulait déjà dire que cette fée malfaisante était une de celles qui avait réussit à survivre au sein de son clan. Mauvaise nouvelle ...


- Qu'avons nous là ? siffla la créature pourtant sous le choc de l'agression le terrifiant visage aux dents pointues se concentrant sur lui Du sang tout frais, tout vaillant ... Voilà qui apporte force mon bon monsieur, ho oui... La faux qu'il portait semblait bien grande pour une demi-portion, pourtant il la mania avec beaucoup d'agilité et d'aisance et ce fut pour les frais de Narvarth, qui se vit entaillé d'une belle et nette coupure à une rapidité qu'il ne crut pas capable.

Le début de longues souffrances ? Seul face à un terrible ennemi, d'une sauvagerie sans nom, l'halfelin savait que dans cet endroit isolé, il pouvait crier de tout son saoul, ses cris ne seraient jamais entendus.



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écrit le : Jeudi 02 Janvier 2014 à 23h02 par Narvarth
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Autant pour la discrétion. Narvarth avait réussi à rejoindre la créature à travers une bonne partie de la maison gnomique sans se faire repérer, d'une certaine manière il aurait eu de quoi en être fier, seulement là l'auto-congratulation n'était absolument pas de mise, son adversaire sortait de ses pires cauchemars, et le hin ne savait si c'était une si bonne chose qu'il sache à quoi il avait affaire.

Son propre clan, lorsqu'il quittèrent la Liuren pour s'installer dans la jungle au pied du Mont Trempfeu, eut affaire à toute la noirceur qui pouvait guetter leur race, seulement ce qu'ils vécurent à l'époque était encore bien loin de ce que rencontrait leur descendant.
La noirceur qui venait de faire couler le sang du sauvageon ne méritait pas de fouler le sol de Faerun.

-INFÂMIE! Par les Esprits de mes Ancêtres je te terrasserai. Tu t'es délecté ici de ta dernière ration de sang du Petit Peuple.
C'était autant une malédiction pour son sombre adversaire qu'un appel au soutien des Esprits Protecteurs et des Divinités de son peuple, de leur aide il aurait grand besoin. Et par sa propre faute uniquement, il n'avait absolument pas anticipé la situation réelle dans la maison, et ce qui à la base paraissait une bonne idée était maintenant une terrible erreur de jugement.
Pour être le plus libre de ses mouvements il avait laissé son sac en bas, se privant ainsi de l'ajonc affaiblissant qu'il avait ramené des terres de son peuple.
Pour s'assurer une plus grande discrétion il avait laissé Elesil dehors, non pas que son ami ailé eut été un virtuose de la voltige en espace réduit, mais il aurait surement été d'un grand soutien au hin, là il était seul.
En somme Narvarth n'avait absolument pas préparé son combat. Sa nature primaire de barbare y était surement pour quelque chose, il allait en payer le prix.

Ce n'était bien sur pas le moment de partir dans les reproches, il devait se concentrer sur l'instant présent, et sur les possibilités qui s'offraient à lui.
L'avantage de la surprise avait privé le Toque Rouge de faire preuve de son adresse à la fronde, arme avec laquelle ces êtres étaient connus pour être assez redoutables.
Le coup qu'il reçut lui indiqua que son adversaire ne serait malheureusement pas moins redoutable armé de sa faux démesurée.
L'en débarrasser aurait réduit le danger, seulement le maléfique être féerique était connu pour avoir l'habitude de cette arme, même si elle n'était pas adaptée à sa taille, et le hin ne pouvait risquer de s'exposer inutilement alors qu'il était quasiment sur d'échouer.
Le renverser pourrait être intéressant par contre, l'être à terre lui offrirai pas mal d'opportunités, mais encore une fois, vu la taille de l'arme qui lui faisait face, il ne pouvait prendre le risque de subir une blessure pareille à la première, sans quoi s'en serait vite fini de lui.
Inutile également de chercher à attirer l'être vicelard jusqu'à l'extérieur de la bâtisse pour profiter de l'aide de l'aiglon, la manœuvre serait trop longue et trop risquée, le hin s'exposerai trop à reculer sans cesse.
Non maintenant qu'il avait eu la brillante mauvaise idée de se jeter tête baissée dans ce combat pour la simple raison qu'il avait l'avantage de la surprise, Narvarth devait assumer son erreur tout seul.
Continuer à deux armes allait sans dire, maintenant qu'il en était là, par contre il allait de voir se tenir à cibler un endroit précis de la créature.
L'équivalence de taille entre les deux adversaires mettait la tête ennemie à bonne hauteur, et le sordide chiffon imbibé également, c'était là qu'il devait chercher une ouverture.
Pour se donner du courage pour la passe d'arme à venir il répéta sa malédiction alors qu'il frappait.

-INFÂMIE! Par les Esprits de mes Ancêtres je te terrasserai. Yondalla, Mère des Hins, guides mes lames et protèges moi, je t'en conjure.
Et ce disant, kama et épée courte partirent à la rencontre de l'affreuse tête trop dentée et son hideux couvre-chef.
Toute idée de garder l'assassin en vie pour le questionner était sortie de l'esprit du Fils du Clan, pas de pitié pour les méchants.


Attaque à deux armes, et si Yondalla passe par là et qu'elle prends en pitié son malheureux serviteur, double critique, et qu'on lui coupe la tête.



Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

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Fiche niveau6 de Narvarth
Narvarth, Ascha Cheynn
 
 
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