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> Dans l'ombre de Siluvanede [Thüldae], Réunion du haut conseil de Thüldae
écrit le : Vendredi 19 Juin 2015 à 23h09 par Adlareth
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Gostegotti :

Les déclarations de l’archiviste et d’Isorion eurent l’effet d’une boule de feu pour ceux qui n’étaient que très partiellement informés de la menace à laquelle la Confrérie allait devoir faire face. Nombre des présents étaient ramenés à des souvenirs lointains par certains des noms évoqués.

Ainsi l’archidruide de Thüldae vit-il son regard se perdre au plus profond de sa mémoire, alors qu’il n'était encore qu'un tout jeune gnome des forêts. Ses parents avaient élu domicile à Ascalhorn, il y avait déjà fort longtemps. C'est peu avant la chute de la cité qu'ils émigrèrent vers la capitale d’Eaerlann, Teuveamanthaar, plus connue sous le nom commun de Grandarbres. Bien d’autres jardiniers s’expatrièrent avec eux pour étudier les traditions de la forêt auprès des Elfes, bien plus en harmonie avec la nature que le peuple d’Ascalhorn ne l’aurait jamais été. Ils furent bientôt rejoins par d’autres druides, forestiers et amoureux des arbres.

La chute d’Ascalhorn fut suivie par des assauts démoniaques qui provoquèrent l’avènement du royaume elfique d’Eaerlann. Les Tel’Quessir abandonnèrent la cité Teuveamanthaar, ce qui fut un coup dur pour les druides qui perdaient du même coup leurs mentors. Pour autant, ils ne baissèrent pas les bras et le cercle druidique de Grandarbre demeura soudé pour protéger cette cité et les arbres colossaux qui la parsemaient. Pendant près de cinq cents ans, les druides repoussèrent les attaques concertées des hordes d’orques dirigés par les démons. Cela n’était pas sans rappeler ce qui se passait actuellement avec les Fey’Ri.

Ainsi les parents de l’archidruide donnèrent-ils naissance, bien que tardivement, à un unique descendant. Gostegotti, natif de Grandarbre, fut baigné dès sa plus tendre enfance dans un respect religieux de la nature. Dès qu’il fut en âge, il participa à la défense du cercle et ses capacités exceptionnelles l’amenèrent tout naturellement à intégrer ce dernier. Replié sur lui-même et vivant dans la confidentialité la plus complète, le cercle s’ouvrit peu à peu sur l’extérieur. Des elfes reviennent en petit nombre et les contacts avec l’extérieur redevinrent inévitables. Une elfe de la Lune du nom de Linwëline, qui s’annonçait comme l’ambassadrice d’une guilde naissante se vouant à la protection de la nature, visita bientôt le cercle druidique. Elle intrigua le gnome des forêts qui était maintenant un druide accompli. Gosttegoti se porta volontaire pour se rendre à Thüldae et faire son rapport sur les motivations réelles de cette organisation.

La suite ne fut pas une surprise. Gostegotti se porta garant de la Confrérie et de l’archidruide Throndhalë. Au-delà de ce fait, il choisit une voie nouvelle et resta pour aider cette guilde à s'épanouir jusqu’au décès de Throndhalë. Il reprit la direction du Cercle druidique de Thüldae à la suite de celui-ci.

Le fond de l’histoire était-il là ? Faerl venait de donner la réponse qui taraudait l’esprit de Gostegotti depuis des lustres. Ainsi, d’après l’archiviste, les démons qui avaient harcelé Teuveamanthaar n’avait pas dit leur dernier mot. Il était donc possible que, depuis tout ce temps, ce fussent les Fey’Ri qui aient œuvré dans l’ombre. Les propos de Faerl donnaient un sens nouveau à tout cela, conférant par là même des obligations inattendues à l’archidruide de Thüldae.


- Vos paroles, pleines de vérités nouvelles sont. Depuis près de cinq cents ans, contre les démons des portes des enfers le cercle druidique de Teuveamanthaar s’est battu. Jusqu’à présent, toujours pourquoi le cercle s’est demandé. A l’éclaircissement et la qualité de vos recherches, il semblerait qu’une réponse possible nous ayons. Mais pourquoi cet acharnement contre l’ancienne capitale Earelanni, je m'interroge ? Les échecs répétés, nous pensions, toujours poussaient à revenir les démons et que la cible le Cercle était. Mais possible, il est que, finalement, le symbole que Grandarbres représente la cible soit. De nouvelles attaques, par le retour récent des elfes à Teuveamanthaar, très bien pourraient être amenées par les Fey’Ry cherchant à finalement Grandarbres faire tomber... Avant que ce qu’elle fut par le passé, elle ne redevienne. Informé de cette menace le Cercle druidique de Grandarbre doit être. Au passage, en cas de besoin, leur apporter notre soutien nous devons. Possible il est que la pareille les druides nous rendent si, en tête de liste des possibles conquêtes des Fey’Ry, Thüldae se situe. Lutter contre de tels démons, il ne sera pas aisé, car n’importe qui ils peuvent être. Mais si à l’origine des attaques de Teuveamanthaar ils sont, alors par d’autres, leurs attaques ils mèneront. Korn le démon, envoyé par eux fut-il ?

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Gost pour les intimes, ce gnome des forêts à l’âge mûr reste pour la plupart du temps terré dans sa demeure située un peu à l’écart de la cité. L'Archidruide de Thüldae est d'un naturel solitaire et secret et il reste le dépositaire d’un savoir immense. Membre du Haut-Conseil de Thüldae, il perpetue les traditions druidiques qu’il a apprises auprès de son mentor, l’archidruide Trondhalë.


Il y avait encore beaucoup de questions qui se faisait jour dans l’esprit fertile du gnome des forêts. Chacune de ces questions sans réponse en amenaient d’autres. Le petit gnome des forêts ferma les yeux un moment et poussa une longue expiration.


Adlareth :

Une chose ne passa pas inaperçu du Haut-Armathor de Thüldae. Expert dans la lecture du langage du corps, il comprit que les annonces de Faerl venaient de secouer profondément l’archidruide. Adlareth, lui aussi, dû mettre en œuvre toute sa maîtrise pour ne pas laisser transparaître son inquiétude. Même si ces dernières étaient d’une toute autre nature.

Adlareth avait combattu les démons de Nar Kermhoarth. A cette époque-là, le Haut-Armathor parcourrait la Haute-Forêt en compagnie de son épouse, Oelmuinn. Les deux amoureux s’entraînaient souvent dans les environs de Lothen aux flèches. Adlareth mettait en pratique les leçons de sa femme qui le formait à devenir un véritable chantelame. C'est alors qu’une rumeur parcourut les arbres tel le souffle du vent. Une rumeur qui devint rapidement une véritable menace, car une recrudescence de démons s'échappait de Nar Kermhoarth, lequel était devenu le Fort des Portes de l’Enfer. Sans hésitation, les deux chantelames s’étaient engagés dans ce combat aux côtés de bien d’autres elfes de la Haute-Forêts et même des environs. Le Haut-Armathor et sa femme avaient lutté ensemble sans compter. Les elfes avaient affaibli les démons, mais la victoire serait encore longue à venir. C’est alors que les Menestrels usèrent d’une puissante magie pour détruire le Fort. Finalement, ce fut Turlang le sylvanien qui scella définitivement le passage.

Le Haut-Armathor n’avait jamais réellement su pourquoi les démons étaient finalement sortis en aussi grand nombre des Portes des Enfers. Il ne s’était même jamais réellement posé la question. La victoire acquise, le Teu’Tel’Quess aspirait plus à fonder sa famille. Deux ans plus tard, il faisait la rencontre des Gardiens Sylvestres et décida, avec son épouse, de s’installer avec eux pour fonder son foyer. La suite… ne fut malheureusement pas celle qu'il escomptait...
Lorsque Faerl Ilmonthil annonçait que les Fey’Ry pouvaient être à l’origine de la manipulation qui avait poussé les humains d’Ascalhorn à convoquer des démons, il donnait une possible réponse à tout ce qui avait suivi. Même s’il y avait encore de nombreux point d’ombre... Par exemple, comment les Fey’Ry avaient-ils pu manœuvrer aussi facilement les descendant Netheril ? Si les Fey’Ri étaient réellement à l’origine de tout ça, comment se faisait-il qu’ils étaient tombés dans l’oubli le plus total ?

Adlareth aussi avait son esprit tourmenté, et ce depuis le rapport d’Olafr et de son groupe. Même s’il ne pouvait donner de réponse à ses questions, il avait son rôle à jouer. Les Armathors de Thüldea avaient été fondés pour assurer la sécurité des autorités de la cité du Saule Argenté. Avec cette menace qui le prenait de court, une évidence lui sauta aux yeux : ils n’étaient pas assez nombreux pour remplir cette mission. Le seul Armathor qui avait été promu était Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, mais l’elfe du soleil était aussi le Seigneur de Mythdaë et il était en Cormanthor, avec tous les soucis que pouvait rencontrer l’avant-poste de la Confrérie. Et notamment ce portail dysfonctionnant. Il ne pourrait pas revenir à Thüldae et avait là un titre plus honorifique que réellement utile pour la cité du Saule Argenté. En outre, Adlareth devait également s’occuper de la protection de cité...


- Un ennemi qui peut prendre l’apparence de n’importe qui, expert dans l’art de la magie et pouvant se téléporter et voler... Autant dire qu’ils disposent de toutes les armes permettant de porter de porter un coup fatal à Thüldae. Sans compter que s’ils parviennent à nous infiltrer, ils pourraient très bien s’en prendre directement à Isorion ou à n’importe qui au sein de la cité et le remplacer sans que l’on s’en rende compte. J’ai mis en place une surveillance accrue : la Garde Sylvestre a déjà doublé ses patrouilles. Ils œuvrent sans relâche sans pouvoir se reposer. Les Guetteurs ont eux aussi été renforcés et ne rentrent même plus. Les Veilleurs ont reçu l’ordre de ne laisser passer personne sans que ceux-ci n’aient montré patte blanche. Tout ceci est en place depuis déjà plusieurs lunes, mais je crains que l’on ne puisse tenir ce rythme pendant encore très longtemps. Sans compter que nous sommes en plein cœur de l’hiver et qu’un simple survol révèlerait à coup sûr Thüldae. Les Gardiens des Vents sont sur le qui-vive, mais ils ne peuvent pas voler tout le temps.

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Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.


Adlareth venait juste d’évoquer ce qui avait été mis en place. Un dispositif qui avait déjà surpris nombre de Thüldanians et de gardiens en retour de missions. Le secret ne pourrait plus être gardé et des décisions devaient impérativement être prises… Rapidement.

- C’est sans compter sur le fait que Lorindol, Malaric et Godrick ont rapporté le vol d’un grand dragon vert qui, s’il venait à survoler notre cité, pourrait fort bien décider de s’en prendre à elle, alors que toute notre Garde se trouve occupée à protéger les environs de Thüldae. Sans vouloir être alarmiste, je crains que nous n’ayons connu situation aussi critique depuis Korn. Et si ce dernier avait réellement été envoyé par les Fey’Ri, alors rien n’empêche que nous ayons à revivre ce tragique épisode. Isorion, je crois qu’il va nous falloir de nouveaux Armathors pour pourvoir d'une à votre protection et à celles des hauts dirigeants de la cité. D’autre part, soit nous restons sur le dispositif actuel en attendant une hypothétique attaque rapide de la part des Fey’Ri, sous quelque forme que se soit... Fusse par eux-mêmes ou par des démons ou orques… Ou encore tout cela à la fois... Soit nous prenons notre destinée en main pour tenter de prendre un coup d’avance, tout en sachant pourtant qu’il n'y aura probablement que très peu de Gardiens Sylvestres capables de résister à une attaque frontale de telles monstruosités. Mais nous manquons cruellement de renseignements sur notre ennemi...

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Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.


S’il n’avait pas eu les responsabilités qui lui incombait, Adlareth se serait porté volontaire pour aller déterrer les Fey’Ri de leur trou. Korn était responsable du sort de sa bien aimée,. S’il avait été manipulé par les Feys, alors le chantelame plongerait avec plaisir ses griffes dans le cœur de ces fiélons.


Nil’Garith Eärfalas :

Dans son coin, la magicienne avait écouté avec soin tout ce qui venait de se dire. Venant d’Eternelle-Rencontre, elle avait entendu parler par les migrants des démons qui infestaient la Haute-Forêt. Mais à cette époque-là, Nil’Garith avait bien d’autres préoccupations. Comme celle de parfaire son art pour intégrer les hautes sphères de la Tour du Soleil, le centre de la magie de l’Île Verte. Native d’une famille secondaire, elle ne voyait pas d’avenir dans la voie qu’elle avait choisie. Aussi, lorsque son amie Aëlariel Damaera, la fondatrice de la Confrérie, lui proposa de venir découvrir la Haute-Forêt, elle n'hésita pas longtemps. C'est là qu'elle se découvrit une véritable utilité et là qu'elle demeura. Toute cette histoire de démons et de Fey’Ri lui demeurait un ensemble de notions très vagues. Elle aurait aimé pouvoir en apprendre d’avantage, mais elle avait eu beaucoup, beaucoup de travail avec le portail. Cependant, elle avait également travaillé sur d’autres petites choses qui pouvaient se révéler utile...
La Ar’Tel’Quess s’avança sans mot dire vers la table et y déposa le petit coffret de bois qu’elle tenait jusque-là. De ses doigts agiles et fins, elle ouvrit le contenant.

A l’intérieur se trouvaient deux petits cylindres faits d’un métal argenté. Ils portaient de fines gravures rappelant sans coup férir des runes elfiques. Les petits tubes reposaient sur un coussin de velours d’un vert sombre.


- Vous avez certes raison Haut-Armathor, mais nous ne sommes pas totalement démunis contre le subterfuge. Si j’ai beaucoup œuvré pour tenter de stabiliser le portail… En vain, je le concède... J’ai aussi fabriqué ceci. Ces petits objets sont capables d’entrer en résonance avec nos broches. Ils faits du même alliage et se mettent à vibrer lorsqu'on les approche d’une véritable broche du Loup Argenté. Si cette dernière est réellement active, le tube produira un son aiguë. Sinon, c'est qu'il s’agira d’une illusion et il restera silencieux. Malheureusement, je n’ai pu en faire que deux jusqu’à présent. A vous de voir où ils seront le plus utile. Prendre l’apparence d’un gardien sylvestre ne sera pas suffisant pour les tromper. Par contre, je n’ai encore rien pour ce qui est de pouvoir différentier les Thüldanians qui ne portent pas de broche. Je vais y travailler mais, à moins d’utiliser directement un sortilège de vision véritable, je ne vois pas comment lever tout doute.

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Ce n’était peut-être rien de bien extravaguant, mais c’était là la seule bonne nouvelle du moment. Chacun l’apprécierait à sa juste mesure. La Ar’Tel’Quess aurait voulu faire davantage mais, seule, elle manquait cruellement de temps.


Linwëline :

Linwëline était demeurée à la droite d’Isorion et n’avait que peu parlé jusqu’à présent. L’elfe de la lune, comme tous ceux qui avaient été présents lors de l’attaque de Korn, était quelque peu bouleversée par tout ceci. Certes, cela faisait un moment qu’elle était informée de tout cela, mais l’entendre dire à haute voix devant le Conseil conférait une certaine réalité à ses craintes les plus profondes...

- Enfin une bonne nouvelle, mon amie. Merci à toi pour tes efforts ! Je pense que ceci devrait pouvoir nous être fort utile, assurément. Gostegotti, je crois également que le Cercle druidique de Grandarbre devrait être informé, comme bien d’autres parmi nos alliés, mais nous avons tellement peu à donner que toute précipitation pourrait s’avérer plus néfaste que bénéfique. Nous ne savons presque rien au sujet de l'avancée des Fy'Ri. Adlareth a raison de se montrer prudent mais, pour le moment, nous ne sommes certains de rien… Ou presque. Oui, Olafr, Thamior, Elandë, Myriame et Myalië ont bien été confrontés à des Fey’Ri. S’appuyant sur des orques et non sur des démons... Mais pour l’heure, il ne s’agit que de quelques individus. Trois ou quatre pour être exacte, sans vouloir minimiser la menace... Nous ne pouvons pas nous permettre de crier au loup, sans en apprendre d’avantage. Le Haut-Armathor a sans doute raison : peu de nos gardiens pourraient soutenir un engagement frontal... Mais, et c’est malgré moi que je vous dis cela, je pense que nous devrions mettre en place une expédition chargée de glaner des renseignements plus précis afin d'évaluer de la façon la plus objective qui soit l’étendue et l’importance de la menace.

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Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.


L’Armathor posa un regard froid sur la prêtresse du Donneur de Vie. Il n’y avait pas d’hostilité, mais tous les deux avaient une vision bien différente de la manière de procéder...

- Les lancer dans la gueule du loup ?

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Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.


Linwëline ne répondit pas. Elle le savait tout aussi bien que son ami, il n’y avait qu’une réponse possible.

¤ Oui ! ¤

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Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Lundi 06 Juillet 2015 à 12h04 par Lómion Nerdanel
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Alnawën Galadh :

La conteuse du naturel avait donc rongé son frein et laissa le dernier mot à Isorion. Elle estimait énormément cet homme qui lui avait fait confiance. C’était maintenant à son tour de lui rendre la pareille. Elle reconnaissait ne pas avoir pris de gant dans son discours et n’en attendait pas spécialement en retour.

Heureusement pour elle, Alnawën s’était avec le temps habituée aux pics et diverses agressions verbales concernant son ascendance. Elle n’en prenait plus ombrage depuis plusieurs années. Elle était le fruit de la passion, ce qui n’était pas toujours le cas de ces détracteurs. Peut-être est-ce une piste à suivre … elle n’en avait cure et laissait ces réflexions psychologiques à d’autres. A’Tel’Quess, N’Tel’Quess, etc n’étaient à ses oreilles, pas assez (ou trop) pointues aux goûts de certains, que des mots plats et creux.

Née d’une musicienne humaine renommée dans de nombreuses auberges et tavernes des Marches d’Argent et d’un elfe des bois reconnu autant pour ses capacités martiales que profanes, Alnawën vécut une enfance calme et épanouie à Fort-Olostin, petite ville en lisière nord de la Haute-Forêt. Elle fit très tôt montre de grandes capacités musicales, tant par la technique que par la passion qu’elle savait instinctivement intégrer en chacun de ses morceaux. Sans même qu'elle ne s’en rende compte, sa musique touchait au cœur les divers publics devant lesquels elle se produisait, certains allant jusqu'à se sentir galvanisés après l'un de ses récitals. Comme si, peu à peu, elle commençait à dévoiler une magie profane à travers sa musique…

Arthoril, son père, est natif d’une tribu d’elfes des bois installée en plein cœur de la Haute-Forêt et qui répond au nom de Thüldae. Pour des raisons qui lui furent propres, ce Sae’Tel’Quess quitta sa tribu pour parcourir le monde, ce qu’il fit de nombreuses années durant, améliorant ses capacités martiales et magiques. Mais il finit par trouver une chose qu’il n'attendait pas : l’amour. Une passion qui ne pourrait avoir qu'une fin tragique, son cœur s'étant épris d’une humaine à la longévité bien trop courte mais qui avait su conquérir en lui un amour fort et sincère et dont le fruit fut Alnawën.

Arthoril voulut revoir son ancienne tribu. La Haute-Forêt lui manquait et, devenu un elfe accompli, il demeurait en quête d'un but qu'il n'avait pas encore trouvé. C’était assez risqué, car rien ne pouvait assurer que sa famille serait bienvenue là-bas. Mais il eut la surprise de découvrir que sa tribu avait bien changé car une prêtresse de Labelas Enoreth avait réussit à faire pencher l’archidruide Trondhalë en faveur d’une cause qui semblait des plus nobles : fédérer toutes les bonnes volontés œuvrant à la protection de la Nature et de ses enfants. Sa rencontre avec Linwëline fut éminente et salutaire car, en conclusion de celle-ci, le père d’Alnawën prit une décision qui marqua un changement pour la famille Galadh : leur installation définitive dans la cité du saule argenté. Il fallait avouer que le clan qui vivait autrefois refermé sur lui-même s’était ouvert aux étrangers, mutation impensable auparavant et qui allait faciliter l'intégration de la petite famille multi-raciale...

Pendant plusieurs années, la famille Galadh vécut heureuse au sein de Thüldae. Alnawën y fit la connaissance d’une amie de sa mère, une barde elfe de la lune qui s’appelait Aéris. Une rencontre décisive, car Aéris ouvrit l'Art bardique à la jeune demi-elfe qui y démontra des talents exceptionnels. En Alturiak 1371, Aéris devint la première Ly’Aegisir des Conteurs du Naturel, la branche bardique des défenseurs de la nature. La fille d'Arthoril avait été sensibilisée bien jeune à la cause de cette dernière, à sa préservation et au respect de son cycle. Aussi l’atmosphère de Thuldaë amplifia t-elle ces valeurs. Alnawën fit rapidement sien le combat des gardiens sylvestres.
La barde accomplie qu'elle devint avait su grandir et évoluer pleinement au contact des habitants de Thuldaë en une appréciation et une estime réciproques. Elle gagna ainsi pleinement sa place dans la magnifique cité sylvestre.


Alnawën développa son talent jusqu’au jour maudit de l’attaque de Korn et des ses démons. Arthoril prit naturellement les armes et lutta pour la survie de Thüldae et de son rêve. Mais le malheur frappa et sa femme fut tuée au premier jour du conflit. Arthoril, ne voulant pas perdre sa fille, la fit évacuer en même temps que les autres habitants non-combattant vers Lunargent, avec Linwëline. Lorsque la victoire fut acquise et qu'Isorion décida de donner à Thuldaë une chance de se relever, Alnawën revint naturellement dans la Cité Sylvestre et y retrouva sa place, pour alléger de sa musique le cœur des survivants comme celui des nouveaux arrivants.

A sa nomination en temps qu’intendante Ly’Aegisir, son père, capitaine des veilleurs de Thuldaë, que l’on appelle aussi «le pâle », contrastant ainsi avec sa fille plus enjouée, lui avait rappelait l’importance que revêtait une telle place et l’altruisme dont elle devrait faire preuve. La conteuse du naturel le savait parfaitement et ne prenait donc nullement sa tâche à la légère, bien décidé à faire honneur à son mentor tout autant qu’à ses parents.

La jeune fille avait donc écouté avec attention les différentes interventions et les questionnements que cette nouvelle menace donnaient à réfléchir. Alnawën était apeurée par l’existence de créatures telles que ces Fey’Ri. Certes Féerune grouillait de monstres peu recommandables mais ceux-ci portaient plus atteinte au fondement de la civilisation et de la race elfique. Ils étaient des abominations, des êtres contre natures qui n’auraient jamais du exister.



- A entendre toutes les protections qui ont été prises, vous pouvez peut-être nous dire ce que notre ennemi sait de Thuldaë et si les habitants doivent craindre pour leur famille. Pouvez vous nous éclairer sur ce qu’en dit le rapport de ces aventuriers ?
D’ailleurs vous parliez d’une pierre gravée d’un symbole mais peut-on envisager que cette pierre ainsi que ces monstres ne soient en réalité qu’une illusion manigancée par un ennemi dans l’ombre ? On parle tout de même de créatures vielles de milliers d’années. Ma question peut paraître naïve mais peut-on vivre si longtemps ?

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Native de Fort Olostin, et fille d’Arthoril le Capitaine de la Veille Sylvestre, Alnawën Galadh est une très belle demie-elfe à la longue chevelure châtain claire. Elle n’est que grâce et douceur, mais elle cache un tempérament et une volonté en acier trempé. Excellente musicienne depuis son plus âge, elle parfait son art et s’ouvre à la magie bardique sous l’influence d’Aéris. Elle tienait une place de choix dans l’orchestre qui rythme les festivités de Thüldae, avant qu’Isorion ne la nomme à la direction des Conteurs du Naturel après la disparition de Lähmee Tribal.



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Lundi 06 Juillet 2015 à 21h16 par Ylinya
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Chrysée :

La centaure cachait fort bien ce qu'elle pensait derrière un visage de marbre mais un fin observateur pouvait probablement sentir son malaise. Il suffisait pour cela de remarquer sa queue qui ne cessait de fouetter l'air. Ce n'était pas uniquement dû à la gravité des nouvelles qui leur étaient données mais aussi au passage d'une certaine personne à proximité d'elle. Ce n'était pas quelque chose de très marqué mais le mouvement constant d'Ykas autour de la table, et sa nature lupine principalement, ne lui permettait pas de se focaliser uniquement sur leurs orateurs. Une partie, plus primitive, de son esprit ne pouvait s'empêcher de se focaliser sur lui, faisant en sorte de toujours savoir où il se trouvait.

La mention des orques ne manqua pas de faire froncer le nez à Chrysée, seule réaction qu'elle laissa transparaître... Cela en disait long sur ce qu'elle ressentait vraiment. Bien qu'on ne puisse pas dire que la jeune femme soit une créature assoiffée de sang, elle ne portait absolument pas les peaux vertes et leurs cohortes dans son cœur. Malheureusement la situation ne pouvait pas être aussi « simple » qu'une invasion de leur part... Il fallait que le destin leur réserve l'attention d'ennemis autrement plus coriaces. Les Fey'Ri... Visiblement les drows n'étaient pas les seuls « cousins » à éviter à tous prix dans la grande famille des elfes. Malheureusement, ou heureusement, Chrysée était encore trop jeune pour pouvoir prendre pleinement conscience des conséquences de leur retour...

De toutes les informations que Faerl put leur offrir, ce fut le fait qu'ils pouvaient prendre n'importe quelle apparence qui l'inquiétait le plus. C'était une capacité qui leur offrait un sérieux avantage sur eux et pouvait très bien provoquer la perte de Thüldae s'ils ne s'organisaient pas en conséquences... Fort heureusement elle n'était pas la seule à comprendre qu'il s'agissait là d'un détail à régler au plus vite et elle ne put s'empêcher de se détendre, bien que très légèrement, en entendant la solution proposée par Nil-Garith...


-Le Caercilcarn se révélera aussi un lieu stratégique...

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Rayonnante d'une joie sauvage, Chrysếe incarne aux yeux des siens la beauté du peuple des Centaures. Mais ce fier seulement à ce visage aux traits finement ciselés serait une erreur car l'enfant chérie du patriarche Astylos est avant tout une guerrière émérite.. Celle qui a adopter les idéaux des Gardiens Sylvestres, forme depuis peu une des élites de Thüldae. Ses attentes? Que ses élèves ne manquent surtout pas de l'étonner et qu'à travers eux perdurent les valeurs de la Confrérie.


Bras toujours croisés, sourcils légèrement froncés, la question avait été posée à Ëarfalas sur un ton égal... Effectivement, si ses tubes avaient le mérite d'être utilisables par tous et, surtout, d'être « portables », le Caercilcarn deviendrait rapidement un refuge d'importance puisqu'il ne pourrait pas laisser passer les Fey'Ri. Normalement... Du moins pour ce qu'elle en comprenait. Ils allaient devoir se montrer particulièrement prudents et éviter toute discussion importante hors de ces lieux... Alnawen avait aussi raison de s'inquiéter pour les familles des Gardiens, bien que n'étant pas en possession d'une broche, ils n'en étaient pas moins à défendre...

Bien que consciente qu'une paix éternelle soit une notion purement utopique, elle ne s'était pas non plus attendue à de telles menaces. Cela lui paraissait beaucoup à la fois... Les Fey'Ri semblaient être des adversaires formidables mais ajouter la présence menaçante d'un dragon vert à proximité ne faisait que diminuer leurs chances de limiter les dégâts. Car la jeune femme ne se faisait pas d'illusions, ils ne sortiraient pas du conflit qui se profilait à l'horizon sans de sérieux dommages...


-Je suis d'accord... Il va nous falloir plus d'informations. Nous ne pouvons pas nous permettre d'avancer à l'aveugle. Y'a-t-il déjà un moyen de connaître l'état de Nar Kermhoarth que l'on puisse savoir si nous avons à faire à toute une harde ou « seulement » quelques individus... ?

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Rayonnante d'une joie sauvage, Chrysếe incarne aux yeux des siens la beauté du peuple des Centaures. Mais ce fier seulement à ce visage aux traits finement ciselés serait une erreur car l'enfant chérie du patriarche Astylos est avant tout une guerrière émérite.. Celle qui a adopter les idéaux des Gardiens Sylvestres, forme depuis peu une des élites de Thüldae. Ses attentes? Que ses élèves ne manquent surtout pas de l'étonner et qu'à travers eux perdurent les valeurs de la Confrérie.


Comme l'avait si justement souligné Adlareth c'était potentiellement se jeter dans la gueule du loup... Mais ils n'avaient pas vraiment le choix, ils avaient besoin d'en savoir suffisamment pour pouvoir se préparer. Il était hors de question que Thuldae tombe... Si la situation ne portait pas vraiment à l'optimisme, les personnes les plus sages et les plus compétentes qu'elle connaissait étaient réunies ici. Elle ne doutait pas qu'ils parviendraient à trouver une solution ou, du moins, un plan d'attaque qui leur permettrait de ne pas être pris complètement au dépourvu. En cela elle ne pouvait pas vraiment leur offrir grand-chose hormis ses compétences martiales, sa loyauté et probablement sa vie...



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écrit le : Samedi 11 Juillet 2015 à 17h24 par Lómion Nerdanel
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Le dix septième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
17 Chess 1373 CV

Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Milieu de matinée


Température la plus basse : -12 °C
Température la plus haute : -7 °C
Température effective : -18 à -13 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 24 Km/h entraînant une température ressentie – 6°c.
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - basse
Phase de Séluné : 1ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 30.
Nouvelle aube : 05 h 45.


1ère session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted imageans la cime des arbres dominant ce lieu magique pouvait s’entendre le bruissement des feuilles s’agitant sous la froide brise de ce mois de Ches. Ces quelques instants paisibles et rassurant, que la plupart des présents ne semblaient pas saisir, contrastaient avec l’atmosphère lourde et concentrée imposée par ce haut conseil. Tous les protagonistes de cette réunion restreinte étaient maintenant bien au fait de l’importance des faits et gestes qui allaient être décidés par cette assemblée. Bien que les apparences donnaient l’avantage à leur ennemi, la confrérie ne se laisserait pas devancer sur ce tableau là. Aussi Isorion, le protecteur de la cité, ne ménagerait aucun effort pour prendre le devant sur ces êtres malfaisants et hostiles autant à la haute forêt qu’à tout Féerune.

- Dans l’ombre de Siluvanede a secrètement grandi une menace que nos ancêtres croyaient derrière eux. Il nous incombe donc à nous, héritier de ces brillantes civilisations, de reprendre leurs travaux, faire face à cette menace et, si cela nous est possible, d’en venir à bout une bonne fois pour toute.
Notre archiviste a accompli un travail incroyable et je l’en félicite. C’est une base non négligeable à toute stratégie. Connaître son ennemi est un avantage certain. Cependant nous parlons de faits qui se sont produit il y a des centaines voire des milliers d’années. Il nous faut donc prendre des pincettes et ne pas les utiliser comme parole divine. Je ne peux donc, avec les renseignements actuels, affirmer ou infirmer l’implication de ces Fey’Ri dans la chute d’Ascalhorn, d’Earleann ou la présence dans notre plan du démon Korn. C’est une possibilité, rien de plus pour l’instant.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


L’attitude d’Isorion changea à ce moment là, comme s’il était gêné par une pensée ou bien, sur un sujet en particulier, de trop nombreux arguments s’étaient battus intérieurement pour finalement laisser place à une solution qui ne lui était pas pleinement confortable. * C’est la solution la plus sage* se disait t’il pour se rassurer …

Pour ce qui est de tenir informé nos alliés. Des pensées antagonistes m’amènent à la prudence. Certes nous pourrions divulguer cette information afin que chaque tribu puisse se défendre au mieux si le malheur voulait qu’ils croisent leur chemin mais … cela pourrait se révéler également contre-productif. Vous savez tous comment dure est la vie dans notre belle forêt et bien que notre communauté ait des capacités pour mener à bien son combat sur différents fronts, toutes celles autour de nous n’ont pas cette capacité. Et les mettre dès maintenant en positions de défenses, comme nous le sommes, les affaibliraient dans d’autres domaines vitaux. Adlareth vient de nous dire que nous ne tiendrons pas longtemps dans cette configuration, alors imaginez les effets que cette information pourrait avoir sur des structures plus petites et moins organisées. Nous en rediscuterons lors d’une prochaine session mais avec le peu d’informations dont nous disposons aujourd’hui, il serait plus sage d’attendre avant, comme le dit justement Linwëline, de crier au loup.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Le protecteur se tourna un instant vers le haut-Armathor. Ce dernier était un ami et un confident et bien que son style différé de celui d’Isorion, sa pertinence était toujours appréciée et son avis des plus importants. L’elfe des bois s’avait qu’il avait raison et que la cité n’avait probablement pas connu pire situation depuis Korn mais cette fois ils ne se laisseraient pas surprendre. Ils avaient beaucoup appris par cet événement tragique et l’expérience devait parler cette fois.

-Mais Adlareth a raison et sa fougue en dit long sur sa perspicacité devant un danger bien réel. Les ordres donnés, après le compte rendu des aventuriers, ont été pour la défense de la cité mais également pour la prise de renseignements et d’ici quelques jours nous serons à même d’en apprendre plus sur tout agissement suspect en haute forêt. Lomion Nerdanel a également été envoyé enquêter et devrait rentrer sous peu. J’ai bon espoir que tout ceci amènera les réponses qu’il nous manque pour mettre en lumière le chemin à emprunter.
Concernant le recrutement de nouveaux armathors, c’est une bonne idée à mon sens et nous pourrons également en discuter lors de la prochaine session du haut conseil où tu pourras présenter tes arguments et les noms de ceux que tu aimerais voir figurer dans cette branche.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


La présence de Nil’Garith était une bénédiction pour la cité. Il n’avait de cesse de se le dire et le contenu de ce coffret confortait ce sentiment chez l’elfe. C’était évidemment un objet fort utile qui trouverait une bonne place chez les veilleurs ou dans la branche des armathors. Il en faudrait effectivement davantage mais à choisir Isorion préféra lancer un sujet qui aurait le mérite d’amener une protection non négligeable face à ces monstres aux possibilités difficilement soupçonnables

-Oui un grand merci à toi de mettre autant d’énergies pour la défense de notre communauté Nil’Garith. C’est effectivement une bonne nouvelle qui, nous l’espérons, sera suivi d’autres ! En réaliser davantage serait à coup sûr d’une grande efficacité…

Il laissait planer quelques secondes afin de faire comprendre à son auditoire que d’autres projets seraient peut-être également à privilégier.


Nos ancêtres ont créé de nombreux artefacts dont beaucoup gardent leur mystère. Il en est un qui attire mon attention depuis le renouveau de Thuldaë. Les antiques cités en possédaient et les protections qu’elles auréolaient sur ces villes leur donnaient un avantage certain. Je parle des mythals. Loin de moi l’idée de recréer ces objets de pouvoir mais ne pourrait-on pas s’en inspirer afin de doter Thuldaë d’une protection supplémentaire : Sachant que nos ennemis ont la possibilité de voler, recouvrir et étoffer les hautes futaies ou bien envisager quelques possibilités de contrer les capacités magiques de scrutation et autres sorts de clairvoyance/clairaudience … Certaines choses de ce type pourrait être envisagé sur ce point. Je n’ai pas souhaité d’en parler avant puisque ton temps était imparti ailleurs mais pourrais-tu y réfléchir et voir si une solution existe de ce côté-là.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Il fallait mettre toutes les chances de leur côté pour faire pencher la balance et rendre la tâche la plus ardue possible aux demi-démons. L’art de la toile ne devait en aucun cas être délaissé dans leur stratégie, et encore moins face à des créatures réputés pour leur pouvoir arcanique.

Isorion fut satisfait de voir que la jeune conteuse du naturel avait la sagesse de dépasser les mots pour le bien commun. Sa volonté de participer à l’avenir faisait chaud au cœur du Sae’Tel’Quess et n’en fut que plus satisfait de son choix.


-Les aventuriers ont combattu une Fey’ri qui a prononcé une menace contre Thuldaë et moi-même. Durant leur mission les aventuriers pensent que la créature s’est infiltrée dans le groupe en prenant l’apparence de l’un d’eux afin d’en apprendre davantage. Cette menace est certes une déclaration de guerre mais peut-être sans réelle connaissance sur qui nous sommes et où se trouve notre cité… Encore une fois aucune certitude.
Pour ce qui est de la pierre, il contenait ce symbole. Isorion déplia un parchemin de son mantel et le montra de sorte que chacun puisse voir ce qu’il représentait.

\\\\\\\\\'user

Il s’agit de l’emblème de la maison Dlardrageth, un oiseau de feu avec des ailes de chauve-souris tenant un fouet dans son bec. Le groupe d’aventuriers comprenait Myriame une magicienne de la garde sylvestre et Thamior un druide gnome donc je doute qu’il s’agisse d’une illusion. Cette pierre existe mais sur son utilité, nous restons sans réponse.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


- Je me permets d’intervenir afin de répondre à Alnawën sur la longévité des demi démons. Malheureusement oui certaines créatures qui décident de transgresser les lois naturelles peuvent vivre très très longtemps. Et les Fey’Ri, en s’accouplant avec des démons, peuvent avoir reçu cette héritage dans leur gêne. A l’instar du peuple elfique, ces créatures ont appris la patience et leur faculté à faire le mal porte aujourd‘hui essentiellement sur la vengeance, une froide vengeance que le temps n’a pu que conforter.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Faerl n’avait pas mâché ces mots et le silence qui l’avait succédé en disait long sur les pensées qui traversaient chacun. Mais le protecteur reprit vite la parole pour ne pas laisser le conseil sur cette note musicale… juste mais ne rentrant pas dans la mélodie qu’il souhaitait composé.

- Je pense que suffisamment de choses ont été dites lors de cette première session et que chacun a de quoi réfléchir. Laissez retomber les instincts naturels des premiers ressentis et laissez mûrir votre jugement jusqu’à notre prochaine rencontre. Je clos donc cette première session du haut conseil et vous donne rendez-vous ici même dans deux jours.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Isorion ne s’était pas étendu sur les propos de l’ambassadrice de Thuldaë. Bien qu’il partageait l’entièreté de ces mots, cette vision difficile à percevoir devait faire son chemin dans l’esprit de chacun. Il escomptait beaucoup des missions de renseignements qu’il avait envoyé. A ces yeux c’était leur dernier espoir pour ne plus être aveugle et surtout, ne plus réitérer la même erreur qu’au temps de Korn. Pour l’heure, il ne pouvait qu’espérer et s’en remettre à la seldarine.



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Lundi 10 Août 2015 à 12h23 par Lómion Nerdanel
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Le dix neuvième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
19 Chess 1373 CV

Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de matinée

Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : -1 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 0 Km/h entraînant une température ressentie – 9°c.
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - modérée
Phase de Séluné : 1ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 30.
Nouvelle aube : 05 h 42.


2e session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted imagea température s’était un tantinet radoucie ces derniers jours, bien que le froid fut toujours prenant et continua de maculer l'immense plaine blanchâtre d’une couverture givrée du plus bel effet. Le redoux semblait vouloir percer peu à peu et bientôt le vert redeviendrait la couleur dominante, tel qu’il en avait toujours été et qu'il le serait bien après la disparition du doyen des elfes et de ses enfants.

Les membres du conseil s’étaient avancés le pas lourd en cette matinée de deuxième session du haut conseil, comme si le poids de la connaissance leur eut pesé plus que la difficulté à se mouvoir en cette neige durcie. Le savoir nouvellement acquis leur était resté en tête telle la musique répétitive à laquelle ils ne pouvaient cesser de penser. Ils avaient eu le loisir de retourner les problèmes en tous les sens, au point d’en laisser certains insomniaques. Oui, ce genre de savoir avait un prix et les sessions à venir n’allaient peut-être pas arranger la qualité de leur repos car le haut-armathor semblait bien avoir raison : la cité n’avait pas connu de menace plus conséquente depuis Korn l’abhorré !

Les débats purent reprendre où ils avaient cessé, deux jours auparavant. Une assise plus longue que la précédente donc, bien qu’avec moins de renseignements en comparaison, mais des avancées décisionnelles d’importances fleurirent. Surtout, un dialogue fraternel fut maintenu entre chaque membre. Le temps laissé disponible entre les séances s'était finalement révélé bénéfique et chaque sujet avait pu murir comme l’avait souhaité Isórion.

Le premier sujet d'importance porta sur la transmission de leurs informations aux alliés de Thuldaë. Le conseil déclara qu’il était prématuré d'aller en ce sens, bien que des réticences se fissent entendre. La majorité se rallia aux appels à la prudence du Protecteur.

En second lieu, Nil’Garith révéla que la création d’un mythal ou d'une illusion d’une ampleur apte à dissimuler la cité sylvestre toute entière était impossible à son échelle. Seule la réunion d’un cercle de pratiquants de la haute magie elfique, pourrait réussir un tel prodige arcanique. Selon la gardienne du cœur des mystères, seuls les pratiquants d’Éternelle-Rencontre seraient aujourd'hui capables d'accéder à une telle prouesse, ce qui nécessiterait d'aller plaider la cause de la Confrérie auprès de la reine Amlaruil. En ce sens Aëlariel Damaera, fondatrice des gardiens sylvestres et actuelle émissaire auprès de la reine d'Eternelle rencontre pourrait sûrement aider. Cependant, cela impliquerait également la révélation d'une présence avérée des démons Fey’ri, avec des renseignements précis allant dans ce sens… Éléments qu’ils ne pouvaient hélas fournir pour l’instant !

Au sujet des deux tubes magiques conçues par l'elfe dorée, décision fut prise qu'ils soient confiés aux capitaines des Veilleurs Karthad Dikos, à Arnoth, la porte Sud, et Eruin Tath'Ran de Lamoth, la porte Est. Renoth, la porte Ouest, verrait son portail clos, tout comme l’accès par Simoth, la porte Nord. L’objectif était de libérer des effectifs afin d'organiser un roulement sur les deux portes laissées ouvertes et permettre aux Veilleurs d’avoir un peu de repos. Le second objectif était de garnir le sommet d'Angarrhid afin d'améliorer la défense aérienne tout en assurant aux gardiens des vents le maintien d'une patrouille volante constante de deux Aquiliers, avec une réserve d’intervention si l’alarme venait à être sonnée.

Le conseil donna ensuite son aval pour le recrutement de nouveaux armathors. Il fut laissé aux soins d'Adlareth, le haut-armathor de la cité, de présenter à Isórion la liste de ceux qu’il estimait aptes à remplir cet office hautement respecté.

Après un intermède, ce fut au tour du sujet le plus clivant d'être étudié au sein du caercilcarn. Il fallait bien avouer qu’envoyer des gardiens en missions aussi périlleuses n’avait jamais été chose aisée et Isórion était le premier à le savoir. Les risques devaient être pesés, tout comme les bénéfices. Adlareth réitéra ses craintes car il avait combattu les démons de la porte des Enfers et l’éventualité d’envoyer des frères et sœurs vers les potentiels conjurateurs de ces démons ne l’enchantait pas du tout. Cependant, dans l’ensemble, chacun convint qu'il n'était pas possible de demeurer aveugle et que prendre un coup d’avance sur l'ennemi Fey'Ri était urgent.
Le protecteur mit fin aux débats en expliquant que Lómion Nerdanel, le porte-parole de la cité, reviendrait bientôt de mission avec - il l’espérait grandement - les réponses qui leur manquaient. En effet, s’ils arrivaient à faire la lumière sur la menace Fey’ri, réunir tous les peuples elfiques de Haute-Forêt serait alors chose aisée. Au besoin, avec l’aide d’Evereska et d’Éternelle-Rencontre, ils pourraient achever le travail entrepris de longue date par leurs ascendants.
En plus de sécuriser la Haute-Forêt et de parachever cette œuvre, cela assurerait à la confrérie une position d'envergure sur l’échiquier du Nord-Ouest de Faërun. L’équilibre de Haute-Forêt pourrait s’en trouver bousculé pour les siècles à venir !





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Le vingt et unième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
21 Chess 1373 CV

Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de matinée

Température la plus basse : -12 °C
Température la plus haute : -7 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 40 Km/h
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - modérée
Phase de Séluné : 1ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 30.
Nouvelle aube : 05 h 39.


3e session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted imagee porte parole de la cité était arrivé discrètement la veille. Certains purent le voir traverser la porte Est de Thuldaë en milieu d’après midi, son palefroi éreinté par une course effrénée, et prendre la direction d’O'Sutraari pour n'en ressortir que bien tard dans la soirée.
La prochaine date de séance du haut conseil n’avait pas été actée, dans l'attente du retour de Lómion à Thuldaë, aussi chaque membre reçu t-il aussitôt l'annonce d'une réunion prévue au lendemain matin.
Les réponses que rapportait Lómion seraient-elles celles attendues ?

En ce vingt-et-unième jour de la griffe du couchant, l’air était dégagé et froid, avec un vent mordant cruellement. Lómion s'était éveillé et observait, impassible, le majestueux saule qui s’élevait devant lui, haut dans le ciel. Le port d’un vert profond, inchangé depuis son départ, était la couleur qu’il gardait toute l’année, à la différence des autres feuillus. Comme s’il s’adressait à la Seldarine, Lómion se mit à effectuer une courte prière. Isórion le trouva à cet instant. Le porte parole entendit le bruissement des bottes du protecteur dans la neige toujours présente. C’était d’ailleurs un des rares bruits régulièrement audible en cette partie de la cité depuis ce début de matinée.


- Cinq ils étaient, et un seul vit encore… Faut-il y voir un espoir ou le commencement d’une fin irrémédiable ? S’il pouvait parler, que de choses apprendrions-nous, n’est-ce pas ?

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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.


Le saule argenté agita ses feuilles au gré des bourrasques de vent glacial en guise de réponse. Lómion n'obtiendrait rien d’autre de sa part. Dans ces friselis se pouvait entendre ce que chacun décidait. Si certains druides affirmaient pouvoir communiquer avec les arbres et interpréter le murmure des branches fournies aux brises d’Aerdrie, sûr qu'un tel personnage serait des plus utiles en ce moment...

Ils arrivèrent ensemble au conseil qui était déjà presque au complet. Le retour de l’elfe des bois avait sorti les présents plus tôt que les jours précédents, comme s’ils attendaient tous d'entendre au plus vite ce que Lómion avait à dire. De ses mots, ils semblaient espérer beaucoup et ce dernier en était pleinement conscient. Allait-il demander au conseil de valider une telle folie ?


- Mes amis, bienvenue en cette troisième session du haut conseil. Nos précédentes audiences révélaient notre manque de connaissance et notre désir de ne pas rester inactif. Un droit légitime qui peut parfois faire la différence entre la vie et la mort. Lómion nous est revenu de sa mission et c’est avec impatience que je lui laisse la parole afin de nous éclairer tous par le compte rendu de son aventure qui a duré plusieurs semaines.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Effectivement, le porte parole de Thuldaë s'était absenté pendant de longues semaines, laissant maintenant apparaitre un air des plus sérieux. La situation imposait en ce jour un tel masque, mais il était content d'être de nouveau présent dans sa cité bien-aimée, parmi les siens. C'était une sensation que beaucoup de gardiens connaissaient car un retour à Thuldaë n'était jamais anodin, et laissait transparaitre une émotion partagée qui se lisait sur les visages.

- Merci Isórion. La mission qui m’a été confiée consistait à remonter les indices rapportés ou indiqués par les aventuriers ayant croisé les Fey’ri... En l’occurrence, une pierre à l’effigie de l’emblème de la famille Dlardrageth et une seconde portant le symbole des orques de Lothen. A l’aide de cartes que m’a confié Faerl et avec une équipe de quatre compagnons, nous avons remonté l’ancienne route jusqu’à Nar Kerymhoarth. Les elfes de la lune qui ont enfermé les Fey’ri ont effacé toutes traces en leur histoire de ce lieu que l’on appelle communément « le Donjon sans Nom ». Fort heureusement, les elfes des bois ont conservé certaines connaissances sur ce sujet. L'antique clairière est toujours présente mais rien ne met en lumière une quelconque agitation. J’ai observé la présence d'une ouverture scellée mais, mis à part quelques monstres, rien ne permet de penser qu’une prison se trouve là ou que des créatures en soient sorties.

Nous nous sommes ensuite rapprochés de l’ancienne cité d’Ascalhorn, aujourd’hui appelée la Porte des Enfers, jusqu’à un village d’Elfes des bois. Les habitants nous ont affirmé que rien n’avait survécu des ruines après le passage des ménestrels et la défaite des Baatezus, survenus quatre années auparavant. Ils ignoraient tout d’une quelconque prison et de ce qu’avaient pu devenir d'éventuels détenus. Bien décidés à aller voir sur site, nous partîmes vers le lieu infâme mais nous dûmes rebrousser chemin car le flot d’orques se déversant des montagnes néthérisses était tel en cette partie de la forêt que nous ne pouvions envisager de nous rapprocher davantage. Les quelques cadavres d’orques que nous avons renvoyé à leur dieu ne présentaient aucune piste pouvant les rallier à la menace qui nous concerne.

De ces deux pistes que j’ai pu suivre, rien n’indique l'éventuelle présence des démons Fey'Ri, mais le doute subsiste, c'est pourquoi je ne m’avancerai pas outre mesure. La marque des Dlardrageth sur cette pierre peut très bien être un ancien présent d’un suzerain à son vassal, fait il y a plusieurs siècles… Mais, chose « rassurante » si je peux m’exprimer ainsi, le fait est que si les Dlardrageth et leurs sbires sont sortis de leur prison d’Ascalhorn, ils ne peuvent être très nombreux car les anciens Siluvanedes, s’ils sont encore en vie, croupissent toujours sous le Donjon-sans-nom.

Forts de ce constat, nous sommes partis au Nord-Ouest et avons suivi la lisière de la forêt jusqu'au Fort Olostin. En prenant la route des pics perdus, nous avons cheminé jusqu’aux pieds de ces montagnes afin de nous rendre chez nos alliés du cercle Meibon Cywir. Cette communauté vit à proximité de l’antique cité de Lothen et ce sont de favouches ennemis des orques qui ont envahis cette cité. S’il y avait un lien entre les Fey’ri et Lothen aux flèches d'argent, les forestiers du cercle Meibon Cywir pouvaient aider à le mettre en lumière.

Ils furent ravis de notre présence et, bien que surpris par nos questions, ils ne furent pas avares en réponse. Hélécon, haut druide et chef du cercle qui depuis des dizaine d’années combat et surveille les orques de Lothen, nous a affirmé qu’il y avait eu un changement ces dernières années. Lequel allait bien au-delà d'une simple main mise de Malar sur les communautés orques. Ils ont repéré des comportements étranges telles les allers et venues suspectes d’autres races ennemies ou la désertion de certaines parties de la cité. En parallèle, une recrudescence des attaques de tribus elfes avec razzias est apparue.
J’ai évidemment voulu en savoir plus, surtout sur le dernier point et Hélécon m’expliqua que ces orques vivaient ordinairement retranchés, subsistant des denrées innées de la cité et que, depuis leur dernière défaite en l’Année de la Chope, ils ne cherchaient normalement plus l’escarmouche avec eux ni avec d’autres ennemis de longues dates. Encore moins avec de petits villages elfiques éloignés et sans grandes ressources. Pourtant, ces dernières années, des attaques surviennent de nouveau, les villages ainsi attaqués semblant tous déplorer des pertes ou disparitions inhabituelles de membres.

Cela n’engage que moi, mais j’ai la certitude qu’il s’agit du même schéma que pour l’ambassadeur et les membres de la tribu Ny’Ath’Myi. Que ce ne sont pas des fuites de personnes apeurées devant un pillage d’orques, mais qu’il s’agit de rapts orchestrés pour le compte des Fey’ri.

Isórion m’a demandé de vous faire un compte-rendu et ma conclusion est qu’il nous faut envoyer sur Lothen une équipe de gardiens afin de s’infiltrer dans la cité et découvrir ce qui se cache derrière ces murs. Le haut-druide souhaite que nous rencontrions un elfe qui en connait long sur la cité et qui y est déjà entré.
Je comprends les doutes qui peuvent vous agiter mais, selon moi, il n’y a pas à hésiter. Si vous avez des questions, je suis prêt à les entendre !

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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Mardi 25 Août 2015 à 22h11 par Lómion Nerdanel
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Jenane

La ly’Aegisir des rôdeurs de Solonor avait tenu sa place lors de la précédente session du conseil. En tant que chef de l’une des branches principales des gardiens sylvestres, son avis importait beaucoup. Pour Isorion comme pour d’autres. En effet, autant dans la bataille que devant une assemblée, Jenane savait se montrer efficace et faire comprendre rapidement aux personnes situées face à elle comment elle entrevoyait les choses.
L'elfe des bois s’était attendue à un tel rapport de la part de Lómion et elle le fixa tout du long afin de ne rien laisser échapper de son discours. Après un léger silence, elle enchaina à la suite du porte-parole :


Lómion Nerdanel prononce les mots d'une personne qui a vu le terrain. Ils peuvent être directs et parfois sembler sans émotion, mais ils ne sont que le reflet d'une réaction naturelle devant un danger majeur. Aussi ai-je en lui la plus grande confiance. Il pourrait, je n’en doute pas, éclairer notre curiosité à tous ici présents, mais cela devrait également concerner les gardiens que nous allons envoyer en mission. Car je n’imagine pas qu’il puisse en être autrement maintenant. A ce propos, puisse le protecteur m’en donner l’occasion, je me porte volontaire.

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.


Avec la vivacité du faucon se lançant vers sa proie, la diplomate avait fait place à la femme d’action. Elle connaissait sa propre valeur et son devoir envers la cité et avait déjà participé à une flopée de missions de reconnaissance et de prises de renseignements de ce type. Entrer en territoire ennemi sans se faire voir et en ressortir avec les informations nécessaires était le genre de tâches traditionnellement dévolues à la branche des rôdeurs de Solonor.

Cependant, je souhaiterais rajouter que j’ai personnellement, avec Myriame et d’autres rôdeurs, prit en charge la recherche de la pierre marquée du symbole de la famille déchue. La magicienne est formelle, quelqu’un l’a déterrée. Elle m’a confirmé qu’il s’agissait d’une pierre contenant une magie qui l’avait effrayée sur le coup. C’est pourquoi elle avait décidé de ne pas la garder avec elle.

D’autre part, tous les agents de liaison m’ont rapporté qu’aucune information concernant les Fey’Ri ou des sbires à leur solde n’était parvenue à des oreilles entourant la forêt.

J’ai également dépêché plusieurs hommes, sur l'ordre d’Isorion, afin de se rendre dans divers villages de la haute forêt. Aucun n’est revenu avec des renseignements pouvant nous aider en ce qui nous concerne présentement. On aura l’occasion de revenir sur les autres problèmes !

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.


Alors que sa voix s’éteignait, son joli visage se détendit et sa main trouva la fourrure douce et agréable de son compagnon ; Ce dernier s’empressa de la remercier de cette attention par une caresse amicale pour ensuite se remettre dans la position qu’il affectionnait le plus : celle dédiée à la sieste.



Alnawën Galadth

Souvent difficiles sont les choix que prend une présidence,
Quand une ou plusieurs vies se trouvent en la balance.
Les officiers aiment leurs hommes sans qui ils ne seraient rien.
Et ces derniers le leur rendent en exprimant respect et amour du sens commun.
L’humanité de l’homme n’a pas son pareil dans la nature.
Il est le reflet de ce que l’on a de plus beau en nous.
Mais il arrive que pour préserver ce qui porte cette armature…
Nous devions percer le germe du tabou
Et mettre en danger quelque-uns de nos braves,
Pour que survive le plus grand nombre d’âmes.

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Native de Fort Olostin, et fille d’Arthoril le Capitaine de la Veille Sylvestre, Alnawën Galadh est une très belle demie-elfe à la longue chevelure châtain claire. Elle n’est que grâce et douceur, mais elle cache un tempérament et une volonté en acier trempé. Excellente musicienne depuis son plus âge, elle parfait son art et s’ouvre à la magie bardique sous l’influence d’Aéris. Elle tienait une place de choix dans l’orchestre qui rythme les festivités de Thüldae, avant qu’Isorion ne la nomme à la direction des Conteurs du Naturel après la disparition de Lähmee Tribal.


C’est le cœur serré que la jeune fille prononça ces quelques vers d’un air plus proche de la narration que du chant. Le danger d’une telle mission était bien réel, mais elle savait que la confrérie ne pouvait rester sourde aux informations que venait de leur révéler l’elfe des bois. Même si cela incluait une bonne partie de subjectivité et de ressenti, cela restait suffisant pour ouvrir une enquête.
* La gueule du loup* avait affirmé Adlareth lors de la première session du haut conseil. Effectivement, il semblait bien avoir vu juste, mais jusqu’à quel point ? Elle hésita un moment puis fini par dire :

- J’ai en effet une question que, je pense, beaucoup se posent séant : Quel est le nombre d’ennemis en présence ? Et cet endroit où ils devraient se trouver ? Vous avez parlé de Lothen, mais quel est ce lieu ?

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Native de Fort Olostin, et fille d’Arthoril le Capitaine de la Veille Sylvestre, Alnawën Galadh est une très belle demie-elfe à la longue chevelure châtain claire. Elle n’est que grâce et douceur, mais elle cache un tempérament et une volonté en acier trempé. Excellente musicienne depuis son plus âge, elle parfait son art et s’ouvre à la magie bardique sous l’influence d’Aéris. Elle tienait une place de choix dans l’orchestre qui rythme les festivités de Thüldae, avant qu’Isorion ne la nomme à la direction des Conteurs du Naturel après la disparition de Lähmee Tribal.


Autant ne se lisait aucune crainte sur le visage de la ly’Aegisir des rôdeurs de Solonor, autant pouvait-on sentir sur celui des conteurs du naturel perplexité et serrement, révélant un esprit plus novice en ce genre d’affaire. On la devinait mal à l’aise à l’idée d’envoyer des gardiens risquer leur vie. Devait-elle se proposer elle-même pour cette mission afin de ne pas montrer aux autres la peur qu’elle commençait à voir poindre ? Non, elle devait se ressaisir et ne pas oublier sa place. Elle ferait selon les besoins de la cité et son rôle n’était pas l’infiltration. Pour cela, la confrérie possédait des gens bien plus capables. Cette question la travailla aussitôt : Si cet ordre de mission était accepté par le conseil, qui donc serait envoyé ?



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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écrit le : Dimanche 30 Août 2015 à 11h02 par Adlareth
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Adlareth :

Le récit détaillé du Porte-Parole de la cité sylvestre captivait l’attention du Teu’Tel’Quess. C’était comme s’il plongeait dans les entrailles du passé d’Eaerlann. Et il ne s’agissait pas de la partie la plus glorieuse de cette civilisation qui avait connu une fin brutale, violente et tragique. L’histoire remontait jusqu’à nos jours et la braise qui couvait sous les cendres d’une menace que tous croyaient éteinte pour toujours, mais qui ne demandait finalement qu’un souffle de vent pour rejaillir et emporter les vestiges et les Tel’Quessir descendants de ce lointain passé.

Le regard bleuté du Haut-Armathor de Thüldae prit une teinte plus sombre lorsque le nom de Lothen fut évoqué, et d’avantage encore lorsqu’il fut évident que les réponses capables de percer le voile des mystères qui entourait les démons Fey’Ri se trouvaient certainement là-bas. Adlareth connaissait cette partie de la Haute-Forêt et l’idée d’y envoyer des gardiens sylvestres ne l’enchantait guère. C’était bien le moins que l’on puisse dire.

Le chantelame garda le silence, perdu dans les brumes d’un souvenir à la fois heureux et triste. Il sortit de ses songes lorsque Jenane se porta volontaire pour se rendre à Lothen. L’elfe des bois ne manquait pas de courage, et elle n’avait absolument rien à prouver à quiconque. Elle était de ceux qui s’étaient battus contre le démon Korn et elle avait survécu au carnage. Même sans compter les multiples missions qu’elle avait personnellement mené avant de devenir la Ly’Aegisir des Rôdeurs de Solonor, Jenane faisait partie des quelques individus avec qui Adlareth aurait pu décider de partir là-bas. D’ailleurs, elle n’avait visiblement pas perdu son temps. Il était à la fois inquiétant et magnifique de voir toutes les forces de Thüldae se mettre à l’œuvre.

Puis, avant qu’il ne puisse prendre la parole, ce fut Alnawën qui le fit. La douce voix de la barde s'éleva, mélodieuse sous le Caercilcarn. Des paroles de sens et qui n’étaient que trop véridiques. Le Haut-Armathor savait qu’elle avait raison, mais son amour et son instinct protecteur envers la cité sylvestre et les porteurs du Loup Argenté faisaient barrage à la logique froide et implacable.


- La cité aux flèches d’Argent : Lothen à été bâtie il y a fort fort longtemps par les Siluvanedenn. Une cité de toute beauté édifiée donc par les Ar’Tel’Quess revenus dans la Haute-Forêt, quelques temps après la fin de la guerre des cinq couronnes. Elle est située à l’extrémité ouest de notre forêt. Lothen tient son nom de cité aux flèches d’argent de la nature des pierres argentées qui ont servi à la bâtir. Imaginez de fines tours elfiques se dressant vers les cieux comme autant d’innombrables aiguilles à l’époque de sa splendeur ! Cette cité devait être de toute beauté... Elle a été épargnée car les hordes démoniaques qui se sont échappées du Fort des Portes de l'Enfer et qui ont causé la chute d’Eaerlann. Aujourd’hui, même si les tours sont toujours solides, elles sont peuplées par pas moins de trois tribus orques. Les Torvepic, les Pointeaigue et celle du Seigneur cornu. On peut d’ailleurs se demander comment ces tribus ont pu faire pour ne pas s’exterminer entre elles.

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Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.


Un voile sombre passa sur le visage déjà tendu du Haut-Armathor qui marquait une pause, tel un coureur plaçant un arrêt calculé avant de s’élancer pour sauter par-dessus une faille. Puis, il reprit son récit.

- Je connais Lothen aux flèches d’argent. C’était notre terrain de chasse lorsque feu mon épouse, Oelmuinn, m’enseignait l’art du chantelame. C’était une réserve inépuisable de proies, mais jamais nous n’avons osé pénétrer à l’intérieur de la cité elle-même. J’ai aperçu les tours, mais de loin. Des centaines, peut-être même des milliers d’orques vivent là-bas depuis des lustres. Mais il y a plus que cela, car il semble que certains de ces orques soient des adeptes du Seigneur des Bêtes, Malar. Inutile de vous expliquer ce que cela implique : certains d’entre eux sont très probablement des lycanthropes. Ainsi, s’enfoncer dans ce guêpier est comme courir après sa propre mort. Et ça, sans parler des Fey’Ri qui pourraient donc s’y trouver. Je sais, Alnawën, que la survie de beaucoup peut dépendre du sacrifice de certains. Mais dans le cas qui nous occupe, sacrifice est bien le terme exact.

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Natif de Raythayllaethor, ce Teu'Tel'Quess est né en 1117CV. En compagnie de son épouse, il se joignit à la Confrérie en 1370. Le chantelame participa à la lutte contre Korn le démon et ses hordes. La victoire fut leur, mais avec la perte tragique et douloureuse de son épouse, le prix payer fut très élevé. Isorion envoya son ami auprès d’Aëlariel pour l'éloigner du lieu du drame, le temps que le chantelame fasse son deuil. Aujourd'hui de retour à Thüldae le Haut-Armathor veille sur la sécurité des dirigeants de la Confrérie, ainsi que sur la Cité Sylvestre.


Faerl Ilmonthil :

L’archiviste connaissait tout ce que le Teu’Tel’Quess venait de dire. Pour être exact, il en savait même bien d’avantage. Car s’il y avait peu d’écrits contemporains sur cette période de l’histoire, on pouvait encore glaner des renseignements dans le fond d’anciennes ruines, au détour de quelques cavernes, dans les rayons poussiéreux de bibliothèques oubliées. Maintenant que Faerl savait dans quelle direction chercher, il pourrait peut-être encore obtenir quelques renseignements qui, le moment venu, pourraient peut-être faire la différence.

- Adlareth a raison en ce qui concerne Lothen. Il s’agit bien d’une antique cité Siluvanede d'avant l’annexion par Eaerlann. Les Siluvanedenns étaient des elfes du soleil qui établirent dans le Nord-Ouest de la Haute-Forêt le premier royaume elfe, après la fin de la Guerre des couronnes. A cette époque-là, notre chère forêt était bien plus vaste qu’aujourd’hui et elle s’étendait jusqu’à ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Bois d’Argent. Leurs cités étaient constituées de longues et gracieuses structures qui s’élèvent encore haut dans le ciel. On dit que chaque rue, chaque boulevard était bordé de magnifiques manoirs, au milieu de merveilleux jardins où s’exprimait tout l’art issu de la pierre, du bois et de la magie elfique. Mais sous toute cette beauté, le Mal couvait. Au premier jour de Siluvanede, le décret de la Cour elfique contre les Vyshaanti et le bannissement des Drows étaient encore frais dans l’esprit de beaucoup d’elfes du soleil. On sut que les citoyens du nouveau royaume étaient un peu effrayés par la Seldarine, aussi les instances dirigeantes déclarèrent-elles les temples illégaux. Les prêtres furent persécutés et conduits hors du royaume. C'est la nature impie de Siluvanede qui a contribué au succès de la maison Dlardrageth, laquelle finit par convertir les maisons Siluvanedenn à sa propre cause. Ces familles finirent simplement par suivre le sombre sentier disposé par leurs aïeuls Vyshann.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Tout ceci pouvait sembler bien éloigné du sujet actuel. Pourtant, cela offrait la possibilité de confirmer par le passé histoirique les dires et les hypothèses de Lomion.

- Cette perversion vint aux oreilles des Eaerlanni qui décidèrent de mettre un terme à cette folie. S’alliant avec les elfes du royaume de Sharrven, ils soumirent le royaume de Siluvanede après la guerre des sept citadelles et la paix régna pendant près de six mille ans. Jusqu’à ce qu’Ascalhorn laissa échapper un flot intarissable de monstres. Eaerlann et Sharrven avaient vu leurs populations diminuer de manière drastique. Certains répondaient à la Retraite à Eternelle-rencontre tandis que d’autres rejoignaient le royaume naissant sur la côte des épées. Aucun des deux royaumes ne put opposer une réelle défense face au déferlement et ce fut la fin d’Eaerlann, tandis que Sharrven était submergé par des monstres déchaînés sortant de toutes parts. L’histoire retint que les survivants de Siluvanede avaient placé des portails un peu partout et qu’ils s’ouvrirent tous simultanément pour laisser échapper des montres déchaînés. Les survivants qui regagnèrent les forces d’Eaerlann ne firent que repousser un peu plus la fin de leur existence. Ceux qui choisir de rejoindre Evereska eurent plus de chance.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


L’archiviste laissa un moment pour que toute l’assemblée puisse prendre la mesure de ce qu’il venait de dire. Beaucoup avait dû oublier les détails qui concoururent à la fin des royaumes de la Haute-Forêt mais, comme souvent, le savoir et la connaissance du passé pouvaient expliquer le présent et laisser présager de l’avenir.

- Adlareth, je comprends ta réticence à envoyer nos braves dans Lothen. Cela est tout à ton honneur et, en d’autres temps et d’autres circonstances, tu aurais eu mon appui inconditionnel. Mais que se soit Eaerlann ou Sharrven, tous croyaient qu’ils n’entendraient plus jamais parler de la maison Dlarargeth et des Fey’Ri. Ce fut probablement ce qui les emporta.
Imaginons un instant que les Fey n’aient fait qu’attendre le bon moment pour exercer leur vengeance ? Imagine ce qu’ils ont été capables de mettre en œuvre pour parvenir à leur fin ? Si la légende voulant que Sharrven fusse emporté à cause des Fey’Ri est réalité, rien n’indique qu’ils ne soient pas également responsables du lâché de démons d’Ascalhorn, ainsi que plus tard de celui sous le Fort des portes de l'Enfer. Et dans ce cas, oui, dans ce cas Korn pourrait bien être l’un de ces démons.
Ce ne sont que des hypothèses qui demandent à être vérifiées, mais vu avez vu ce qu’un Korn a été capable de faire… Imaginez ce qu’une dizaine ou une centaine pourraient faire ! Il n’y a plus de royaume elfique dans la Haute-Forêt. Qui les arrêterait ? Et jusqu’où pourraient-ils aller ? Evereska se remet tout juste, Éternelle-Rencontre est loin... Tout comme les royaumes de Cormanthor pour les plus proches ! Je suis désolé, Adlareth, mais nous devons lever les doutes concernant le retour des Fey’Ri et leur nombre. Quel que soit le prix à payer, il sera toujours moins élevé que si nous nous laissons surprendre.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Linwëline Arànir :

Tout ceci faisait froid dans le dos. Si tous avaient quelque part à l'esprit les conséquences possibles de l'existence avérée et en nombre des démons Fey’Ri dans la Haute-Forêt, entendre prononcer cette éventualité à haute et intelligible voix leur donnait une existence bien plus palpable. Faerl avait raison, pour autant qu'il en déplut à l’émissaire de Thüldae tout comme à son ami Adlareth d’envoyer des gardiens sylvestres dans cet endroit semblant oublié de l’Hexade sacré et de la Seldarine. Mais la réalité était frappante et la marge de manœuvre s’amenuisait peu à peu. Bientôt, le choix s’imposerait de lui-même si ce n’était pas déjà le cas.

- Si j’ai bien compris, l’histoire est en passe de se répéter encore et encore. De ce que j’en ai entendu, il n’y a jamais réellement eu d’armée Fey’ri. Visiblement ces derniers semblent plutôt être experts dans la manipulation de forces déjà en présence. De fait, Faerl, vous avez raison : il n’y a plus de royaume pour opposer une force de défense. Mais d’un autre côté, cette fois les Fey’Ri devront se créer eux-mêmes une force de frappe, ce qui devrait leur demander du temps. C’est sans doute pour cela, que les Ny’Ath’My ont été touchés de la sorte. C'est un processus qui devrait donc prendre du temps et nous donner un peu...

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Linwëline et son époux rejoignent la Confrérie des Gardiens Sylvestres en 1370CV. Cette prêtresse elfe de la lune sauvera nombre de vie, pendant le conflit contre Korn, mais pas celle de son mari. Linwëline devient l'ambassadrice de Thüldae, mais également la Ly'Aegisir des Gardiens de l'Harmonie.


La Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie se voulait un peu plus optimiste que ses confrères en ne rajoutant pas à l’ambiance alarmiste qui s’installait. La peur n’éviterait pas le danger, mais elle pouvait paralyser les actions à entreprendre. La Teu’Tel’Quess n’avait pas grand-chose à ajouter sur le sujet, malgré ses recherches au sein de la bibliothèque de la Plénitude, dans le sanctuaire des Gardiens de l’harmonie. C’était à croire que les fiélon Fey’Ri n’avaient aucune croyance divine. Si tel était le cas, il était incroyable qu’ils puissent encore exister.

Gostegotti :

Le gnome des forêts s’agitait en se balançant d’un pied sur l’autre. Il s'agissait-là d'une attitude tout à fait inhabituelle pour celui qui représentait la sagesse de la Confrérie. Le maitre du cercle druidique de Thüldae tentait d’enregistrer toutes les données qui s’accumulaient à chacune des prises de parole. Lui aussi s’était remémoré une anecdote, laquelle n’en était finalement peut-être pas une.

- Pas de force ? Et trois tribus orques portées par Malar, garous inclus ? Qu’est-ce donc ? Plusieurs centaines de combattants féroces, je vois. Des démons à leur tête, par les Fey’Ri convoqués, une grande armée organisée ce serait. Certes, un royaume cela n’est point, mais la force ils peuvent obtenir. Possible donc que notre fléau et ces démons unis fussent-ils. Incertain à ce sujet le passé est. Et incertain à ce même sujet notre avenir demeure. Gnome d’action, vous le savez je ne suis. Mais agir et agir rapidement, nous devons. Raison Isorion a. Sage la décision de rendre certaines nos hypothèses est. Constater les capacités d’un seul démon unis à des orques nous avons pu. Imaginer une multitude d'unions semblables, tremblant cela me laisse...

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Gost pour les intimes, ce gnome des forêts à l’âge mûr reste pour la plupart du temps terré dans sa demeure située un peu à l’écart de la cité. L'Archidruide de Thüldae est d'un naturel solitaire et secret et il reste le dépositaire d’un savoir immense. Membre du Haut-Conseil de Thüldae, il perpetue les traditions druidiques qu’il a apprises auprès de son mentor, l’archidruide Trondhalë.


Nil’Garith :

¤ Une multitude ! ¤

Cette hypothèse ne reposait sur rien de concret. L’imagination de l’archidruide pouvait être juste, mais pour l’heure, il n’y avait rien qui étaya cette possibilité. Se lancer dans ce genre d’expectative pouvait être dangereux, car cela pouvait entraîner tout le monde sur de fausses pistes. Pour autant, il ne fallait pas non plus ignorer ce que le sage avançait.
L’espace d’un instant, la Ar’Tel’Quess vit toute la Haute-Forêt mise à feu et à sang par des créatures toutes plus hideuses les unes que les autres. Nil’Garith avait tenu le silence jusque-là. Il fallait bien avouer que tout ceci ne concernait pas immédiatement ses compétences. Mais il y avait peut-être une chose qu’elle pourrait faire. Si finalement les Gardiens Sylvestres venaient à partir pour cette folle mission, ils auraient probablement à faire face à des lycanthropes, et la magicienne avait suffisamment de connaissance dans le domaine des mystères pour savoir que, dans ce genre de combat, seul l’argent pouvait venir en aide aux enfants de Thüldae. Seulement trouver suffisamment du métal argenté, sans compter le temps qu’il faudrait au Maître forgeron Gàldwen Làabalath pour confectionner des armes capables d’infliger des dégâts substantiels, serait une gageure. Non, il n’y avait qu’une chose capable de pouvoir répondre rapidement à la nécessité de combattre des lycanthropes… La magie.

Mais voilà, la Confrérie manquait cruellement de magiciens. Son esprit se tourna forcément vers Lorindol qui venait de faire le vœu d’intégrer les Gardiens des Mystères. Mais serait-il de taille et suffisamment puissant pour lancer ce genre de sortilège ? Là était la question... Il aurait fallu pouvoir compter sur beaucoup plus de pratiquants de l’Art pour cela. A moins que…

Il était beaucoup trop tôt pour en parler ici, aussi la Gardienne du Cœur des Mystères garda t-elle le silence.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Mardi 22 Septembre 2015 à 12h22 par Lómion Nerdanel
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Le vingt et unième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
21 Chess 1373 CV

Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Milieu de matinée


Température la plus basse : -12 °C
Température la plus haute : -7 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 40 Km/h
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - modérée
Phase de Séluné : 1ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 30.
Nouvelle aube : 05 h 39.


3e session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted imageómion Nerdanel écoutait avec attention les différentes interventions des membres du conseil. L’avis de tous était important et il espérait une prise de position de chacun. Une opinion, même exprimée en « opposition », pouvait faire avancer le débat et la discussion. Lómion ne pouvait que comprendre les appréhensions du Haut-Armathor, mais il aurait changé d’avis en écoutant les propos d’Hélédon, le chef du cercle Meibon Cywir. La brume se dissipait à chacune de ses explications et il devenait clair pour l’elfe que la réponse se trouvait à cet endroit…

Lothen, la cité aux flèches d’argent... Quel nom magnifique pour un lieu qui n’inspirait que crainte depuis tant d’années ! Faerl avait cette capacité à toujours surprendre Lómion et, encore une fois, la profondeur de ses connaissances l'avait laissé pantois. Cela lui rappela ses propres jeunes années où l’apprentissage de l’histoire de son peuple se jumelait avec tant d’autres disciples. Mais, comme chaque elfe, il avait fini par trouver sa voie et l’avait suivie avec passion. Son chemin l’avait porté loin des turpitudes terrestres de ses aïeuls et son esprit s’était consacré à la Seldarine. Cet enseignement lui avait permis d’acquérir une sérénité et une sagesse telle que, des années plus tard, ces qualités furent remarquées et récompensés par la confrérie des gardiens sylvestres qui en fit son porte-parole. Rôle qu'il avait tenu avec fierté depuis ce jour, parallèlement à sa sœur de la branche des gardiens de l’harmonie, Linwëline Arànir, qui faisait office de diplomate et ambassadrice au nom de la cité. D’humeur joviale et amicale mais sans être exubérant, Lómion Nerdanel était prédisposé au lien social et l’aura qui l’enveloppait pouvait se ressentir comme la caresse d'un cœur d’or.

L’expérience d’Adlareth était un atout certain pour la cité du saule argenté. C’était un être pragmatique qui gardait toujours la tête froide, avec le constant souci du bien-être de Thuldaë. Cependant, Lómion souhaitait rebondir sur une information que ne semblait pas avoir relevé le Haut-Armathor.


- Du temps où les terres de Lothen étaient ton terrain de chasse, Adlareth, il devait certainement se trouver un effectif conséquent d’orques aux pieds des tours argentés. Les trois tribus ont précieusement conservé leur butin pendant de longues, trop longues années... Mais, alors que Thuldaë voyait naître la confrérie des gardiens sylvestres, les druides de Maïlikki et de Silvanus concernés par l’avenir de l’ouest de la haute forêt menèrent de nombreux raids afin de déloger les orques de Lothen. Ces attaques n’ont pas permis de reprendre l’antique cité mais on réduit les effectifs orques de manière significative.
Cela est à mettre en parallèle avec la culture même de la tribu orque dominante. En effet, la « tribu du seigneur cornu » est malarite et leur druide exerce leur pouvoir d’une main de fer. S’il faut en croire les dires d’Hélédon, ils ont institué des purges régulières sur les orques déloyaux ou considérés comme tels, afin de cimenter leur autorité. Ceci, en plus d’amener crainte et probablement haine à leur encontre, a également servi à encore réduire le nombre d’orque en présence, tout en les rendant cependant plus fanatiques…
Malgré cela, loin de moi l’idée d’aborder ce genre de sujet avec légèreté. Cela n’enlèvera rien à la difficulté de se rendre dans ce lieu. N’oublions pas les échecs des elfes d’Eaerlann et des druides à reprendre la cité. C’est une mission à haut risque, je le reconnais…

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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.



Patient et attentif, Isorion observait pleinement la réalisation de leur œuvre à tous. Souvent il avait été bien seul lors de la prise de décisions ayant eu un impact fort sur le devenir de la cité, et chaque fois il avait ressenti le poids qui incombait au protecteur avec force. Il ne regrettait pourtant rien de ses choix qui avaient mené Thüldae à ce qu'elle était aujourd'hui : une cité fière, autonome et compatissante. Il appréciait de voir tous les officiels de la cité réunis et impliqués afin que de meilleures décisions soient prises. C’était à ses yeux un gage d'efficacité, de progrès et d’espoir. Espoir, car l’elfe des bois savait que de telles assemblées étaient formatrices et assureraient l’avenir de Thuldaë par la continuité d’une hiérarchie durable, s’il venait à disparaître. C’était une éventualité qui avait souvent assombri ses pensées ces dernières années. Imaginer sa mort et un « après » n’est pas chose aisée, mais demeurait indispensable pour tout meneur d’homme digne de ce nom. La rencontre avec des monstres capables d’infiltration, de manipulation et de tant d'autres fourberies l’avait froidement replacé devant cette potentielle réalité !

Après un discours finalement plus léger afin d’adoucir l’atmosphère ambiante, Isorion déclara la clôture de cette troisième session du Haut-conseil. Il l’avait voulu ainsi depuis le début des débats : laisser le temps à chaque membre de bien s’imprégner de ce qui avait été dit dans le bosquet sacré afin d'affiner au mieux son raisonnement et soupeser avec soin les vies et les dangers mis en balance...



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écrit le : Mercredi 30 Septembre 2015 à 22h07 par Lómion Nerdanel
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Le vingt-troisième jour de la griffe du couchant – année des dragons renégats
23 Chess 1373 CV

Lieux : Haute-Forêt - Thüldae
Horaire : Début de matinée


Température la plus basse : -9 °C
Température la plus haute : -1 °C
Précipitation : Aucune
Vent : secteur Ouest 70 Km/h
Humidité relative : Matin - basse ; Soir - basse
Phase de Séluné : 2ème quartier
Nombre de d'heure de Jour : 12 heures 07.
Nouvelle aube : 05 h 39.


4e session du haut conseil

MJ
Narration: Tous


user posted imagee jour était levé depuis de nombreuses heures quand le haut conseil de Thuldaë décréta la fin des discussions. Une majorité de membres était acquise à la préparation d’une mission de renseignement sur la cité de Lothen mais les débats continuèrent afin de connaître l’avis de tous et éventuellement trouver d’autres alternatives à ce que certains pouvaient considérer comme un suicide.

La décision fut prise de créer un groupe de gardiens sylvestres ayant fait leur preuve, aucun novice ! Des frères ou sœurs possédant l’expérience nécessaire pour comprendre la mission et de s’y contraindre. Aucun risque inutile ne devrait être pris. Tel seraient les mots qu’Isorion aurait à prononcer aux futurs aventuriers. Le conseil rejetta également la nomination de Jenane affirmant qu’aucun Ly’Aegisir ou personne à responsabilité ne serait engagée dans cette mission.

Aucune décision n’avait encore été établie concernant les gardiens qui serait envoyés mais des noms furent proposés. Chaque Ly’Aegisir connaît très bien les valeurs et capacités de tous ces membres. Ils étaient les plus aptes à proposer les personnes capables et surtout disponibles pour remplir les objectifs. Malheureusement peu de rôdeurs ou de druides étaient libres au grand dam du conseil car ces classes se seraient révélées les plus appropriées.
Jenane évoqua Nirannor et Olafr Wealdathson, Nil’Garith nomma Dinenda Mihtandir et Lorindol Evesnesh et Linwëline, Ademara Thal’enia. C’est parmi eux que se trouveront les deux gardiens qui partiront direction des pics perdus et la rivière Dessarin. Lomion Nerdanel expliqua que le cercle avait proposé une personne de confiance afin d’accompagner le groupe. Trois personnes seraient un bon effectif affirma le porte parole et chacun acquiesça bien que le regard de certains resta dubitatif.


- Mes amis, le temps dédié à la réflexion est maintenant fini et dorénavant tous nos espoirs doivent se tourner vers la réussite de cette mission. J’en appelle à la Seldarine pour veiller sur les gardiens qui partiront en mission, comme je l’ai toujours fais. Je vous invite à la discussion afin d’affiner votre choix sur les deux gardiens, mais ne trainez pas. De mon côté je vais aller à la rencontre de Moenna afin que deux aquiliers se tiennent prêt dès que possible. La cérémonie de l’arakhora doit se dérouler dans quelques jours et je souhaiterais que la mission soit lancée juste après. Laissons à nos amis le temps des réjouissances et du repos. Ils en auront bien besoin!

D’autres sujets attirent notre attention et attisent nos craintes. Les rapports de Thamior Amakir et ses compagnons ne sont malheureusement pas les seuls à s’avérer inquiétant pour notre communauté. Nous devons donc nous revoir sous peu afin d’en discuter. Je vous tiendrais informer.

Eau pure et rire léger! Que la Seldarine veille sur nous.

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Isorion est le Protecteur de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Il a participé activement à la lutte contre les hordes démoniaques qui ont frappé cruellement Thüldae. Originaire de la Wealdath, cet elfe des bois avec l'aide de Linwëline a su faire renaitre la Confrérie de ses cendres. Ouvert d'esprit et bienveillant, il est le bon père qui veille sur les intérêts de cette grande famille : Les Gardiens Sylvestres.


Les gardiens sylvestres se targuaient d’entretenir quelques valeurs et la témérité en faisait partie. Qualité qui leur avait fait ni défaut ni tort jusqu’à présent et le protecteur accorderait ses prières afin que cela continue dans ce sens. De nombreux gardiens étaient morts en mission et chaque membre décisionnel portait en lui ce fardeau que peu comprenait ou appréhendait. Il n'est d'ailleurs pas rare de voir Isorion se promener seul sur la place de la mémoire, se posant quelques minutes et observant cette statue qui jamais ne juge mais bien souvent réconforte. La confrérie des gardiens sylvestres, toujours dans l'équilibre, n'a jamais dissocié le passé, présent, futur. La ténacité est-elle aussi une valeur dont ils pouvaient se targuer ?


Suite en préparation



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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.
 
 
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