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La Taverne des Royaumes Oubliés > Terres alentours > Bienheureux les infidèles...


écrit par: Isórion Lundi 30 Janvier 2012 à 17h30
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Fin d’après-midi[/SIZE]

MJ
Narration: Ank et Horïn


Horïn et Ank gagne 150 po chacun

--Resize_Images_Alt_Text--orïn et Ank ne s’étaient pas quittés depuis les Marches d’Argent, débouchant sur une réelle et solide amitié et la volonté commune de partir à l’aventure sur les routes de Faerûn et de vivre ensemble quelques péripéties. Et pour ce faire, rien de tel que d’aller se faire plaisir en découvrant de nouveaux horizons. Leur périple avait réellement débuté au départ d’Everlund, recrutés par un maître de caravane originaire d’Eauprofonde, les deux compères étaient arrivés dans la Cité des Splendeurs dans le courant de la première décade de nuiteuse de l’année précédente sans vraiment d’embuches à déplorer, à part cette attaque de brigand après Béliard, repoussée sans difficulté majeure par la vingtaine de mercenaires recrutés. Puis à Eauprofonde, ce fut un joli moment pour les deux aventuriers cette magnifique cité avant de reprendre la route du commerce en direction de la Porte de Baldur, ils y arrivèrent à la fin Nuiteuse et profitèrent du passage de la nouvelle année pour découvrir un peu plus ce gigantesque port avant de reprendre la route vers l’Amn en continuant d’emprunter la voie du commerce qui devait les mener à Crimmor, la cité d’Amn que l’on disait être la capitale des caravanes. Leur halte fut de courte durée, à peine arrivé, ils évitèrent à une dame de qualité le désagrément d’être détroussé, cette dame, se trouvait être la nièce d’un petite noble local du Téthyr répondant au doux prénom de Rosémonde et qui résidait aux abord de la cité de Pierremousse. Rosémonde Staeone profita de ce sauvetage in-extrémis pour recruter le guerrier et le moine pour la protéger et surtout l’escorter jusqu'à chez elle pour un retour aux sources dès plus bénéfiques. Ils ne purent refuser. Comme tout travail mérite salaire, les deux compagnons récoltèrent un peu d’argent et à leur arrivée et Téthyr, ils furent remerciés par les parents de la donzelle et libérés de leurs engagements. Que devaient-ils faire maintenant ? Ils n’allaient pas s’arrêter en si bon chemin et toujours avide d’aventures, ils reprirent la route, cette fois à dos de cheval, une monture de bonne qualité pour le moine et pour le guerrier, un double poney avec lesquels les uns et les autres allaient devoir composer et s’y habituer.

L’hiver s’était installé au Téthyr, ordinairement bien moins rude dans le Nord ou les Marches d’Argent. La petite compagnie, composée d’une voiture à cheval, d’un cocher et d’un serviteur, à l’intérieur duquel la noble dame et une de ses servantes appréciaient le voyage confortablement installée. Ils arrivèrent enfin vers la fin de la première décade d’Alturiak devant dans le riche domaine du père de la jeune femme. Llachior Staeone était un riche négociant dont les affaires fonctionnaient bien, il récompensa les deux gardes du corps d’une bourse bien remplie, leur offrit le gite et le couvert dans les quartiers des domestiques pour une nuit et après un copieux petit déjeuner, les remercia avant de la congédier. Ank et Horïn quittèrent le domaine en direction de la cité fortifiée de Pierremousse.

Évidemment, incertains de ce qu’ils allaient y faire, les deux camarades étaient optimistes et d’humeur joyeuse. Un bel état d’esprit, jusqu’à ce qu’ils aperçoivent dans le ciel clair et radieux malgré un soleil froid, des petites formes noires qui tournoyaient à quelque lieues et à proximité de la lisière de la forêt. Leurs croassements perçants les identifièrent comme étant des corbeaux. La présence de ces volatiles, un peu trop voyante et nombreuse n’augurait rien de bon. De plus, cela n’était pas sans leur rappeler quelque chose de déjà vécu il y a plusieurs semaines de cela. Simple coïncidence ? Fort improbable….

écrit par: Ank Mercredi 01 Février 2012 à 15h07
Le trajet vers le sud avait quelque chose de réconfortant, oubliant plaines glaciales et boueuses Ank et Horïn avait opté pour une nouvelle destination : la Côte des Epées et ses prestigieuses cités. La mission de sécurité de la caravane s'était bien déroulée sans encombre et la Cité des Splendeurs était à la hauteur de sa réputation : belle, luxueuse, une perle au sein de la Côte des Epées réputée dangereuse pour les voyageurs.

Ank et son compagnon avait passé quelques temps au sein d'Eauprofonde, la ville débordait d'énergie et d'excentricité ce qui ne plaisait pas au moine habitué à une vie plus simple, loin de la mode et de la culture artistique. Ank et Horïn avait parcouru les lieux les plus touristiques mais aussi les quartiers plus populaires visualisant ainsi l'envers du décor, notamment au sein du port. Le moine avait eu l'occasion de rendre l'aumône à plusieurs reprises, à Eauprofonde comme à la Porte de Baldur qui par son statut de métropole commerciale, attirait comme un phare tous les hommes en âge de travailler.

La ville de Baldur avait semblé au moine beaucoup plus proche de son esprit, un endroit où une personne déterminé et capable pouvait devenir riche. La statue de Baldurien trônant au sein du port avait impressionné le moine, comme un guide poussant à partir vers l'horizon, pendant de bref instant le moine s'était senti marin !

La route vers Pierremousse s'était faite au gré d'une rencontre et d'un nouveau contrat avec Rosémonde Staeone après une intervention réussie du moine et du nain. La route s'était faite dans une relative tranquillité et ils avaient gentiment été hébergés au sein du domaine des Staeone avant que de reprendre leur route vers le sud. Ank venait pour la première fois au sein du Royaume du Téthyr, il appréciait particulièrement le climat doux pour la saison et ne se lassait pas des régions verdoyantes à perte de vue. Il n'arrêtait pas de ressasser en son sein tous son parcours depuis le départ de la secte mais ne partageai pas ses pensées avec son compagnon de route. Il préféra se rappeler les moments passés de cette dernière semaine de voyage, s'interrompant brutalement au moment où il aperçut les corbeaux dans le ciel.


-Le port de la Porte de Baldur est vraiment impressionnante ! Lorsque je regardai vers l'horizon je me suis demandé comment étaient les colonies qu'on découvert les marins, si leurs his... Mais qu'est-ce que c'est ? Le moine ne finissait pas sa phrase et mit sa main au-dessus de ses yeux pour mieux voir"Encore ces oiseaux de malheur Horïn, je ne crains que nous les ayons ramenés avec nous depuis les marches d'argent ! Nous ferions mieux d'être prudent cette fois-ci, si nous devions recroiser la créature de la dernière fois, je ne suis pas sûr que l'on puisse en venir à bout, tu t'en souviens, celle avec des ailes et une queue et des griffes acérées ?"

Le moine se saisit lentement de son arbalète déjà chargée et se mit à scruter l'horizon à la recherche d'un oiseau plus gros.

hrp.gif Ank effectue un jet de détection vers les corbeaux puis se saisit de son arbalète lourde

écrit par: Horïn Jeudi 02 Février 2012 à 11h15
Son compagnon avait apparemment le moral au beau fixe et Horïn ne pouvait que comprendre ce sentiment. Ils avaient eu la chance depuis quelques temps de ne plus s'attirer d’ennuis et au contraire de pouvoir enchaîner de petites missions plutôt lucratives sans pour autant être dangereuses. Cela tombait bien car la bourse du Nain commençait à devenir trop légère à son goût.

Tout d'abord la mission d'escorte de la caravane avait été une véritable promenade de santé. Ils avaient certes croisés quelques bandits mais à peine Horïn avait-il eu le temps d'enfoncer son marteau dans le flanc de l'un d'entre eux que les autres étaient déjà en déroute.
Il faut dire qu'une fois l'effet de surprise (raté par ailleurs) passé, les bandits n'avaient guère eu de chances contre la vingtaine de mercenaires engagés par le maître de la caravane.
Excepté cet "incident" le trajet avait été paisible, surtout en comparaison des plaines venteuses, froides et boueuses que les deux compagnons avaient bravées auparavant.

La mission d'escorte de Dame Rosémonde Staeone s'était par contre littéralement imposée à eux.
Le Nain et l'humain venaient juste de sortir d'une auberge après s'être offert un bon repas et un peu de bière pour fêter leur arrivée à Crimmor qu'ils entendirent des voix menaçantes dans une ruelle.
Ils avaient alors aperçu une Dame en détresse et ne pouvaient tout simplement pas passer leur chemin. Les voleurs de bas étage avaient à peine eu le temps de voir l'attaque venir. Même si l'usage des armes étant interdit au sein de la ville, le Nain et l'Humain n'eurent aucun mal à mettre inconscients leurs adversaires. La force du bras du Nain eut raison du premier tandis que la technique de combat du moine abattit le second.

Le Nain était toujours impressionné par l'habileté de son compagnon à mains nues, même s'il ne comprenait pas vraiment pourquoi celui-ci se compliquait la vie à combattre à mains nues au corps à corps alors qu'il pourrait utiliser une arme. Il devait cependant reconnaître que le moine excellait dans son domaine.

Sans que le Nain comprenne vraiment comment, un instant plus tard ils étaient devenus les gardes du corps de cette Dame nommée Rosémonde Staeone. Ils n'eurent guère le temps de s'attarder à Crimmor car Dame Staeone, encore sous le choc de l'agression, désirait au plus tôt retrouver la sécurité du foyer familial. Il aurait fallu être idiot pour laisser passer une mission si simple et rémunérée de surcroît. De plus Horïn, tout comme son compagnon sans doute, se sentait désormais une responsabilité envers l'infortunée. Le trajet fut banal mais ils eurent à leur arrivée au domaine l'opportunité de boire, manger et être logés sans débourser une pièce. Ce fut au contraire le chef de famille qui remplit leurs bourses pour avoir pris soin de sa fille.

Entre ces différentes missions, Ank et Horïn avaient visité les différentes villes où ils passaient. Ils avaient ainsi parcouru Eauprofonde et la Porte de Baldur, leur visite de Crimmor ayant pour sa part été écourtée.

Le Nain avait dû reconnaître que l'architecture de ces villes était intéressante. Et même s'il avait admis de bonne foi le savoir-faire indéniable des artisans, il en avait profité pour décrire à son compagnon en quoi l'art Nain était supérieur en de nombreux points. Celui-ci avait eu l'amabilité de ne pas contredire le Nain même si ce dernier n'était pas dupe.

Il avait cependant été sceptique devant l’enthousiasme de son compagnon concernant le port de la Porte de Baldur. La mer et les bateaux ne lui inspiraient aucun souhait de voyages lointains et il préférait nettement demeurer sur la terre ferme. Il avait cependant laissé son compagnon à son admiration du port sans lui exprimer son opinion.

Ank reparlait cependant fréquemment de ce fameux port, même en cet instant, alors que cela faisait plusieurs jours qu’ils l’avaient quitté. Ce souvenir était décidément bien ancré dans son esprit ! Horïn appréciait cependant ce radotage de son compagnon qui rendait le trajet entre le Domaine Staeone et la ville fortifiée de Pierremousse plus agréable. De plus le Nain savait bien que lui-même radotait souvent sur la culture Naine et ne pouvait donc reprocher à son compagnon le même défaut.


¤Ma foi, cela faisait longtemps que je n’avais pas autant apprécié de voyager ! Nos estomacs et nos bourses sont remplis, nous avons dormi dans de vrais lits et en plus nous n’avons même plus besoin de marcher pour avancer !¤

A cette pensée il gratifia sa monture d’une tape affectueuse à l’encolure. Il n’avait jamais pratiqué l’équitation auparavant mais après quelques essais mitigés, qui avaient fait sourire Ank, il avait réussi à monter convenablement. Même si le Nain appréciait de sentir la terre en marchant, il reconnaissait sans peine les avantages d’une monture.

Il écoutait ainsi son ami parler gaiement et se permit même un léger sourire en coin face à leur heureuse situation.

Cependant Ank attira tout à coup son attention sur les formes obscures et virevoltantes au loin.


-Hum… Je me souviens évidemment, comment oublier cette sale bestiole… Nous sommes bien loin de là où nous l’avions rencontrée, je ne pense pas que nous retombions dessus. Cependant évitons de refaire les mêmes erreurs…

Sur ces paroles il s’équipa de son heaume et se saisit de son écu. Il ne sortit pas son marteau tout de suite, préférant garder une main libre pour les rênes.

-Cette fois au moins nous sommes prêts à toute éventualité ! Et si jamais nous tombons sur quelque chose qui nous dépasse, la vélocité de nos montures saura sûrement nous tirer de ce mauvais pas.

Le Nain ne résista pas à sa curiosité et poussa sa monture au trot pour se rapprocher de la zone survolée par les nombreux volatiles.

hrp.gif Horïn fait donc avancer sa monture tout en faisant un jet de détection sur les corbeaux et la lisière de la forêt

écrit par: Isórion Mercredi 08 Février 2012 à 19h07
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


Horïn et Ank ne détectent rien d'anormal qui pourraient les mettre en danger

--Resize_Images_Alt_Text--orïn et Ank ne se défilèrent pas. Ils dirigèrent leurs montures vers le lieu que les sombres volatiles survolaient. Le frère des marches et le disciple du monastère des Neufs Portes commençaient à bien se connaître, ils n’étaient pas suicidaires loin de là, ni téméraires à l’excès, chacun défendait de nobles idéaux et mis leurs compétences au service de deux guildes d’exceptions même si elles demeuraient peu connues à l’instar des Ménestrels. Horïn Brisefer, fils de Hagar Briseferavait rejoint la Compagnie des Marches et mis son marteau de guerre au service des Marches d’Argent et Ank, servait le Monastère des Neuf Portes, les deux organisations défendaient souvent des objectifs communs. Ainsi, le fils de la pierre et l’humain pouvaient compter sans hésitation l’un sur l’autre. Ils cheminèrent sur presque une lieue sur la route, les sens aux aguets, prêt à tout. Et c’est au détour d’un virage le spectacle qui avait provoqué ce rassemblement de si mauvais augure s’imposa à eux.

Une dizaine de corps jonchaient le sol devant eux, entourant une voiture à cheval. En plus des chevaux de l’attelage, six autres chevaux en liberté, sans leur cavalier, déambulaient librement aux abords de la voiture. Quelques corbeaux se trouvaient sur des corps à piqueter des chaires sanguinolentes des pauvres victimes. Aucun signe de vie n’était à espérer, a moins que les responsables de cette tuerie se trouvaient encore dans les parages mais rien ne le laissait présager. Si le gros des cadavres entouraient la voiture, un corps dépourvu d’un bras, de tête (arraché en la circonstance)se trouvait juste devant le duo d’aventurier. Un guerrier d’évidence, l’inconnu portait une cuirasse éventrée, un amas de chaires sanguinolentes en sortaient. Dans sa seule main visible, l’inconnu serrait un bijou en argent. Ank et Horïn se rapprochèrent un petit plus. Sur le bijou étincelait un symbole désignant un gantelet droit dressé vers le haut, présenté du côté de la paume. De son plastron métallique éventrée, on avait arraché le cœur de l’infortuné bonhomme.

écrit par: Horïn Jeudi 09 Février 2012 à 18h55
Horïn contemplait la scène du carnage sans un mot. Ce n'était bien entendu pas la première fois qu'il voyait des cadavres, loin de là, mais cette scène avait un caractère à la fois fascinant et écoeurant avec les nombreux cadavres disposés autour de la voiture à cheval et les chevaux qui pourtant libres restaient à déambuler près de celle-ci, comme dans une attente indéterminée.

Les corbeaux picorant les corps n'arrangeaient rien, surtout certains sons d'arrachage de chair, et le Nain fut tenté un instant de leur jeter quelque chose ou de leur faire peur pour épargner les dépouilles, mais cela n'aurait permis de les repousser que quelques instants.

N'ayant rien vu qui pourrait représenter une menace, Horïn sauta au bas de sa monture. Tenant celle-ci par la bride au cas où elle serait tenté de fuir à cause de vue ou de l'odeur, il s'approcha de ce qui ressemblait clairement à un charnier.

Il se mit à réfléchir à voix haute pour partager ses constats et craintes avec son ami.


- Une attaque de bandits ? Non, ils auraient emporté ce bijou. Il s'arrêta à coté du corps démembré et décapité. A la vue de celui-ci j'aurais presque envie de dire que tu avais raison tout à l'heure quand tu évoquais la créature volante que nous avions rencontrée... Comment peut-on arracher des membres ainsi et éventrer une armure ? Par Moradin ça n'a pourtant pas l'air d'être de la camelotte... Tout comme ce bijou.

Horïn lâcha la bride de sa monture et prit alors le bijou en argent pour l'examiner de plus près. Puis, saisi d'un pressentiment, Horïn toucha le corps du démembré pour voir s'il est encore chaud. Cela leur donnerait une idée de si le ou les responsables du massacre étaient encore dans les parages. Au passage il entreprit de regarder s'il pouvait trouver sur cet homme sur lequel l'ennemi s'était acharné d'autres éléments intéressants sur son identité ou ce qui était arrivé.

- murmura le Nain.

Jet d'estimation sur le bijou et jet de connaissance sur le symbole. Puis jet de fouille sur l'homme.

écrit par: Ank Lundi 13 Février 2012 à 17h40
Ank déglutit un instant devant le spectacle, la mort, toujours elle, semblait la poursuivre indéfiniment. Il eut un frisson dans la nuque et jeta un rapide coup d'oeil par-dessus son épaule s'attendant à n'importe quel instant à voir surgir des tuniques écarlates.
Le moine se rassura et à la vue de son compagnon qui mit pied à terre pour s'approcher il sentait qu'il n'y avait aucun danger. Ank lui emboita le pas et descendit également de sa monture.

Deçà et là les corbeaux picoraient avec satiété les corps des morts, à ce spectacle qui laissa le nain neutre, le moine n'eut pas la même réaction il avança de tout son corps écartant les bras pour les faire s'envoler des cadavres les plus proches, guettant de l'oeil le premier qui oserait de nouveau s'offrir un dîner sur le corps de ces malheureux.

Horïn avait l'air songeur, en particulier au sujet des causes de la mort de cet homme extrêmement bien protégé et qui avait succombé aux coups de mystérieux assaillants, Ank écouta attentivement la démonstration du nain avant que de lui répondre à son tour.


- Ca me parait évident maintenant que tu le dis, et puis une attaque de bandit proche d'une ville fortifiée, ce serait un peu suicidaire. Ne reparlons pas de cette créature de malheur, nous devons les enterrer avant que ces corbeaux ne finisse leur nécromantique repas.Ank jeta un coup d'oeil vers les animaux en resserrant ses doigts sur son arbalète"Et nous devons nous hâter vers Pierrefonds pour signaler cette attaque, les malheureux étaient peut-être attendus, qu'en penses-tu ?

Ank s'approcha d'Horïn penché sur le cadavre décapité qui semblait affairer auprès du bijou qu'il portait et le questionna.

-Tu as trouvé quelque chose qui pourrait nous en dire plus ?

hrp.gif Ank tire un carreau d'arbalète sur un corbeau qui reviendrait finir son repas

écrit par: Isórion Vendredi 17 Février 2012 à 08h55
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


Horïn estime le symbole et tente de l’identifier
Test d’estimation Horïn DD12 sur symbole: 10 (dé) + 2 (bonus racial)= 12 -> Réussite
Test d’estimation Horïn DD12 sur armure: 13 (dé) + 2 (bonus racial)= 15 -> Réussite

Symbole ayant une valeur comprise entre 20 et 30 pièces d’or.
Test d’intelligence Horïn DD ??: 20 (dé) + 0= 20 -> Réussite


--Resize_Images_Alt_Text--e fils de la pierre étudia de plus près le symbole que le pauvre hère serrait dans sa main comme si cela lui aurait fournit une ultime protection devant son ou ses ennemis. L’objet était sans doute de valeur, une trentaine de pièce d’or selon une première estimation. L’objet aurait pu avoir une signification héraldique marquant l’appartenance du défunt à une haute et noble famille ? Peut-être, un bijou censé lui offrir protection ? Plus que possible, d’autant que Horïn avait déjà vu ce symbole, au sein du Bastion de la compagnie, Il chercha dans sa mémoire et se souvint d’avoir croisé un jour Vëla, une paladine , membre de phalange de la licorne qui arborait ce même symbole, celui de Torm le Juste, le patron des paladins et l'ennemi de la corruption et du mal. Il retourna l’objet et repéra quelques mots dans une langue qui ne lui était pas connu qui se terminaient par ce qui ressemblait à un nom et un prénom : Dimitriüs de Luynes. Très vite, il devait faire le parallèle.

Tandis qu’Ank mettait un terme à l’existence d’un de ses maudits volatiles qui s’offrait un casse-croute opportun, faisant fuir pour un bref moment le reste de ses comparses, le nain continua son inspection, il commença par la cuirasse, de bonne facture, de très très bonne facture même mais là, elle avait été déchirée comme du vulgaire morceau de papier, ce qui laissait supposer que l’adversaire contre lequel il s’était opposé avait pour lui une force indéniable. Quant à la tête manquante, on ne lui avait pas coupé de façon nette, mais littéralement arrachée et elle n'était pas visible autour du corps. Il ne pouvait plus faire grand chose. Ce qui restait de ce corps à peine tiède ne laissait pas d’opportunité à Horïn de trouver le moindre indice, il se releva.

Les deux compagnons ne s'étaient pour le moment occupé que d'un seul corps, il restait les autres, quant à l'attelage, qui sait ce qu'il contenait et dire que Ank avait aussi évoqué d'enterrer tout ce petit monde.


hrp.gif Horïn poste en premier. J'ai tenté de faire le lien avec la compagnie.

écrit par: Horïn Lundi 20 Février 2012 à 18h07
Horïn se releva tout en retournant une dernière fois le bijou entre les doigts de sa main libre. Il estimait que le bijou avait de la valeur en soi, sûrement l'équivalent d'un petit tas de pièces d'or.

Cependant ce qui faisait la vraie valeur de celui-ci en ce moment précis n'était ni l'argent dans lequel il était forgé ou bien sa finesse, mais bien davantage ce qu'il avait appris au Nain. Un homme en armure lourde, avec un bijou de Torm le juste brandi d'une main, accompagnant un convoi... Il y avait de grandes chances que ce soit un paladin. Ce qui ressemblait à un nom au dos du bijou semblait confirmer cette hypothèse. Par contre impossible pour le Nain de déchiffrer les inscriptions précédant ce nom.


-Tiens, prend ça. Horïn lança le médaillon à Ank Un bijou représentant Torm le juste, trouvé dans la main d'un homme lourdement armé et qui apparemment tentait de défendre un convoi... A mon avis nous avons devant nous un paladin... Enfin, ce qu'il en reste... Je n'arrive pas à déchiffrer ce qu'il y a au dos, à part ce qui ressemble à un nom. Peut-être seras-tu plus érudit que moi, jette un œil. Gardons le précieusement, il nous servira à prouver notre récit une fois à Pierremousse."

"Je n'ai pas trouvé beaucoup plus sur cet homme, hormis que son armure était de bonne facture, peut-être même issue d'une forge Naine. Je n'ai pas franchement envie de chercher la signature de l'artisan pour le confirmer par contre. La personne ou la chose qui a tué cet homme doit être monstrueuse... Sa tête semble avoir été littéralement arrachée... Le Nain ne put retenir une grimace à travers sa barbe en prononçant ces mots puis emportée ou jetée au loin, comme son cœur et son bras sûrement... Impossible d'être sûrs je suppose."

"Inspectons le reste, nous déciderons de ce que nous faisons ensuite, si tu es d'accord. Mais de toute évidence il nous faudra signaler ce massacre à Pierremousse, j’en conviens."

Le Nain s'éloigna sans se faire prier du corps démembré et sans vie pour aller inspecter du côté de la voiture et des cadavres constituant son morbide cortège. Il savait qu’Ank avait également raison sur le fait qu’on ne pouvait laisser ainsi les cadavres. Cependant leur offrir une sépulture décente en les enterrant plus loin leur ferait perdre beaucoup de temps et d’énergie. De plus la tradition Naine voulait que les morts soient rendus à la Grande Forge de Moradin en étant incinérés sur un bucher.

¤ Laissons ça de côté pour le moment, il y a encore à faire. Malheureusement.¤

Horïn s’approcha de la voiture avec l’intention de la fouiller. Il espérait découvrir si le convoi transportait quoi que ce soit qui aurait pu justifier une attaque ou bien s’il s’agissait simplement d’un acte de violence et de cruauté aveugle.

- Quand tu auras examiné le bijou, pourras-tu regarder comment les autres sont morts et s’ils peuvent nous apprendre quelque chose ? Au fait, hâtons-nous, le corps du paladin est encore tiède, peut-être que le ou les agresseurs ne sont pas si loin…

Horïn va fouiller la voiture.

écrit par: Ank Samedi 25 Février 2012 à 15h16
Le moine écouta attentivement les réflexions du nain et ouvrit les mains lorsque celui-ci lui lança le médaillon de ce qui devait être un paladin de son vivant. Ank examina le médaillon, d'après le nain il y avait des écritures au dos, le moine prit alors son temps pour l'examiner.

Puis perdu dans ses pensées, il entendit la voix d'Horïn qui le ramenait doucement à la réalité. Une douloureuse nostalgie avait envahie le jeune moine, un rappel de ses cours d'assassin, la vue des cadavres de ses camarades morts dans les entrainements sous les supplices de leurs maîtres... Le moine secoua la tête de droite à gauche pour effacer complètement cette image et entreprit de s'occuper des corps des autres malheureux.

Pendant que Ank s'agenouillait auprès des divers corps, tout en les examinant, il prononçait une courte prière à Nobanion en fermant les yeux, pour chacun d'entre eux.


- Nobanion accueille dans ta chaleur bienfaisante ses malheureux et protège les de leurs démons de leur vie passée. Ank jeta un coup d'oeil vers Horïn qui se dirigeait vers la voiture, il venait d'avoir une idée. "A défaut de tous les enterrer on pourrait déjà les placer dans la voiture, ils auraient une protection supplémentaire et un peu de décence en attendant qu'on prévienne la cité, qu'en penses-tu ?"

hrp.gif Ank fait un jet de fouille sur le médaillon, puis des jets de premier secours sur les corps pour en apprendre un peu plus sur leur mort.

écrit par: Isórion Samedi 03 Mars 2012 à 15h53
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text-- nk, tout comme Horïn, n’arriva pas à déchiffrer les mots derrière le médaillon, la seule certitude était que ce médaillon indiquait nommément son propriétaire, un avis que le moine et le guerrier partageaient. Le duo se sépara un court instant et tandis que l’humain s’attardait quelques instants sur chaque victime, le frère des marches s’apprêtait à inspecter la voiture mais quand il ouvrit la porte, le spectacle qui l’attendait était encore plus affligeant. Le flanc opposé et le toit de l’attelage étaient proprement éventrés, et sur la banquette, gisait assis ce qui avait été un homme gisait, son visage et son corps avait été étripé et il s’était littéralement vidé de son sang. Sa main droite ornée de bagues précieuse était crispée sur un étui à parchemin. A part ce cadavre, personne d’autre ne se trouvait dans la voiture. Un coffre verrouillé se trouvait sur la banquette opposée. Le fils de la pierre dégagea en premier lieu l’étui à parchemin et l’ouvrit. Il y avait là un unique pli de couleur crème, scellé d’un sceau aux armoiries de gueules à la bande or à six billettes de même , sur le dos du plis quelques mots que cette fois Horïn déchiffra sans peine : De son excellence, Harlaa Assumbar, Haute Dame Scion de Siamorphe pour le Vénérable Arkaneus Crindargent, premier sage du conseil de Pierremousse. Horïn s’empara du pli, monta dans l’attelage, ses bottes foulant la flaque de sang et sauta par dessus l’ouverture béante du flanc. Il se trouvait à peine à quelques mètres de la forêt

A l’extérieur, Ank poursuivait l’examen des corps, tous tués de manière violente avec une force inouïe. Peu avait dégainé leurs armes dont la plupart portait encore à à la ceinture d’arme. Le vol ne semblait pas être un leitmotiv non plus, la plupart de l’escorte portait encore leurs bourses. La forme de certaines blessures ressemblaient à s’y méprendre à des coups de griffes, un rapide examen des traces visibles sur le sol le conforta, des pieds griffus étaient visibles par endroit, difficile pour le damarien de pouvoir en dire plus, une bête sauvage ? Un humanoïde ? La seconde option était la plus vraisemblable et si les traces se concentraient autour de chaque corps, Ank remarqua rapidement qu’il n’y avait aucun moyen de suivre une quelconque piste, à croire presque que les agresseurs possédaient quelques capacités à voler, soit naturellement soit par d’autres moyens…
Le moine se rapprocha de l’attelage le contourna pour découvrir son ami, le regard tourné vers la forêt.


Avant d’évoquer ce qu’il avait vu, Ank lui reposa la question qui était restée sans réponse.


- Horïn ? A défaut de tous les enterrer on pourrait déjà les placer dans la voiture, ils auraient une protection supplémentaire et un peu de décence en attendant qu'on prévienne la cité, qu'en penses-tu ?

hrp.gif Horïn poste en premier.



écrit par: Horïn Lundi 05 Mars 2012 à 10h52
Le Nain restait sur ses gardes, de plus en plus inquiet de la tournure que prenaient les évènements.

La violence déployé pour éventrer la voiture et atrocement mutiler son occupant l'avait laissé un instant figé mais il s'était repris en main et était parvenu à tirer le plus de renseignements possibles de ce qu'il avait découvert dans la voiture.

Horïn laissa Ank reposer sa question. Il l'avait bien entendu la première fois mais il avait préféré explorer la voiture avant de lui répondre. Il reporta son regard sur la forêt, toute proche, pensif, puis après quelques instants il prit la parole.


- La voiture a été éventrée de ce coté, le sol est couvert de sang, mais elle pourra sûrement faire l'affaire en attendant que les dépouilles reçoivent les honneurs qui conviennent. On mettra nos couvertures par dessus les corps pour leur fournir une protection supplémentaire."

"Par contre dépêchons-nous, je ne tiens pas à voir les assaillants revenir. Vu ce qui reste de l'armure du paladin et de la voiture, nous ne ferions pas plus le poids que cette escorte."

Le Nain s'aperçut qu'il n'avait encore rien dit de ces découvertes à Ank.

"La voiture ne contenait qu'une personne, visiblement un notable. Il a plus de pierres précieuses sur la main qu'on en trouve dans une bijouterie. A mon avis il devait emmener cette missive scellée ainsi qu'un coffre à Pierremousse. C'est adressé à un "Vénérable Arkaneus Crindargent, premier sage du conseil". Horïn avait relu à haute voix la fin de l'inscription de la missive, qu'il passa à Ank afin qu'il puisse à son tour l'examiner A mon avis le plus sage serait de s'occuper des corps et de filer rapidement à Pierremousse pour rencontrer le destinataire de cette missive. Il pourra peut-être nous en dire plus sur les raisons qui ont pu faire que cette escorte ait été attaquée. Peut-être même sur les assaillants également."

"Je propose que nous emmenions le coffre également, au cas où. J'ai une corde pour le sangler sur une de nos montures. S'il est trop gros, peut-être qu'en cherchant mieux nous trouverons la clé sur le notable." Une pensée traversa soudain l'esprit du Nain, qui se gratta la barbe, les yeux dans le vague Une minute... Le coffre n'a pas été emporté ni ouvert, pas plus que cette missive, alors que les deux étaient bien en évidence. Mais s'il s'agissait uniquement de bêtes féroces et sanguinaires, ne penses-tu pas qu'elles auraient aussi tué les chevaux ? C'est vraiment étrange, les assaillants n'en avaient qu'après la vie du messager à ton avis ? J'ai de plus en plus de mal à cerner le but de cette attaque... Qu'en penses-tu ?"

"Bon, dans tous les cas, mettons-nous au travail...

Après avoir examiné quelques instants l'orée de la forêt, Horin entreprit de déplacer les corps dans la voiture. Il posa son sac et son écu du coté de la voiture encore intacts, laquelle constituerait un abri dans le pire des cas, puis commença à rapatrier les corps, privilégiant la vitesse au soin des dépouilles.

¤ Elles auront une sépulture décente plus tard, n'y pense pas, déplace-les juste. Pour les chevaux... Bah ! On ne peut pas faire grand chose, les gens qui viendront s'occuper des corps en feront ce qu'ils voudront s'ils sont encore sur place.¤

Avant de commencer à déplacer les corps, jet de détection et de perception auditive sur la forêt.

écrit par: Ank Jeudi 08 Mars 2012 à 16h59
Ank avait bien examiné les corps pendant qu'il priait, une véritable boucherie, le moine eut des frissons en repensant à la créature qu'ils avaient croisés dans les Marches d'Argent. Horïn avait ouvert la voiture et expliquai au moine ces découvertes mais aussi ses théories sur l'attaque ce qui rendait le moine de plus en plus perplexe

- Un véritable butin à portée de main, des missives à destination de dirigeant politique, je crois qu'on peut éliminer le crime politique et une simple embuscade. Le moine pris une pause avant que d'énoncer tout haut sa crainte"il s'agit d'un meurtre d'une violence inouïe sans motif à première vue, si toute la région est comme ça je ne sais pas si il faut que l'on s'attarde, on ne tue pas des gens pour le sentiment de puissance que cela procure quand même !"

Le moine s'activa lorsque le nain commença à déplacer les corps après avoir fixé longtemps l'orée de la forêt, afin de les mettre dans la voiture, la tâche le répugnait un peu, mais c'est ce qu'il y avait de mieux à faire pour le salut de leur âmes.

- Je pensais à cela, as-tu regardé sur les bijoux du messager si il n'avait pas une chevalière ou un bijou avec son nom, vu le destinataire de la lettre il doit être connu du premier sage du conseil, non ? Le moine empoignait un corps tout en demandant cela à Horïn "On a intérêt à avoir le maximum de preuves pour obtenir une audience auprès d'un personnage de cette stature, tu ne penses pas ? Je vais regarder de plus près"

Le moine enjamba un des corps déjà placé dans la voiture et entreprit de trouver une chevalière sur le corps du diplomate.

hrp.gif Jet de Fouille sur le corps du diplomate

écrit par: Isórion Mardi 13 Mars 2012 à 11h13
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Tout fin d’après-midi.


MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text--es deux compagnons s’affairèrent auprès des corps pour les entasser dans la voiture un à un, une tâche morbide et peu ragoutante mais qu’ils savaient indispensables par égard aux pauvres victimes dont la fin fut atroce. Par intermittence, Horïn jetait un coup d’œil aux frondaisons, épiant les feuillages épais qui se balançaient au rythme de la brise qui s’était levée, il avait la désagréable sensation d’être épiée, pourtant ses regard n’avait rien accroché de suspect, ni Ank, par ailleurs. Ils le firent en silence, l’instant n’était guère propice à la discussion et mieux valait garder l’esprit libre de toute considération même si rester impassible était quelque peu difficile en la circonstance.

Une fois les corps dans la voiture, Ank regarda de plus près le bijour sur l’inconnu de l’attelage qu’il montra à Horïn, il s’agissait d’un anneau sigillaire en or qui représentait un blason ciselée « D'azur, un hérisson d'or, au chef d'argent chargé de trois mouchetures de sable. A l’intérieur de l’anneau une simple phrase dans la même langue que le symbole religieux trouvé par le fils de la pierre qu’il murmura pour lui même: [téthyrien] Au premier fils de la Maison de Miorcec, Boèce, toujours fort. Le moine empocha le bijou sans oublier de le monter à Horïn et cela avant qu’ils ne détèlent les quatre chevaux de la voiture, pour leur offrir la liberté et éviter qu’ils ne soient offerts à la convoitise d’un quelconque prédateur.

Ils se mirent en route, leurs affaires en ordres, le coffre sanglé bien sanglé sur le poney double du nain. Cette fois, ils pressèrent le pas, ou plutôt le trot en direction de la cité de Pierremousse. Dans leur esprit passa et repassa les images de ces inconnus décédés de morts violentes, cela ne ressemblait pas évidemment à un guet-apens de bandit, et chacun avait l’impression d’être tombé sur quelque chose d’important et restait à savoir s’ils allaient être embarqués dans quelque chose qui pour l’instant ils ne maitrisaient pas.

La civilisation les rattrapa une heure plus tard malgré la présence oppressante de la forêt à quelques dizaines de pieds de Dragons. Tout d’abord quelques corps de fermes extérieures, les cheminées fumaient, protégées par des solides enclos à l’intérieur desquelles on pouvait apercevoir des hommes et des femmes vaquer à leurs occupations un père de famille en train de couper du bois, des enfants en train de poursuivre des poules ou puiser de l’eau. Là encore une femme vidait le contenu d’un chaudron là où étaient parqués quelques cochons. Les champs étaient au repos, tout juste on pouvait voir quelques vaches à la robe blanche tachetée de gris, bleu ou noir évoluaient en liberté sous l’œil discret de quelques vachers qui devaient avoir une dizaine d’année tout au plus. Cela avait quelque chose d’apaisant pour les deux cavaliers et la quiétude des lieux qu’ils parcouraient changeait considérablement du spectacle macabre qu’ils avaient vu.

Puis, ils parçurent Pierremousse au sommet d’un chemin, cette cité ressemblait à un gros bourg fortifié, ceinturé de remparts, au creux d’une vallée encaissée cernée d’un côté par l’imposante forêt du Téthyr. Une impressionnante route longeait la cité par l’Ouest ; sur laquelle évoluait bon nombre de caravanes. Ils rejoignirent cette route sans sourciller, et prient la direction de la cité fortifiée.

La voie du commerce était une longue route commerciale qui permettait de voyager tout au long de la côte ouest de Faerûn , de Calimport et Eauprofonde, le trafic était régulier et imposant. Entre montreurs, drapiers, artisans ambulants, commerçants en vin, marchands de bois, vendeurs de breloques, pèlerins, caravanes de perles, poterie, soie de Calimsham, chevaux, fer, gemmés, joyaux, matériel pour caravane venant d’Amn ou encore objets manufacturés de la Cité des Splendeurs, on croisait de tout. De nombreux gens d’armes étaient visibles, la libre circulation était une chose mais on n’en oubliait pas le danger.


Au bout de deux heures, ils atteignaient enfin leur destination, ils laissèrent de côté le petit camp destiné à accueillir quelques caravanes de passage situés un peu à l’écart de la cité qui accueillait seulement deux milliers d’âmes. Pierremousse n’était pas une cité caravanière, tout juste une étape. Là, après encore quelques dizaines de toises devant la vieille porte se dressait trois hommes en arme vêtus de vêtement aux couleurs sylvestres, des hommes du guet à coup sûr équipés de mailles et de cuirs sombres, tous humains qui observaient les allées et venus des gens sans vraiment en prendre cas. Mais si la plupart des citadins semblaient appartenir à la population locale, quand se présenta un trio d’aventurier à l’entrée, juste devant les cavaliers, un homme la cinquantaine bien entamée, à la carrure imposante arborant une barbe et une moustache fournis poivre et sels, fit irruption et aboya une halte là tonitruant et invita ces étrangers à passer dans le bureau du guet, ils obtempérèrent. Puis le regard du sergent se posa sur les deux cavaliers. Il leur fit signe d’avancer

- Y-a foule ce jour dirait-on ! De passage ou comptez-vous vous installer pour un long moment dans notre petite cité tranquille….

L’homme bomba le corse, et riva un regard sans concession sur les deux aventuriers. La lumière les environnant avait baissé en intensité, signalant la fin de la journée et l'arrivée prochaine de la nuit.

écrit par: Ank Lundi 19 Mars 2012 à 15h03
La chevauchée dura longtemps pour le moine peu habitué à presser le pas des chevaux, les images des corps qu'ils avaient voulu protégé des corbeaux lui revenait en mémoire durant tout le trajet. Son esprit n'arrêtait pas de se questionner au sujet de ces morts, mais sa concentration allait vraiment à la maîtrise de son cheval.

Les fermes alentours de Pierremousse et son petit paysage bucolique apaisa quelques instants le moine, mais la nuit tombante ne le rassura guère, le jour tombait tranquillement sur la petite cité fortifiée qui montrait son nez.

Les premières pensées du moine étaient surtout du soulagement, arriver à une ville pouvoir avoir un toit, à manger et peut-être même un bain pour enlever toute cette odeur de sang lui semblait un réconfort digne du paradis.

Cependant, les nouvelles sanglantes dont ils étaient porteur lui et son compagnon le rattrapa sous la forme d'une question polie de la part d'un officier en charge de l'accès à la ville, se tournant vers Horïn, et lui jetant un regard confiant, il pris son temps pour répondre au sergent.


- Nous ne sommes que de passage, seulement, quelques événements vont nous pousser à nous attarder un peu plus en ville. Nous sommes porteur d'un message à destination du Vénérable Arkaneus Crindargent, premier sage du conseil de Pierremousse.Le moine articula ostensiblement les syllabes apprises par coeur, tout en veillant à ne pas les prononcer trop forte"Pensez-vous être en mesure de nous diriger vers quelqu'un qui pourrait nous aider à obtenir une entrevue ? Dès demain matin ce serait mieux."

Le moine avait pesé le pour et le contre, il ne savait pas mentir et les événements de la route devait être signalés aux autorités de Pierremousse, mais la porte de la ville, n'était ni le lieu, ni le moment. Il espérait obtenir du sergent une entrevue avec son capitaine voir directement avec le sage lui-même, afin de pouvoir poursuivre avec plus de discrétion.

écrit par: Horïn Mercredi 21 Mars 2012 à 13h09
Horïn fut soulagé de quitter la scène de carnage sans avoir à affronter de problèmes. Pendant qu'ils entassaient les corps il avait eu la désagréable impression d'être observés mais n'en avait pas dit mot au moine. Il avait craint que les auteurs du massacre ne soit revenus et se tiennent prêts à leur sauter dessus mais rien ne s'était passé.

Même une fois en selle, le Nain jeta de fréquents regards aux alentours et derrière eux pour s'assurer que nul ne les observait ou ne les suivait. Finalement après quelques lieues il se permit un soupir de soulagement et sentit le poids qui pesait sur ses épaules se lever.

La forêt était toujours là, sur le côté, cachant potentiellement les auteurs de l'attaque, mais l'activité observée lorsqu'ils atteignirent les premières fermes permit d'éloigner encore un peu l'impression étrange laissée par la surréaliste situation dans laquelle ils s'étaient retrouvés.

Le Nain ne cessait de retourner dans sa tête les éléments qu'ils avaient pu collectés pour tenter de trouver une signification à cette attaque. En vain. Comme l'avait dit Ank, il ne paraissait y avoir aucun motif à cette attaque, sauf peut-être la volonté de tuer des êtres humains.

Enfin ils finirent par arriver à Pierremousse, après avoir suivi la voie du commerce.

En temps normal Horïn aurait pris plaisir à questionner son ami sur telle ou telle caravane, sur des produits qu'il ne connaissait pas. Peut-être aurait-il même acheter quelques produits gastronomiques pour égayer la route.

Les évènements passés avait cependant supprimé toute envie de la sorte de l'esprit du Nain, ne laissant que la volonté d'arriver à rencontrer le plus vite possible le destinataire du message trouvé en espérant qu'il puisse leur apporter de nouveaux éléments.

Sur l'extrême fin du trajet, Horïn dut stopper ses réflexions pour davantage se concentrer sur la conduite de son poney double. En effet la circulation se faisait plus dense et les cours d'équitation n'existait pas ou rarement chez le Peuple Vigoureux. Peu à l'aise, le Nain se consacra donc à mener sa monture de son mieux. Il fut ainsi soulagé lorsqu'ils atteignirent la porte de la ville.

Tandis qu'Ank commençait à répondre à la question du garde, Horïn descendit de sa selle. La population dans la cité même sera peut-être plus dense et il préférait donc guider sa monture par la bride. De plus, cela lui semblait plus convenable vis à vis du garde.

Ank ne dit que le strict nécessaire et Horïn le remercia mentalement pour cela. Nul besoin de mettre un simple garde au courant de tous les détails. Il sera déjà bien assez long de tout expliquer au Sage destinataire de la missive.

Le Nain jugea cependant qu'il serait sûrement bon d'insister sur l'urgence de cette entrevue. Il se racla la gorge et adopta un ton ferme mais courtois.


- Messire, mon compagnon vous a parfaitement résumé la raison de notre venue. Cependant, même si le jour décline, savez-vous s'il nous serait possible d'obtenir une entrevue avec le Premier Sage dès ce soir ? Ou au moins avec quelqu'un qui pourrait nous introduire auprès de celui-ci ? Je crains que malheureusement certains éléments de notre venue ne puissent attendre... Le Nain pensait alors aux corps grossièrement entassés dans la voiture sans réelle protection.

C'était peut-être un peu pousser la chance au risque d'éveiller la curiosité du garde mais le Nain souhaitait faire la lumière le plus tôt possible sur cette affaire et que soit fait le nécessaire pour les cadavres des malheureuses victimes de l'attaque.

Jet de diplomatie sur le garde

écrit par: Isórion Vendredi 30 Mars 2012 à 10h44
MJ
Narration: Ank et Horïn



--Resize_Images_Alt_Text--e sergent secoua négativement la tête

- Hélas pour vous étranger Arkaneus Crindargent ne réside pas dans la cité vous savez, toutefois, il est tard et si vous voulez le voir, ce ne sera pas avant demain. La maison de la chancellerie saura vous renseigner mais là encore il est tard, si vous voulez voir une autorité maintenant il y a le capitaine Reinhart qui dirige notre garde ou encore le conseiller Johannes, il est le propriétaire du Chat qui pelote, une bonne auberge qui accueille d'ordinaire les visiteurs. Vous pourrez trouver le gite et le couvert pour cette nuit.

Il cogita un bref instant

- Mais à voir votre mine et selon vos dire, mieux faut-il que vous rencontriez le capitaine Reinhart. Si votre affaire est d'importance, il pourra à la rigueur envoyer un messager au bosquet des druides auprès de Maître Arkaneus Crindargent. Cela vous convient-il?

Le choix s'imposa comme une évidence pour les deux aventuriers qui abondèrent dans le sens du sergent.

L’homme les fit pénétrer au-delà de l’enceinte pour accéder directement sur leur droite à une petite cours qui donnait sur une maison massive à deux étages, en pierre apparente flanquée d’une tourelle. Selon le sergent, ce bâtiment qui abritait, entre autres, le bureau due l’officier commandant la petite garde de Pierremousse, une salle d’arme, un salle de repos et de repas. Une vingtaine d’homme composait le guet. Le sergent leur indiqua où il pourraient attacher leur chevaux et entra par la porte principale.
Tenant leurs montures par la bride, ils purent les attacher à un anneau , le sergent ne mit pas longtemps à ressortir avec un homme d'âge mûr qui s’avança jusqu’à Horïn et Ank pour serrer la main des aventurier d’une poigne énergique. D’épais cheveux gris tombaient en boucles épaisses sur ses épaules , portait une barbe soigneusement taillée. Des traits taillés à la serpes, un regard bleu vert et une bonne carrure sans être empâté, le capitaine Reinhart offrait l’illusion d’un homme bien fait de sa personne, avec peu d’expérience militaire, pourtant sa poigne révélait une réelle force, et le fourreau de la rapière qui pendait à sa ceinture d’arme, patiné par le temps, signifiait qu’il ne s’agissait nullement d’une arme de décoration.



- Je suis le capitaine Stein Reinhart. Le sergent Hahn m'a dit que vous désiriez me voir et que l'affaire semblait d'importance?


écrit par: Ank Lundi 02 Avril 2012 à 18h45
Ank se laissa guider par le sergent de la ville, celui-ci avait obtempéré sans trop poser de questions au grand soulagement du moine qui se rappelait avoir déjà eu des difficultés avec la garde lorsqu'il était à Ashaba.

Le moine avait été ravi que son compagnon nain appui sa demande comme si il était d'accord avec sa façon de procéder.

Ank resta silencieux en suivant le sergent au sein de la caserne de Pierremousse, la vie de caserne avait l'air de ravir le sergent qui expliquait son organisation et son espace intérieur, le moine écoutait attentivement hochant de la tête par politesse tout en suivant la conversation.

Le moine fut soulagé de poser son cheval et de rencontrer le responsable du lieu à qui il rendit une poignée de main énergique. Ank attendit que son compagnon fit de même avant que d'entamer la conversation et ainsi exposer les événements qui s'étaient déroulés lors de leur voyage.


- Enchanté capitaine je suis Ank. Mon compagnon et moi-même sommes porteur d'une missive adressée au conseiller Arkaneus Crindargent. Nous ne sommes que des aventuriers de passage mais cependant, les circonstances qui nous ont rendu maître de cette lettre nous oblige à venir vous déranger. Le moine regarda aux alentours, au sein de la courtille de la cour, puis tout en s'adressant au capitaine et à Horïn, il continua sa phrase."Mais pourrait-on en parler dans un endroit plus discret, il me semble que l'affaire mérite de la prudence et qui plus est de la célérité."

écrit par: Horïn Jeudi 05 Avril 2012 à 21h54
Horïn étudia le capitaine Stein Reinhart tandis qu'Ank expliquait à celui-ci qu'il conviendrait mieux de changer d'endroit pour traiter l'affaire qui les amenait.

Horïn ne savait que penser exactement de l'homme. Celui-ci ne faisait pas mauvaise impression, loin de là. Au contraire, une poignée de main vigoureuse et un aspect militaire était toujours bien vu chez les Nains.
Cependant l'affaire qui les amenait allait devoir réclamer une personne compétente, notamment capable de mobiliser immédiatement une petite troupe pour aller s'occuper des corps, et ce alors que la nuit n'allait pas tarder à tomber. Et en même temps que la nuit, les températures. Horïn avait déjà pu constater la réticences de certains hommes face à une tâche ingrate.

Il espérait juste que le capitaine devant eux étaient de ces hommes volontaires, responsables et respectés dont ils avaient besoin en ce moment précis.

Horïn acquiesçât à la proposition d'Ank, pensant lui aussi que discuter dehors à portée de n'importe quelle oreille n'était pas la meilleure option possible.


-Capitaine, je me nomme Horïn Brisefer. Je suis également d'avis que nous continuions cette conversation dans un endroit plus adapté. "Les murs ont des oreilles" est un proverbe universel qui a déjà prouvé sa véracité maintes fois... Nous pourrons ainsi vous expliquer dans le détail les évènements qui nous amènent.

¤Pour le détail, on verra, mieux vaut ne pas tout lui révéler, comme le fait que ce coffre provient de la voiture saccagée... La curiosité et la cupidité sont des défauts souvent rencontrés chez les humains et je ne souhaite pas qu'il cherche à savoir ce qu'il peut contenir... De même, il vaudrait peut-être mieux éviter de trop s'étendre sur ce que nous avons pu apprendre des agresseurs. Le strict minimum, voilà qui suffira ; on a trouvé un convoi attaqué, on s'est occupé des corps, il y avait une missive pour le conseiller Crindargent, c'est pourquoi nous voulons lui remettre en personne, et voilà ! Pas besoin d'en dire plus. Espérons qu'Ank pense de même ! On aurait dû s'accorder avant ! Si possible je prendrai la parole le premier.¤

écrit par: Isórion Samedi 14 Avril 2012 à 08h27
MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text--'officier avait froncé les sourcils en voyant tour à tour les réactions des deux aventuriers.

- Vous m’inquiétez voyageurs mais très bien, allons dans mon bureau, nous y serons plus tranquille. Veuillez me suivre s'il vous plait.

Quelques instant plus tard les deux compagnons entrèrent dans une pièce sobre, seulement dominé par un grand bureau de bois qui trônait au fond de la pièce, surchargé de papiers en tout genre. L’officier fit entrer ses visiteurs puis referma la lourde porte avant de prendre place derrière son bureau en s’asseyant sur son grand siège. Il invita immédiatement les deux compagnons à prendre place en face de lui en prenant les deux sièges de libre puis se cala dans son fauteuil en dévisageant Horïn et Ank avant de déclarer d’une voix grave :

- Cette pièce est sûre, vous pouvez parler librement et sans crainte. Je vous écoute.

écrit par: Ank Samedi 14 Avril 2012 à 15h34
Le moine emboita le pas à l'officier jetant un regard sur Horïn qui semblait songeur, Ank ne savait pas trop à quoi pensait le nain dans sa barbe mais lorsque celui-ci restait silencieux ce n'était jamais en vain.
Ank s'installa sur l'un des sièges que le capitaine Stein Reinhart leur avait proposés. Il jeta un rapide coup d'oeil sur le bureau du capitaine, les papiers administratifs n'étaient pas son fort, le moine esquissa un sourire tout en pensant intérieurement.


¤Tout à fait le type de personne qu'il nous faut, plus à l'aise sur le terrain que dans un bureau¤

Laissant son compagnon s'installer, le moine reprit la conversation qu'ils avaient interrompus dans la cour de la caserne.

- Ce qui nous amène est assez important, nous venons de la route venant de la lisière de la Wealdath, sur cette route nous avons trouvé une caravane qui avait été attaquée et ses occupants décapités. Nous n'avons pu secourir personne.
La caravane semblait appartenir à un messager officiel du nom de Boèce, de la Maison de Miorcec, au service de Dame Harlaa Assumbar, Haute Dame Scion de Siamorphe qui se trouvait sous haute protection, en effet il était accompagné d'une escorte de paladins de Torm.
Le moine fouilla ses poches et en sortit le médaillon du dieu Juste ainsi que la bague du diplomate qu'il tendit à l'officier
"Nous avons protégés les corps des corbeaux comme nous avons pu mais il serait bon de dépêcher une escouade pour les récupérer car leurs absences pourraient être nuisible pour la politique de la ville. En plus du message, nous avons également trouvé un coffre qui devait appartenir au messager ou être remis comme cadeau."

Le moine s'arrêta quelques instants et se tourna vers Horïn, son compagnon était resté silencieux et cela l'intriguait assez pour que le moine s'arrête.
- Horïn tu aurais des choses à rajouter ?

écrit par: Horïn Dimanche 15 Avril 2012 à 17h58
Horïn était encore en train de méditer sur les informations à révéler ou non quand Ank prit la parole.

Le Nain acquiesçât de la tête le résumé rapide de la situation d'Ank. Ils venaient de la lisière de la forêt, ils avaient trouvé une caravane attaquée avec aucun survivant. Parfait, il ne restait plus qu'à laisser ce Capitaine envoyer des hommes s'occuper des dépouilles des victimes et lui demander où trouver le conseiller pour lui remettre la missive et le tour était joué.

Hélas Horïn ne put qu'observer son compagnon leur dévoiler la quasi-totalité des informations qu'ils avait glanées, et même exhiber les preuves collectées. Même le coffre ! Sur le moment, le Nain ne trouva pas de moyen de couper Ank sans paraître suspect et dut donc assister impuissant à la scène.


- Non, Ank, je vois difficilement quoi rajouter à ta description très complète...

¤ Il faudra juste que je partage avec toi quelques notions de prudence, humain naïf que tu es ! Qui te dit que ce Capitaine n'a rien à voir avec l'attaque par exemple ! Espérons juste que cet humain en question ne soit que ce qu'il prétend être. ¤

Le Nain ne pouvait retirer ce qui avait été dit. Cependant, le Capitaine avait reçu en quelques secondes une grosse quantité d'informations. Peut-être était-il possible de le bousculer un peu pour minimiser les dégâts. Au moins Ank ne lui avait pas parlé de leurs doutes sur l'origine des agresseurs.

- En bref, Sire, vous est-il possible d'envoyer immédiatement des hommes s'occuper des dépouilles de ces malheureux et de nous indiquer comment rencontrer le conseiller Crindargent au plus tôt afin que nous lui donnions en main propre les biens qui lui étaient destinés et que le sort a fait de nous les porteurs ? Un de vos hommes nous a informé que celui-ci ne résidait pas dans la cité. Vu que la nuit tombe, pourriez vous au moins nous conseiller une auberge pour y passer la nuit avant d'aller à sa rencontre demain à la première heure ?

Le Nain tenta de suggérer des actions au Capitaine et de le noyer sous un peu plus d'informations. Avec un peu de chance il ne les questionnerait pas davantage sur le coffre ou la missive dont eux-mêmes ne connaissaient pas les contenus. Horïn n'avait rien contre le Capitaine, mais préférait être méfiant envers les étrangers, surtout pour une affaire comme celle-ci.



écrit par: Isórion Samedi 21 Avril 2012 à 09h43
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : A la lisière de la Wealdath, Sur la route menant à la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text-- l'annonce des sombres nouvelles énoncées successivement par Ank et Horïn, le visage de l'officier s'assombrit franchement et il se redressa dans son fauteuil, les deux mains jointes sur son bureau jusqu'à ce qu'Ank ne se décide à lui montrer le médaillon trouvé sur le pauvre hère décapité et l'anneau sigillaire. Cette fois, Stein Reinhart devint livide. il se saisit des objets avec l'assentiment du serviteur du Monastère des Neufs Portes tandis qu'Horïn terminait d'arrondir les angles et que l'officier puisse digérer ce flot d'information.

- Par les neufs enfers de Baator...murmura plus pour lui même l'officier, oubliant presque ses hôtes pendant qu'il détaillait les bijoux, sa respiration s'était accélérée puis soudain il se leva, dardant un regard un peu perdu vers les deux aventuriers, ce sont de terribles nouvelles que vous nous apportez là messires, de terribles et bien sombre si vos dires se révèlent exactes. Boèce de la Maison de Miorcec est bien connu ici, il devait rencontrer les membres du conseils dans quelques jours, un envoyé de la cour...

Stein de leva

- Anton!

La porte s'ouvrit sur un homme habillé de commun, d'une vingtaine d'année.

- Oui capitaine?

- Qu'on rassemble une quinzaine d'homme en arme et des chevaux. Que deux charrettes soient prêtent à nous rejoindre. Qu'ils soient prêt à partir dans l'heure! J'en prendrais la tête. Faites quérir immédiatement Ahn et revenez ici avec de quoi écrire!

- Bien capitaine.

Alors que le dénommé Anton refermait la porte sur lui, l'officier reporta immédiatement son attention sur les deux compagnons. Sa voix se fit grave.

- Messires, Je vous demanderai de bien vouloir demeurer dans notre cité jusqu'à ce que nous ayons plus d'éclaircissement sur cette affaire. Je vais vous faire conduire au Chat qui pelote où vous y passerez la nuit mais auparavant, mon secrétaire, Anton, prendra...comment dire...vos dépositions respectives sur les circonstances de cette découverte, vos témoignages seront nécessaires surtout avec la mort d'un homme d'influence tel que Boèce de Miorcec croyez moi.

C'est à ce moment que choisit Anton pour réapparaître avec parchemin, écritoire, plume et encre. Il prit position sur l'un des côté des bureaux et se prépara à prendre en note. Le sergent qui avait accueillit les deux aventuriers entra à sa suite.

- Hahn, ces deux hommes sont nos invités et résideront chez Johannes jusqu'à nouvel ordre. Vous les y conduirez immédiatement après leur déposition sur l'affaire qui les amène en ces lieux, puis se tournant vers Ank et Horïn, Je vous laisse entre de bonnes mains, nous nous reverrons très vite. Si vous vous voulez bien m'excuser.

Il quitta d'un pas rapide son bureau laissant sur les faits les deux amis. le sergent s'approcha pendant qu'Anton trempa sa plume.


- Qui commence? demanda-t-il?

Que ce soit Horïn et Ank, le moment était venu pour les compagnons de rassembler leurs souvenirs, leurs impressions sur la découverte macabre qu'ils avaient faites. Même si celle-ci demeurait succincte.

écrit par: Horïn Mercredi 25 Avril 2012 à 18h57
Horïn grimaça de la tournure que prenaient les évènements. Il avait espéré qu'ils pourraient enfin être tranquilles après l'entretien avec le capitaine mais voilà qu'ils devaient encore répéter les mêmes faits à deux autres personnes, avec une déposition écrite en plus. On avait déjà vu mieux en matière de confidentialité.

- Je pense qu'il est inutile de faire deux dépositions. Je vais résumer les faits et mon compagnon complètera au besoin, mais je ne pense pas que ce sera nécessaire

Horïn espérait par là qu'Ank comprendrait que certains détails ne méritaient pas forcément d'être retranscrits sur le papier.

-Sur la route menant à votre Cité, à la lisière de Wealdath, nous sommes tombés sur les restes d'une caravane. En effet, elle a été sans aucun doute attaquée, et nous n'avons trouvé que des corps, aucune âme qui vive. De même, aucune trace du ou des agresseurs.

"Parmi les corps nous avons identifié au moins un Paladin de Torm, grâce à ce médaillon Horïn indiqua celui-ci de la main ainsi qu'un dénommé Boèce de la Maison de Miorcec, grâce à cette chevalière il la présenta de même. Nous avons également appris que cette personne était en voyage pour rencontrer le Conseiller Crindargent".

"Nous avons entassé les dépouilles dans la voiture de Boèce pour les préserver des charognards et nous nous sommes immédiatement rendus ici pour demander l'envoi d'une troupe pour s'occuper de ce qui reste de ces malheureux."

"Voilà pour l'essentiel. Nous souhaitons donc rencontrer le conseiller Crindargent pour l'informer en personne de cette attaque et entre autres lui remettre un message que Boèce de la maison de Miorcec transportait à son intention, ce document étant désormais sous notre responsabilité."

"Et ce dès demain."

Horïn attendit patiemment que l'humain du nom d'Anton finisse de coucher ses propos sur le papier.

Il en avait cependant assez d'être assis de ces interrogatoires et n'aspirait qu'à se trouver à l'auberge pour se détendre un peu et discuter des derniers faits avec Ank.

Il avait volontairement insisté sur sa dernière phrase. Nul ne l'empêcherait d'aller où bon lui semblerait, et surtout pas pour le cloîtrer dans une auberge.


- Bon, où est-ce qu'on doit signer cette déposition ?

écrit par: Isórion Vendredi 04 Mai 2012 à 15h23
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :toute toute fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text--nk imita Horïn et se cala sur la déposition du fils de la Pierre. Une fois cela fait, plutôt fastidieux comme tâche, les deux amis se retrouvèrent vite à l'extérieur du corps de garde, derrière le sergent qui les précédaient. Le crépuscule avait gagné la petite cité de caractère et c'est d'une marche rapide et en silence. Sur le coup le silence du moine n'avait pas choqué plus que nécessaire le guerrier des marches, cela serait sans aucun doute autrement une fois dans la taverne et surtout une fois seuls tous les deux; débarrassés de toute oreille indiscrète. Hahn les assura qu'ils s'occuperaient de leurs montures.

Ils arrivèrent bien vite à destination un bâtiment plutôt cossu dont les pierres apparentes étaient couvertes d'une mousse épaisse, au même titre que le reste des construction de le ce bourg d'ailleurs, si ce n'était pas de la mousse, c'était de la vigne vierge. Une porte cochère faisait office de porte principale au dessus était creusée une grande niche dans laquelle se dressait grandeur nature une statue en pierre représentant une chat noir et blanc dressé sur ses pattes arrière qui tentait tant bien que mal de se dépêtrer ses autres pattes avec une pelote de laine. Au dessus de la niche, une inscription en Chondathan, en fer forgée:
etoleP iuq tahC eL

Quand le sergent poussa la double porte, une vague de chaleur caressa le visage du moine et du nain, une bonne odeur de nourriture titilla instinctivement l'estomac d'Horïn. D'évidence, l'auberge qui faisait aussi office de taverne était bondée, l'aubergiste se tenait derrière un grand comptoir tandis que deux filles œuvraient en salle, l'homme d'une cinquantaine d'années possédait de prime abord une silhouette musclée qui détonnait de la part d'un tenancier. d'apparence il s’entretenait et ses chevaux gris ramenés en arrière dégageait un visage buriné, aux traits taillés à la serpe. L'homme devait être un ancien aventurier ou soldat.

- Ewald? cria le sous-officier à l'intention du tenancier, des têtes se détournèrent, des regards convergèrent vers le trio mais leur attention fut brève. L'homme désigna d'un main où il manquait trois doigts la seule table de libre. Le sergent hocha la tête et se tourna vers les deux compagnons.

-Allez vous installer, je vais vous réserver une chambre et voir Ewald qui avec son frère tiennent les lieux si vous pouvez rencontrer Johannes, son frère, il siège au conseil de notre cité . en attendant, une des d'Ewald va venir prendre commande. Vous verrez, nous mangeons bien ici.

Horïn et Ank prirent place non loin d'une une immense cheminée ou mijotaient plusieurs marmites et rôtissaient des viande. A la table d'à côté, un groupe d'hommes en armures dont un arborait sur le plastron une épée argentée enflammée sur un bouclier rouge sang, Horïn reconnut le signe du dieu Tempus, commun à Sundabar et au sein de la Compagnie des Marches. L'homme regardait ses compagnons qui riaient brulement sans rien dire,, calé dans sa chaise, une coupe de vin dans la main, le regard gris absent. Malgré la chaleur ambiante les hommes conservaient leurs effets martiaux.

A peine installé, une jeune adolescente, les bras chargé d'un grand plateau arriva à leur hauteur. elle prit la parole en commun.

- Bienvenue chez nous messires, que puis-je pour vous? Nous avons de quoi vous sustenter, le plat du jour un civet de cerf à l'hypocras et son confit d'oignon est une pure merveille, si vous voulez plus simple, nous avons du févoulet ou du fromage frais aux herbes. Et si vous voulez étancher votre soif nous avons quelques bières locales fort qui apaiseront sans peines votre gosier ou encore du vin.

Ils ne leur restaient plus qu'à passer commande, une fois cela fait, la jeune serveuse irait chercher le tout...

écrit par: Horïn Mercredi 09 Mai 2012 à 11h38
Horïn était satisfait d'enfin se trouver dans une auberge, même si celle du Chat qui Pelote était bondée et bruyante. Au moins il y faisait bon et l'odeur dont ses narines étaient remplies depuis qu'ils avaient franchi la porte présageait un excellent repas.

Sur les conseils du sergent Hahn, Horïn se dirigea vers la seule table libre et s'y installa dos à la cheminée, afin de pouvoir garder un œil sur l'ensemble de la salle. Une vieille habitude qu'il avait prise et qui lui éviterait peut-être un jour de recevoir une dague dans le dos pendant un repas.

Il posa son casque sur la table et appuya son bouclier contre la table. Il tenait à les garder à portée de main. Il avait en effet repéré la table d'hommes en armures et, même si l'un d'entre eux semblait un fidèle de Tempus, il savait que quelques chopes de trop pouvaient transformer le plus honorable des guerriers en ivrogne bagarreur. De plus, des fidèles de Tempus n'hésiteraient pas à en venir aux mains en cas d'offense, même imaginaire.

Il n'eut pas le temps de finir son tour d'horizon qu'une jeune adolescente venait déjà prendre leur commande. Le service était rapide, le Nain espérait que leur nourriture serait également de qualité, tout comme leur bière.


- Bonsoir. Pour ma part je prendrai une grosse portion de votre plat du jour et un pichet de bière. Merci. Est-il possible de fumer dans votre établissement ? Le Nain joignit le geste à la parole, en sortant sa pipe et sa blague à tabac Ank, mon ami, que prendras-tu ?

¤ Bon, attendons que cette jeune humaine nous ramène le repas et que le sergent nous tienne au courant de la suite des évènements pour pouvoir discuter tranquillement avec Ank. Au moins avec le bruit que font ces guerriers, on peut parler sans trop craindre une oreille indiscrète. En attendant... ¤

Horïn entreprit de finir son tour d'horizon de la salle. Il tendit également une oreille vers la table d'à coté, à la fois par curiosité mais aussi pour voir si les esprits ne s'échauffaient pas.

Jet de détection pour repérer d'éventuels individus "louches" et jet de perception auditive sur la conversation du groupe d'hommes en armes de la table d'à coté pour savoir de quoi ils parlent.

écrit par: Ank Mercredi 09 Mai 2012 à 14h36
Ank était resté silencieux très longtemps, Horïn avait pris les choses en main pour les dépositions et le moine était soucieux du besoin de cacher certaine chose que le nain avait gardé pour lui. D'expérience, Ank faisait confiance à Horïn, pas seulement durant le combat où le nain brillait mais aussi dans certaines situations que la réserve du moine rendait pénible.

Ank était d'un naturel silencieux, ses maîtres avaient veillés à cela, il parlait très peu, jamais pour ne rien dire, tout du moins c'est ce qu'il pensait. Horïn n'avait pas voulu tout révéler au capitaine Reinhart, c'était son choix mais Ank le désapprouvait. Même si la conduite du nain paraissait prudente, ils étaient dans une ville à l'autorité établie et au système politique rodé, malgré les agitations à la tête du Royaume.

Le moine emboita le pas d'Horïn et du sergent Hahn, veillant à rester poli et souriant, tandis qu'il se rendait à l'auberge. La sensation de chaleur rassura le moine, mais la population bondée de l'endroit le mis mal à l'aise, il avait encore du mal à se mouvoir et paraître en société, heureusement Horïn était là, rattrapant ses gaffes comme lorsque le moine avait commandé une tisane au sein d'une taverne à la Porte de Baldur et que cela avait été très mal perçu par les marins locaux.

Le moine soupira à cette pensée et s'installa en face du nain, le fixant avec des yeux ronds entre la surprise et l'impatience. Il voulut lui parler pendant que le sergent était affairé avec le patron du lieu mais il n'eut pas l'occasion car une jeune femme s'approcha de la table pour passer commande ce que le nain fit rapidement, gêné le moine balbutia quelques mots dans sa barbe, pourtant absente.


- Je... Bon...bon...bonjour, mada...moiselle euh je vais prendre le moine se braqua un instant, il venait d'oublier le menu proposé"la même chose en portion normale. Mer...sssi"

Le moine ne savait plus trop où se mettre, il jeta un coup d'oeil vers le sergent et le tavernier, au moins travailler lui permettait de ses détendre.

hrp.gif Jet de détection sur le sergent et le tavernier pour voir si ils ne font que de discuter et si les échanges sont amicaux

écrit par: Isórion Mardi 22 Mai 2012 à 09h10
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Auberge du chat qui Pelote, Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :toute toute fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


PARCHEMIN
Horïn
Test de détection DD ??: 8 (dé) + 1 (compétence): 9 -> Echec
Test de perception DD ??: 17 (dé) + 1 (compétence): 18 -> Réussite
Ank
Test de détection DD ??: 11 (dé) + 6 (compétence)= 17 -> Réussite

Les compagnons perdent 2 po et 8 pa: A vous de décider qui paie quoi...


--Resize_Images_Alt_Text--près une journée quelque peu harassante en terme de voyage, la découverte des corps massacrés et leur arrivée dans la petite cité de caractère qu'était Pierremousse, se poser dans cette auberge était un luxe appréciable pour les deux compagnons. Leur commande ne tarde pas, et la servante arriva bien vite sur leur table, dégageant un fumet capable de titiller l'estomac du plus endurci. Elle déposa un pichet de bière débordant d'une mousse brune foncée, une recette locale assurément, et deux chopes avant d'encaisser la petite somme rondelette qui comprenait l'hébergement, une chambre, deux repas et la boisson, une somme qui attestait normalement de la qualité des lieux, à se demander d'ailleurs avec de tels tarifs, les locaux ne cherchaient pas à freiner les ardeurs des voyageurs qui faisaient halte dans le bourg fortifié.

Attablés et au repos, les deux compagnons restaient attentifs à tout ce qui les entourait, à commencer par Ank qui garda un petit instant un oeil sur le "couple" sergent tavernier, quelque peu rassuré de voir les visages souriants souriant que les deux hommes affichaient, nulle trace d'un quelconque malaise entre les deux, des échanges cordiaux visiblement. Le tavernier glisse un regard curieux vers leur tablée sans plus puis hocha la tête tout en posant devant le sergent une chope de bière que le soldat s'efforça de refuser mollement. Près du moine, Horïn n'avait pas semble-t-il pas repéré dans l'assemblée une quelconque menace, il avait tranquillement allumé sa pipe après l'accord verbale de la serveuse, et jetait un regard tout aussi discret mais acéré sur la clientèle composée majoritairement d'humains. L'aiglon ( comme aimait à surnommer Shevarra ceux qui appartenait à la phalange de l'Aigle) en profitait pour écouter leurs voisins de tables quelque peu bruyant et bien vite compris que les hommes évoquait quelques faits d'armes à l'époque de la guerre civile qui avait frappée le Téthyr quelques temps plus tôt quand l'un des hommes assis auprès du taiseux se pencha vers lui.


- Alors Aleksandar, tu es bien sombre ce soir! Que t'arrive-t-il donc?

L'homme à la calotte se redressa, tournant son regard vers celui qui l'avait interpellé et lui répondit. Horïn capta la conversation sans trop de difficultés, jusqu’à ce que l'une des employée arrive à leyr table avec trois grands pichets de bières. Les humains trinquèrent, l'homme à la calotte reprit sa posture alors que ses compagnons se mirent à deviser bruyamment.

hrp.gif Horïn poste en premier, les quelques bribes de conversation captées envoyée par MP.

écrit par: Horïn Jeudi 24 Mai 2012 à 19h43
Horïn tira doucement sur sa pipe, tout en rangeant précieusement sa bourse de laquelle il avait sorti la somme demandé par la jeune serveuse. Puis il demeura un moment pensif, réfléchissant aux morceaux de conversation qu'il avait captés.

Ceux-ci étaient plus qu'intéressant, mais malheureusement difficilement exploitables. Ils ne pouvait pas aller demander davantage d'informations à ce dénommé Aleksandar sans révéler qu'il avait prêté une oreille indiscrète à leur conversation.

De plus, un Nain allant s'asseyant à une table d'humains ne recevrait pas forcément le meilleur accueil...


¤ Mieux vaut en parler avec Ank avant, voir ce qu'il en pense... Peut-être que lui aussi à entendu la conversation. ¤

Le Nain mit de coté son assiette pour pouvoir se pencher vers son compagnon et parler à voix basse. Avec le brouhaha de la table d'à coté, leur conversation devrait pouvoir rester entre eux.

- Ank, as-tu entendu ce que vient de raconter ce soldat ? Ils sont tombés sur le même genre de massacre que nous, près d'un "oratoire". Des hommes et des femmes apparemment, et un prêtre du "Shaundakul" aussi à ce que j'ai compris. Un druide aurait pris en main l'affaire en affirmant que ce n'était qu'un accident dû à un couple d'ours hiboux égarés à l'orée de la forêt..."

"Voilà une piste pour demain, qu'en penses-tu ? Si l'entretien avec le conseiller ne donne rien, nous pourrions nous renseigner sur ce "Shaundakul" et essayer de retrouver le druide en question."

Laissant le temps de la réflexion à son compagnon, Horïn s'adossa à sa chaise. La pipe au coin de la bouche, il servit de la bière dans le deux chopes et goûta à son assiette.

Jet de discrétion pour la conversation à voix basse avec Ank

écrit par: Ank Jeudi 31 Mai 2012 à 16h54
Le moine regarda son assiette lorsque la serveuse repassa, il la remercia d'un vague murmure ressemblant à un merci mais qui dût se perdre dans le bruit ambiant de la taverne. Le moine sortit de sa bourse la monnaie nécessaire au repas et la poussa sur la table en direction de Horïn qui avait déjà auparavant payer ses repas, même si le moine ne possédait pas énormément d'argent il n'hésitait pas à le partager avec quiconque le lui demandant et évidemment avec son compagnon de voyage.

Ank fixa assez longuement l'étrange couple que formait le l'aubergiste et le soldat, une longue amitié bâtit sur la fréquentation assidue de l'établissement suintait comme la bière des verres des hommes d'armes alentour, le moine se sentit plus rassuré. Il goûta son repas qui lui sembla très bien par rapport aux rations habituelles du voyage.

Horïn s'était mis à l'aise, l'air pensif il tirait sur sa pipe, le moine ne souhaitai pas troubler ces pensées en reparlant de ce qui s'était passé dans le bureau, notamment au niveau de la déposition auprès du greffier. Cependant, ce fut le nain qui brisa le silence en ce penchant vers Ank afin de lui parler à voix basse.
Le moine écouta les propos du nain attentivement avant que de lui répondre calmement.


¤C'est donc cela qu'il faisait pendant qu'il fumait, ils écoutaient les soldats d'à côté.¤

- Je n'avais pas entendu, il faut croire que notre cas n'est pas isolé, il est intéressant de prendre un peu de hauteur avec tout ça, a priori il y a un lien entre les deux. Le moine s'arrêta de parler et jeta un coup d'oeil autour de lui avant de reprendre, vérifiant que personne ne s'intéressait trop à eux
"un ours hibou, voilà qui semble dangereux quand même, cela correspondrait à la barbarie des tueries qui ont été perpétrées. J'espère en apprendre plus avec le conseiller demain."

Le ton de la voix du moine sur la fin de sa phrase était enjoué, comme un enfant qui avait reçu un nouveau jouet.

hrp.gif Ank effectue un jet de détection autour de lui pour voir si des gens les fixe et utilise discrétion pour répondre à Horïn.


écrit par: Isórion Samedi 09 Juin 2012 à 08h19
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Auberge du chat qui Pelote, Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :toute toute fin d’après-midi


MJ
Narration: Ank et Horïn


PARCHEMIN
Tests de discrétion Horïn
et test de détection Ank laissés à la discrétion de votre MD


--Resize_Images_Alt_Text--e fils de la Pierre et le moine avait entamé la discussion d'apparence librement et sans contrainte mais avec une vigilance accrue. Personne autour d'eux n'aurait été sur le coup capable d'entendre ou de comprendre ce qu'ils échangeaient à moins d'avoir le don de lire sur les lèvres mais à première vue personne ne les observait, Ank avait jeté un regard apparemment anodin autour de lui repérer d'oreilles ou des regards intéressées susceptible de s’intéresser à eux et c'était tant mieux.

Ils étaient sur le point de terminer leur repas quand le sergent revint à leur table. Si leur chambre était prête, ils ne pouvaient voir le frère du tenancier qui était absent ce soir. Demain serait un autre jour et il ferait justement jour.


Le sergent prit congé et bientôt les deux compagnons rejoignirent leur chambré repus, bienheureux de profiter de luxe d'une nuit de repos dans un endroit confortable. Deux lits au matelas épais, une table ou se trouvait un bric et une cuvette ainsi qu'une lampe allumée, un plancher sombre, des rideaux épais à la fenêtre, leur chambre semblait suffisamment confortable pour qu'ils puissent en profiter. Et ce qu'ils firent.

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Huitième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
8 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Auberge du chat qui Pelote, Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : /
Moment : Petit matin


MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text--a nuit fut effectivement reposante et c'est au petit matin que les compagnons se levèrent, Ank le premier. un réveil calme où chacun se prépara à sa façon. Reposés ainsi, ils pouvaient affronter cette nouvelle journée avec suffisamment de force et d'entrain pour des moments s'annonçait sans doute riche en découverte enfin, c'était ce qu'ils pouvaient espérer.

Prêts, équipement en place, les deux compagnons descendirent dans la salle commune vide à cette heure de la matinée Enfin presque à en juger sur deux silhouettes encapuchonnées vêtus de tenues forestières dans les tons sombres de vert et de brun qui firent irruptions au moment où ils arrivaient. Sur le coup rien d'anormal, des client bien matinaux mais quand elles laissèrent tomber leur capuche, leurs visages fin, encadré d'une masse de cheveux tiré en arrière, rouge cuivré pour l'un et blond platine pour le second, dévoilant des oreilles pointues ne laissant aucun doute sur leur origine: Des elfes.

Le regards saphir des elfes s'arrêta sur le nain et l'humain. Ils échangèrent instantanément quelques mots et l'un deux, le blond resta planté à l'entrée laissant son compagnons se diriger vers le duo pour engager la conversation dans un commun fluide et claire.


- Enelyë Sil-Amanièl, conseillère de cette cité nous envoi auprès de vous afin de vous rencontrer suite à votre mésaventure de la veille. Elle vous serait grès que vous acceptiez son invitation. nous avons la charge de vous conduire auprès d'elle et du Haut-druide Crindargent.

Le tenancier fit à ce moment irruption dans la salle commun, avec les aventurier, et les deux elfes, ils étaient les seuls personnes présentes dans la salle.

- Déjà debout? Alors qu'allez vous prendre de si bon matin?

L'elfe jeta un bref regard vers le tenancier et dit quelques mots en espruar. Le tavernier hocha la tête alors que l'elfe concluait:

- Prenez-votre temps. Nous vous attendrons à la porte de la cité et n'oubliez pas de prendre vos chevaux, nous avons un peu de chemin à faire.

Et les deux elfes quittèrent l'établissement sans attendre la réponse de Horïn et Ank. Le tenancier se pencha par dessus son comptoir

- Dites moi donc ce que vous prendrez pour que vous puissiez débuter cette journée de plaisante façon.

écrit par: Ank Lundi 18 Juin 2012 à 16h58
Ank avait passé une partie de la nuit à repenser aux événements de la veille, Horïn et lui avait maintenant la responsabilité du transport d'une missive diplomatique et d'un coffre d'or. Les circonstances qui les avaient fait acquérir au duo étaient plus mystérieuses que véritablement écoeurante, le moine avait vu pire. Il se tourna dans son lit et toucha le haut de son torse partiellement brûlé à l'acide, la douleur et la peine ainsi que la mort il l'avait expérimenté auparavant, la cruauté il avait vécu au quotidien à ses côtés.

Le moine ferma les yeux et sombra dans un profond sommeil pour ne les rouvrir que le matin. Comme à son habitude il entrepris sa série d'exercices de musculation, d'assouplissement et de méditation. Cela lui prenait du temps le matin et souvent il se levait tôt pour ne pas ralentir Horïn.

Il laissa le nain se réveiller tranquillement, il avait du mal à parler le matin avant qu'il ne le décide, le moine lança un simple bonjour tout en continuant ses exercices, puis ils descendirent ensemble et rencontrèrent des messagers d'une responsable de la ville qui les laissèrent se préparer.

Le moine se tourna vers l'aubergiste et commanda son petit déjeuner.


- Du lard avec un peu de fromage et du pain ainsi que de l'eau pour ma part. Ank se tourna vers Horïn qui était resté silencieux depuis qu'il s'étaient levés "Dois-je commander pour toi, ou vas-tu daigner enfin grommeler quelques mots de ta barbe ?"

Le moine dit cela avec le ton de l'humour, il savait que le nain était un peu bougon le matin à force de marcher à ses côtés, mais il était ce qu'il avait de plus proche d'un ami et d'après son instructeur, cela fait partit de l'amitié de taquiner ses amis

écrit par: Horïn Mardi 26 Juin 2012 à 17h55
Horïn avait pu profiter d'un sommeil réparateur, bien que sans rêves. Le repas de la veille n'avait rien d'extraordinaire mais ça avait pourtant été un luxe appréciable.

Les deux amis avaient été se coucher sitôt leur repas achevé, n'ayant rien de plus à faire. Ils ne pouvaient qu'attendre le lendemain.

Bien qu'Horïn fut pressé d'aller rejoindre son lit, Ank put une nouvelle fois l'observer prendre toutes ses précautions avant de dormir dans une auberge. C'était une routine qu'il répétait systématiquement.

Il commençait par étudier l'agencement de la chambre et son contenu. Puis il jetait un coup d’œil par la fenêtre, à la fois à la recherche d'une éventuelle surveillance, mais aussi pour repérer un chemin par lequel s'échapper en cas d'urgence. Ensuite, il s'assurait que la porte était solide et bien fermée à clé. Enfin, il se déshabillait en prenant soin de poser son marteau non loin de son lit.

C'est en pareille occasion, alors qu'ils dormaient dans un auberge miteuse, qu'Ank vit Horïn sortir une dague dissimulée dans sa botte pour la mettre sous son oreiller. C'était un geste qu'il effectuait à chaque fois, mais d'habitude de manière invisible. D'un regard et d'un sourire, le Nain avait fait comprendre à son compagnon que le laisser découvrir ces deux informations était pour lui un signe de confiance.

Enfin seulement le Nain pouvait s'endormir l'esprit tranquille.

Tout comme le Nain avait sa routine avant d'aller se coucher, Ank avait la sienne au lever. Ainsi le Nain ne s'étonna pas de découvrir l'humain finir ses étirements, exercices et méditations alors qu'il émergeait seulement. Pour sa part, Horïn prenait juste quelques instants pour adresser une prière silencieuse aux Dieux du Morndinsamman. Suite à quoi, rejoint par Ank, il s'équipa, rassembla ses affaires et descendit dans la salle commune.

La conversation avec les deux elfes ne dura qu'un instant, ceux-ci étant déjà repartis avant que les deux compagnons ne puissent poser la moindre question. La seule pensée qui vint à un Horïn pas encore tout à fait opérationnel était de se demander si le conseiller Crindargent était également un elfe.

Ank commanda immédiatement et lui lança une boutade. Le Nain esquissa un léger sourire.


- Hum... Je pense pouvoir y arriver. Je prendrais la même chose que mon compagnon. Allons nous asseoir en attendant.

Horïn choisit une petite table et s'y installa. Il attendit qu'Ank soit également installé et que l'aubergiste les ait servi pour entamer la conversation.

- Ank, à ton avis, le conseiller Crindargent est également un elfe ? As-tu déjà eu affaire à des membres de cette race ? Pour ma part je ne connais que les ragots qu'on colporte sur eux. En saurais-tu plus ?

Horïn entama son petit déjeuner tout en gardant son attention sur Ank. Il commença à manger de bon coeur, ayant plus faim qu'il ne l'aurait pensé.

¤ Une petite pipe accompagnée d'une demie chope de bière pour finir le petit déjeuner et ce sera une journée bien entamée¤ Se promit le Nain avant qu'Ank ne prenne la parole

écrit par: Ank Dimanche 08 Juillet 2012 à 14h34
Ank apprécia son déjeuner et mangea avec appétit, Horïn avait eut l'air de bien prendre sa boutade et le moine en était ravi.
Il avala son pain tartiné de fromage et de lard d'une traite tout en mâchant, il réfléchit à la question du nain.

De mémoire, il avait croisé de nombreux elfes au cours de sa formation, ils étaient tous hautains et foncièrement mauvais. Ank se rappelait une séance de combat à mains nues où l'un d'entre eux beaucoup plus habile que lui, prenait plaisir à l'humilier devant tous les autres étudiants sous le regard amusé de l'instructeur.

Le moine prit le temps de boire son verre d'eau afin de nettoyer se bouche avant que de répondre au nain.


-Je ne sais si le Haut Druide Crindargent est un elfe mais en tout cas, il est sûr que la population elfique semble être nombreuse aux alentours, si la ville est aux mains d'un druide, j'imagine qu'il doit y avoir un contact bien établi avec les populations elfiques alentours préférant vivre dans les bois que dans cette ville. Le moine reprit de nouveau de l'eau avant que d'ajouter"Pour ton inquiétude au sujet des elfes, je pense que ce doit-être comme toutes les autres races, il doit y en avoir des biens et des mauvais."

Le moine repensa à l'elfe qui l'avait humilié, il savait maintenant que celui-ci était obligé de faire cela, l'Ordre n'acceptant pas les faibles et les bons, il se devait de montrer sa cruauté, le moine soupira à cette pensée.

¤Heureusement que j'en ai fini avec tout cela¤

écrit par: Isórion Vendredi 13 Juillet 2012 à 15h14
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Portes de la cité de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Début de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


--Resize_Images_Alt_Text--lors que les deux compagnons récupéraient leurs montures au guet de la cité, ils apprirent que le capitaine n’était pas revenu, c’est donc sans en savoir plus que le duo se dirigea vers les portes de la cité. La garde à son entrée n’était pas la même que la veille, si les soldats laissaient sans peine sortir les villageois ou autre personnalités locales, il en était autrement. Les deux elfes attendaient un peu l‘écart de la route et observaient d’un air détaché les allées et venues. L’elfe des bois qui leur avait adressé la parole un moment plus tôt à l’auberge reconnu les deux aventuriers qui se dirigèrent instinctivement vers eux. Hörin et Ank demeuraient dans l’expectative, tout juste l’interrogation du fils d la pierre à la question de savoir si le conseiller Crindargent était un elfe ou pas reçu la réponse de la part du tenancier. Le conseiller était un humain, d’âge vénérable puisque lui-même l’avait connu dans la force de l’âge quand il était enfant.

Les elfes, dont ils ne connaissaient pas les noms les abordèrent de manière amicale, sans fausse manière, de façon pratique.

- Merci d’avoir répondu à notre demande. Ne tardons pas si vous le voulez bien, dit le sy’tel’quess qui leur avait adressé la parole au Chat qui Pelote.

Les quatre cavaliers prirent la route au trot empruntant une route qui cheminait à travers une campagne luxuriante et bien entretenue ponctues de fermes éparses. Ils obliquèrent à gauche, vers la forêt, dépassant un verger puis le terrain de part et d’autre du chemin se fit moins entrenu, la nature avait reprit ses droits avec des petits bosquets d'arbres disséminés ici et là, même le chemin disparut au bout d’un moment. Les deux elfes demeuraient silencieux.

Il était un peu plus de midi quand ils approchèrent de la forêt. Très vite le nain et le moine se sentirent mal à l’aise devant la profusion d’arbres qui se dressaient devant eux tel un rempart infranchissable. Ils mirent pieds à terre.


- Inutile d’attacher vos montures, là où elles iront, elles seront en sécurité.
D’une claque sur l’arrière train les deux chevaux que montaient les elfes, à cru, déguerpir au galop. Contre toute attente, les chevaux d’Ank et de Horïn firent de même sans qu’ils ne puissent rien faire, suivant leurs cousins.

- Rassurez-vous, vous les récupérerez. Nous devons poursuivre à pied. Thianhaël ? Tu fermeras la marche, glissa l’elfe avant de se tourner vers Horïn et Ank, " Venez !"

C’est ainsi qu’ils s’enfoncèrent dans la forêt dense et feuillues malgré la période hivernale. Cette végétation si dense était-elle normale ? En tout cas, les deux aventuriers comprirent qu’ils se trouvaient dans une forêt très ancienne passés les premiers sous bois, au bout de quelques instants, laissaient apparaître des arbres aux troncs proéminents qui s’élevaient haut dans les airs, jouant presque avec le ciel. Entre les racines invisibles, les hautes fougères et tout ce qui allait bien avec, ce fut pour le nain un passage qu’il aurait espéré en force sans doute mais à voir la grâce et l’agilité de leurs guides devant eux, jouer de la hache ou toute autre arme n’aurait pas été forcément apprécié. Ils continuèrent à avancer. Un elfe en tête, suivi du nain, de l’humain et l’autre elfe fermant la marche. Soudain, l’elfe de tête s’immobilisa, il brandissait un arc et une flèche encochés, les deux presque apparus comme magie ? Pour Hörin qui se trouvait juste derrière, il lui suffisait de se pencher un peu pour voir l’objet de cette soudaine interruption. Devant eux, à deux toises, dans un ruisseau gorgé d’eau, un corps flottait, face immergée, le dos ensanglanté. Autour d’eux la forêt avait fait silence.

écrit par: Horïn Samedi 04 Août 2012 à 19h00
Les deux elfes étaient bien au rendez-vous qu'ils avaient fixé. Sans cependant plus de cérémonie ni plus d'explications, tous les quatre prirent la route, montés sur leurs montures.

Horïn avait cependant appris par le tavernier que le conseiller Crindargent n'était pas un elfe mais un humain. Cela l'avait légèrement rassuré même si, comme l'avait si bien exposé son compagnon, on trouvait chez les elfes comme dans tous les peuples des personnages bons et d'autres bien moins recommandables.

Le Nain avait cependant un regret à quitter si vite la ville. En effet, après leur rencontre avec la créature non identifiée puis la découverte du massacre de la caravane, le Nain avait pris conscience que l'acquisition d'une arme à distance pourrait être utile.
Cependant leur escale dans Pierremousse ne leur avait guère laissé l'occasion de faire des achats.

Le Nain mit ce regret de côté pour s'inquiéter plutôt de la forêt dans laquelle il était en train de pénétrer. Certes il était évident qu'il s'agissait de leur destination mais se trouver désormais au pied de ce mur de végétation et d'arbres ne réjouissait guère le Nain. La dernière forêt dans laquelle les deux compagnons avaient mis les pieds leur avait été néfaste.

Quand le Nain mit pied à terre à son tour, il n'eut le temps de se retourner que pour observer sa monture s'enfuir à la suite des autres, impuissant.

Malgré les paroles censées être rassurantes d'un des elfes, le Nain n'étouffa pas le moins de monde son juron; une bonne partie de son équipement de son équipement était sanglé sur sa monture.


- Il vaudrait mieux, j'y tiens ! Et bien le coffre pour le conseiller est sanglé dessus ! Je veux bien voir par quelle magie vous allez les ramener !

Horïn commença cependant la marche à pied, même si les trois autres purent l'entendre grogner dans sa barbe pendant quelques minutes. A noter qu'une partie de ses grognement étaient dirigée vers la disposition choisie par leur escorte. Avoir un elfe armé dans son dos n'était pas vraiment une situation appréciée par le Nain, ainsi donna-t-il de nombreux coup d’œil derrière lui.

¤ A se demander si nous sommes escortés ou plutôt si nous sommes prisonniers... La nuance n'est pas épaisse pour le moment ! ¤

Le Nain n'eut cependant pas le temps de se poser davantage de questions car il eut la surprise de voir l'elfe devant lui empoigner son arc et encocher une flèche à une vitesse record. Horïn crut un instant que les deux elfes se retournaient contre eux après les avoir entrainés dans un endroit isolé. Par réflexe il se saisit de son marteau aussi rapidement qu'il le put en espérant qu'Ank arriverait à réagir assez vite pour contenir l'elfe derrière lui.

Cependant l'elfe de tête ne se retournait pas pour l'attaquer. C'est ainsi qu'Horïn suivit le regard de celui-ci et remarqua le corps inerte flottant dans l'eau. Il eut un léger soupir silencieux, soulagé qu'il ne s'agisse pas d'une trahison des elfes.

L'elfe de tête ne bougeait cependant pas, semblant hésiter. Horïn, bouclier et marteau à la main passa devant lui et s'avança prudemment vers le corps.


- Couvrez-moi au cas où avec votre arc. Je vais voir...

Décidemment, les cadavres semblaient s'accumuler sur le chemin d'Horïn et Ank...

écrit par: Deirdre Lundi 06 Août 2012 à 11h24
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : milieu de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


Test de discrétion créature : 19(dé) +4 (compétence) >< Test de Détection de Horïn : 8 (Dé)+1 = Réussite -> Horïn ne détecte rien.
Test de discrétion créature : 12(dé) +4 (compétence) >< Test de Détection de Ank :17 (Dé)+6 = Echec -> Ank détecte quelque chose.

--Resize_Images_Alt_Text--nk n'esquissa aucune geste et ne donna pas la moindre recommandation à son compagnon, se bornant simplement à lui emboîter le pas. Sans rendre compte, le rythme cardiaque du nain et de l'humain s'accélérèrent au fur et à mesure qu’ils se rapprochèrent du corps avec toute la vigilance qui s’imposait. Tête de pont, il fallait bien se l’avouer, le nain se sentait clairement plus à l’aise dans environnement minéral que forestier et il ne décela rien d’anormal sur le moment et se concentra sur le corps sans vie prêt duquel il se trouvaient presque. Trop prêt. L’ennemi fondit sur eux. Sur l’instant, le nain n’eut la vie sauve grâce aux réflexes de Ank qui le poussa dans le ruisseau. Horïn évita de justesse de tomber face contre le cadavre et conserva son équilibre.

Le moine avait réagit instinctivement, pressentant le danger qui s’élançait des hauteurs pour fondre sur la petite équipée. La chose s’était sentie repérée dès que l’humain avait levé la tête vers les grandes branches. Elle s’était élancée dans le vide dans un grand fracas de branches cassées pour atterrir lourdement sur le sol lourdement, entre Horïn et Ank. Tous purent contempler alors son aspect humanoïde aux fines écailles est de teinte sombre, d’un bleu nuit virant au pourpre. De grandes ailes de chauve-souris se replièrent dans son dos alors qu’il faisait face aux compagnons,. Sur le coup, Horïn crut avoir à combattre une gargouille avec sa gueule garnie de dents pointues et tranchantes, de petites cornes épointées juste au-dessus des tempes et des griffes impressionnantes. Mais très vite, le nain réalisa que cette chose n’avait rien à voir avec des gargouilles. Dans son regard carmin brillait une rage à peine contenue, entièrement dirigée sur Ank.


1er Round (Round de surprise).
Jet d’initiative libre, la créature agira en dernier.

écrit par: Horïn Mercredi 08 Août 2012 à 18h49
Horïn ne devait son rétablissement qu'au fait que les Nains possèdent un centre de gravité plus bas que la normale. Sans cela il se serait lamentablement écroulé dans le cours d'eau et aurait été inefficace pendant de précieuses secondes, le temps de se relever.

Le Nain se retourna aussi rapidement qu'il le pût et se retrouva face au dos de l'imposante et étrange créature ailée. Horïn faillit manquer un battement de cœur, croyant qu'il s'agissait de la créature de la dernière fois revenue les hanter. Cependant, une demie seconde plus tard il se rendit compte que ce n'était pas la même et se reprit.


¤ Ank m'a sans aucun doute sauvé la vie mais maintenant c'est lui qui est en danger, du nerf, Nain !¤

La créature lui tournait toujours le dos, concentrée sur Ank. Le Nain ne pouvait manquer pareille opportunité. D'un pas il se mit en position de combat, les pieds bien ancrés dans le sol, légèrement fléchi sur ses jambes, bouclier en avant puis amorça un coup répété des milliers de fois durant l'entraînement militaire clanique. Un puissant coup latéral partit de derrière le Nain pour aller broyer les cotes de la créature. Pour appuyer davantage son coup Horïn poussa un cri de guerre.

- Clanggedin !

Selon la distance : si Horïn est à plus de trois mètres, charge avec attaque en puissance de 1 (-1 JA et +1 aux dégats)
S'il est à moins de trois mètres, mouvement pour se placer au corps à corps et attaque avec attaque en puissance (cf. ci-dessus)

écrit par: Ank Lundi 20 Août 2012 à 15h31
Le moine était resté silencieux durant toute la matinée qui avait suivie le déjeuner, le changement d'environnement lui était insupportable. Ank était relativement inquiet de la situation, il ne pensait pas qu'ils allaient devoir sortir de la ville afin de rencontrer le conseiller et encore moins abandonner leurs montures.
Le chemin à travers la forêt devenait un peu plus oppressant, la végétation plus dense, pour en rajouter les deux elfes ne semblaient pas très bavards et l'ambiance semblait tendue.

Le cadavre flottant sur l'eau n'ajouta qu'un élément supplémentaire à la lourdeur de l'atmosphère, Ank se sentit mal à l'aise à la vue d'un nouveau cadavre sur son chemin, mais qui disait cadavre disait assassin et celui-ci pouvait être encore là. Comme à son habitude Horïn se précipita en avant en chargeant les elfes de le couvrir sans prendre la peine de jeter un coup d'œil aux alentours, Ank ne commit pas cette erreur. Fruit d'une longue expérience où il apprit à se méfier de chaque couloir, de chaque recoin sombre, le moine prit le temps de parcourir des yeux les arbres alentours jusqu'à ce que dans un ultime réflexe il se mit à courir sur Horïn afin de lui éviter un assaut aérien.

Le moine contemplait à présent la créature : des ailes de chauves-souris, un regard aux couleurs des 9 enfers et des griffes à lacérer un cheval, elle était plus qu'hostile. Le moine prit une profonde respiration avant que de lâcher les premiers mots depuis le petit déjeuner vers Horïn.


- Tu n'as rien ? Essayons de la prendre en tenailles il ne faut pas qu'elle s'enfuie !

Ank commença à se déplacer avec des pas précis ne laissant aucune opportunité à son ennemi de le frapper, la créature le regardait et il savait que son coup s'abattra sur lui et battit une lourde défense avec ses bras tout en donnant un rapide coup de pied circulaire vers la créature.

Ank se déplace de façon à être en tenailles avec Horïn sans toutefois gêné la ligne de mire des deux elfes (si possible) et frappe son ennemi à mains nues tout en activant son esquive.

écrit par: Deirdre Mercredi 26 Septembre 2012 à 00h06
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : milieu de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


PARCHEMIN
Round 1
Attaque Horïn sur créature : 13(dé) + 5 (JA) + 2 (Charge) - 1 (attaque en puissance) = 19 vs 16 (CA) -> Réussite.
Dégats : 1 D10 + 3 + 1 (Attaque en puissance) -> 11
PV Créature : 32 – 11 ->21

Attaque Ank sur créature  : 8(dé) + 3 (JA) - 1 (Déluge de coup) +2 (pris en tenaille) = 12 vs 16 (CA) -> Echec.
Attaque Ank sur créature : Coup : 5(dé) + 3 (JA) - 1 (Déluge de coup) + 2 (pris en tenaille) = 9 vs 16 (CA) -> Echec.
Attaque Elfe 1 sur créature : 4(dé) + 7 (JA) = 11 vs 16 (CA) -> Réussite.
Attaque Elfe 2 sur créature : 17(dé) + 7 (JA) = 24 vs 16 (CA) -> Réussite.
Dégats : 1 D8 + 2 -> 5
PV Créature : 21 – 5 ->17

Attaque créature/b] sur Ank (1ère griffe ) : 13(dé) + 4 (JA) + 1 (arme de prédilection) = 18 vs 16 (CA)+1 (esquive) -> Réussite.
Dégats : 1 D4 -> 4
PV Ank : 25 – 4 -> 21

Attaque [b] créature/b] sur Ank (2e griffe) : 10(dé) + 4 (JA) + 1 (arme de prédilection) = 15 vs 16 (CA)+1 (esquive) -> Echec.

[b] Initiative Round 2: creature-Ank-Horïn-Elfes


Début du Round 2
Attaque créature sur Ank (1ère griffe ) : 19(dé) + 4 (JA) + 1 (arme de prédilection) = 24 vs 16 (CA)+1 (esquive) -> Réussite.
Dégats : 1 D4 -> 4
PV Ank : 21 – 4 -> 17

Attaque créature sur Ank (2e griffe ) : 14(dé) + 4 (JA) + 1 (arme de prédilection) = 19 vs 16 (CA)+1 (esquive) -> Réussite.
Dégats : 1 D4 -> 3
PV Ank : 17 – 3 -> 14


--Resize_Images_Alt_Text--lors que les combattants prenaient rapidement leurs marques face à la créature dont ils ignoraient totalement le nom, c’est Horïn, le fils de la pierre qui prit le premier l’initiative face au danger mortel qui allait s’abattre sur eux. Aussi, mieux valait-il frapper le premier, ce fut le cas de Horïn Brisefer qui chargea en invoquant le Père des Batailles. Brandissant son marteau de guerre, il mit toute sa puissance dans son coup et fut le premier à blesser leur ennemi commun avec la hargne. Son bras d’arme encaissa la résonnance du coup contre à ce qui ressemblait à une cuirasse solide. Au même instant, du côté opposé, le rapide damarien se précipitait sur la créature en faisant jouer tout son art mais ses coups, d’une précision pourtant mortelle, ne parvinrent pas à entamer les défenses de la créature qui se dressait face à lui, pire, la blessure que lui avait infligé le fils de la pierre ne semblait nullement le perturber. Son regard brûlait d’une haine terrible. Et ce ne sont pas les deux flèches à l’empennage vert et blanc qui frappèrent la chose de plein fouet qui semblèrent aussi le gêner outremesure. Par contre, la créature se fit un plaisir de se défouler sur Ank avec ses griffes, le moine accusa le coup quand la première griffe le frappa au thorax lui lacérant ses chairs, il esquiva instinctivement la seconde griffe mais comme si cela ne suffisait pas, la chose parvint à le toucher deux nouvelles fois, laissant le doute s’insinuer en lui alors que son propre sang coulait des multiples blessures qu’il avait au torse .

HRP:Reste à jouerRound 2: Ank-Horïn-Elfes

écrit par: Ank Vendredi 05 Octobre 2012 à 15h43
Ank avait été très optimiste, il avait sous estimé la créature, pensant que sa vitesse suffirait le moine s'était projeté dans le combat à vive allure afin de secourir son compagnon au grand dam de ses défenses.
Le moine saignait et abondamment, les griffes de la créature s'était enfoncer profondément dans sa chair alors que dans sa précipitation il n'avait même pas pu la toucher, que cela ne tienne, Ank n'avait pas dit son dernier mot !

Tout en assurant sa tenaille avec Horïn, Ank déclencha toute la fureur de ses poings sur le monstre ailé, d'un geste vif il envoya son poing droit en direction de la tête de la créature tout en préparant un bel uppercut à l'aide de son poing gauche. Le moine voulait étourdir la créature de façon à pouvoir la capturer et l'interroger.


Ank utilise un déluge de coup et utilise son pouvoir de coup étourdissant sur la créature.

écrit par: Horïn Lundi 08 Octobre 2012 à 08h52
L'attaque d'Horïn avait porté ses fruits, son marteau ayant suivi exactement la courbe qu'il souhaitait avant d'aller enfoncer le côté de la créature. Du moins c'est ce qu'il pensait avant que le choc ne renvoie une très forte vibration dans son bras, comme s'il venait de frapper de toutes ses forces sur une enclume.

¤ Par Moradin, de quoi est faite la peau de cette créature ? Encore quelques coups de ce genre et mon bras sera tout engourdi ! ¤

Du coin de l’œil le Nain vit passer deux éclairs, en l’occurrence il s'agissait des deux flèches des elfes, dont une se planta dans la créature. Cependant même cette blessure ne sembla pas l'affecter. De plus, même si Horïn n'avait pas pu voir le détail exactement, il lui semblait qu'Ank n'avait pas réussi à la blesser.

Horïn commençait à se demander s'il ne leur faudrait pas chercher un autre angle d'approche. Mais alors il entendit Ank étouffer un grognement et vit clairement du sang s'envoler suite à une attaque de la créature. Il ne pouvait malheureusement rien faire pour aider son ami à cet instant, étant en train de retrouver sa position de bataille après avoir donné son coup.

Par la suite il ne put qu'observer Ank encaisser deux attaques supplémentaires, se faisant petit à petit lacérer par les griffes acérées de leur opposant, n'ayant pas comme le Nain une solide armure pour le protéger.

Ayant repris sa position, il repartit à l'attaque en essayant d'attirer la créature sur lui afin de ne pas risquer davantage la vie de son ami.


- Hé horreur sur pattes ! Viens donc de tâter encore de mon marteau ! Attaque-moi si tu peux !

Une nouvelle fois le marteau Nain prit son envol, dans une courbe moins rapide que précédemment, mais plus précise. En effet cette fois c'est le genou de la créature qu'Horïn visait, à la fois pour blesser la créature mais aussi pour réduire sa mobilité. Elle avait blessé son ami et le Nain ne comptait pas la laisser fuir. Elle répondrait de ses actes.

Attaque normale et jet de "provocation" (je ne sais pas s'il y a un jet spécifique correspondant... jet de charisme ?)

écrit par: Isórion Dimanche 14 Octobre 2012 à 07h08
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
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Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : milieu de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


PARCHEMIN
Suite et fin round 2

Attaque Horïn sur créature : 19(dé) + 5 (JA) = 24 vs 16 (CA) -> Réussite.
Dégats : 1 D10 + 3 -> 7
PV Créature : 17 – 7->10


Attaque Ank sur créature : 11(dé) + 3 (JA) - 2 (Déluge de coup) +2 (pris en tenaille) = 14 vs 16 (CA) -> Echec.
Attaque Ank sur créature : Coup : 9(dé) + 3 (JA) - 2 (Déluge de coup) + 2 (pris en tenaille) = 12 vs 16 (CA) -> Echec.
Echec Coup étourdissant


Attaque Elfe 1 sur créature : 8(dé) + 7 (JA) = 15 vs 16 (CA) -> Echec Elfe.
Attaque Elfe 2 sur créature : 3(dé) + 7 (JA) = 10 vs 16 (CA) -> Echec Elfe.

Début round 3

Attaque créature sur Ank (Toucher d'énergie négative) : 17(dé) + 4 (JA) = 21 vs 16 (CA)+1 (esquive) -> Réussite.
JS de vigueur pour éviter perte point de force Ank DD12 : 12 (dé) +5 = 17 -> Réussite Ank
Dégats toucher : 2D6 -> 12
PV Ank : 14 – 12 -> 2

créature récupère 12 PV -> Reste 22 PV

Attaque Elfe 1 sur créature : 9(dé) + 7 (JA) = 16 vs 16 (CA) -> Réussite.
Dégats : 1 D8 + 2 -> 7
PV Créature : 22 – 7 ->15

Attaque Elfe 2 sur créature : 5(dé) + 7 (JA) = 12 vs 16 (CA) -> Echec.


user posted image'attitude de défi du fils de la pierre ne parvint même pas ébranler l'espace d'une fraction de seconde l'attention de la créature à l'issue de son nouvel assaut couronné de succès, le nain pouvait songer un instant que con ami allait parvenir lui aussi à infliger des dégâts sévères à leur adversaire mais non, les attaques répétées du moine se soldèrent par de cuisants échecs., le mauvais sort continuait à s'acharner sur le pauvre Ank, pire encore, le moine venait à peine de terminer sa dernière attaque à mains nue qu'il n'eut le temps que de voir la chose lui porter une nouvelle attaque, chacun pu voir alors un vif éclat éclat bleuté nimbé la griffe gauche de la créature. le damarien eut instantanément le souffle coupé et il sentit subitement ses propres forces vitale comme aspirer. Quelque chose s'insinuait en lui et le vidait littéralement de sa précieuse énergie, le doute cette fois s'empara du moine et avec lui la réelle perspective de mourir dans les prochaines secondes. Ank eut un sursaut de résistance et il pouvait rendre grâce au Seigneur à la crinière de feu qui l’empêcha devoir ses capacités de nouveau diminuées. Quant à la créature elle semblait toute gaillarde, comme si elle venait de goûter à une saine et revitalisante nourriture et pour cause...

Ank crut apercevoir un léger rictus ourler la gueule de la chose, il ne leur restait plus beaucoup d'option, c'était bel et bien un combat à mort que la créature souhaitait et qu'importait pour le moment les coups du nain ou ceux des elfes, Ank était la seule obsession de leur adversaire. Une fois celui-ci mort, sans doute porterait-il son attention aux uns et aux autres.



HRP:Reste à jouer round 3: Ank-Horïn-Elfes

écrit par: Horïn Lundi 12 Novembre 2012 à 09h45
Horïn commençait à fortement craindre l'issue de cet affrontement, la créature étant beaucoup plus redoutable qu'il ne l'avait supposé.

L'idée de battre en retraite lui traversa même brièvement l'esprit mais il rejeta l'idée quasi instantanément : Ank était déjà trop blessé pour commencer une longue fuite. Et de toute façon, quelles possibilités de fuite avaient-ils ? Ils étaient en plein milieu d'une forêt, sans aucun abri à proximité ou d’éventuels renforts à aller chercher alors que la créature pouvait voler !

Ce combat était un combat à mort et il faudrait malheureusement aller jusqu'au bout.

Cependant, nul doute que leur stratégie actuelle n'était pas bonne, la créature étant trop puissante au corps à corps. De plus lors qu'elle avait "touché" Ank, quelque chose d'étrange semblait s'être produit... De toute façon Ank ne pouvait prendre le risque de rester exposé au danger davantage.


- Ank !!! Ne reste pas là ! Recule et utilise ton arbalète !

Tout de suite après, le Nain arma de nouveau son bras afin de durement frapper le dos de la créature.

- A nous deux saleté ! Viens rencontrer ta mort !

Si jamais la créature survivait au prochain assaut et partait à la poursuite de l'Humain, Horïn espérait pouvoir la clouer au sol afin qu'elle ne le rattrape.

Horïn attaque une nouvelle fois la créature avec son marteau.


écrit par: Ank Dimanche 18 Novembre 2012 à 18h37
Le moine souffrait de la dernière attaque de la créature, son coup avait aspiré son énergie et l'avait laissé à l'article de la mort, déjà la pâleur recouvrait son visage et ses forces semblaient l'abandonner.
Le moine se concentra pour rassembler ses dernières forces et maintenir son attention sur le combat, Horïn lui cria quelques mots mais sa voix semblait lointaine mais énergique.

Ank puisa dans cette voix pour préparer sa retraite, il avait été audacieux de se précipiter dans ce combat tête baissée et il le payait cher à présent, la créature était là pour un combat à mort, il n'y avait pas de place pour la pitié que le moine avait laissé poindre en espérant capturer la chose.

Le moine fixa la créature en éprouvant un malaise, une légère peur semblait vouloir étreindre sa volonté de combattre. Prudemment alors qu'Horïn exécutait son coup de marteau le moine battit en retraite cherchant dans son dos pour son arbalète, tout en évitant que la créature puisse lui porter un autre coup qui pourrait s'avérer mortel.


Ank utilise une retraite et se repli de 18m vers les elfes

écrit par: Isórion Lundi 19 Novembre 2012 à 03h57
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MJ
Narration: Ank et Horïn


PARCHEMIN
Suite et fin round 3

Attaque Horïn sur créature : 20(dé) -> Coup critique
Coup Confirmé

Dégats : 1 D10 + 3 -> 11 x 3 = 33
PV Créature : 22 – 33-> - 11 PV

La créature est morte.]

Fin du combat. XP distribués à mon prochain post MD


user posted imagelors que le moins, malgré les terribles blessures encaissées s’apprêtait à opérer un repli stratégique, conforté par l'avertissement de son compagnon et qurtout, et ce n'était pas la moindre des choses, avec la détermination de vouloir survivre à cette chose qui ne souhaitait qu'une chose, lui détacher la tête des épaules et l’étriper.

Mais Dame Chance sembla vouloir passer au bon moment ou était-ce simplement l’appreté du combat qui avait décuplé la force de fils de la pierre. L'enfant béni de Marthammor Duin frappa avec une telle force que la créature émit un son rauque, entre les deux omoplates, un coup puissant, tout son bras d'arme et son épaule s'en ressentirent immédiatement mais quand la chose s'effondra face contre terre dans les hautes herbes,chaque combattant ici présent ne put ressentir qu'un vif soulagement. Ank, les jambes flageolantes,, un voile devant les yeux et pas vraiment au top de sa forme mit quelques instants supplémentaire pour réaliser les choses. Son mouvement de retraite anticipé lui évita de tomber avec son adversaire mais il faillit s'affaler lui aussi à terre, prit de faiblesse. La poigne de l'un des elfes, Thianhaël, le retint à temps alors que l'autre elfe bondissait vers le cadavre de la chose. Non loin de là, bien campé sur ses jambes, le frère des Marches Horïn Brisefer ne pouvait manquer à son tour de prendre conscience, et avec soulagement, de l'issue de ce combat encore incertain quelques secondes plus tôt. Le coup qu'il avait asséné à la créature avait été d'une puissance rare...


- Laissez-vous faire...murmura Thianhaël qui avec douceur accompagna Ank dans sa volonté de s'assoire à même le sol," Il vous faut quelques soins!"

Joignant le geste à la parole, l'elfe farfouilla dans sa besace pour extirper quelques bandages avant de panser les plaies et lacérations sanguinolentes du jeune moine. Le visage d'Ank était d'une pâleur cadavérique. Certes, mais il était vivant. L'autre elfe, celui qui leur avait adressé en premier la parole dans l'auberge , arc toujours en main et une flèche encochés, donna deux ou trois coups de pieds dans la tête de la créature pour s'assurer qu'elle était belle et bien morte avant de lever les yeux sur Hörin et lui adresse un sourire.

- Joli coup de maître ! reconnu l'elfe" Pas sûr que nous aurions été en mesure de le vaincre sinon. C'est un genre de créature plutôt coriace...

[b]MJ
Narration: Miri Bruissefeuille et Gunlann Landeblanche

user posted imageunlann rangea tout son nécessaire d'écriture. L'air marin lui titillait agréablement les narines, ce qu'elle ne manqua pas de respirer pleinement avant de se rapprocher de Miri qui avait laissé Sipah gambader dans l'eau, laissant la naine terminer ce qu'elle avait entamé

- Un joli paysage, quel changement avec la Haute-Forêt et si subit. J'ai encore du mal à m'en persuader. souffla avec une petite voix la druidesse. Elle leva les yeux vers la naine polaire et lui adressa un sourire, confiant."Mon estomac ne crie pas famine ma soeur, Sipah peut patienter bien que je doute que de boire de l'eau salé lui convienne, il devrait le savoir pourtant! Comme tu es en terre connue, je te laisse nous guider mais surtout parle moi de ce village, Petite-Anse c'est cela? Raconte moi tout pendant que nous marchions pour rejoindre ce lieu."

C'est ainsi qu'ils commencèrent à gravir le chemin qui menait au sommet des falaises, Sipah, gambadant joyeusement devant eux. Gunlann Landeblanche commença à parler.

écrit par: Gunlann Mardi 20 Novembre 2012 à 00h52
L'idée de remettre les pieds à Petite-Anse déclenchait un sentiment de joie dans le coeur de Gunlann. Elle avait quitté le village beaucoup plus précipitemment qu'elle ne l'aurait voulu et, elle devait bien l'avouer, même si elle aimait beaucoup la forêt et le Miroir d'Argent, le son, l'odeur, la saveur et la sensation de l'immense étendue de glace fondue lui manquait quand elle en était loin. Elle commença donc à gravir la pente menant au village en gambadant mais elle s'arrêta bien vite. Miri lui donnait une occasion de parler et Gunlann ne comptait pas laisser cette occasion passer.

-Ces derniers temps, ma mémoire me joue des tours et comme je croyais être morte quand je suis arrivée ici pour la première fois, mes souvenirs peuvent être inexacts ou imprécis. Mais je vais essayer de ne pas dire n'importe quoi.

Je ne sais pas à quoi ressemble ton village mais, en tout cas, Petite-Anse ne ressemble pas du tout aux villages que j'ai rencontré auparavant. Tu vois, loin dans le nord, les villages que j'ai vu sont principalement construits à partir de glace. A Thuldäe, les bâtiments font presque partie des arbres et dans les plus grands des villages que j'ai rencontré, tout est construit en utilisant des pierres collées les unes aux autres avec de la pierre liquide. Ici, ce n'est pas le cas. Le principal ingrédient dans la construction des bâtiments est la terre. Je ne veux pas dire qu'ils vivent dans des trous ou que sais-je, non. Certaines maisons sont fabriquées en utilisant des blocs de terre chauffée qui sont ensuite assemblés. Mais ce n'est pas le cas de la plupart des maisons. Celle-ci sont généralement construite avec de la terre meuble à laquelle est mélangée de la paille et des copeaux de bois. Ils en font des sortes de cubes qu'ils laissent sécher au soleil. Les toits sont généralement constitués d'une sorte de paille roulée en fagots très serrés pour ne pas laisser entrer la pluie.

Mais je commence à me dire que tu es peut-être plus intéressée par les différents bâtiments que par comment ils sont construits. Petite-Anse est un petit village et il y a peu de construction qui ne soient pas des habitations. En fait, même les quelques bâtiments plus importants sont avant tout les résidence des gens importants. Au centre du village se trouve la maison du chef du village, dont j'ai oublié le nom, et c'est l'une des deux plus grandes du village. C'est là que les décisions sont prises et, souvent, expliquées. C'est là aussi que les conflits sont réglés. Le plus grand bâtiment est toutefois le seul qui ne soit pas habité. Il s'agit d'une grande pièce qui sert à faire sécher le poisson et à entreposer les bateaux de pêche quand la saison est finie. Il y a aussi la maison d'Ichesias qui se trouyve un peu à l'écart du village car il aime être tranquille et il est un peu bourru. Mais, le coeur du village n'est pas une construction. C'est un foyer de pierre autour duquel tout le monde se réunit pour faire la fête et pour se raconter des histoires. Un grand feu y brûle en période de joie. Je n'aime pas les flammes, alors j'en suis resté loin mais le plaisir des habitants quand ils en parle est palpable.

Voyant qu'elle avait parlé pendant tout le trajet, les premières maisons du village étant à quelques mètres seulement devant elles, Gunlann sourit en espérant retrouver les amis qu'elle s'était créés ici. Elle n'ajouta qu'une seule phrase avant d'encourager Miri et Sipah à passer devant elle.

-Mais je te laisse juger par toi-même.

écrit par: Horïn Lundi 26 Novembre 2012 à 17h31
Horïn ne parvenait pas à détacher son regard de la créature tombée. Serrant toujours son marteau à s'en faire blanchir les phalanges, il avait la désagréable impression que leur adversaire allait se relever pour tenter à nouveau de les étriper.

Au bout de quelques secondes, comme la créature ne faisait toujours aucun mouvement, la conscience du Nain assimila le fait qu'elle était définitivement morte, ce qui tenait quasiment du miracle vu la férocité et la résistance qu'elle avait déployée encore quelques instants plus tôt.

Un elfe l'interpella et le regard du fils de la pierre quitta finalement le cadavre pour se poser sur son interlocuteur.


¤ Un elfe qui complimente un Nain ? Mon coup de marteau a du vraiment être plus efficace que ce que je croyais...¤

- Merci bien maître elfe, même si je dois avouer être au moins aussi surpris que vous... Au contraire je commençais à fortement douter de l'issue de cet affrontement...

Horïn jeta un coup d'oeil vers le moine, qui était bien mal en point. Cependant l'autre elfe avait commencé à traiter ses blessures alors qu'Horïn n'avait que peu de connaissances en premiers secours.

- Comment te sens-tu l'ami ? Et est-ce que l'un d'entre vous a la moindre idée de ce qu'est cette créature ? Je n'en avais jamais rencontré avant, fort heureusement !

Horïn se pencha sur la créature pour la regarder de plus près, lui qui pendant tout le combat n'en avait vu que le dos.

Horïn examine la créature à la recherche d'un quelconque indice sur sa nature ou son origine.

écrit par: Isórion Samedi 01 Décembre 2012 à 19h11
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : milieu de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


user posted imagees créatures nous sont connues pour notre plus grand malheur répondit laconiquement l'elfe qui s'approcha de la créature morte aux côtés du fils de la pierre.

Étendue face contre terre, Horin chercha à la retourner, l'elfe lui préta main forte, soufflant par la même occasion son nom au nain: Maeglìn. Il n'était jamais trop tard. D'évidence même si elle possédait un aspect vaguement humanoïde proche de ceux d'une gargouille,ce n'en était pas une. Une gueule à faire peur, une peau dure comme de la pierre, recouverte de fines écailles de teintes sombres, d’un bleu nuit virant au pourpre, il ne faisait pas bon la croiser la nuit, ni de jour d'ailleurs. Egalement de grande taille, moins d'un mètre quatre viongt dix, cette était dotée de grandes ailes de chauve-souris et des mains pourvues de grande griffe acérées. Horïn toucha du doigt le torse de la chose, il ne portait pas de vêtement à proprement dit mais des bandes tissu enroulé et mêlé avec des bandeaux de métal. Aucun objet ni équipement n'était visible.


- C'est pour eux que nous vous avons fait venir ici renchérit Maeglìn"Ce sont eux qui sont à l'origine des massacres commis dans la région."

MJ
Narration: Gunlann et Miri


user posted imageunlann prit les devants une fois arrivé au commet, le village était visible au loin, mais au lieu de prendre sa direction, elle opta pour un autre chemin, celui de la demeure d'Echésias où elle espérait retrouver Iphaine qu'elle savait passer beaucoup de temps auprès de l'ermite. Autant passer par la petite porte pour débuter leur périple.

Au bout d'une petite demi-heure de marche qu'elles passèrent dans un silence quelque peu pesant, surtout pour la jeune inugaakalikurit qui voyait son amie éprouver comme un malaise. L'effet du voyage? Sans doute. Mais alors qu'elles arrivaient en vue de la masure de pierre isolée, l'oeil de Gunlann repéré immédiatement la silhouette de la jeune fille qui l'avait accueillit à son réveil des semaines plus tôt, elle jouait avec des loutres, oui des loutres c'était bien ça. S'ils s'agissaient des animaux qu'elle avait aperçu dans l'antre de l'apothicaire, ils avaient bien grandit. Près de la jeune fille qui chahutait avec les animaux de tenait debout un homme de haute stature, à la peau sombre, au crâne presque chauve. Soudain, la petite fille arrêta son manège à la vue du trio qui arrivait et poussa des cris de joie en reconnaissant Gunlann et de se précipiter sur elle à toute jambe quatre loutres sur les talons, oui d'évidence, les trois loutrons étaient devenus grands...

Iphaine se jeta immédiatement au coup de Gunlann et lui fit un smack sonore sur la joue, manquant de l'étouffer.



écrit par: Gunlann Dimanche 02 Décembre 2012 à 21h11
Même si Gunlann était extraordinairement heureuse de revenir à Petite-Anse, elle n'avait pas oublié que la Confrérie des Gardiens Sylvestres lui avait confié une mission de la plus haute importance. Si quelqu'un à Petite-Anse était capable de leur venir en aide, par les actes ou par les faits, c'était Echesias. L'Inugaakalikurite n'était pas certaine que l'ermite soit vraiment motivé pour les aider mais cela ne changeait rien au fait qu'ielle devait au moins essayer. La possibilité qu'Iphaine soit aussi là-bas n'était qu'un avantage supplémentaire au choix de commencer par la cabane du sage isolé.

Pendant le trajet, Gunlann essaya plusieurs fois de jeter des regards vers sa compagne qui semblait devenue muette. Même Sipah était étrangement calme. La prêtresse du Dormeur Eternel ne voulait ni abandonner son amie alors qu'elle avait besoin de soutien, ni se montrer inconsidérée en lui posant des questions indiscrètes. Elle ne savait donc pas vraiment comment découvrir le problème dont souffrait Miri, pas plus que comment y remédier. Elle lui indiqua une ou deux fois des arbres ou des rochers aux formes amusantes mais cela ne sembla pas troubler la torpeur de l'halfeline et Gunlann finit par se résigner à contre-coeur au silence.

A la vue d'Iphaine jouant avec les loutres, Gunlann ne sut comment cacher sa joie. En fait, elle n'essaya même pas. Elle aurait même elle aussi courue vers la petite fille si elle avait été seule. Mais Miri était avec elle et elle devait se montrer un tant soit peu professionnelle. Elle sauta malgré tout elle aussi dans les bras d'Iphaine et l'embrassa plusieurs fois. Elle ne pouvait contrôler son sourire et sa joie. Quand leur étreinte se fut relâchée, Gunlan essuya les petites larmes de bonheur qui humidifiaient son visage et se pencha pour prendre l'un des loutrons devenu grand dans ses bras et le carresser. Ainsi accroupie, elle tourna son visage vers Iphaine.


-Iphaine, tu ne peux pas savoir comme tu m'as manquée. Je dois voir Echesias à propos d'un sérieux problème mais j'ai le temps de discuter un peu avant. Raconte-moi, qu'as-tu fait depuis la dernière fois que nous nous sommes vues? Je te raconterai aussi ce que j'ai vu, tu n'en croiras pas tes oreilles.

écrit par: Horïn Mercredi 05 Décembre 2012 à 12h07
L’elfe avait pu fournir à Horïn quelques informations utiles ; cette créature n’était pas inconnue des elfes, bien au contraire il semblerait même qu’elle et ses congénères soient les responsables du massacre découvert par les deux compagnons, ainsi que de celui dont Horïn avait entendu parler dans l’auberge. Horïn resta pensif quelques instants.

- Maintenant que j’y pense, il est en effet probable que de telles créatures soient à l’origine du massacre de la caravane d’hier… Les blessures ressemblaient à des coups de griffes et il y avait peu de traces, comme si les assaillants avaient pu s’envoler… Je comprends mieux ce qui s’est passé maintenant…
« Vous parlez de plusieurs massacres… combien exactement ? D’après ce qu’Ank et moi avons découvert, il y a également eu une autre en ville… On sait ce qui les motive ? »

Le Nain avait également entendu à l’occasion qu’un druide avait tenté d’étouffer l’affaire en faisant croire qu’il s’agissait seulement d’un couple d’ours-hiboux égarés. Son côté méfiant remonta à la surface, se demandant si les elfes et leurs chefs, Enelyë Sil-Amanièl la conseillère de Pierremousse et le Haut-druide Crindargent tentaient délibérément de cacher la vérité aux citoyens. Quelle vérité exactement d’ailleurs ?

Toujours sur le ton de la conversation normale, le Nain essaya d’en savoir plus de manière détournée. Se faisant il en profita également pour s’approcher du cadavre flottant toujours dans le ruisseau.


- Quelle terrible créature, regardez-moi ces griffes ! A se demander comment les massacres causés par ces monstres n’aient pas encore fait paniquer la population de Pierremousse !

Horïn examine et fouille le cadavre du ruisseau

écrit par: Isórion Jeudi 27 Décembre 2012 à 04h18
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


user posted imagenk était d'une pâleur mortelle, certes il était vivant mais le moine avait perdu énormément de sang ce qui expliquait sans doute l'état quasi léthargique qu'il affichait. Laissant le damarien aux bons soins de l'autre elfe, le fils de la pierre et Maeglìn se rapprochèrent avec précaution du cadavre. Sans plus de cérémonie, le nain retourna le pauvre hère et retint sa respiration: Un orque. Une masse de cheveux filasse d'couleur corbeau cachait un visage à la teinte grisâtre reconnaissable parmi tous avec cette gueule si caractéristique bien loin de la grâce raffinée des elfes. La poitrine avait été déchiqueté. Au premier coup d'oeil, le frère des marches remarqua que le cadavre n'ait pas la stature d'un guerrier, loin costaud, plus frêle. La poitrine déchiqueté, l'orque devait être mort depuis trois ou quatre heures, guère plus. le nain souleva un des bras qui tenait encore fermement un objet dont les cordon avait été arraché. Desserant les doigt, il découvrit qu'il s'agissait d'un objet en bois avec gravé en son centre le symbole du Dieu Borgne, Gruumsh. Un prêtre? Un chaman? Il poursuivit sa fouille.

- Un orque souffla avec écoeurement l'elfe aux côtés du nain du Bastion"Cela fait longtemps que je n'en ai pas vu sur notre territoire, peu ont eu cette hardiesse cette dernière décennie..."

Sur l'instant Horin ne répondit pas, la blessure ou plutôt l'éventration était pour le nain du fait de la créature qu'ils venaient d'abattre, il en était certain. Autour de la taille, il trouva une ceinture qui contenait plusieurs ingrédients qui le confortait dans son intuition. Des petits os et pierres rondes, des plumes, des herbes ou encre des bourses en cuir contenant des poudres dont plusieurs dégageait de odeurs de rances. Glissé dans un ceinturon de peau, un couteau à la lame dentelée en os semblait en bon état. Coincé sous le corps, un sac immergé dans le ruisseau attendait le bon vouloir de notre cher Horïn, il ne se fit pas prier et laissant de côté le mort et le ruisseau et vida l'ensemble du contenu sur le sol. Pas grand choses d'évidence. un peu de nourriture, une gourde, une bourse remplie d'une vingtaine de pièce de cuivres, trois pièces d'argent et deux pierres tourmaline d'un noir brillant que le fils de la pierre identifia comme de la Ravenar. Voilà ce que contenait le sac.

- Nous ne devrions pas rester làlança Thianhaël qui se rapprocha du duo. Ank toujours assis, était en proie à un profond mutisme. S'adressant à Horin puis à MaeglìnVotre compagnon à besoin de repos et il nous reste deux bonnes heures avant d'atteindre notre destination. Maeglìn nos instructions sont claires, nous ne devons pas tarder.

Faire contre mauvaise fortune, bon coeur, Maeglìn acquiesça malgré l'envie folle qu'il avait de pister les traces de l'orque téméraire.

- Thianhaël à raison. Il nous faut reprendre la route Hörin, sans doute que vos questions trouveront réponses auprès de qui de droit mais pour le moment quittons ces lieux. Croyez vous que votre ami parviendra à suivre notre rythme?

hrp.gif Horïn, je te laisse me dire ce que tu prends ou pas, certes, j'avoue c'est light mais bon, n'est-pas l'intention qui compte?

MJ
Narration: Gunlann et Miri


user posted imagephaine n'eu guère le loisirs de répondre à Gunlann que l'homme à la peau sombre venait de se rapprocher de l'enfant et de l'Inugaakalikurite.

- Vous devez être les envoyés des Gardiens Sylvestres, soyez les bienvenues !

Iphaine prit la main de Gunlann pour l'emmener vers l'homme.

- C'est Kouamé! Il veille sur Echesias! il est gentil lui aussi!

Miri, restée à dessein en retrait regardait tout ce petit monde entamer la discussion, sans mot dire. Charpenté comme un guerrier, l'homme arborait un visage marqué par les ans, la première chose que l'on pouvait remarquer était son oeil gauche, d'un blanc laiteux, sans vie qui contrastait avec la pupille noire teintée de verte de son oeil valide.

- Iphaine ne tarit pas d'éloges sur vous également Gunlannsourit l'humain qui coula un regard vers l'halfeline. Elle eut un sursaut de lucidité.

- Heureuse Rencontre Kouamé! Mon nom est Miri Bruissefeuilles, et voici ma campagne Sipah. Nous servons effectivement Thüldae et la Confrérie. D'évidence, la providence nous sourit puisque nous sommes là dans un premier temps pour vous rencontrer...


écrit par: Gunlann Samedi 29 Décembre 2012 à 03h06
Gunlann était parfaitement satisfaite de laisser à Miri la charge de parler de leurs raisons pour être de retour dans la région. Après tout, elles étaient destinées à faire équipe dans cette mission et, selon toutes évidences, sa compagne était plus à même de décrire leurs objectifs qu'elle-même.

En fait, après l'avoir vu sombrer dans une quais-torpeur, l'Inugaakalikurite était heureuse de voir son amie recommencer à s'animer. Pour être honnête, la succession de souvenirs qui avaient assaillis Gunlann depuis son retour au bord de la glace fondue avait submergé une bonne part de ses souvenirs. Et elle ne se souvenait plus vraiment que le nom de Kouamé lui avait même été donné alors qu'elle se trouvait à Thuldae.

Malgré tout, ne rien dire à l'étrange homme à la peau noire était pour le moins mal-élevé et la prêtresse du Dormeur Eternel ne comptait pas se montrer malpolie avec lui. Elle commença donc par faire une petite révérence en souriant. Elle comptait bien au moins se présenter.


-Je suis heureuse de savoir que j'ai laissée ici un aussi bon souvenir que celui que j'ai gardé. Il y a peu de choses aussi précieuses qu'une amie et je suis honnorée de savoir que je peux compter Iphaine comme l'une d'entre elles. Et, si vous avez réussi à vous attirer son amitié et la sympathie d'Echesias, vous devez être quelqu'un d'exceptionnel vous-même. Je gage que vous avez vécu et entendu des histoires si extraordinaires que je pourrais rester pendant des jours à les écouter ou les lire. Mais, notre mission est de la plus haute importance et ce serait faire injure à ma famille que de la délayer trop à cause de ma curiosité. Mais je vais laisser Miri vous en dire un peu plus.

Gunlann avait récemment réalisé qu'elle aimait bien interagir avec autrui et elle savait qu'elle voulait participer à la discussion avec Kouamé mais, juste à cet instant, elle avait autre chose en tête. Toute son attention était focalisée sur les loutres qui se trouvaient près d'elle et, en particulier, sur celui qui se trouvait dans ses bras.

écrit par: Horïn Dimanche 06 Janvier 2013 à 19h38
Après examen du cadavre, Horïn s'estima heureux d'avoir pu abattre la créature avant qu'Ank ne subisse le même sort que cet orque. Il adressa une courte pensée à Moradin pour l'en remercier.

Il était encore en train d'examiner l'orque et les objets qui lui appartenaient lorsque Thianhaël se rapprocha et les pressa de reprendre la route. L'elfe avait bien sûr raison et Horïn se rangea immédiatement de son côté.


- Je suis de votre avis. Plus rien ne nous retient ici. Et Ank a besoin de soins plus importants. De plus rien ne nous dit que cette créature est la seule des parages et je ne tiens pas à en affronter une autre pour le moment.

"Laissez moi juste récupérer quelques babioles de l'orque."

Le Nain se pencha et récupéra tout d'abord les objets qu'il jugea les plus utiles : le symbole en bois et le couteau en os, qui permettraient peut-être d'obtenir plus d'informations sur l'identité de l'orque une fois montrés aux bonnes personnes.

Il mit également dans son sac la bourse de l'orque qui contenait de la menue monnaie. Même si cela venait d'un orque, ça aurait été du gâchis que de la laisser croupir dans l'eau. Cependant, il mit dans sa propre bourse les deux morceaux de Ravenar. Son expérience d'ancien mineur lui avait fait remarquer tout de suite qu'il ne s'agissait pas de simples cailloux, ainsi essaya-t-il d'en déterminer rapidement la valeur avant de refermer sa bourse et de la remettre à sa ceinture.

Il laissa le reste des affaires de l'orque sur place : il était hors de question de toucher à l'eau ou la nourriture corrompue d'un peau-verte et le reste n'était que babioles ou ordures devant servir à quelques tours de magie - puisque l'orque semblait être un chaman- , ce qu'Horïn n'appréciait guère. Il n'avait jamais porté la magie dans son cœur, même lorsqu'il s'agissait de celle de prêtres claniques. Alors celle d'un orque...

Il jeta un dernier coup d’œil au cadavre de l'orque puis à celui de la créature. Il espéra ne rien avoir raté. Voyant le regard pressant de Thianhaël, il se dirigea vers Ank.


- Je vais l'aider à marcher, pressons-nous. Est-ce que je peux compter sur vos yeux d'elfes pour nous éviter une autre embuscade ?

Horïn aida Ank à se lever et invita ce dernier à s'appuyer sur lui pour marcher, mais même si cela n'était pas forcément aisé vu leur différence de taille. Le Nain espéra que cela soulagerait tout de même son ami et lui éviterait de trébucher.

Jet d'estimation sur les deux pierres et jet de détection et de perception auditive lors du reste du chemin

écrit par: Isórion Lundi 21 Janvier 2013 à 18h33

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Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de matinée


MJ
Narration: Ank et Horïn


user posted imageorïn manipula quelques instants les pierres trouvées tout en parlant. Le fils de la pierre, à l'instar de ceux de sa race, étaient des connaisseurs avertis de tout ce qu'y touchait à la pierre, mais aussi aux pierres précieuses, et l'ancien mineur n'était pas novice en la matière. Il en tirerait près de 130 pièces d'or dans n'importe quelle cités de la Côte des Epées et du Nord, cela ne faisait aucun doute. Tandis que les deux elfes se répartissaient les rôles à l'avant garde et à l'arrière garde, Horïn soutenait son compagnon particulièrement affaiblit qui conservait un silence pesant. Tout juste avait-il consentit à murmurer un merci à Horïn au moment de la mise en route, mais la pâleur mortelle et l'état de faiblesse excessive dans lequel le moin se trouvait pouvait tout expliquer, enfin en grande partie. Le combat qui l'avait opposé à la créature inconnue avait manqué de peu de l'envoyer sur les terres de Kelemvor...

La journée s'avançait et même si les feuillages empêchaient la lumière de filtrer et les ombres de s'allonger, le guerre ne savait pas instinct mais il redoubla d'ardeur, prêtant une épaule solide à son ami, il prêtait une oreille attentive à ce qui l'entourait, même si naturellement il ne trouvait pas forcément dans les meilleures dispositions d'autant que la forêt du Téthyr, à l'instar du Cormanthor et certaines parties de Haute-Forêt, avait d'étranges propriétés magiques à désorienter les intrus. L’allure à laquelle ils filaient était impressionnante, les elfes se mouvaient avec une agilité et facilité déconcertante, ils étaient chez eux. Le compagnon de Maeglìn aida Horïn à négocier quelque passage et traverses de fossé ou éviter des chutes malsaines. Soudain, ils passèrent un bosquet de conifères et le frère des marches sentaient un changement dans l’air. Oiseaux et écureuils, jouèrent bien volontiers le rôle de sentinelles avancées, on annonçait leur venue. Il en était certain.

Soudain, ils négocièrent une petite passerelle au dessus d’un nouveau ruisseau d’eau vive puis une arche de verdure qui déboucha sur une communauté florissante perchée dans les arbres. Sur le coup Horïn ne les repéra pas, c’est le mouvement de tête de leurs deux compagnons qui obligea le guerrier à lever la tête pour découvrir tout un réseau complexe d’une dizaine de nids et passerelles qui se fondaient si bien dans le décors que la nain s’y reprit à deux fois. Il baissa la tête et là s’immobilisa net. Sans un bruit ni un murmure, ils furent entourés soudainement par des elfes à la peau cuivré, vêtus de vêtements de peau travaillées, ornés de plumes et d’os. Une elfe, une tresse de cheveux auburn et des yeux verts en amande. Un arc long dans le dos, une longue et d’une épée pendait à son flanc alors qu’elle adressa aux deux étranger un regard franc et inquisiteur. Maeglin lui détailla l’attaque dont ils avaient fait l’objet et ce qu’ils avaient trouvés avant que la femme elfe ne lui réponde tout d’abords quelques mots à Maeglin en employant la langue sylvestre..


[Sylvestre]Nous sommes heureux de te revoir pami nous Maeglin, on nous a prévenu de votre arrivé, avec ses deux étrangers. puis se tournant vers le nain et le moine, l’elfe reprit en commun, l'air avenant:[i]Je me nomme Serindë, je suis la Gardienne de Vie qui veille sur ce petit hameau et qui à la charge de vous accueillir pour cette nuit. Ceux que vous devez rencontrer n’arriveront qu’en début de nuit, aussi, jusque là nous vous offrons l’hospitalité à vous et votre ami. Ami qui m’a l’air bien mal en point après cette funeste rencontre. La maison des soins l’accueillera pendant son séjour en ce lieu si vous le permettez nain. Ensuite nous parlerons.

[I]Ank afficha un léger sourire à l'elfe et murmura d'une voix faible.


- Un peu de sommeil me serait agréable..c'est certain. Du sommeil et des soins...pour que je sois sur pieds pour donner un peu de fil à retordre à ces choses immondes, j'ai deux trois choses à régler avec elle si vous voyez ce je veux dite. dit le moine en essayant de faire de l'humour avant d'essayer de se camper bien solidement sur ses jambes et de glisser un regard amicale vers Horïn" Et vu que j'en dois une à Horïn, si votre art pouvait me remettre sur pied, je suis preneur...


Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Près du village côtier de Petite-Ans, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de matinée


MJ
Narration: Gunlann et Miri


user posted imageouamé adressa un sourire en voyant l'un des loutrons passer entre les jambes de l'Inugaakalikurite, encore et encore, la mordillant gentiment, cherchant à attraper sa main. Miri regarda ce spectacle, elle aussi en souriant.

- Je pense que notre amie Gunlann vient de se faire une amie pour la vie. Cela me semble évident!

Kouamé hocha la tête. Oui, l'animal semblait étrangement et implacablement attiré par la nain polaire. Mais l'heure était-il à se divertir.

- J'ai pour instruction de vous mener auprès du conseil druidique au plus tôt. Nous devons nous mettre en route dès maintenant si nous voulons arriver avant la nuit en lieu sûr. Alors si vous voulez bien, nous pourront parler en route, je sais, c'est un peu précipité mais je pense à raison qu'il ne faut pas perdre de temps.

Pendant ce temps, l'animal décida de se précipiter sur Sipah, ils roulèrent ensemble dans l'herbe, insouciant.

hrp.gif Gunlann je te laisse décrire ton futur compagnon animal à ta guise. Histoire de te faire plaisir !

écrit par: Horïn Vendredi 25 Janvier 2013 à 16h20
Horïn n’était décidemment pas dans son élément. Le trajet depuis le ruisseau jusqu’au hameau lui avait laissé une très étrange impression. Il avait beau être sur ses gardes, être concentré sur leur avancée, il n’avait jamais réussi cependant à se repérer correctement ni à se sentir à l’aise dans cet environnement forestier. C’était comme si un poids l’oppressait. Et la pensée de pouvoir à nouveau rencontrer une créature comme celle du ruisseau n’arrangeait pas cette sensation.

Il aidait de son mieux Ank pour marcher, mais la marche était difficile : les racines, les bosquets, les fossés… C’était comme si la nature se liguait contre eux. Les elfes au contraire ne semblaient pas du tout en souffrir. Ces obstacles ne leur posaient aucun problème, pas plus que de marcher dans une plaine sans relief. Le Nain ne pouvait qu’être impressionné par leur agilité mais voir tant de facilité dans leurs déplacements était également frustrant. Il se consola en se disant que les deux elfes seraient aussi maladroits que lui en ce moment s’ils se retrouvaient au fond d’une mine naine aux galeries labyrinthiques.

Malheureusement l’arrivée au hameau provoqua de nouveau chez lui cette étrange impression de ne pas être à sa place. En effet, si les elfes ne lui avaient pas signalé la communauté suspendue, il serait passé en dessous sans s'en rendre compte, comme un idiot. Bien qu’un idiot aurait peut-être réussi à détecter la douzaine d’elfes qui s’étaient rapprochés pour les accueillir… Le Nain pour sa part n’avait rien entendu et rien senti avant que les elfes ne se dévoilent.

Maeglin conta leur rencontre avec la créature à une elfe à l’aspect guerrier, qui se présenta par la suite comme une gardienne de vie veillant sur ce hameau. Horïn n’osa demander à quoi correspondait ce titre exactement et se contenta de se présenter et d’accepter poliment l’hospitalité offerte.


- Je vous salue Serindë, Gardienne de Vie. Je suis Horïn Forgefer, pour vous servir. Je vous remercie pour votre hospitalité et je l’accepte avec plaisir.

Horïn acquiesça de la tête aux propos d'Ank et sourit légèrement.

- J’espère que vous arriverez à le rafistoler, cette créature était bien décidée à tous nous éventrer jusqu'au dernier.

Contrairement à l’humain, Horïn ne se sentait pas l’envie d’une sieste et se demandait bien ce qu’il allait pouvoir faire en attendant la rencontre de ce soir. Il regarda tout autour de lui en se demandant si les hameaux elfiques proposaient l’équivalent d’auberge où se restaurer et boire… Un doute s’empara soudain de lui;

- Vous excuserez mon ignorance j'espère... mais la maison des soins et autres bâtiments se trouvent... au dessus de nous ? Comment fait-on pour y monter ?

écrit par: Gunlann Samedi 26 Janvier 2013 à 01h33
Occupée à admirer les loutrons, et à jouer un peu avec eux aussi, Gunlann faillit manquer les paroles de Kouamé. Mais elle n'était pas sourde à son devoir. Elle se pencha donc pour saisir son nouvel ami qui gigotait entre ses jambes entre deux roulades en compagnie de Sipah. Elle le blottit entre ses deux paumes, le caressant tendrement aves sa main gauche, tout en regardant vers l'étrange homme qui venait de la convoquer à une sorte de conseil druidique, à moins qu'elle aie mal compris ses instructions.

Elle lui fit signe de la tête qu'elle était prête à le suivre. Toutefois, la majorité de son attention était tournée vers le loutron qui semblait avoir décidé de partager son chemin pour quelques temps. Plus que sur là où elle mettait les pieds, en tout cas. Elle regardait fixement, n'ayant jamais eu vraiment l'occasion d'observer un animal sous tous les angles avant, son nouveau compagnon et il apperçut dans la fourrure de l'animal ce qu'elle considéra instantannément comme un signe divin. Son pelage, en général, était brun relativement foncé mais autour de son cou se trouvaient de petites zones peu régulières où ses poils de jarre étaient presque blancs. Cela donnait l'impression qu'il portait un collier de perles informes, ou plutôt de cristaux de glaces. Gunlann n'avait aucun doute à ce sujet, le Dormeur Eternel était peut-être peu actif mais il était loin d'avoir abandonné ses serviteurs sans aide aucune. Il avait visiblement béni l'existence du jeune loutron et il l'avait clairement placé sur la route de l'Inugaakalikurite pour lui venir en aide et elle ne pouvait exprimer à quel point elle lui en était reconnaissante. Mais elle essaya tout de même.


-[Uluik]Ô Seigneur sous la Glace, toi qui me donna la vie et une raison de la vivre, je te remercie pour le cadeau que tu me fais en me confiant une autre de tes créations. Puisse tes rêves te conduire au bonheur et à la paix.

Maintenant qu'elle avait rendu à son dieu les honneurs et les remerciements qu'il méritait, Gunlann était plus concentrée sur sa mission et sur ce que pouvait dire Kouamé. Malgré tout, elle continuait de consacrer beaucoup d'attention à son nouvel ami. Elle réalisa alors qu'elle ne connaissait pas son nom. Elle ne doutait pas qu'il en aie un et il devait lui suffire de laisser le Père des Géants, la nature qui l'entourait ou le loutron lui-même lui donner la réponse. Elle ne savait pas qui lui avait répondu mais elle connaissait maintenant la réponse et elle l'a dit à voix haute. Son nouveau compagnon tourna son museau vers elle, lui confirmant qu'elle avait raison.

-Bonjour, Kelp.

écrit par: Ank Lundi 28 Janvier 2013 à 17h25
Les plaies du moine avaient été pansées rapidement, Ank lui-même n'aurait pas mieux fait au vu de son état. Le chemin lui paru très long, gardant le silence pour économiser ses forces.
Des souvenirs des temps anciens lui revenaient, le moine se concentrait sur le présent, son combat avait été pitoyable, son rôle s'était limité à servir d'appât. Ank s'en voulait intérieurement, il n'avait pas progressé et de son passé revenaient les échos cruels de ses camarades.

Ses pensées l'absorbaient il ne revenait à lui qu'en entendant le souffle rauque du nain qui le portait à travers les bois. Le moine souriait intérieurement tout en restant silencieux, heureusement qu'il avait rencontré Horïn, depuis le Gué d'Ashaba il n'aurait pas fait la moitié du chemin qu'il avait parcouru en sa compagnie.

De temps en temps, Ank aidait Horïn, particulièrement lors des passages difficiles mais il ne répondait pas à celui-ci concentré pour ne pas faire jaillir la douleur.

L'arrivée à la communauté tant promise par les elfes trouva un un écho de soulagement, Ank grinça des dents, il se voulait rassurant sur son état en laissant un filer un trait d'humour, cependant le moine n'en menait pas large.

Ses mots sonnaient exagérés mais il voulut les illustrer en se dégageant d'Horïn et en tentant de se mettre sur ses pieds pour faire face à la dame elfe dont le rang méritait un salut, ce qu'il tenta d'exécuter avec autant de grâce que lui permettait son état afin de la remercier de son hospitalité et de ses soins.

écrit par: Isórion Jeudi 31 Janvier 2013 à 17h16
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de matinée


MJ
Narration: Eresh Lagik


user posted imageour Eresh Lagik, se retrouver dans une cage en bois, suspendu dans les airs grâce aux bons soins de ses hôtes était une expérience qu’il goûtait sans aucun doute avec peu d’engouement et pour cause. Une chevauchée plus tôt, le demi-orque fut ramené à moitié mort dans ce petit hameau ou avant poste elfe, il ne savait pas très bien. Mais ce dont il était aujourd'hui sûr, c’est qu’il était encore vivant mais que cela n’était plus qu’une question de jour avant qu’il ne passe de vie à trépas. On le lui avait annoncé sans autre précaution trois jours plus tôt, à son réveil avant de l’enfermer dans cette cage, délesté de son équipement. Il était nourri et abreuvé une fois par jour, une chance. Surtout par ce temps froid, voir rigoureux. Oui, il était un prisonnier, considéré comme un orque de surcroît, ce qui aggravait le cas du natif de la Terre de la Horde aux yeux de ses hôtes…

Mais que s’était-il donc passé pour qu’il se retrouve ainsi.

Tout débuta par l’offre d’emploi proposé par un aventurier calishite bon teint rencontré à Zazesspur, une des grandes métropoles du royaume du Téthyr. Iràm était son nom. Il recrutait une petite bande d’aventurier aguerrie pour un périple au nord des montagnes Piquétoiles pour le compte de riches commanditaires de Memnon dont il avait soigneusement évité de prononcé le nom, et qu’il prononcera de toute manière jamais puisqu’il à l’heure actuelle, le pauvre bougre se bousculait désormais avec les autres infortunés compagnons d’Eresh aux portes du royaume de Kelemvor. Revenons aux prémices de l’aventure du demi-orque. La paie pour chaque aventurier annoncée par ce bon Iràm fut conséquente, trois pièces d’or par jour, à cela s’ajoutait une prime de départ de cinquante pièce d’or, et une prime de résultat de quatre cents pièces d’or sans compter le butin que le rusé calishite laisserait en guise de butin. Il trouva sans mal des volontaires, Kendrick, un prêtre de Lathandre, d’une famille désargenté du Téthyr, Loroïn et Radü, des jumeaux nains nés avec la bénédiction du Tonnerre, en quêtes d’aventure et soif de richesses. Hardell et Laury, eux aussi des calishites, des gros bras mais des petits cerveaux, recrutés dans une geole de Zazesspur pour avoir littéralement mit une raclée à une vingtaine de miliciens à deux. Antonin le hin, un tire-laine, dont la famille tenait un commerce à Myratma, fuyant les foudres paternels pour vivre la grande aventure. Il se voulait être aussi blagueur, un blagueur parfois lourdingue mais supportable par rapport à Etriaka, un mercenaire amnien qui valait Eresh au combat mais dont la témérité était suicidaire. Il n’avait pas fait long feu. Enfin Mélino, qui excellait dans le chant et le maniement de la flute traversière. Ce petit bout de femme téthyrienne rêvait du grand amour avec un grand A mais surtout avec les poches bien remplies.

Eresh fut le dernier à être recruté par Irtàm. Il fut aussi le seul et unique survivant de la petite troupe qui s’était surnommées les mains d’Iràm…
Une chevauchée plus tôt, le groupe pénétra dans la forêt de la Wealdath et là…


MJ
Narration: Miri et Gunlann


user posted imageelp, quel charmant nom !approuva Miri en souriant , le mamifère se faufila soudainement entre les pattes de Sipah, et lui mordilla les pattes avants avant de se précipiter vers un ruisseau tout proche et y plonger poursuivit par le chien de selle de la druidesse qui bien vite s’immobilisa bien avant de se tremper les pattes, c’est qu’il ne faisait pas si chaud que ça. Le loutron fit de nouveau irruption, cette fois il prit la direction de Gunlann, Sipah sur ses talons »Et il semble bien qu’il s’est fait également ami ami avec Sipah, c’est un signe Gunlann qui ne trompe pas ! Vous allez former une belle équipe, crois moi.

L’halfelin semblait plus avenante que ces dernières heures, et c’est toujours avec le sourire qu’elle se tourna vers Kouamé.
- Nous sommes prêts à vous suivre Kouamé et vous écouter. Si vous voulez bien vous donner la peine ?

Un au revoir à Iphaine et la promesse de revenir bientôt, et voilà que nos deux novices emboitaient le pas à leur guide et aux deux éclaireurs à poils qui formaient l’avant-garde,Kelp brillait encore par sa démarche un peu pataude sur la terre ferme. Le trio aborda rapidement un chemin de terre noir sous les hautes frondaisons d’arbres anciens, au tronc épais et à l’écorce d’une brun noir qui possédaient chacun sa propre faune, bien distincte au fur et à mesures qu’ils avançaient et suivait Kouamé. On percevait très bien les trilles de quelques oiseaux de ci et de là, des mouvements dans les hautes fougères signalaient la présence de quelques gibier court sur patte. Au fur et à mesure de leurs pas, les novices eurent l’impression que la forêt se densifiait Kouamé engagea la conversation peu après leur entrée

MJ
Narration: Eresh Lagik, Horïn Brisefer et Ank


Test de vigueur Ank DD?? = 7 (dé) +5 (JS Vigueur)= 12 -> Echec
Ank tombe dans les pommes

Test de réflexe Horïn DD?? = 15 (dé) +1 (JS Réflexe)= 12 -> Réussite
Horïn rattrape Ank


user posted imagenk tenta l’espace de quelques instant de prendre sur lui et surmonterla douleur et allier la fatigue qui le tenaillaient depuis le combat avec la créature. Mais le sursaut du damarien n’eut pas l’effet escompté. Un voile noir l’enveloppa et il se sentit basculer.

Fort heureusement pour Ank, la maison de soin réservée aux étrangers ne se trouvaient pas dans les frondaisons des arbres, loin sans fait d’ailleurs. Mais dans une grande hutte faite de bois et de peaux, peu meublée, le juste nécessaire pour accueillir trois ou quatre personne de constitution normale.

On déposa Ank sur une natte d’osier, Horïn auprès de son camarade, ce fut d’ailleurs lui qui évita de justesse que le moine ne s’affale de tout son long sur le sol herbeux. Il l’accompagna jusqu’à la masure éclairée de manière diffuse, guidé par la femme elfe. Une fois allongé, l’elfe s’agenouilla auprès de l’humain et lui retira les lambeaux de ses vêtements et écarte ses bandages. Elle ne fit aucun commentaire sur les blessures, profondes ni sur les croûtes de sang séchées,elle prit une cuvette en argile remplie d’eau et nettoya avec soin chaque plaie avant d’y apposer des bandages propres


- Votre ami a eu de la chance de survivre à cette créature, il a perdu beaucoup de sang et c’est un miracle de le voir respirer encore. Il survivra, c’est l’essentiel.dit-elle tandis qu’elle plaça délicatement ses deux paumes sur le torse du moine. Elle ferma les yeux et murmura quelques phrases en espruar alors qu’un halo bleu vert nimba ses mains. Horïn ne l’ignorait en rien, il assistait au prodigue de la magie curative alors que son ami, allongé sur le sol, ressentait quelques minutes plus tôt un martèlement lourd, rapide et sourd, qui résonnait tout autour de lui. Cette impression le quitta rapidement au moment où il sentit une douce chaleur se diffuser dans tout son corps. Ce qui lui fit un bien fou. Son visage se détendit soudainement, une première depuis quelques heures. L’elfe rouvrit les yeux : « Loué soit Le Seigneur des Arbres, il a accordé ses faveurs sur votre compagnon. Il va pouvoir s’abandonner à votre sommeil et récupérer des forces. Venez, laissons-le se reposer. Il ne reprendra pas conscience avant le petit matin.»

Alors qu’Horïn Brisefer et Serindë quittait la hutte sommaire mais néanmoins pratique avec à la clef une ptite collation, son regard pointa une cage en bois que l’on descendait avec prudence sur le sol, le genre de cage idéale pour contenir un prisonnier. Ce qu’il semblait d’ailleurs contenir. La druidesse de Rillifane devina le trouble immédiat du nain.

- Un intrus qui a pénétré notre frontière. Son sort est scellé.

A l'intérieur de ladite cage, Eresh fit abstraction de ses deux gardiens, son regard pointa en direction du duo composé d'un nain et de l'elfe dont il connaissait le nom: Serindë. Jusqu'alors, il ne devait sa survie que grâce à la bonne volonté de cette femme.


écrit par: Gunlann Jeudi 31 Janvier 2013 à 21h09
Les yeux de Gunlann continuait de se concentrer plus sur Kelp et Sipah en train de jouer et de gambader que sur le chemin qui s'ouvrait devant elle mais cela ne voulait pas dire que ses oreilles, ainsi que sa cervelle, ne donnaient pas aux propos de Kouamé l'importance qu'ils méritaient.

Elle réfléchissait aussi vite que possible à tout ce que les paroles de son nouveau camarade impliquaient. Sa première constatation, qui était assez satisfaisante, était que la majeure partie de ce que venait de dire l'homme à la peau sombre lui était connu. Donc la communication entre la Confrérie des Gardiens Sylvestres et le Conseil de Pierremousse avait été assez efficace.

Sa seconde constatation fut que quelque chose risquait de manquer à leur équipe. Les elfes étaient apparemment en colère et avaient l'impression, à tort ou à raison, qu'ils étaient les principales victimes. Et ni Gunlann ni Miri, malgré leur passion pour la nature sous toutes ses formes ne devait correspondre à l'archétype du soutien qu'ils attendaient. Sans doute la présence d'un elfe aurait-elle permis de rendre leur médiation plus acceptable et plus agréable. Au lieu de cela, la soeur du Seigneur Isorion allait devoir continuer de servir de barrage entre la colère de ses frères et soeurs de races et ceux qui souhaitaient les aider mais ne pouvaient qu'être suspect dans cette situation de crise. La situation était épineuse et Gunlann se dit que leur première tâche, avant même de chercher à trouver la source du problème et d'essayer de le résoudre, allait devoir être de se faire accepter par la communauté elfique.

Sa troisième constation était que Kouamé pouvait s'avérer être un allié de poids. Si vraiment les humains étaient aussi tolérants qu'il le disait, et qu'il semblait l'être, leur aide serait appréciable. Quoiqu'il en soit, alors qu'un conflit au moins oral et larvé était évident, il cherchait à rester objectif et ne voulait faire porter la faute sur personne. Il donnait même des excuses aux elfes pour leur colère. Gunlann commençait à comprendre pourquoi Echésias l'appréciait et elle se dit qu'elle l'aimait bien aussi.

Mais, maintenant qu'elle était parvenue à quelques conclusions, elle devait prendre l'initiative et faire avancer les choses. La première chose qu'elle devait faire pour cela était de prendre des notes dans son livre pour garder des traces de ses réflexions. Cela allait ralentir leur cheminement mais elle se dit qu'elle parviendrait bien à retenir ses idées jusqu'à leur arrivée et elle se contenta donc de se concentrer et de poser des questions.


-Kouamé, il y a plusieurs choses que je voudrais savoir avant que nous parvenions au conseil druidique. En premier lieu, je suppose que vous en faites partie, me trompé-je? Ensuite, pouvez-vous m'en dire plus sur les souffrances passées des elmanesse? Pensez-vous qu'il puisse y avoir un lien avec le problème présent? Enfin, si tous le poids du différend repose sur Enelyë Sil-Amanièl, il est possible qu'elle finnisse par s'aliéner le respect de ses pairs et que notre mission en souffre beaucoup. Y a-t-il quelqu'un d'autre parmi les elfes ou quelqu'un en qui les elfes ont suffisamment confiance pour partager ce fardeau? Je pense que notre première tâche est de gagner la confiance des elmanesse et cela passe par une meilleure compréhension de leur situation. Dites-nous tout ce que vous savez sur eux.

¤Gunlann, ma petite, tu as encore beaucoup parlé. Si tu pérores, tu vas ennuyer ceux dont nous devons attirer la sympathie inutilement. Essayes de te contrôler.¤

écrit par: Eresh Lagik Samedi 02 Février 2013 à 11h05
Scellé...

Le mot résonnait dans la tête d'Eresh, lui rappelant que comme la missive il ne pouvait sortir de son étui, écrasée par le poids de la cire. Comme un rubis sur une bague, il ne faisait qu'un avec la cage, sauf que le rubis était chéri par son propriétaire et que ce n'était pas la même affection que lui portait les elfes. Il avait le temps pour toutes les analogie possible, vu qu'il n'avait vraiment rien à faire. Même pas de travaux forcés, comme ... couper des arbres ?

Son carcan ne l'empêchait pas de penser, mais tout le reste, il fallait bien en profiter. Il aurait bien voulu danser ou exécuter quelques passe d'armes, mais il n'avait pas vraiment de place. Au fond de lui un brin d'optimiste se demander s'il n'allait pas trop rouiller, ou n'avait. Ah, un navet, qu'est ce qu'il donnerait pour en manger un. Mais ce n'était pas l'heure de son unique repas de la journée ce qui n'empêchait pas son ventre de gargouiller de temps à autre.

À genoux dans sa prison bois, les mains sur les barreaux, il regardait autour de lui. Il n'avait pas le sourire au lèvres, pour ne pas provoquer ses gardiens et par ce que la situation l'en empêcher quelque peu. Quand ses yeux tombèrent sur Serindë il la regarda. Sans essayer de susciter plus de pitié mais le plus clair possible. Elle l'intriguait. Jouait-elle avec sa vie ? ou y avait-il vraiment un peu d'espoir pour le cas du demi-orque ?

Elle pouvait aussi avoir peur de se mouiller, ou ne pas avoir la conscience tranquille... Enfin, malgré tout le temps passé prisonnier il n'avait pas trouvé le pourquoi de sa survie. Quelques idées mais rien de convainquant. Il ne connaissait que peu le elfes. Ce casse tête l’énervant plus qu'autre chose il décida de passer à autre chose. Un coup d’œil au nain. Sa connaissance les concernant étant aussi limité il ne put le différencier de Loroïn et Radü.

Avec déjà deux groupes enfouis -ou devant être enfouis- derrière lui, Eresh n'avait pas grand choix dans ses déductions. Outre le fait que connaitre la géographie avait son utilité. Quelques germes de doutes concernant les motivations de son chef ne pouvait s'empêchait de pousser. Figure de style qui plairait au elfes, non ? Mais il avait pas l'intention d'essayer de les amadouer. Pour le moment il avait ne se sentait pas à la hauteur pour battre les préjugés immémoriaux.


¤Pas drôle la vie d'aventurier en fin de compte, difficile de percer.¤

écrit par: Horïn Samedi 09 Février 2013 à 18h19
Horïn quitta la hutte en jetant un regard hésitant en arrière.

Il avait bien compris que l'elfe avait jeté un sort pour soigner et apaiser son compagnon mais il n'avait jamais eu confiance en la magie, principalement car il ne comprenait absolument pas comment il était possible à partir de rien de créer une boule de feu, soigner quelqu'un ou même déverrouiller une porte munie d'une serrure complexe et fruit de nombreuses heures d'artisanat.

Le Nain était terre à terre, peut-être trop. Il savait que le fer de son marteau provenait d'un minerai qui avait été extrait, puis raffiné en barre d'acier avant d'être forgé. C'était là le cours normal des choses. La magie n'avait pas de logique, ne suivait pas ce fameux cours normal des choses. Elle ne pouvait donc être que contre nature et potentiellement dangereuse.

Elle avait d'ailleurs été interdite dans son clan, après que certains Nains aient prétendu pouvoir creuser des galeries grâce à la magie apprise chez les humains : Quinze de ses cousins avaient péri après que le premier essai de "galerie magique" se soit écroulé sur eux.

Ainsi il était partagé par ce qui venait de se passer : son compagnon avait certes été apaisé et le Nain en était heureux mais il priait également pour que le sort lancé sur Ank n'ait pas comme effet secondaire imprévu de le transformer en horreur ou bien tout simplement de le tuer.

Il était cependant bien trop conscient de leur délicate situation pour se permettre de faire part de ses doutes et de critiquer leur hôte dans son domaine. Ses réticences se limitèrent donc à quelques grommellements étouffés par sa barbe lorsque Serindë avait lancé son sort.


¤ Ce qui est fait, est fait. On verra bien, rien ne sert de se torturer l'esprit pour le moment. ¤ Se dit-il alors qu'il mangeait un morceau de ce qui ressemblait à du pain elfique offert en guise de collation.

Sortant de la hutte, son regard fut rapidement attiré par la cage en train d'être descendue. Cette cage suspendue lui rappelait les filets dans lesquels lui et d'autres personnes avaient été gardés prisonniers par des Yuan-Ti. La comparaison s'arrêtait cependant là car eux, à la différence du prisonnier actuel, n'était pas orques...

"Son sort est scellé." lui avait froidement dit l'elfe. Les quatre mots voulaient tout dire. Chez les elfes comme chez les Nains, la haine des orques était grande, et la plupart du temps légitime. Il ne savait pas ce qu'il en était pour les elfes de ce hameau en particulier, mais dans son clan la plupart des familles avaient vu un des leurs brutalement rappelé auprès de Moradin pour être reforgé dans la Grande Forge à cause de conflits avec les orques.

Horïn portait également en lui cette haine ancestrale à l'encontre des orques mais il savait qu'il ne devait pas être aveuglé non plus par celle-ci. Faisant quelques pas pour s'approcher de la cage, il s'arrêta alors pour observer l'orque de plus près.

En effet, il savait depuis son intégration dans la Compagnie des Marches que certains orques, des demi-orques en fait, pouvait malgré leurs origines ne pas être des bêtes sanguinaires, mais des personnes "normales". Ainsi, deux membres de la Compagnie étaient des demi-orques et avaient prouvé leur valeur.

Le Nain se gratta la barbe pensif. L'individu devant lui était-il un orque "normal", juste bon à être tué, ou bien pouvait-il également être "une exception" ? Le Nain se posait la question, mais quelque soit la réponse, comme l'avait dit Serindë, son sort était scellé. Le territoire de l'elfe, la loi de l'elfe. Un Nain n'avait pas son mot à dire.

Déjà, que faisait un orque dans un territoire contrôlé par les elfes ? Ignorance ou inconscience ? Accompagnait-il le shaman retrouvé mort dans le ruisseau ?

Le Nain s'adressa à Serindë ;


- Maeglin a du vous dire que nous avons découvert le cadavre d'un shaman orque avant d'être attaqué par la créature ailée. Il devait sûrement être le compagnon de votre orque.

Tout en parlant, le Nain avait sorti de son sac le symbole en bois de Gruumsh trouvé sur le cadavre pour le montrer à l'elfe.

-Vous ne savez pas ce qu'ils pouvaient venir faire dans cette région ?

écrit par: Isórion Mercredi 13 Février 2013 à 04h52
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée



MJ
Narration: Tous



user posted imageprès avoir crapahuté dans la forêt durant quelques heures sous la conduite d'un Kouamé au pas sûr et d'une Miri confortablement installée sur son chien de selle, ils arrivèrent aux abords du petit village elfique et firent très vite connaissance avec les sentinelles vigilantes des lieux, des archers au bras sûr qui ne dirent aucun mot à la petite troupe, tout juste un signe de tête en direction de Kouamé, preuve que l'humain était connu, tout du moins toléré en cette partie de la forêt, ce qui confortait les propos du guide humain. Kouamé n'avait en rien éludé la vérité aux deux novices, ni à Miri, ni à Gunlann. Au grand dam de la fille de la glace (arrêtons de penser systématiquement à fils ou fille de la pierre...) Kouamé n'était en rien membre du conseil druidique comme elle le supposait, un simple homme sans prétention, pêcheur et homme des bois. Alors qu'est-ce-qui le liait aux elfes? Peut-être tout simplement le fait qu'il avait été retrouvé enfant notamment par elfe se nommant Enelyë Sil-Amanièl, ce qui n'était sans doute pas anodin. Retrouvé et confié aux humains du village de la petite Iphaine sans toutefois perdre le lien entre l'enfant âgé de quelques mois et ses sauveurs. Les années filèrent, l'enfant grandit et développa des liens amicaux sans prétentions les elfes qui l'avaient vu grandir et plus que tolérés. Pourtant Gunlann et Miri sentirent que l'homme ne leur disait pas tout, et que sous cette apparence de simple rôdeur sans le sou vêtu d’une vieille armure de cuir, quelque chose d'autre poussait cet homme à agir, une autre motivation?

Comme l'avait laissé entendre Kouamé, si aujourd'hui le Téthyr se trouvait en paix, ce ne fut pas toujours le cas il y avait encore peu. Dix années de guerres civiles et les tentatives de certains humains de s'approprier par la force une partie de la Wealdath avaient laissé un goût plus qu'amer aux habitants de droit de ces lieux, en particulier les deux grandes tribus elfiques que furent les Suldusks et les Elmanesses qui payèrent un lourd tribu pour préserver leurs terres. Ils y arrivèrent. La région de Pierremousse fut une, pour ne pas dire LA région bordant la grande forêt qui eut le moins à souffrir de ce conflit. La présence à proximité d'un puissant bosquet de druide et à une tribu elfe elmanesse qui à l'instar des autres demeuraient plutôt ouverte et abordables, aidait grandement à la paix entre les communautés, chacun oeuvrant dans les intérêts des autres en quelque sorte même si dans chacune des communauté existait des éléments beaucoup moins conciliant, ce qui n'arrangeait pas franchement les choses.

Les deux novices et Kouamé pénétrèrent sous escorte dans le petit hameau. D'un, leurs premiers regards furent pour une elfe qui se trouvait aux côtés d'un nain. Deux, ce fut la cage où résidait un hôte aux traits gobelinoïdes ou apparentés. Une écuelle avec quelques morceaux de viandes séchées posée au bord de sa prison attendait le bon vouloir d'Eresh, et une gamelle d'eau. Une collation sympathique. Serindë et Horïn terminaient de discuter.


- Des orques ont été repérés à quelques lieux d'un de nos frontières,dans la région où nous avons trouvé celui-làdit-elle en regardant le prisonnier"Mais ils n'ont pas eu l'audace de franchir la limite. Sans doute ce shaman était un des leurs."

Sa phrase à peine finie, qu'un trio accompagné d'animaux attira là aussi le regard, d'un, du frère des MArches, de deux, du prisonnier. Et quel trio. Une naine (rasée de près hein?) Une halfelin juchée sur un chien auprès duquel trottait aussi bien que possible un mammifère à quatre pattes aux corps allongé et disposant d'une queue épaisse à la base et s'effilant vers l'extrémité de quelques dizaines de centimètres. Horïn et Eresh ne connaissaient absolument pas ce genre de créature...

murmura en sylvestre Serindë avec un sourire tandis que Kouamé, Gunlann et Miri approchaient du duo. Kouamé répondit à l'elfe, cette fois en commun.

- Qu'une étoile brille sur l'heure de notre rencontre Serindëil désigna Gunlann et Miri " Voici Gunlann et Miri, les envoyées des Gardiens Sylvestres que l'on attend."

Il posa un regard curieux au fils de la pierre debout aux côtés de l'elfe... et Kelp alla chercha un morceau de viande séchée, et Ank profitait pleinement d'un sommeil réparateur...

écrit par: Gunlann Mercredi 13 Février 2013 à 21h48
L'arrivée au village fut pleine de surprises pour Gunlann, en particulier parce que Kouamé n'était pas ce qu'elle avait cru. Cela leur faisait un allié de moins dans le Conseil par rapport à ses estimations et cela risquait d'être un problème. Elle devait rencontrer les membres du Conseil au plus vite pour pouvoir en apprendre le maximum.

Leur arrivée dans le village lui prouva aussi que Kouamé n'avait pas exagéré en décrivant la situation. Les sentinelles était de manière évidente particulièrement tendues et cela voulait dire que le risque que la situation s'envenime rapidement était conséquent. Elle n'allait pas avoir droit à beaucoup de temps. Et sans doute pas à la moindre erreur tactique. La présence de Miri à ses côtés, même si elle était toujours incroyablement silencieuse, lui permettait de ne pas se sentir seule pour affronter cette lourde tâche. Et il y avait Kelp évidemment.

Elle fut surprise de croiser un autre nain dans le village. S'il avait porté un accoutrement qui aurait pu lui faire croire qu'il était un druide ou une autre personne étroitement liée à la forêt, elle aurait pu comprendre mais cela ne semblait même pas être le cas. La raison de sa présence étaient donc floue mais ce qui surprenait surtout la servante du Dormeur Eternel était qu'il était en train de discuter, visiblement calmement, avec une elfe. Elle parvenait à trouver deux explications à cela, les deux pouvant être considérées comme de bons signes: soit elle était une elfe qui ne pensait pas que le nain puisse être en ligue avec le responsable des massacres, et donc une alliée potentielle, soit le nain était un habituédes lieux et avait donc peut-être un certain pouvoir ici.

Quoiqu'il en soit, elle choisit de se présenter et de laisser les autres se présenter si tel était leur souhait pour que la situation se clarifie. Elle ne prêta aucune attention à l'orc emprisonné car elle ne voulait pas accroitre ses propres problèmes. Elle n'aimait pas le concept de cage mais elle admettait que c'était le moyen le plus efficace pour retenir un criminel jusqu'à son exécution. Pas un instant, elle ne considéra la possibilité qu'Eresh pouvait n'être coupable d'aucun méfait.


-Enchantée de vous rencontrer, Serindë. Je suis Gunlann. C'est un honneur pour moi de voir que nous sommes si attendues. Hélas, si vous semblez savoir qui nous sommes, nous ne connaissons ici que Kouamé de vue, et Dame Enelyë Sil-Amanièl de nom. Pouvez-vous nous en dire plus sur vous et sur les personnes qu'il est important que nous rencontrions? Car je pense que c'est là la prochaine étape de notre voyage.

écrit par: Ank Vendredi 15 Février 2013 à 15h47
Ank avait senti le sol tournoyé autour de lui et puis plus rien. Une vague obscurité éclairée par une petite lueur. Une lueur d'une chandelle persistante et qui semblait éclairer de plus en plus le noir, une silhouette se distinguait, un homme assis auprès d'une table écrivait dans un vaste registre.
Ank sentit un froid irréel l'envahir, le glaçant des pieds à la tête. Le lieu semblait familier, la scène, l'homme aussi.

Il avait de long cheveux bruns, ses yeux noirs brillaient d'une intense lumière mais ses la bouche de l'homme qui retint le regard du moine, une balafre sur la joue semblait lui donnait un aspect cruel. Le moine n'avait pas noté ses vêtements auparavant mais le pourpre et le noir qui dominait dans ses vêtements le choqua. ¤Un vengeur écarlate¤

Le moine eut un frisson et recula mais l'homme ne semblait pas l'avoir vu. Au contraire toute son attention était fixée sur un petit enfant agenouillé sur le sol, à peine conscient vêtu de haillons et qui grelottait.
Ank eut un sursaut de surprise lorsqu'il découvrit que ce garçon n'était autre que lui-même ! Il se rappelait maintenant de cet épisode, ce moment où il avait été vendu comme un animal à cet homme cruel.

Derrière lui, dans l'obscurité, une silhouette à peine perceptible comptait des pièces d'or, la lumière de la bougie se projetait sur l'or mais ne permettait pas de voir le visage de l'homme encapuchonné. Une voix grave retentit comme un écho du passé :
- Tu le regretteras pas Gredo, ce gamin a même mordu un de mes hommes quand on l'a capturé. à ces mots l'homme assis eu un rictus emplit de cruauté"Il te plaira" !

L'homme nommé Gredo se leva après avoir signé un papier et Ank le vit s'approcher de lui enfant, le moine savait ce qui allait se passer et tremblait de rage face à son impuissance. De sa grande main l'homme saisi la tête d'Ank entièrement qui se débattait peu, salement abîmé par plusieurs coups, l'homme plongea son regard noir au fond des yeux à demi-ouvert de l'enfant et prononça des paroles qu'Ank avait oubliées :
"Si il veut survivre il deviendra un homme ou il mourra comme une bête !"
A ces mots l'homme serra les tempes du garçon qui se mit à crier puis il lui donna un coup au ventre de l'enfant qu'Ank perçu comme si c'était son propre corps qui l'avait reçu.

Cette douleur eut pour effet de le réveiller. Son corps avait été pansé, une vive douleur au ventre s'empara de lui, il vit autour de lui des elfes avant que de s'évanouir de sombrer de nouveau dans l'inconscient.

écrit par: Eresh Lagik Samedi 16 Février 2013 à 16h35
¤Hum, ça se goupille plutôt mal on dirait. Mais au moins j'ai mon repas.¤

Ses efforts concentrés sur la maitrise de la panique, Eresh prit tranquillement sa pitance. Savourant au mieux ce qu'on avait bien voulu lui donner, la faim aidant, il le trouva à son goût. C'était presque touchant cette attention à le laisser survivre, il ne savait pas pour combien de temps, mais il était loin de s'en plaindre, il sorti même avant de manger un :


Merci.

Il ne savait toujours pas quelle attitude adopter en tant que prisonnier. Quel manque d'expérience ! Toujours maitre de se moyen il avait quand même quelques choix. D’emblée il avait éliminé le suppliant. Puisque il se voulait fier guerrier, il n'était pas encore tombé là où il voulait inspirer la pitié, ni de mériter quelques coups. Car un suppliant on a envie de le faire taire, non ? Tout comme celui qui ne fait que se lamenter. Il posait suffisamment de soucis comme ça, pas besoin d'alourdir le fardeau de ces braves elfes.

Ils faisaient sûrement simplement leur boulot. Ou peut-être avec un peu de zèle. Des orques leur avaient fait quelques misères, cela restait du domaine du possible, il y a peu ou fort longtemps. Pas de soucis. Où il y en avait un c'est qu'on le mette dans le même sac, ou pour le moment on le suppose, alors qu'il n'était qu'un demi. On ne lui avait pas demandait d'explication, mais est-ce que ça aurait un impact : question. La sortie miroitait, la supérieur, ou la truc de ce genre.

Eresh espérait la venue d'un jolie et -surtout- sage elfe, avec un fort sens de la justice bien sûr et peu porté sur les exécutions sommaire, qui viendrait le délivrer sur son cheval blanc. Outre les détails inutiles tiré d'il ne sait quel conte pour enfant, il ne voyait pas d'autre porte. Il n'avait pas essayer de briser sa prison, mais une fois dehors le combat contre la tripoté d'elfe ne l'emballait pas trop. Sans compter les nains, au nombre de deux maintenant.

D'ailleurs un sombre doute l'assaillit. Et si c'était l'une des nouvelles venues qui tenait son destin en main, voilà qui sortait de ses attentes et pour ainsi dire, s’annonçait un peu plus mal. Le semi-orque se tapota le visage pour s'enlever cette possibilité de son esprit, il voulait encore rêver d'une fin pas trop sanguinolente. Pire que des druides restait possible, autant que mieux.

Gardant pour lui ses jeunes inquiétudes qui venait s'ajouter à un liste qui n'avait pas de trou, il observa la scène avec plus d'attention, avec la désagréable sensation d'être à un tournant cruciale de sa courte vie. Elle se mélangeait avec celle d'être au milieu d'une profonde brume après avoir rapidement tourné sur lui-même. S'évader dans son esprit était très tentant, mais il gardait cette option pour plus tard. Pour le soir ou quand tout serait perdu.

écrit par: Horïn Jeudi 21 Février 2013 à 15h52
Horïn regarda venir à eux le petit groupe avec curiosité et étonnement. En effet, parmi les membres de celui-ci se trouvait apparemment une Naine, mais comme il n'en avait jamais vu auparavant.
La surprise était double pour le Nain; c'était bien le dernier endroit où il s'attendait à rencontrer un membre de sa race, et pour le coup il n'avait jamais rencontré de nain ou naine de ce genre.

Déjà, pour une naine, elle semblait plus petite que la normale. Ensuite, son teint de peau était étrangement pâle, surtout en comparaison des vêtements sombres qu'elle portait.
Ce teint de peau particulier lui rappela de vieilles histoires racontées par les anciens dans le foyer clanique sur des Nains du froid, une branche de Nains, tout comme le sont les Nains d’écu et les Nains d’or. Cependant personne dans le clan n’en avait jamais vu en vrai, et Horïn pensait jusque-là qu’il s’agissait d’un conte pour jeunes Nains. Peut-être aurait-il l’occasion de questionner la Naine en question plus tard.

Horïn fut également surpris d'apprendre qu'elle faisait partie des Gardiens Sylvestres. Il connaissait mal cette organisation mais pour lui ceux qui en faisaient partie étaient semblables aux elfes : protéger la nature, la faune, la flore, l'équilibre avec les êtres vivants, et d'autres concepts bien abstraits. Bref, il lui était difficile d'imaginer une Naine se comporter comme une elfe.


¤ Ne pas juger avant de connaître. Ne te fais pas d'idées sans raisons, tête de pioche ! ¤

Le reste du groupe n’avait rien de banal non plus, mais Horïn n’eut pas le temps de réfléchir davantage car la Naine se présenta et pressa l’elfe avec laquelle il était encore en pleine conversation quelques instants auparavant de lui donner des informations. De plus la Naine ne sembla s’adresser qu’à Serindë, ignorant le Nain, qui ne savait qu’en penser pour le moment. On ne lui avait pas demandé son nom ou son identité ? Alors il les tairait pour le moment, même s'il trouvait étranges les manières de cette Gunlann.

Cependant les questions posées l’intéressaient également, car Ank et lui avaient été entraînés jusqu’ici par une suite d’évènements sur lesquels ils n’avaient eu que peu d’emprise. Le Nain était seul désormais, son compagnon étant en repos forcé. La seule chose dont il était vraiment sûr, c’est qu’un conseil devait se tenir et que lors de celui-ci il en apprendrait sûrement plus sur les créatures féroces responsables des attaques.

Le Nain rangea le symbole sacré de Gruumsh dans son sac. Il attendit la réponse de l’elfe sur la suite des évènements en sortant tranquillement da bandoulière quelques objets ; sa pipe, qu’il cala d’un geste expert au coin de sa bouche, son tabac et son briquet. Il commença alors à bourrer sa pipe tout en restant concentré sur la conversation.

Son attention fut cependant attiré un bref instant car il lui semblait avoir entendu l’orque dire un « merci » avant d’entamer sa pitance. Il vit que celui-ci observait lui aussi la conversation, et le Nain se questionna une nouvelle fois sur le caractère bestial présumé du prisonnier.

Il ne s’attarda pourtant pas sur cette réflexion et reporta son regard sur la Naine et l’Elfe, les propos échangés ayant bien plus d’importance pour le moment que le sort d’un orque.


- Dame Serindë, si le conseil a lieu ce soir, n’y a-t-il aucune chance que mon compagnon y assiste ?

En attendant la réponse de l'Elfe aux interrogations des deux Nains, d'un geste habitué Horïn alluma sa pipe et recracha doucement une première bouffée.

écrit par: Isórion Lundi 25 Février 2013 à 10h06
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée



MJ
Narration: Tous



user posted image'attente ne fut pas longue, peut-être un peu plus pour le prisonnier qui évita de justesse de de se faire chiper son repas par l'animal dès plus curieux qu'était Kelp, un kelp désappointé qui ne tarda pas évidemment à revenir dans le giron de Sipah. Une groupe immergea bientôt, une dizaine d'elfes et deux humains qui se dirigèrent instantanément vers le groupe de novices et du frère des marches. L'une des elfes se détachait du lot, une longue chevelure brune lustré ondoyait sur ses épaule , d'un bleu profond moucheté d'argent, l'éclat de son regard capturait le coeur des hommes. Kouamé chuchota son nom, sur un ton qui ne laissait aucun doute sur la réelle affection qu'il lui apportait, ainsi le regard de Miri et Gunlann se portèrent immédiatement sur celle qu'il avait désigné comme Enelyë Sil-Amanièl. D'une minceur elfique, vêtue à la mode forestière, il irradiait d'elle une grande confiance en soi. Elle portait autour du coup une chaine en argent à laquelle pendait un médaillon en argent frappé d' armes d'argent au charme arraché de sinople, à la fasce ondée de sable posée en chef", un symbole qui n'était pas inconnu de Horïn et Ank puisqu'ils l'avaient aperçu porté sur les tenues des gardes de Pierremousse. les deux humains présents aux côtés des elfes étaient également vêtus de tenues appropriées au milieu forestiers, l'un était jeune, un manteau à capuche cachait une armure de cuir usée, une épée pendait à son flanc et un carquois et un arc complétait son armement, le second était plus agés, habillé lui aussi d'un long meanteau, la capuche baisse dévoilant un visage taille à la serpe, encadré d'une masse de cheveux bruns striés de gris et qui arborait une barbe rituelle qui couvrait en partie son torse. il avançait avec le même entrain que le plus jeune, s'appuyant sur un long bâton de chêne blanc, patiné par le temps. Il s'agissait d'Arkaneus Crindargent, l'Ainé du conseil de Pierremousse. Lui aussi portait autour du cou le même médaillon que l'elfe. Après les salutations d'usage, en elfique, Enelyë s'approcha de Kouamé et des deux novices.

- Thüldae n'a pas manqué de répondre à mon appel, louée soit la célérité des Gardiens Sylvestres, il est heureux de voir ici des porteurs du Loup Argent?Le regard de l'elfe des bois dériva un instant sur la cage ou était enfermé le demi-orque." Est-ce l'hybride que vous avez capturé?"demanda à la suite Enelyë auprès de Serindë, la Gardienne de vie hocha la tête et expliqua brievement les circonstances de la capture. Son interlocutrice ne répondit pas sur l'instant, elle jaugea Eresh du regard puis dans un souffle: "Qu'on le libère et qu'on le tienne sous bonne garde avant de le reconduire à nos frontières. Il n'est coupable de rien sauf peut-être l’appât du gain de celui qui loue son épée et son âme à quiconque ayant une bourse assez remplie.

Serindë plissa les yeux.

- Mais Loryor souhaitait que..

- Loryor comprendra..avec le temps.soufla d'un air las la belle elfeMais cette créature n'a commis aucun crime à notre égard. Keane ici présent revient du lieu ou le groupe de ce demi-orque s'est fait attaqué, ce sont les mêmes créatures qui le sont attaqués. Il n'a dut que sa survie à sa fuite.Le plus jeune des humains répondit par l'affirmative tandis qu'on exécutait les ordres et qu'on ouvrait la porte de la cage et qu'on lançait au demi-orque un sors de là d'un ton sec.[I]

- Je veux entendre l'histoire de ce prisonnier, et aussi la votre messire Horïn[I]ajouta Enelyë en se détournant vers le nain fumeur de pipe. Elle connaissait d'évidence déjà son nom.
"Votre histoire promet d'être intéressante m'a t'on dit. Serindë, je te laisse conduit nos hôtes en un lieu opportun, j'ai une chose à faire.

Quelques minutes plus tard, le groupe se retrouvait assis dans une maison faite de bois, au col couverte d'épaisses fourrures et de nattes, aussi décorée de manière spartiate. Horïn, Gunlann, Miri étaient assis en cercle, les deux compagnons animaux des novices étaient absents, juste à l'extérieur, Sipah luttant avec fébrilité aux mordillements de Kelp. Ils furent bientôt rejoint pas Serindë, et à la grande surprise du nain des Marches, de Ank qui malgré son teint cadavérique était vêtue comme neuf, sa démarche était plus assurée. Le repos et le soin dont il avait profité même légèrement furent bénéfiques même si l'agitation de ce sommeil restait vivace. Réveillé depuis peu, le moine s'était lavé avec un linge propre et un peu d'eau, et à sa grande surprise avait découvert que ses blessures étaient toutes refermées et qu'il ne ressentait plus aucun douleur... Il prit place aux côtés de son ami.

Au même instant, les deux humains entrèrent, le plus âgé devant. Aucune parole n'avait franchit les lèvres du dénommé Arkaneus depuis leur arrivé, seul un regard intense et profond. Cette voix, il prit la parole, sa voix était chaude et rassurante.


- A mon tour au nom du Conseil de Pierremousse je vous souhaite la bienvenue en ces lieux. Mon nom est Arkaneus Crindargent pour ceux qui l'ignoraient, Ainé du conseil de Pierremousse et voici Keane, un protecteur des bois. Je serais interessé par connaître aussi votre histoire, le temps que cette chère Enelyë nous rejoigne. Je suis également disposé par répondre à vos interrogations.

Quelques minutes plus tôt, Kouamé avait révélé à Miri et Gunlann et Arkaneus dirigeait également un Bosquet de Druide non loin de Pierremousse. Keane appartenait aussi à ce Bosquet en tant que forestier et rôdeur.

MJ
Narration: Eresh


user posted imageresh était bel et bien libre mais surveillé de près. Deux elfes l'escortaient et il pouvait sentir peser sur lui des regard invisible et pointer aussi quelques arcs armés qui n'avaient pas vocation à rater leur cible. Sans dire un mot, il suivit ses gardes, jusqu'à une petite table en pierre bleue éclairée par des torches, sa carrure massive était impressionnante au détriment de celle plus fluette des elfes. Sur la table, le demi-elfe reconnut son sac, dont l'ensemble de ses possessions était éparpillé, l'elfe à l'origine de sa libération étudiait le parchemin qu'il détenait dans un tube en cuir, ce parchemin était le contrat qui le liait à son défunt employeur. Enelyë leva les yeux vers le demi-orque.

- Il n'est guère dans nos habitude de laisser la vie sauve à ceux qui ont dans leur veine du sang d'orquemurmura doucement en commun l'elfe"Mais il coule aussi dans tes veines du sang humain. Tu vivras donc. Nous allons te premettre de te loger convenablement cette nuit avant de te faire regagner la terre des hommes. Mais avant cela, je souhaite que tu me racontes ce qui s'est passé avec tes compagnons, que cherchiez vous? Qui vous a attaqué? Tes dires pourraient révéler des informations précieuses...

Aucun animosité dans les paroles de l'elfe, il y avait même une certain compassion...

écrit par: Gunlann Vendredi 01 Mars 2013 à 20h27
Beaucoup de nouvelles informations venaient d'apparaitre, en particulier elle pouvait maintenant mettre une image sur plusieurs noms et un nom sur certaines images, et Gunlann n'était pas certaine d'avoir réussi à en enregistrer la totalité.

Elle tenait à parler avec Enelyë Sil-Amanièl et Arkaneus Crindargent car ils étaient sans doute les deux personnes sur lesquelles elle allait devoir baser son travail. Si elle avait bien compris, tous deux avaient beaucoup de pouvoir décisionnel et étaient enclins à l'aider dans sa tâche. Visiblement, eux aussi comptaient discuter dans un futur proche ce qui était clairement une bonne chose.

Ses doigts gigotaient en tous sens essayant de dissiper son impatience et de l'aider à se concentrer sur la tâche en cours. Elle avait envie de prendre son livre et d'y noter tout ce qu'elle avait pu apprendre jusque là, de faire des croquis du village et des personnes importantes qu'elle avait rencontré mais elle savait que cela était inconvenant et elle se retenait. Elle voulait aussi commencer la discussion avec les responsables du Conseil de Pierremousse au plus vite mais elle avait bien compris qu'elle devait pour cela attendre au moins le retour d'Enelyë Sil-Amanièl.

Autre chose l'empêchait de lancer la discussion avec Arkaneus Crindargent. Il s'agissait de la présence du nain, portant le nom d'Horïn, si elle avait bien compris. Premièrement, l'Ainé voulait entendre son histoire et le lancer sur un autre sujet risquait de rendre la situation encore plus floue. De plus, il avait sans doute de bonnes raisons de commencer par là. Plus important, elle ne comprenait vraiment pas ce que le nain, et l'humain au visage émacié qui venait d'entrer pour s'asseoir près de lui, faisaient ici et elle n'était pas certaine de pouvoir leur faire confiance. Trop de choses et de vies étaient en jeu pour qu'elle prenne des risque inconsidéré.

Elle se tourna vers Miri pour essayer de voir ce qu'elle pensait mais sa compagne était toujours aussi apathique. Visiblement, elle ne s'était pas bien remise du voyage magique. Il allait falloir qu'elle trouve un moyen de régler ce problème aussi. Elle poussa un soupir en admettant qu'elle était sans doute en devoir d'exercer le pouvoir de décision pour elles deux tant que Miri resterait dans son état quasi-végétatif. Et elle décida du même coup de laisser Arkaneus Crindargent diriger la discussion et donc de ne pas interférer avec le récit d'Horïn.

écrit par: Eresh Lagik Lundi 04 Mars 2013 à 19h15
Bon, tout ce passait comme prévu. Heureusement, car le demi-orque ne savait combien de temps il aurait tenu avec de l'espoir. Car sa situation, désormais précédente, était pesante, l'attente loin d'être porteuse et rafraichissante. Mais tout cela était désormais passé. Maintenant il se renseignerait à l'avance ou fuir, ou pas. Car la situation ne se prête pas toujours au repérage préalable. C'est sans colère qu'il sorti.

Le ton sec était à ses oreilles un son mélodieux, peu d'étrange venant d'un elfe et la surveillance de deux bonselfes une douce prise de liberté, comme lors d'une entré dans un entonnoir par le coté étroit : progressive, mais non moins agréable. Enfin l'attention de la dernière arrivée lui était très appréciable, au premier comme au second abord.

Sous le charme, il ne lui vint pas l'idée que se qu'il pouvait dire avait une quelconque influence sur sa survie, il se lança donc dans son petit récit, même si de son point de vue il n'avait pas grand chose à dire. Et comme sa mère lui avait apprit : les politesse d'abord, puis le développement, après il ne savait plus.


- Tout d'abord sachez que je vous suis très reconnaissant de votre décision, sûrement aussi juste que naturel chez vous je n'en doute pas, mais qui mérite à mon humble avis quelques remerciements que voici, de ma part surtout.
Merci aussi pour la nuit.

J'imagine que si vous avez pu déduire ce qui c'est passé pour moi, vous le pouvez pour mes compagnons. Et je doute pouvoir révéler grand chose.

Enfin : Nous somme parti de Zazesspur avec pour mission de fouiller des ruines, celles où nous nous sommes fait attaquer par deux créatures alors que nous finissons d'installer notre campement. Elles se sont abattues tout d'abord sur le prêtre. Hasard ou stratégie, je ne sais pas, mais cumulé avec l'effet de surprise la situation était plutôt chaotique. Nous avons tout de même opposé une petite résistance mais sans succès.
Comme vous l'avait trouvé, j'ai fui, blessé.

À première vue je dirais que c'était des gargouilles, mais je n'en ai jamais croisé autre part et n'ai pas eu droit à une exposition optimale pour les observer.

Le but précis je n'ai pas pu le soutirer à Iràm, le chef de l'expédition, mais vu ce qui lui est arrivé il ne devait pas être au courant de tout.

C'est tout je pense.

Rhaa, dommage qu'il n'est pas plus pour l'intéresser. Enfin la vie continu. Il attendit tout de même avant de vérifier si on le laisser sortir si l'elfe n'avait pas quelque chose à rajouter. Il était étrange que les gargouille n'ait pas déjà fait parler d'elles, si proche de leur territoire, il devait sûrement avoir eu des passage plus ou moins proche. Mais il garda pour lui sa pensée trop peu développée à son goût.

écrit par: Horïn Jeudi 07 Mars 2013 à 15h21
Horïn n'avait pas souhaité prendre la parole immédiatement. D'un air faussement distrait, il observait son compagnon.

Ank avait encore le teint pâle mais ne semblait plus pour autant souffrir de ses blessures, dont Horïn gardait encore distinctement le souvenir. Faisait-il un effort colossal pour paraitre aller mieux ou bien la magie elfique avait-elle quelque chose à voir là-dedans ?

Un silence s'instaurant après la fin des propos du conseiller Crindargent, Horïn inspira profondément et prit quelques instants pour observer les personnes présentes. C'était en fait une technique dérivée de l'entraînement martial qu'il avait reçu : avant de se jeter dans l'action, prendre toujours un court instant pour observer la scène présente et les différents personnages et facteurs.

Il était clair que le conseiller voulait entendre le récit des évènements par lesquels ils avaient été malmenés, lui et son compagnon. Le Nain, toujours suspicieux, était un peu réticent à parler devant des inconnus : en l’occurence cette Naine étrange, sa compagnonne muette et deux humains dont il n'avait absolument pas retenu leurs noms ni leurs fonctions. Son avis sur Serindë n’était pas encore arrêté mais elle avait fait de son mieux pour s’occuper d’Ank, même si c’était avec l’usage de magie elfique.

Il aurait de très loin préférer un entretien avec seulement Ank et le conseiller Crindargent.

Cependant, même si la présence de témoins le dérangeait, ils avaient quasiment atteint l'objectif qu'ils s'étaient fixés : faire un compte-rendu de l'attaque de la diligence au conseiller et lui remettre les effets trouvés sur les lieux de l'attaque qui lui étaient adressés ainsi que ceux pouvant servir pour identifier les cadavres ou servir de preuves.

Ils verraient bien ensuite ce que l'on attend d'eux. Horïn recracha une dernière bouffé de son tabac nain.


- Bon.

"Je vous salue, Conseiller Arkaneus Crindargent, et vous remercie de votre hospitalité en ces lieux. Je me nomme Horïn Brisefer, à votre service, ainsi qu’à celui de votre Clan." Un léger salut de la tête accompagna ces paroles de politesse, comme le voulait la tradition Naine enseignée aux Nains du Clan d’Horïn pour les réunions officielles.

"Mon compagnon Ank se présentera lui-même plus précisément s’il le veut."

"Concernant notre présence, nous sommes ici seulement à cause d’un étrange hasard, mais je vais essayer de vous en faire le récit le plus simple et clair possible."

"Nous étions en train de voyager vers Pierremousse lorsque nous avons découvert les restes d'une caravane attaquée et dont les membres avaient été brutalement massacrés et, osons le dire, démembrés et éventrés. Même l'armure d'un paladin de Torm n'a pas résisté à l'assaut féroce du ou des agresseurs... Du fait de cet objet, nous pensons que paladin tombé au combat se nommait Dimitriüs de Luynes."

Horïn sortit de son sac un symbole de Torm en argent et le posa devant lui.

- A noter que s'il lui restait cet objet dans la main, il lui manquait cependant son cœur, un bras et la tête. Pour avoir bien observés les restes de cette attaque, la violence visible, et surtout l'absence de traces des agresseurs au sol, il est quasiment certain qu'il s'agit de créatures semblables à l'espèce de gargouille qui a nous a attaqués sur notre voyage jusqu'à votre hameau, et qui a laissé mon compagnon Ank dans cet état.

Le Nain laissa passer quelques secondes, le temps aux personnes présentes d'assimiler les faits et le temps pour lui d'ordonner le reste de son récit.

- Une des personnes faisant partie de cette caravane se nommait Boèce de Miorcec, selon cet anneau qui était le sien, et était d'ailleurs porteur d'un message pour vous, Conseiller.

Toujours de son sac, il sortit lentement un étui à parchemin ainsi qu'un anneau qu’il posa également devant lui.

- Dans la voiture de Boèce de Miorcec, il y avait également un coffre, que nous n'avons pas ouvert, mais qui est sanglé à ma monture et qui vous revient sûrement je pense.

"Cette attaque n’est pas un évènement isolé. Durant notre courte escale à Pierremousse, nous avons entendu des gardes évoquer une autre attaque du même genre, qui aurait coûté la vie de plusieurs hommes et femmes ainsi que d’un prêtre de "Shaundakul"."

"Mais vous êtes peut-être déjà au courant de cette attaque car il paraît qu’un druide était sur les lieux à tenter de rassurer la populace en assurant à qui voulait bien l’entendre qu’il s’agissait seulement du fait d’un couple d’ours-hibou égarés."

"Et puis bien sûr, en nous rendant à votre hameau, nous avons été nous-mêmes attaqués par une de ces créatures que nous avons réussi à abattre, avec beaucoup de mal. Il semblerait qu’elle venait juste de tuer un shaman orque. Sans doute un compagnon de l’orque que vous avez fait prisonnier."

Il sortit le symbole en bois de Gruumsh trouvé sur le cadavre.

- Bref, voici pour ce que nous savons jusqu’à présent. Maintenant peut-être pourriez-vous nous éclairer un peu, Conseiller. Vous en savez sûrement plus que nous. Que sont ces créatures ailées, et qu’est-ce qui les motive à attaquer ? Ce n’est pas l’argent ou les richesses, car elles auraient sinon volé l’anneau et le symbole en argent que je viens de vous montrer. Quelle menace représentent-elles exactement ?

Horïn s’arrêta de parler, mais le poids de la responsabilité se rappela à lui et ainsi il se sentit obligé de plonger plus profondément dans cette histoire, de par son serment à la Compagnie des Marches.

- C’est certes le hasard qui nous ait conduits ici mais je fais cependant partie de la phalange de l’Aigle de la Compagnie des Marches. En conséquence, bien que n’étant pas en mission officielle et étant en-dehors du périmètre d’action habituelle de la Compagnie, je me sens l’obligation de m’intéresser de plus près à ces créatures si elles peuvent constituer une menace.

Pour appuyer ses dernières paroles, Horïn serra le poing pour montrer la chevalière de la phalange de l’Aigle à son doigt.

écrit par: Ank Vendredi 08 Mars 2013 à 09h13
Ank esquissa un sourire à Horïn ravi de le revoir avant que de prendre place, la séance auquel il participait lui semblait trop solennelle pour échanger quelques mots avec son compagnon de route. Il se sentait bien, son corps lui, semblait avoir retrouvé une partie de sa vigueur, tandis que son esprit vagabondait encore parmi ses souvenirs oniriques.

Ank resta distrait aux premiers échanges s'évertuant de rattraper le temps perdu, il fixa les étranges personnages qui s'agitaient autour de lui, bien sûr il y avait des elfes rien de plus normal, dans un sanctuaire elfique, mais assis du même côté qu'eux et faisant face à l'assemblée des dirigeants locaux deux petites femmes ainsi qu'un demi-orque qui semblait prisonnier.
Le demi-orque prit la parole aussitôt qu'un jugement soit tranché en sa faveur semblant satisfait, Ank releva que lui et son groupe avait été attaqué également dans les alentours.


¤Bien, le hasard ne s'acharne pas que sur nous¤

Le moine se tourna vers Horïn et d'un geste entendu laissa Horïn s'exprimer devant l'assemblée, il écouta avec attention tentant de se rappeler les événements sanglants qui les avaient amenés à Pierremousse

¤La caravane, le paladin, la missive, le coffre, l'atrocité de la scène, les corps enterrés, l'expédition de la forêt et la... créature¤

Le moine eut un rictus à cette pensée, il avait été parfaitement inutile dans ce combat, comme jamais auparavant dans un combat. La créature avait passée ses défenses savamment étudiée avec ses griffes comme si il n'avait opposé aucune résistance et puis cette attaque où il avait sentit partir sa force vitale, cela Ank voulait le signaler, le peu d'honneur et de fierté qu'il avait le poussait dans ce sens. Il attendit qu'Horïn finisse son étalement des faits avant que de prendre la parole à son tour

- Pardonnez vos seigneuries si je ne me lève pas pour vous saluez mais je me sens encore faible. Je suis Ank, moine itinérant membre du Monastère des Neuf Portes. Le moine marqua une pause de quelques secondes puis repris.
"D'aussi loin que ma mémoire me le permet les faits que mon compagnon Horïn vient de vous exposer sont la stricte vérité, il ne vous cache même pas l'horreur de l'attaque de cette caravane. Pour ma part je n'ai rien ajouter à part ceci : la créature que nous avons combattu n'est pas une créature naturelle croyez-moi. Je ne dis pas ça par fierté mal placée mais cette créature ne dispose pas que de longues griffes prêtes à déchiqueter la chair, il y a dans son contact quelque chose de plus impie, de corrupteur. Je l'ai senti lorsqu'il me déchirait la chair, comme si il aspirait ma vie, mes forces." Le moine serra le poing dans un signe de rage et d'impuissance et se tut.

écrit par: Isórion Jeudi 04 Avril 2013 à 10h17
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée



MJ
Narration: Tous


user posted imagenelyë Sil-amanièl rejoignit les autres compagnons avec le demi-orque Eresh, elle n'avait dit mot suite aux déclarations du demi-orque, un simple hochement de tête avant de se détourner et quitter les lieux. Les gardes qui l'escortèrent invitèrent le demi orque à la suivre, mais l'invitèrent à le faire deux bons pas derrière elle en évitant tout geste inconsidéré. Quand elle pénétra dans le lieu ou le reste du groupe s'était installé, Arkaneus Crindargent s'était emparé d'un velin tendu par Horïn, le visage du haut-druide était tendu.

- Boèce de Miorcec mort? le druide prit l'anneau et le parchemin et d'une voix triste"Je connaissais l'homme, un proche de Dame Harlaa Assumbar, l'homme n'était pas facile parfois mais il était homme de parole, sa perte est tragique.

Kouamé, qui savait les compagnons quelque peu ignorant en matière de politique téthyrienne précisa les choses tandis que le druide prenait connaissance du contenu du parchemin.

- Harlaa Assumbar, Haute Dame Scion de Siamorphe appartient au conseil privé de le reine Zaranda Étoile Rhindaun, monarque de ce royaume, l'un de ces plus proches conseillères.L'elfe des bois renchérit:"Nous avions sollicité son conseil et son aide dernièrement depuis qu'une vague de tueries incontrôlées touche les représentants ecclésiastiques ou druidiques de cette région. qu'ils soient humains ou pas. Et ce par ce qui ressemble aux créatures que vous décrivez"

Arkaneus Crindargent inspira profondément

- D'évidence, Harlaa Assumbar avait diligenté des agents à elle pour nous assister que Boèce devait apparemment diriger. Elle nous fait part également de la présence de probable envoyé de l'Ordre du Croc d'Acier dédié à Tempus pour enquêter sur la mort d'une de deux de leurs prélats en aval de Pierremousse il y a trois décades. Dans les mêmes conditions. Boèce avait reçu la mission de parlementer avec eux.Enelyë secoua la tête" Il ne manquait plus que ça! Des fanatiques à la main leste et inconsidérée. Nous pouvons craindre le pire.

Cette fois Miri intervint contre toute attente, la druidesse hin

- Je connais la délicatesse des paladin de Tempus pour l'avoir déjà vu à l'oeuvre, et dans un territoire ou coexistent elfes et hommes avec en prime des créatures dont nous ignorons les motivations mais qui semble attaquer à vue dévots et autre défenseurs de la fois, nous devrions parvenir à un résultat intéressant. il nous faut régler au plus tôt ce problème et de manière radicale. Cela prend déjà des proportions regrettables.Kouamé tiqua." Nous ignorons tous ce que sont les créa

écrit par: Isórion Jeudi 04 Avril 2013 à 10h20
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée



MJ
Narration: Tous


user posted imagenelyë Sil-amanièl rejoignit les autres compagnons avec le demi-orque Eresh, elle n'avait dit mot suite aux déclarations du demi-orque, un simple hochement de tête avant de se détourner et quitter les lieux. Les gardes qui l'escortèrent invitèrent le demi orque à la suivre, mais l'invitèrent à le faire deux bons pas derrière elle en évitant tout geste inconsidéré. Quand elle pénétra dans le lieu ou le reste du groupe s'était installé, Arkaneus Crindargent s'était emparé d'un velin tendu par Horïn, le visage du haut-druide était tendu.

- Boèce de Miorcec mort? le druide prit l'anneau et le parchemin et d'une voix triste"Je connaissais l'homme, un proche de Dame Harlaa Assumbar, l'homme n'était pas facile parfois mais il était homme de parole, sa perte est tragique.

Kouamé, qui savait les compagnons quelque peu ignorant en matière de politique téthyrienne précisa les choses tandis que le druide prenait connaissance du contenu du parchemin.

- Harlaa Assumbar, Haute Dame Scion de Siamorphe appartient au conseil privé de le reine Zaranda Étoile Rhindaun, monarque de ce royaume, l'un de ces plus proches conseillères.L'elfe des bois renchérit:"Nous avions sollicité son conseil et son aide dernièrement depuis qu'une vague de tueries incontrôlées touche les représentants ecclésiastiques ou druidiques de cette région. qu'ils soient humains ou pas. Et ce par ce qui ressemble aux créatures que vous décrivez"

Arkaneus Crindargent inspira profondément

- D'évidence, Harlaa Assumbar avait diligenté des agents à elle pour nous assister que Boèce devait apparemment diriger. Elle nous fait part également de la présence de probable envoyé de l'Ordre du Croc d'Acier dédié à Tempus pour enquêter sur la mort d'une de deux de leurs prélats en aval de Pierremousse il y a trois décades. Dans les mêmes conditions. Boèce avait reçu la mission de parlementer avec eux.Enelyë secoua la tête" Il ne manquait plus que ça! Des fanatiques à la main leste et inconsidérée. Nous pouvons craindre le pire.

Cette fois Miri intervint contre toute attente, la druidesse hin

- Je connais la délicatesse des paladin de Tempus pour l'avoir déjà vu à l'oeuvre, et dans un territoire ou coexistent elfes et hommes avec en prime des créatures dont nous ignorons les motivations mais qui semble attaquer à vue dévots et autre défenseurs de la fois, nous devrions parvenir à un résultat intéressant. il nous faut régler au plus tôt ce problème et de manière radicale. Cela prend déjà des proportions regrettables.Kouamé tiqua." Nous ignorons tous ce que sont ces créatures et d'où elles viennent. Elles attaquent généralement seule et ne font pas de détail. Quelles options s'offrent à nous?"

écrit par: Horïn Vendredi 19 Avril 2013 à 16h18
La question de Kouamé restait en suspens dans l'air, personne ne semblant vouloir prendre la parole pour lui répondre.

Le Nain pour sa part tentait de digérer l'important flot d'informations nouvelles qui venait de leur être communiqué. Il trouvait que tout cela devenait bien trop politique pour lui, entre les elfes, les gardiens sylvestre, la conseillère du Roi, Boèce, les paladins de Tempus, etc. Il avait davantage l'habitude de situations plus claires, moins sujettes à la réflexion.


- Et bien suite à la "disparition" de Boèce, ne faudrait-il pas que certains d'entre nous rencontrent des représentants de ce fameux Ordre du Croc d'Acier afin que la situation ne dégénère pas ? Qui sait s'ils ne sont pas en possession d'informations complémentaires qui pourraient nous aider ?

"Concernant ces créatures, j'ai tout de même du mal à croire qu'elles agissent seules... Sans "maître" j'entends. Comment font-elles la différence entre représentants ecclésiastiques ou druidiques et le reste de la population ? Et surtout je ne vois pas l'intérêt pour des créatures aussi primaires de ne s'attaquer qu'à ces cibles..."

Le Nain arrêter ensuite de parler, et scruta les réactions autour de lui. Il s'arrêta un peu sur Arkaneus Crindargent puis Kouamé. Il remarqua au passage l'arrivée du demi-orque précédemment rencontré, mais ce n'était pas le moment de poser des questions sur la présence de celui-ci. Enfin il jeta son regard sur Ank, pour tenter de déterminer ce que son compagnon pensait de tout cela.


écrit par: Eresh Lagik Lundi 29 Avril 2013 à 17h17
L'histoire se mettait difficilement en place. Il n'était pas caractérisé par son cerveau lent, mais là il devait avouer qu'il courrait dans tous les sens à la recherche du fil. Beaucoup de monde, des personnalités et puis des actes. De quoi perdre le pauvre demi-orque qu'il était. Dans le flux, il n'avait pas saisi qui était qui, et malgré l'attention qu'il y mettait il désespérait un peu de s'y retrouver demain ou autre jour.

Eresh se gratta l'oreille droite. Cela n'était pas particulièrement la réflexion, mais pas moins que la tête. Il ne se soucia pas de des plus ou moins distingués personne présentes. Espérant que le travail cérébrales les occupaient suffisamment pour ne pas laisser vagabonder leurs regards sur lui. Il avait fini sa prestation de toute manière, il était redevenu secondaire. Restait les yeux de ses gardes attitrés, il n'était pas au détails près.

Son avis était sûrement biaisé, car avant de parlait il avait déjà cette impression, celle de ne pas être utile. Il y en avait d'autre, comme celle de ne pas être à sa place et d'être chanceux, toutes persévérait. Mais il fallait que cela change, qu'il repaye sa dette, même si ça signifiait avoir un profil bas. Il aurait aimé faire plus, mais ne connaissant pas trop la culture des environ il ne savait qu'est ce qui leur ferait le plus plaisir.

La remarque du nain lui paru d'abord sensée et surprenante venant de sa part. Après coup, il se demanda s'il comprenait ce à quoi il pensait, ça paraissait un peu trop beau pour être vrai. Concernant la seconde partie, il se demanda si son intervention était tombée aux oubliettes, ils n'étaient pas du clergé, à moins que son défunt groupe travaillaient pour lui à son insu. Dans lequel cas il était plutôt affligent d'intervenir. Dommage, c'était pas aujourd'hui qu'il allait pouvoir briller au sein de cette drôle d'assemblée.



écrit par: Isórion Samedi 18 Mai 2013 à 06h16
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée



MJ
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user posted imageiri, qui à l'instar de Gunalnn représentait la Confrériedes Gardiens Sylvestres abonda dans le sens du fils de la pierre

- L'idée est plutôt bonne. Je suis d'avis à suivre la proposition de Horïn Brisefer. Moi et mon amie Gunlann sommes des étrangères en cette terre mais nous sommes ici pour vous aider e tnous serons heureuse de vous prêter main forte. Franchement, ces créatures représentent un véritable danger qu'il faut la druidesse hésita, elle avait du mal à utiliser les termes radicaux mais là cela s'imposait"qu'il faut éliminer. Le temps est donc à l'action et non plus aux tergiversations. Pour notre part, voici ce que je propose. Vous Horïn et votre ami vous rencontrez les hommes du croc d'acier, il devrait ne rester qu'à les localiser, quant à moi, Gunlann, Kouamé nous nous rendrons à l'endroit ou s'est tenue la dernière attaque et je suppose que vous,elle désigna du doigt Eresh"vous vous ferez une joie de nous accompagner. une épaule solide et une bonne lame n'est jamais à négliger mais vous demeurez libre d'accepter ou de refuser ma proposition Eresh car je peux compendre qu'il vous tarde de retrouver la terre des hommes non, mais si vous acceptez alors sachez que pour ma part, je vous en serais reconnaissante.

Peu habituée à voir son ami à faire de l'initiative verbale, Gunlann en resta bouche bée, elle hocha simplement la tête aux propos de la druidesse, les yeux écarquillés. Kouamé s'autorisa un sourire en voyant ce peit bout de femme hin parler avec autant d'assurance et suivit ses dernières déclarations avec interêt. Pendant ce temps, le moine rappelait à Horïn leur "rencontre" à l'auberge de Pierremousse

- Si vous êtes tous d'accord, nous partirons dès l'aube demain. Encore une fois la mission que nous a fixé la Confrérie est de vous apporter notre aide, nous vous aideront donc. Il faut donc parer au plus presser et le plus presser c'est l'existence de ces créatures et du danger qu'elle font peser sur tous ceux et celle qui ont un tant soit peu un peu de foi.

Il ne restait plus qu'à l'assemblé présente, en particulier le nain, le moine et le demi-orque de se prononcer. Car la journée du lendemain allait dépendre de leur décision ou tout dumoins se mettre en place selon ce qu'eux auraient décidés.

écrit par: Horïn Dimanche 02 Juin 2013 à 17h57
Le Nain avait acquiescé aux paroles de la dénommée Gunlann. Celle-ci abondait dans son sens tout en proposant des actions directes. Il était agréablement surpris par ces paroles franches qui faisaient avancer et en l'occurrence allaient sûrement rapidement clôturer les débats.

- "Cela me semble pour le mieux. Savez-vous où mon compagnon et moi-même pouvons trouver les hommes du Croc d'Acier ? Je pense que nous aurons également besoin de quelques indications pour quitter ce lieu. Je n'ai pas vraiment le "pied forestier"."

"Pour préparer notre départ, pourrez-vous nous fournir quelques vivres et eau potable ? Si jamais vous possédez un forgeron, armurier ou artisan de ce genre j'aimerais également pouvoir le rencontrer. Vu que nos ennemis peuvent voler, une arme de jet, une javeline par exemple me serait bien utile. J'ai de quoi l'acheter ou même troquer si nécessaire."

"Enfin, Conseiller Crindargent, comme je vous l'indiquait plus tôt, nous avons trouvé un coffre dans la voiture de Boèce. Si cela vous convient nous pouvons aller ensemble à ma monture pour que je vous le remette. Bien que je ne sache pas où elle se trouve actuellement, on m'a affirmé qu'elle se trouvait dans le hameau."

écrit par: Eresh Lagik Lundi 03 Juin 2013 à 18h27
Eresh hochait vaguement la tête en essayant d'assimiler le tout. Il avait beau faire des effort mais tout n'était pas encore clair pour lui. Les attribution de sa déesse lui vint à l'esprit, lumière dans l'obscurité, il était certain qu'il aurait des lueur une fois la nuit tombée. Quand à la proposition il l'accueilli avec joie. C'était tout d'abord gentil de penser à lui, c'était gentil en général les hins.

Mais surtout il voyait cela comme une promesse d'un peu d'action et celle de rattraper la débandade. La première lui tenait pas tellement à cœur après réflexion, la second beaucoup plus. Il s'en voulait un peu d'avoir encore perdu des compagnons, il savait qu'il pouvait plus rien faire pour eux, mais au moins les "venger" ou essayer lui semblait une bonne chose. Surtout si ce n'était pas le premier problème que les créatures posaient.

Convergence d'intérêt avec ce qu'il espérait de plus puissant allié. Il se rendait compte qu'il n'était pas très bon pour jaugé ses associés, peut-être cette fois serait la bonne. Un petit regard aux elfes avant de répondre, il ne souhaitait pas les offenser en acceptant. Ils ne s'étaient pas montrés si méchant, autant en profiter.

- Se serait effectivement une joie pour moi de vous accompagner, plutôt que de partir la queue basse. Je ferais au mieux pour vous assister dans votre démarche puisqu'elle vous semble nécessaire.

Jamais deux sans trois : il serait toujours prêt à fuir en cas de danger trop important. Venir à bout de la menace serait peut-être plus intéressant, toutefois finir en petit morceau ne le tentais guère. Un homme averti en valant deux, il en vaudrait peut-être un, suffirait-il à faire la différence, ça restait à voir. Tout comme si sa monture allait bien.

écrit par: Isórion Lundi 10 Juin 2013 à 10h31
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée



MJ
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user posted imageous devrions pouvoir trouver de quoi vous satisfaire demain en matière d'arme de jet, cela entre parfaitement dans nos cordes maître nainrépondit la conseillère elfe. mais pour le moment, la nuit est là et demain sera une longue journée pour nous tous. Je vais voir si nous pouvons trouver ces hommes de Tempus ou dumoins les localiser rapidement.

Alors que les elfes quittaient la place, le Conseiller Crindargent accepta la proposition du fils de la Pierre et on conduisit le nain auprès de ce coffre . L'ouverture ne fut pas aisée même si aucune magie ne protégeait l'objet, fort heureusement que l'elfe prénommé Maeglìn était du genre débrouillard, il crocheta la serrure pour découvrir un amas de livres et encore de livres pour l'essentiel théologique avec du matériel d'écriture de qualité. Rien ne semblait attirer particulièrement l'oeil mais le vénérable druide décide qu'il allait étudier le contenu, parfois, il y avait des choses que l'on ne voyait pas immédiatement. Horïn regagna la salle où l'attendait Ank, le moin avait meilleur mine, incontestablement. Au moment où il passa la porte, il entendit Kouamé s'entrennir avec le demi-orque et lui faire une étrange proposition...

- Parfois l'inconcient recèle bien des choses. J'ai quelque art à faire immerger des souvenirs refoulés dans l'esprit des gens et peut-être avez vous refouler dans un coin de votre esprit un souvenir de votre mésaventure avec ces créatures qui pourrait nous être dès plus utile. Si vous le permettez Eresh, je peux tenter cette expérience sur vous et que vous me fassiez confiance...

Miri fronça les sourcils. Dans sa contrée natale, lorsqu'elle accompagnait sa mère aux foires, elle avait vu des gens ayant eu recours à ce qu'ils appelaient de l'hyptnose. Un procédé dangereux qui n'était pas donné à tout le monde et qui allait contre le simple bon sens. Kouamé avait donc quelque connaissance dan cet art qu'elle ne maîtrisait absolument pas et dont elle se méfiait naturellement...


écrit par: Eresh Lagik Samedi 22 Juin 2013 à 10h08
La proposition de Kouamé le surprit, il resta les yeux écarquillés un moment sans réfléchir. Qu'est ce que c'était que cette histoire ? Il n'avait pas l'impression d'avoir été vague ou oublié quelque chose. Il essaya de se remémorer ses phrases pour voir ce qui pouvait lui valoir une telle proposition, sans rien trouver il décida qu'il était temps de répondre à cette généreuse possibilité.

- Je ne suis pas vraiment un aventurier de l'esprit, mais si vous pensez que cela peu vous aider je suis prêt à m'y essayer. C'est vrai que je ne saurais bien décrire les créatures... Il faut juste de la confiance ?

Jusqu'à présent il avait l'air d'être entre de bonnes mains, donc ça ne devrait pas poser de soucis. De braves elfes, quelques spécimens différents, dont lui, le tout avec de bonnes intentions. Il ne voyait pas de quoi il pouvait se méfier, au milieu d'eux. Par contre si ça demandait une grande maitrise de soi, un certain détachement ou le courage de s'assumer entièrement c'était une autre histoire.

Enfin ça serait une bonne expérience pensait-il, une de plus à ajouter lors de sa prochaine embauche. Peut-être était-ce une spécialité de la maison, comment alors passer à coté, il fallait au mieux profiter de son séjour, c'est pas sûr qu'il trouve à nouveaux des elfes gentils. Il ne remarqua pas le visage dubitatif de Miri, non seulement celui de l'elfe.

écrit par: Horïn Dimanche 30 Juin 2013 à 16h10
Horïn avait été un peu déçu du contenu du coffre lors de l'ouverture de celui-ci.

Il s'était attendu à trouver du contenu plus intéressant que quelques vieux bouquins. Involontairement sa nature naine lui avait également suggéré qu'un coffre fermé contenait sûrement quelques objets de valeur, pourquoi pas quelques pierres ou des pièces d'or pour couvrir les frais de voyage par exemple. Hélas rien de tout cela non plus.

Il ruminait encore sur cette déception quand il entendit du coin de l'oreille la proposition de Kouamé.

Le Nain s'approcha, d'abord intrigué par le procédé inconnu qui était supposé permettre d'explorer des souvenirs égarés. Même s'il était sceptique sur la véracité de ces propos, il se décida à rester tout de même. Si cela était effectivement possible, il serait peut-être possible d'en apprendre plus sur l'attaque subie par le demi-orque, et éventuellement de découvrir des choses intéressantes sur le demi-orque lui-même.

Il observa la scène, tout en sortant sa blague à tabac et sa pipe.

écrit par: Isórion Vendredi 19 Juillet 2013 à 05h28
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Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
7 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Forêt de la Wealdath, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment : Fin de journée


MJ
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Horïn gagne une javeline de maître

user posted imageresh s'éveilla avec la terrible sensation qu'une chappe de plomb s'était écrasée sur tout son être. Ce n'était pas le cas. La lumière de jour envahissait la pièce dans laquelle il se trouvait. Le jour? Déjà le jour? Il se dressa sur son séant, il était seul, et c'était bien la pâle lumière du jour naissant qu'il devinait derrière les ouvertures. Il était seul, mais où étaient-ils donc tous passés? Et tout simplement que s'était-il passé? il se souvenait que le dénommé Kouamé s'était approché de lui, sa voix avait changé d'intonation, à la fois chaude et rassurante. Le demi-orque avait fermé les yeux tandis que Kouamé l’invitait à se détendre.Une somnolence s'était installée chez le sang mêlé, il se souvenait d'avoir fait craquer ses doigts, toujours à l'invitation de l'humain noir de peau. Puis ce fut les questions, Eresh s'en souvenait que vaguement. Combien étaient les agresseur? Deux à coup sûr, peut-être une troisième, dans sa fuite le demi-orque avait cru discerner une troisième silhouette cachés près d'un chaos rocheux. Quels étaient les adversaires? LE même genre de créature qui avaient attaqué le fils de la pierre et son acolyte moine, la description correspondait, à la peau aussi dur que l'acier nain (Cette réponse du demi-orque avait fait sourire Horïn) mais les deux autres disposaient d'armes bien réelles. Genre hallebardes ou de piques affûtés. Comment s'est déroulé le combat? La peur! Oui, chaque membre du groupe d'Eresh et Eresh lui même ont ressentit la peur, une terrible panique quand ils ont vu les créatures leur tomber dessus avec une seule et même volonté, celle de de tuer tout le monde sans la moindre distinction. En premier lieu le prêtre du groupe ainsi que ceux qui arboraient ouvertement un symbole de foi, ils s'acharnaient dessus ! Comme s'est déclenché le combat? Ils étaient à cheval, arrivaient à un énorme chaos rocheux, l'un avait fait irruption du sol comme s'il avait surgit d'un escalier. Le second était tombé des aires. Y avait-il quelque chose qui pouvait réellement situer l'endroit de l'attaque? Un chêne, mort, de taille imposante littéralement coupé en deux par la foudre se dressait à proximité, son tronc était aussi noir que la peau de Kouamé...puis Eresh ne voulut plus rien dire que les mots courir, courir, courir aussi vite que possible et sa jument, et qu'il voulait retrouver sa monture...et puis plus rien...et il sombra dans l'inconscience jusqu'à ce qu'il rouvre les yeux. alors qu'il remettait de l'ordre dans ses espris, la silhouette d'Ank le moine se dressa devant lui. Ce dernier avait une bien meilleures mine que la veille, les soins elfes et une nuit de repos avaient été bénéfiques.

- Salutation compagnons, te voici réveiller! Juste à l'heure pour le départ.Ank se saisit de son paquetage prêt des propres affaires du demi-orque. Le moine indiqua du doigt une petite table ou un morceau de pain, des fruits de saison et deux jarres en terre cuite contenant du lait et de l'eau constituaient le petit déjeuner"Avale un morceau et rejoins nous dehors, il est temps d'y aller, j'espère que tu es d'attaque?"

Ank arboraient une mine enjouée, il ne feignait pas et était sincère dans ses propos et le ton amical qu'il employait.

Pendant ce temps dehors, Horïn, Miri et Gunlann venaient de tenir un petit conseil de guerre, le frère des marches n'avait pas encore donné son avis et laissé à la druidesse Miri la joie de parler la première. Le fils de la pierre tenait en main sa nouvelle javeline, un cadeau des elfes et un cadeau de très belle qualité, conçue avec soin par des maîtres armuriers, il en était persuadé, vue son poids et son équilibrage. Il ne ferait aucun doute qu'avec ceci, il se montrerait plus précis et donc plus efficace. appréciant le poids de la chose, il écoutait la tableau que dressait Miri.

- Grâce à Eresh, les elfes ont su situer exactement où avait eu lieu l'attaque, l'arbre mort est le repère. selon celui qui nous servira de guide jusqu'à cet endroit, nous devrions y être en fin de journée. Kouamé sera de la partie, Eresh aussi. Je suppose que vous Horïn et votre ami Ank vous vous ferez plaisir à nous prêter main forte. Toujours prêt?

A leur réveil, Ank n'avait pas manqué de confier à Horïn qu'il lui tardait de se retrouver face à ses créatures, de manière à tester ses limites. Ses limites? La dernière fois il avait bien faillit se faire tuer... A ce moment là, Eresh faisait son apparition près du groupe.

hrp.gif Si vous avez des besoins en équipement dites le mois. A vous de jouer ! Par contre détailler moi bien ce que vous voulez faire, etc etc. Nous allons faire avançer cette aventure à mon prochain post.

écrit par: Horïn Dimanche 18 Août 2013 à 18h37
Horïn soupesa une dernière fois la javeline tout en réfléchissant aux derniers propos de Miri.

C'était une arme redoutable, le Nain ne pouvait que le reconnaître. Parfaitement équilibrée, un manche en bois solide mais légèrement souple, un acier de qualité que seul un maître artisan nain aurait pu égaler.

Lorsque les elfes lui avaient offert la javeline, le Nain avait immédiatement sorti sa bourse pour les dédommager de la perte de pareille arme, mais ceux-ci avaient refusé. Reconnaissant, Horïn avait pris le temps de vanter devant eux la qualité de la javeline, comme il était coutume de le faire lorsque l'on achetait une arme chez un artisan nain afin de le féliciter de son travail.

Avec cette arme, il pourra facilement attaquer une créature ailée avant qu'elle ne soit à portée de griffes, ou au contraire en faucher une si elle tente de fuir par les airs.

Enfin, son regard se reporta vers Miri et Gunlann. Il attendit quelques instants qu'Ank et Eresh soient à portée de voix avant de s'exprimer.

Depuis la séance d'hypnotisme d'Eresh, il estimait qu'ils pouvaient faire relativement confiance au demi-orque. Il leur avait donné de précieux renseignements et nul malhonnêteté n'avait transpiré à travers ses propos.


- Je suis d'accord pour aller jeter un coup d'oeil, cela me semble le plus urgent. J'espère seulement que vous êtes capables de vous repérer dans cette jungle, car il ne faudra pas compter sur moi ! On verra pour la rencontre avec les hommes du Croc d'Acier après.

"Prenons du ravitaillement pour trois jours, au cas où. J'espère que vous avez aussi de quoi dormir à la belle étoile..."

écrit par: Isórion Lundi 23 Septembre 2013 à 09h49
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Dix Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
17 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Petit matin

MJ
Narration: Tous


Personnage décédés: Ank et Miri
PNJ décédé: Kouamé

Horïn gagne les affaires de Ank (descriptif sera envoyé par MP


--Resize_Images_Alt_Text--ne décade venait de se passer depuis que les compagnons avaient prit le départ pour le lieu d'embuscade et de l'antre supposé des créatures inconnues. Ils traversèrent une partie de la dense forêt de la Wealdath sous l'égide leur guide avisé, Kouamé. Ils étaient des aventuriers confirmés chacun venant d’horizons différents et prêt à faire face au danger même l’inconnu avec l’espoir que cette épopée se terminerait le moins tragiquement possible. Hélas, cet espoir était vain.

Ce n’est pas eux qui trouvèrent les créatures mais elles qui leur tombèrent dessus avec la même rage meurtrière que le nain et le moine connaissaient. Cela s’était passer le matin, juste à l’aube à la sortir d’une nuit passée dans un campement précaire. Cette fois les créatures étaient deux, et là encore, leur cible était incontestablement ceux qui servaient une divinité à commencer par Ank qui terminait son tour de garde. Ank ne recula pas. Il hurla pour prévenir ses compagnons endormit, l’alerte demi-orque fut le premier à se réveiller en sursaut, son arme à portée de main tout comme le fils de la pierre, Horïn puis de Miri et, Kouamé et Gunlann. La seconde créature fondit sur une Miri combattive, certaine d’avoir la bénédiction de sa déesse. Gunlann l’assista, unis toutes les par le Loup Argenté que toutes les deux portaient et dont le pouvoir de fraternité se décuplaient dans des situations de danger et de combat. Le malheur frappa en premier Ank. Le moine s’était lancé dans un combat au corps à corps presque insensé mais visiblement il pêcha par excès de confiance, une large blessure s'ouvrit sur la tête du jeune homme et c’est le visage crispé dans une posture horrifiée, dans une giclée de sang, que le camarade de Horïn s'affaissa pour ne jamais plus se relever. Au même instant arrivaient le mi-orque et Kouamé, les deux guerriers ne commirent pas l’erreur de s’appesantir sur le triste sort d’Ank pour fondre sur leur ennemi avec une énergie combative surmultipliés. L'un et l’autre frappèrent sans discontinuer, s’ils faiblissaient une seule fois, ils étaient morts.

Près de là, Horïn portait assistance à la naine et à l’halfelin. Il avait vu Ank tomber, il ne pouvait douter de la mort de son fidèle compagnon mais à cet instant précis, il ne pouvait plus faire grand-chose laissant Eresh et Kouamé s’occuper de l’assassin de son ami. Guerrier confirmé, issue d’une longue lignée de fière guerrier nain, Horïn prit en tenaille la seconde créature à la peau rocailleuse au moment ou celle-ci étrippait une Miri abasourdie qui venait de terminer une incantation et qu’une multitude de fougère et de lianes immobilisaient la chose qui grinça de fureur. La druidesse tomba face contre terre, la neige rougie par son sang alors que Hörin portait son premier coup. En une poignée de secondes deux compagnons étaient morts. Qui serait le prochain ? Loin de ses considérations, les compagnons livrèrent un combat épique et l’issue du combat fut incertain jusqu’au dernier moment. Le destin voulut que les compagnons s’en sortent . La première créature à tomber fut celle aux prises avec Horïn grâce à son immobilisation. Horïn donna le coup de grâce sur l’échine de la chose qui expira, laissant une Horîn dont le bras d’arme le faisait souffrir atrocement et une Gunlann, sévèrement blessée mais encore combative. Les deux nains firent volte face pour voir Kouamé tomber à ton tour, sa tête arrachée. Il fallait aider Eresh mais contre toute attente alors que la tête de leur guide roulait encore sur le sol gelé, le demi orque se saisit à son tour de la tête de son ennemi dans une rage meurtrière et surtout une fragrante envie de vivre. Eresh ne retint pas sa force et hurla comme un forcené tandis que qu’il parvint à briser les vertèbres de la créature.

Ils avaient vaincu leurs ennemis dans un prodigieux combat mais une victoire amère au nombre des leurs tombés…

Quelques jours plus tard, Eresh, Horïn et Gunalnn étaient de retour à la demeure des elfes, le corps de leurs compagnons décédés rapatrié, ils furent tous les trois mis en terre et l’oraison funèbres prononçée par une Gunlann en larmes. Quant aux créatures, Eresh avait arraché les têtes pour les rapporter au conseiller Crindargent, peut-être grâce à elles ils pourraient en apprendre plus. Qu’allaient-ils faire maintenant. Un retour à Pierremousse s’imposait pour le moment avant de chacun reprendre la route. D’autant que le conseiller Crindargent avait promit des éclaircissements sur cette affaire après sa rencontre avec des prêtres de Tempus.

Voilà pourquoi aujourd’hui ils se trouvaient au Chat qui pelote, auberge très en vue de la petite cité de caractère de Pierremousse. Un bâtiment plutôt cossu dont les pierres apparentes étaient couvertes d'une mousse épaisse, au même titre que le reste des constructions de le ce village fortifié. Ils étaient arrivés tous les trois à la veille au soir, et pour la première fois depuis semble-t-il une éternité, ils dormirent dans un vrai lit. Eresh fut heureux d’apprendre qu’une jument, sa jument avait été retrouvée et ramenée en ces lieux. Il pourrait bientôt.

Entre Horïn et Eresh, quelque chose était né, une amitié ? Le mot était peut-être un peu fort.

Ils dormirent tout deux dans la même chambre, du sommeil du juste et se réveillèrent au petit matin avant de descendre dans la salle commune quelque peu désertée en cette heure matinale. Cela ne manque pas de rappeler quelques souvenirs au nain d’écu qui quelques jours plus tôt était arrivé dans cette même auberge accompagné d’un véritable compagnon: Ank. Cela devait lui sembler une éternité.

Ils prirent place tous les deux à la table. il savait que Gunlann n'était pas dans l'auberge, elle devait s'être isolée pour ses dévotions matinales. Etrange de se retrouver là, dans le civilisation et dans un environnement si reposant...


L'aubergiste, Ewald, un homme d'une cinquantaine d'années et doté d'une silhouette musclée, arriva à leur hauteur et leur demanda

- Alors que puis-je vous servir?

écrit par: Eresh Lagik Mercredi 25 Septembre 2013 à 10h23
Pour son premier véritable combat, un où il ne prenait pas la fuite dès un mauvais départ, il avait fait fort. Tout d'abord cela s'était terminé par une victoire, il ne s'y attendait pas trop. D'ailleurs pendant la bataille il ne pensais plus rien, gros vide dans sa tête. Un vide qui ne lui ressemblait pas, il se jura de faire plus attention à l'avenir. Il ne voulait pas commencer sur des mauvaises bases et son entrainement serait doublé dorénavant.

Outre cette petite déception personnelle, venait les pertes en vie, chose légèrement plus importante qu'une perte de moyen, qui l'avait sûrement bien servit. Eresh n'avait eu le temps d'apprécier toutes les qualités de chaque décédés, mais il les pleurait intérieurement, un peu. Il devait reconnaitre qu'il s'étaient bien battu, même s'il n'avait pas eu une vision très ensembliste de la scène, concerné comme il était par sa petite personne et sa survie.

Extérieurement il était à nouveau calme maintenant, avec un effort assez conséquent. La nuit fut rude et dès le matin des tâches de sang embrumèrent sa vue et l'adrénaline était prête à monter. Il se demandait s'il allait dans la bonne direction. Qu'importe ses armes étaient faites et laissaient présager de nombreux cadavres. Dur. Cette seule pensée lui montait à la tête et l'échauffait malgré la froideur matinale.


- Ce que vous avez de plus frais, s'il vous plait.

écrit par: Horïn Jeudi 26 Septembre 2013 à 12h41
Ce matin avait une désagréable impression de déjà vu. C'était en ce même lieu que quelques jours auparavant le Nain prenait son petit déjeuner avec Ank, son désormais défunt compagnon.

La perte de l'Humain avait grandement attristé Horïn, bien plus qu'il ne l'aurait imaginé. En signe de deuil, il s'était rasé la tête et avait déposé une mèche de cheveux sur le cercueil d'Ank avant que celui-ci ne soit à jamais recouvert de terre. Il avait été touché par le discours de Gunlann mais n'avait pas été capable d'ajouter un mot avant de se retrouver seul avec la tombe de son ami.

Il prononça quelques mots en hommage à Ank et à son amitié puis, après une prière en Khuzdul normalement réservée aux Nains, il tourna les talons sans se retourner mais le coeur lourd.

Les évènements s'étaient ensuite enchaînés rapidement jusqu'à leur arrivée à l'auberge de Chat qui pelote sans que les trois rescapés de l'attaque n'aient de prise sur eux.

Le Conseiller Crindargent avait promis de les tenir au courant du dénouement de cette histoire mais sans préciser pour autant de quelle manière ni quand. Horïn s'était résigné au fait qu'ils n'en entendraient sans doute plus jamais parler.

Il attendit qu'Eresh eut fini pour passer commande du petit-déjeuner.


- De la viande froide, deux oeufs aux plats, du pain et une chope de bière. Merci aubergiste.

Le Nain n'avait pas pour habitude de boire dès la matin, contrairement à une majorité importante du Peuple Vigoureux mais la journée s'annonçait fade, ennuyeuse et les souvenirs ressassés seraient moins présents après quelques gorgées de bière.

Il avait hésité à commander pour Gunlann mais cette Naine était vraiment différente et il n'était même pas sûr qu'elle ait les mêmes habitudes alimentaires que lui.

Décidemment, un demi-orque, un Nain et une Naine Polaire... Une bien étrange compagnie. Resteraient-ils ensemble ou bien leurs routes allaient-elles très bientôt se séparer ? Ils n'en avaient pas encore parlé mais rien n'était plus incertain. Le Nain se promit d'aborder le sujet une fois que Gunlann les aurait rejoints. Au pire il retournerait au Bastion de la Compagnie des Marches.





écrit par: Isórion Samedi 28 Septembre 2013 à 07h04
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Dix Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
17 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Petit matin

MJ
Narration: Tous



--Resize_Images_Alt_Text--n apporta de quoi se sustenter aux deux aventuriers, de quoi manger pour le nain, fidèle à sa commande, et deux bonnes pintes de bières dès plus fraiche, de quoi réveiller leur estomac endormit. Gunlann fit irruption dans la salle commune accompagne de sa loutre, devenue depuis un fidèle compagnon, ils devaient apprendre à se connaître mutuellement et présence de l'animal avait mit au baume au coeur de la prêtresse, un coeur dévasté par la perte de son amie Miri. Elle sourit à la vue des deux guerriers et prit place, son visage avenant ne pouvait dissimuler la tristesse que l'on apercevait dans l'éclat de ses prunelles. Elle commandea un verre de lait, rien à manger. Elle coula un regard vers le nain chauve et le demi-orque et leur adressa un sourire contrit

- Il est étrange de nous retrouver ici n'est pas? Surtout après ce que nous venons de vivre. déclara la naine polaire, le ton teinté d'amertume."Nos chemins vont bientôt se séparer définitivement, je me dois de retourner auprès des miens dès que que j'en aurai la possibilité, sans doute après notre entretien avec les autorités de Pierremousse, entretien qui j'espère nous sera profitable. Il le faut, en mémoire de ceux qui sont tombés.

Gunlann avala la moitié de son verre de lait avant de reprendre.

- Et vous Eresk et Horïn, que comptez-vous faire? Comptez vous faire route ensemble ou vous séparer pour affronter chacun votre destin?

Les compagnons n’eurent pas vraiment le temps de prendre la peine de répondre à la novice de la Confrérie quand un jeune homme d’une quinzaine d’année vint les informer qu’on les attendait dans la Maison de la Chancelerie de Pierremousse, le temps juste pour eux de terminer leur petit déjeuner, de s’emparer de leurs bardas et de suivre leur guide. Jusqu’à une belle et massive bâtisse en pierre, d’une élégance sobre certes mais impressionnante quant à son architecture. Ils passèrent une porte cochère centrale pour pénétrer dans un grand hall qui distribuait rez-de-chaussée et étage. Il gravirent les marches pour se retrouver dans vaste et belle pièce rectangulaire dominée par une grand table en bois ovale ou pouvait prendre place une douzaine de personne dans de solides chaises rembourrées. Près de l’entrée, un homme vêtu simplement était assis, muni d’un petit écritoire munie d’un encirer, d’une plume . Ils étaient attendus par trois hommes et une femme elfe. Horïn reconnut deux d’entre eux, le capitaine Stein Reinhart qui dirigeait la garde la de la ville et qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt. Ce dernier n’avait pas vraiment changé depuis qu’il l’avait rencontré, d’épais cheveux gris tombaient en boucles épaisses sur ses épaules, portait une barbe soigneusement taillée. Des traits taillés à la serpes, un regard bleu vert et une bonne carrure sans être empâté, le capitaine Reinhart offrait l’illusion d’un homme bien fait de sa personne, avec peu d’expérience militaire, pourtant sa poigne révélait une réelle force, et le fourreau de la rapière qui pendait à sa ceinture d’arme, patiné par le temps, signifiait qu’il ne s’agissait nullement d’une arme de décoration. Le second, Horïn l’avait rencontré dans l’auberge. Il portait une calotte en acier et une armure dont le plastron resplendissait une épée argentée enflammée sur un bouclier rouge sang, le fils de la pierre l’avait eu peu de temps en voisin de table à leur arrivée dans la cité. L’homme de Tempus ! Ce dernier les regardait d’un regard inquisiteur. Le troisième un homme d'un certain âge aux belles bacchantes blanches il triturait dans ses mains une paire de lorgnons, aux vêtements de qualités qui lui donnait un air vaguement aristocratique. A l’entrée du petit groupe, il s’empressa de remettre sa paire de lorgnon en place. La femme était connue des trois compagnons, i s’agissait Enelyë Sil-Amanièl. La belle elfe fut la première à la faire les présentations

- Gunlann Landeblanche, Horïn Brisefer et Eresh Lagik , nous vous remercions d’être venus à nous. Permettez moi de vous présenter Aleksandar, prélat de Tempus et membre de l'Ordre du Croc d'Acier. Stein Reinhart qui veille avec soin sur la sécurité des habitants de Pierremousse et de ses environs et le premier conseiller de cette cité, Luitger Austzy.

Le premier chancelier fit signe aux compagnons de prendre place sur une des chaises devant eux

- Croyez moi, je suis heureux de rencontrer ceux qui ont permit de mettre un terme à la menace qui pesait sur notre région et qui n'aurait pas manqué d'envenimer les relations entre nos communautés. C'est un remerciement sincère. Nous vous devons beaucoup et nous essayerons de ne pas êtres des ingrats. Dame Enelyë a souhaité cette rencontrer afin que nous puissions vous donnez quelques éclaircissements sur ces choses que vous avez combattus; une bien maigre chose face aux compagnons que vous avez perdu. Sachez que deux autres créature ont été tués par les hommes du prélat Aleksandar quelques jours après vous.

Le dénommé Aleksandar hocha la tête, aucune émotion ne se lisait sur son visage et quand il parla, sa voix était toute aussi dénuée d'émotion.

- Six guerriers aguerris ont perdu la vie dans ce combat mais au moins nous sommes certains d'avoir éradiqué à Pierremousse la menace qui y pesait. Mais ce n'est qu'un grain de sable j'en ai peur, il nous faudra redoubler de vigilance. à l'avenir pour éradiquer de tout Faërun la menace que fait peser ces créatures, Tempus y veillera ! Vous vouliez savoir à qui vous avez affaire? A l'invitation du premier conseiller, je vais tenter de vous apporter quelques maigres informations dont je dispose que et pour deux d'entre vous au moins, vous saurez rapporter à ceux que vous servez car nous ne devons pas ignorer la menace qui pèse sur nous.Il évita d'ajouter le mot encore, le monde connu avait encore si à faire avec les Phaerimms et la menace potentiels que représentait le retour des Shadovars "Qui d'entre vous connaît la période du Temps des Trouble et qui sache l'évoquer succinctement?"


écrit par: Eresh Lagik Samedi 28 Septembre 2013 à 17h48
Eresh n'eut trop le temps d'ouvrir la bouche, mais de toute manière elle ne le dérangeait pas. C'était très bien ainsi. Il n'avait fichtrement aucune idée de ce qu'il allait bien pouvoir faire. Sauf bien sûr : il était beaucoup trop tôt pour rentrer. Même si l'envie le démangeait sa fierté lui barrait le chemin. Avec sa détermination ce n'était pas un mince obstacle.

À la vue de l'elfe il ne put s'empêcher de sourire. Une tête connue au moins, et encore attaché au reste du corps, impeccable. Une succincte vision de Kouamé décapité lui revint. Ça plus les figures sérieuses des trois hommes les lèvres du demi-orque se pincèrent. Apparemment il était trop tôt pour faire la fête et se réjouir, tant mieux, il n'était pas d'humeur joyeuse.

Mais l'atmosphère pesant n'était pas pour autant agréable. Devant la question le guerrier aurait bien voulu brillait, mais estima que c'était un peu ambitieux. Il loucha sur le reste des présents, prêt à écouter le résumé. Plus qu'un conteur il chercher un focalisateur pour concentrer son être et ne pas partir à la dérive. L'exercice, le combat ou l'écoute ferait l'affaire.

écrit par: Horïn Mardi 08 Octobre 2013 à 19h21
Horïn avait été bien étonné de cette invitation, étant persuadé que ce chapitre était clos. Cette quête leur aura décidément réservé des surprises jusqu'à la fin.

Sans un mot Horïn finit sa bière d'un trait puis se leva pour suivre ses camarades, sans avoir oublié de laisser quelques pièces sur la table pour payer son petit déjeuner ainsi que celui de Gunlann et Eresh.

Il se retrouvèrent rapidement dans une salle où les attendait trois personnes et auxquelles s'ajoutait Enelyë Sil-Amanièl. L'Elfe leur présenta leurs interlocuteurs, dont deux que le Nain connaissait au moins de vue. A chacun il adressa un simple signe de tête suite à leurs présentations respectives.

Il s'attarda quelques instants à rendre son regard soutenu au prélat de Tempus avant de porter son attention sur le premier chancelier. Ses mots étaient aimables et se voulant réconfortants mais Horïn savait bien qu'ils ne ramèneraient pas les morts. Il doutait également de la crédibilité de telles paroles venant de ce qui ressemblait fortement à un bureaucrate embourgeoisé.

Il fut davantage intéressé par le discours du prélat qui prit ensuite à son tour la parole, étant curieux de savoir le fin mot de l'histoire et au final les raisons de la mort brutale d'Ank. De plus, comme le souligna avec justesse ce personnage, il lui faudra rendre compte de toute cette histoire à la Compagnie des Marches. Autant avoir le plus d'informations possibles pour que le rapport qui sera consigné dans les archives ne soit pas un récit obscur et mystérieux.


- Au vu du silence de mes compagnons, je présume qu'aucun d'entre nous ne peut répondre à votre question. Qu'est-ce que cela a à voir avec notre affaire ?


écrit par: Isórion Jeudi 10 Octobre 2013 à 10h37
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Dix Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
17 Alturiak 1373(CV)

Lieu : Ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Petit matin

MJ
Narration: Tous



--Resize_Images_Alt_Text--'est ainsi que les trois aventuriers entendirent parler, peut-être vraiment pour la première fois du Temps des Troubles ou comment cherchant à accaparer le pouvoir des autres divinités, Baine et Myrkul volèrent les tablettes de la destinée au seigneur Ao. Il s'agissait d'archives divines qui indiquaient les responsabilités de chaque divinité de Faerûn. Cet acte convainquit Ao que les dieux étaient plus intéressés par leurs conflits internes que par leurs fidèles humains. Pour les punir et les forcer à s'occuper de leurs fidèles, Ao expulsa les divinités de leurs royaumes planaires et les obligea à s'incarner dans des corps mortels appelés avatars, durant l'année des Ombres en 1358 du Calendrier des Vaux. C'est durant cette période troublée qu(apparurent les créatures que les aventuriers venaient de combattre,n on les nommait les Kir-Lanan, on savait peu de chose sur eux seulement qu'ils exécraient la foi sous toutes ces formes et cherchaient à l'anéantir coûte que coûte et en premier lieu les serviteurs des Dieux. Dans un monde où la religion jouait un rôle central dans la yie de tant de gens, cela pouvait devenir très rapidement problématique.Si les kir-lanans n'ont pas un grand respect de la vie, qu'il s'agisse de la leur ou de celle des autres, ils n'existent véritablement que pour provoquer la misère des dieux et de ceux qui se reconnaissent en eux. On ignorait leur nombre exacte, tout juste savait-on qu'ils évoluaient à divers endroits de Faerun et que la destruction ici au Téthyr d'un de leur escadron était une vraie délivrance même si on ignorait la vraie présence de ces créatures et de leur stratégie.

Horïn, Gunlann et Eresh avait fait du très bon travail, il méritait d'être récompensés.


- Le Seigneur Aleksandar tient à vous faire don d'une récompense pour vos actions, une sommes de cinq cent pièces d'or par tête vous est offerte. lança le premier conseiller, aussitôt Gunlann rebondit."L'argent ne m’intéresse pas, j'en ferais don à un village de pêcheur dont Kouamé était originaire. Je crains de n'avoir pas compris tout les tenants et aboutissants de cette affaire mais ce qui est fait est fait et je tiens à rejoindre les miens au plus tôt. Si nous avons pu servir à quelque chose, c'est déjà fort bien..."

La soeur d'Isorion intervint à son tour.

- Gunlann, Horïn et Eresh, je me suis laissé dire par mon frère qu'une nouvelle mission se préparait et qu'il y aurait besoin de talents tels que les votre et avec les compétences martiales de messires Horïn et Eresh seraient les bienvenus.Il est question de voyage par mer et des Iles Moonshae, au large de la Côte des Epées.

Les yeux de Gunlann pétillèrent un instant, la naine polaire avait toujours eu pour la mer et l'univers aquatique un attrait particulier. Elle se tourna vers le demi-orque et le fils d ela pierre.

- Une nouvelle aventure? Cela ne se refuse pas qu'en pensez-vous?

écrit par: Eresh Lagik Samedi 12 Octobre 2013 à 13h10
De l'argent ? une jolie somme, voilà ce que n'attendait pas Eresh. Certes des remerciement, de la compensation pour le mort ... pour le vivant, effectivement ça suivait une certaine logique. Il espérait de son coté seulement une certaine satisfaction des elfes. Qu'ils ne regrettent point de l'avoir libérer et bien traité. Qu'allait-il faire de cet or ? Il n'avait que peut jouer avec la monnaie jusqu'à présent.

Il devait penser en aventurier : quelque chose pratique, utile et rentable. Une nouvelle arme par exemple. Il pourrait aussi faire une folie pour sa mère, un beau, gros, cadeau. Mais il ne savait pas ce qui lui ferait plaisir, vraiment. Penser d'abord à lui serait le mieux, à sa survie. Donc une arme, c'était parfait. Il se demandait s'il entrait bien dans le moule, ou si entrer était finir dans un cercueil.

Pour en venir aux créatures tué il n'en avait jamais entendu parler, du Temps de Troubles oui, évidement un peu, mais de ces bestioles là non. Le mystère étant résolu il senti la pression retomber un peu. Il avait peur que ce ne soit pas fini, qu'il y en ait encore d'autre à abattre. Il était capable, mais pas tout à fait près à recommencer. Nuance qui lui importait beaucoup. Mais prendre le large lui disait bien.

Il manquait juste des précisions quand aux commodité pour son cheval, sinon il était partant. Bien sûr ce ne serait pas de tout repos, mais ça lui changerait les idée le lointain, il n'avait aucune idée de la distance, de plus ce serait l'occasion de s'améliorer et d'apprendre à mettre en pratique les bases qu'il possédait. Avec un peu de chance, ce ne serait pas de si terribles bêtes qu'ils rencontreraient au loin.


- Je fais confiance à vos directions, il peut compter sur moi.
Je n'ai jamais pris la mer, si je peux me rendre utile se sera l'occasion.

écrit par: Horïn Lundi 28 Octobre 2013 à 17h24
Horïn mit plus longtemps que ses deux camarades à répondre. En effet, il essaya de mémoriser tous les éléments afin de pouvoir les reporter par la suite dans un courrier à destination de la Compagnie des Marches. Et comme il possédait très peu de connaissances dans le domaine religieux à part pour ce qui concernait le panthéon Nain, cela n'était pas une partie de plaisir. Cependant ces informations seraient utiles à sa phalange.

Il parvint à retenir l'essentiel et donna sa réponse après quelques secondes de réflexion.


- Si on a pu aider à rendre la région un peu plus sûr, tant mieux. Comme vous l'avez noté, le coût a cependant été élevé.

"Je ne connais pas les îles dont vous parlez, je n'ai même aucune idée d'où elles peuvent bien être situées mais j'accepte également la mission. Quand le départ est-il prévu ? J'aurais quelques affaires à régler avant de partir."

S'il n'était pas possible de l'emmener, il lui faudrait en effet vendre sa monture. De plus il devait trouver un relais postal afin d'envoyer son rapport à la compagnie et l'informer de sa nouvelle destination. Il souhaitait également faire de menues emplettes avant son départ.

Enfin, il rebondit sur un dernier "détail" énoncé par le premier conseiller. Son côté négociateur (avide dirait les humains) de Nain refit surface.


- Concernant la récompense, vous avez évoqué la somme de 500 pièces d'or par tête. Vu que mon ami Ank a payé de la sienne son engagement, j'estime que sa tête vaut bien ces quelques pièces également. Il n'a pas de famille à qui pourrait revenir cette somme et n'a guère évoqué d'autres amis que moi pendant nos voyages. J'utiliserai avec sagesse le fruit de son sacrifice."

"Si vous êtes d'accord avec ce fait, j'aimerais alors donner la moitié de la part d'Ank à Dame Enelyë Sil-Amanièl. Je souhaiterais que cet argent serve à entretenir et honorer sa tombe ainsi longtemps que possible."

"Avons-nous un accord ?"


écrit par: Isórion Jeudi 31 Octobre 2013 à 03h31
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Dix Septième jour de la Griffe du froid, Année des Dragons Renégats
17 Alturiak 1373(CV)

Lieu : VAux abords de la ville fortifiée de Pierremousse, Royaume du Téthyr.
Temps : Ciel dégagé, froid, Températures négatives
Moment :Petit matin


MJ
Narration: Tous

Horïn gagne une sacoche de trésorerie avec 75 pièces de platines et Eresh gagne une sacoche de trésorerie avec 50 pièces de platines. Horïn gagne les effets personnels de Ank et sa monture.
Inventaire compagnons mis à jour et XP également


--Resize_Images_Alt_Text--ui ils avaient un accord, le sœur d’Isorion Sil-Amanièl le leur confirma sans la moindre hésitation tandis que chacun des compagnons se voyait récompenser d’une belle bourse remplie d’espèces sonnantes et trébuchantes. Gunlann confia son argent à Enelyë Sil-Amanièl avec la promesse que l’argent serve à honorer la mémoire de Kouamé et de faire vivre le petit village de Pierre-Anse et ses habitants. Le fille de la pierre n’en avait pas pour autant terminer avec le Téthyr, elle reviendrait. Mais en attendant, elle devait remettre la broche du Loup Argenté de cette pauvre Miri à Thüldae, c’était son devoir tout comme elle savait que son noviciat prendrait fin à son retour et que malgré la tristesse qui l’envahissait, elle savait qu’elle allait devenir une Gardienne Sylvestre à part entière, cela seul suffisait à lui donner du baume au cœur. La naine polaire demanda à la conseillère elfe s’ils emprunteraient le même chemin que pour leur arrivée ? la réponse fut affirmative, ils emprunteraient bel et bien un chemin de travers, l’œuvre d’une magie ancienne et puissante qui n’altérerait en rien leur personne promit Enelyë devant le questionnement muet du Frère des Marches et de l’aventurier sang mélé. Et double consécration, ils pouvaient emmener leurs montures

- Faites nous confiance. déclara l’elfe des bois tandis que le petit groupe quittait le demeure des conseillers de Pierremousse. Sans doute plus facile à dire qu’à faire mais seul le résultat importait tout compte fait. Une lieue plus loin, ils abordèrent une clairière arborée ou coulait un ruisseau d’eau vive, l’elfe les invita à prendra la direction du chemin moussue qui se dessinait de l’autre côté de l’eau " Par là vous rejoindrez un chemin qui mène vers les Cité des Splendeurs, ne soyez par surpris ni étonné car il existe des chemins détournés, qui, utilisés avec parcimonie, peuvent faire gagner un temps précieux… Adieu...»

Juchés sur leurs montures, Horïn ayant en prime la monture de son défunt ami, ils s’engagèrent sur le chemin il ne virent pas un visage féminin se dessiner dans l’eau dardant un regard translucide en direction des compagnons puis vers la belle elfe des bois qui lui adressa le plus beau sourire et lui chuchota quelque mots en espruar

[elfique]- Sois remercier pour tout Oénys et de faciliter ainsi leur passage.
Les compagnons sentirent une brise glaciale se lever et puis de la neige tomber en gros flocons baissant considérablement leur champ de vision….

Fin de quête




La suite des aventure d'Eresh et Horïn, c'est par -> ICI