Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> La Fleur de Lune, Rendez vous à la rue des Cloches
  écrit le : Mardi 21 Juillet 2009 à 03h51 par Azur'ael
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Vingtième jour d'Uktar dans l'Année de la Magie Sauvage
(20 Uktar 1372)
Lieu : rue des Cloches
Temps : nuit, ciel dégagé, vent froid
Moment : soirée


MJ


Narration :Tous


Eauprofonde est surnommée la Cité des Splendeurs. Pourtant les événements récents ont fait perdre quelque peu son éclat : invasions, guerres, et maintenant sécheresse.
La cité des Splendeurs a gagné une noire patine de désespoir et de misère. Pourtant les aventuriers continuent d'affluer de tout part. Qui sait peut être qu'ils arriveront à restituer sa gloire d'antan. En dépit de cette atmosphère, la cité des Splendeurs continuent à fêter ses jours fériés, et une grande fête s'annonce dans une décade. Il s'agit de la Fête de la lune. Elle marque l'arrivée de l'hiver. C'est le moment pour tous de fêter les morts et de se souvenir des ancêtres et de les honorer : les histoires du passé se mêlent lentement aux légendes des héros tandis que la bière coule et que tous se rapproche des feux de cheminée dispensant une douce lumière.

Une affiche placardée dans les lieux les plus fréquentés de la Cité des Splendeurs ne pouvait qu'attirer l'attention des aventuriers désireux de gagner rapidement une somme conséquente...


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...



Cette soirée s’annonçait frileuse avec ce vent froid annonciateur de l’hiver. Mais au moins le ciel nuiteux était dégagé laissant libre cours aux étoiles de briller de tout leur éclat. La rue des cloches était éclairée par des lanternes. Le commerce de Phalantar était vite réparable. Deux gardes humains bâtis comme des orques gardaient une entrée, différente de celle qui amenait les clients directement dans le commerce. Il s’agissait sans doute d’une entrée de service ou de livraison. Un vieux nain renfrogné fagoté d’un gros sac dans son dos se tenait devant eux, sa lourde hache à la main. Il avait l’air d'attendre qu'on le laisse entrer…



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écrit le : Mardi 21 Juillet 2009 à 11h28 par Kiros
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La journée n’avait pas été particulièrement chaude. Mais la soirée se faisait vraiment très froide, Kiros claquait des dents à chaque rafale. Il marchait dans la rue silencieuse ou quelques badauds s’aventuraient chaudement couverts.
Dans la journée, Kiros avait lu l’affiche du Maître Phalantar. Et un peu d’argent serait la bienvenue, de même qu’un peu de mouvement lui réchaufferait les os.
Décidé, il se dirigeait vers la rue de la Cloche ou l’enseigne du commerce se trouvait.

Arrivé au coin de la rue, il distingua trois formes devant une porte près du commerce, ce dernier étant probablement fermé à cette heure. Kiros se dit que demander à ses trois individus lui éviterait de revenir le lendemain quêter des informations sur le sieur Siathyen. Et si la chance lui souriait ce soir. Il se pourrait bien que l’un des trois gars soit la personne recherchée. Malgré tous Kiros restait sur ses gardes, car à cette heure, beaucoup de choses pouvaient arriver.


- Bonne rencontre messieurs, serait-il possible que l’un d’entre vous connaisse Sieur Siathyen ou Maître Phalantar, car j’ai lu son offre et j’aurai aimé en savoir un peu plus avant demain.


 
 
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écrit le : Mardi 21 Juillet 2009 à 18h18 par Hannibal
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Originaire de Damarie, Hannibal était habitué au froid et seul le nuage de vapeur blanche qu'il recrachait à chaque expirations lui faisait prendre conscience de la température. Les badauds dans la rue avaient enfilés de lourds vêtements chaud et malgré le froid, la ville fourmillait d'activité. Le damarien arpentait les rues pavés de la ville, jetant quelques coups d'oeil curieux à gauche à droite... selon les rumeurs, la cité était en période de crise voire de déclin mais de ce qu'il voyait, Hannibal pouvait dire que la cité était loin d'être pauvre. De beaux et hauts bâtiments, des étals de marché bien fournies, un port grouillant de navires arborant pavillons étrangers... tout cela était signe de richesses et d'un commerce prospère pour le guerrier qui s'amusait à comparer ce qu'il voyait avec les autres cités visitées durant ses voyages. Car en effet, c'était la première fois que le damarien se rendait à Eauprofonde.

Et de toutes les cités qu'il avait put visité, cette dernière était sûrement la plus grande et la plus impressionnante. Elle n'avait aucune commune mesure avec des cités comme Nyth dans les contrées Thay et seule Portcalim aurait put rivaliser avec Eauprofonde dans les souvenirs du damarien même si cette dernière était nettement plus puissante... cependant il aimait beaucoup Portcalim, son architecture unique, ses fruits exotiques et ses marchandises venues des quatre coins du monde mais ce qui avait fasciné le damarien... c'était le désert. Des dunes et des dunes de sable s'étendant à perte de vue sous un soleil de plomb où la vie se limitait à quelques oasis perdues dans le désert et dont seules les caravaniers connaissaient la position exacte. Le silence d'outre-tombe n'était brisé que par le sifflement du vent. C'était un endroit fascinant malgré le vide qui y régnait... c'était un lieu que l'homme n'avait pas encore dompté. Un autre détail dont le damarien se souviendrait toujours dans ces contrées chaudes et exotiques... c'étaient ces danseuses du ventre aux formes et aux courbes généreuses tandis que le voile disposé devant leurs visages renforçaient le mystère et invitaient le spectateur à contempler cette danse aux mille et un charmes... Bien que pouvant paraître puéril et obscène, c'était un détail que chaque homme se devait de retenir lorsqu'il visitait ce lieu magique.

Perdu dans ses souvenirs, le damarien arpentait silencieusement les rues à la recherche de la rue de la cloche où se trouvait la dite échoppe mentionnée sur l'affiche. En effet, en manque de sous et d'aventure, le damarien avait lu avec un intérêt non dissimulé l'affiche et avait décidé qu'une petite expédition aussi bien rémunérée ne serait pas une perte de temps inutile. Mais le damarien restait prudent, il était surpris par le salaire exorbitant d'un voyage d'une durée aussi courte et il préférait garder la tête froide quant à cette offre "alléchante".

Il trouva facilement la rue et encore plus facilement l'échoppe. Cette dernière était fermée et seuls les deux gardes postés à la seconde porte de l'établissement indiquaient que l'activité à l'intérieur des murs n'avaient pas cessée. Déjà là, le damarien pouvait voir un nain et une autre personne patientant devant les gardes. Cette dernière posa une question toute légitime mais Hannibal doutait un peu de la réponse des deux gardes. Le damarien se mit derrière les personnes présentes, attendant de voir la suite des évènements et la réponse des deux sentinelles.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Vendredi 24 Juillet 2009 à 12h38 par Kolimar Velcor
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il y eut cette lumière blanche et bienfaitrice, un changement de décors et un nouveau paysage. Oubliée la prison, oubliés le noir et les pièges sournois qui tombait à chaque coin de mur ou de porte. Oubliée aussi la présence de Fillow. Que s'était-il passé exactement ? Elle n'aurait su le dire. Ce qu'elle savait c'est qu'elle était là maintenant. Elle avait atterri dans son pays d'origine, bien qu'un peu plus haut de la porte de Baldur, endroit où elle avait vu le jour. Pas un seul de ses anciens compagnons ne se trouvaient près d'elle. Il n'y avait rien que le doux paysage et ciel familier devant ses yeux. Elle garderait en elle, le souvenir de son Fillow, tout près de son cœur. Peut-être qu'un jour elle le retrouverait, peut-être même qu'elle pourrait partir à sa recherche dès maintenant. Cependant pour cela il fallait soit avoir une piste soit posséder une magie suffisamment puissante pour permettre de localiser quelqu'un. Mais de tels moyens se payaient très cher et Iélénia n'était pas spécialement une richissime personne. Elle finit par se retrouver dans la cité des splendeurs espérant pouvoir trouver de quoi gagner un peu d'argent tout en continuant sa mission de prêcheuse.
Elle finit par tomber sur une affiche qui attira son attention. Elle se présenta à l'heure dites et pu voir que déjà d'autres personnes étaient présentes pour répondre à l'annonce. Il était facile de deviner qu'ils seraient plusieurs à être là. Elle se demandait par contre, les raisons qui poussaient les autres à venir ici.


-Bonne rencontre à tous. C'est ici que ça se passe alors je suppose ? Je m'appelle Iélénia, que la lumière du matin vous accompagne.

La jeune femme salua tout le petit groupe qui se tenait devant elle respectueusement.





Que Lathandre nous garde.
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écrit le : Dimanche 26 Juillet 2009 à 21h19 par Azur'ael
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Les armoires à glace, qui faisaient office de garde, jaugèrent du regard les premiers arrivants. Ils avaient un visage des plus neutres, toutefois il était possible de lire une grande assurance. Comme arme apparente, ils portaient un gourdin à la ceinture. L’un deux prit la parole :

- C’est bien ici le lieu de rendez vous pour l’annonce de Maître Phalantar. Nous vous demandons de nous laisser vos armes, sacs et objets magiques. Nous ne ferons aucune exception.

Le nain réagit au quart de tour à ces propos.

- Par la barbe blonde de mon aïeul, ma hache ne me quitte pas !

Face à cette réaction très « naine », les gardes restèrent des plus stoïques, confiants dans leurs qualités martiales et répondirent en chœur par un grand « NON ! »

Le membre du peuple vigoureux rouspéta de plus bel. Tous les jurons y passèrent « cerveau de troll, taffiole d’elfe… ». Finalement il se résigna à partir, râlant à réveiller tout le voisinage.

Ceux qui avaient consenti à laisser leurs affaires et à être fouillés pouvaient passer la porte qui menaient à un petit vestibule. Leurs affaires furent rangées soigneusement dans une large armoire. Le vestibule menait à une autre porte qui fut ouverte par un troisième garde. Cette porte donnait dans une petite salle froide et triste. Au centre, une grande table rectangulaire entourée sur la longueur par des bancs prenait toute la place. La pièce est éclairée par des chandeliers posés au centre de la table. Au bout de la salle se tenait une autre porte tout en métal, avec plusieurs mécanismes savants d’ouverture ; de quoi décourager bien des voleurs…Le propriétaire des lieux avait l’air d’être très pointilleux sur les mesures de sécurité.

Un homme d’une quarantaine d’année, habillé d’une robe grisâtre en harmonie avec la froideur de la pièce, entra par cette lourde porte métallique ouverte par un autre garde. Il portait dans ses bras parchemins, encriers et plumes. Ses yeux aussi noirs qu’un puit sans fond brillaient d’une certaine malice. Son sourire semblait forcé, sans doute le fruit de l’hypocrisie de la politesse.


- Je vous souhaite tous la bienvenue et je vous remercie d’avoir répondu à l’annonce. Je suis l’intendant de Maître Phalantar. Je vais vous laisser mettre sur parchemin votre nom, prénom, région d’origine, profession, qualité, et précédents employeurs pour que nous puissions prendre connaissance de vos qualités. Je vous laisse et rejoins plus tard.

L’intendant posa tout sur la table et se retira avec les gardes, empruntant la porte par où il était entré. Plusieurs bruits métalliques des mécanismes de fermeture de la porte leur succédèrent. Les aventuriers étaient maintenant seuls…



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écrit le : Lundi 27 Juillet 2009 à 14h25 par Hannibal
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Le damarien regarda le nain passer devant lui, poussant nombres de jurons tout droit issus d'un langage des plus fleuris. Il ne put s'empêcher d'esquisser un léger sourire même s'il savait que lui même devrait laisser ses armes, idée qui ne lui plaisait que trop peu... mais bon, puisqu'on ne pouvait faire autrement.
Le guerrier retira sa cape noire, son épée et sa dague qu'il confia aux molosses. Même s'il se sentait un peu nu sans ses armes, le damarien avait toute confiance dans ses capacités au combat à mains nues, il avait déjà eu l'occasion de pratiquer la lutte à plusieurs reprises et il n'était pas très inquiet dans le fait de se battre sans ses armes. Une fois ses armes et affaires "déposées", le guerrier put entrer sans problème, constatant de la sobriété de la pièce et de l'importante sécurité qui entourait le lieu.
Il n'attendit que les paroles de l'étrange bonhomme en robes grises pour finalement s'assoir sur l'un des bancs. L'aspect bureaucrate du formulaire qu'il leur demandait de remplir donnait un peu plus de professionnel à l'affaire, ce qui avait pour effet de rassurer Hannibal qui restait sur ses gardes depuis qu'on lui avait retiré ses armes. Il scruta d'un oeil discret les deux autres personnes présentes avec lui... toujours l'espèce d'elfe ou demi-elfe, le damarien ne pouvait rien confirmer. Mais il y avait aussi cette humaine... apparemment une prêtresse au vu de la façon dont elle les avait salué devant l'entrée. Hormis ça, le guerrier ne pouvait rien dire d'autre de bien concret.
Il ramassa une des feuilles vierges ainsi qu'un encrier qu'il rapprocha, une plume blanche trônant fièrement dans le petit bocal d'encre. Il se mit à coucher sur le papier ses quelques expériences passées, outre les informations élémentaires telles que son nom où ses origines, il ne manqua pas de préciser son petit "stage" de survie dans la jungle de Chult ou encore ses qualités de garde du corps en présentant la fois où il avait escorté une caravane marchande en plein désert calimshan... certes il n'avait pas put mener l'expédition jusqu'au bout mais il avait passé suffisamment de jours au sein des bédouins pour en acquérir une certaine expérience.
En ce qui concernait ses talents, il fut bref et sans équivoques: talents martiaux, bretteur habile et bon lutteur furent ses principaux arguments. Il préféra garder pour lui ses facultés à négocier, persuader ou à marchander facilement.
Il remit soigneusement la plume dans l'encrier, s'allongeant sur la banquette en attendant que les deux autres aient finis. Néanmoins, il restait sur ses gardes en raison de ses armes absentes... pensif, il tâtonna l'endroit ou reposait habituellement le fourreau de son épée à sa ceinture.



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écrit le : Mardi 28 Juillet 2009 à 14h09 par Kolimar Velcor
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Déposant ses armes sans discuter mais non sans avoir regarder où elles étaient déposées, Iélénia suivit le chemin indiqué. A l'annonce de formalités administratives elle émit un long soupir de lassitude. Elle s'exécuta tout de même se contentant de mettre le strict minimum sur le parchemin.
Si pour son nom et sa région des contrées du mitan occidentales cela était évident, pour sa profession cela lui paraissait beaucoup moins facile. Elle se contenta de mettre prêcheuse de Lathandre ce qui correspondait le mieux à sa fonction. Elle n'avait pas eu à proprement parler d'employeur juste que là, car elle s'était fait enlever alors qu'elle recherchait ses origines du côté de Thesk. Elle s'en était sortie par miracle d'ailleurs, mais n'avait pas appris grand chose de plus. Pour les qualités qu'elles possédaient elle se dit en elle même qu'elle en possédait beaucoup et qu'il serait peut-être un peu long de toutes les énumérées. Elle n'ajouta donc à la suite que chasseuse de morts-vivants ce qui n'était qu'une des nombreuses perspectives de carrière qu'elle envisageait.
C'est ainsi qu'elle acheva sa description.


-Et voilà cela devrait suffire amplement, je pense. A qui doit-on rendre ce parchemin au fait ?

Elle se rendit compte subitement qu'ils avaient été enfermés et sans arme dans cette pièce. Elle n'aimait pas trop l'enfermement. En fait elle se sentait même mal à l'aise dans les endroit clos. Déjà que lorsqu'elle avait parcouru la prison de Thesk, elle avait eu des crises de panique qu'elle faisait passer par de la colère sur d'autres personnes de son entourage qui ne lui plaisait guère. Elle se souvint encore du moment où elle avait expliqué ses quatre vérités à la jeune femme emprisonnée tout comme elle dans la prison.
Ne tenant plus sur place, elle se dirigea vers la porte et vérifia dans un premier temps que cette dernière n'était pas fermée à clé. Sans quoi il lui faudrait agir dans la mesure de ses moyens pour voir si elle pourrait l'ouvrir. Elle fût envahie par un sentiment étrange de panique et de colère. Cela ne ferait que deux fois dans sa vie qu'elle se retrouvait coincée quelque part.


¤J'espère que ça ne va pas recommencer parce que sinon là je crois que je vais vraiment m'énerver.¤



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écrit le : Mercredi 29 Juillet 2009 à 05h57 par Noisette
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La jeune humaine avait eut à peine le temps d'arriver dans la cité des Splendeurs que déjà elle était submergée par tant d'activité, de cultures, de professions les plus incongrues -elle avait réussit à trouver un vieux nain persuadant chaque passant qu'il vendait des mains à trois doigts permettant des prouesses sexuelles incroyables- mais le plus impressionnant était la ville en elle-même : tentaculaire. Bien des aventuriers y parcours les allés et ruelles au péril de leurs vies. Noisette préférait la sécurité relative des grandes avenues bien qu'elle s'autorisait parfait des petites frayeurs en s'aventurant dans des allées mal famées.

* Bigre de bougre d'âne nain, où est donc ce chemin ! *

Barde depuis quelques années seulement, elle n’avait eut le temps que d’apprendre les bases des artistes voyageurs. Mais le propre d’un artiste n’est-il pas de savoir improviser lorsqu’il le fallait ? Noisette s’y laissa prendre et commença son travail de recherche. Elle eut tôt fait de trouver la rue de la Cloche au Commerce. Seulement son retard semblait se faire sentir. Elle était seule dans la rue ne pouvant s’empêcher de penser qu’elle venait encore une fois de se perdre. La première fois lui avait couté sa ponctualité, la deuxième lui couterait-elle sa candeur ? Qui sait ce qui pouvait se passer dans ces ruelles étroites, sombres, puantes et embourbés d’hommes sales à l’haleine fétide et au bassin collant.

Plus de temps à perdre, la tragédienne était attendue chez Maître Phalantar et elle comptait bien y arriver à temps. La seule opportunité qui s’offrait à elle était cette embouchure gardée pour deux colosses aux ascendants molosses. L’entrée dérobée d’un commerce ? Sans doute celui de cet employeur qui avait les moyens de placarder son affiche partout en ville et d’engager d’aussi abruptes bêtes. Les gens important ont souvent mauvais goût.


* Ce petit chemin, qui sent la noisetteee
me rappelle soudain, ce grand jour de fêteee
où plusieurs gredins, me prenaient la têteee … *

Sans perdre plus de temps, elle allât se présenter à eux, les questionnant sur le-dit lieu.

- Bonne journée messieurs bras-gonflés, ai-je bien affaire aux plus fiers bras de fer et de binouze de la ville ? Pourriez-vous m’être d’un grand secours, ô messires ? J’ai un rendez-vous bien particulier avec un certain Siathyn, ou Siathen ou encore Saithyen, ou plutôt le majordome de Maïtre Phalantar. Vous pourriez m’indiquer ce lieu de plaisir sans ressources ?



« La femme et la dryade ont mêmes buts que l’actrice dramaturge. Séduire et dominer son public. »

En cette taverne, je vis une fois un nain nommé Khazuk.
Il était fou et perdait souvent la tête, mais je l'aimais pourtant bien.

Se connaître soi-même est la base de tout.
 
 
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écrit le : Mercredi 29 Juillet 2009 à 19h01 par Azur'ael
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La barde au prénom sylvestre Noisette avait eu le droit au même traitement de faveur que celui des prédécesseurs aventuriers : fouille, confiscation des armes, sacs et objets magiques. Un des gardes l’avait conduite dans la salle austère où Iélénia et Hannibal remplissaient leur formulaire.

La prêtresse de Lathandre laissait percevoir une certaine nervosité, debout devant la colossale porte métallique. Possédait-elle des pouvoirs psychiques ou magiques, ou le seigneur de l’Aube avait-il exaucé sa prière ? Parce que des bruits métalliques retentissaient de nouveau, précédés de l’ouverture de la porte…

L’intendant était de retour, toujours accompagné d’un garde.


- Bien, mon maître Phalantar est impatient de vous rencontrer. Ah mais je vois que nous avons une retardataire. Dépêchez vous de coucher sur le papier les informations requises, celles que le garde a du vous rappeler. Avant de rencontrer mon Maître Phalantar, je vais vous énoncer des règles strictes à suivre à la lettre : ne touchez à rien…il y a beaucoup de verrerie très fragile, prenez la parole seulement quand le maître vous la donne, évitez de mentir car il a le nez très fin…C’est compris ?

Récoltant le formulaire de chacun, il les invita ensuite à le suivre et à traverser cette fameuse porte. En franchissant le palier, des premières odeurs florales caressèrent le nez de chacun. Ils étaient entrés dans la réserve envahie de flacons, de tonnelets, de dames-jeannes, du sol au plafond. L’intendant ne traîna pas , les amenant à une autre pièce. Cette pièce était le bureau de Phalantar. Le bureau était d’un seul tenant. Hormis un pan de mur couvert d’une bibliothèque, la pièce était ceinturée de tables, de buffets bas et d’établis qui devaient servir autant de bureau que de paillasses pour des expériences chimiques. Pipettes, cornues, flacons…il y avait du verre à casser dans cette pièce !

Maître Phalantar se tenait debout au fond de la pièce. La maigreur de l’homme faisait ressentir ses yeux gris un peu exorbités, son nez en bec d’aigle, sa mâchoire anguleuse. Il était habillé à la mode, et impeccablement, dans des teintes vert et ocre qui lui éclaircissaient le teint.

L’œil prudent d’Hannibal ne manqua pas de ressentir une présence dans le coin droit ombragé de la pièce. Il y avait une silhouette encapuchonnée. Elle aurait pu faire corps avec l’ombre si la lueur des chandelles n’avait pas trahi les reflets de ses yeux azurs mouchetés d’or.

L’intendant apporta les formulaires à son maître qui les parcourut rapidement. Les aventuriers avaient été invités par l’intendant à rentrer dans la pièce et à rester dans l’entrée. Phalantar prit la parole :


- Heureuses rencontres …Alors aucun d’entre vous n’est originaire de la cité des splendeurs ? ! …La mission que je vais bientôt vous présenter demande de votre part la plus grande confidentialité. Alors avant de commencer, jurez moi sur votre dieu, votre famille, vos amis, et votre vie que cette conversation restera des plus secrètes…

Il leva la tête vers les aventuriers , humant l’air comme si son flair avait d’étranges capacités.

- Ah dîtes moi aussi que fêtons nous dans une décade ?



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écrit le : Vendredi 31 Juillet 2009 à 18h30 par Noisette
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La jeune femme avait à peine rattrapée son retard qu’elle reprenait encore une longueur de moins sur les autres aventuriers présents. S’emparant de la plume, elle se dépêcha de remplir le formulaire donné par le secrétaire. Nom, prénom et région d’origine, profession, rien de tout cela ne prit beaucoup de temps à compléter. Les qualités étaient plus dures à définir. Qui pouvait se vanter de connaître les siennes ? Dans les doutes elle mit sur le parchemin la beauté, la séduction, et la diplomatie. N’étaient-ce pas là les plus représentatives de sa personne ? Restait à compléter la liste des anciens employeurs. Délicate tâche qui consistait à trier les employeurs « honorables » des un peu moins « acceptables ». Ambrosius était l’un des seuls employeurs qui pouvait paraître sur la liste demandée. Aussi n’écrivit-elle que le nom de vieux nain amateur de vin et d’autres liquoreux.

* Ce vieil Ambrosius, une vraie bourrique ambulante, pas comme Madame Clovis et ses dames. *

Une fois le formulaire compléter, elle souffla un brin sur la feuille pour faire sécher l’encre et s’empressa de rejoindre le reste du groupe, arrivé dans la salle d’entretient, elle comprit les recommandations du secrétaire. Elle se demandait pourquoi rien n’avait encore été brisé. Puis arrivé près du l’intendant elle lit remit le parchemin qu’elle venait de compléter.

- El dulce de leche votre seigneurie. Si je ne me trompe pas, ou plutôt si j’ai bien entendu les paroles des habitants du coin, il semblerait que la ville se prépare à un événement, une grande fête plutôt ? Je n’ai pas pu me renseigner d’avantage, mon retard était déjà trop important.

Noisette était passé rapidement dans les diverses auberges de la ville pour s’imprégner de l’atmosphère de la ville. Toujours aux aguets elle avait pu entendre parler des préparations d’une fête en ville, mais rien de plus précis, elle ne s’était pas attardée dans les environs une fois le message placardé de Maitre Phalantar prit en connaissance. L’homme de cour s’entourait de mystérieux et d’une apparente mysticité et puissance occulte. Fioles et flacons ne faisait pas le mage ni l’alchimiste. Sa crédulité impressionnât la jeune barde. Qui croirait sur parole des aventuriers vénaux venus de tout Feerun ? Aussi ne s’attarda-t-elle pas à jurer sur un dieu, une famille ou une vie. Les bardes sont bavards et avides de secrets, rien n’est insensible à leur curiosité. Fallait-il jurer pour connaître ? Le choix fût vite fait.

- Quand au serment de silence, pour ce qu’il vaut le voici : Je jure sur ma famille que je ne révélerais rien de ce qui c’est dit dans cette pièce, à ce moment précis.

Une formulation habile qui laissait la barde libre de ses choix.



« La femme et la dryade ont mêmes buts que l’actrice dramaturge. Séduire et dominer son public. »

En cette taverne, je vis une fois un nain nommé Khazuk.
Il était fou et perdait souvent la tête, mais je l'aimais pourtant bien.

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