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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La Prophétie > Les Ombres de la Prophétie


écrit par: Karth Lundi 08 Octobre 2007 à 21h34
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Soir



Narration

Nxebz

L’aventure dans les jungles de Chult en compagnie d’un hétéroclite groupe d’aventuriers était déjà loin. Et c’était grâce au malicieux gobelin qu’ils s’en étaient tirés. En effet, Nxebz connaissait suffisamment bien la jungle et la forteresse pour indiquer au groupe une voie cachée, ce qui leur avait permis d’échapper à la garde locale et à leurs ravisseurs. Par chance, la jungle elle-même s’était montrée clémente, les créatures qu’ils eurent à combattre sur leur passage se firent bien moins nombreuses qu’à l’aller. Et ce fut avec un soulagement certain qu’ils étaient arrivés au port. Là le groupe s’était rapidement dispersé, les membres de la Compagnie des marches poursuivant leur mission tandis que le grand mercenaire empruntait le premier navire venu pour quitter la région au plus vite.

Cette image avait plu au petit gobelin avide de nouvelles aventures, et c’est sans se douter de sa destination qu’il emprunta lui aussi un navire marchand. Bien entendu, contrairement au damarien, lui n’avait pas payé sa place et s’était contenté de se faufiler entre les caisses de marchandises. Sa petite taille et son astuce suffisant pour lui permettre de subsister durant tout le long voyage. Et ce n’est qu’après quelques mois passant de caravanes en bateaux, se cachant dans diverses caisses et paquetages qu’il arriva enfin à bon port. La nuit était tombée depuis plusieurs heures, et au son des conversations parmi les hommes d’équipage, le gobelin apprit que le déchargement ne se ferait que le lendemain matin. Il aurait donc le temps de descendre à quai et d’explorer son nouvel environnement...

Sur le ponton, amoncellements de caisses, tas de cordes, de cordages et de filets en tous genres. Un peu plus loin, un cavalier vêtu d’un long vêtement sombre venait de descendre de cheval pour entrer dans ce qui semblait être une auberge...



Krayt

Le terrible orogue avait triomphé une fois de plus dans l’Arène du Pouce frémissant, il en était à son troisième combat, et les pitoyables adversaires qu’il avait eu à affronter n’étaient que des faibles esclaves suffisamment idiots pour espérer obtenir leur liberté et un montant de mille pièces d’or. Mais pour cela il leur fallait survivre pendant une année entière de combats dans l’Arène… Ce que jusqu’à présent, très peu de gladiateurs avaient réussi.

Krayt était arrivé à Port-pônant quelques lunes auparavant le cœur et l’esprit empli de conquêtes et de gloire, mais sa race, sa force et sa puissance avaient attiré l’œil mauvais de certains. Quelques provocations et agressions plus tard, deux cadavre gisaient au pieds du terrifiant barbare, son instinct et sa nature tout entière l’ayant poussé à tuer. Mais malgré les rumeurs sur la cité de Port-pônant, il y existait tout de même une milice qui y faisait régner un semblant d’ordre. Et le barbare ne put y échapper, mais une seconde fois en très peu de temps, sa nature attira à nouveau l’attention. Cette fois ci ce fut un membre d’une des familles de nobles dirigeants de la cité. Son nom, Kylos Havrenfeu, un humain bedonnant avide de richesse et de luxure. Et c’était entouré d’une petite bande de gardes du corps qu’il avait abordé le puissant orogue, lui faisant miroiter liberté, richesses et combats sanglants. Il était alors à la recherche d’un nouveau champion pour les populaires combats dans l’Arène car nombre de nobles et de riches marchands prenaient un malsain plaisir à y assister. Krayt avait fini par accepter l’offre, quelque peu contraint, et s’était retrouvé à fouler le sable chaud de l’Arène.

Mais ce soir là, les dieux ne semblaient pas déterminés à le laisser se reposer. Car à peine s’était il allongé après avoir pansé une coupure au bras, qu’un homme approcha. Ce dernier, petit, trapu et borgne semblait avoir vu pas mal de combats si l’on se fiait aux balafres qui sillonnaient son visage. Sa voix était rocailleuse et enrouée lorsqu’il parla.


- Hey toi, y a Sire Havrenfeu qui est là, il veut te parler...


Azzédar et Eithelval

Le jeune ensorceleur était parti à l’aventure en quête de pouvoir. Et ses pas l’avaient finalement menés à la cité de Port-pônant, ce carrefour commercial, cette ville libre et puissante qui était une réelle mine d’opportunités. Cependant celle qui allait lui apporter puissance et expérience ne s’était pas encore présentée, et c’est avec quelques difficultés qu’il subsistait dans cette ville. Allant d’auberge en taverne, il jouait de son charme naturel et de sa finesse pour acquérir renseignements et informations, ainsi que le gîte et le couvert.

Une ambition similaire habitait Eithelval, la quête de pouvoir était chez beaucoup d’utilisateurs de magie un but inaccessible, une volonté permanente. Mais le magicien avait un peu plus d’expérience que le jeune damarien. Il avait déjà affronté la mort, combattu et trahi pour se rapprocher de son objectif. Lui aussi connaissait la réputation de Port-pônant et les opportunités qui pouvaient s’y trouver. De plus l’ambiance sous-jacente de la cité marchande, contrôlée par de puissantes guildes était tout à fait propice pour se mettre à l’abri quelque temps. En effet, sa courte expérience d’aventurier lui avait déjà attiré de nombreux ennemis, et pour avoir trahi et volé l’Assemblée d’Everlund, nul doute qu’il risquait quelques ennuis si il croisait certains de ses membres…

Et ce fut par cette chaude soirée d’Eleinte, que le mulan s’arrêta dans une des nombreuses auberges à proximité du port, La Pinte du Pônant. Une petite auberge emplie de marins, tirant son nom d’un des établissements de qualité de la cité. L’ambiance était plutôt calme voire lourde et suspicieuse, les rires gras et avinés, habituels dans ce genre d’endroits, n’étaient pas de mise ces jours-ci. Lorsque le magicien y pénétra une série de regards se braquèrent sur lui. Il remarqua immédiatement, un homme attablé seul, et à l’écart. Comme lui il portait une longue robe noire, et arborait un port similaire mêlant une légère touche inquiétante ainsi qu’une once de magie.

La plupart des autres tables étant bien occupées, et l’aubergiste ne refusant jamais un client, Eithelval fut gentiment conduit à la dite table par une serveuse à la voix aguicheuse. Les deux hommes auraient donc tout loisir de faire connaissance ou de manger et boire sereinement en attendant l'heure prochaine du repos.

écrit par: Eithelval Mardi 09 Octobre 2007 à 11h00
*Le Bâton !* Oui Eithelval se remémorait ce jour où il avait placé le bâton sur le buisson flottant pour le laisser dériver le long du courant et ainsi indiquer une mauvaise direction aux mages de l’assemblée qui pouvaient le suivre grâce à la méditation. Une bonne farce aussi et le début du voyage pour le duo. Tout avait bien commencé pourtant, chaque détail calculé et estimé à sa juste valeur. Rien n’avait laissé au hasard, la blessure du moine, que l’elfe Elwe le rejoigne dans son entreprise et bien sur que Joinon ne résiste pas trop. Un sourire en coin et un souffle mirent fin à ce souvenir car la suite avait été moins heureuse.

La bourse, l’étrange bourse qu’avait sortit Elwe. Fier de l’avoir dérobé, curieux de savoir ce qu’elle contenait. Eithelval n’avait même pas eu le temps de demander d’où elle venait que déjà l’elfe en sortait une gemme trop grande pour ne pas contenir de la magie. Un instant, même moins avant qu’une explosion, un bruit sourd ravage l’emplacement où se trouvait l’elfe et son cheval. Heureusement pour le magicien, il avait été un peu plus loin et l’explosion quoique assourdissante n’avait pas eu beaucoup de souffle. Mais il ne savait pas par quel miracle il avait tenu son cheval. Une prière à Mystra pour la remercier d’avoir éviter la mort à l’un de ses serviteurs ainsi qu’à Tymora pour la chance de ne pas avoir eu la gemme en main. Eithelval s’était ensuite approché à pied de l’endroit pour n’y trouver que la tête du cheval et aucune autre trace. Un piège de l’assemblée, un mauvais calcul et le voici qui remontait sur son cheval pour s’éloigner au plus vite d’Everlund et de la cité des mages.

Plusieurs semaines de voyage, pour fuir et chercher un autre lieu, une autre ville ou recommencer. Et c’est en achetant quelques parchemins qu’il apprit les opportunités de la ville de Port-pônant. Et son voyage reprit, rapide, sans détour. Et c’est au couché du soleil que le jeune homme trouva une auberge, un lieu d’où commencer ses recherches pour l’avenir qu’il s’était dicté. Descendant de cheval, il le confia au gamin responsable de l’écurie avec la petite pièce de cuivre qui donnerait envie au garçon de s’occuper de l’équidé. Puis il entra dans cette auberge, semblable à tant d’autres. Evidement le magicien détonnait au milieu des marins mais il remarque dans un coin, une autre personne de noir vêtu. Et comme si le destin guidait encore ses pas la serveuse le conduisit vers ce qu’il semblait être un pratiquant des arts. Mais la magie qui flottait autour de l’homme avait quelque chose de différent, une nature plus vive. Laissé seul devant la table, Eithelval retira sa capuche et sourit à l’inconnu.


"Bonsoir ! Il semblerait qu’il n’y ait plus beaucoup de place libre dans cette joyeuse taverne. Et cette charmante serveuse m’a conseillé votre compagnie que j’entrevoie meilleure que celle des marins." Eithelval avait parlé d’une voix basse pour n’être entendu que de l’homme en face duquel il prit place non sans décaler un peu le tabouret pour avoir une mielleure vu de la salle. Le jeune homme avait d’ailleurs regardé l’assistance une fois les derniers mots prononcés comme pour apercevoir une réaction ou pour souligner ses propos à son interlocuteur. Puis Eithelval se perdit un instant dans ses pensées comme réfléchir à ce que lui offrait le Destin.

*Une nouvelle soirée, de nouvelles opportunitées. A moi de savoir prendre le bon chemin !* pensa t-il avant de reposer son regard sur l’homme en face de lui.

écrit par: Nxebz Mardi 09 Octobre 2007 à 15h16
-Yaaattcchhha! Saletée de poussière, qui me fait éternuer! Ca me rappele la fois ou j’avais réussi à faire croire à mon cousin Gorfang qu’en mettant une pièce d’or dans son nez et en inspirant très fort, d’autre en sortiraient par sa bouche. . . D’ailleur c’est le jour ou il est mort il me semble. . . Quel coïncidence! Bon, voyons ce qu’il y a de beau à faire dans le coin!

Nxebz, appuyé sur une des nombreuses caisses qui embarrassait le ponton, sortit une pomme qu’il avait volé durant le voyage, et la lustra sur contre son bras, la regardant d’un air amusé.

-Tient qu’est-ce que tu fait là toi? Bon alors voyons voir. . .

Il jeta un regard sur cette ville inconnue qui l’entourait. Son attention ce porta sur un cavalier qui entrait dans une auberge non loin de là. Il croqua dans sa pomme négligemment, attentif à l’attitude de l’inconnu qui se fondait presque dans la nuit. .

-Hum. Cavalier signifie cheval. Et cheval signifie nourriture! Hum. . . Voir mieux… Cheval signifie pièce d’or!! Cet homme doit avoir un assez gros pactole sur lui si il possède une monture et que, de toute évidence, il compte dormir à l’auberge, ou au moins s’y restaurer. Voyons voir…
.¤Je ne connais pas trop les gens par ici, et si ils sont aussi désagréables et nerveux que le soldat ivre qui m‘as assommé a Deldunssen, je risque de ne pas faire long feu par ici. . . Quelque soit cette ville!¤
Le petit être farfouilla dans ce qu’il lui restait de son paquetage et en sortit un bout de craie à peine entamé.

-Voila qui devrait faire l’affaire, au moins de loin! Le temps de trouver de quoi me faire un vrai déguisement. Dommage que je n’ai plus de cette fleur qui rend blanc et qui ne part pas à la pluie!

Nxebz commença à s’en barbouillé tout le visage, en faisant bien les contours du masque collé sur ses yeux dont il n’arrivait pas à ce défaire, puis se passa de la craie aussi sur les mains et les avant bras. Un fois son travail fini, il jeta sa pomme au loin dans l’eau et se dirigea d’un pas assuré vers l’endroit ou le cavalier était entré, en sifflotant comme si il connaissait parfaitement son chemin. Il ne put s’empêcher de sourire, laissant apparaître des petites canines aiguisés, lorsqu’il poussa la porte de l’auberge.

¤Et bien mon vieux Nxebz, espérons que beaucoup de gens ici sont riches et idiots!¤

écrit par: Krayt Mardi 09 Octobre 2007 à 22h20
Allongé sur sa couche, trop petite pour lui, l’orogue digérait son porcelet abondamment arrosé avec un tonnelet de bière. La pièce qui lui avait été donné ne payait pas de mine, elle était constituée d’une paillasse avec une couverture miteuse et d’un coffre assez grand pour stocker ses quelques affaires. Krayt s’en accommodait parfaitement, habitué à dormir dans les grottes ou à la belle étoile, cette chambre était cossue au regard de l’orogue.
Un râle guttural accueillit l’humain.


- Qu’est ce qui m’veux le surfard, tu croit qu’il va m’garder ici longtemps à faire l’pitre devant ces bourges ? Dit lui qu’il vienne, j’vais l’recevoir dans mon humble boudoir ! Mouhahahaha ! J’fini de m’lécher les plaies et tu peux l’faire entrer ! Humain ! Un sourire moqueur et sadique barrait son visage.

L’orogue n’avait aucune considération pour les gens de la surface, qu’ils désignaient comme des « surfards », un terme qu’il avait empreinté aux drows. Mais depuis quelques temps, il avait comprit que s’il voulait se déplacer à la surface de Faerûn, il devait les servirent ou tout du moins leurs laisser croire, qu’ils se servaient de l’orogue pour avoir une certaine reconnaissance et pouvoir ainsi circuler sans trop d’encombre. Et quoi de mieux que les combats d’arène pour étancher sa soif de sang en toute légalité. Il s’amusait à trucider ces misérables humains, esclave de surcroit, les nobles jubilaient en, en redemandant et scandaient le nom de l’orogue.

Même si les humains ne voyaient en Krayt qu’un animal sanguinaire et monstrueux, il savait que certains humains tout aussi vils que lui préféraient se servir de tiers personnes comme l’orogue, qui en contrepartie s’en servaient pour acquérir une certaine notoriété. Pour le reste il suffisait de se montrer patient et Krayt était assez vénal, intéressé et intelligent pour savoir s’entourer et attendre son heure.
Krayt aimait se comparer aux dragons qui peuplaient les terres et le ciel de Faerûn en des temps plus anciens en amassant de fabuleux trésors dans leurs antres et étant craint de tous.


- J’espère qu’il a quelque chose de plus intéressant que ces combats pourris à me proposer s’il veut qu’on continu à faire équipe ?

écrit par: Karth Lundi 15 Octobre 2007 à 19h18
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Soir



Eithelval : Détection : 15(Dé) + 2(Compétence) = 17 Contre DD? = Réussite
Eithelval : Art de la Magie : 20(Dé) + 6(Compétence) = 26 Contre DD? = Réussite
Eithelval : Détection : 8(Dé) + 2(Compétence) = 10 Contre DD? = Réussite
Krayt : Perception auditive : 6(Dé) + 2(Compétence) = 8 Contre DD? = Réussite
Nxebz : Déguisement : 13(Dé) + 7(Compétence) = 20 Contre DD? = Réussite



Narration

Eithelval, Nxebz

L’humain respirant le contact de la Toile et vêtu de la longue robe noire, était nonchalamment accoudé à la table. Ses longs cheveux tombants, ajoutés à sa main droite supportant sa tête, lui cachaient la moitié du visage. Il ne présentait donc que son profil, somme toute agréable, au nouvel arrivant. Et ce ne fut que lorsque Eithelval entama les salutations que l’homme se redressa. Son mouvement d’une lenteur toute calculée dévoila alors un aspect notable du personnage. Et jusque là le thayen n’avait pu le remarquer, c’était un envahissant tatouage sombre montant depuis la base du cou et ornant la moitié droite de son visage, recouvrant en partie sa joue et son front. Les motifs étaient étranges mais l’ensemble harmonieux, sûrement un amateur d’art…

Pourtant quelques détails dans ces formes et dessins intriguèrent le magicien, lui aussi possédait de nombreuses connaissances en arts. Et certains motifs intégrés dans le dessin n’étaient pas sans rappeler l’Art véritable. Aucun symbole reconnaissable et pourtant, signes et fluidité des signes évoquaient quelque chose de familier pour le magicien, sans qu’ils parvienne précisément à en déterminer la nature…

Les secondes s’étaient écoulées, plus longues que prévues, et ce fut avec un fugace sourire quelque peu moqueur, que l’humain répondit tout d’abord aux paroles d’Eithelval. Puis l’instant suivant, il accueillait d’un mouvement élégant le nouvel invité à sa table.


- Prenez place, je vous en prie. Mais n’attendez rien de ma compagnie, car je vais me retirer très bientôt.

Ses premiers mots étaient posés et courtois, les suivants imperceptiblement plus secs et froids… Le silence s’installa donc et Eithelval en profita pour parcourir l’assemblée. L’atmosphère de l’auberge n’était pas celle que l’on pouvait attendre à proximité d’un port, les conversations étaient basses, les éclats de voix rares, et les rires tonitruants inexistants. Un vent pesant soufflait sur cet endroit. A l’entrée, quelques allées et venues rythmaient les portes de l’auberge, tandis que ceux qui les traversaient le faisaient toujours en petit groupes, de deux ou trois pour la plupart, les races hétéroclites animant le paysage. Humains et demi-elfes étaient nombreux, un ou deux demi-orques s’étaient aussi fait remarqués ainsi que quelques halfelins… Mais tous semblaient des habitués. Tous sauf un, le dernier à pousser la porte de l’auberge, un petit être chétif et hideux, d’une pâleur cadavérique à moins qu’il ne fut couvert de poussière, peut être un gnome peu gâté par la nature ou bien un gobelin albinos... Tous présents se retournèrent observant avec un intérêt étrange le nouveau venu.

- Qu’est ce que c’est que ça ?! Demanda une voix bourrue.

- Un client ! Répondit aussitôt l’aubergiste, Tous les clients sont les bienvenus à la Pinte du pônant ! Entrez-donc…

L’hésitation fut palpable, le bonhomme ne trouvait pas de qualificatif adapté à la petite créature qui venait de se présenter à sa porte. Mais il se reprit bien vite faisant signe à la serveuse d’accueillir le nouveau venu. Celle-ci s’exécuta, approchant de Nxebz avec un joli sourire forcé. Elle regarda rapidement autour d’elle cherchant ou elle pourrait bien le caser sans se faire rembarrer ni que le petit être se fasse violemment rejeter… Puis elle trouva, les deux seules personnes sortant de l’ordinaire étaient déjà attablées ensemble, peut être ne verraient-ils pas d’inconvénient à en accueillir un troisième. Ce fut donc vers cette même table que fut conduit le petit gobelin, sous les regards d’Eithelval et de l’autre humain…


Partie Romancée

La rencontre avait été brève, le gros homme était en sueur, encore plus que d’habitude, car c’était la peur qu’il transpirait… Il n’avait pas eu l’occasion de voir son interlocuteur souvent, mais chacune de leurs entrevues avaient été faites sous le poids de la suspicion et d’une légère ambiance de menace. Sire Havrenfeu avait du congédier sa garde rapprochée pour s’entretenir une fois plus avec le mystérieux elfe.

- Te souviens tu de Marna et Dhalia?

La question posée avec le sourire enjoué, sur le ton de la conversation n’avait rien d’anodine, pourtant elle ne manqua de faire son effet. Aussitôt l’humain fut assailli par les souvenirs, les visages et les courbes des deux magnifiques elfes sauvages, des esclaves, puis une succession d’images et de scènes de luxure intense, presque malsaines. Soudain la voix à la fois chantante et glaciale de l’elfe l’interrompit dans sa rêverie.

- Comme tu le sais, tout n’est qu’échange. Cette fois, c’est moi qui viens à toi. J’ai besoin de bras solides pour une affaire. Ton champion serait parfait !

Quelque peu désemparé et surpris, Kylos exprima tout d’abord toute sa réticence.

- Cet animal ?! Tu n’y penses pas ! Il est trop incontrôlable, je ne puis…

Mais à nouveau il fut interrompu, l’elfe maniant l’art de la discussion avec perspicacité.

- Ne te soucie pas de ça mon ami. J’ai besoin de lui pour…

L’explication fut donnée, les deux hommes finirent par s’entendre. Le prétentieux noble suait à grosses gouttes, alors qu’un dernier sourire en coin sur le visage aux traits fins laissait présupposer de la manipulation qui se jouait en arrière plan. Mais Sire Havrenfeu ne le remarqua pas…


Krayt

Le trapu personnage sorti de la pièce attribuée au gladiateur en ronchonnant… Quelques minutes plus tard, des cliquetis caractéristiques se firent entendre dans le couloir. Des hommes en arme approchaient, ils étaient aux moins deux… Peut être trois. Ce fut donc sans surprise, que l’orogue vit deux humains à l’allure solide et au regard déterminer se poster de part et d’autre de sa porte. Tous deux revêtus d’une cote de maille, une épée longue pendant sur le côté, c’étaient de parfaits miliciens. Leurs visages marqués, leurs regards calmes montraient que ce n’étaient pas des bleus tout juste sortis de l’entraînement, ils connaissaient leur métier.

Un troisième soldat entra alors dans la pièce fixant droit dans les yeux le puissant barbare. La température sembla baisser, le regard du troisième humain était froid, inflexible tel l’acier.


¤Toi, tu restes tranquille…¤

Il marcha décidé jusqu’à se trouver à quelques pas à peine de l’orogue, puis il fit un pas de coté, révélant dans son dos la présence du sire Havrenfeu. Le gros bonhomme, avait le front en sueur, et tenait de sa main droite un blanc mouchoir contre son nez aplati. Ses habits finement travaillés, enveloppaient sa masse adipeuse avec une certaine grâce tout en contrastant de manière flagrante avec la demeure du gladiateur. Soudain, le premier malaise passé, le gros homme se mit à parler avec une mièvrerie caractéristique.

- Ah ! Mon champion ! Puissant Krayt, ton combat fut magnifique, ton adversaire n’avait pas l’ombre d’une chance face à ta force !

Toujours souriant, il reprit sur un ton plus calme, le véritable objectif de sa venue allait être révélé bientôt.

- Et vois-tu, j’ai des grands projets pour cette force, des projets qui pourront te rendre riche ! J’ai un ami qui a besoin de toi, et pour notre plus grand plaisir, il paie bien ! Cette nuit le quartier du port sera animé. Un combat à grande échelle se prépare, et cet ami à moi t’a vu combattre. Et il te veut avec ses hommes pour être sur de remporter la victoire!

Passant la main sous sa bedaine recouverte par un pan de tissu, il fit apparaître une petite bourse cliquetante.

- Voici dix pièces d’or. Dix de plus te seront données par le chef de la bande avec qui tu travailleras. Et vingt autres si tu les mène à la victoire ! Autant dire dix fois ce que tu gagnes pour un combat !
Allez ! Prépares toi et fait toi plaisir mon champion ! Couture t’y amènera ensuite !

Le petit humain borgne et balafré refit son apparition, désormais équipé d’une cuirasse cabossée, et de deux cimeterres dentés, il était prêt pour "l’action".

écrit par: Eithelval Mardi 16 Octobre 2007 à 14h37
Eithelval regarda approcher le petit individu, son regard se porta un instant sur son voisin de table pour scruter une quelconque réaction. Puis revint sur le couple disparate qui progressait entre les tales. Cela fit sourire le magicien d’imaginer, l’avenante serveuse avec celui qui la suivait. Malgré tout, Eithelval redevint sérieux car il savait avant tout que la force brute n’était pas l’unique moyen de survivre dan les royaumes, il en était un exemple vivant. Ainsi au nouveau convive de la table, il restait l’intelligence et la ruse. Ce serait une rencontre fort intéressante si c’était la matière grise qui avait permis à l’étrange visiteur de survivre. Par contre, si la ruse était son arme, il faudrait se méfier des mains baladeuses de celui-ci.

Il se rappela la manière dont était disposé ses affaires, sa bourse visible sans trop l’être pour les pickpockets éventuel contenant un peu d’argent et le reste la plus grosse somme placer dans le fond de son étui à parchemin. Ce dernier placé convenablement sous sa robe avec un classement méthodique des parchemins afin de pouvoir les sortir sans les voir et de toujours saisir celui qu’il fallait. Maîtrise importante pour ne pas sortir un mauvais rouleau lors d’une situation critique. Mais le magicien revint à l’instant présent et observer le duo presque parvenu à coté d’eux. Il sentait qu’une fois sa tâche accomplit la serveuse s‘en irait rapidement sans leurs parler ou s’enquérir d’une éventuelle commande.

Réaction possible si son voisin avait été aussi chaleureux avec elle qu’il ne l’avait été lors de leurs bref échange quelques minutes plus tôt avant de revenir au silence. Temps qu’avait utilisé le magicien pour chercher dans ses connaissances une signification a tatouage de l’homme. Ce tatouage qui avait un instant inquiété le thayen, qui avait cru être en présence d’un tatouage focalisateur. Marque magique, symbole arcanique de puissance chez les sorciers rouges de Thay. Mais Eithelval s’était calmé en ne percevant aucune magie dans le dessin et s’était assis comprenant que la conversation en resterait là. Il avait donc simplement étudié la salle et du coin de l’œil son silencieux compagnon qui semblait fortement s’ennuyer ou attendre quelque chose. Le sentiment qui avait saisit le magicien en s’approchant était confirmé par la proximité. L’homme tatoué était sans nul doute un pratiquant de la magie, mais pas un arcaniste, plutôt, non certainement un ensorceleur. Ces hommes qu’on disait descendant des dragons millénaires.

Eithelval revint au couple, et surtout à la serveuse à qui il sourit pour capter son attention et son regard.


"Votre retour est un plaisir, ma chère. Et je vais profiter de l’instant pour joindre l’utile à l’agréable." Le jeune homme laissa un temps de silence juste assez long pour laisser ses charmeuses paroles toucher la serveuse puis il reprit avant une réaction d’elle ou de toute autre personne non sans appuyer le sourire.

"Je vais passer commander pour le dîner, le plat du soir avec un verre de vin et un pichet d’eau, je vous prie."

Puis se tournant vers le nouveau venu. "Mais prenez place, tirez une chaise. Peut-être voudriez vous en profiter pour passer votre commande et que nous conversions en attendant celle-ci."

Tout en attendant la réponse du nouvel attablé, le magicien revint à la serveuse, un sourire a bord des lèvres. Il savait qu’il ne fallait pas grand-chose, une attitude chaleureuse et correcte, quelques sourires et la jeune femme s’occuperait mieux de cette inhabituelle table.

écrit par: Krayt Mercredi 17 Octobre 2007 à 17h39
Krayt accueilli les humains avec un sourire carnassier, dévoilant ses deux grandes canines jaunis. Même si les deux gardes du corps semblaient apte et déterminés, l’orogue ne voyait en face de lui que deux pathétique humains. Quand au troisième homme qui les accompagnaient et qui défiait du regard le barbare, semblait ne montrer aucune peur face à lui. Krayt en fut quelque peu irrité. Restant assit sur sa paillasse, il se redressa et planta son regard dans celui du mercenaire, fronça les sourcils et le fixa de ses deux yeux jaunes en se penchant vers lui.

- Ne me cherche pas, surfard ! Sinon je pourrais prendre plaisir à t’enfoncer mes pouces dans les orbites et te broyer la tête avec mes mains ! Si tu n m’aime pas, rejoint moi dans l’arène et meurt comme une pauvre larve que tu es !

L’orogue fixa le milicien encore quelques instant, espérant une réaction de sa part lui permettant d’assouvir sa soif de sang, puis rapporta son attention sur sir Havrenfeu qui s’avançait vers lui. Krayt leva les yeux au ciel, s’avachit sur sa couche et s’adossa contre le mur faisant racler sa peau épaisse contre celui-ci afin de se caler confortablement pour écouter les bla-bla de son employeur.
La première partie de son discourt n’eut pour effet que de faire bailler la créature des profondeurs. En revanche, son attention fut éveillé par la première phrase de la deuxième partie du discourt. " … qui pourront te rendre très riche " Sa curiosité piquée au vif, Krayt se redressa, très attentif à ce que disait le bedonnant
.

- Voilà ! J’aime quand tu m’parle comme ça, Havrenfeu ! Dit-il en fixant la bourse reçu à son ceinturon. " Si tu veux t’épargner un deuxième voyage, donne moi de suite le reste des pièces d’or, parce que ça va être un vrai carnage ce soir "!

L’orogue se leva , prenant soin de ne pas se cogner au plafond et se dirigea vers le coffre contenant ses affaires. Il s’équipa de sa cuirasse à la hâte, saisie ses armes, attacha son cimeterre à sa taille, enfonça son poignard dans sa botte et garda « Fracasse », sa hache, à la main.
Il était prêt et impatient d’en découdre.


- Aller Couture ! Mène moi vers la gloire que j’écrive mon destin en lettres de sang . Mouhahahaha !

écrit par: Nxebz Jeudi 18 Octobre 2007 à 18h42
Tandis que la serveuse le conduisait à la table, le gobelin s’amusait déjà à s’inventer une nouvelle identité pour cette nouvelle vie qui s’offrait à lui. ¤Hum voyons voir… cette postiche qui me sert de bouc ne me fera jamais passé pour un nain. . . Y a-t-il des Halfelins barbus?? J’en ai bien croisé un ou deux dans la forteresse de Deldunssen, mais je ne me rappelle pas si ils étaient imberbe?? Mes un mètre dix ne me feront jamais passé pour un humain, même si j’ai entendu dire que certains cirques ambulants montraient des hommes de toute races malformés, dont certains incroyablement petits… Bof baliverne, il doit y avoir un truc! Si j’arrive à me faire passer pour autrui, pourquoi d’autre ne le pourrait pas?¤

La table approchais à grand pas, et une idée commençait à se former dans l’esprit de Nxebz. Bien sur il aurait juste pu éviter de parler aux gens, mais son goût du déguisement et du défi l’emportait haut la main sur sa raison. C’est pourquoi il se présenta en arrivant à la table, après avoir commandé une chopine de bière à la serveuse.


-Bien le bonjour camarades! Je suis. . . Fregrin Meradoc! Je sais ce que vous pensez… Non non, ne niez pas, toutes les personnes que je rencontre se demande quel dieu à bien pu créer une créature aussi ignoble. Et bien avant que vous ne me jetiez dehors car ma vue vous insupporte, je tient à vous expliqué que je ne suis pas l’œuvre d’une farce d’un sorcier diabolique seulement. . . Nxebz se forca à faire monter ses larmes aux yeux pour rendre son histoire un poil plus crédible, et saccada sa voix comme s‘il essayait de rattraper des sanglots.¤. Seulement. . . Voila. . . Ma mère était une halfeline très respectable, mais lors de sa grossesse, des sales bandits pillèrent mon village, petit hameau près des jungles de Chult, et la tuèrent avant de s’en aller… Un homme du village réussi à me sauver d’une mort née, mais voyez à quel pris… Oh je suis désolé de vous ennuyer avec mes histoires de malheurs mais. . . Je viens d’effectuer un long voyage, en évitant les caravaniers qui ne semblait avoir qu’une seule idée, me tuer à coup de pierre! Voila ce qui explique mon état déplorable, et je viens ici à la recherche, car j’ai ouïe dire qu’un vieil homme dans le coin prenait soin des créatures telles que moi. . . Qui sait, si je le trouve peut être vivrais je enfin une vie normale?? Pardonnez moi encore de mon excès de paroles, j’en oublie les règles de la politesse… Vous êtes qui???

Le petit gobelin avait eu bien du mal à justifié sa venue ici et son visage masqué, mais il espérait tombé sur une de ces stupides personnes conciliante et bienfaitrice, celles qui sont du genre à protéger n’importe quoi qu’il leur ferait pitié… ¤Stupides humains, si ils pleurent je vais avoir du mal à ne pas leur rire au nez!¤


Nxebz: Bluff : 2(Dé)+9(Compétence) = 11 Contre Eithelval: Psychomogie : 4(Dé) +1(Compétence) = 5

écrit par: Eithelval Vendredi 19 Octobre 2007 à 21h08
Eithelval écouta la commande de celui qui se présenta sous le nom de Fregrin Meradoc, il manqua un peu le début de la présentation de ce dernier car il regarda la serveuse repartir vers les cuisines pour s’occuper de cette nouvelle commande. Il retrouva le fil de la conversation quand le monologue de celui qui se trouvait être un halfelin prématuré parlait de ne pas être jeté dehors. Et d’ailleurs ce fut la fin de cette phrase qui retient l’attention du jeune homme qui jeta à un œil a son autre compagnon de table pour voir sa réaction qui ne fut qu’un furtif coup d'oeil sur le visage de Nxebz accompagné d'un léger sourire en coin ironique avant de se replonger dans ses pensées. La suite fut assez ennuyeuse et dépourvu d’intérêt et donna au magicien la réponse à la question qu’il se posait en regardant le dernier convive de la table approcher. Il y avait de grande chance que ce soit la ruse et de la chance qui aient permit au petit homme de survivre jusqu’à présent. Quoique plus les mots apparaissaient et plus la ruse s’effaçait pour laisser une plus grosse part à la chance, mais il fallait toujours se méfier des impressions et d’un semblant de supériorité, un instant de faiblesse et même celui destiné a perdre pouvait l’emporter. Un moinillon du nom de Zelkior était bien placé pour le savoir. Un sourire éclaira le visage d’Eithelval qui de nouveaux retomba dans ses pensées, dans un passé pas vraiment lointain ou il déroulait un parchemin pour frapper un adversaire qu’il avait pourtant laissé en vie. Puis la question le tira de sa rêverie : Vous êtes qui ? avait prononcé l’halfelin poussiéreux.

Eithelval le regarda et repensa au début du monologue. Puis répondit à son nouveau compagnon de table. Certes celui qui semblait le moins intéressant pour des conversations ésotériques mais qui avait la parole aimable et le contact facile. Le magicien n’aimait pas ceux qui toujours se prostraient dans leurs coin imbus de leur force. Il préférait converser pour en apprendre plus, des petits détails, des légendes, des rumeurs qui permettraient à Eithelval d’élargir ses connaissances. Et le gobelin qui le temps d’un soir ou plus s’appelait Fregrin Meradoc avait parlé d’une contrée lointaine du nom de Chult et de voyage et qui savait ce que par chance ou malice ce petit homme avait pu découvrir et apprendre sans forcement en connaître l’importance.


"Et bien mon cher Fregrin, je me présente à mon tour. Je me nomme Eithelval et dans la vie j’exerce la profession de Sorcier."

Prenant exemple sur la façon dont il avait été reçu à table. Il prononça ses premiers mots de façon courtoise et posés pour finir de façon plus secs et froids. Il appuya même la fin de la phrase avec un regard sombre pour voir la réaction du grand parleur.


Eithelval tente une légère intimidation

Eithelval: Intimidation: 17(Dé) + 3(Compétence) +4(Taille)= 24 contre Nxebz : Test de niveau ajusté: 19(Dé) + 1(Niveau global) + 2(Modificateur de Sagesse) = 22 = Réussite

écrit par: Nxebz Jeudi 25 Octobre 2007 à 20h52
Nxebz se sentait bien moins sûr de son coup à présent. La première chose qui l’avait refroidi était le statut de sorcier de l’inconnu. Les chances de fuite en cas de combat contre un humain qui fait jaillir des rayons mortel de ses doigt était trop mince au goût du gobelin. ¤Pouah! La magie! Rien de plus lâche et fourbe qu’une personne qui possède le Don! Hum. . . À part ceux de ma race peut être! Mais on ne se cache pas derrière des tour de passe-passe et des jets multicolores nous! Ça non jamais! Maudit sois ceux qui tisse sur la Toile!¤

Le gobelin résista à une pulsion de cracher par terre. Mais le regard et la prestance avec lesquelles son voisin le regardait lui fit songer au plus vite de baisser la tête d’un air courtois, à la limite de la soumission. Gêner par sa propre réaction, il releva la tête, et ce tourna vers le deuxième homme, qui ne semblait même pas avoir réagit à son histoire.


- Heu. . . Et vous? Vu que nous somme à la même tablée, pourquoi ne pas en profiter, qu’en pensez vous? Vous aimez jouer au cartes? Peut être que Eithelval et vous serez tenter par une partie de Talis? Oh, je n’ai pas de jeu sur moi. . . Je ne m’entraîne pas assez pour en acheter un, mais si l’un de vous en a un, ça serait un bon moyen de passez le temps, non?

Les yeux du gobelin ne croisait pas ceux du mage, mais il espérait que sa tentative pour détendre l’atmosphère lui permettrai d’ en apprendre un peu plus sur ses interlocuteurs avec qui il allait de toute évidence partager un repas, et lui rapporterai quelques piécettes, qui sait?

écrit par: Eithelval Dimanche 28 Octobre 2007 à 09h27
Eithelval fut heureux un instant de constaté que sa petite remarque avait touché car il vit son interlocuteur changer d’attitude et même il lui semble regarder vers la sortie. Mais après avoir baissé le regard un instant vers le sol, ce dernier reprit la conversation cherchant à changer de conversation, ce qui était une bonne idée mais il s’adressa au troisième convive de la table, l’homme silencieux qui ne répondrait certainement pas. Le magicien resta silencieux quelques secondes laissant peut être répondre l’ensorceleur mais celui-ci ne fit rien d’autre que confirmer la réaction qu’avait prévu Eithelval en ne levant vers le gobelin déguisé qu’un œil inquisiteur et un silence pesant que le magicien décida de briser.

"Mon cher Fregrin ! Je vous taquine un peu et notre compagnon de table ne semble pas vouloir discuter ce soir avec qui que ce soit. Quand au jeu de Talis, je n’en possède pas n’ont plus et je n’ai d’ailleurs pas trop d’intérêt pour les jeux de hasard préférant grandement ceux nécessitant réflexion et stratégie."

"Mais parlons un peu de vous et de votre si long voyage. Qui as du être éreintant quand t-on voit la poussière dont vous êtes recouvert. Je me dis que vous devez être pressé de finir votre repas avant de vous plonger dans un grand bain bien chaud et faire partir la saleté et la fatigue d’un si éprouvant voyage."

Eithelval regarda un instant son compagnon de table avant de poursuivre le ton froid et sec depuis longtemps oublié. Juste le temps d’une petite plaisanterie et il avait maintenant retrouvé le ton amical qu’il avait toujours. Il espérait ainsi détendre l’atmosphère et converser avec ce voyageur d’une autre contrée.

"Mais tout en attendant nos commandes, peut-être accepteriez vous de me décrire les pays que vous avez traversé et ce que vous y avez observé. Il est vrai que j’aime en apprendre plus sur les pays lointain dans l’optique qu’un jour je puisse m’y rendre. Et qui sait ce que vous pourriez m’apprendre ce soir ne m’aidera pas dans l’avenir. D’ailleurs je vous offre votre bière pour reprendre calmement notre rencontre."

Le magicien avait tout au long de ses paroles poser par instant le regard sur l’homme silencieux à leur table, voir s’il réagissait de son coté. Eithelval était tout aussi curieux de ce qui pouvait intéresser un ensorceleur voir même plus que des informations sur des pays étrangers. A moins que ce ne soit évidement qu’un homme attendant sa dulcinée. Et toujours sur un ton amical, il se tourna vers le comptoir pour voir si la serveuse revenait avec les commandes.

"J’espère que le repas sera bon car j’ai une petite faim et une grande soif aussi."

écrit par: Karth Lundi 29 Octobre 2007 à 22h05
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Soir


Krayt : Perception auditive : 16(Dé) - 1(Compétence) = 15 contre DD ? = Réussite
Eithelval : Détection : 2(Dé) + 2(Compétence) = 4 contre DD ? = Echec
Nxebz : Détection : 3(Dé) + 6(Compétence) = 9 contre DD ? = Echec
Eithelval : Détection : 1(Dé) + 2(Compétence) = 3 contre DD ? = Echec
Nxebz : Détection : 16(Dé) + 6(Compétence) = 22 contre DD ? = Réussite



Narration

Krayt

Le surnommé Couture observa le terrifiant barbare d’un oeil rieur. L’humour de l’orogue semblait convenir au trapu personnage.

- Ca c’est du beau phrasé mon gars, manque juste un peu d’or pour que la fête soit parfaite… Et on va aller le gagner !

L’humain guida le gladiateur au travers des sous sols de l’arène, n’omettant pas au passage de récupérer deux longues et sombres capes.

- Met ça sur le dos, pas la peine d’attirer trop l’attention, pas vrai…

Ils poursuivirent leur chemin empruntant des couloirs toujours plus sombres, l’orogue nullement gêné ressentait au contraire presque une sensation familière. Puis, ils passèrent une porte, l’atmosphère changea… Elle devint rapidement humide, et chargée d’odeurs peu ragoûtantes… Et tandis que Couture ouvrait la voie marchant d’un pas sur, une faible torche à la main, Krayt observait sans mal l’endroit dans lequel ils se trouvaient. De longs tunnels grossièrement circulaires, se croisaient dans un enchevêtrement en apparence désordonné, des grilles et barres verticales barraient parfois les chemins. Mais dans chaque tunnel des caractéristiques similaires, un renfoncement central dans lequel s’écoulait toutes sortes de fluides… Et partout, ces horribles gouttelettes qui perlaient, et s’écrasaient irrémédiablement dans une flaque avec ces sons caractéristiques et répétitifs…

Soudain à un embranchement, Couture s’interrompit et sembla chercher son chemin…


- Faudrait pas qu’on se goure… Y a des sales bestioles qui traînent dans le coin de temps en temps…

Il continua à chercher des indices pendant quelques temps. Tandis qu’au loin l’ouïe fine de l’orogue percevait quelques gargouillis mêlés à des rugissements étranges et inquiétants. Couture ne sembla pas les remarquer et choisit une direction.

- Bon… c’est par là que ça pue le moins… On y va…


Eithelval, Nxebz

Autour de la petite table, la conversation avait quelque peu de mal à prendre… Les arrivées des uns et des autres, mêlées à leurs disparités et leurs humeurs n’étaient pas du tout propice à une bonne soirée autour d’une choppe... Et ce fut sans surprise, qu’après avoir longuement inspecté Nbexz d’un regard scrutateur et pensif, le mystérieux humain se leva de la table.

- Veuillez m’excuser, comme annoncé, il est temps pour moi de me retirer...

Il accompagna sa petite phrase d’un salut de circonstance, la tête légèrement inclinée, paume ouverte vers ses interlocuteurs. Il se redressa ensuite, droit et fier comme jamais. A sa stature et son port, Eithelval aurait pu le comparer aux puissants magiciens rouges qu’il avait autrefois côtoyés. Mais rien dans son teint ou dans sa physionomie ne laissaient envisager que cet humain soit d’origine mulane, ou même rashémie. L’homme qui n’avait même pas laissé son nom, se retourna donc sans un mot et monta les escaliers menant vers les chambres d’un pas calme et mesuré.

Les commandes arrivèrent ensuite sans tarder, accompagnées d’un joli sourire affiché sur le visage de la serveuse. Les deux compagnons de table purent donc se restaurer tout en discutant tranquillement pendant un bon moment.

Les allées et venues s’étaient calmées, l’heure du repas arrivant l’ambiance se fit encore plus calme. Seuls des bruits étouffés résonnaient dans la grande salle, une étrange ombre planait dans l’auberge… Etait-ce comme cela tous les soirs… Les deux voyageurs ne savaient le dire… Pourtant cette ambiance était très éloigné de ce à quoi l’on pouvait s’attendre dans une auberge. Lorsque la porte s’ouvrit en grands, nombreux furent les regards à se poser instinctivement sur l’homme qui venait de pousser les battants… L’attentif Eithelval était de ceux là, Nxebz quant à lui dos à la porte savait lui aussi compter sur ses sens.

Ils étaient deux, un homme d’une stature moyenne, l’autre ayant la taille d’un enfant, tous deux portaient de longs manteaux à la capuche dressée. L’humain se découvrit la tête en entrant et parcouru la salle du regard, mais pas son compagnon qui lui se dirigea rapidement vers le comptoir… L’instant de surprise passé, chacun retourna à son assiette, reportant l’attention à sa propre table. Tous, sauf un, le malicieux petit gobelin jeta un furtif coup d’œil à l’instant même ou la tension et les attentions retombaient… Un détail ne lui échappa pas…
La discussion entre le petit être, sans doute un halfelin, un gnome ou un gobelin, et l’aubergiste fut brève, et il revint sans tarder vers son compère. Une fois encore ils échangèrent que quelques mots avant de repartir aussi vite qu’ils étaient rentrés…

L’auberge était décidément bien remplie ce soir là… Plus de table de libre pour les retardataires… A moins qu’ils ne soient venus pour autre chose… Ce qu’avait surpris Nxebz était le regard scrutateur presque calculateur de l’humain… Il ne semblait pas chercher une simple table...



écrit par: Krayt Jeudi 01 Novembre 2007 à 11h32
Krayt se laissa guider dans les dédales des couloirs souterrains par l’humain. Contre toute attente, il s’était surprit à apprécier Couture qui était un compagnons agréable, ne parlant pas beaucoup et n’attentant pas forcement de réponse de la part de l’orogue.

- Ca pue, tu dit ! C’est rien d’le dire, par Shargass on dirait que mon père et derrière moi ! J’me suis même retourner deux fois pour m’en assurer !

Sa grosse voix caverneuse se répercutait dans tous les couloirs comme une onde et le moindre cliquetis clapotis ou le « ploc » des gouttes étaient amplifiés dans ces lieux.

- T’es sûre que c’est par là bonhomme ? C’est pas que l’endroit me gêne mais si j’me suis tiré de chez moi c’est pas pour avoir l’impression d’y être retourner. Pis au moins dans mes cavernes l’eau y était plus propre ! Ici, on reçoit de la pisse et de la merde de tout port Ponnant et des alentours. Olà ! Préviens moi quand tu t’arrête comme ça, J’aurais pu te marcher dessus. Mouhahaha ! Bon alors, c’est par ou la sortie, j’ai pas envie de moisir ici ou ressortir dans les Jungles de Chults.


L’humain semblait indécis quand au choix de la direction à prendre et pendant ce laps de temps ou Krayt se tut pour laisser l’humain se repérer, l’orogue aperçut un bruit qui vint casser la monotonie de petits bruits habituels des lieux . Quelque chose de vivant arriver sur eux.
Couture allait s’engager dans un couloir quand la grosse main de l’orogue s’abattit sur son épaule manquant de la clouer au sol, l’attira vers lui et dans un même mouvement, saisi sa hache.


-Tes sales bestioles qui traînent de temps en temps dans l’coin, elles ressemblent à quoi ? Parce que j’ai la vague impression que le combat va être plutôt que prévu ! Alors pour l’instant tu reste derrière moi, j’ai besoin d’toi pour sortir de ce bourbier .

écrit par: Nxebz Lundi 05 Novembre 2007 à 19h08
La soirée ce passait plutôt bien. Le gobelin avait parlé un petit peu des contrées de Chult au mage, en disant plus sur les hameaux autour de Deldunssen que sur la forêt d’où il venait, et ne pouvant s’empêcher d’en rajouté des tonnes, si bien que son récit finit par tomber bien loin de la réalité. Il y avait gagné une bière, et espérait bien ce faire payer le reste de son repas, comptant sur « la générosité idiote des humains ». Il fut intrigué par l’arrivée des deux hommes encapuchonnés, surtout par l’humain, qui semblait rechercher autre chose que la chaleur et la bière de l’auberge. ¤Hum, si ils cherchent quelque chose, ou quelqu‘un, peut être serait ils près a payer pour l’avoir? Dommage que je ne sache pas ce qu’il veulent, trouver des gens, ça c’est un moyen de ce faire de l’argent facile! Oh! A moins que. . .¤

Nxebz fit semblant de regarder vers la porte et leva la main comme si il connaissait quelqu’un:


-Oh!!! Rondell! Revient! (il se tourne vers Eithelval) J’ai cru apercevoir Rondell! Un gnome caravanier qui m’a accompagné sur une partie du chemin! J’ignorais qu’il se trouvait ici même! Ne bougez pas, je vais essayer de le rattraper et je reviens!

Se levant d’un bond, il se faufila entre les clients en moins de temps qu’il n’en faut pour un dragon tortue d’avaler un haute lice, laissant derrière lui l’humain, une choppe à moitié vide, et sa note. Ses pensées fusaient alors qu‘il filait vers la grande porte, sans jeter un regard en arrière: ¤Cet humain avait sûrement une bourse assez remplie pour payer pour deux. . . Et puis même si ce n’est pas le cas, il terminera sa soirée a essuyer de la vaisselle sale, rien de dramatique à ça! Bon ou sont-ils passés nom d’une mouche gluante dévoreuse de jambes!¤ Il ouvrit la porte de l’auberge sans hésiter, et jeta un rapide coup d’œil à l’extérieur pour retrouver ses futurs employeurs. . . Même si ils ne le savaient pas encore!

écrit par: Eithelval Lundi 05 Novembre 2007 à 19h31
Lorsque l’ensorceleur avait quitté la table, Eithelval n’avait pu que remarqué la gestuelle de l’homme. Il s’était presque attendu à ce qu’un sort entre en action. Mais l’homme au tatouage s’en alla vers l’étage sans plus de mot que nécessaire au moment qu’il avait décidé. Et rien autour d’eux ne pu indiquer à Eithelval si l’homme avait eu le signal qu’il semblait attendre. L’attitude de celui dans lequel coulait le sang des dragons ramena le magicien quelques années en arrière, dans le domaine de son maître. En ces lieux, très protégés où très peu connaissaient les multiples expériences mystiques qui s’y déroulaient. Cette façon d’agir, de parler, de mesurer ses mots était l’attitude des hommes considérés comme les meilleurs arcanistes du domaine, et ils affichaient leurs maîtrises sans faille de la magie. Ceux-là même qui n’appréciaient pas le jeune homme à son arrivé qui n’avait eu que le malheur de devenir à leurs places l’élève du Zulkir. Ces mêmes hommes qui voici quelques mois périssaient dans le fracas des sorts et par le tranchant des armes lors de la trahison. Permettant à Eithelval d’apprendre sa plus grande leçon, celle qu’il ne devrait pas oublier. Que personne, quelque soit sa force ou sa puissance n’est à l’abri d’un adversaire même le plus chétif. Depuis le jeune homme, apprenait à connaître tous ceux qu’il rencontrait, les écoutait mais ne les jugeait que par leurs actes et les décisions qu’il devait prendre était calculé en prenant en compte ce facteur.

Ce fût la serveuse qui tira le magicien de ses souvenirs, par un magnifique sourire que le jeune homme lui rendit sans duperie. Car bien qu’il savait utiliser les gens, il savait aussi agir sans contrepartie le plus simplement du monde en étant naturel.

La conversation s’était poursuivit à la table autour du repas et des verres servit. Rien ne vint plus troubler l’ambiance étrangement calme de la soirée sauf les quelques retardataires qui cherchaient encore soit une table, soit une chambre pour la nuit. Voyant deux clients repartir sans s’installer, Eithelval attira de nouveau l’attention de la serveuse et attendant qu’elle arrive revint à son compagnon de table qui choisit justement ce moment pour apercevoir un ami avec qui il avait voyagé depuis Chult. Et sans trop s'expliquer, l'halfelin à l'étrange tein se dirigea vers la sortie. Laissant d'ailleurs la choppe que lui offrait le magicien à demi-pleine sur la table.


*Il ne l'a pas fini, il devrait donc revenir mais je crois que je vais en profiter pour rejoindre ma chambre.*se dit le jeune homme en apercevant la serveuse qui venait maintenant vers lui après avoir réglé les commandes d'autres clients.

*Mais si jamais je recroise ce petit homme il faudra que je l'observe mieux car notre ami tatoué semblait s'y interesser plus que de raison.*

Quand la jeune femme au sourire avenant se tient à coté de lui, le magicien lui demanda d’une voix agréable:

"Veuillez m’excuser ma chère, mais j’ai oublié de vous le demander tout à l’heure. J’aimerais une chambre pour la nuit s’il vous en reste une et la possibilité d’y prendre un bain. J’espère ne pas faire ma demande trop tard et devoir repartir dans la nuit à la recherche d’un autre établissement où j’en suis sure je ne serais pas aussi agréablement servi." Et Eithelval ponctua sa demande d’un sourire charmeur non se demander :

*L’ambiance ce soir semble calme ? Je me demande si c’est ainsi tous les soirs où si c'est une soirée particulière ?* Mais le voyageur pensait surtout à un bain chaud et au repos qu'il attendait.

écrit par: Karth Mercredi 07 Novembre 2007 à 13h56
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Soir


Krayt : Jet de sauvegarde : 6(Dé) - 1(Sagesse) = 5 contre DD13 = Echec
Dégâts : 1 = 1
PV Krayt : 14-1 = 13

Nxebz : Bluff : 17(Dé) + 9(Compétence) = 26 contre DD ? = Réussite



Narration

Enmorien

Le trajet avait été long et épuisant depuis les lointaines terres de Harluaa, aux frontières de Lapaliiya. Depuis cette nuit, ou Rotthengäl Segtil lui avait signifié qu’une autre tâche l’attendait désormais. Une tâche qui montrerait toute sa valeur au Seigneur caché, une tâche qui pourrait faire d’elle une véritable fidèle. Et pour cela, elle se rallierait à un autre dévoué serviteur de leur Seigneur. Un elfe implanté à Port-Pônant du nom de Faeltris Elaansar. Elle devait rejoindre au plus vite la sombre cité marchande, car la corruption était un travail de longue haleine et de tous les instants, mais il fallait s’y prendre tôt. La petite halfeline avait donc voyagé sans s’accorder le moindre répit. Et, après avoir traversé monts et vaux, mers et fleuves elle y était enfin arrivée.

Il faisait déjà nuit depuis plusieurs heures lorsque la frêle et petite silhouette pénétra dans la cité. A peine apostrophée par les gardes en faction aux entrées principales, l’halfeline arborant les atours de prêtresse du Juge des damnés avait donc pu se diriger vers le point de rendez vous qui lui avait été confié. C’était une simple place, déserte à ces sombres heures de la nuit. L’endroit et la réputation de la ville inspiraient une légère méfiance, mais la sagespectre savait écouter ses sens...

De longues minutes s’écoulèrent, avant qu’enfin, quelqu’un n’apparaisse. Une silhouette de taille humaine, peut être un peu frêle pour la moyenne mais résolument dépourvue de la grâce elfique, marchait vers elle. Sortant de l’ombre, elle révéla le visage d’un jeune humain aux cheveux foncé soigneusement attachés, le front ceint par un bijou doré et arborant un doux air efféminé.


- Dame Enmorien Talassalande ?

Sa voix était tout aussi suave que ses traits, qui se détaillaient au fur et à mesure qu’il approchait. De légères traces de maquillage rehaussaient ses yeux bleus et dessinaient ses lèvres. Son expression générale, presque attendrissante, inspirait la tranquillité. Pourtant...

- Je me nomme Dalian Teros, humble serviteur de Maître Elaansar, j’ai été mandé ici pour vous amener à lui. Si vous voulez bien me suivre...

...Il semblait bel et bien lié à celui que devait rencontrer Enmorien.


Krayt

Le petit homme balafré se retourna vivement vers le grand Krayt, levant sa torche pour illuminer le visage de son interlocuteur. L’orogue en fut quelque peu ébloui, mais Couture ne lui laissa pas le temps de râler. La mine quelque peut inquiète, il prit la parole.

- Tu les as entendu ?! …Fini la ballade alors… On se tire d’ici, j’ai pas envie de me battre dans cette bouillasse.

Le trapu personnage avança d’un pas rapide dans la direction préalablement choisie avant de s’interrompre à nouveau à un croisement. Le barbare toujours sur les talons, l’humain fit rapidement le tour du carré, traversant les écoulements visqueux par des passerelles judicieusement disposées.

Un peu plus loin, des gargouillis et bruits de succion assez infâme se faisaient entendre, et semblaient se rapprocher. La créature quelle qu’elle soit, devait déjà se trouver à l’embranchement qu’il venaient de quitter. La volonté de l’imposant orogue était sans doute de combattre, mais Couture semblait déterminé à l’éviter.


- Là, une échelle vers la surface ! Suis-moi !

Deux à deux, l’homme grimpa les barreaux, manquant l’une ou l’autre fois de déraper sur les prises glissantes. Mais il parvint au sommet. Et dans un grognement d’effort physique il parvint à décaler la lourde plaque de métal qui recouvrait la bouche d’égout. Krayt quant à lui avait rejoint le bas de l’échelle et observait toujours intrigué en direction des bruits. Il perçut quelques mouvements dans la masse boueuse qui s’écoulait mais sans parvenir à distinguer une forme précise. Puis soudain d’autres sons s’élevèrent, d’abord doucement avant de s’amplifier de plus en plus dans la caisse de résonance crée par la forme de l’égout. Cela ressemblait à d’innombrables voix humaines ou humanoïdes parlant dans autant de langues différentes, le tout créant un charabia totalement inintelligible et horriblement entêtant. Le puissant Orogue resta quelques secondes immobile, totalement déstabilisé et confus, les innombrables voix résonnant dans sa tête qui cherchait instinctivement un sens à ces paroles. Mais elles n’en avaient aucun, seul un brouhaha infini restait. Il perdit l’espace d’un instant, tout notion du temps et d’espace.

Il ne dut son salut qu’à la douleur, une vive douleur due à une estafilade sur le crâne qui le ramena à lui.


- Dégage de là par Tempus !

La voix de Couture provenant d’en haut, attira instinctivement le regarde Krayt. Celui-ci était déjà dehors, mais penché sur la bouche d’égout, seuls son visage, la torche et sa main droite tenant une petite pierre étaient visibles.

- Bouge !!

L’ordre n’appelait pas à discussion, pourtant Krayt reporta son attention vers l’infâme et immense forme qui se déployait quelques mètres devant lui. Dans l’ombre que perçait son regard, Krayt commença à distinguer de bien surprenants détails sur la créature. Tout d’abord, un œil qui l’observait avidement, puis un deuxième s’ouvrit non loin, selon un angle tout à fait inimaginable pour une créature animale ou humanoïde. Puis à sa plus grande surprise, d’innombrables yeux s’ouvrirent un peu partout dans la masse de la bête. Et dans un chaos insoutenable, les yeux se résorbèrent pour laisser place à des gueules emplies de crocs acérés.


Eithelval

Le pensif magicien ne manqua pas d’apostropher la serveuse avec courtoisie lorsque l’occasion se présenta. Cette dernière, le sourire toujours aux lèvres, approcha avec diligence pour écouter la requête.

- Oui messire, nous avons des chambres disponibles, et nous devrions pouvoir faire chauffer de l’eau pour un bain. Pour six pièces d’argent, je peux m’occuper de ça.

La jeune femme ajouta un sourire discret dont elles avaient le secret, et s’inclina légèrement. Peut être quelques services supplémentaires pourraient être à prévoir si le client savait se montrer très généreux… Elle s’éclipsa quelques instant pour aller parler à l’aubergiste, puis passa dans l’arrière salle, avant de revenir avec un air de satisfaction sur le visage.

- Si monsieur veut bien me suivre.

Eithelval accompagna la serveuse de l’établissement, tandis qu’une autre, naine, venait débarrasser prestement la table. D’autres clients ne tarderaient peut être pas à venir s’y installer... Le mulan fut alors emmené par une des portes de la pièce principale de l’auberge et se retrouva dans un petit couloir. Sans hésiter la jeune femme le mena vers une autre porte et le fit entrer dans une petite pièce. Le feu avait été allumé quelques instants auparavant, le bois crépitant tout juste dans l’âtre et réchauffait un premier seau d’eau. Une petite baignoire en métal encore vide trônait dans le coin attenant, tandis qu’une dizaine d’autres seaux pleins occupaient l’espace opposé à l’âtre, à coté d’un simple long banc en bois.

Erlaine, telle était son prénom, se hâta de remplacer le premier seau par un deuxième, avant de verser l’eau fumante dans la baignoire. L’air de la petite pièce se remplit aussitôt d’une agréable vapeur. Ce fut alors, qu’avec une gêne feinte, l’humaine observa Eithelval, attendant une quelconque réaction qui laisserait présager de la suite des évènements.



Nxebz

La porte de l’auberge se referma, laissant le gobelin hors de vue de ses occupants. Lui qui était sorti précipitamment pour rencontrer ses « futurs employeurs » fut bien surpris de les trouver juste à coté de la porte, hors de vue des fenêtres. La surprise qu’il ressentit faillit se lire l’espace d’un instant sur son visage, mais son habitude du mensonge et des magouilles en tous genres lui permit de la dissimuler rapidement. Aussi ce fut avec un regard détaché que l’humain passa sur Nxebz. L’halfelin qui l’accompagnait quant à lui était à bonne hauteur et dévisagea la petite créature à la peau couverte de craie un peu plus longuement. Soudain, un reflet, un éclat, illumina les yeux verts du gobelin révélant leur étrange nature.

Aussitôt le halfelin porta la main au coté interpellant son compagnon.


- Hey ! Mais c’est un gobelin !

Le grand homme se retourna alors apostrophant à son tour le pauvre Nxebz. Quelle idée avait-il eue de vouloir se mêler aux humains et à leurs cités...

- Qu’est ce que tu fais-là minus ?

Sa voix était dure et appelait à une réponse claire. Car autant, des gobelins en bande pouvaient s’avérer de redoutables adversaires pour un aventurier débutant, autant un gobelin seul et apparemment désarmé ne pouvait paraître plus dangereuse que la petite créature chétive qu’il était aux yeux d’un humain aguerri.

écrit par: Enmorien Mercredi 07 Novembre 2007 à 14h42
Le voyage depuis Lapaaliya avait été épuisant pour la halfeline, qui n'avait ni l'habitude des longs trajets ni l'endurance nécessaire à ce genre de périple. Elle aurait aimé pouvoir souffler un peu, se reposer quelques temps, mais les desseins de son Seigneur et Dieu ne souffrait aucun délai. Elle savait mieux que quiconque que la corruption éxigeait beaucoup de temps.

Elle regrettait amèrement d'avoir dû abandonner son 'oeuvre' en Halruaa. Sa rencontre avec celui qui se nommait Rotthengäl Segtil (était-ce seulement son véritable nom?) l'avait frustrée de la victoire sur Tharak et Karan qu'elle préparait depuis quelques temps. Cependant, le simple fait que cet homme sût qu'elle agissait pour le compte de l'Exilé prouvait qu'il appartenait à son Ordre secret. Et donc que la mission qu'il lui avait confiée était prioritaire. D'un côté, elle était extrêmement impatiente de rencontrer ce Faeltris Elaansar et de connaître la teneur de son action à Port-Pônant. Et de voir en quoi elle pouvait exercer ses insidieux talents...

La fraîcheur du soir la surprit, jamais n'était-elle allée aussi loi au Septentrion. Après les écrasantes chaleurs de l'Halruaa, la douceur de la Mer des Etoiles Etincellantes lui semblait glaciale. Resserrant son manteau sacerdotal autour d'elle, elle regarda l'étrange individu qui s'approchait d'elle. Ses allures, sa tenue, sa posture même réflétaient beaucoup de sa personnalité, et la halfeline ne fut nullement surprise quand elle apprit que celui-ci était lié à Faeltris.


¤Voici donc Dalian Teros, c'est cela? Je commence à comprendre un peu quel genre d'homme est ce Faeltris rien qu'à voir ses laquais. Il me semble que nous devrions bien nous entendre...¤

Un instant, un sourire de satisfaction et de motivation à l'idée de répandre le mal fut lisible sur les lèvres d'Enmorien, mais elle retrouva rapidement un air de simple réconfort.

-Que Kelemvor vous garde, Dalian. Lança-t-elle en accompagnant ses paroles d'un salut de la main. "Je suis heureuse de savoir que je n'aurai pas à chercher votre seigneur dans la nuit de Port-Pônant. On raconte que d'étranges malandrins et tire-laines y sont fréquemment rencontrés... Enfin, ce ne sont bien sûr que rumeurs infondées, je suppose. Je vous suis."

D'un pas aussi leste que sa fatigue le permit, Enmorien commença à suivre son guide.

écrit par: Eithelval Mercredi 07 Novembre 2007 à 21h58
*Erlaine…. Quel charmant prénom…..*

Et ce prénom, rappela au magicien un autre il y a bien longtemps. Pas si longtemps en fait. Sylvia était le prénom de cette jeune femme qu’il avait trouvé un soir dans sa chambre. Elle était là pour obéir à tous ses ordres tel avait été ceux du maître. Ce soir là, le jeune apprenti qui était un élève studieux, un prodige dans les arts occultes, fut quelque peu perturbé par la présence féminine. De plus il était loin de comprendre les sous entendu qu’elle lançait au cours de la soirée après qu’il lui eu confié diverse taches ménagères. Il avait été encore plus troublé par les effleurements, les coups d’œil qu’il perçu quand il tournait son regard vers elle. Il se souvint aussi de sa colère quand elle sourit d’une de ses maladresses après être passer si près de lui. Ensuite elle s’approcha pour lui faire découvrir un secret, une connaissance importante de la vie, un mystère dont il ne soupçonnait pas l’existence enfermée depuis si longtemps dans les grimoires anciens auprès de professeurs à la barbe blanche sentant l’encre et le souffre.

Mais le cadeau de son maître avait forcement une raison et ce n’était pas de donner du bonheur à son disciple mais lui faire comprendre que le monde comprenait des créatures bien plus dangereuses et sournoises que les celle décrite dans les parchemins de la bibliothèque. Bien que ce dernier est beaucoup exagéré la chose, Eithelval comprit petit à petit que les sentiments qu’il s’était découvert pour Sylvia n’était pas réciproque et que le jeune femme offrait ses charmes à tous ceux qui pouvait lui apporter argent et compensations. Son maître lui avait même un soir prêté un anneau d’invisibilité pour suivre celle qui troublait son cœur. Et cette filature se transforma en cauchemar quand il entendit sortir de la bouche de sa bien aimée les mots qu’il pensait être le seul à entendre quand il la serrait dans ses bras. Plus jamais il ne la revit et longtemps il replongea dans ses études, cherchant à oublier cette femme qui lui avait infligé une blessure béante. C’est finalement c’est dans les bras d’une esclave que la douleur disparu peu à peu. Dans les bras de plusieurs esclaves car il ne voulait plus revivre la même souffrance mystérieuse. Ce moment de sa vie permit à Eithelval d’apprendre au moins à ne plus succomber aux charmes des femmes. De plus, Erlaine malgré un très joli sourire indiquait par quelques sous entendu pour ne pas l’offenser qu’elle pouvait faire bien plus que lui verser de l’eau pour son bain. Et cela ne déplut pas au jeune homme qui depuis sa fuite de Thay n’avait plus eu de compagnie féminine.

Il regarda la jeune femme qui l’observait attendant le signe de poursuivre ce qu’elle avait déjà par sa gêne feinte implicitement évoqué. Il regarda le petit local qui servait de salle de bain commune. Il se doutait qu’Erlaine désirait offrir rapidement ses charmes pour retourner à son travail. Mais le jeune homme cherchait plus qu’une orgie bestiale dans ce lieu exigu. Une douce chaleur pour la nuit, un peu de réconfort, de présence. Et il savait que tout pouvait être vécu, il suffisait de le vouloir mais surtout de le pouvoir. Alors il se dirigea vers la baignoire, et plongea sa main dans l’eau avec précaution comme pour tester la température. Puis il tourna vers la jeune femme un regard plein de promesses et de délicatesse. Sa main plongea sans geste brusque, ne voulant pas briser le semblant érotisme qui flottait avec la vapeur d’eau. Cherchant la pièce la plus lourde, la seule qu’il savait donner vie à ce qu’il voulait pour l’heure. Lorsqu’il l’eu trouvé, il vérifia que c’était la bonne, puis un sourire sur les lèvres il la déposa sur la poutre au dessus de l’âtre. Laissant le brillant de la sphère opérer une première suggestion, il commença à déposer ses affaires sur le tabouret près de la baignoire non sans placer avec précaution son étui à parchemin à un endroit qu’il pourrait saisir. Et c’est avec une voix toujours calme et charmante qu’il s’adressa à la jeune femme la sortant certainement de sa contemplation.


"Je suis sure que la chaleur de ce bain me fera le plus grand bien. Mais le voyage fut long et mon corps aurait sans aucun doute besoin de doux massages et d’une autre chaleur. Quand aux nuits si près de port, elles sont certainement froides et une charmante compagnie serait des plus agréable jusqu’au réveil le lendemain."

C’est seulement à la fin, qu’il se tourna vers Erlaine pour voir comment elle jugeait la proposition. Même si le charme était dans les mots et les gestes des deux personnes de la pièce. Tous deux savaient que ce qui se passait maintenant et Eithelval attendait de savoir s’il reprenait sa pièce ou s’il laissait la serveuse venir l’aider à retirer sa tenue pour le guider dans le bain et accepter l’offre d’une nuit.

écrit par: Nxebz Jeudi 08 Novembre 2007 à 12h49
Surpris. Le gobelin l’était, et pas qu’un peu! Il s’était plus ou moins attendu à voir les deux personnes qu’il poursuivait déjà loin dans la rue, à la recherche d’une autre auberge, pour trouver. . . Malheureusement il n’en savais rien, même si il avait une petite idée sur leurs intentions, sans en savoir le but ni la finalité. Bref, le gobelin ne savais rien. ¤Nom d’un gobelin abruti. . . Que je suis sûrement! Il va falloir un jour que j’arrête de me laisser traîner par mes intuitions! Me voila dans un beau merdier, et en plus cet imbécile de demi-homme à vu du premier coup d’œil que j’était un gobelin! Raahh j’investirais dans une trousse de déguisement. . . Quand je me serais dépatouiller de ses deux là!¤

Ne laissant pas la surprise et le doute ce montrer sur son visage, le jeune gobelin se forca à ne pas déglutir et afficha un sourire conspirateur sur son visage.


-On peut dire que vous avez le sens de l’observation vous! En effet je suis en partie gobelin, une longue histoire d’accouplement entre un membre de ma race et de la votre et Paf! Me voila, Fregrin Meradoc. Tout d’abord j’aimerais que vous ne parliez pas trop de mon ascendance ignoble, certaine personnes dans le coin n’aime pas trop ceux de ma race, et je pourrais me retrouver dans une situation fort désagréable! Et qui dit situation désagréable pour moi, dit situation désagréable pour vous. . . Ou du moins pour le but de votre quête.

¤Ou pas. . . Mask, si tu veux venir aider ton pauvre serviteur, c’est le moment ou jamais!¤ Nxebz pensait déjà à un moyen de se sortir de ce guêpier si la conversation tournait cours. Malheureusement il avait beau ressasser son inventaire et le plan de la rue dans sa tête il n’en voyait aucun, c’est pourquoi il continuait à déblatérer des paroles sans intérêt. ¤Comme disais mon vieil oncle Barks, si tu as un ennemi potentiel en face de toi, et que tu ne sais pas comment tu pourrait en réchapper, parles, ça te laissera du temps de vie en plus. . . Amusant, c’est-ce que qui lui a valu de se faire arracher la langue!¤ Sa voix se transforma en murmure quand il tira sa dernière carte du jeu, carte qui malheureusement avait de grandes chances de ne pas exister dans le jeu auquel jouaient ses futurs employeurs. . . Ou bourreaux.


Donc comme je vous le disais, je sais que vous cherchez quelqu’un, et j’irais même jusqu’à dire. . . Que je sais qui vous cherchez! Les bruits courent vite dans les sombres ruelles de cette ville! ¤Si au moins je savais dans quelle ville je suis!!¤. C’est pourquoi je vous propose un marché, je vous rapporte cette personne sur un plateau, en échange de disons. . . Quelques pièces d’or! Ou une même une trousse de maquillage si vous avez, après tout l’instinct de survie prime sur l’or de temps en temps non?

Nxebz examina ses interlocuteurs à la recherche d’un moindre indice qui pourrait l ‘aider dans sa quête, et tendit ses muscles près à éviter les coups si quête il n’y avait point. ¤Et bien mon petit Nxebz, si jamais tes impressions ce sont jouées de toi, ta vie ne vas pas tarder à s’arrêter!¤

écrit par: Krayt Vendredi 09 Novembre 2007 à 23h26
¤ Un Tyranoeil, un putain de Tyranoeil qu’on dirait! Saloperie d’engeances de démon aux pouvoirs magique¤

L’orogue avait un pied posé sur le premier barreau de l’échelle, sa main gauche tenait le barreau au niveau de son visage et dans sa main droite, il serrait « fracassé ».
Il regardait l’abomination avancer vers lui sans éprouver une réelle crainte, mais il était comme envoûté par les voix qu’il entendait et dont il essayait de comprendre le sens.


- Par Sargass! Mais tu m’a couper, l’humain! Tu crois que j’en n’est pas assez des cicatrices!Fit-il en portant sa grosse main à l’estafilade qui déjà laissait couler un filer de sang sur son front.

-C’est ça tes bestioles qui traînent ici! Bin putain, t’es pas la moitié d’un con. On dirait une saloperie d’Tyranoeil ta bestiole! J’m’attendais à un gobelin ou au pire un gobelour, enfin tout sauf ça!

Krayt montait les échelons en même temps qu’il braillait après couture et s’essuyait le sang qui coulait sur son œil, lui troublant la vue. Le barbare n’était pas du genre à fuir un combat quelque il soit, mais il devait rencontrer une personne pour une mission qui selon les dires d’Havrenfeu pouvait lui rapporter beaucoup d’argent. Donc il était hors de question de louper ce rendez vous et de risquer de se faire sérieusement blesser. Il laissa donc son amour propre derrière lui et monta rapidement en direction de la sortie. Krayt grimaça à l’approche de l’aventure.

¤ J’vais jamais passer, c’est plus étroit qu’un cul de Rothé!¤

Mais dans son élan, l’orque des profondeurs creusa littéralement la surface, bousculant sur son passage le pauvre humain et arrachant quelques pavés qui cernaient la plaque d’égout à fendre le crâne de la bestiole. Il jeta un regard amusé à couture et haussa son sourcil épais.

- Alors c’est encore loin ton rendez vous? Y’a des pépétes a prendre et j’voudrais pas qu’il reparte sans me les donner! MOUHAHAHA!

écrit par: Karth Dimanche 18 Novembre 2007 à 12h24
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Soir


Nxebz : Bluff : 15(Dé) + 9(Compétence) = 24 contre DD ?
Grand humain : Attaque de contact au corps à corps : 9(Dé) +3(Attaque) = 12 contre Nxebz CA : 2(Dé) +5(Dex) = Réussite
Grand humain : Jet de lutte : 15(Dé) +2(Force) = 17 contre Nxebz CA : 14(Dé) -2(For) = 12 = Réussite
Grand humain : Intimidation : 3(Dé) + 2(Compétence)+4(taille) = 9 contre Nxebz : Test de niveau ajusté : 6(dé)+1(niveau)+2(Bonus sagesse)+0(Bonus contre la peur) = 9 = Réussite
Enmorien : Psychologie : 10(Dé) + 2(Compétence) = 12 contre DD ?



Narration

Enmorien

Adaptant son pas à celui de la voyageuse, Dalian la mena au travers des rues principales, évitant les endroits les plus sombres. Après tout, l’humain portait une simple tunique et ne semblait même pas armé. Bien entendu, il n’était pas impossible qu’il ait des capacités cachées ou qu’il puisse compter sur la magie, mais il semblait judicieux d’éviter les problèmes. Suivant une des grandes avenues de la cité, les deux compagnons passèrent devant le fortin principal de la garde avant de bifurquer dans des ruelles secondaires. Enfin lorsqu’ils arrivèrent, Enmorien put observer une maison en pierre assez simple, dépourvue de fioritures. Seul un écriteau en bois ornait le devant de la bâtisse. On pouvait y lire : « Faeltris Elaansar, Scribe. » . Une petite note en dessous telle une signature laissant présager de l’esprit du propriétaire. - Ecrire c’est le pouvoir de transmettre -.

Enmorien y pénétra à la suite de son guide et y découvrit une maison sobre, ou l’odeur du parchemin et de l’encre se mêlaient subtilement. Emmenée le long d’un petit couloir jusqu’au salon, l’halfeline rencontra enfin celui qui deviendrait peut être son mentor. C’était en effet un elfe de la lune, vêtu d’une longue et simple robe de coton rabattue et resserrée à la taille par une petite cordelette de tissu. Il avait un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez le scribe inspirait l’ancienneté et le respect qui se devait de lui être du, pourtant c’était un elfe à l’incroyable longévité, et il était loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens. Cette information se confirma immédiatement, lorsque celui-ci dévisagea Enmorien. Une lueur brillait dans son regard, une soif insatiable. Mais un sourire aimable balaya ce signe de reconnaissance. Et tranquillement installé dans un fauteuil, les jambes croisées et un verre de vin à la main, il détailla l’halfeline de la tête aux pieds.

Il l’invita ensuite d’un geste à s’asseoir en face de lui tandis que Dalian, d’une main habile, aidait l’apparente prêtresse de Kelemvor à se délester de ses affaires de voyage. Le serviteur ne manqua pas de prendre la carafe posée sur la table basse et de verser un second verre de vin pour le lui offrir. Le maître des lieux pris alors la parole.


- Dame Enmorien, vous voici donc. Comme vous le savez, je me nomme Faeltris Elaansar, un scribe parmi d’autres dans cette intéressante cité de Port-Pônant. Je vis ici depuis de nombreuses années, mais l’intérêt que cette ville suscite est toujours aussi grand. Vous l’apprendrez sans doute bientôt. Mais trêve de bavardages sur ma modeste personne… Parlez moi de vous jeune halfeline.

Sa voix mielleuse et paternelle invitait la sagespectre à répondre en toute confiance...


Nxebz

L’espace d’un instant, le grand humain et l’halfelin se regardèrent surpris. Comme s’il s’interrogeaient du regard « chercher quelqu’un ?! », mais le doute qui se reflétait dans les yeux de l’autre, leur fit revenir à la raison. Aussi l’humain, imposant aux yeux du gobelin réagit avec vivacité, empoignant d’une main ferme la tunique du pauvre petit aventurier. Sa première idée fut bien sur d’échapper à cette poigne, mais la facilité et la force avec laquelle l’humain le décolla du sol pour approcher son visage menaçant l’interrompit quelques secondes.

- Maintenant tu vas arrêter de jouer et me dire ce que tu sais ! Un gobelin de plus ou de moins ça pèse pas lourd sur cette terre...

Dans sa main gauche étincela l’éclat d’une courte lame.


Krayt

Couture esquiva la remontée sauvage de l’orogue et s’empressa de repousser la plaque d’égout, ignorant dans un premier temps les remarques du gros barbare. Puis ils se relevèrent tous les deux, l’humain époussetant d’un geste machinal ses vêtements. Alors levant la tête vers le visage ensanglanté de Krayt, il parla.

- T’as pas vu grand-chose dans tes grottes toi hein… Si c’était un Tyrannoeil tu serais un tas de poussière à l’heure qui l’est… Mais bon t’as raison, y a des pièces d’or à se faire, et on va être en retard. Viens !

L’humain trapu resserra sa cape autour de ses épaules renforçant son aspect de silhouette obscure que l’on se doit d’éviter au cœur de la nuit, surtout lorsqu’elle était accompagnée d’une montagne de muscles tel l’orogue qui le suivait… Deux pâtés de maison plus loin, ils arrivaient dans les docks, entrepôts et petites maisonnettes de pêcheurs et marins étaient désormais la norme. Mais Couture savait ou aller, et ce fut sans doute aucun cette fois qu’il emmena Krayt vers le point de rendez vous. C’était un petit cul de sac, une sombre ruelle fermée par un mur, au fond, assis sur une caisse en position surélevée se tenait sans doute le leader, tandis qu’une petite vingtaine d’hommes se tenaient autour trépidants d’impatience. Parmi ceux-ci des humains pour la plupart, quelque exotiques coloraient le paysage. Trois solides demi-orques dévisagèrent Krayt avec une sorte de respect teinté d’une vague de mépris dans le regard. L’orogue incarnait toute la puissance qu’ils auraient pu avoir et à la fois était la cause de toutes leur douleurs, car leur sang était impur. Un peu plus loin adossé contre un mur a proximité du « chef » se tenait un grand humanoïde, il faisait deux bon mètres, mais d’une carrure assez fine, couvert de poils et avec un véritable museau à la place du visage : Un gnoll.

Interrompant le silence de l’observation, le chef de la bande sauta à bas de sa caisse et approcha de Couture.


- Te voilà enfin… Je vois que t’as ramené un ami solide avec toi. C’est bien ça.

D’un claquement de doigts autoritaire et hautain il ordonna quelque chose, et aussitôt un petit humain chauve à l’air vicieux apparu lançant deux petites bourses aux nouveaux venus.

- En route ! La fête va bientôt commencer.


Eithelval

Une étincelle d’avidité illumina le regard d’Erlaine lorsqu’elle aperçut l’éclat de l’or posé sur le rebord de la cheminée. Elle observa a nouveau le mulan le détaillant plus ouvertement, et sourit. Cela signifiait tacitement l’accord, sans aucun doute. Ensuite, dans un silence explicite et empli d’échanges par les autres sens, elle l’aida le plus agréablement possible à s’allonger dans le bon bain chaud. Et enfin, signifiant son départ elle brisa le calme langoureux qui s’était installé.

- Vous vous souviendrez de cette nuit beau seigneur…

Un dernier sourire plein de promesses et elle s’éclipsa, sans oublier de faire disparaître d’une main leste la pièce d’or délibérément posée. Bien entendu.


Eithelval, Krayt, Nxebz

Nxebz, les yeux fixés sur la lame qui approchait dangereusement de son visage ne vit pas l’halfelin s’éclipser... Et soudain des bruits de pas interrompirent l’humain et l’éventuelle réponse du petit gobelin. Une petite troupe d’une vingtaine d’hommes approchait. L’halfelin aux cotés de celui qui menait le groupe semblait lui chuchoter quelques informations. Les solides gaillards avaient pour la plupart tout du brigand, et pire encore, parmi eux se trouvaient un gnoll et un immense orque, un orogue pour être précis. Ces gars là ne semblaient pas venir pour faire dans la dentelle.

Aussi brusquement qu’il l’avait attrapé, le grand humain reposa le gobelin au sol, le tenant toujours par un bras, pour ensuite se retourner vers celui qui semblait être son chef. Lui aussi humain, deux immenses balafres lui parcourant les joues de la commissure des lèvres presque jusqu’au oreilles. Enfant, son sourire s’était sans doute vu agrandi… Et ce dernier sourit, ajoutant une impression inconfortable. Après s’être assuré de l’attention de tout le monde il se mit à parler, s’adressant en particulier à l’humain sur un ton moqueur.


- On prend pas les petits, pas assez rentables... Par contre, il est trop tard pour le lâcher...

Il se pencha vers le visage au nez proéminent de Nxebz et lui chuchota une menace à peine voilée.

- Tu suis le mouvement et si t’es utile t’auras peut être une récompense en plus de ta vie… Sinon on te perce tout de suite.

Déjà impressionné par le sous-fifre, ces nouvelles paroles sonnèrent comme un danger de mort imminent dans le cœur Nxebz. Il l’observa se redresser, et le chef de bande reprit la parole.

- Ecoutez moi tous, les hommes sains et solides sont les plus chers… Et on les prend vivants… Alors débrouillez vous juste pour ne pas les tuer...

Quelques hommes se dispersèrent encerclant le bâtiment tandis qu’une grande partie du groupe se positionnait devant la porte d’entrée de l’auberge. Dans la salle principale de celle-ci l’inquiétude monta d’un cran, de nombreuses, trop nombreuses, silhouettes passaient devant les fenêtres en un effet de lumière répété. Une légère tension se fit sentir, quelque chose allait se passer ce soir.

Bien au chaud dans son bain, le mage thayen était à des lieues de se douter de quoi que ce soit, bien qu’il semblait être d’une nature prévoyante, les promesses de la nuit étaient bien loin de ce qui se préparait au même moment à l’extérieur. Et soudain un brouhaha innommable s’éleva provenant de la pièce principale. L’assaut était donné, ils entraient...

écrit par: Eithelval Lundi 19 Novembre 2007 à 21h11
Le jeune homme avait quitté des yeux Erlaine au moment où l’accord était conclu. C’est avec plaisir qu’il senti les main de la jeune femme le dévêtir lentement. Ses mains douces, quoiqu’un peu rugueuses en raison de son emploi de serveuse ne déplaisaient pas au magicien. Les vêtements retiré un à un sans précipitation rajoutant du charme au déshabillage. Eithelval se dit que la jeune femme devait donner le meilleur d’elle afin sans doute d’obtenir un supplément mais il oublia bien vite cette pensée négative qui dénaturait l’instant. Et il fut conduit dans l’eau chaude, juste un peu trop, il allait même demander de la refroidir mais ses paroles furent stoppées par les lèvres d’Erlaine, lui faisant oublier toutes autres sensations. Une fois assis dans la bassine, les mains expertes de la serveuse, caressèrent les différents muscles du jeune homme donnant un avant goût de la nuit qui s’annonçait. Puis Erlaine posa la tête d’Eithelval entre ses seins avant de lui donner le baiser de séparation.

C’est dans cette position qu’il était, laissant la chaleur du bain le délasser, faire disparaître la fatigue, les courbatures du voyage. Une détente qui le fit sombrer dans un demi-sommeil ponctué de rêve, de souvenir de jeunesse dorée. Il y avait comme de la magie dans l’air, si bien que la médiocrité de l’endroit disparu pour laisser place à l’imaginaire. Jusqu’à ce que des cris provenant de la salle voisine brise l’enchantement, le ramenant brutalement à la réalité, transformant l’eau chaude et agréable en liquide froid et sale.


"Bande d’alcoolique dégénéré !!" Grogna Eithelval en reprenant peu à peu ses esprits, la bouche pâteuse. Ca les bruits lui annonçait qu’une bagarre de taverne avait lieu dans la salle principale. Le jeune homme se releva et quitta le bain qui n’avait plus d’intérêt un fois le charme rompu. Et c’est là, qu’il perçu que quelque chose de plus grave se passait à quelques pièces de lui. Car il venait d’entendre crier une femme, un cri de peur et non de colère. Alors il se baissa et saisit son étui à parchemin, s’emparant prestement, sans erreur d’un rouleau qui pouvait assurer sa sécurité en cas de grave problème. Et tout en écoutant l’évolution des évènements voisins, il attacha l’étui à sa taille. Il prit même une seconde pour sourire de la situation, sa frêle silhouette humide vêtu simplement d’un étui à parchemin pouvait paraître ridicule mais un fois e plus il repoussa cette pensée parasite pour prendre rapidement une décision.

Il fit le calme dans son esprit afin de poser le problème. D’ailleurs y avait-il un problème ou bien juste un affrontement de saoulards qui dégénérait à coté. A quelques pièces de lui. Mais si jamais on venait ici que pourrait-il faire ?


*Venir ici !!! *S’exclama t-il. Et il bondit vers la porte qu’il essaya de bloquer tant bien que mal avec ce qu’il avait sous la main en plus de mettre en place un potentiel loquet. Ainsi il aurait plus de temps pour mieux comprendre la situation, si on cherchait à forcer cette porte. Puis il disposa les sceaux d’eau proche de l’entrée, juste pour que le premier qui entrerait trop brusquement se prennent les pieds dedans et il se plaça dans le coin de la pièce, du coté de l’ouverture de la porte. Ainsi l’intrus ne le découvrirait encore une fois, pas tout de suite car il lui faudrait regarder dans l’angle mort de la porte.

Il enfila sa robe avec toujours en main son précieux parchemin. Mais loin de s’inquiéter il se demandait s’il n’avait pas été un peu hâtif. Quoique dans tous les cas, une bagarre pourrait être profitable à un quelconque voleur avide de s’en prendre au riche voyageur plongé dans son bain. Ainsi quand il serait prêt, il verrait ce qu’il envisagerait pour la suite…..

écrit par: Krayt Mardi 20 Novembre 2007 à 22h45
Ou qu’il aille, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, l’orgue aimait marcher avec arrogance, tête découverte pour que touts puissent voir son faciès et sa hache posé nonchalant sur son épaule. Le peu de gens qu’il croisait, s’écartaient ou détalaient devant lui et cela lui procurait une extrême jouissance.
Après quelques minutes de marche dans les rues sombres de port ponant, le duo se dirigea dans la ruelle où les attendaient tout un groupe très hétéroclite. Parmi eux Krayt croisa trois demi orques, qu’il toisa avec mépris. Puis son attention se fixa sur le gnolle et resserra à la hampe de sa hache.
Krayt réalisa qu’il n’était pas là pour combattre tout ce joli petit monde, quand un humain, certainement le chef de ce groupe prit la parole.

Tout en fouillant le contenue de la bourse de ses gros doigts, l’orogue se demandait bien ce qu’il allait devoir faire avec toutes ces personnes, mais une chose est sûr, il y allait avoir du grabuge.
Suivant le cortège, Krayt sentait monter en lui l’envie de tuer, il sentait déjà l’odeur et le goût du sang qui allait recouvrir « fracasse ».

Le groupe stoppa et l’orogue bouscula un peu ceux qui le précédaient. Il leva la tête en grognant afin d’apercevoir se qui se passait et découvrir un humain tenant un gobelin.

- Tu perceras personne humain! Et encore moins ce gob.

Krayt s’avança au milieu du groupe, écartant de ses grosses mains, ceux qui se trouvaient devant jusqu’à se trouver devant l’homme et le gobelin.

- Il restera avec moi, sous ma protection. J’m’en porte garant!

Dit-il en s’interposant entre les deux individus.

- Bon! C’est donc une chasse à l’homme qu’on va faire! Le p’tit souci, c’est qu’faut pas tuer et ça, c’est pas dans mes habitudes, mais on f’ras un petit effort!

Le groupe se remit en route en direction d’une grande bâtisse qui semblait être une taverne dont l’intérieur grouillait d’une activité débordante.
Krayt décida de ranger sa lourde hache dans son dos, car s’il la gardait à la main, dans l’euphorie du combat, il ne pourrait résister à l’envie de s’en servir. C’est donc à main nue qu’il pénétra dans les lieux.
Sur sa face était accroché un sourire carnassier qui en disait long sur ses pensées meurtrières

écrit par: Nxebz Mardi 20 Novembre 2007 à 23h34
La frayeur de la situation dans laquelle s’était fourré le gobelin disparut immédiatement quand le mot « récompense » fut prononcé. Le sourire du gobelin s’étira alors tout son large, et l’idée de chasser des futurs esclaves dans l’auberge en compagnie de brigands attisa sa curiosité. Il fut entièrement débarrassé de ces craintes et souffla un grands coup lorsque l’Orogue lui proposa sa protection. ¤Ouhou! Avoir une chance pareil c’est à peine croyable! Avec ce gros bourrin à mes cotés, y a moyen que je me ramasse un bon petit pactole si ça ce trouve! Un garde du trop personnel! Et il a l’air plus que dangereux! Voila une aubaine qui ne se reproduira pas! Il va falloir que Nxebz en profite un maximum! Tsssst!¤

Il s’approcha de l’ orogue et lui glissa l’air de rien quelques mots à l’oreille:


-Merci beaucoup pour la protection que tu m’offre, Guerrier! Je me disais. . . Quitte à rester ensemble dans le feu de l’action. . . Ça te dirais pas qu’on rentabilise au maximum cet assault? Capturer des hommes, c’est bien joli, mais le patron de ce taudis à du faire un bon chiffre aujourd’hui, si j’en crois le nombres de clients présents tout à l’heure. . . On pourrait le retrouver et partir avec la caisse? De toute façon je crains fort qu’après notre passage il ne reste plus grand-chose de cet endroit. . . Alors tu marches avec moi? Cinquante - Cinquante!

Les yeux du gobelin pétillaient de joie à l’idée de l’or qui coulerais bientôt à flot dans ses mains.¤Tsst! Voila une affaire qui va rapporter gros!¤

Le gobelin sortit son arbarlete et l'arma avec un carreau.¤Bon, faut juste que je fasse gaffe à pas me faire assomer, ça m'arrive trop frequement ces derniers temps!¤

écrit par: Enmorien Mercredi 21 Novembre 2007 à 16h54
Suivant prudemment Dalian, Enmorien tenta de remémorer les chemins et passages empruntés. Mais, dans l'osbcurité, reconnaître les allées et rues d'une cité étrangère s'avéra une épreuve trop difficile, et la halfeline dut bientôt reconnaître qu'elle n'y parviendrait pas.

Quand elle arriva devant Faeltris Elaansar, celui-ci lui fit immédiatement une bonne impression. Celle d'un homme beaucoup plus puissant et beaucoup plus dangereux qu'il n'y paraissait, et dont le pouvoir résidait plus dans les mots que dans la force ou la magie.

Un instant, Enmorien se sentit en toute confiance envers lui. Elle se surprit soudain à vouloir parler sans sa prudence habituelle. En un instant, la paranoïa de la halfeline se réveilla, mais un amusement contenu envahit la fausse prétresse. Elle convint qu'il serait agréable de collaborer avec un tel 'maître'.


-Je crains ne connaître de Port-Ponant que de nombreux contes et récits. Lança non sans air malicieux Enmorien. "Et bien sûr les quelques rues pour venir jusqu'ici, quoi que ce ne soit que de nuit. Mais peut-être est-ce justement de nuit que la ville est la plus... fascinante, non? Toujours est-il que j'ai hâte que vous me fassiez découvrir cette cité réputée aux quatre coins de Faerûn."

Posant sa voix et son regard avec une lenteur calculée, la halfeline prit le verre et le porta à ses lèvres. Mais n'en but pas une goutte, en parfaite paranoïaque qu'elle était. Elle espérait simplement que son manège passerait inaperçu.

-Enfin, je suis ravie de vous rencontrer, maître Elaansar. Adressa-t-elle à son hôte avec un sourire charmeur. "Je suis Enmorien Talassalande, une prétresse qui parcourt Faerûn pour transmettre la Sainte Parole. Je crains qu'il n'y ait pas grand chose d'autre à énoncer sur ma petite personne. Je suis venue directement d'Halruaa pour vous retrouver suite aux indications d'un contact de mon ordre. Et je dois bein vous avouer que je suis impatiente de connaître la raison de ma présence ici..."

Enmorien reposa le verre en regardant attentivement son interlocuteur. Beaucoup de choses allaient dépendre de la réponse, et il était inimaginable pour la fausse prétresse de louper la moindre information qui en émanerait, mot, tic ou attitude...

écrit par: Krayt Mercredi 21 Novembre 2007 à 19h34
Krayt jubilait dans cette mêlée, au corps à corps, il distribuait de gros coups de poing et de baffes afin d’assommer sans blesser gravement les humains et en même temps gardait un œil sur Nxebz, lui ouvrant la marche vers le comptoir de l’auberge afin d’y dérober la caisse de la journée.
La proposition que le petit gob lui avait faite avant d’entrer ne pouvait être refusée. L’orogue n’avait aucun scrupule à voler ou à prendre quelque chose qui lui faisait plaisir par la force. Et la diversion du raid ne pouvait que mieux satisfaire ce vol.
De plus, attaquer ces humains qui vivaient sous la servitude d’hommes riches comme des moutons, méritaient le sort que leur réservaient les loups de ce monde. Cela lui rappelait aussi les raids qu’il faisait avec sa tribu en outreterre contre les drows qui s’approchaient un peu trop de leurs cavernes.

Dans la cohue de la rixe où l’on entendait crier, pleurer, supplier et agoniser les hommes et les femmes, Krayt lançait de sa grosse voix caverneuse des ordres au gobelin afin de le guider au mieux et éviter qu’il ne se fasse piétiner par tous.


- Court! Là sous la chaise! Attention! Passe à droite! Non l’autre droite!

écrit par: Karth Mercredi 28 Novembre 2007 à 00h04
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Soir


Enmorien : Escamotage : 10(Dé) + 6(Compétence) = 16 contre Faeltris : Détection : 15(Dé) + ?(Compétence) = ?
Nxebz : Fouille : 13(Dé) + 0(Compétence) = 13 contre DD ?
Nxebz : Estimation : 7(Dé) + 0(Compétence) = 7 contre DD ?
Nxebz : Jet de sauvegarde : 3(Dé) + 2(Volonté) = 5 contre DD ? = Echec
Krayt : Jet de sauvegarde : 10(Dé) -1(Volonté) = 9 contre DD ? = Echec
Chef : Jet de sauvegarde : 1(Dé) + 1(Volonté) = 2 contre DD ? = Echec



Narration

Enmorien

Un sourire à la fois compréhensif et malicieux illumina le visage de l’elfe. Montrant alors sa coupe d’un geste élégant, il prononça ces quelques paroles de circonstance, mais parfaitement à dessein.

- Excellent n’est ce pas.

Il posa à son tour son verre sur la petite table basse. Une lueur dans son regard laissait supposer qu’il commencer à apprécier cette nouvelle compagnie. Voilà longtemps qu’il n’avait pu pratiquer cet art et jouer avec les mots. Les personnes qu’il côtoyait le plus souvent étaient bien trop ignares et crédules, ça en devenait presque fade. Mais entre serviteurs du Seigneur caché, le jeu devenait tout autre.

- Oh, il est bien naturel que vous soyez impatiente Dame Enmorien, mais c’est là une émotion qu’il faut savoir contrôler...


--------------------
Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


Le regard du scribe changea subitement, le doux vieillard laissât place à un prédateur tissant sa toile et guettant sa proie avec une infinie patience. Et alors qu’il s’avançait dans une allure plus conspiratrice, Dalian alluma quelques bougies qu’il disposa savamment aux coins de la pièce. Lorsque la dernière fut mise en place, leurs flammes vacillèrent avant de prendre un ton violacé. L’atmosphère ainsi crée était propice au plus sombres discussions. Faeltris plongea son regard dans celui de l’halfeline détaillant le moindre de ses mouvements, se gorgeant de la moindre de ses émotions provoquée par la nouvelle ambiance.

- La raison de votre présence ici est simple. M’apporter un soutien extérieur et faciliter notre tâche. Mais aussi apprendre à vous connaître vous-même, vos capacités, vos limites, vos peurs et vos désirs.

Sa voix, et son ton étaient devenus ceux d’un instructeur implacable. Il parlait rapidement et clairement.

- Vous n’êtes pas sans savoir que...

Le scribe prit une profonde inspiration et se recala confortablement dans son fauteuil, non sans oublier la coupe de vin qu’il reprit en main. Tandis que Dalian déplaçait légèrement une des bougies… Les explications semblaient terminées. Et, il reprit sur le ton de la conversation banale.

- Le temps ne joue pas en notre défaveur, donc nous pourrons nous occuper de tout cela très calmement demain matin... A moins que vous n’ayez d’autres désirs pour cette nuit.


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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


D’un regard, il intima à Dalian de se tenir prêt à remettre en place ce qui était sans doute un rituel de protection contre la scrutation. Enmorien pourrait parler…



Eithelval, Krayt, Nxebz

L’assaut avait été brutal, l’auberge ainsi envahie par une vingtaine d’hommes à la mine patibulaire avait figé tous les clients d’étonnement, qui pouvait avoir un intérêt quelconque à attaquer une simple auberge sans grande prétention à proximité du port. Mais les bandits semblaient déterminés, et lorsque leurs intentions devinrent claires, nombreux clients étaient déjà au sol après avoir reçu de bons coups à l’arrière du crâne. Et les plus combatifs des marins eurent rapidement à faire à quelques brigands aguerris, et aux forces de la nature du groupe. Et ce fut sans surprise que le gros barbare orogue bien que surveillant du coin de l’œil le discret gobelin se retrouva face à un solide humain barbu, les poings fermés en une position de combat. Mais un coup de tabouret volant plus tard, accompagné d’un fameux « Main droite, Main gauche », jeu souvent pratiqué par quelques races brutales, l’humain se retrouva gisant inconscient.

Au milieu de la cohue, Nxebz guidé par Krayt s’approchait de plus en plus du bar tant convoité. L’e malheureux derrière le bar, qui n’était pas l’aubergiste d’après les souvenirs du gobelin, ne tarda pas à faire un vol plané sous la puissante poigne de l’orogue, laissant l’arrière du comptoir à disposition du petit roublard… Il profita d’un petit instant pour farfouiller dans tout le tas de verres, de bouteilles, de torchons et de fûts, et trouva rapidement juste sous le bar un petit coffret encore ouvert, l’éclat de l’argent était presque omniprésent, seul un tout petit éclat doré, et d’autres plus rougeâtres scintillaient au milieu des piécettes, une bonne cinquantaine à première vue…

Dans la salle principale, quelques cris enragés s’élevaient ça et là, lorsque le sang coulait, les marins quant à eux n’hésitant pas à utiliser dagues et sabres lorsqu’ils en possédaient… Mais le nombre, et le chaos du combat étaient en faveur des brigands. Et assez rapidement la résistance décrut.

Alors que l’orogue s’en donnait toujours à cœur joie, malgré quelques bosses et autres coups de chaise reçus, quelques uns des brigands semblaient s’organiser, sous les ordres du chef, le gnoll et deux demi-orques sortaient les corps inconscient de la plupart des clients. Un rapide coup d’œil par la fenêtre aurait permis de voir un chariot posté juste devant l’auberge dans lequel étaient empilés les corps… Et étrangement, le calme régnait dehors, aucun signe de la milice ou de voisins curieux.

Mais ce même calme était loin d’être rétabli dans la pièce principale de l’auberge, les brigands commençant à se disperser dans l’établissement en quête de menu butin. Et ils ne furent pas longs à s’intéresser à la porte de la pièce dans laquelle était Eithelval. Une première tentative pour l’ouvrir échoua, une deuxième plus volontaire fit sauter le loquet et le malheureux pénétra avec fracas dans la pièce. Mais sa détermination fut vite balayée lorsqu’il se prit les pieds dans le seau, et qu’il perdit l’équilibre, l’envoyant tête la première dans la baignoire. La petite pièce exiguë, emplie de vapeur n’était pas adaptée à des mouvements brusques… Tymora souriait encore au mulan, aucun intrus ne vint se faufiler à la suite du premier… Du moins pour l’instant…

Il sembla y avoir un instant de répit. Rapidement brisé par une courte déflagration, accompagné d’un râle d’agonie. De nouveaux cris agitèrent l’auberge, certains enragés, d’autres apeurés, et parmi tout ceux là, la voix d’un des brigands parvint jusqu’aux oreilles du thayen. Il accourait descendant les escaliers vers le chef de bande, non loin duquel se tenait Krayt, et Nxebz fouillant encore quelques poches.


- Chef, chef !! Il y a un mage là haut ! Il vient de griller Marol !! On a à peine ouvert la porte qu’un mur de flammes nous a sauté dessus ! Deux autres gars ont foncé dans la pièce mais je crois qu’il les a eu aussi… Qu’est ce qu’on fait chef ?!!

L’humain paru réfléchir un instant observant son subordonné totalement affolé par la puissance de la magie… D’ailleurs les magiciens chétifs pour la plupart n’entraient pas vraiment dans le cadre posé par son employeur.

- Laissez le ou il est, et si il ne nous cherche pas de noise, il peut même partir…

Un rire méprisant s’éleva de l’étage, une voix que parvint à reconnaître Eithelval, le mystérieux ensorceleur. Et tandis que l’homme descendait lentement les marches, une à une, il maintenait en respect chacun des brigands en les fixant dans le fond des yeux.

Furieux le chef beugla un ordre.


- Bousillez le moi ! On va voir qui c’est qui va rigoler !

Quatre hommes se portèrent au contact, lame dehors, prêts à l’éventrer, mais ils furent quelques secondes trop lents. Une véritable explosion souffla tout ce qui se trouvait autour de l’ensorceleur. Les quatre hommes se retrouvèrent au sol, agonisants, et le mobilier environnant détruit. Même pour le puissant Krayt, cet humain à l’étrange tatouage légèrement rougeoyant sur le visage avait quelque chose d’intimidant, une prestance qui inspirait la puissance, c’était là un effet indubitablement magique, mais il était difficile de rester de marbre face à une telle présence. L’humain au tatouage continua d’avancer lentement.

- Je partirais quand je l’aurais décidé… En attendant, tout ton manège m’intéresse… Quelqu’un te donne des ordres n’est ce pas...

- Oui.

Le chef de bande tentait tant bien que mal de garder un air digne et autoritaire, mais sa voix le trahissait. Et il n’était pas dit que les autres présents puissent parler d’une manière plus assurée si ils avaient eu à prendre la parole.

- Mènes moi à lui, il pourrait éventuellement m’apporter quelque chose...

L’humain eut un regard circulaire avant de replonger son regard dans celui de son interlocuteur, quelques centimètres à peine plus petit, mais la différence ressortait pleinement en cet instant.

- Refuse et tout cet endroit brûlera, avec toi et tout tes hommes !

Le ton était sans appel. Pourtant l’oreille dressée d’Eithelval perçut une légère fausse note… La magie était bien entendu capable de raser l’auberge, voir la cité toute entière... mais... Rares étaient ceux à utiliser une telle puissance et à passer inaperçus.

écrit par: Eithelval Jeudi 29 Novembre 2007 à 22h08
Les bruits provenant de la salle principale traversaient les murs. Les premiers cris, hurlement avaient été rapidement remplacé par des bruits qui ne laissaient aucun doute au magicien sur le fait qu’il y avait bien plus qu’une bagarre de taverne à coté. Puis, rapidement l’ambiance se calma, un temps avant d’entendre des pas dans le couloir. Quelqu’un tenta de pousser la porte et fut stopper par le loquet mais un bref instant car sous une nouvelle poussée violente, l’individu bondit dans la petite pièce pour venir s’écrouler dans le piège rapidement placé. Eithelval s’attendait à voir pénétrer à la suite un autre homme mais des cris d’alerte regroupa semble t-il les assaillants dans la salle commune. Le jeune homme glissa un oeil dans le couloir pour savoir si celui-ci était vide et rapidement trouver un chemin vers l’extérieur profitant de la diversion inconnue pour s’enfuir. Mais en regardant vers le lieu de rassemblement il vit passer l’homme tatoué rencontré peu de temps auparavant. C’était lui qui devait être à l’origine de la diversion et l’attitude qu’il affichait indiquait clairement qu’il ne craignait pas la situation. C’est sans doute cet excès de confiance qui poussa Eithelval vers la grande salle pour en appendre plus sur les évènements mais surtout sur cet homme qui lors de leur rencontre affichait une attitude désinvolte. Arrivé à l’angle de la porte, le magicien ne pu voir de sa position que partiellement la gestuelle de l’ensorceleur avant qu’il ne réplique et carbonise les quatre assaillants grimpant une nouvelle fois dans l’estime et l’intérêt du jeune homme.

Puis l’échange verbal entre le porteur au tatouage rougeoyant et ce qui apparaissait comme être le chef des attaquants installa un silence pesant dans la pièce comme s’il fallait un petit plus pour faire basculer la balance d’un coté ou de l’autre. Et Eithelval avait perçu une ouverture pour devenir l'allié d’un homme pas aussi puissant qu’il semblait le dire. Et sans même un regard vers l’autre extrémité du couloir et une éventuelle porte de sortie, le jeune homme non sans avoir glisser dans sa manche le parchemin trop voyant et souffler pour s’éclaircir les idées avança dans la pièce lentement d’un pas sans précipitation comme sur de lui. Le magicien décida que la meilleure et seule attitude à avoir était celle qu’il avait souvent vu sur le visage de son maître et que l’homme au centre de l’attention de tous tentait d’afficher presque avec succès. Il avança tranquillement, regardant l’ensemble des personnes rassemblé, ne s’attardant pas sur l’ensorceleur comme s’il le connaissait. Eithelval remarqua rapidement l’orogue près du comptoir, une force de la nature qui pouvait devenir le rouage qui entraînerait la perte de l’individu au tatouage. Car bien que de puissant combattant, les orogues n’étaient pas connu pour la finesse de leur jugement et pensaient à tort que leurs muscles pouvaient leurs permettre de vaincre tous les obstacles. Le magicien savait déjà que faire si celui-ci devenait belliqueux et un sort vint se placer au premier plan dans l’esprit du thayen.

Puis comme s’il s’adressait qu’à l’ensorceleur sans s’occuper des autres personnes présentes mais parlant assez fort pour être entendu de tous et attirer l’attention sur lui créant ainsi un nouveau danger pour le chef et un trouble supplémentaire. Il dit calmement tout en chassant de la main droite une poussière imaginaire de sa manche.


"Comme c’est ennuyeux de toujours devoir démontrer qu’une épée ne fait pas tout. En tout cas ceux dans l'arrière salle ne seront plus un ennui. Je vois qu’ici les explications ont été plus flamboyantes :" Annonça Eithelval affichant un sourire satisfait et un brin supérieur.

Et portant son regard sur le chef toujours hésitant il haussa légèrement le ton :
"Alors vas-tu nous conduire rapidement à ton chef ou tenter une nouvelle action pathétique ?"

Et puis comme si la réponse ne l’intéressait pas ou pour confirmer qu’une action de cet homme ne pouvait pas l’atteindre, les yeux du magicien se tournèrent vers l’orogue et dans le langage presque parfait de celui-ci :

".tnemom nob ua ecrof ruel resilitu tnevas iuq xuec à emmos etrof enu retroppar tiarruop esohc euqleuq ec à repicitrap ta"

Le jeune magicien savait avoir trouvé le bon argument pour intéresser le puissant orque. Car il était reconnu que l’argent était pour eux un puissant stimulant morale. Maintenant il attendait lui aussi toujours aussi calme la moindre réaction et surtout, il ne fallait pas pousser un grand soupir de soulagement, si l’homme fléchissait sous les nouveaux arguments.

écrit par: Enmorien Vendredi 30 Novembre 2007 à 11h38
Une conversation des plus intéressantes, sans aucun doute, mais aussi des plus frustrantes venait d'être prononcée. Intéressant car des noms, des rôles et des objectifs y avaient été définis avec une clarté limpide et une concision millimétrée. Un potentiel énorme était ainsi étalé à l'esprit de la halfeline, qui entrevoyait l'ampleur de l'opportunité avec vive délectation. Mais frustant car le tour de passe-passe magique, probablement destiné à protéger des oreilles malfaisantes, interdisait une quelconque réponse de la fausse prétresse. Même si Dalian sembalit se tenir prêt à remttre le sceau en place. Et celle-ci mourrait justement d'envie d'interroger le scribe. Pour éviter de montrer sa suspiscion au grand jour, Enmorien se contenta d'une unique question, attendant que la protection fut remise en place.

-Et puis-je savoir pour quel "service" la cellule a fait appel à vos services?

Tout ceci semblait trop beau. Beaucoup trop beau. La paranoïa d'Enmorien soupçonnait le traquenard et relevait la moindre zone d'ombre dans le discours du scribe. Et, hélas, celles-ci étaient nombreuses. Dans un effort de courtoisie autant que par prudence, la halfeline ne montra rien de ces impressions et sourit d'un air contenté. Baissant légèrement son visage et appuyant son regard, elle joua une variation de son attitude pour en accentuer le côté mutin et conspirateur. Rien que pour voir comment réagirait Faeltris. La dernière remarque de celui-ci avait marqué la jeune halfeline, qui entrevoyait un moyen de pression et de soutirer plus d'informations.

Croisant négligeamment les jambes, la halfeline pencha la tête de côté et lança une oeillade appuyée à l'elfe.


-Peut-être effectivement pourriez-vous contenter d'autres désirs, maître scribe. Lança-t-elle d'une voix douce comme de la soie. "Ce fut un long et éprouvant voyage solitaire depuis le Sud..."

écrit par: Krayt Mercredi 05 Décembre 2007 à 17h10
C’est avec un sourire non dissimulé et un regard jubilatoire que l’orogue distribuait à tout va, manchettes, baffes et coups de poings à tous les humains se trouvant à sa portés. Il se soupçonnait même d’avoir assommé un ou deux gars de sa propre équipe. Mais qu’importe, il devait se maîtriser à chaque instant pour réduire la puissance de ses coups afin de ne pas entendre craquer les vertèbres et les crânes ennemis. De plus il fallait qu’il continu de garder un œil sur Nxebz. Il ne savait rien de se petit gobelin, si ce n’est qu’il devait être vil et fourbe comme tous les êtres de sa race!

L’orogue, occupé à vider les poches d’un corps inerte releva la tête à l’arrivé d’un homme étrangement sur de lui. Krayt ne put réprimer un frisson qui s’accentua par l’effet pyrotechnique de celui-ci. Il s’essuya du revers de la main la bave qui en coulait et se leva.
L’appréhension quelque peu passé, l’orogue était prés à se faire un peu roussir pour écraser la face de l’arrogant, surtout après avoir entendu le chef de bande perdre la face devant l’inconnu. Montrer sa peur, même aussi minime qu’elle soit ne pouvait être envisageable aux yeux de l’orque. Le chef était un faible et n’avait donc aucun droit sur lui à part celui de mourir comme un lâche.
Il resserra ses doigts sur la hampe de sa lourde hache mais hésita quand au choix de son action. A l’instant présent, le danger venait de l’inconnu et c’est donc sur lui qu’il fit le premier pas. Ce fut à ce même moment qu’un deuxième magicien fit son apparition dans un style théâtrale. Krayt s’arrêta net.


¤ Putain! Z’ont choisis leur auberge eux! Tu vas voir qu’y a un séminaire de mago mégalo¤!

Attendant une réponse du chef et surtout l’ordre de les briser menu, Krayt fixait les deux hommes dans l’espoir de trouver une faille et de s’y engouffrer.
Ses deux grands yeux jaune s’exorbitèrent lorsqu’il entendit Eithelval lui parler dans sa langue natal des profondeurs presque parfaitement. Se ressaisissant rapidement afin de ne pas laisser son désarroi se voir il décida de laisser sa curiosité de coté et alla à l’essentiel.


- Une forte somme d’argent! Tu m’intéresse surfard! Et pour avoir ce pactole, je suppose qu’il faut que j’te laisse vivre? Laisse moi réfléchir un peu.

Prenant un air pensif, les yeux tournés au plafond et se grattant le menton, l’orogue ne mit pas longtemps à faire son choix.
Il se tourna en direction du chef des brigands, il le montra du doigt et s’adressa au groupe.


- C’est votre chef, ça! Un homme qui fléchit devant une menace et bégaye comme un péteux! Il ne vaut pas plus que cette pièce de cuivre. Hurla-t-il en lançant un piécette rougeâtre sortie de sa bourse."Prenez Couture comme chef et vous serez payez une pièce d’or de plus par action faite! Ne réfléchissez pas, j’vous en laisse pas le temps".

En deux grandes enjambées, Krayt se rua sur le chef et lui abattit « Fracasse » sur la tête.



Krayt perd une pièce de cuivre
Krayt attaque à la hache

écrit par: Nxebz Jeudi 06 Décembre 2007 à 20h43
Les yeux de Nxebz brillèrent à l’éclat du coffret remplit de piécettes et autre objets de valeurs. ¤Ça brille, donc c’est cher!¤ Il se frotta les mains, ferma le couvercle et ramassa le magot. C’est alors que le monde tourna autour du pauvre petit être pilleur de tavernier. Une explosion venait de mettre à terre quatre personne à terre dans l’auberge. Le temps que Nxebz comprenne la situation, le mage qui lui avait payé sa bière auparavant parlait à l’ Orogue, tandis que l’homme tatoué se tenait tranquillement debout, ne semblant craindre personne aux alentours.

Le gobelin n’avait rien compris au baragouin du mage mais apparemment il avait réussi mettre L’Orogue dans sa poche en une seule phrase. ¤Hum, cet Orogue change d’avis comme de chemise. . .Ah! Et voila qu’il saute sur mon chef? Hum. . . L’argent. Ça ne peut être que ça! Bof, la loyauté n’as jamais été mon fort non plus, surtout quand il y a une belle offre du côté des adversaires!¤


-Hé, les mages, j’ai envie de jouer à faire flamber des gens avec vous? Ça ne vous gênes pas messieurs je suppose? Pssssssttt…..

Le gobelin attrapa un torchon d’une main, le rentra dans le goulot d’une bouteille d’une bouteille de tord-boyaux, sortit son allume feu et alluma la mèche improvisée. La lueur de la flamme éclaira son sourire carnassier lorsqu’il jugea qu’il était temps de lancer la bouteille en direction du milieu de la salle ou se tenait un de ses anciens compagnons de pillage d‘auberge.


-Écartes toi mon gros protecteur, ça va faire mal! YYYYYYYYYHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!


La bouteille volait dans les airs pendant que le gobelin se protégeait derrière le bar, le sourire toujours ancré sur ses lèvres.




"Boum."

écrit par: Eithelval Jeudi 06 Décembre 2007 à 21h48
Le thayen eut d’abord une crainte quand il vit l’orogue prendre une pose monstrueuse en fixant le plafond mais il en déduit étrangement que cette grimace devait être ce qui ressemblait le plus à l’image d’un orogue en pleine réflexion. Ce qui laissait tout de même un froid dans le dos. Et le colosse à la peau verte récupéra quelque chose dans sa poche après avoir pointé un énorme doigt vers le chef de la petite bande. Mais surtout Eithelval faillit faire un pas en arrière quand l’orogue s’élança mis il perçu vite qu’il n’était point la cible du porteur de l’immense hache. Et il se permit un sourire en coin comprenant que son accroche avait fonctionné. Il allait assister à l’affrontement des deux adversaires quand une petite voix pas inconnue au magicien monta de derrière le comptoir. Il vit apparaître le visage moins poussiéreux d’un Fregrin Meradoc, qui d’ailleurs affichait un sourire sadique qui changea l’apparence de ce dernier rappelant quelque chose à l’humain mais il n’eut pas le temps d’y réfléchir que déjà volait dans les airs un projectiles qui avait toutes les caractéristiques d’une grenade incendiaire improvisé. Rien de tel pour faire de monstrueux déjà, mais aussi pour blesser toutes les personnes rassemblées.

*Il est maintenant évidant que ce n’est pas l’intelligence qui a sauvé ce petit être jusqu’à aujourd’hui mais forcement la ruse et une grande dose de chance.* se dit Eithelval tout en faisant quelque pas discret de coté pour s’éloigner le plus de la zone d’impact du projectiles improvisé tout en suivant sa trajectoire des yeux.

Le jeune homme faillit intervenir pour clouer au sol l’étrange halfelin au sol mais ce dernier s’adressa à l’orogue indiquant qu’il se connaissait et il serait mal venu de tuer un ami potentiel d’une montagne de muscle quand on cherchait à la convaincre de choisir son camp.


Et repenser à orogue lui fit souvenir des paroles de ce dernier quand il parla de lui laisser la vie. Encore une fois une montagne de muscle verte croyait que la force suffirait à vaincre les compétences magiques du thayen. Il n’avait certes pas les pouvoirs de son maître mais il avait deux ou trois tous dans ses manches qui pourraient s’occuper de ce dernier. Enfin là n’était pas le problème pour l’instant.

Actuellement le jeune homme se demandait si un autre membre de la bande savait ou se trouvait l’homme de l’ombre qui avait envoyé cette bande sur les lieux. L’homme que voulait rencontrer l’ensorceleur et d’ailleurs qu’allait faire ce dernier.



Eithelval observe la salle pour voir les réactions d'ensemble.

écrit par: Karth Vendredi 14 Décembre 2007 à 10h17
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Nuit


Eithelval : Bluff : 12(Dé) + 4(Compétence)+2(Bonus) = 18
Ensorceleur : Bluff : 13(Dé) + ?(Compétence) = ?

Krayt : Coup de grâce
Dégâts 8+4+12(Dés)+21 = 43
Chef des Brigands : jet de sauvegarde : 18(Dé) + 4(Vigueur) = 22 contre DD 10+43=53 = Echec

Chef des brigands est mort



Narration

Enmorien

Confortablement calé dans le fond du fauteuil, l’elfe se délecta d’une gorgée de vin. Ses yeux à demis fermés semblaient rêver à bien des fantaisies. Mais son esprit vif retournait les différents mots prononcés par l’halfeline cherchant à en percevoir tous les sens et leurs sous entendus. Des dizaines d’hypothèses jaillissaient les unes après les autres dans sa pensée calculatrice, leur analyse et la détermination des nombreuses conséquences possibles s’enchaînant à la vitesse de l’éclair. Car tel était son don. Une fois l’analyse terminée, il ouvrit lentement les yeux détaillant, le sourire aux lèvres, la petite sagespectre. Il parla alors d’une vois calme et parfaitement détendue.

- Pour les pratiquants de mon art, le rapport à l’interlocuteur est la clé, et nombreux sont mes interlocuteurs qui savent apprécier ce que je puis leur offrir… Aussi n’hésitent-ils que rarement à accéder à mes maigres requêtes... Ce fut ainsi que j’ai rencontré Dalian...

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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


Cette dernière phrase presque soufflée sur un ton quelque peu différent. Et surtout accompagnée d’un regard légèrement machiavélique lourd de sous-entendus, qui laissait présager de son importance. Mais Faeltris fit disparaître cette expression aussi rapidement qu’elle était apparue, retrouvant son attitude nonchalante et envoûtante. Sa nouvelle alliée, ou future élève, semblait vouloir éprouver la solidité de sa toile, pour son plus grand plaisir. C’était là une des rares situations, ou l’excitation du jeu prenait toute son ampleur, lorsque comme lui, son partenaire en connaissait les règles implicites et infiniment complexes.

Il reprit une gorgée de vin et s’adressa à son serviteur d’une voix suave mais qui supportait difficilement une réponse négative.


- Dalian, le voyage de notre invitée a été difficile mais celui-ci est terminé. Se tournant vers la petite femme. "Chère Enmorien soyez désormais tout à fait à votre aise." Il revint à Dalian. "Prépare un bain chaud et une légère collation." Puis à nouveau à Enmorien, tendant son verre de vin. "Goûtez, je vous prie, rien de tel pour le repos du corps et de l’esprit."

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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


D’un dernier geste presque imperceptible, il congédia son serviteur. Celui-ci s’inclina et s’exécuta prestement. Ses mouvements fluides et précis étaient emplis d’une grâce presque féminine. Dalian éteignit les quelques bougies, avant de s’éclipser dans une pièce attenante, d’où des bruits de vaisselles et de couverts s’élevèrent, puis un peu plus tard le son d’un feu crépitant baigna l’atmosphère de la petite maisonnée.

La nuit était ouverte à bien des possibilités



Eithelval, Krayt, Nxebz

La succession d’inattendus s’enchaîna à merveille, tout d’abord l’entrée en scène d’Eithelval jouant une comédie somme toute crédible, et mieux encore rapidement prise en compte par le mystérieux ensorceleur. Celui-ci parvint à réprimer toute émotion de colère ou de mépris qui aurait pu s’afficher sur son visage, en effet, le mulan profitait de la situation qu’il avait parvenu à imposer grâce à sa seule puissance… Mais, contre peut être bien des attentes, cela allait dans le sens de l’humain au visage tatoué, et à eux deux, l’intimidation ne serait que plus forte. Aussi, un léger sourire complice et entendu s’afficha sur ses traits hautains...

- Parfait, nous...

Il ne put achever sa phrase, la menaçante montagne de muscles bougea. Son attaque foudroyante pris tous ceux présent au dépourvu... La hache s’abattit avec une puissance telle que seul l’Orogue en était capable. Le métal rencontra le crâne du pauvre humain qui explosa aussi simplement un melon trop mûr... Le sang gicla, le corps s’effondra. En un clin d’oeil toute l’autorité que le chef avait pu avoir sur la petite bande sembla s’étioler comme l’ombre au soleil. Une vague d’incompréhension et de doutes balaya l’assemblée… Les secondes s’éternisèrent, le temps sembla ralentir, et tous se regardaient bouche bée… Même Couture observait son grand compagnon avec des yeux ébahis.

Puis Nxebz entra en scène, et une simple explosion déclencha le chaos. Le cours du temps s’accéléra alors subitement, comme pour rattraper un équilibre plus absolu…

Des flammes s’élevaient désormais de la table renversée sur laquelle s’était écrasée la bouteille. et dès lors, quelques hommes se mirent à crier et à hurler, tandis que certains ramassaient ce qu’ils pouvaient pour s’enfuir au plus vite. D’autres encore plus avides n’hésitèrent pas à trucider par surprise leurs proches camarades d’un soir, suivant l’exemple donné par Krayt. Profitant ainsi de l'occasion pour doubler rapidement leur paie. Il n’était plus question que quiconque prenne la tête de la bande... Krayt avait démontré à tout ces hommes la futilité d’un soi disant chef... Désormais tous essayaient simplement de tirer parti au mieux de leur situation.

Au milieu de tout ce brouhaha, l’ensorceleur n’hésita pas longtemps. Marchant d’un pas résolu vers Eithelval et le petit couloir duquel ce dernier venait de sortir, il adressa au magicien quelques mots rapides.


- De toute façons, il n’y a plus rien à tirer de cette situation...

Son ton était toujours légèrement supérieur, mais il parlait comme si il énonçait des évidences, ce qui semblait être réellement le cas. Il s’engouffra dans le couloir déterminé, sûrement à la recherche d’une sortie secondaire, ou d’une simple fenêtre. Il serait facile pour Eithelval d’emprunter le même chemin, car peu de bandits semblaient s’intéresser aux arcanistes, à part peut être Krayt et Nxebz...

écrit par: Enmorien Vendredi 14 Décembre 2007 à 11h03
La nouvelle mission s'engageait sous de favorables auspices , et promettait d'être à la fois intéressante et enrichissante. Faeltris se montrait à la hauteur des espérances de la halfeline, prouvant à la fois sa verve, ses étonnantes capacités de refléxion et la noirceur de son âme. Vraiment, Port-Ponant et ses intrigues valait le voyage depuis l'Halruaa.

Les allusions de Faeltris à Darian avaient mis la puce à l'oreille de la halfeline. Etait-ce un avertissement, une mise en garde ou un conseil déguisé? Dans tous les cas, Enmorien se promit de ne pas terminer comme le serviteur, esclave d'un maître machiavélique. Le danger inhérent à la collabaration avec Faeltris était soudain évident et, d'une certaine manière, exaltant. L'elfe qui faisait face à la fausse prêtresse était dangereux, sournois, sadique et particulièrement doué. Le compagnon d'aventure idéal, réellement...

La halfeline prit bien soin d'ignorer la dernière phrase de Faeltris et ne toucha pas à son verre. Quelques alliés que puissent être Enmorien et son interlocuteur, elle se refusait à boire à un verre tendu par un être aussi fourbe. Elle adressa une pensée discrète à Dis, le seigneur du Troisième, connu pour sa paranoïa, avant de se laisser lascivement tomber dans le confortable fauteuil. A bien des égards, cette nuite était propice pour Enmorien...

écrit par: Eithelval Samedi 15 Décembre 2007 à 09h53
La brutalité et la vitesse avec laquelle dégénéra la situation n’échappa pas à Eithelval mais ne le surprit pas vraiment non plus puisqu’elle était du à l’affrontement de deux peur. Chacun dans la pièce cherchait à obtenir un nouvel avantage mais sans s’opposer aux deux forces présentes dans la pièce. Le duo d’arcaniste ou le colosse vert qui venait de démontrer l’étendu de sa puissance physique mais aussi la justesse du jugement d’Eithelval concernant le peu de cervelle dont était généralement les membres de cette race. Encore une fois, la fureur avait prit le pas sur la réflexion et mit fin à une situation calculée pouvant amener à profiter pleinement de chaque détail. Dans leurs actions l’orogue et ce cher Fregrin Meradoc n’avaient pas comprit qu’il était nécessaire de conserver en vie le soit disant chef de ce pathétique groupe pour conclure une transaction avec le véritable chef d’une possible organisateur local. Mais si toutefois le massacre par l’orc n’était pas en soit une fin, le chaos engendré par le halfelin était tout autre.

*D’ailleurs est ce bien un halfelin. Ils sont généralement moins chaotique et surtout pas l’allié des goblénoïdes. Un gobelin ?? Ce pourrait-il que j’ai été abusé par un subtil déguisement ? * réfléchit le magicien avant d’être rejoint par l’ensorceleur qui passa près de lui en glissant quelques mots qui n’étaient qu’une évidente analyse de la situation confirmant qu’ils avaient tous deux tiré une même conclusion logique.

Mais avant de suivre l’homme au tatouage, le thayen se demanda si ce dernier en se dirigeant vers la sortie arrière avait pensé à la possibilité qu’un petit groupe soit chargé justement d’en empêcher la sortie. C’est en pensant à cela que le jeune homme fixa son regard vers les deux personnes auxquelles ses pensées étaient tournées quelques instants auparavant. Aucuns mots, aucunes paroles pour inciter l’orogue à la suivre mais il était certain que ce dernier avait parfaitement retenu les mots annonçant une forte rétribution et qu’il n’était pas prêt de les oublier. Alors sans plus s’attarder dans la pièce dans laquelle commençait a s’élever d’importantes flammes, le magicien se dirigea lui aussi dans le couloir revenant sur ces pas pour prendre la direction qu’il aurait du prendre si sa curiosité et son attrait pour le pouvoir ne l’avait pas conduit au milieu de la salle commune.


A deux pas derrière l’ensorceleur, le jeune homme s’exprima dans un langage qu’il considéra comme ne pouvant être compris que de deux personnes en ce lieu. Il choisit ce dernier car il aurait été bien étrange qu’un homme définit comme possédant le sang des grands dragons ne parle par la langue de ceux-ci.

".eérios esueruelahc ettec ed ruetasinagro’l ceva tcatnoc ne rertne’d neyom ertua nu revuort arduaf lu" Le ton était un brin sarcastique mais indiquait qu’il existait bien d’autres moyens de parvenir à ce but et il était sur que l’homme devant lui avait déjà réfléchit au problème. Mais avant tout Eithelval donnait un moyen de communication entre eux pour échanger calmement et discrètement leurs opinions.

écrit par: Krayt Jeudi 27 Décembre 2007 à 11h27
Son plaisir assouvit, l’orogue regardait les conséquences de son geste avec un œil amusé. Tous essayaient de récupérer quelques biens de valeur retournant l’endroit de fond en comble avant que tout ne brule et parte en fumé. La petite bombe créée par Nxebz avait surprit Krayt qui aurait aimé avoir le temps de visiter un peu plus profondément l’auberge.
Mais les flammes ravageaient déjà la grande salle et la chaleur devenait insupportable. A travers le rideau de flammes, le barbare vit deux magiciens en haut de l’escalier, repartir des couloirs.
Il était hors de question de les laisser filer et surtout celui qui lui avait fait miroiter un petit pactole, de plus, Krayt était curieux de savoir où cet humain avait apprit à parler sa langue aussi bien.
Se protégeant le visage et les yeux avec son gros bras, l’orogue cherchait à récupérer le petit gobelin qui devait avoir récupéré la caisse, afin de le protéger et surtout protéger sa part du butin !
Une fois récupéré, debout sur le comptoir, Krayt dut hurler pour couvrir le vacarme de feu crépitant qui détruisait tout.


-Eh ! L’gob ! Viens par ici, il faut monter à l’étage pour retrouver les deux magots et trouver une sortie ! Sinon ta p’tite pulsion va nous couter la vie ! Sur ta droite y’a un passage, alors bouge, on s’retrouve en haut !

Le barbare se drapa dans sa cape, couvrant son visage dans la capuche et saisie les deux pans de son habit pour protéger son corps des morsures du feu. En deux enjambées et un bond, il franchit les flammes sentant ses cuisses roussir un peu. Il continua sur sa lancé jusqu’en haut de l’escalier et se retourna une fois hors de porté des flammes. En haut la fumée était plus dense et il dut se frotter les yeux pour apercevoir Nxebz. Les deux humains étaient dans le couloir à quelques pas de lui.

-Oh les surfards ! Pas si vite ! On est lié tous les trois, qu’ça vous plaise ou pas ! Alors on attend l’gob et après j’vous ouvre une porte et on sort.

écrit par: Eithelval Samedi 05 Janvier 2008 à 14h38
Le feu derrière les deux arcanistes semblait rapidement prendre de l’ampleur et confirmait qu’il fallait sortir rapidement du bâtiment. Eithelval se dit que par l’arrière il y aurait sans doute une porte donnant dans l’écurie par laquelle il pourrait récupérer son cheval. Si jamais l’incendie gagnait encore de la vitesse alors les constructions voisines prendraient aussi feu. Puis une voix forte attira l’attention du jeune homme qui se retourna pour voir qui semblait le suivre et aperçu l’orgue s’élancer vers l’escalier et le grimper à grandes enjambées pou atteindre le haut des marches en quelques secondes. Puis de nouveaux il s’écria un message à l’attention effective du duo de magicien. Il semblait évident pour une raison inconnu que l’orque avait cru que les deux hommes avaient eux aussi rejoint l’étage supérieur. Cet acte prouvait une fois de plus que seuls les muscles étaient l’avantage des orogues.
Et bien qu’il trouve sa porte par lui-même à l’étage tandis que nous sortons par ici. J’ai autre chose à faire que de lui courir après.
Reprenant sa progression il aperçu à coté des flammes ce cher Fregrin Meradoc qui hésitait à franchir le rideau de flamme pour rejoindre le colosse vert. Alors le magicien s’adressa à lui pour lui indiquer un chemin moins dangereux pour atteindre la sortie mais pas assez fort pour être entendu à l’étage.


"Mon cher ami gobelin je crois que la sortie se trouve dans cette direction et qu’il serait intéressant de se dépêcher."

Et cette fois plus rien ne retenait le thayen qui se retourna pour rejoindre l’ensorceleur qui avait quand à lui poursuivit sa route n’étant plus très loin de pousser la porte de sortie. Et avant qu’il ne franchisse la porte il parla lui adressa à nouveau la parole pour l’avertir.

".noitasrevnoc serutuf son ruop étilitu ednarg enu’d tiares iuq mon ertov ertîannoc ed risialp el sap sruellia’d ia’n ej te hë .seuqigam séticapac son revresnoc ruop egrebua ettec essarbme iuq eidnecni’l ed itrap rerit ed snoyasse siam sriovuop sov ed eudneté’l erocne riov ed xuerueh siares ej tos .etrop ettec tnassap sdrayuf sel rerépucér ruop étoc ertua’l ed semmoh seuqleuq riova y tiod li’uq tnedivé elbmes em lu"

Eithelval n’eut qu’un mince sourire mais regardait avec attention la réaction de son interlocuteur car il savait que celui-ci allait juger l’intérêt de leur actuelle alliance d’un instant pour la suite de ses besoins.

écrit par: Nxebz Lundi 07 Janvier 2008 à 21h26
Le gobelin était rester un peu trop longtemps bouche bée par le feu qu‘il avait créé, sans rien pouvoir faire d‘autre, comme un insecte attiré malgré lui vers une lueur qu‘il sais mortel. Le feu était si beau, si puissant! Sa chaleur était rassurante et destructrice à la fois! Plus les flammes montaient, plus les yeux du gobelin brillaient! Le vacarme passait comme un bruit sourd à ses oreilles, et seule la voix du magicien criant son nom lui permit de sortir de sa torpeur.

Oh Oh! Ça sent le roussi!

Le gobelin secoua la tête pour reprendre ses esprit, et commença a sérieusement paniquer! Le mur de flamme devant lui commençait à être trop grand pour qu’il passe au travers,et il ne tenait pas à ce que les flammes lêchent son déguisement et qu’il se retrouve dans son état naturel au milieu de cette ville.

Un coup d’œil bref au magicien qui l’interpelait et il compris que celui-ci s’efforçait en vain de lui faire signe de le suivre. Il leva le pouce pour lui faire comprendre qu’il avait compris et hurla en direction de l’Orogue :


-On se retrouve dehors si tu veux ta part du butin!!

Son compagnon de route improvisé avait bien mérité sa part du coffret, car il y avait bien longtemps que le gobelin n’avais pas vu un éclatage de crâne aussi magnifique et distrayant! Nxebz courut alors dans la direction de la sortie, faisant son possible pour ne pas finir à la broche.

Alors qu'il franchissait la sortie, son coeur se mit à battre plus fort. . . Danger! ¤Et si des hommes attendaient à l'exterieur pour zigouiller les responsables de ce grabuge? Et si les magiciens avaient monté un guet-apens?? Tsssst! Il va falloir que Nxebz rejoigne vite l'Orogue protecteur!! Tsst!!¤

écrit par: Karth Samedi 19 Janvier 2008 à 11h04
MJ

Huitième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(8 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Couvert
Moment : Nuit


Eithelval : Psychologie : 10(Dé) + 1(Compétence) = 11 contre DD 10 = Réussite
Krayt : Psychologie : 8(Dé) -1(Compétence) = 9 contre DD 10 = Echec
N : Psychologie : 19(Dé) +2(Compétence) = 21 contre DD 10 = Réussite



Narration

Eithelval, Krayt, Nxebz

Les deux arcanistes suivis par le gobelin continuèrent à progresser dans le petit couloir attenant à la pièce principale. L’esprit de Krayt lui avait bel et bien joué des tours, et ce ne fut que lorsqu’il entendit là voix de son nouveau petit camarade qu’il réalisa qu’il n’avait pas vraiment emprunté le bon chemin. Dans la pièce principale, la grande table brûlait suffisamment bien, pour que les flammes commencent à lécher dangereusement le plancher en bois de l’auberge. De même la hauteur des flammes pouvait s’avérer rapidement dangereuse si elle s’élevaient jusqu’au toit en chaume. En tout cas, une épaisse fumée âcre envahissait la bâtisse, et elle s’élevait toujours. S’insinuant dans chaque pièce à l’étage.

L’orogue comprit son erreur et eut le temps de redescendre pour se ruer à la poursuite des promesses d’or, oubliant totalement ce qui l’avait amené là et le petit Couture, qu’il avait perdu de vue depuis un certain temps d’ailleurs. Ainsi, de cette expédition à l’étage, il n’en garderait qu’une bonne toux à en cracher ses poumons pendant quelques minutes…

A l’avant, l’ensorceleur n’avait pas répondu aux paroles d’Eithelval, concentré sur la recherche d’une sortie. Il avançait peut être avec un peu plus de prudence depuis que l’idée d’hommes à l’extérieur avait été soulevée, mais il n’en restait pas moins qu’une assurance hautaine était la principale sensation qui se dégageait de cet homme.

Au bout du couloir, le petit groupe découvrit une petite porte de service. Ils l’ouvrirent facilement elle donnait bien vers l’extérieur… L’ambiance générale dans le pâté de maisons s’était grandement calmée, les brigands ayant apparemment déguerpis pour la plupart. Personne ne les attendait donc à l’arrière garde. A l’intérieur de l’auberge, bien que de la fumée noirâtre se dégageait toujours des fenêtres, les flammes n’avaient pas atteint le toit, et le jeu de lumière qu’elles provoquaient s’était quelque peu estompé… Peut être que quelqu’un se démenait pour l’éteindre. Un incendie ne se déclencherait donc peut être pas cette nuit.

Une fois sorti et apparemment, ne courant aucun danger imminent, l’ensorceleur se tourna enfin vers Eithelval, une lueur amusée dans le regard.

- Mon nom est Rakk Selthis, Messire Eithelval, puissiez vous vous en souvenir. Mais il n’est nullement utile de prévoir des conversations futures, car nos routes se séparent ici. Ce fut un plaisir.

Le ton affable de sa dernière phrase était volontairement hypocrite, et cela paraissait presque évident pour tous, sauf peut être pour le géant verdâtre.

- Maintenant si vous voulez bien m’excuser, les nuits dans les rues de Port-Pônant ont la réputation d’être pour le moins animées…

Il choisit de remonter la ruelle, en direction de la rue principale. Il s’éloignait du port. Restait aux trois autres de choisir une marche à suivre ou de faire plus ample connaissance…

écrit par: Eithelval Dimanche 20 Janvier 2008 à 08h12
Eithelval n’était nullement étonné par la tournure des évènements mais la situation qui arrivait ne lui plaisait pas spécialement. Il avait cependant remarqué la réaction de l’ensorceleur quand la possibilité que des hommes armés couvrent l’arrière avait été évoqué. Ainsi le répertoire de ce dernier était sans doutes grandement amoindrit et donc c’était plus le bluff qui avait tenu en respect les brigands tout à l’heure que les pouvoirs qu’ils pourraient de nouveaux déchainer. D’ailleurs ne se dépêchait-il pas de quitter les lieux avant une éventuels mauvaises rencontres. Ou plutôt de rester avec quelqu’un qui pourrait lui causer des vifs problèmes quand…
Eithelval se tourna vers l’orogue en pensant à lui et découvrit que ce dernier n’avait pas perçu la total complexité des paroles de l’ensorceleur et cherchait à comprendre la raison qui poussait se dernier à partir sans leur demander de le suivre. Alors pour être sur que celui-ci comprenne bien, le magicien décida une nouvelle fois d’user de cette langue gutturale, la langue de naissance du colosse. Ce qui avait d’ailleurs paru le surprendre la première fois. Et c’est avec un air dépité parfaitement visible sans subtilité que le jeune homme souffla en fixant déçu l’orogue.


".ettecéip erdniom al snas rineva erton ed te suon ed tnauqom es eur al snad tnemelliuqnart tnahcram av ne’s li tnanetniam ta .egrebua ettec ed tnaviv ritros ruop suon ed rivres es à éhcrehc tnemelpmis a lI .settessuahc sellieiv ed emmoc rebmot essial suon sesnepmocér seuqifingam ed retiorim tiaf riova suon sèrpa rueyolpme levuon erton euq tiarelbmes lI"

Ainsi Eithelval indiquait que lui aussi avait été floué par l’homme, ayant lui aussi été trompé avec de grande récompense. Il fallait maintenant attendre la réaction de la montagne de muscle verte avant de poursuivre son chemin et trouver une nouvelle auberge pour la nuit. Mais effectivement se déplacer seul la nuit n’était pas forcement une bonne idée. Ah moins, que l’ancien employeur des brigands payent une forte somme pour savoir qui a ruiné son opération et que ce dernier semble avoir un intérêt dans sa ville. Intéressante option a étudier…..

écrit par: Krayt Mardi 22 Janvier 2008 à 12h18
Dans la ruelle derrière la taverne, Krayt, accompagné de ses nouveaux compagnons regardait le magicien s’éloigner. L’orogue avait humidifié son bandeau avec un peu d’eau tiré de son outre et ce l’était appliqué sur ses yeux irrités, puis avait avalé une bonne rasade d’eau fraîche. Il rangea son outre, repositionna son bandeau sur son crâne suant, se leva et se tourna vers Eithelval en lui tendant sa grosse main.

- Salut magot ! Je suis Krayt, un orogue en balade. Lui lança t il avec un franc sourire qui pouvait être assimilé à une grimace grotesque si l’on ne connaissait pas cette race. "Vu q l’autre se barre en fourbe, chais pas si tu pourras tenir tes engagements mais j’ai aimé l’assurance dont t’as fais preuve dans la taverne face à nous tous et pour ça, j’vais pas dire que j’te respect mais disons que j t’estime un peu." Une franche tape dans le dos de l’humain ponctua sa phrase. "Nous pourrions p t’être nous associer un ptit moment et voir si la vie nous sourit ? Tu serais le cerveau de l’équipe, j’me leurre pas, chuis qu’un orogue mais tu ne trouveras pas plus combatif que moi pour faire les muscles et puis notre ami gob ici présent peut fouiner un peu partout pour dénicher quelques babioles ! Qu’est ce t’en dis, surfare ? Pis je t’avoue que j’serais curieux que tu me dise où t’as bien pus apprendre ma langue?"

- Quand à toi l’gob, on a quelque chose à partager j’crois ! Bon, à mon avis, on devrais s’barrer d’ici avant d’attirer en peu plus l’attention sur nous. Pis on pourra se présenter mieux au calme et décider de la suite et de ma proposition!

¤ Tiens ! J’aurais bien dis au revoir à ce vieux Couture, un bon gars celui la ! Que Shargass garde un œil sur sa carcasse.

écrit par: Karth Mercredi 23 Janvier 2008 à 10h53
MJ

Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)
Lieu : Port-Ponant
Temps : Brumeux
Moment : Matin


Enmorien : Détection : 7(Dé) +4(Compétence) = 11 contre DD ?
Enmorien : Psychologie : 18(Dé) +2(Compétence) = 20 contre DD ?



Partie romancée

Le temps passait, et l’aube n’allait pas tarder à se montrer, tandis que les deux hommes attendaient leur cargaison… A l’abri dans un vaste entrepôt, ils commençaient à perdre patience. Au point que l’un des deux ne put garder le silence plus longtemps.

- Ils devraient déjà être là…

Sa voix était grave et énervée, tandis que celle qui répondait avait une tonalité plus fluette.

- Oui je sais… D’ailleurs si ils sont toujours sur place, ils ont sûrement été pris par la garde. La faille organisée dans leur patrouille était prévue pour un temps limité… Et il est depuis longtemps dépassé…

- "On n’est jamais mieux servi que par soi même…" Ces imbéciles ne sont même pas foutus de suivre un plan…

Ce fut à cet instant ou l’exaspération était palpable, qu’un bruit de roulement sur les pavés se fit entendre. Un chariot approchait. Dague et épée au clair, les deux hommes s’éclipsèrent dans l’ombre pour surveiller leur nouvel invité et il ne tarda pas à faire son apparition. Une grande créature de deux bons mètres, assez fine en comparaison de sa taille, et détail intriguant, de sa capuche dépassait un museau trop proéminent, alors que sa cape dissimulait mal les mains griffues recouvertes de poils.

Sa voix gutturale chuchota dans l’immensité de l’entrepôt.


- Humains… J’ai ramené vos humains…

La voix la plus douce fut la première à répondre.

- Tu vois, les objectifs ont été atteints, nos employeurs et maîtres seront contents.

Il ne reçut qu’un vague grommellement en retour. Il était temps de s’occuper de la cargaison.


Narration

Enmorien

Le restant de la soirée se déroula dans la douceur et la volupté, et il en fut de même pendant la longue nuit, l’étrange Faeltris étant fin connaisseur des plaisirs des sens.

Puis comme chaque jour depuis l’aube des temps, le matin succéda à la nuit. Et la cité reprit vie. Non que ses nuits ne soient pas animées, mais dans la plupart des cas, seules les activités pouvaient apparaître comme étant présentables.

Ainsi, dans la petite maisonnée du scribe Elaansar, l’activité reprit son cours, commençant par un copieux petit déjeuner. Autour de la table ronde de la petite salle à manger, hôte et invitée étaient installés face à face, appréciant repas et éventuelles conversations. Autour d’eux, un Dalian toujours aussi soigné et soigneux, s’activait répondant aux moindres gestes et pensées de son maître. Pourtant l’elfe Faeltris affichait une mine légèrement contrariée, que la sagespectre décela sans mal.


- Chère Enmorien, si vous voulez bien m’accompagner, nous allons débuter cette grise matinée par une visite de courtoisie à l’un de mes débiteurs. Il semblerait que son protégé ait été à l’origine de bien des complications.

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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.

écrit par: Enmorien Jeudi 24 Janvier 2008 à 18h41
La halfeline n'aurait pu dire ce qui lui causait le plus de plaisir: la voluptueuse nuitée, le raffinement du logis et du repas, la sophistication de Dalian, ou la contrariété de Faeltris. Si quelque chose n'allait pas dans les plans de Faeltris, c'était l'occasion révée de réveler à l'elfe la valeur et la perversité de la halfeline. Voire de tirer la situation à l'avantage d'Enmorien contre son nouveau mentor...

Néanmoins, il fallait qu'elle ne montre rien de ses intentions et de ses pensées. Qu'attendait exactement Faeltris d'elle? Une attitude dévouée, presque soumise, d'apprentie devant son maître? Des flatteries, des compliments et des moyens de se valoriser? Ou une dévotion à l'Exilé et une efficacité au service de sa propre cause? Enmorien donnerait tout ceci à son mentor, se ferait tour à tour sage puis sotte, naïve puis corruptrice. Tout ceci dans le seul but de corrompre Faeltris, cet être qui se croit lui-même à l'apogée de la décadence et de la perfidie.

Car si Gargauth enseigne quelque chose à ses disciples, c'est bien que rien n'est jamais assez souillé pour ne pas être encore plus corrompu.

Avec un sourire discret et une voix comme satifaite, la fausse prêtresse se leva pour suivre son mentor.


-Des complications? Rien que l'on ne puisse tourner à son avantage, n'est-ce pas?

écrit par: Nxebz Vendredi 25 Janvier 2008 à 13h53
Nxebz regarda interloqué le mage qui s’éloignait. Il était qui lui pour parler sur ce ton?
D’un geste vif, il ramassa un caillou et le lança dans la direction du dénommé Rakk Selthis.

Sitôt son forfait ridicule accompli il courut se cacher derrière L’orogue, au cas ou l’homme à l’air hautain décidait brusquement de lancer une boule de feu pour répliquer.

-Hé, toi le magos, tu peux pas arrêter de parler en charabia?

Il s’approcha d’ Eithelval, et se mit sur la pointe des pieds afin de pouvoir ouvrir la bouche du magicien avec ses doigts en faisant mine de regarder à l’intérieur.


-Qu’est-ce qu’y ce passe là dedans! Pssiittt oui je vois, un énorme problème d’ élocution, sûrement dû à une intelligence limitée! Tu te débrouillais bien mieux tout à l’heure a l’auberge. . . Hum. ..

Il lâcha la bouche du mage et pointa son doigt plein de bave dans sur lui.

Répète après moi : Fregrin ! Moi. . . F-r-e-u-h-g-i-i-n! Toi … heu… c‘est quoi son nom déjà ?

Le gobelin s’approcha de Krayt avec un air inquiet et lui chuchota :

Je penses qu’il a pris un coup sur la tête pendant la bagarre dans l’auberge, tout à l’heure il parlait normalement, et voila qu’il ne s’exprime que par grognements!! Quoi ta langue? Oh! Euh. . . Pssstttt… passons! Et dégageons d’ici histoire de partager le petit trésor que j’ai récupérer pour nous!

Il jeta un regard bref sur le mage, soupçonneux.

-Enfin quand je dis nous. . .

écrit par: Eithelval Samedi 26 Janvier 2008 à 15h38
Eithelval était satisfait que l'utilisation de la langue de l'orogue est convaincu celui-ci de ne reporter sa deception que sur l'ensorceleur. Il sembalit de plusque son petit bluff dans l'auberge concervait toujours des traces s'alliant le colosse. Bien que le magicien se soit passé de la petite tape amicale du puissant orc, il calculait déjà les possibilités d'un tel allié dans son avenir tout en se massant l'épaule endolorie. Et c'est perdu dans ses pensées que l'étrange Fregrin en profita pourplonger ses doigts dans la bouche poury cherchr un détail que lui seul connaissait. Un instant l'humain faillit mordre à pleine dents les doigts dérangeants puis se souvient à temps que ce n'était pasun halfeling devat lui mais un gobelin, certainement porteur de trop nombreuses maladies. Quand celui-ci retira sa verdatre main, Eithelval recracha de la salive dans un coin pour enfaire partir le goût désagréable qu'il restait. Puis il fixa un regard sombre sur le petit être qui ne se départissait pas de son attitude trop sur, du à la présence de son grand ami. Mais cela ne stoppa pas le thayen qui attendit que Fregrin eu finit pour s'avancer d'un pas vers lui tout en le fixant durement.

"Tu devrais faire attention mon cher car il pourrait bien te cuire dans le fond de ta culotte si tu recommence tes stupides actions. Et je ne parle pas simplement de ce que tu viens de faire mais surtout de ton projectiles emflammé que tu as utilisé tout à l'heure risquant de toucher les mauvaises personnes. Ce dernier n'étant pas passé loin de Krayt si je ne m'abuse." Le magicien laissa là sa phrase en suspend pour que ses deux nouveaux compagnons de routes saisissent bien tout ce qui venait d'être dit. Autant l'orogue pour qu'il comprenne que le gobelin avait faillit le brûler par son intervenion et que Fregrin avale sa salive de travers en se demandant comment Krayt allait prendre cette information.

Puis quand le résultat de son intervention prit forme mais avant que chacun n'agisse il reprit la parole: "Effectivement je vais maintenant prler en commun que tu puisses comprendre se que nous disons sauf si cela devient des conversations d'setluda." Eithelva sourit de cette dernière utilisation d'un mot orc qui le ramenait dans le passé et vers celui qui lui avait apprit cette langue guturale. Pour cet étrange professeur, le magicien devait laisser les adultes s'occuper des choses importantes.Il se disait que la boutade allait ammener ce semblant de sourire à l'orogue.

"Maintenant ne t'inquiète pas pour tes acquisitions celle-ci ne m'interesse pas. C'est ton travail et nous partagerons de prochain butins si nous travaillons ensemble dans l'avenir. Mais il est juste que nous devrions quitter l'endroit avant d'attirer la présence d'une patrouille. Mais avant je dois récupérer ma monture puis nous nous dirigerons vers une autre auberge." Sans laisser le temps à une réplique le magicien se dirigea vers l'écurie dans laquelle il prénétra pour y retrouver son cheval, qu'il équipa rapidement avant de ressortir en le tenant par la bride pour suivre le chemin qui s'offrait maintenant à cet étrange trio.


Eithelval tente bluff au sujet du projecile qui aurrait pu toucher Krayt.

écrit par: Krayt Mardi 29 Janvier 2008 à 23h00
Les paroles du magicien n’étaient pas dénuées de bon sens et l’orogue prenait conscience que le geste de Nxebz aurait pu lui coûter cher.
Prenant un air sévère, qui soit disant en passant, ne changeait pas trop de son air habituel, Krayt se tourna vers le gobelin et riva ses deux gros yeux jaune sur l’inconscient.

- Putain ! C’est vrai qu t’aurais pu me cramer la face et m’défigurer ou plus ! Et ne souriez pas, vous, vous ne voyez qu’un orque gris verdâtre, mais pour ceux de ma race, je suis un très beau mâle dans la force de l’âge ! Les cicatrices qui courts sur mon corps plaisent à nos femelles, mais les brûlures, chuis pas sûr ! Alors fais gaffe la prochaine fois si tu n’veux pas que j’te brise les os et que j’laisse ta carcasse aux charognards !

Il marqua un temps d’arrêt, vérifiant que sa grosse voix n’est attirée des badauds curieux et que le gobelin est comprit ce haussement de ton. Ne voyant personne et aucune lumière aux fenêtres, il reprit mais cette fois ci sur un ton plus calme.

- Bon aller, c’est du passé. T’as d’la chance que j n’est rien et surtout que t’as pu sortir la caisse de l’auberge, on dira qu’ce premier butin, même petit scellera notre nouvelle alliance, qu’est t’en dis ?
Pis évite de mettre en rogne le mago en lui fourrant tes doigts partout, c’est notre associé maintenant et entre associé on se respecte… sauf en cas de force majeur ! un clin d’œil appuyé, destiné à ses deux compagnons ponctua sa phrase.


Krayt attrapa son sac qu’il jeta négligemment sur son dos et se détourna discrètement pour essuyer la salive qui affluait dans sa bouche. La vue et l’odeur du cheval d’Eithelval lui ouvrait l’appétit et il aurais bien croqué à pleine dents dedans s’il n’eut respecté son nouvelle associé et son équidé.
N’étant pas très patient et pensant qu’ils s’étaient assez affichés dans la rue, Krayt avança.

- Bon ! Trêve de bla-bla, on bouge et on fera connaissance devant un bon cochon à la broche et quelques pintes de bière bien mousseuse.

écrit par: Karth Samedi 09 Février 2008 à 13h52
MJ

Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Brumeux tendance à s’éclaircir
Moment : Milieu de matinée


Enmorien : Détection : 9(Dé) +4(Compétence) = 13 contre DD ?


Narration

Enmorien

Le couple machiavélique s’était préparé pour rencontrer des personnes d’un certain rang, le fidèle Dalian avait bien sur mis à disposition de leur douce invitée des robes et tenues de qualité seyant parfaitement à l’occasion ainsi qu’à sa taille. Faletris arborait avec une classe indéniable des vêtements d’une finesse presque elfique, une chemise aux manches brodées, un fin gilet de cuir sombre, et il s’était bien naturellement proposé à apporter toute l’aide dont l’halfeline pourrait avoir besoin, que ce soit pour choisir la tenue qui conviendrait le mieux, ou pour tout autre chose.

Ce fut après le milieu de la matinée, que drapés dans leurs capes, les deux serviteurs du Dieu Caché, guidés par le serviteur au pas souple, sillonnèrent la cité avec une destination bien précise. Le trajet ne fut pas très long, Dalian semblait connaître la moindre ruelle, le moindre recoin de l’immense Port-Pônant, et ce fut ainsi qu’ils arrivèrent devant une petite porte de service d’une petite bâtisse dans le quartier noble.

Ils furent accueillis rapidement, les quelques gardes et serviteurs laissant l’elfe passer comme étant un invité de marque, ou bien un habitué des entrevues impromptues avec leur seigneur et maître. Le bedonnant sire Havrenfeu avait des mœurs particulières que certains auraient sans doute condamnées, mais il payait bien et laissait beaucoup de libertés à ses employés. Aussi Faeltris et sa nouvelle protégée furent amenés naturellement jusqu’au bureau du maître de maison. Ce dernier, lascivement avachi dans son fauteuil occupait son temps à la lecture. Et ce fut avec le sourire cette fois qu’il accueilli son invité, des regards plus qu’intéressés détaillant sa petite compagne. Mais il était bien loin d’imaginer la raison de leur présence ici. Dalian venait de se glisser silencieusement dans la pièce et d’en bloquer la porte.

Et ignorant le gros personnage, le scribe s’adressa directement à la petite sagespectre.


- Dame Enmorien, la stupidité des hommes de Sire Havrenfeu ici présent, a failli ruiner une opération la nuit dernière et a fortement mécontenté certains puissants employeurs. Quelles sont vos suggestions pour que de tels désagréments ne se reproduisent plus ?

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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


Son regard plongé dans celui de l’halfeline était inquisiteur, et l’expression de son visage ne trahissait que la délectation dans l’attente d’une réponse. Quelle qu’elle soit…

De son coté, le gros personnage, s’était redressé tant bien que mal de son fauteuil, et suait déjà à grosses gouttes. Cette lueur de plaisir et ce sourire gras qu’il arborait s’étaient transformés en une véritable expression de terreur sur son visage rondouillet. Son regard allait de l’un à l’autre avec précipitation, sans oublier la discrète présence du serviteur Dalian dans le dos de l’elfe.


- Mais… ?! Messire Feldalas…

Le sourire qu’adressait Faeltris à Enmorien, se fit encore plus sournois.

- Je ne… c’est vous qui… Je vous avez dit que vous ne devriez pas compter sur…

Il s’interrompit soudain, soufflant bruyamment. La petite halfeline n’avait pas eu le temps de le remarquer, mais un simple geste de Dalian intimant le silence avait suffit à faire taire le gros personnage…



Eithelval, Krayt, Nxebz

La nuit avait été longue, et l’étrange trio avait longtemps sillonné les ruelles de la ville avant de trouver une auberge qui accepte leur or en dépit de leurs apparences. Car malgré l’air propre sur lui du thayen, la présence de ses deux acolytes maintenait bien des portes fermées. Bien sur le puissant Orogue aurait pu les ouvrir à la force du poignet, mais ce genre de gestes pouvait avoir des conséquences plus que fâcheuses pour lui et ses nouveaux associés. Mais d’un autre côté la présence de ces mêmes acolytes, et là encore, principalement celle de la montagne de muscles verdâtre leur avait évité bien des tours durant leur périple dans la nuit de Port-Pônant.

Aussi après avoir trouvé cette toute petite auberge, au fond d’un cul-de-sac, et s’être assuré de leur sécurité relative dans le lieu, ils purent enfin dormir. Ce fut un sommeil long et reposant, et les trois comparses ne se réveillèrent que tard dans la matinée.

La salle principale de cette petite auberge était bien moins spacieuse que celles à laquelle ils avaient mis feu. La salubrité était là aussi beaucoup moins au rendez vous, la santé de l’aubergiste le caractérisait d’ailleurs amplement. La vieille femme à la dentition ravagée, et au visage marqué par les épreuves était d’un genre beaucoup moins accueillante que la charmante Erlaine. Mais les quelques lits dont elle disposait avaient été suffisamment propres pour que le thayen s’y plie.

Ainsi c’est autour d’une nouvelle table, que les trois avides compagnons purent faire connaissance, et peut être préparer quelque chose pour la suite. Ils avaient été témoins de nombreuses choses, certain avaient peut être de nombreuses idées derrière la tête… Mais malheureusement pour le moment ils ne disposaient que de très peu d’indices utiles…

écrit par: Eithelval Mercredi 13 Février 2008 à 09h12
Le matin c’était levé, avec son lot de questions. Eithelval avait longuement réfléchit à la nuit précédente et ne savait comment gérer cette nouvelle alliance. Car bien que d’avoir un orogue comme associé ne le dérangeait pas, il restait un problème de taille. Effectivement ce dernier semblait changer d’allié comme d’avis. Et le magicien ne savait pas comment le dernier commanditaire de la montagne de muscle verte allait prendre la trahison de celui-ci. D’ailleurs pourquoi ce groupe se trouvait-il ans l’auberge ? Cherchait-il une personne en particulier ? Puis il se souvint des mots de feu le chef du groupe. Ceux-ci ne cherchaient que des hommes de bonne condition physique. Alors il n’y avait que deux raisons à cela. Soit la plus commune, la pratique de l’enlèvement pour créer des lots important s ‘esclave envoyé dans d’autres contrées. D’ailleurs la belle ville de Port Ponant n’était-elle pas réputée pour cette activité. Mais il restait l’autre possibilité à laquelle peu de gens pensaient ou ne voulaient pas penser. L’enlèvement pour l’utilisation dans un sortilège de grande puissance. Bref dans un premier cas comme dans l’autre, Krayt n’en saurait sans doute pas plus. Mais il fallait lui poser la question pour analyser les évènements possible.

Puis il se dirigea vers la salle commune pour y retrouver son nouvel associé et c’est là qu’il se souvint de la présence du gobelin. Pourtant vu le nombre de maladresses qu’il avait faite, il était difficile de l’oublier. Et il se dit qu’il y en aurait d’autre mais au moins cette nuit fut calme et l’avenir lui réserverait sans doutes trop de nuit à s’interroger sur les actions nocturnes du petit être vert.


"Alors chers associés, la nuit fut-elle bonne ?" dit-il tout en s’asseyant à la table. Le magicien regarda autour de lui et ne fut pas étonné de découvrir que les tables voisines étaient vides.


"Dites moi mon cher Krayt ? Connaissez-vous la raison de votre venu dans l’auberge avec vos anciens associés et le nom de votre commanditaire ? Il serait plus qu’intéressant de savoir si ce dernier va vous en vouloir de votre changement de loyauté."

Eithelval attendit tranquillement la réaction de ses compagnons de tables tout en se servant un copieux petit-déjeuner.

écrit par: Krayt Mercredi 13 Février 2008 à 13h37
Krayt leva à peine la tête à l'arrivé d'Eithelval, trop absorbé par la prise du premier repas de la journée. L'orogue avait l'habitude de se consacrer au premier repas une attention presque religieuse car il ne savait rarement quand aurait lieux le prochain.
Le seul signe distinct que le géant vert avait fait pour montrer qu'il avait bien entendu le magicien, fut un grognement qui aurait aussi bien pu être de contentement par la nourriture ingurgitée ou par la venu de son nouveau compagnon.
Il fini par poser la carcasse de poulet qui vint s'ajouter au trois autres dans la gamelle. Il s'essuya la bouche du revers de la main et avala un pinte de bière cul sec et termina avec un rot sonore.


- Et bin mon brave mago, celui qu j'ai coupé en deux, je l’connaissais pas. Il m'a été présenté par Couture qui travaillait comme moi pour un dénommé Havrefeu, un huileux ventripotent qui me faisait combattre dans les arènes de la ville. Hier soir il est venu me proposer quelque chose qui m’rapporterais beaucoup plus que la pièce d'or que je gagne à chaque combat... si on peut appeler ça des combats!
Enfin voilà ce que je sais! Ont d’vaient entrer dans cette auberge et attraper les hommes les plus valides et d’ bonne constitution, pour le reste...?
Hey! Y Reste pas deux ou trois poulets encore?
Maintenant, je peux, enfin, on peut toujours retourner voir ce Havrefeu et l’questionner sur le gars que j'ai...qui a eu un accident, si tu vois ce que je veux dire!
Bon étant donné que t'es la tête pensante du groupe, j'te laisse faire le point et j t'écoute!

Krayt s'appuya confortablement sur le dossier, posa ses jambes grosses comme des poteaux sur la table et croisa ses bras sur sa poitrine. Laissant Eithelval réfléchir, il commanda trois autres pintes.

écrit par: Nxebz Jeudi 14 Février 2008 à 16h56
Le gobelin grimaça quand le magicien prononça le mot « associé ». Il ne voyait toujours pas ce qu’Eithelval faisait avec eux, mais il ne voulait pas avoir d’ ennui pour le moment. ¤Et les magiciens, créer des ennuis, ça ils savent faire ! Tsss. . .¤

Malgré ses réticences, il sortit la caissette et commença a partager le butin entre les trois personne équitablement, faisant de son mieux pour ne pas attiré l’attention des autres clients. Un sourire jaunâtre apparu sur ses lèvres :

-Voilà, butin partagé, alliance formée ! Tsss. . . je trouve inutile de retourner voir ce Havrefeu, après tout les dégâts qu’on a fait ! On s’en sort avec du bol, on va pas en plus retrouver les commanditaires des mecs qu’on envoyé sous terre, il pourraient mal le prendre je pense. . . Tsss !
On devrait plutôt aller dépenser ce petit magot, et foutre le camp avant qu’une armée de truand viennent nous écorcher vifs et nous laisser pour mort sur le pavé !

Sur ceux, il poussa les part respectives de chacun dans leur direction, et rangea la sienne dans une petite bourse en cuir attaché autour de son cou.

-Quelqu’un veut la caissette ou je la jette ? Bon alors le mage, puisque apparemment t’es la tête de ce groupe, t’en penses quoi ? On cherche le mec qu’a assez de pouvoir pour envoyer une mini-armée d’hommes attaquer une auberge en pleine ville et on lui met sur la gueule afin d’être sur qu’il ne poursuive pas le gros, ou on sauve nos vies et on fout le camp de ce patelin comme le ferait n’importe quel être avec un minimum d’instinct de survie ?

écrit par: Enmorien Vendredi 15 Février 2008 à 16h19
Un sourire à la fois mesquin et sournois illumina le visage d'Enmorien alors qu'elle avançait vers le sire Havrenfeu.

¤Un nom prophétique, véritablement constata non sans joie la halfeline.¤

Elle prit le temps d'observer attentivement le seigneur droit dans les yeux avant de répondre. Cette manoeuvre avait pour double but de pousser le-dit sire dans une angoisse révélatrice et de réfléchir à ses paroles. Elle savait que Feltris la mettait à l'épreuve, et comptait bien se révéler parfaitement compétente -et fourbe.

Et puis, cela était toujours plaisant de voir de misérables et pathétiques humains trembler.


-Une mission importante gâchée par des hommes de main incompétents? Finit-elle par lancer en se retournant vers Feltris. "Ou il s'agit d'un grave manque de sérieux, ou de trahison. Mais je suis sûre que le sire Havrenfeu n'ose pas imaginer cette seconde opportunité. N'est-ce pas?"

La halfeline tourna son sourire carnassier vers Havrenfeu. Elle l'imagina déjà, la gorge ouverte, siégeant sur son fauteuil et étalant sa chair pourrissante.

-Maintenant que j'y pense, néanmoins, l'hypothèse de la trahison me semble de loin la plus probable. Quelle dommage de devoir terminer ainsi une collaboration. A moins, bien sûr, que le sire Havrenfeu ne nous persuade de sa bonne volonté.

La halfeline regarda avec délectation la réaction du corpulent seigneur confronté à cette menace de mort...

écrit par: Eithelval Dimanche 17 Février 2008 à 17h37
L’orogue avalait boisson et nourriture comme de rien, il avait répondu aux questions du magicien et sans vraiment s’inquiéter des ennuies de ses choix proposa plusieurs alternatives. Par contre Fregrin lui, comprenait parfaitement que l’ancien employeur de la montagne de muscle verte n’en resterait probablement pas là.

*Tiens d’ailleurs c’est quoi son véritable nom au gobelin ? Faudra que je lui demande avant de poursuivre. * se dit simplement le magicien avant de reprendre le cours de ses pensées.

Effectivement chercher l’affrontement avec un personne capable financièrement d’engager autant d’hommes n’était pas une bonne idée, pas plus que de fuir une ville. Il serait plus intéressant de chercher des employeurs capables de rivaliser avec ce Havrefeu. Ainsi ils pourraient augmenter leurs capitaux tout en améliorant leurs naissantes collaborations. Ce petit trio avait tous les atouts pour réussir de belles missions tant que Krayt garderait la ligne de conduite qu’il venait de donner. En gros laisser le magicien réfléchir pour le groupe.
Les pensées du jeune homme furent stoppées quand il vit apparaître devant lui des pièces que posait négligemment le gobelin. Il répartissait le butin provenant de la caissette de l’auberge. Il ne devait pas en faire parti mais le gobelin posa méthodiquement des parts équivalentes devant chacun tout en faisant attention de ne point attirer l’attention. Chose pas vraiment difficile car personne n’osait épier la table où l’orogue était installé. Eithelval se replongea dans ses calculs non sans avoir délicatement récupéré sa part qui en fait n’était qu’un juste remboursement de l’argent dépensé ce soir là. D’ailleurs il y avait toujours une jeune femme qui lui devait une nuit de plaisir.

Une idée traversa l’esprit du magicien quand il repensa à ce que venait de dire Krayt et son passé dans l’arène. Oui pourquoi ne pas faire s’affronter l’orogue et le gobelin tout en faisant un gros pari sur le petit être qui l’emporterait forcement. C’était une bonne idée à étudier mais à n’utiliser que le jour ou ils quitteraient la ville rapidement car un match si ouvertement truqué leurs amènerait sans nul doutes les foudres des autres parieurs. Regardant autour de lui sans vraiment s’attarder sur les détails insignifiants de la pièce, l’esprit du thayen cherchait comment exploiter au mieux les talents du petit groupe. Mais il ne connaissait pas encore suffisamment la ville pour cela et il devrait simplement consulter les annonces officielles comme celles non officielles d’emploi.


"Mes chers camarades. Merci pour ce premier partage équitable qui marque le début je n’en doute pas d’une profitable alliance. Effectivement comme le souligne…. Tiens il est vrai que je n’ai pas votre véritable nom mon cher compagnon gobelin….. Bref ! Aller chercher ce Havrefeu n’est pas une bonne option, s’il nous en veut il viendra par lui-même nous chercher. Quand à fuir la ville, laissant derrière nous de fructueux bénéfice, c’est aussi une option à écarter. Je pense que nous devrions trouver un travail rentable, qui mettrait à profit nos talents respectifs. Et évidement en profiter sur tous les tableaux. Bref laisser les autres travailler plus pour que nous gagnions plus."

Cette dernière phrase fit sourire le magicien qui porta son verre à ses lèvres attendant la réaction de ses compagnons.

écrit par: Karth Dimanche 02 Mars 2008 à 13h50
MJ

Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Brumeux tendance à s’éclaircir
Moment : Milieu de matinée



Narration

Enmorien

La fourberie des propos et la mise en scène machiavélique plurent à Faeltris, et son sourire n’en fut que plus sournois. La menace à peine déguisée de la petite femme et surtout son effet sur le gros nobliau avait quelque chose d’excitant au plus au point.

Le gras personnage quant à lui transpirait la peur de tous les pores de son être, ses yeux ronds et suppliants étaient posés sur l’halfeline, tandis qu’il se terrait au fond de son fauteuil.


- Trahison…m...mais… mais de quoi parlez vous ? J’ai envoyé mes hommes les plus solides à l’endroit convenu… Je n’ai trahi personne !

Au travers de sa voix chevrotante et apeurée transparaissait tout de même une once de vérité, mais plus délectable que les propos tenus était l’expression du visage d’Havrenfeu. Ce dernier avait les yeux embués, le visage rougi et crispé, tel un enfant prêt à fondre en larmes… Il était étrange de voir comment de telles personnes croyant détenir richesses et pouvoir pouvaient perdre toute dignité face à la moindre adversité.

Faeltris, après un regard satisfait envers sa petite protégée, s’adressa enfin au maître des lieux, lui expliquant la raison de sa venue.


- Et bien, cher Kylos… Il semblerait que ces hommes aient tué et saccagé une petite auberge près du port… Alors que l’opération initialement prévue devait se faire dans la plus grande discrétion, sans effusion de sang… Mais à cause de vos hommes, la milice n’a pu s’en détourner… Mieux encore… Elle a recueilli des témoignages, un très solide demi-orque, à moins que ce ne soit un vrai orque, ou même un orogue, a été repéré…

Il s’interrompit, laissant la pensée de son interlocuteur précéder l’implication des mots qui allaient suivre.

- Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne fassent le lien avec le solide gladiateur orogue qui a disparu hier après une entrevue avec son maître, ils arriveront sans nul doute jusqu’à vous…


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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


Il était difficile, même pour la rusée Enmorien, de déceler la part de bluff et la part de vérité dans tout cela… Si tout ça avait un rapport avec le petit mot glissé au matin, celui-ci avait été d’une précision dangereuse. Mais Faeltris n’en avait pas terminé avec son généreux mécène. Il poursuivit coupant court à toute protestation ou remarque de son vis-à-vis.

- Et si les enquêteurs de la milice ont une chance de relier tous ces points, soyez assuré, que les puissants commanditaires de l’opération de la nuit dernière disposent sans doute de ressources beaucoup plus efficaces…

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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


Une effroyable terreur se lisait désormais sur le visage du petit seigneur, là ou la colère à l’encontre du sournois Faeltris aurait pu s’éveiller, seule ne subsistait que cette peur incapacitante. Il parvint à peine à bredouiller quelques mots.

- Que dois-je faire…

Un nouveau sourire, encore différent, se dessina sur les lèvres de l’elfe. Le gros bonhomme était entièrement pris dans sa toile. Il parla d’une voix calme et faussement rassurante.

- Il va vous falloir retrouver vos hommes, rentrer en contact avec l’organisation avant qu’ils ne vous trouvent, et leur offrir quelque chose en échange de votre misérable vie…

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Un visage au teint pâle encadré par des cheveux extrêmement fins et d’une blancheur pure. Tout chez ce scribe inspire l’ancienneté et le respect qui se doit, pourtant c’est un elfe à l’incroyable longévité, et il semble loin d’avoir vécu suffisamment d’années pour être considéré comme un ancien parmi les siens.


Une étincelle d’espoir s’agita au fond des yeux verts du seigneur, mais fut vite balayée…

- Comment vais-je pouvoir faire une telle chose ?!

L’elfe fit semblant de réfléchir, bien qu’apparemment il avait longuement calculé ses mouvements.

- Ma charmante associée ici présente va vous apporter son savoir faire et son soutien.

Il se retourna vers la sagespectre, il ne doutait pas qu’elle n’avait pas oublié l’objectif final dont il lui avait parlé, mais bien des chemins étaient possibles pour y arriver, et ici s’en profilait un. Quoi de mieux que de s’approprier les compétences et les hommes d’un autre, pour approcher de son objectif sans se fatiguer ni se mettre en évidence... De plus le jeu avec l’halfeline était certes prenant mais elle faisait preuve de beaucoup de maîtrise, aussi l’occuper à quelque chose de concret, serait profitable.

Elle devait sans doute attendre quelques explications ou indices mais le scribe n’en donna aucun, apparemment, il lui donnait carte blanche. Le seul point d’attache qu’elle aurait, ce fut Dalian qui lui remit discrètement sous forme d’une petite note.



Eithelval, Krayt, Nxebz

Loin de tous ses jeux dangereux, les trois nouveaux compagnons attablés faisaient connaissance après s’être répartis équitablement le butin de la veille, un modique total de six pièces d’or par personne réparti en pièces de toute sortes, cela suffirait largement à payer l’arrêt dans cette petite auberge, bien qu’à la vitesse ou Krayt engloutissait bières et poulets, il n’aurait peut être bientôt plus beaucoup de bénéfices…

En tout cas, idées et suggestions fusaient principalement dans l’esprit du magicien, ses deux comparses beaucoup plus attachés aux questions concrètes et immédiates, telles que la nourriture, ou l’importance d’une petite caissette… Mais le thayen parvenait tout de même à entrevoir et faire planer les ombres et enjeux qui se tramaient, et dans lesquels ils s’étaient plus ou moins retrouvés mêlés de près ou de loin…

Comme l’avait souligné le gobelin, il était encore temps de quitter la cité et d’oublier tout ça pour faire face à de nouvelles opportunités, mais les esprits aventuriers savaient sentir lorsque quelque chose se tramait, et qu’un bénéfice d’une quelconque nature, or, pouvoirs, ou honneurs, pouvait se gagner.

Eithelval venait de parvenir à ces conclusions et de les exposer, lorsqu’ils furent interrompus…

Un humain petit, trapu et balafré venait d’entrer dans la petite auberge, pratiquement déserte à cette heure. Krayt ne mit pas longtemps à reconnaître Couture, Nxbez et le mage se souvenant vaguement l’avoir entrevu au milieu de la cohue de la veille…

Il approcha d’un pas rapide des compagnons, commanda d’un geste brusque une bière à la tenancière, plus pour la congédier que pour autre chose et s’installa sur le quatrième banc entourant la petite table.


- Te v’là enfin toi ! Il s’adressait directement à l’Orogue tenant finalement que peu compte des deux autres personnes Suis retourné à l’auberge d’hier, et laissé traîné mon oreille.

A cette affirmation, Eithelval et Nxbez purent remarquer qu’ironiquement il lui en manquait en effet une, encore une trace des innombrables combats qu’il avait du mener… A moins qu’il n’ait été torturé ou autre… Enfin, ce dernier poursuivait son discours chuchotant presque.

- Apparemment, y a du monde qui te cherche… J’ai entendu dire que la Milice avait ton signalement… Mais le plus bizarre c’est qu’il y avait aussi d’autres mecs qui cherchent un Orogue… Pas les bouseux d’hier, des types du genre sérieux… Alors moi je dis que toi et tes p’tits copains, z’avez intérêt à faire les morts pendant quelque temps…

Je connais quelques planques pas mal… Mais bon… On est à Port-Pônant…

L’implication de cette dernière petite phrase était l’appréciation des différents intervenants.

écrit par: Enmorien Jeudi 06 Mars 2008 à 16h53
Le sourire de la halfeline montrait une certaine forme de satisfaction, bien loin de l'extrême frustration que ressentait véritablement Enmorien. Le fait d'être utilisée comme outil, fût-il précieux outil, outrageait au plus haut point la disciple de Gargauth. Une fois de nouveau, elle maudit l'arrogance et la prétention sans fondement des Elfes. Pour la seconde fois qu'elle devenait l'apprentie d'un représentant du bon peuple, elle maudissait ces personnages hautains et irresponsables.

¤Mais ne vous inquiétez pas, cher Faeltris, je vous réserve le même sort que celui de la véritable Enmorien.¤

Mais il ne fallait surtout pas qu'elle laisse ses émotions et pensées transparaître. Elle ne pouvait se permettre de mettre en péril la mission sacrée qu'elle s'était assignée, et Faeltris lui laissait l'opportunité de la remplir. Le sourire qu'elle arborait était donc celui, ravi et quelque peu sadique, d'une halfeline pleine d'entrain à l'idée d'une nouvelle aventure.

S'approchant du marchand ventripotent, la halfeline lui adressa un sourire carnassier et lança:


-Hé bien, comment allons-nous entrer en contact avec vos hommes? J'ose espérer que vous savez où je peux les trouver.

Dès qu'elle serait seule, la halfeline regarderait secrètement le parchemin remis par Darian. En attendant, il fallait soutirer le maximum d'informations de l'outre ventrue qui se disait seigneur...

écrit par: Nxebz Mardi 11 Mars 2008 à 13h08
¤Mais bon… On est à Port-Pônant…¤

La phrase se répercuta dans l’esprit du gobelin, qui tacha de se souvenir du nom de la ville. Il n’avait jamais été très fort pour ce qui était des emplacements des villes, mais le fait de connaître ne serait ce qu’un peu une ville lui permettait de rajouter des détails à ces histoires, les rendant plus réels qu’elles ne seraient jamais.

Le gobelin commençait à se sentir oppressé, des gens les recherchaient, et ce n’était apparemment pas pour leur proposer une trêve! Nxebz souhaitait plus que tout quitter cette ville pour échapper à ses poursuivants, mais il savait qu’il aurait du mal à piquer un bateau pour s’en aller sans ce faire repérer, puisque aux dire de l’homme à l’ oreille coupée, ils étaient dans un beau pétrin.

¤Tant que je suis avec le gros balèze et le mage mes chances de survies augmentent! Et si Mono-Oreille nous trouve une cachette sûr, autant en profiter!¤

Les théories d’Eithelval sur le pouvoir et l’or aidaient aussi beaucoup dans le choix du gobelin. C’est pourquoi il leva sa bière et adressa un clin d’œil au nouveau venu:


-Merci bien l’homme qui n’entend que d’un coté! Je pense que mes deux compagnons seront d’accord avec ton avis aussi, et nous acceptons toute aide!

Il se tourna alors vers le mage et l’Orogue:

-Si des hommes nous cherchent, il serait peut être plus prudent de se déguiser, on ne passe pas inaperçus habillés comme ça! Mono-oreille, tu connais un endroit ou on pourrait acheter du maquillage et quelques accessoires qui pourraient nous être utile? Tsssss. . . Pour vivre heureux vivons cachés comme on dit par chez moi!

Malgré sa courtoisie apparente, le gobelin savait pertinemment que ce type pouvait être un pourri qui les vendrait à la moindre occasion pour de l'or, c'est pourquoi il observa attentivement la réaction de Krayt.

¤L'Orogue est dans la même galère que nous, si il lui fait confiance, on peut suivre ce gars sans trop craindre de tomber dans un guet-apents... Tssss....¤


Essaye de savoir si l'orogue fait confiance au "sauveur" (psychologie I presume??)

écrit par: Krayt Mercredi 12 Mars 2008 à 11h30
Posant une grosse main sur l’épaule de Couture, l’orogue le fit s’asseoir et lui servit une bonne bière afin de le relaxer. Le pauvre homme semblait vraiment sous pression et avait l’air de s’inquiéter véritablement pour Krayt. Mais à Port Ponant tout ne pouvait être que fumé.

- Allons mon brave amis, assied toi et calme toi ! Tu dis qu’des gars nous recherches et qu’ils sont pas là pour rire ! Je pense que ce gros porc d’Havrefeu en est pour récupérer son or? Mouhaha ! Il peut y croire. Et les autres, c’est qui ? Des amis à celui que j’ai buté, la belle affaire ! J’ai passé mon enfance et ma jeunesse dans l’outre-terre, à me cacher alors je vais pas recommencer maintenant ! Ils sont qu’à venir ces bouffons et ont va leur faire leurs fêtes, tous les trois ! Hein les amis !

L’imposant orque des profondeurs se tourna alors vers ses deux nouveaux compagnons et particulièrement vers le gobelin afin de lui répondre.

- Nous déguiser ! Tu m’as bien vu ! Tu veux que je me déguise en quoi ? J’ne passerais jamais inaperçu même déguisé en quoique ce soit mon cher… comment devons nous t’appeler, tu n’as pas répondu au magicien au fait ! Par contre je suis vraiment curieux de savoir qui nous recherche et pour ça, rien de plus facile ! Je me promène dans la rue et vous me suivez discrètement, déguisé, et si ça bouge on le chope !

Le plan était effectivement très simple mais Krayt n’était qu’un orogue. Il était certain qu’il leur fallait un endroit pour se cacher et mettre au point certaines choses et Krayt avait une confiance limitée en l’humain à l’oreille coupé, mais il n’avait personne d’autre.

- Bon ! Je suis d’accord pour une planque, c’est toujours utile et puis les auberges même miteuse comme celle la coûte. Qu’est ce t’en dis magicien ?

écrit par: Eithelval Jeudi 13 Mars 2008 à 22h32
Coupé dans l’élaboration de leurs plans par l’intrusion du surnommé Couture, Eithelval ne réagit pas immédiatement écoutant d’une oreille attentive tout en observant les alentours cherchant une des personnes annoncé par cet ancien associé de l’orogue. Le magicien avait reconnu l’homme présent lors de la chaleureuse fête la soirée précédente. Krayt avait même proposé si ses souvenirs était exact de faire de lui le nouveau chef du groupe d’assaillant avant de finalement trancher à tout va. Les informations apportées par l’allié hypothétique du colosse permirent au magicien d’assembler de nouvelles pièces de la situation dans son esprit. Mais quand fut proposé de l’aide pour éviter ses ennuis, Eithelval reporta toute son attention sur les personnes réunies autour de la table. Il étudia le nouveau attendant une réaction de l’orogue quand à la proposition d’un lieu probablement plus sure. Mais la surprise fut d’entendre une réponse sortir de la bouche du gobelin. Le jeune homme eu un petit sourire quand Nxebz affubla d’un surnom son interlocuteur mais surveillait toutes éventuelles réactions ou tic nerveux. L’idée farfelue du gobelin de porter un déguisement fut rapidement repousser par l’imposant géant vert par une évidente analyse de la situation. Et ce fut lui qui proposa à son tour un plan pour piéger leurs adversaires non s’en demander son avis à celui qui avait gardé le silence jusqu’à ce moment.

"Effectivement c’est une stratégie mais si ces nouvelles personnes sont effectivement du genre sérieux il serait dangereux de séparer notre petit groupe. Car si nous sommes repérés, ils serait alors simples de s’occuper de nous en premier avant de revenir sur vous mon cher Krayt. Mais votre ami dont nous ignorons aussi le nom, c’est sans doute une habitude dans cette ville précise que la milice nous recherche et dans ce cas se balader en ville est exclu sous peine de finir en cellule. Ou selon votre plan seulement vous mais cette fois aussi nous serions séparé et moins efficace contre cette nouvelle menace sérieuse. Bref nous devons malheureusement ne pas mettre en application ce très intéressant plan."

Encore une fois, les mots sortait facilement de la bouche du magicien pour flatter l’orogue. Non pas par crainte mais simplement pour obtenir toute son attention lorsqu’un jour il sera nécessaire de faire valoir son choix. Actuellement le thayen était le cerveau du groupe mais il savait qu’un jour une personne pourrait remettre en cause cette situation tout à son avantage et chaque instant serait important. Il ne semblait pas nécessaire de faire de même avec le gobelin qui suivait les décision du colosse mais aussi car le petit être vert était plutôt du genre impulsif et réfléchissait surtout longtemps après. Sur cette réflexion, Eithelval se tourna vers Couture et reprit simplement la discussion.

"Quand à ses types d’un genre sérieux. Sauriez-vous pour qui ils travaillent ? Ou plus simplement au vu du désastre d’hier qui d’après vous était l’organisateur de cette petite soirée dans l’auberge. Si je comprend bien vous étiez engagé par un certain Havrefeu mais vous avez au vu de la folle boucherie de notre compagnon ici présent rejoins le groupe pas très longtemps avant. Et peut-être ses organisateurs n’ont pas été heureux de la tournure des évènements. D’ailleurs votre mission était de qu’elle genre ? D’après ce que j’ai entendu dans le feu de l’action au sujet de bonne constitution je pencherais pour de l’esclavage surtout dans une ville comme Port-Pônant."

Eithelval fit silence un moment comme pour réfléchir à une éventuelle conduite à tenir et fixa les plats devant l’orogue d’un œil désapprobateur.

"Faire le mort serait c’est vrai une bonne idée mais je pense qu’il sera dur de conserver longtemps de grande quantité de nourriture pour notre ami ici présent. Et apporter à la planque d’importantes portion de viande attirerait rapidement l’attention. Je pense effectivement que pendant un jour ou deux se serait une bonne idée afin qu’une personne en sache un peu plus pour nous. Et ensuite au vu de nouvelles informations nous aviserons et agirons afin de faire disparaitre le danger qui plane au dessus de nos têtes."

"Maintenant nous en arrivons à la partie la moins poli de la conversation. Mais pourquoi prendriez-vous des risques pour notre trio alors qu’il serait plus simple sans nul doute d’empocher une bonne récompense en nous livrant. A moins bien sur que l’endroit vers lequel vous nous guideriez ne soit un lieu parfait pour y conduire ensuite, comment vous avez dit déjà : Des types du genre sérieux…"

Eithelval avait simplement parlé, sans sous-entendu pour que Krayt et Nxebz comprennent effectivement le problème de confiance qui s’installait. Mais toute l’attention du mage se portait sur les réactions physique ou psychologique de l’homme aux trop nombreuses cicatrices. Et il se tenait près à réagir comptant tout de même sur le fait que l’homme ne tenterait rien en présence du puissant guerrier Orogue.



Eithelval tente perception dans la salle pour voir si une ou plusieurs personne s’intéresserait à la table ou serait entré peu après le nommé couture.
Eithelval tente perception et psychologie sur Couture tout au long de la discussion pour devancer une éventuelle réaction. Mais aussi une pointe de bluff, intimidation je ne sais quoi pour le faire stresser.

écrit par: Karth Lundi 24 Mars 2008 à 12h05
MJ

Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Brumeux tendance à s’éclaircir
Moment : Milieu de matinée


Eithelval : détection : 16(Dé) +2(Compétence) = 18 contre DD ? = Réussite
Eithelval : Psychologie : 2(Dé) + 1(Compétence) = 3 contre DD ? = Echec
Eithelval : Intimidation : 13(Dé) + 3(Compétence) = 16 contre Couture : test opposé : 16(Dé) + 3 = 19 = Echec
Couture : Intimidation : 11(Dé) + 7(Compétence) = 18 contre Eithelval : test opposé : 14(Dé) + 1 + 1 = 16 = Réussite



Narration

Enmorien

Observant la petite femme approcher, le sire Havrenfeu ne put que déglutir péniblement, toute pensée lascive s’était envolée depuis bien longtemps. Puis la panique le gagna lorsqu’il se rendit compte qu’il n’avait aucune réponse évidente à donner à l’halfeline…

¤Où trouver mes hommes !!¤

Dans les méandres de la peur, son esprit farfouillait avec difficulté ses souvenirs. Le nom des hommes envoyés… Commencer par le commencement… Ce fut dans une expiration de soulagement qu’il lâcha les premières informations. Restait à espérer que les suivantes s’enchaîneraient avec facilité.

- Mes hommes… Gardain un petit bonhomme couvert de cicatrices qui est surnommé Couture et l’autre c’est Krayt l’orogue… Ils travaillent tous les deux à l’Arène… mais je ne… Il se fit hésitant, avouer son ignorance pouvait se révéler désastreux. Mais, il n’avait pas le choix. Je ne sais pas où ils pourraient se cacher… Ce sont des hommes de main que je peux contacter facilement à l’Arène et que je paie pour qu’ils travaillent pour moi… Je n'en sais pas beaucoup plus sur eux…

Aux pensées assassines qu’il crut deviner dans le regard d’Enmorien, il se garda bien d’interrompre son flot apeuré de paroles à cet instant.

- Mais… A l’Arène… Couture a des amis qui connaissent ses habitudes… Un dénommé… Donar… Couture me l’avait conseillé une fois ou deux pour l’une ou l’autre tâche… Il semble avoir confiance en lui… C’est un nain à la barbe noire qui travaille lui aussi dans l’Arène.

Je peux vous y faire accompagner d’un de mes gardes. Il vous y mènera, et trouvera ce nain pour vous…

Son regard était suppliant, elle devait accepter, qu’il puisse enfin se débarrasser de ces intriguant, maléfiques et très dangereux invités…

Derrière tout cela Faeltris observait la scène avec toujours ce même sourire fallacieux, c’était le genre de situation qu’il adorait créer et savourer. Et cette fois en particulier avec la présence de la Sagespectre, elle savait jouer à son jeu, et le Seigneur Caché l’accompagnait. A vrai dire, Enomrien ajoutait un délicieux zest de piquant et de danger.



Eithelval, Krayt, Nxebz

Mono-Oreille prit le surnom avec une lueur de méchanceté dans le regard. Il avait tordu le cou à bien des gobelins avant même qu’ils n’aient prononcé le moindre mot. Mais celui là semblait être l’ami de Krayt, il lui donnerait peut être une autre chance. Et avant qu’il ne puisse répondre à la première question, une avalanche d’autre se succédaient.

Mais ce qui lui resta en tête furent les derniers mots du magicien. D’ailleurs ce dernier l’avait bien vite constaté, la seule personne présente dans la pièce principale de cette auberge miteuse à cette heure était un miséreux qui cuvait toujours affalé sur une table.

Quant aux réactions de Couture, elles allaient être claires.


¤Ce mec là réfléchit trop, cherche trop d’embrouilles…¤

Il fixa Eithelval droit dans les yeux. Son regard était dénué de tout subterfuge, droit et agressif. Comme beaucoup de combattants, il répondait à la fourberie par la force, et comme souvent dans un affrontement direct il avait toutes les chances de son côté. Eithelval le remarqua rapidement. La musculature du bonhomme, et l’impressionnant nombre de cicatrices couturant son visage montrait qu’il n’était pas né de la dernière pluie.

- Krayt mon vieux, j’espère que ce type là t’as donné un bon paquet d’or pour que tu le supportes… Il se tourna a nouveau vers le magicien. Et toi mon pote… T’as vu juste, j’ai aucune raison de t’aider, je suis là pour mon camarade Krayt. Alors si tu veux profiter du coup de main, essaie pas de m’entourlouper avec tes belles phrases. Parce que si j’apprends que tu vaux quelque chose… Je m’en souviendrais.

La tension était montée d’un cran, c’était une atmosphère somme toute assez habituelle pour l’Orogue et même pour le gobelin, ayant grandi dans des tribus, où les luttes violentes et meurtrière pour une parcelle de pouvoir, ou juste pour avoir le dernier mot était le pain quotidien. Le Mulan quant à lui connaissait tout autant les luttes pour le pouvoir si chères aux magiciens de Thay, mais elles se faisaient sous formes d’intrigues et de sournoiseries, ce n'était que très rarement qu'il avait eu à affronter la violence directe pour de tels enjeux…

Puis, à nouveau le trapu personnage reprit la parole.


- Alors, on y va ou on reste là à tailler le bout de gras jusqu’à ce qu’on nous tombe dessus ? Bon sinon, le mago, il parle trop, mais raconte pas que des conneries. Les types sérieux sont sans doute les organisateurs de la fête d’hier, je sais pas qui ils sont… Et j’espère juste qu’ils sont pas rattachés aux gros gros poissons. En tout cas… La plupart des mecs qui ont été choppés, apparemment ils ont disparu de la circulation. Donc ouais ça m’étonnerais pas qu’il y ait un nouveau marché pour des esclaves qui se soit ouvert quelque part…

Il était clairement énervé, les tentatives d’Eithelval avaient eu un effet inverse, le bonhomme avait retrouvé une réactivité nouvelle et un entrain digne de ce nom. Et déjà il se levait pour prendre la porte et contourner la petite bâtisse… Comme la veille au soir avec Krayt, les égouts allaient être un chemin plus sur.

écrit par: Eithelval Mardi 25 Mars 2008 à 17h16
Eithelval avait retenu son souffle lorsque Couture avait prit la parole et le retenait encore. Il avait écouté attentivement les paroles de l’homme aux trop nombreuses cicatrices. Effectivement celui-ci ne lui devait rien et venait de lui annoncer clairement que si le magicien valait une petite somme alors il effectuerait une livraison contre espèce sonnante et trébuchante. Mais si les paroles était forte il doutait que l’orogue comprennent qu’en livrant l’un des membres du trio le gladiateur livre le petit groupe nouvellement constitué. Enfin pour l ‘instant, leur nouveau guide sauveteur semblait devoir quelque chose au colosse vert, peut-être une vieille dette. Il faudrait s’en assurer en temps et en heure. Puis l’homme se leva décidant que la conversation avait assez duré et que le danger pouvant se rapprocher il était le moment de quitter l’auberge.

Eithelval regarda donc tour à tour ses nouveaux compagnons d’aventure attendant une remarque ou une réaction. Il s’était levé comme annonçant lui aussi qu’il était temps de partir s’en attendre. Eithelval savait maintenant qu’il faudrait faire attention à ses mots ou alors parler franchement avec Couture. Le jeune homme resta un instant pensif en fixant Krayt en se demandant si l’aide que lui apportait le nouveau venu n’était pas ce qu’on appelait l’honneur des frères d’armes. Peut-être qu’ayant servit ensemble il s’était établit sans action particulière, une certaine confiance. C’était un lien particulier très intéressant à étudier.

Le magicien thayen n’était pas vraiment dans son élément au milieu de ses êtres pensant par la force. Car même si l’esprit offrait de multiple possibilité de vaincre un adversaire, il était évident que la force brute donnait rapidement un avis que les plus faibles suivaient sans autre forme d’analyse. C’est pour ce genre de situation qu’Eithelval avait besoin d’un camarade de route à l’imposante stature physique. Ainsi il n’était pas mécontent d’avoir rencontré l’orogue. Tout compte fait le gobelin pouvait s’avouer lui aussi utile car il exerçait dans un domaine qu’aucun des deux autres ne maitrisaient. Bien qu’il se demandait encore si ce dernier ne créait pas plus d’inconvénients que d’avantages.

Un sourire apparu sur les lèvres du magicien, un sourire franc car il était heureux de cette étrange situation qui s’ouvrait à lui. De plus les nouveaux adversaires semblaient potentiellement puissants offrant donc une récompense conséquente à ceux qui sauraient en tirer tout le bénéfice.

écrit par: Nxebz Dimanche 30 Mars 2008 à 13h09
¤Lui, je ne l’aime pas, mais alors pas du tout! Tsss!¤

Le gobelin regardait mono-oreille les yeux plissés. Toute sa tribu de Chult avait été décimé, et la nouvelle tribu qui semblait se former autour de lui ne lui convenait pas vraiment. ¤Il sont trop fort! Si l’un d’eux veut me défier, je n’ai aucune chance, à part contre le mage peut être, si je suis assez rapide peut être que. . .¤

Sa main jouait avec le pommeau de sa dague la retirant de son fourreau et la laissant retombé dans un claquement.

¤Non, il va falloir que je me fasse tout petit si je ne veux pas terminer le crane éclaté dans un égout de. . . Comment est-ce déjà?? Ah oui, Port Ponant!¤ Le gobelin était aussi soulagé que l’ami de l’Orogue ne sois pas un elfe, car il aurait eu beaucoup de mal à se contenir de lui sauter au coup pour l’égorger.

¤Tsssss, les elfes, sale vermine, toujours a faire la morale, a exterminer bien planqués derrière leur magie ou leur arcs. . . Pas d’honneur, oh ça non!¤
Le gobelin sourit à sa propre remarque, car le mot honneur n’avait aucun sens de là ou il venait.

Il se tourna vers l’Orogue avec un rictus tandis que sa voix se fondait en un murmure:


« -Bon, on a pas le choix tssss…. Il va falloir suivre ce gros balourd à demi sourd! Je sais que ce type est ton pote, mais moi il ne m’inspire pas du tout, mais alors pas du tout confiance! »

Le gobelin fit de son mieux pour se fondre dans les ombres avant de suivre Mono-oreille à l’extérieur de la bâtisse, sans aucun bruit.

écrit par: Enmorien Dimanche 30 Mars 2008 à 16h58
L'embarras de l'humain combla l'esprit sadique et mesquin d'Enmorien. Rien n'était plus délectable pour la hin que de voir ceux qui croyaient posséder sur elle, une simple halfeline, un ascendant quelconque, se rendre compte de leur faiblesse et paniquer. Qui plus est, un incompétent et irresponsable comme le ventripotent humain n'avait aucune chance de vivre longtemps dans le milieu de requins dans lequel il travaillait, et cette pensée aussi était hautement appréciable pour la sagespectre.

Dans tous les cas, Enmorien était encore une fois effarée par l'incompétence et le manque de précaution de son interlocuteur. Que ce fut sa paranoïa naturelle ou une juste précaution, la halfeline trouvait particulièrement stupide (et truculeusement mauvaise) l'idée de se faire accompagner par un garde.


-Un garde pour m'accompagner? Lança Enmorien avec une forte pointe de moquerie perceptible. "Peut-être devriez-vous aussi annoncer devant vous que je travaille pour vous? Si des idées aussi stupides continuent à affluer à votre esprit embrumé, je vais croire que vous cherchez à me faire occire! Non, je trouverait ce Nain seul, et ses compagnons de même. Laissez-moi juste..."

La halfeline jeta un coup d'oeil circulaire sur le bureau avant de trouver le morceau de métal qu'elle cherchait.

-Cet anneau sigillaire. J'en aurai besoin pour contacter ce Donar.

Dès qu'elle aurait récupéré le symbole, Enmorien se dirigerait vers les Arènes de son propre chef, prendre contact avec ce Donar pour retrouver ces fauteurs de troubles, et voir comment tourner la situation à son avantage.

écrit par: Krayt Vendredi 04 Avril 2008 à 09h17
C’est avec un sourire non dissimulé que Krayt regardait et écoutait le magicien et le guerrier s’envoyer des piques, cherchant apparemment à se tester l’un et l’autre. L’orogue ne connaissait pas vraiment les deux hommes mais les peu de choses qu’il avait vu lui permettait de les apprécier à leur juste valeur. Les deux hommes étaient valeureux et n’avaient pas froid aux yeux.
Avant que tout ne dégénère, Krayt décida d’intervenir.


- Oh, mes amis ! Arrêtez un peu, on va dire que pour l’instant nous sommes dans le même camps et ce jusqu’à c que les choses se précisent, ou que l’un d’nous fasse un faux pas, si vous voyez c’que j’veux dire! Bon, Couture, tu penses qu’il y a quelqu’un au dessus de Havrefeu et qu’c’est lui qui nous recherche ? Tu crois qui veux ma tête en dédommagement de ce qu’on a fait ou de ce qu’on a pu lui faire perdre ?

L’orogue semblait souffrir, ses traits se crispaient et il semblait transpirer, mais son corps ne souffrait d’aucune maladie, il réfléchissait tout simplement ! Un exercice qui nécessitait de sa part une concentration extrême dont il avait peu l’habitude.

- Moi j’fais confiance à Couture, pour l’instant, alors si ça vous dit vraiment d’essayer d’faire quelque chose ensemble, j’dis qu’on le suive dans une planque et qu’on avise tranquillement !

Krayt se leva, afin de les presser un peu et demanda au tavernier d’amener quatre pintes et l’addition.

écrit par: Eithelval Dimanche 06 Avril 2008 à 14h48
Ainsi le trio suivit Couture dans la ruelle derrière l’auberge miteuse dans laquelle ils avaient passé la nuit. Ce dernier ne perdait pas de temps pour rejoindre la planque qu’il avait proposé mais le magicien eu un moment de recul ou d’hésitation quand il comprit les intentions du gladiateur de les conduire sous terre où plus exactement dans les égouts de la ville. Le jeune homme n’avait encore jamais été dans ce genre de lieu même si au dire d’autres apprentis qu’il avait côtoyé en Thay on pouvait y trouver de nombreux spécimens d’étude ou d’ingrédients particuliers. Eithelval baissa les yeux et regarda ses vêtement, sa robe ne serait pas très pratique pour un déplacement rapide et elle risquait de prendre l’eau. Et l’eau des égouts n’était pas réputée pour son odeur parfumée ou alors il fallait adorer la putréfaction et les excréments. Ainsi rapidement pendant que Couture dégageait l’entré par laquelle ils allaient s’introduire dans les sous-sols. Eithelval leva les bras et retira sa robe qui le désignait comme pratiquant de l’art. Il se retrouva en pantalon et chemise dévoilant ainsi un secret, une légende parmi les non pratiquants. Les magiciens n’étaient pas tout nu sous leurs robes. Quoique ce n’était pas vrai pour tous.

*De plus il cherche un magicien en robe et cette tenue passe partout aura au moins le privilège de ne pas attirer tout de suite le regard. * se dit le jeune homme en rangeant sa robe dans son sac.

"Bon et bien en route. Je suis sur que cette exploration sera des plus instructives. Mais avec ce que j’ai pu entendre des activités se pratiquant dans les égouts je pense que vous devriez couvrir nos arrières mon cher Krayt et ainsi vous occuper d’ennemis cherchant à nous prendre par derrière. Couture nous guidant à sa cachette sera obligatoirement devant et je vais passer en second à moins que truc ne veuille la place."

Truc désignait bien sur Nxebz qu’Eithelval regardait un sourire en coin. Car le gobelin ne lui avait toujours pas donné son nom et puisque le petit être vert était friant de surnom alors il allait en obtenir de nombreux jusqu’à ce que l’humain ai gain de cause. Attendant la réaction, le thayen s’avança tout de même vers l’ouverture des égouts.

écrit par: Karth Mercredi 23 Avril 2008 à 21h48
MJ

Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Eclaircie
Moment : Fin de matinée


Eithelval : Jet de sauvegarde : 16(Dé) -1(Vigueur) = 15 contre DD ? = Réussite
Eithelval : Perception auditive : 5(Dé) +1(Compétence) = 6 contre DD ? = Echec
Krayt : Perception auditive : 12(Dé) +2(Compétence) = 14 contre DD ? = Echec
Nxebz : Perception auditive : 14(Dé) +6(Compétence) = 20 contre DD ? = Réussite
Enmorien : Détection : 2(Dé) +7(Compétence) = 9 contre DD ?
Enmorien : Renseignements : 14(Dé) +7(Compétence) = 21 contre DD ?



Narration

Enmorien

Vint le moment où les invités se retirèrent suite à cette entrevue aux connotations variées. Faeltris affichait un sourire satisfait toujours suivi comme son ombre par Dalian. A ses côtés marchait la petite halfeline faisant tournoyer nombre de plans machiavéliques dans son esprit fourbe. Elle faisait jouer entre ses doigts l’anneau qu’elle avait emprunté au gros personnage, une idée, à priori, assez précise derrière la tête.

Assez discrètement, comme ils étaient entrés, le trio se retrouva dans la ruelle derrière la maison. Faeltris observa rapidement la petite femme et lui adressa un sourire charmeur.


- Ici la partie commence…

Sans autre mot, il emboîta le pas de son serviteur dans les rues de la cité de Port-Pônant, laissant Enmorien à sa nouvelle tâche.

Celle-ci décidée se mit en route à son tour, elle avait une destination, restait à s’y retrouver. Mais l’Arène était un centre d’attraction conséquent de la cité portuaire et ce fut sans mal que la sagespectre atteignit son objectif. Du bout de la rue, elle voyait déjà les murs circulaires entourant l’arène de sable où se battaient tous les jours des gladiateurs.

Elle continua sa progression, en cette fin de matinée, le soleil avait fini par monter haut dans le ciel, et déversait une chaleur agréable sur les passants. Au fur et à mesure qu’elle approchait, clameurs et vivats retentissaient, précédés de cris de rage, d’effort, ou de douleur. Des combats se déroulaient en ce moment même. Arrivant enfin face à l’immense bâtiment, lui restait à procéder plus avant à l’intérieur de celui-ci…

Les accès aux gladiateurs ou aux soubassements n’était sans doute pas ouverte au public, et la vue du simple anneau sigillaire du Seigneur Havrenfeu ne suffirait peut être pas à lui ouvrir tous les accès…

Mais la rusée petite halfeline trouverait sans doute un moyen, faisant un rapide tour du bâtiment, elle y repéra les quatre portails, tous n’avaient sans doute pas la même fonction, et deux étaient fermés, les deux autres accueillaient le public, miliciens et vendeurs en tout genre s’y attardaient… Cependant les combats ayant déjà commencé, les portes étaient quelque peu délaissées sur le moment…

Aussi au fil de ses premières investigation, elle apprit que le dénommé Donar était le nain qui s’occupait de l’équipement dans les entrailles de l’Arène. C’était par lui que passaient les haches, épées, masses et armures en tout genres après avoir trop servi. Restait donc à l’atteindre…



Eithelval, Krayt, Nxebz

Chacun avait désormais son opinion sur le couturé et bourru personnage qui les guidait. Ses motivations n’étaient toujours pas limpides, mais la rudesse du bonhomme pouvait laisser à penser qu’il faisait dans la simplicité. Mais en même temps, quel meilleur moyen de dissimuler sa fourberie qu’une apparente innocence. C’était là un art dont certain usaient et abusaient dans cette cité.

Et pour l’instant le puissant Orogue s’entendait bien avec ce personnage, et avait confiance en ses connaissances, aussi il n’hésita pas à lui demander conseil.


- Bah alors là mon gars… Niveau des magouilles politicardes, c’est sur qu’il doit y avoir du monde au dessus du Sieur Havrenfeu… Et je sais pas ce qu’il te veux… Mais ouais ta tête doit lui plaire… Tu dois pas être bien loin de la vérité… Mais, je te dis celui qui te recherche je sais pas qui c’est… Va falloir se pencher là dessus quand les choses se seront un peu tassées à mon avis…

Chuchotant et parlant à voix basse à proximité de Krayt, Couture avait mené la petite troupe là où le précieux Thayen aurait sans doute voulu éviter d’aller. Mais nécessité faisant loi, il s’engagea avec entrain et émit quelque propositions.

Cela lui valut un regard soupçonneux de la part de l’homme aux multiple balafres, rare étaient les mercenaires à ne pas tiquer sur quoi que ce soit qui pouvait ressembler de près ou de loin à un ordre lorsque celui qui le donnait ne payait pas… Mais la formation fut rapidement adoptée, et Couture en tête, une petite lampe habilement dégagée de sa besace et allumée, montrait la voie.

L’odeur était nauséabonde, les clapotis incessants, les bruits peu ragoûtants se répercutant de toute part. Le mage, simple humain de faible constitution, et loin d’être coutumier de ce genre d’ambiance, réprima un haut le cœur, mais parvint à conserver son repas de la matinée. Le petit gobelin sans doute aussi voir plus frêle que le mage quant à lui, avait passé une bonne partie dans les marais et les tribus gobelines des Jungles de Chult, ne ressentit pas d’effets physiques particuliers. Bien sur l’odeur était horriblement désagréable, mais ce n’était pas le genre de chose qui pouvait lui soulever l’estomac. Quant au grand Krayt, il avait déjà eu l’occasion de faire un tour dans les égouts de Port-Pônant et savait à quoi se tenir.

Il progressèrent rapidement, poussés par l’envie de quitter ces lieux au plus vite, suivant un couture qui marchait d’un pas alerte, ne manquant pas d’observer attentivement les alentours et de faire signe à tous de se taire à chaque croisement. Ce fut à un de ces moments de silence, que le petit Nxebz crut distinguer des voix venant de l’embranchement menant à l’ouest. Rien de discernable, quelque chose de très confus, en fait… Comme si plusieurs personnes parlaient en même temps… Mais il n’eut pas le temps de s’y attarder très longtemps, car Couture les emmenait déjà dans la direction opposée.

Ils marchèrent assez longtemps, peut être quelques heures, difficile de se repérer dans des tunnels obscurs et nauséabonds, surtout lors que la nuit de la veille avait été longue, et que le repos s’était étendu sur le matin. Difficile aussi de s’y retrouver dans les méandres et enchevêtrements de canalisations et de couloirs souterrains, à moins d’être extrêmement attentif.

Mais ils parvinrent enfin à destination, Couture les mena à travers une petite grille fermée, dans ce qui semblait être un cul de sac. Mais le chemin n’était pas terminé, ils se faufilèrent dans un petit escalier de pierre mal taillée jusqu’à une porte en bois racorni. Et elle mena à ce qui devait être une cave. Une faible lueur de l’astre solaire s’engouffrait par les petits vantaux présents en haut des murs cernant la pièce.

Dans ce lieu l’odeur de la mer était forte, suffisamment, pour empêcher les effluves de remonter, et de finir de les asphyxier. Couture fit un rapide tour et sembla se contenter de cela. Apparemment ils étaient arrivés dans la fameuse planque. L’endroit était sobre et austère, mais suffisamment propre. Quelques caisses ça et là, des planches et des pans de tissus arrangés, et un escalier qui menait à une assez grande trappe. Voyant les premier s’y intéresser Couture prit la parole, brisant le silence monotone de la marche.


- Ca donne dans un entrepôt là haut… Mais la trappe est planquée, doit y avoir des caisses, ou tout un tas d’autres trucs dessus… Mais avec un bon gros coup d’épaule, y a peut être moyen de l’ouvrir… Enfin… Suis pas sur que grand monde connaisse ce petit trou alors… C’est un bon endroit pour se mettre au frais.

Il installa un petit coin quelques pans de tissus et pris une caisse sur laquelle il s’assit tranquillement… Apparemment, pour le moment, il comptait attendre… Qu’en serait-il des trois autres comparses ?

écrit par: Eithelval Lundi 28 Avril 2008 à 06h38
Le jeune magicien regarda l’homme aux balafres prendre place dans un coin de la planque de fortune. Il semblait que ce dernier veuille demeurer avec le trio pendant un petit moment. Ce demandant quelques instants pourquoi faire une telle chose puisqu’il n’était pas concerné par la traque, Eithelval se rendit compte tout à coup de sa bévue et de son manque de clairvoyance. Il était maintenant évident au Thayen que Couture avait besoin du petit groupe pour passer les prochains jours. Car lui aussi était mêlé à cette catastrophe à l’auberge qui avait couté à ce mystérieux organisateur d’enlèvement de groupe. Mais il était étrange de l’avoir garder pour lui quoique tout compte fait cela ne doive pas être dans sa nature. Mais l’homme était simple et direct, et n’avait d’ailleurs pas apprécié les entourloupes verbales du magicien. Mai au moins cela avait permit de mettre à plat les fau semblant, enfin certains.

S’installant dans un coin, Eithelval réfléchit à tête reposé à cette situation. Ce n’était pas la première fois qu’il était en fuie et cela ne serait sans doutes pas la dernière. Mais il n’avait pas cette fois envi de laisser la victoire à son adversaire. Celui-ci avait de nombreux atouts dans ses manches mais Eithelval espérait compenser par d’autres éléments pour y gagner un avantage certain. Et le petit trio qui venait de se former avait de beau jour devant lui enfin si le demi-halfeling/gobelin au nom inconnu ne les faisait pas bruler quelque part. Regardant le coin ou était assis le colossale orc, le magicien réfléchit de nouveau aux possibilités qui leurs étaient offerte pour cette situation. Puis il prit la parole expliquant sn point de vue.

Cet endroit m’a l’air tout à fait convenable pour l’instant mais rapidement nous aurons besoin de nourriture, de boire et plusieurs autres nécessités. Le désavantage d’être ici et de ne point savoir ce qui se passe à l’extérieur laissant nos nouveaux ennemis placer leurs pions convenablement jusqu’à ce que nous mettions un pied dehors. Ils seront alors parfaitement préparé à nous recevoir et nous en milieu inconnu.


"Je me disais qu’il serait judicieux de faire un tour dehors pour prendre la température et analyser la situation. Je pense que tu es trop repérable mon cher Krayt. Et ils doivent rechercher avec toi un homme en robe de magicien. Ayant retiré celle-ci je me confonds un peu mieux et devient un peu comme beaucoup de personne dans cette ville."

"Mais y aller seul pourrait être dangereux et en duo cela laisse beaucoup de chance d’être repéré. De plus je crois que Couture à de grande chance d’être dans le même panier que nous en ce qui concerne les recherches puisqu’il faisait parti de cette attaque. Donc être vu en sa compagnie n’est pas non plus une bonne idée en matière de discrétion."

"Je me dis que je devrais sortir suivit de celui d’entre nous qui n’a pas trop de risque de se faire remarquer. Surtout s’il use d’un déguisement. Ainsi je pourrais me renseigner et si jamais il m’arrive un problème il pourra venir vous prévenir. Et en revenant je rapporterais l’approvisionnement."

"Alors qu’en pensez-vous ? Ou peut-être une autre proposition ?"

écrit par: Enmorien Lundi 28 Avril 2008 à 16h29
Sur le chemin menant à l'arène, Enmorien vint à répasser tous les évènements de la nuit et de la matinée, et plusieurs éléments lui semblaient louches. Ce qui ne l'étonnait guère et rassurait sa paranoïa. Ne rien trouver de suspect eût été non seulement étonnant, mais surtout inquiétant.

Tout d'abord, la nature exacte des rapports entre Dalian et Faeltris provoquait la suspicion de la halfeline. Dalian était trop présent, trop au courant, trop impliqué. Il y avait plus qu'une simple relation de maître à servant dans le jeu des deux disciples de Gargauth. Peut-être Dalian était-il une sorte de confident omniprésent, mais la halfeline soupçonnait surtout une relation d'associés entre les deux, voire un subterfuge complexe dans lequel Faeltris ne serait que la marionnette de Dalian. En tout cas, cet aspect des choses n'était pas à négliger.

Autre énigme, le destin prévu du sire Havrenfeu. Si elle pouvait décider, elle ne laisserait pas le marchand survivre longtemps à son erreur. Quelques dizaines, tout au plus, le temps de calmer les esprits. Dans tous les cas, si tel était le désir de Faeltris, la halfeline serait ravie de tuer l'opulent humain.

C'est sur ces pensées qu'Enmorien atteint l'arène, et les premières informations qu'elle obtint confirmèrent ce qu'elle supputait, accéder à ce Donar ne serait pas facile. Mais la halfeline ne manquait ni d'idée ni de ressources. Elle s'enquit rapidement de l'achat de deux parchemins, d'encre et d'un plume, ainsi que de cire à cacheter, puis se posa dans un coin tranquille et calme, loin des yeux de tous.

Elle y contrefit deux parchemins. Le premier était une lettre de créance du Sire Havrenfeu, mandant au porteur pas moins de cinq mille pièces d'or. Elle prit soin de bien refermer cette première lettre et de la cacheter avec le sceau du Sire Havrenfeu. La pensée qu'elle pourrait ainsi à la longue ruiner le prétentieux et ridicule marchand fit frissonner de plaisir la halfeline. L'autre lettre qu'Enmorien contrefit fut une autorisation du conseil de la ville d'entrer dans l'arène pour un prêtre de Kelemvor, dans le but de veiller les corps des gladiateurs malchanceux. La halfeline là aussi posa le sceau de cire du seigneur Havrenfeu, mais avec suffisamment peu de cire pour que le symbole soit parfaitement indifférenciable.

Enfin, Enmorien échangea ses affaires pour sa tenue de prêtresse de Kelemvor, changea sa coiffure pour une parure particulièrement stricte et droite, se rougit les joues et changea son rouge à lèvres pour donner une impression d'amincissement des lèvres. Enfin, elle se mit à marcher d'une façon beaucoup plus solennelle et raide, et se dirigea vers les portes de l'arène réservées au personnel.

Là, elle tenta de faire valoir son faux laisser-passer en jouant le rôle d'une novice du temple du Kelemvor, un peu timide mais prenant son rôle très au sérieux.

écrit par: Nxebz Mardi 29 Avril 2008 à 20h14
L’odeur de la mer dérangeait le gobelin beaucoup plus que celle des égouts. Malgré son long voyage clandestin sur la mer, il ne s’était toujours pas habitué à l’odeur agressive de l’eau salé et du poisson mort. La proposition du mage fut comme une porte de sortie de cette endroit sordide et sans distraction pour Nxebz. Il leva la main bien haut pour se faire remarquer de l’humain et siffla un grand coup.

-Tsssiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Une fois sa totale attention tournée vers lui, il commença à parler à toute vitesse en gesticulant des mains pour appuyer ses propos :


- Très bonne idée que voila! Je pense que je devrais vous accompagner pour que l’on puisse glaner un max d’infos, en plus si l’un de nous deux meurt, le deuxième pourra quand même revenir donner des nouvelles aux autres! Tsst! Attendez, il faut juste que je me prépare. . .

Le gobelin fit le tour de la pièce et commença à farfouiller dans un coin pour un sortir victorieux un vulgaire pan de tissu qu’il commença a déchirer. Une fois satisfait de son carnage textile, il choisit un morceau de sa victime, s’en couvrit la bouche, et l’attacha derrière sa tête, comme un bandit de grand chemins. Il se mit ensuite à fouiner dans sa bourse, pour en sortir un bout de craie, avec laquelle il commença à se barbouiller le visage. Il s’exprima d’une voix rauque, déformé par son foulard improvisé:

-Le plus marrant c’est que ce morceau de truc blanc me file des boutons!

Il s’esclaffa, comme si qu’il avait dis était très drôle. Une fois son masque noir collé a jamais et ce qui n’était pas caché de son visage recouvert de fine poudre blanche, il s’avança vers le mage et lui fit une révérence :

-Fregrin Meradoc, pour vous servir! On y va?

Derrière le camouflage improvisé s’étendait un large sourire… ¤Tssss, le plan est simple, je sème le mage, et je fous le camp de cette ville! Etre traqué dans un endroit ou au moindre faux pas on doit se cacher dans les égouts pour ne pas se faire tuer, c’est très mauvais pour les affaires! Et pour la survie aussi! ¤

Ses yeux brillèrent quand le mot survie surgit dans ses pensées. Puis il se renfrogna soudainement. ¤La survie, mais d ’abord il va falloir que je trouve un moyen de perdre ce magicien de malheur… Il ne peut m’attirer que des problèmes. Ça va pas être facile, oh non, mais Fregin va trouver un moyen…! Un large sourire s’étendit de nouveau sur se lèvre et il se tourna vers l’orogue et l’être à un œil:


-Alors vous nous attendez? Si on est pas là avant le coucher du soleil vous. . . Ah! Vous ne pouvez pas voir le soleil de toute façon. . . Tant pis, on reviens !

Sur ce, il fit demi-tour, vers la sortie et empoigna le bras du magicien, pour le traîner avec lui une nouvelle fois dans les égouts.

écrit par: Krayt Mercredi 30 Avril 2008 à 17h06
Krayt, assit sur les tonneaux n’avait rien dit jusqu’à présent et avait écouté avec intérêt les propositions du magicien et comme à l’accoutumé, elles étaient sensées. Il était clair qu’ils ne pouvaient rester là, cloîtrés dans ce cagibi pendant des jours, car l’orogue allait devenir fou. Il n’avait pas quitté sa caverne et sa tribu pour se terrer à nouveau dans les coins sombres de la ville.
Avant que le gobelin ne disparaisse avec le magicien, le barbare se manifesta.


- Attendez! Je suis d’accord pour que vous alliez voir c qui c passe là haut, mais faite vite, car quoiqu’il arrive, je ne resterais pas une journée de plus ici sinon je vais tuer quelqu’un! Son regard se posa sur Nxebz

-T’occupe pas de c que j peux voir ou pas Meradoc et fouine comme tu as l’air de savoir faire! Je préfère sortir et affronter ceux qui veulent m’avoir en combattant comme un orogue que chuis, plutôt que de jouer au chat et à la sourie, alors renseignez vous, à l’occasion trouver à bouffer pour tenir jusqu’à demain et revenez vite !

Il se leva en terminant sa phrase, donnant à la pièce déjà petite, un aspect encore plus exigu. Krayt était en colère de s’être laissé traîner dans ce trou par Couture. Si au moins ils avaient eu un regard sur l’extérieur, l’attente aurait paru moins terrible pour le géant.
Il se dirigea vers les marches menant à la trappe, gravit les deux premières et s’adossa à la trappe. Poussant sur ses puissantes jambes, il entreprit d’ouvrir l’accès donnant au dessus.


- Passez par là, ça vous éviteras des heures de marches! Si ça veut bien céder ?

écrit par: Eithelval Jeudi 01 Mai 2008 à 13h56
Eithelval écouta l’orogue qui avait devancé la demande du magicien en proposant de leur ouvrir la voie par la trappe. Mais il remarqua tout autant l’enthousiasme du gobelin à sortir dans une excursion pouvant s’avérer alors que quelques temps plus tôt il choisissait soit de fuir la ville soit de venir se planquer. Etrange attitude mais qui ne regardait que le petit être.

"Merci de cette proposition Krayt. Effectivement nous gagnerons du temps par ici ainsi que certaines mauvaises rencontres que nous avons évité en venant par les égouts. Et je risquerais de me perdre au retour alors qu’un bâtiment extérieur sera parfait."

"Ouvre un peu la trappe que notre cher Fregrin puisse aller jeter un œil au dessus pour indiquer si la voie est libre."

"Pas d’inquiétude j’avais l’intention de ramener assez de nourriture pour la journée. En annonçant évidement que je prends pour plusieurs jours. Les gens auraient du mal à croire que je prends un cochon rôti pour mon repas de midi."

Puis il se tourna vers le gobelin déguisé à sa façon toujours en tête que ce dernier avait prévu un truc bien à lui. Le regard d’Eithelval se fit un peu plus perçant imaginant que celui-ci pouvait tenter de les trahir pour sauver sa tête.

"Dites moi Couture y a-t-il d’après vous un endroit particulier pour y décrocher des informations intéressantes ? Ou une personne qui pourrait m’en dire un peu plus à moindre prix et à moindre danger ? Quoique la raison de l’argent est toujours prioritaire dans certains milieux."

"En tout cas, vu le mal fait je me dis que ces inconnus n’auront aucune pitié pour l’un d’entre nous même si on venait à vouloir les rallier en trahissant nos compères."

Le regard d’Eithelval était toujours tourné vers le gobelin et avait prit une certaine froideur dans la voix. Pas d’accusation, juste une suggestion en l’air au cas ou. L’instant ne dura rien qu’un souffle avant que le magicien reprenne une attitude plus décontracté comme si sa sortie n’était qu’ne petite ballade tranquille.

Puis il se tourna vers Couture en attendant une réflexion ou une réponse aux questions.

écrit par: Karth Dimanche 25 Mai 2008 à 17h31
MJ

Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Eclaircie
Moment : Début d’après midi


Enmorien : Contrefaçon (lettre de créance): 9(Dé) +9(Compétence) = 18
Enmorien : Contrefaçon (autorisation): 3(Dé) +9(Compétence) = 12
Enmorien : Déguisement: 4(Dé) +12(Compétence) = 16

Garde : Détection : 18(Dé) +3(Compétence) = 21 opposé à Déguisement = Réussite
Garde : Détection : 16(Dé) +3(Compétence) = 19 opposé à Déguisement = Réussite
Garde : Contrefaçon : 7(Dé) +1(Compétence) +2(type de document connu du lecteur) +4(circonstances de clergé) +4 (suspicion déguisement) = 18 opposé à Contrefaçon = Réussite
Garde : Contrefaçon : 17(Dé) +1(Compétence) +2(type de document connu du lecteur) +4(circonstances de clergé) +4 (suspicion déguisement) = 28 opposé à Contrefaçon = Réussite
Garde : attaque de contact au corps à corps : 14(Dé) +3(Attaque) = 17 contre Enmorien CA : 3(Dé) +3(Dex) = Réussite

Nxebz : Déguisement : 17(Dé) +7(Compétence) = 24
Nxebz : Détection : 15(Dé) +6(Compétence) = 21
Eithelval : Détection : 8(Dé) +2(Compétence) = 10



Narration

Enmorien

Enmorien achète 2 parchemins, une plume d’écriture, de l’encre et de la cire à cacheter. Coût total : 1PP

La petite halfeline ayant terminé une première reconnaissance des lieux, élabora rapidement un plan d’action. Ses menus achats effectués dans une petite échoppe un peu plus loin vers le centre ville, elle trouva facilement un endroit calme. Un petit parc dans le quartier marchand, où quelques petits bancs isolés laissaient le loisir de profiter d’un coin de nature dans le centre pavé de la cité portuaire. L’application que mettait Enmorien à sa tâche, ne manqua d’attirer l’un ou l’autre regard, curieux, ou intrigué d’un quelconque passant pendant sa promenade digestive. Mais ils furent bien peu nombreux, et personne ne vint la déranger.

Puis, une fois satisfaite de son travail, la nouvelle prêtresse de Kelemvor se remit en route.

La jeune femme arriva de son pas travaillé vers les gardes de l’Arène, les combats étant bien lancé, la plupart des spectateurs déjà à l’intérieur, ceux-ci avaient quelque peu baissé leur garde, et discutaient tranquillement. Mais à l’arrivée de la petite halfeline, ils reprirent leur prestance. Après avoir remarqué l’inconnue approcher, ils se regardèrent furtivement, et patientèrent qu’elle se présente.

Malheureusement pour Enmorien, les prêtres de Kelemvor n’étaient pas les plus courants dans ces contrées, le temple d’Ilmater s’acquittant de l’office qu’elle se proposait de réaliser régulièrement depuis de nombreuses années maintenant. Aussi c’est avec suspicion qu’ils recueillirent le parchemin qu’elle avait à leur montrer. Enmorien le nota un instant trop tard… La main ferme de l’homme s’était déjà refermée sur le rouleau de parchemin.

Le soldat à la tenue de cuir simple, et à l’épée courte sur le côté inspecta rapidement le sceau du parchemin, sans même l’ouvrir et le passa à son collègue. Tout cela sans quitter l’halfeline du regard. Son compagnon, inspecta plus longuement le parchemin, n’y reconnu pas le sceau et le détacha en faisant attention de pas l’émietter, puis parcouru le texte.

D’un signe de tête il confirma les doutes du premier garde qui avança d’un pas rude vers la petite femme, et avança un bras menaçant pour l’attraper. La poigne puissante se serra sur le frêle bras de la halfeline.


- Qui est tu femme !? On ne voit jamais de prêtre de Kelemvor par ici ! Et qu’essayais-tu de faire avec ce faux parchemin !? Parle !

La voix était autoritaire, le regard dur.

Comment la petite femme allait-elle se sortir de cette mauvaise passe ?



Eithelval, Krayt, Nxebz

Loin dans les profondeurs de la cité, le quatuor de fuyards élaborait des plans pour avoir quelques renseignements sur ce qu’il se passait à l’extérieur. Krayt, Nxebz et Eithelval n’étaient pas du genre à rester patiemment à attendre…

Les décisions furent vite prises, à peine arrivés, gobelin et magicien ressortiraient, pour faire une petite inspection des alentours et essaieraient de trouver de quoi tenir quelques jours. Après un grimage rapide, les deux compères décidèrent de se lancer à l’assaut de la rue… Krayt proposa une autre voie, et la trappe ne résista pas longtemps aux impulsions de l’orogue, il parvint à l’ouvrir dans un bruit sourd… Un fracas s’en suivi rapidement.

Le gobelin parvint à se faufiler, et affirma que la voie était libre… L’entrepôt était d’une obscurité totale, mais le petit être avait les capacités nécessaires pour ce genre d’environnement… L’endroit était poussiéreux et délabré, quelques caisses étaient éventrées, et l’ouverture de la trappe avait fini de renverser quelques caisses en bois qui avaient éclatées sur le sol… Quelques pans de tissus ici et là, une odeur nauséabonde diffuse dans le grand endroit… Sans doute un animal crevé…

L’humain se hissa à son tour dans la bâtisse, et suivant son petit compagnon de l’instant, ils parvinrent à trouver une porte devant mener à la sortie…

Krayt pendant ce temps avait refermé la trappe… Restant seul avec Couture, les deux hommes n’ayant que bien peu de choses à faire, l’humain au visage balafré, sortit un gobelet et deux dés… De quoi passer le temps en attendant le retour des nouvelles et de la bouffe.

Les deux éclaireurs prirent les précautions nécessaires avant d’ouvrir la porte et quitter l’entrepôt. Une fois à l’extérieur, ils constatèrent qu’ils étaient quelque peu perdus. Des quais étaient non loin, mais il était difficile de se repérer par rapport aux quelques endroits qu’ils avaient déjà vus. Le bon point, était que les ruelles étaient assez peu fréquentées, et les quelques personnes qui s’affairaient dans le coin, avaient l’air tout à fait simples. Pêcheurs, marins et dockers vaquaient à leurs occupations.

Les deux compères allaient pouvoir commencer leur œuvre…

Soudain au détour d’une ruelle, il aperçurent un petit groupe avancer d’un pas assuré et intimidant. Ils se déplaçaient dans la rue, comme si la cité leur appartenait… Et cela avait vite fait de faire un certain effets sur les humbles passants…

De plus ils n’étaient pas du genre commode… En observant plus attentivement, les deux fuyards remarquèrent plus de détails sur le groupe, ils étaient six, des humains pour la plupart, solidement bâtis, et sans doute équipés et armés, un nain était parmi eux, ainsi qu’une autre créature encapuchonnée qui faisait bien deux têtes de plus que les humains.

Le groupe s’arrêta face à un pêcheur et le menaça rapidement, le vieil homme ne put faire qu’un signe négatif de la tête avec un air désolé sur le visage, avant d’être violemment jeté au sol…

Peut être cherchaient-ils quelque chose… En tout cas ils descendaient la rue et passeraient bientôt devant le mage et le gobelin…



écrit par: Krayt Mardi 27 Mai 2008 à 11h41
Quelques minutes à peine venaient de s’écouler depuis le départ de Nxebz et Eithelval que déjà sur la face de Krayt on pouvait y lire de l’impatiente et de l’énervement. Crispant sa mâchoire sur un rythme régulier, l’orogue faisait face à l’humain, devant la piste de dés improvisée. Lançant les dés d’un geste nonchalant, il n’attendit pas que ceux-ci ne stoppent et se leva ignorant le triple six et commença à tourner dans la pièce.

- Putain ! J’me répète pt’être, mais j’peux pas rester comme ça à tourner en rond comme un gobelour en cage! T’as pas une meilleur planque ou on vois le jour? L’entrepôt en haut a pt’être des fenêtres, pis c’est plus grand. On pourrait monter!

Reprenant les dés d’un geste rageur après le jet de Couture, il les renvoya sur la caisse de bois qui faisait office de piste sans même s’asseoir ni regarder une nouvelle fois le total s’afficher.

- Bon, c’est bon on monte! M’faut plus d’espace!

Sans attendre l’accord ou la désapprobation de Couture, le barbare ouvrit d’un coup d’épaule le passage prenant soins de rattraper la trappe pour ne pas qu’elle claque sur le plancher et monta à l’étage. Il fallut moins de trente secondes pour que la vue de Krayt ne s’accoutume pleinement à l’obscurité ambiante et une fois fait, il commença son tour d’inspection sans bruit, évitant au mieux les morceaux de caisses et autres détritus qui jonchaient le sol. L’entrepôt était bien plus grand que le clapier du dessous et la crasse n’était pas un soucis pour l’orogue. Il se dirigea instinctivement vers la seule source de lumière qui perçait faiblement la noirceur des lieux, la porte. Sous l’effet du temps le bois avait travaillé et la jointure des planches qui la composaient s’étaient écartées laissant filtrer les maigres rayons solaire. Saisissant son poignard, Krayt entreprit d’agrandir légèrement la fente et y colla son œil. Il découvrit alors une ruelle peu fréquentée, mais qui suffit à calmer ses pulsions d’animal. Si l’humain l’avait surpris ainsi, il aurait vu en l’orogue la curiosité d’un enfant voulant découvrir de nouvelles choses.
Quelque peu apaisé, il entreprit de faire un peu de nettoyage et d’aménager un peu les lieux en se servant des caisses pour confectionner table et chaises avant le retour de ses compagnons.


écrit par: Eithelval Dimanche 01 Juin 2008 à 22h02
*Aie ! Ma petite excursion commence bien !*

Le magicien savait d’avance que retourner dans l’entrepôt était exclu ainsi que prendre la rue dans l’autre sens car l’une comme l’autre ses possibilités auraient pour seul but d’attirer l’attention sur lui. Certes croiser un groupe comme celui-là n’était pas la meilleure des solutions mais pas forcement la plus mauvaises. Le tout était de prendre la bonne attitude. Si ces individus cherchaient un magicien e robe, trop sur de lui. Un jeune homme légèrement craintif ne leur donnerait pas matière à intérêt.

Soufflant un coup pour prendre quelque courage, Eithelval s’avança dans la ruelle se collant à un des coté. Comme pour se faire petit, laissant son regard baisser vers le sol. Il cherchait ainsi à ne pas attirer trop l’attention des membres du groupe et que la première chose qu’ils puissent voir soit ses vêtements.

*Il me faut une petite histoire au cas où je passe en revue !*

Effectivement il fallait immédiatement trouver la réponse adéquate plutôt que face à eux, leurs yeux braqués sur lui cherchant la moindre erreur. Et le plus simple était de devenir un simple scribe de passage arrivé en ville le matin même qui venait pour être engagé pour recopier les œuvres complètes de l’histoire des peuples de port-ponant.

*Ainsi que l’étude par Elarius le sage sur les causes et la répercussion des causes de l’intégration des peuples dans les régions bordant la coté des épées.*

Ce genre d’explication expliquerait le petit étui à parchemin à son coté qui ne contenait que des parchemins vierges sauf un. C’était maintenant l’instant de vérité.
Mais malgré toutes les craintes à aucun moment, Eithelval ne se retourna pour tenter d’apercevoir le petit gobelin. Ce qui aurait pour conséquence d’attirer l’attention sur lui.

écrit par: Enmorien Jeudi 05 Juin 2008 à 10h38
Le plan sournois d'Enmorien venait de rencontrer un cuisant échec, et pourtant la halfeline, dans son orgueil malsain, refusa d'en attribuer la faute à une erreur de conception ou de réalisation. A la place, une victime toute trouvée porta la coulpe toute entière de cet échec.

¤Beshaba, sale tétine flétrie de Rothé des Profondeurs!¤

Mais, que la Pucelle de l'Infortune ou la jeune halfeline soit la véritable coupable, la situation n'en changeait pas d'une once, et restait périlleuse. Non seulement un échec ne serait pas toléré par Faeltris, mais surtout la vie et la liberté même de la hin était en danger. Heureusement, la fausse prêtresse avait plus d'un tour dans son sac, et plus d'une voix à son registre de comédienne.

Elle commença par mimer la surprise et l'incompréhension, ce qui, pour le coup, ne demandait pas trop d'effort. Elle ajouta quelques interjections et tonalités qui transpiraient les réactions d'une ingénue. Même son regard se transforma pour devenir plus bovin et moins perçant.


-Mais... Mais...

Puis, l'émotion grandit à vue d'oeil sur le visage de la halfeline, passant de l'incompréhension à la peur, l'angoisse, le désespoir et la peine. Jusqu'à un triste paroxysme, quand la pauvre halfeline éclata en larmes chaudes et inarrêtables...

-Je... Je lui avait dit que ça ne marcherait pas. Gémit la halfeline en espérant que la supercherie passerait inaperçue sous la compassion de deux hommes pour une jeune et jolie halfeline en pleurs. "Je lui avais dit, mais il... Il pensait que... Je vous jure, on ne pensait pas à mal... Il voulait juste... Me voir... Vous comprenez... Il ne pensait pas à mal... Je lui avais dit... Mais il... Il est si têtu, et... Et... Et... Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose..."

Nouvelle crise de sanglots. A travers les larmes de crocodiles, Enmorien tenta d'observer attentivement les réactions des deux gardes.

¤Oh Milil, protecteur des comédiens, Mask, maître des usurpations, et surtout Gargauth, mon Seigneur et Maître par-delà les limites de la vie et de la mort, protégez votre humble serviteur...¤

écrit par: Nxebz Dimanche 15 Juin 2008 à 17h42
¤Oh oh ! On aurait du passer par les sous sols, j’en était sur !¤

La panique commençait à se sentir sur le visage du gobelin alors que le groupe armé arrivait…

¤Calme Nxebx, calme. . . Rien ne te dis qu’ils te cherchent. . . Et tu n’es plus le gobelin fauteur de trouble que tes poursuivants cherchent. . . non, juste un simple passant. . .¤

Le gobelin rajusta son foulard devant sa bouche, plus machinalement que par peur d’être reconnu, et regarda son compagnon devant lui qui ne soufflait mot. Il ralentit un peu le pas afin de laisser un grand écart entre lui et ce dernier, ainsi pensait il, les personnes ne l’ayant pas vu sortir de leur cache avec lui ne se douterait pas qu’il y avait un lien entre les deux hommes. Puis il songea à la scène qu’il venait de voir…

¤Ces hommes n’ont montré aucun scrupules à menacer le pêcheurs, sûrement pour lui soutirer des informations. . . Et si jamais ils s’approchaient de nous et nous faisait subir le même traitement ? J’espère que l’idiot de mage ne l’est pas assez pour les attaquer afin de profiter de l’effet de surprise ! ! La meilleur défense c’est l’attaque. . . hum . . . et si ? Après tout je ne me souviens pas en avoir vu un seul, pourquoi eux me reconnaîtraient ils ?¤

Le gobelin accéléra le pas, doubla son compagnon et se posa en face des hommes, avec un regard conspirateur. Son cœur battaient à cent à l’heure, lui procurant un sourire dissimulé derrière son foulard improvisé. Il modifia sa voix afin de la rendre plus grave, et essaya de se contenir de ne pas rire nerveusement.

-Le bruits court que vous cherchez des hommes. . . le bruits court aussi que ces mêmes hommes auraient été aperçus dans les égouts, à l’est de la ville. . . je ne veux pas d’ennuis, si vous voulez me remercier pour l’info, faites transmettre la récompense à l’homme que vous venez de jeter sur le sol la bas et dites lui d’attendre qu’on vienne la récupérer ! Il passa à coté d’eux et continua son chemin l’air de rien, espérant que les hommes allaient se précipiter dans la direction indiqué sans poser plus de questions, leur laissant le temps de s’organiser…

écrit par: Roland du Rauvin Dimanche 21 Septembre 2008 à 22h23
Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)

Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Eclaircie
Moment : Milieu d'après midi




Emmorien : Bluff: 20(D20)+10(Compétence)=30 contre psychologie (Gardes)=> Réussite!

Krayt: Perception auditive: 12 (D20) + 2(Compétence)= 14 contre DD: ??? => Réussite!

Nxebz: Bluff: 4(D20)+ 9 (Compétences) = 13 contre psychologie (???) => Echec!

Emmorien

La représentation théâtrale de la malicieuse Emmorien avait attiré les regards des badauds qui observaient la scène du coin de l'oeil. Ce qui n'avait pas échappé aux gardes.
Leurs rudesses somme toute très professionnelles, se dissipa quelque peu pour laisser entrevoir la véritable nature des hommes qu'ils étaient. Touchés par les sanglots de l'halfeline l'homme qui l'empoignait la lacha, certe sans ménagement mais avec comme une certaine expression de confusion sur son visage.


- Allons allons, pas la peine d' vous mettre dans des états pareils! Allez c'est bon, ça passe pour cette fois. Circulez et que j' ne vois r'vois plus dans l' coin!

Ces paroles avaient été prononcées avec une certaine rudesse mais sans agressivité. Les gardes se tinrent encore immobiles face à la fausse prêtresse de Kelemvor attendant d'elle qu'elle exécute l'ordre qu'on lui avait donné.
Feignant toujours la tristesse elle demeurait à genoux sur les pavés de l'allée qui menait à l'arène sous les yeux des passants qui se reprochaient pour oberserver la scène.


Krayt

L'entrepôt fourmillait de vieilles caisses et de reliquats de tonneaux quasiment démembrés au bois pourri et rongés par les nuisibles. Diverses planches qui avaient passées trop de temps face dans un environnement humides étaient entreposées ça et là sans qu'il se trouva d'explications logiques quant à leur présence à tel ou tel endroit. Des filets de pêche et autres cordes et accessoires de pêche achevaient de donner à ce décor une impression de chaos.
L'entreôt n'avait pas reçu la visite d'une quelconque créature depuis des lustres et cela même un orogue pouvait s'en rendre compte.
L'obscurité ambiante convenait tout à fait à l'orque qui avait grandi à l'abri de toute lumière. Il n'avait aucun mal à se repérer à concevoir un entrepôt un peu plus accueillant, chose assez étrange chez cette race qui n'est pas réputée pour son sens de la décoration et du ménage. Cela dit Krayt se prêtait volontier à cet exercice. Sélectionnant les débris qui lui paraissaient les plus solides il déplaçait, non sans ménagement, caisses et tonneaux dans le but d'amménager un semblant de quartier général.
Couture qui était monté à la suite de son compagnon fut bien pris au dépourvu par le manque de luminosité de la pièce. Certe de minces rayons de soleil filtraient au travers les planches mais ceux ci n'étaient pas suffisants pour que ses yeux s'en accommodent. Alors sortant d'une de ses poches un briquet à amadou dont il ne se séparait jamais, il alluma, non sans mal, un bout de bois dont il se sevit comme d'une torche. Alors qu'il s'affairait à cet tâche il écoutait le remue-ménage que le barbare faisait ce qui ne manqua pas de l'amuser.


- Mais dis-don' c'est ti pas qui nous f'rait aussi le ménage l' gros tas viande!

Le ton était moqueur respirait la franche camaraderie mais le vétéran ne pensait pas si bien dire en parlant de ménage. A peine eut-il allumé sa première torche que l'orogue avait aligné, à proximité de la porte 2 tonneaux troués mais d'apparence encore solides auxquels il avait adjoint deux caisses de chaque côté. Avec la planche qu'il s'apprêtait à poser sur les deux barriques, l'ouvrage faisait volontier penser à une table et des chaises ce qui n'avait pas échappé à l'oeil aiguisé du guerrier ; sifflant d'un air admiratif:

- C'est pas dans l'arène qu'Havrenfeu aurait dû t' mettre mais dans son salon!

Un rire franc et massif s'échappa de la gorge de Couture qui s'affaira ensuite confectionner d'autres torches puis à les fixer aux piliers en bois qui soutenait le toit afin d'éclairer l'entrepôt. Il en fixa ainsi 3: Une près de la trappe et deux autre près de la "table" ce qui lui rendait visible tout ce qui se trouvait entre la porte d'entrée et la trappe.
Il venait de terminer ces aménagements qu'un bruit de mouvement se fit entendre. Une troupe d'hommes en armure s'approchent de l'entrepot....
L'orogue ne put déterminer leur nombre exact tant ce qu'il percevait était lointain ; peut être une une bonne vingtaine de mètre, mais le bruit metallique laissait à penser qu'ils devaient porter au moins des cuiries renforcées (armure de cuir cloutée) et avançaient au pas cadencés un peu à la manière militaire.


Eithelval et Nxebz

- Ha bon?!

Le genre de "ha bon" qu'un gobelin n'aime pas entendre car à ce moment Nxbez sut que son intervention n'avait pas fait mouche. La réponse avait été donné par l'individu qui dépassait en taille tous les autres sur un ton teinté de sarcasme. Le géant répliqua ensuite sèchement comme à lui même.

- Et si c'était que nous recherchions, insecte ?!

A ces mots les cinq autres vinrent se placer de part et d'autre du gobelin qui paraissait ridiculement petit au milieu de ces combattants qui, il en était sûr cette fois, était bel et bien armés d'épées courtes et de haches. La créature qui s'adressait semblait donc être leur chef. Il dépassait les deux mètres et de son chaperon entièrement noir ne filtrait qu'un proéminant museau et deux yeux jaunes qui fixaient le téméraire Nxbez.

- Parle si tu veux vivre: Où est l'orque? Où est Krayt?!

Le ton était sans équivoque, celui qui paraissait comme étant le chef de la bande lança un ultimatum au roublard. Sa voix, trop guturale pour être celle d'un humain, avait résonné jusqu'au oreilles de Eithelval qui ne se trouvait qu'à une dizaines de mètres.

écrit par: Krayt Mardi 23 Septembre 2008 à 13h57
L’orogue leva la tête et laissa échapper un grognement sourd pour répondre aux sarcasmes de Couture. Il aurait tué n’importe qui d’autre qui se serait amusé à lui parler de la sorte, mais Krayt aimait bien l’humain et le grognement était un avertissement gentillet pour lui faire comprendre qu’il ne persiste pas trop quand même dans ce sens. Orogue n’était pas systématiquement synonyme d’hygiène négligée, en tout cas pour Krayt il en était ainsi.

- Tu sais ce qu’y t’dit le tas d’viande, espèce de vieux balafré rabougrit! Ne m’chauffe pas les oreilles et encore moins avec cette engeance de porc d’Havrenfeu! Et pis tu crois qu c’est parce qu’on vie dans des grottes qu’on mange par terre comme de vulgaire trolls? J’aime le confort, un minimum du moins et pour ce qui est du ménage, chuis pas regardant tant qu’ça ressemble pas à une porcherie! Si tu avais vue notre salle de … Silence!... Des hommes approchent! Souffle la torche près de la trappe, grouille!

Joignant le geste à la parole, krayt se rua sur les deux autres à coté de lui et les éteignis d’un souffle puissant. Ainsi, dans l’obscurité presque total, il se dirigea vers la fenêtre près de la porte et regarda à travers la fenêtre noircie à la suie. La lumière extérieur était trop vive pour qu’il puisse discerner quelques choses mais sont ouie ne le trompait pas et il entendait distinctement des pas réguliers battre le pavé. Calant son pied au bas de la porte, il se baissa et appuya son épaule dessus de toute sa masse pour la bloquer. A voix basse, il lança…

- Je crois que c’est une milice ou des gardes, leur pas est cadencé! J’crois qu c’est pour nous? Tu d’vrais descendre et rester planqué, t’en as déjà fais assez pour nous et tu as encore un avenir ici!

écrit par: Nxebz Dimanche 28 Septembre 2008 à 20h59
Instinctivement, le gobelin se replia sur lui-même lorsque les hommes l’entourèrent, comme si il pouvait ainsi se fondre dans le sol. Faisant de son mieux pour ne pas céder à la panique (la mort vient bien vite pour un gobelin dans une ville humaine inconnue), il réfléchissait au mieux à la situation et ses chances d’en sortir.

¤Arg ! Si je balance l’Orogue et qu’il s’en tire, je suis dans la merde jusqu’au oreilles. En revanche, si je leur indique sa cachette, rien ne les empêche de me réduire en charpie pour autant. Pfff, déjà pas confiance dans la parole d’un humain, alors quand il ne se donne pas la peine de faire des promesses . . . ¤

Le gobelin releva les yeux vers la lame de son agresseur et déglutit d’un son trop audible à son goût. La peur lui coller l’estomac au fond des pieds mais une fois de plus, sa nature repris le dessus :


-Krayt ? C’est qui lui ? Vous n’êtes pas à la recherche de ses esclavagistes qui viennent de débarquer la nuit dernière sur ce foutu port ? Bah dis donc, excusez moi de la méprise, vous avanciez avec tant de panache et d’assurance, que j’ai pas pensé directement qu’vous étiez de la garde !!
Il sourit, comme si il essayait juste de faire un brin d'humour pour détendre l'atmopshère.
Si j’entrevois un orque dans le coin, je m’en vais prendre mes jambes à mon coup et courir plus vite qu’une souris coursée par un chat pour vous prévenir !

¤Nxebz avait de plus en plus de mal à contenir son angoisse et priait pour que ses opposant ne remarquent pas la légère goutte de sueur qui perlait sur son front.

écrit par: Enmorien Lundi 29 Septembre 2008 à 16h53
Le soulagement d'Enmorien face à la réaction des deux gardes fut suivi par un mépris des plus vifs à l'égard des innocents guerriers. Mais elle se garda bien de manifester l'une comme l'autre de ces émotions, de peur se trahir.

¤Ô Milil, ô Mask et ô Gargauth, vous avez protégé votre humble serviteur, qui saura se montrer reconnaissante de Vos Bienfaits!¤

Le recueillement religieux d'Enmorien, s'il était un peu excessif, était des plus sincères. Car si la halfeline regardait tout mortel avec un dédain et une haine poussée, elle n'en était que plus respectueuses des puissances de l'Au-Delà, et sa ferveur religieuse n'avait d'égal que sa fourberie.

Se levant péniblement, la fausse prêtresse de Kelemvor commença à s'avancer, l'air abattu, prétextant ne pas prêter attention à la foule qui la regardait. Il ne fallait surtout pas créer d'émule ou éveiller la suspicion à son égard. Elle se dirigea, lentement, en direction le port en contre-bas. Tout en avançant et en poursuivant la comédie, la sournoise sagespectre réfléchissait à la situation.

Son premier plan avait mal tourné, et cela était très préjudiciable. Il lui fallait entrer dans les arènes, et discrètement désormais. L'entrée furtive dans le bâtiment ne lui disait rien de bon, aussi opta-t-elle pour une nouvelle ruse. Tournant dans une ruelle obscure, la Sagespectre chercha un endroit à l'abri des regards, et commença une métamorphose. Avec maquillage très différent, une coiffure beaucoup plus sophistiquée et d'habiles plis dissimulant les insignes de Kelemvor et contraignant la robe sacerdotale à ressembler à une tunique courte, la halfeline fit en sorte de paraître une toute autre personne. De la petite halfeline se prenant pour une prêtresse de Kelemvor, Enmorien devint une arrogante citoyenne de Port-Ponant, dont les épaules dénudées et les jambes largement découvertes indiquait une certaine légèreté de moeurs. Le changement d'attitude, quelques bijoux de pacotilles et un nouvel accent dans la voix devait terminer de transformer la halfeline.

Après avoir vérifié sur son miroir que le changement était convaincant, elle fit un large tour dans la ville avant de revenir devant les arènes par l'autre côté. Delà, elle rechercha du regard une victime potentielle: un gladiateur sorti profiter de sa gloire, un bourgeois de bonne condition (mais pas trop haute) non accompagné, un jeune homme de noble extraction venu avec un ami voir les combats et frimer.

Avec un sourire tendancieux et prédateur, la jeune roublarde regardait la foule devant le parvis de l'arène.

écrit par: Eithelval Samedi 04 Octobre 2008 à 12h48
Quel ne fut pas sa surprise quand il aperçu Nxebz le dépasser se dirigeant droit vers l’étrange mais aussi dangereux groupe. Le magicien se demanda un instant s’il ne devait pas faire volte face pendant que le gobelin parlait lui permettant ainsi de gagner quelques précieuses secondes pendant lesquels les membres de ce groupe ne le poursuivraient pas. Mais le gobelin était-il en train de dénoncer ses compagnons d’infortune ou de jouer au plus malin en inventant une vieille histoire mal cousu pour les envoyer ailleurs.

La forte voix du chef de ce groupe lui apporta la réponse à cette question quand il demanda directement où était Krayt, après avoir annoncé que le petit gobelin était peut-être celui qu’ils cherchaient.

Eithelval remarqua que certains regardaient avec avidité le petit être vert mais d’autres jetaient des regards aux alentours. Le faisaient-ils vraiment ou alors l’imagination du magicien lui faisait-elle voir des mirages. En est-il que le thayen poursuivit naturellement sa marche pour croiser le groupe. Il ne pouvait rien faire pour libérer le chétif gobelin et il espérait qu’il resterait assez de jugeote à ce dernier pour ne pas dénoncer le magicien qui n’était pas loin.

Chaque pas le rapprochait du groupe et s’il continuait, il serait de l’autre coté alors qu’ils étaient toujours occuper à questionner Nxebz. D’ailleurs ce dernier chercha à conserver son calme et fit semblant de se plier à la question du colosse à la capuche.

Eithelval marcha en ligne droite tout en baissant les yeux pas comme s’il ne voulait pas être reconnu mais plutôt comme celui qui a peur d’être molesté par des individus louches et de forte carrure. Bien que la vision des deux situations étaient similaire, le magicien avait quand à lui prévu les réponses à donner si jamais on l’interrogeait.

Maintenant Tymora aurait-elle un souffle d’instant à lui accorder pour qu’il passe sans encombre ?

écrit par: Roland du Rauvin Lundi 06 Octobre 2008 à 22h05
Neuvième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(9 Eleinte 1372)

Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Eclaircie
Moment : Milieu d'après midi


Emmorien: Déguisement: ...
Nxebz: Bluff: 20 (1D20)+9 (Compétences)-2(circonstances)= 27 contre DD ???

***
Emmorien

La foule regarda partir, fière, le petit être qui ne fut bientôt plus un centre d'intérêt pour eux.
L'endroit était fréquenté car en plein coeur de la ville et trouver une rue calme n'était pas des plus aisé si bien que l'halfeline marcha longtemps avant de trouver ce qu'elle rechercher. Cela dit cela ne freina en rien son ardent désir de pénétrer l'enceinte de l'amphithéâtre.
Son nouveau déguisement était des plus réussi, les quelques tours de passe-passe sur sa robe lui avait donné un aspect des plus agicheurs et bien qu'on eut put la confondre, dans un premier temps avec une enfant, ses formes généreuses ; mises ici d'une façon plus que provoquante et un regard envoutant, détrompait n'importe qui quant à son âge.

Sur le chemin du retour la roublarde put constater l'efficacité d'un tel accoutrement sur les jeunes mâles qu'elle croisât. L'un d'entre eux se montra d'ailleurs un peu plus ardi que les autres aux abords de l'arène. Visiblement riche car vêtu d'une manière qui n'avait rien de
modeste et accompagné de deux amis qui l'exhortaient à venir à la rencontre de la semi-femme, un jeune humain guère âgé de plus de 20 ans s'approcha l'air sûr de lui et aborda celle qui croyait être une future conquête.

L'humain n'était pas des plus désagréable à regarder mais c'est pour une toute autre raison qu'Emmorien lui souriait...


Krayt

- Mais toi tu n'en as plus aucun!

La réponse de Couture cingla dans l'obscurité tel un coup de fouet, sur un ton que l'orogue ne lui connaissait pas mais qui s'aparentait bien à du cynisme.
Krayt se retourna, surpris par cette singulière réplique, l'ancien compagnon tirait sa lame de son fourreau.

Les pas des hommes d'armes s'arrêtèrent net à la suite d'un "halte!" catégorique. Juste en face de la porte que le barbare barricadait toujours de son épaule stationnait une troupe d'une dizaine d'hommes.


- Par ici tas de larves!

Couture n'aurait put crier plus fort. Sa grosse voix résonna en écho dans l'entrepot.
"Trahison!" "ordure!" Tel devait être les pensées de Krayt au moment il prenait conscience de la délicate situation dans laquelle il se trouvait.
Dehors un homme donnait des ordres que l'on pouvait distinctement très certainement comprendre pour le peu qu'on l'écoutât mais à ce moment Krayt avait sans doute d'autres préoccupations...


Krayt et Nxebz

Le "géant" resta un moment perplexe face à la réaction du gobelin comme l'ateste ce moment de silence qui s'en suivit. Après quelques secondes qui parurent une éternité, le chef de la bande laissa échapper un râle de mécontentement. Esquissant alors un mouvement, deux hommes se saisirent par les bras de la petite créature
qui n'eut pas le temps de réagir. Le grand poilu dégaina alors une épée qui était un peu plus longue que celle de ses acolytes et la pointa sous la gorge du roublard.


- Apprend que Vardoc n'aime pas qu'on se moque de lui.

Sa voix caverneuse faisait froid dans le dos mais Nxbez se rassura alors que la brute rangea son arme. Eithelval qui se trouvait alors à hauteur du groupe assitait à la scène.

- Mettez le à l'eau...

[i]Nous nous trouvions en effet qu'à une vingtaine de mètres des berges et les deux solides gaillards eurent tôt fait de balancer le malheureux d'un proche ponton après lui avoir attaché les mains à la corde et passé de solides et lourdes menottes aux chevilles. Mais c'était sans compter les ressources de ce gobelin...
Pendant ce temps, le mage poursuivait sa route d'un pas pressé cherchant à s'éloigner le plus possible de cet étrange groupe qui s'en prenait à son compagnon. Machinalement ses jambes le portèrent vers l'entrepot qui leur servait de refuge. Se faisant, il entendit du bruit qui provenait de cet endroit sans toutefois pouvoir encore le distinguer. Se rapprochant discrètement, il put apercevoir la troupe de milicien qui s'affairait à l'entrée. Ils devaient être une bonne dizaine et solidement armés de cuiries et d'épées. Celui qui donnait les ordres se distinguait des autres par son équipement: vêtu d'une cotte de maille, une longue épée saillait dans son dos. Il ne paraissait guère plus robuste que les autres mais doué d'un certain sens du commandement alors qu'il désignait la porte et la fenêtre.

Le coin de la bâtisse d'où Eithelval observait la scène n'était un endroit relativement exposé. Etrangement la rue demeurait déserte à une heure où elle devrait grouiller de monde.
Une forte odeur d'égout mélé à celle de l'iode prit soudain les narines du Thayen qui ne tarda à comprendre d'où cela pouvait venir: une bouche d'égout se trouvait juste derrière lui, fermée par une grille à l'étroit maillage de fer...

***

écrit par: Krayt Lundi 13 Octobre 2008 à 14h58
Après la stupéfaction lisible sur le visage de l’orogue, celui-ci passa à la colère. Ses yeux jaunes ronds comme des billes se rétrécirent et virèrent au rouge, ses hauts sourcils se baissèrent et déjà dans son corps l’effet de la rage s’insinuait. Son corps déjà massif avait l’impression de prendre encore en masse et en volume.
Se sachant cerné, il fallait se débarrasser au plus vite de Couture qui se trouvait devant la trappe et lui coupait toute retraite. Mais Krayt devait savoir aussi pour qui il travaillait et pourquoi il voulait le récupérer.

Contrairement à l’humain sa vision s’était adaptée à l’obscurité et il distinguait clairement Couture sabre au clair.
De sa voix caverneuse, avec un soupçon d’ironie, il questionna son ex compagnon tout en se relevant de la porte.


- Ne m’dit pas qu’tu travail pour c’goret d’Havrenfeu?! C’est con de n’pas avoir le temps de dépenser c’que tu vas gagner! Avec moi t’aurais pu être riche, mais c’est ton choix.

Le barbare allait essayer ce qu’il n’avait pas l’habitude de faire d’ordinaire, en avançant discrètement vers Couture, se servant de l’obscurité pour le surprendre. Il espérait également que l’orgueil de l’humain le ferait répondre et baisser par la même occasion son attention. L’inconvénient était que cela laissait plus de temps aux gardes pour passer à l’action. Mais quoiqu’il arrive, pour Shargaas, il ferait un massacre!
Dégainant son cimeterre, Krayt s’exécuta.



Krayt avance sur Couture et essai de le surprendre

écrit par: Enmorien Vendredi 24 Octobre 2008 à 10h44
Avec satisfaction, la jeune halfeline observa son alibi se diriger vers elle avec cet air suffisant et stupide qui caractérise les humains - et les rend si aisément utilisables. Avec un sourire mutin et une moue évocatrice, Enmorien accueillit le jeune homme. Elle connaissait son rôle sur le bout des doigts, et ne comptait pas laisser passer cette double opportunité de pénétrer dans l'arène et de corrompre irrémédiablement un présomptueux imbécile.

-Tiens, que voilà donc un charmant jeune homme pour aider une halfeline désemparée, lança la Halfeline avec un accent du Chondath. "Dites-moi, jeune Lathandre, il parait qu'il se tient en ces lieux des spectacles propres à chasser l'ennui d'une Arrabarienne loin de chez elle. Savez-vous où l'on peut s'offrir une place pour ces spectacles?"

Elle observa le pigeon avec attention et des oeillades provocantes pendant qu'il lui répondait, puis s'approchant de lui suffisamment pour qu'il ne puisse rien manquer de son décolleté, Enmorien poursuivit son discours malhonnête.

-La morale de Port-Ponant me semble très stricte, pour une originaire du Chondath. Nous sommes plus... Libéraux, dans l'Empire. Je suppose qu'une femme seule choquerait ici, n'est-ce pas? Peut-être pourriez-vous me rendre service en m'accompagnant?

Elle accompagna cette dernière phrase d'un clin d'oeil explicite.

écrit par: Nxebz Samedi 01 Novembre 2008 à 22h51
¤Pouaaaaahh !¤

Le contact de l’eau sur son corps révulsa le gobelin, qui avait horreur de l’eau. Cette sensation désagréable prima sur le danger immédiat dans lequel se trouvait Nxebz, qui ne semblait pas se rendre compte dans quel pétrin il était fourré.

Il commença machinalement à frotter l’intérieur de ses poignets l’un contre l’autre, de façon à faire couler le nœud le plus possible, puis il commença a ronger avec ses petites dents pointu certains bouts de la corde avec vivacité et efficacité, stimulé par le temps qui lui manquait, sa respiration coupée depuis la dernière grande bouffée d’air qu’il avait prise avant de tomber dans l’eau.

Il finit par replier ses genoux contre lui même, posa ses pieds menottés entre ses deux poignets (avoir des bras long vous créé parfois un certain avantage) et poussa de toute ses force cherchant à faire rompre la corde le plus rapidement possible.

Les yeux fermés désormais, afin d’éviter au dégoûtant liquide d’entrer plus en contact avec ses globes oculaires, le gobelin rugissait intérieurement.

¤Sale humains puants ! Me lancer à l’eau, comme un vulgaire sac de sable ! Quand je sortirais d’ici je les retrouverais… oh oui…. Et j’arracherais leurs vilains petits yeux, puis les paupières puis. . . Non ! Les paupières d’abord, afin qu’il puissent voir ce que je suis en train de faire ! ! Oh oui, Par Mask, je les retrouverais et leur ferais payer pour ce bain improviser !¤

Il commença alors à s'attaquer au menottes...


Compétence: Evasion (ou maitrise des cordes, j'ai pas ma fiche sur ce pc)!

écrit par: Eithelval Dimanche 16 Novembre 2008 à 23h59
Trop perdu dans la recherche des explications qu’il donnerait au groupe pas très fréquentable, le magicien ne se rendit pas compte qu’il fit demi-tour dans la rue pour retourner vers l’endroit d’où il venait. C’est lorsque les bruis des miliciens le tirèrent de ses pensées qu’il se rendit compte de ses actes. Il s’écarta de manière à pouvoir observer sans être vu et ce qu’il découvrit ne lui plu pas vraiment. La milice ou un groupe organisé semblait s’en prendre à la porte de l’entrepôt où le trio se cachait.

*Comment peuvent-ils savoir où nous étions alors que nous sommes arrivés il y a si peu de temps et que nous avons marchés dans les égouts pour y arriver.* Se demanda le thayen tout à sa réflexion.

*Couture !* s’exclama t-il pour lui-même comprenant que seul le gladiateur pouvait être responsable de cela. Car il avait assuré au trio que personne ne connaissait cette planque.

*La prime pour notre tête doit être intéressante !* Réfléchit le jeune homme tout en cherchant un moyen de quitter l’endroit sans s’approcher de la milice ou de l’étrange groupe avec qui Nxebz venait d’avoir maille à partir. Et le regard du mystique se posa justement sur ce groupe. Un sourire éclaira son visage avant de disparaitre et qu’il ne se mette en mouvement vers ceux qui avait balancé le gobelin dans l’eau. Il savait que sa présence allait intéresser les membres mais il ne leur lassa pas le temps de parler annonçant rapidement ses quelques mots.

"Moi si j’étais vous je ne trainerais pas là-bas. La milice semble avoir découvert la cachette d’un certain Krayt et ils y mettent les moyens." Fit le magicien tout en indiquant l’entrepôt du pouce.

Maintenant il savait que ce groupe avait deux choix, s’éclipser rapidement ou alors s’opposer à la milice pour s’approprier l’orogue. Dans le premier cas, cela ferait un problème de moins dans le second cela aiderait le magicien à trouver un moyen d’aider le colosse à la peau verte à s’enfuir par une autre sortie.