Quel est votre nom, voyageur ?
L'aventure n'attendait que vous !
   

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> L'Héritage d'Earlann, Dernière halte avant la forêt....
  écrit le : Jeudi 28 Mai 2009 à 03h52 par Belgos Dalaèl
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Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte1372 (CV)

Le début des aventures d'Ina, Tasia, Ademara, Asulf, Elwin, Egill et Jnaya

Lieu : Fort Olostin,voie des Eternelle
Temps : Pluie, pluie, pluie……et pluie
Moment :19h


user posted imageort Olostin était animé. Le village qui comptait deux cents âmes était une destination privilégiée et bienvenue pour les voyageurs en route vers Everlund ou Yartar, les deux villes étaient distantes de près de Deux cent soixante-dix miles de l’une de l’autre. Les rues étaient encombrées en dépit de la bourbe et de l’eau. Entre les mufles des animaux de bats, des marchands ambulants, de longs chariots âpretés par des caravanes, oui l’agitation battait son plein dans le bourg. Suivant les indications des gardes, ils aperçurent rapidement un fronton d’auberge charpenté à neuf sur lequel se balançait une enseigne en bois représentant un pichet à demi renversé d’où sortait de grandes flammes. A proximité, les grandes portes en bois d’une écurie attenante étaient entrouvertes pour laisser le passage à deux cavaliers qui quittaient les lieux. Chacun attacha son cheval à un anneau devant l’écurie et s’assura de prendre ses affaires. Un palefrenier tout juste sorti de l’adolescence assura le groupe qu’il allait prendre soin de leurs montures, mais Ina était de nature prudente.

- Elwin et Egill assurez vous que c’est le cas et rejoignez nous ensuite, et tout doucement, à l’intention des deux seuls novices, prévenez Thüldae que nous sommes arrivés à Olostin.

Le barbare et le rôdeur obtempérèrent tandis que les autres s’apprêtaient à pénétrer dans l’établissement, Ina en tête. Enfin ce jusqu’à ce que Katrina prenne encore la parole pour en remettre une couche. Elle voulait absolument bénéficier d’un confort relatif que dans une gargote nauséabonde.

- Fort bien, déclara, Ina qui ne souhaitait pas en discuter plus que nécessaire, elle n’était pas d’humeur, Jnaya va se joindre à vous et votre garde du corps pour vous accompagner au Huron Endiablé. Nous vous y rejoindrons après avoir soupé….Surtout profitez en pour nous réserver des chambre aussi et si vous ne le saviez pas encore, je dors dans la votre cette nuit ainsi que Tasia et Ademara, à quatre nous allons follement nous amuser.

Le ton de la druidesse indiquait qu’elle ne s’attendait pas à un refus de la part de l’érudite.

MJ
Narration: Ina, Ademara et Tasia


user posted imagea salle commune était vaste et éclairée, le tumulte des conversations se chargea de dépayser les compagnons les confrontant à bruyant retour à la civilisation. Deux tables étaient en train de se libérer près de l’immense cheminée qui trônait à l’arrière de la salle, où fumait un énorme chaudron couvert. Ina se dirigea directement vers le fond de la salle et ils s’installèrent tandis qu’un petit homme replet fit son apparition près d’eux, les yeux réjouis de l’apparition de nouveau client.

- La bonne Rencontre voyageurs ! Je suis Uhrieved Cerftondu, bienvenue dans ma taverne. Potée au choux, bière maison, broc de lait, et quelques pommes, cela vous conviendra t-il ? annonça d’emblée l’aubergiste, Ina répondit par l’affirmative et ajouta qu’ils prenaient la plus grande des tables.

C’est Fir qui surprit autant Tasia que ses deux compagnes, en se dressant subitement sur son séant. Il avait quitté la protection de la chevelure de sa maitresse et émit une série de couinements colériques assez haut perchés, braquant sur l’aubergiste ses petits yeux noirs. Surpris, l’aubergiste recula, un voile sombre passa un bref instant sur son visage tandis qu’il haussait les épaules reprennent une certaine contenance.

- Allons allons petite chose ! Il est vrai que je n’aime guère ces petits bêtes ! Veillez bien à le garder près de vous ma dame !

L’aubergiste esquissa un sourire de circonstance et se retira prestement. Fir se calma aussitôt et repirt sa place. Les trois jeunes femmes s’installèrent confortablement sur les chaises en bois et retirèrent leur Alassëa, pour apprécier pleinement la chaleur de l’établissement. Qu’il était agréable de se laisser aller.

MJ
Narration: Elwin et Egill


user posted imageos écuries sont propres et de grande qualité ! Vos chevaux seront bien soignés ici! affirmait avec conviction un jeune garçon qui faisait entrer l’un cheval et le conduisit dans un box individuel, près de celui où Elwin était justement en train de desceller sa monture. Le rôdeur n’eut pas le temps de répondre qu’une voix teintée d’un léger accent se fit entendre derrière lui.

- A voir leur état il semble en effet qu’ils aient besoin qu’on prenne soin d’eux. Mais qu’avez-vous fait pour leur faire subir de tels outrages !

Quand il détourna la tête, il découvrit campée devant lui une beauté. Oui, le demi-elfe apprécia d’instinct ce qu’il vit ayant le plus grand mal à détacher son regard des formes harmonieuses dont il eu soudain le plus grand mal à se détacher les yeux. Vêtue d’un pantalon noir étroit, une veste assortie et des bottes lacées, le tout dans le cuir le plus fin. Ses cheveux pendaient librement sur ses épaules et encadrait un visage fin, aux traits exquis. Mais la rapière et la dague qui battaient son flanc, dans un fourreau rayé indiquaient qu’elle devait aussi savoir manier la lame.

Son visage arborait une moue adorable et sans plus attendre, elle dépassa Elwin et palpa son cheval. Crotté et fourbu, l’animal était en piteux état.

- Non mais, mais regardez moi-ça ! Une honte, une véritable honte ! Quand on voyage à cheval Môssieur, on prend soin de ses animaux ! accusa-t-elle sur un ton de reproche

Elle se saisit d’une brosse et se mit à panser le cheval du demi-elfe….

- je vais vous montrer comment prendre soin de sa monture, prenez en de la graine ! dit-elle subitement en pointant le doigt vers le rôdeur, une moue réprobatrice sur le visage.

Egill pénétra dans l’écurie à ce moment là, tenant les deux derniers chevaux par la longe.

MJ
Narration: Asulf et Jnaya


user posted image pieds, ils remontèrent une petite ruelle aux abords boueux, laissant derrière eux le pichet enflammé aux abords. Sous une pluie qui visiblement n’allait pas cesser de sitôt, Katrina s’était accrochée au bras du colosse pour éviter de ne pas tomber mais si Asulf et Jnaya restaient silencieux, il n’en restait pas moins les sens aux aguets.

- Dites moi ma chère,en s’adressant à Jnaya d’une voix presque fluette, il semble qu’avec tous ces événements, vous n’ayez plus d’employeur aussi, je pense que vous ne serez pas surprise par l’offre que je vais vous faire et qui j’en suis certaine ne manquera pas de vous plaire. Nous en reparlerons une fois installés confortablement

Elle ne termina pas sa phrase, ils arrivèrent devant un grand bâtiment rectangulaire à un étage dont le toit à fort pente était en ardoise. Les murs étaient en grosses pierres blanchies à la chaux. Le toit à forte pente était en ardoise. Ils passèrent une grande porte en chêne et descendirent une volée de marche avec sur leur gauche un bar avec un large comptoirs et quelques tables. L’endroit bruissait de monde. Ils pénétrèrent dans un hall lambrissé où ils furent accueillis par un homme petit, malingre et barbu.

- Bienvenues au huron endiablé ! Maître Jonas pour vous servir ! Nuitée ? Dortoir commun ou à deux ou quatre lits.

La réponse de Katrina ne se fit pas attendre. Le prix demandé était de trois pièces d’or pour deux chambres, l’une de deux et une autre de quatre. Les chambres disponibles immédiatement et le bain chaud étaient offerts par la maison pour toute nuitée et un repas pris à l’auberge. Le mot bain sonna délicieusement aux oreilles de l’érudite qui décida d’en profiter dès que son appétit serait comblé. Elle invita le barbare et la moniale à partager avant tout autre chose un repas.

- Allons nous restaurer avant de nous prélasser dans un bon bain chaud et de profiter d’une bonne nuit de sommeil. J'ai les nerfs à vif!

Deux choses arrivèrent presque coup sur coup, anodines en apparence. Le premier au moment où ils se détournèrent pour suivre Jonas. Le regard perçant l’homme du nord accrocha une silhouette fugitive, sombre qui semblait les épier et qui disparue subitement de son champ de vision vers l’entrée de l’auberge. La seconde fut pour Jnaya

La salle était grande, percée par deux fenêtres qui donnent sur la rue. A sa droite se trouvait une petite estrade pour que des artistes de passage puissent faire leur représentation. Au centre se trouvait un grand âtre circulaire qui réchauffait toute la pièce pendant la période froide, elle était assez grande disait-on pour qu’on y cuise une génisse entière, c’était dire… Katrina, flanquée d’Asulf choisit une table non loin de l’immense cheminée tandis que Jnaya, légèrement en retrait, capta le regard insistant d’un homme assis seul non loin d’une fenêtre. Elle tourna la tête et faillit hoqueter de surprise en découvrant un homme d’une trentaine d’année qu’elle reconnut immédiatement. Il s’agissait de Foragus Malepoigne. Ce dernier la salua en levant sa pinte de bière en sa direction.

- Jnaya ? qui est cet homme qui semble s’intéresser à vous ? ? demanda doucement Katrina, un brin curieuse tandis qu’ils prenaient place à leur table.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Jeudi 28 Mai 2009 à 12h46 par Jnaya
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Après tout les évènements passés, un peu de repos n’était pas pour déplaire à la jeune femme.
Accompagnant Dame Katrina et Asulf, elle ne disait pas grand chose, voire rien.
Les chasseurs étaient morts. Seul un nain ayant succombé à la folie subsistait. Elle avait été en colère contre lui, lorsqu’elle l’avait vu les dénoncer. Mais à présent, elle avait plutôt pitié de lui. Il avait du voir énormément d’horreur pour perdre ainsi le contrôle de son esprit. De surcroit, le seul survivant.
Elle se trouvait donc sans mission. Elle avait promis au groupe qu’elle s’en irait après les avoir accompagné en ville, mais une idée lui traversait l’esprit.


¤ Il va falloir que j’avertisse mon bastion, que la mission est terminée. Mais je ne sais pas pourquoi, j’ai envie de poursuivre la route avec ce groupe.¤

Elle regarda Asulf et Katrina qui prenaient les chambres.

¤Oui ! Je ne sais pas pourquoi, mais mon petit doigt me fais comprendre que ma route ne devrait pas s’arrêter ici. En plus, si j’ai compris ce que Katrina me disait tout à l’heure, elle semble vouloir me proposer quelque chose. Bien, on va en discuter devant un bon repas et j’aviserais. ¤

La moniale suivit Katrina et Asulf à une table qu’ils avaient choisis, assez proche de la cheminée.
La sensation de se sentir observée lui caressa le cou. Qu’elle ne fut sa surprise lorsqu’elle aperçut une connaissance. Décidément, Tymora était vraiment avec eux. Elle ne s’attendait pas du tout à voir quelqu’un qu’elle connaissait. Et encore moins Foragus.


¤Décidément, on peut dire qu’il tombe à pic. Je vais pouvoir lui transmettre un message à destination de notre maître scribe, et raconter les derniers évènements. Finalement, je pourrais sans doute continuer avec Katrina et son étrange groupe de garde du corps.¤

Elle répondit par un sourire et signe de tête, lorsqu’il avait levé sa bière en salutation.

Katrina et Asulf avait remarqué son intérêt sur la personne de Jnaya.
Lorsque Katrina, lui demanda qui cela pouvait être, Jnaya se contenta de la regarder un moment sans savoir que dire. Puis son regard, revint vers Foragus avant de se reposer sur Katrina et Asulf.


¤Je ne suis plus tenu par ma mission à garder le secret après tout. Mais en même temps…¤

- Un ami ! Il s’agit d’un ami. Je pense qu’il n’ose pas me déranger, me sachant en compagnie, mais je devrais aller le saluer en attendant le repas. Je vous en dirais plus, à mon retour pour satisfaire votre curiosité si cela vous convient. Elle sourit à Katrina avec une légère moue, lui faisant croire ce qu’elle avait envie de croire.. "Veuillez m’excusez. Je ne serais pas longue. De toute façon, on doit discuter vous et moi, n’est ce pas Katrina !"

Sur ces paroles, elle leur fit un clin d’œil et se leva pour rejoindre Foragus Malepoigne.
Lorsqu’elle arriva à son niveau, elle lui lança un large sourire, et lui adressa la parole d’un air ravi mais pas assez fort pour attirer l’attention.


- Malepoigne ! Quelle joie de vous voir ici ! Les dieux ont mis votre chemin sur ma route et j’en suis ravie.

Elle était heureuse de voir une tête amicale, et de surcroit, membre de la Compagnie des Marches. Un compagnon des marches, tout comme elle.
Elle ne s’inquiéta pas de savoir s’il était en mission, étant donné que sa principale mission était la chasse aux potentiels recrues qu’il pouvait rencontrer.




 
 
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écrit le : Vendredi 29 Mai 2009 à 13h04 par Ademara
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Dès que les cavaliers tournèrent brides pour retourner à Everlund, la prêtresse sortie des sous bois pour rejoindre ces compagnons.
C'est sous la pluie battante que l'elfe pris soin de vérifier son équipement avant d’enfourcher prestement sa monture.
Visiblement la garde d’Everlund était honnête.


- Voilà une bonne chose de faite

Dit elle contente.

Sans plus attendre, elle enfourcha son cheval pour rejoindre fort Olostin.
La rupture entre la nature et la civilisation était toujours très forte chez Ademara, ces villes humaines n’avaient rien de comparable aux cités elfiques et le clivage entre ces dernières était surprenant.

En pénétrant dans la ville fortifiée, la prêtresse se sentie enfin à l’abri des prédateurs de la Haute foret, mais elle n’oublia pas non plus qu’elle-même avais frôlée la mort à Everlund, rester sur le qui vive serais approprié.

C’est donc avec un soupir qu’elle dépassa les gardes pour se jeter dans la masse de la civilisation.

Passive, la prêtresse se laissa guider vers l’auberge que choisie judicieusement Ina.
Pataude elle descendit de sa monture et laissa un jeune garçon à peine sorti de l’adolescence prendre soin de son cheval avant d'enlever sa capuche trempée d'un geste nonchalant.

Ce n’est qu’en pénétrant dans la salle commune que la fatigue se fit sentir, le bruit des nombreux voyageurs réunis, les odeurs de transpiration, de choux et de fumé lui vrillèrent le crâne.
Elle ne refusa pas deux fois de prendre place à une table pour reprendre ces esprits et ne contredit pas non plus la druidesse quand elle passa commande d’un repas qui mis l’eau à la bouche de l’elfe.
Certes dans d’autres circonstances elle n’aurait laissés ces nourritures faire l’honneur de ce faire déguster par ces papilles délicates mais cela changerait des rations de survies et de gibier.

Le comportement du compagnon animal de Tasia surpris Ademara qui sorti de sa torpeur, mal à l’aise pour le petit homme.
Elle lança un regard curieux vers l’ensorceleuse.


- Ton compagnon aurais t il aussi faim que moi ou bien tout ce bruit le rend t-il nerveux ?

Voulant détendre l’atmosphère et sentant Ina crispée, Ademara se remémora le but de la mission que lui avaient confié les gardiens sylvestres.
Méfiante de nature, elle soupçonnais Katrina et son père de vouloir piller les richesses et les trésors de l’antique royaume d’Earlann bâtît lui-même sur une infime partie du royaume légendaire d’Arryvandar.

S’adressant à Ina et à Tasia, elle leur fit part de ces connaissances, durement acquise dans les rayons de la bibliothèque de Leuthilspar, sans prendre le risque de citer ces sources.
Car ici nul n’était au courant de son lieu d’origine.


- Si j’ai bien compris, le père de Katrina a disparut en effectuant des fouilles dans les Monts des Etoiles, dans une partie des contreforts jouxtant le royaume disparut d’Earlann.
Certaines vieilles légendes qui font état à l’Est dans les Mont Etoilés d’anciennes mines répondant au nom de Onthrilaenthor.

Mal à l'aise elle continua néanmoins à narrer l'histoire de ce royaume et du lien d'amitié avec les nains, exposant sa vision du périple à venir.

- Ces mines scellaient un lien d’amitié intense entre les elfes et les nains du royaume d’Ammarindar.
De plus, dans d’autres ouvrages dont l’authenticité n’est plus à démontrer montre clairement que les elfes d’Earlann entretenaient des liens très étroits avec leurs alliés nains et se déplaçaient jusqu’aux mines par montures volantes.
Nous pourrions faire de même, cela nous éviterait des jours de marches et les dangers de la forêt.
Les ruines d’anciennes écuries devraient s’y trouver.

Elle espérait que personne n’avait épié la conversation, malgré le ton naturel qu’elle avait prise pour ne pas paraître suspecte. Néanmoins, après avoir divulgué le secret de son peuple, une sensation étrange apparut en elle.
Ademara étais mal à l’aise et le remords lui taraudait l’esprit et sa migraine n'aidais en rien à avoir les idées claires.



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Une révélation en pleine nuit n'est qu'un mystère plus profond.

Fiche Ademara

Niv 0 : Détection de la magie, assistance divine, détection du poison, purification d'eau et e nourriture et lumière
Niv 1 : Brume de dissimulation, détection du mal, bénédiction, anathème, coup au but (sort de domaine)
Niv 2 : Augure, immobilisation de la personne, rapport, rayon de lune
Niv 3 : invocation de monstre III, sabre lunaire (sort de domaine)
 
 
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écrit le : Vendredi 29 Mai 2009 à 14h32 par Foragus Malenpoigne
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Recruteur itinérant
Chambre 38
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Foragus adressa un sourire chaleureux à Jnaya, il avait été éloigné depuis près de deux mois de Sundabar et des Marches d'Argent. Il ne s'attendait pas à retrouver un des compagnon des Marches si vite. si la discrétion était de mise en dehors du Bastion, il semblait que la jeune femme qui lui faisait n'avait aucune gène à lui parle librement, ce qui signifiait clairement qu'elle n'était pas en mission actuellement ou tout duimoins que son appartenance à la Compagnie ne représentait pas de problème immédiat. C'était une bonne chose. Il pose sa chope en étain et jeta ostensiblement un regard curieux vers le colosse et le frèle demoiselle avec que la demi-elfe accompagnaient.

- Le gaillard qui vous accompagne Jnaya m'a l'air solide et plein d'entrain, l'ironie perçait dans les propos du recruteur mais le regard exerçé et connaisseur du recruteur de la Compagnie des Marches avait déjà remarqué le potentiel interessant du barbare.

Toujours un sourire aux lèvres, Foragus fit signe à Jnaya de prendre place à ses côtés.

- Si vous me racontiez par le menu ce que vous faîtes là et par quel miracle notre maître-scribe vous à laissé partir...

Jnaya ne devait pas l'ignorer, Théodus avec la bénédiction du Maître du Bastion, avait ordonné le rappel de tous les frères et toutes les soeurs des Marches qui oeuvraient loin du Nord Sauvage et reconcentrer les missions de la guilde au profit des Marches d'Argent et de leur soutient financier..



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écrit le : Vendredi 29 Mai 2009 à 17h07 par Ina
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Du repos, de la chaleur, du calme si possible mais surtout pas de querelles, pas de dissidences pas de prise de tête. C’était ce a quoi la jeune femme aspirait en autorisant Katrina a aller dépenser ses sous dans un endroit plus huppé. Certes tout le monde dormirais au même endroit, pour éviter les mauvaises surprises, mais un peu de cartier libre était peut être une idée réjouissante pour les aventuriers malchanceux.

Lorsqu’ils arrivèrent a la taverne bon marché, elle donna tout de même une pièce d’or au palefrenier pour qu’il soit d’une discrétion exemplaire et que les chevaux soient prêts le lendemain. Il avait aussi la promesse d’en avoir une autre si il suivait ses instructions. Mieux vaux rester prudent, deux précautions valent mieux qu’une.

Le groupe de Katrina disparut au coin de la rue, les deux autres hommes s’occupèrent des chevaux, les trois jeunes femmes restantes entrèrent dans la taverne.

Mauvaises odeurs et bruits puissants. Voilà ce que devait être une taverne digne de ce nom ! Si on la laissait faire, il y aurait des amuseurs en permanence, aussi bien homme que femme, des serveurs rapides et efficaces et des gens avec qui faire les pires âneries sans pour autant les connaître dans toutes les tavernes. Ca devrait être une obligation.

Elle s’apprêtait à se détendre, lasse de ces dernières journées. Elle serait même prête à passer un jour de plus pour se reposer ici si la mission n’était pas importante. Mais Fir gâcha tout en seulement quelques instants. Elle se souvenait que trop bien ce qui s’était passé dans la dernière taverne qu’ils avaient fréquentée, et elle se rendait compte qu’elle venait de refaire la même erreur que la dernière fois. Séparer les membres du groupe. Elle se serait frappée la tête contre un mur s’il n’y avait pas tout ce monde. Et Fir venait de mètre un point délicat au grand jour. Et si ils avaient été suivis et qu’on souhaitait toujours les éliminer ? Après tout ce n’était peut être qu’un avertissement la dernière fois. Avertissement qui s’était soldé par une grosse déculottée, certes, mais bon…

Encore une soirée ou elle ne pourrait pas dormir convenablement.

Adémara fit alors part de ses connaissances sur le sujet qui le emmenaient si loin de chez eux. Connaissances intéressantes et surtout très avantageuses. Effectivement ils pourraient peut être mètre a profit toutes ces idées.



-Effectivement finir le trajet en volant me semble bien. Mais je refuse de servir de diplomate ou d’entremetteuse ou quoi que ce soit. Je vous préviens maintenant, je ne parle plus en présence d’un danger potentiel. On a bien vu comment un simple geste de gentillesse a faillis finir par un massacre avec ces gardes. Je proposais juste au nain d’aller boire un coup rien de plus… enfin c’est passé et d’ailleurs j’en remercie les protagonistes. Je n’ai pas tout compris sur comment vous avez fait Jnaya et toi pour les calmer mais c’était du joli.

La jeune humaine arrivait presque a sourire franchement en y repensant. Elle dans ses ros sabots arrive et règle la questions vite fait, ca rate, les autres y mettent les formes et ho miracle, ils partent et en plus avec les chevaux ! Elle n’était décidément pas diplomate.

-Cependant sur une note un peu plus, sombre, faites très attention à ce qu’on va vous servir. Que ce soit les pommes le lait ou le choux, même la bière, bien que j’aurai le cœur brisé si je devais empoisonner une bonne bière. N’oubliez pas que les animaux ont un instinct très développé, remarquent des choses qui nous échappent, et que la démonstration de Fir à l’ encontre tavernier ne me plait pas du tout. Je suis peut être paranoïaque, mais les ombres qui nous ont attaqués n’ont pas réussit a nous supprimer, ils recommencerons surement et bien que je soit actuellement en train de prier tout le panthéon connu qu’on puisse avoir une soirée paisible, on est jamais à l’abrit.


Apres cela, elle en profita pour jeter un regard un peu plus insistant sur les occupants de la taverne. On ne sait jamais qu’ils ne se méfient pas, pour une fois.

Ina perds une pièce d’or pour le palefrenier et observe attentivement tout le monde dans la taverne pour se rassurer.




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Fiche de perso d'Ina

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Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
 
 
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écrit le : Vendredi 29 Mai 2009 à 21h08 par Jnaya
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Le sourire de Jnaya était toujours présent lorsque Foragus lui parla d’Asulf. Elle jeta un rapide coup d’œil vers ce dernier et eut un petit acquiescement, avant de prendre une chaise et de s’asseoir à ses côtés. Elle fit en sorte de pouvoir avoir Katrina et Asulf dans son champ de vision gauche, sans manquer de respect à son ami, qui était sur sa droite. Elle pouvait donc lui parler en le regardant, tout en jetant des coups d’œil de l’autre côté.

– Je vois que tu ne perds toujours pas les bonnes habitudes. C’est bien. Oui, il pourrait faire une bonne recrue. Mais je dois te parler avant de ma présence ici.

Elle s’assura que personne ne les écoutait, puis parla d’un ton plus bas sous le ton de la confidence.

– En réalité, juste qu’à ce matin, j’étais en charge d’une mission dont Théodus m’a demandée de m’occuper. C’est pour cela que je ne suis pas à Sundabar.

Elle s’assura qu’il l’écoutait et constatait qu’il avait toujours l’oreille attentive, l’invitant à poursuivre.

– Il faut que je te fasse un rapport détaillé. Mais je ne pense pas que ce soit l’endroit idéal. N’importe qui peut nous entendre ici.

Elle montra discrètement du menton Katrina et Asulf.

– Je les ai rencontrés au cours de ma mission. Ces deux là et cinq autres personnes, qui ne tarderont pas à nous rejoindre.

Elle lui toucha le bras. Tout autre observateur aurait pu interpréter ce geste autrement, mais ce n’était qu’un geste amical.

– Ils ne savent pas encore que je suis un membre de la Compagnie. Mais j’en ferais sans doute mention. J’ai l’intention de m’imposer et de poursuivre avec eux pour…

Elle s’arrêta.

– Il va falloir que l’on se rencontre ailleurs plus tard dans la soirée, si tu veux bien. Pour le moment, tu es un ami que je viens de revoir. Veux-tu te joindre à nous. Tu pourras éventuellement parler à ce barbare si tu le souhaites.

Elle attendit une réponse. S’avisant qu’elle avait toujours sa main sur son bras, elle le retira.



 
 
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écrit le : Vendredi 29 Mai 2009 à 21h55 par Tasia
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L'altercation avec les soldats d'Everlund s'était heureusement terminée, finalement. Et ils avaient même récupéré leurs montures. La semi-elfe n'en demandait pas plus et suivit le groupe sans état d'âme apparent.

Le retour dans un bourg animé, la foule et ce que certains appellaient l'animation n'avaient rien pour la séduire. Toutefois, il semblait que cela fit partie du voyage, et elle devrait s'en accommoder.

Dans une sorte de demi-absence qui lui permettait de conserver son calme, elle écoutait ce qui se disait, suivait ses compagnons et compagnes là on lui disait d'aller. Et elle entra dans la taverne avec Ina et Ademara. Trop de monde et trop de bruit, elle s'y attendait: le lieu lui déplaisait, comme ceux de cette sorte qu'elle avait visités. Elle s'apprêtait à se retirer encore un peu plus en elle-même, pour fuir cet environnement qu'elle détestait, lorsque Fir la surprit en sortant de sa cachette pour à couiner rageusement en direction de l'aubergiste.

Elle regarda le petit animal, le caressa et le prit dans ses bras avant de rassurer l'homme et la prêtresse, avec un sourire navré.


- Je vous demande de l'excuser, et de m'excuser, messire. Il est jeune et encore sauvage. J'essaie peu à peu de l'habituer au monde mais la foule et le bruit le rendent encore malheureusement nerveux. Il est juste effrayé, mais il va s'habituer et se calmer.

Tout en parlant à l'aubergiste, elle tenait un autre discours mental et silencieux, aux modulations étranges, à l'être de fourrure qui avait fini par se lover entre ses bras. Le bout de ses doigts lui gratouillait la naissance des oreilles.

- Tout doux, mon grand. Tu as raison... mais tu dois apprendre à te montrer plus discret. Restes contre moi et préviens-moi si tu vois ou ressens un danger: personne ne doit le voir ou le savoir, sauf moi. S'il se passe quelque chose, tu te mets sous ma chemise et tu ne bouges plus. Tu ne fais confiance à personne, tu ne bois rien et ne mange rien ici.

Elle s'était assise à la table qui leur avait été désignée. Après avoir enlevé machinalement son Alassë, elle frissonna, la remit et la serra autour d'elle et de Fir, comme si le froid de la forêt lui imprégnait encore les os. Elle finit même par se servir de la capuche comme d'une écharpe, avant de s'adresser d'une voix blanche à ses deux compagnes.

- Ne m'en veuillez pas, si je m'endors. Je suis tellement fatiguée que je n'ai ni faim, ni soif.

Ses yeux se fermaient à demi et se rouvraient, comme si elle luttait contre le sommeil et n'allait pas tarder à y succomber.

Sans doute en fallait-il beaucoup pour rassurer la semi-elfe, et le quota n'avait pas été atteint, loin de là. Ainsi dissimulée et assoupie en apparence, elle pouvait sous ses paupières entrouvertes se concentrer entièrement sur la disposition des lieux et sur les allées et venues des uns et des autres. Elle se sentait tendue, inquiète et aux aguets, beaucoup plus encore que dans la forêt. Il est vrai qu'elle craignait moins la proximité et les réactions des animaux, aussi féroces soient-ils, que celle des êtres appelés « civilisés ».



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Chacune de vos morts peut être la dernière.
 
 
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écrit le : Samedi 30 Mai 2009 à 08h44 par Elwin
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Rôdeur de Solonor
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Elwin était étrangement séparé de deux sentiments depuis son arrivée à Fort Olostin. D’une part la satisfaction d’avoir retrouvé sa monture et son équipement était bien là, le fait que le Fort soit la dernière halte avant la Haute-Forêt le réjouit encore plus, ou plutôt le rassura. D’une autre part Elwin ne sachant pourquoi sentît en lui un grand vide. Comme de coutume le temps l’avait fait rabattre sa capuche, assombrissant ainsi son visage, et si les personnes extérieures regardaient à deux fois, son visage semblait teinté d’une indifférence ornée d’un regard mélancolique.

C’est dans cette optique qu’Elwin accepta sans grand sentiment l’ordre donné par Ina, et c’est ainsi qu’il se retrouvait maintenant à desceller sa monture. Son équipement était déjà posé au sol, il enlevait la selle à présent. Chacun de ses gestes était orchestré machinalement mais dans une douceur exemplaire pour ne pas heurter l’animal. Le mouvement avait été répété tant de fois qu’il aurait pu l’exercer les yeux fermés, même si actuellement son regard était déjà posé sur des pensées noires.


¤ Quel vide, quel tristesse dans Fort Olostin. Il pleut sans cesse, enlevant aux habitants leur joie et les faisant se terrer à l’intérieur de leurs éphémères habitations de pierre. ¤ Il poussa un profond soupir et arrêta son action un moment. ¤ Est-ce la vie que j’eus tant espérée ? Etait-ce cela mon rêve de participer à un grand projet commun, avec tant d’autres protecteurs de la nature ? Mais ressentent-ils seulement la même chose que moi ? Chaque nuit passée dans une ville me rappelle ma mission. J’entends chaque hache piller avidement les arbres, je ressens un vertige pour tous les esprits égarés attentant à la nature et à son équilibre et mon cœur ressent un pincement pour chaque appel qu’elle me lance. ¤

Le rôdeur poursuivit de desceller la monture, tentant de penser à autre chose quand une voix l’interpella. C’est alors qu’une vision de rêve s’offrît à lui, quelle ironie du sort de voir s’élever devant lui une telle beauté avec tant d’audace lorsque quelques instants auparavant on maudissait la cité. Et pourtant le sang mêlé ne rêvait pas, il contempla la figure de bas en haut, les traits de son visage, ses formes qu’il constata fort harmonieuses effectivement et sa longue chevelure. Elwin oublia ses pensées d’il y a une minute et tomba sous le charme de l’inconnue il n’y eût aucun doute.
En effet si le semi homme était un associable, il n’en était pas moins un amoureux de la nature et de chacun de ses fruits. Il souhaitait porter à chacun tout l’amour dont il pouvait témoigner sans pour autant s’engager pour ne pas tromper les autres. Et comme une vision dès plus plaisante se présentait à lui, le rôdeur ne restait pas insensible et inactif. Il avait déjà enlevé sa capuche laissant apparaître sa longue chevelure et son visage était de nouveau teinté de la joie des beaux jours .


-Il est vrai que j’ai honte de moi en voyant son état mais sachez bien que je suis un éternel amoureux… Il s’attarda un instant. Non seulement de la nature mais j’ai aussi pour coutume de prendre soin de ma monture. Lorsque je ne perds pas celle-ci dans la nuit…

Lorsqu’il vît la dame commençant à panser son cheval, il observa un instant son mouvement et posa sa main sur la sienne pour l’accompagner tout en plongeant ses yeux sur ceux de la femme.

- Est-ce que comme ceci convient-il ? Il est rare de croiser d’aussi belle et d’aussi douée inconnue dans un tel contexte. Je ne vous demande pas qui vous êtes et laissez se prolonger la beauté de l’instant présent. Sa voix était douce, son geste aussi, son regard de même, ses mœurs habituelles plus que jamais affaiblit pour la nouvelle rencontre, placée sous la fortune du destin.

Elwin tente de charmer l'inconnue



 
 
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écrit le : Samedi 30 Mai 2009 à 12h35 par Egill Sölfarssön
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Novice de la Confrérie
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côté d'une cité telle qu'Everlund, Fort Olostin paraissait presque un hameau, ce qui n'avait pas déplu à Egill qui, ne connaissant guère que le nom de ce lieu, s'était imaginé une nouvelle ville bruyante et insupportable. Ce n'était pas le cas, malgré l'animation intense qui régnait dans les rues, et Fort Olostin pouvait même rappeler le village des uthgardts du Monstre-Tonnerre dans lequel avait vécu le barbare pendant quelques temps.

Il fut donc soulagé de découvrir la taille de ce lieu. De plus, bien que sociaux, les humains de ce village paraissaient respecter la Nature, ce qui devenait bien rare aux environs de la Haute-Forêt.

Le fils de Sölfar guidait sans mal les deux chevaux qui, fatigués, ne demandaient probablement qu'à prendre un repos bien mérité. Car eux aussi, à l'instar des aventuriers, avaient passé une nuit difficile.
Egill fut surpris, en pénétrant dans les écuries, de découvrir Elwin en compagnie d'une inconnue. S'approchant à pas régulier, il se dirigea vers une cellule libre qu'il ouvrit avant d'y faire pénétrer les deux montures.
tout en les dessellant et en commençant à les nettoyer aussi bien qu'il le pouvait, il écouta d'une oreille intéressée les propos des deux interlocuteurs. Lui qui pensait profiter de la situation pour discuter avec le rôdeur... Tant pis, ce serait pour une autre fois. Il était au moins libéré de Katrina et Tasia qui, même s'il l'avait soutenu face aux gardes d'Everlund, le dégoutait toujours un peu.


¤ Je m'demande bien c'qu'elle veut celle-là, je pensais Elwin plus méfieux... ¤ s'inquiéta le barbare qui ne profitait pas moins de la délicieuse apparence de l'humaine.
Il oublia ses soupçon lorsqu'il se rendit compte que c'était le demi-elfe qui avait le contrôle de la situation. Une situation qui fit sourire le stoïque uthgardt.

¤ Héhé, sacré Elwin! "Je prends soin de ma monture", qu'il a dit. Arf, il y va pas par quatre sentier. Une jolie monture qu'il vient de trouvailler. ¤

Mais l'esprit chaotique d'Egill fit bientôt disparaître le sourire qu'il affichait. Lui-même n'avait du haut de ses dix-neuf ans jamais connu l'aspect charnel de l'amour. Une seule femme l'avait toujours attiré, mais il n'avait pas le droit de l'aimer.
¤ Sigyn ¤ songea-t-il tout en caressant d'une main distraite le pendentif que sa soeur lui avait offert avant son départ.
Penaud, le barbare referma la cellule où se reposaient les chevaux et sortit de l'écurie sans rien dire.

Il resta sous la pluie un instant, contemplant l'auberge où avaient pénétré Ina et les deux Tel'Quessir. Lui aussi aurait bien tenté sa chance, mais la druidesse avait déclaré que les femmes dormiraient ensemble. Ce ne serait donc pas pour ce soir...
Ce fut déçu qu'il chercha un arbre sous lequel il pourrait s'abriter, non loin des écuries. Il s'y adossa, bras croisés, après avoir ôté son havresac et son marteau.



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Ne sacrifie point aux dieux, crois en ta propre force et capacité de chance.
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écrit le : Samedi 30 Mai 2009 à 16h11 par Foragus Malenpoigne
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Recruteur itinérant
Chambre 38
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Souriant crânement, comme l'aurait fait un vieil ami, Foragus hocha la tête aux propos de Jnaya...

- Dans un autre endroit? Je crains que nulle part dans ce petit bourg nous ne soyons assez retiré pour être à l'abri des oreilles indiscrètes! dit-il sur un ton ironique, il renchérit sur un ton plus bas, retrouvons nous d'ici une petite heures non loin du sanctuaire du seigneur de l'aube, tu verras, il est facile à trouver, non loin du donjon.

Foragus prit une longue gorgée de bière et s'essuya les lèvres du revers de la main, tout en glissant quelques mots, toujours à voix basse

- Entre toi et moi Jnaya, je ne sais pas si ta présence ici est vraiment nécessaire et sers notre cause…

Il n’y avait pas de reproche dans le ton de la voix de l’humain, seulement une évidence. Bien entendu, il se pouvait fort bien que la demi-elfe pense agir avec raison, sans lui en dirait-elle plus dans lors de leur prochaine entrevue.

- Je pars demain à l’aube de toute manière mais d’ici là, nous aurons pris le temps de nous entretenir et si besoin…

Le recruteur itinérant du Bastion croisa le regard intrigué que lui adressait Katrina. Il ne souhaitait pas interférer dans les affaires de Jnaya mais pourrait la conseiller tout au plus. Un clin d'oeil, une main sur l'épaule de la moniale, Foragus se leva et s'éclipsa sans jeter un regard en direction de l'érudite et de l'homme d'arme qui l'accompagnait.



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