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La Taverne des Royaumes Oubliés > Lieux alentours > Ad impossibilia nemo tenetur


écrit par: Isórion Lundi 04 Novembre 2013 à 17h34
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Dixième jour du mois du Couchant, Année des Dragons Renégats
(10 Ches 1373 CV)

Lieu : Entre les Montagnes Néthères et la Haute-Forêt
Temps : temps froid,
Moment : Matinée


MJ
NarrationRak de Delzoun, Braldur Chopefûmante


--Resize_Images_Alt_Text--ak de Delzoun appartenait désormais aux vétérans de la Compagnie des Marches, devenu sous-officier, il pouvait désormais encadrer une unité de la phalange de l’Ours. Une consécration pour ce valeureux combattant qui avait obtenu la reconnaissance de ses pairs. La dernière mission du fils de la pierre l’avait amené à vivre une palpitante aventure dans le désert de l’Anauroch, toujours pour le compte de la Compagnie, bien que l’issue soit mitigée et qu’il restait quelque peu sur sa fin. Sur le chemin du retour, le groupe se sépara, llui prit le chemin d’Ascore, puis la route de la Fourche pour rallier Sundabar.
Arrivé au Bastion, Rak avait pensé revoir plusieurs de ses compagnons dont Mirtzar, Ashyn, Narvarth et Belgos avec lesquels il aurait pu partagé quelques tournées de bières mais ses amis se trouvaient encore en mission. Que faire désormais ? Oh il n’avait pas à s’en faire, la phalange de l’Ours avait de quoi faire comme le lui avait confirmé Kurtik, son supérieur. Aussi après presque une décade de repos et récupération, Rak de Delzoun reçu pour mission de patrouiller avec une unité de la phalange de l’Ours du côté de Jalanthar et de la Rauvin. , non loin de la Passe de la Lune. Sa mission, visiter les quelques hameaux situés dans cette région et recensés leurs besoin pour le compte de la Légion d’Argent et parfois obliger certains colons à rebrousser chemin afin qu’ils s’installent ailleurs.

Ce jour là, Rak, à la tête d’un petit groupe de cavaliers nains juchés sur des poneys à poils long bien charpentés et d'un humain. Ils poussèrent leur patrouille au delà de la Rauvin et de la Passe de la Lune. La petite troupe était composée des nains Raurinn Froidmarteau, de la phalange du Cerf, de Thaujärd du clan Dagarkin, qui portait la chevalière de la phalange dus Molosses, tous les deux étaient les éclaireurs du groupe. Venait ensuite Snüd Orétoile, prêtre de Clangeddin Bardargent et enfin les guerriers du groupe avec Rak de Delzoun et Braldur Chôpefûmante, un jeune nain rencontré à leur départ de Sundabar. Ce dernier avait entendu parler de la Compagnie des Marches et désirait la rejoindre. En l’absence de Maître intendant des lieux qui s’occupait du recrutement, c’est Kurtik qui reçu Braldur. L’enthousiame du fils de la Pierre originaire de Mirabar faisait plaisir à voir mais Kurtik Jundeth
qui aimait aller à l’essentiel fit simple.


- Mon gars tu me plais bien ! Mais je ne peux te recruter officiellement en l’absence de Théodus, il considérerait ça comme un crime de lèse majesté et le bougre peut se montrer quelque peu à cheval sur ses prérogatives. Toutefois, si cela te dit, tu peux te joindre à nous en tant que….en tant que recrue potentiel dam ! Nous avons une mission qui part d’ici peu dans les Marches sous les ordres d’un de mes seconds les plus expérimenté, nous pourrions juger de ton envie de nous rejoindre et si toi aussi tu souhaites rejoindre bel et bien notre petite famille !!!

L’offre était tentante, il serait en outre rémunéré comme il se devait et c’est donc bien volontiers que Braldur Chôpefumante intégra cette petite équipée équestre. Partis depuis deux décades et aujour’d’hui ils se trouvaient entre d’un côté les Montagnes Néthères, une chaîne de montagnes sombres et menaçantes et l’autre côté la mystérieuse Haute-Forêt que l’on comparait parfois au lointain Cormanthor. Ces deux endroits étaient propices aux aventures disait-on mais pour les populations souhaitant s’installer sur du long terme, cela pouvait se révéler très vite un suicide collectif.

L’été précédent, plusieurs familles de fermiers s’étaient installées à un endroit nommé le Tertre Noire, au mépris des recommandations. Rak avait reçu l’ordre de faire évacuer ses téméraires et de les ramener du côté de Jalanthar, où il serait plus simple d’assurer leur sécurité.

Ils n’en eurent pas l’occasion.

Le petit groupe de la phalange de l’Ours arriva en fin de matinée à l’endroit où devait se trouver le village. Il y avait trop de fumée pour que ce soit anodin, des quelques habitations, l’ensemble continuait à se consumait tandis que sur le sol gisaient les cadavres des colons. Les charognard avait commencé leur œuvre. Un spectacle désolant et terrible pour quiconque avait du cœur. Une femme avait été clouée contre un arbre tandis que d’autres avaient été brulées vives, tandis que les hommes gisaient éventrés de ci et de là. Apparemment, ils avaient cherché a résister comme le prouvait les quelques armes à terre. Les éclaireurs firent rapidement leur rapport à commençer par Thaujärd Dagarkin, un nain à l’épaisse tignasse rousse et au corps entièrement couvert de tatouages aux formes étranges qui retira les trois flèches à l’empennage noire de la première victime qu’ils virent. Il les montra à ses compagnons en s'dressant à eux dans la langue naine:




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Lieu : A la lisière de la Haute Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Matinée


Malaric gagne 1 Alassëa, le Barda, 1 paire de Cath’ali et la broche du loup Argenté Novice.

--Resize_Images_Alt_Text--alaric était natif de Valprofond et se retrouver dans la région de la Haute-Forêt était le résultat d’un long périple qui avait bien faillit se terminer de bien mauvaises manières lors d’un accrochage avec des chasseurs du côté de Fort Noanar cinq mois plus tôt. Malaric s’était interposé de manière virulente entre un groupe de jeunes présomptueux qui n’avaient de nom non pas celui de chasseurs mais plutôt celui de bouchers au vue de les trois cerfs abattus en une matinée. Le druide s’était élevé contre une telle sauvagerie, seul. Il avait bien faillit y laisser sa peau si des flèches elfiques le sauvèrent d’une mort certaine. Blessé et recueillit par des elfes des bois, c’est là qu’il entendit parler des Gardiens Sylvestres. On l’amena à Thüldae, la cité du Saule Argenté qu’il découvrit avec émerveillement. Sa rencontre avec l’archidruide Gostegotti fut décisive dans son choix de se joindre à leur cause. Il débuta ainsi son noviciat etsa première mission, en compagnie de R'ell, un rôdeur sy'tel'quessir de la Tribu des El'Nai, dont les liens d'amitiés avec Thüldae demeuraient très fort. Ce dernier devait accompagner Malaric pour lui faire découvrir le bois de Turlang puis descendre un peu.

Depuis presque une décade ils exploraient prudemment cette partie de la Haute-Forêt et alors que ce matin là ils longeaient un sous bois soudain l'elfe fit à signe à son compagnon, là devant eux, dans une clairière ombragée un cheval scellé paissait tranquillement tandis que son cavalier, allongé tout son long râlait, deux flèches à empennage noir figés dans la poitrine. L'El'Nai dégaina son poignard en os et s'avança prudemment vers l'humain, à son teint il était clair que c'était une question de secondes avant qu'il n'expire. Visiblement aucun soin ne le sauverait. Dans la force de l'âge, l'homme était vétu d'une armure matelassée, une épée battait son flanc. R'ell empoigna les cheveux de l'humain qui poussa un nouveau râle de douleur avec la ferme intention d'abréger ses souffrances....

écrit par: Braldur Mercredi 06 Novembre 2013 à 10h31
Braldur restait perché sur son cheval et parcourait des yeux les restes du petit village. Partout où se posaient ses yeux des corps étaient étendus. Le charnier était écœurant, les bêtes de la forêt proche avaient déjà débuté leur festin. La fine brise ne chassait en rien les odeurs et l’effluve de la mort harcelait les narines de la petite troupe. Braldur avait du mal à assimiler la vision de ce massacre. Bien entendu, il avait déjà vu des cadavres, mais il s’agissait alors de victimes de combat et non du spectacle qu’il avait sous les yeux. Le choc s’atténuant, un sentiment de haine lui monta. Il serra le manche de sa hache jusqu’à ce que ces phalanges blanchissent.

Thaujärd Dagarkin annonça que le massacre semblait être l’œuvre des orques. Cela rassura quelque peu Braldur. S’il devait affronter quelqu’un pour venger ce massacre, il préférait que ce soit des orques. Il avait toujours détesté ces créatures et fonçait tête baissée sur le premier qu’il apercevait. Il regarda l’éclaireur qui leur montrait les trois flèches à l’empennage noir qu’il tenait à la main. L’éclaireur était un nain, comme lui et comme la majorité de leur petite troupe. Il était plus facile pour une première mission de se retrouver dans une ambiance familière. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’ils chevauchaient ensemble et ils commençaient à apprendre à se connaitre. Rien de mieux qu’une équipe de nain pour mettre de la bonne humeur lors d’un voyage. Mais à présent, la bonne humeur avait disparue.

Braldur sauta à terre, prêt à combattre les orques s’ils se jetaient sur eux. Les charognards ayant commencé à dépecer les cadavres, il y avait peu de chances que leurs ennemis soient toujours dans les parages mais sait-on jamais.

Il s’adressa à Rak de Delzoun, le nain en charge du groupe tout en scrutant les alentours.


- On fait quoi chef ? On ne peut pas laisser les corps comme ça. Il faut soit les enterrer soit les brûler. Mais on ne peut pas laisser filer ceux qui ont fait ça.

écrit par: Isórion Mercredi 06 Novembre 2013 à 14h35
MJ
Narration Post intermédiaire Rak de Delzoun et Braldur Chopefûmante


--Resize_Images_Alt_Text--haujärd du clan Dagarkin approuva les parole de Braldur mais c'est Snüd Orétoile, prêtre de Clangeddin Bardegent qui prit la parole. Les cheveux et la barbe d'un blanc immaculé, le nain était certainement le plus agé de la petite troupe, un vénérable que chacun ici devait de rspecter.



Non loin de là, Raurinn Froidmarteau tenant son poney par la brise, revenait vers le groupe. Il intervint à son tour, révélant dplusieurs informations

][ ][

Remarque pertinente puisque Tertre noir devait normalement abriter des famille...

écrit par: Rak de Delzoun Mercredi 06 Novembre 2013 à 22h45
Rak de Delzoun, fier guerrier de la Compagnie des Marches, sous-officier de la phalange de l’Ours, dirigeait sa petite troupe non sans une certaine satisfaction. Jusqu’à maintenant, il n’avait été qu’un simple soldat, ou bien un soldat en mission qu’il menait seul. Mais depuis quelques jours, pour la première fois, Kurtik lui avait donné la responsabilité d’un groupe.

Rak était un nain d’écu, dont les cheveux d’un roux agressif se voyaient de loin. Sa longue barbe soigneusement tressée, était de la même teinte. Juché sur un poney avec aisance, il portait sans aucune gêne un lourde armure de cuir cloutée bien entretenue. L’impression de puissance qui se dégageait de lui, venait notamment d’une longue épée, et surtout d’un lourd marteau de guerre.

A la découverte du village, le cœur de Rak de serra. Il avait déjà vu des horreurs depuis qu’il vivait dans le monde d’en haut, loin de la sécurité de sa caverne natale. Mais là, le spectacle macabre était particulièrement atroce
.

¤ Morbleu. Quelle horreur ! ¤

Cependant, le sous-officier de la Compagnie des Marches qu’il était ne laissa rien transparaître de ses émotions. En tant que chef du petit groupe, il ne pouvait se le permettre. Les paroles de l’éclaireur le tirèrent des ses sombres pensées :

- Tu as raison, répondit-il, ça doit être les orques.

A Bralbur qui demandait des ordres et proposait d’enterrer les corps, le nain d’écu dédia un regard compréhensif :

- Voilà un belle intention, mais pour l’instant, nous devons nous assurer qu’aucune menace ne pèse sur nous. Et peut-être y-a-t-il des survivants dans les environs qui ont besoin de nous. Les vivants passent devant les morts. Snüd, ne te laisse pas emporté par la colère. Reste calme. Les orques paieront.

Rak fit faire quelques pas à son poney, mais celui-ci se montrait réticent à demeurer auprès de ce lieu où la mort rodait. D’une main amicale, le nain caressa l’encolure de l’animal qui se calma quelque peu.

- Raurinn ! Un cavalier poursuivit par des orques ! Morbleu ! Tu as raison. Vite ! Allons lui prêter assistance ! Suivez moi !

Tout en éperonnant sa monture, son marteau de guerre déjà dans la main, le chef du petit groupe lança à Raurinn :

- Tu as raison pour les enfants. C'est pas normal. J'espère qu'ils les ont pas emmené pour en faire des esclaves.

Lançant son poney à la poursuite de du cavalier et des orques, le guerrier n'en oublia pas toute prudence pour autant :

- Ouvrez les yeux ! C'est peut-être un piège qu'on nous tend !


Test de détection sur les alentours
Test de perception auditive

écrit par: Malaric Jeudi 07 Novembre 2013 à 03h04
Le froid mordant n’entamait pas l’énergie du druide, bien au chaud sous les replis de verts chatoyants du présent des Gardiens Sylvestres, l’alassëa, dont il ne se séparait désormais plus. Mais son humeur était maussade. Plongés dans la pénombre relative des grands arbres en cette saison du mois du couchant, ils avançaient dans un silence presque parfait, brisé uniquement par les marmonnements ou les étranges et intempestifs bruits de gorge que Malaric ne parvenait pas à endiguer pleinement. Des bribes de mots revenaient dans sa bouche, semblant évoquer une danse rituelle autour d’un feu et l’invocation d’un esprit des bois qui n’avaient apparemment pas suscité l’effet escompté. « Foutue danse » et « fichu esprit » tournaient ainsi en boucle.
K’ell, le rôdeur elfe, avait abandonné l’idée de faire taire ce drôle d’humain et semblait désormais prendre cette agitation avec stoïcisme, tout en ouvrant la voie. Cependant, Malaric n’était pas dupe : le lascar savait simplement ranger sa frustration suffisamment profondément, offrant la rectitude de son dos comme seule réponse à la douce folie de son compagnon. Le loup qui fermait la marche, lui au moins, ne cachait pas son dédain pour les errements de son maitre, suivant les deux bipèdes en silence mais la mine éloquente.
Malaric n’avait cure de tout ceci et prétendait vivre ses passions intérieures selon son loisir. Regimbant contre son nouveau compagnon aux attitudes trop lisses, il n’en finissait pas de commenter dans sa barbe la scène rituelle du soir passé, et surtout les éléments qui en avaient selon lui constitué l’écueil.


- Nu, que j’lui avais dit. Faut être à poil pour qu’les esprits y viennent… A poil !

La phrase peu audible semblait adressée à Braak, mais Malaric destinait son mécontentement au rôdeur.
Un geste alarmé de ce dernier les figea brusquement sur place.
Là, à quelques dizaines de pas parmi les arbres un peu plus clairsemés à l’approche des frontières de la forêt, un cheval harnaché paissait sans hâte, contrastant étrangement par son calme avec l’obscénité mortelle émanant du corps allongé, à proximité. Deux grandes flèches noires lardaient le poitrail de celui dont la vêture – armure légère et épée au fourreau – indiquait le cadavre d’un guerrier humain.


* Un Humain ? Ici ? * S’interrogea Malaric en silence, tandis que K’ell avançait prudemment et sans bruit vers la scène, poignard à la main. * Son cheval l’aura entrainé jusqu’ici dans sa fuite… *

Un râle déchira brusquement le silence, indiquant que le druide avait enterré un peu vite celui dont le sort demeurait finalement suspendu, mais l’Elfe continua à avancer, le regard prudent et fixé sur le blessé. Un redressement progressif du rôdeur, sur ses derniers pas, fut l’indication pour Malaric qu’il n’y avait rien à craindre, c’est pourquoi il rejoignit bien vite son compagnon, talonné par un Draak intrigué.
K’ell resta dressé quelques secondes auprès du guerrier inconnu, évaluant probablement les chances de survie de ce dernier. Brusquement, son jugement rendu, il s’agenouilla près du mourant et tira vivement sur sa chevelure pour découvrir sa gorge, provoquant un nouveau cri de douleur… Malaric fut saisi par l’opposition née dans ce geste, comprenant aussitôt ce qui n’était pas dit.


* Ami elfe ? Quel souvenir douloureux conduit donc ta main pour, ici, en cet instant, mêler à ce geste l’ombre d’une si cruelle brusquerie ? As-tu, comme je le devine, eu à souffrir des Humains dans ton passé ? Car fort loin sommes-nous des rites d’oraison funèbres que tes pairs, chasseurs, réservent à leur gibier. Murmurés à même les oreilles défaillantes, vos paroles et chants de paix sont autant d’offrandes livrées aux esprits et aux dieux. Apaisées s'en vont les bêtes, en leurs derniers instants, quittant ce monde sans haine. Il me faut donc trouver, une fois de plus, les mots pour éclairer celui qui ne voit pas… *

- Naaaaaan ! Râla le druide en posant une main vive sur celle de son compagnon. Sans attendre plus avant la compréhension de ce dernier, Malaric vint lui aussi s’agenouiller près du mourant, obligeant l’Elfe à lui céder la place. « Eh, le renard ! » Réprimanda t-il le sy'tel'quessir, usant du surnom qu’il lui avait trouvé dès le premier instant. : « T’es plus sympa quand tu buttes un cerf, non ? »

Le druide se délesta de son barda et en extirpa rapidement sa couverture, afin d’en constituer un semblant de repose-tête pour l’inconnu. Ayant pris soin de vérifier l’inéluctabilité du trépas, il s’appliqua à soulager l’Humain autant que faire se peut. Il ajouta devant le masque implacable du rôdeur :

- Le vieux lion y mérite de causer avant de mourir, K’ell. Sinon sa colère et ses regrets y vont hanter ces bois. C’est ça qu’tu veux ?

Malaric croyait fermement que les esprits de ceux morts chargés de regrets, de peines et de peurs risquaient plus que les autres d’aller gonfler les rangs des âmes errantes. Avoir une chance d’exprimer ou de demander quelque chose sur ses derniers instants avait une chance d’endiguer le processus.
S’approchant plus près du mourant, il lui demanda avec plus de douceur, entre deux tics nerveux :
« Alors, vieux lion ? Hum ? C’est quoi qu’tu veux dire à Malaric. Hum ? C’est quoi qu’tu dois laisser derrière toi ? » Le druide malaxait fébrilement une feuille de chêne entre ses doigts sales. Ce n’était pas tous les jours que l’on assistait un mourant.
Avançant son museau sur l’agonisant, Draak émit un geignement plaintif. L’odeur collant aux flèches noires n’avait pas l’air de lui plaire…



Test de Premiers Secours sur l'humain pour le soulager autant que possible.

écrit par: Isórion Mercredi 13 Novembre 2013 à 05h09
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Lieu : A la lisière de la Haute Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Matinée


Malaric Test de premier secours : 5 (dé) + 8 (compétence) -> 13 vs D15 -> Echec

--Resize_Images_Alt_Text-- algrè l’attention portée au mourant, Malaric ne pu empêcher l’inévitable. Il expira quelques minutes plus tard, succombant ainsi à ses blessures mais le druide lui avait permit de se confesser avant qu’il ne trépasse, c’était là peut-être le plus important. Un peu plus en retrait se tenait l’elfe sauvage, il n’avait pas émit la moindre objection quant à l’intervention du Porteur du Loup Argenté, même si selon lui, il aurait été naturel d’abréger ses souffrances. Il s’éloigna à dessein pour laisser les deux humains s’exprimer librement mais conserva une vigilance accrue. Arc en main, flèches en position, il fallait parer à tout éventualité…

Alors même que le blessé cessait de respirer cessait, Draak se mettait sur le qui vie, grognant alors que deux masses imposante firent irruption, des humanoïdes solidement bâtis, au cou puissant et à la face bestiale qu’il n’était pas grand clerc pour identifier dès le premier coup d’œil le mufle porcin et de longs crocs saillants. Des orques ! Et pas des petits. Le premier, à la crinière brune rassemblée en longues nattes hérissées d’ossements, jeta son dévolu sur l’elfe sauvage en brandissant un immense cimeterre et se précipitant sur lui. Les deux trais elfiques frappèrent simultanément l’’armure d'écaille ternie à l’endroit du cœur sans franchement le ralentir. La peau verte percuta de toute ses forces le sauvageon et ils roulèrent sur le sol.

La deuxième bête, le visage terriblement scarifié ne devoir que d’yeux que pour ce cher Malaric et son loup. Avoisinant les deux mètres quarante, la chose était impressionnante,, et voilà qu’il se précipitait sur le novice avec la ferme intention de faire sauter sa tête de ses épaules. Charmante perspective n’est-il pas ?


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Dixième jour du mois du Couchant, Année des Dragons Renégats
(10 Ches 1373 CV)

Lieu : En approche de la lisière de la Haute-Forêt
Temps : temps froid,
Moment : Matinée



MJ
NarrationRak de Delzoun et Braldur Chopefûmante



--Resize_Images_Alt_Text--ak de Delzoun n’était pas nain à rester dans l’expectative, ses compagnons se hissèrent rapidement en selle et se lancèrent à bride abattue en direction de la forêt sur les traces du cavalier. En arrière de la troupe naine, le prêtre et Braldur, ce dernier pu entendre le nain ricaner.



Quelques mots de bon goût sans aucun doute. Le prêtre cette fois le visage sérieux renchérit.



Le groupe de cavalier, Rak en tête ne décela pas de danger imminent ni ne fut l'objets d'embuscade alors même qu'ils s'approchaient de la lisère de la Haute-Forêt. C'est là qu'ils distinguèrent de l'agitation, droit devant eux, à quelques pas de dragons. Des orques certes mais pas seulement...

écrit par: Malaric Mercredi 13 Novembre 2013 à 22h02
Le druide recueillit les dernières paroles de l'humain avec intérêt, serrant une main dont la fermeté déclinait à chaque mot. * Par les cornes du Grand Cerf ! Des troubles en perspective ! * Pensa t-il en entendant son funeste récit.
Puis le guerrier expira dans un ultime gargouillement.

Malaric n'eut pas le temps réfléchir plus avant aux implications de son histoire. Draak grogna un défi qui lui fit relever les yeux, découvrant avec horreur la présence de deux énormes Orques dont les faces exprimait toute la sauvagerie. Le novice n'avait jamais vu de guerriers aussi imposants et, bien que leur accoutrement fut éloigné de celui des guerriers armurés qu'il redoutait, ils lui apparurent comme de véritables monstres d'agressivité.
Le plus réactif des deux se précipita sur K'ell, à peine dérangé par les deux flèches que ce dernier lui décocha avec célérité, et le percuta violemment. Mais le druide n'eut guère le loisir de contempler leurs ébats. L'autre Orque lui fonça dessus.


- Aaayyyy ! Hurla un Malaric effrayé en décampant aussi vite que possible vers les arbres les plus proches. "Draak, pars !"

Le guerrier sylvestre était persuadé qu'une confrontation directe avec l'énorme guerrier orque ne pouvait que lui être fatale. D'abord couper la charge de ce dernier en interposant un gros arbre entre eux, puis laisser le loup l'attaquer par derrière à la première occasion.
Son bâton à la main, Malaric se préparait à faire volte-face dès qu'il pourrait bénéficier de la proximité d'un arbre, espérant que celui-ci pourrait constituer une gêne pour l'attaquant en fonction de ses déplacements évasifs.
Si les choses se passaient comme prévu et qu'il puisse être bien positionné, l'orque devrait contourner un tronc pour l'atteindre, peut-être en étant gêné également par les racines présentes, et sa charge serait brisée. Le surprendre avec un sortilège mineur d'illumination serait alors une bonne ouverture avant de placer un solide coup de bâton et de réclamer l'aide du loup. Qui sait ? Peut-être qu'en le combattant en tenaille, l'un d'eux aurait une ouverture négociable sans se mettre trop en danger ?
Son sortilège d'enchevêtrement restait en secours, mais Malaric avait peur d'être gêné autant que son adversaire à courte portée. Voir de gêner l'Elfe. Mieux vaudrait l'utiliser pour une ultime tentative de fuite.

* Ensuite, que Sylvanus me vienne en aide si je dois survivre à pareille menace !* Désespéra le druide...

Déplacement vers le couvert d'un gros arbre pour briser la charge
En cas de placement réussi :

- Volte-face, bâton prêt en main
- Sort d'illumination pour éblouir l'orque avant de le frapper
- Commande à Draak pour mordre l'orque par derrière mais en restant évasif au possible
- Rester soi-même évasif après le premier coup, sauf si l'orque est suffisamment étourdi pour frapper encore sans risque
En cas d'échec de placement :
- Sort d'Illumination
- Frapper avec son bâton
- Recueillir son âme à Sylvanus...

écrit par: Braldur Jeudi 14 Novembre 2013 à 16h42
Braldur avait sauté en selle à la suite de la petite troupe. Il chevauchait aux côtés du prêtre afin de ne pas le laisser seul au cas où des orques leur tombaient dessus en les prenant à revers. Même si il était apte à se défendre tout seul, il était préférable de lui fournir la possibilité de se concentrer pleinement sur la préparation et le lancement de ses sorts plutôt que de devoir combattre au corps à corps. Sa remarque sur l'honorabilité du combat fit sourire Braldur.



Ils chevauchaient à travers les bois à la poursuite des fuyards en scrutant les alentours au cas où. *A ce rythme, on ne va pas tarder à les rattraper.* pensa-t-il.

Ils déboulèrent alors en lisière de la forêt et aperçurent les orques droit devant eux se jetant sur deux (ou trois) individus. De l'arrière de la troupe, avec ses compagnons devant lui, Braldur ne distinguait pas tout. Il allait néanmoins se jeter dans la mêlée avec un joyeux entrain quand il jeta un coup d’œil en arrière sur Snüd. Ne connaissant pas encore bien les tactiques employées au combat par ses nouveaux compagnons, le nain hésitait.



demanda-t-il plein d'espoir.

écrit par: Rak de Delzoun Vendredi 15 Novembre 2013 à 21h09
Le coeur de Rak de Delzoun battait la chamade. Le sang affluait dans tout son corps. Comme d'habitude, alors qu'un compbat semblait se profiler, le guerrier sentait tout son corps se mettre à son service. Au fond de son âme, il n'aimait pas donner la mort. Mais combattre lui faisait éprouver des sensations impossible à ressentir dans d'autres circonstances.

Et en cet instant, un profond désir de justice le tenaillait. Si ces orques étaient les auteurs du massacre, ils leur fallaient payer
.

- Serrez ! On ne se disperse pas ! lança-t-il à ses subordonnés. Les orques ne sont pas bien loin. Il faut les rattraper.

Faisant corps avec sa monture, le nain d'écu déboula dans une clairière et vit les orques. Déjà, son marteau de guerre se levait.

¤ Ne pas les laisser s'échapper. ¤

Mais soudain, Rak qui s'était focalisé sur les orques, remarqua une autre présence.

écrit par: Isórion Vendredi 22 Novembre 2013 à 13h03
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Lieu : A la lisière de la Haute Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Matinée


PARCHEMIN
Round1
Malariccherche refuge auprès d'une arbre -> action de mouvement
Malaric lance illumination -> Action simple
Orque 1: Jet de sauvegarde de vigueur DD ?? = 7 (dés)+ 3 (vigueur)= 10 -> Echec
Orque 1 est ébloui et subit un malus de –1 sur les jets d’attaque et les tests de Détection et de Fouille.

Draakattaque orque 1
Attaque au corps à corps Draak: 13 (dé) + 3 (morsure)= 16 vs 16 (CA) -> Réussite
Dégats: 7
PV Orque 1-> reste 11 PV

R'ellattaque au corps à corps orque 2
Attaque au corps à corps R'ell: 9 (dé) + 2 = 11 vs 16 (CA) -> Echec
Orque 1attaque au corps à corps Malaric
Attaque au corps à corps Orque 1: 5 (dé) + 4 - 1 (Malus) = 8 vs 14 (CA) -> Echec
Orque 2attaque au corps à corps Malaric
Attaque au corps à corps Orque 2: 16 (dé) + 4 = 20 vs 15 (CA) -> Réussite
Dégats: 8
PV R'ell-> reste 6 PV

Ordre d'initiatives round 2 Malaric-Orques-Elfe-Draak

Round1
3 cavaliers nains entrent en jeu et prennent l'initiative
Thaujärd Dagarkinattaque au corps à corps Orque 1
Attaque au corps à corps Thaujärd: 19 (dé) + 3 = 22 vs 16 (CA) -> Réussite
Dégats: 14
PV Orque 1-> - 3 PV, orque 1 mourant

Braldur Chopefûmanteattaque au corps à corps Orque 2
Attaque au corps à corps Braldur Chopefûmante: 15 (dé) + 3 = 18 vs 16 (CA) -> Réussite
Dégats: 14
PV Orque 2-> reste 4 PV

Reste à jouer Rak de Delzoun-Malaric- Elfe-Draak


MJ
NarrationTous


--Resize_Images_Alt_Text-- alaric joua son va tout à l'offensive des orques, tout allait si vite que la première erreur leur serait fatale. Fort du soutien de sa divinité tutélaire et faisant appel à ses réflexes, il parvint à déjouer l'assaut du "géant" vert quui le prenait pour cible, mieux que ça, un petit tour qu'il avait dans sa manche lui permit de jeter la confusion sur son ennemi qui n'était pas un amoureux des lumières vives. Le gobelinoïde recula sous ce brusque éblouissement permettant ainsi au compagnon animal du novice de s’attaquer à la cuise de la bête. Près de là, le sauvageons poussa un gémissement de douleur et que son sang coulait sur le sol de la Haute-Forêt. L'elfe pensa un instant à sphaelin, laissé en bonne compagnie dans un village à quelques lieux de là et dont l'Art lui serait peut-être utile.

Quelque chose d'autre fit irruption pour la plus grande surprise de tous les protagonistes, celle d'une escouade de nain cavalier vociférant, en premier lieu Thaujärd Dagarkin, roux tatoué qui égrenait un flot de parole dans sa langue natale du plus bel effet, sa hache familiale fébrile qui s'écrasa sans complexe sur la tête de l'orque aux prises avec Malaric. Le colosse vert s'écroula proprement au pieds du druide tandis que le nain hurlait de contentement. Malaric aurait pu être un tantinet consterné si ce n'était l'irruption d'un second nain qui se retrouva par miracle par terre sans la moindre égratignure, frappant allègrement la cuisse de l'orque aux prises avec l'elfe. Un joli coup assurément. Et là Malaric crut bel et bien reconnaître une silhouette qu'il connaissait...

Le prête avait donné sa bénédiction à Braldur Chopefûmante, il ne pouvait pas laisser l’enthousiasme d'une jeune guerrier nain se flétrir en ne le laissant pas combattre. il fallait bien que les jeunes se défoulent. Et Braldur fut à la hauteur en arrivant second sur le lieu du combat. Rak de Delzoun sur les talons.


Reste à jouer Round 2 Rak de Delzoun-Malaric- Elfe-Draak

écrit par: Rak de Delzoun Samedi 23 Novembre 2013 à 21h54
Tout se passa en quelques secondes. Alors que le vent de la course à cheval projetait sa barbe tressées en arrière, le nain d'écu put fixer la scène qui se déroulait sous ses yeux.

En premier, il avait remarqué les deux êtres les plus imposant, en l'occurence les deux orques. Mais la présence d'un humain et d'un loup ne lui échappèrent pas. Et certainement comme ses compagnons, il se dit que l'homme ne pèserait pas lourd face aux orques
.

¤ Que fait cet homme ici ? Il est du village ?¤ eut le temps de se demander le guerrier.

Mais cette pensée disparut bien vite, emportée par le combat. Car sous ses yeux réjouit, un orque s'écroulait déjà sous les coups de Thaujärd, et le second semblait en mauvaise posture grâce à l'action superbe de Bralbur.

¤ Ce petit mérite. ¤

Déjà, Rak se trouvait au niveau de l'orque survivant, ayant ralentit sa monture tout en assurant la tenue de sa main sur son marteau de guerre levé pour frapper.

- !! hurla-t-il. !



Rak tente de frapper l'orque survivant de son marteau de guerre.

écrit par: Malaric Dimanche 24 Novembre 2013 à 08h52
- Par les fesses ridées de l’Archidruide ! S’écria Malaric en abattant négligemment son bâton sur le crâne de l’Orque qui avait tenté de l’occire, histoire d’être sûr de son trépas. « Frère Ours ! » Hurla t-il de joie, levant les bras en reconnaissant son ancien compagnon Braldur et en l’appelant par le surnom dont il l’avait affublé dès le premier jour.

* Ah ? C’est donc pour ça que Frère Ours m’avait laissé tout seul ! Compris soudainement le servant de la Nature. Il avait besoin de se reproduire… Il s’est trouvé une femelle et ils sont plusieurs maintenant ! Bien ! Une bonne chose ! Rester tout seul, c’est bon pour les scorpions. Ou un bardot arthritique. Ou peut-être une vieille tique sclérosée…*

Poursuivant mentalement le réarrangement du classement des créatures les plus solitaires, le druide s’avança rapidement vers R’ell, craignant que celui-ci ait subi une blessure trop grave et se préparant à lui porter des soins. Les renards étaient vaillants une fois acculés, mais pas bien solides. Tout le monde le savait.

Les Nains, montés ou non, étaient encore tout vociférant, en totale ébullition. Malaric naviguait entre eux en gesticulations alarmées avec force geignements, craignant de prendre un mauvais coup destiné à une peau plus verte que la sienne. Sa peau consacrée par la Terre-Mère méprisait décidément trop les rencontres métalliques vives…



Déplacement vers R'ell en évitant les mauvais coups et Soins Légers dès que possible sur l'Elfe.

écrit par: Isórion Mardi 26 Novembre 2013 à 10h16
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Lieu : A la lisière de la Haute Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Matinée


PARCHEMIN
Fin du round 2
Rak de Delzounattaque au corps à corps Orque 2
Attaque au corps à corps Rak de Delzoun: 11(dé) + 10 = 21 vs 16 (CA) -> Réussite
Dégats: 12
PV Orque 2-> - 8PV

Orque 2 mourant
PV Orque 2-> - 8PV

Je considère les deux orques comme morts.
Malaricporte assistance à R'ell
Premiers secours Malaric DD 15: 14 (dé) + 8 = 22 -> Réussite
Fin du combat


MJ
NarrationRak de Delzoun, Braldur Chopefûmante et Malaric


--Resize_Images_Alt_Text-- ’intervention de Rak de Delzoun fut elle aussi décisive, on ne pouvait guère en doute. Le guerrier nain, vétéran aguerrit de la Compagnie des Marches n’était pas un nain à sous estimer. Les deux orques trépassèrent en un rien de temps devant la charge inopinée de cavaliers nains tandis que Malaric se faufila avec habilité jusqu’au corps du sauvageon qui malgré la plaie béante à son abdomen faisait état d’une remarquable maîtrise de soi. Son barde conjugué à ses talents naturels eurent tôt fait de stopper l’hémorragie. Mais le teint subitement cadavérique de l’elfe et la mare de son sang qui baignait l’herbe hivernale montrait clairement qu’il avait besoin de soin plus approprié. Une des solutions que le porteur du Loup Argenté pouvait envisager était de conduire l’elfe au plus tôt dans le village gnome dans lequel il avait laissé Sphaelin, Godrick et Lorindol. Le petite équipée de la Confrérie des Gardiens Sylvestres devait enquêter sur des mouvements inhabituels de maraudeurs orques dans la région ainsi qu’une agitation un peu trop visible dans des ruines de l’ancienne Earlann situées un peu plus profondément dans la forêt. Une chose était sûre, il fallait se décider. Le druide terminait son affaire quand il vit se dresser près de lui Braldur Chopefûmante, Frère Ours comme il aimait à le nommer, un nom prédestiné pour ce valeureux fils de la pierre qui se destinait à rejoindre la Compagnie des Marches ? En tout cas, c’était là des retrouvailles inattendue pour deux anciens compagnons de route.

Non loin d’eux, Rak de Delzoun lançait déjà ses ordres à la manière de tout bon sous-officier. Thaujärd Dagarkin fit le tour des corps et son premier examen en digne connaisseur de la race des orques fut sans appel :[i]


][ ][

L'éclaireur retourna le corps sans vie du gobelinoïde et repéra autour du cou un morceau de métal martelé à la va vite, une aberration pour tout nain, sur lequel était représenté ce qui ressemblait à un croissant de lune noire. Le nain roux arracha le pendentif



MJ
NarrationSphaelin, Godrick et Lorindol


--Resize_Images_Alt_Text--ue de chemin parcourut pour les trois compagnons qui se trouvaient en ce milieu de matiné devant Lérényo, patriarche de la tribu de gnome des forêts visiblement soulagé de l'aide apportée par les Porteurs du Loup Argenté. L'arrivée de deux humains, d'un nain et de deux elfes dans ce petit village constitué de huttes bien arrangées n'avait pas manqué de semer rapidement la confusion chez ces êtres mètres qui n'aspiraient qu'à vivre cachés et tranquilles mais encore fallait-il qu'ils le soient, tranquilles. Le gnome au visage ridé, à la chevelure blanche immaculée coiffé de manière à former une sorte de casque lourd du dénommé Lérényo, encadrant des traits marqués par l'âge à la peau de la couleur de l'écorce d'un vieux chêne, avait fait appel à la Confrérie pour plusieurs choses. La première, une de leur famille était inconsidérablement tombés sur des maraudeurs orques, et le résultat ne s'était pas fait attendre, les trois adultes et les cinq enfants furent massacrés. Les forestiers du village envoyés pour enquêter avaient fait état de la présence anormal d'orque d'un clan inconnu sur les terres d'un petit clan d'orques qui s'était vivait non lui ruines earlanni qui recèleraient quelques artefacts intéressant. Le clan des Lunesnoires. Les autres orques venait d'au-delà de la Haute-Forêt. La deuxième chose c’était que plusieurs guérisseurs de la tribu étaient absents, à la recherche de feuilles et d’herbes pour le clan mais en attendant plusieurs familles montraient des signes de fièvres inquiétantes. Malaric et Sphaelin de par leur présence et leurs connaissances avait gagnés grâce aux yeux des gnomes en sauvant plusieurs enfants en bas âge. Malaric avait quitté le village avec un guide elfe pour voir un peu ce qui se passait à l’extérieur. Chargé par Jenane d’enquêter sur ces mouvements orques et de voir ce que cela cachait en réalié , Godrick Dolric attendait le rapport du druide. Lorindol Evesneth fut celui qui dès la première rencontre avec la tribu gnome le mieux reçu et pour cause, bien que son apparence et ses manières ne ressemblaient guère à celle des elfe sauvages qu’ils avaient plus l’habitude de voir, il appartenait à la race elfique, et de fait plus proche d’eux. Lorindol comme Sphaelin ou encore comme Malaric étaient depuis peu des novices des Gardiens Sylvestres un choix de vie, tous avaient découvert avec surprise la cité du Saule Argenté et vus de l’intérieur la vie que l’on menait à Thüldae. La présence de l'Ar'Tel'Quess n'était pas anodine, celui qui se destinait à rejoindre la branche des Gardiens des Mystères avait pour principale mission d'apporter ses connaissances et son art dans ce qui seraient peut-être amenés à découvrir.

Assis sur des rochers moussus, Lérényo parlait d'une voix à peine audible en direction de Godrick, sphaelin Lorindol, en espruar car il ne maîtrisait pas du tout le commun , ce qui faisait de Lorindol le seul à communiquer avec lui puisque aucun de ses compagnons ignoraient tout de l'espruar, le sylvestre ou encore moins le gnome. L'elfe solaire n'avait pas chômé ces derniers jours en assistant chacun de ses compagnons en guise d’interprète. Le patriarche répondait aux questions des fils de Thüldae



écrit par: Lorindol Mercredi 27 Novembre 2013 à 23h00
Tout c'était accéléré depuis son départ d'Aglarond.

Le voyage en valait cependant la peine, découvrir la haute foret vestige des premiers jour du monde, de l' ancien royaume elfique d'Earlann et maintenant refuge des races sylvestres était déjà pour Lorindol un élément d'émerveillement apte à aiguiser son appétit de découverte.

Lorindol avait vite apprivoisé les lieux, comme si le village et ses chênes millénaires étaient une partie de son histoire familiale. Son premier regard sur le Saule argenté resterai gravé dans sa mémoire à tout jamais. Le mage avait respectueusement remercié Corellon de lui avoir permis de découvrir ce sanctuaire sylvestre.

Godrick et lomion étaient de bon compagnon de route, et Lorindol pris le temps nécessaire pour s'imprégner des engagements de la confrérie des gardiens sylvestres pour finalement accepter la proposition de rejoindre en tant que novice les porteurs du loup argenté.

Lorindol intégrerai peut être, si il en était digne, la confrérie des mystères pour suivre les pas Azur'ael ombrelune ; protéger Thuldae contre tout ce qui cherchait à lui nuire et prouver que le peuple d'éternelle rencontre ne se détournait plus des affaires du continent.

C'est donc avec concentration que le mage se trouvait à servir d'interprète à Godrick et Sphaelin. Le patriarche gnome Lérényo parlait d'une voie faible mais dans un espruar compréhensible.


- Compagnon, le patriarche Lérényo nous fait savoir qu'il y a peu un groupe d'orque est venu de l'extérieur de la haute foret chez le clan autochtone des Lunesnoires. Ils sont apparemment repartis avec certains de leur guerrier dont l'un des fils du chef de clan, un dénommé Iruck. Pour lui, cela ressemble à une ambassade. Certains de ces guerriers, dont un grand orque à l’œil rouge, sont resté chez eux. Enfin plusieurs émissaires d'autres clans plus petit ont été vus chez les Lunesnoires. Eux mêmes, sont partis avec les orques venus d'au-delà de la frontière. -

- Compagnons, souhaitez vous poser par mon intermédiaire quelques questions à Lérényo ? -



écrit par: Malaric Jeudi 28 Novembre 2013 à 05h23
Malaric redressa légèrement le dos en entendant approcher le Nain Braldur. Il était profondément ravi de retrouver son ancien compagnon de route, d’autant plus d’une manière aussi inespérée, mais ne le montrerait pas directement, comme il était dans ses habitudes. Avec lui, il ne fallait jamais s’arrêter aux apparences.

- Humpf ! » Grogna t-il en un reniflement faussement dédaigneux. « Tu sens toujours aussi mauvais, frère ours ! » Puis tournant un œil malicieux vers le tout nouveau confrère des Marches, il ajouta : « Mortes-couilles ! Pis t’as failli être en retard et laisser crever ce pauv' Malaric ! »

Le druide se releva, satisfait des attentions qu’il avait pu prodiguer au rôdeur elfe, et s’étira comme s’il avait dû tenir la même posture pendant des heures.

- Haaa ! » Lâcha t-il en faisant mine d’étirer ses membres. « J’suis trop vieux pour ces bêtises. Sylvanus choisit bien mal ses serviteurs. »

Se tournant vers le guerrier, il tapota la cuirasse de ce dernier du bout de son bâton, le regard dépréciateur mais amusé.

- Mouais… T’as maigri, l’ours. La bonne cuisine de Malaric t’a manqué, à ce que je vois.

Le gardien sylvestre faisait référence aux nombreux mets improbables qu’il avait tenté de faire gouter au Nain durant leurs quelques mois d’errance commune, s’évertuant à lui en vanter les mérites si méconnus : insectes, mousses, écorces, champignons, vers… Il s’amusait follement chaque fois de voir les réactions dégoutées de Braldur. Pourtant, la forêt regorgeait de trésors nutritifs à qui savait quoi récolter. Et Malaric lui-même continuait à découvrir avec émerveillement de nouvelles saveurs chaque jour, même s’il s’empoisonnait parfois, un peu…

- Bon, c’est pas tout ça, mais va falloir faire quelque chose pour mon ami R’ell. J’ai amélioré son état mais l'a besoin de vrais soins et d’un bon lieu de repos. Pis vous avez des chevaux et moi j’suis trop sec pour le porter ben loin. J’connais un p’tit patelin pas trop loin. Un endroit à Gnomes où on s’occupera bien de lui.

Le druide se gratouillait la barbe en réfléchissant, comme y cherchant parfois une vermine que l’on ne distinguait pas mais que l’on avait aucun mal à imaginer.

- Le vieux lion qu’est mort, là – il désigna le cadavre de l’Humain, y m’a dit qu’y s’appelait Toaster Mec Hard. Ou un truc comme ça… Pis qu’y bossait pour les Marches d’Argent. Y vient de Jante-à-lard ou Jalle-en-Tard… J’sais plus ! L’effort de mémoire était inhabituel pour Malaric lorsqu’il s’agissait de noms étrangers à la Nature elle-même. Y surveillaient le Sud-Est des Marches avec son ami Nain, euh, Al-Dort, pis y z’ont suivi des Orques qui filaient des montagnes Nées-Terres jusqu’à Tertre Noir. Là, y z’ont découvert que les Orques des montagnes y fricotent avec les Orques des forêts. Un machin diplomatique qu’il a dit. Y z’ont tous fait une grosse fête pis y z’ont cassé un village du coin pour finir la fête et y z’ont filé vers les montagnes avec les marmots du village. Le lion et son ami se sont fait chopper quand ils se barraient de là...

Le druide se racla la gorge et lança un gros crachat sur le cadavre de l’Orque proche, sans même y réfléchir.

- Quelques amis sont là où j’veux amener R’ell et y z’ont sûrement besoin de savoir c’que l’ vieux lion m’a raconté avant de crever. Ça a à voir avec des trucs qu’y cherchent déjà, j’crois bien. Pensivement, il ajouta : « Pour sûr, y s’passe de drôles de choses dans la région, l’ours. Crois-moi. C’est jamais bon quand les troupeaux d’Orques discutent autant. C’est pas fait pour jacasser, un Orque. Ça récupère plein d’idées dans la tête et ça casse tout pour s’la vider… »

écrit par: Godrick Dolric Jeudi 28 Novembre 2013 à 22h54
Dès son arrivée à Thüldae, Godrick eut la bonne surprise d’apprendre que l’oiseau qu’il avait recueilli quelques mois auparavant était en pleine santé. A peine avait-il franchi les barrières magiques de la vaste cité, que ce dernier vint se poser sur son épaule pour le saluer comme il se doit. Son plumage noir et blanc ne laissant personne indifférent, il piaffa de joie à l’idée de retrouver celui qui l’avait sauvé. Le nain eut alors l’idée de le baptiser Charabia. Il passa les premiers jours à se reposer et à lui apprendre des tours que seul un animal de compagnie pouvait réaliser. Il écouta aussi les conseils des fauconniers qui offrirent un nid à son aigle, ainsi le volatile pourrait revenir à Thüldae prévenir d’un danger ou simplement se reposer, avec l’accord du Vigoureux bien-sûr.
Il profita aussi de ses quelques jours pour apprendre à manier sa redoutable arme, qui avait subie une bien belle transformation grâce au cousin de Lorindol. En effet, elle infligeait maintenant une morsure de froid à quiconque se la prenait en pleine face, ou partout ailleurs !
Et chose plus surprenante encore, le nain réalisa qu’il pouvait jeter des sorts ! Lui qui n’était guère à l’aise avec la magie, se réveilla un jour avec le don d’immobiliser ses adversaires grâce à la végétation. Sa Divinité lui réservait décidément des jolis tours !
Il se sentait plus fort et plus apte à communiquer avec la nature, c’est pourquoi il accepta sans hésitation de se joindre à Lorindol pour défendre une tribu de gnome, harcelée par des orques à la lisière de la Haute-Forêt.
Sur le chemin il fit à peine connaissance avec Sphaelin, une nouvelle recrue des Gardiens Sylvestres, tant il était impressionné de voir Charabia voler autour de lui, mais il savait qu’il apprendrait bientôt à le connaître.
En arrivant dans le petit village des gnomes, il demanda des renseignements sur leur mission mais dû attendre l’arrivée d’un certain druide pour en apprendre davantage. Néanmoins le peu qu’il entendit lui permit de se faire une idée sur leur prochain périple.
Ensuite grâce à la traduction de Lorindol, il put écouter les faits narrés par Lérényo. Il demanda à l’elfe, si le patriarche de la tribu pouvait leur présenter les forestiers du village qui avaient enquêtés après le massacre des cinq enfants et des trois adultes, peut-être ces derniers pourraient leur en dire davantage et pourraient même les amener sur les lieux du carnage.


- Cette histoire d’orques ne me dit rien qui vaille ! Par ma barbe ! Je ne serais pas un nain si je laissais ces malheureux sans défense ! Allez mes amis, allons trancher ces sales faces porcines !

écrit par: Sphaelin Vendredi 29 Novembre 2013 à 16h46
Le monde n'allait pas du tout, du tout bien. Pire, tout allait de travers. C'était comme un mauvais rêve duquel on ne ressort que plein de vertiges avec une goutte de sueur sur la tempe. Ils étaient tous petits! Tous! Partout, des petits, des courts sur pattes avec d'énormes nez et des coiffures excentriques. De tout petit humains qui vivaient dans un monde à leur dimension. Voilà, les repères cardinaux, essentiels au bon équilibre des gens d'une taille "normale" si cela avait encore un sens, s'effaçaient et semblaient même rire en se dissolvant à travers les faciès de tant de gnomes. Sphaelin, humain d'une taille humaine, qui connaissait avant toute chose des constructions aux dimensions humaines - ou au moins égal à l'égo de certains grands propriétaires - se trouvait dans une situation tout à fait étrange, et pourtant il avait fait le vœu de vouloir découvrir toutes sortes d'exotismes et il était pour le moins servi. Tous petits, pas plus haut que trois pommes avec d'énormes nez trônant majestueusement en plein milieu du visage. Ce n'était pas des nez ordinaires ça, pour sûr. Aux premiers abords, Sphaelin cru se trouver dans une de ces communautés de hins qu'il appréciait d'autant plus qu'ils étaient relativement rares. Et au fur et à mesure, la donne changeait et c'était lui l'étranger dans un monde qui n'était pas fait à sa taille. Il lui fallait quelques temps avant de s'habituer à ce nouvel univers si particulier. Il ne connaissait en vérité rien à la race des gnomes. Il n'en avait pour ainsi dire jamais vu, du moins si cela eut été le cas, il avait du les prendre pour des hins un peu grassouillet et de loin, sans doute. Si les premiers instants, Sphaelin dut faire d'immenses efforts pour se déplacer dans ce microcosme il finit par se trouver une véritable utilité en offrant ses capacités en tant que guérisseur. La communauté frappée par une épidémie de fiévre. Cela avivait en lui de très mauvais souvenirs, ceux de sa sœur mourant à la suite d'une maladie mystérieuse, sans cause ni raison. Il ne pouvait se laisser faire une tragédie identique, connaissant dans sa propre chair la douleur du deuil aussi s'était-il activé à rechercher n'importe quelle moyen afin d'endiguer la propagation du mal. Toujours, quand il se penchait sur le front bouillant d'un malade, son pendentif à l'effigie d'une étoile des vents entouré d'un double cercle, symbole de son sacerdoce semblait reluire d'intensité. Il avait mis un point d'honneur à ne pas le laisser comme d'habitude sous les vêtements mais à le montrer de façon ostentatoire comme un signe évident de sa capacité et de sa volonté.

Malgré toutes les dissemblances existantes entre cette société de gnomes et son univers connu, Sphaelin y trouvait une attirance certaine entre la recherche d'une solitude farouche, une volonté de mise à l'écart du monde, une forme de solidarité avec ses pairs, une vie pastorale au sein du vaste cosmos forestier. Les premières véritables marches de son destin en tant que disciple du Chevaucheur du Vents étaient marqués du sceau de l'originalité et de l’intérêt. Curieux de cette communauté, il avait fortement mis à contribution l'elfe Lorindol, traducteur interprète désigné par l'office de la nécessité, visiblement seul à pouvoir communiquer de façon suffisante avec les gnomes pour ne pas se perdre dans un labyrinthe de quiproquos, afin de se renseigner sur leurs coutumes, leur légendes et évidemment leur cosmogonie et leur panthéon, rien de moins intéressant. Il ne manquait plus au prêtre qu'à apprendre la langue mais son temps était compté et il sentait une réticence polie à tant de questionnements et d'intérêt. Mais son isolement linguistique se dissipait rapidement. Il avait ainsi croisé la route d'un illuminé un peu à sa manière, un certain Malaric qui s'était porté parti prenante d'une expédition à l'extérieur. Sa perception de l'univers avait un certain charme et le clerc se trouvait avec lui certaines similarités. Il y avait aussi ce nain, Godrick Dolric, dont il n'arrivait jamais à déterminer le prénom du patronyme, toujours accompagné d'un volatile bichrome qui avait décidé de faire de lui son piton rocheux autour duquel tourner, encore et encore. Voilà une chose tout à fait excentrique. Comme lui, ses nouveaux compagnons avaient été envoyé ici pour une affaire de conflits territoriaux. De ce qu'il avait pu comprendre, il s'agissait d'orques, visiblement peu amènes, voir même belliqueux. Ils étaient hais partout, sans distinction, si bien que même en Valprofond ceux qu'on appelait de façon polie les sangs-mêlés étaient gardés à l’œil et courtoisement invités à déguerpir. Les sbires du Zhentarim , de Cyric et autres drows et atrocités de Cormanthyr étaient déjà une peine suffisante pour les habitants des Vaux.

Les nouveaux prétendants au sein de la Confrérie des Gardiens étaient invités à une réunion avec le patriarche gnome afin de discuter de l'affaire. Sphaelin attendit derrière Lorindol que ce dernier traduise les paroles du vieux chef. Des orques se réunissant, d'autres restant sur place et une partie s'éloignant. Mauvais mélange. Le clerc n'avait pas affiché le moindre sourire depuis bien longtemps et son visage n'exprimait que l'austérité et le sérieux face à la situation du moment. A sa grande déception, Sphaelin ne savait que trop peu des coutumes des orques. Son ancien groupe en avait mis quelques uns à terre mais lui n'avait jamais participé à un combat, se contentant de soigner les blessures et bénir les combattants. On lui avait dit que ces êtres modelés de la seule colère ne se regroupaient rarement que pour fondre en horde sur des villages, assouvissant leurs pulsions sanguinaires dans un déferlement unique de rage. Que divers clans se rassemblent ainsi sous la houlette d'un seul n'augurait rien de bon. Lorindol se proposait de questionner le patriarche gnome sur les évènements.


- Si ce n'est déjà fait, veuillez accepter encore mes salutations Patriarche. Je viens de loin et je n'osais pas même imaginer pouvoir rencontrer un peuple comme le vôtre. Il est regrettable que j'ai à le découvrir au cœur d'une si sombre série de drames, croyez le bien. J’acquiesce à la demande de notre fauconnier de pouvoir échanger avec les forestiers du village mais j'aimerai aussi savoir si vous aviez déjà eu à faire avec ce ou ces clans orques par le passé. Auriez-vous une idée de leur présence ici ? Et ceci n'a peut-être aucun rapport mais en avoir le cœur net me soulagerait, pensez-vous qu'il y ait un rapport, aussi mince soit-il entre les quelques cas de fièvres de vos camarades et ces mouvements d'orques ?

écrit par: Rak de Delzoun Dimanche 01 Décembre 2013 à 21h27
Rak de Delzoun vit avec un grand plaisir, son marteau remplir son office, à savoir mettre l'orque proprement et rapidement hors de combat. Ceci fait, le nain d'écu amena sa monture auprès Thaujärd et descendit à terre. Flattant l'encolure du poney encore essouflé par le galop, il l'attacha à une branche basse, tout en lui laissant assez de mou pour pouvoir se régaler de l'herbe qui poussait en abondance.

¤ Il mérite bien cette récompence. ¤

Puis Rak se concentra pour écouter ce que l'éclaireur avait découvert sur les cadavres.

- Un orque des montagnes et un orque gris. Curieux assamblage. D'ordinaire, ils s'évitent ? Non ? S'ils ne se tapent pas les uns sur les autres.

Détaillant le pendentif trouvé au cou de l'orque gris, le guerrier soupira :

- Je ne sais pas ce que veut dire cet insigne. Et ça explique pas ce que ces deux là faisaient ensemble.

L'attention du chef du petit groupe fut attiré par l'humain et Bralbur qu'il rejoignit. Il l'écouta parler longuement.

¤ Ah ! Bralbur le connaît. Curieuse coïncidence. Mais qu'est-ce qu'il peut parler celui-là ! ¤

- Bonjour, je suis Rak de Delzoun, frère-ours de la Compagnie des Marches, se présenta-t-il quand il put placer un mot. Heureux de rencontrer un ami de Bralbur. Et apparemment, nous sommes arrivés juste à temps. C'est vraiment du hasard. Nous faisons une patrouille dans les environs pour voir si la population a besoin de quelque chose. Mais nous sommes arrivés trop tard pour le village. ALors comme ça, les orques des montagnes et ceux des forêts se sont rassemblés, et ils ont détruits ce village et tués les habitants pour le plaisir ? Vous êtes sûrs pour les enfants ? Ca expliquerait qu'on a trouvé aucun cadavre d'enfant. Combien ont-ils d'avance ? On pourrait peut-être les rattraper. Mais ils sont combien ?

écrit par: Braldur Mardi 03 Décembre 2013 à 21h36
Leurs ennemis ayant succombé, Braldur poussa un soupir et essuya distraitement la lame de son arme sur les frusques que portait l'un des orques. Son regard tomba sur le druide s'agitant en tout sens. Il reconnut immédiatement son ancien compagnon de route Malaric. Ils avaient partagés leurs aventures quelques temps avant que leur route ne se sépare.

Il n'eut cependant pas le temps de s'en étonner, Malaric l'avait également reconnut et, comme à son habitude, déblatérait à qui pouvait l'entendre un charabia que lui seul comprenait. Cela amusait intérieurement Braldur qui avait appris à apprécier la compagnie de l'humain.

Quand Malaric lui reprocha d'avoir faillit arriver trop tard, Braldur lui répondit :

- Bwarf! Un coup sur la tête ne t'aurait pas fait de mal, l'asticot.

Rak, s'approcha d'eux et fut surpris de voir que Braldur et Malaric se connaissaient. Malaric étant partis dans une tirade sérieuse pour une fois à propos de la présence des orques et du massacre des villageois, Braldur préféra s'abstenir de commentaires. Il aura tout le temps plus tard pour évoquer leurs aventures passées.

Ainsi les orques détenaient les enfants du village. Ils ne pouvaient pas les laisser entre leurs mains. Qui sait ce qu'ils leur feraient subir. Mais d'un autre côté, l'elfe blessé devait être emmené pour être soigné et il serait certainement intéressant de rencontrer les camarades de Malaric.

Il s'adressa à Rak :

- Chef, l'elfe a besoin de soin. Malaric ici présent, doit l'emmener rapidement à son village et ça ira plus vite avec des chevaux. Mais on ne peut pas laisser le reste des orques prendre trop d'avance surtout avec les enfants.

*Il réfléchit un moment*

-Laisser moi, partir avec Malaric et l'un de nos compagnons jusqu'au village. Nous rencontrerons les amis de Malaric, y laisserons l'elfe aux bons soins des Gnomes et reviendrons avec des renforts. En attendant vous pourrez suivre les orques en nous laissant une bonne piste bien visible. Je pense que si Thaujärd m'accompagne, nous ne craindrons pas grand chose et il retrouvera facilement votre trace.

écrit par: Isórion Jeudi 05 Décembre 2013 à 06h59
MJ-Post intermédiaire
Narration Rak de Delzoun, Braldur Chopefûmante et Malaric


--Resize_Images_Alt_Text--nüd Orétoile, prêtre de Clangeddin Barbedargent arriva à la hauteur de Rak de Delzoun et prit à son tour position, de manière extrémement claire.



le vénérable nain poursuivit mais en privilégiant cette fois le commun.

- Des enfants des Marches ont été enlevées pour une raison inconnue, nous devons mener nos investigations et les réponses à ces investigations se trouvent par là.Il pointa le doigt vers l'ombre des Montagnes, dans le direction opposée."C'est la notre priorité. Toutefois Braldur a raison, qu'il accompagne cet humain et cet elfe dans le village. Raurinn Froidmarteau, de Thaujärd Dagarkin resteront avec moi à Tertre Noire tandis que toi, Rak, tu pourrais les accompagner. Donnons-nous rendez-vous d'ici deux jours à cet endroit précis pour savoir quelle piste à explorer.Le prêtre toucha le bras de Rak de Delzoun:"

MJ Post intémédiaire
NarrationSphaelin, Godrick et Lorindol


--Resize_Images_Alt_Text--érényo écouta avec attention les questions de Sphaelin tandis que Godrick, plus pragmatiquen se proposait déjà de trancher quelques têtes d'orques et cela dans les minutes qui allaient suivre. Une stratégie comme une autre et qui convenait comme il se devenait à notre nain passionné. Et le patriarche répondit aux interrogations du fils de la pierre et du prélat de la manière aussi simple que possible.

[Espruar]Nos forestiers sont repartis, ils ne reviendront que d'ici quelques jours sauf si un danger imminent allait abattre sur les nôtre. Nous avons veillé à accroître notre surveillance des abords de notre village. Mes craintes...mes craintes sont qu'un raid de grande envergure se prépare et qu'e alliance se soit formée avec des orques venus des montagnes ou en passe de l'être. La forêt bruisse tellement de rumeurs ces dernières lunes, des rumeurs néfastes où la mort rôde à chaque pas que j'aimerai que nous puissions éviter une nouvelle tragédie. peut-être que votre ami Malaric qui rôde à la frontière a-t-il apprit des choses?

Le patriarche fixa son regard sur le jeune humain.



écrit par: Malaric Jeudi 05 Décembre 2013 à 08h58
Alors que Snüd Orétoile prenait la parole, Malaric se mettait en devoir de chasser la minuscule fée qui lui tourbillonait autour de la tête, grommelant un vague "Du balai, p'tite garce !"

* Ben y savent c'qu'ils veulent, ces loustics ! * Pensa le druide en constatant que les Nains envisageaient sans se défiler de poursuivre les Orques et le danger qu'ils représentaient. * C'est pas des oursons, ceux-là. Des vrais ours des cavernes, plutôt. Ouais ! *

Profitant de ce que le prêtre prenait à part le chef Rak de Delzoun, Malaric se tourna vers son ami Braldur.

- Tu sais, mon gars, y vaut mieux qu'on y aille que tous les deux, au village. Laisse ton copain Tôt-Jar les suivre. Il y a bien plus de risques par là où ils vont. Faut une demi-journée pleine pour le trajet au village et les chevaux ne pourront pas aller bien vite dans les bois. Ils sont plus utiles vers les montagnes, sauf pour porter K'ell...

Puis se tournant vers Rak et Snüd qui venaient de finir leur aparté, il ajouta :

- Ouuaaais ! Se retrouver ici dans deux jours, c'est une bonne idée, ça. Parce que mes potes, au village, ils s'amuseraient bien avec une bande d'ours comme la votre. Eux, c'est plutôt faucon, renard... Enfin, des lanceurs de sorts, quoi. Même si je ne les ai jamais... Oh ! Un porte-gigne rayé !

Malaric s'élança en une trajectoire erratique à la poursuite d'une grosse mouche flamboyante, oubliant les Nains...

écrit par: Rak de Delzoun Samedi 07 Décembre 2013 à 21h38
Rak de Delzoun écouta les uns et les autres exprimer leurs idées. En effet. Que faire maintenant si l'on considérait le blessé, le village plein de morts, et les enfants à sauver ?

¤ Oui, que faire ? ¤

Bralbur qui s'exprima le premier penchait pour s'occuper du blesser.

Snüd voulait rester avec les éclaireurs à Tertre Noir pour donner des sépultures décentes aux villageois assassinés.

Enfin le curieux humain, ami de Bralbur, annonçait pouvoir disposer de renfort au village où pourrait être soigné l'elfe
.

¤ Quel langage il a ce gars. Et malpoli en plus. Il a même pas répondu à mon salut. ¤

Le coeur de Rak et son impulsivité naturelle le poussait à poursuivre dès maintenant les orques pour délivrer les enfants. Mais il devait se comporter en chef, pas en guerrier irréfléchi. Aussi pencha-t-il pour les différentes propositions. Et il tenait à sélectionner ceux qui se porteraient volontaires pour pousuivre les orques.

- Bien. Bralbur ! Malaric ! On a va s'occuper du blessé. On va confectionner une sorte de traineau avec deux grandes branches qu'on attachera à ton poney Bralbur. Snüd, si tu pouvais prêter ton poney à Malaric, on pourrait revenir plus rapidement. Et tu vas donc rester ici à Tertre Noir pour enterrer ces malheureux avec Raurinn et Thaujärd. Nous ferons vite. Et on reviendra avec des renforts. Si vous avez rien à rajouter, en avant !

écrit par: Lorindol Samedi 07 Décembre 2013 à 22h51
Lorindol traduisit les réponses du vieux Lérènyo consciencieusement comme à son habitude.

- Compagnons, il nous faut contacter Malaric de façon urgente et prendre des mesures pour assurer un semblant de protection à ce village confronté à ces maudites peux vertes ou du moins en arranger l'évacuation.

- Je ne suis pas un stratège militaire mais une attaque contre une troupe d'orque indéterminée me semble impensable au vue de notre équipe restreinte, même avec ta hache et ta vaillance Godrick. -

- Actuellement, nous ne savons que trop de chose sur ce regroupement d'orque pour préparer un plan de lutte, je penche plutôt pour une solution d'évacuation des habitants. Le village dispose t'il d'une cache que nous pourrions sécuriser ? Si l'on considère que les forestiers locaux sont capable de prévenir le village suffisamment tôt, est il envisageable d'y regrouper les habitants assez rapidement ? -

- Un autre point m'interpelle, Sphaelin crois tu pouvoir identifier cette fièvre, est elle d'origine "naturelle" ou profane ?, j'ai beau chercher au fond de ma mémoire mais rien ne me vient pour l'instant, peut être me manque t'il une liste des symptômes pour y voir clair. Cette maladie est un frein à l'évacuation si elle persiste. -

Laissant ces compagnons ingurgiter son flot de parole, Lorindol pris soin de ne pas exclure le vieux gnome de la discussion.

HRP / Lorindol fait appel à ses connaissances mystère + 10 et/ou nature +9 pou tacher d'identifier le mal atteint les habitants.

écrit par: Godrick Dolric Dimanche 08 Décembre 2013 à 16h26
- Ce sont donc ces maudits orques qui sont à l’origine de cette maladie ! Que de vils scélérats ils ne reculeront devant rien ! Je serais d’avis d’en capturer un pour le questionner. Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé la langue des puants mais ça devrait vite me revenir !

Le nain chercha dans sa mémoire un souvenir qui pourrait lui permettre de mettre un nom sur cette fièvre. Il était encore jeune lorsqu’il avait vécu caché dans une grotte remplie d’orques, mais peut-être avait-il surpris une discussion, ou même un être malade sans s’en rendre compte. Il réfléchit quelques instants puis reprit la parole.

- Tu as raison Lorindol, nous devons trouver un moyen d’évacuer ce village au plus vite au cas où une nouvelle attaque surviendrait. Je me doute que ces habitants ne veulent pas le quitter mais ce sera temporaire, ils pourront revenir y vivre dans quelques lunes. Mais en attendant ils doivent se cacher autre part. Essayez d’en apprendre plus sur les lieux, je vais quand à moi partir avec un forestier pour tenter d’intercepter ce Malaric ou tout du moins prendre des nouvelles des gardes partis en surveillance aux abords du village. Si par chance nous croisons un groupe d’orques, je saurais rester discret. J’essayerai même d’en capturer un et le ramener ici vivant. Si je ne suis revenu à la fin de la journée, envoyer moi du renfort.

Avant de partir Godrick attendit la réponse de Sphaelin, ce dernier aurait peut-être un autre plan d’action à proposer.

Godrick test connaissance nature : +7 et connaissance mystère : +2, afin d’en connaître davantage sur la maladie.
Ensuite il demande à partir avec un forestier pour retrouver Malaric au plus vite, avoir des nouvelles des gardes et surtout, tenter de capturer un orque.

écrit par: Braldur Lundi 09 Décembre 2013 à 11h54
Braldur ne faisait plus attention à Malaric qui s'était lancé à la poursuite de son imagination. Et cette course là pouvait durer un bon moment. Le nain avait appris à faire avec et se concentrait donc sur Rak qui avait pris les choses en main.

-Parfait pour moi. Je m'y met de suite.

Braldur sortit de son attirail sa hache de guerre pour abattre deux grandes branches à peu près droites. Il sortit ensuite sa dague pour enlever les branches plus petites. A deux, ils seraient allé plus vite, mais demander à un druide de tailler des branches n'était pas la meilleure idée. Il valait mieux laisser Malaric à sa fantaisie.

Une fois la tâche accomplie, Braldur sortit sa couverture et une corde de son sac pour les y attacher sur les deux solides branches. Cela ferait un travois de fortune, certes pas des plus confortables, mais le blessé serait plus à l'aise qu'assis sur un cheval, si tant est qu'il puisse rester assis sur la bête dans l'état qu'il était.

Il s'approcha de Fonceur qui était en train de paître dans l'herbe de la clairière. Il accrocha à sa selle les deux perches du travois sans que la bête ne soit distraite de son repas. Il en fallait plus que cela pour la déranger pendant un repas. Braldur lui flatta l’encolure d'un geste machinal et retourna près de Rak en train de finir de donner ses ordres. Nul doute que leurs compagnons sauraient quoi faire en son absence, mais c'était le chef après tout.

-C'est bon, le travois est prêt. Mais j'aurais besoin d'un coup de main pour mettre le blessé dessus. Et nous pourrons partir.

écrit par: Sphaelin Lundi 09 Décembre 2013 à 22h31
Les craintes du prêtre se révélaient donc fondées, l'épidémie naissante au village gnome était liée à l'apparition de ces nouvelles troupes orques dans les environs. Son visage s'assombrit encore, immobile qu'il était, il donnait alors l'air d'une funeste statue. Le sort des petits êtres ne lui importait guère par pure charité ou sympathie mais parce que replonger dans l'expérience douloureuse d'un mal inconnu frappant à l'aveugle était difficile. Il parlait intérieurement, avec un dieu ou avec une défunte, tentant de concilier ses devoirs de clerc itinérant et ceux de prétendant à la Confrérie.

Trop occupé à apaiser les tourments des malades voilà peu, Sphaelin n'avait pas encore réfléchit à l'origine de ce mal. Aux paroles de Lorindol, le clerc lista à la suite les symptômes qu'il avait cru déceler comme étant ceux de la fièvre. Si dans l'action il n'avait rien noter de particulier, peut-être qu'au calme maintenant, avec la possibilité d'énumérer à haute voix les indices de la maladie, cela lui procurerait aussi un souvenir pour distinguer un mal naturel d'un châtiment divin autour desquels trainait le tourment profane de la magie. Tout cela n'avait pas les mêmes conséquences. Il n'était pas aussi versé dans les arcanes médicinales que les fervents zélotes d'Ilmater mais connaître l'essence véritable de la maladie lui semblait important pour décider d'une marche à suivre qui conviendrait autant à sa conscience qu'à la volonté des gnomes. S'il s'agissait d'une antique magie, qu'importe que le village et ses habitants soit ici ou là; s'il s'agissait d'empoisonnement, il était crucial de savoir ce qui entrait et sortait du village. Il y avait là bien des paramètres et tant de conjectures ne plaisait pas au prêtre.

Ses yeux fixaient le patriarche gnome mais ses oreilles écoutaient ses compatriotes. L'entrain et la colère du nain était légitime sans doute pour un représentant de ce peuple peu avare d'une diplomatie musclée avec les suivants de Gruumsh. Sphaelin sortit de sa torpeur superficielle pour se tourner vers le nain.


- Votre courage est tout à votre honneur. Je pense que les forestiers, s'ils sont déjà partis, sauront se faire suffisamment discrets pour éviter une confrontation avec trop de maraudeurs. Vous aventurez seul dans les parages, sans connaître le coin... Je préfère pour ma part attendre leur retour et celui de ce druide. Si les orques sont belliqueux juste ce qu'il faut, nuls doutes qu'ils ont du tomber sur un ou deux de ces tas de muscles verdâtres trop curieux de découvrir les alentours. Si vous décidez de partir vraiment, alors laissez planer sur vos pas la bienveillance du Seigneur de tous les Chemins.

Sphaelin n'avait à vrai dire pas franchement d'idées sur comment défendre un village. Cela remontait à bien trop loin dans son passé et enfant, il n'avait pas la maturité ou l'ingéniosité pour comprendre toutes les subtilités d'un siège. Lui ne connaissait avant tout que les batailles au détour d'un sentier glorifiée par la divine assistance donnant au cœur la témérité nécessaire et à la main la précision absolue d'une lame en travers du torse.


Test de connaissance nature (+4) et mystère (+3) pour déterminer si la maladie est d'origine 'naturelle' ou magique.

écrit par: Malaric Mardi 10 Décembre 2013 à 08h47
Les manières impolies de Malaric avaient de quoi surprendre, voir rebuter, plus d’un nouvel arrivant, et il n’était pas étonnant que le commandant du groupe de guerriers nains s’en soit fait l’écho intérieur. Bien peu d’individus pouvaient en effet se targuer d’en connaître l’origine funeste, sombre reflet des dommages que la captivité, l’isolement et la perversion avaient laissé dans l’intellect du druide. Braldur était pourtant de ceux-là, témoin des sursauts nocturnes aléatoires du malheureux Humain, en proie à ses vieux démons…

Un peu plus loin, dans la forêt, Malaric était figé devant un grand chêne qui lui barrait le passage, une main posée contre l’écorce ancienne et cherchant à attraper une idée qui acheva pourtant de se dissoudre dans le néant.


* Qu’est-ce que je fabrique ici ? * Se demanda t-il, un peu déboussolé.

Se palpant soudainement le corps et plus particulièrement l’entrejambe, il poussa un brusque soupir de soulagement en constatant que la crainte glaciale qui venait de lui saisir les tripes était infondée : les fées n’avaient pas profité de ce vilain tour pour abuser de son corps sculptural…


- Hi, hi, hi ! » Ricana Malaric, l’air faussement assuré, en se tournant vers le loup assis à deux pas et qui le contemplait dubitativement. « Tu vois ? Les garces ont encore trop peur que ce soient elles qui succombent à mes charmes surnaturels ! »

Pour autant, le serviteur de la Nature avait la sensation désagréable qu’un temps incertain avait filé, sans qu’il s’en soit clairement rendu compte. Des bruits d’activité résonnaient à proximité, mêlés de voix graves aux intonations graveleuses, et il s’en rapprocha instinctivement, curieux de découvrir l’origine de ces sons inhabituels en pleine forêt.

- Viens, Draak ! » Lança t-il distraitement, sans remarquer le couinement désabusé du compagnon lupin qui avait veillé fidèlement sur ses instants d’absence.

* Des Nains ? Braldur ? * Eut-il le temps de se demander en redécouvrant la phalange conduite par Rak de Delzoun, juste avant que ses souvenirs récents ne lui reviennent brusquement en tête.

- Mortes-couilles ! » S’écria t-il pour lui même. « L’attaque des peaux vertes ! K’ell ! »

Le serviteur de Silvanus se précipita vers l’Elfe qui reposait silencieusement au milieu de toute cette agitation. Insouciant des regards perplexes que pouvaient lui jeter les guerriers présents, il constata avec soulagement que le rôdeur était toujours aussi bien installé que possible. Il se tourna ensuite vers les Nains et comprit rapidement ce que son ancien compagnon de route venait à l’instant d’achever pour assurer un transport plus confortable du blessé…
Un peu confus tout de même de s’être à nouveau laissé piégé par la gente femelle féérique, le druide se rapprocha de Rak et Braldur, se gratouillant le crâne d’un air un peu penaud.


- Euh… Désolé pour mon départ précipité… Ces femelles ont l’chic pour me distraire quand faudrait pas. Z’êtes prêts ? On emmène K’ell au village ? »

Si Rak de Delzoun avait pu douter auparavant que le druide soit gentiment illuminé, il ne pouvait qu’en être sûr désormais…

écrit par: Isórion Vendredi 13 Décembre 2013 à 09h47
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Dixième jour du Couchant, Année des Dragons Renégats.
(10 ches 1373)

Lieu : Haute Forêt
Temps : Froid, températures négatives
Moment : Après-midi


MJ
Narration: Sphaelin, Lorindol et Malaric


PARCHEMIN
Sphaelin donne son point de vue face à Godrick
Test de diplomatie Sphaelin DD ??: 17(dé) + 4 = 21 -> Réussite
Godrick se résoud à suivre Sphaelin et Lorindol (Pour le moment)

Sphaelin et Lorindol et Godrickinvestiguent
Jet de vigueur Sphaelin DD 16 : 14 (dé) + 3= 17 -> Réussite
Pas infecté

Test connaissance de la nature Sphaelin DD ??: 11(dé) + 4 = 15 -> Réussite.
La maladie

Jet de vigueur Lorindol DD 16 : 18 (dé) + 4= 23 -> Réussite
Pas infecté

Test connaissance de la nature Lorindol DD ??: 15 (dé) + 9 = 24-> Réussite
Jet de vigueur Godrick DD 16 : 12 (dé) + 8= 20 -> Réussite
Pas infecté

Test connaissance de la nature Godrick DD ??: 5 (dé) + 7 = 12-> Echec



--Resize_Images_Alt_Text--phaelin parvint à tempérer les ardeurs de notre Rôdeur de Solonor, pour le moment, laissant le soin à Lorindol pour le prélat le soin de pousser un peu plus en avant leurs investigations. Le patriarche gnome indiqua aux porteurs du Loup Argenté qu’il existait un refuge temporaire qu’ils pouvaient rejoindre en cas de danger, une sorte de cavité naturelle difficile d’accès pour tout ceux qui, disons le, n’avait pas la taille adéquat. Une bien bonne nouvelle que voilà. Il faudrait donc se préparer à l’éventualité d’évacuer le village pour le moment, le temps nécessaire. Les biens portants et les malades, trois familles étaient touchées sur les neuf que comportaient le village.

La famille Qiliwiniiweed était composée des parents, des grands-parents, de neufs enfants, et d’un grand oncle, et de sept autres adultes. C’était la première famille à être tombée malade. Le membre le plus atteint était sans aucun doute Barygol, le grand oncle, tout son corps était bouffi, et sa chaude au toucher et d’une teinte verdâtre qui ne disait rien de bon. Tout débutait par une forte fièvre. Mais quel était l’élément déclencheur ?
Sphaelin demanda à examiner le grand oncle, difficile de le faire dans l’habitation familiale, on fit sortir le doyen sur une civière pour que les trois compagnons puissent observer le malade. Il fut le premier à montrer les effets et en trois jours toute la famille était tombée malade, restait à savoir qu’elle était le mode de transmission. Par la voie de Lorindol qui posait les bonnes questions au patriarche, ils apprirent que les Qiliwinniweed officiaient en tant que porteurs d’eau, ils ravitaillaient le village en précieux liquide, s’assurant que les réserves demeuraient pleines. Ils avaient d’ailleurs découvert récemment une nouvelle source un peu plus éloignée. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils fassent le parallèle. Mais dans l’immédiat, il fallait continuer à soigner ces petites gens.

Godrick trépignait presque sur place au fils et à mesure que les heures s’écoulaient n’étant d’aucune aide pour ses compagnons. L’action lui manquait sans aucun doute. Et Malaric qui était toujours absent…sauf d'une gamin gnome juché sur un renard fit irruption auprès des trois compagnons et du patriarche. Ce dernier traduisit ses dire en espruar .





[HRP] Pour vous trois, seul Godrick poste après vous. MP envoyé avec des infos à Sphaelin et Lorindol


MJ
Narration: Rak, Braldur et Malaric


--Resize_Images_Alt_Text-- ak de Delzoun pensait pour voir faire simple avec leurs montures et se promener assez sereinement pour rejoindre le village gnome. Il se trompait lourdement. D’abord Malaric, qui prit les devants, comptant comme à son habitude sur la solidité de ses jambes pour rejoindre ses compagnons laissant le soin aux deux nain de guider le brancard improvisé. Et pour tout dire, à part fonceur, tous les autres ponesy renâclaient à l’idée de cette promenade sylvestre, ce qui devait se résoudre par l’abandon de sa monture par Rak de Delzoun. Ce n’était pas la première fois que Frère Ours optait pour une marche à pieds en Haute-Forêt, quelques mois plus tôt ce fut déjà le cas, là aussi avec des porteurs du loup argenté tel que Malaric, dont il ignorait pour le moment l’appartenance à la Confrérie.

Malaric s’était improvisé guide laissant le soin aux deux Fils de la pierre de faire le nécessaire pour crapahuter à sa suite, tirant sur les rennes d’une Fonceur qui se montrait plus que récalcitrant. Ils en faisaient des détours et des tours, et ne ménageaient pas leurs efforts pour faire avancer le travois avec un poney qui se montrait de plus en plus nerveux dans ce monde peuplé de bruits étranges et au sol inégal. Le blessé inconscient, les deux vigoureux pouvait être certain qu'ils n'oublieraient certainement pas cette petite promenade. Suant à grandes eaux, les deux nains pouvait apprécier le fait de voir Malaric faire des aller et retour entre eux et l'avant, guilleret au possible, parlant tout seul, enfin c'est ce qui leur semblait, vaquant à se propres occupations tandis qu'ils comptaient véritablement sur eux pour les guider à bon port.

Ils pouvaient légitimement douter....Mais non ! car sous cet aspect....disons étrange de notre sympathique druide, ce dernier possédait un vrai sens de l'orientation même s'il ne pouvait pas compter sur la présence de son camarade guide plongé dans les bras d'une quelconque naïade bénie de l'Héxade sacrée.

Ils abordèrent enfin une grande clairière ou des tentes arboricoles avaient été dressées par Malaric et ses compagnons sylvestres à leur arrivée aux abords du village. Cette clairière se trouvait à bonne distance du village gnome et permettait aux grandes gens de pouvoir s'y installer. Encore fallait-il que tout se passe au mieux. La fatigue commençait à se faire sentir pour nos deux nains, un peu moins pour le druide qui afficher un vraie dynamisme surtout qu'il se savait désormais arrivé et qu'il lui fallait prévenir ses camarades porteurs de son arrivée. Mais c'était sans compter du jeune Glitzspinner, petit-fils du patriarche qui se trouvait tranquillement en train de passer par là, monté sur un jeune renard de un an. Oh bien entendu il reconnut Malaric, des quatres membres de la Confrérie, c'était celui qui l'avait fait le plus rire. Mais il ne s'attendait pas voir nos deux nains et cette chose aux naseaux frémissant que les nains tiraient par des morceaux de cuir. Ni une, ni deux, fronde engagée et Paf! Sur la croupe de ce cher fonceur qui rua dans les brancards (si si il faut le dire) Braldur et Rak furent projetés au sol par la soudaine démonstration de force de l'équidé. ce qui profita à Glitzspinner qui envoya un deuxième projectile sur la croupe du poney tandis qu'il s'égayait dans la nature avec le travois, renversant par la même occasion le blessé toujours inconscient. Fonceur disparu dans les bois, Rak et Braldur étaient étalés dans les Fougères et Malaric, toujours dressé sur son séant avec son loup à ses côté vit disparaître un renard monté qui détallait à grande vitesse.

Ainsi leur arrivée n'allait pas tarder à être connue...


écrit par: Rak de Delzoun Vendredi 13 Décembre 2013 à 21h59
Rak de Delzoun avait aidé Braldur à faire le traineau de fortune, et à y placer le blessé, sans l'aide de Malaric.

¤ Celui-là, il fait vraiment rien comme les autres. Heureusement qu'il connaît Braldur qui apparemment l'apprécie. Sinon, je lui aurais déjà collé un coup de pied au cul. ¤

- En avant ! avait commandé le guerrier de la Compagnie des Marches. Dépêchons-nous, sinon le blessé va y passer.

Le nain demeura silencieux durant le déplacement. Mais c'est avec étonnement qu'il découvrit les tentes arboricoles vers les lesquelles ils s'approchaient.

- C'est quoi cet endroit? demanda-t-il à l'adresse de Malaric. Et c'est là que tu as des amis qui pourront nous aider ? questionna-t-il en dédiant à l'humain un regard suspicieux.

Rak ne put placer un mot de plus. Du coin de l'oeil, il remarqua un jeune gnome à califourchon sur un renard. Il n'eut pas le temps de s'étonner de ce curieux équipage que tout ce précipita. En effet, le jeune gnome bandait déjà une fronde et tirait des projectiles avec précision. Frappé à la croupe, son poney affolé rua si haut que le nain d'écu se retrouva cul par dessus tête sans pouvoir rien faire.

- MORBLEU !!!

Jurant, il se releva en sautant lestement sur ses pieds.

- MORBLEU !!! hurla-t-il à nouveau en découvrant le blessé tombé également à terre ainsi que Braldur.

Si l'envie de donner une bonne fessée au jeune gnome lui traversa l'esprit, il repoussa cette idée à un moment futur, car celui-ci disparut rapidement, son forfait terminé.

- Braldur, Malaric, occupez-vous du blessé. Je vais rattraper les poneys.

écrit par: Lorindol Vendredi 13 Décembre 2013 à 22h35
Le patriarche gnome se montra un interlocuteur fiable et coopérant.

Aux questions posées, les compagnons reçurent de nombreuses réponses traduite par Lorindol.

La perspective de pouvoir évacuer les familles du village semblait maintenant une option envisageable. Lorindol pensa tout de suite qu'une reconnaissance des lieux par Godrick serait un bon moyen pour lui de trouver une occupation. Connaissant bien le fils de la pierre, le mage savait déjà que restez planté sur place n'était pas dans sa nature.

Demandant à voir rapidement les familles touchées par l'énigmatique maladie. Le mage interpella l'adepte de Shaundakul avant d'observer attentivement les malades.


- Je crois bien que le mystère entourant cette maladie pourra trouver une réponse en cumulant nos savoirs. Que la bénédiction de la main secourable et des anciens savoirs elfiques de la belle Eternelle Rencontre , nous sera profitable. Mes connaissances sont toutefois très académique et je crois qu'un prêtre sera mieux placé que moi pour inventorier les symptômes de cette pathologie. La manipulation des malades ne met absolument pas familière. -

Laissant le pretre se charger d'inventorier les éléments cliniques des patients, le mage se fouilla avec application sa mémoire afin d'y déceler une explication plausible. Après plusieurs minutes de réflexion, le mage senti poindre un semblant de réponse.

- Sphaelin, interrompez moi si je me trompe mais il me semblent avoir lut quelque chose sur cette maladie. Ne serions nous pas devant une boursoufflante cadavérique. La fièvre, la teinte verte si caractéristique, le corps bouffi du dénommé Barygol notamment me semblent être concordant. ? Dommage que mes souvenirs n'inclus pas plus d'information sur le moyen de traiter et prévenir cette affection. Peut être serez vous plus érudits.-

Voyant Godrick s'impatienter le mage héla le fils de la pierre.

- Godrick ! tu as tenu aussi longtemps sur place, incroyable, tu vas finir par prendre racine. Va donc visiter la caverne et vérifier qu'elle est sécurisable. Il nous restera ensuite à allez contrôler les points d'eaux de la famille Qiliwinniweed, notamment la nouvelle source. -

Lorindol se replongea dans l'observation des talents du prêtre, laissant à Godrick la possibilité de se dégourdir les jambes.

écrit par: Malaric Samedi 14 Décembre 2013 à 08h19
Le départ avait immédiatement suivi le retour de Malaric parmi les Nains. Comptant sur son infaillible sens de l'orientation, l'Humain profita de cette équipée sylvestre pour partir en avant des deux guerriers qui avaient apparemment décidé de diriger conjointement le poney et son précieux chargement. Cela ne faisait que treize fois que Malaric s'était égaré ce dernier mois, il se considérait donc désormais comme un guide fiable de la Haute Forêt. A sa décharge, ses digressions spatiales ne trouvaient pas leur source en un dérèglement quelconque de sa capacité à se repérer, mais bien plutôt dans sa propension à diverger sur des objectifs personnels très secondaires. Voir tertiaires... Draak demeurait fidèlement à ses côtés, veillant sur son compagnon druidique et le tirant plus d'une fois des mauvais pas vers lesquels ce dernier s'évertuait à se diriger : crevasses dissimulées, buissons épineux infranchissables et essaims furieux n'étaient qu'une partie des maux desquels le loup l'avait éloigné en grognant sa mise en garde, voir en le repoussant de force du flanc ou du museau.

La découverte d'un bel exemplaire d'elianril, un arbuste épineux indigène à l'écorce comestible, fut l'occasion d'un premier retour vers les Nains. Sans même remarquer l'humeur maussade et les grosses gouttes de sueur inondant les guerriers, Malaric leur proposa jovialement un peu de l'écorce grisâtre dont il se délectait présentement, tout heureux de les faire profiter de l'un des mets raffinés de la Nature environnante. Ce n'est qu'un peu plus tard qu'il détala de nouveau, sans crier gare. La colique qui lui tenaillait le ventre était un effet secondaire qu'il oubliait trop souvent, tout comme le surnom de "bouffe-trippes" qu'il donnait parfois à la plante. Il suffisait pourtant de la laisser baigner dans un peu d'eau durant une journée pour altérer cet effet désagréable. En avait-il parlé à ses amis ?

Le trajet fut certes long mais, passé ce malheureux épisode malodorant, non dénué de charme, surtout depuis que son nouvel équipement sylvestre lui épargnait pleinement la morsure du froid. La forêt était belle sous son manteau hivernal et Malaric ne ratait pas une occasion de ramasser des champignons et feuilles persistantes pouvant présenter un intérêt culinaire ou médical quelconque. Il profiterait de la nuit pour essayer l'ingestion d'autres nouveautés, car l'elianril et ses conséquences néfastes n'avait pas encore totalement disparu de sa mémoire.
Chantonnant en sourdine quelques compositions personnelles à la gloire des dryades, des moucherons et des lapins vampires, le druide saisi d'un ravissement permanent en oubliait régulièrement ses amis peinant quelque part sur ses talons. Seule l'intervention épisodique de Draak, parfois à petits coups de dents impatients, le ramenait à la réalité ambiante et lui faisait rebrousser chemin. Mais comment les deux Nains l'auraient-ils deviné par delà ses sourires toutes dents dehors et ses sempiternels
"Mais dépêchez-vous ! C'est plus très loin ! Si, si !" ?

Enfin, ils arrivèrent à proximité du village gnome, débouchant dans la clairière des visiteurs sur laquelle avaient été dressées plusieurs "grandes" tentes. La remarque suspicieuse de Rak de Delzoun fit ricaner Malaric.

- Hi, hi ! Ours-Roc croit que les petites gens comptent pour du beurre. Il ne devrait pas se fier à leur taille...

A la dernière question, Malaric répondit par un étrange double coup de langue qui pouvait signifier "Oui !", autant que "Ben évidemment !" ou "C'était quoi la question ?". Ils n'eurent cependant guère le temps de s'étaler sur ces considérations étymologiques car le poney, lâchement atteint, fit une brusque embardée, renversant tout d'abord les deux Nains avant de s'égailler dans les bois, laissant choir son chargement sans ménagement.
Personne n'avait eu le temps de réagir face à ce surprenant accueil et le poney disparu bientôt parmi les arbres, trainant un travois brinqueballant et vide.
Malaric ne doutait pas que les sieurs Lorindol, Sphaelin et Godrick, s'ils étaient encore là, apparaitraient rapidement avec une arrivée aussi tonitruante. Après un premier
"Par les crottes fumantes du Grand Cerf !", il se précipita vers un K'ell toujours inconscient et ajouta toute une série de jurons mêlant anatomie, zoologie et divers gestes chirurgicaux. La descendance du jeune Glitzspinner avait de quoi s'inquiéter... L'Elfe avait-il été davantage blessé dans sa chute ?


Durant le trajet, Connaissance de la Nature pour trouver des végétaux utiles.
Au village, Premier Soins sur K'ell.

écrit par: Sphaelin Dimanche 15 Décembre 2013 à 16h12
A ses questions et ses réactions, les gnomes avaient répondu par une tournée de visite aux différents malades et par l'explication des derniers évènements marquants ayant pu être à l'origine de l'apparition de la maladie au sein du village. Sphaelin n'était toujours pas certain de l'essence même de l'épidémie mais tout maintenant portait à croire à quelque chose tenant moins de l'intervention divine que d'actes sciemment vicieux à l'encontre du petit peuple. Il s'était même étonné d'avoir vu le nain restait sagement à leurs côtés et se convainquit que son appel à la prudence n'y était pas tout à fait étranger. Après avoir énuméré à voix haute les symptômes de la maladie, il en vint à les montrer à ses compagnons sur l'un des souffrants. L'érudit Lorindol avait rogné dans les entrailles de ses sciences et posait là le nom d'une bien sinistre affection: la boursoufflante cadavérique. Le clerc pour tout avouer ni avait jamais été confronté d'aussi prêt, la seule évocation de son apparition était la condamnation immédiate des porteurs et leur exil mortel tant il était inconnu le pourquoi de son apparition et la façon dont elle se propageait. C'était lorsqu'il s'installa dans un petit bourg proche de Valherse, étape de longs cheminements solitaires, qu'il eut vent pour la première fois d'un grand mal et s'informant auprès d'habitants inquiets, il apprit alors ce dont souffrait ces gens qu'on emportait au loin, ni les prêtres présents ni quelques médecins savants n'ayant pu apporter autre chose qu'un réconfort spirituel. C'était une bien triste époque dans la vie de ce village d'habitude si paisible. A peine avait-il été au courant d'un mal étrange qu'une voix crispa son coeur et noua ses tripes avec du fil barbelé mais la vision des malades le rassura, horrible pensée que celle de voir des humains à l'agonie pour calmer le tourment de son esprit. D'un air presque déjà funèbre, Sphaelin annonça d'une voix basse la sentence:

- Je ne sais malheureusement rien de la manière de soigner définitivement l'infection. Je peux apaiser la souffrance des malades mais sans l'aide d'un véritable guérisseur, je crains une fin bien précoce pour ceux atteint...

Le prêtre s'en serait presque voulu s'il n'accordait même en de sombres instants une aveugle confiance dans les saintes volontés. A toute destinée une raison, à tout acte une réponse, à tout mal un remède. Il croyait fermement à un équilibre nécessaire dans l’entièreté du monde et si une telle maladie existait, quelque fut ce qui l'avait inventé et répandu de par le monde, une solution existait. Le plus difficile était d'en avoir la nette conviction et la connaissance. Le prêtre entra dans une méditation silencieuse, les paupières mi close d'où ne se voyait plus que le blanc. Il cherchait dans le fond de son être tout ce qui pouvait l'aider à préciser ce que Lorindol avait su nommer avant lui. Il repassa en sa mémoire l'instant tragique de son passé, essaya de retrouver les mots qu'il avait échangé à Valherse, les images qui avait imprimé sa mémoire jusqu'aux odeurs d'alors. Il voulait se replonger intensément dans ce monde d'alors et faire resurgir du tombeau les secrets nécessaires. Dans cette sorte de transe propre aux ordres contemplatifs, il entrevit même sa soeur faisant le tour d'une bâtisse admirant l'architecture si singulière de ce bout du monde alors que les malades étaient mis à l'écart. Il s'étonna de la voir là, s’inquiéta même de ce qu'elle se promena toute seule dans une région inconnue et entreprit d'aller la rejoindre mais à peine faisait-il un pas dans sa direction qu'elle en faisait cinq et mettait un point d'honneur à le narguer de la vivacité qu'il n'avait pas. Elle l'entraina ainsi jusqu'à l'orée du petit bois freinant sa course. Alors qu'il put enfin la toucher, elle lui présenta une plante qu'elle tenait dans sa main. Le remède était là, il le savait.

Ces visions surnaturelles, Sphaelin les expliquait le plus simplement possible par l'intercession de son Dieu, le Saint Guide. Ou bien était-ce seulement l'esprit de sa soeur qui le guidait dans les méandres de sa mémoire, lui rappelant par ses images ce qu'il avait entendu et appris. Quoiqu'il en fut, Sphaelin possédait là ce dont il avait besoin pour tenter d'enrayer le fléau mais si il était capable de décrire la plante qu'il avait vu, mu par l'intime conviction qu'elle était bien la solution au problème posé plutôt qu’une réminiscence de quelques autres désirs ou expression d'une névrose indicible, ses capacités en herboristerie et autre alchimie n'était pas des mieux, aussi espérait-il le retour prochain d'un fou qui aimait à expérimenter tout ce que la nature offre. Il sortit de sa rêverie mystique avec un air hagard, murmura on ne sait quelle prière céleste et se tourna vers le patriarche qui était tout juste en train de prendre la parole. Avec l'interprétariat de Lorindol, il comprit que Malaric était de retour ainsi qu'une énorme bête à quatre pattes, description pour le moins absconse. Tous allait pouvoir rassasier leur attente par de nouvelles informations.

- Je l'ai vu! Loué soit son Nom. Restez dans les pas du Seigneur, restez y toujours et entendez ses commandements! s'exclama Sphaelin comme prit à son tour d'une fièvre soudaine tout en s'éloignant du petit groupe. Le temps compte et son Chemin est la Vérité! Je l'ai vu.

De toute évidence, si Sphaelin n'avait rien dit de sa certitude, il voulait rejoindre le druide pour lui exposer la situation et demander à ses fées de ramener la plante sauveuse dont il ignorait du nom jusqu'à comment lui faire appliquer les vertus médicinales qu'on lui prêterait alors.

écrit par: Godrick Dolric Dimanche 15 Décembre 2013 à 22h20
Comme à son habitude le nain trépignait d’impatience. Il sautait sur place, n’y tenant plus, attendant l’occasion de se rendre utile. Pour le moment il n’avait qu’à écouter les propos traduits par Lorindol, quand celui-ci le voulait bien, et laisser les autres résoudre le problème de l’épidémie. Pour autant il fut surprit que personne ne relève la présence de la nouvelle source. La maladie avait commencé au moment de sa découverte et les premières personnes atteintes étaient celles qui avaient bu ladite eau de source.
Néanmoins il resta silencieux jusqu’au moment où Lorindol lui proposa de visiter la caverne qui servirait de nouveau de refuge. Il allait commencer à détaler, le sourire aux lèvres, lorsque un gnome affolé, monté sur un renard, vint crier des paroles inaudibles aux oreilles du nain.
Godrick fit demi-tour et demanda à Lorindol :


- Qu’est-ce qu’il dit ?

Devant le silence du mage, le nain allait rebrousser chemin et rejoindre la caverne, mais quelque chose lui disait que cette intervention n’était pas anodine, le gamin semblait vraiment perturbé par une chose importante.
Il se tourna une nouvelle fois vers Lorindol en élevant un peu la voix :


- Qu’est-ce qu’y dit !?

L’elfe, plongé dans ses pensées, ne répondait toujours pas au fils de la Pierre qui commençait sérieusement à s’impatienter. Il haussa le ton :

- Qu’est qu’y dit !?!

Au bout d’un moment, le mage répondit enfin à la requête du nain, et dès lors ce dernier sauta sur place ne sachant plus quoi faire.

* - Aller visiter la grotte ou aller accueillir des membres de mon peuple en prenant des nouvelles ? La caverne ou des nains ? Des nains ou la caverne ?
Des barbus, c’est sûr que c’est des nains ! J’en mettrai ma barbe à couper ! *

Ses pieds partaient dans tous les sens, indécis le nain n’arrêtait pas de changer de direction, il partait tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, ne sachant pas quel chemin choisir.
Puis il s’immobilisa, reprit ses esprits et cria à ses camarades :


- C’est sur que c’est la nouvelle source qui est à l’origine de l’épidémie ! Faudrait aller y jeter un œil, les orques ont certainement du y verser un poison ou quelque chose comme ça. Faut mettre la famille en quarantaine et interdire à quiconque de boire l’eau ! Si elle a déjà était ramenée, faut la jeter ou garder un échantillon pour l’examiner. Faites passer le message dans le village ! S’adressant à Lorindol. Je pense que la caverne est sécurisée, si les habitants la connaissent c’est qu’ils savent qu’elle est praticable. Moi je vais rejoindre les barbus !

Il détala à toute vitesse ne laissant point le temps aux autres de répondre.

- C’est par où la clairière des invités ?

Procédant par intuition il prit le chemin d’où venait le gamin… en courant.

écrit par: Braldur Lundi 16 Décembre 2013 à 13h44
-Par ma barbe, qui a fait ça ? s'écria Braldur en se redressant d'un bond, sa hache en main. La première ruade de Fonceur l'avait envoyé valser cul par dessus tête dans les fourrés avoisinants.

Le voyage à travers la forêt avait été usant pour notre nain plus habitué aux cavernes et montagnes, voir aux plaines qu'aux dédales verts des forêts. Il commençait à ressentir la fatigue d'autant plus que les élucubrations de Malaric et ses courses incessantes à la poursuite des inventions de son imagination ne raccourcissaient guère leur périple.

A la vue de la clairière et des tentes qui y étaient disposées, Braldur avait cru que leur calvaire s’interromprait, au moins momentanément, le temps de souffler un peu.

Visiblement, il n'en serait rien et nos amis n'eurent pas le temps de reprendre leur respiration avant que le jeune gnome ne se décide, sans crier gare, de prendre pour cible le fidèle Fonceur. A la première pierre les deux nains furent envoyés paître par la brutalité de la ruade et sa soudaineté. La seconde ruade, quand à elle, retourna le travois de fortune et jeta à terre le pauvre K'ell, toujours inconscient.

Après s'être relevé, Braldur secoua la tête pour se remettre les idées en place et jeta un coup d’œil alentour, pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. Fonceur avait pris la fuite. Il le savait pas très courageux, cette mésaventure était déjà arrivé quelques fois, mais il savait également qu'il se calmerait vite. Aussi, son regard se tourna plutôt en direction de l'ennemi. A sa grande surprise il vit une petit silhouette, pas plus haute que trois pommes (oui même pour un nain), prendre la fuite sur un renard.


-Qu'est-ce ce que c'est que ça ?se demanda-t-il plus à lui-même qu'a ses compagnons.

*On dirait un enfant. Était-ce une attaque ou un jeu ?

Visiblement, il s'agissait d'une farce du petit être car, à présent, plus rien ne paraissait les menacer. Rak avait pris les choses en main et était partit récupérer leur monture. Malaric s'occupait de stabiliser autant que possible la blessure de l'elfe. La menace semblant disparue, Braldur rangea sa hache.

Déplacer le blessé dans son état semblait délicat. Les tentes étant toutes proches, Braldur donna de la voix, en langage commun ne sachant pas qui pouvait bien occuper ses tentes au milieu de la forêt.


-Y a quelqu'un là-dedans ? On a besoin de soin par ici.

écrit par: Isórion Mardi 24 Décembre 2013 à 05h41
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--Resize_Images_Alt_Text-- est ainsi que le groupe d’aventuriers de la Confrérie des Gardiens Sylvestres et de la Compagnie des Marches firent connaissance une après-midi du mois de Ches, dans une clairière dès plus confortable. Toutefois, ils n’oublieraient pas de sitôt cette journée, encore moins Rak de Dekzoun dont la légendaire témérité était reconnue dans tout le Bastion. Et sans nul doute que le fier combattant des marches était très à l’aise dans caverne et autre chemin rocailleux mais là, ici et maintenant en pleine forêt,, le contexte était un peu différent. D’autant que notre vigoureux aurait du le savoir, surtout après son dernier périple dans cette même forêt.

Rak de Delzoun se mit à poursuivre le tout aussi téméraire Fonceur…une bien belle initiative que voilà, mais voilà…
Tandis que Frère Ours disparaissait au détour d’un bosquet de pins, un autre nain tout aussi roux fit irruption dans la clairière avec sur ses pas un humain un peu moin barbu que notre ami rôdeur et un représentant du Beau Peuple, ces trois nouveaux compères se déplaçaient à grande enjambée et bien entendu, la première personne qu’ils virent et reconnurent fut notre cher druide au verbe si imagé penché sur leur guide elfe bien mal en point mais toujours vivant…


En route pour le Chapitre II