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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La marque de Hoar > Ayez le pied marin et le bon...


écrit par: Isórion Jeudi 09 Juin 2011 à 18h35
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Vingt Huitième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage
(28 Nuiteuse 1372)

Lieu : Mer de la lune
Climat : Humide, averse de pluie et orage
Température: /
Moment:/


Aventures précédentes...

MJ
Narration: Tous


user posted imagee premier jour passa, puis le second, les équipages de la petite flottille se trouvaient tous à la manœuvre, quart par quart, sans émettre la moindre réserve et avec l’entrain propre aux gens de mer. Le petit groupe de la compagnie des marches ne fut pas en reste et s’investi de bonne grâce dans la vie à bord, effectuant leur corvée sans rechigner et même si la vie à bord, la promiscuité et l’ennui pouvait très vite lasser le commun des mortels, ils avaient vite réalisé l’importance de ne pas subir les événements. Pour la représentant des Gardiens Sylvestres, Linwëline, elle mit ses connaissances et son art au service du chirurgien du bord, apaiser des estomacs récalcitrants, soigner des blessures superficielles ou profondes ou tout simplement apaiser les esprits tourmentés. La présence de Célestia ou de Linwëline semblait acceptée par l’ensemble des hommes, consigne avait tout de même été donnée à chacun de mesurer chaque propos et chaque gestes envers ces femmes et ceux qui se rendraient coupable de quelques tentatives maladroites connaissaient d’ors et déjà le châtiment qu’ils recevraient. Et celui-ci sera donné sans la moindre hésitation. Mais les choses n’iraient pas jusque là.

C’est dans la nuit du second jour que les choses s’animèrent pour les navires du Cormyr et de toute embarcation qui croisait à ce moment précis à la sortie du lac des dragons pour aborder la mer des étoiles déchues. Trémarec avait prévenu tout le monde dans la journée, les instructions étaient claires : Arrimer solidement tout ce qui pouvait l’être car il était courant pour les navires de subir les caprices de la reine garce et du Seigneur d'Orage alors qu’ils quittaient le bras de mer qui faisaient office de frontière naturelle avec la Mer Intérieur

La vitesse du vent augmenta de façon brusque et marquée et de l'écume blanchâtre apparut au sommet des vagues qui se faisait plus haute, la mer se creusait, des montagnes d’eau apparaissait de tout côté avec dans le ciel de gros nuages noirs qui ne tarde par à déverser de puissantes averses. A l’intérieur, Feanor, Borindal et Haimric qui tentaient de dormir tant bien que mal avant le début de leur quart furent réveillés brusquement, tout d'abord par le bruit assourdissant de la carcasse du massif guerrier du nord qui s'écrasa contre le plancher de bois suite au retournement redouté de son hamac, Feanor et Borindal quant à eux sentirent leur estomac se révulser assez violemment quand leurs couches se mit à basculer de gauche à droite puis d'avoir de violent haut de coeur avec l'impression folle que le navire s'enfonçait dans la mer pour remonter assez brusquement. Ce qui n'était pas loin de la réalité. Haimric en se relevant eut la même sensation. Près d'eux, les autres marins semblaient se reposer du sommeil du juste à part quelques grognements. Du bois craqua, Haimric s'appuya contre une poutrelle pour éviter de tomber une nouvelle fois pendant que le demi-elfe et le gnome tentaient de se redresser avec difficulté de leur hamac voir de s'extirper.

Dehors, près de l'homme de barre, Célestia se tenait debout, assistant stoiquement à la fureur des éléments qui prenait de l'ampleur à chaque minute qui passait. C'est là qu'elle remarqua en contrebas la silhouette aisément reconnaissable de Nesreco qui s'approchait de manière assez inquiétante du bastingage....

écrit par: Feanor Elensar Vendredi 10 Juin 2011 à 12h56
Le rôdeur était en plein cauchemar, pris dans un véritable tourbillon qui l'angoissait et lui serait les tripes comme jamais. Il suait à grosses gouttes et ne pouvait que serrer son ventre avec ses mains pour garder la nourriture qu'il avait ingurgité plus tôt.
Soudain, un fracas retentissant le réveilla en sursaut puisque que son rêve avait interprété ce bruit comme la foudre qui le frappait brusquement.
Il tourna lentement la tête et dégagea ses longues mèches collantes de son front pour apercevoir son ami du nord affalé au sol. Il voulu rire mais ne put émettre qu'un gargouillis indistinct.


-Tu avais raison, tu n'es pas fait pour ce genre de couches...

Sentant qu'il lui serait impossible de retrouver le sommeil dans ces conditions des plus défavorables, il décida de se lever pour aider son compagnon à se remettre sur ses jambes. Lorsqu'il se pencha sur le côté, il ne pu que réussir à retenir au dernier moment sa bile pour éviter de souiller Haimric qui gisait sous lui. Se rejetant en arrière, il reprit péniblement son souffle pendant que le guerrier se relevait tout seul.

¤Oui, je pense que c'est mieux que je ne l'aide pas finalement...¤

Après avoir reprit un minimum le contrôle de son estomac, il tenta à nouveau de sortir de son maudit hamac qui ne s'arrêtait plus de se balancer violemment. Jugeant l'opération finalement trop dangereuse pour la tenter dans sa version normale, il attendit que le balancement atteigne son apogée pour profiter de l'impulsion en se retournant soudain sur lui même. Le mouvement eu l'effet escompté et le demi-elfe fut propulsé hors du hamac pendant qu'il effectuait sa roulade en l'air pour se retrouver face au sol à la réception.

Réception difficile puisqu'il du s'aider de ses deux mains et ses genoux pour ne pas s'écraser la tête la première avant de s'affaler mollement sur le sol pour reprendre son souffle. Jetant un regard malheureux à ses amis où perçait malgré tout une pointe d'amusement, il se releva tant bien que mal pour aider son compagnon gnome à s'extirper de son propre hamac sans avoir à tenter la même dangereuse opération.


-Mes amis, je vais prendre un peu l'air je crois... et peut être manger un peu de charcuterie au passage, pourquoi pas ?

Son estomac savait pertinemment "pourquoi pas" ; la simple évocation de sa plaisanterie lui retourna les tripes et il du vite se retourner pour cacher la grimace qu'il fit. Il avança d'un pas mal assuré qui n'avait rien à voir avec son manque de sommeil et franchit la porte qui menait au pont où la pluie lui fouetta immédiatement le visage.
Curieusement, ce contact revigorant lui fit du bien car il le réveilla efficacement, ce qui l'aida à reprendre un peu plus le contrôle de son corps. Il inspira une grande goulée d'air frais et humide avant de reprendre sa marche d'un pas plus assuré malgré le pont glissant sous ses pieds.
Il avisa alors Célestia et se dirigea lentement vers elle.

La vue de la jeune femme lui évoqua la discussion qu'il avait eu l'avant veille avec Haimric au sujet de Linwëline. Sur l'instant, il n'avait pas su quoi répondre et avait simplement rougit d'une façon assez rapide à l'évocation de ce genre de relations entre hommes et femmes. Si le rôdeur était expérimenté dans de nombreux domaines liés à la nature, les femmes restaient un grand mystère pour lui et il n'était pas habitué à en discuter avec d'autres personnes. Il avait finalement tenté de répondre en bafouillant qu'elle n'était qu'une compagne de voyage avec qui il partageait une mission commune mais qu'il appréciait comme une amie... mais il n'avait réussi qu'à bafouiller sous l'effet de sa gène évidente.
Il secoua la tête pour oublier rapidement ce souvenir gênant qui l'avait ridiculisé auprès de son compagnon qui était partit d'un grand rire après cet épisode. Il se jura d'être prêt à d'autres questions de ce genre qui, il n'en doutait pas, viendraient tôt ou tard.

écrit par: Haimric Vendredi 10 Juin 2011 à 22h29
- Aïe ! Quel est le fils de poney qui... rugit le guerrier malmené par les mouvements verticaux du navire qui semblait subir le sort de lévitation d'un mage peu doué.

Comprenant rapidement la situation, le frère-ours fit preuve de volonté pour réprimer la suite des imprécations qui lui brûlaient les lèvres. Il ne désirait pas déranger le reste de l'équipage se reposant tant bien que mal. Après que son compagnon au sang mêlé lui ait lancé une boutade, le bâtiment tangua encore fortement ce qui força le barbu dont la forte carrure venait de se redresser à se tenir. Sentant son estomac se tordre comme un gobelin qui danse, l'ancien garde de Yartar regretta la terre ferme.

Observant la pirouette dangereuse de Feanor, l'Illuskien eut un instant d'inquiétude avant de gratifier ce dernier d'un sourire complice au vu de sa réception peu conventionnelle. Les nausées reprirent vite le premier plan dans l'esprit de Haimric, qui se détourna vers la porte qui rejoignait le pont avec un regard plein d'espoir. Ne tenant pas complètement sur ses jambes sans s'accrocher à à peu près tout ce qui lui passe sous la main, il préféra laisser le rôdeur plus stable et le Gnome plus léger se débrouiller.


- Ouais... l'air frais me fera le plus grand bien également ! Lâcha-t-il en faisant écho à son frère-cerf. Et je ne gâcherais pas mon dernier repas, il restera dans mon ventre par Helm ! Par contre Borindal tu ferais mieux bien t'accrocher dehors sinon tu risque de t'envoler !

D'une démarche qui n'était pas sans rappeler un troll embourbé dans un marais, Haimric s'approcha de la porte et attrapa une outre qui glissait sur le plancher incliné par les vagues. Il porta la flasque à son nez et renifla pour en vérifier le contenu, de l'eau, il en but deux gorgées pensant que ça l'apaiserait. N'attendant pas la réponse, il se faufila dehors puis lutta contre la fureur du vent et l'assaut incessant des gouttes. Il se retourna un instant en lançant une invitation à son camarade au visage rond.

- Si tu veux planque toi derrière moi je te couperais le vent !

Il ne fallut pas longtemps pour que les vêtements du guerrier du nord soient gorgés d'eau et ses mouvements s'en trouvèrent d'avantage ralentis. Malgré la violence croissante de la tempête, Haimric se dirigea vers le demi-elfe, puis s'accrochant à tout élément fixe il poursuivit vers Célestia et Linwëline. Peut être obtiendrait il des informations sur la durée de la tempête ou des ordres prioritaires. Dans tous les cas il ne pourrait plus dormir et son quart commençait bientôt, autant être utile.

*Quelle beaux bordel ! C'est vraiment pas le moment de tomber à l'eau ! *

L'eau coulant dans ses yeux l'homme à la barbiche ne vit pas l'attitude étrange de Nesreco, leur camarade qu'ils n'avaient pas vus depuis longtemps du fait de leur séparation dans les quarts. Il chercha une corde pour s'attacher au bateau où à ses autres compagnons, voire les deux.

écrit par: Borindal Jeudi 16 Juin 2011 à 12h49
Après s'être repus, les nouveaux compagnons s'installèrent dans le but de s'endormir. C'était sans compter la tempête qui s’abattit sur le vaisseau. L’embarcation tanguait, les marins, vétérans des houles parvenaient à dormir. Ce n'était pas le cas de Borindal. Il avait trimé en cuisine pendant de longues heures et voilà qu'il ne pouvait fermer l'oeuil, le balancement du bateau ne le gênait pas mais la présence de tous ces corps vivant autour de lui n'était pas de ses habitudes. Le gnome préférait être seul. Il regardait les marins, un par un avec méfiance. Un sentiment d'anxiété l'envahissait, il n'aimait pas ces hommes.

Le bateau se mit à tanguer dangereusement, l'estomac bien remplit du petit homme le fit souffrir. Cela n'arrangea pas les problèmes de sommeil qui l'habitaient. Il tenta de se redresser quand un choc brutal se fit sur le plancher. Haimric venait de chuter sur le sol de l'embarcation mouvante. Feanor pris la parole puis effectua une cabriole des plus spectaculaires malgré un atterrissage étrange. Borindal ne parvenait pas à comprendre les paroles prononcées par le demi-elfe, ce dernier quitta alors les lieux.


Le gnome qui avait une bonne maîtrise de son corps n'eut pas de problèmes d'équilibre mais lorsqu'il s'extirpa de son hamac, son estomac fit un tour sur lui même. N'entendant rien de ce qui l'entourait, Le gnome resta quelques instants sans bouger, appuyé sur une poutre, les mains sur les genoux, tentant de reprendre son souffle. Haimric quitta à son tour le dortoir, invitant le gnome à le suivre. Il suivi alors le grand guerrier au dehors. Les rafales aqueuses se déferlèrent sur la tête ronde de Borindal, se protégeant les yeux il aperçut la moniale et le semi-elfe au devant. Se désintéressant de toute cette compagnie, il prit alors la direction du bastingage, respirant un grand coup. L'air ne lui fit pas de bien, son estomac se retourna une énième fois et arrivé près de la rambarde, le gnome relâcha tout ce que son ventre avait gardé.

Il se retourna, observa le pont. C'était l'enfer.


¤Qu'est ce que je fais là?¤

Il souffrait au martyre. Il tituba jusqu'aux escaliers afin de retourner dans son hamac et laisser passer le temps. Une énorme vague s'abattit sur le pont. Trempé de la tête au pied, le petit homme arriva jusqu'aux dortoirs et remonta dans son hamac. Il détestait la mer.


écrit par: Célestia Vendredi 17 Juin 2011 à 14h27
¤Ainsi c'est donc cela la mer. C'est calme en effet, trop calme à mon gout. on parle souvent du calme avant la tempête, cela doit être cela dont il s'agit.¤

Faisant fit des éléments, Célestia supportait assez bien le voyage. L'avantage était que l'on pouvait voir venir n'importe quel intrus de loin Le regard fixé vers l'horizon elle cherchait autant à se repérer qu'à guetter un éventuel intrus. Elle fut tout de même surprise par la visite de Nesreco qui se tenait proche, un peu trop proche du bord du bateau.

¤Mais qu'est-ce qu'il fait ici lui ?¤

Lentement, pour ne pas attirer son attention elle s'approcha afin de vérifier dans quel état il se trouvait. Instinctivement elle chercha du regard une corde qui ne se trouvait pas trop loin du bonhomme juste au cas où il aurait l'idée de piquer une tête en pleine mer. Célestia avait déjà prévu ce qu'elle ferait en une telle circonstance, mais elle espérait ne pas en arriver là. Elle essaya d'arriver dans son dos afin de le surprendre car elle se demandait s'il était vraiment lucide et bien pensant. Sa démarche se voulait discrète et silencieuse afin que Nesreco ne la repère pas. Elle profita de l'agitation ambiante pour se fondre dans le décors. Elle jugea que cela ne devait pas être trop difficile avec l'arrivée de plusieurs personnes qui n'allaient pas manquer de rajouter de la confusion sur le pont du navire. Restait à savoir ce qu'elle allait faire une fois arrivée au niveau du gaillard. Le raisonner n'était peut-être pas le fort de Célestia, restait la contrainte qu'elle n'emploierait qu'en dernier recours.

discrétion pour m'approcher de Nesreco, tout en repérant une corde pas trop loin de lui.

écrit par: Isórion Samedi 18 Juin 2011 à 16h42
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Vingt Huitième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage
(28 Nuiteuse 1372)

Lieu : Mer de la lune
Climat : Humide, averse de pluie et orage
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MJ
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Test de réfléxe Haimric DD ??. : 14 (dé) +1= 15 -> Réussite
Test de réflexe Feanor DD ??: 20 (dé) +6= 26 -> Réussite
Test de réflexe Borindal DD ??: 12 (dé) +4= 16 -> Réussite
Test de réflexe Célestia DD ??: 8 (dé) + 7 = 15 -> Réussite


user posted image’aérer le corps et l’esprit était une saine solution pour le trio malgré leur irruption sur le pont, encaissèrent sans broncher le choc des éléments à part peut-être les hurlements fuirieux d’un bosco qui à la vue du petit groupe qui faisait irruption sur le pont leur asséna un chapelet de juron bien sentit, propres aux gens de mer. Il fallait dire qu’Haimric, Borindal et Feanor avaient particulièrement bien choisit leur moment pour faire irruption hors de leur quartier et que si une telle initiative pouvait encore passer quand le ciel était dégagé et la mer calme, il en était tout autrement lorsque qu’une sévère tempête sévissait et que le navire était livré à lui-même, au sein d’un océan déchainé. Mais pouvait-on leur en vouloir ? Après tout, aucun d’entre eux n’était marin et ils ne savaient pas vraiment quel comportement adopter.

- Attrapez la ligne de vie ! lança l’homme après ses jurons ! Attrapez là bon dieu et la lâchez pas !

L’homme qui hurlait sur eux dépassait Haimric de plus d’une tête, trempé jusqu’aux os, il était accroché à une corde de ligne de vie qui courait le long du bastingage que le groupe repéra malgré une visibilité fortement réduite et par réflexe, chacun obtempéra et cela leur sauva la vie !

Non loin de là, Célestia se préparait à rejoindre Nesreco, avec dans ses mains une partie d’une corde attachée à un anneau fixe. Son initiative l’empécha de connaître une fin prématurée.

Les vagues monstrueuses se succédaient sans répit et ce qui devait arriver, arriva. l’Asturiàs encaissa de côté le choc d’une lame qui souleva dans un premier temps le navire. Pendant quelques secondes, le navire disparut sous une masse d’eau bouillonnante puis il pencha brutalement à babord , la mer balayant le bastingage du pont ave une force incroyable. Tout être vivant présent sur le pont fut littéralement happé et bien heureux celui qui avait songé à se protéger de la fureur des éléments ou par un mystérieux concours de circonstance se retrouva capable de rester sur le bord de ce fier vaisseau du Cormyr. Si les frères cerf et ours se retrouvèrent brinquebaler, bandant tout leurs muscles afin de rester accrocher à la corde, il en fut autrement pour Borindal qui submergé se laissa emporter avant de se retrouver caler entre deux barriques arrimées qu'il était parvenu à agripper au dernier moment. Reprenant d’un seul coup sa respiration et réalisant du même coup qu’il se trouvait sur le bord opposé de ses deux compagnons, près d’une femme allongée tout son long : Célestia. Ils avaient survécus tous les quatre à la vague mais en contrepartie, pour ceux qui avait aperçu Nesreco, devaient bien l’admettre, il n’était plus là !

L’étrave du navire s’enfonça de nouveau, remonta, s’enfonça de nouveau, soumettant chaque partie de sa coque au poids des tonnes d’eau qui ruisselaient sur le pont…

Et ce n'était pas fini. Les vagues étaient passées de gigantesques à énormes, un main apparue sur le bastingage, de l'autre côté, une main que Célestia en relevant la tête , maintenant sa position accrochée, aperçut, une main qui se trouvait juste au dessus du gnome, une main d'homme. Il y eu une faible écho de voix, un au secours étranglé que Borindal et Célestia entendirent tout les deux bien que le temps ne s'y prêtait guère...

Pour Haimric et Feanor qui se trouvaient côte à côte, de l'autre côté, s'ils étaient vivant, ils le devaient à leur capacité de réaction. Toutefois, le crochet qui était accroché dans la cuisse gauche du rôdeur était une chose dont il ne s'attendait pas. Tout s'était passé si vite,l'outil l'avait frangé sur trois pouces avant de harponner bien comme il fallait, et le sang coulait...

Une traversée tranquille...


écrit par: Feanor Elensar Mercredi 22 Juin 2011 à 20h20
Recevoir les insultes d'un marin énervé n'était jamais agréable mais Feanor devait bien reconnaître qu'ils le méritaient bien. Il avait largement sous estimé la tempête actuelle et son instinct de survie avait rapidement prit le dessus sur son mal de mer. Cette fois ci parfaitement réveillé il obéi immédiatement aux ordres de l'homme de mer expérimenté et se jeta sur la ligne de vie la plus porche juste à temps pour apercevoir les vagues gigantesques qui prirent d'assaut le navire dans les secondes qui suivirent.

Fermant les yeux au dernier moment, il ressentit toute la puissance des éléments lorsqu'ils se retrouvèrent submergés par une lame sans pitié. Balloté en tous sens, il sentit son air expulsé brutalement hors de ses poumons tandis qu'il mobilisait toutes ses forces pour maintenir la corde tant bien que mal. Il savait que si ses doigts faiblissaient il terminerait sa carrière en un clin d’œil au fond des océans. Propulsé dans tous les sens, il se sentait rebondir contre chaque élément alentour avec une force sans commune mesure avec tout ce qu'il avait pu connaître. Son corps était douloureux, ses mains souffraient comme jamais mais il les serrait d'autant plus, refusant de lâcher tant qu'il lui resterait un souffle de vie.

Mais celui ci approchait alors qu'il sentait brûler ses poumons n'ayant réussit à conserver qu'un dixième de son souffle. Prêt à hurler de douleur en plein cœur de l'eau déchaînée, il puisa dans ses dernières ressources pour tenir une ultime seconde. Il sentit alors soudain à nouveau le sol sous son corps et émergea soudain de l'eau bouillonnante en poussant un hurlement rauque et bestial venu du fond de ses entrailles lorsqu'il sentit enfin sa poitrine se remplir à nouveau d'air. Secouant violemment la tête pour dégager ses longs cheveux détrempés de son visage autant que pour reprendre ses esprits, il avisa ses compagnons éparpillés sur le pont.

Bien qu'il ait semblé au rôdeur qu'une éternité s'était écoulée, le pont avait été totalement dévasté en quelques petites secondes, faisant comprendre au jeune demi-elfe la toute puissance des éléments marins.


¤Bon sang, on va tous mourir si on reste ici plus longtemps !¤

Il aperçu rapidement Borindal et Célestia de l'autre côté du pont mais il ne pouvait rien faire pour les rejoindre pour le moment. Réalisant que Haimric était toujours à ses côtés, il poussa un soupir de soulagement en constatant que tous ses amis présents sur le pont étaient au moins sauf... pour l'instant.
Tout en prenant garde de ne pas lâcher la ligne de vie, il voulu se relever malgré les planches encore ruisselantes mais retomba immédiatement avec un cri lorsqu'il ressentit une violente douleur intolérable dans sa cuisse gauche. Faisant rapidement le tri de ses douleurs corporelles, il prit alors conscience de sa jambe sanguinolente dont l'extrémité d'un crochet dépassait.

Retenant au dernier moment une bile soudaine, il examina d'un coup d’œil la blessure : elle n'était pas mortelle et le crochet était bien fermement ancré en lui ; hors de question de l'extraire rapidement sans s'arracher la moitié de la cuisse et encore moins dans cette situation pour le moins précaire...
Sans avoir besoin d'en voir plus, il tenta de mettre la douleur au second plan. Pour l'instant une seule chose comptait : se mettre à l'abri.


-Haimric ! Nous devons rejoindre l’intérieur ! Colle au sol pour rester plus stable ! Hurla-t-il à son ami pour se faire entendre malgré les éléments déchaînés.

Il fit un grand geste à ses deux autres compagnons situés de l'autre côté du pont pour leur indiquer leur direction puis s'allongea sur son côté droit.
Usant de toute la puissance de ses bras douloureux, il agrippa à pleines mains la ligne de vie et se mit à ramper aussi rapidement que possible en usant ses coudes sur les planches autant qu'il se tirait grâce à la corde.

En pleine tempête naturelle et luttant pour sa survie, il était calme et déterminé, fixant son objectif d'un œil dur où ne transparaissait presque aucun indice de la douleur intenable qui lui vrillait la jambe. Il souffrait, énormément, mais pour l'instant il tentait juste de faire passer la douleur au second plan ou au moins la transformer en rage pour ramper plus vite vers l'abri salutaire.

écrit par: Haimric Mercredi 22 Juin 2011 à 23h50
L'ordre brutal du marin, un des seuls avec qui il fallait que Haimric lève la tête pour lui parler, fut emporté par le vent bien avant d'atteindre les oreilles du guerrier du Nord. Cependant l'expression du visage trahissait l'urgence de la situation et voyant que ce homme massif tenait une corde comme si sa vie en dépendait, et c'était le cas, le frère-ours l'imita sans attendre. Une excellente idée car un instant plus tard, la mer décida de se promener sur le pont de l'Asturias.

- C'est quoi encore ce... commença-t-il a grogner mais il fut rapidement coupé par l'eau qui cherchait à s'infiltrer dans sa gorge.

Le corps de l'Illuskien fut emporté par le courant d'une violence inouïe, ses mains se serrèrent à blanchir ses phalanges. Ballotté tel une bannière, mais sous l'eau, le barbu glissa le long de la corde qui commença à lui brûler les mains. Calant un pied sur un anneau d'ancrage et tirant sur ses bras il réussit à se redresser hors du flot incessant. L'image du guerrier hurlant perçant la surface avait quelque chose de marquant, elle montrait sa force de volonté et son désir de combattre les puissances de la nature.

- Raahh ! C'est pas de la flotte qui aura ma peau ! S'époumona-t-il.

La vague passée, Haimric restait sonné par les coups répétés de son crâne chauve contre les planches du pont. Il se savait debout, il savait devoir tenir la corde entre ses mains mais il lui fallut quelques secondes pour stabiliser ses pensées au moins autant en désordre que le chargement dans les soutes. La mer le malmenait mais c'était un défi qu'il relèverait. Entendant l'appel de son frère des marches aux oreilles pointues, il progressa dans sa direction. Il regarda les destinataires des signes du demi-elfe et fut soulagé de voir deux de ses camarades, vivant et sur le pont.

Voyant Feanor ramper, le frère-ours distingua la traînée de sang dilué dans l'eau de mer stagnant sur le pont, en la remontant il avisa la blessure et la nouvelle décoration de son ami. Les deux autres étaient trop loin pour qu'il puisse les aider et semblaient plus en état de se débrouiller seul, de toute façon il fallait lâcher la ligne de vie pour traverser le bateau ce qui revenait à se suicider bêtement. Concentrant son attention sur son propre bord, Haimric prit une décision, il ne pouvait pas laisser le rôdeur ramper ainsi jusqu'à l'entrée des dortoirs ou de n'importe quel endroit à l'abri des vagues toujours plus puissantes. Il risquait de subir de nombreux autres duels contre la mer et avec un crochet dans la jambe comme handicap, il devrait compter sur l'aide des dieux.

Ignorant le conseil de se coller au sol, Haimric avança à grands pas jusqu'à son camarade, tenant toujours la corde salvatrice. Puis une fois à sa hauteur, il lâcha tout pour s'emparer du corps du sang mêlé.


- Je te porte mais t'as intérêt à pas lâcher la corde par ce que je me tiens à toi ! On ira plus vite à l'abri. C'est une sale blessure que t'as là, le sel te pique pas trop ?

Le guerrier arbora un sourire ironique, il essayait de détendre un peu l'atmosphère dans cette situation critique en sachant que Feanor était habituellement réceptif à ce genre de plaisanterie digne d'aventuriers. Essayant de devancer l'arrivée de la prochaine vague, l'ancien garde avança aussi vite que possible ne laissant aucun choix à son ami.

! etrop etiduam ettec niol tîarap ellE - maugréa-t-il dans sa langue natale revenue naturellement du fait de la situation ardue.

Porte Feanor à l'abri puis test de premier secours.

écrit par: Célestia Jeudi 23 Juin 2011 à 23h01
¤Quelle force incroyable, c'est donc ça la fureur des eaux. Restons lucide et accrochons-nous bien.¤

C'était donc ça une tempête. Pour son premier voyage Célestia était servie. Le bateau qui semblait vouloir se rompre ou se renverser à chaque instant. Les déferlantes, l'eau, le vent et le sentiment qu'on ne pouvait pas lutter contre les éléments déchainés.
La succession de vagues avait bien failli les faire passer par dessus bord. D'ailleurs, Nesreco avait disparu. Inutile d'être devin pour savoir ce qui avait du lui arriver. La dernière lame avait violemment secoué le navire, et c'était presque un miracle que ceux qui se trouvaient sur le pont n'eurent pas été tout simplement balayés et envoyés à une mort quasi certaine. Heureusement pour Célestia, elle avait pensé à s'accrocher à une corde et elle la tenait fermement et n'avait aucune intention de la lâcher. Un appel au secours presque imperceptible parvint à ses oreilles et quelle ne fut pas sa surprise de voir une main apparaitre de nul part. Il fallait faire vite et agir bien. Elle enroula la corde autour de sa main qui était liée à la corde et se dirigea vers la main tendue. Elle cria tout en tentant d'agripper le désespéré afin de la diriger vers elle.


-Accrochez-vous à moi ! Ne regardez que ma main !

Qui était cet homme, la moniale n'en savait fichtrement rien, mais ce n'était pas le moment de se poser ce genre de question. Il fallait faire preuve de solidarité en ce moment de crise. Car il fallait bien l'admettre, pour le moment c'était plus chacun pour soit. C'était là souvent le commun des mortels. Quand tout allait bien, ils se préoccupaient de leur petite personne et quand tout allait de travers ou face à un coup dur chacun voudrait recevoir de l'aide, aide qu'il n'a pas forcément mérité. Mais, est-ce que le cœur de Célestia s'attendrissait ? Ou du moins devenait-il plus compréhensif ? Il n'en était pas vraiment question ici. Il s'agissait plus de sauver le maximum de marins qui avaient bien voulu faire le trajet avec elle, une sorte de retour de bon procédé entre gens civilisés. Elle faisait partie de l'équipage et se devait donc à lui, même temporairement.

écrit par: Borindal Vendredi 24 Juin 2011 à 20h49
Finalement, cela n'était pas une bonne idée. Ils n'auraient pas dut sortir de leur dortoir. Borindal le compris trop tard, torturé par son estomac, il n'avait pas pensé que sur le pont, c'était l'enfer. Cependant, le pire était à venir.

Obéissant aux ordres du marin peu aimable mais expérimenté le gnome tenta d'attraper la corde de survie malheureusement, lorsque le rouleau irrésistible balaya le pont, la carcasse frêle du petit homme fut arraché du sol et envoyé à l'autre bout du pont. La peur s'empara de lui, c'était la fin. A cause d'une bêtise monumentale, il allait mourir dans les abysses de l'océan. Il ferma ses paupière alors que son souffle lui manquait, sa poitrine était compressée, Borindal asphyxiait. Le gnome sentit un choc dans son dos, il rouvrit les yeux. Il se trouvait coincé entre deux barils fortement accrochés à l'embarcation ballotée par les éléments. Le gnome s'était agrippé instinctivement à ces bouées, le sauvant d'une mort certaine. Il baissa alors les yeux et remarqua Celestia, allongé de tout son long non loin de lui.


-Qu'est ce qu'on est venu faire là ? Je déteste la mer !

Borindal leva les yeux. Il remarqua alors Haimric, luttant pour ramener Feanor dans les dortoirs. Du sang avait coulé. Espérant tout de même que son compagnon n'avait rien, il tenta de se redresser, toujours accroché aux barils. Courbé sous le poids des rafales, le gnome se calma et regarda autour de lui. Il devait trouver un endroit pour s’abriter, pour se réfugier...

écrit par: Isórion Jeudi 07 Juillet 2011 à 14h14
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Vingt Huitième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage
(28 Nuiteuse 1372)

Lieu : Mer de la lune
Climat : Humide, averse de pluie et orage
Température: /
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Narration: Tous


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Célestia tente de rejoindre le bastingage et attraper la main
Test d’équilibre Célestia ( sur le pont glissant) DD ?? : 17 (dé) + 4= 21 -> Réussite
Test de force Célestia: 12 (+2)= 14 > < Test de force Nesreco : 20 (dé) + 0 -> Echec Célestia
Test de réflexe Célestia DD ??: 1 (dé) + 7 : 8 -> EchecCélestia lâche la corde
Haimric tente de rejoindre un abri
Test d’équilibre Haimric ( sur le pont glissant) DD ?? : 8 (dé) - 7 = 1 -> Echec
Test de réfléxe Haimric DD ??. : 19 (dé) +1= 20 -> Réussite


user posted imageans céder à la panique, les uns et les autres firent preuve d’initiatives. Du côté de Célestia, les choses évoluèrent vite.

Cette main surgie de nulle était celle de leur sympathique compagnon Nesreco. Le charmant bonhomme était parvenu au dernier moment à se rattraper au bastingage avec l’espoir fou qu’il survivrait à la fureur des éléments. Hébété par ce qui se produisait autour de lui, le roublard déployait une énergie folle pour rester accrocher et c’est seulement au moment où la moniale agrippa le rebord massif, qu’elle reconnu le sympathique quadragénaire. La panique se lisait sur son visage et sans plus attendre, elle saisit la main du pauvre hère dont le corps pendait allégrement dans le vide pour le ramener vers elle. Trempé jusqu’aux os, l’homme faisait son poids, la moniale malgré toute sa bonne volonté échoua dans sa tentative d’autant que le temps n’était pas de la partie. Et c’est pourtant les éléments qui sauvèrent la vie de la jeune femme.

Le navire s’enfonça dans les vagues,quand une nouvelle lame frappa le navire de plein fouet et passa par-dessus bord, balayant tout ce qu’elle trouvait devant lui. Célestia se retrouva projeter violemment en arrière tout enserrant la corde. Quelques secondes plus tard, malgré le choc qu’elle encaissa, la moniale était consciente, elle se trouvait désormais à l’endroit exact où se tenait auparavant Feanor. Non loin d’elle, sur sa droite, les deux frères des marches venaient de s’effondrer sur le pont à quelques mètres d’une porte.

Que s’était-il passé ?

Haimric s’était bel et bien saisit du demi-elfe en le hissant son difficulté si ce n’était que sa démarche fut pour le moins peu assurée. Le résultat ne se fit pas attendre : Il perdit l’équilibre. Toutefois, il s’affala le sol, dos contre terre en se rattrapant d’une main à la ligne de vie. Feanor se trouvait dessus lui, assis sur son ventre, lui coupant la respiration. Mais fort heureusement, il n’eut pas à souffrir de dégât supplémentaire sur sa jambe souffrante. Quand la lame frappa, la masse d’eau les engloutit mais ils eurent là aussi la vie sauve et l'un et l’autre tenaient la ligne de vie comme leur vie en dépendait. De l’autre côté du pont, Calé avec les tonneaux, Borindal subissait plus qu’il était acteur, cela en devenait presque irritant pour le gnome mais dissimulé ainsi, il profitait d’un abri sûr et il pouvait garder un œil sur ses compagnons…. Juste au dessus de lui, une ombre lui fit lever la tête et là le gnome eut la sensation que la nuit allait être longue...

Oui, les ennuis ne faisaient que commencer acex des visiteurs indésirables qui avaient décidé de s’inviter de façon imprompue. Au niveau du bastingage, où se trouvait Borindal, des humanoïdes à la peau couverte d’écailles se hissaient à bord. Leurs mains et leurs pieds palmés leur permettait d'évoluer à la perfection dans les milieux marins. Pouyr faire simple, le tempête n'était qu'une entrée et plat de résistance un peu consistant, le dessert arrivait.

Du côté de Célestia, Féanor, Haimric, on entendit quelques choses escalaer la parois extérieure du navire et qui allait débouché au-dessus d'eux. Au même moment, l'homme qui avait ordonné aux les deux natifs du Nord de saisir la ligne de vie, hurla de nouveau au travers le vent et la pluie qui cinglaient le pont....


- Des Sahuagins !!!

Aucun des compagnons ne connaissait ce nom mais à coup sûr cela ne devait pas être bon, mais alors, pas bon du tout...

Initiatives

Libre pour les compagnons. (Vous disposez tous d'au moins une armes de poing.) L'ennemi jouera en dernier.

écrit par: Feanor Elensar Mercredi 13 Juillet 2011 à 23h02
-Non, tout va bien, ce qui me dérange c'est ce qu'en diront nos compagnes lorsqu'elles verront mon beau pantalon neuf troué de la sorte. En plus de l'outrage à la mode, elles penseront sûrement que je tente de leur montrer mes muscles d'une façon plus subtile que de simplement contracter mes biceps...

La fin de sa réponse à l'humour dans l'action d'Haimric fut interrompu par la chute du guerrier des marches suivi d'une nouvelle lame qui envoya à nouveau au sol les deux compagnons épuisés.

Alors qu'il tentait de s'écarter du ventre d'Hairmic sens trop prendre appui sur lui pour lui épargner d'avantage de son poids, le rôdeur entendit alors le cri du marin.


¤Des sahuagins ? Le nom m'évoque vaguement quelque chose mais je suppose que j'aurais bientôt l'occasion d'en voir assez de plus prêt jusqu'à l’écœurement. Patience Feanor.¤

Malgré la situation à chaque instant plus critique, il esquissa un sourire carnassier. Si le demi-elfe était le plus souvent diplomate, il adorait les affrontements au cœur de l'aventure et entendait bien profiter de ce défis, fut-il son dernier -ce qui était parfaitement envisageable vu les circonstances-

Il se releva lentement en laissant sa jambe blessée bien droite. La douleur lui faisait tourner la tête mais avait au moins eu le mérite de faire disparaître son mal de mer. Il tenta de vider son esprit de ses différentes douleurs physiques pour se concentrer sur le combat à venir. Bon sang, ce qu'il aurait offert à Maïlikki pour qu'elle lui tranche la jambe proprement ! Il sentait sa chaire s'arracher un peu plus à chaque contraction de son muscle et la souffrance qui en résultait était insupportable...
Il ne pourrait pas bouger sans risque malgré le nombre croissant de bruits annonçant un grand nombre d'ennemis. Pourtant ils devaient se regrouper pour organiser une défense efficace. Et vite !

Le rôdeur regarda autour de lui pour trouver une solution rapidement. Rien ! Les ennemis approchaient était en nombre et les aventuriers étaient blessés et dispersés.

Il tourna une dernière fois la tête et eut une révélation. Il dégaina sa dague, seule arme qu'il portait en permanence sur lui et hurla pour se faire entendre de tous dans la tempête.


-Tous par ici ! Contre le mur du pont supérieur !

Il n'avait pas le temps de l'expliquer mais il espérait qu'ils comprendraient que ne pas se faire attaquer dans le dos tout en étant regroupés serait un avantage indéniable qui compenserait le nombre important de créatures qui ne pourraient donc pas attaquer toutes à la fois. De plus, l'angle formé par le mur et les escaliers les protègeraient légèrement plus des gigantesques vagues et les blessés ou les plus légers pourraient s'appuyer dos contre les planches tout en continuant de se battre... comme lui même.
Maintenant, il espérait que ses amis le comprendraient et les rejoindraient au plus vite.

Lui-même n'ayant pas le choix, il devait abandonner le premier assaut pour se stabiliser dans une position qu'il pourrait défendre pour le reste du combat afin de ménager sa jambe blessée. Il se prépara à subir le moindre assaut et se dirigea de la façon la plus rapide que lui permettait sa jambe vers le mur contre lequel il s'adosserait. Il poussa cependant Haimric d'une tape puissante dans le dos en souriant avant de s'éloigner.


-Désolé mon ami, vas aider nos compagnons au plus vite, je pourrais me défendre seul mais je dois rester immobile durant le combat et ne te serais donc d'aucun secours. Ton épée aidera plus efficacement les marins innocents ou Borindal qui est toujours coincé quelque part. Si tu es d'accord avec ma stratégie, envoie les mois et je les protègerai du mieux que je le puis en attendant que l'on se retrouve à croiser le fer cote à cote.
Et fais vite, une boisson chaude nous attend après ce combat. Il serait dommage de mourir d'un rhume après avoir massacré des dizaines de poissons à pattes.

Feanor hurle pour essayer d'avertir ses compagnons tout en dégainant sa dague (+4, 1D4+3, 19-20x2) puis se met en défense totale en tentant de rejoindre le mur des cabines.

écrit par: Haimric Vendredi 15 Juillet 2011 à 15h21
Le guerrier rit de bon coeur à la remarque de son frère-cerf puis lui répondit avec entrain.

- Bon d'accord c'était pas très fin comme idée... Allez debout avant que l'on se fasse balayer par une autre vague ! Rah ça pourrait pas être pire...

Le cri de stentor du marin annonça l'arrivée d'un nouveau problème, comportant une multitude de facettes. Des ombres dont la forme évoquait vaguement des humains se dressaient de part et d'autre du navire, assez inquiétantes.

- Eh merde... pourquoi j'ai dit ça moi. Et c'est quoi des sagouins ? Des pirates débiles qui attaqueraient en pleine tempête !

Jetant un regard alentour pour essayer d'évaluer la situation, Haimric qui s'était remis debout et avait attrapé sa dague dans sa ceinture crut apercevoir des reflets comme sur des écailles grâce à un éclair. Nombreux et tout autour du navire, encerclant l'équipage en sous nombre.

*Évidemment ! Mon armure, mon bouclier et mon marteau sont bien rangés... Et Feanor est bien amoché ! Célestia a l'air d'attaque comme toujours et où se cache le gnome ?*

Le plan du demi-elfe était intelligent, sa blessure ne semblait pas l'empêcher de réfléchir. Cependant il faudrait encore que tous les membres de l'équipage puisse rallier ce point de défense. Une image remonta dans l'esprit de l'illuskien, lorsqu'il défendait la porte du hangar à côté de feu son cousin Elicas, le demi-elfe. L'homme à la barbiche passa sa main libre sur son tatouage puis son visage se crispa dans un masque de colère. Son esprit était limpide, il savait comment se battre et allait le faire.

*Je ne perdrais pas un second frère d'armes. *

Feanor lui transmit plus de volonté encore sans s'en rendre réellement compte. Le frère-ours répondit d'un signe de tête tout en serrant sa dague jusqu'à faire blanchir ses phalanges. Il toisa les trois silhouettes sur l'autre côté du pont, trouva celui qui ne portait pas de lance ou de trident car cela pourrait retourner sa stratégie contre lui même.

- Par Heaume défendons ce navire ! Rejoignez le demi-elfe près du pont supérieur je vais vous gagner du temps ! Courrez comme si les neufs enfers s'ouvraient derrière vous !

L'ancien garde de Yartar trouva le moment opportun dans le tangage de l'Asturias et se lança dans une charge dévastatrice en dépit des désavantages et du danger. Il comptait bien achever son ennemi du premier coup et mettre à profit son entraînement récent, il avait appris a enchaîner ses attaques en prolongeant sa frappe pour qu'elle touche un second adversaire proche si le premier succombait à l'assaut.

*Faire d'une lame deux morts. Voire plus. *

Haimric dégaine sa dague et charge un des Sahuagins (qui ne porte pas de lance ou trident bref d'armes pouvant contrer sévèrement la charge ou de filet mais de préférence une arme à deux mains s'il y en a. Sinon un à mains nues ^^ ).
1d20+5+2(charge) (Dague, 1d4+3, 19-20/X2)

écrit par: Célestia Jeudi 28 Juillet 2011 à 12h42
A peine sortie d'affaire que les problèmes arrivaient tous ensembles. Célestia eut un bref souvenir de s'être dit que la traversée était sans problème. Quelque part en elle, ce qu'on pourrait appeler un sixième sens lui avait dit de se méfier. Bien mal lui en a pris. D'étranges créatures surgissant des eaux firent leur apparition. Elles étaient nombreuses, restait à savoir si elles faisaient le poids face à face. Le plus urgent pour l'heure était de rétablir un semblant d'équilibre numérique. Profitant que quelques uns d'entre eux n'étaient pas encore complètement sur le pont elle se décida pour expédier dans son élément le plus proche d'entre eux. Elle crut bon d'en avertir ses compagnons si jamais ils n'en avaient pas eu l'idée avant.

-Repoussez-les dans l'eau, moins on en aura à combattre plus facile ça sera.

Mettant son plan à exécution elle n'eut à faire qu'un seul pas pour s'approcher du plus proche d'elle. Elle tenta de se saisir de ce qui devait lui servir à grimper sur le bateau et voulut lui faire lâcher prise. Elle garda tout de même un œil sur le côté surveillant la progression des autres créatures. Il fallait faire vite et bien. Cela ne suffirait sans doute pas à les arrêter mais cela permettait aux autres membres de cet équipage d'en éliminer le plus possible pendant ce temps. L'avantage était du côté de ces sahuagins qu'elle ne connaissait pas. Ils étaient sur leur élément, en surnombre et surtout ils devaient être équipés en conséquence, ce qui n'était pas le cas des défenseurs.

¤Il faut réveiller l'équipage cela pourra être une aide précieuse.¤

pas de placement et je fous en l'air le plus proche de moi avec une lutte je pense biggrin.gif

écrit par: Isórion Vendredi 29 Juillet 2011 à 12h19
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Vingt Huitième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage
(28 Nuiteuse 1372)

Lieu : Mer de la lune
Climat : Pluie et orage
Température: /
Moment:/


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Feanor rejoint la base du Château arrière Célestia tente de rejoindre le bastingage et se met en défense totale
Haimric charge sahuagin 8
Attaque au corps à corps Haimric : 11 (dés) + 5 + 2 (charge)= 18 vs 16 -> Réussite Haimric
Dégats sahuagin 8: 7
PV sahuagin 8: 18-7= Reste 11 PV
Borindal attaque sahuagin 7
Attaque au corps à corps Borindal : 15 (dés) + 1 = 16 vs 16 -> Réussite Borindal
Dégats sahuagin 7: 3
PV sahuagin 7: 18-3= Reste 15 PV
Célestia tente de renvoyer sahuagin 12 dans l’eau
Test de lutte Célestia : 17 (dé) + 3 (BBA) + 2 (FOR) = 22 > < Test de lutte sahuagin 12 (Dé) + 4 (BBA) + 2 (FOR)= 18 : Célestia
Sahuagin 12 à la baille
sahuagin 13 se déplace vers Célestia
sahuagin 11 attaque Célestia
Attaque au corps à corps sahuagin 11 : 1 (dé) : Echec automatique
sahuagin 9 attaque Feanor
Attaque au corps à corps : 17 (dé) + 5 + 2 (charge)= 24 vs 17 (CA) +4 (défense totale) -> Réussite Sahuagin
Dégats Feanor: 7
PV sahuagin 7: 9-7= Reste 2 PV
sahuagin 8 attaque Haimric
Attaque au corps à corps : 10 (dé) + 4 = 14 vs 17 (CA) -2 (malus charge) = 15 -> Echec Sahuagin
sahuagin 7 tente d'agripper Borindal
Attaque au corps à corps : 1 (dé)= Echec automatique
sahuagin 11 monte sur pont.


user posted imageeanor se dirigea aussi rapidement que le lui permettait sa blessure vers le mur protecteur du château arrière, espérant intérieurement que nombreux de ceux qui partageaient avec lui cette traversée l’imiteraient ou suivraient son avertissement. Le danger était partout et si l’A’tel’quessir réussit protéger ses arrière tout en soulageant la pression sur sa jambe blessée, il ne se faisait pas d’illusion, il devrait défendre chèrement sa vie comme tout ceux qui était présent sur ce pont devant un ennemi qui d’ordinaire ne faisait aucun quartier, tant qu’ils étaient en nombre suffisant. Adossé contre le mur, une épaule en appui contre l’escalier babord, une dague dans une main, Frère Cerf laissa son regard errer sur ce qui allait devenir le champ de bataille, cherchant du regard son ami Haimric qui fonçait tête baissée vers tribord, au devant de l’ennemi avec la ferme attention de leur botter les fesses.

Le courage d’Haimric n’était plus à démontrer, l’ancien garde de Yartar n’était pas homme à reculer devant le danger même si l’ennemi était supérieur en nombre et aujourd’hui, l’illuskien allait avoir plaisir à se défouler sur ses créatures marines, sans la moindre retenue, malgré son armement plus que minime. Il fonça sur le sahuagin face à lui, le percutant avec violence tout en lui perforant l’abdomen. Ce dernier n’avait pas eu le temps de se mettre en position défensive ni d’utiliser sa lance pour contrer le coup. La créature ne mesurait que quelques centimètres de moins que lui, il ouvrit une gueule garnie de dents pointues laissant sa langue biphide lécher le menton du Frère Ours en attitude de défi. Vi, la rencontre allait être amusante, surtout que sur la droite d’Haimric, et sur sa gauche, deux autres adversaires portant des tridents étaient préts eux aussi à combattre. Haimric se retrouvait dans une position guère enviable. Quant à Borindal, le demi-elfe devait apprécier le spectacle.

Toutefois, dans l’action, il arrivait des choses surprenantes, voir incongrue. Comme ce fut le cas pour Borindal. Le gnome apporta sa contribution surprise aux événements qui se déroulaient sur l’Asturiàs et contre toute attente ne resta pas dissimuler derrière ses tonneaux et contre toute attente et par on ne sait quel miracle, se retrouva accroché à la tête d’un des nouveaux amis d’Haimric, cherchant à lui perforer la nuque avec sa dague, l’intention était louable et il réussit à franger la peau du coup du guerrier des mers tandis qu’une main griffue cherchait à l’attraper obligeant le gnome à une série de gesticulation rythmée motivée pour sa survie, en hurlant comme un beau diable.

Dans cet aimable échange physique qui s’amorçait, il ne fallait pas oublier notre chère et « tendre » Célestia. Pragmatique, la téthyrienne se montrait d’une redoutable efficacité au combat, notamment au corps à corps, où ses aptitudes naturelles renforcées par un entrainement rigoureux, faisait d’elle un adversaire qu’il ne fallait jamais sous-estimer. L’un des sahuagins qui s’était hissé sur le bord du bastingage s’en aperçu rapidement puisque lorsqu’il posa un pied sur le plancher du navire, la moniale était déjà sur lui, le trident de la créature était la seule arme entre elle et lui. La masse que représentait le sahuagin ne fut en rien un obstacle pour celle qui servait le monastère des Neufs Portes et c’est donc avec une célérité fulgurante et une précision qui l’était tout autant que Célestia renvoya son adversaire d’où il venait et du coin de l’œil, remarqua qu’une autre créature venait de porter sur elle un regard particulier…

Tandis que les autres membres d’équipages présent sur le pont engageaient eux aussi le combat ; l’ennemi lui aussi passa à l’offensive sans attendre, descendant l’escalier sur lequel était adossé le demi-elfe, un sahuagin se précipitait sur le pont tandis qu’un autre attaquait avec son trident la moniale. L’assaut fut bref et sans résultat puisque son coup frappa dans le vide laissant désormais à Celestia toute latitude pour réagir. Feanor qui jusqu’ici avait vu ses compagnons débuter le combat ne resta pas longtemps dans l’inaction, l’un des assaillants fonçait sur lui trident en avant, et là, il ne pouvait que réceptionner la charge en priant la Seldarine qu’il puisse survivre à cet assaut frontal. Le rôdeur eut le souffle littéralement coupé quand les pointes acérées du trident lui déchirèrent ses propres chair au niveau de l’abdomen, il hoqueta presque quand une violente douleur se diffusa dans tout son corps, lui tétanisant sur l’instant. Son regard croisa celui de la créature, il crut y déceler une lueur de joie pendant que la bête retirait arme ruisselante de son propre sang. Sa vie ne tenait plus qu’à un fil.

Alors que la pluie continuait à tomber drue, que les éclairs illuminaient le ciel, l’un des fleurons de la flotte d’Alaster Eparpivier déjà sous le coup d’une terrible tempête devait en prime subir une terrible attaque mais l’envahisseur pouvait être sûr que le combat qui s’engageait n’allait pas être de tout repos et que l’équipage de l’Asturiàs présent sur le pont était à ce moment même en train d’engager une lutte féroce pour se débarrasser de ce fléau.

Initiatives

Libre pour les compagnons. (Vous disposez tous d'au moins une armes de poing.) L'ennemi jouera en dernier.


écrit par: Célestia Jeudi 04 Août 2011 à 12h47
Célestia avait largement profité du fait que la créature était encore en équilibre instable pour la renvoyer à la mer d'où elle venait. Mais à peine elle venait de se débarrasser d'une, que deux autres s'approchaient d'elle, la manquant même largement de son trident. Elle se retourna vivement pour faire face à la créature et opta pour un combat plus classique. Elle fit pleuvoir une véritable pluie de coups sur celui qui avait tenté de la frapper. Elle garda son attention sur lui avant de s'occuper de celui qui n'allait pas tarder à les rejoindre. Se battre au milieu de l'océan décidément, voilà une expérience tout à fait nouvelle pour elle. Elle remarqua tout de même que les créatures bien que nombreuses ne semblaient pas avoir de renfort pour l'heure. Il fallait donc vite s'en débarrasser pour reprendre le contrôle du navire.

-Restez groupés !

Elle cria le plus fort possible pour tenter de couvrir les bruits du tonnerre et des éléments déchainés. Elle savait qu'il ne fallait pas que les créatures atteignent le pilote ou endommage le navire. Mais au milieux de la tempête c'était plus facile à dire qu'à faire.

¤D'où sortent-ils et comment nous ont ils trouvé ? On ne pouvait pas rêver pire cauchemar. C'est à croire qu'ils savaient que nous serions ici. Une traversé tranquille en effet, je sais pourquoi maintenant je n'ai jamais pris le bateau, il faudra que je m'en souvienne à l'avenir.¤

Célestia essayait de voir si elle pourrait disposer d'un avantage quelconque mais ce fut peine perdue car c'était déjà un miracle qu'elle tint sur ses jambes.

Déluge de coups sur celui qui vient de me frapper et esquive sur celui qui arrive

écrit par: Haimric Jeudi 04 Août 2011 à 22h24
Dans sa main fermement serrée, le barbichu sentait la poignée de sa dague qui vibrait encore du choc précédent. C'est uniquement grâce à l'inertie de la charge que la lame avait réussi à traverser l'épaisse peau écailleuse du torse de la créature. L'ancien garde ayant attaqué rapidement comptait se servir de l'avantage de la surprise pour continuer à assener des coups à son adversaire avant que ce dernier ne puisse se défendre efficacement ou riposter de sa dangereuse lance.

Concentré sur son propre combat l'illuskien n'entendit pas un mot et ne porta pas la moindre attention sur le reste du bateau, il ne vit pas la moniale repousser un ennemi à la mer ni Feanor se trouver en danger. Le seul événement que son cerveau nota et mit de côté était le soutient de Borindal sur son flanc gauche. Le guerrier du nord repensa son combat qui se déroulerait donc face à deux adversaire car il n'oubliait pas celui sur sa droite dont l'arme le menacerait bientôt.

Le frère-ours réfréna son envie de délivrer un coup de tête à son adversaire immédiat car il risquait surtout de souffrir des nombreuses dents effilées qui constituaient le sourire de requin de l'écailleux. En retirant son arme, Haimric sentit le flot de sang s'écouler sur sa main. D'un coup sec il égoutta sa dague et toisa son ennemi, cherchant une ouverture dans la posture et une faiblesse dans l'armure naturelle.


* Saloperie de poiscaille ! Toujours chiant à vider mais je répandrais tes entrailles sur le pont tant pis si demain je dois le frotter ! *

Le guerrier rompu au combat visa la partie apparemment plus molle sous l'épaule gauche, avec un peu de chance et de puissance il atteindrait peut être un organe vital, le coeur ou un poumon si cette bestiole humanoïde l'était suffisamment. Puis en fonction du résultat il frapperait à la gorge voire si on pouvait égorger cette sale engeance. Il fallait toujours rester en mouvement, sur un navire en pleine tempête c'était plus facile à dire qu'a faire, les éléments eux même faisaient partie du camp opposé, cependant le guerrier plia les genoux pour rester souple, sans son armure et son bouclier il comptait sur ses réflexes et sa vivacité moins que sa puissance brute et bien sûr pas question d'essayer de parer.

- J'attacherais vos têtes comme bouées le long du navire, vos petits camarades sauront à quoi s'en tenir !

Rageant, le frère des marches se maudissait encore de ne pas avoir ses armes habituelles sous la main mais cette lance que maniait le sahuagin pourrait remplacer sa dague légère et peu efficace contre ces écailles. Imaginant les différentes issues et rebondissement de son combat, Haimric espérait attaquer l'autre homme-poisson juste au moment où il serait à portée. Encore fallait-il que le premier s'effondre enfin.

Le visage dur et tatoué de l'ancien garde embrassa d'un geste la situation, il vit que Borindal se débrouillait tant bien que mal et nota le courage de ce petit être dont les actes seraient grands. Puis Célestia dont le style de combat toujours aussi pur et incisif faisait des ravages dans la horde ennemie. Et enfin le demi-elfe déjà blessé par le crochet se trouvait en position très précaire, du sang coulait de son torse en trois points. Voyant cette scène l'esprit du guerrier ne fit pas dans les détails, son code d'honneur consistait à protéger ses frères d'armes et il était près de faillir à son serment personnel. Un seul ordre resta gravé dans sa tête mouvant toute son échine dans ce but propre, rejoindre le sang-mêlé et le protéger. Tant pis pour tous ceux qui se trouveraient sur sa route.


- Heaum ! Regarde moi... FEANOR TIENS BON !


Attaque au corps à corps deux fois. 1D20+5 (Dague, 1d4+3, 19-20/x2)

écrit par: Feanor Elensar Vendredi 12 Août 2011 à 07h45
Hoquetant sous la douleur, Feanor observa d'un coup d’œil son sang dégoulinant de son abdomen. Il mettait trop de temps à se reprendre face à ce terrible adversaire et il ne pouvait que maudire ce fichu crochet toujours fiché dans sa jambe qui l'avait empêché de prendre part à l'assaut initial et avait totalement modifié sa façon habituelle de se battre.

Voyant que pas ou peu monde avait répondu à sa stratégie, il se maudit intérieurement pour cette perte de temps pour puiser dans sa rage une force nouvelle. Il attrapa la porte de la cabine et l'ouvrit violemment dans la direction de son adversaire. Sans même vérifier que son "attaque" avait touché le sahuagin, il se jeta de côté dans la pièce pour se mettre hors de portée avant un second assaut.

A peine avait il franchit la porte qu'il aux marins encore endormis.

-Aux armes, on nous attaque !

Mais comme il n'espérait pas une réaction immédiate ou coordonnée, il se redressa juste assez pour agripper d'une main ferme la base du crochet avec la ferme intention de le retirer avant que le monstre le rejoigne.


¤Tu m'as assez handicapé comme ça...¤

Durant sa tentative, il chercha du regard les armes principales de ses compagnons. S'il avait le temps de les agripper avant de retourner sur le pont, il offrirait peut être de meilleurs chances à ses amis.


hrp.gif
Premiers secours (+1) pour retirer le crochet et si possible, récupération de mon épée.

écrit par: Isórion Samedi 13 Août 2011 à 08h47
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Vingt Neuvième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage
(29 Nuiteuse 1372)

Lieu : Mer de la lune
Climat : ciel bleu, émaillé de nuages
Température: Fraiches
Moment:Petit matin


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Combat terminé
XP distribués au prochain post RP
4 ennemis abattus.
Tous les compagnons sont fatigués


user posted imagelessé grièvement, Feanor n’en restait pas moins debout. Puisant dans ses ultimes ressources pour frapper son adversaire, le demi-elfe lunaire improvisa une ultime riposte qui eut l’avantage de toucher son adversaire et s’engouffra dans un couloir qui lui était inconnu et dépourvu de lumière, et pour cause, il abordait les quartiers qui n’étaient pas réservés au simple équipage. Sans perdre du temps, il donna l’alarme espérant que son cri ne resterait pas vain, puis d’un coup sec, il retira le crochet de sa cuisse, la douleur fut intense mais brève. Hélas, son soulagement fit de courte durée car du coin de l’œil distingua une masse imposante s’engouffrer par la même ouverture qu’il avait emprunté précédemment. Son adversaire l’avait suivie, le sahuagin leva son arme en sa direction et Feanor comprit qu’il allait mourir. Impression fugace… car quelqu’un se glissa devant lui, déployant une lumière intense qui lui brûla les yeux sur le moment, le forçant à rabattre un bras devant lui.



La voix douce et musicale de Linwëline résonna à ses oreilles, il y eut un échange de coup sans qu’il puisse savoir qui faisait quoi jusqu’à ce qu’il sente de nouveau la présence de l’elfe argenté près de lui. Une main qui n’était pas la sienne trouva sa blessure



Encore aveuglé, le rôdeur se contracta pendant qu’une énergie revigorante se diffusa dans tout son être.

Non loin de lui éclataient des clameurs. L’équipage s’était enfin mit en branle.

Pour Haimric, Borindal et Celestia, la surprise passé et malgré la tempête, l’équipage semblait désormais sur le pied de guerre et prêt à en découdre pour repousser ces maudites créatures. Sorties des flots. La physionomie du combat changea, d’autres sahuagins arrivaient mais cette fois ils auraient fort à faire. Les heurts des boucliers, les cliquetis des armes ne pouvaient couvrir les hurlements des combattants qui venaient d’engager un combat à mort, Celestia entamait un ballet mortel, appuyée par deux membres d’équipages tandis que l’autre côté du pont, Haimric se débarrassa d’un de ses adversaire lui assènant coup mortel et dans un même temps s’empara de sa lance. Un deuxième combattant se dressa contre lui, il prit son élan lui perforant le thorax avec une force incroyable mais le sahuagin ne s’effondra pas sur l'instant, il attentait d'avoir reçut une volée de carreaux d’un arbalétrier ami.

Même Borindal trouva le moyen de terrasser son adversaire quand sa lame pénétra par l’oreille et trouva le cerveau. L’homme-poisson s’effondra…


Aucun marin ne lésinait sur les coups à porter, ils étaient puissants, et sans retenue, c'était à ce prix qu'ils vaincraient.

- Frappez sans discontinuer ! cria le capitaine de l’Asturiàs d'une voix anormalement forte. Juché sur le château arrière, sabre en main, il avait prit en main les opérations de défenses : « Nous devons les repousser ! Ils doivent abandonner ! »

Près de lui, des arbalétriers ajustèrent l’ennemi qui grimpaient au bastingage et la première rafale de projectiles enflammées fut dévastatrice pour les hommes poissons, des projectiles enflammés qui les frappèrent, les renvoyant à l'eau. Le guerrier du nord, certain que Feanor ne courait plus de danger, pouvait vaquer à ses occupations sans la moindre hésitation, avec en prime l’aide de deux membres d’équipages dont un imposant demi-orque qui l’obligeait à lever la tête pour trouver son regard et qui jouait avec ferveur d’un harpon d’une taille presque aussi grand que lui. L’autre, un fils de la pierre maniant avec dextérité son urgrosh. Sympathique compagnie que voilà. Des marins armés de croc et de perches arrivaient en renfort, c’était une véritable frénésie d’occire qui les animait, jusqu’à la victoire. Chose qu’ils allaient gagner après de longues minutes de combats rageurs, quand une conque lança soudainement le signal de la retraite pour les hommes poissons qui retournèrent comme un seul homme dans l’eau. L’assaut avait été intense mais il venait de prendre fin. Abandonnant leur proie, les sahuagins retournèrent dans leur élément, laissant sur place une quinzaine de cadavres, chez l'équipage on comptait une dizaine de blessés et autant de morts.

Mais l'attaque des sahuagins n'avait pas épargné le reste de la flotte. Le demi-orque qui avait accompagné Haimric dans le combat montra du doigt l’ombre d’une nef qui gitait dangereusement à quelques encablures de leur navire, la vérité s’imposa.

-C’est l’Oriabel, lâcha avec colère le sang mêlé. Le plupart des marins et des compagnons se massèrent sur le tribord pour assister à l’agonie de ce navire battant pavillon du Cormyr qui allait sans aucun doute sombrer. Il avait eu moins de chance que l'Asturiàs.

La colère céda à la résignation. Rien ne serait fait pour porter secours au navire ami, les conditions climatiques étaient loin d'être réunies pour se permettre de dévier maintenant de leur route et le grain n'était pas encore passé. Les ordres fusèrent. Il fallait jeter les corps ennemis à l'eau et panser les plaies des blessés et surtout maintenir le cap.

Trois heures plus tard, alors que les nuages noirs disparaissaient derrière eux et que le vent gonflait les voiles avec puissance faisant avancer la flottille avec régularité.

A bord de l’Asturiàs, Feanor s’éveillait dans une chambrée, nu, le corps couvert d’un épais drap de lin, le visage de Borindal tout sourire tourné vers lui. Il se souvenait que Linwëline l’avait aidé à se glisser dans une cabine, puis ce fut comme si tout avait basculé, le trou noir, l’inconscience. Ses blessures ne lui faisaient aucun mal mais à l’inverse il se sentait extrêmement fatigué. Après tout, il avait perdu un peu de sang…

- Bien dormi Feanor ?

Le gnome, assis sur une chaise avait le côté droit de son visage tuméfié. C’est à ce moment là que choisit d’entrer l’elfe lunaire, portant un bol de soupe fumant. Voyant Feanor les yeux ouverts, elle lui adressa un grand sourire et prit place au bord du lit.

- Vous avez une mine à faire peur Feanor, tenez, redressez-vous et appréciez ce petit met préparé pour vous. Un bouillon de légume qui ne manquera pas de vous requinquer.

Sur le pont, l’aube naissante était un spectacle saisissant. L’horizon teinté d’un rouge flamboyant au dessus des eaux de la Mer des Etoiles déchues promettait une belle journée, offrant un contraste énorme avec la nuit terrible qu’ils venaient de passer. Haimric avait aidé Ygrosh, le demi-orque avec qui il avait combattu, à jeter les sahuagins morts à l’eau et récupérer les armes. La tache avait été aisée.

Auprès de l’Asturiàs, les autres navires de la flottille étaient tous présent à l’exception d’un seul et aux dernières nouvelles, deux autres navires avaient été attaqués par les hommes poissons mais ils avaient été repoussés au prix de pertes minimes. L’Oriabel n’avait pas eu cette chance.

- On file à une bonne vitesse reconnu Ygrosh s’offrant quelques minutes de repos, assis sur le bastingage tribord. Avec le jour qui se levait, les quarts allaient se reformer. Ygrosh et Haimric allaient être affectés à des travaux de matelotage qui dureraient la matinée avant de pouvoir prétendre à du repos. Malgrés la fatigue qu’il ressentait, le guerrier des Marches ne se plaignait pas. Il savait son frère d’arme Feanor entre de bonnes mains après l’avoir vu couché, endormit, laissé aux bons soins de Linwëline, Borindal le gnome se trouvait avec eux. Quant à Celestia, la moniale assistait le chirurgien du bord. Le demi-orque déballa sa blague de tabac et entreprit de bourrer une pipe d’écume d’un tabac brun et odorant originaires des terres du sud : « puisse Valkur nous amener à bon port. Tu en veux ?

Le sang mêlé tendit sa blague vers le guerrier du nord.

Après leur victoire et avoir repoussé les assauts des sahuagins, Celestia n’était pas restée inactive, la moniale avait été réquisitionné par le chirurgien de bord pour lui prêter assistance afin de soigner les blessés. Au moment où Feanor se voyait proposer son potage et qu’Haimric profitait d’un petit instant de repos, Celestia terminait de panser les plaies d’un marin qui avait vu son épaule déchiqueter par des griffes puissantes. Le chirurgien, un quinquagénaire chauve arborant sur la poitrine le symbole du Puissant plongeait ses mains dans un bac en bois remplit d’eau et frottait énergiquement ses avant-bras. Tous les blessés avaient été soigné et se reposaient maintenant mais il restait encore fort à faire. L'homme souffla.

- Nous devons préparer les morts pour leur dernier voyage, lâcha l'homme d'une voix énergique, il n'attendait pas de réponse.

Derrière Celestia se trouvait une table où gisait une dizaine de corps de marin tués.

écrit par: Célestia Mardi 23 Août 2011 à 16h58
Faire l'infirmière, voilà qui était nouveau pour notre moniale. Elle n'avait pas vraiment l'habitude de s'occuper des autres. Elle n'était là que pour exécuter des ordres et pas pour s'occuper des conséquences de ces ordres. Mais elle fit le travail qu'on lui avait demandé sans rechigner ni même se plaindre ouvertement. Elle n'avait jamais eu à le faire et ce n'était pas maintenant que cela se produirait. Ce qui la gêna le plus, ce n'était pas de s'occuper des autres, mais plutôt que lors de ce voyage, un étrange mal de tête occupa son esprit. La douleur était tout à fait supportable et plus particulièrement pour elle, mais ce qui lui paraissait étrange c'était que cette douleur ne partait pas. Comme si quelque chose au fond d'elle voulait sortir de sa tête. Elle ne savait que trop penser de tout cela et garda pour elle tout cela.
En voyant, les corps sur la table elle ne se lamenta pas sur leur sort mais se dit qu'ils avaient combattus vaillamment et que leur âme serait bien accueilli par leurs dieux respectifs car ils le méritaient. Elle s'interrogea tout de même sur le sort qui allait leur être réservé. Elle alla demander au chirurgien de bord ce qu'il comptait en faire.

Ses tâches menées à bien elle se consacra à son entrainement quotidien et à essayer de comprendre d'où venait son étrange mal de tête. Était-ce la voie qu'elle cherchait à emprunter ? Elle se savait investie d'un pouvoir étrange en elle, ce qui ne l'avait jamais gênée auparavant. D'autant plus que ce pouvoir restait dormant. Était en train de se réveiller ? Pour se calmer elle fit les exercices de méditation que son maitre lui avait appris, ce qui avait un certain effet sur elle. Elle se sentait sereine et bien reposée et les maux de têtes disparaissaient complètement pendant un temps.

écrit par: Feanor Elensar Mercredi 24 Août 2011 à 17h58
Le demi-elfe ouvrit lentement les yeux mais émergea rapidement du brouillard qui obscurcissait son esprit.

Il avait faillit.
Il avait certes joué de malchance mais les faits restaient les mêmes : il aurait dû mourir ce soir là. Sans l'intervention à point nommé de Linwëline il aurait trépassé sans le moindre doute. Il était un rôdeur, un protecteur de la nature. Une défaite de sa part entraînait automatiquement la mort de ce qu'il tentait de protéger. Il était intolérable qu'il ait pu s'approcher si près de la mort alors que la survie de tant d’innocents dépendait de leur victoire.

Bouillant de rage envers lui même, il grava cet instant dans son esprit et se jura de ne plus s'approcher si près d'une telle fin en ayant la responsabilité d'autres vies sur ses épaules.

Tandis qu'il émergeait petit à petit de son somme, il réalisa qu'il était toujours vivant et que le calme relatif du navire l'environnait. L'assaut avait donc été sans doute repoussé. Grâce soit rendue à Maïlikki, il restait assez d'hommes pour manœuvrer le bateau ! L'inquiétude lui serra alors la poitrine. Combien avait il perdu de compagnons ou de connaissances dans cette bataille ?

Il tourna la tête et aperçu son récent ami gnome au visage tuméfié qui veillait sur lui. Il tenta d'oublier la honte de sa défaite et sa gêne d'être nu sous les draps pour se composer un visage chaleureux.

-Bien dormi mon ami... Je n'ai même que trop profité de mon repos alors que tant de malheurs ont frappé nos camarades. Comment te sens tu ? Je n'ai aperçu tes prouesses que du coin de l’œil mais tu m'as sincèrement impressionné, je te félicite.

Tandis que Linwëline entrait avec son plateau, Feanor remonta imperceptiblement ses draps en rougissant légèrement. Il avait faillit se lever d'un coup pour mettre un genoux à terre en signe de respect mais s'était retenu à temps.


-Je vous remercie ma dame. Pour tout. Sans vous je ne serais plus parmi vous. Je vous jurerai une amitié et une fidélité éternelle lorsque le moment sera plus approprié mais sachez que je me tiendrais à partir d'aujourd'hui à vos côtés en tant qu'allier le plus fidèle.

Il se jeta sur le bouillon dès qu'il le put avant de se rhabiller afin de rejoindre ses amis restants et s'assurer de leur bonne santé. Malgré son attitude joyeuse, ses nombreuses excuses pour avoir failli témoignaient de son malaise qu'il tentait de dissiper au plus vite. Notamment à travers les nombreux entraînements qu'il s'imposa de façon encore plus dure qu'à l’accoutumée.

¤Je dois devenir plus fort plus vite !¤

écrit par: Linwëline Vendredi 26 Août 2011 à 15h42
Une heure plus tôt, campée au bastingage de l’Asturiàs, Linwëline scrutait le large, on venait de dépasser sur tribord les îles de Prespur dont la plus grande était sous contrôle du Cormyr et la plus petite sous celle de la Sembie, les deux frères ennemis dont l’entente cordiale du moment n’était que de circonstance avait pour seul avantage de D’après le second du navire avec qui elle avait longuement discuté, ils longeraient au plus près des côtes de la Sembie pour permettre à la flottille de bénéficier de meilleures conditions de sécurité, lié à la présence nombreuse de navires de guerre appartenant à l’une et l’autre nation qui croisaient dans la région, cela atténuerait le risque de se faire attaquer par quelques forbans dont les multiples repères disséminée sur la soixantaines d’îles que comptait les îles pirates. En fin de nuit prochaine, si le vent conservait cette puissance, les navires Eparpivier aborderaient les côtes du Vaste pour virer de bord et faire route vers l’Aglarond. Fallait-il encore que tout se passe sans mauvaise surprise, cette tempête, doublée de l’assaut des sahuagins, démontraient qu’il fallait s’attendre à tout et qu’il fallait rester constamment sur ses gardes. Perdue dans ses pensées, on était venue l’informer que Borindal s’était éveillé, alité près de Feanor, ce gnome s’était montré particulièrement combatif, tout comme le forestier des Marches malgré ses blessures.

¤ Il s’en ai fallu de peu…¤ songea l’elfe argenté en revoyant le rôdeur au moment où elle avait fait irruption dans le couloir. Tout avait faillit basculé pour l’A’Teu’Tel’Quessir, passant à un cheveu d’une mort certaine. Heureusement que sa bonne étoile veillait!.¤ Profitons en pour remettre sur pied ce garçon. »

Empoignant son bâton, elle quitta son poste pour rejoindre les cuisines, elle conservait dans son havresac quelques plantes curatives qui jointes à un bouillon de légumes lui permettrait de redonner à Feanor un petit coup de fouet nécessaire avec le sang qu’il avait perdu et pourt qu'il puisse se requinquer avant d'aborder les côtes de l'Aglarond.

Et quand elle fit irruption dans la chambre et croisa le regard presque géné du serviteur de la compagnie des marches qui réajustait son drap, elle préféra se garder de révéler le fait que c'était elle qui l'avait déshabillé pour le soigner et lui administrer les premiers soins, autant ne pas engendrer plus d'embarras que nécéssaire.


- Allons, s'exclama Linwëline voyant le rôdeur dévorer son remède, il ne manquerait plus que votre estomac se révulse devant un pareil traitement, d'autant qu'il va falloir garder le lit, au moins pour aujourd'hui.Et ceci n'est pas négociable Feanor Elensar!

Le ton était sans équivoque malgrès le fait qu'elle arborait un joli sourire. Charge maintenant à l'A'Tel'Quess d'observer ses recommandations.

écrit par: Haimric Mardi 30 Août 2011 à 00h53
Une fois tout l'équipage sur le pied de guerre les assaillants durent courber l'échine sous le poids des armes qui les accueillirent de leurs caresses. Le guerrier du nord réussi à accomplir son plan en réquisitionnant la lance de feu son adversaire. Une fois cette arme en main, des souvenirs affluèrent devant ses yeux. En un éclair il repassa ses séances d'entraînements ainsi que divers combat qu'il avait mené en tant que lancier lorsqu'il était garde à Yartar. Il se souvint du fameux croche pied réalisable grâce à la hampe mais un hurlement qui ne pouvait sortir d'une gorge humaine le ramena sur le terrain. Il fonça le fer en avant comme lui avait appris son propre père.

*Quand tu charge un ennemi,ne cherche pas à frapper mais à passer à travers ! *

C'est ainsi que le frère-ours se retrouva l'heureux propriétaire d'une brochette de poisson encore vivant, heureusement l'équipage comptait bien prélever sa part à coup de carreaux en remplacement des cure dents. D'un coup d'oeil l'illuskien remarqua la prouesse guerrière du gnome, se jurant de le féliciter dès que les choses se calmeraient. Haimric balaya le pont du regard et entre-aperçut son camarade rôdeur au sang mêlé, il semblait à l'abri dans une chambre. En tout cas c'est ce qu'il en déduisit voyant le shahuagin s'effondrer sur le pas de porte.

*Mon frère ce combat ne sera pas ton dernier et je m'en vais de ce pas abattre la part d'ennemi qui te reviens. *

Accompagné par un nain et un géant, du moins un peau-verte suffisamment grand pour être appelé ainsi, le barbichu continua a perforer des corps écailleux en compagnie des deux puissants alliés qui ne négligeaient pas leur travail. La retraite fut sonnée et le hourras retentirent en même temps que les les derniers duellistes décidaient des vainqueurs. Cependant l'amertume remplaça vite la joie, non loin de là un navire sombrait. Le demi-orque prit la peine d'expliquer au guerrier des marches les raisons pour lesquelles ils se trouvaient impuissants à leur porter secours.

Rageant et maugréant, Haimric commença à accomplir sa nouvelle tâche en proposant à son nouveau camarade de jeu, Ygrosh, de confectionner un chapelet de têtes de shahuagins à accrocher à la poupe en guise d'avertissement. Au final ils évacuèrent les corps par dessus le bastingage et récupérèrent tout ce qui avait de la valeur ou une quelconque utilité. Le frère des marches fut autorisé à rendre visite à Feanor, ce dernier profitant du repos du juste, puis rejoignit le demi-orque avec qui un lien de fraternité de lames était né. Le guerrier refusa poliment le tabac et regarda le soleil se lever à nouveau sur l'horizon, l'apaisement s'empara de lui jusqu'au moment où il se releva, regarda ses mains en se demandant s'il parviendrait à effectuer correctement les noeuds qu'il avait appris ces derniers jours.


*On a réussi à vaincre ces bestiaux... c'est pas des noeuds qui vont me faire peur ! *

Il se dirigea d'un pas ferme malgré la fatigue vers son compagnon, le quart serait long mais au moins il dormirait profondément à sa pause.

écrit par: Isórion Vendredi 09 Septembre 2011 à 12h58
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Trentième jour du mois du Crépuscule, année de la Magie Sauvage
(30 Nuiteuse 1372)

Lieu : Mer de la lune
Climat : ciel bleu, émaillé de nuages
Température: Fraiches
Moment:Petit matin


MJ
Narration: Tous


Borindal gagne 50 PO.
Feanor et Haimric perdent 1 PO


Un aperçu de l'ambiance de l'entrepont, extrait de jig.cercle circassien

user posted imageemporté par des vents favorables, la flottille filait à vive allure en direction de l’Aglarond, longeant les côtés du Vaste et de l’Impiltur et croisant de nombreuses flottes de commerce dont de nombreuses battaient pavillon de Thay. A bord du navire amiral, l’équipage s’employait à assurer la bonne marche du navire, quart par quart, et les compagnons ne dérogeaient pas à la règle. Feanor réussit à remarcher rapidement, aidé dans un premier temps par Linwëline qui était resté à ses côtés durant la première journée puis par Haimric qui profitant de ses repos quart profita de l’occasion pour partager ce moment privilégié et amicale. Le soir même, après avoir rendu un dernier hommage aux morts de l’Asturiàs et procédé à une petite cérémonie sur le pont en présence de l’équipage, Borindal le gnome, toujours dans la bonne humeur, organisa pour se détendre une partie de dés mémorable dans leurs quartiers situé dans le pont inférieur avec quelques du bord, une cinquantaine de pièces d’or disparaissant dans son escarcelle. Même Haimric et Feanor virent leurs bourses s’alléger de quelques piécettes, et pire, le demi-elfe se retrouva à sec, proprement et simplement. Celestia ne chercha pas à se joindre à eux, son esprit préoccupé seulement par ses exercices auxquels elle s’astreignait. Savourant de pouvoir user de nouveau de ses jambes, Feanor chercha à se rendre utile, ne fut-ce que d’apprendre à faire quelques épissures aidé dans sa tâche par l’ancien garde de Yartar, ou encore à apprendre à faire des nœuds ou s’intéresser à l’astronomie tout au long de la dernière journée de l’année alors que la flottille avait viré de bord et se dirigeait cette fois vers le sud ouest et la nouvelle se propagea rapidement. Ils toucheraient terre en fin de journée le lendemain où ils pourraient accosteraient dans la capitale aglarondienne. Pour cette dernière soirée de l’année, le capitaine Trémarec avait assouplit les règles strictes quii régissaient la vie du bord, l‘ordinaire pour l’équipage avait été amélioré pour cette occasion. On distribua des rations supplémentaires et un quart d’alcool supplémentaire pour les équipes de quart, et pour les autres l’autorisation de pouvoir fêter comme il se devait cette nuit spéciale qui marquait la fin d'une ère et le début d'une nouvelle année qui promettait d'être sympathique.

Dans l'un des entrepont, de l'Asturiàs, des membres d'équipages originaires des îles Moonshae avait improvisé un concert de musique traditionnelle, sous l'impulsion de Shamus, un Nordique massif qui avait prit la direction des opérations, bodhrán, violon et flute se mirent en branle et une musique entrainante et populaire se répandit comme une trainée de poudre, marquant le signal de la fête. On allait danser et s'amuser. Haimric et Feanor installés confortablement sur un banc à regarder n'eurent pas vraiment le choix,il se retrouvèrent bientôt avec une pinte de bière dans la main, d'un tonneau mit spécialement en perce, une cuvée spéciale nouvel an. Borindal eut le même traitement. Le gnome, tout à sa bonne humeur de s'être un peu refait aux dès, comptait bien profiter de sa chance présente et il trottina vers ses deux compagnons pour leur proposer une autre petite partie de dès, histoire de se faire plaisir tandis que sur le pont, Celestia avait été désigné comme vigie, un poste de prédilection pour ceux qui aimaient la hauteur. De là haut, elle pouvait apprécier avec sérénité ce petit moment de tranquillité à observer les alentours, et le ciel sans nuage dominé par un joli croissant de lune. Derrière le navire amiral, le reste de la flottille naviguait à bonne allure, poussée elle aussi par un vent vigoureux. Avace ce bon bol d'air frais, cela lui permettrait de s'aérer l'esprit et d'apaiser ses étranges migraines.

Oui demain, ils accosteraient en Aglarond, un retour sur la terre ferme. Sur le château arrière, Linwëline regarda le petit mannequin ailé prendre son envol animé par la magie du Loup Argenté...


- Vole et trouve Lomiòn...

hrp.gif Xp distribué pour tous.

écrit par: Haimric Dimanche 11 Septembre 2011 à 22h39
La côte était proche et les voix maritimes bien plus fréquentées. Cette perspective ravissait le guerrier des marches car certes il appréciait de voguer mais il préférait largement la terre ferme. Il redoubla donc d'efforts porté par une énergie nouvelle entièrement due à l'accomplissement imminent de la traversée. Voir Feanor reprendre du poil de la bête et recouvrir ses capacités contribua à amplifier la bonne humeur du grand barbichu tant et si bien qu'il accepta de jouer au dès avec le gnome vaillant. Le frère-ours savait pertinemment qu'il ne gagnerait pas, il ne gagnait jamais, c'est d'ailleurs la raison qui l'a tenu éloigné des jeux et des dettes qu'il aurait put contracter dans sa vie. Il abandonna tout de même une pièce d'or à un Borindal tout sourire qui avait fait un coup de maître en cette soirée mémorable.

Haimric retrouva son frère d'armes lors des quart et ils partagèrent leurs connaissances maritimes. Lorsque tomba la nouvelle que les navires toucheraient terre le lendemain, des hourras retentirent et tous s'attelèrent à préparer la fête de la nouvelle année. Jamais l'illuskien n'aurait deviné qu'il passerait une telle célébration à bord d'un bateau en pleine mer, et si on le lui avait dit il n'y aurait pas cru. Mais c'est au premier rang qu'il se trouva lorsque les premières notes de musique retentirent et que l'alcool commença à couler. Il profita pleinement des vivres supplémentaires en tant que ventre qu'il était.

Lorsque le gnome arriva en affichant une mine mi-joyeuse mi-sournoise l'ancien garde flaira la demande aussi aisément que le fumet d'un bon rôtit. Il renvoya gentiment paître le petit homme en lui disant qu'il comptait bien garder le peu qu'il lui restait au chaud dans sa bourse. Puis poussé par un élan de joie, ou plutôt d'ivresse, il se leva et tendit sa chope.


- Pour Célestia qui doit se geler en haut du mat !

Et il vida sa chope d'un trait en l'honneur de sa camarade avec qui il ne trinquerait sûrement jamais, discipline oblige. Puis se rasseyant lourdement il regarda le demi-elfe dans les yeux, les inhibitions noyées il reprit la parole.

- Et ta chérie elle est où ? Me dis pas que tu la laisse seule en ce soir de fête ? Tu serais bien un poltron, dire qu'elle t'as soigné comme un nouveau né ! Il est temps que tu assumes tes responsabilités et ailles réchauffer sa couche !

La plaisanterie n'en était une qu'à moitié et le guerrier comptait bien mettre ça sur le compte de la boisson si son ami s'en offusquait mais après tout, c'était soir de célébration. Haimric se releva et avança gauchement jusqu'au tonneau en perce ou il remplit de nouveau sa chopine, en revenant à sa place il lança une grande claque dans le dos du demi-orque nommé Ygrosh lequel répondit par une tape amicale. Le grand guerrier chauve pourtant massif retrouva sa place bien plus rapidement que prévu.

Les rires résonnaient et la musique entraînait quelques marins dans une danse étrange aux yeux du frère des marches, le mélange de cultures était flagrant ici et l'amusement s'en trouvait décuplé. Un peu plus tard, lorsque les effets de l'alcool s'étaient estompés et que la fête se terminait, Haimric retrouva son camarade au sang mêlé. La nouvelle année était entamée et l'aube ne serait pas longue à pointer, les quarts à reprendre, et la terre sentait presque le pas des héros la fouler.


-Hé Feanor, j'espère qu'on pourra continuer l'aventure ensemble. Je sais que nous avons des quêtes différentes à régler mais peut être pourrons nous cheminer sur la même route un moment encore... J'aurais bien besoin de toi à mes côtés vu les gens auxquels on risque de se frotter... Enfin je vais pas te raconter ma vie mais avec la perte de Nesreco... bien sûr y'a toujours Célestia et Borindal mais j'aurais bien aimé savoir ton épée pas loin... Et en fait t'as fait quoi de ta soirée ? T'es allé la retrouver hein ! Avoue...

L'ancien garde de Yartar sentait la fin du voyage arriver, même si il avait été content dans un premier temps il voyait désormais le revers de la médaille. Faire partie d'un équipage c'est faire partie d'un autre monde, c'est une expérience unique et enrichissante. Ce serait un souvenir gravé à jamais dans sa mémoire.

*Quand je pense à l'autre imbécile qui est allé se jeter dans les jupes du culte du dragon ! Y a des claques qui se perdent ! Bon y'aura peut être des truc intéressant en Aglarond, de splendides monuments, de jolies donzelles et peut être des armes de bonne facture ! Il faudra faire un tour avant de se lancer à la recherche du gamin... Enfin je suis pas sûr que Célestia soit d'accord. *

- Bon je vais me pieuter ! C'est pas qu'on commence le quart bientôt... mais on va en chier je pense...

Sur ce magnifique épitaphe Haimric se gratta la barbe bailla et partit dans son hamac, duquel il ne tombait plus ce qui est déjà un exploit épique en soit.

écrit par: Feanor Elensar Vendredi 16 Septembre 2011 à 20h57
Ces derniers jours avaient étés un enfer pour Feanor. S'il avait définitivement perdu ses dernières piécettes qu'il économisait tant bien que mal pour s'acheter un carquois, il se sentait surtout atrocement inutile.

Il avait grandit dans les bois, bien souvent livré à lui même et avait appris à être autonome, notamment pour ne pas être un poids pour les autres.
En ce moment, non seulement il n'était utile à personne mais il mobilisait également le temps de sa compagne qu'il était censé aider. Rageant de devoir rester au lit et d'obliger une Linwëline si attentionnée à s'occuper de lui, il tint le temps minimum nécessaire à sa guérison. Cependant, dès qu'il en eu l'autorisation, il se jeta à corps perdu dans une succession d'entraînement physique intense pour forcer ses muscles endoloris à se réveiller. Curieusement, il se sentit mieux dans la journée. Sentant sa douleur physique et mentale s'échapper à travers la sueur qui trempait son linge. Les courbatures ne tardèrent pas mais le rôdeur se sentait enfin bien après tout ce temps où il était retenu prisonnier dans ce lit. Il se jura encore une fois de remercier un jour comme il se devait tous ses compagnons qui avaient si bien veillés sur lui.

Chaque journée d’entraînement succédait à une journée de découvertes où il apprenait de nouvelles curiosités que son esprit avide assimilait avec joie. Il acheva donc malgré tout la traversée avec un sentiment de paix intérieur qu'il appréciait à sa juste valeur.
La côte n'était plus loin et ces moments de calme ne dureraient plus longtemps.

C'est pour cette raison que le paisible rôdeur accepta de participer à la fête du nouvel an. Il ne se mêlait que rarement à la foule et encore moins dans ce genre d'occasions festives mais pour une fois, entouré d'amis à qui il devait bien ça, il s'assit calmement sur un banc à côté de son ami guerrier.
Il fit même l'effort de goûter la bière qu'il reçut de force dans les mains. Avec un sourire quelques peu crispé, il avala une gorgée et se retint de tousser.


¤Non, décidément, je n'aime pas l'alcool...¤

Il jeta un coup d’œil discret à Haimric et sourit plus naturellement. Ce grand humain était bien plus extraverti que lui même et trinquer avec un ami devait lui manquer. Et bien soit, il ferait de son mieux !
Après un dernier soupir, il avala d'une traite le fond de sa chope et toussa franchement cette fois. Pour faire bonne mesure, il se frappa également la poitrine d'un coup retentissant que n'aurait pas dénigré un gorille. Il articula péniblement.


-Pour Celestia...

Pendant qu'il finissait de s'étrangler, il entendit vaguement la remarque d'un Haimric éméché qui ne sonna pas faux aux oreilles du demi-elfe mais pas pour les raisons qu'évoquaient son ami.


-Et bien, je suppose que tu as raison, il serait temps pour moi de la remercier de ses attentions.

Avisant du coin de l’œil que le guerrier s'en allait en titubant, le jeune homme sourit et se leva d'un geste fluide. Il attrapa une assiette de denrées choisies avec soin et la posa avec dextérité sur son avant bras avant de prendre également une chope de la boisson la plus fine qu'il put trouver et partit en quête de Linwëline dans l'espoir de l'inviter à danser pour la remercier de ses intentions. Le demi-elfe n'était aucunement stressé car, contrairement à ce qu'insinuait Haimric, il n'agissait ainsi que pour remercier sa compagne de sa bienveillance et n'avait aucune arrière pensée.

Il finit par la trouver mais aperçue immédiatement qu'elle était occupée. Sans même chercher à savoir ce qui l'occupait ainsi, il déposa en silence l'assiette et la chope en évidence pour la femme avant de faire demi tour dans un silence absolu. Il pourrait toujours la remercier plus tard.

Revenant à la place qu'il occupait un peu plus tôt, le rôdeur s'amusa à observer le comportement des marins qui s'adonnaient à la fête. Il refusa une nouvelle proposition de Borindal quand à une nouvelle partie mais l'invita à la rejoindre pour partager un peu de temps avant de repartir à la chasse aux pièces.

Plus tard, Feanor était toujours autant fasciné par la danse des flammes et la lueur de joies qu'elles reflétaient sur les visages d'habitudes si concentrés et durs. Haimric le rejoint alors qu'il n'avait pas bougé depuis des heures. Il l'écouta avec intérêt.


-Ma foi, tu me propose de former une sorte de duo d'aventuriers ? J'avoue que c'est très tentant mais il ne faut pas prendre ceci à la légère, tu devrais déjà m'observer dans un vrai combat avant de prendre une décision. Quand à moi, je vais y réfléchir très sérieusement et nous en reparlerons sous peu mon ami.
Il observa la vague silhouette de la côte au loin découpée par la lune se reflétant dans l'eau. Je pense que nous en aurons l'occasion vu le périple qui nous attend... En attendant, bonne nuit mon ami, que la... fin de nuit te soit propice.

Feanor profita encore paisiblement de la fin de la nuit pour observer les derniers fêtards en souriant. Oui, il n'oublierai pas ce voyage qui lui avait apprit bien des choses.

écrit par: Célestia Mardi 20 Septembre 2011 à 21h55
Célestia resta à l'écart, seule en haut du mat elle observait l'horizon. Calmement elle écoutait les autres festoyer en dessous d'elle. Elle entendit même qu'on levait un verre à son honneur. Profitant de sa solitude elle sourit. Jamais on avait fait cela pour elle avant, et quelque chose dans son cœur se détendit. Ce ne fut qu'un instant furtif, presque imperceptible mais il fut là. Cependant, cela ne changea rien en elle. Elle restait une femme peut-être au cœur tendre à ses heures perdues mais certainement pas en permanence. Elle était là pour exécuter des ordres et elle comptait bien le faire, sentiments ou pas.

En fait elle s'intéressa surtout à un tout autre changement en elle. Quelque chose qu'elle sentait en permanence tout en elle. Une sorte d'énergie qui l'envahissait petit à petit. Elle la ressentait dans chaque partie de son corps. Telle une rivière qui deviendrait trop grosse pour son lit. Elle n'arrivait pas encore à s'en servir ou même à essayer de la manipuler mais chaque jour elle se rapprochait de cet objectif. A force d'efforts, de persévérance et de volonté elle se frayait un chemin vers la connaissance parfaite de cette énergie. Peut-être qu'au monastère elle pourrait en apprendre plus. Son mentor pourrait surement la guider sur cette voie, ou quelqu'un de plus qualifié éventuellement. Elle se demandait surtout ce qu'elle pourrait faire de cette énergie latente une fois qu'elle la dominerait et pourrait la modeler pour en faire ce qu'elle voulait. L'heure n'était pas encore venue pour le moment, mais à chaque jour qui passait elle se rapprochait de cet instant primordial qui lui ouvrirait un monde nouveau et étrange, elle en était persuadée.

Elle regarda la fête se dérouler en bas. Elle aimait voir la quiétude des gens, pendant que elle restait toujours fidèle à son poste, imperturbable.

écrit par: Isórion Dimanche 25 Septembre 2011 à 05h33
user posted image’est dans la matinée que les côtes du Pays d’Aglarond s’offrit aux regards de l’équipage de l’Asturiàs et des autres navires battant pavillon du Cormyr, ils touchaient enfin au but même si le voyage s’était déroulé avec une rapidité que les compagnons n’auraient jamais soupçonnée et c’était tant mieux. Le navire gardait bon cap, filant droit sur l’immense phare qui jaillissait vers le ciel dont le feu magique se voyait à des lieux à la ronde, marquant de sa présence l’entrée du port de la capitale de la Simbule dont le palais majestueux de pierre mulhorandi aux différentes nuances de vert dominait l’immense cité et son port en eau profonde qui abritait de nombreux navires, des élégants trois mats à la simple barque de pécheur.

Vers là où ils vont