La Taverne des Royaumes Oubliés

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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : L'apprenti de la ruine & Enterre mon innocence à Vrillecorne [Les Contrées du Mitan Occidentales] > Infiltration de l'Ordre déchu

écrit par: Valend Lundi 15 Septembre 2014 à 12h51

Date : 24 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Crypte du culte aux abords de bataille des ossements.
Temps : Frais et brume
Moment : Nuit 40mn

PARCHEMIN

Savoir bardique :

Jet de dés [fixe]

1d20 = 16 = 16

+10 / réussi, connaissance connue par une poignée d’individus seulement et difficile à obtenir.

Lors de la première partie du rituel, le requérant est fixé au moyen de clous maudits à un poteau que l'on relève ensuite. La douleur insoutenable, semblable à du métal en fusion qui traverse les mains et les bras du malheureux, provoque la mort par asphyxie ou crise cardiaque. Le requérant sent le frisson de la mort s'emparer de lui et il est fort possible qu'il veuille faire machine arrière, mais c'est alors trop tard. Les clous maudits et la psalmodie des officiants assurent le bon déroulement de la Crucimigration.
La cérémonie dure 24 heures environ, ce qui correspond au temps nécessaire pour que périsse le requérant. Durant ce laps de temps, deux ou trois serviteurs zombis poursuivent un chant entonné par le responsable du rituel au moment ou le requérant est cloué au poteau. Alors que ce dernier pousse son dernier souffle, le responsable du rituel prononce les noms de divinités et de puissances maléfiques pour nouer un lien avec le plan de l'énergie négative, puis il empale le requérant. Celui-ci meurt pour de bon puis est réanimé sous forme de nécropolitain.

Narration tous :

Le plan général était d'attirer d'abord les trois cultistes de la salle principale pour les éliminer discrètement près de là ou nos aventuriers étaient censés être enfermés. Avec la présence du sosie de Flint et Malphax pour appâter les trois cultistes, il n'était pas bien difficile de les attirer dans le piège.

Suivant le plan, Malphax et le faux Flint se rendirent dans la salle centrale où les attendaient les trois cultistes.
Dès que "Flint" passa la porte tous les regards se portèrent sur lui, Arzhaelig ressentait la crainte des trois esclaves qui tentaient de se faire le moins visibles possible à l'opposé les trois cultistes semblaient eux admiratifs devant ce corps purulent puissant du nécropoplitain.
Cependant les trois hommes en toge noire semblaient indifférents de voir Malphax dans la pièce ce qui était logique vu son admission récente dans le culte.

L'un des hommes prit la parole et s'adressa respectueusement à "Flint".

-Maître, Nous avons suivi vos ordres pendant votre absence et nous avons préparé le rituel de Crucimigration dans la salle de torture les serviteurs sont prêts pour les chants nécessaires pour le rituel et vous attendent dans la salle. Malakias vous attend là-bas comme prévu pour recevoir le don de la non vie.

Arzhaelig et Malphax retinrent ces informations avant de solliciter la présence des trois hommes dans la salle des prisonniers. Sans ciller les trois hommes les survinrent sans poser d'autres questions.
Le piège marcha à la perfection car dès que les hommes furent rentrés dans la pièce N'Djouma referma la porte derrière eux. Les trois cultistes semblaient indécis et ne semblaient pas comprendre ce que N'Djouoma faisait en dehors de la cellule.

Ils avaient l'avantage de la surprise et ils devaient en profiter. Dalcaer se releva au même temps que Meztli et sortirent de la cellule suivis de Gabrielle.

-Mais que se passe-t-il ici maître les fugitifs nous ont tendu un piège, annonça un des trois cultistes qui semblait croire que Malphax et Flint étaient de leur côté...

Donc vous avez tous l'initiative et pouvez attaquer au corps à corps pour N'djouma, Arzhaelig et Malphax et à distance pour Gabrielle(pnj), Dalcaer(Pnj) et Metzli.

écrit par: Arzhaelig Mardi 16 Septembre 2014 à 11h29

La crucimigration ... Le procédé était tellement horrible et méprisant de la vie que le barde avait regretté avoir consulté l'ouvrage maudit qui le détaillait avec soin et qui glorifiait la Non-Mort comme l'état ultime que chacun devait viser. Il en avait poursuivi la lecture jusqu'au bout, par curiosité maladive, pour prendre la véritable mesure de l'horreur et l'avait vécu en cauchemards plus d'une fois, la sinistre mélopée raisonnant dans ses oreilles après son réveil.

Le rituel s'était inscrite en lettre de sang dans la zone la plus sombre de l'esprit du barde. C'était monstrueux. Y retrouver la trace lui faisait mal. Le sang battait dans ses tempes, ses mains se crispaient.
Il serra les dents, se limitant à hocher la tête en grognant pour répondre à chacune des annonces des cultistes à chaque fois que c'était possible. Il respecterait le plan, pour se donner un maximum de chances de parvenir à leur objectif et pour s’appuyer sur un semblant de structure d’idées, comme une ligne de vie à laquelle il pouvait s’accrocher dans la tourmente.

Quand ils arrivèrent dans la salle et qu'ils comprirent qu'ils étaient dans un piège, "Flint" s'approcha d'eux, carnassier, prêt à leur faire payer. Plus de principe de précaution, plus de position de replis, il était l'instrument de la vengeance.

- Des fugitifs ? Ils n’ont jamais été prisonniers.

Le barrage céda, et la rage contenue devant l’ignominie de ce qui avait été fait aux innocents dont les corps torturés gisaient encore çà et là se déversa sur le responsable le plus proche du barde. Profitant de la surprise, Arzhaelig frappa de son épée de cristal en entonnant un chant de vengeance Sylvestre. Qu’aucun de ses compagnons n’aient peur de la présence des cadavres, du risque que le Vampirien ne les entende, de squelettes, de morts-vivants. La nature reprenait ses droits, les morts retrouveraient la paix d’appartenir au cycle de la vie et personne ne se permettrait plus d’en douter ou de s’en jouer. Inexorablement, le temps finirait par faire son œuvre. Juste un chant, à peine murmuré, pour accompagner ses coups et ceux de ses compagnons.

Déplacement en C7, Inspiration Vaillante et attaque à l'épée résonnante de cristal sur le cultiste en D7.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 17 Septembre 2014 à 09h12

Le temps que les cultistes pénètrent dans la pièce, Metzli avait joué le rôle de la prisonnière effrayée. Le piège avait parfaitement fonctionné et les trois individus étaient à présent à l'intérieur, sans bien comprendre ce qui leur arrivait. Metzli sourit : jusque-là, le plan de N'Djouma avait fonctionné à la perfection.

Contrairement aux combats qu'elles avait eu à mener précédemment, l'ensorceleuse était, cette fois-ci, étrangement calme : elle ne tremblait pas et n'avait pas la chair de poule. Peut-être était-ce là le fruit de l'expérience accumulée, à moins que ce ne soit en raison de la colère et de la détermination qui l'habitaient après avoir observé autant d'horreurs. Face à Malakias, la jeune avait fait preuve de clémence mais elle savait cela ne se reproduirait pas aujourd'hui...

Le moment était venu de passer à l'attaque. Metzli se tourna brièvement vers Dalcaer et Gabrielle :

- Ce sont probablement des lanceurs de sorts, n'hésitez pas à les charger mais n'oubliez pas de me protéger le cas échéant...

La jolie ensorceleuse dirigea son regard vers les ennemis. Elle se dit que N'Djouma, Arzhaelig et Malphax tenteraient probablement d'occire l'apprenti qui était le plus proche d'eux et décida, quant à elle, d'attaquer celui qui se trouvait au centre.

Une fois de plus, elle décida d'employer son sortilège offensif de prédilection. Concentrée, elle se mit à réciter une courte formule magique et pointa du doigt l'ennemi qu'elle avait choisi pour cible...

Metzli lance "projectile(s) magique(s)" sur l'apprenti qui se trouve au centre.

écrit par: Malphax Mercredi 17 Septembre 2014 à 10h10

Pénétrant dans la grande salle avec Arzhaelig dissimulé sous les traits du nécropolitain, Malphax eut tout le loisir d'apprécier les réactions des personnes présentes, de la crainte pour les esclaves et de l'admiration pour les trois cultistes. Il comprenait parfaitement ces derniers, Flint représentait un exploit magnifique de la nécromancie : vivant et mort à la fois, gardant sa force et sa personnalité, il défiait la nature de par son existence même. Et d'après les dires de l'un d'eux, un nouveau mort-vivant de ce type devrait voir le jour. Malakias, voici donc ce qu'il était devenu, il s'était vu octroyer l'honneur de subir le rituel de la crucimigration. Des souffrances inimaginables et une mort douloureuse l'attendaient avant d'acquérir sa nouvelle vie, mais si la suite des événements le permettait il subirait toutes les douleurs de la cérémonie mais sans en recevoir la contrepartie.

D'un ordre bref le barde attira dans son sillage les trois hommes et toge noire qui suivirent sans broncher ni poser de questions. Ils ne se méfiaient nullement de l'imposture d'Arzhaelig ni de la traîtrise du mage et laissèrent le piège se refermer sur eux. La présence de N'Djouma les surpris et ils commencèrent à se rendre compte du traquenard sans toutefois le comprendre dans son ensemble, pensant toujours leur maître et la nouvelle recrue de leur côté.

Nemethar eut un petit sourire en voyant les bourreaux en passe de devenir victimes tandis que sur son épaule Nelzar croassa « Mort ! Mort ! Mort ! » après la réplique du ménestrel qui s’élançait déjà vers l'un des cultistes, l'arme à la main. Le magicien se mit lui aussi et action et s'approcha des acolytes stupéfaits de la tournure prise par les événements. Se plaçant à côté de sa cible, l'homme encapuchonné, il jeta un regard vers ses compagnons afin d'être sûr que leur attention n'était pas focalisée sur lui. Commençant à effectuer une gestuelle précise tout en psalmodiant une incantation incompréhensible aux non-initiés de l'art, il allait user de ses nouveaux pouvoir pour mettre hors d'état de nuire son adversaire.

Déplacement en D5 et incantation spontanée "blessure légère" à la place de "détection des morts-vivants" sur le cultiste à la dague.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction des morts-vivants (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivant

écrit par: N'Djouma Mercredi 17 Septembre 2014 à 19h54

Avec Delcaer, Gabrielle et Metzli, nous étions retournés dans la geôle afin d’y monter notre guet-apens. Tout le monde semblait s’être rallié à mon plan et j’espérais franchement que celui-ci allait bien se dérouler.
Malphax et Arzhaelig avaient réussi, ils avaient entrainé trois cultistes qui ne se doutaient de rien dans notre petit traquenard. A peine avaient il franchit la porte que je claquais celle-ci sur leurs talons. Un moment déboussolés, ils semblaient rechercher en Flint une réponse à ce qu’ils voyaient.

L’un des trois, celui du centre, semblait un bretteur armé de deux armes, il était couvert sur ses flancs par deux probables lanceurs de sorts, le plus proche encapuchonné et le second tenant dans ses mains un bâton tel un mage.
J’avais beaucoup côtoyé la magie ses derniers jours, bien plus que dans le reste de ma courte chienne de vie. J’espérais que nous avions affaires à des novices et que en viendrions rapidement à bout. Je commençais aussi à me rendre compte de la puissante des sortilèges et, comme j’étais loin d’être idiot, je me demandais si j’aurais un jour les moyen d’apprendre à utiliser la magie afin de compléter mon entrainement de combattant. C’était une idée qu’il me faudrait creuser car je pensais avoir les capacités nécessaires pour faire un mage acceptable à défaut d’être un grand ensorceleur.

Pour l’heure, nous avions deux ou trois nécromancien à occire et je portais mon choix sur celui armé de son bâton. Les deux autres étaient déjà pris à parti par mes compagnons et je n’avais pas l’intention de laisser ce troisième larron nous préparer tranquillement un coup tordu.

Je me place en C8 et tape l'homme en D8 avec la chaine.

écrit par: Valend Jeudi 18 Septembre 2014 à 18h09

Arzhaelig attaque homme en cuir

PARCHEMIN

Attaque D20+3(BAB)+1(FOR)+1(magique)
[18:41:16] <+Valend> !1d20+5
[18:41:18] <@Trex> Valend lance 1d20+5 et fait 16 (total: 21)
[18:41:23] <@Njini> sans blagues
[18:41:25] <@Njini> ho joli
[18:41:35] <+Valend> oui � il gère

Dégâts :

PARCHEMIN

[18:42:23] <+Valend> Dégâts : 1D8+1(FOR)+1(magique) +3 sonique
[18:42:31] <+Valend> !1d8+5
[18:42:32] <@Trex> Valend lance 1d8+5 et fait 3 (total 8 )
[18:42:37] <+Valend> pas mal

Metzli lance "projectile(s) magique(s)" sur l'apprenti qui se trouve au centre

PARCHEMIN

[18:43:42] <+Valend> !2d4+2
[18:43:42] <@Trex> Valend lance 2d4+2 et fait 4, 3 (total 9)
[18:43:49] <+Valend> joli un mort

homme en cuir moulant mourant

Malphax lance blessure légère

PARCHEMIN

[18:51:43] <+Valend> !1d20+1
[18:51:44] <@Trex> Valend lance 1d20+1 et fait 4 (total: 5)/raté

N'Djouma :attaque à la Chaîne Cloutée :1d20+ 2BBA+4 +1

PARCHEMIN

[18:55:29] <+Valend> !1d20+7
[18:55:30] <@Trex> Valend lance 1d20+7 et fait 20 (total: 27)
[18:55:31] <@Mlantrobic> ?
[18:55:33] <+Valend> lol
[18:55:39] <@Mlantrobic> !d20
[18:55:39] <@Trex> Mlantrobic lance 1d20 et fait 4
[18:55:49] <+Valend> heheh ate je confirme toi tu lances mal
[18:55:54] <+Valend> !1d20+7
[18:55:55] <@Trex> Valend lance 1d20+7 et fait 8 (total 15)/ critique confirmé
[18:55:58] <+Valend> voila ^^

Dégâts : [18:57:36] <+Valend> dégâts
[18:57:41] <@Mlantrobic> c'est Trex qui m'en veut
[18:57:56] <+Valend> !2d4+6
[18:57:56] <@Trex> Valend lance 2d4+6 et fait 2, 1 (total 9)
[18:58:01] <+Valend> x2?
[18:58:06] <+Valend> 18 alors
[18:58:08] <+Valend> je pense

[18:59:26] <@Mlantrobic> ça dépend des MJs
[18:59:35] <@Mlantrobic> pour certains c'est tu lances deux fois les dés
[18:59:44] <@Mlantrobic> ça évite le critique à la grande hache qui fait 3 dégâts
[18:59:51] <+Valend> j'avoue
[19:00:01] <+Valend> ok 9
[19:00:04] <+Valend> je relance
[19:00:10] <@Mlantrobic> !2d4+9
[19:00:10] <@Trex> Mlantrobic lance 2d4+9 et fait 3, 2 (total 14)
[19:00:17] <+Valend> !2d4+6
[19:00:18] <@Trex> Valend lance 2d4+6 et fait 4, 4 (total 14)
[19:00:25] <+Valend> 14 � en effet
[19:00:30] <@Mlantrobic> donc total 23
[19:00:42] <@Mlantrobic> (au lieu de 18 avec l'autre méthode)
[19:01:05] <+Valend> il le tue one shoot

homme avec bâton mourant

Gabrielle

PARCHEMIN

Lance la Javeline: 1BBA+3+0= 1d20+4
[19:04:30] <@Trex> Valend lance 1d20+4 et fait 4 (total 8 )/raté

Dalcaer

PARCHEMIN

attend sans rien faire économise des sorts

Homme à la dague s'en fuit pris de frayeur (Un personnage effrayé fuit la source de sa peur aussi vite que possible. Si toute voie de repli lui est coupée, il peut combattre. Il subit un malus de –2 aux jets d’attaque et de sauvegarde, ainsi qu’aux tests de compétence et de caractéristique. Il peut utiliser ses pouvoirs et ses sorts pour s’enfuir, et le fait immanquablement si aucune autre solution ne lui est offerte.
Cet état est semblable au fait d’être secoué, sauf que le personnage fait tout pour s’enfuir. Paniqué est un état de terreur plus extrême encore.)

Attaque d'opportunité d'Arzhaelig, N'Djouma, Malphax

Arzhaelig

PARCHEMIN

[19:31:33] <+Valend> !1d20+5
[19:31:34] <@Trex> Valend lance 1d20+5 et fait 19 (total: 24)
[19:33:04] <+Valend> !1d20+5
[19:33:04] <@Trex> Valend lance 1d20+5 et fait 16 (total: 21)/critique confirmé

dégâts : [19:35:10] <+Valend> !1d8+5
[19:35:11] <@Trex> Valend lance 1d8+5 et fait 5 (total: 10)
[19:35:22] <+Valend> !1d8+5
[19:35:23] <@Trex> Valend lance 1d8+5 et fait 6 (total: 11)

Homme avec dague est mourant

écrit par: Valend Jeudi 18 Septembre 2014 à 18h47

Les trois cultistes ne s'étaient pas préparés à une telle éventualité et quand Flint attaqua l'un d'entre eux, ils furent pris de panique. Ils ne pouvaient pas s'en tirer, c'était un piège mortel, ils allaient mourir et ils n'auraient même pas compris comment.

Arzhaelig fut le premier à verser le sang découpant un lambeau de chair d'un des hommes de main, s'en suivit l'attaque de Meztli et de malphax qui n'arrangea pas les choses car l'ensorceleuse finit d'envoyer l'homme blésé au tapis.
N'Djouma qui était caché derrière la porte déploya sa chaîne et d'un geste sur l'envoya s'enrouler autour du cou de l'homme au bâton. Il ne lui resta plus qu'à tirer brusquement sur la chaîne pour presque décapiter sa victime dans une gerbe de sang qui tacha tout le monde autour du malheureux.

Le dernier survivant ne put s'en résoudre à mourir comme ses amis et tenta de fuir pris de frayeur, mais Arzhaelig lui enfonça l'épée au travers du cou quand il eut le dos tourné. Le bout de la rapière lui ressortit par la bouche et il mourut presque instantanément dans un affreux vomissement de sang.

Le combat se termina avant même de commencer de manière brutale et sauvage...

écrit par: Arzhaelig Vendredi 19 Septembre 2014 à 16h40

Lentement, Arzhaelig sortit son épée de cristal du coup du cultiste, offrant au sang de celui-ci une nouvelle voie de sortie. A son pommeau la gemme de sang brillait, avide et probablement frustrée de n’avoir aucune parcelle de cette vie à vampiriser au profit de son utilisateur. Le terrain d’affrontement avait été bien choisi, le combat particulièrement rapide avait été bien mené même si tous n’y avait pas mis le même cœur …
Trois monstres voyaient le fil de leur vie se rompre pour que jamais ils ne puissent s’amuser à en tisser d’autres et en manipuler des corps défunts. Même s’il n’était pas sur de l’efficacité du sort de Malphax, celui-ci n’avait pas retourné sa veste et ça lui suffisait.

Malgré l’horreur de la quantité de sang déversé de ses hommes, le barde était satisfait.

- Fouillons-les rapidement et poursuivons, nous n’avons pas fini. Si tu penses, Malphax, qu’il vaut mieux terminer de leur couper la tête au cas où il venait l’idée à quelqu’un d’autre de les relever d’entre les morts, dis-le nous … il y a ce qu’il faut ici pour le faire vite et bien n’est-ce pas ?

Il n’était par contre pas encore temps de se congratuler. Ils n’avaient, après tout, tué que trois recrues, trois esprits faibles attirés par un pouvoir impie, comme tant d’autres qui pourraient encore être tentées par cette voie. Pour avoir le moindre impact sur le culte, ils devaient au moins en détruire une des têtes, le Vampirien en l’occurrence, récupérer les livres de Silax et détruire son phylactère.

Après avoir salué respectueusement N’Djouma pour son merveilleux coup de chaîne, il s’accroupit devant sa dernière victime et commença à le fouiller avec soin.

Malakias aurait son tour. Il l’aiderait à s’installer sur la potence qu’il avait lui-même choisit, le laisserait s’affaiblir le stricte nécessaire, et l’achèverait comme on achève un porc puisque c’était là la voie qu’il avait choisi.

écrit par: N'Djouma Dimanche 21 Septembre 2014 à 13h37

L’attaque avait été brutale et extrêmement rapide. Les trois nécromanciens n’avaient pas vraiment eu le temps de réaliser la situation que leurs trois cadavres gisaient sans vie à nos pieds. J’avais vu volé le javelot de Gabrielle non loin de moi après que celle-ci eu ratée sa cible et si j’avais reconnu le sortilège préféré de Metzli je n’avais pas identifié celui de Malphax. Arzhaelig, lui, avait été dévastateur et son arme c’était levé plus d’une fois blessant et tranchant deux de nos adversaires.

Je poussais un soupir de soulagement, espérant que la rapidité de l’action nous assurerait la discrétion. J’étais assez fière de mon attaque, un tel coup m’aurait valu l’admiration du publique et m’aurait assuré une meilleur place dans la hiérarchie de la gladiature. C’était toutefois une époque terminé et finalement bien futile. Je combattais aujourd’hui pour une juste cause et ces morts n’étaient pas les victimes d’un simple amusement. Sur les conseils de notre barde je jetais rapidement et discrètement un coup d’œil en dehors de la salle pour m’assurer que personne ne s’approchait puis je revins donner un coup de main pour la fouille des dépouilles.

-Quelques jolies babioles, les dagues semblent de qualités mais c’est surtout cette espèce d’armure en peau de je ne sais quoi qui m’intéresserait. Je me sens un peu nu, là ! Et pour la suite, on fait quoi, il doit rester un ou deux cultistes à qui on pourrait régler leurs comptent avant de s’en prendre à notre ami buveur de sang.

Je craignais assez ce dernier adversaire. J’avais souvent entendu parler de telle créature maline et furtive tout autant que cruelle œuvrant dans la nuit. J’avais toujours pensé que ce genre de chose n’existait pas vraiment. Il était facile de nier de tels existence à Athkatla au milieu de la foule, ici, après avoir vécu l’aventure de la crypte et de son mort vivant, après avoir rencontré et combattu Flint, je ne doutais plus de l’existence des vampires. Et si rien que la moitié de ce que j’avais entendu était vrai, je craignais de ne pas avoir la force de résister à une telle ignominie.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 21 Septembre 2014 à 14h39

L'attaque avait été aussi efficace que soudaine et les trois cultistes gisaient à présent à même le sol, morts. Metzli avait une fois de plus contribué à la victoire : tandis qu'Arzhaelig et N'Djouma faisaient le gros du travail, l'ensorceleuse avait achevé l'apprenti visé par son sortilège,

La jeune femme aida ensuite ses compagnons à fouiller les cadavres et prit sa part du butin : une cape noire visiblement dotée de pouvoirs magiques. Elle écouta ensuite les réflexions d'Arzaehelig et de N'Djouma. Éliminer les cultistes restant avant d'affronter le vampirien semblait être la meilleure stratégie. Elle interrogea Maphax et Arhzaelig à ce sujet :

- Je pense que N'Djouma a raison : éliminons un maximum d’ennemis avant de combattre le vampirien. Nos trois "amis" qui gisent là vous ont-ils appris quelque chose d’utile quant aux autres occupants du tumulus ?

En posant cette question, Metzli songeait tant aux prisonniers qu’à d’autres apprentis… dont Malakias dont le sort lui était inconnu. Elle estimait qu’il était probable qu’il ait été tué en tentant de rejoindre le repère ou qu’il ait dû faire un détour important pour le rejoindre… mais il n’était pas impossible qu’il les ait devancés. Quoi qu’il en soit, c’était un ennemi retors qui les connaissait, N’Djouma et elle, et il fallait s’en méfier : toute information à son propos pourrait leur être utile…

écrit par: Malphax Lundi 22 Septembre 2014 à 09h30

Déçu et mécontent de l’échec de son sort, Malphax n'eut pas l'occasion de se rattraper, les trois cultistes étant déjà expédiés dans l'autre monde. Ils ne purent même pas riposter contre leurs agresseurs. Seul celui de Nemethar parvint à une tentative d'évasion qui tourna court, rapidement rattraper par la lame du barde. Le magicien s'en voulait d'avoir failli ainsi, certes il n'avait jamais lancé un tel sortilège auparavant, surtout en usant d'une incantation spontanée, chose nouvelle pour lui, mais il aurait quand même dû réussir à blesser son ancien confrère ne serait-ce que légèrement.

Fouillant les corps avec ses camarades, il ne put mettre la main sur un quelconque symbole de Velsharoon, qui lui permettrait d'user au mieux de ses pouvoirs divins. Toutefois, parmi les possessions des nécromants, un bâton se distinguait du reste du lot. Émettant une étrange lueur, il se terminait par une main griffue tenant un magnifique rubis à son bout. L’existence de propriétés magiques ne faisait aucun doute. En accord avec ses compagnons pour le partage du butin, le jeune mage le récupéra ainsi qu'une dague de bien meilleure qualité que celle déjà accroché à son ceinturon. Il la remplaça dans son étui et rangea l'ancienne dans son sac, puis entreprit d'expliquer la situation suite au questionnement de Metzli d'une voix sans émotion.

- Oui, on sait ce qu'il est advenu de Malakias. Il est actuellement dans la salle de torture et s’apprête à subir le rituel de Crucimigration, le procédé par lequel s’effectue la transformation en Nécropolitain. Il va devenir comme Flint si vous préférez. Mais il n'est pas seul, il doit y avoir quelques serviteurs morts-vivants l'accompagnant. On peut rentrer dans la pièce seulement moi et Arzhaelig pour vérifier ce qu'il en est, puis renouveler l'attaque surprise. Et pour répondre à ta question Arzhaelig, oui on peut les décapiter par précaution mais un bon nécromant pourra toujours animer un zombi sans tête.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivants

écrit par: Arzhaelig Lundi 22 Septembre 2014 à 10h20

L’œil d’Arzhaelig fut attiré par l’armure de peau que l’ancien gladiateur étudiait sous toutes les coutures. Malgré la situation, il se permit d’en sourire, en souvenir d’en avoir porté une pendant longtemps, pendant toute sa traversée épique entre autres.

- C’est de la peau de requin, un ouvrage d’une race sous-marine. Les dents qui y sont fixées permettent de te sortir de liens solides. C’est la deuxième que je vois, j’en ai porté une moi aussi et j’en étais ravi. On dit que certains Elfes des Mers y reconnaissent le travail de leurs ennemis et qu’il n’est pas bon essayer de discuter avec eux en l’ayant sur le dos, même cachée, reconnaissant l’odeur du cuir de requin, mais je n’ai pas pu l’expérimenter de la sorte.

Appréciant la qualité de certaines prises de guerre, avide et curieux, il lança son sort lui permettant d’en percevoir les auras. Celle du bâton le fit frissonner … il aurait dû s’en douter mais ne s’attendait pas à une telle puissance. Il puait la Nécromancie …

- Malphax … c’est un objet puissant … à manipuler avec précaution … Je n’ai pas le talent nécessaire à en identifier les sorts, du bâton comme de la main griffue, mais s’est puissant … de ta chère Nécromancie …

Des capes, il reconnut une aura qu’il connaissait assez pour la reconnaitre. Sans en connaître les détails, il devait s’agir d’une légère protection contre les effets magiques. Voilà bien un objet qui pourrait améliorer son propre arsenal magique … mais pas dans l’immédiat. Il l’expliqua aussitôt au guerrier de leur groupe qui devait être moins habitué à affronter des utilisateurs de l’art que lui … et qui, de ce fait, risquait bien d’être plus facile à retourner que lui.

- Si vous êtes d’accord, je me prendrai une de ces capes une fois que nous serons partis mais avant, N’Djouma, je tiens à ce que tu la portes. Ses enchantements ne sont pas très puissants mais ils devraient t’aider à te protéger des tentatives de domination du Vampirien.

Hochant la tête pour valider la réponse de Malphax à Metzli, il la complèta - « Oui Metzli, Malakias espérait suivre la voie de Flint et devenir Nécropolitain à son tour. Il s’est préparé à un monstrueux rituel que je suis sensé mener à bien. Ce sera l’occasion parfaite de s’en débarrasser rapidement et pour de bon. Il appelle la mort, nous l’y aiderons … Ensuite, il ne restera plus que leur maitre et quelques horreurs mort-vivantes. Je serais bien passé voir les affaires personnelles des autres cultistes, surtout à la vue de ce qu’ils portaient sur eux, mais j’ai trop peur d’une alarme magique qui pourrait nous mettre à mal. » Puis à Malphax : -"Très bien, ne perdons pas notre temps à les mutiler plus alors. On s'occupe de Malakias? Je propose que les autres restent dans le couloir proche si les choses tournaient mal et que nous avions besoin de leur aide."

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 22 Septembre 2014 à 22h49

Ainsi donc Malakias était bien vivant : il était aussi redoutable que le craignait Metzli... La jeune femme avait une unique réticence par rapport au plan exposé par son compagnon barde : elle n'avait pas envie d'être un poids mort, d'être forcée de se dissimuler sans prendre part à l'action. Si elle avait choisi d'emprunter la voie des aventuriers, c'était avant tout pour se rendre utile...

Néanmoins, elle était bien consciente que ce plan constituait leur meilleure chance d'éliminer facilement l'ambitieux apprenti, une tâche que N'Djouma et elle n'avaient pas réussi à mener à bien. De plus, si Malakias les apercevait, il se poserait des questions et, même s'ils parvenaient à le tromper, ils perdraient un temps précieux à lui fournir des éléments de réponse satisfaisant.

Metzli se résigna donc pour l'heure...

- Bien, je vous accompagnerai jusqu'à quelques mètres de l'entrée de la salle et je vous attendrai, prête à intervenir si vous avez besoin de moi.

La jolie ensorceleuse ramassa sa couverture, en se disant qu'ils n'auraient sans doute plus besoin d'avoir recours aux cadavres maquillés en prisonniers. Elle se couvrit ensuite de la cape qu'elle venait de prendre sur l'une de leurs victimes. Bien qu'elle soit tâchée de sang, la cape dégageait une énergie qui avait quelque chose de réconfortant. Et de réconfort, Metzli en avait bien besoin...

écrit par: Valend Mercredi 01 Octobre 2014 à 16h29

Date : 24 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Crypte du culte aux abords de bataille des ossements.
Temps : Frais et brume
Moment : Nuit

Le groupe progressait sans encombres éliminant les adeptes en un rien de temps, Malakias semblait être leur prochaine cible et après avoir manigancé une façon efficace de l'éliminer. Ils partirent en direction de la salle des tortures dont leur avait parlé Malphax.

Sous les traits de Flint, le barde n’eut aucun souci à servir d'éclaireur, même si une malencontreuse rencontre pouvait tout de même s’avérer fatidique, le fait de passer pour le nécropolitain lui donnait une certaine confiance. Après s'être assuré qu'aucun mort vivant ne traînait dans les parages il pénétra suivi de Malphax dans la salle obscure destinée au rituel, les autres gardèrent quelques mètres de distance et s’accroupirent dans le couloir en attendant les nouvelles directives.

Rentrant dans la salle Malphax reconnut l'endroit où il avait délicatement tranche la gorge de la petite fille, heureusement personne n'était encore au courant de sa prouesse. Les lieux avaient significativement été modifiés pour l'occasion, quelques bougies éclairaient la pièce ci et là. Un symbole arcanique était gravé sur le sol et au milieu se dressait un trépied en bois destiné à soutenir et retenir un homme grâce à des lanières en cuir.

Deux morts-vivants en armure étaient assis au fond de la pièce leurs habits déchirés laissaient entrevoir leur chair en putréfaction qui inondait la salle d'une odeur pestiféré.
Un petit autel en bois avait été installé et des pinces et objets coupants destinés à torturer l’heureux élu y reposaient.

Malakias était présent comme s'y attendaient Arzhaelig et Malphax, qui put enfin voir de quoi avait l'air cet homme qui avait déjà failli tuer ses compagnons. Seulement, un autre homme où dirait-on chose s'y tenait près de lui l'aidant à vérifier l'ensemble de l'attirail destiné au rituel. Il s'agissait d'une créature plus ou moins humanoïde, très maigre et fragile, aux membres grêles et aux traits à demi effacés. Totalement glabre, il avait une peau pâle et légèrement huileuse. Ses grands yeux globuleux étaient totalement blancs et se caractérisaient par leur absence de pupille.

Malakias ne put retenir un cri de joie en voyant rentrer Flint dans la pièce, il ne porta pas grande importance à Malphax qu'il ignora complètement.

-Voyez maître le rituel est prêt on peut commencer quand vous le jugerez nécessaire.

La chose qui se tenait à ses côtés prit deux couteaux aiguisés. Il regardait Flint droit dans les yeux avec un air hostile que Malakias n'avait pas encore remarqué...

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 02 Octobre 2014 à 13h18

Conformément au plan qu'ils avaient établi, Metzli avait laissé Malphax et Arzhaelig entrer dans la pièce où se trouvait Malakias, tout en restant elle-même en retrait, quelques mètres plus loin.

Cette situation ne la réjouissait pas tout à fait car elle avait envie de se rendre utile et le fait d'agir lui permettait de ne pas trop penser à toutes les horreurs qu'elle avait vues depuis son arrivée dans le tumulus... La jeune ensorceleuse craignait également que quelqu'un les surprenne, N'Djouma, Gabrielle, Dalcaer et elle, alors qu'ils n'avaient aucune raison de se trouver là : la seule issue serait alors de livrer combat. Mais elle savait bien que le plan qu'ils avaient élaboré, si risqué qu'il soit, constituait leur meilleure chance de survie.

Tandis qu'Arzhaelig entrait dans la pièce, elle lui dit en usant de son sortilège de message :

[Prenez garde tous les deux et n'hésitez pas à nous appeler en renfort en cas de besoin. Que Tymora vous protège!]

La jeune femme s'appuya contre un mur, dos contre la paroi. Bien qu'elle puisse sembler nonchalante, Metzli était tendue, inquiète même, et elle se tenait prête à intervenir...

écrit par: Arzhaelig Jeudi 02 Octobre 2014 à 16h02

Ce qui était à craindre dans leur plan se dessinait devant le regard caché d’Arzhaelig … Une créature, quelle qu’elle soit avait percé son déguisement à jour. Aussi bon fut-il pour parvenir à berner tant de monde jusque-là, il ne portait pas l’aura des Morts-Vivants, c’était une des limites du sortilège de son équipement magique. Une autre était sa psyché … et reconnaissant la créature glabre, le barde comprit que le problème s’y trouvait peut-être.

Il hésita une fraction de seconde sur le bien-fondé d’un appel à l’aide de ses compagnons et balaya la question d’un revers.

[Soyez prêts à intervenir, pas tout de suite.]

Un dobbleganger ? Fort bien. Le barde n’avait pas peur. Il était capable de faire face ou c’était du moins ce dont il se convainquait et ce que le monstre pourrait lire dans son esprit s’il y parvenait. Il ne s’agissait pas d’un Non-Mort, c’était peut-être leur chance. Si la majeure partie de ses sorts n’auraient pas plus d’impact sur lui –et qu’il lui était impossible par exemple de le charmer- il n’était pas sans ressources pour autant. Plutôt que de se concentrer sur le danger, il en profita pour se concentrer sur celui qui n’avait encore rien compris de ce qui lui arrivait et, prenant soin de ne pas ouvrir sa garde, exigea du futur supplicié qu’il commence par se débarrasser du vrai danger.

Son sang pulsait plus fort, plus pur dans son corps en mutation et il se vit, plutôt que d’en avoir une conscience pleine, se glisser dans les méandres de l’esprit de Malakias à la recherche d’une faille dans laquelle planter une graine. Une graine à sa place dans son esprit malade savourant la douleur et la mort, une idée aussi raisonnable que possible.

- Pas encore. Commence par nous débarrasser de cette créature que je n’ai pas invitée à participer au rituel et qui espérait prendre ta place. C'est un affront qu'elle doit payer de sa vie.

De sous son déguisement, il connaissait le risque de l’échec de cette tentative de prise de pouvoir mais de tous les ennemis rassemblés, il restait le seul susceptible d’être détourné.

Arzhaelig utilise son pouvoir de Suggestion(DD17, Volonté annule) de demi-fée sur la défensive (Concentration +7 pour éviter une AO). Si réussite, Malakias fera tout son possible pour y parvenir. Le Pouvoir dure le temps à la réussite de l’action suggérée.

écrit par: Valend Vendredi 03 Octobre 2014 à 09h54

Jet de volonté de Malakias :

Jet de dés [fixe]

1d20 + 2 = 5 + 2 = 7

Malakias est sous le contrôle de Arzhaelig et tente de faire ce qu'il lui dit.
Malakias lance un sort
Drex tente d'esquiver :

Jet de dés [fixe]

1d20 = 3 = 3

+7/ 10 vs dd16 raté

Drex subit 3d8 dégâts / [/color]

Jet de dés [fixe]

3d8 = 8 = 8

/Drex est légèrement blessé
Malphax et Arzhaelig tentent de reconnaître le sort
Jet d'art de la magie de Malphax :

Jet de dés [fixe]

1d20 = 4 = 4

+8/ne reconnaît pas le sort utilisé par Malakias
Jet d'art de la magie de Arzhaelig :

Jet de dés [fixe]

1d20 = 15 = 15

+12/reconnaît explosion de feu.
Drex attaque Malakias :
Attaque à outrance à deux armes :

Jet de dés [fixe]

1d20 = 10 = 10

+5-2+1+1 : 15/ touché

Jet de dés [fixe]

1d20 = 14 = 14

+5-2+1+1 : 19/ touché

Jet de dés [fixe]

1d4 + 1 + 3 = 1 + 1 + 3 = 5

Jet de dés [fixe]

1d4 + 1 + 3 = 3 + 1 + 3 = 7

Malakias est blessé, les deux morts vivants observent le combat attendant des ordres.

Lol ce Bordel que tu as foutu avec ta suggestion

écrit par: Malphax Samedi 04 Octobre 2014 à 13h21

Avant qu'il ne puisse continuer vers la salle de torture, Malphax du délaisser son ancien bâton, ne pouvant en prendre deux sans trop s'encombrer. Un cultiste risquerait de se poser des questions en le voyant avec celui d'un autre mais le mage ne voulait pas prendre le risque de ne pas pouvoir le récupérer. Surtout que, comme il s'en doutait, Arzhaelig lui confirma les propriétés magiques de l'objet, rattaché à la nécromancie. Un bien précieux et puissant, trop pour lui qui ne pourrait l'utiliser au maximum de ses capacités avant un long moment. Un bien à ne pas perdre.
Réticent à l'idée de se séparer de son ancienne arme, bien que n'ayant peu de valeur, il la laissa adossée au mur d'un couloir, proche de la sortie. Il tenterait de la reprendre en temps voulu.

Une fois dans la pièce aux supplices réaménagée pour la cérémonie, tout se passa très vite. Était présent Malakias, pas encore accroché à son poteau, deux morcenaires assis dans le fond de la salle et une créature que Nemethar reconnu sans mal : un doppelganger sous sa forme originale. Celui-ci regarda « Flint » droit dans les yeux avec un air mauvais. Le déguisement ne fonctionnait plus, du moins pas contre cet être capable de lire les pensées d'autrui. Par contre, encore une fois, tout le monde semblait l'ignorer. Un avantage dans ces conditions pensa-t-il. C'est alors que l’impensable se produit : le futur nécropolitain attaqua soudainement le changeur de forme dans une gerbe de flammes. Ce dernier contre-attaqua en frappant de ses deux longs couteaux aiguisés, blessant l'apprenti de la ruine. Profitant du manque d'attention qu'on lui portait, le jeune magicien prévint rapidement ses compagnons restés dans le couloir :

[- Un doppelganger ! Venez. Frappez le en priorité, oubliez les effets de charme et de sommeil contre lui. Attention, il change de forme et lit dans les pensées.]

L'heure du combat avait sonné, il fallait réagir et vite. Les deux morts-vivants restaient pour le moment assis, inactif. Ils devaient le rester ou mieux, venir les aider. Et cela Malphax pouvait le faire grâce aux nouveaux pouvoirs accordés par son dieu. Ne réfléchissant pas aux conséquences de son acte sur ses relations avec les défenseurs de Bulborp, il commença à remuer ses mains tout en incantant. Il allait invoquer un symbole sacré qu'il utiliserait pour intimider, voir contrôler les deux morcenaires.

Malphax lance convocation de symbole sacré. Si réussite : intimidation des morts-vivants (2d6+5).

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivants

écrit par: N'Djouma Dimanche 05 Octobre 2014 à 13h08

Je pris exemple sur Metzli, récupérant ma couverture ainsi que la dague et l’armure des cultistes. Je sanglais soigneusement cette armure fait d’un étrange cuir. Arzhaelig m’avait soufflé que c’était là un travail sur de la peau de requin et j’en testais du doigt la souplesse et la solidité. Ce n’était certes pas la résistance de l’acier de ma cuirasse mais elle me permettait bien plus de liberté de mouvement. Une chose était sûr, je me sentais nettement moins nu en sentant le cuir épais sur ma peau. Je passais la dague, du bel ouvrage, dans ma ceinture et me préparais à suivre les autres.

Juste avant de quitter la pièce, notre barde me confia la garde d’une cape enchanté. Je ne savais pas trop quoi en attendre mais à entendre Arz, celle-ci me protégerait peut être du pouvoir de domination du vampire. J’étais mieux équipé qu’à mon entré dans le repaire et une partie des nécromanciens n’étaient plus de ce monde. Bref, j’étais confiant et je commençais à me dire que nous allions peut être nous en sortir sans trop de casse.

-Merci pour la cape, je tenterais de te la redonner sans accros. Quant à Malakias, j’espère que nous allons nous en débarrasser une fois pour toute.

Nous avions donc retrouvé la trace de notre fameux fossoyeur. Trompé la mort en devenant soit même un mort vivant, voilà qui correspondait bien à cet être que je découvrais de plus en plus pervers.
Quelques minutes sans mauvaise rencontre suffirent à rejoindre le lieu du rituel, nous laissâmes Arzhaelig et Malphax pénétrer seul dans la pièce pendant que nous nous tenions prêt à intervenir dans le couloir. Je n’entendais que des brides de conversation de ce qui se passait dans la pièce mais le sens général restait clair et inquiétant. A première vue, on ne pourrait pas crucifier gentiment Malakias. La voix de malphax nous parvint clairement.

-Faut y’aller !

Un doppelganger ! Aucune idée de ce que c’était. A entendre notre nécromancien attitré, une belle saloperie capable de prendre la forme de quelqu’un ? Ses souvenirs ? Cela expliquait donc le sosie d’Opwin. Malakias avait été dure à battre, le combat s’annonçait donc difficile mais nous étions plus nombreux que lors de notre première rencontre et certain des nôtres étaient plus expérimentés. Je poussais la porte d’un coup de pied et entrais dans la pièce chaine à la main prêt à frapper.

La scène était quelque peu ahurissante. Malakias était au prise avec une espèce de créature à l’aspect malsain, le doppelganger probablement. Deux gardes putréfiés semblaient attendre leur heure dans un coin.
Si cela n’avait été l’avertissement de Malphax, j’aurais probablement attaqué Malakias en premier lieu. Ayant vaguement entendu les mots d’Arzhaelig, je soupçonnais quelques sortilèges d’avoir agi afin de conduire à cette étrange confrontation. Le Fossoyeur n’était pas notre ami mais il nous fallait déjà régler le compte de la chose d’autant plus que celle-ci semblait moins sévèrement touché que son adversaire qui saignait de plus d’une blessure. ¤ Bon, ben on va voir si cette chose décharné à l’aspect répugnant peut encaisser un solide coup de chaine ¤

attaque sur Drex à la chaine clouté.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 05 Octobre 2014 à 22h50

L'attente était insoutenable... Metzli était angoissée et regardait dans toutes les directions, en craignant que des ennemis ne surgissent inopinément.

Soudain, des bruits s’étaient fait entendre dans la pièce dans laquelle Malphax et Arzhaelig étaient entrés quelques instants auparavant. Metzli brûlait d'envie d'intervenir mais elle se retint de le faire dans un premier temps car elle attendait un signal du barde. Peut-être ces bruits faisaient-ils partie du rituel après tout... Le message de Malphax vint dissiper tout doute à propos de la situation : un combat s'était engagé et un doppelganger était de partie. La jeune femme n’avait jamais rencontré de telle créature mais leur mauvaise réputation les précédait et l’inquiétude de Malphax était perceptible, ce qui n’avait rien de rassurant.

Sans plus attendre, la jeune femme suivit N’Djouma qui l’avait devancée et elle se précipita, elle aussi, vers l’entrée de de la pièce. Elle brûlait d’impatience et espérait que leur plan audacieux ne mettrait pas ses deux compagnons en danger car, en plus du change-forme, Arzhaelig et Malphax avaient certainement à s’occuper de Malakias... Arrivée sur le seuil de la porte, elle découvrit un spectacle étrange : tandis que Malphax incantait un sortilège, une étrange créature (elle déduisit qu’il s’agissait du doppelganger) était aux prises avec Malakias.

¤ Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?!? Pourquoi se battent-ils entre eux ? Ce doppelganger fait-il partie d’un troisième parti ? ¤

L’espace d’un instant Metzli fut prise d’un sentiment d’indécision : fallait-il attaquer le change-forme comme le préconisait Malphax ou s’en prendre à un Malakias dont elle ne connaissait que trop bien la capacité de nuisance ? La jeune femme devait prendre une décision… Voyant que la chaîne de N’Djouma prenait la direction du doppelganger, elle finit par se résoudre à soutenir son attaque. Elle pointa du doigt l’odieuse créature tout en commençant à reproduire, une fois de plus, le même rituel…

Metzli lance projectile(s) magique(s) sur Drex.
Metzli essaie d'identifier le sort lancé par Malphax.
Test de connaissance à propos du doppelganger

écrit par: Valend Mercredi 08 Octobre 2014 à 12h50

PARCHEMIN

- Malphax intimidation :
[12:39:52] <@valend> !1d20+2
[12:39:53] <@Trex> valend lance 1d20+2 et fait 3 (total: 5)/jet de charisme inssufissant.
- Dalcaer destruction de MV côut 2 points.
[12:57:28] <@valend> !1d20+2
[12:57:28] <@Trex> valend lance 1d20+2 et fait 13 (total: 15)/jet de charisme offre un bonus +1 au niv de prêtre de Dalcaer. Dalcaer affecte 7DV de morts vivants. (niv5 prêtre, +1 don, +1 jet de renvoi)
Dalcaer détruit les deux morcenaires.

N'Djouma attaque Drex :
[13:07:59] <@valend> !1d20+3
[13:08:01] <@Trex> valend lance 1d20+3 et fait 5 (total: 8 )/raté

Metzli lance projectiles sur Drex :
[13:09:03] <@valend> !2d4+2
[13:09:05] <@Trex> valend lance 2d4+2 et fait 1, 2 (total: 5)

-Malakias : Lance un sort ?

Jet de sauvegarde réflexes de Malphax :
[13:13:15] <@valend> !1d20
[13:13:15] <@Trex> valend lance 1d20 et fait 14 (total: 20)/jet réussi DD 12
Malphax subit :
[13:22:12] <@valend> !2d20
[13:22:14] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 2, 7 (total: 9)/2 : 4 points de dégâts

Jet de sauvegarde de Metzli :
[13:14:00] <@valend> !1d20+5
[13:14:00] <@Trex> valend lance 1d20+5 et fait 9 (total: 14)/réussi DD12
Metzli subit :
[13:24:04] <@valend> !2d20
[13:24:04] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 5, 8 (total: 13)/2 : 7 points de dégâts

Jet de sauvegarde de Gabrielle :
[13:13:15] <@valend> !1d20+3
[13:13:15] <@Trex> valend lance 1d20+3 et fait 5 (total: 8 )/jet raté DD 12
Gabrielle subit :
[13:28:14] <@valend> !2d20
[13:28:15] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 20, 2 (total: 22)/Gabrielle est morte

Jet de sauvegarde de N'Djouma :
[13:29:46] <@valend> !1d20+2
[13:29:46] <@Trex> valend lance 1d20+2 et fait 6 (total: 8 )/jet raté DD 12
N'Djouma subit :
[13:30:39] <@valend> !2d20
[13:30:40] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 8, 20 (total: 28)/N'Djouma est à -7 pv 3 rounds avant la mort.
Jet pour se stabiliser au prochain round.

Jet de sauvegarde de Dalcaer :
[13:36:13] <@valend> !1d20+3
[13:36:14] <@Trex> valend lance 1d20+3 et fait 11 (total: 14)/jet réussi DD 12
Dalcaer subit :
[13:37:00] <@valend> !2d20
[13:37:00] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 2, 2 (total: 4)/2 : 2 dégâts

Jet de sauvegarde de Drex :
[13:43:13] <@valend> !1d20+7
[13:43:14] <@Trex> valend lance 1d20+7 et fait 1 (total: 8 )/jet de sauvegarde raté
Drex subit :
[13:43:53] <@valend> !2d20
[13:43:54] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 3, 12 (total: 15)/Drex est gravement blessé

Jet de sauvegarde d'Arzhaelig
[13:47:37] <@valend> !1d20+12
[13:47:38] <@Trex> valend lance 1d20+12 et fait 3 (total: 15)/jet de sauvegarde réussi
Arzhaelig subit :
[13:49:31] <@valend> !2d20
[13:49:32] <@Trex> valend lance 2d20 et fait 3, 1 (total: 4)/2 : 2 points de dégâts

- Quoi que faites vous ici? tonna le mage noir en voyant arriver Meztli, N'djouma, le prêtre et Gabrielle.

Les ordres de Flint semblaient d'un coup beaucoup moins clairs et cela permit au mage noir de se libérer des effets du charme. Drex qui n'avait pas eu le temps d'en placer une, suite à l'attaque fulgurante du mage déclara qu'il s'agissait d'une illusion et que les vrais ennemis montraient enfin leur visage.
Ses pouvoirs lui permirent de déceler dans les pensées du groupe la fausse identité de Flint.

Reculant d'un pas Malakias s'écria,

-A moi, esclaves !!

Instantanément les deux morts vivants semblèrent s’éveiller et une lueur rouge de haine s'empara de leur regard vide. Ils se levèrent et tirèrent leurs épées du fourreau.

Drex recula lui aussi et se plaça devant Malakias tenant ses deux dagues en avant, il était clair qu'il savait s'en servir et malgré ses blessures il restait un adversaire coriace à l'instar de son homonyme ensorceleur.

Malphax tenta bien que mal de contrer les deux morts vivants en utilisant sa magie mais sa concentration faillit et il ne put réussir à contrôler les deux morts vivants qui continuèrent à avancer vers le groupe. Heureusement Dalcaer, plus expérimenté, eût la même réaction que le mage noir et réussit lui à contrer les deux créatures grâce au pouvoir de sa foi. Celles-ci explosèrent en un amas de cendres et os carbonisé dans toute la pièce, laissant tomber leur armures et leurs armes dans un bruit de métal s'entrechoquant.

Malakias sembla exploser de colère en voyant ses sous-fifres contrés aussi facilement, il entama une sorte de danse macabre et sembla pendant quelques secondes pris de spasmes qui lui désarticulaient les membres. Le résultat fut d'une incroyable violence, une vague d'énergie crépitante sortit de la bouche de Malakias pour se rependre jusqu'aux limites de la pièce projetant N'Djouma et Gabrielle au sol.
Le guerrier respirait avec difficulté et semblait en très mauvais état quand à Gabrielle, le sort l'avait tué sur le champ. Les autres avaient encaissé eux aussi l’énergie noire, mais grâce au guerrier dont le corps avait absorbé la presque totalité du pouvoir de Malakias, ils s'en tirèrent vivants. Drex semblait lui énormément affecté par le sort de son allié fou et ne semblait plus aussi confiant sous ses traits gluants.

écrit par: Arzhaelig Mercredi 08 Octobre 2014 à 15h35

Le chant sombre résonnait encore dans les oreilles du Barde qui avait très vite reconnut l'effroyable sortilège de Malakias sans pouvoir l'interrompre. Le Dobbelganger s'était interposé, lui permettant de finir son incantation sans risque ...

¤ Bon sang ! Nous aurions pu éviter ce carnage ! ¤

Arzhaelig ne cherchait pas de coupable, il savait que le seul était ce Malakias. Bien sûr, si Malphax n’avait pas demandé à ses compagnons d’accourir, les deux autres auraient continué à s’entretuer sans aucun risque pour eux mais sur cette voie-là, il était tout aussi coupable de ne pas avoir mieux expliqué sa prise de contrôle improvisée dans l’instant …

Il conserva son aspect de Necropolitain, pour souligner mieux encore l’échec définitif de l’entreprise de Malakias d’en devenir un et pour qu’il conserve le doute aussi, ça ne coutait rien d’essayer après tout. Il userait de toute la tromperie dont il était capable à défaut de laisser exploser une rage qui aurait fait autant de dégâts auprès de ses compagnons que ce que le Mage Noir avait fait en utilisant sa Danse Destructrice. D’autres auraient souligné cette faiblesse, bien incapables de comprendre que le barde avait fait le choix de refuser de laisser encore le Pouvoir parler à sa place … après avoir perdu une main …

Il hurla pour étancher sa frustration, profitant qu’aucun des nouveaux venus ne l’ait pris directement pour cible -à sa différence- pour placer chez les deux opposants restant une parcelle de doute. Ca restait cohérent mais avait-il une chance sans le soutien de l’Art ?

- Imbécile ! Comment oses-tu attaquer mes créatures charmées ? Concentre-toi sur le Dobbelganger ! Tu n’étais pas de taille, seul contre lui !

Toujours cohérent, il se saisit de son épée comme s’il s’apprêtait à frapper Drex à son tour mais, au lieu de cela, il tendit sa main gauche, y laissant naître quatre lueurs pareilles à des étoiles filantes qu’il lança nonchalamment contre ses deux adversaires.

PARCHEMIN

Aucune idée de l’intérêt possible de mon interpellation

Si tu n’y vois pas d’effet possible, pas de souci, c’est juste RP alors. En tous cas, je n’ai pas d’intérêt de te demander de prendre ça pour une feinte, les Missiles Magiques ne jouent pas avec la CA, pas besoin de lui faire perdre sa Dex.

Arzhaelig saisit son épée de sa main droite et utilise de sa main gauche ses Gants du Ciel Etoilé (utilise un emplacement de sort de niveau 1, NLS7) pour envoyer 4 projectiles magiques 1D4+1 : 2 sur Drex et 2 sur Malakias.

écrit par: N'Djouma Mercredi 08 Octobre 2014 à 19h38

Je m’étais peut être trop précipité à moins que je n’avais eu trop confiance en moi après mon dernier coup de maitre. En tout cas, j’avais mal évalué la distance et la vivacité de la cible et ma chaine griffa l’air à une bonne distance de mon adversaire.
Il avait manqué quelques centimètres et je repris mon élan pour porter un second coup. Malakias, lui, semblait sortir de sa transe combattante, se rendant compte qu’il s’acharnait sur le mauvais adversaire. Je ne savais pas ce qu’avait fait Arzhaelig mais notre entré semblait avoir rompu le sortilège et notre fossoyeur avait repris toute sa lucidité et toute sa hargne à notre encontre. Je grognais pour moi même.

-Tempus ! Ce n’était peut-être pas une bonne idée d’intervenir tout de suite. C’est sûr que l’apparition de Metzli et moi à dut lui raviver de sacrés souvenir. Enfin bref, on l’a déjà testé notre malakias, il est solide mais ce n’est pas un surhomme et il croulera sous notre nombre.

L’arrivé des deux morts vivants pouvaient peut être changer la donne mais Dalcaer leur régla rapidement leur compte. Oui, j’étais confiant et Malakias suivrait rapidement la fin du Doppleganger.
Notre vieil ennemi semblait d’ailleurs prit de folie et son corps comme posséder, il fallait frapper avant qu’il ne se reprenne car le gaillard avait prouvé être plein de ressource et que sa danse macabre ne m’insp..................

Choc, perte de conscience, douleur. J’avais l’impression d’avoir été projeté loin de mon corps. Un amas de souffrance parcourut de quelques spasmes. Une fraction de seconde pour me rendre compte que quelque chose n’allait pas. La douleur, oui, la douleur semblait partir loin, très loin.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 08 Octobre 2014 à 22h04

Était-ce une conséquence de la précipitation avec laquelle Metzli avait agi? L'ensorceleuse comprit immédiatement que son sortilège avait fait moins d'effet qu'à l'accoutumée... Rageusement, elle serra les dents et s'apprêta à reproduire une nouvelle fois le rituel, en espérant qu'il serait plus efficace. C'était alors que la terrible riposte de Malakias s'était faite sentir.

Metzli dut faire appel à tout son courage pour ne pas fuir lorsqu'elle vit la vague d'énergie magique sortir de la bouche de l'apprenti nécromancien. Elle ne put rien faire pour lui échapper et, comme ses compagnons, elle fut durement frappée par les effets du sort. L'espace d'un instant, elle fut submergée par une douleur d'une extrême intensité et elle crut bien que sa dernière heure était venue... mais elle regagna bien vite ses esprits : elle était toujours vivante.

La jeune femme prit alors soudainement conscience que deux de ses compagnons gisaient à terre, la taciturne Gabrielle et son compagnon de toujours, N'Djouma. Étaient-ils encore en vie? Metzli n'en savait rien et ne pouvait pratiquement rien pour eux... Lentement, des larmes se mirent à couler le long de ses joues et se mêlèrent au sang qui coulait légèrement de la commissure de ses lèvres.

Bien que blessée, Metzli ne songea pas un instant à battre en retraite. S'il le fallait, elle mourrait sur place, avec ses compagnons : elle ferait tout pour éliminer ce Malakias qui avait fait tant de mal autour de lui. Elle entendit à peine Arzhaelig tenter de le bluffer. Elle n'avait qu'une idée en tête : l'éliminer pour de bon.

Metzli lance projectile(s) magique(s) sur Malakias

écrit par: Valend Jeudi 09 Octobre 2014 à 11h40

PARCHEMIN

Arzhaelig :
[11:56:01] <@Valend> !4d4+4
[11:56:03] <@Trex> Valend lance 4d4+4 et fait 4, 2, 2, 2 (total: 14)
Malakias encaisse 8 dégâts et est au bord de l'inconscience.
Drex encaisse 4 dégâts et est grièvement blessé.
Malakias boit une potion bizarre...
Drex : prend la fuite en faisant des flips, roulades et autres acrobaties pour esquiver et atteindre la sortie.
DD 15 : Arzhaelig
[12:07:20] <@Valend> !1d20+7
[12:07:22] <@Trex> Valend lance 1d20+7 et fait 14 (total: 21)/réussi
DD 17 : Dalcaer
[12:17:40] <@Valend> !1d20+7
[12:17:42] <@Trex> Valend lance 1d20+7 et fait 11 (total: 18)/réussi
DD 19 : Mezli
[12:17:50] <@Valend> !1d20+7
[12:17:52] <@Trex> Valend lance 1d20+7 et fait 7 (total: 14)/raté
DD 21 : Malphax
12:22:30] <@Valend> !1d20+7
[12:22:31] <@Trex> Valend lance 1d20+7 et fait 20 (total: 27)/réussi

Metzli attaque d'opportunité contre Drex :
12:32:25] <@Valend> !1d20+1
[12:32:27] <@Trex> Valend lance 1d20+1 et fait 18 (total: 19)
[12:33:26] <@Valend> !1d20+1
[12:33:26] <@Trex> Valend lance 1d20+1 et fait 8 (total: 9)/non confirmé
[12:32:37] <@Valend> !1d6-1
[12:32:39] <@Trex> Valend lance 1d6-1 et fait 1 (total: 0)

Drex est toujours en vie grièvement blessé.

Metzli lance projectiles contre Malakias
[12:35:04] <@Valend> !2d4+2
[12:35:05] <@Trex> Valend lance 2d4+2 et fait 2, 3 (total: 7)

Malakias est mourant à -8

Dalcaer : lance soins modérés sur N'Djouma
[12:37:09] <@Valend> !2d8+2
[12:37:10] <@Trex> Valend lance 2d8+2 et fait 3, 2 (total: 7)
N'Djouma est éveillé et au bord de l'inconscience(0PV, son activité est restreinte à une action simple ou une action de mouvement par round (mais pas les deux, et pas une action complexe). Il peut entreprendre une action de mouvement sans aggraver son état, mais n’importe quelle action simple (ainsi que d’autres actions fatigantes) lui fait perdre 1 point de vie dès qu’il l’a accomplie.

Reste Malphax : ?

Après le post de Malphax je ferai un résumé du round avec l’interprétation qui sera bien sympa

écrit par: Malphax Jeudi 09 Octobre 2014 à 15h37

Appeler ses compagnons restés en renfort dans le couloir ne fut finalement pas une aussi bonne idée que se le figurait le mage. L'arrivée de Metzli et N'Djouma sembla rompre le charme duquel Malakias semblait victime, car c'est bien de cela qu'il s'agissait : un charme. Pourtant Malphax était convaincu de n'avoir pas entendu le barde psalmodier quoi que ce soit. C'est par une autre méthode qu'il avait dû envoûter l'apprenti de la ruine.

Quoi qu'il en soit ce dernier repris ses esprits et en appela à ses serviteurs dont Nemethar ne put lui récupérer le contrôle mais dont Dalcaer en effaça purement et simplement l'existence. C'est à ce moment que le "novice" se mit à danser de la plus étrange des façons. Une danse macabre et destructrice. Le jeune magicien ne reconnut le sort que trop tard, mais suffisamment tôt pour en esquiver une partie. La vague d’énergie noire les toucha tous, mais ce fut les deux jeunes guerriers qui la reçurent de plein fouet. Gabrielle ne sembla pas s'en relever tandis que le métisse gisait sur le sol, respirant avec difficulté. Pestant intérieurement contre le nécromancien et lui-même, le thaumaturge ne pouvait s’empêcher une certaine admiration pour la puissance du sortilège utilisé. L’énergie crépitante avait tout simplement rayonné dans toute la pièce blessant la plupart de ses occupants avec force et efficacité.

¤Ce diable a de la ressource, ça on peut lui concéder. J'ai hâte de feuilleter son grimoire...¤

Il fallait mettre un terme à tout ceci. La riposte ne se fit pas attendre : des projectiles magiques fusèrent des mains du barde et de l'ensorceleuse tandis que le prêtre stabilisait N'Djouma. Toutefois, les soins furent insuffisants pour qu'il se relève. Malphax prit alors le relais et, se penchant sur le guerrier en piteux état, commença son incantation tout en priant Velsharoon de lui permettre de réussir son œuvre. Son manque de pratique de la magie divine se faisait cruellement sentir dans cette crypte et il aurait peut-être mieux valu lancer un sort lui étant plus connu, mais il fallait tout tenter pour augmenter le rapport de forces en leur faveur. Mieux valait un combattant supplémentaire qu'un ennemi légèrement affaibli. C'est sur cette pensée qu'il toucha l'épaule du blessé afin de le remettre sur pied.

Malphax lance soins légers sur N'Djouma.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivants

écrit par: Valend Jeudi 09 Octobre 2014 à 16h23

Drex surprit tout le monde en prenant la fuite, il réussit sans problème apparent à se faufiler entre les combattants en évitant leurs armes avec une facilité époustouflante. De plus le roublard doppelganger semblait extrêmement rapide et malgré ses sauts et roulades il parvint à sortir hors de la vue des aventuriers, rapidement il se trouva dans le couloir de la crypte.

Malakias quand à lui avait bu une potion avant de sombrer dans l'inconscience, les derniers projectiles ayant eu raison de sa robustesse hors du commun.
Le groupe d'aventuriers semblait avoir remporté la bataille mais à quel prix, Gabrielle gisait morte au milieu de la pièce et N'Djouma était en piteux état.

Le temps jouait contre eux s'ils ne parvenaient pas à tuer Drex avant qu'il ne donne l'alerte tous leurs efforts pour passer inaperçus seraient vains. Il fallait pas le laisser s'enfuir, quelqu'un devait le suivre dans le couloir et lui apporter la mort avant qu'il ne soit trop tard...

N'djouma récupère 5pv, il a 5pv actuellement

écrit par: Arzhaelig Vendredi 10 Octobre 2014 à 09h27

- Faites attention à Malakias, il a bu une potion !

Arzhaelig bondit à la suite de Drex dans le couloir, oubliant aussitôt son idée de ne laisser aucune chance à Malphax de mettre la main sur un grimoire comportant pareil sortilège. Il fallait qu’il arrive à la Main des Mystères, eux sauraient quoi en faire et en tirer tout ce qui pouvait être utile … si on pouvait trouver de l’utile dans cette magie de mort … une manière d’y résister mieux peut-être.

Le Barde n’avait pas besoin de le rejoindre au contact, juste de l’avoir à vue. Ses gants avaient montré leur efficacité, il ferait pleuvoir une pluie d’étoiles filantes sur cette créature honnie … Surtout ne pas perdre sa trace, ne pas lui laisser le temps de prendre une autre apparence qui puisse tromper qui que ce soit, ne pas lui permettre de rejoindre le vampire, ne pas … Il s’arrêta là, forçant son esprit à se concentrer sur ce qu’il avait à faire plutôt que sur ce qu’il devait éviter à tout prix.

Malakias avait hurlé en comprenant avoir été trompé, leur plan était peut-être déjà tombé à l’eau et ils n’y pouvaient plus rien.

¤ Tuer ce dobbelganger … ¤

A travers chaque parcelle de son corps, il sentait son sang pulser d’une énergie vitale à l’extrême opposé du sort du Mage Noir qui l’avait à peine effleuré. Il avait eu de la chance même s’il préférait penser qu’il était en partie responsable de cette chance, par des réflexes suffisants que pour éviter la vague crépitante. Une énergie bienfaitrice, dans laquelle il avait puisé dans sa tentative de retourner le Mage Noir et qui à chaque utilisation se faisait plus forte et impérieuse. Quelque chose changeait en lui.

écrit par: N'Djouma Vendredi 10 Octobre 2014 à 19h54

La douleur revenait, autour de moi, des bruits, du mouvement et des râles. Je n’arrivais pas à ouvrir les yeux, je n’en avais pas envie d’ailleurs cherchant à replonger dans cette délicieuse inconscience.
Quelque chose comme une chaleur de plus en plus intense accompagnée de picotements m’empêchèrent de repartir dans le néant. La douleur était toujours là mais moins intense et j’arrivais à jeter un regard brouillé autour de moi. Proche de moi, je sentis la présence de Malphax et une seconde vague de douce chaleur m’envahis me redonnant par la même un peu de force et de tonus. Je ne pouvais pas me dire en pleine forme mais jamais on aurait pu me croire à deux pas de la mort quelques secondes auparavant.
Arzhaelig n’était plus là, pas plus que le doppleganger et je pouvais distinctement voir le corps de gabrielle étendu non loin de celui de Malakias, une fiole au sol non loin de lui.
Revoir le corps de la guerrière dénué de vie me donna la force nécessaire pour que je me relève. La jeune femme et moi n’avions pas passé beaucoup de temps ensemble mais je me souvenais que je n’aurais pas dit non si elle avait dit oui. Cela n’avait pas eu lieu et ne se produirait plus maintenant.
Je me redressais maladroitement sur mes deux jambes en jurant.

-Salopard de nécromancien, que Tempus me donne la force de le finir. Le feu, il faut le purifier par le feu car ce gars-là est capable de recoller les morceaux même si on le découpe.

Plusieurs bougies éclairaient la pièce chichement certes mais leurs lueurs tremblotantes prouvaient la présence d’une flamme. J’aurais bien utilisé quelques instruments présents dans la pièce pour m’assurer de la langue de ce cloporte mais j’avouais une certaine réticence à m’approcher à nouveau du fossoyeur. Si j’avais eu une lanterne, j’aurais recouvert le corps d’huile avant d’y mettre le feu mais j’allais devoir me contenter d’enflammer ces vêtements à l’aide des bougies. J’avais entendu dire également que les cheveux brulaient fort bien, on allait donc pas tarder à sentir le Malakias bruler en espérant nul mauvaise surprise.

écrit par: Malphax Samedi 11 Octobre 2014 à 11h57

Satisfait de la réussite de son sort et du rétablissement de N'Djouma, le mage se relevait alors que de quelques agiles pirouettes le doppelganger quittait la pièce, entraînant Arzhaelig à sa suite. Ne pouvant être utile dans cette course-poursuite, Malphax demeura au côté du jeune métisse qu'il aida à se relever. Ce dernier jura à l'encontre du nécromancien responsable de ses blessures et voulut en finir par le feu, prévenant tout ultime piège retord que paraissait avoir manigancé Malakias en absorbant l'étrange contenu d'une fiole. Mais cela le magicien devait l'en empêcher : des biens trop précieux étaient en jeu pour les laisser se consumer par une vindicte incandescente.

- Pas encore N'Djouma. Son corps recèle sans doute de possessions pouvant nous être très utile, à commencer par son grimoire. Pouvoir un jour lancer un sortilège de cette puissance serait...

Il arrêta là son propos, et commença à se diriger vers le corps du nécromancien avec toute la prudence requise. La potion avalée juste avant qu'il ne tombe n'augurait rien de bond, et il fallait s'attendre au pire.

- Tiens-toi prêt. Il nous réserve peut-être encore une sale surprise.

S’avançant prudemment, le thaumaturge se tient prêt à parer à toute éventualité. Sur son épaule, Nelzar s'agita quelque peu, battant rapidement des ses ailes noires.

- Attention ! Attention ! Attention !

- Pas de panique, répondit Nemethar à son familier.

Sa voix n'avait été qu'un murmure. Ses gestes lents et méfiants. Du regard, il chercha tout ce qui était susceptible de l’intéresser, ainsi que le moindre signe suspect de la part du corps de l'apprenti de la ruine. Observant la potion vide, il ne put reconnaître le produit ingéré par le nécromant.

¤Mais qu'as tu fait Malakias ?¤

Malphax avance prudemment vers Malakias dans le but de le fouiller et se tient prêt réagir en cas de coup fourré (déconcentration si incantation, action préparée, contre-sort si possible). Évite tout contact avec la peau de Malakias.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivants

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 11 Octobre 2014 à 19h05

Metzli acheva Malakias qui sombra dans l'inconscience mais elle ne put arrêter le doppelganger qui, sous ses yeux, prit la fuite dans le couloir. Leurs deux ennemis ne constituant plus un danger imminent, la jeune femme porta son regard vers ses compagnons qui gisaient sur le sol.

Très vite, elle comprit que les blessures de Gabrielle étaient si grave que la guerrière devait avoir rejoint le domaine de Kelemvor. Peut-être Dalcaer parviendrait-il à la ramener parmi eux mais elle-même ne pouvait plus rien faire pour la malheureuse... Le prêtre de Bulborp et Malphax soignaient tous deux N'Djouma qui semblait aller beaucoup mieux, au grand soulagement de la jolie ensorceleuse qui avait vraiment craint de perdre pour de bon celui qui l'accompagnait depuis le commencement de cette aventure... Bien qu'ils n'aient pas grand chose en commun hormis leur origine amnienne, Metzli s'était fortement attachée à lui et il était devenu pour elle une sorte de grand frère, de protecteur sur lequel elle pensait pouvoir compter... Elle nota par ailleurs, non sans étonnement, que Malphax usait de magie divine pour prodiguer des soins au guerrier.

¤Il nous surprendra toujours... Quels talents nous a-t-il encore cachés?¤

Tandis qu'elle observait la scène, le change-forme s'éloignait de plus en plus, poursuivi par le seul Arzhaelig. Bien que le barde soit le plus expérimenté de leur groupe, Metzli se dit qu'il aurait probablement besoin d'aide, surtout si leur ennemi parvenait à appeler du renfort.

L'ensorceleuse dégaina son épée magique, si chère à son cœur, et se mit à courir à la suite d'Arzhaelig, en espérant pouvoir stopper à temps le doppelganger.

écrit par: Valend Mercredi 15 Octobre 2014 à 10h44

Malakias gisait sur le sol depuis quelques secondes, Malphax qui se méfiait du mage noir à l'instar de N'Djouma, s'approcha de son corps avec précaution pour s’assurer de son trépas.
Mais ce qu'il craignait finir par se produire Malakias ouvrit les yeux d'un coup, des yeux qui avaient changé leur malveillance habituelle pour laisser place à un regard vitreux plus adapté à son nouvel étal.

En effet le regard inanimé du nouveau Malakias était celui d'un monstre mort-vivant, sans attendre il tenta dans le même geste de griffer le visage de Malphax tout en se relevant.

N'Djouma, Malphax et Dalcaer faisaient de nouveau face à un Malakias revigoré par la magie qu'il avait tant affectionné de son vivant. Seulement maintenant qu'ils n'étaient plus que trois pour en venir à bout la tâche serait bien plus difficile...

De leur côté Arzhaelig et Metzli étaient partis au pas de course à la poursuite de Drex le doppelganger, celui-ci gravement blessé était à leur portée au bout du couloir à une quinzaine de mètres.
Cependant, quelque chose n'allait pas chez Arzhaelig à peine avait-il sorti de la pièce qu'une gène dans son dos avait commencé à faire surface. Au bout de quelques mètres, il dut s'arrêter à cause d'une douleur cuisante, quelque chose semblait lui déchirer le dos...
Metzli qui se tenait derrière le barde put voir de quoi il s'agissait, une paire de d'ailes multicolores de pure énergie venaient d'apparaître dans le dos du barde.
Drex profita de cette distraction pour les distancer en tournant au bout du couloir ers la droite.

Donc Malakias rate son attaque sur Malphax, il est cependat debout au milieu de la pièce désormais.

écrit par: Arzhaelig Jeudi 16 Octobre 2014 à 14h46

Cloué sur place.
A genoux.
Terrassé par une douleur fulgurante à laquelle il n’aurait pas pû s’attendre tant cette énergie qu’il sentait affluer dans tout son corps pour se concentrer en plein centre de sa colonne vertébrale lui semblait bénéfique et bienfaitrice. Sa vue se brouilla, lui laissant à peine le temps de voir sa cible filer droit devant et l’empêchant de se concentrer sur la magie de ses gants. Dans l’obscur de ses paupières closes, des images affluèrent à toute vitesse, son cerveau en percevant certaines, son subconscient les autres, le tout le plongeant dans un état inconcevable d’heureuse douleur, de jouissance atroce, de puissance d’une terrible faiblesse.

… Une forêt ancienne, ombragée, la forêt de l’Agathe, un ventre lourd porté par une demoiselle qu’il n’avait jamais vu et qui semblait chercher quelque chose ou quelqu’un …
… Des rires, une approche enjouée, délicate et un déferlement de passion …

¤ Auregane ¤

… La naissance d’un curieux petit bout d’humaine à la peau luisante, munie d’une paire d’ailes et … cette même douleur atroce quand une vieille femme, les yeux remplis de larmes, lui coupa ces embryons d’ailes diaphanes …

Ces souvenirs ne lui appartenaient pas, il savait n’avoir jamais vécu cet instant. C’était l’histoire de son Sang, se réveillant dans la douleur qui avait couté ses ailes à sa lointaine aïeule avant qu’elle ait jamais eu le temps d’en prendre conscience.

Son cerveau accepta le mal tandis qu’il devenait supportable et lui permit de rejoindre l’instant présent, seulement une seconde plus tard qui lui avait semblé durer des heures, des jours, des années peut-être. Arzhaelig Tenedor était une créature féérique, son sang, réveillé par une rencontre onirique dans la forêt de l’Aurée, avait finalement supplanté le sang humain de chacune des alliances de ses parents depuis Auregane jusqu’à sa propre mère. Quand il eut repris totalement conscience, sa volonté de détruire ce repère de Mages Noires était plus vive que jamais, la semi-obscurité des catacombes ne le dérangeait plus du tout. Ses perceptions étaient plus aiguisées, il se sentait plus adroit, plus léger et doté d’une force de caractère et de conviction incroyable, celle-là même qui lui avait permis de forcer Malakias à répondre à sa suggestion.

Aussi vite, il se redressa, n’accordant qu’une faible attention à ces ailes dont il ne pourrait guère profiter dans ces couloirs souterrains, et s’apprêtant, à défaut de parvenir à le rejoindre lui, à avancer au moins jusqu’à l’angle du couloir pour identifier sa destination. S’il l’avait à portée, il lui enverrait ses étoiles filantes, dans le cas contraire, c’était trop tard, il rejoindrait au plus vite ses compagnons pour voir ce qu’il était advenu de ce satané Malakias.

écrit par: Malphax Vendredi 17 Octobre 2014 à 09h08

L’événement tant redouté se produisit : la potion avalée par Malakias devait sans doute être la même que celle utilisée pour créer le mort-vivant combattu par Metzli et N'Djouma dans la crypte de Bulborp. L'apprenti de la ruine, se voyant vaincu et proche de la mort, désireux par-dessus tout survivre et tuer ses ennemis, avait effectué le passage vers la non-vie, même si cela signifiait perdre toutes ses facultés cognitives.

¤Il devait véritablement être obsédé par la mort pour en arriver là... D'un autre côté, il n'existait plus aucun autre recours pour lui.¤

Ayant prévu un tel retournement de situation, Malphax ne s'était approché qu'avec une extrême prudence de la dépouille de son homologue et cela lui permit sans doute d'esquiver le coup porté à son encontre. Reculant vers ses compagnons, il se demanda si, dans une telle situation, il aurait agi de même. Dos au mur, sans aucun espoir de survie, se transformer en mort-vivant dénué d'intelligence pour tenter de vaincre ses opposants plutôt que de les laisser victorieux. Peut-être. Si aucune autre alternative n'existait, alors mieux valait continuer le combat par tous les moyens que de lâchement accepter son trépas.

Repensant au combat des défenseurs de Bulborp relater par la jeune ensorceleuse, le magicien repensa à la combustion de leur adversaire. La même chose risquait de se produire ici et ce ne serait plus un feu vengeur mais accidentel qui risquerait de détruire les possessions de Malakias, à moins que ce dernier n'ai usé d'un sortilège protégeant son grimoire contre les flammes, mais il était préférable de ne pas le découvrir de cette manière. De sa voix froide et calme, le nécromancien mit en garde ses alliés.

- Attention, ne le frappait pas avec vos armes, il pourrait exploser et s'enflammer.

Intérieurement Nemethar pria Velsharoon de lui accorder la réussite dans son entreprise. Cette fois, il ne pouvait s'accorder une erreur. Psalmodiant rapidement une incantation et effectuant la gestuelle appropriée il tenta une nouvelle fois de faire apparaître l’effigie de son dieu dans sa main, afin de pouvoir intimider le zombie lui faisant face, voir le contrôler.

Malphax recule et lance Convocation de symbole sacré. Si réussite : intimidation des morts-vivants sur Malakias.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivants

écrit par: Valend Vendredi 17 Octobre 2014 à 09h50

PARCHEMIN

Malphax Test d'intimidation des morts-vivants
résultat 17

DV maximaux des morts-vivants affectés
niv du prêtre +2 donc 3 DV Malakias étant niv 3 est affecté

Jet d’efficacité d'intimidation des morts-vivants
(2d6 + son niveau de prêtre + son modificateur de Charisme)
minimum possible 5 donc Malakias est automatiquement affecté

Malphax contrôle le zombie Malakias

Un mort-vivant contrôlé est totalement aux ordres du prêtre, lequel peut lui donner des instructions mentales au prix d’une action simple. Un prêtre d’alignement mauvais ne peut contrôler qu’un nombre de morts- vivants dont les DV cumulés ne dépassent pas son niveau. Il peut relâcher son emprise sur certains afin d’en contrôler d’autres.

Bref c'est ton toutou maintenant

Je te filerai ses stats bientôt

écrit par: N'Djouma Vendredi 17 Octobre 2014 à 20h17

J’allais m’approcher de Malakias une bougie à la main lorsque je fus arrêté par Malphax. Je n’avais effectivement pas pensé que le feu pouvait bruler les possessions du nécromant et j’avais compris qu’un grimoire était un bien précieux qu’il fallait récupérer si possible.

C’est donc Malphax qui s’approcha du cadavre mais j’étais en bonne position pour voir les yeux de ce dernier s’ouvrir soudainement. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, le réveil de Malakias ne me surprenait qu’à moitié mais un frisson d’horreur me parcourut en prenant conscience que le regard de notre fossoyeur était un regard vide. Même en voyant la mort venir, je ne comprenais pas que l’on puisse faire le choix de se condamner à devenir un zombie.

-Putain, il était vraiment malade ce gars !

Malphax esquiva de justesse les griffes de la créature qui c’était redressée. L’avertissement lancé par le jeteur de sort me fit comprendre l’ironie de ma misérable bougie. Si Malakias avait bu le même genre de formule que celle utilisée sur le cadavre de la crypte, ma bougie devenait avec sa petite flamme tremblotante devenait vraiment risible. Desserrant les doigts, je lâchais le bâton de cire au sol afin de ressaisir ma lourde chaîne clouté. Celle-ci me permettait de frapper à bonne distance et je ne comptais pas m’approcher plus que nécessaire d’autant que je n’étais que très partiellement remis de mes blessures. De plus, j’avais avec moi deux spécialistes de morts vivants et je jugeais plus prudent de laisser mes deux compagnons agir avant de prendre une mauvaise initiative.

-Les gars, j’espère que vous savez y faire avec ce genre de cas, parce que j’ai l’impression que le moindre coup de griffe de cette chose peut m’envoyer au tapis.

Je reculais vers l’entré en me préparant à résister à un possible assaut.

Position de défense : CA +1 esquive et +2 (avec un malus de -2 en attaque, mais j’attaque pas) avec mon expertise de combat. CA total=20

écrit par: Valend Samedi 18 Octobre 2014 à 11h50

Malakias semblait s'être arrêté suite aux gestes arcaniques effectués par Malphax, en effet l'apprenti avait réussi à intimider la carcasse de Malakias. Ce cruel retournement de situation rendait la décision du mage noir quelque peu ironique, ayant voulu éliminer par tous les moyens durant sa vie ces aventuriers maintenant qu'il avait enfin atteint la non-vie il se retrouvait maintenant incapable de les blesser.

Quoi qu'il en soit le groupe avait pour le moment écarté le danger Malakias, il ne restait plus que Drex et Zheltyr le vampirien entre eux et les esclaves. Ils devaient profiter de l'absence de Silax pour éradiquer au plus vite ce culte dédié au mal.

N'Djouma et Dalcaer observaient Malakias qui se recroquevillait dans un coin de la piece. Dalcaer était partagé entre le dégoût et la satisfaction de voir un ennemi potentiel complètement apeuré il leur faudrait maintenant l'éliminer le plus rapidement.

-Nous devrions prendre tout ce qui est d’intérêt dans la pièce on ne sait jamais...le prête gnome regarda Malakias et vit une bourse bien remplie d'or qui était accrochée à sa ceinture.Il n'en aura plus l'utilité et ce or sera sans doute bien utile aux familles qui ont perdu quelqu'un de cher durant ce conflit. Je vous laisse le reste, vous devriez fouiller votre camarade même si c'est bien malheureux elle ne pourra plus se servir de son équipement là où elle est désormais. Par contre il nous faut trouver le moyen de détruire Malakias sans qu'il détruise ses possessions en s'immolant.

De leur côté Arzhaelig et Metzli avaient perdu de vue le doppelganger qui avait profité de la transformation du barde pour prendre le large. Ils pouvaient être sûrs que bientôt il reparaîtrait mieux préparé pour leur donner du fil à retordre...

PARCHEMIN

Trouvailles

-Deux armures de type Crevice : Catégorie. Armures lourdes (métalliques).
Bonus d'armure. +6.
Bonus max. de Dextérité. +1.
Malus d'armure aux tests. -6.
Risques d'échec des sorts profanes. 35%.
Solidité. 10.

-Deux épées à deux mains de très bonne facture possédant un halo étrange bleuté.

-Livre de sorts de Malakias
(La couverture de ce livre est faite de peau de dragon et ses pages ont été faites à partir des os du même dragon lui conférant une solidité à toute épreuve. On imagine pas comment Malakias a pu se procurer un tel volume de magie, ses pages sont très détaillées et contiennent des sorts de haut niveau pour un apprenti comme Malakias. Il se peut que Malakias ait volé ce volume à un mage plus puissant ou que ce soit un cadeau de Silax, on ne le saura jamais. Cependant une dédicace figure en première page : "Pour mon apprenti le plus dévoué, prends très bien soin de ce livre qui fut jadis le mien il est la base de mon pouvoir. Suis mes pas et profite de mon savoir."
La signature comporte une S tracé avec du sang.)

Couverture en peau de Dragon : Poids 1kg, Solidité 5, Résistance 2, Valeur 200po
Pages en os : Poids 2kg, Solidité 0, résistance 4, valeur 100po

Total : Solidité: 5, résistance 6, Valeur 300po(sans compter la valeur des sorts à l'intérieur)

Niv 1 :
* Protection contre le Bien Abjuration [Mal]
* Rayon affaiblissant Nécromancie
* Résistance aux drogues Enchantement
* Tricheur Transmutation [Mal]
* Volte-face Nécromancie
* Convocation de morts-vivants I Invocation (convocation) [Mal]
* Projectile magique Évocation [force]

Niv 2 :
* Baiser de la goule Nécromancie
* Bras long de Graz’zt Transmutation [Mal]
* Cécité/surdité Nécromancie
* Contrôle mineur des morts-vivants Nécromancie
* Convocation de morts-vivants II Invocation (convocation) [Mal]
* Danse destructrice Nécromancie [Mal]
* Déguisement de mort-vivant Illusion (hallucination)
* Explosion de feu Invocation [feu]
* Glyphe de la goule Nécromancie

Niv 3 :
* Aperçu de la vérité Divination [Mal]
* Baiser du vampire Nécromancie
* Cercle magique contre le Bien Abjuration [Mal]
* Convocation de morts-vivants III Invocation (convocation) [Mal]
* Lieutenant mort-vivant Nécromancie

Niv 4 :
* Animation des morts Nécromancie [Mal]
* Graine de la non-vie Nécromancie
* Mur de douleur Nécromancie [Mal]

Niv 5 :
* Arrêt cardiaque Nécromancie [Mal]

- Des outils de torture (sans grande valeur...)

- Les biens de Gabrielle voir sa fiche

écrit par: Malphax Dimanche 19 Octobre 2014 à 17h11

Un immense sourire de satisfaction déchira le visage d'ordinaire impassible du jeune nécromancien. Son dieu, Velsharoon, lui avait accordé la puissance et la réussite : son ennemi, Malakias, terrible apprenti nécromant préférant la non-vie à la mort se trouvait prostré sur le sol, dans l'incapacité d'agir. Le pouvoir de Malphax sur les morts-vivants s'amplifiait de même que ses connaissances et il s'en rendait bien compte. Intérieurement il jubilait, n'y aurait-il pas eu le guerrier et le prêtre à ses côtés, il aurait éclaté d'un grand rire dément et maléfique. Il se contint néanmoins d'un tel excès, mais ne put réprimer se sourire que certains qualifieraient de fou à lier. Il ne fit que traverser son visage durant quelques courtes secondes mais trahissait son esprit malsain de nécromancien. Très vite il reprit son air calme et froid. La carcasse de Malakias ne resterait pas indéfiniment ainsi et il fallait récupérer ses affaires. Avant qu'il ne puisse s'exprimer, Dalcaer, à sa grande surprise, délesta son adversaire de sa bourse. Chose étrange pour un prêtre tel que lui, mais la justification d'idiote bonté envers les faibles de son village fit redescendre l’étonnement de Nemethar. Ne pouvant approcher du zombie sans le rendre de nouveau agressif, Malphax s'en remit à N'Djouma pour récupérer son grimoire.

- N'Djouma, je ne peux m'approcher de Malakias sans rompre le charme. Va lui prendre son grimoire ainsi que tout ce qu'il peut avoir d'autre sur lui. Tu ne risques rien, mais fait vite. Cela fait éloigne-toi et nous l'éliminerons pour de bon. Dalcaer, avez-vous un sort pour nous en débarrasser définitivement ?

Ses instructions données, il s'occupa de fouiller la pièce dans un premier temps puis le corps de Gabrielle. Elle n'avait même pas eu l'occasion de crier, peut-être même ne s'était-elle rendu compte de ce qui se passait. Le magicien regarda sa dépouille sans aucun sentiment. Sa mort ne le touchait pas le moins du monde et n'attisait que sa contrariété : elle aurait pu encore avoir son utilité, mais il fallait désormais compter sans elle. Un membre de moins dans le groupe signifiait que celui-ci s'affaiblissait. Or, il restait encore le vampirien dans la crypte ainsi que le doppelganger si Metzli et Arzhaelig n'avaient pu le rattraper. Usant du sort de message qui les liait, Malphax les contacta :

[- Nous arrivons à gérer Malakias, qu'en est-il du doppelganger ?]

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineur, détection des morts-vivants

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 19 Octobre 2014 à 20h23

Metzli s'arrêta net : devant elle, Arzhaelig était tombé à genoux et son corps se tordait de douleur. La jeune femme qui ne comprenait ce qui passait resta clouée sur place pendant un court instant : paniquée, elle ne savait pas comment venir en aide à compagnon. Quant au doppelganger, elle n'y pensait même plus... Le poursuivre seule et blessée tandis que son ami barde souffrait était inimaginable.

L'ensorceleuse s'aperçut alors que deux ailes venaient poindre au dos d'Arzhaelig.

¤ Mais qu'est-ce qui lui arrive? Ce ne peut pas être une conséquence du sort de Malakias! Ce ne peut pas être volontaire non plus, vu comme il semble souffrir! ¤

Metzli constata avec soulagement que son compagnon avait rapidement repris le dessus et qu'il semblait déjà aller beaucoup mieux. Rengainant son épée, elle s'agenouilla à ses côtés et, oubliant un instant d'utiliser le sortilège de message, elle lui murmura :

- Tout va bien? Tu as besoin de soins? Et surtout, sais-tu ce qu'il s'est passé?

Elle aurait volontiers proposé à Arzhaelig l'une de ses potions ou l'un de ses onguents de soin mais ils se trouvaient avec le reste de ses affaires, à l'extérieur. En cas de problème, ils devraient avoir recours à Dalcaer et à Malphax, ce dernier ayant fait la preuve de sa compétence en ce domaine.

Quant à la marche à suivre, elle n'y songeait pas, toute préoccupée qu'elle était par l'état de son compagnon...

écrit par: Arzhaelig Lundi 20 Octobre 2014 à 13h04

[- On l’a perdu de vue … c’est de ma faute … désolé …]

Responsable mais pas coupable, sa transformation était survenue au plus mauvais moment. Il ne l’avait pas choisi mais l’élément était susceptible d’être de triste conséquence. L’esprit embrumé, il répondit à Metzli dans la continuité de sa réponse à Malphax, ne prenant pas la peine d’ouvrir la bouche plus que pour chuchoter et incluant ses compagnons liés par le même sort.

C’est à cet instant précis qu’il prit conscience qu’un de ses interlocuteurs n’étaient plus là … Il avait vu Gabrielle et N’Djouma tomber quand Malakias avait déchainé toute la puissance sombre de son incantation mais sans jamais penser qu’il ait pu leur être fatal, comme si la présence de Dalcaer devait les prémunir de ce genre de drame … mais autant il était capable de communiquer avec le guerrier, autant il ne trouvait plus Gabrielle.

[- Je pense que ça va aller. Une naissance est toujours un instant douloureux n’est-ce pas ? Mais il mène à la vie, c’est un passage obligé. Je … je crois que mon sang a fini par se ‘réveiller’ comme se révèlent certains ensorceleurs avec certains … changements physiques auxquels je ne m’attendais pas. Je suis désolé que ce soit arrivé maintenant … peut-être ma tentative de retourner Malakias a-t-elle accéléré le processus. Je me sens plus puissant mais moins résistant … comme fatigué avec la conviction que cette fatigue ne se lèvera pas même avec tout mon soul de sommeil. Mais … Gabrielle ? Que s’est-il passé ? Je ne parviens pas à lui parler.]

Au fond de lui, il se doutait avoir compris et dès lors, l’annonce de Malphax avait un goût de trop peu. « Gérer » Malakias n’était pas suffisant. Œil pour œil, il devait disparaitre pour de bon, même si ça ne ramenait personne à la vie.

[- Malphax, as-tu trouvé ce qu’il a bu ? Il faut le détruire ou quelqu’un finira par le ramener en mort-vivant et nous aurons à le combattre encore … Qui sait qui il tuera cette fois ?]

Le barde ne croyait pas si bien dire et ne se doutait pas de ce que vivaient ses compagnons. Fidèle au plan qu’il s’était dessiné dans la tête, il se tourna vers Metzli, le regard plein de questions : - « Que … que s’est-il passé avec Gabrielle ? Nous devons aller voir ! »

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 22 Octobre 2014 à 10h32

Les propos d'Arzhaelig rassurèrent partiellement Metzli qui observait ses ailes avec une curiosité et un étonnement non dissimulés. Bien que nombre de ses questions restent en suspens, elle savait désormais que son compagnon ne courrait pas de grave danger et c'était le plus important.

De leur côté, N'Djouma, Dalcaer et Maplhax s'étaient chargés de Malphax. Le doppelganger leur avait certes échappé mais la situation était loin d'être aussi désespérée qu'elle semblait l'être lorsque l'apprenti cultiste avait lancé son redoutable sortilège. Restait la question de Gabrielle...

Quand Arzhaelig prononça son nom, son souvenir resurgit dans l'esprit de la jeune ensorceleuse. La dernière fois qu'elle avait vu la guerrière, celle-ci gisait à terre, très gravement blessée, probablement morte. Les deux femmes n'avaient pas établi de véritable complicité au cours des derniers jours mais Metzli n'en était pas moins affectée. Elle considérait ses compagnons comme des membres de sa famille, certains étant très proches d'elle, d'autres moins, comme le seraient des cousins éloignés... Gabrielle faisait partie de ceux-là.

[- Nos amis pourront te parler mieux que moi de Gabrielle mais, quand je l'ai quittée, elle me semblait en très mauvais état, probablement est-elle morte à l'heure qui l'est...]

Peut-être Dalcaer ou Malphax pourraient-ils la ramener parmi eux mais la jeune femme en doutait : si c'était le cas, ce serait probablement déjà fait, à l'instar des soins qu'ils avaient prodigués à N'Djouma.

Metzli songea un instant à Gerrawyn, cet autre compagnon tombé à ses côtés, également lors d'un combat acharné. Être confrontée à la mort, omniprésente, s'était révélé être une épreuve difficile à surmonter depuis qu'elle avait quitté son cocon familial... Mais elle s'était endurcie et, après toutes les horreurs qu'elles avait vues dans le tumulus, la mort "naturelle" de Gabrielle l'affectait un peu moins qu'elle ne l'aurait pensé.

Il était probable qu'Arzhaelig et elle ne puissent rien faire pour la guerrière mais, de toute façon, il ne semblait pas y avoir d'autre option que de rebrousser chemin pour retrouver leurs compagnons. Ils avaient perdu la trace du doppelganger et il n'était pas impossible que celui-ci soit allé rejoindre le vampirien...

[- Tu as raison, allons rejoindre nos amis...]

Ce disant, Metzli prit la direction de la salle où se trouvaient ses compagnons.

écrit par: N'Djouma Jeudi 23 Octobre 2014 à 20h41

Je m’étais préparé à un possible assaut de Malakias. Avec ce gars-là, tout était possible et je fus passablement surpris de voir celui-ci reculer face à Malphax. L’être revenu d’entre les morts pour combattre jusqu’au bout en était réduit à ce recroquevillé face au symbole divin brandit pas le prêtre Nécromant.

Notre Malphax était décidément plein de surprise et j’avais encore du mal à me faire une opinion sur le personnage. Mage et prêtre également il frisait avec le mal mais nous avait toutefois grandement aidé. J’espérais toutefois qu’il savait ce qu’il demandait, m’approcher du zombie jusqu'à sentir son odeur de charogne pour le palper et le fouiller à moins de dix centimètres de ses griffes ne me remplissait pas de joie.

-Bon, ben quand faut y’aller faut y’aller.

Gardant la chaine sur l’épaule, je pris l’une des épées étrangement nimbées d’une aura bleue ayant appartenu à l’un des gardes morts vivants.
Je pointais la pointe vers Malakias et me penchait sur lui pour le fouiller de l’autre main.

-Et toi, ne bouge pas ou je t’embroche.

J’espérais que la menace de l’arme empêcherait la dépouille de Malakias de se jeter sur moi même si je craignais qu’un tel coup finisse par réduire celui-ci en torche bien plus dangereuse pour moi.

écrit par: Valend Dimanche 02 Novembre 2014 à 10h47

PARCHEMIN

- Dalcaer destruction de MV côut 2 points.
[18:40:12] <@valend> !1d20+2
[18:40:12] <@Trex> valend lance 1d20+2 et fait 18 (total: 20)/jet de charisme offre un bonus +3 au niv de prêtre de Dalcaer. Dalcaer affecte 9DV de morts vivants. (niv5 prêtre, +1 don, +1 jet de renvoi)
Dalcaer détruit Malakias.

Pendant que N'Djouma fouillait le mage noir, Dalcaer en profita pour tenter de détruire ce qui restait de Malakias, sans trop de difficultés le prêtre réduisit en cendres Malakias grâce au son pouvoir saint. Qui l'eut dit que l'apprenti nécromancien finirait ses jours de la sorte. Arzhaelig et Metzli n'eurent le temps que de passer le seuil de la porte et de voir le nécromant zombie exploser dans un tas de cendres au visage de N'Djouma qui avala un peu de cette poussière infecte, lui donnant une belle quinte de toux. Cependant quand la poussière retomba sur le sol N'Djouma avait en main le livre précieux qui avait rendu si puissant le prétentieux mage noir, une inscription était marquée sur la première page en lettres de sang. Contrairement à ce qu'on aurait pu s'y attendre d'un ouvrage aussi puissant et rare, il n'était pas illisible mais au contraire, il avait tout type de détails facilitant sa lecture comme si son créateur aurait voulu rendre l'apprentissage des sorts plus facile à son détenteur.

Ils n'eurent pas le temps de se congratuler de leur victoire car bientôt, ils se rendirent compte de combien leur avait coûté la victoire. N'Djouma n'était pas passé loin de la mort et Gabrielle elle l'avait rejointe pour de bon. Le cadavre de la jeune femme gisait au sol rongé par des brûlures dues à la magie impure de feu Malakias.

Ils gardèrent un minute de silence avant de réagir, il fallait faire vite le doppelganger était toujours vivant et à l'heure qu'il était ils pouvaient être surs qu'il avait rejoint le vampirien. S'ils voulaient en venir à bout il leur faudrait préparer un plan et agir au plus vite avant que d'autres ennemis rappliquent. Mais pour l'instant ils étaient seuls et pouvaient profiter de quelques minutes de répit...

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 04 Novembre 2014 à 15h47

En apercevant le visage de N'Djouma tout couvert de poussière, Metzli esquissa un sourire pour la première fois depuis son entrée dans le tumulus. La situation avait quelque chose de cocasse et ce sourire était renforcé du fait qu'elle constatait que son compagnon était bel et bien vivant tandis que l'odieux Malakias ne nuirait plus à personne. Qui plus est, le guerrier avait réussi à récupérer le livre que convoitait la mystérieuse assemblée qui se faisait connaître sous le nom de "Main des Mystères".

Son sourire s'effaça néanmoins bien vite de son visage lorsqu'elle aperçut le cadavre de Gabrielle. Metzli était loin de s'y connaître en magie divine mais elle comprit tout de suite que, comme elle le redoutait, ils ne pourraient rien faire de plus pour la guerrière.

Il était donc temps de faire le point sur la situation. Le danger le plus immédiat étaient le doppelganger qui leur avait échappé et le vampirien. L'ensorceleuse redoutait que certains de ses compagnons ne proposent de battre en retraite. Pour elle, c'était tout simplement hors de question : elle avait fait une promesse, celle de faire tout son possible pour libérer les prisonniers... En parlant de prisonniers...

- Le doppelganger est en fuite... Ne faudrait-il pas aller porter rapidement secours aux prisonniers, je crains que nos ennemis, affaiblis comme ils le sont, ne se servent d'eux contre nous?

Metzli avait pu constater à quel point les cultistes méprisaient la vie d'autrui et elle craignait qu'ils ne se servent de leurs captifs comme d'otages ou pire encore. C'était son cœur qui avait parlé plus que son esprit : blessée et fatiguée, elle n'était pas en mesure de concevoir de plan plus élaboré pour le moment...

écrit par: Arzhaelig Jeudi 06 Novembre 2014 à 15h55

A la différence de Metzli, rien n’éclaira le visage de Plume quand il revint dans la salle du rituel. Il s’attendait aux tas de cendre des ennemis vaincus … et à trouver Gabrielle morte. Etendue sur le sol.

Il jeta un regard soucieux à N'Djouma, le voyant une épée brillante en main qu'il savait ne pas lui appartenir et se doutant qu'elle appartienne aux morts-vivants vaincus. Il n'avait pas le temps de chercher à identifier les armes mais finalement c'était peut-être un risque nécessaire. Sans attendre, il demanda à N’Djouma de lui confier le grimoire avant que Malphax ne le fasse.

Il entendit l’ensorceleuse dont il partageait les craintes. Il ne savait pas s’ils auraient le temps ou même l’envie de changer les prisonniers en mort-vivants qu’ils pourraient leur envoyer ensuite mais se doutait qu’ils pourraient les occire jusqu’au dernier juste pour se venger d’eux et leur faire regretter d’avoir mis à mal leur secte comme il venait de le faire.

Accroupi devant le corps de la guerrière qu’il regrettait n’avoir pris le temps de connaitre mieux, il la tourna pour la placer sur le dos, lui fermer les yeux et poser sur elle son épée. Il savait qu’il n’avait pas le temps de faire plus et qu’il devrait peut-être abandonner son corps là si l’urgence d’une fuite nécessaire s’imposait. Il essayerait de l’en extraire pour que son corps ne risque d’être réveillé par aucun cultiste qui reviendrait sur les lieux mais il y avait urgence. Après avoir confié son âme à Séluné, il se redressa, son regard gris perle brillant d’un éclat trahissant sa transformation.

- Tu as raison Metzli, s’ils ne se contentent pas de les tuer pour nous abattre de culpabilité…

écrit par: Malphax Samedi 08 Novembre 2014 à 16h03

La dépouille de Malakias neutralisée par le nécromancien et détruite par le prêtre n'était plus que poussière recouvrant le pauvre N'Djouma, qui tenait en ses mains le précieux grimoire ainsi qu'une étrange épée. Malphax observa celle-ci tandis que le barde réclamait le livre de sort. Le jeune mage sourit intérieurement et, ne comptant pas laisser un tel ouvrage loin de ses mains, fit valoir son droit sur lui tout en usant de politesse et de subtilité.

- Quand nous serons loin de cet endroit permet moi de le consulter je te prie, je pourrais peut-être nous faire des parchemins fort utile.

Marquant une pause, il dévisagea Arzaelig ou plutôt ce qui se situait derrière lui. Il venait tout juste de remarquer qu'une bien étrange paire d'ailes ornait son dos.

- Tu nous expliques, le questionna-t-il en désignant du doigt ses excroissances féeriques.

Écoutant tout d'abord attentivement la réponse du ménestrel puis s’intéressant ensuite aux réflexions de ses camarades, le magicien sut qu'il devrait, comme il s'en doutait, perdre son temps à sauver de misérables prisonniers dont les vies insignifiantes étaient vouées à rapidement disparaître. Soit. Reprenant la parole, il exprima son point de vue de sa calme et froide voix.

- Si nous voulons le journal de Silax, je pense que nous devrons affronter le vampirien et le Doppelganger. Ce dernier est grièvement blessé, quant au premier, Dalcaer pourra l’empêcher de nous attaquer. Pour ce qui est des prisonniers, il n'y a qu'une question à se poser : les sauvons-nous avant ou après notre engagement contre les deux créatures. Si nous le faisons avant, ils pourraient nous être utile pour notre combat, bien que j'en doute, mais nos ennemis risqueraient de nous échapper voir pire. C'est pourquoi je pense que nous devrions directement neutraliser nos adversaires juste après nous être rétablis du mieux que nous le pouvons. Qu'en dites-vous ?

Laissant ses compagnons lui répondre il farfouilla dans son havresac pour en sortir des onguents de soins.

- Qui en a besoin ?

Il posa sa question particulièrement à la jeune Metlzi, l'une des plus touchées par le sort de l'apprenti de la ruine. En ce qui concernait le guerrier, il lui faudrait quelque chose de plus efficace. Il s'approcha doucement de lui et après avoir obtenu son accord se mit à psalmodier d'étrange parole. L'incantation finit, il toucha N'Djouma du plat de la main. Cela fait il usa de l'un de ses onguents sur sa propre personne. Il ne lui restait plus qu'à invoquer sa protection magique pour être paré mais avant cela il s'approcha des restes de Malakias. La potion ingurgitée par celui-ci méritait son attention, s'il en restait il lui faudrait l'analyser.

Malphax utilise connaissance sur l'épée de N'Djouma ainsi que sur les ailes d'Arzaelig puis lance vigueur mineure sur N'Djouma et utilise un onguent de soin sur lui au moins. Malphax récupère la potion de Malakias et lance armure de mage sur lui si le groupe par combattre le vampirien et le doppelganger.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

écrit par: N'Djouma Dimanche 09 Novembre 2014 à 15h25

La pointe de mon arme posée sur la poitrine de Malakias, mon visage à moins de quinze centimètres de la créature et je fus submergé d’un nuage de cendre au gout crayeux rendant l’air irrespirable tout en piquant mes yeux. Déséquilibré alors que j’étais penché sur le mort vivant à lui retiré le grimoire tant recherché, je basculais en avant. L’épée bleuté ripa contre la pierre des parois et me permis de me reprendre bien que je fus secoué d’une quinte de toux, cherchant un air plus pur.

Crachant, clignant des yeux que je protégeais de mon bras gauche je me redressais au plus vite afin d’échapper au nuage de cendre. J’en étais totalement recouvert présentant un aspect grisâtre sur la totalité du corps.

-Putain merde ! Pourriez prévenir. J’ai respiré assez de Malakias pour ne pas pouvoir m’en débarrasser avant plusieurs mois.

Je jetais un regard ou reproche et respect ce mélangeaient en direction de Dalcaer, seule personne qui me semblait capable d’un tel exploit.

-Ca marche aussi sur les Vampiriens ? Parce que dans ce cas, on va pouvoir y aller le cœur léger. Bon, j’ai comme l’impression que ce ne sera pas si facile.

Je secouais le grimoire contre ma cuisse afin de le débarrasser du maximum de cendre avant de le tendre en direction d’Arzhaelig.

-Et meeerde. J’ai pris plus de cendre que je croyais dans les mirettes. Arz, c’est vraiment des ailes que je vois derrière toi ?? Là, je comprends plus rien, c’est le doppelganger qui t’a balancé une malédiction ? Efficace même si j’en vois pas trop l’intérêt.

Quelque chose m’échappait, Le barde m’avait semblé tout à fait humain et des ailes pareilles ne vous poussaient pas comme ça en quelques secondes. Les explications allaient devoir attendre, Metzli avait été claire, le monstre c’était échappé et tout ce que ce repaire contenait d’ennemi allaient pouvoir se rassembler pour nous combattre.

-Bon, on verra peut-être ça plus tard. Ils vont se rassembler, les quelques squelettes restant, notre fuyard et un buveur de sang et qui sait, d’autres cultistes. Les retrouver sera certainement le meilleur moyen de sauver les prisonniers. Je dirais donc direction bibliothèque.

Je restais non loin de Malphax en constatant que celui-ci allait s’occuper de mes quelques blessures mais je jetais un autre regard vers le prêtre et guettais la réaction du nécromant qui examinait l’épée à l’éclat bleuté. Il me fallait savoir si cette arme serait plus efficace que ma chaîne face à la sangsue.

-Dalcaer, je ne sais pas si le seul sortilège de Malphax suffira à me retaper totalement et je préfère ne pas combattre ce qui va nous tomber dessus sans avoir tous mes moyens. Si vous pouviez compléter la guérison ça me rassurerait.Je n’aimerais pas rejoindre gabrielle même si elle semblait une chouette fille.

écrit par: Metzli Arnesen Dimanche 09 Novembre 2014 à 21h13

Metzli accepta avec gratitude un des onguents de soin que lui proposait Malphax. Si elle nourrissait toujours quelques doutes à l'égard de leur étrange allié, force était de constater qu'il s'était montré loyal et très utile depuis qu'il avait intégré leur groupe.

- Merci, Malphax! Je t'en rendrai un dès que nous aurons retrouvé nos affaires...

Sans tarder, elle se mit à appliquer, tant bien que mal, l'onguent sur ses plaies les plus profondes. La traque du doppelganger et la mort de Gabrielle avaient tant occupé son esprit qu'elle avait en partie refoulé la douleur liée aux blessures que lui avait infligées Malakias : maintenant qu'elle s'était arrêtée, Metzli comprenait à quel point il était urgent de les traiter. Le contact du baume sur sa peau apaisa quelque peu sa douleur. Tout en se soignant, elle réfléchit aux propos de Malphax et de N'Djouma...

- Je suis d'accord : il faut neutraliser nos ennemis au plus vite. Le problème, c'est que nous ne savons pas où ils vont aller... et il ne me semble pas impossible qu'ils cherchent à mettre la main sur les prisonniers pour les utiliser comme otages ou pour en faire d'une manière ou d'une autre leurs marionnettes...

Elle réfléchit un instant avant d'ajouter:

- Je ne pense pas qu'ils s'enfuiront... Après tout, le doppelganger a dû voir que nous avions nous aussi subi des pertes : quand il a fui, Gabrielle et N'Djouma étaient hors de combat et j'étais blessée. Et s'il s'est retourné une fraction de seconde au cours de sa fuite, il a peut-être aperçu Arzhaelig qui s'effondrait brusquement...

Elle n'en dit pas plus, laissant au barde le soin d'expliquer aux autres l'étrange métamorphose qu'il avait subie.

Metzli utilise un onguent de soin.

écrit par: Arzhaelig Mercredi 12 Novembre 2014 à 15h40

Arzhaelig se contenta de hocher la tête à Malphax et à sa demande de prêt du grimoire. Il ne pourrait pas lui enlever ce droit mais il attendrait d’être sorti de cette sombre histoire, de fait. Il ne fallait pas que l’utilisation de ce livre lui donne l’envie de passer à l’ennemi en soulignant trop clairement tout ce que celui-ci pouvait lui offrir dans le développement de son Art.

Voyant que celui-ci souhaitait soigner leurs compagnons d’aventure, il s’était saisi de sa flute et avait commencé à jouer un air doux, mélodieux, profond comme les sombres forêts millénaires, doux comme la mousse, frais comme un ruisseau naissant des profondeurs de la terre.

Il laissait ses notes de musiques s’immiscer dans l’incantation de Malphax pour que N’Djouma au moins profite d’un peu de son Art à lui. Il lui était étrange de réaliser un tel mélange avec un utilisateur de l’Art Sombre mais la vie d’un d’eux en dépendait peut-être … Aux notes se mêlait le chant d’un roitelet, du vent jouant dans les feuilles d’un chêne, le rire léger d’un petit être fée.

- Ne t’inquiète pas pour moi Metzli, toi non plus N’Djouma, mes ailes n’ont rien d’un maléfice, ce serait plutôt une bénédiction, un héritage ancien qui prend corps. J’ai été plus surpris que blessé. Nous en reparlerons dehors si vous voulez bien. Pour ce qui est des soins, mon ami, si mes notes ont trouvé leur place dans le sort de Malphax, elles ont dû sensiblement l’améliorer –lança-t-il à N’Djouma- tu devrais être en meilleur état que tu ne le penses.

Refixant sa flute sur son tibia, il conclut : - « Allons-y, vers la bibliothèque ! »

Arzhaelig utilise son hymne de guérison à la flute de sons, apportant un bonus de +9 (nombre de rangs en Représentation) aux sorts de soin de lancés. -> Une utilisation de Musique Bardique

écrit par: Valend Jeudi 13 Novembre 2014 à 16h23

PARCHEMIN

N'Djouma gagne guérison accéléré 1pv / round et 9pv sort de barde (on considère qu'il guérit complètement au bout d'une minute plus ou moins.
Metzli utilise onguent de soins : 3(1d4) et gagne 3 pv's
Malphax reconnaît l'aura de nécromancie sur l'épée mais n'en sait pas plus
Malphax +4 de ca

Une fois les soins prodigués à l'ensemble du groupe, Arzhaelig décida qu'il était temps de se mettre en route, la menace de Zheltyr n'avait que trop duré. Dalcaer profita pour s'excuser auprès de N'Djouma mais il avait agit instinctivement, au moins le mal avait été éradiqué. Seul bémol le prêtre craignait qu'il ne fut aussi aisé de détruire un vampirien qu'un zombie, souvent ce genre de mort vivant était autrement plus puissant et résistant au pouvoir de la foi.

-Faudra se méfier de ce Zheltyr, même si nous arrivons à en venir à bout du changeur de forme ce buveur de sang peut aisément nous détruire. Evitéz ses attaques comme la peste, car il est capable de drainer l'énergie vitale des vivants. De plus même si l'on vient à bout il faudra détruire son corps avant qu'il se régénère dans son cercueil, heureusement nous savons où se trouve celui-ci.

Le groupe avança le long des couloirs qui semblaient étrangement calmes, ils savaient où se cachait le suceur de sang et son acolyte. La bibliothèque n'était plus très loin quand ils croisèrent Eorn et Darel qui sortaient de la chambre qu'ils avaient visité auparavant. Ils s'étaient armés de dagues et leur firent signe de s'arrêter. darel prît la parole à l'approche du groupe.

-Heureux de vous voir toujours en vie, j'ai expliqué la situation à Eorn et on est prêts à nous battre à vos côtés, un peu d'aide ne vous sera pas de trop. Nous ne sommes pas des guerriers mais si nous pouvons faire pencher la balance nous le ferons au prix de nos vies.

Darel et Eorn semblaient prêts à tout, en effet ils ne semblaient pas bien solides mais ils avaient l'énergie du désespoir de leur côté.

-Ecoutez nous avons vu le changeur de forme rentrer en courant dans la bibliothèque, dit Darel en désignant la porte à quelques mètres de là. Je vous conseille d'établir un plan d'attaque si vous voulez venir à bout de Zheltyr, c'est un véritable monstre. Si nous fonçons tête baissée je crains qu'il nous extermine comme du bétail...Vous voulez procéder comment?

écrit par: Arzhaelig Vendredi 14 Novembre 2014 à 17h49

- Le problème est que nous ne connaissons pas grand-chose des pouvoirs de l’un et de l’autre … On sait le Change-forme particulièrement rapide et habile de ses lames, on le ‘croit’ en mauvais état mais je suppose que même eux doivent pouvoir profiter de soins magiques au besoin, lui n’est pas mort-vivant … Pour Zelthyr, on imagine ses pouvoirs sur base de connaissances génériques mais pour que son nom ait inscrit sa trace, il faut qu’il soit plus que ça. Beaucoup plus que ça. C’est un mage puissant en plus d’un mort-vivant et un de ses pouvoirs m’inquiète plus que les autres…

Comment dire à deux hommes qui avaient tout perdu ou presque qu’il était préférable qu’ils se tiennent à l’écart ?

- Les créatures comme lui ont le pouvoir de prendre le contrôle de ses victimes. Votre courage vous honore mais il existe un risque qu’il vous retourne contre nous … et que nous soyons forcés de vous tuer pour en venir à bout. Vous devez comprendre que même si nous ferons tout notre possible pour éviter que cela se produise, nous devons les vaincre, à tout prix, ou ils auront raison de nous tous et de tous les prisonniers en bas. Nous n’hésiterons pas.

Le tableau était noir, certes, mais la réalité l’était bien plus encore …

- Vous pouvez cela dit nous être d’un grand support. Vous connaissez les lieux mieux que nous, se pourrait-il qu’il y ait en cuisine quoi que ce soit qui puisse servir de miroir ou s’il y avait de l’ail ou que ce soit ?

Avec plus de temps et moins de risque que les otages soient tués, ils auraient pu amener la lumière du soleil à l’intérieur de la crypte et se faciliter grandement un affrontement qui s’annonçait plus dangereux que tout ce qu’ils avaient déjà vécu … A l’approche de l’instant critique, après que Darel et Eorn aient pu leur apporter un soutien logistique à défaut d’autre chose, le barde utiliserait tout son pouvoir pour aider ses compagnons dans cette folle entreprise. A défaut de pouvoir prendre les monstres pour cible autant qu’il l’aurait souhaité, il pourrait au moins soutenir au mieux …

- Nous devrions essayer de les prendre en tenaille en nous répartissant de part et d’autre de la porte dans le couloir. Dalcaer, je pense que ta place est au Nord, pour que tu puisses au mieux les empêcher de rejoindre le sous-sol par l’escalier. ¤ Même si sous une autre forme, il pourra passer … ¤ Pour le reste, je n’en sais rien …

Arzhaelig lancera Espoir (pouvoir de demi-fée) dès le début du combat à venir

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 14 Novembre 2014 à 21h08

Ainsi donc N'Djouma avait raison : leurs ennemis s'étaient probablement rassemblés dans la bibliothèque dans l'attente d'une ultime confrontation.

Metzli ne vit rien à ajouter aux propos d'Arhzaelig. Comme toujours, le barde faisait preuve de bon sens et de leadership : toute aide serait la bienvenue mais elle doutait qu'Eorn et Darel aient la moindre de chance alors que les professionnels de l'art de la guerre qu'étaient N'Djouma et Gabrielle avaient été balayés par le doppelganger et Malakias. Et c'était sans compter que le vampirien serait un adversaire au moins aussi redoutable que l'apprenti nécromancien, et sans doute l'était-il même plus...

En entendant son compagnon parler de miroir, la jeune femme se souvint de celui qu'elle utilisait chaque soir pour peigner sa longue chevelure noire de jais. Elle n'avait jamais pensé qu'il pourrait un jour être utile en combat. Malheureusement, elle avait dû le laisser avec le reste de ses affaires avant d'enter dans le repaire des cultistes...

- J'ai un miroir dans mon sac... en dehors du tumulus. Nous n'aurons probablement pas le temps d'aller le chercher mais, si nous n'en trouvons pas ici, il vaudra sans doute mieux perdre un peu de temps que de se précipiter dans la gueule du loup sans y être préparés.

"Se jeter dans la gueule du loup", l'expression était une peu forte mais la jeune ensorceleuse ressentait une forme latente d'appréhension. Elle avait lancé déjà plusieurs sortilèges depuis leur arrivée en ces lieux et elle sentait que la magie qui l'habitait, si elle n'était pas encore épuisée, commençait néanmoins à s'amenuiser. Par ailleurs, les blessures que lui avaient infligées Malakias la faisaient encore souffrir, bien que l'onguent de Malphax ait quelque peu apaisé la douleur. Son corps lui disait qu'il était de se reposer mais dans son esprit brûlait la flamme de la détermination...

écrit par: N'Djouma Samedi 15 Novembre 2014 à 14h27

Effectivement, la mélodie d’Arzhaelig semblait avoir largement augmenté l’efficacité du sortilège de Malphax . Mon sang semblait bouillonner et en peu de temps, je sentis la souplesse revenir dans mes articulations et l’énergie affluer dans mes muscles.
J’avais du mal à imaginer que peu de temps auparavant, j’étais au sol à l’article de la mort. Je jetais encore un regard à Gabrielle dont le teint pâle prouvait qu’elle n’avait pas eu la même chance que moi.

-J’espère que tu trouveras une place prêt de ton dieu et que tu verras de la haut notre victoire.

C’était un pauvre éloge funèbre car je préférais de loin participer à cette victoire que la contempler de la haut. Darel et Eorn, eux, me semblait trop fragile pour participer à un combat ou je n’étais pas moi-même, sûr de pouvoir survivre.

-Ils pourraient peut être allé délivrer leur proche pendant qu’on s’occupe de la sansgue ? Quoique si un grade squelette ce trouve la bas, je ne suis pas sûr qu’ils puissent en venir à bout. Quand à les prendre en tenaille à leur porte, je veux bien, mais s’ils ne sortent pas ? Parce qu’ils risquent plutôt de se barricader en nous attendant. Détruire son cercueil devant la porte de bibliothèque pourrait-il le pousser à sortir ?

Je n’étais sûr de rien, surtout que je me trompais peut être lourdement. Le vampire n’allait probablement pas attendre des heures que le jour se lève avant de vouloir explorer son domaine pour nous débusquer.

-Non, tu as raison, ils ne vont pas attendre des heures que l’on saccage leur repaire et vont probablement sortir dès qu’ils seront prêts à nous affronter.

Quand à un affrontement, je ne savais pas si il me fallait mieux combattre avec cette lame bleuté prise au squelette ou si faire tomber au sol mon adversaire avec ma chaîne pouvait être une meilleure solution afin d’en faire une cible plus facile pour mes compagnons.

écrit par: Malphax Lundi 17 Novembre 2014 à 16h15

En partie soigné et protégé par son sortilège, Nemethar quitta la salle de torture avec ses compagnons, non sans un dernier regard vers le précieux grimoire conservé trop loin de lui à son goût. Plus qu'un simple livre de sort, il s'agissant d'une véritable relique pour le nécromancien. Il lui fallait à tout prix le récupérer quand l'occasion se présenterait.

Malphax demeura silencieux tandis qu'Arzhaelig déclinait l'offre d'Eorn et Darel. Le nécromant aurait aimé les utiliser comme des pions sacrifiables, mais le barde avait raison sur un point : le pouvoir de domination du vampirien pouvait aisément les retourner contre les défenseurs de Bulborp qui se verraient dans l'obligation de les éliminer.

Quand le ménestrel demanda aux deux hommes si le repaire possédait des miroirs et de l'ail, le magicien compléta sa question :

- Y a-t-il quoique se soit pouvant faire office de pieu ? Ce serait un bon moyen pour neutraliser une telle créature.

En même tant qu'il parlait, le mage noir se rendait compte que le plus compliqué ne serait pas de trouver une telle arme ou de la fabriquer, mais bel et bien d'atteindre le cœur dépourvu de battement de Zheltyr.

- Je suis d'accord pour les prendre en tenaille comme tu le suggères Arzhaelig, mais le vampirien pourra toujours échapper à cette manœuvre en prenant sa forme gazeuse. Il nous faut nous montrer extrêmement prudents.

- Prudent ! Prudent ! Prudent ! Fit Nelzar en écho à son maître.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

écrit par: Valend Mercredi 26 Novembre 2014 à 11h59

PARCHEMIN

Espoir : affecte le groupe donnant un bonus de +2 aux jets (moral) des alliés se trouvant à -9 mètres du barde. Dalcaer lance sur lui cercle magique contre le mal (effet semblable à protection contre le mal mais sur 3 mètres autour de Dalcaer, il lance aussi prière qui donne un bonus de +1 aux jets (chance).
Malphax n'a aucun mal à se procurer des bouts de bois pointus grâce aux chaises en bois de la grande salle commune.

Le sort d'Arzhaelig fut efficace et le groupe put le constater presque immédiatement, le combat qui leur semblait perdu d’avance sembla tout de suite à leur portée. Encouragé par le sort du barde Dalcaer puisa à son tour dans sa foi qui avait été soumise à rude épreuve depuis qu'ils avaient pénétré dans ce lieu infesté de malfaisance. Heureusement son dieu entendit son appel et lui offrit à lui et à ceux qui seraient proches de lui lors du combat l'aide divine nécessaire pour vaincre le mal qu'ils allaient affronter.

Une fois prêts au combat le prêtre Dalcaer suivi d'Arzhaelig et du reste du groupe pénétrèrent dans la bibliothèque, à leur grand étonnement Zheltyr était tranquillement assis face à eux un livre posé sur sa cuise. Drex le doppelgager se tenait derrière lui son faciès avait radicalement changé il avait pris l'apparence d'un homme qu'ils connaissaient que trop bien...Malakias. Cherchait_il à déstabiliser le groupe ou s'agissait-il d'une ruse , se pouvait-il vraiment que Malakias fut encore vivant?
En tout cas l'homme affichait le même visage que lorsque les aventuriers l'avaient rencontré pour la première fois dans le cimetière.

Il était clair que quelque chose ne tournait pas rond mais ils n’eurent à peine le temps d'y réfléchir car Zheltyr prit la parole...

Zheltyr était au grand étonnement général un gnome, chose qui rendit Dalcaer fou de rage comment un membre de sa race était tombé si bas? Il était habillé d'un pourpoint en velours rouge et noir digne d'un noble de grande lignée. A ses doigts on pouvait voir plusieurs bagues en or serties de pierres précieuses.
Une barbichette bien taillée donnaient à son visage un air sévère et calculateur, sur lui il ne portait pas d'arme mais les ongles de ses doigts étaient aiguisés comme des lames de rasoir.

-Alors Dalcaer tu as fini par tomber dans notre piège...Flint à failli à sa tâche en mourant avec autant de facilité. Mais d'après ce qu'on m'a rapporté tu t'es trouvé des alliés de taille.
J'ai toujours su que tu ne résisterais pas à la tentation d’éradiquer la menace qui pesait sur ton village. Ta foi en ton dieu t'a rendu si prévisible.
C'est moi qui ait orchestré l'attaque du village, au début je pensais que Flint pourrait simplement capturer quelques villageois et empoisonner votre source d'eau. J'ai même travaillé dans le cimetière avec Malakias afin de semer la zizanie au sein de ta communauté. Et on dirait que mes efforts ton fait sortir de ton temple et t'ont enfin amené jusqu'à moi.

Tes amis doivent se demander pourquoi je m'acharne sur ton sort, je suis sûr que tu ne leur as pas parlé de moi, alors je vais le faire à ta place mon frère!!
Dis leur comment tu m'as rejeté du village quand j'ai été contaminé, dis leur comment tu as banni ton propre frère afin de protéger ton village que tu affectionnes plus que ta propre famille, ton propre sang!!!

Alors aujourd'hui je vais te pardonner en te transformant comme je le fut jadis, ce sera ta punition et aussi ta rédemption frère bien aimé. Quand à tes amis il viendront grossir nos rangs morts ou vivants!!

Vous avez encore le choix voulez vous vous joindre à moi dans la vie ou dans la mort, c'est une proposition que je ne répéterai pas.

Zheltyr s'était dirigé à l'ensemble du groupe à la recherche d'une réponse, ceux qui voudraient se retourner contre Dalcaer pouvaient le faire encore...

Bientôt la carte de la zone de combat, Zheltyr semble briller dans la pénombre il est clair qu'il s'est lui aussi préparé au combat...Si vous attaquez sans donner de réponse vous aurez l'initiative durant le combat je vous conseille d'en discuter hrp

si vous discutez rp avec Dalcaer ou Zheltyr l'initiative sera jetée normalement.

écrit par: Arzhaelig Vendredi 28 Novembre 2014 à 09h01

PARCHEMIN

Arzhaelig utilise la deuxième charge sur 3 journalières de ses Gants du Ciel étoilé avant de commencer à parler pour envoyer 4 projectiles magiques (1D4+1 chacun) : 3 sur Zelthyr et 1 sur Drex.
Il profite de son don Incantation mélodieuse pour coupler son utilisation d’objet magique avec un Contre-Chant (Musique de Barde) pour protéger ses amis d’une éventuelle utilisation d’un sort à base de sons. Représentation (chant) : +11 en remplacement des jets de sauvegarde éventuels

Rien n’aurait pu changer l’état d’esprit du Barde. Rien n’aurait pu excuser la faiblesse de Zelthyr quand il avait fait le choix de suivre la liche dans la constitution de son culte de la Mort. Son histoire de vengeance n’avait aucun sens … Il aurait pu mille fois venir au bout de son frère sans faire la moindre victime collatérale … et sa vengeance n’avait rien de légitime. Dalcaer lui avait seulement donné une chance de survivre à une affliction dont il n’était pas responsable et devait déjà s’en mordre les doigts jusqu’aux coudes …

Sans chercher à prendre place ou à se faufiler d’aucune manière, surtout sans laisser le temps aux deux créatures de tenter quoi que ce soit, le barde leva sa main gauche gantée et lança ses étoiles filantes tandis qu’il chantait une ode à Séluné, Lueur dans la nuit comme un phare en pleine mer, n’ayant cure ou espérant même couvrir les mots du Vampirien. Fallait-il que les projectiles magiques eurent la forme des larmes de sa Déesse, celle dont la compassion soutenait ces autres affligés qu’étaient les lycanthropes. Son chant ne pourrait pas les protéger de toute l’influence de la créature de la nuit, tout au plus de quelques sorts, mais déjà ses notes trouveraient leurs places dans sa lame de cristal et la faisaient vibrer, aussi avide que les créatures maudites.

Il enchaînait les paroles du chant racontant la triste histoire d’un pauvre berger banni par les siens pour lui éviter le risque de dévorer ses amis et sa famille quand la malédiction promise par la profonde griffe reçue d’un lycan l’inciterait à tuer et comment il avait essayé de se tuer lui-même pour être alors sauvé par la déesse lunaire qui, par l’intermédiaire d’une de ses prêtresses, lui offrit de garder le contrôle quand viendrait la pleine lune.

Le Vampirien n’était pas un garou, certes, mais il aurait pu choisir, avant de succomber à sa transformation ou avant que la raison ne le quitte, de se laisser tuer … c’était tellement simple de donner la responsabilité à celui qui l’avait transformé à son propre frère …

PARCHEMIN

[15:59:35] <@valend> !3d4+3
[15:59:36] <%Trex> valend lance 3d4+3 et fait 3, 4, 3 (total: 13)
[15:59:39] <@valend> rho

[16:01:27] <@valend> !1d4+1
[16:01:29] <%Trex> valend lance 1d4+1 et fait 2 (total: 3) sur Drex

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 29 Novembre 2014 à 15h56

Le discours de Zheltyr n'avait pas infléchi sa détermination. Au contraire, il avait plus énervé Metzli qu'autre chose : à l'entendre il était une victime malheureuse, un discours qui aurait peut-être pu atteindre la jeune femme si elle n'avait pas vu l'"oeuvre" des cultistes : de nombreux captifs torturés, tués et ramenés à la vie, après avoir servi de cobayes pour d'atroces expériences. A combien le nombre des victimes s'élevait-il? Trop, beaucoup trop que pour pouvoir éprouver de la pitié envers une telle créature. C'était eux et leurs proches qu'il fallait plaindre et non leur bourreau...

Le moment était venu de mettre fin aux agissements du culte ou du moins de tenter le tout pour le tout pour y parvenir. Bien que blessée et quelque peu effrayée par ces deux puissants adversaires, la jolie ensorceleuse était déterminée à aller jusqu'au bout.

¤ Par pitié, Tymora, aide-nous à vaincre ces créatures maléfiques!¤

Sans daigner fournir la moindre réponse au vampirien, elle décida de passer à l'attaque : elle se mit à incanter une formule tant de fois utilisée qu'elle faisait presque partie d'elle-même, avant de pointer son doigt en direction de Zheltyr.

Metzli lance 2 projectiles magiques sur Zheltyr.

PARCHEMIN

Sorts disponibles :
- sorts de niveau 0 : tous disponibles (aucun sort utilisé), soit 6 sorts.

- sorts de niveau 1 : 2 disponibles (et 4 utilisés : 1 projectile contre les apprentis, 1 contre Drex, 1 contre Malakias et celui-ci).

PARCHEMIN

[16:05:33] <@valend> Meztli 2 projo sur Zheltyr
[16:05:40] <@valend> !2d4+2
[16:05:41] <%Trex> valend lance 2d4+2 et fait 1, 2 (total: 5)

écrit par: N'Djouma Lundi 01 Décembre 2014 à 16h53

Bien que ma carrière au sein des arènes ait été fort brève, j’avais été plus d’une fois seul face à un adversaire, ne pouvant compter que sur mes propres capacités pour survivre. Je n’étais pas seul aujourd’hui mais face à la mort, même dans une foule, un sentiment de solitude vous étreint.
Je ne sais si c’était à cause de cette expérience ou si les chants et les prières de mes compagnons m’assistaient dans l’épreuve, mais je me sentais toutefois étrangement serein sans ressentir cette crispation des boyaux qui risquait de vous vider les tripes juste avant le combat.
Toute angoisse n’était toutefois pas absente. Ce serait le combat le plus difficile de ma courte vie et je n’étais pas sûr que la puissance de mon bras ou l’acier de mes armes me soient d’un quelconque secoure face à un vampirien.
En venant dans ce coin perdu du Mitan, je pensais me faire oublier, réfléchir sur mon avenir. Jamais, au grand jamais je n’avais envisagé de rencontrer un buveur de sang en me rendant dans ce petit village Gnome. Pour couronner le tout, Un second Malakias semblait vouloir nous faire un pied de nez. Tout semblait irréel dans cette pièce alors que le dénommé Zheltyr tentait visiblement de nous arracher une larme avec une histoire de trahison familiale. ¤ Ouaip, mais j’voudrais pas te décevoir mon p’tit vampire, mais à la place de Dalcaer, je t’aurais trucider tout de suite, bruler et disperser tes cendres au quatre vents ¤ Je ponctuais cette pensé en crachant au sol en direction du Vampiriens tout en faisant un pas de côté afin de me rapprocher du prêtre.

Je ne savais pas vraiment pourquoi mais je me sentais mieux en restant non loin de lui et il me fallait être à moins de trois mètres si je voulais intercepter une éventuelle attaque sur sa personne. Ayant une vague connaissance des pouvoirs de notre adversaire, je me concentrais sur le chant d’Arzhaelig et me refusait à croiser le regard de Zheltyr. Je me concentrais donc sur les jambes de nos deux ennemis ce qui de toute façon, ne gênerait pas l’attaque que j’espérais pouvoir porter.
Contrairement à mes compagnons, je n’avais pas de charme ou de sortilège pouvant blesser de loin, mon arc était resté sur le chariot et un jet de dague était trop aléatoire. Je me contentais donc de me concentrer tout en tenant ma chaine prête. Que Zheltyr ou Drex face le moindre mouvement vers nous et je tenterais de leur faire un croc en jambe. Ca ne les tuerait pas mais ça pouvait permettre à mes compagnons une salve de plus à moins que Maphax n’arrive même à planter son pieu de bois dans le cœur du suceur de sang.

Je me déplace d'une case nord Est (je me retrouve donc adjacent à Arz sur son nord ouest à 3 mètre de Dalcaer si une case =1m50)je prépare mon action afin de réagir dés que Zheltyr ou Drex. Si l'un d'entre eu avance à 3 mètres de moi, je lui fait un croc en jambe avec ma chaine. Si je ne me trompe pas, je dois pouvoir intercepter toute attaque sur moi, Arz ou Dalcaer (les autres sont trop loin)

écrit par: Malphax Lundi 01 Décembre 2014 à 17h01

Une histoire émouvante s'il en était, Malphax aurait presque éprouvé de la compassion pour le vampirien. Au vu des moyens du culte, de la mort de Malakias – celui lui faisant face n'étant qu'une copie – et du livre relique à récupérer à sa place, le nécromancien aurait pu rejoindre le mort-vivant, cependant il était trop tard pour faire machine arrière et il ne faisait point confiance en la parole de celui-ci pour croire à sa clémence.

À l'instar de ses compagnons, comme si tous les membres du groupe agissaient comme un seul homme, la seule réponse qu'il donna à Zheltyr fut l'attaque. Celle-ci, dans son cas, prit la forme d'une incantation mêlé à la gestuelle correspondante. Ce sort, le plus efficace qu'il avait en mémoire, ne suffirait sans doute pas à neutraliser son adversaire, mais avec l'effort conjoint des défenseurs de Bulborp, ils pourraient suffisamment l'affaiblir pour porter le coup quasi fatal au vampirien.

Avant de pénétrer dans la bibliothèque, Malphax, après avoir rapidement dépiauté une chaise, avait distribué à chacun un pieux de fortune, qui à défaut de tuer le vampirien, le laisserait dans le même état tant qu'il ne serait pas retiré.

- Prenez ça, visez le cœur et Zheltyr restera mort le temps que nous le détruisons définitivement à la lumière du soleil ou en le plongeant dans un cours d'eau. Une dernière chose : un vampirien est capable de se guérir très rapidement, même durant un combat, et en plus de son pouvoir de domination déjà mentionné par Arzhaelig, il peut aussi boire votre sang et absorber votre énergie simplement en vous touchant. Alors faite attention à vous.

Si l'un d'eux parvenait à approcher du non-mort et à lui perforer le cœur, ils pourraient alors triompher.

¤Velsharoon, accorde-moi ta sombre grâce.¤

Malphax lance destruction de mort-vivant sur Zheltyr.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

PARCHEMIN

[19:08:50] <@valend> Malphax destruction de mort vivant sur Zheltyr
[19:08:59] <@valend> !1d20
[19:08:59] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 19
[19:09:07] <@valend> !1d6
[19:09:07] <%Trex> valend lance 1d6 et fait 3

écrit par: Valend Lundi 01 Décembre 2014 à 19h15

PARCHEMIN

[19:12:34] <@valend> dalcaer éclair solaire sur Zheltyr
[19:12:58] <@valend> !1d20
[19:12:58] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 15
[19:13:10] <@valend> +x touche
[19:13:17] <@valend> !2d6
[19:13:18] <%Trex> valend lance 2d6 et fait 2, 5 (total: 7)
[19:13:31] <@valend> x3 : 21

[19:15:54] <@valend> Zheltyr reflexes
[19:16:04] <@valend> !1d20+10
[19:16:05] <%Trex> valend lance 1d20+10 et fait 8 (total: 18)/réussi

Zheltyr a subi 21 + 11 : 32 dégâts
Drex a subi 3 dégâts

Zheltyr guérit 2 pv reste ...?

Zheltyr charge

[10:11:42] <@valend> donc ndjouma(1) arzha(2) dalcaer(3) malphax(4)metzli(5)
[10:11:46] <@valend> !1d5
[10:11:46] <%Trex> valend lance 1d5 et fait 5
[10:12:44] <@valend> Zhletyrr charge metzli en se collant à malphax et dalcaer
[10:12:59] <@valend> Ao de dalcaer
[10:13:03] <@valend> !1d20
[10:13:04] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 13
[10:13:07] <@valend> raté
[10:13:19] <@valend> (je compte les bonus de dalcaer)
[10:16:25] <@valend> Zheltyr frappe coup étourdissant sur Metzli
[10:16:40] <@valend> !1d20+13
[10:16:40] <%Trex> valend lance 1d20+13 et fait 11 (total: 24)
[10:17:04] <@valend> dégâts
[10:17:31] <@valend> !1d6+5
[10:17:33] <%Trex> valend lance 1d6+5 et fait 2 (total: 7)
[10:19:18] <@valend> Absorption de sang
[10:22:35] <@valend> Metzli acquiert un niv négatif si elle rate un jet de vigueur DD 14+3(charisme zheltyr)
[10:22:42] <@valend> !1d20
[10:22:44] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 11
[10:23:01] <@valend> (+1+3sorts raté)
[10:23:13] <@valend> Metzli acquiert un niv négatif
[10:23:24] <@valend> Zheltyr guerit de 5pv
[10:26:01] <@valend> Metzli jet de vigueur pour résister au coup étourdissant
[10:26:16] <@valend> DD15(10+3nv+2sag)
[10:26:24] <@valend> !1d20
[10:26:25] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 20+(bonus)
[10:26:34] <@valend> Mezli n'est pas étourdie
N'Djouma n'arrive pas à se servir de sa chaîne et attrape la garde de son épée à la place...
Drex lance deux dagues sur Arzhaelig
[10:38:31] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 9
[10:38:35] <@valend> !1d20
[10:38:36] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 20(critique)
[10:42:54] <@valend> !1d20
[10:42:54] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 19(confirmation je l'avais oubliée je l'ai lancée plus tard)
[10:40:26] <@valend> !1d4
[10:40:28] <%Trex> valend lance 1d4 et fait 1
[10:40:31] <@valend> !1d4
[10:40:31] <%Trex> valend lance 1d4 et fait 2
[10:41:53] <@valend> +4for
jet de vigueur pour resister au poison [10:47:41] <@valend> DD vigueur
[10:47:45] <@valend> !1d20
[10:47:46] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 15+ différents bonus
[10:47:50] <@valend> réussi

Il fallait constater que même face à un monstre de l'envergure de Zheltyr le petit groupe d'aventuriers restait efficace. En quelques instants le vampirien avait pu déguster une innombrable quantité d'impacts magiques sur sa personne, il ne fallait pas être expert en magie pour remarquer qu'il avait été méchamment blessé par les attaques combinées du groupe.
Cependant il ne fallait pas être dupe, Zheltyr malgré ses blessures semblait confiant et le prouva en chargeant sans hésiter la jeune ensorceleuse du groupe. Il n'eût aucune peine à éviter la riposte de Dalcaer et percer les défenses de la jeune femme, les griffes du vampirien gnome taillèrent le bras de celle-ci sans difficulté apparente en lui causant une grave hémorragie. D'ailleurs le choc fut si intense que Mezli sentit comme une part de son âme se déchirer au plus profond d'elle, son énergie vitale avait été comme absorbée et elle se sentit beaucoup plus faible qu'elle ne l'aurait du l'être à cause de sa blessure.

Sans attendre un instant de plus ce fut au tour de Drex de rentrer dans le combat en lançant à son tour deux dagues en direction d'Arzhaelig.
Par chance seulement l'un des projectiles toucha Arzhaelig et ce malgré la distance qui les séparait, le barde put avec frayeur constater que la lame avait laissé une trace verte gluante sur sa jambe là où il avait été blessé mais le poison semblait inefficace du moins pour l'instant. Il avait cependant essuyé une sale blessure qui risquait de s'infecter s'il ne la soignait pas plus tard.

N'Djouma de son côté ne put comprendre comment sa main au lieu de se porter sur sa chaîne, avait pris à la place la garde de sa nouvelle épée, et bizarrement il avait du mal à se voir combattre autrement qu'avec sa nouvelle arme...

Le combat avait commencé et déjà les deux camps comptaient des blessés graves, le seul problème c'était que malgré la quantité d'impacts le corps de Zheltyr semblait se régénérer à une vitesse époustouflante. Avaient-ils bien fait d'entrer de la sorte dans son domaine? Quoi qu'il en soit il était trop tard pour reculer.

Zheltyr a régénéré 7pv du coup, il n'a donc subi que 25 dégâts.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 05 Décembre 2014 à 19h11

Atroces. Il n'y avait pas d'autre mot pour définir les effets de l'attaque de Zelthyr sur Metzli. La jeune femme se sentait terriblement affaiblie, presque brisée...

Elle avait déjà vu la mort de très près lors de son aventure à Tilverton. Ce jour-là, elle avait ressenti une douleur si intense qu'elle en avait perdu connaissance plusieurs heures durant. Mais l'attaque de Zelthyr lui avait infligé bien plus que de la douleur, aussi intense soit-elle. Lorsque le vampirien avait planté ses affreuses griffes dans son bras, elle avait senti qu'il aspirait une partie d'elle-même. L'ensorceleuse avait le sentiment qu'il l'avait privée d'une partie de son âme, de ses capacités et peut-être même de son intimité. Cette sensation était bien pire encore que la douleur.

Au bord des larmes, Metzli n'avait qu'une envie : celle de fuir. Elle savait que si le vampirien l'attaquait à nouveau, elle serait probablement condamnée. Elle n'avait pas envie de mourir : elle était jeune, elle avait la vie devant elle. Mais quelque chose l'empêcha de céder la panique. Tenir et combattre. Était-ce le courage, l'expérience ou l'instinct de survie? Elle n'aurait pas été capable le dire...

Toujours est-il qu'elle fit un pas en arrière pour se dégager de l'étreinte de son ennemi. Elle se mit ensuite à reproduire le petit rituel qu'elle avait effectué quelques secondes auparavant... tout en sentant que quelque chose ne tournait pas rond : l'énergie magique qu'elle cherchait à canaliser était moins dense et moins efficace qu'elle aurait dû l'être. Visiblement, c'était là encore une des conséquences de l'attaque de Zelthyr.

Cette fois, des larmes se mirent à couler de ses yeux pour de bon : qu'est-ce que cet affreux vampirien lui avait fait subir? Tant bien que mal, elle parvint à rester concentrée et pointa du doigt l'ennemi tant abhorré.

- Crève, ordure! s'écria-t-elle, tout étonnée que de tels mots sortent de sa bouche.

Elle jouait le tout pour le tout et espérait que ses compagnons concentreraient leurs attaques sur le vampirien, sans quoi elle irait rejoindre Gerrawyn et Gabrielle, ses compagnons tombés au combat, ...

Metzli effectue un pas de placement vers l'arrière. Elle lance un projectile magique sur Zelthyr.

Elle utilise la compétence "esquive" pour essayer de contrer les attaques de Zelthyr.

écrit par: N'Djouma Dimanche 07 Décembre 2014 à 15h27

Le temps semblait s’être ralenti. Je regardais le gnome chargé la pauvre Metzli et chaque coup porté, chaque gouttelette de sang s’échappant des plaies de Metzli m’apparaissait nettement. Atterré, je remarquais de plus qu’au lieu de me rapprocher pour tenter un croc en jambe j’avais replacé ma chaine sur l’épaule afin d’empoigner la lourde épée que j’avais pris sur l’un des squelettes. ¤ y’a quelque chose qui ne va pas, qu’est-ce que je fais avec cette arme dans les mains ¤

Je ne connaissais pas grand-chose en magie mais je n’étais pas totalement ignare. Cette arme n’était pas normale et avait pris clairement le pas sur ma volonté. Une arme maudite ? Serait-elle efficace sur un mort vivant ? Arriverais-je même à donner un coup sans attaquer l’un de mes propres camarades ? Je ne pouvais pas prendre de risque et si cette arme se montrait moins efficaces sur mes adversaires, il me fallait non seulement optimiser mes chances mais éviter également de combattre trop prêt de mes amis. C’est avec regret que je me détournais de Zheltyr renonçant à aider Metzli bien que son état sembla préoccupant. Je ne pouvais prendre le risque de la frapper dans la mélée, elle ou l’un des jeteurs de sort.
Avec un reniflement de rage, je jetais un regard mauvais en direction du sosie de Malakias tout en marmonnant.

-Désolé Metzli, mais je vais devoir m’éloigner pour ne pas vous mettre en danger.

J’avançais d’un pas, puis deux, puis trois, de plus en plus vite la lame pointer vers le sol. Drex était seul prêt d’une chaise, j’éviterais ainsi tout subterfuge de ma lame pouvant me faire frapper un ami dans le dos. Mon élan, ma charge me permettrait peut-être de compenser la mauvaise volonté d’une lame dédiée au mal. Au dernier moment, je dressais l’épée vers le plafond dans un geste étudié pour décapiter le doppleganger.

-TEMPUS, guide mon bras !

J’espérais par cette dernière supplication résister à tout acte malfaisant auquel pourrait me contraindre cette lame maudite.

Charge sur Drex, +2 a l'attaque mais -2 à la CA si je ne me trompe pas.

écrit par: Malphax Lundi 08 Décembre 2014 à 11h56

Le choc sembla terrible. Blessé par de nombreux coups, mais en partie régénéré, le gnome mort-vivant n'avait point tardé dans sa contre-attaque et sa riposte fut terrible. L'impact de sa charge le mena au contact de Malphax dont le familier, Nelzar, secoua vivement ses ailes afin de garder l'équilibre sur l'épaule de son maître. Cependant ce ne fut pas le magicien qui essuya l'attaque du vampirien mais la jeune ensorceleuse, Metzli. Durement touchée, des larmes roulèrent sur ses joues. Le nécromancien crut d'abord qu'elle s’effondrerait de douleur et cesserait le combat, mais il n'en fut rien.

Craignant que Zheltyr choisissent une autre cible plutôt que d'achever la jeune femme, Nemethar s'éloigna de lui d'un pas en arrière. Il se situait juste à côté de lui et le non-mort n'aurait qu'à se tourner pour lui faire subir le même sort qu'à sa camarade. Il valait mieux s'éloigner, laissant l'option au vampirien d'atteindre Arzhaelig ou N'Djouma.

¤Si un seul d'entre nous doit survivre, ça sera moi !¤

Déterminé à survivre et à ne pas laisser la si petite et si terrible créature lui absorber son énergie, Maphax incanta de nouveau son sort pour terrasser les morts-vivants.

Dans son esprit naissait l'idée d'être le seul survivant au vampirien et au doppelganger. Une telle issue lui permettrait de récupérer le livre-relique des mains du barde sans aucun souci, et de continuer son chemin comme il l’entendait, elle le laisserait toutefois seul pour affronter la suite des événements. Si le guerrier survivait lui aussi, il pourrait combler cet éventuel problème sans être une contrainte. En fin de compte, au sein du groupe, seul Arzhaelig et Dalcaer se présentaient comme des obstacles et dans une certaine limite, l'ensorceleuse, qui pourrait prétendre à tout ce qui était relatif à la magie.

Mais pour l'instant une telle conclusion dépendait uniquement du bon vouloir de leurs adversaires qui pourraient bien l'attaquer lui, Malphax, et avoir le mauvais goût de ne pas périr. Il fallait donc se concentrer sur leur mort en priorité, tout en restant en vie. Le reste attendrait la fin du combat.

Malphax effectue un pas de placement en arrière et lance destruction de mort-vivant.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4) (x3)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

écrit par: Arzhaelig Lundi 08 Décembre 2014 à 12h08

¤ Pourquoi? ¤

Arzhaelig aurait voulu hurler n’importe quoi pour protéger Metzli, et prendre l’attaque à sa place ! Une autre du genre et le fil ténu de sa vie serait brisé comme un fil de soie. Il fallait qu’elle recule, qu’elle trouve une manière de les aider à distance mais surtout qu’elle ne s’expose pas !

Zheltyr était un monstre, de puissance et d’horreur. Sans plus considérer l’épée pour laquelle il avait tous ses doutes et toutes ses craintes quand N’Djouma s’en était saisie, il comprit à sa charge que quelque chose n’allait pas et, craignant qu’un sortilège de plus force le guerrier à prendre une autre cible que le Vampirien, s’abstint de changer de méthode à son encontre, conservant la meilleure protection qu’il puisse offrir à ses compagnons.

Il devrait prendre sur lui, ne rien se permettre de conseil ou d’invective contre leur adversaire, continuer à chanter, encore, malgré tout, pour les protéger de l’influence du Mort-Vivant. Il payerait pour le mal qu’il venait de faire à l’Ensorceleuse en plus du reste … L’envie de frapper lui devenait insupportable, mais la vitesse à laquelle le monstre avait chargé et la blessure –visiblement empoisonnée- qu’il avait reçu, risquait de rendre son coup imprécis, ou pas assez rapide et de perdre une poignée de secondes capitales.

Ses projectiles magiques trouveraient sa cible, toujours, quel que soit son état ou la vitesse à laquelle il aurait pu éviter quoi que ce soit. Les étoiles de Séluné le frapperaient, ce serait déjà ça de pris.

¤ Recule Metzli, par pitié, recule … ¤

Il ne se rendit même pas compte que Malphax reculait en réponse à sa prière muette et aurait même pu lui conseiller de même. Le Mage Noir n'était pas un guerrier, il devait être aussi faible qu'elle. Il le pensait plus opportuniste que courageux, ce n'était pas une surprise.

La main gauche tendue dans le même geste, il laissa les trois projectiles fondre sur la même cible cette fois. N’Djouma se chargeait, pour l’instant au moins, du dobbelganger, il avait tout loisir de se concentrer sur l’autre.

écrit par: Valend Vendredi 12 Décembre 2014 à 09h20

PARCHEMIN

Arzhaelig :
[09:06:20] <+valend> !3d4+3
[09:06:21] <%Trex> valend lance 3d4+3 et fait 2, 3, 1 (total: 9)

Malphax :
[09:08:15] <+valend> !1d20
[09:08:15] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 9/raté

Metzli :
[09:09:04] <+valend> !1d4+1
[09:09:04] <%Trex> valend lance 1d4+1 et fait 2 (total: 3)

Dalcaer :
[09:11:57] <+valend> !1d20
[09:11:58] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 13
[09:12:10] <@valend> +x touche
[09:12:19] <@valend> !2d6
[09:12:21] <%Trex> valend lance 2d6 et fait 6, 2 (total: 8)x3 : 24

Zheltyr se transforme en nuage de gaz...et se faufile dans le sol.

N'Djouma charge Drex :
[09:16:41] <+valend> !1d20
[09:16:42] <%Trex> valend lance 1d20 et fait 14+9/touche
[09:17:20] <+valend> !2d6+7
[09:17:21] <%Trex> valend lance 2d6+7 et fait 6, 5 (total: 18)+1(d6) dégâts hémorragique.

Drex encaisse 19 dégâts et se rend.

Malgré sa puissance hors normes Zheltyr ne put résister à l'attaque combinée des aventuriers. Les nombreux dégâts magiques eurent raison de sa résistance de mort vivant et il dût battre en retraite. Le vampirien se transforma en une sorte de nuage de vapeur et se faufila entre les pavés du sol, laissant seul le doppelganger face à ses adversaires.

Celui-ci pour son grand malheur fut la victime d'une attaque dévastatrice de la part de N'djouma qui lui sectionna le bras droit. Voyant que même le puissant mort vivant n'avait pas eu raison des cinq aventuriers il préféra rendre les armes.

La créature jeta ses deux dagues au sol et s’agenouilla pour implorer le pardon, tenant dans sa main gauche son bras sectionné. Elle ne tarda pas à sombrer dans l'inconscience.
Ils avaient maintenant le contrôle de la partie supérieure de la crypte, le temps de la libération des prisonniers n'était plus très loin.

Dalcaer semblait encore surpris d'avoir eu à affronter son frère déchu, il s'excusa de ne pas leur en avoir parlé avant.

-Si je m'étais imaginé que j'aurais affaire à lui un jour...Je croyais qu'on trouverait ici un plus grand mal dans la personne de Silax. Apparemment il n'attache pas de grande importance à ce lieu d'où le fait qu'il y ait laissé son phylactère. Ses ennemis n'auraient jamais eu l'idée de venir le chercher dans l'une de ses cachettes secondaires.
Si je ne me trompe pas les esclaves sont dans le niveau inférieur et ceux qui les ont capturé se trouvent près du village situé au pied de la tour de Durlag. Je ne sais pas comment vous demander ça mais peut-être vous devriez vous y rendre pour démanteler le réseau d'esclavagistes au service de ce Silax. Un tel coup dans son organisation pourrait l'attirer dans ces terres et on pourrait enfin la détruire si nous mettons la main sur le phylactère.

Mais pour l'instant nous devrions nous occuper de la menace de mon frère, je pense savoir où il est...

Sur ce Dalcaer s'approcha de la porte et s'engouffra dans le couloir direction la salle de sang, où ils avaient vu le sarcophage.

Quand ils virent Dalcaer à nouveau, il se tenait près du sarcophage un pieu à la main, une larme coulait le long de sa joue, il la balaya d'un geste de colère.

-Le vampirisme a enlevé et corrompu mon frère mais nous vengerons sa mort en libérant les esclaves de la liche. J'ai la clef allons-y.

Donc Dalcaer tue le vampirien dans son sarcophage, il y trouve la clé donnant sur les niveaux inférieurs. Vous pouvez fouiller ou vous y rendre de suite.

écrit par: Arzhaelig Vendredi 12 Décembre 2014 à 10h54

Les notes moururent dans la gorge du Barde, une froide résignation ayant figé ses traits quand il avait compris que le prochain coup serait pour lui. Les crocs du vampirien, la lueur rougeâtre de son regard, son teint livide de mort-vivant, les griffes avec lesquelles il avait presque brisé leur amie … Il le savait prêt à bondir et à se sentir son corps et un morceau de son âme se déchirer à l’instant où toute la magie se déversa sur lui, l’arrêtant dans son élan.

La lame du barde continuait à vibrer de son chant tristement. Il serra le poing à faire blanchir ses phalanges, son bras tremblait de tension. Sans dire un mot, il avança jusqu’au change-forme et lui plongea la lame dans le corps, tranchant ce qui restait du fil de sa vie. Puis il se tourna vers ses compagnons, commençant par N’Djouma, hochant gravement la tête et le remerciant pour son coup puissant, puis vers Malphax auquel il lança : - « Les lames du Dobbelganger étaient empoisonnées et j’ai été touché … peux-tu identifier duquel il s’agissait si je devais subir un effet secondaire ? »

Puis il pressa le pas vers Metzli qui malgré sa terrible blessure était parvenu à lancer son projectile magique et, chantonnant une douce mélopée au lieu de mots qui n’auraient pas de sens, laissa une part de magie l’aider, autant que possible, à au moins fermer ses plaies.

Retournant vers la salle contenant le sarcophage du Vampirien, il se souvint de l’horreur des corps se vidant de leur sang mais ne crut plus utile d’en protéger ses compagnons qui avaient finalement vécu pire et assista à la mise à mort du frère déchu. Il accompagnerait Dalcaer dans sa libération des esclaves, bien entendu, et avant de partir fouillerait les lieux à la recherche du phylactère ou de quoi que ce soit d’utile. Ils emporteraient le corps de Gabrielle loin de la crypte, pour que sa dépouille mortelle n’y reste pas mais tout ça attendrait que le sauvetage des esclaves leur remette un peu de baume au cœur après tant de noirceur …

Coup de grâce sur le Dobbelganger avec l’épée de cristal (récupération de 3PV s’il lui reste un fragment de vie) ; Musique bardique (hymne de guérison) + Soins légers (1D8+5+4) sur Metzli

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 12 Décembre 2014 à 19h04

¤ Merci, Tymora, merci d'avoir préservé ma vie et celle de mes amis, merci d'avoir mis fin à l'existence de ces affreuses créatures!¤

A présent, Metzli pleurait abondamment. De joie d'abord, car elle avait le sentiment d'avoir accompli son devoir et d'être passée tout près de la mort. De souffrance également, parce que la jeune femme était au bord de l'épuisement. Elle souffrait de nombreuses blessures tant physiques que psychologiques. Qui plus est, elle avait fait appel à ses dernières forces pour lancer un ultime projectile magique et affaiblir ainsi un peu plus encore Zelthyr : elle sentait qu'à présent la puissance magique qui l'habitait était proche de se tarir. La jeune femme savait qu'elle devait impérativement se reposer, sous peine de défaillir. Le spectacle de l'antre de Zelthyr, que la prévenance de Malphax lui avait évité de découvrir prématurément, n'arrangeait rien à son sentiment d'épuisement et de lassitude.

Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était la blessure que lui infligée Zelthyr. Ce vide, cette partie d'elle-même qu'il semblait avoir absorbée, Metzli ne l'avait pas recouvrée, et ce malgré la mort du vampirien. Les soins qu'Arzhaelig lui avait prodigués, s'ils avaient permis de refermer ses plaies, n'avaient pas non plus été en mesure de guérir cette terrible meurtrissure.

Toujours sanglotante, elle remercia d'une voix faible le barde :

- Merci, Arzhaelig, je me sens déjà un peu mieux... mais, ce vampirien... c'est comme s'il avait absorbé une partie de moi. Je me sens terriblement diminuée, si faible...

L'ensorceleuse était quelque peu confuse et elle espérait que l'un de ses compagnons pourrait lui apporter des nouvelles rassurantes quant à son état.

écrit par: Malphax Dimanche 14 Décembre 2014 à 17h36

La victoire, enfin. Le vampirien parti se réfugier dans son cercueil et Drex démembré par N'Djouma puis achevé par Arzhaelig, plus rien d'aussi dangereux ne devait se dresser contre eux dans la crypte.

Le barde, blessé par l'une des dagues du doppelganger s'enquit auprès du nécromancien des possibles effets du poison. Celui-ci lui répondit de sa voix calme et froide, avec affabilité. Il arborait même un petit sourire bienveillant : l'une des extrémités de ses lèvres était légèrement contractée vers le haut.

- Bien sûr. Nous avons même l'ouvrage adapté pour genre de situation.

Joignant le geste à la parole, il sortit le manuel des poisons de son havresac et se pencha vers la blessure d'Arzhaelig. Il récupéra aussi les armes de la créature métamorphe et fouilla sa dépouille. Une odeur sur une lame ou un flacon à demi-vide dans une poche constituaient de bons indices pour identifier le venin qui se répandait dans le sang du ménestrel.

Cela fait, Malphax suivit les traces de Dalcaer, sorti précipitamment vers le cercueil de son frère, et arriva juste à temps pour assister à la fin de Zheltyr. Il ne s'attarda cependant pas dans la pièce, qu'il fut le premier à quitter, et rejoignit de nouveau la bibliothèque. Il allait pouvoir se rendre compte si la pièce méritait bien son nom et combien d'ouvrages son nouveau chariot pouvait contenir car il comptait bien se livrer à un pillage en règle des multiples livres du culte de la mort. De nombreuses connaissances devaient être entassées en ce lieu, notamment de nécromancie, son domaine de prédilection, mais aussi d'autres savoirs plus ou moins occultes : géographie, histoire, religion... Toutes ces connaissances n'attendaient que lui.

Il envisageait aussi de fouiller tout le reste du culte et de récupérer tout ce qui lui serait utile. Il souhaitait récupérer toutes sortes de choses : bougies cérémonielles, craies pour tracer des symboles ésotériques, un symbole de Velsharoon pour user au mieux de ses pouvoirs divins, pelle et pioche pour déterrer les cadavres des cimetières, un ou plusieurs coffres pour ranger les livres de la bibliothèque dans son chariot... Outils de torture et organes frais figuraient aussi sur sa liste, mais cela il devrait sans doute faire une croix dessus, ses compagnons n’acceptant sans doute pas qu'il les récupère.

Tout accaparé par le savoir se trouvant devant lui, Malphax en oublia les prisonniers à libérer – dont il n'avait cure – et les potentiels zombies, squelettes et morcenaires pouvant encore résider dans le repaire de Silax.

Malphax tente de reconnaitre le poison dont est victime Arzhaelig en utilisant tous les moyens possibles à sa disposition puis pille le culte en commençant par la bibliothèque.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4) (x2)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

écrit par: N'Djouma Lundi 15 Décembre 2014 à 09h04

Quelle que soit la malédiction liée à cette lame, elle n’en diminuait pas l’efficacité à moins qu’il ne faille y voir l’intervention de Tempus. La défaite du vampire figeât quelques instants mon adversaire et ces quelques instants me suffirent pour percer sa défense.
Drex n’eut pas le temps d’esquiver ni de contrer ces quatre kilos de bon acier qui lui tranchèrent le bras tout en m’éclaboussant de gouttelette de sang. Comme sous le choc, le doppelganger abandonna la partie avant de sombrer dans l’inconscience. ¤ Bordel, ce gars est capable de massacrer femmes et enfants pour ensuite espérer un pardon. ¤

Sans hésitation, je pris le temps de trancher la tête de mon adversaire à l’aide de cette maudite épée. Le son de l’acier sur les dalles après avoir sectionné le cou de la créature chanta comme une douce mélodie à mes oreilles. Saisissant le haut du crâne, je balançais celui-ci dans un coin de la pièce.

-Si l’ultime coup d’épée d’Arzhaelig ne t’a pas eu, j’ai comme un doute que tu survives à ça, espèce de pourriture.

Jetant un regard vers mes compagnons, je remarquais le teins de plus en plus pâle de Metzli et abandonnant la dépouille, je me précipitais vers elle pour la soutenir.

- He, tu ne vas pas tourner de l’œil tout de même. J’espère que le temple aura de quoi te soigner mais faudra tenir encore un peu. On en a pas encore fini ici, y’a des esclaves à délivrer et le village demande tout de même deux jours de voyage même si tu pourras le faire dans un chariot.

Les sortilèges d’Arz avaient redonnés un peu de couleur à Metzli mais celle-ci ne semblait toujours pas très solide aussi je l’accompagnais auprès de Dalcaer au cas où.

-On ne devrait pas détruire son cercueil ? Dans les légendes, on parle toujours de ça. C’est que je ne voudrais pas qu’il revienne à la vie, j’ai mon comptant d’ennemi qui n’en finissent pas de revenir. Au passage, si vous pouviez faire quelque chose pour Metzli car elle ne semble vraiment pas bien surtout qu’on n’a pas fini. Il doit y avoir encore trois ou quatre squelettes dans le coin, des prisonniers à délivrer et toutes les pièces à fouiller.
Je ne sais pas si le maitre des lieux à un appartement à lui. L’objet cherché est peut être dedans, j’aimerais bien fouiner aussi dans le logement de Flint. Je n’ai rien contre les livres mais je ne cracherais pas sur mon poids de monnaies sonnantes et trébuchantes.

J’examinais notre ensorceleuse ensorcelante. Son air pâle la rendait encore plus jolie sublimé par sa fragilité apparente. Plus que jamais, je voyais en elle une petite sœur qui demandait protection même si je savais par expérience qu’elle était capable de pulvériser plus costaud que moi.

-Tu pense pouvoir nous accompagner dans les cachots ? C’est qu’avant de s’occuper d’un réseau d’esclavagiste, on doit jouer aux osselets avec quelques morts vivants.

écrit par: Valend Lundi 15 Décembre 2014 à 13h07

PARCHEMIN

Dalcaer et les soins d'Arzhaelig vous remplissent les pv.

Arzhaelig fouilla les restes du vampirien et trouva plusieurs anneaux sertis de pierres semi-précieuses. Suivant les conseils de N'Djouma les aventuriers mirent le feu au repère de la créature avant de fermer la porte derrière eux. Dalcaer les regarda faire, tuer son frère l'avait lui aussi affaibli d'une certaine façon, il n'avait pas l'air d'être là un peu comme s'il avait la tête ailleurs.

Cependant il remarqua grâce à N'Djouma que la blessure de Metzli semblait beaucoup plus grave qu'il n'y paraissait.

-On dirait que mon frère t'à bien amochée je crains ne rien pouvoir faire contre une blessure de ce genre, à part refermer la plaie. Il faudrait trouver une solution rapide pour guérir cette malédiction, je vais y réfléchir pendant que nous libérons les esclaves.

Le petit groupe d'aventuriers fit le tour des chambres et Malphax put retrouver la sienne, quelques instants. Mais la bibliothèque fut là où il trouva le plus de choses intéressantes.
La plus part des tomes n'étaient que des récits sur des dieux disparus, des descriptions de vivisections sur les esclaves, des tomes sur le vampirisme et des légendes locales. Mais il trouva cependant quelques tomes dignes d’intérêt. L'un parlait des plantes et leurs différents usages en alchimie et en guérison, un autre montrait comment se repérer en pleine nature grâce aux astres et à la mousse des arbres.
Et le dernier et le plus intéressant de tous étant un ensemble de papyrus recouverts de récits anciens et de prophéties sibyllines dont l’auteur, anonyme, était certainement fou. Malgré leur imprécision, les manuscrits renfermaient nombre de descriptions utiles de sorts de l’école de Nécromancie donnant à leur porteur un avantage certain pour ce genre de magie.

Le tour du premier étage permit aussi de récupérer dans le mobilier nombre de pièces et autres objets de petite valeur que le groupe put se partager. Bien-sûr Drex portait sur lui plusieurs fioles de poison que Malphax ne put identifier, il lui faudrait prendre plus de temps pour les identifier au calme. Le mieux serait de pouvoir les tester en petite dose sur une créature vivante.
Cependant le tome sur les poisons lui permit de vérifier qu'Arzhaelig n'eût pas été contamine par la dague de Drex. Apparemment la magie combinée du barde et de Dalcaer l'avait protégé des effets néfastes du poison.

Une fois le tour du premier étage fait et ayant réuni l'ensemble des acquisitions, ils purent se rendre à la porte blindée donnant sur le niveau inférieur. La clé trouvée sur Zheltyr tourna sans peine dans la serrure et la porte s'ouvrit sur des escaliers en colimaçon, taillés dans la pierre. A priori ce deuxième étage était plus récent que le premier étage.
Il était aussi beaucoup plus petit et les murs étaient nus, l'humidité ruisselait le long des parois. Apparemment on n'avait pas pris la peine de bien finir la construction de cette "cave souterraine".

En effet le seul intérêt de cette cave semblait être d’entasser les denrées alimentaires dans des tonneaux et les esclaves dans une cage en fer semblable à celle où ils avaient failli être enfermés. On pouvait compter une quinzaine de personnes la plus part des adultes et des vieillards, il y avait cependant une fille que Malphax reconnût immédiatement. Par chance celle-ci qui l'avait elle aussi aperçu préféra se cacher par peur dans les jambes d'un homme colossal à la peau mâte et aux cheveux grisonnants et bouclés. Elle tirait du pantalon de l'homme qui pour l'instant ne faisait pas trop attention à elle.

Dalcaer ne tarda pas à à libérer les prisonniers qui furent enjoués de voir que leur cauchemar prenait fin...Un vieil homme à la barbe buissonnante serra fortement les mains de chacun des valeureux libérateurs.

-Merci!!!Merci de nous avoir libérés, on croyait que ces bâtards venaient pour en sacrifier l'un de nous comme à leur habitude. Ces monstres ont mérité leur sort puissent-ils rôtir en enfer!!
Mais à qui devons nous notre libération?

Aller je vous laisse discuter un peu

quand à toi Malphax va falloir trouver une parade tu l'auras compris

PARCHEMIN

Donc pour les trouvailles :

*Symbole de dieu de Malphax ^^ en argent "la classe"
*Une épée à deux mains maudite qui reste encore
*Objets de Gabrielle
*835po
*Ceinture bizarre "dans un coffre d'une chambre, elle irradie de magie"
*Les trois tomes de la bibliothèque (apportent):
+1 connaissances nature et +1 survie
+1 alchimie et premiers secours
+1 DD sorts de nécromancie et +1 mystères sur la nécromancie.
*Des anneaux :
-subsistance
-protection +1
-bague en or avec perle (100po)
-bague en platine sertie d'une onyx (150po)
*Ceinture à potions (Drex) valeur 100po (permet de récupérer une potion par une action libre, contenance de 10 potions)
*5 fioles de poison inconnues
*Deux dagues de maître

écrit par: Arzhaelig Mardi 16 Décembre 2014 à 11h28

Démanteler un réseau d'esclavagistes.

A l'instant où il entendit cette séquence, un morceau du masque qui lui cachait ses souvenirs s'était fendillé plus encore pour lui rendre des images, des sons, des sensations. Le passé qui lui était interdit avait porté les couleurs de la libération d'esclaves, il s'en souvenait parfaitement. Il n'était pas que marin ou pirate, quelles que furent ses actions, elles avaient contenu le noble combat contre la privation de liberté.

S'il lui fallait une autre raison de choisir, elle était là. Et l'avait toujours été. Ces hommes retrouveraient leur liberté, il s'y emploierait de toutes ses forces.

A la supplique de Metzli et aux réponses de N'Djouma et Dalcaer, il crut reconnaitre un des pouvoirs attribués aux vampiriens et tout autant qu'il ne pouvait rien pour l'aider, que seul un prêtre le pourrait et qu'il lui avait déjà offert tout le réconfort dont il était capable, par le chant et par le soin.

Leurs recherches rapides mirent à jour un véritable trésor qu'ils auraient à se partager le moment venu mais ils n'avaient rien trouvé qui, dans l'imaginaire d'Arzhaelig, ait pu servir de phylactère. Ils avaient raté quelque chose ... Il referait le tour, à la recherche d'une porte cachée avant de quitter les lieux mais les prisonniers pouvaient peut-être les éclairer. Ils avaient besoin de réconfort, que leur espoir naissant soit renforcé.

- Nous venons de Bulborp, village frappé lui aussi par ces monstres. Nous les avons suivi pour leur faire payer leurs crimes et qu'ils n'aient pas l'occasion de les perpétrer ailleurs. Eorn et Darel que vous connaissez sans doute nous ont offert une aide appréciable et nous ont aidé à mettre hors d'état de nuir tous les cultistes que nous avons rencontré. Y a-t-il des blessés parmi vous? Vous ont-ils affamé? Nous sommes loin de tout, il vous faudra vous forcer à vous restaurer avant de prendre la route.

Le barde les regardait compatissant ... jamais ils n'oublieraient les images qui peupleraient leurs cauchemars pour longtemps. Il lui fallut nommer les deux hommes pour se rendre compte qu'il ne savait pas ce qu'ils étaient devenus. Les avaient-ils suivis? L'un d'eux était le père d'une petite fille s'il avait bien compris, la seule enfant encore présente pouvait être elle.

- Eorn ?

Ces retrouvailles pourraient participer à cette lumière qui leur manquait. A l'instant où il allait demander son aide à celui qui avait des airs de chef, il se dit qu'il oubliait quelque chose et essaye de se remémorer ce qu'ils savaient du phylactère qui leur échappait. Il fallait trouver le journal de Silax. Il se souvint alors que Zelthyr avait un livre sur la cuisse quand ils l'avaient découvert dans la bibliothèque. Quel était-il ? Un simple livre d'apparence pourrait très bien leur en révéler beaucoup plus que son contenu. Il faudrait qu'il le retrouve et en ait le coeur net, puis il se souvint d'Iskaujir et de ses révélations que ce journal était caché dans un coffre lui-même dans une salle cachée du tumulus.

Il devrait refaire le tour des lieux et chercher cette salle cachée.

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 17 Décembre 2014 à 09h40

Les paroles réconfortantes de N'Djouma, d'Arzhaelig et de Dalcaer remontèrent quelque peu le moral de Metzli, qui était au plus bas. Mais ce qui lui mit le plus de baume au cœur, ce fut la libération des prisonniers. Découvrir les pauvres hères enfermés dans de sinistres geôles, voir leurs visages passer de la résignation à la joie et avoir la conviction de les avoir sauvé d'une mort aussi inéluctable qu'atroce, voilà qui la rasséréna : c'était pour cela qu'elle se battait. La blessure que lui avait infligée Zelthyr semblait bien peu de choses en comparaison de tant de vies ainsi sauvées.

Metzli ajouta à l'intention des anciens captifs, en désignant tour à tour ses compagnons :

- Je suis Metzli Arnesen et voici N'Djouma, Arzhaelig, Malphax et Dalcaer. Il y avait également parmi nous une guerrière du nom de Gabrielle, qui a péri au combat pour éliminer le mal qui régnait en ces lieux et pour vous sauver...

L'ensorceleuse n'oublierait pas de si tôt la taciturne jeune femme qui s'était battue avec bravoure à leurs côtés. Une fois qu'ils seraient sortis du tumulus, elle comptait bien proposer de lui rendre un dernier hommage, tout en incinérant son corps, afin que nul nécromancien ne puisse jamais le relever.

Mais avant de quitter les lieux en compagnie des anciens prisonniers, il fallait à tout prix retrouver le journal de Silax. Metzli était terriblement lasse et avait surtout envie de prendre du repos mais elle était consciente de l'importance capitale de ces documents, aussi fit-elle un ultime effort.

- Mettons-nous en quête du journal et quittons cet horrible endroit le plus rapidement possible!

L'obscurité et l'air putride qui régnaient en ces lieux commençaient sérieusement à lui peser sur les nerfs.

écrit par: Malphax Mercredi 17 Décembre 2014 à 11h20

Une fouille des lieux permis à Malphax de trouver nombre d'objets fort intéressants, à commencer par les multiples ouvrages de la bibliothèque. Il réussit aussi à récupérer, à l'insu de ses compagnons, un symbole impie de Velsharoon fait d'argent. Il le glissa dans sa bourse à composants, afin d'y avoir un accès rapide s'il devait affronter des morts-vivants.

Le nécromancien avait hâte de se plonger dans la lecture des différents écrits, mais il fut rappelé par ses camarades pour aller libérer les esclaves. C'est avec dépit qu'il les suivit. Dans le niveau inférieur, ils trouvèrent les prisonniers et parmi eux, une fillette que reconnu le mage noir et qui le reconnue. Elle ne fit rien d'autre que se cacher dans les jambes d'un homme et de tirer les vêtements de celui-ci.

¤Elle tente d'attirer son attention ! Peut-être lui a-t-elle parlé de moi ! La prochaine fois je ne laisserais pas de témoins.¤

Le nécromant ne devait pas perdre de temps s'il ne voulait pas se trouvait dans une situation extrêmement défavorable. Il se dirigea droit sur la cage avec un grand sourire. Un véritable faux sourire, pas une simple contraction des lèvres. Il se plaça à côté de l'entrée de la cage et invita les captifs à en sortir. Il les accompagna même en les tirant gentiment par le bras, ou en leur posant une main compatissante sur l'épaule, tout en prodiguant des paroles réconfortantes. « C'est fini » « vous êtes libre ».

Lorsque vain la fillette, il l'accompagna aussi avec la main sur l'épaule et son plus large et réconfortant sourire. Un sourire qui cachait toute sa malfaisance et l'acte ignoble qu'il s’apprêtait à commettre à l'insu de tous.

- C'est fini ma petite, tu n'as plus rien à craindre.

Il la guida jusqu'à la sortie de la cage, d'un geste doux, semblable à une caresse. Une caresse mortelle.

Déjà le regard du nécromancien se portait sur le visage suivant sortant de la cage.

Malphax utilise caresse mortelle sur la petite. Si réussite, il se penche vers elle l'air surpris et inquiet et appel ses compagnons à l'aide, en demandant des soins.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4) (x2)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

écrit par: Valend Vendredi 19 Décembre 2014 à 11h56

PARCHEMIN

Malphax discrétion vs Groupe et villageois.

Jet de dés [fixe]

1d20 = 15 = 15

Malphax

Jet de dés [fixe]

1d20 = 3 = 3

villageois

Jet de dés [fixe]

1d20 = 16 = 16

Dalcaer

Jet de dés [fixe]

1d20 = 4 = 4

Metzli

Jet de dés [fixe]

1d20 = 20 = 20

N'Djouma

Jet de dés [fixe]

1d20 = 8 = 8

Arzha

Jet de dés [fixe]

1d20 = 13 = 13

Homme costaud

Bluff de Malphax sur petite fille

Jet de dés [fixe]

1d20 = 9 = 9

+2vs psychologie

Jet de dés [fixe]

1d20 = 7 = 7

-x(age)+5/réussi de justesse la petite fille ne croit pas Malphax mais se laisse faire.

Malphax jet de contact : 14/réussi
Je de dégâts : 2(1d6)/fillette meurt d'une crise cardiaque

Malphax jet de bluff contre Dalcaer et N'Djouma

Jet de dés [fixe]

1d20 + 2 = 1 + 2 = 3

vs Dalcaer et N'Djouma (-5 car ils ont confiance en Malphax)

Jet de dés [fixe]

1d20 = 15 = 15

-5/ Les deux voient Malphax faire quelque chose de louche sans savoir quoi exactement.

La fillette s’effondra dans les bras de Malphax au grand étonnement de tous, même du magicien noir, ou du moins c'est ce qu'il tenta de feinter.
Hélas, Dalcaer et N'Djouma ne furent pas bernés par les paroles du magicien noir. Ils savaient au fond d'eux que la mort de la fillette n'était pas due à des causes naturelles mais les paroles de Malphax étaient logiques et d'ailleurs pourquoi aurait-il tué la fillette et comment? Ils ne pouvaient rien prouver.
D'ailleurs elle était venue d'elle même vers le magicien donc elle ne semblait pas le craindre...

Quoi qu'il en soit Dalcaer après avoir tenté un ou deux sorts de soins sans réussite s'avoua vaincu. Il était partagé entre la haine pour Malphax pour ce qu'il croyait qu'il venait de faire et un sentiment de doute car le mage les avait aidés énormément durant l'infiltration du culte. Il avait même sauvé la vie de N'Djouma à un moment critique de leur quête et ça N'Djouma le savait et lui était redevable, le guerrier était devant un grand dilemme, quoi faire avec son sauveur et meurtrier.

Quoi faire? voila la question qui trottait dans la tête de deux personnes qui avaient vu la scène Dalcaer et N'Djouma étaient troublés par ce qu'ils croyaient avoir vu.

Mais le guerrier n'était pas assez doué pour savoir si la magie de Malphax avait tué la fillette et craignait de se tromper. Dalcaer lui de son côté était sûr que Malphax l'avait tuée mais le doute l'empêchait d'agir, pourquoi le mage aurait_il fait cela. Non ils ne pouvaient pas se venger, sans risquer de faire une erreur fatale, le mage noir était traître et doué une puissance maléfique devait veiller sur lui...

Les villageois qui étaient loin de se douter de ce que les deux hommes avaient vu, se jetèrent sur la fillette en pleurs, la dernière victime des esclavagistes venait de succomber.
Metzli, Arzhaelig, étaient figés devant le spectacle, combien de vies le culte aurait-il éteint de la sorte, maintenant c'était une fillette qui succombait à la malnutrition si près d'être sauvée. Il leur fallait se venger de ces esclavagistes.

Donc N'Djouma ne peut pas se venger de Malphax sans changer d'alignement et sans devenir la cible des autres qui penseraient qu'il a tué Malphax sans raison. De même pour Dalcaer. Ils ne seront pas crus par les autres présents qui n'ont rien vu de tout ça et évidemment cela ne tient pas debout que Malphax tue une fillette devant tant de monde et sans raison. Le bluff ayant réussi contre tous sauf contre Dalcaer et N'Djouma et avec un écart de moins de 11 cela ne permet pas à Dalcaer et N'Djouma d'être sûrs de la cause du décès, ils sont remplis de doutes.

écrit par: Malphax Dimanche 21 Décembre 2014 à 15h24

Agenouillé devant le corps sans vie de la fillette, Malphax la regardait impuissant, l'air triste, mais intérieurement ravi de la réussite de son pouvoir. Sa puissance se trouvait accrue depuis que son dieu-liche, Velsharoon, lui avait accordé sa grâce maléfique et il s'en rendait compte une nouvelle fois en observant son succès.

¤Voilà une épine de moins dans mon pied¤, pensa-t-il avec satisfaction.

En demandant de l'aide à ses compagnons, il les informa qu'il ne pouvait plus lancer de sort de soin et s'en remis à Dalcaer qui, pour son plus grand plaisir, ne put rien faire de plus pour la malheureuse petite victime. Au bout d'un moment, une fois que le prêtre eut abandonné l'affaire, les autres prisonniers autour de lui au chevet de la petite-fille, il passa sa main sur le visage de la défunte et lui ferma les yeux. Elle ne semblait plus morte, mais simplement endormis, bercé de rêves dans ce monde de souffrance.

- Nous devons y aller, commença-t-il la mine grave, nous ne pouvons nous attarder plus que de raison. Récupérons le phylactère et ramassons nos morts, puis quittons cet endroit sinistre.

Personne ne se doutait de la manœuvre opérée par le nécromancien, il le voyait dans les yeux et réactions de tous, sauf dans ceux de N'Douma et Dalcaer. Mais il voyait plus de doute que d'accusations qui seraient sans fondement au vu de ce qu'ils savaient. Il continua dans son rôle, sans se préoccuper des possibles regards accusateurs de ses deux camarades, prêt à se défendre et à jouer l'incompréhension s'ils l'interpellaient.

Sur son épaule, son noir corbeau restait immobile et silencieux, comme si lui aussi était touché par la disparition de la petite fille. Il finit toutefois par s'ébrouer et croassa, comme pour mettre fin à la torpeur du groupe.

- Partir ! Partir ! Partir !

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Destruction de mort-vivant (x4) (x2)
Niveau 1 : Frayeur, armure de mage, rayon affaiblissant
Divin
Niveau 0 : Convocation de symbole sacré (x2), langue mordue
Niveau 1 : Soins légers, vigueur mineure, détection des morts-vivants

écrit par: N'Djouma Dimanche 21 Décembre 2014 à 22h15

Le repaire semblait totalement nettoyer, seul nous manquait l’objet de nos recherches. Autant dire qu’il nous manquait donc le plus important. Ce fut toutefois avec un intense sentiment de satisfaction que nous pouvions enfin libérer la quinzaine d’esclaves enfermés dans les sous-sols.

-Par Tempus, je ne l’ai jamais vu comme ça. Il nous aurait dit vrai depuis le début ?

Je parlais, je grommelais plus pour moi-même sur l’attitude de Malphax. Je n’avais jamais cru son histoire d’infiltration de la secte afin de la démanteler. Je ne comprenais pas la moitié des choses sur son sujet mais j’avais été sur d’une chose, il n’était pas claire. Je devais en tout cas reconnaitre qu’il ne nous avait jamais fait défaut et que je lui devais beaucoup en termes de soin. C’est bien simple, sans lui je ne serais certainement plus de ce monde, peut-être même qu’aucun de nous ne serait encore de ce monde.
Quel qu’ait été mon opinion sur lui, il avait prouvé qu’il était de notre côté. Le voir toutefois se précipité vers la cage avec des gestes de réconforts pour les prisonnier m’estomaquât. Ce n’était pas notre Malphax, il n’avait jamais montré beaucoup de sympathie pour le sauvetage des prisonniers et ne s’en était jamais vraiment caché. Le voir tel que je le voyais actuellement semblait bien me montrer que je connaissais vraiment mal le personnage. Il aurait fait fondre le cœur de n’importe quelle vieille rombière qui l’aurait regardé glissé quelques mots à la plus jeune de la prisonnière en la prenant délicatement par l’épaule. ¤ Bordel, qu’est ce qui s’est passé !!!¤

Incrédule, je vis la jeune fille s’effondrer. Les cris, l’affolement des autres prisonniers, le regard inquiet et surpris de Malphax. Tout semblait se bousculer et aller trop vite, trop vite pour que j’arrive à réellement comprendre que quelque chose clochait. Oui, il y avait un truc qui ne semblait pas en phase, le sourire de Malphax trop amical, la jeune fille moins soulagé que les autres, quelque chose d’infime chez elle ou notre nécromancien qui ne me plaisait pas mais quoi ??
Je dégageais la jeune fille du passage pour l’installer légèrement à l’écart. J’avais connu des esclaves en plus mauvais état et je ne m’expliquais pas sa mort, aucune trace de piqure visible et même si mon instinct me criait que Malphax n’était pas claire dans cette histoire je n’avais aucune hypothèse sur les causes de cette mort. Le nécromant avait mis la main sur des fioles de poisons mais je le regardais à ce moment-là et il n’aurait pas pu le faire sans que je le voie pas plus que sans laisser de trace. Quant à la magie, j’avais vu un certain nombre de sortilèges lancés ces derniers temps et ils avaient tous nécessités invocations ou gestuelles, on ne tuait pas sur un simple contact. De plus, pourquoi aurait-il tué cette gamine ? Ça n’avait aucun sens !

Je ne pouvais toutefois pas me défaire de l’impression que sa surprise était fausse, que son attitude était fausse, il savait qu’elle allait mourir mais je ne comprenais ni comment, ni pourquoi. La confiance que je commençais à avoir pour Malphax vola en éclat, avec elle, ma confiance envers les autres se fragilisât également. Je les regardais d’un autre œil et comme dans l’arène, je me rendis compte qu’un compagnon d’arme d’un jour pouvait devenir l’ennemi de demain. Dans la vie, on ne pouvait compter que sur son Dieu, son arme et le bras qui la tenait.

-Dors petite, je ne sais ni qui tu étais, ni d’où tu venais, je ne peux même pas te promettre que tu seras un jour vengé mais tu es morte libre et c’est déjà beaucoup.

Me retournant vers les autres et fixant le nécromant je continuais.

-Oui, tu as raison, on ne peut pas s’attarder trop longtemps, il faut que les prisonniers se restaurent, qu’on trouve ce damné truc et qu’on escorte tout ce petit monde à l’abri avant d’avoir un autre accident.

écrit par: Arzhaelig Lundi 22 Décembre 2014 à 16h50

S’il avait vu quoi que ce soit, Arzhaelig aurait perdu le contrôle, relâchant toute sa puissance sur le nécromancien, incantant, plongeant sa lame de cristal dans son ventre pour en déchirer les entrailles et se repaitre de sa douleur avant de le soigner pour que dure son supplice et qu’il puisse souffrir encore, les entrailles fuyant ses mains coupables, et le blesser encore et encore jusqu’à ce que sa raison soit brisée comme du verre en tant d’éclats que rien ne pourrait plus jamais la rassembler …

Rien n’aurait pu excuser le meurtre de cet enfant qui aurait pu rendre une raison de vivre à ce père qui en avait déjà perdu une, cette mort inutile, dans tous les cas, pure geste de mal …

Mais le barde n’avait rien vu et s’il avait toujours eu des doutes sur Malphax, il ne pouvait pas le désigner coupable de la mort de la petite et ne pouvait plus que partager la détresse de l’homme resté à l’étage.

- Nous ne pourrons jamais te ramener les tiens mon ami mais nous les vengerons … ou nous mourrons à notre tour de ne pas y parvenir. Si je ne peux pas m’engager pour les autres, je le peux pour moi-même, je te le jure …

N’Djouma exprimait des doutes que le barde ne se permettrait pas. Il devrait passer par la Main, ne serait-ce que pour en informer les Maîtres, peut-être pour demander l’aide d’une Sentinelle dont il avait pris le rôle dans cette mission plus martiale que celles auxquelles il était habitué. Il préférait manier le verbe que la lame, en cela il était bien plus compétent, l’exercice le protégeait autant de pareil drame la plupart du temps …

- Nous devrons les escorter, tu as raison N’Djouma ou je ne donne pas cher de leur peau. Nous sommes à la Bataille des Ossements, il n’y a que la mort ici … nous les aurions libéré pour rien. Nous devrons emporter assez de nourriture et d’eau pour les nourrir tous tout au long du voyage et nous organiser en caravane.

Autant il comprenait cette envie de quitter les lieux au plus vite, autant il était persuadé que la précipitation ne serait qu’une erreur de plus, les amenant tous à une mort certaine.

- Il faudra que nous prenions soin des défunts … Il est hors de question de les laisser ici aux bons soins de la Liche quand elle viendra voir ce que nous avons fait de son repère. Ils méritent au moins un bucher funéraire. Dalcaer, pouvez-vous vous charger de cela ?

Après avoir donné ses conseils pour organiser le voyage qui les attendait, il invita ses compagnons à se mettre à la recherche de la cache, profitant, pour sa part, d’un enchantement lui permettant de trouver les chambres secrètes.

écrit par: Metzli Arnesen Lundi 22 Décembre 2014 à 19h02

Affaiblie, Metzli n'était pas pleinement attentive, aussi ne remarqua-t-elle rien des agissements de Malphax. Quand bien même aurait-elle aperçu quelque chose, il était peu probable qu'elle ait deviné la vérité : au fil de leurs mésaventures, elle en était venue à considérer le nécromancien comme un membre à part entière de leur petit groupe. Certes, au début, il ne lui inspirait que méfiance et, maintenant encore, elle ne le trouvait pas vraiment sympathique. Mais force était de constater qu'il les avait fidèlement aidé, leur prodiguant conseils et soins quand c'était nécessaire. Et pour toutes ces raisons, la jeune ensorceleuse avait fini par lui faire confiance.

Elle ne remarqua donc qu'une fillette qui s'effondrait, probablement victime de malnutrition et des mauvais traitements que lui avaient infligés les cultistes. Elle s'approcha du père de l'enfant et posa sa main sur son épaule:

- Puisse-t-elle reposer en paix. Sa mort ne restera pas impunie...

Les voies des dieux sont parfois impénétrable et la mort de l'enfant n'avait aucun sens aux yeux de Metzli. Mais un endroit tel que ce repaire, qu'est-ce qui avait encore du sens?

Tandis qu'Arzhaelig donnait ses instructions (dont celle d'incinérer les morts, qui lui tenait fort à cœur), la jeune femme se mit observer une étrange ceinture qu'ils avaient découverte en fouillant le tumulus. Peut-être ses connaissances lui permettraient-elles d'en percer les mystères... Elle envisageait ensuite de partir à la recherche de la mystérieuse salle secrète dans laquelle était conservé le phylactère de Silax.

Metzli utilise "Art de la magie" pour essayer d'en savoir plus sur la ceinture.

Ensuite, "fouille" dans les différentes pièces pour essayer de trouver le passage secret.

écrit par: Valend Lundi 29 Décembre 2014 à 11h52

Dalcaer s'occupa des morts à la demande d'Arzhaelig, le rituel dura une dizaine de minutes pour chacun des morts. Le prêtre fit creuser des tombes adjacentes pour Gabrielle et la gamine de façon à que la guerrière puisse guider la petite fille dans ce nouveau voyage qu'était le leur. Quand aux corps qui avaient été saignés et profanés par Zheltyr ainsi que les cadavres de la salle de torture de l'entrée de la crypte Dalcaer préféra les brûler dans une des salles aux murs en pierre. Déplacer tous ces cadavres ne fut pas chose facile, sauf pour Malphax bien-sûr. Mais une fois les morts pouvant reposer en paix tout le monde se mit à la tâche pour trouver des cachettes et pièces secrètes, même les esclaves participèrent à la tâche.

C'est ainsi qu'ils ne mirent pas longtemps à passer au peigne fin la totalité de la surface de la crypte. Ils ne trouvèrent pas de pièce secrète mais au lieu de cela un mur qui semblait en pierre dans la chambre de Zheltyr n'était rien d'autre qu'une plaque en bois, coulissant, imitant la pierre. Sans aucun effort N'Djouma réussit à faire glisser le panneau en bois laissant place à une cachette assez grande pour le coffre qu'elle contenait.

Il n'y avait aucun doute si le phylactère était bien dans la crypte c'était sans doute là dedans qu'il se trouvait.
Après plusieurs minutes passés à essayer de déceler des pièges sur la structure du coffre ils arrivèrent tous à la conclusion qu'il pouvait être ouvert sans danger. Cependant le coffre incrusté dans la pierre aux moyens certainement magiques ne pourrait pas être transporté, il fallait l'ouvrir sur place.
Arzhaelig s’apprêtait à ouvrir le coffre quand Metzli qui avait lancé son sort de détection magique le somma de s'arrêter.

La ceinture semblait magique et l'aura de transmutation qui irradiait d'elle était l'oeuvre d'un magicien extrêmement doué. C'était un objet certainement puissant mais qui pouvait aussi s’avérer dangereux, l'intensité modérée de l'école de transmutation qui en irradiait était la preuve.
Mais ce ne fut pas tout, ce qui l'avait alarmée c'était l'aura qui irradiait du coffre, bien que personne ait pu remarquer quoi que ce soit le coffre semblait protégé par un piège magique. Et l'aura semblait encore plus puissante que celle de la ceinture mais du même type et cela ne pouvait être que mauvais présage pour celui qui ouvrirait le coffre.

A ce moment là, quelqu'un sortit d'entre les lignes des esclaves entassés derrière les aventuriers. C'était le père des jumelles.

-Laissez-moi faire j'ai tout perdu si je peux vous aider à tuer cette vermine en risquant ma vie je suis prêt à le faire!!

Arzhaelig et ses compagnons devaient choisir se risquerait-ils à ouvrir le coffre ou laisseraient-ils ce père désespéré risquer sa vie à leur place.

écrit par: Arzhaelig Lundi 29 Décembre 2014 à 13h42

Etait-ce la tristesse du ritual funéraire, l’envie de quitter les lieux au plus vite ou quoi que ce soit d’autre ayant pu mettre à mal la prudence habituelle du barde, il faillit bien ne jamais avoir l’occasion de tenir sa promesse de vengeance … Il remercia Metzli, le cœur battant la chamade, conscient qu’elle lui sauvait la vie …

Ils étaient tellement proches du but ! Fallait-il que celui-ci leur soit inaccessible ? La proposition du père sonna comme la meilleure de celles qu’ils auraient pu recevoir mais n’en était pas moins inconcevable. L’homme mourrait, c’était certain et il y avait déjà eu trop de morts dans ces murs… Le laisser faire sans réagir c’eut été en porter la responsabilité et se couvrir les mains du sang du malheureux. Il appelait certainement la mort de toutes ses forces, il aurait fait de même et c’était peut-être, dans son esprit, la mort la plus logique, la meilleure mais Arzhaelig ne pouvait pas s’y résoudre s’il existait un autre moyen.

- Eorn, nous apprécions tous ton sacrifice mais s’il est possible de l’éviter, nous le devons. Rien ne nous dit que le piège sera désactivé par ton geste et que ta mort ne sera pas inutile.

Le barde avait une autre idée. Mauvaise, qu’il regrettait déjà, mais une idée qui pourrait éviter cette mort inutile. Il avait pensé forcer un cultiste, quel qu’il soit, comme une opportunité d’expier ses péchés, à l’ouvrir pour eux, mais ils les avaient tous tué… et pensant à ce mort œuvrant pour eux, il imagina un squelette se charger du coffre sous l’ordre de Malphax. Il se maudissait d’avoir été capable de formuler cette idée dans son esprit mais … si elle permettait de sauver une vie ?

Une fois encore, pour éviter de partager sa ‘solution’ aux villageois qui auraient été bien incapables de comprendre, il manipula le fil de cuivre de sa ceinture pour communiquer par l’esprit avec ses compagnons.

¤ Je déteste déjà cette idée … mais si Malphax était capable de forcer un mort-vivant à ouvrir le coffre à notre place ? Nous serions là pour intervenir si quoi que ce soit arrivait de fâcheux mais à notre différence ces créatures sont immunisés contre nombre de sortilèges. Ne serait-ce pas là une bonne occasion pour lui de nous montrer de quelle manière son école de magie peut être utile ? S'il lui faut plus de temps, comme je le pense, pour préparer ce sortilège, on peut justifier vouloir y réfléchir et prendre le temps d'un repos bien mérité avant de prendre la route. ¤

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 31 Décembre 2014 à 18h46

Bien qu'épuisée, Metzli n'avait pas perdu toutes ses capacités. Son observation attentive de la ceinture lui permit d'en savoir un peu plus sur l'objet, à défaut de pouvoir l'identifier précisément, et surtout de détecter un puissant piège qui aurait pu coûter la vie à Arzhaelig. Ce n'était qu'au dernier moment qu'elle avait pris conscience de la menace et prévenu le barde du danger qu'il encourrait. La jeune femme était soulagée d'être intervenue à temps, évitant ainsi une mort inutile. Qui plus est, la mort de quelqu'un qui était devenu cher à ses yeux...

Elle renchérit ensuite aux propos d'Arzhaelig concernant la proposition d'Eorn:

- Eorn, ton courage t'honore mais nous devons nous efforcer de préserver chaque vie. Je comprends que tu aies perdu le goût de vivre mais tu es toujours là, vivant, et tu as sans doute encore un rôle à jouer ici bas, que cela soit à nos côtés ou quand tu auras regagné ta communauté. Tu es courageux et c'est une rare vertu... Tu pourras sans doute être plus utile aux tiens qu'en te sacrifiant inutilement aujourd'hui.

La jolie ensorceleuse comprenait le désarroi du malheureux père de famille mais elle s'efforçait de le réconforter de son mieux. Elle était néanmoins convaincue du bien-fondé de son discours : s'il était vivant, il le devait certainement en partie à la bénédiction de Tymora et celle-ci avait peut-être d'autres desseins pour lui. Elle répondit ensuite à la proposition de son compagnon :

[- Cela semble être la meilleure solution, en effet. De toute manière, nous ne pouvons pas reprendre la route dès maintenant. Nous avons tous besoin de repos pour panser nos blessures et récupérer notre vitalité en matière de magie. Nous avons eu de la chance pour le trajet que nous avons effectué jusqu'ici mais rien ne dit qu'il en sera de même pour le retour : la route sera longue et dangereuse...]

S'exprimant à nouveau à voix haute, elle ajouta :

- Arzhaelig, Malphax, vous pourrez peut-être en apprendre plus que moi à propos de cette ceinture. C'est un objet magique puissant, lié à l'école de transmutation. Il pourrait être dangereux de l'enfiler sans en savoir à plus à son sujet...

Ce disant, elle tendit la ceinture en direction de ses compagnons.

écrit par: Malphax Samedi 03 Janvier 2015 à 12h28

Arrêté à temps par l'avertissement de Metzli, le barde évita sans doute le pire. Leurs investigations les avaient menés à ce coffre, dissimulé derrière un faux mur de la chambre du vampirien, maintenant vidée de tous les corps qui pendaient à son plafond. Le phylactère se trouvait certainement dedans et visiblement, il n'était pas dénué de protection.

Malphax accueillit favorablement la proposition du père de ses deux petites victimes bien qu'il n'en montrât rien. Il se doutait que ses compagnons n’accepteraient pas le sacrifice de l'homme et ce doute fut confirmé par les paroles d'Arzhaelig puis de Metzli.

¤Dommage.¤

La voix du ménestrel résonna de nouveau, mais sans cette fois passer par les oreilles du magicien. La proposition du barde le surprenait quelque peu, lui qui lors de leur rencontre semblait le plus prompt à le tuer et à condamner la nécromancie, voilà qu'il lui demandait d'utiliser un mort-vivant pour ouvrir le coffre.

¤Eh bien... tu détestes déjà cette idée mais est prêt à y avoir recours... Finalement je te connais assez mal Arzhaelig...¤

Sur cette pensée il regarda les ailes de son camarade.

¤Vraiment très mal...¤

Après que les esprits sussent échauffés lors de leur rencontre, le nécromancien l'avait catalogué – un peu trop vite semble-t-il – comme profondément contre la nécromancie, plus proche d'un paladin aveuglé par de niais idéaux de bonté et de justice que d'un personnage capable d'user de tous les moyens à sa disposition pour parvenir à ses objectifs.

[- Je pourrais effectivement invoquer un squelette, créature la plus apte à ouvrir un coffre parmi celles que je peux appeler, mais comme tu l'as dit, je ne pourrais le faire que demain, après une bonne nuit de repos. Prenons nos quartiers dans la crypte le temps d'une nuit. Demain matin nous récupérerons le phylactère puis regagnerons Bulborp.]

Une fois la question réglée, la jeune ensorceleuse lui tendit à lui et au barde la ceinture magique trouvé, espérant qu'ils trouvent son utilité. Malphax prit l'objet entre ses mains pour mieux l'observer et mobilisa ses connaissances pour en reconnaître les particularités. S'il n'y parvenait pas il pourrait toujours attendre le lendemain pour user du sort de détection de magie, mais il doutait d'en apprendre plus que Metzli par ce moyen.

Cela fait, les aventuriers se répartir les objets et bien précieux trouvés dans le culte. Nemethar récupéra deux coffres et les remplis des livres du cultes partagés avec ses compagnons. Il récupéra aussi son premier bâton qu'il avait laissé adosser à un mur de la crypte et le rangea dans son chariot, de même que les coffres. Pour finir, son ancienne dague quitta son sac à dos pour rejoindre l'un des coffres.

L'heure de manger arrivée, il finit sa dernière ration de survie qu'il compléta avec quelques vivres piqués dans les réserves des nécromants-cultistes. Réserves qu'il faudrait sans doute piller pour revenir à Bulborp avec toutes les inutiles bouches à nourrir des esclaves.

Son repas avalé, le nécromancien entama la lecture du précieux ouvrage de nécromancie récupéré dans la bibliothèque de Silax. Il s'agissait d'un regroupement de papyrus ancien qui, à première vue, portait sur des récits tout aussi ancien, des prophéties sibyllines et décrivait divers sorts issus des arcanes noires. Tout excité par la masse de connaissances que cela représentait, Malphax se plongea avec avidité dans le manuscrit. Seul la fatigue lui fit stopper sa lecture. Il se coucha avec la promesse de reprendre au plus tôt sa lecture et de s'intéresser de plus près au grimoire de Malakias récupéré par Arzhaelig.

Le lendemain matin, après une nuit calme seulement interrompue par sa discrète prière de minuit, il dut cette fois chercher l'intégralité de son repas dans les provisions du culte de la mort. Il s'installa par la suite confortablement dans l'une des chambres pour mémoriser ses sorts. Feuilletant son lourd répertoire de sortilèges profane, il apprit ceux auxquels il pensait avoir recours pour le voyage de retour et pour identifier les différents objets magiques en sa possession et en celle du groupe.

Il s'intéressa tout d'abord à son nouveau bâton, objet puissant dont les sorts qu'il contenait ne lui étaient pas encore révélés. Il fouilla dans les autres chambres du culte dans l'espoir de trouver des indications, son ancien propriétaire avait peut-être noté ses propriétés dans un journal. Puis son attention se porta sur les différents poisons du doppelganger, qu'il étudia à l'aide du manuel des poisons.

Avant de rejoindre ses camarades pour ouvrir le coffre, il nota quelques éléments dans son journal dans sa langue codé pour inscrire ses avancés.

Quand vint l'heure de récupérer le phylactère, il se présenta dans la chambre de Zheltyr avec ses compagnons, sans la présence des prisonniers. Il resta le plus loin possible du coffre et entama l’incantation lui permettant d'appeler à lui le squelette qui l'ouvrirait.

Malphax utilise connaissance pour reconnaître le pouvoir de la ceinture et du bâton. Si c'est utile il lance détection de magie sur l'un et sur l'autre le lendemain. De même si c'est utile, il lance détection du poison pour reconnaître les différents poisons du doppelganger. Il fouille les chambres du culte pour trouver des indications sur son bâton. Puis il invoque un squelette de taille M à qui il ordonne d'ouvrir le coffre.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

écrit par: N'Djouma Samedi 03 Janvier 2015 à 17h52

Je m’étais joint aux autres pour rechercher la planque ou devait, on l’espérait, se trouver ce fameux phylactère. On découvrit finalement une cloison coulissante donnant accès à un coffre de belle facture. Je n’avais eu aucun mal à ouvrir la cloison mais s’attaquer au coffre était une autre histoire, je n’avais aucun talent de voleur et j’aurais été bien en peine de crocheter une serrure.

De plus, ce coffre était sans nul doute piégé, en tout cas, je l’imaginais. On l’avait examiné sous tous les angles et c’est la petite Metzli qui arrêta Arzhaelig au moment où il s’apprêtait à l’ouvrir. Ils nous avaient paru visiblement dépourvus de piège mécanique ou de serrure alambiquée mais notre ensorceleuse l’avait découvert entouré d’une aura du plus mauvais augure. Si piège il y avait, celui-ci était magique et probablement capable de pulvériser le profanateur.

-Et j’imagine qu’aucun d’entre vous ne possède la capacité d’annuler un sortilège de protection ou de ce genre de chose ?

Il ni avait nul dépits dans ma voix, simplement un regret. Ne connaissant moi-même pas grand-chose à la magie je ne me serais pas permis de fustiger un seul de mes compagnons. Sans eux, j’aurais d’ailleurs ouvert ce coffre pour mourir sans savoir comment.

-Le diable soit de la magie et de mon ignorance dans cet art. J’ai parfois l’impression de souffrir d’un handicap et ça ne me plait pas beaucoup. Et je n’ai pas l’intention de laisser quelqu’un se faire pulvériser à ma place.

Je lançais un regard d’avertissement en direction du candidat au suicide. Metzli à raison, les villageois auront besoin de toi pour reconstruire ce qu’ils ont perdu. Tout homme peut avoir une deuxième chance et j’espère que tu profiteras de celle-ci comme j’en profite moi-même.

Pour moi, c’était bien sur la fin de ma vie de gladiateur pour celle d’homme libre. Je n’avais certes pas perdu de proche mais ce n’étais le sujet actuellement.
Il semblait donc que nous allions devoir attendre le lendemain, ça me laissait le temps de rassembler mes affaires récupérer dans les chariots. Je replaçais le Kukri par la dague de meilleure qualité et gardais mon armure en peau de requin. La cuirasse était plus encombrantes et entravait mes mouvement, de plus, j’espérais pouvoir la revendre un bon prix au village.
J’aurais aimé me débarrasser de mon épée maudite, j’avais des armes autrement plus efficaces et je tentais donc de laisser celle-ci dans une pièce inoccupée. ¤ Ça m’étonnerait que ce soit si facile mais bon. Sinon, je vais devoir demander à Dalcaer si lui ou son temple pourront m’en débarrasser.¤

écrit par: Valend Mardi 06 Janvier 2015 à 17h32

PARCHEMIN

Donc Malphax n'arrive pas à trouver des indices sur le bâton cependant on y cherchant bien il trouve une inscription dans une langue inconnue le long du manche. Les lettres semblent briller dans la pénombre. (Personne n'arrive à lire ce qui est marqué dessus il faudrait un moyen magique pour le déchiffrer.)

Invocation de squelette réussie celui-ci ouvre le coffre sans problème. Un rayon vert émeraude surgit cependant de la serrure du coffre et réduit à poussière le mort-vivant.

Pour les poisons Malphax réussit à apprendre la nature de 2 fioles :

Jet de dés [fixe]

1d20 = 14 = 14

+5 Artisanat Alchimie/raté

Jet de dés [fixe]

1d20 = 15 = 15

+5 Artisanat Alchimie/réussi (Fluide cervical de charognard rampant)
type : contact, DD 13, effet initial : paralysie, prix : 200po, catégorie : toxine, effet secondaire : rien S'il touche la victime ce fluide la paralyse 2d6 minutes aucun moyen de l’éviter.

Jet de dés [fixe]

1d20 = 19 = 19

+5 Artisanat Alchimie/réussi
(poison d'araignée velue)
type : blessure, DD 17, effet initial : 1d3 DEX, prix : 300po, catégorie : venin, effet secondaire : désorientation

Jet de dés [fixe]

1d20 = 14 = 14

+5 Artisanat Alchimie/raté

Jet de dés [fixe]

1d20 = 13 = 13

+5 Artisanat Alchimie/raté

Malphax reconnaît un mot déclencheur (action libre) : Elfe fantôme (

) contient le sort cécité/surdité. Il s'agit d'un bâton de stockage de sort.

Arzhaelig avait eu raison de laisser faire Malphax. Quand le magicien noir fut enfin prêt, le lendemain, tout le monde put contempler Malphax à l'oeuvre, grâce à sa magie perfide il réussit à invoquer une créature non morte sous forme d'un simple squelette. La créature semblait totalement soumise aux pouvoirs du nécromant, comme une marionnette Malphax la fit se diriger vers le coffre que le squelette ouvrit sans problème. Comme l'avait pressenti Metzli l'ouverture du coffre enclencha le piège magique dissimulé dans la serrure du coffre réduisant en poussière le mort vivant.

Dalcaer n'avait pas voulu assister au spectacle et avait préféré se tenir à l'écart avec N'Djouma, le prêtre avait garanti au guerrier qu'il pourrait le débarrasser de cet objet une fois rentrés au temple. Ce serait cependant beaucoup plus difficile pour lui de soigner Metzli mais il préféra ne pas en parler à l'ensorceleuse laissant pour seul confident le guerrier, en effet l'état de Metzli était grave et d'après ce qu'il en savait il doutait d'arriver au village à temps pour lui prodiguer les soins et ils avaient déjà perdu une journée...

Arzhaelig s'approcha du coffre pour l'examiner, il trouva à l'intérieur un médaillon en forme de soleil en or massif avec un rubis incrusté en son milieu. La chaîne était faite aussi en or.

Il leur fallait décider quoi faire maintenant, les villageois les attendaient à l'extérieur de la crypte, ils avaient transporté dans les chariots assez de provisions pour le voyage.

écrit par: Arzhaelig Vendredi 09 Janvier 2015 à 23h48

Le barde marchait pieds nus dans une forêt dont il ne perdrait jamais le souvenir, effleurant à peine le sol de profiter de ses ailes nouvellement apparues. Il savait que juste derrière le bosquet, il trouverait la clairière qui borde un lac d’argent sous des étoiles qui brillaient comme jamais et une lune pleine, rieuse, témoin silencieuse de son escapade. Il la sentait toute proche, tremblant au simple souvenir du contact de ses doigts … et se réveilla sur la couche froide de la chambre d’un des cultistes qu’ils avaient tué la veille…

Buvant une longue gorgée d’eau de sa gourde, il remercia Séluné d’avoir préservé ses songes tant l’endroit comme la situation ne se prêtaient absolument pas aux souvenirs heureux.

La soirée de la veille avait été si éprouvante qu’il s’était effondré dans un sommeil profond, d’une traite, profitant des derniers effets de sa Berceuse pour voir ses blessures physiques complètement guéries. Il avait largement puisé dans ses réserves magiques et même si à la base l’idée ne l’enthousiasmait pas, cet élément faisait de même partie des raisons pour lesquelles il avait considéré préférable de passer une nuit sur place. Ils étaient en pleine Bataille des Ossements, un lieu où il n’était pas bon être surpris par la nuit, moins encore quand il s’agissait de mener des villageois en caravane.

Le petit matin accueillit alors la mise en œuvre du plan qu’il avait lui-même proposé par l’invocation de ce squelette qui pourrait ouvrir à leur place le coffre et souffrir de l’enchantement qui le protégeait. Arzhaelig avait insisté pour être présent lorsque Malphax incanterait. Même s’il honnissait tout ce qui concernait la Non-Mort, il s’était persuadé qu’il s’agissait de tout autre chose que de relever un mort et que c’était bien acceptable si le sortilège était à même de sauver un homme.

Arzhaelig utilise ses lunettes de Vision Magique

Attentif et ouvert aux perturbations de la Toile, il regarda le coffre s’ouvrir sous les doigts de l’amas d’os animé par la seule volonté du Nécromancien … et le Rayon Vert le réduire en poussière. Toujours concentré sur ce que ses yeux n’auraient pu voir, il détailla le contenu du coffre. Enfin ils connaitraient l’objet choisi comme phylactère et pourraient le détruire, c’était une grande victoire contre le Culte de la Mort, malgré tout.

Arzha profite de l'occasion pour regarder tous les objets qui n'ont pas encore été identifiés et prend toutes les précautions possibles pour ne pas le toucher directement.

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 10 Janvier 2015 à 19h38

D'habitude enjouée, Metzli se réveilla d'humeur maussade. La jeune femme espérait, contre toute attente, qu'une bonne nuit de sommeil chasserait les effets de la morsure de Zelthyr. Force était de constater qu'il n'en était rien : si l'ensorceleuse sentait qu'elle pouvait à nouveau user de la puissance magique qui parcourait son corps, ce sentiment extrêmement désagréable d'incomplétude l'habitait encore. Son état n'avait pas empiré mais il ne s'était pas amélioré non plus...

Metzli était quelque peu démotivée. Elle ne regrettait rien : en observant les anciens prisonniers se préparer pour le départ, elle se dit à nouveau que son sacrifice n'avait pas été vain. Mais l'ensorceleuse se demanda comment elle réagirait si, au cours de la suite de leur périple, elle se trouvait confrontée à un autre vampirien ou à toute autre créature similaire. Prendrait-elle autant de risques que face à Zelthyr? Elle n'en était pas sûre... Elle pourrait sans doute vivre plus ou moins normalement dans son état actuel mais si d'autres créatures lui infligeaient des blessures similaires, elle doutait de pouvoir mener une existence normale.

L'espace d'un instant, elle songea à la suite des événements. La suite immédiate, ce serait bien évidemment de trouver le phylactère puis de ramener les prisonniers à Bulborp. Mais après cela? Ne serait-il pas temps pour elle de rentrer chez elle? De retrouver enfin son père adoré, Théodus? Cette option, elle l'avait longtemps repoussée mais, sa blessure la poussait à l'envisager sérieusement : quoi de mieux pour apaiser ce vide qu'une vie paisible, sans souci? Néanmoins, la jolie jeune femme avait aussi fort envie découvrir le quartier général de cette association nommée la "Main des Mystères" et sa curiosité la poussait à poursuivre sa route en cette direction. Indécise, Metzli se dit qu'ils avaient plusieurs jours de route à parcourir avant de regagner le village, un laps de temps suffisant que pour pouvoir arrêter sa décision.

Chassant momentanément ces considérations de son esprit, elle caressa Tzotzil qu'elle avait enfin pu retrouver. Le contact avec son familier lui apporta un réconfort certain. Tandis que N'Djouma et Dalcaer s'écartaient, elle suivit Malphax et l'observa tandis qu'il œuvrait à l'animation d'un squelette, comme l'avait suggéré Arzhaelig. Elle fut impressionnée par le savoir-faire du magicien, tout en étant profondément dégoûtée par le résultat de ses efforts. Quoi qu'il en soit, la jeune amnienne fut satisfaite en constatant que le coffre était ouvert, sans que la moindre vie ait été sacrifiée.

Metzli remarqua immédiatement le médaillon qui trônait dans le coffre. Elle fut tentée de le saisir pour le contempler mais elle se ravisa aussitôt, se souvenant de N'Djouma et de son épée maudite. Qui savait quelle puissance maléfique pouvait émaner d'un tel objet?

Elle remarqua qu'Arzhaelig évitait lui aussi tout contact avec l'objet. Le barde enfila d'étranges lunettes pour observer le contenu du coffre. Sans doute s'essayait-il à en savoir plus sur l'objet qu'il contenait... La jeune femme décida de faire de même en mettant en pratique les connaissances qu'elle avait acquises au cours de sa brève existence.

Metzli utilise "Art de la magie" et/ou "Connaissance des mystères" afin d'en savoir plus sur le médaillon (sans le toucher)

écrit par: N'Djouma Dimanche 11 Janvier 2015 à 15h46

Je pris le temps de jeter un œil sur les différents ouvrages trouvés dans le repaire. J’étais de plus en plus curieux de comprendre comment l’art de la magie pouvait s’exercer mais mes rapides lectures me firent comprendre qu’il me faudrait bénéficier des services d’un maitre pour pouvoir m’ouvrir à ce qu’on appelait la toile.
Si mon laniste m’avait appris à lire et m’avait donné une éducation honorable pour un simple combattant de l’arène, il ne m’avait pas initié à quelque chose d’aussi subtil. Il me faudrait donc prendre mon mal en patiente et probablement trouver de quoi payer un magicien capable de m’enseigner ce qu’il savait. C’est donc en rêvant de combat et de magie entremêlé que je passais la nuit.

Si le matin n’avait pas arrangé grand-chose, il avait permis à malphax d’étudier son grimoire afin de réanimer un mort vivant capable de faire le sale boulot. Je ne goutais guère ce genre d’art mais je devais reconnaitre que cela permis de gagner une vie, le mort vivant ne dura pas longtemps de toute façon. J’étais donc resté à l’écart, remarquant l’air toujours pâle et fatiguer de Metzli ainsi que l’air préoccupé de Dalcaer à son encontre. Celui-ci m’ayant rassuré sur mon cas je me permis d elui demander discrètement.

-Vous pensez que Metzli peut devenir une chose comme l’était votre frère ? Je ne pensais pas que c’était si facilement transmissible ? Si la petite ne semble pas beaucoup mieux il ne me semble pas que son était ait empiré.

Il ne m’avait encore jamais traversé l’esprit que Metzli pouvait devenir un vampire à son tour. Pour ce que j’en savais Zheltyr n’était lui-même qu’un vampire de second ordre et non pas un maitre buveur de sang et de ce fait, je pensais qu’il n’était pas lui-même capable d’infecter d’autres humains. Si j’étais dans l’erreur, notre petite ensorceleuse pouvait le payer très cher d’autant plus que nous n’étions même pas encore partis.

écrit par: Valend Vendredi 16 Janvier 2015 à 14h36

PARCHEMIN

La vision magique et le test d'art de la magie de Metzli permettent de savoir que l’amulette est très puissante et qu'elle possède plusieurs auras 2 mineures et une aura plus puissante. Il est certain qu'il s'agit d'un objet très puissant d'ailleurs il irradie une lumière bleuté sur huit pieds autour de lui.

-Aura illusion mineure
-Aura nécromancie mineure
-Aura nécromancie forte

L'Etude d'Arzhaelig et de Metzli leur permit de comprendre un peu mieux la nature de l'objet. Il s'agissait certes d'un objet puissant mais ils ne pouvaient pas être certains qu'il s'agisse du phylactère, une chose était sure cette chose irradiait le mal et avait été façonnée par un puissant mage.

Avant qu'ils aient décidé quoi faire du talisman quelque chose comme un nuage de vapeur commença à se former près du coffre. peu à peu la fumée commença à prendre une forme humanoïde.
on aurait dit la silhouette d'un homme de frêle constitution habillé d'un manteau en peau d'ours. Il avait à sa main un bâton noueux et portait la même amulette qu'ils avaient trouvé dans le coffre. Le signe le plus important était un tatouage en forme d'araignée sur le cuir chevelu de l'homme.

Finalement l'image se fit de plus en plus nette jusqu'à sembler réelle et en les fixant d'un regard mauvais commença à faire mine de parler sans qu'aucun son cohérent puisse être entendu. Cependant dans leur crâne des paroles semblaient résonner et parler à chacun d'entre eux comme si l'homme pouvait communiquer avec eux.

Metzli :

-Je vois à travers toi ensorceleuse, ton sang est puissant mais la maladie te corrompt, jamais tu ne retrouveras le morceau d'âme que Zheltyr t'a arraché. Seulement moi peux encore faire quelque chose pour toi et si tu ne me crois pas regarde le prêtre gnome, il n'est même pas sûr de pouvoir te guérir.
D'ailleurs, je voudrais t'informer de la capture de ton père par mes assassins, ils ont mis la main sur lui à Athkatla et il sera bientôt en mon pouvoir.
Mais tu peux encore changer le cours des événements et te sauver toi et ton père.
Amène moi amulette à Borcolline un de mes hommes t'attendra à la taverne du Pèlerin près de l'enclave Thayenne. Il s’appelle Vesper, si d'ici 10 jours l'amulette n'est pas en sa possession ton père mourra ou peut-être qu'il rejoindra mes rangs sous une forme un peu plus éternelle...
Si tu travailles bien Vesper te dira où on retient ton père et te délivrera du mal qui te corrompt, bonne chance.

N'Djouma :

Bonjour guerrier, Je sens en toi une force inexploitée. Je sais que tu te sens inutile et que tes talents de guerrier te semblent futiles face à l'immense pouvoir de la toile.
Rejoins moi, apporte moi cette amulette qui m'est chère et je te récompenserai. Tu seras plus puissant que tu n'aurais pu l'imaginer dans tes rêves les plus fous, les magiciens se plieront devant toi et les guerriers te supplieront de les épargner. Je peux te donner tout ça en contrepartie je veux juste que tu m'apportes cette amulette à Borcolline, trouve un certain Vesper et montre lui mon amulette, il saura te récompenser, bonne chance guerrier.

Malphax :

Salutations magicien des ténèbres, je connais ton attirance pour la magie de mort. J'ai constaté que tu as pu lire quelques uns de mes sorts, dans le livre de Malakias. Je constate que ton pouvoir est bien plus grand que celui de mon vieil apprenti, tes capacités me surpassent mais tu as besoin d'un maître qui puisse te montrer la voie du pouvoir.
Je peux partager ma puissance avec toi si tu m'aides à récupérer cette amulette, récupère-là par tous les moyens et amène-là à Vesper dans Borcolline. Il s'agit d'un de mes sous-fifres, il te suffira de l'accompagner dans l'enclave Thayenne avec l'amulette et tu seras en sécurité là-bas. Je saurai me montrer grandement reconnaissant avec toi si tu réussis, bonne chance magicien.

Arzhaelig :

Je t'aperçois frêle humain, je vois en toi une puissance qui grandit chaque jour, ton sang magique à un grand potentiel cependant il sera aussi celui qui t'apportera la mort d'ici peu.
Je suis au courant de ton histoire et de ton héritage, depuis un certain temps je t'étudie déjà. Si tu veux savoir comment éviter la dégénérescence que comporte ton héritage porte mon amulette il te guidera jusqu'à Vesper il te donnera des indications pour éviter que ton héritage ancestral prenne le dessus et te détruise. Sinon je crains que tu ne vives plus d'un an car le flux vital de ton sang humain ne peut résister à la puissance de ton sang féerique qui prend peu à peu le dessus, il te sera fatal sans le rituel nécessaire à équilibrer tes deux natures.

Les mots qu'ils entendaient dans leurs têtes semblaient dire la vérité il aurait été difficile de croire le contraire.

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 17 Janvier 2015 à 23h56

Metzli fut surprise par l'apparition soudaine du thayen. La jeune femme fut profondément ébranlée par son discours : le magicien rouge semblait avoir connaissance de tous ses états d'âme et de ses pires craintes.

Son inquiétude par rapport à la blessure que lui avait infligé Zelthyr tout d'abord. Le mystérieux thayen lui avait annoncé que Dalcaer ne pourrait rien faire pour elle, même une fois de retour à Bulborp. Pire encore, il avait insinué que le prêtre gnome en était conscient et qu'il ne lui avait rien dit. La jeune prit au sérieux les propos de son interlocuteur : Dalcaer n'avait pas toujours fait preuve de franchise avec ses compagnons, comme en témoignait son silence à propos de Zlethyr... Il était donc possible qu'il n'ait pas joué franc jeu avec la jolie ensorceleuse en ne lui annonçant pas que sa blessure était incurable. Néanmoins, Metzli s'était préparée à cette éventualité : même si cela lui fendait le cœur, elle avait accepté son sort, si c'était là le prix à payer pour libérer des innocents tout en affaiblissant une liche maléfique...

La jeune femme avait par contre reçu comme un coup de poignard les nouvelles concernant son père. Son sang se glaça et elle sentit de la sueur froide perler sur son front.

Thedor était sa seule famille, l'une des seules personnes à qui elle avait eu le temps de s'attacher : son père représentait son roc, un point d'ancrage sur lequel elle savait pouvoir toujours compter, même après ses erreurs de jeunesse. Metzli n'avait jamais cessé d'envisager de retourner un jour à Athkatla pour l'y retrouver et pour y mener une vie plus ou moins normale à ses côtés.

Le magicien rouge avait-il réussi à s'emparer de son père? Elle ne pouvait en être sûre car Thedor était un ancien aventurier expérimenté... mais, d'un autre côté, le thayen devait être puissant, très puissant, pour pouvoir apparaître comme cela parmi eux et pour avoir réuni en si peu de temps des informations à son sujet. Qui plus est, Thedor était connu à Athkatla, surtout parmi ceux qui usaient de magie : le trouver n'aurait posé aucun problème. Les propos du magicien lui semblaient donc malheureusement crédibles.

Laisser mourir son père, sans rien faire, n'était pas envisageable. Metzli s'en voudrait toute sa vie et ne s'en remettrait jamais. L'ensorceleuse était prête à tout pour empêcher que cela ne se produise pas, y compris à remettre un puissant artefact à un magicien dont elle ne savait rien mais qui avait tout l'air d'être aussi machiavélique que maléfique. Perturbée et hésitante, elle essaya de lui répondre mentalement :

[- Vous... vous avez enlevé mon père... qui n'avait rien à voir avec cette affaire... Quelle sorte de monstre êtes-vous donc?]

Elle refréna son inquiétude et sa colère, de crainte que son interlocuteur ne s'en prenne à Thedor. La jeune femme qu'elle était lorsqu'elle avait quitté Athkatla aurait simplement fondu en larmes et aurait supplié le magicien rouge de relâcher son père mais l'aventurière qu'elle était devenue savait que cela ne servirait rien. Tant bien que mal, elle essaya de se montrer pragmatique:

[- Si vous détenez mon père, je suis prête à faire ce que vous demandez... Mais comment puis-je savoir que vous le détenez vraiment? Et comment puis-je être certaine que vous le libérerez si je vous apporte l'amulette? Quelles garanties m'apportez-vous?]

Dans l'esprit de Metzli, ce genre d'individu était capable de tout, y compris de s'emparer de l'artefact et de faire tout de même tuer son père. Ce qui constituerait le pire des scénarios...

écrit par: Arzhaelig Lundi 19 Janvier 2015 à 16h14

Les lunettes chaussées sur le bout de son nez, Arzhaelig avait cligné des yeux en percevant la puissance des auras de l’amulette. C’est objet était un concentré de mal, c’était évident … avec ce qu’il fallait d’illusion pour le camoufler, ou pire …

Quand il entendit le message du Magicien Rouge, son visage se crispa, en proie à des sentiments contradictoires particulièrement déplaisants. Les premiers étaient emprunts de crédulité : le message correspondait tellement à ses propres craintes que d’y trouver une réponse aurait pu passer pour une bénédiction, une chance même ! Se pouvait-il que cet homme ait la solution à une question qu’il ne se posait lui-même que dans ses plus grands moments de doute ? Le dragon qu’ils avaient croisé la veille l’avait suivi depuis son entrée dans la Main des Mystères, il pouvait très bien ne pas être le seul.

C’est alors qu’il regarda ses compagnons et leur absence de réaction immédiate, comme si eux aussi recevaient leur propre invitation. Le barde luttait contre l’envie de tous les abattre pour profiter seul de l’avantage de l’amulette, pour assurer sa survie et qu’il ne disparaisse pas sous la puissance de son propre sang ! Et il vainquit dans son combat interne. La crédulité laissa place à la suspicion et celle-ci à une colère sourde. Que pouvait-il donc leur promettre ?

Le Thayen pouvait-il l’entendre en retour ou ne s’agissait-il qu’une utilisation à sens unique des émotions de chacun d’eux ? Quoi qu’il en soit, la créature devait être puissante pour réussir à s’immiscer dans son esprit pour y construire ce massage … assez pour la craindre … ses barrières étaient puissantes et il ne s’était pas ouvert à pareille lecture.

[Qui donc a pu te parler de mon histoire ? Personne ne la connait. Nul n’a pu t’en informer. Ce que tu prétends savoir m’appartient et à personne d’autre ! Tant que tu y es à fouiller mon esprit, si tel bien le cas, fais quelques recherches sur l’année dernière et dis-moi ce que tu en penses …]

Personne ne connaissait son passé qui ne lui était revenu qu’à l’instant de sa métamorphose. Tous ceux qui avait la moindre connaissance de son sang singulier pensait –comme lui d’ailleurs- que c’était le fruit de son expérience unique dans le bois de l’Orée, pas un héritage qu’il ne comprenait pas vraiment de n’avoir perçu que quelques flash d’aïeux disparus depuis longtemps.

- Il s’agit bien d’un objet puissant … que nous ferions mieux de détruire au plus vite et en tous cas de ne jamais le rendre à Silax … Peux-tu m’y aider N’Djouma ?

D’un geste du menton, le barde désigna le Magicien. Mettre un nom sur l’individu devrait l’aider …
Et si l’apparition disait vrai, ça n’enlevait rien à la puissance d’un objet qu’il se refusait rendre à son maître maléfique. Ça ne pouvait être… Il doutait être capable d’influencer ses compagnons par une simple suspicion et craignait, en premier lieu, que Malphax ne tente d’ajouter l’objet magique à son attirail, préférant ne pas penser à ce qu’il pourrait lui offrir.

¤ Désolé mon ami, mais je ne peux prendre aucun risque … la vie de trop d’innocents dépend de nous. ¤

Arzhaelig utilise son pouvoir de demi-fée de Charme-Personne (DD16) contre N’Djouma (DD16)

écrit par: N'Djouma Lundi 19 Janvier 2015 à 22h11

¤Tu seras plus puissant que tu n'aurais pu l'imaginer dans tes rêves les plus fous, les magiciens se plieront devant toi et les guerriers te supplieront de les épargner. ¤

Les paroles raisonnèrent dans ma tête pendant de nombreuses secondes. Je pouvais sans mal m’imaginer la scène. N’avais-je pas été éduqué pour être adulé dans l’arène. N’était-ce pas là la consécration suprême pour un combattant tel que moi. Finalement, ne me proposait on pas d’être un nouveau champion craint de tous, adoré par tous. Le plus puissant guerrier de l’Ouest si ce n’est de toutes les terres connues.
La question d’Arzhaelig finit par me sortir de mon état de transe éveillé. Je m’ébrouais afin de retrouver mes esprits.

-Détruire quoi Ah oui….l’amulette. J’ai vu une espèce de mage. Vous l’avez vu aussi ?

Je commençais à réaliser qu’il c’était passé quelque chose mais que ce quelque chose n’avait peut-être pas été le même pour tout le monde. Je lançais un regard suspicieux à Malphax car si je voyais bien un gars doubler tout le monde pour son seul intérêt, c’était bien lui. Lui avait on fait les mêmes promesses qu’a moi ? Sans aucun doute, certainement.

Qu’en était-il de moi-même ? Je pouvais gagner un maître en magie qui semblait puissant. D’un autre coté, de ma courte vie, j’avais eu deux promesses. Celle d’Azram voulant faire de moi un Dieu de l’arène mais j’en avais découvert le prix trop élevé et enfin, elle du jolie cul d’Isandre et là encore, le prix en avait été trop élevé. En y réfléchissant gueule d’ange, Malakias et Zheltyr avaient payés le prix fort avant même de passer l’arme à gauche.
Le gars d’en face ne semblait pas commode et je n’étais pas du genre à obéir au doigt et à l’œil d’autant plus que j’avais une conception bien tranché du bien et du mal. Si ce type était silax, il était clairement de l’autre côté de la barrière. Si ce n’était pas lui, il semblait vouloir l’amulette pour lui-même et là encore, ça semblait franchement du mauvais côté de la barrière.
Plus j’y réfléchissais, plus il me semblait que cette amulette devait être détruite car avec sa destruction, un petit bout du mal de ce monde serait détruit et ça, c’était quelque chose que je comprenais.

-Et on peut le détruire comment ce truc ?

Tout ceci m’avait remmené quelques jours en arrières lors de notre rencontre avec ce vieillard prêt du pont.

-D’ailleurs, on ne devait pas trouver le journal de silax ? C’est ce que nous avait dit Iskaujir. Et si on a trouvé l’amulette, je n’ai pas souvenir qu’on ait trouvé de journal.

écrit par: Malphax Mardi 20 Janvier 2015 à 11h05

Malphax fut surpris quand ses compagnons sortirent du coffre non pas un livre mais une sorte d'amulette. « L'étoile de bronze » leur avait parlé du journal de Silax et non pas d'un talisman en or. Ce n'était donc pas le phylactère qu'ils détenaient en leurs mains ? S'il ne s'agissait point de la relique de la liche, il devait tout de même être précieux à ses yeux pour que l'objet soit aussi bien camouflé et protégé. Ce sentiment ne se trouva que confirmé par l'apparition de fumée.

La voix, qui ne devait être autre que celle de Silax, résonna dans la tête de Nemethar, faisant de ce dernier son interlocuteur privilégié, du moins le croyait-il. Ses paroles n'étaient que mensonges mais le nécromancien les voyait comme véridiques. Oui, il était plus fort que Malakias... non... celui-ci maniait des sorts plus puissants que les siens...

¤Ça ne veut rien dire ! Je suis le plus puissant ! Il est mort, je suis vivant ! Sans des sorts aussi puissants, je reste plus fort que lui ! Quand je saurais manier de tel sortilège, rien ne m’arrêtera ! RIEN !!!¤

Malphax écouta silencieusement la liche. Il voulait faire de lui son nouvel apprenti prodige... Il fallait simplement lui rendre son bien... Au fond de lui, le magicien reconnaissait le mensonge : Il avait trahi Silax, et celui-ci se vengerait tout de même. Mais une sorte de voile obscurcissait son esprit, l’empêchant de discerner la vérité.

Il ne répondit rien au maître du culte laissant planer le doute sur son choix. Sa volonté finit néanmoins par reprendre le dessus et détermina sa décision. Son but était le pouvoir et la connaissance. Être le nouvel apprenti de la ruine lui donnerait ce qu'il désirait, mais il y parviendrait plus facilement en volant la liche qu'en la servant. Il avait déjà effectué ce raisonnement la première fois, et il le suivit encore. Aucune réponse ne parvint au nuage de fumée, mais intérieurement, Nemethar était déterminé. Ce désintéressant de la discussion, il se concentra sur le sortilège permettant l'exploit de lui parler, de connaître ses motivations et de se déclencher au moment où le bien quittait le coffre.

Malphax tente de reconnaitre le sort de Silax.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

écrit par: Metzli Arnesen Mercredi 21 Janvier 2015 à 14h32

Metzli était concentrée sur l'image du magicien, dans l'attente d'une réponse de sa part, lorsqu'elle entendit Arzhaelig suggérer à N'Djouma de détruire l'amulette.

A ses yeux, c'était tout simplement inacceptable : si le thayen (ou qui qu'il soit) avait bien capturé son père, une telle attitude condamnait Thedor à une mort certaine. N'Djouma avait vu lui aussi le mystérieux magicien et il était probable que ce soit également le cas de ses autres compagnons... mais que leur avait-il dit? Leur avait-il aussi parlé de son père ou les avait-il menacé d'autres représailles s'ils ne lui remettaient l'objet de sa convoitise?

¤ Je ne peux pas les laisser faire, je ne peux pas laisser mourir papa sans rien faire...¤

La jeune femme réagit vivement, presque en criant en direction de Dalcaer, de N'Djouma et d'Arzhaelig:

- Oui, je l'ai vu moi aussi! Et je ne l'ai que trop bien entendu! Il déclare pouvoir me soigner de la blessure que m'a infligée Zelthyr, ce dont vous ne seriez pas capable, Dalcaer... mais surtout il affirme s'être emparé de mon père et menace de le tuer si on ne lui remet pas l'amulette! Je ne suis pas totalement sûre qu'il l'ait capturé mais il semblait fort bien informé quant à ma vie et ses menaces m'ont parues crédibles...

La jolie ensorceleuse poursuivit, plus clame mais plus déterminée que jamais:

- Je ne sais pas ce qu'il vous a raconté mais je ne suis pas prête à détruire la seule chance de sauver mon père. Il est hors de question de détruire cette amulette tant que nous n'en savons pas plus sur ses desseins...

Il fallait qu'elle parvienne à les convaincre car elle n'avait ni la puissance requise ni la volonté d'affronter ses compagnons...

Si nécessaire, Metzli utilise "diplomatie" pour essayer de convaincre ses compagnons de ne pas détruire l'amulette.

écrit par: Arzhaelig Mercredi 21 Janvier 2015 à 23h27

Ce fut donc Metzli qui succomba aux fausses promesses de l'apparition ... Ni le guerrier qui rêvait pourtant d'être plus, ni Malphax et ce maître tout désigné auprès duquel il aurait pu apprendre bien plus sereinement que dans la suspicion permanente qu'il subirait en la compagnie ...

Il fallut que ce soit Metzli et finalement c'était bien compréhensible. L'attaque du Vampirien lui avait arraché un morceau de son âme, c'était bien plus qu'un risque hypothétique d'une mort un an plus tard.

¤ Qui sait où nous en serons dans un an? Combien de chance de mourir d'ici là? ¤

- Metzli... Comment Silax aurait-il pu savoir ce qui a nous est arrivé et les pouvoirs présumés de Dalcaer quand lui-même n'en sait rien ? Mais, surtout, comment aurait-il pu connaître ... ton père? Il m'a parlé de même de mon "héritage". Je suis le seul à en connaitre la moindre bribe.

Pour Arzhaelig c'était une évidence, il n'avait pas même besoin de se convaincre lui-même. Ce n'était pas un mensonge, c'était son sentiment le plus profond. Il fallait qu'elle le comprenne !

- C'est un sortilège, rien d'autre ... utilisant nos craintes les plus secrètes et les utilisant contre nous pour rapprocher un objet de son maître et ... c'est tout. Si Dalcaer ne peut rien pour toi, ni lui ni sa foi, nous pourrons toujours tenter de rejoindre la Main.

Esvele n'était plus des leurs, le barde en pleurait la disparition à chaque fois qu'il y pensait, mais il restait peut-être quelqu'un disposant d'un pouvoir suffisant? Ou au moins un objet magique qui en conserve le pouvoir? Là, il n'avait aucune certitude, il espérait profondément que ses prochains rêves soient moins doux et qu'ils profitent d'une nouvelle rencontre oniriques. Pour la rassurer pour peu que ce soit possible ...

Diplomatie sur Metzli et ses autres compagnons si nécessaire +13

écrit par: Valend Samedi 31 Janvier 2015 à 12h52

PARCHEMIN

Arzhaelig charme de personne sur N'Djouma DD 16
N'Djouma [12:10:04] <@valend> !1d20-1
[12:10:04] <%Trex> valend lance 1d20-1 et fait 10 (total: 9)
N'djouma est charmé et trouve l'idée de détruire l’amulette trop bien

Malphax comprend qu'il ne s'agit pas d'un sort.

Metzli diplomatie sur Arzha [12:15:59] <@valend> !1d20+9
[12:16:00] <%Trex> valend lance 1d20+9 et fait 1 (total: 10) / raté

Arzha diplomatie sur Metzli : [12:18:39] <@valend> !1d20+13
[12:18:40] <%Trex> valend lance 1d20+13 et fait 4 (total: 17)/l'emporte sur Metzli

Celle-ci semble convaincue par Arzha qu'il s'agit d'une tromperie.

(N'Djouma cherchera à détruire l'objet de toute façon vu qu'Arzha y tient toujours)

Talisman animé : Tente de sauter sur le cou d'Arzha :

- 80cm / 7.5 = DD10
[12:39:56] <@valend> !1d20+5
[12:39:57] <%Trex> valend lance 1d20+5 et fait 12 (total: 17)/réussi

Talisman tente de s'agripper à Arzha : test de lutte échoue /collier tombe au sol.

Arzhaelig réussit tant bien que mal à imposer sa volonté au groupe grâce à sa magie et à sa maîtrise du verbe. Il était clair à tout le monde que cet objet ne devait pas être rendu à son propriétaire et qu'il devait être détruit.
Même Malphax avait compris qu'il s'agissait de paroles en l'air pour perturber l'ensemble du groupe, ce qui était par contre étrange c'était le fait qu'il ne parvint à déceler aucun sort ayant servi de moyen de communication entre Silax et eux. A croire que l'objet avait volonté propre...
Volonté propre, ces mots lui firent comprendre qu'en fait il s'agissait d'un objet animé, mais quand il comprit la chose il fut trop tard...

Déjà l'objet avait subi une sorte de métamorphose et la chaîne qui le reliait au médaillon s'était séparée pour en former deux sortes de ressorts ou pattes. Profitant de l'étonnement général le talisman utilisa ces deux extrémités pour se propulser sur le cou du barde.
La créature fit un saut prodigieux et arriva à hauteur du cou du barde, heureusement la taille de celle-ci aida le barde à s'en débarrasser d'un revers de main et le fit voltiger au sol ou l'objet se réceptionna sur ses deux appendices.

Arzhaelig venait d'échapper à une vie de servitude car l'amulette était destinée à prendre le contrôle de celui qui ouvrirait le coffre. Mais le problème ne s'arrêta pas là car au lieu de fuir l'objet resta sur place les défiant comme l'aurait fait une vipère acculée.

D'autres images envahirent leurs crânes, faisant prendre à l'amulette l’apparence de monstres de toutes sortes, hélas ils avaient compris le stratagème et cela ne semblait plus aussi convaincant que l'image du mage qui leur avait parlé mentalement...

L'amulette se trouve à 2 mètres de vous elle n'est pas bien costaude vous la détruirez sans problème, vous pouvez poster comme si c'était fait.

écrit par: Arzhaelig Lundi 02 Février 2015 à 11h11

Metzli s’était montrée convaincante, elle était presque parvenue à faire douter le barde du bienfondé de son idée. Se pouvait-il qu’il condamne le père de la jeune ensorceleuse ? Que son influence sur le N’Djouma ne signe son arrêt de mort ? Chaque Pouvoir s’accompagne d’une terrible responsabilité sur son utilisation. De quoi relativiser la recherche absolue de toujours plus de Puissance…

Le jeu d’influence sur le guerrier avait ajouté la couche de certitude nécessaire pour qu’il ne flanche pas les quelques secondes nécessaires à ce que l’objet animé ne se révèle, le rassurant pour de bon. Les dieux ne les avaient pas encore abandonnés.

- Frappe N’Djouma ! Frappe !

Par contre, jamais au grand jamais, Arzhaelig n’avait douté être face à un tel objet et avait bien failli en être la victime, triste ironie alors qu’en tête il invitait ses compagnons à y prendre garde ! Il regarda le charmé d’un geste briser l’amulette transformée et retourna toute son attention sur Metzli à la recherche des signes de son ressenti sur le déroulement de cette poignée de secondes trop fortes émotionnellement après tellement d’horreur.

L’objet aurait-il pu briser son voile d’amnésie ? Il ne le saurait jamais mais refusait de penser que l’utilisation des pensées profondes puisse apporter quoi que ce soit de positif. Il ne pouvait pas l’accepter, c’était un véritable viole de ce qu’ils avaient de plus secret, de plus sacré. Mauvais. Inacceptable.

- Je suis désolé que cette chose ait pu te donner un faux espoir … J’espère que tu comprends que les risques pour ton père étaient tout aussi illusoires.

Se tournant ensuite vers Malphax, bien curieux de la fausse promesse qu’il avait pu recevoir et à laquelle il n’avait pas répondu non plus, il prolongea la question de N’Djouma qui avait directement précédé l’attaque : - « As-tu trouvé une référence à cette amulette dans le livre de sorts de Silax ? »

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 03 Février 2015 à 15h32

Persuadée que son père était aux mains du sorcier rouge, Metzli avait tenté de convaincre Arzhaelig et ses autres compagnons d'abandonner leur projet de destruction de l'amulette.

Ses arguments lui paraissaient des plus sensés mais ceux que le barde déploya étaient plus fins et plus pertinents encore que les siens. La jeune femme prit conscience qu'il n'y avait qu'une chance infime que quiconque s'en soit pris à son père dans un délai aussi bref. Par ailleurs, le fait que l'apparition ait adapté son discours aux craintes de chacun d'entre eux allait dans le même sens : ses déclarations ne recelaient probablement pas le moindre fond de vérité et sans doute était-ce là l'effet d'une puissante magie. Metzli changea donc radicalement d'opinion, comprenant à quel point l'objet pouvait être dangereux en les poussant à se diviser. Elle en était désormais convaincue pour en avoir été la principale victime : il fallait détruire l'amulette.

- Tu as raison, Arzh', je me suis laissée bernée par les promesses illusoires de l'apparition. Cette amulette ne nous apportera que du malheur si nous la conservons trop longtemps en notre possession. Détruis-la, N'Djouma...

L'amulette détruite, Metzli se tint prête pour le départ. Elle espérait regagner Bulborp sans encombre et le plus rapidement possible car sa blessure la fatiguait et ce lieu lui rappelait sans cesse les horreurs commises par les cultistes. Bien que Dalcaer ne l'ait pas détrompée quant aux déclarations de l'apparition, la jolie ensorceleuse conservait également un mince espoir : celui de pouvoir être guérie une fois arrivée au temple de Bulborp...

écrit par: N'Djouma Jeudi 05 Février 2015 à 18h23

Les révélations de Metzli firent vaciller ma volonté. Apprendre que son père était peut être aux mains de cette étrange apparition et que la destruction de l’amulette pouvait entrainer sa mort me troublait énormément. J’avais toujours eu l’intention de protéger l’ensorceleuse au maximum et n’ayant que très peu connu mon père moi-même, j’aurais eu mauvaise grâce à ne pas lui venir en aide.
J’étais donc prêt à me ranger à son avis quand Arzhaelig intervint et dire qu’il fut convainquant aurait été un euphémisme. Jamais je ne l’avais vu avec le verbe si haut et il réduisit en cendre le moindre de mes doutes. Il ne pouvait qu’avoir raison d’autant plus que la magie et les sortilèges n’avaient aucuns secrets pour lui. Tout cela était faux et cela aurait probablement été évident pour moi si j’avais moi-même suivit des cours de sorcellerie.

Il ni avait donc pas à lambiner, je ne savais pas comment mais c’était donc l’amulette qui tentait de nous abuser. Il fallait la détruire au plus vite mais l’artefact avait visiblement un autre avis. Le calme à peine revenu et alors que tout le monde semblait d’accord je ne puis cacher ma surprise en voyant la chose se tortiller toute seule et tenter de s’agripper au cou d’Arzhaelig qui réussit in extrémis à le jeter au sol.

-Par les Dieux, mais c’est quoi cette chose ? Sa vie ?

Stimuler par les paroles de mes compagnons, je dégainais mon épée pour faucher cette chose au sol, une chose qui semblait se déformer et prendre des formes différentes. L’amulette fut fracassée par le choc de la lourde lame qui la projeta contre un mur.

-Ben, ce n’est pas plus solide que ça un phylactère ? J’aurais pensé qu’un tel objet était protégé, quoique d’une certaine manière, il s’est bien défendu pour un médaillon. En tout cas, une belle façon de revenir à son propriétaire si on se fait avoir. Je vais tout de même jeter un coup d’œil dans le coffre pour vérifier qu’il ni a pas un double fond ou quelque chose comme ça.

Avant d’examiner à nouveau le coffre, je ramassais les restes de l’amulette et les tendait en direction d’Arzhaelig. Je ne voulais rien négliger et même si l’objet semblait mis hors d’état de nuire, je ne trouvais pas prudent de le laisser ici.

-On pourrait aussi remmener ce truc au temple, une bénédiction ou quelque chose de ce genre est peut être nécessaire, non ?

écrit par: Malphax Samedi 07 Février 2015 à 10h56

Les mensonges irradiant de l'apparition n'eurent plus de prise sur le nécromancien, ni bientôt sur plus personne dans la pièce. Metzli fut visiblement la plus touchée, croyant que son père se trouvait aux mains de Silax. C'était donc cela l'argument pour la faire vaciller ? Quelle faiblesse ! Nemethar lui reconnaissait un certain talent pour l'art de la magie, mais elle venait de lui démontrer qu'elle demeurait du côté des agneaux et moutons et non des loups de son monde.

¤Trop jeune. Trop fragile. Peu d'être le temps l'endurcira... ou la mort.¤

Derrière son visage impassible et froid, il eut un petit rictus intérieur, puis son attention se focalisa autre part. L'illusion qui venait tout juste de lui parler ne provenait pas d'un sort, Malphax en était certain, mais alors d'où venait-elle ? La réponse lui vint bien vite à l'esprit, mais cependant trop tard : un objet animé. Malheureusement, il sautait déjà droit sur le cou du barde, mais échoua dans sa tentative de se refermer sur sa gorge. Réagissant promptement le groupe profita de son échec pour le supprimer par intermédiaire de N'Djouma. De sa voix froide comme la mort, le mage noir expliqua de quoi il retournait.

- C'était un objet animé... il dispose de sa volonté propre, c'est lui qui a dû projeter les illusions. Il n'y a que mensonge, Silax ne doit même pas être informé de notre venue, à moins que la destruction de l'objet ne lui soit reportée par un quelconque moyen magique.

Écoutant la question d'Arzhaelig, il y répondit calmement, profitant de l'erreur du barde concernant le livre de sort, qu'il détenait toujours en sa possession, sûrement jalousement.

- Je n'ai pour l'instant feuilleté que certains livres de la bibliothèque de Silax et aucune mention du pendentif. En ce qui concerne le grimoire donné à Malakias, je n'ai pas encore pu y toucher, tu l'as gardé...

Peut-être sans le vouloir, le magicien venait d'accentuer la dernière partie de sa réponse, comme voulant rappeler ses prétentions sur l'ouvrage.

- Mais je l’étudierais attentivement sur le chemin de retour. Je suggère de ne pas nous attarder plus que de raison en ces lieux. Si vous ne voyez rien d'autre à accomplir ici, partons.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

écrit par: Valend Mercredi 11 Février 2015 à 10h51

Date : 25 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Abords de bataille des ossements.
Temps : ensoleillé
Moment : midi

Le groupe emprunta la voie de la sortie de la crypte sans rencontrer plus d'encombres. Ils avaient fait littéralement le ménage et porté un coup à l'organisation de la liche connue sous le nom de Silax.

Ils avaient maintenant plusieurs informations capitales au sujet de leur ennemi et même un objet qui devait être le phylactère du puissant nécromancien.
En effet, même s'ils n'avaient pas encore partagé toutes les informations que leur avait donné l'amulette, ils avaient tous le nom et la situation d'un contact qui pourrait leur apprendre encore plus sur le culte Vesper de Borcolline qui semblait être un agent Thayen travaillant pour le compte de la liche. Ils avaient aussi des informations sur une branche de l'organisation qui agirait près de la tour de Durlag

Darel, toujours à la mine sombre, ainsi qu'Eorn les attendaient à l'extérieur avec les habitants de Bulborp et les esclaves du hameau, humain et gnome, de Ravkin, village situé à quelques kilomètres de la Tour de Durlag.
A la vue des aventuriers, les anciens esclaves firent à l’unisson une ovation et acclamation bruyante et enthousiaste en l'honneur de leurs libérateurs.

Dalcaer prît la parole haut et fort pour réconforter les parents et amis des victimes qui avaient décédé en particulier les deux jumelles de Darel. Il ponctua le fait qu'ils avaient porté un coup au cœur même de l'organisation maléfique de Silax et qu'ils ne s’arrêteraient pas là. Ils porteraient de l'aide au village de Ravkin et à ses citoyens pour éradiquer cette menace esclavagiste d'une fois pour toutes.
Il finalisa son discours en remerciant les quatre aventuriers pour leur aide précieuse et en rappelant la mort de Gabrielle qui avait donné sa vie pour cette cause.
Il précisa aussi qu'il apporterait de l'aide aux familles de Bulborp qui avaient souffert de la captivité et qu'il aiderait les aventuriers économiquement pour qu'ils raccompagnent les familles de Ravkin à leur village.

Pour l'heure il fallait prendre direction de Bulborp, les villageois avaient déjà chargé la totalité des vivres dans les deux chariots. Ils avaient aussi sur les ordres de Malphax rempli un coffre avec les babioles et livres qu'il désirait garder auprès de lui dans l'un des chariots. les chevaux avaient été nourris et attelés et la caravane était prête à partir.

Les hommes les plus solides voyageraient à pied et les vieillards, enfants et les femmes dans les chariots. Ce serait un voyage difficile de traverser cette région hostile avec des villageois affaiblis, cibles de choix pour les créatures de la région.
Le voyage durerait deux jours et une nuit jusqu'à Bulborp, le convoi se mit en route sans plus tarder...

Donc il faudra impérativement faire une halte pour passer la nuit je considère que vous avez 5 heures de voyage de jour, la nuit de repos de 8 heures et 8 heures de voyage jusqu'à Bulborp. Vous avez deux chariots avec 7 femmes, 3 vieillards, 4 enfants à l'intérieur. Marchant à côté des chariots 4 hommes sans armure ni entrainement particulier mais armés.

Voila en gros votre convoi, Chariot A (4 femmes et 4 enfants) Chariot B (3 femmes et 3 vieillards) les hommes à pied sont Darel( épée longue)), Eorn(Epée courte), Melvin (hache d'armes), et Lucius( faux). Vous pouvez assigner les 4 hommes comme vous voulez à la garde des chariots et même pour l'halte de nuit si vous voulez leur faire faire les gardes. Le chariot contenant le coffre de Malphax c'est le chariot B. Le chariot A est devant. Il me faudra vos positions et assignations de préférence de chariots en cas de rencontres. discutez-en dan le hrp ^^

ps : Pour l'instant o va direction du passage de l'Accessible ne vous avancez pas plus loin dans les détails, ce morceau du voyage durera 4 heures.

écrit par: Arzhaelig Vendredi 13 Février 2015 à 15h41

L’étiquette de héro déplaisait à Arzhaelig. Il y avait eu trop de morts, sans même penser à Gabrielle, leur compagne d’aventure, juste ceux qui dont le corps avait été le terrain de jeu d’esprits malades et les victimes du vampirien qui, lentement, s’étaient vidés de leur fluide vital dans une vasque...

La survie d’une des fillettes lui aurait permis de l’accepter, comme un signe d’espoir dans ce monde de poussière d’os et de sang mais son fil tenu avait été brisé et avec lui, un morceau d’âme du Barde. Ils avaient sauvé les survivants qui se partageaient depuis les chariots dans leur caravane improvisée et leurs rares sourires, après avoir tant enduré, forçait le respect autant que de leur rendre mais il restait un voile qui ne se lèverait qu’après nombre de bonnes nouvelles … ou la destruction complète du culte.

Il fallait que ce premier voyage jusqu’à Bulborp se passe bien, c’était la première étape. Même s’il n’avait jamais dû penser à la protection d’une caravane, un peu de bon sens devrait faire l’affaire pour un voyage de deux jours, une juste répartition de ce qui leur restait de forces vives devrait suffire :

- Je vous propose de nous répartir tout du long du convoi. Nous sommes en territoire hostile, je ne vous cacherai pas ma hâte de quitter cet endroit sinistre … Pour ma part, je commencerais à l’avant, peut-être avec Dalcaer si cela lui convient et je vous propose que N’Djouma coordonne l’arrière-garde comme la position la plus critique. Pour la nuit, nous compterons chacun sur un villageois pour qu’aucun n’ait à veiller seul.

Sans vraiment y avoir réfléchi donc et si ça convenait à chacun, Arzhaelig commencerait le voyage en tête, avec au moins Dalcaer et qui le souhaiterait. Assez proche du premier chariot qui abritait les enfants auxquels, lors des pauses indispensables, il apporterait une attention particulière.
Si le hasard voulut qu’il trouve de quoi les réaliser, il profiterait de l’une ou l’autre pour tailler des galoubets, petites flutes à une main, voir des pipeaux, dont il aurait plaisir à apprendre les rudiments si l’un ou l’autre enfant y trouvait plaisir. Pour leur changer les idées après une telle expérience, considérant que chercher à être silencieux avec deux chariots serait complètement futile.

Il profiterait aussi de ses ailes nouvellement apparues pour voir loin devant quand le terrain ne le permettait pas au sol puis continuerait de prendre soin d’Hemnir, la chienne aux poils argentés de Gabrielle dont il prit soin, craignant que l’animal ne se laisse mourir sur sa tombe et, finalement, pour converser avec chacun de ses compagnons pour savoir ce qu’ils comptaient faire pour la suite. Plus que les menaces extérieures, il avait peur pour la psyché des anciens prisonniers et que le désespoir ne frappe l’un d’eux avec tous les risques que représentait leur entreprise.

- Metzli ? Prendras-tu soin de la monture de Gabrielle ? Si elle pouvait te permettre de t’économiser de quelques forces, elle t’en laisserait autant pour l’usage de ton Art.

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 13 Février 2015 à 21h06

Souriante, Metzli salua les anciens prisonniers et leur promit de les ramener chez eux. Elle avait payé un lourd tribut pour leur rendre la liberté mais, en contemplant ces visages heureux, elle se dit une nouvelle fois que son sacrifice en valait la peine. Elle était néanmoins impatiente de quitter les lieux et elle se mit rapidement à harnacher sa jument. Tandis qu'elle était occupée, elle entendit Arzhaelig lui proposer de prendre en charge la monture de Gabrielle. La jeune ensorceleuse accepta immédiatement son offre :

- Oui, je m'en occuperai avec soin. Une deuxième monture pourrait m'être utile pour transporter mon matériel. Et je me vois mal abandonner ou revendre ce brave animal, auquel Gabrielle semblait tant tenir...

Ce disant, elle s'approcha de l'animal dont il était question et se mit à flatter son encolure. Elle murmura à son oreille:

- Gabrielle ne reviendra pas, Janisson. Mais ne t'inquiète pas, je vais bien m'occuper de toi.

La jeune femme songea un instant à la guerrière qui avait partagé leurs peines quelques jours durant avant de périr sous leurs yeux. Elle chérirait son souvenir, tout comme elle entretenait celui de Gerrawyn, ce compagnon tombé en Cormyr.

Chassant ces sombres pensées, Metzli répartit ensuite son matériel dans les fontes accrochées aux flancs de ses deux chevaux. Une fois qu'ils seraient arrivés à Bulbrop, elle envisageait d'acheter une selle de bât et une corde, de manière à pouvoir accrocher Janisson à la selle de sa jument mais, pour l'heure, il fallait se contenter de ce dont elle disposait. Elle déclara au barde, en joignant le geste à la parole:

- Je vais accrocher les rênes de Janisson à l'arrière de ton chariot, si cela ne te dérange pas. Je chevaucherai derrière toi ou à tes côtés pour le rassurer...

La jeune femme caressa son familier avant d'enfourcher sa propre monture, heureuse de retrouver leur présence réconfortante. Comme elle l'avait annoncé, elle se positionna derrière le chariot du barde, non loin de l'ancienne monture de Gabrielle. Avant de partir, elle interpella son compatriote amnien :

- N'Djouma, j'ai remarqué que tu observais attentivement objets magiques et la magie à l'oeuvre dans l'antre de Silax. Si tu le souhaites, je peux te donner quelques petites explications qui pourraient t'intéresser.

Metzli s'était attachée à ce fidèle guerrier. Elle ne connaissait pas grand chose de sa vie mais elle avait pu constater sa valeur et sa droiture au cours de leurs aventures. Ce serait en plaisir que de lui enseigner une petite partie de ce qu'elle avait appris et surtout cela ferait passer le temps plus vite. La jolie ensorceleuse savait qu'elle allait devoir affronter le morne paysage de la Bataille des Ossements pendant plusieurs lieues et elle souhaitait se changer quelque peu les idées...

Metzli, à cheval, se positionne entre les deux chariots.

écrit par: Malphax Dimanche 15 Février 2015 à 17h01

En remontant les marches de la crypte pour atteindre la fraîcheur de l'extérieur, Malphax songea à ses choix et à son avenir. Trahir la liche pour lui voler ses secrets plutôt que de suivre son enseignement... Un choix judicieux pour l'instant au vu des biens récupérés. Le repaire de Silax avait été nettoyer relativement facilement, jetant à bas tous ses occupants, dont un doppelganger et un vampirien au prix de quelques blessures légères seulement. Du moins sur ça personne, mais le nécromancien ne se souciait aucunement d'autrui. Il ne se souciait de ses camarades qu'en terme de ressources, de moyens de parvenir à ses fins. En cela, il jugeait les pertes acceptables.

L'avenir maintenant. La tour de Durlag... un lieu bien malicieux. Pourquoi s'y rendre ? Libérer des esclaves ? Quelle blague ! Porter un coup à Silax, le détruire lui et son organisation ? Un risque énorme mais qui pourrait s'avérer très payant au final. En usant au mieux de ses ressources, en les laissant essuyer les plâtres, il pourrait peut-être y arriver sans le moindre dommage. La route du pouvoir et de la puissance semblait continuer dans cette direction.

En sortant du tombeau, il fut acclamé, lui et les défenseurs de Bulborp, en héros.

¤Les idiots...¤

Alors que Dalcaer prononçait un petit discours, Nemethar réfléchi intensément. Ont le voyait lui, en sauveur, en homme de bien. Son mensonge sorti à Arzhaelig et aux autres lors de leur rencontre se trouvait dorénavant renforcé par ses actes. Il ne les avait point trahis et les avait même bien aidé. Les doutes sur son compte, à défaut d'avoir disparu, semblaient maintenant moins fondés. Il devait en profiter, jouer un autre jeu. Des ses « alliés » il devait faire des pantins. Raffermir son emprise sur eux à leur insu, les noyés dans de faux bons sentiments. Les nécromants étaient des individus retors usant à la perfection de la manipulation. Il s'agissait là d'un aspect pour l'instant trop négligé par Malphax. Il fallait corriger cela.

Les paroles du gnome s'achevèrent par une dernière ovation et quelques remerciements de plus. Flatté dans son ego, le magicien apprécia tout de même la reconnaissance de la plèbe, bien qu'il préférât la voir le craindre et s'écraser devant lui. Ses sous-hommes venaient de retrouver de l'espoir, chose qu'il n'aurait plus dû avoir. Il n'était jamais bon de laisser rêver le petit personnel.

Le convoi chargé et prêt à partir, les aventuriers discutèrent du trajet à venir. Le mage comptait restait dans son chariot plongé dans l’étude du grimoire de Malakias, extirpé des mains du barde. Une idée naquit dans son esprit froid et calculateur. Il lui fallait manipuler ses camarades, les enfumés, en faire des marionnettes, gagner leur confiance totale et exploiter au mieux cette ressource dans son intérêt. Cela commençait avec Arzhaelig.

- Je resterai dans mon chariot, en seconde position. J'en profiterai pour étudier le grimoire de Silax donné à Malakias. Arzha...

Il tendit la main vers le barde pour que celui-ci lui confia le précieux ouvrage puis continua d'un ton posé :

- J'ai bien réfléchi... Ta guilde, la main de mystère, c'est bien ça ? Je pense que j'aimerai bien la rejoindre. Ce livre lui serait remis comme présent, nous pourrions ainsi tous profiter de son contenu.

Une fois la discussion avec le barde terminée, Malphax entendit les paroles de Metzli à N'Djouma. Ainsi celui-ci s'intéressait à la magie ? Étrange pensa-t-il, mais voilà qui lui offrait une opportunité à ne pas rater.

- La magie te séduit, N'Djouma ? Je pourrais aussi t'aider. Qui sait, tu as peut-être toi aussi des aptitudes pour l'art profane. Beaucoup de personnes découvrent leur nature d'ensorceleur sur le tard...

De cela le mage doutait fortement, il doutait même que cet imbécile sache lire et écrire mais il joua le jeu. Scrutant attentivement le guerrier, il tenta de déceler ses motivations :

- L'histoire regorge de guerrier-magicien, des individus ayant attiré sur eux la puissance et la gloire... pour aider tous les gens qu'il pouvait et répandre le bien... ou simplement pour des montagnes d'or... Une personne maniant à la fois les armes et la magie est quelqu'un de très puissant que rien ne peut arrêter une fois lancer. Un atout pour n'importe quelle cause. Tu pourrais peut-être bien être l'une de ces personnes un jour...

Nemethar laissa miroiter se rêve au métis avant de s'en retourner dans son chariot. Déjà, le convoi se mettait en branle.

écrit par: N'Djouma Mercredi 18 Février 2015 à 17h42

Je n’avais rien contre les ovations mais le petit discours improvisé de Dalcaer me semblait un peu précoce. Nous nous étions sorti d’un mauvais pas et la situation des villageois c’était grandement amélioré, il restait qu’un voyage sur ces terres inhospitalières avec femmes et enfants pouvait vite tourner au drame.

J’appréciais également la proposition de Metzli mais le voyage me semblait trop dangereux pour que je puisse me permettre de ne pas être concentré. Darel, Eorn et les autres en avaient vu d’autre mais je doutais, non pas de leur volonté, mais de leur expérience dans ce genre de situation. Quant à Malphax, ce brave, ce cher Malphax. Je me promettais de ne pas lui tourner le dos. Méfie-toi de tes amis, disaient les sages, et ils avaient bien raison. La dernière petite fille qu’avait encouragée Malphax était morte. Même si je ne savais pas comment il si était pris et même pourquoi, j’étais presque sûr qu’il en était responsable.
Que penser de lui ? Il avait clairement prit notre parti et il me semblait impensable qu’il travailla encore pour Silax. La mort de la fillette m’avait toutefois révélé un personnage trouble et si ce qu’il me semblait avoir vu était vrai, j’avais en face de moi un meurtrier de la pire espèce. Il avait tué avec le sourire, d’une discrétion totale devant tout le monde. Un tel homme devait avoir une volonté à toute épreuve et un total manque de scrupule. Froid, calculateur, finalement, un professionnel ?
On pourrait presque en venir à l’admirer et c’est pour combattre ce genre d’individus que je devais étudier les mystères de la toile. J’en savais trop peu sur ce sujet, mon maitre aimait à cultiver ses gladiateurs en prônant qu’un homme éduqué serait meilleur combattant qu’une brute épaisse. Son enseignement n’allait toutefois pas jusqu'à étudier la magie mais se référait plutôt à la stratégie, aux mémoires de généraux et à un brin de philosophie.

-Je te remercie Metzli, mais je pense qu’il me faudra toute ma concentration pour surveiller l’arrière garde. Une fois à Bulborp je serais toutefois heureux de pouvoir étudier un peu avec toi. Peut-être, si il m’est permis, que je vous suivrais avec Malphax à la main des mystères.

J’adressais mon plus beau sourire à ce dernier, si ce que je pensais était vrai, il me fallait me montrer aussi bon que lui dans l’art de la dissimulation.

-Je te suis également grée de ta proposition mon ami. Je pense que ce genre d’étude me prendra toutefois des mois car malheureusement et contrairement à Metzli, je ne semble pas avoir de prédisposition innée. Il me faudra donc forcer la nature et apprivoiser la toile. Tu dois savoir mieux que moi, que cela ne se fait pas en un jour. Armé de l’acier et du verbe, je serais mieux armé pour combattre le mal partout où il se cache.

Je n’avais pu m’empêcher s’appuyer sur ce dernier mot, même si mon sourire le plus amicale restait encore clairement affiché. Que Malphax comprenne ou non ne m’importait guère toutefois. C’était peut-être une erreur de le prévenir mais nous savions tout deux que ce n’était pas demain que je serais mage tout comme je savais qu’il ne pourrait pas m’éliminer comme une petite fille.

-Si Arz et Dalcaer sont devant, je propose que Melvin et Lucius se place juste derrière le premier chariot. Darel et Eorn se placeront juste derrière le second et je fermerais la marche. Coller les chariots et n’intervenez que si leurs occupants cours un grave danger. Adossé au chariot vous n’aurez qu’un coté à défendre, ce sera plus facile. Ne lâcher pas ce chariot d’une semelle. Je regardais également les 6 occupants du dernier chariot. " En cas de grabuge, il me faudra peut-être remonter rapidement vers le milieu du convoi. Donc, dès que je vous cri de dégager, vous évacuez le chariot et vous vous glissez dessous, ce sera l’endroit le plus sûr et vous ne gênerez personne."

Tout en donnant mes consignes, je me disais déjà qu’au premier problème, ça allait courir et crier de partout et que je pourrais m’estimer heureux si je pouvais me déplacer sans trébucher sur l’un d’eux ou me prendre un coup de faux malencontreux.

écrit par: Valend Lundi 23 Février 2015 à 18h44

Date : 25 Ches - La Griffe des Soleils Couchants 1373
Lieu : Abords de bataille des ossements.
Temps : Soleil couchant
Moment : Soir

PARCHEMIN

Dans ta fiche Arzha la compétence détection n'y est pas...ce serait utile xd

Le convoi avançait maintenant le long de la route caillouteuse, laissant derrière eux les étendues de poudre d'os qui tapissaient la région. Heureusement, ils n'avaient rencontré que peu d'accrocs sur leur route, le principal étant une roue de chariot qui s'était fait la malle dans une descente secouant un peu l'équipage mais personne n'en avait résulté blessé.

Ils arrivaient enfin à la descente qui donnait sur l'Accessible, le fleuve qu'ils étaient obligés de traverser pour rentrer à Bulborp.
Malphax qui n'était point sorti de son chariot, tellement la lecture du livre lui procurait une sensation de puissance, aurait pu reconnaître le lieu à quelques mètres où il s’était caché quelques jours auparavant. Caché des gardes de Baine qui gardaient le pont qui permettait de traverser le fleuve par le site nommé les Gorges du crâne.

Par chance cette fois-ci, les gardes n'étaient pas à leur ancien poste ou du moins c'est ce qu'il paraissait aux premiers abords. Arzhaelig profitait de temps en temps de ses nouveaux pouvoirs pour, tel un vautour, faire des tours à quelques mètres au dessus du convoi afin de déceler tout danger potentiel. Ce fût à ce moment là qu'il choisit pour effectuer un envol. Malgré la distance qui les séparait du pont aucun ennemi pointait à l'horizon la traversée du fleuve semblait sans danger.

Le convoi ne mit pas longtemps à traverser la distance qui les séparait du pont et ce fût quand les deux chariots furent bien engagés que le piège se referma sur la caravane. Du sol sablonneux, quatre gardes de Baine surgirent de chaque côté du pont tenant en tenaille l'ensemble des voyageurs.
Le souci fût que l'étroitesse du fragile pont en bois les empêchait de rouler côte à côte les roues du chariot frôlant les bords du pont de chaque côté.
C'est ainsi que le groupe se trouvait dorénavant coupé en deux, ils n'avaient plus la possibilité de fuir et surtout à l'arrière celui qui semblait être le maître des créatures semblait bien décidé à les transformer tous en esclaves sans cervelle...
En effet, un homme en armure noire au casque ailé et aux motifs rappelant ceux des adorateurs de Baine se tenait à quelques mètres derrière le groupe de morts vivants. Il portait un fléau de guerre dans une main, dont les poids avaient été remplacés par des crânes humanoïdes et un écu réfléchissant, comme un miroir, dans l'autre. D'une main gantée de fer, il donna un ordre muet à ses créatures qui se mirent à avancer vers les chariots, leurs yeux étaient éveillés pars des flammes rouges pleines de malice.

Vous l'aurez bien compris vous êtes dans des beaux draps...Je vous prépare la carte en ce moment même.

écrit par: Arzhaelig Mardi 24 Février 2015 à 17h29

Enfin ils quittaient les plaines blanches des morts innombrables, cessant d’en ajouter. D’heure en heure, ils pouvaient goûter l’espoir d’un retour chez eux, d’un pas en avant vers la fin de ce cauchemar. Jusqu’au pont de l’Accessible et les sinistres Gorges du Crâne.

Le Serviteur du Seigneur Noir leur avait tendu un piège parfait sur ce pont enjambant le fleuve … et même s’il l’avait craint, Arzhaelig ne les avait pas repéré que trop tard. Un étau mortel se resserrait sur la caravane.
A quelques mètres du sol, le barde se stabilisa et cria pour que chacun prenne conscience de l’attaque imminente et puisse s’en défendre au mieux :

- Nous sommes encerclés ! Il faut franchir le pont et le briser derrière nous ou je ne donne pas cher de notre caravane ! Un passage en force ! Dalcaer, peux-tu quelque chose contre ces squelettes ? Malphax, on a besoin de toi !

¤ Prouve-nous donc que la lecture de ton ouvrage peut nous servir … ¤

La démarche de leurs adversaires était trop fluide pour qu’il s’agisse de faibles morts-vivants, leur maître aux armes de Baine, le Fléau, trop impressionnant. Il ne pensait pas pouvoir faire face et les vaincre tous les neuf, c’était prendre trop de risques sur les vies des villageois qui voyaient leurs cauchemars reprendre corps …

- Qu’on pousse les chevaux et qu’on tente de ralentir nos poursuivants ! Aux armes les amis !

Le barde avait bon espoir de profiter de sa hauteur -même s’il craignait d’en devenir une cible de choix pour ceux qui auraient le pouvoir d’attaquer à distance- et déjà commençait à entonner un chant que ses compagnons avaient déjà pu entendre lorsqu’ils avaient affronté Flint. Le chant de vengeance leur deviendrait vite familier s’ils continuaient leurs aventures ensemble.

Les mains tendues vers l’avant, il laissa le flot d’étoiles filantes se déverser sur les adversaires face à lui. Tous quatre seraient déjà touchés. En trois charges, il pourrait déjà les affaiblir.

Inspiration vaillante + première charge des Gants du Ciel Etoilé, un missile sur chacun des quatre à l’avant. 1D4+1 pour chaque.

PARCHEMIN

[12:10:36] <@valend> Arzhaelig utilise gants du ciel etoilé
[12:10:51] <@valend> !4d4
[12:10:51] <%Trex> valend lance 4d4 et fait 4, 1, 3, 4 (total: 12)

Don première ligne du haut vers le bas
garde 1 : 5 dégâts
garde 2 : 2 dégâts
garde 3 : 4 dégâts
garde 4 (deuxième ligne) 5 dégâts

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 26 Février 2015 à 18h43

N'Djouma ayant décliné son offre, Metzli voyagea seule aux côtés de Janisson, observant de temps à autres le morne paysage environnant. Elle pensait constamment à la blessure que lui avait infligée Zelthyr et espérait être rapidement de retour à Bulborp.

Lorsque la petite expédition atteignit le pont franchissant l'Accessible, la jeune femme jeta un regard inquiet en direction de l'autre rive, craignant d'y apercevoir les ennemis dont leur avait parlé Dalcaer. Elle ne distingua rien à l'horizon et c'est rassurée qu'elle s'engagea sur le pont à la suite du chariot d'Arzhaelig.

L'espace d'un instant, la jolie ensorceleuse ne comprit pas ce qui se passait, tant l'apparition des Bainites fut soudaine. Ce n'est qu'en entendant le cri du barde et en remarquant l'excitation de son familier qu'elle prit véritablement conscience du danger : ils étaient pris en étau et, pire encore, ils étaient en infériorité numérique, les villageois qui les accompagnaient n'étant probablement pas en mesure de résister longtemps à de tels adversaires.

Metzli évalua rapidement la situation et en arriva à la même conclusion qu'Arhzaelig : il faudrait rapidement forcer le passage en éliminant les morts-vivants qui se dressaient devant eux, tout en ralentissant au maximum leurs poursuivants. N'ayant jamais combattu à cheval, elle envisagea de mettre pied à terre mais elle renonça rapidement à cette idée en constatant à quel point le pont était encombré. Elle pourrait par ailleurs le traverser plus rapidement en restant en selle, si toutefois le chariot de tête parvenait à franchir le barrage ennemi. Elle se retourna brièvement pour crier en direction de Malphax et de N'Djouma :

- Tenez bon! Nous allons essayer de libérer la voie! Que Tymora soit avec nous!

Juchée sur sa monture, elle avait une bonne vision du champ de bataille. Décidée, la jeune femme se résolut à attaquer droit devant elle, en soutenant l'attaque de son compagnon barde... Tant bien que mal, elle reproduisit la gestuelle destinée à canaliser la magie qui la parcourait sous la forme de projectiles destructeurs. Elle pointa ses doigts en direction d'un seul adversaire, celui qui se dressait droit devant elle, au centre du dispositif ennemi.

Si elle espérait bien éliminer rapidement les adversaires qui se trouvaient devant eux, Metzli craignait pour la vie de ceux qui se trouvaient à la queue du convoi, en particulier pour N'Djouma. Parviendraient-ils à tenir bon?

Metzli, immobile et à cheval, lance deux projectiles magiques sur le garde au centre de la première ligne ennemie.

PARCHEMIN

[12:14:06] <@valend> Metzli Arnesen 2 projo sur garde 2
[12:14:12] <@valend> !2d4+2
[12:14:13] <%Trex> valend lance 2d4+2 et fait 1, 1 (total: 4)

Garde 2 : 4 dégâts

écrit par: Malphax Vendredi 06 Mars 2015 à 20h04

Piégé ! Trop absorbé par la lecture du précieux ouvrage – il notait déjà tout ce qu'il pouvait sur le sort de danse macabre- Malphax n'avait pas prêté attention aux alentours et n'avait pu remarquer les détails de l'embuscade. Pour sa défense, ses compagnons non plus, malgré les positions aériennes de certains. Voilà que le groupe se retrouvait en fort mauvaise posture, encerclé et prisonnier sur le pont même de la gorge du crâne par un groupe de non-mort affilié au Seigneur Noir.

¤C'est pas vrai !¤

Le nécromancien se releva d'un bond et, debout sur son chariot, porta son regard sur l'arrière du convoi. De ce côté se trouvaient quatre morts-vivants ainsi que leur chef, un colosse en armure armé d'un sinistre fléau. Le tuer pourrait peut-être stopper l'assaut bien que le magicien resta sceptique à ce sujet : les gardes de Baine se trouvaient être des morts-vivants à l’intellect plus développé que les zombis du commun. Analysant la situation Nemethar passa en revue ses sorts mémorisés et les différentes actions possibles. Forcer le passage risquait fort bien de mal tourner : contraint d'avancer au ralenti sur le pont, les chevaux feraient plutôt des cibles faciles que l'objet d'une charge dévastatrice. De plus les morts-vivants ne s'écartaient de la trajectoire d'une telle charge contrairement au vivant pour qui la vie avait plus de valeur.

La bataille semblait inévitable. Le nécromant sorti de sa sacoche la petite effigie de Velsharoon en argent et pria intérieurement son dieu de lui accorder sa Grâce.

¤Ô seigneur liche, accorde-moi ta puissance. Que mes ennemis tremblent et se prosternent !¤

Sur ces pensées il brandit la petite statuette avec conviction vers les morts-vivants les plus proches.

Malphax tente intimidation des morts-vivants sur les cibles les plus proches.

PARCHEMIN

[12:03:22] <@valend> malphax intimidation
[12:04:39] <@valend> !1d20+2
[12:04:41] <%Trex> valend lance 1d20+2 et fait 14 (total: 16)
nombre de DV affectés : 3DV /insuffisant

écrit par: N'Djouma Dimanche 08 Mars 2015 à 15h00

-Darel, Eorn, collez le chariot et ne le lâchez pas et qu’on me fasse avancer celui-ci aussi vite qu’il peut.

Je n’avais pas grand-chose à me reprocher. On ne m’avait jamais entrainé à déjouer une embuscade et je n’avais jamais beaucoup combattu en dehors d’une arène quoique ces derniers jours furent mouvementés. Savoir toutefois que j’avais pratiquement marché sur ces morts vivants sans même m’en rendre compte avait de quoi me mortifier.
On était dans de beau drap et je ne comptais guère sur Eorn ou Darel pour tenir le coup fasse à ce genre de truc. Ils risquaient surtout de se faire tuer, ce qui pouvait me faire gagner du temps mais pas beaucoup.
J’envisageais sérieusement de détacher le cheval du chariot et de laisser celui-ci en barricade voir même en bélier pour repousser les morts vivants mais mon petit doigt me disait que non seulement nous n’aurions pas le temps mais que Malphax risquait fort de ne pas accepter.
Prenant mon épée, enfin l’épée maudite à deux mains, je me préparais au pire en priant Tempus de me permettre de tenir suffisamment longtemps. Je fis donc face aux morts en reculant pas à pas pour ne pas me faire distancer tout en couvrant les arrières.

Expertise de combat +2 en défense et -2 en attaque sur le premier qui approche.

écrit par: Valend Samedi 14 Mars 2015 à 12h53

PARCHEMIN

Le groupe est sous inspiration vaillante
Dalcaer rate son jet de renvoi des morts vivants 5(1d20)+1 : 6 / insuffisant
Gardes de baine à l'avant lancent projectiles magiques sur les deux chevaux du premier chariot : [12:23:16] <@valend> gardes de Baine projectiles magiques sur chevaux à l'avant
[12:23:31] <@valend> !8d4+8
[12:23:32] <%Trex> valend lance 8d4+8 et fait 3, 1, 1, 1, 1, 1, 4, 1 (total: 21)/ un cheval est mourant à -2/-10 l'autre intact.

Gardes de Baine à l'arrière lancent projectiles magiques sur chevaux du chariot arrière.
[12:25:43] <@valend> gardes de baine projectiles magiques sur chevaux à l'arrière
[12:25:49] <@valend> !8d4+8
[12:25:50] <%Trex> valend lance 8d4+8 et fait 2, 2, 4, 2, 1, 4, 4, 3 (total: 30)/un cheval est mort l'autre est intact.

Prêtre de Baine convoque un monstre / Diable barbu (barbazu)

Les morts vivants résistaient bien mieux que prévu à la puissance divine de Malphax et Dalcaer, ceux-ci ne semblaient pas prêts d'exploser comme les morts vivants de la crypte. Il s'agissait de morts vivants bien plus puissants invoqués par une puissance qui les dépassait. L'homme en armure noire rigola en voyant les piètres tentatives des deux prêtres et semblait s'amuser en regardant les villageois s'agiter de terreur.
L'homme en armure noire agita les mains et Malphax reconnût un symbole divin sans problème qui s’avéra être celui de Baine. Après une série d'incantations dans une langue maudite un portail de lumière s'ouvrit au sol et une créature malfaisante en sortit. A en juger par sa carrure massive et sa forme humanoïde courbée au corps recouvert de piquants et aux griffes impressionnantes il devait s'agir d'un démon.
La créature dans un premier temps sembla décidée à attaquer son maître mais elle ne semblait pas capable de lui faire du mal.

L'homme en armure désigna les chariots et donna un ordre dans la même langue qu'il avait utilisé pour l'invoquer et la créature se retourna face à ses nouveaux adversaires.
D'un autre côté les gardes de Baine ne semblaient pas vouloir s'approcher du convoi et se contentèrent d'abattre deux chevaux de leurs projectiles magiques.

Les deux cadavres équins empêchaient les chariots d'avancer condamnant le groupe à une mort certaine, l'espoir de survivre à cette rencontre diminuait de seconde en seconde.

le démon se trouve aligné avec le dernier squelette à l'arrière du convoi

écrit par: Arzhaelig Lundi 16 Mars 2015 à 15h32

Voyant les projectiles magiques répondre aux leurs des mains des morts-vivants, Arzhaelig fut douché d’une froide certitude : Ils n’auraient pas le dessus, ils n’auraient pas le temps de blesser assez les monstres leur bloquant l’accès, c’était déjà trop tard de toutes façons, un cheval mort condamnait leur caravane pour de bon …
Ni Malphax, ni Dalcaer n’était parvenus à blesser leurs opposants comme ils l’avaient fait dans la crypte et N’Djouma était trop loin derrière que pour pouvoir compter sur son aide pour briser le passage. Restait Metzli, qui avait ajouté ses forces aux siennes mais qui ne suffirait pas cette fois…

- Villageois ! Avancez ! Les charriots sont perdus !

Il fallait qu’ils avancent, qu’au moins le charriot arrière ralentisse les assaillants. Avec un peu de cette chance qui semblait les avoir abandonné, ils pourraient survivre à un jour de voyage en ne comptant que sur leurs propres ressources.

Il ne pouvait pas penser au diable, surtout pas, ou il succomberait au désespoir pour de bon …
Il n'y avait jamais été confronté, à la différence des démons qu'il avait vu faire trembler les murs de l’Assemblée -et les forcer à fuir- et les associaient au moins en puissance ... ils n’étaient pas de taille à livrer un tel combat. S’ils avaient pu mettre les monstres en déroute dans le dédale de son ancienne académie, c’était riches de la présence de ses maitres de l’époque, bien plus puissants que sa bande d’aventuriers, de protections magiques et de pièges, de l’avantage du terrain … Ils n’avaient rien de tout ça ! Un diable ... il fallait que leur adversaire soit d'une puissance colossale ou d'une folie aussi grande pour avoir osé en invoquer un ...

- Malphax ! N’Djouma ! Un cheval mort de chaque côté, ils bloquent notre route ! Nous ne pourrons pas passer !

Le barde plissa les yeux et accepta l’inévitable … certains d’entre eux ne passeraient pas. De son point de vue en hauteur, il prit la décision de tenir ce qui risquait de prendre des airs de dernier baroud d’honneur et de donner tout ce qui lui restait.

Il plongea, droit sur les quatre monstres qu’il avait déjà pris pour cible, incantant tandis qu’il réduisait la distance le séparant d’une mort certaine, préparant le plus puissant de ses sortilèges. Il sortit son épée, et dès qu’il fut à distance, mais hors d’atteinte de leurs épées, il relâcha la puissance arcanique dans un hurlement cacophonique invraisemblable pour un corps comme le sien. De toute sa rage contre ces monstres qui refusaient aux prisonniers à peine libérés une chance de survie, il éructa d’un cri modifiant l’air autour de lui, le faisant vibrer dans une onde sonore propre à les écraser.

Il fallait qu'ils réussissent ...

Arzhaelig sort son épée et se déplace au-dessus des 4 morts-vivants de manière à rester hors de portée de leurs allonges mais dans la portée de son sort Accord Dissonant (DD18, Vigueur/2 ; 3D8 à toutes les créatures -sauf le lanceur- dans un rayon de 3m).

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 17 Mars 2015 à 11h54

La situation qui était déjà mal engagée devint critique : ils étaient immobilisés. Les deux chevaux de Metzli étaient bloqués sur le pont, entre les deux chariots, sans la moindre possibilité de fuite. Entendant les paroles d'Arzhaelig, la jeune femme comprit qu'ils étaient probablement perdus et qu'elle ne pourrait les sauver. Les larmes aux yeux, elle mit pied à terre en se saisissant de son sac à dos et de Tzotzil. Tant pis pour le reste de son équipement qui était conservé dans les fontes de ses chevaux...

La voix tremblante, elle cria aux deux villageois qui se trouvaient devant elle:

- Vous avez entendu !? Avancez, placez-vous aux côtés de Dalcaer! Je suis juste derrière vous et je vous soutiendrai de mon mieux!

A vrai dire, la jeune femme ne savait pas si elle serait capable de les protéger efficacement mais elle était certaine que, s'ils n'avançaient pas, tout leur groupe serait occis sur place. Tournant la tête vers la queue du convoi, elle aperçut le démon et fut prise de panique en découvrant cette créature cauchemardesque. Elle cria à ses compagnons :

- Ralentissez-les au maximum! Au besoin, faites brûler le chariot pour les empêcher de passer! La fumée pourrait masquer leur vue...

C'était là une solution désespérée et elle n'était pas sûre qu'il soit sage de la mettre en oeuvre : si le pont cédait, ils finiraient tous dans le vide. Mais, à ses yeux, cette fin était encore préférable à celle que leur réservaient leurs ennemis. Elle frissonna rien qu'à l'idée d'être démembrée par le démon ou transformée en morte-vivante.

L'ensorceleuse fit quelques pas en avant et se plaça à gauche du chariot de tête, juste derrière un villageois. Il fallait passer, coûte coûte. Elle répéta à nouveau la gestuelle lui permettant de lancer un sort offensif, tout en visant toujours le même garde. Sa première attaque ne lui avait infligé que de faibles dégâts, aussi se concentra-t-elle de son mieux. Une fois de plus, elle invoqua mentalement sa déesse.

¤ Tymora, viens-nous en aide!¤

Metzli démonte, avance autant que possible sur la gauche du charriot et lance deux projectiles magiques sur le garde 2.

écrit par: Malphax Mercredi 18 Mars 2015 à 18h56

De seconde en seconde la situation empirait pour Malphax et ses compagnons. Des chevaux blessés ou morts, des gardes de Baine résistant à ses tentatives d'intimidation, et maintenant un démon, rien de moins. La seule échappatoire semblait de se frayer un passage au milieu des morts-vivants leur bloquant le passage par l'avant. Une tentative risquée mais finalement les paysans allaient pouvoir se montrer utile : leur nombre donnait plus de cibles à l'ennemie et pourrait permettre au nécromancien de s'échapper au prix de leur misérable vie. Un prix que Nemethar se voyait entièrement payer.

Les chariots sont perdus entendit-il crier. C'était malheureusement vrai. Ne perdant pas une seule seconde le magicien récupéra l'essentiel dans son chariot, à savoir le livre de nécromancie et celui portant sur l'alchimie et les premiers secours. Le reste n'était que secondaire. Il allait sauter hors de son chariot quand il aperçut sa paillasse et sa torche. Il fallait ce qu'il fallait pour s'en sortir : ni une ni deux, il déballa sa paillasse puis se saisit de son briquet à amadou pour enflammer sa torche. Une fois celle-ci embrasée il la plongea dans la paillasse étendue sur le chariot. Le feu ne devrait pas mettre longtemps à prendre du volume et peut-être pourrait-il ralentir leurs adversaires. Au pire, ils auraient au moins la satisfaction de ne pas laisser tous leurs biens dans les mains du prêtre de Baine et de ses sbires.

Quittant son moyen de locomotion il invectiva les villageois à avancer vers l'avant pour survivre :

- Avancez ! Avancez ! Ne vous arrêtez pas !

Malphax espérait que la peur de la mort pousse les prisonniers à des actes inconsidérés qui lui permettraient à lui, de vivre.

S’arrêtant à hauteur du cheval encore indemne, il le libéra de son poids mort. L'animal pourrait peut-être lui aussi agir de manière inconsidérée et augmenter les chances de survie du jeune mage. Il ne restait plus qu'une étape préparatoire avant de tenter le tout pour le tout : se protéger. Récupérant un petit morceau de cuir tanné dans sa sacoche à composante, il prononça quelques paroles occultes tout en effectuant des gestes l'étant tout autant afin d'invoquer une armure.

Malphax lance armure de mage.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

écrit par: N'Djouma Vendredi 20 Mars 2015 à 08h29

Voir nos deux prêtre dresser leurs symboles religieux vers le ciel m ‘avait un moment remplis d’espoir mais ce fut de courte durée.
Ce qui avait marché contre les morts vivants de la crypte semblait sans effet sur ceux-ci, à moins que leurs dieux respectifs aient décidés de laisser leurs disciples se débrouiller seuls.

-Bon, il semblerait donc qu’il faille se débrouiller sans aide, on n’est pas dans de beau drap.

Je devais m’assurer qu’Eorn et Darel n’entreprenait pas d’action suicidaire et aidaient bien les femmes et les vieillards à évacuer le chariot. J’étais assez heureux que les gardes de Baines se tiennent à distance mais mon optimisme ne dura guère. Le chef des adversaires semblait lui aussi avoir plus d’un tour dans son sac et comme Malphax, il possédait à ce qui ressemblait à un symbole religieux. Le pire c’était que les squelettes semblaient également capables de sorcellerie. Pour la énième fois je me promis de combler quelques lacunes car mon épée semblait bien dérisoire face à tout ça.

-Tempus ! Des squelettes mages ? Un prêtre maléfique et maintenant une espèce de Démon ? Il avait de quoi nous laminer mais notre gars semble ne pas vouloir se salir les mains à moins qu’il ne soit lâche tout simplement.

Je n’allais tout de même pas vérifier ma théorie sur ce dernier point en le chargeant pour voir s’il me faisait face. Il fallait dire qu’un démon et quatre squelettes en travers de ma route avait de quoi faire réfléchir même le plus buté des combattants.
Je pressais tout le monde de passer de l’autre côté du chariot et profitait de l’instant de répit offert par la convocation du démon pour faire de même et aider Malphax à étendre le feu à tout ce qui pouvait bruler sur le chariot. J’avais dans l’idée que le répit serait de courte durée, le démon maté par son maître n’allait certainement pas tarder à venir combattre. Restait à savoir si un démon se verrait gêner par les flammes et j’en étais tellement peu assuré que je ne tardais pas à suivre le reste de mes compagnons de route.

Recul donc en dernier toujours avec esquive et expertise de combat +2 en défense et -2 en attaque.

écrit par: Valend Lundi 30 Mars 2015 à 11h59

PARCHEMIN

Dalcaer avance de 9 mètres sur la terre ferme et lance renvoi avec disciple du soleil double utilisation.
[13:43:22] <%Trex> valend lance 1d20+1 et fait 17 (total: 18)/ affecte 8 DV de Morts vivants. garde 4 et garde 2 sont détruits.

Les deux gardes de Baine restants attaquent Dalcaer :
[14:03:07] <@valend> !2d20+3
[14:03:08] <%Trex> valend lance 2d20+3 et fait 11, 11 (total: 25)/raté

Metzli lance sur garde 2 de baine deux projectiles : [12:36:46] <%Trex> valend lance 2d4 et fait 2, 1 (total: 3)/ 5 dégâts
Arzhaelig lance accord dissonant sur les quatre gardes de Baine à l'avant du convoi :

[12:25:39] <@valend> garde de baine 1
[12:25:47] <@valend> !1d20+1
[12:25:48] <%Trex> valend lance 1d20+1 et fait 13 (total: 14)/ JDS raté

[12:25:52] <@valend> garde de baine 2
[12:25:56] <@valend> !1d20+1
[12:25:57] <%Trex> valend lance 1d20+1 et fait 11 (total: 12)/ JDS raté

[12:26:01] <@valend> garde de baine3
[12:26:04] <@valend> !1d20+1
[12:26:05] <%Trex> valend lance 1d20+1 et fait 13 (total: 14)/JDS raté

[12:26:08] <@valend> garde de baine 4
[12:26:11] <@valend> !1d20+1
[12:26:11] <%Trex> valend lance 1d20+1 et fait 20 (total: 21)/JDS réussi

[12:26:35] <@valend> 1;2;3 encaissent 3d8 de son
[12:26:44] <@valend> garde de baine 1
[12:26:49] <@valend> !3d8
[12:26:50] <%Trex> valend lance 3d8 et fait 4, 8, 4 (total: 16)

[12:26:53] <@valend> garde de baine 2
[12:26:56] <@valend> !3d8
[12:26:57] <%Trex> valend lance 3d8 et fait 1, 7, 4 (total: 12)

[12:27:00] <@valend> garde de baine 3
[12:27:10] <@valend> !3d8
[12:27:10] <%Trex> valend lance 3d8 et fait 3, 7, 1 (total: 11)

[12:27:24] <@valend> garde de baine 4 encaisse demi-dégâts
[12:27:31] <@valend> !3d8
[12:27:31] <%Trex> valend lance 3d8 et fait 7, 3, 8 (total: 18)/9 dégâts

Résultat :

garde de baine 1 : 16+5 /reste 4 pv
garde de baine 2 : 12+2+4+5/reste 3 pv détruit par Dalcaer
garde de baine 3 : 11+3/reste 12pv
garde de baine 4 : 5+9/reste 12pv détruit par Dalcaer

Malphax sous armure de mage +4ca pendant 1 heure (j'ai pas vérifié

) et met le feu au dernier chariot. Pont prend feu à l'arrière.
[12:46:07] <%Trex> valend lance 1d6 et fait 2 /reste x points de résistance avant destruction du pont.
N'Djouma recule avec Malphax et villageois ils se trouvent au niveau de Metzli.
Jet de réflexes villageois (3 femmes et 3 vieillards):

Femmes : [12:53:46] <@valend> !3d20+1
[12:53:47] <%Trex> valend lance 3d20+1 et fait 4, 15, 1 (total: 21)/ deux Femmes prennent le feu.
Vieillards : [12:55:04] <@valend> !3d20-2
[12:55:05] <%Trex> valend lance 3d20-2 et fait 8, 6, 4 (total: 16)/trois Vieillards prennent feu
dégâts : [12:56:24] <%Trex> valend lance 5d6 et fait 3, 5, 6, 1, 2 (total: 17)/les villageois en feu avancent de quelques mètres et tombent consommés par les flammes.

Le chariot B est en feu à l'arrière ( tout brûle à l'intérieur).

L'action de Malphax coupa court toute tentative d'attaque des ennemis à l'arrière du convoi. En effet la fumée qui se dégagea en brûlant les paillasses et les livres forma une sorte de barrière qui bloqua la vue aux gardes de Baine et au diable invoqué. De plus le feu avait pris si vite grâce à ces matériaux très combustibles que le pont prît feu à son tour obligeant leurs ennemis à reculer à cause de la chaleur.

Cependant, l'action héroïque de Malphax ne fût pas sans conséquences car même si lui il était assez agile pour se faufiler hors du chariot avant que le feu se propage. Ce n'était pas le cas des femmes et vieillards assis dans le chariot qui n’eurent pas le temps de comprendre, car entre la peur et le feu déclenché par Malphax ils furent comme pris de panique et ne réussirent pas à s'extirper à temps de ce piège mortel.

De leur côté Metzli, Dalcaer et Arzhaelig faisaient des ravages dans les rangs des Gardes de Baine à l'avant. Le premier à agir fut le barde qui dans un hurlement sonique impressionnant fit voler certains des os des quatre aberrations en éclats causant des graves blessures autour de lui. Metzli de son côté invoqua encore une fois le pouvoir enfui dans son sang draconique et d'autres projectiles s'envolèrent vers le garde qu'elle avait déjà pris pour cible auparavant.
Mais cela fut insuffisant pour venir à bout des quatre créatures qui tenaient toujours debout par un quelconque maléfice.
En désespoir de cause Dalcaer invoqua une fois de plus le pouvoir divin de son dieu et cette fois-ci ses prières furent écoutées et l'onde d’énergie qui sortit de son symbole divin fit éclater en un tas de poussière deux des gardes.

Le combat semblait pencher du côté des aventuriers mais ils avaient subi des lourdes pertes, il n'avaient plus beaucoup à craindre du prêtre de Baine à l'arrière et de sa cohorte maléfique qui ne tenterait surement pas de braver le feu. Mais le feu avait atteint la structure du pont et s'ils voulaient s'en sortir ils devraient atteindre la terre ferme au plus vite. Déjà la plus part des villageois s'empressaient d'atteindre le bord il ne restait plus sur le pont que Malphax, N'Djouma et Metzli qui n'étaient qu'à quelques mètres de la terre ferme, Dalcaer lui s'était approché des créatures pour mieux les affronter et était hors de danger...
Même un des chevaux ayant survécu avait réussi à se frayer un chemin et se trouvait du bon côté du pont, l'autre avait malheureusement pris peur à cause des flammes et avait sauté du pont dans un élan de folie.

écrit par: Arzhaelig Mardi 31 Mars 2015 à 13h46

Etait-ce le diable qui avait mis feu au chariot en condamnant les pauvres villageois qui s’y étaient réfugiés ou … Malphax, faisant fi de la plus évidente prudence et qui les condamnerait peut-être tous avec l’espoir de s’en sortir lui ? Arzhaelig ne le saurait probablement jamais et tenterait d’oublier son doute par nécessité … Les âmes tombées par sa faute rejoindraient celles des deux fillettes pour le hanter toujours, les dieux le puniraient bien un jour.

Pour l’heure, il ne pourrait que reconnaitre que sans ce brasier, ils auraient succombé. Tous.
Il préférait occulter de même ce que le monstre au fléau aurait pu faire au corps des anciens esclaves…

D’un battement d’ailes, il mit un mètre de distance de plus entre lui et les derniers squelettes face à lui, et de la main tendue qui ne tenait son épée, fit pleuvoir sur les créatures les étoiles filantes de magie, comme autant de larmes de la déesse pour les défunts qui se rajoutaient au nombre des tombés dans leur entreprise. Il doutait que cela suffirait mais c’était le mieux qu’il puisse offrir en renfort à Dalcaer qui seul se trouvait face à deux.

- Ne ralentissez pas ! Ecartez-vous du pont autant que possible !

Voyant l’épaisse fumée noire s’étendre sur le pont et les flammes ronger, voraces, ses planches et cordages, Arzhaelig tenta de plonger vers le chariot pour sauver ce qui pouvait l’être de ses affaires sans s’alourdir au risque de ne pouvoir profiter de ses ailes. Son équipement magique n’était pas si lourd et était assez précieux que pour prendre un risque calculé par ce qu’il ne méritait pas qu’on meurt pour lui.

Il cherchait des yeux Hemnir, le chien de garde de Gabrielle, confiant dans les capacités de survie de l’animal et triste à l’avance d’avoir à perdre la bête.

Arzhaelig utilise une seconde charge des Gants du Ciel Etoilé, deux missiles sur chacun des squelettes restant 2x 1D4+1 pour chacun puis se déplace vers le chariot pour récupérer ce qui peut l’être.

écrit par: Malphax Jeudi 02 Avril 2015 à 16h50

Incroyable. Le feu déclenché par Malphax venait de partir bien plus vite qu'il ne l'aurait cru possible. Très vite ce fut le pont lui-même que les flammes léchèrent avidement. Si vite que certains villageois périrent dans d'atroces souffrances, brûlés par le brasier. Le nécromancien n'avait point eu l’intention de les tuer de la sorte, il les pensait suffisamment habiles intellectuellement et physiquement pour s’enfuir dans la bonne direction à temps. Mais non. Pour une fois, pour un court laps de temps, le visage froid et impassible du mage noir disparut pour laisser place à la stupeur et à l'incrédulité. Ils avaient pourtant entendu la jeune Metzli crier de brûler le pont et lui de poursuivre vers l'avant, ils l'avaient vu commencer à incendier le chariot et pourtant...

¤Bel exemple de sélection naturelle¤ pensa cyniquement Nemethar.

Quoiqu'il en soit l'objectif semblait atteint : leurs agresseurs situés sur leurs arrières ne pourraient plus leur causer de tors. Toutefois le thaumaturge demeurait encore sur le pont et il lui fallait vite le franchir s'il ne voulait pas finir au fond du gouffre de la gorge du crâne. Se ressaisissant il se mit à courir le plus rapidement possible vers la terre ferme.

¤Vite, vite, ce n'est pas vraiment le moment de traîner. Abrutis de paysans...¤

Voyant Arzhaelig revenir vers les charrettes pour ses affaires il l'aida à les récupérer sans pour autant perdre un temps pouvant lui coûter la vie. Le barde devait sans doute conserver de précieux objets pouvant leur être utile pour la suite.

Une fois en « sécurité » sur le bord, Malphax incanta son sort de destruction des morts-vivants pour tenter d'en finir avec les adversaires leurs barrant la route.

Malphax lance destruction des morts-vivants sur l'un des gardes restant. À noter qu'il n'y aura peut-être aucun survivant de l'attaque d'Arzha et qu'il n'aura peut-être pas la possibilité de lancer un sort (trop d'actions).

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

écrit par: Metzli Arnesen Vendredi 03 Avril 2015 à 13h34

Les hurlements des villageois agonisant après s'être consumés et les hennissements des chevaux terrorisés résonnaient dans la tête de Metzli : la scène d'horreur qui se déroulait derrière elle hanterait certainement son sommeil pendant quelques temps...

Brûler le chariot, telle avait été son idée. Une idée qui les avait probablement sauvés mais qui avait également condamné les vieillards assis dans le véhicule. Même si elle était quelque part responsable de leur mort, la jeune femme ne se sentait pas coupable : ses compagnons et elle n'avaient pas d'autre choix s'ils voulaient survivre... Et surtout, elle s'attendait à ce que les villageois fuient plus rapidement en entendant sa voix, en observant Malphax en train de bouter le feu au chariot et en constatant qu'un démon s'approchait dangereusement... Le jeune nécromancien semblait d'ailleurs tout aussi surprit qu'elle, aussi l'ensorceleuse estima-t-elle qu'il avait agi de bonne foi.

¤ Kelemvor, accueille-les auprès de toi...¤ pria-t-elle intérieurement.

Mais l'heure n'était pas aux longues prières : le pont était en train de se consumer et il fallait le quitter au plus tôt, au risque de finir au fond de la gorge. Metzli dégaina son épée magique qui s'enflamma dès qu'elle fut au contact de l'air (c'était la première fois qu'elle faisait usage de son arme en la présence de ses compagnons) et elle se mit à courir droit devant elle jusqu'à atteindre la terre ferme, en esquivant au besoin les obstacles qui se dressaient devant elle.

Dès que ce fut fait, la jolie ensorcleuse se tint non loin de l'extrémité du pont, aussi éloignée possible des deux squelettes qui étaient aux prises avec Dalcaer. Elle espérait que les deux créatures, trop occupées, ne lui prêteraient pas trop attention : elle n'avait en effet pas eu le temps de jeter le moindre sortilège défensif et semblait bien vulnérable avec sa seule épée pour toute protection.

Tout en surveillant l'attitude des deux squelettes, elle se mit à aider les survivants à quitter le pont, les guidant de son mieux vers les zones les moins dangereuses.

- Dépêchez-vous! Quittez immédiatement le pont! Par ici, par ici!

Elle espérait que ses compagnons s'occuperaient dans le même temps d'achever les ennemis qui avaient survécu à leurs premiers assauts...

Metzli dégaine son épée et avance droit devant elle afin de quitter le pont. Elle se positionne non loin de ce dernier mais aussi loin que possible des squelettes survivants, prête à se défendre le cas échéant (utilise "esquive" face au premier attaquant).

Si les squelettes n'attaquent pas, elle guide les villageois et aide ceux qui en ont besoin

écrit par: N'Djouma Dimanche 05 Avril 2015 à 15h38

J’avais compté sur l’aide d’Eorn et de Darel pour protéger les villageois et les aider à partir. J’avais bien enjoins tout ce petit monde de se presser d’évacuer mais je me sentais coupable de ne pas m’en être assuré. J’avais oublié que ce n’était que des femmes et des vieillards affaiblis par leur incarcération. Le pire, c’est que j’avais aidé Malphax à propager les flammes et j’avais donc indirectement causé leurs morts.
Les cris d’agonis des malheureux allaient hanter mes nuits pendant un certain temps, de cela, j’en étais certain. Moi qui pensais que le feu serait trop faible et trop long à démarrer pour arrêter les morts vivants, j’en étais pour mes frais. La chaleur du brasier était si intense que l’ennemi reculait devant les flammes, le pont totalement embrasé menaçait de s’effondré et j’étais encore sur ce pont. Sans même un regard pour ma cuirasse qui se trouvait au milieu des flammes, je me jetais avec le peu que je possédais en direction des deux gardes de Baines restant.

Mon épée avait soif de sang, j’avais soif de combat, mon impuissance face au drame me poussait à me défouler sur ceux qui avaient rendu cette tragédie possible. Je connaissais deux sac d’os qui avaient intérêts à protéger leurs osselets si ils ne voulaient pas que j’en fasse une partie plus tard dans la soirée.

Charge le garde de baine le plus proche avec mon épée maudite, si cela est possible sinon j'amorce le mouvement

écrit par: Valend Jeudi 09 Avril 2015 à 20h37

PARCHEMIN

[21:18:22] <+valend> garde de baine 1 attaque Dalcaer
[21:18:37] <+valend> !1d20+3
[21:18:38] <+Trex> valend lance 1d20+3 et fait 12 (total: 15)/raté

[21:19:05] <+valend> garde de Baine 3 attaque Dalcaer
[21:19:09] <+valend> !1d20+3
[21:19:10] <+Trex> valend lance 1d20+3 et fait 8 (total: 11)/raté

Arzhaelig

[21:23:04] <+valend> !2d4+2
[21:23:05] <+Trex> valend lance 2d4+2 et fait 2, 4 (total:

/sur garde 1
[21:23:10] <+valend> !2d4+2
[21:23:10] <+Trex> valend lance 2d4+2 et fait 2, 2 (total: 6)/sur garde 3

garde de baine 1 : 16+5 /reste 4 pv -8/détruit
garde de baine 2 : 12+2+4+5/reste 3 pv détruit par Dalcaer
garde de baine 3 : 11+3/reste 12pv -6 / reste 6pv

N'Djouma charge :
[21:33:57] <+valend> N'Djouma charge
[21:34:00] <+valend> !1d20+7
[21:34:00] <+Trex> valend lance 1d20+7 et fait 17 (total: 24)
[21:34:06] <+valend> !2d6+7
[21:34:06] <+Trex> valend lance 2d6+7 et fait 3, 4 (total: 14)

garde de baine 3 : 11+3/reste 12pv -6 / reste 6pv -14 / détruit

Malphax est à l'abri et n'utilise pas de sort
Metzli à l'abri aussi

Vous avez réussi à récupérer le contenu du premier chariot ( en fait des villageois s'en étaient déjà chargés)

Finalement les morts vivants ne purent résister aux efforts combinés de la magie du barde féerique et la force brute de N'Djouma. Ils éclatèrent en un amas de poussière pour rejoindre le sol blanchi, par la poudre d'os de cadavres gisant là dans jadis.

Dalcaer sourit pour la première fois depuis quelques jours, la mort de son frère maudit ne devait plus peser autant sur sa conscience.

-Nous les avons éliminés ces enfoirés!!! Nous sommes vivants et eux pas. Que tous ceux qui sont blessés viennent ici je vais prodiguer quelques soins de base. Nous avons fait le pire maintenant que nous avons traversé le fleuve notre voyage devrait être plus calme.

Dalcaer regardait derrière lui, le pont était complètement inondé de flammes qui léchaient son structure goulûment, celle-ci ne tarda pas à céder et l'ensemble s’effondra dans le ravin.
Par chance le matériel des chariots avait été récupéré par les villageois et deux chevaux avaient survécu, même le chien d'Arzhaelig semblait en bonne forme puisqu'il s’amusait à ronger un bout d'os d'un des gardes de Baine.

La femme ayant survécu aux flammes fut rapidement soignée par Dalcaer qui finalement n’eût pas trop de soins à fournir. Par chance les chevaux avaient encaissé la plus part des attaques et on n'avait à déplorer que les quelques villageois morts dans le feu.
De son côté N'Djouma put sentir un picotement à la main tenant son épée et quand il y jeta un coup d’œil, il vit que son gant était en sang et que des aiguilles sortant de la garde de l'épée s'étaient plantées dans sa main. Le sang qui coulait le long de la lame sembla être aspiré par l'acier et bientôt le guerrier ne garda qu'un léger picotement à la main droite.

Dalcaer s’aperçut de cela et observa la garde de l'épée maudite qui semblait être redevenue normale, il soigna le guerrier sans attendre.

-Cela ne t'était pas arrivé la première fois que tu l'avais utilisée non?

Malphax tu as appris le sort de Malakias

écrit par: Arzhaelig Vendredi 10 Avril 2015 à 10h54

Arzhaelig avait insisté pour avancer, tant pour s’écarter du lieu du carnage que par crainte qu’une créature volante ne les suive et ne termine l’œuvre des gardiens du pont. Ils leur avaient pris un si lourd tribu déjà ...
Aux premiers instants de l’affrontement, il s’en était voulu, se sentant coupable de ne pas être parvenu à prévoir l’attaque, puis il prit conscience que l’homme en armure était de leur côté du gouffre et que, pris en tenaille ou pas, ils auraient tenté la fuite par le pont et se seraient trouvés dans la même situation.

Perdu dans l’adrénaline du combat, le cri des brulés vifs, la fumée, il n’avait pas remarqué que les villageois plein de la sagesse qu’on devait leur reconnaitre, s’étaient chargés du contenu des malles du premier chariot. Même si les conditions de voyage se complexifiaient considérablement, ils avaient de la nourriture dont ils pourraient charger les deux chevaux survivant et de l’eau pour remplir un maximum de récipients. Ses affaires étaient sauvées de même, le barde leur en était reconnaissant.

Ses compagnons n’en menaient pas large, et il y avait de quoi … Si de plus longues années d’aventures avaient placé sur sa route d’autres morts plus ou moins atroces, celles-ci tenaient la palme de l’horreur, il eut été malhonnête de ne pas le reconnaitre... Même Malphax et son attrait pour la Non-Mort et N’Djouma qui avait dû en voir plus d’un dans ses combats d’arêne semblaient choqués, ce n’était pas rien …

- Nous serions tous morts sans ce feu. Aussi monstrueux que ça puisse paraitre … Prions nos dieux pour que leurs âmes les rejoignent et rentrons au plus vite à Bulborp…

Il lui fallait l’exprimer à haute voix, comme un exorcisme du choix aussi malheureux qu’inévitable.
Il ne vit rien du singulier échange entre le guerrier et le prêtre, considérant seulement qu’il lui apportait des soins après sa charge héroïque pour lequel il le congratulerait quand la tension serait redescendue.

Déjà le barde pensait-il à la suite. Au contact nécessaire avec la Main des Mystères, l’annonce qu’il prolongerait sa mission vers Borcoline, qu’il voyageait en compagnie de trois recrues possibles au potentiel évident même s’il devait continuer à se montrer prudent envers Malphax, qu’il aurait besoin d’un leurre pour que l’amulette, une fois réparée, porte une aura la plus proche possible de celle qu’il avait détecté …

Autant que possible, penser au futur plutôt qu’au sinistre présent …

Flattant Hemnir, un petit sourire aux lèvres de le voir grignoter le fémur d’un squelette, il le quitta aussitôt en observant les survivants reprendre le dessus … ou s’enfoncer un plus profondément dans le désespoir suite aux derniers morts... Pour les aventuriers ce n’était que des prisonniers libérés, qui avaient au moins échappé aux tortures des nécromanciens et dont l’âme ne leur resterait pas prisonnière, ni leurs corps profanés, pour les villageois c’était qui un voisin, qui un oncle, un père, un grand-père, une sœur, une mère, des amis …

Il fallait avancer, aucune sépulture n’était à faire ici. S’organiser pour la suite de leur voyage et avancer.

écrit par: N'Djouma Dimanche 12 Avril 2015 à 12h49

Je sentais la chaleur du brasier dans mon dos alors que je me jetais droit en direction des gardes de Baines. J’étais dans mon élément, le feu, le sang, le combat avait baigné toute ma courte vie. La frustration des dernières minutes embrasait également mon cœur qui ne rêvait que d’une chose, tailler un adversaire en pièce.
Le dernier squelette encore debout commença à peine à lever son arme pour se défendre qu’il fut pulvériser par un coup de taille de mon épée alors que je criais le nom de Tempus. Un squelette ne montrait ni blessure, ni fatigue mais je présentais qu’il devait déjà être bien entamé par mes compagnons.
La passe d’arme avait été si rapide que je ne me sentais pas encore suffisamment calmer, cherchant un autre adversaire à trancher.

-Bordel de Dieu, qu’est-ce que !!

Surpris, j’examinais ma main d’où suintait un filet de sang rapidement absorbé par l’épée que je tenais encore en main. Je regardais Dalcaer plein d’interrogation.

-Pas vrai ça, maudite mais en plus, elle s’abreuve de mon sang ? Tu as raison, elle n’a pas fait cela quand j’ai combattu dans la crypte. Qu’est-ce que cela signifie ? Le prix du sang, pourquoi pas mais encore faudrait-il qu’elle m’apporte quelques avantages.
Cette épée est comme une mégère, de plus en plus envahissante et bien ingrate, j’ai comme dans l’idée que le prochain combat pourrait me couter bien plus.

Heureusement, on pouvait penser que je n’aurais pas besoin de me battre avant de rejoindre le village ou j’espérais qu’on pourrait en savoir plus. Je pensais également à la ceinture magique que je gardais dans mon sac, il nous faudrait aussi en savoir plus sur celle-ci avant de prendre le risque de la passer à la taille.

écrit par: Malphax Mercredi 15 Avril 2015 à 10h31

Derrière eux, le pont de la Gorge du Crâne s’effondrait dans les flammes, devant eux, leurs ennemis n'étaient plus que poussière. Ils se trouvaient tirés d'affaire. Les morts à déplorer n'attristaient en rien Malphax qui se faisait plus de soucis pour les chevaux, ses ouvrages et certaines de ses affaires. Mais même là, l'essentiel était sauf.

Voyant N'Djouma et Dalcaer en pleine discussion il alla vers eux afin de voir de quoi il retournait. L'épée du guerrier, visiblement maudite, semblait boire le sang de son porteur. Il tâcha d'en apprendre plus et d'aider s'il le pouvait, toujours dans le but de s’octroyer la confiance du groupe. De sa voix froide et calme, il questionna la victime de l'objet.

- On dirait que cette arme se nourrit de ton énergie vitale... Ça ressemble bien à un objet maudit. Arrives-tu à t'en séparer ? As-tu une envie irrépressible de toujours l'utiliser ? As-tu une peur irrationnelle de la perdre ? Y a-t-il d'autres effets, changement que tu aurais remarqué ?

Laissant une petite pause pour laisser N'Djouma répondre, il finit par conclure avant de s'éloigner :

- Il existe certainement un sort pour lever la malédiction ou délier de l'arme. Je pense à des sorts de souhait ou de miracle. On devrait pouvoir t'aider ne t'inquiète pas. Mais si possible évite le plus possible son contact.

Époussetant sa robe de mage grise, essuyant la sueur sur son front et réajustant son havresac sur son épaule, il se remit en route avec ses compagnons. Le danger était écarté mais mieux valait ne pas trop s'attarder.

- Ne traînons pas, il vaut mieux nous éloigner le plus possible de cet endroit, on ne sait quel autre danger pourrait nous guetter.

Amenant par la bride le cheval qu'il avait libéré il l'attela au chariot restant et en prit la conduite. Cette fois le nécromancien prit beaucoup plus de soin à scruter les environs et il envoya son familier Nelzar tournoyer autour de certains endroits suspects. Cependant rien ne semblait plus troubler la quiétude du lieu. Du moins pour l'instant.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Détection de magie (x2), destruction de morts-vivants, lecture de la magie
Niveau 1 : Armure de mage, contact glacial, décharge électrique
Divin
Niveau 0 : Langue mordue, détection du poison, assistance divine
Niveau 1 : Convocation de morts-vivants I, injonction, détection des morts-vivants

écrit par: Metzli Arnesen Jeudi 16 Avril 2015 à 16h25

Ils avaient une fois de plus surmonté les obstacles qui se dressaient devant eux et triomphé de leurs ennemis. Néanmoins, la tâche avait été ardue et Metzli se dit qu'ils l'avaient échappé belle. Sans doute feraient-ils moins montre d'excès de confiance à l'avenir, en cela au moins, l'expérience leur serait profitable.

La jeune femme constata avec soulagement que ses deux chevaux, protégés par les chariots, avaient échappé aux attaques des squelettes et que les villageois avaient pris le temps de les détacher pour les sauver. Cela lui procura un certain réconfort, de même que les paroles apaisantes d'Arzhaelig, même si rien ne pourrait chasser pour l'instant le sentiment d'horreur qu'elle avait éprouvé en contemplant, impuissante, les villageois qui avaient été transformés en torches humaines.

Tentant de chasser ces horribles images, l'ensorceleuse flatta tour à tour les deux chevaux avant d'annoncer à la compagnie :

- Je mets mes chevaux à votre disposition pour le transport des blessés éventuels et du matériel que nous avons pu sauver. Je récupérerai Jubel une fois que nous seront arrivés mais nous pourrons discuter du cas de Janasson : vous avez plus perdu que moi dans cette embuscade et je veux bien offrir la monture de Gabrielle à l'un d'entre vous s'il en avait besoin...

Elle se tourna ensuite vers N'Djouma qui occupait l'attention de ses compagnons, en raison de son étrange épée magique. Elle observa attentivement l'objet, avant de conclure :

- Malphax a raison, ne traînons pas ici. Au plus vite nous serons rentrés, au mieux ce sera...

Metzli ressentait toujours les effets de sa blessure. Bien que l'apparition liée à l'amulette l'ait quelque peu découragée, elle conservait un mince espoir, celui qu'on puisse la soigner à Bulborp...

Metzli utilise "Art de la magie" pour essayer d'apprendre quelque chose à propos de l'épée de N'Djouma.

écrit par: Valend Mardi 28 Avril 2015 à 21h42

Malgré les efforts combinés de Malphax, Metzli et Dalcaer ils ne purent déterminer pourquoi l'épée de N'Djouma agissait de la sorte alors que jusque là elle avait plutôt bien marché. Enfin de comptes ils avaient tout de même compris quelque chose elle semblait avoir besoin de sang chose que les gardiens de Baine n'avaient pas...

Quoi qu'il en soit ils reprirent la route sans s’arrêter plus longtemps et sans prendre le temps de prier pour les villageois morts. Il était vrai que plus longtemps ils resteraient proches de ce lieu maudit plus les chances de rencontrer des ennemis augmenterait.
Par chance sur leur chemin ils ne rencontrèrent plus aucune péripétie le destin semblait être devenu plus clément avec eux depuis la bataille du pont.

Après des heures de route éreintantes ils arrivèrent enfin en vue du village de Bulborp celui-ci semblait pareil que quand ils étaient partis quelques jours plus tôt. Quand les agriculteurs aux alentours du village virent le convoi arriver avec les villageois libérés avec à leur tête Dalcaer et le groupe d'aventuriers, le convoi ne tarda pas à entendre sonner les cloches du village et une foule de gens vinrent les accueillir avec des clameurs enthousiastes.

Dalcaer prit congé du groupe et alla faire son rapport au chef du village, Il leur demanda de le retrouver au temple le lendemain à midi, il jura à Meztli qu'il passerait la nuit à chercher un remède contre le mal qui le rongeait si nécessaire. Pour l'instant ils pouvaient aller se reposer à la taverne locale, et demain matin ils pourraient vendre ou faire identifier leurs trouvailles dans l'échoppe du village.

Il était tard et ils avaient peu de temps devant eux pour se préparer la caravane avec le reste des villageois partirait le lendemain après le déjeuner.

Donc vous pouvez vendre votre matos en trop dans l'échoppe, si vous voulez faire quelque chose de particulier pendant cette nuit et demi journée de repos faites-le moi savoir hrp. L'échoppe du village fournit des identifications à moitié prix 50po et possède le matériel de base. Vous recevez chacun 250po de la main de Dalcaer le lendemain matin.

écrit par: Metzli Arnesen Samedi 02 Mai 2015 à 18h10

Ils étaient enfin arrivés. C'était avec soulagement que Metzli avait aperçu, au loin, la bourgade qu'ils avaient protégée quelques jours auparavant. Il était temps qu'ils arrivent : la jeune femme était épuisée. Tout comme ses compagnons, elle avait livré un combat difficile à la gorge du crâne et cela en plus de ceux qu'ils avaient menés dans le repaire du culte. Qui plus est, elle avait placé sur ses chevaux les villageois blessés et elle marchait depuis des heures, tout en portant son sac sur son dos.

Le village atteint, Daelcar lui avait promis de faire tout son possible pour guérir la blessure que lui avait infligée le vampirien. La jeune femme espérait de tout cœur qu'il y parvienne car elle la faisait constamment souffrir, non pas d'une douleur violente et insupportable mais plutôt d'un sentiment de malaise constant, d'incomplétude dérangeante. La vision qu'elle avait eue avant qu'ils ne détruisent l'amulette laissait entendre que le prêtre ne pourrait rien pour elle. Quelque part, Metzli redoutait que cela ne soit vrai. Mais la jeune ensorceleuse était d'un naturel optimiste et elle conservait l'espoir de pouvoir être guérie.

La nuit commençait à tomber, aussi décida-t-elle de gagner la taverne où elle avait logé les nuits qui avaient suivi son arrivée à Bulborp. En temps normal, elle aurait proposé une partie de Talis à ses compagnons ou de boire un verre de vin en sa compagnie mais, elle était trop épuisée pour cela, trop exténuée même pour prendre un repas avec eux. Elle se contenta de les saluer :

- Chers amis, je suis épuisée. Je vais immédiatement me coucher pour reprendre des forces. Bonne nuit!

La jeune amnienne installa ses chevaux dans les écuries de l'établissement et les flatta quelque peu, avant de monter dans sa chambre avec son matériel. Après un brin de toilette, elle se coucha pour immédiatement sombrer dans un sommeil sans rêves.

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Le lendemain, Metzli se réveilla de bonne heure. Contrairement à ce qu'elle craignait, elle avait relativement bien dormi et n'avait pas été hantée par le souvenir des villageois qui avaient été brûlés vifs sur le pont, pas plus que par toutes les horreurs qu'elle avait découvertes dans le tumulus. Elle se lava, s'habilla et se coiffa de son mieux : au cours des derniers jours, elle n'avait guère eu l'occasion de prendre soin d'elle mais cela restait important à ses yeux d'être aussi séduisante que possible. Elle se regarda dans son miroir, assez satisfaite du résultat. La jeune femme rangea ensuite ses affaires afin d'être prête à partir puis, elle descendit prendre un déjeuner consistant.

Elle était impatiente d'avoir des nouvelles de Dalcaer mais celui-ci ne leur avait donné rendez-vous qu'aux alentours de midi. Elle décida de mettre à profit son temps libre pour faire quelques achats. La jolie ensorceleuse laissa un mot à l'aubergiste en indiquant à ses compagnons qu'elle partait acheter du matériel en vue de leurs futures expéditions.

Visitant tour à tour les différents commerces du village, elle acheta d'abord une selle de bât et une corde pour équiper le cheval de Gabrielle. Avec ses deux chevaux, elle pourrait transporter beaucoup de matériel, aussi décida-t-elle de se munir d'une tente qui pourrait l'abriter en cas de mauvais temps. Elle acquit également des pieux et une potion de soins, des objets qui pourraient s'avérer être des plus utiles en cas de mauvaise rencontre avec des morts-vivants. Pour finir, elle se procura de la cire à cacheter.

Rentrant à l'auberge, elle s'assit dans la salle commune et sortit de son sac encre, plume, parchemin et la cire à cacheter qu'elle venait d'acquérir. Metzli se mit alors à rédiger une longue missive à destination de son père chéri : voilà bien trop longtemps qu'elle ne lui avait écrit. Elle lui décrivit toutes ses aventures depuis son arrivée à Bulborp et le rassurait quant à son état de santé. Afin de ne pas l'alarmer, elle ne fit toutefois pas mention de la blessure dont elle souffrait. Elle confia sa lettre à l'aubergiste en lui demandant de la remettre à quelqu'un de confiance se rendant à Athkatla.

Elle se fit ensuite servir une légère collation en attendant d'aller retrouver ses compagnons...

écrit par: N'Djouma Dimanche 03 Mai 2015 à 14h31

J’avais repris la route à penser à cette histoire de sang. L’épée m’avait vampirisé en quelque sorte et je me demandais si elle l’aurait fait face à des adversaires en chair et en os. De toute façon, quel que soit ces pouvoirs, me battre avec cette seule épée ne me réjouissais guère. Je n’étais même pas sûr que cela me procure un avantage quelconque face à un adversaire ordinaire.

Les heures passèrent et le voyage devint rigoureux, les villageois suivaient tant bien que mal en l’absence de chariot même si les moins solides étaient restés dans l’embuscade. Les plus jeunes devaient véritablement être épuisés parc cette marche car même moi je commençais à avoir les jambes de plus en plus lourdes. La nature hostile et rocailleuse finit par faire place à des pâturages puis des champs de plus en plus nombreux signalant l’approche du village. Voir les premiers villageois remonta un peu le moral même si je déplorais que nous n’ayons pas pu sauver tout le monde. Enfin, Malakias ne sévirait plus et les deux clans du village allaient pouvoir faire la paix et ramener le calme à Bulborp.

Dalcaer aussi, ne semblait guère enthousiaste et nous donna rapidement congé, il est vrai qu’il devait être aussi fatigué que nous et presser de tenir les autorités informés. Annoncer que son propre frère était responsable de la situation ne devait pas être une tache gratifiante surtout quand ce frère avait été un vampire.

Le petit groupe se retrouva à l’auberge en cette fin de journée escorté par des habitants heureux et des rescapés qui ne devaient pas l’être moins. De mon côté, j’observais la petit Metzli qui avait beaucoup perdu et qui ne tarda pas à aller se coucher, moi, même épuisé, je passais encore deux bonnes heures à siroter des chopes de bières fraiches afin d’en apprécier l’amertume. Un plaisir simple mais qu’on avait failli perdre lors de la dernière embuscade. La destruction du pont avait toutefois une bonne conséquence, le village se trouvait bien séparé d’une région peu recommandable et n’en souffrirait peut être plus les exactions.

Passablement éméché, j’allais regagner ma chambre avec la ferme intention de profiter d’une nuit et d’une matinée de repos. Le soleil était déjà haut dans le ciel quand je sortie de l’auberge afin de trouver l’échoppe qui m’intéressait. La nuit avait été calme et ne m’avait pas apporté de conseil mais j’avais la ferme intention de me renseigner sur le ceinturon et l’épée maudite. Peut-être me faudrait-il même tenté de me débarrasser de cette dernière mais j’espérais simplement que cela ne me couterait pas plus chère que cette aventure m’avait rapportée.
Le ceinturon, lui, pourrait être cédé à l’un de mes compagnons en fonction de ces qualités, même si je ne savais pas si j’englobais Malphax dans mes compagnons car celui-ci avait joué un rôle troublant dans la mort de la fillette et je ne pouvais me défaire de l’idée qu’il était plus proche du mal que du bien. Je devais toutefois reconnaitre que sans lui, nous ne serions peut être pas arrivé à survivre, ce n’était donc pas un traitre mais il me semblait d’une nature tortueuse aux objectifs troubles. Les Dieux seuls savaient si du bien ou du mal naitrait d’un tel individu.

De mon côté, j’avais également mon chemin à tracé et si j’excellais dans les armes, j’étais conscient d’être ignare en sorcellerie. L’enseignement de man ancien laniste m’avait toutefois permis de comprendre bien des choses, notamment celle que j’avais certainement l’ouverture d’esprit pour apprendre ce que je ne connaissais pas même dans un domaine aussi particulier. Je me savais intelligent même si je doutais d’avoir les capacités de devenir un magicien de premier ordre. Allié la magie à l’acier d’une épée pourrait me rendre plus efficace face à toute les situations, il restait que je n’avais jamais eu d’enseignement dans la voix des arcanes et qu’il me faudrait trouver un maitre suffisamment tolérant pour prendre un étudiant aussi âgée que moi.

écrit par: Arzhaelig Lundi 04 Mai 2015 à 13h51

Les dernières heures de marche furent pénibles, éreintantes … L’éveil du sang féérique avait offert au barde de nombreux atouts mais pas celui de la résistance à pareil exercice, que du contraire. Il se fatiguait plus vite et ici, frôlait l’épuisement…

De plus en plus souvent, il flattait le chien de Gabrielle et marchait à son côté plutôt que de survoler le convoi à la recherche d’une autre embuscade. Il gardait bonne figure, soutenant moralement ses compagnons et les villageois, mais à plusieurs reprises il dut compter sur ses ailes pour se rattraper de trébucher sur un obstacle imaginaire.

Arrivés au cœur du village, il aurait peut-être du s’assurer que chacun trouve un lieu pour reprendre des forces et que personne ne reste seul pour cette première véritable nuit mais il pour le peu qu’il en avait vu, il se persuada que les villageois s’en chargeraient fort bien. Leur accueil faisait plaisir à voir mais n’effaçait rien de ce qu’ils venaient de vivre. Rassuré que Metzli faisait de même, pour l’heure, il lui tardait de retrouver un lit. Et de dormir.

Portant son sac bien trop lourd auquel il avait attaché, en plus du reste, l’épée maudite jumelle de celle de N’Djouma, il demanda à l’aubergiste une maigre collation qu’il mangerait dans sa chambre pour ne pas s’endormir le ventre vide, et autant pour Hemnir qui le suivait comme une ombre.
Une fois à l’étage, il se débarrassa de ses affaires et sortit de son sac son matériel d’écriture et son étui à parchemin, vestige de l’Assemblée.

PARCHEMIN

Cher Dallen,

Me voici de retour de l’expédition vers le tumulus de la Bataille des Ossements, repère de nécromanciens, suivant de Silax.

Si la chance avait écarté fort heureusement la Liche de notre route, nous avons eu fort à faire contre certains de ses hommes dont un Nécropolitain, un Dobbelganger et rien de moins qu’un Vampirien.
Ce dernier a blessé gravement Metzli, l’ensorceleuse que Gweneth a déjà rencontré en rêve. Votre ami Dalcaer craint d’être incapable de l’en guérir. Si les légendes disent vrai, c’est un morceau de son esprit qu’il lui a arraché de ses griffes avides et chaque jour diminue ses chances de le reprendre … Votre savoir en la matière nous serait d’un grand secours ici.

Pour en revenir à notre mission, nous avons trouvé son journal et le phylactère que nous avons détruit après qu’il ait tenté de nous tromper : Il nous poussait à rejoindre Borcolline, et y trouver un Thayen du nom de Vesper auquel nous aurions du remettre l’amulette.

Une dernière chose : avant de rejoindre le tumulus nous avons rencontré le Marcheur des Brumes, Iskaujir ou Etoile de Bronze. Un Vénérable Dragon de Bronze qui connaissait notre mission ou l’a lue en nous comme nous pourrions le faire en effeuillant nos pensées de surface. Je pense qu’il me connaissait du temps d’Enil.

La Main me manque et j’ai hâte de vous présenter mes compagnons qui feraient d’intéressantes recrues mais nous devons poursuivre, même ou surtout en connaissance des dangers qui nous attendent. Nous partirons demain midi pour Borcolline ou Ravkin, à quelques kilomètres de la Tour de Durlag pour tenter d’y défaire des esclavagistes associés aux Nécromanciens.

Au plaisir de vous revoir,
Plume Chantevent.

Le temps de remplir le vélin de son écriture fine, il avait avalé la miche de pain noir agrémentée de quelques fruits secs et vidé le pichet de vin. Après quoi il se dévêtit et s’affala sur la paillasse, impatient de replonger dans le délicieux rêve de sa rencontre sylvestre.

Arzhaelig avait peu à faire sur sa matinée. L’identification des poisons trouvés, une aide éventuelle pour les objets de N’Djouma et le rachat d’un cheval pour combler la perte de ceux des charriots et il serait prêt à repartir s’il ne recevait aucun contrordre via son étui à parchemins.

A l’auberge, il retrouva Metzli et s’enquit aussitôt de sa nuit et de son état.

- Bonjour Metzli, bien dormi ? Je suppose que tu n’as pas encore vu Dalcaer ?

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 05 Mai 2015 à 08h06

La matinée de Metzli avait été bien occupée et elle était en train de manger une grosse tranche de pain agrémentée de fromage lorsqu'elle aperçut Arzhaelig. S'arrêtant de manger pour un temps, elle répondit à son salut:

- Bonjour, Arzh'! Oui, j'ai mieux dormi que je ne le pensais : je me suis endormie dès que je me suis couchée. Il faut dire que la journée d'hier a été riche en émotions... J'espère qu'il en va de même pour toi car, d'après ce que j'ai cru comprendre, nous ne tarderons pas à reprendre la route. Pour répondre à ta seconde question, non, effectivement, je n'ai pas encore vu Dalcaer. J'espère que les nouvelles seront bonnes. Je suppose qu'il ne va plus tarder...

Elle marqua une courte pause, avant de poursuivre en changeant de sujet, afin de masquer son anxiété :

- Et toi, comment cela se passe-t-il avec tes ailes? Elles ne te font plus souffrir? En tout cas, tu virevoltais véritablement lors du combat à la Gorge, c'était impressionnant à voir...

L'ensorceleuse ajouta promptement:

- Mais j'en oublie la plus élémentaire des politesses : souhaites-tu te joindre à moi? Je viens à peine de commencer à manger.

écrit par: Malphax Mardi 05 Mai 2015 à 19h31

Alors que le jour déclinait, Malphax et ses compagnons purent voir le petit village de Bulborb se dessiner à l'horizon. Leur expédition à l'encontre de l'antre de Silax ayant abouti, le repos et le réconfort les attendaient. Satisfait de ses trouvailles, le magicien n'avait qu'une envie : continuer leur étude. Il possédait dorénavant dans son grimoire un puissant sortilège qui lui faudrait encore travailler pour le lancer à la perfection. Il comptait aussi dans ses affaires un très vieux manuscrit, sorte d’essai sur la nécromancie, lui permettant d'améliorer sa compréhension de cette sinistre forme de magie.

La vue des bâtisses redonna du baume au cœur des marcheurs exténués, du moins aux miséreux ayant dû marcher. Nemethar lui, à la conduite du chariot restant, se trouvait beaucoup moins indisposé.

Leur arrivée dans le village même fut triomphale : la plèbe les accueillis avec ferveur et applaudissements dans un bruit d'apothéose que seuls les cloches parvinrent à supplanter. Dalcaer finit par les quitter non sans leur promettre une récompense en sonnantes et trébuchantes. Le mage s’arrêta à la même auberge que ses compagnons et après un rapide dîner il monta dans sa chambre, un verre de vin de Sang à la main. Seul, au calme dans la petite pièce, assis à un bureau, il consulta l'ensemble de papyrus portant sur la magie noire. Quand il vint l'heure de se coucher, il rangea délicatement le précieux ouvrage dans son havresac et s’endormit avec une facilité déconcertante. Au milieu de la nuit, son horloge interne le réveilla pour sa prière nocturne. Son symbole en argent de Velsharoon à la main, il médita sur les deux faces de la vie avant de se recoucher.

Profitant d'une grâce matinée qu'il jugeait emplacement mérité, il ne se leva que tard dans la matinée. Avant de descendre dans la salle commune de la taverne, il feuilleta son lourd grimoire pour en mémoriser les sortilèges, dont des nouveaux, issus de ses propres recherches ayant enfin abouti.
C'est à midi qu'il devait rejoindre le prêtre gnome dans le temple de Bulborp certainement pour discuter de la suite. Le groupe vaudrait sans doute s'occuper des esclavagistes de Durlag et libérer les prisonniers. Le nécromancien n'avait que faire d'eux et hésitait même à se joindre à cette seconde expédition. Toutefois les gains pourraient toujours être au rendez-vous, et cette organisation liée à Silax pouvait détenir des choses intéressantes confiées par celui-ci.

Déambulant dans les rues du village, Malphax souhaitait racheter l'équipement perdu dans l’embuscade de la Gorge du Crâne. Cependant, il hésitait à prendre un nouveau chariot : cela nécessitait deux chevaux de trait et ne pouvait guère atteindre une vitesse prodigieuse.
Il fit tout d'abord une halte dans l’échoppe du négociant général du village, pour en apprendre plus sur son bâton. En l'étudiant lui-même, il avait pu déterminer de quoi il retournait mais souhaitait des clarifications sur son utilisation. Il en profita aussi pour acheter une petite tente ainsi qu'une paillasse.

Il se rendit ensuite à l'écurie du hameau pour acquérir un cheval léger. Le patron lui montra les quelques bêtes en sa possession et le nécromancien sut d'entrée de jeu laquelle il voulait. Fin et élancé, aussi noir que les plus sombres ténèbres, il regardait son futur propriétaire d'un œil vif. Le jeune magicien demanda à ce qu'il soit sellé et que des fontes soient ajoutées. Il laissa la paillasse et la tente au vendeur afin qu'il les accroche puis partie en direction du temple, non sans laisser un acompte. Il verserait le restant de la somme en partant, une fois la récompense de Dalcaer en poche.

Sorts mémorisés :
Profane
Niveau 0 : Lecture de la magie, Manipulation à distance, Lumière, Fatigue
Niveau 1 : Armure de mage, Boule de neige de Snilloc, Orbe de feu mineur, Volte-face
Divin
Niveau 0 : Création d'eau, Purification d'eau et de nourriture, Détection de la magie
Niveau 1 : Frayeur, Injonction, Pierre magique

écrit par: Valend Vendredi 29 Mai 2015 à 21h10

La nuit fût agitée pour certains et reposante pour d'autres. N'Djouma eût une nuit assez troublante, en effet il eût un rêve ou les prédictions de l’amulette rencontrée dans la crypte semblaient devenir réalité. Il se vit portant l'étrange ceinture trouvée dans le donjon et eût l'impression d'être en possession d'un pouvoir magique lui permettant de se battre dans la même catégorie que ces utilisateurs de la magie profane qui l'impressionnaient tant.

Metzli quand à elle put profiter d'un sommeil réparateur, la promesse de guérison que lui avait fait Dalcaer en était surement pour quelque chose...Une fois réveillée, elle ne perdit pas de temps et alla faire le tour des boutiques du village gnome accompagnée d'Arzhaelig.

Mais finalement celui qui eût le rêve le plus étrange s’avéra être Malphax, durant la nuit il eût l'impression qu'un froid glacial avait pris possession de sa chambre sans réussir à le réveiller.
Une figure étrangement transparente et cagoulée, semblable à de la fumée, planait au dessus de lui et l'observait.
Bizarrement le nécromancien avait l'impression de voir la scène depuis le plafond comme si son âme avait réussi à quitter son enveloppe charnelle et qu'il se trouvait spectateur du macabre spectacle.
Il vit donc la forme éthérée s’approcher de son corps et lui souffler à l'oreille. A cet instant même le nécromancien sentit une douleur fulgurante comme un coup de poignard dans sa tête et se réveilla en sursaut, la sueur perlait de son front...Peu après, il se rendormit d'un sommeil de plomb et le lendemain ce cauchemar n'était plus qu'une lointain spectre oublié.

La matinée se déroula sans encombres l'ensemble du groupe pût bénéficier de tout le temps nécessaire pour acheter le matériel souhaité et quand il fut l'heure de rejoindre Dalcaer ils étaient prêts.

Le gnome les trouva assez rapidement dans le petit village, il paraissait beaucoup plus en forme et revigoré. Le sourire aux lèvres il s'empressa de serrer Metzli dans une étreinte amicale et lui expliqua qu'il avait pu trouver de quoi la guérir dans la bibliothèque du temple. Un parchemin qui datait d'une époque oubliée, comportait une étrange citation qui était censée éliminer le mal vampirique.
Sans attendre il prit Metzli à par et lut le parchemin qui sembla se volatiliser en mille morceaux dans une déflagration étrange. Bizarrement Metli avait la sensation d'aller mieux comme si elle avait récupéré une partie de soi même, elle ne se sentait plus aussi lourde et fragile, le parchemin semblait avoir u un effet c'était certain.

Dalcaer fixa l'ensorceleuse comme pour demander une réponse, apparemment lui même n'était pas certain du résultat et cherchait dans les yeux de Metzli une confirmation à ses espérances.

N'Djouma avait profité de ce temps pour faire identifier l'étrange ceinture de son rêve et il s'était avéré qu'il avait vu vrai apparemment le pouvoir résidait dans la boucle en acier de la ceinture. Une fois par jour le pouvoir des dieux pouvait le transformer en une sorte de créature d'autre plan, un céleste et il aurait des pouvoir au delà de toute son imagination lui avait certifié le marchand après avoir encaissé son or pour le travail de recherche.

Quoi qu'il en soit, ils avaient eu le temps nécessaire pour se préparer et Dalcaer leur avait apporté l'or promis la veille, Il ne leur restait plus qu'à rejoindre la caravane de villageois de Ravkin qui semblait impatiente de reprendre la route...

Félicitations vous avez fini le premier chapitre !!!

écrit par: Arzhaelig Mardi 02 Juin 2015 à 15h17

Arzhaelig avait répondu avec enthousiasme à la proposition de partager le petit déjeuner de son amie. Les repas restaient des moments privilégiés pour parler le plus sereinement possible des sujets les plus graves.

L’absence de nouvelles de Dalcaer avait assombri le visage du barde mais juste le temps que l’ensorceleuse ne lui parle de ses ailes, de son héritage. Elle avait assez de pensées sombres pour qu’il n’en rajoute dans un mélodrame inutile, aussi se permit-il même de sourire.

Contrairement à ce qu’il avait craint, elles ne l’avaient absolument pas gêné pour dormir. Peut-être étaient-elles par contre responsables de son manque de rêves qu’il avait appelé de tous ses vœux, que ce soit pour revoir une certaine Fée ou un membre de la Main, par l’obligation de dormir différemment qu’à son habitude et de ne pouvoir plonger dans le sommeil paradoxale nécessaire. A moins que ceux-ci ne soient trop dérangeant encore pour sa conscience et que son subconscient ne les garde secrets.

Ils avaient parcouru ensuite la ville qui avait été le théâtre de leur rencontre mais surtout de la bataille immonde, initiée par la mise à mort d’un enfant …

Affecté tant par l’état de Metzli que par ses souvenirs, même en essayant d’être de bonne compagnie, il n’avait pas le cœur à rire … au moins jusqu’à ce que le prêtre n’étreigne la blessée. Il les avait suivi alors, par curiosité et s’assurer surtout d’être présent si la tentative venait à échouer. Il ne les quitta que lorsque Dalcaer la prit à part et lut le parchemin sensé lui rendre le fragment de vie volé. Il avait entendu la déflagration et attendait, lui aussi, le résultat de cette tentative de guérison pleine d’espoir.

Si l’expérience était concluante, il leur faudrait fêter cette victoire contre le mal et si pas, trouver une autre ressource capable, peut-être, de tenter l’expérience à son tour … pour peu que ce soit encore possible.

écrit par: Metzli Arnesen Mardi 02 Juin 2015 à 17h26

Metzli partagea avec plaisir son repas avec le barde et fut heureuse d'apprendre qu'il s'accommodait bien de ses ailes impressionnantes. Son esprit restait néanmoins préoccupé par la blessure que lui avait infligée Zelthyr : l'heure du rendez-vous avec Dalcaer approchait peu à peu et la jeune femme craignait que le prêtre ne lui apporte de mauvaises nouvelles. Aussi, lorsqu'elle aperçut le gnome, son cœur se serra...

Cependant, la jolie ensorceleuse remarqua bien vite l'air enjoué de Dalcaer tandis qu'il lui présentait le parchemin et qu'il lui expliquait que la formule pourrait probablement la guérir. Metzli reprit alors espoir. Tandis que le prêtre accomplissait le rituel, elle pria Tymora, en espérant que la Dame l'honorerait une fois de plus de sa faveur.

Dès qu'il se tut, la jeune femme se sentit apaisée et "complétée" : c'était comme si on lui avait rendu une part d'elle-même, qu'elle avait récupéré ce qu'on lui avait volé. Elle sentait aussi la magie la parcourir avec plus de vigueur. Visiblement, la formule avait fonctionné : contre toute espérance, elle était guérie!

Affichant un large sourire, Metzli se tourna vers Dalcaer et Arzhaelig qui, fort gentiment, était resté à ses côtés pendant le rituel :

- Je me sens beaucoup, mais alors là beaucoup, beaucoup, mieux! Cela a fonctionné, Dalcaer! Vous avez réussi! Je ne pourrai jamais assez vous remercier!

Elle dut se retenir pour ne pas sauter au cou du prêtre pour l'embrasser. Radieuse, elle regarda Arzhaelig avant de poser sa main sur son épaule.

- Tout est bien qui finit bien, finalement! Merci à tous les deux de m'avoir ouvert les yeux lorsque j'ai failli succomber à la proposition de l'apparition du tumulus... Et merci de m'avoir soutenue dans ces moments difficiles.

Elle était tellement heureuse qu'elle en aurait presque pleuré de joie. Jamais auparavant, elle n'avait éprouvé un tel soulagement. Apaisée, elle remercia silencieusement sa déesse tutélaire et caressa Tzotzil. Après avoir gardé le silence quelques instants afin de profiter de sa guérison, la jeune femme changea de sujet et évoqua la suite des événements:

- Grâce à vous, me voilà prête à reprendre la route. Je suppose que nous allons, dans un premier temps, reconduire les captifs à Ravkin. Restera à déterminer la suite de notre programme, combattre le culte sur base des indices que nous avons récoltés ou gagner la Tour de la Main des Mystères. Enfin, nous aurons tout le temps d'en discuter en chemin avec N'Djouma...

Après une courte pause, elle ajouta :

- ... et Malphax.

Le jeune magicien avait partiellement gagné sa confiance et elle ne voyait pas de raison de l'exclure de leurs prochains voyages. Même si elle était toujours mal à l'aise quand elle se trouvait à ses côtés, il s'était montré loyal et n'avait pas hésité à se mettre en danger pour leur venir en aide.

Pour l'heure, Metzli était pratiquement prête à prendre la route : elle avait mangé et bu en suffisance et ses affaires étaient empaquetées...

écrit par: Malphax Samedi 06 Juin 2015 à 10h46

En déambulant tranquillement dans les rues pour retrouver ses compagnons, Malphax chercha un nom pour son nouveau coursier. Plusieurs idées lui vinrent à l'esprit, mais encore rien de bien convaincant. Son corbeau Nelzar et son fidèle destrier... Malthar ? Delnor ? Non. Ragnar ? Encore moins. Choix bien difficile qu'est le baptême.

En débouchant sur une petite place, il aperçut un puits. Il se souvint que l'un des objectifs du nécropolitain en venant à Bulborp devait être l'empoisonnement de l'eau du village. Apparemment en cela aussi il avait échoué. À première vue, aucun habitant ne semblait souffrir d'un quelconque poison.

C'est à ce moment, alors qu'il quittait la place et empruntait la dernière rue qui le mènerait à destination que son rêve étrange lui revint en mémoire. Mais était-ce vraiment un rêve ? Ou bien de la magie ? Silax aurait-il pu user d'un sort lui permettant d'obtenir un tel résultat ? Impossible de véritablement le savoir à l'heure actuelle, l'avenir apporterait peut-être des explications.

Lorsqu'il retrouvait enfin ses camarades, Metzli et Arzhaelig se trouvaient en compagnie de Dalcaer et l'ambiance semblait au réjouissement. De ce qu'il apprit, la jeune ensorceleuse ne souffrait plus du mal causé par le vampirien. Il hocha la tête avec un très léger sourire.

- J'étais sûr que tu serais guéri.

Intérieurement, le nécromancien éprouvait une réelle satisfaction : il allait de son intérêt de voyager avec des comparses en pleine vitalité et non diminué par de quelconques maux. Car enfin venait l'heure de se mettre en route pour la tour Durlag. Il faudrait au passage se coltiner la tâche ingrate de ramener les gueux survivants dans le misérable village devant leur servir de chez eux, mais soit. S'il fallait vraiment le faire pour gagner la confiance des autres et avoir de l'aide pour piller les savoirs de Silax, alors il le ferait.

¤Méprisables paysans.¤

Empochant la récompense de Dalcaer, Malphax regagna l'écurie pour récupérer son nouveau cheval, Orias. Il versa le reste de la somme dû, puis rejoignit l'attroupement de chariot s’apprêtant au départ. Ne restait qu'une question, passeraient-ils par Borcolline chercher ce Vesper, sbire de la liche à qu'il devait remettre l'amulette de son maître ? En natif de la région, le jeune magicien voyait déjà l'itinéraire qu'il faudrait suivre s'ils choisissaient bien de rencontrer l'homme de main. La petite caravane passerait donc par Borcolline puis passerait vers Triel et Elturel pour finalement rejoindre la piste d'Uldoon pour rallier tranquillement Ravkin et la fameuse tour Durlag.

Monté sur son grand cheval noir, se tenant bien droit son corbeau à l'épaule, le nécromancien observa froidement la route s'étendant devant lui.

écrit par: N'Djouma Lundi 08 Juin 2015 à 12h37

J’avais fait un fameux rêve cette nuit-là, rêve confirmé par le marchand de cette boutique d’objets étranges du village. Mon ceinturon était donc un artefact magique. Le mot était lancé, un terme que je potassais de plus en plus dans ma tête. Il me faudrait absolument découvrir si j’étais moi aussi capable d’apprendre à utiliser la toile. Il me restait donc au préalable à voir si je pouvais contrôler la puissance de ce nouvel objet.

Je restais persuader que la magie pouvait m’apporter une protection qui me rendrait bien plus efficace même si cinq pouces d’acier se tordant dans les tripes de mon adversaire pouvaient valoir n’importe quel sortilège de combat
Je profitais de ma visite pour examiner l’équipement disponible mais rien ne semblait vraiment me convenir pour l’instant. Cela me rappelait également que je devais faire un tour au temple pour me débarrasser des maléfices d’une certaine épée. En chemin, je passais devant les écuries, hésitais un moment. Mes compagnons avaient tous achetés une monture et sentir les flancs d’un destrier entre mes cuisses me tenta un moment. Secouant la tête, je poursuivis mon chemin, j’étais peu habituer à chevaucher et me sentais bien incapable de combattre efficacement autrement que camper sur mes deux jambes.

Je poursuivis mon chemin jusqu’au temple ou je demandais à voir Dalcaer afin de me débarrasser de ma malédiction. Celui-ci semblait s’être bien remis de sa confrontation avec son défunt frère et c’est avec efficacité qu’il brisa l’enchantement. J’avais un moment pensé emporter l’objet avec moi afin d’en tirer un bon prix dans une grande ville mais j’avais à l’esprit que cet objet était toujours maudit et je ne pouvais me résoudre à le remettre en circulation. Je priais donc Dalacer d’accepter de cacher l’objet dans le temple afin qu’il ne nuise plus par ses propriétés maléfiques, dans le même temps, je lui faisais don de la statuette en obsidienne de Liche. Je ne pouvais me résoudre à voyager avec de tels objets.

Je ne voyais plus de raison justifiant de rester encore dans le village et j’imaginais que les réfugiés seraient impatients de retourner chez eux. Je quittais donc le temple pour rejoindre la caravane alors que Dalcaer partait à la recherche de Metzli, tout heureux d’avoir enfin trouvé un remède à son mal.
J’avais caressé l’idée de l’accompagner et de voir enfin ce petit bout de femme totalement soigné mais j’estimais finalement qu’elle n’avait pas besoin de spectateur et qu’elle préfèrerait sans doute oublié au plus vite ce pénible souvenir. Finalement, bien des choses avaient changés. Ulrik, le guerrier silencieux avait perdu la raison, Télim nous avait quittés et Gabrielle avait été tuée. Metzli aurait pu devenir vampire, Arzhaelig se transformait en fée ou presque quand à Malphax…..Non, lui ne semblait pas vraiment changer, pas vraiment bon et mon instinct me disait même le contraire, l restait toutefois un allié utile. Il ne restait que moi, je n’avais pas encore pris le grand virage de la vie qui me mènerait peut être un jour à devenir mage mais ma décision était prise.

écrit par: Valend Mercredi 01 Juillet 2015 à 11h20

Tout le village s'était groupé pour dire adieu aux caravaniers et au groupe d'héros qui les avait libérés du joug de la liche.
Le chef du village et Dalcaer étaient en première ligne et serrèrent chacun à leur tour la main des quatre aventuriers, leur assurant qu'ils auraient le gite et le couvert dans le village et seraient toujours accueillis comme des héros.
Le temps de quitter Bulborp était arrivé, après ces adieux ils prirent la route direction le Sud direction Hluthvar, d'après leurs calculs ils devraient arriver à cette ville le lendemain si tout se déroulait correctement et le voyage durerait presque un mois en comptant les arrêts pour reposer les chevaux. Ils avaient dans le chariot tout le nécessaire pour s'alimenter eux et les cinq villageois de Ravkin qui les accompagnaient et ils ne seraient pas forcés de s'arrêter dans les villes pour se ravitailler...

[b]Suite : https://www.royaumesoublies.com/couloirs/i...ndpost&p=189512[b]