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La Taverne des Royaumes Oubliés > Terres alentours > Hématite, la quête du Diamant noir


écrit par: Tenavril Samedi 13 Décembre 2014 à 17h11

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1




Les aventuriers avaient eu une journée de libre pour préparer leur départ, comme par exemple confier leur monture à une écurie de confiance. Cette journée avait filé aussi vite qu’une bougie récemment allumée.

La Frégate du Dragon des mers avait fière allure sur le port avec ses trois hauts mats aux voiles impressionnantes. Le devant du bateau était remarquable par une gueule rugissante d’un dragon massif de bronze. L’équipage s’activait comme une colonie de fourmis sous le regard royal de leur capitaine dressé debout sur la dunette, la partie surélevée du gaillard arrière du vaisseau. La Frégate en imposait aussi par sa taille. Ce navire était un petit village à lui tout seul, comptant sans doute une centaine de personnes. Il était rassurant aussi de voir son armement avec ses arbalétriers légères et lourdes situées à bâbords et à tribords.

Les ordres fusaient oralement par le biais du sergent Evil qui ne faisaient qu’interpréter les quelques gestuels du capitaine. L’ancre avait été levée et les voiles quant à elles déployées. Une grande foule s’était réunie aux bords du port pour assister au départ du Frégate du Dragon des mers. Le vent était au rendez vous comme pour sacraliser ce départ.

Les aventuriers furent accueillis par Fenouille, un marin gringalet qui les conduisit à leur dortoir situé dans la soute. La gente féminine fut gratifiée de plaisanteries bien senties par la plupart des marins qu’elle croisa.

Quand à Xarss, en tant que garde du corps du Joaillier, avait eu un régime de faveur, en obtenant une chambre, certes petite mais privée, en annexe à celle du gnome. Le joailler s’était montré très discret, sortant rarement de sa chambre, et ne sollicitant jamais le drow. Il fallut attendre le cinquième jour en mer pour voir le gnome sur le pont en train de scruter le ciel étoilé en pleine nuit.

La nervosité commença à gagner certains marins. Le Frégate sillonnait les mers depuis dix jours vers un endroit inconnu de tous. Les premières disputes habituelles firent leur apparition devant l’impatience du voyage et puis pour des faits anodins comme d’accusation de petits vols. Le sergent Evil intervenait alors rapidement pour instaurer la discipline d’une main de fer. Le voyage allait s’annoncer très très long…

Pour redonner un peu du cœur à l'ouvrage, le capitaine avait demandé aux bardes du navire d'organiser un spectacle pour la soirée pour fêter le douzième jour sur les mers. Aimeric Huecòr, Keyah, et Rugrin pourraient ainsi montrer tout leur talent. Ils avaient tout intérêt à se montrer bon s'ils ne voulaient pas finir dans la mer avec les requins...

écrit par: Rugrin Mercredi 17 Décembre 2014 à 11h50
La journée de liberté était très vite passée aux yeux du barde demi elfe qui avait prit entre autre le temps d'écrire à ses parents. Il ne pouvait pas dire pourquoi mais il en avait ressenti l'envie et le besoin sachant que le lendemain il prendrait la mer pour un voyage d'une durée inconnue, pour une destination inconnue mais dont le danger serait automatiquement présent. Aussi sa lettre avait elle été rapidement rédigée, porteuse de ses sentiments à l'égard de ses parents, du reste de la famille et des amis. Ceci était également un testament si jamais il venait à décéder. Il espérait que cette partie ne serait pas utile mais il préférait être prudent et ne pas laisser ses affaires non réglées en cas de décès.

Le reste de la journée avait été occupée à faire un peu de sport, aiguiser et prendre soin de chaque arme ainsi que de son armure, de son instrument de musique ainsi que passer une bonne nuit. En effet, le barde doutait de passer de bonnes nuits complètement reposantes à bord d'un navire plein de marins au surplus de testostérone qui feraient des concours des plus gros bras et de la que... la plus longue. Aussi préférait il ne pas partir avec du sommeil en retard. De plus, les cernes sous les yeux étaient mauvais pour la présentation.

Puis ce fut l'embarquement. Et là Rugrin ne put retenir une bouche béante en voyant l'impressionnant navire sur lequel il allait partir. Il s'agissait d'une ville flottante tout en bois. Tout en ayant déjà pris la mer, le barde n'était pourtant jamais monté à bord d'un tel navire et il était clairement impressionné. Cependant il se reprit vite, se moquant de faire bonne figure mais bien pour monter à bord. Et comme il s'y attendait, il se retrouva à dormir avec l'équipage. Il se prépara mentalement à être ennuyé par toutes sortes de bruits et autre choses du même acabit mais fit contre mauvaise fortune bon coeur. Il était toujours avec Abakor et il comptait bien passer ses journées à travailler, soi la musique soi à bord.


la seule qu'il ignorait était à quel point le voyage allait s'avérer long et surtout incertain. Personne ne connaissait la destination ni encore combien de temps il faudrait encore pour y arriver et le cormyrien se rendait bien compte que tout cela commençait à peser sur le moral et l'humeur de tout le monde. En effet, combien de fois avait il pu assister à des rixes pour des motifs stupides. Cependant il les comprenait car lui-même commençait à se sentir enfermé à bord et l'ambiance lui pesait de plus en plus sur les épaules et il commençait à se sentir mal. Il n'avait jamais fait de voyage si long mais savait désormais que le bateau n'était vraiment pas son truc.

Aussi fut il surpris mais heureux lorsque le capitaine vint lui demander d'organiser un spectacle pour redonner le moral aux troupes. Et aussi d'apprendre qu'ils seraient trois à donner de leur art. Il avait déjà pu voir à l'oeuvre la halfeline, restait maintenant à voir ce que savait faire l'humain et montrer lui-même ce qu'il avait dans son sac. Il passa donc un petit moment à écrire un poème et réaliser au passage la musique avec laquelle il comptait l'accompagner. Sa spécialité était l'instrument à corde mais il adorait mélanger avec chant ou poème pour agrémenter et pour se tester. Aussi lorsque le soir arriva, il était prêt. Il avait revêtu pour l'occasion sa tenue de scène et attaqua.

- Bonsoir à tous et à toutes. je vous souhaite de passer une agréable soirée et de bien profiter. Je remercie le capitaine pour cette occasion qui nous ait donnée de nous retrouver dans des circonstances plus festives.

Commençant quelques accords, il commença son poème.


- Lorsque tu trembles dans le noir et le froid,
Plonges ton regard dans le feu et vois dans son éclat,
Mes yeux,
Qui veillent sur toi.

Lorsque tu marches entre les griffes du vent,
Ecoutes par-delà le hurlement des loups,
Mon chant,
Descend vers toi.

Et lorsque que tu te perds dans une neige vierge,
Lèves les yeux au royaume des aigles.
Mon étoile,
Brille pour toi.

Dans les cavernes profondes, sur les pics escarpés,
Entends les mots d'amour que je t'adresse.
Mes pensées,
Sont avec toi.

Je ne t'ai pas oublié,
Je ne t'ai pas abandonnée.
La mer ne peut t'engloutir,
Ni l'écume te recouvrir.
Je reviendrai toujours vers toi.
Le monde se réchauffera,
Et les dieux retrouveront le sourire.
Prends bien soin de toi mon amour,
Le temps de mon définitif retour.

Tout en récitant son poème, le barde faisait danser ses doigts sur ton instrument à corde et était emporté par ce qu'il faisait. Il ne savait pas si cela plairait ou non, mais pour sa part il était satisfait.

Représentation poème (1d20+4) et représentation instrument à corde (1d20+13).

écrit par: Xarss Mercredi 17 Décembre 2014 à 16h04
L'Ilythiri n'avait reçu aucune réponse de la part de Maradin qui le laissa dans l'ignorance la plus total. Ne cherchant pas à faire pression sur le gnome mais en lui démontrant qu'il avait sur lui une attention particulière, le jeune drow restait toujours sur la gauche du joaillier et en retrait d'un seul pas.

La soirée avait été délectable, non pas en dégustation du fabuleux repas servit, mais bien en études des comportements des nouveaux engagés, un véritable délice pour en apprendre d'avantage sur les moeurs des rivvin et aussi sur le bâtard qui suivait comme une mouche à déjection le darthiir. Par chance la soirée fut brève et fini sur une bonne note. Le lendemain tel un qu'el'velguk Xarss disparut littéralement pour réapparaître furtivement juste avant le départ et ce, auprès du gnome, toujours sur son arrière gauche.

Le départ lui fit un grand bien et la navigation lui donnait des ailes, de voir ainsi s'activer multiple gens de différentes natures et moeurs aussi disparates les unes que les autres était pour lui une beautés; une merveille voguait grâce à un chaos: Comme quoi la vie était bien née du chaos. Rare furent les passagers qui pussent le voir sur le pont, il semblerait qu'il ait disparut. Le jeune drow profitait des nuit pour faire sa ronde régulière parmi les marins endormit, surtout Sail avec qui il prenait plaisir à regarder dormir paisiblement et épiait dans l'ombre, à chaque jours, les aller et venus de tous et chacun. Il profitait des moments que le yingil passait dans sa cabine pour se reposer mais variait constamment l'heure à laquelle il prenait ses repos pour avoir une surveillance constante sur son butin. Il en avait averti le gnome de ne jamais sortir sans lui et même ci ce dernier avait une tête dur, Xarss veillait à ne jamais le laisser seul hors de la cabine.

Le fugitif avait bien aimé la sortie de nuit du joaillier et aurait bien aimer jaser avec lui mais il lui avait laissé profité de cette lune et du reflet qu'elle disposait sur les eaux, le laissant voguer dans ses pensées. Lui même était resté dans l'ombre que la dunette offrait pour épier les faits et gestes de son client et admirer cette beauté de lune après avoir jetter un oeil scrutateur et investigateur dans la cabine du gnome. Plus en saurait sur lui mieux en serait la protection.

Nul tentation lui était venu de le dérober, loin de lui était cette vil manie qu'était le vol, praticable bien sur, en des occasions opportunes pour aller de l'avant mais jamais pour s'enrichir. Il avait simplement observé si il y avait des parchemins ou autre informations sur leurs destination ainsi qu'une carte du lieux qu'ils se rendaient.

Depuis leurs départ Xarss allait discuté régulièrement avec le maître coq et lui avait demander les reste d'agrumes potentiel que ce dernier pouvait bien utiliser, lu but était fort simple, le drow en humectait les pentures de la porte du gnome pour la faire grincer et huilait la sienne pour qu'elle puisse ouvrir sans un son. Il travaillait sa relation avec le maître coq à chaque jours et du moment qu'il le pouvait lui offrait quelques lampé de cette eau de vie qu'il s'était procuré l'avant veille de leurs départ. Il ne cherchait pas à l'amadouer juste faire un brin de jasette avec lui pour passer les moments les plus longs. En fait il faisait le même rituel qu'il avait sur le Glaucus.

Coté relation il allait régulièrement porter sa ration personnel de nourriture à Gargus et Rulf, c'était d'ailleurs les seul moments que l'équipage pouvait l'entrevoir si il ne trouvait pas autre moyens d'approcher les deux marins qu'il affectionnait le plus; Gargus pour son coté équarrit et non chalands et le jeune Rulf pour son courage de s'embarquer aussi jeune sur un navire parmi une bande de coupes gorges de tout acabit.

Wyrm avait annoncé un spectacle pour couper la monotonie qui s'était installé sur le Dragon des mers. Le drow y vit la une judicieuse idée pour divertir les marins mais y voyait là aussi un excellent moment pour l'équipage de laisser aller leurs fou, ce qui pouvait tourner vite au vinaigre. C'est alors que le dénommé Kryssyyor avait prit un soins particulier à ne pas s'éloigner de Maradin même si l'envie de danser lui chauffait tout le corps.

Le bâtard s'en sortait bien, il n'avait pas à dénigrer la prestation même si un commentaire risible faillit sortir de la bouche du drow, celui-ci se retint de ne pas envenimer la situation et laissait les autres faire leurs spectacles en gardant un oeil assidu sur les agissements des autres marins.

écrit par: Aimeric Huecòr Mercredi 17 Décembre 2014 à 20h41
rp.gifAinsi étaient-ils libres de leurs mouvements. Comme les bourrasques marines qui s'engouffraient dans la ville à vive allure. Aimeric n'était en rien mécontent de cette journée de vacance, qui comptait bien mettre à profit pour s'instruire auprès des citoyens de cette citée. Il ne la connaissait que très peu. De par les rues et les impasses, l'homme curieux parcourait l’espace très largement occupé par cette ville, qui n'avait aucune équivalence au pays d'où il venait. Pour ainsi dire c'était bien la première fois qui avait le temps, le temps de prendre le temps. C'était une denrée très rare pour l'homme qui s’arrêtait à toutes les curiosités qui lui passaient sous le nez. Ainsi il passa cette journée à parler avec les citoyens. Apprendre leurs coutumes, leurs expressions, leurs inspirations. Quelle joie pour le curieux avide de savoir qu'il était, que cette foule de gens désireux de partager leurs traditions. Mais déjà au loin, l'ombre se faisait présente et elle chassait de sa noirceur, du soleil la chaleur.

Le blond personnage, du haut de son âge était au bord du quai d'embarquement, quand vint le moment de monter sur ce monstre de bateau. Il y avait là un vaisseau des plus impressionnant, qui pouvait fendre sans coup férir les glaces les plus épaisses. Sa proue de dragon, face à ces murs gelés, lancerait avec zèle un millier de flammes qui percerait avec ardeur leur virginité. Cette ville marine était aussi large que le port qu'elle quittait. La vie sur le pont faisait un tel brouhaha que le plus expert des tonnerre paraissait être un gazouillis. Combien d’œuvres pouvaient naître de cette vision de puissance ? Suffisamment, pensait Aimeric, pour distraire une centaine de générations...

Ainsi dix jours avaient fuis, aussi rapidement qu'avançait le monstre des mers. Les nuits n'étaient pas de tout repos certes, mais le barde aimait parler avec les autres marins. Il était un fils de la mer, natif Illuskien, enfant de la mer inviolée. Il comprenait leurs attentes, leurs énervements et le mal qu'ils avaient à supporter les jours en mer.
Quand le capitaine décida d'organiser une soirée plus animée que les autres précédentes, Aimeric était sur le pont. Il était ravi de pouvoir entendre ses collègues et de pouvoir enfin partager avec eux leurs arts respectifs.
Ainsi il se mit dans un coin, sur le pont venteux, pour se remémorer une chanson de marin, de celle qui soulevait le cœur, mille lieux au dessus des flots. Alors que son comparse aux cheveux blancs, fît sa représentation, que le blond barde trouva de grande qualité et qu'il salua de francs applaudissements, son tour fut venu. l'homme s'avança, se mettant devant tous ces marins fatigués de la mer. Il leur lança un regard profond et fort, un regard de navigateur. Il leva le poing fièrement, défiant les cieux et ainsi il commença sa chanson, l'accompagnant de son instrument:



Òh forbans et corsaires, jetez vos yeux au loin
Ne voyez vous pas la course du vent marin ?
Il nous soulève aisément par delà les embruns
Et nous quittons ainsi nos petits jardins bruns.

Prenez les chemins qui se jettent dans la Mer
Ouvrez vôtre esprit aux légendes des Pères.
Abandonnez dans l'heure ce rivage desséché
Qui vous flétrit ainsi vôtre nature oppressée.

Moi qui suis des vôtres, fiers compagnons gabiers;
Je maudit la terre et tous ses attraits viciés.
A la pénombre je condamne les telluriens
Qui non pas nôtre courage de voguer au loin.

Laissons toutes ces femmes encore vierges
Qui nous regardent partir depuis les berges
Elles nous espèrent folles, au secret de la nuit
Gémissantes dans l’immensité de leurs lits.

Nous rentrerons chers comparses, croyez-le bien !
Elles seront à nous attendre en ce matin.
Car nul autre ne peut, Altesse ou Vilain,
Aimer passionnément ces femmes comme un marin !


Hardi marins,
Criez au loin
Nul ne vous vaut
Nul n'est plus beau
Vous êtes de la Mer
Comme tous vos Pères !


Ainsi Aimeric termina sa chanson, cette chanson que l'on chantait chez lui. Sur cette petite île perdue au creux de la grande inviolée. rp.gif

hrp.gif Représentation : (1d20 +5)hrp.gif

écrit par: Keyah Vendredi 26 Décembre 2014 à 12h53
Appuyée contre le bastingage de proue, crinière rousse au vent, Keyah profitait de son quart de repos. La Frégate du Dragon avançait à vive allure, et les embruns soulevés par le vent éclaboussaient son visage et s’emmêlaient dans ses boucles, les poissant de sel.

Seule, elle souriait à la mer. Les yeux fermés, elle s’enivrait de vitesse et de ce sentiment de liberté qu’on ne ressent qu’une fois au large. Il y avait si longtemps que ses pieds n’avaient foulé le pont d’un navire… Et à chaque nouvelle traversée, l’image de son père lui revenait en mémoire. Non pas comme un sentiment douloureux, mais comme une douce chaleur, une impression de proximité. Un secret partagé entre père et fille. Une vérité commune qui les rapprochait. Et cette vérité n’était autre que l’amour de la mer, des vagues, du bleu sans fin. Keyah sur les flots, son père au ciel. Ici, dans ce grand vaste, ils se côtoyaient. Ils se retrouvaient et se comprenaient.

Keyah aimait trop cette immense étendue azurée pour lui tenir rancune de la mort de son père. La mer est une dame capricieuse aux colères souvent meurtrières. Dans son tumulte, elle avait réclamé la vie de son paternel, l’avalant d’une bouchée et le rendant immortel aux yeux de sa fille. Ici, sur le pont, Keyah ressentait sa présence tout autour. Il était les vagues, les voiles claquant au vent, les nuages paresseux, tout…

La voix retentissante du sergent Evil tira la Ménestrelle de ses rêveries. Le quart de repos de Keyah était bientôt terminée, et son équipe devrait alors reprendre du service. Elle se détourna des flots et porta son regard sur le gréement, dans lequel s’agitaient les gabiers, grimpant de-ci de-là pour s’occuper des voiles les plus hautes. Les mats de la Frégate du Dragon étaient si impressionnants que le spectacle lui évoqua une poignée de fourmis le long d’un jeune tronc d’arbre.

En parlant de bestioles… que faisait donc Chauve-Souris pendant son repos ? Somnoler sur son hamac ? Se planquer dans un coin sombre pour ruminer ? Trainer dans la cuisine pour chaparder une tranche de lard ? Se quereller avec un matelot ayant croisé son regard ? Allez savoir.
S’il est vrai que Keyah passait pas mal de temps avec sa comparse, elle mettait aussi un point d’honneur à tenter de nouer de nouvelles relations à bord. Il est toujours bon d’avoir des alliés. Et la halfeline était plutôt du genre sociable _contrairement à sa camarade de voyage. Aussi, elle connaissait le nom d’à peu près tout le monde à bord, et s’était attiré la sympathie d’un certain nombre de matelots. Toutefois, de temps à autre, la petite personne avait besoin de solitude… Comme aujourd’hui par exemple, où elle s’était réfugiée sur le gaillard d’avant.

Une douzaine de jours seulement s’étaient écoulés depuis l’appareillage de la Frégate, mais le moral de l’équipage semblait déjà au plus bas. Pourtant, aucun incident majeur n’avait perturbé leur route. Ni tempête, ni panne de vent, ni mauvaise rencontre. Un sentiment d’impatience mêlée de nervosité s’était néanmoins emparé de certains esprits. Pour calmer les ardeurs et rehausser les cœurs, une soirée musicale avait été réclamée aux bardes. Ce spectacle, elle avait lieu ce soir… Il était grand temps qu’elle réfléchisse à sa représentation.

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Le soir venu, Keyah s’était décidé pour la flute de pan. En effet, Rugrin et Aimeric comptaient sans doute pousser la chansonnette. Aussi, pour clôturer un peu le spectacle, et aussi pour encourager les matelots à danser, la Ménestrelle avait pensé faire une représentation uniquement instrumentale.

Aussi, grimpant sur la scène improvisée pour l’occasion, revêtue de sa tunique bariolée et de ses éternelles clochettes, Keyah effectua quelques cabrioles en guise de salutations… Puis brandit sa flute et commença à jouer.

Les premiers morceaux étaient tantôt lyriques, tantôt mélancoliques… Et puis enfin, le rythme s’accéléra, les notes sautillèrent, invitant l’assistance à frapper des mains ou à danser. Keyah poursuivit sa représentation jusqu’à ce que le ciel s’obscurcisse et se couvre d’étoiles…
Elle invita également les deux autres bardes à se joindre à elle pour certains morceaux populaires, et parfois pour prendre le relai de temps à autres, afin qu’elle puisse danser à son tour. Dans tous les cas, la Ménestrelle semblait s’amuser autant que son public. Cette nuit devait marquer les esprits… Elle devait devenir la bouée à laquelle se raccrocher lorsque les temps se feront durs. Elle devait rapprocher les cœurs et créer des liens d’amitié et de solidarité. Autant de choses essentielles à bord d’un navire…


hrp.gif Représentation (instrument à vent)* : 1D20 +6 // + Acrobatie : 1D20 +3 hrp.gif

écrit par: Tenavril Mardi 06 Janvier 2015 à 21h08

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1


Tout était réuni pour faire un beau spectacle. La nuit était belle et étoilée, éclairée par un doux sourire lunaire. La mer était calme et apaisée. Et les bardes de la frégate des mers étaient fort inspirés ! La plupart des marins s’étaient réunis autour d’eux pour assister à leur représentation, hormis le capitaine et le gnome marchand qui se tenaient assis sur des chaises moutonnées et posés à l’occasion sur la dunette, le sorcier des mers qui ne semblait guère apprécié ce genre d’art et surtout le bruit, le colosse Gargus toujours fouiné dans les cuisines, le jeune Rulf qui se portait pâle et le vigile perché sur les hauteurs dont le rôle était primordial pour surveiller la mer.
La bonne humeur était de mise. Les bardes excellèrent tous dans leur domaine réciproque. Ils étaient applaudis chaudement. La capitaine avait eu là une bonne idée. Toutes les tensions de ce long voyage venaient de disparaître. Chacun put se coucher le baume au cœur.

Les journées ne se ressemblent pas, dixit le dicton. En effet, l’ambiance calme et sereine d’hier soir semblait déjà loin…Sur le pont, deux hommes se battaient. Ils ne faisaient pas semblant. Il fallut le fouet d’Evil pour les faire revenir au calme. Tout le monde fut convoqué alors convoqué sur le pont supérieur, ordre du capitaine !
Le capitaine passa en revue ces hommes et femmes. Les deux bagarreurs se tenaient debout, la tête basse, face à tous les regards. Le capitaine prit la parole avec un ton sec et sévère.


- Je ne serai toléré ce genre de débordements au sein de ma frégate.

Il demanda aux bagarreurs, des explications. L’un d’entre eux accusait l’autre d’avoir volé sa pierre magique porte bonheur. Une enquête fut alors investie. C’était facile. La pierre, si elle était magique, un magicien serait la détecter. Il fit donc appel au sorcier calishite pour la retrouver. Et la pierre le fut…dans les affaires de l’accusé…

Le capitaine prononça alors une sentence terrible : vingt coups de fouet ! Il imposa à tout le monde d’assister à la punition. Les cris du puni étaient terribles. Il cria à perdre la voix qu’il était innocent, jusqu’à pouvoir faire douter par certains qu’il était l’auteur de ce vol…

écrit par: Sail Mercredi 21 Janvier 2015 à 01h23
Sail affichait une moue décontenancée. Certains auraient pu déduire que cette réaction était dûe à la violence de la scène qui se jouait sur le Dragon des mers. Ceux là se tromperaient alors lourdement.

La jeune Calishite était en fait en pleine lutte contre elle même. La sentence administrée au pauvre bougre lui procurait un plaisir malsain dont elle avait encore beaucoup de peine à se débarrasser. Le claquement du fouet brisant le silence avec la régularité d'un métronome sonnait à ses oreilles comme la flûte de Keyah; les cris du supplicié étaient aussi exaltants que le chant des terres natales d' Aimeric, tandis que ses supplications étouffées murmuraient des poèmes plus romantiques que les interprétations de Rugrin.

Sail était fatiguée. Son premier voyage en mer l' éprouvait, et les déclarations du sorcier la tourmentaient nuit et jour. La nuit, elle dormait très peu, serrant fort la dague cachée sous son oreiller, pétrifiée à la moindre ombre qui se dessinait en obstruant la faible lueur provenant de sous la porte de sa cabine. Terrifiée à l'idée que Selt ne fasse irruption pour mettre fin à ses jours ou pire encore, la livrer à Xayn, Sail était constamment tiraillée entre se préparer à un combat acharné pour sa liberté ou se rendre devant un passé déterminé à la rattraper. C'était bien souvent dans ses moments qu'elle finissait par s' assoupir, épuisée.

Lasse de lutter, elle finit par se laisser emporter. Les moues gênées laissèrent place à un sourire malsain, et ses yeux cernés contemplèrent le spectacle avec délectation. Sail aurait alors donner extrêmement cher pour se retrouver à la place du bourreau, place qu'elle n'avait pas occupé voilà maintenant plusieurs dizaines. Bien que n'étant pas son outil de prédilection, la Confidente s'imagina en train de brandir le fouet mordant afin d'administrer le châtiment implacable et fatal, fruit de la culpabilité, avérée ou non.

C'est ainsi que la jeune femme se retrouva comme hypnotisée par la scène, mue par une exaltation à peine contenue.

écrit par: Xarss Vendredi 23 Janvier 2015 à 18h49
De son poste d'observation, à l'ombre derrière Maradin, un léger sourire pouvait se dessiner sur ses lèvres minces, les commissure à peine relevé lui donnait un air presque angélique. *Des tréfonds insondables, la souffrance brille de la joie qu'elle soulève au coeur des observateurs avertis.*

Se disait-il pendant que l'heureux châtié pourfendait le silence de sa mélodie qui souffrait du rythme saccadé du bourreau d'office. Décidément les rivvin n'excellaient pas dans l'art de la souffrance. Evil aurait put se forcer un peu, après les magnifiques performances des bardes de la veille, une suite musical aurait été de mise durant ce trop cours et délectable moment de sévice.

Il aurait du faire chanter la souffrance en choisissant d'alterner ses coups de fouets en différent endroit et rythme. Le résultat en aurait été que plus jouissif et aurait été moins disgracieux pour l'oreille fine de Xarss.

Il se souvenait des moments passé avec sa garce de soeur cadette dans les dongons de leur maison familial lorsqu'elle s'exprimait dans son art, de l'entre mort, comme elle disait. Elle mettait un soins particulier à laisser son jouet sur le fils de la vie et le tranchant de la mort et ce, dans une conscience continue. Celui ou celle qui partageait le moment extraordinaire avec elle ne perdait jamais ses sens, allant même à leurs donner quelques artifices curatifs pour qu'il reste bien conscients du moment délectable qu'elle leur offraient. Il se souvenait que trop des moments qu'il avait passé sur cette table, ils avaient laissé une empreinte indélébile en lui, il avait dû apprendre à jouir d'un tel traitement et d'en apprécier la douce sensation de victoire qui en découlait. La mélancolie lui donnant présentement un air encore plus angélique.

Rêveur, le sombre drow semblait bien loin, en fait, il aurait aimé jouer du rivvin en s'imaginant une cruel et fantastique machine à souffrance. Soudain, dans sa mansuétude du moment il se mit à rire joyeusement et applaudit la piètre performance d'Evil tout comme il l'avait fait la soirée précédente ou chacun, à sa manière, avait donné du spectacle. Il était humble, même si l'acte fut de courte duré et moins peaufiné que les bardes il lui fallait souligner cette performance qui l'avait bien diverti et en remerciait d'un geste de la tête, l'artiste et le capitaine.

Xarss aimait les arts, dans toutes leurs formes, il en avait d'ailleurs fait un cheval de bataille lorsqu'il était esclavagiste, offrant du spectacle lorsqu'il tuait, malmenait et faisait souffrir ses sujets. Il avait apprit tôt qu'un esclave diverti est plus productif et moins revêche; il en était de même pour les surfaçins.

La vie sur un navire lui plaisait bien, ce petit havre de paix et de joie était une magnifique suite à sa liberté.




écrit par: Tenavril Mercredi 04 Février 2015 à 14h19

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1



Lorsque le drow se mit à rire et à applaudir devant le châtiment infligé au marin, tous les regards le fixèrent. Dans la plupart, on pouvait y lire de la haine. Le capitaine mit alors un terme à la punition et exigea que tous reprennent son poste.

L'ambiance festive d'hier s'était vite évaporée. Presque tout le monde faisait la tronche. Sinon la journée passa comme les autres. La mer était plutôt calme. Le voyage commençait maintenant à s'éterniser. Personne savait où la Frégate des Mers allait exactement. Fort heureusement, ils avaient pour l'instant croisé aucun bateau pirate ni monstre marin qu'ils pullulent en tant normal.

Alors que les habitudes prenaient place, un matin, Keyah se leva avec l'estomac au fond de la gorge. Elle se précipita sur le pont pour vomir dans la mer tout le repas de sa dernière soirée. Elle était pâle comme un linge. Elle fut rejointe par Abakor qui était dans le même état. Ses autres compagnons ne se sentaient pas non plus très bien, avec leur estomac gargouillant sans cesse. Qu'il y ait un ou deux malades cela pouvait arriver. Mais là il y avait une quinzaine de personne à vomir par dessus le bord.

Le capitaine exigea aussitôt une enquête dont le résultat ne se fit pas attendre. On accusa d'abord le cuisinier. Mais le sorcier des mers vint à sa rescousse en précisant qu'il avait découvert grâce à sa magie que certains des aliments avaient été empoisonnés...La nouvelle fit l'effet d'un souffle de dragon. Qui pouvait vouloir empoisonné l'équipage ? Certains parvinrent vite à désigner le drow comme coupable...Les discussions allaient bon train et il y avait des complots dans l'air. Sail, dont les oreilles traînent parfois, apprit que certains planifiaient un accident pour faire disparaître le drow si le capitaine ne prenait pas au plus vite une résolution.


écrit par: Aimeric Huecòr Dimanche 08 Février 2015 à 11h00
Entre la houle et le vent qui venaient se battre devant le navire, nul ne pouvait savoir quel était le responsable de ce triste spectacle. La plus grande partie de l'équipage était le museau part dessus bord comme pour humer les embruns qui passaient non loin. Mais il n'en était rien, c'était bien là le bruit rebutant de régurgitations qui se faisait entendre sur le pont. Incitant par là même l'équipage à les rejoindre de concert. Le barde quand à lui était déjà sur les lieux. Certes il ne se sentait guère très en forme, mais rien ne voulait le quitter. Son antre était à tourner sans cesse comme s'il voulait imiter le dormeur, qui durant la nuit, gesticule en quête de paix. Il s'était assit sur un tonneau bien large, profitant ainsi de cette valse des vomissures. Il avait son instrument à la main et maintes idées à l’esprit. Et comme pour soulager les marins, il lança ses doigts sur les cordes, laissant ainsi échapper de frêles notes. Sa voix se fit entendre légèrement portée par le vent qui soufflait :

Je suis un matelot du beau Dragon des mers
Je compte sur mes doigts tous les jours amères.
Mais je sais qu'au loin la richesse m’espère
C'est pour cela que je souffre comme mon père.

Hardiesse et force, levez les bras,
la gloire vous attend, hardi les gras !

Coups de fouet ou vomit, au diable tous les maux,
Qui m'arrivèrent dru sur ce noble vaisseau.
Je parcours le grand monde en fendant les eaux
Où seras tu donc bientôt, mon blond damoiseau.

Hardiesse et force, levez les bras,
la gloire vous attend, hardi les gras !

Nous percerons altiers le cœur du père océan,
Sur ce fier dragon, le puissant monstre d’antan.
Nous poserons nos pieds sur ce sable ardant
Où nous trouverons sans peine un tas d'argent.

Hardiesse et force, levez les bras,
la gloire vous attend, hardi les gras !

Ainsi chantait le barde sur son tonneau, pour donner du cœur à la troupe attroupée contre le bord. Il espérait que son art pouvait un tant soit peu soulager les méchantes humeurs de l'équipage. Il regardait la scène à semi-comique de ses partenaires qui semblaient donner tripes et boyaux à la mer. Sans en rire, le regard peiné de tant souffrances diaphragmatiques.

écrit par: Xarss Lundi 09 Février 2015 à 19h00
Suite aux remerciements du spectacle de maistre Evil la plupart des présent sur le pont eurent des regards qui parurent familier au jeune drow. Il est vrai que depuis qu'il avait quitté sa terre natal, les regards avaient été en tout temps ou presque, désobligeant envers lui. Les rarissimes rivvin qui ne le dévisageaient pas n'avaient pas été monnaie courante. Il comprenait très bien les rivvin de ne pas vouloir de problème auprès d'un vil drow qu'il représentait et quand savaient-ils de la véritable nature du sombre personnage qui se dressait devant eux? Rien bien entendu et même si il utilisait en tout temps la diplomatie pour discuter ou bien demander chemin, il était rejeté tout simplement parce qu'il était un drow, un traitre pour certain. L'égoïste être qu'il était sans foutait éperdument et trouvait simplement dommage l'exiguïté des surfacins.

Il ne c'était pas sentit mal ou bien déplacé d'applaudir Evil, ce dernier faisait son travail et pour certain ce travail était ingrat, Xarss ne trouvait pas, c'était un art incompris, malheureusement et il en revenait spécialement à l'élitiste du moment.

Il était retourné dans sa cabine après s'être assuré que Maradin était dans la sienne puis prit une nuit d'étirement complet restant bien à l'aise dans cet appartement de choix. Prenant une pause pour sa rêverie juste avant le levé du jour. Le lendemain il avait resté devant la porte de Maradin dans la dunette, encore une fois il avait perfectionné certains étirements jusqu'au moment ou il entendit la chansonnette d'une voix qui le porta jusque sur le pont pour y voir mieux le spectacle de l'ode aux déjections.

La suite fut presque une mascarade pour lui mais n'en fut pas surprit et resta de marbre devant les suspicieux rivvin qui devait déjà jouir de vouloir se venger. L'intention fut bien grande de vouloir enfoncer le clou plus profondément mais il ne c'était pas engagé comme trouble fête mais bien comme protecteur de Maradin et c'est ce qu'il ferait de son mieux. Il retournait donc auprès de la cabine du gnome se fondant dans l'ombre offerte telle l'araignée dans son trou dans l'attente d'une proie sur sa toile.

écrit par: Rugrin Lundi 16 Février 2015 à 21h32
La bonne ambiance avait été de courte durée et voilà que dès le lendemain une bagarre éclatait et nécessitait une remise en ordre immédiate avec rappel des sanctions en cas de manquement à la discipline. Les coups de fouets furent distribués et si Rugrin n'applaudit pas à ce spectacle, il ne le condamnait pas pour autant, comprenant cette nécessité de la part du capitaine s'il ne voulait pas qu'en quelques jours la situation ne soit plus récupérable et que le chaos s'installe à bord du Dragon des mers. Le barde demi elfe n'avait que très peu d'expériences de la mer et de la navigation, cependant il en avait de l'armée et de la guerre et se doutait bien qu'à ce sujet, ces deux mondes étaient très proches.

Et la journée d'après fut encore pire. Rugrin se réveilla avec l'impression qu'un troupeau de chevaux sauvages cabraient dans son estomac. Presque plié en deux par certains moments pendant qu'il marchait, il vit son compagnon de voyage Abakor se précipiter au bastingage afin de vomir, accompagnant la belle et chantante halfeline. Lui-même y serait bien allé cependant son ventre bien que révolté ne semblait pas vouloir permettre quoique ce soit comme aliment de faire le trajet inverse. Ce fut donc malade qu'il se rendit à la cuisine. Il ne désirait pas l'incriminer en quoique ce soit mais était bien décidé à faire sa petite enquête. Il alla donc trouver le cuistot et l'aborda aussitôt.

- Salutations camarade. Pourrai je vous parler ? J'aimerai avoir quelques informations et je suis certain que vous êtes le seul à pouvoir m'aider. Je voudrai avoir qui en plus de vous a accès aux cuisines ? Où se situe les denrées que vous utilisez pour vos plats ? Qui y a accès en plus de vous ? Sont elles sous clef ? En bref, j'aimerai avoir le plus d'informations possibles. Je ne vous incrimine en rien, je veux seulement des informations car si cela continue, l'ambiance et la cohésion à bord en pâtiront et nous irons droit à la catastrophe.

Jet de diplomatie pour le mettre dans de bonnes dispositions à mon égard (1d20+13) et jet de renseignement pour lui soutirer tout ce qu'il est possible de lui soutirer (1d20+9)

écrit par: Sail Mercredi 18 Février 2015 à 00h39
Décidément, l'ennui mortel qu'offraient les journées à bord du Dragon des mers semblait peu à peu laisser place à quelques intempéries. Mais si le spectacle d'hier l'avait enchantée, Sail maudissait tout ce qu'elle pouvait à chaque contorsion provoquée par ses maux de ventre.

¤ Si j'attrape celui qui a fait ça... ¤

La jeune femme avait fuit le pont, le chant de Aimeric lui donnant l'envie de l'étrangler avec les cordes de son instrument. Elle croisa Rugrin qui se dirigeait vers les cuisines. Une fois seule, elle songea alors aux paroles qui parvinrent à elle par inadvertance quelques instants plus tôt.

¤ Accuser le drow, hein ? ¤

Classique, se dit-elle. Après tout, ne dit - on pas de ces êtres maléfiques qu'ils excellent dans l'art des poisons et autres sournoiseries ? Cependant, Sail n'était pas vraiment convaincue que l'elfe noir ait pu faire une chose pareil. Sa tête ne lui revenait pas, mais la jeune Calishite ne le pensais aucunement coupable ni même complice de l'empoisonnement de l'équipage. Ses soupçons convergeaient plutôt vers le sorcier Selt, et ce malgré le fait que ce dernier ait pu déterminé l'origine du mal. Se blanchir de toute culpabilité aussi vite était au contraire une couverture parfaite, se disait-elle.

Ces pensées se recentrèrent alors vers Xarss. Elle se demandait s'il était nécessaire de prévenir le drow du complot qui se tramait contre lui. Elle ne l'appréciait guère, mais était - ce une raison valable pour laisser le piège se refermer sur lui ? Encore fallait - il que ses détracteurs osent passer à l'action; En effet les drows ne sont sans doutes pas réputés être la plus grande menace en Outreterre pour rien, et les marins hargneux risquaient d'y laisser quelques doigts en s'attaquant à Xarss, voire davantage . Cependant, un elfe noir esseulé et acculé par le nombre risquait fortement d'y passé, tout puissant soit - il.

Adossée aux parois du bateau, elle y tapa de l'arrière de son crâne en lançant moult jurons contre sa situation.

Finalement, elle se dirigea vers les appartements de Maradin.


¤ Il doit traîner dans le coin. ¤

écrit par: Xarss Mercredi 04 Mars 2015 à 19h04
Le jeuen drow n'attendait rien en particulier ni personne. Seul enveloppé dans son piwafi cloitré dans l'ombre dense du couloir il écoutait le navire vivre, tel un être vivant de ses gémissement, ses craquements et de ses ondulations. Il aimait ce moment de tranquillité et s'éprouva en se laissant aller à une rêvasserie coquine. Toujours au aguets tels que le sont les mauvais drow s,attendant toujours à un assassina, il gardait les yeux bien rivé sur l'entré du couloir et les oreilles bien tendu à l'affut du moindre son suspect et ombres assassine.

*Narbondel était à son plus haut lorsque le jeune drow se réveilla dans son lit, étendu béa auprès de l'une de ses esclaves qu'il avait ramené du dernier raid en surface, sa favorite, Félicia était le nom qu'il lui avait donné. Un cadeau qui lui avait offert pour lui donner l'espoir d'une vie meilleur mais il savait très bien que ses garces de soeurs ne lui laisseraient pas le loisir d'en profiter bien longuement. La jeune humaine était particulièrement doué dans l'art de la coquinerie, pour ne pas dire exceptionnelle, la jeune femme avait pleinement su l'aider à dormir tranquille cette nuit. Elle étais assez jolie pour une humaine avec ses cheveux brun, ses yeux vert et ses courbes pas assez prononcé pour les standards elfe noir mais son grain de beauté sur sa joue gauche au dessus de sa lèvre pulpeuse supérieur avait un charme fou sur le jeune drow lui laissant toujours un feu au bas ventre. Se prélassant enlacé dans les bras doux de sa tendre favorite, il savait pertinemment que la 4e escadre du 2e bataillons de la 1ere brigade devait être en vue de la porte de la citadelle Symryvvim et qu'il se devait de les recevoir pour le rapport. Ils étaient dans le dédales de conduit entourant la cité de Chet Valsharen depuis déjà 72 heures. Au moment ou son regard de braise croisa celui de Félicia la lourde porte d'obsidienne de sa chambre laissa grincer les battants mal entretenu puis une voix reconnaissable parmi toute les horreurs de sa mémoire jeta une chute d'eau froide et figeas net l'élan du fougueux drow, sa soeur cadette pénétra assoiffé de sang et d'intentions malveillantes...*

À ce même moment, une ombre abaissa le degré de lumière dans l'antre de la porte du couloir. Une forme charmante rayonnait de sa chaleur et chatoyait de ses pourtours gracieux en contre jour de cette maudite lumière. Tapis dans l'ombre, la mains droite de Xarss empoigna l'un de ses poignards de maître et l'autre s'apprêtait à danser pour un sortilège. Il attendait patient, que la victime s'approche avant de l'exécuter. Un sourire mauvais se dessinait sur ses lèvres minces et se détendit en se disant qu'il n,était là que pour protéger Maradin et non éliminer les marins du dragon des mers.

écrit par: Tenavril Samedi 21 Mars 2015 à 11h56

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1



Le barde Rugrin menait son enquête pour comprendre qui aurait pu empoisonner ou non la nourriture. Le cuistot, un homme d’une cinquantaine d’année, était consterné par la nouvelle. De tous ses longs voyages en mer, c’était la première fois que cela lui arrive. Rugrin trouva les mots et l’attitude pour le faire parler :


- En principal, personne n’a accès à la cuisine, j’y veille…certaines denrées sont sous clef. Surtout avec cet affamé de Gargus… Y a que le jeune Rulf qui vient me donner un coup de main pour le service et le ménage.

Sur le pont, il régnait une certaine tension entre les malades et ceux dont les nerfs étaient à bout. Le drow semblait être le canalisateur de toutes les tensions, comme si reposait sur lui tous les maux du navire. La tension baissa d’un cran lorsque le barde Aimeric partagea à tous une petite cantonade.
Le drow occupait scrupuleusement son rôle de garde. D’ailleurs, le gnome marchand n’avait pas quitté sa chambre. Le drow se retrouva face à face avec Sail, la calishite. Que venait –elle faire ici ?


- DING DING DING !

Un bruit de cloche venait de retentir. Xarss, marin averti, comprit aussitôt ce que cela signifiait : un signal d’alerte !
Le vigile pointait de son bras une cible au loin, ce qui ressemblait être un navire. Le capitaine avait aussitôt sonné l’alerte. Il scrutait l’horizon avec une lunette de vue. Le sergent des mers était à ses côtés. Après avoir jeté un regard sur son capitaine, il hurla à tous :


- TOUT LE MONDE A SON POSTE ! ENNEMI A BABORD !

La tension était extrême. Il n’y avait pas pire moment. La plupart de l’équipage était affaiblie par l’empoisonnement…

écrit par: Sail Samedi 11 Avril 2015 à 18h29
- Y' a un problème? T'es pressé d'aller becqueter ou...

Ces dernières paroles attestaient du manque d'expérience de la Calishite à bord d'un navire. Le destin l'avait gratifié il y a quelques années de cela d'un tout autre genre de connaissances dans l'enceinte d'un bordel de Suldolphor, mais cela concernait malheureusement davantage l'équipage du vaisseau que ce dernier.

Xarss semblait plus intéressé par ce qu'elle estimait être un appel au repas que par ses propos, et cette dernière faillit s'emporter avant que la voix de Evil ne l'interrompt  tout net. Elle comprit alors pourquoi le drow affichait un tel regard à l'approche du repas...

Inquiète, elle se précipita sur le pont, bousculée et bousculant les marins s'affairant à leur poste. Cependant, une bonne partie d'entre eux étaient affaiblis suite à l'empoisonnement et Sail commença à douter sérieusement de l'issu d'un tel assaut. Soudainement paniquée par un le sentiment d'être esseulée, elle scrutait frénétiquement le pont du regard dans l'espoir de trouver un visage familier, Keyah, Aimeric, Rugrin ou même Xarss.

Le sergent Evil continuait d'aboyer ces commandements, et Sail en l'écoutant se sentit alors dans une position d'impuissance terrible. A quoi servirait elle lors de cette assaut ? Chaque marin aurait un rôle lors du conflit imminent, Xarss serait sans doute prêt de Maradin et les autres étaient introuvables. Le coeur battant de plus en plus vite, la jeune femme se mit en retrait et serra sa dague de plus en plus fort à mesure que le vaisseau ennemi s'approchait, tel un colosse menaçant.

écrit par: Aimeric Huecòr Dimanche 26 Avril 2015 à 00h05
Grognes et vomis commençaient à devenir de plus en plus présents. Les hommes qui le pouvaient encore, lançaient des vociférations contre le jeune drow, qui se trouvait être un coupable un peu trop idéal selon Aimeric. Alors que le barde était à faire glisser ses pas sur le pont à présent vermoule, il pensa qu'une certaine ode à l'apaisement pouvait calmer l'assistance. Il ne voulait en rien paraître bon envers cet inconnu que l'on accusait. Il ne le connaissait que peu et le peu qu'il lui inspirait, n'était guère louable à prononcer. Mais il avait en tête la quête pour laquelle il avait prit la mer. De telles querelles ne pouvaient que nuire à son objectif, il fallait donc que cela cesse. Il se posa donc calmement sur le bord du navire, prenant habilement son instrument. Il se remémora les vers, le rythme et l'ampleur, afin de contraindre au mieux ces comparses, à de plus bonnes humeurs. Il inspira et poussa de sa voix un ton fort et mélancolique, comblant ainsi les'
oreilles alertes des vers qui suivaient:


Compagnons, je ferai chanson
Qui vous sera plus qu'agréable
Car j'y louerai les moussaillons
Qui sont pour moi les seuls louables;

Toutes sortes nous en trouvons
Qu'ils soient hommes ou bien garçons
Frêles femmes ou pucelles
De champs ou de citadelles;

Amassés en ce corps voguant
Tous s'avancent vers le levant
Faisant fi de leurs distances
Pour faire croître leurs finances;

Combien sont-il de putes nés ?
De cul-de-jattes, d'exilés ?
Ils ne sont guère blasonnés
Mais nobles d'une grande idée;

Celle-ci qui lie tous les parias
Et qui veut que l'océan amer
Qui rapproche ici et là-bas
Ne soutienne que des frères;

Porte ces vers oh Albatros,
Roi des mers que le vent rosse
A ceux qui oublient ta force;


Ainsi le barde termina ses vers, ceux qu'il avait écrits dans la première partie de sa vie, quand il quitta son île et laissa derrière lui tout ce qui était son monde. Il regarda ses compagnons, il tentait, peut être en vain, de percevoir quelconques réactions. Alors que quelques unes d'entre elles semblaient commencer leurs apparitions, un son clair et puissant se fit entendre. Tous les regards se portèrent sur la mer et tous entendirent l'ordre du capitaine. Le barde comme les autres laissa son instrument et prit place à son poste de combat.

écrit par: Xarss Dimanche 26 Avril 2015 à 15h01
Son visage resta de marbre aux mots que la Ssins d'Aerth laissait entendre à son adresse. Tapis dans l'ombre et ce croyant presque invisible, cette chauve souris venait de faire suite comme si elle l'avait entendu pensé. L'arrière plan sonore laissait entendre une douce ode que le sombre accusé se délectait.

*Est-ce une faerz'un'arr? *

Ce demandait-il rapidement durant que l'alerte sonna le glas de l'inactivité tandis qu'il entendait encore la mélodie dernière.

Ses mains restèrent dans le même objectif et son regard se fit plus sombre mais indéniablement, la splendeur effronté de Sail lui chatouillait l'esprit et il ne put faire autre que de lui répondre d'un velours bleuté…


-L'alurl faerbol zhah mrimm d'ssinss !-

Sourit-il confiant en ajoutant rieur…


- Non pas pressé mais quoi de meilleur pour passer la lassitude d'une attente!? Malheureusement vous arrivez un brin en retard, je crains qu'il y ait une urgence pressante qui vient à notre rencontre.-

Il la regardait repartir par le même chemin qu'elle avait emprunté en ne manquant en rien sa démarche particulière qui avait dû être travaillé au long des années, pour séduire. Un sourire narquois voulut se présenté mais le jeune Xarss ne voulut en aucun point se rabaisser au jugement, préférant simplement contempler cette sortie qui lui laisserait un plaisir certain en d'autre temps.

Revenant à l'instant présent, il s'approchait de la porte de Maradin et sur un ton stricte suite à deux frappement de jointure sur la porte, lança…



-Maradin! Restez dans vos logements et barrer la porte. N'ouvrez qu'à mon ordre.-

Suivant le trajet de la ténébreuse Sail, le jeune drow ne s'éloignait que légèrement de l'antre du couloir pour voir la menace qui avait fait sonner l'alarme. Posé il attendit que ses yeux puissent lui laisser voir le point noir à l'horizon. Peu importait qui était à 'intérieur de l'autre navire, si ils attaquaient, leurs intentions étaient sans doute malveillante et ils trouveraient ici le châtiment qu'ils leurs revenaient. Voyant la scène que lui offrait le pont, plusieurs seraient indisposé au combat, sinon incapable de combattre.

* Comme si l'attaque avait été préparé à la suite de l'empoisonnement.*

Pensait-il pour lui même en mijotant une suspicion qu'il y avait un traitre parmi eux et au grand damne de certain ce n'était pas lui. Restait à le trouver. Stoïque il restait là dans l'attente que le navire ennemi puisse s'approcher pour l'évaluation des adversaires, il y aurai sans doute des coup de canons avant que l'abordage arrive. L'action n'allait pas tarder et la mort serait au rendez-vous.

En regardant les autres marin il lança haut et fort…


-Xun izil dos phull quarthen lueth dro!-

Et ajoutait à la suite…


- Faites comme on vous l’ordonne et vivez!-

écrit par: Tenavril Dimanche 03 Mai 2015 à 21h32

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1


Tout le monde se mit à son poste de combat. Le moral n'était pas au beau fixe avec le mal qui les avaient frappés ce matin. Mais la voix d'Aimeric ranima la flamme de la survie dans chacun face à un danger qui pouvait se montrer mortel en pleine mer.

Le navire étranger , aperçu au loin ,restait toujours à bonne distance. Il n'arborait aucun étendard qui aurait pu aider à déterminer sa provenance.

Et puis une brume étrange fit son apparition. Elle était épaisse comme de la purée de pois, ne permettant de ne plus y voir à plus de trois mètres de soi.

Le capitaine ordonna le silence, pour écouter le moindre bruit. Le silence devint pesant comme si l'ombre de la mort se penchait sur eux. Et il eut ce sifflement, s'approchant de plus en plus...

Sail, la première, leva la tête pour trouver l'origine de ce bruit. Son intuition la poussa à se jeter sur le côté, évitant de peu l'explosion d'une boule de feu. Elle était salement amochée mais vivante. Mais tous n'eurent pas ses réflexes. Abakor gisait au sol, brûlé à vif, agonisant. Il fallait vite éteindre les flammes avant qu'elles se propagent sur toute la frégate.



PARCHEMIN
Sail, jet de reflexe réussi 19d20, a perdu 5 PV
Abakor, jet de réflexe manqué 2d20, est mourant

écrit par: Xarss Samedi 09 Mai 2015 à 20h58
Dans l'attente d'un dénouement quelconque le sombre ténébreux eut un sourire malsain quand il vit la brume apparaître aussi rapidement que sensément. Ceci était un retournement qui lui fit plaisir et ses yeux tantôt plissé par l'éclat extérieur s'ouvrirent de nouveau pour le meilleur.

La satisfaction du moment fut de courte durée, un sifflement fendit l'air et une lueur foudroyante vint frapper le pont d'un éclat oranger s'accompagnant d'une chaleur réconfortante qui venait de chasser l'humidité présente dans son pifwafwi depuis un certain temps. Le confort chaleureux de cette flamme dévastatrice le remit vite sur ses sens de survie quand il vit rouler sur le pont et inconscient son surfacin de compatriote d'autrefois. Abakor gisait en brulant tranquillement. Dans les profondeurs de son être un plaisir naissait à cette vue délectable, ne manquait qu'un cri de souffrance pour agrémenter le tout mais malheureusement, la victime était inconsciente et ne donnait pas entièrement satisfaction au spectateur qu'il faisait.

Sortant de sa rêverie futile et prestement, il s'avança vers le gisant rôtissant pour le couvrir de son pifwafwi pour étouffer les flammes qui léchaient les chairs du lunaire découvrant ainsi, pour la première fois, les dessous du meurtrier. Une ceinture emplit de dards et de poignards entourait sa fine taille, c'était d'ailleurs les seuls choses apparente à part une légère chemise de soie noir jais qui collait à son corps bien défini par les étirements. De suite il n'attendit pas qu'une autres boule de feu vienne lui offrir le même traitement et tira dans l'entré sécurisé de la dunette le corps fumant et malodorant.

L'intention de fouiller le corps lui vint, par déformation malsaine ou tout simplement par plaisir mais il se surprit lui même à commencer à administrer les premiers soins sur son frère de pont. Si les autres présents sur le navire n'avaient aucune idée du credo qui existe sur un navire, Xarss, lui, savait. Il fallait être à l'écoute des besoins présent et offrir l'aide nécessaire qu'il pouvait offrir pour qu'il y ait le moins de perte humaines et autres que possible durant l'attaque. Il n'hésita pas à déverser sa ration d'eau douce que contenait sa gourde sur les brûlures d'Abakor pour soulager les blessures et de son sac en sorti l'une de ses fioles de guérison. Il se maudissait intérieurement de faire se qu'il faisait et en même temps avait un réconfort d'âme d'agir ainsi. Il s'imaginait la face que sa garce de cadette de soeur ferait présentement en le voyant agir ainsi. Après tout il était certain qu'Abakor ferait tout l'inverse de ce que lui faisait sur l'instant, il prouvait donc ainsi qu'il se dépassait et gravissait toujours la voie qu'il c'était ordonner de suivre; il évoluait plus rapidement qu'il l'aurait crut.

Il versa parcimonieusement le contenu de sa fiole prenant une attention particulière à ce qu'elle ne se déverse pas en dehors de l'orifice buccale du gisant. Sachant que le liquide ferait apparaitre un réflexe naturel chez l'inconscient d'avaler, ceci pourrait même le faire revenir à la conscience. au plus profond de son être c'est ce qu'il souhaitait car à voir le feu sur le pont, il faudrait rapidement se mettre à circonscrire le feu avant que le bâtiment souffre plus des flammes et pour cela ils auraient besoins de tout les effectifs présents.



Premier secours sur Abakor. Administre une potion de soin légé a Abakor.

écrit par: Sail Lundi 18 Mai 2015 à 18h59
L'atterrissage fut brutal pour la jeune femme. Elle reprenait conscience, surprise d'être encore en vie. Ses oreilles sifflaient, et le temps paraissait ralenti. Tentant de scruter la scène qui se déroulait devant elle et malgré la brume, elle aperçu les flammes léchant le pont, l'équipage tel des fourmis affolées se précipitant pour enrayer l'avancée du mortel fléau rougeoyant. Elle se souvint alors des secondes qui avaient précédé sa chute. Cette brume dont l'origine lui parut tout sauf naturelle, puis ce sifflement, et enfin cet incroyable réflexe qui permit à Sail ne ne pas finir en poussière.

Mais tous n'eurent manifestement pas cette chance, comme elle put le constater lorsque ces yeux se posèrent sur Xarss et Abakor, ce dernier étant alors dans un état autrement plus critique que celui de la jeune femme. Pestant contre la purée de poix qui se répandait sur le navire, sans doute là l'oeuvre de quelques sorcelleries provenant du vaisseau ennemi, Sail tentait d'identifier les survivants.

Où étaient Rugrin, Keyha, Selt et les autres ? Était il temps d'envisager une retraite, si toutefois cela était possible ? Cette aventure allait elle se terminer ainsi ?

Ce qui était sûr, cest que le Dragon des mers, malgré son nom, succomberai bientôt aux flammes si personne ne s'activait. Ce n'est que lorsqu'elle entreprit de se lever qu'elle ressenti l'ampleur de ses blessures. Le moindre mouvement lançait atrocement les multiples contusions et brûlures; sa chute avait défait sa cape, révélant alors sa longue chevelure de jais quelque peu roussie lors de l'explosion. Ce ne fut que lentement et en titubant qu'elle parvint à se relever, avant de jeter un nouveau regard sur Xarss qui administrait un breuvage à Abakor. Elle enrageait de voir que le drow prenait le temps de s'occuper de l'elfe de la lune alors que les flammes se propageaient sur le bateau.


- Tu ne peux plus rien pour lui, Peau noire ! Tu ferai mieux de nous aider si tu ne veux pas finir comme ton cousin !

Elle maugréa et se mit en quête de trouver Evil afin de savoir ce qu'il comptait faire pour ne pas s'attirer les foudres de son supérieur, fut - ce même dans la mort.

écrit par: Abakor Vendredi 12 Juin 2015 à 14h45
Abakor était accoudé au bastingage et vomissait par dessus bord. Ikita était à coté de lui et gémissait. La petite ode de l’homme du nord n’avait pas apaisé les tensions. La chienne posa les pattes sur le bord et lécha son maître. Tout à coup, une cloche se fit entendre. Abakor se sentait mal, il pensait que c’était « la soupe ». Quand le capitaine hurla, il comprit par vagues que le bateau allait être attaqué !! Les hommes commencèrent à rejoindre leur poste de combat. Le navire ennemi ou pas, restait à bonne distance, il n’essayait pas de se rapprocher.

*Comment vais-je faire dans cet état !! Je vais chercher mon arc en vitesse !*
Une brume commençait à envahir le navire.
- Quelle est cette sorcellerie !!
Le capitaine ordonna de faire le silence. Abakor se dirigea « clopin-clopant » vers la soute. Ikita se dirigea vers l’avant du navire. Au moment de croiser Sail qui remontait en vitesse les escaliers, il entendit un sifflement au dessus de sa tête. Il vit Sail faire un bon de coté et il reçu la boule de feu. Le souffle le projeta vers la dunette avant et une douleur lui déchira le contour de son corps. Avant de tomber inconscient, il entendit sa chienne hurler !!

Après un moment qui lui parut une éternité, Abakor ressentit un liquide chaud qui glissait dans sa gorge. Il eut comme réflexe de déglutir et sentit l’effet de la potion sur son corps. Une onde de bien-être se répandit en lui. Une multitude de bruit se fit entendre à la limite de son subconscient. Les hommes devaient essayer de circoncire la progression des flammes. La douleur s’atténuait et devenait supportable. Il revenait petit à petit à la conscience. Il entendit tout d’abord quelqu’un crier, il reconnu la voix de Sail mais fut incapable de comprendre ce qu’elle disait. Quelqu’un s’occupait de lui et quelle fût sa surprise quand il ouvrit les yeux. C’était l’elfe noir qui lui avait donné de la potion…

écrit par: Tenavril Vendredi 19 Juin 2015 à 13h31

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1


Abakor reprit peu à peu ses esprits. Il avait goûté aux caresses glaciales de la mort mais celle-ci ne l’avait pas encore soustrait de ce monde… Les soins du drow l’avaient sauvé. Mais au final peut être aurait-il préféré succomber d’une boule de feu que de se devoir redevable à un drow ?
La calishite devait la vie sauve soit à sa chance soit à ses talents. Elle restait aux aguets, craignant une nouvelle attaque. Que faire contre des boules de feu ? Son acolyte calishite, appelé le sorcier des mers, prit enfin son rôle dans l’action. Il incanta une magie élémentaire faisant appel à la force du vent pour chasser cette brume qui leur couvrait toute vision. Son sort fut efficace. On n’y voyait enfin quelque chose. Enfin….Le navire ennemi n’était plus visible. Le capitaine lança des invectives au vigile mais sa réponse était catégorique : Néant.

Des ordres furent donnés pour éteindre les flammèches provoquées par l’attaque de la boule de feu, ce qu’il se fut rapidement. L’attaque n’avait pas miraculeusement de morts mais des blessés oui avec brûlés graves. Tous les soigneurs avaient été réquisitionnés. Le capitaine observait la scène de son navire, tout en faisant les cents pas comme s’il était obsédé par une réflexion.
Et puis, il eut ce cri…Il venait des cabines. Le drow en comprit rapidement l’origine : il s’agissait du gnome. Comme l’éclair, il fondit le rejoindre. La cabine était ouverte. Il y régnait un désordre sans nom comme s’il y avait un cambriolage. Le gnome se tenait à peine debout, du sang perlant sur le haut de son crâne. Malgré la douleur, il esquissa un sourire de satisfaction :


- Ça va ça va…Je me suis fait avoir comme un bleu…Il me semble avoir reconnu mon agresseur. C’est le gros répugnant …Il voulait mettre la main sur la gemme et la carte.

Les deux bardes Aimeric et Rugrin, poussés par la curiosité, les rejoignirent. Fin observateurs, ils remarquèrent un point étrange : la porte n’avait pas été fractionnée. Et de fait, il était peu probable que le gnome eut laissé la porte ouverte…Mais, alors comment son agresseur a-t-il fait pour rentrer ?

écrit par: Rugrin Dimanche 21 Juin 2015 à 10h06
Pour le barde demi elfe, tout était aller bien trop vite. Durant le temps de son enquête pour essayer de connaître les raisons de l'empoisonnement d'une partie de l'équipage ainsi que l'identité du coupable, il entendit plusieurs bruits étranges pour voir finalement que le navire était attaqué par des boules de feu et qu'une brume étrange et visiblement magique était apparue sur le pont du navire. Cependant tout cela fut bien vite éparpillé et oublié pour avoir un nouveau problème sur les bras, comme si l'attaque n'avait été qu'une diversion. En effet, l'attaque du gnome était une nouvelle surprise et bien qu'il ne soit pas trop mal en point, cela signifiait que l'ennemi se trouvait à bord et sur un navire, commencer à tous se suspecter de tout et de rien n'allait pas aider à apaiser les tensions et faire aller le navire à bon port.

¤ Bon, la porte n'est pas fracturée. L'ennemi a du entrer ici par magie. MAis comment. Téléportation ? Invisibilité et attente d'un moment pareil ? Ce qui signifierait qu'il savait pour l'attaque du navire et qu'il n'attendait que le meilleur moment pour frapper. Cependant la description de l'agresseur ne donne pas l'impression d'une personne subtile ni très patiente car sinon le vol aurait été commis sans faire couler le sang ou après la mort du gnome. ¤

Trop de questions se bousculaient dans la tête du demi elfe qui se fit la promesse de ne plus se séparer de sa dague. Il n'était peut être pas un excellent combattant mais au moins il pourrait se défendre et tenter de défaire son agresseur si cela devait arriver.

- Pourriez vous donner une description plus complète de votre agresseur afin que nous sachions réellement qui appréhender et interroger que le gros dégueulasse ? De même, je peux vous soigner si vous le désirer.

Et, par acquis de concience, Rugrin lança un sort afin de détecter de la magie active ou bien des résidus de magie récente lancée dans la cabine.

LAnce détection de la magie et si le gnome le désire, lance un soin léger.

écrit par: Aimeric Huecòr Dimanche 21 Juin 2015 à 20h23
Tout ce qui se passait sur ce bateau était des plus suspect. Le barde n'était pas dupe, il savait parfaitement qu'après une première attaque un assaut devait être mener. Mais d'assaut il n'eut point. Le barde entra dans une méditation profonde ne remarquant qu'à demi la brume levée par magie. Tout était calme à présent et le capitaine intrigué en appelait après ces matelots pour y comprendre quelque chose. Il marchait sur le pont en pensant, son instrument dans le dos, quand un cri venant de l’intérieur se fit entendre. La majeur partie des curieux se lancèrent à travers la porte pour apprendre ce qu'il se passait. Tous virent le gnome qui saignait du chef. Aimeric ne mit guère longtemps à percevoir le capharnaüm qui régnait dans la cabine. Il écouta son récit. Il était surprit d'apprendre l'identité de l'agresseur : Comment un homme d'apparence si grossière pouvait-il se jouer de la surveillance d'un Drow ? Cela avait le don de l'intriguer et d’exciter d'ors et déjà son intérêt.

Il fit courir ses yeux sur l'espace concerné. Rien ne semblait corroborer le témoignage du gnome. La porte fière sur ses gonds n'avait pas la moindre fêlure. Le barde sourit en coin comprenant de quoi il en retournait. Il aurait expliqué sa conclusion si un autre barde ne l'avait pas déjà clamée. La magie, cela raisonnait comme une évidence à ses oreilles. Une magie qui les avait tous leurrés...

Aimeric porta la main à son menton. Il demeurait pensif: Quelque chose était privé de cohérence. Il le sentait au fond de lui, rien dans cette affaire n'était simple. L'accusé était que trop évident. Était-ce réellement ce lourdaud ? Ne pouvait-il pas s'agir là aussi de quelque magie, destinée à masquer l'identité véritable de l'agresseur ? Pourquoi avoir épargné le gnome ? Beaucoup de question était encore sans réponse, mais une chose était certaine, le barde ne se laissera plus berné aussi facilement.

Il garda pour lui ses réflexions en observant les éléments éparpillés dans la salle. Il se lança dans une analyse profonde de toutes les choses qui pouvaient l'aider à confondre le stratagème. Il le sentait, il pouvait aisément démasquer cette supercherie et ce malgré les brouhahas de ceux qui parlaient non loin.


Lance compétence Fouille et concentration.

écrit par: Xarss Jeudi 25 Juin 2015 à 03h34
Le moment présent était délectable, il mettait le fugitif dans une forme d'extase qu'il n'avait jamais connu en surface jusqu'ici et comme toute bonne chose à une fin, les mots froid de la chauve souris le remit vite sur la dure réalité. Le sourire sarcastique qu'arborait le drow pouvait laisser croire à Sail qu'il y avait une machination sous le bon geste posé mais le sourire était pour le réveil du darthiir de Seluné. En ce moment le jeune Symryvvyn aurait sans mal, put subir les plus atroce jeux de souffrance de sa cadette de garce de soeur tellement sa joie intérieur était grande.

Son regard était franc pendant qu'il tenait soigneusement la tête d'Abakor, seul son sourire pouvait laisser imaginer le pire puis doucement il laissa échapper…


-Ssussun pholor dos! Ssussun!-

Dit-il avec une assurance nouvelle car si il avait osé laisser sortir ces mots en Outreterre il serait déjà mort ou pire encore, vivant mais dispersé à plusieurs endroit différents. Il ajoutait dans un commun cassé…


-Nous avons encore besoin de vous Abakor et cette mort ne vous allait pas bien.-

Il reprit son Pifwafwi qui porterait pendant encore un bon moment les effluves grillé d'un elfe de la lune et se le déposait sur les épaules pendant qu'il retenait Vorn de sauter au visage du canin du revenant pour lui crever les yeux. A ce moment, ce qu'il ne voulait jamais qui arrive, arrivait. Il se souviendrait longuement du cri qu'il venait d'entendre, la pire chose qu'il lui soit arrivé depuis qu'il était en surface. Ce maudit Yingil sonnait l'alarme, ce qui laissait savoir à tous que l'ilythiiri avait faillit à sa tâche. Pestant sur son révérant geste auprès de son cousin, comme lui avait si méchamment envoyé la dragazhar, il prit prestement Vorn sur son épaule gauche et disparut dans les ombres du couloir pour rejoindre le lieux de la nouvelle alarme.

C'était la première fois que Maradin lui adressait la parole et l'ensemble de ses dires ne le laissait pas sans soupçons. Le plus étonnant était qu'il venait de confirmer qu'il avait bien la gemme avec lui. Un sourire intérieur se réconfortait dans le velours bleu de sa fierté mais rien ne parut sur le visage de glace qu'il arborait. Sa fierté ne pouvait pas se soumettre à une tel ineptie et l'affront que lui lançait le Yingil le fit bouillir de rage.

Xarss avait prit un soin minutieux à faire grincer les pentures de la porte, il avait une ouïs des plus fines et aiguisé et le scénario impétueux que voulait lui faire croire Maradin lui arrachait une grimace de mécontentement. Habitué aux actes fourbes et aux bassesses pleines de vilenies de ses soeurs, ce n'était pas un surfacin qui abuserait de sa vigilance et de son intelligence.

Le visage de Xarss s'assombrit, laissant ses yeux sans pupilles faire le travail seul; le mystère qui se dégageait du regard sombre ne donnait pas l'espoir d'une suite sans meurtre.

*Lil alurl velve zhah lil velkyn uss.*

Pensait-il. Cette maxime drow était simple: Le meilleur couteau est invisible.

Rien ne collait dans cette histoire mais tout allait dans l'ordre de certains, et les marionnettistes se jouaient bien d'eux. Le fugitif savait très bien qu'il était la cible parfaite pour lui jeter le doute sur le dos. Ici il y avait eut certainement de la magie et sur le navire, peut en avait la possibilité, lui même, le nouveau protecteur de Sail et certainement un autres passage clandestin sinon Maradin jouait bien son jeu. Il avait connu certain gnome, comme ont disait en surface et plusieurs d'entre eux étaient porté sur les art magique de l'illusion.

Xarss décidait donc de jouer la carte de l'innocence et de continuer de ne laisser rien voir aux propos de ses doutes. Il laissait entendre sur un ton dur et cruel…


- Le gros dégeux, il est parti par où Maradin?-

L'arrivé du bâtard et du rivvil lui permit de se concentrer sur la scène intérieur du logement cherchant le moindre indice qui pouvait leur permettre de trouver le vrai coupable. Il en profitait aussi pour inspecter la serrure de la dite porte de Maradin.



Compétence;Psychologie sur Maradin, fouille et détection (dans la pièce et porte).

écrit par: Sail Samedi 04 Juillet 2015 à 14h24
Tandis que tous se précipitaient vers la cabine de Maradin, Sail semblait n'avoir pas encore digéré la disparition inopinée du navire qui quelques instants plus tôt semblait assaillir le Dragon des mers. Elle se tenait immobile face à l'océan tel un dément à la recherche de quelques chimères. Puis dans le brouhaha ambiant, la jeune fille tourna son regard vers Selt. Se recoiffant du revers de la main, elle le fixait, le visage inerte, mais il était aisé pour quiconque de constater que la Calishite faisait peser sur le sorcier des mers toute la responsabilité des intempéries récentes.

¤ Après tout, ce porc n'a fait que se positionner en sauveur de chaque entour loupes, une fois pour la bouffe empoisonnée, puis maintenant en faisant disparaître la brume et le bateau par dessus le marché.Et qui de mieux placé que le coupable pour nettoyer sa propre merde... ¤

La jeune femme n'était sans doute pas objective, mais au vu des antécédents qu'elle partageait avec son compatriote, il lui paraissait tout naturel de l'accabler de tout les maux que subissaient actuellementl'équipage de la frégate. Pour sûr, La Confidente ne rêvait alors que d'une chose, soumettre ce nanti arrogant à un interrogatoire dont elle seule avait le secret.
Elle s'en délectait d'avance. Elle pourrait entre autre savoir pourquoi le sorcier se permettait de la qualifier impunément de fugitive.


¤Si jamais il s'avère qu'il sait... ¤

Ses doigts effleurèrent discrètement sa dague au moment où elle finissait de revêtir sa cape qui sentait le cramé. Elle en carressa lentement la garde, songeuse. Le prix de la liberté avait été cher pour la jeune femme, et s'il s'avérait que Selt était envoyé par Xayn, la Calishite ne comptait pas se laisser faire.

Le vent carressait légèrement son visage et transportait avec lui L'odeur de roussi qui émanait du pont. Sail se souvint alors que les flammes, sans la dévorer, l'avaient généreusement léché. C'est donc en grimaçant de douleur qu'elle tentait de heler un des soigneurs.


- Hé ! J'ai besoin de soins !

écrit par: Tenavril Samedi 08 Août 2015 à 13h02

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1



Le gnome jeta un regard à tout ce petit monde qui était attroupé dans sa loge et à son goût ils étaient bien trop nombreux...Alors qu'il allait demander à son garde du corps, Xarss de renvoyer cette petite compagnie à leurs occupations, le capitaine surgit, avec un regard noir à faire peur à une liche.

- C'est quoi tout cet attroupement ! Tout le monde a son poste ! Xarss, je veux un rapport tout de suite sur ce qu'il se passe.

Lorsque le capitaine eut un compte rendu de la situation, il ordonna aussitôt qu'on mettre aux arrêts le marin Gargus que le gnome avait désigné comme son agresseur. Il n'en avait pas cinquante comme lui qui lui ressemblait. Xarss ne remarqua rien d'étranges dans la réaction du gnome. Il semblait des plus sincères.

Lorsque Rugrin lança son sort de détection de magie, il en fut presque ébloui. la pièce du gnome étincelait de magie dans divers endroits, mais ce qu'il retint son attention c'est la porte qui était ouverte et intacte : une aura magique persistait sur la serrure. Il en déduit tout de suite que la porte avait ouverte par magie...

Fouiller la pièce serait peine perdue vu le bazar qu'avait laissé l'agresseur....et puis le capitaine s'impatientait de voir tout le monde rester ici.


La calishite, plongée dans ses pensées, eut la bonne initiative de réclamer de l'aide pour soigner ses brûlures. Mais, peut être aurait elle préféré un autre sauveur...Le sorcier des mers se tenait devant elle, la fixant d'un air malicieux. Son chat toujours posé comme un foulard sur ses épaules l'épiait aussi. Il y avait une tension palpable entre les deux calishites, comme de l'électricité dans l'air. Heureusement, le jeune Rulf, qu'on avait surnommé "Carotte" sur la Frégate à cause de ses cheveux de paille et ses tâches de rousseur, vint au secours de Sail :


- dame, ça risque de piquer un peu au début mais ces onguents qu'on m'a donnés soulageront la douleur et le mal. Vous n'aurez plus de traces normalement. Vous y aurez pu y passer...

Tout en la soignant, il se mit à chuchoter à ses oreilles :

- suis comme vous. Je n'aime guère ce sorcier. Suis sûr qu'il a quelque chose à voir avec tous nos problèmes...

Sail n'eut pas le temps de lui répondre, tirée par le brouhaha sur le pont. Le gargantuesque Gargus affrontait cinq marins qui l'encerclaient. Il tournoyait sa masse d'arme autour de lui, empêchant quiconque de l'approcher.

- ALLEZ AU DIABLE !

écrit par: Abakor Lundi 17 Août 2015 à 15h16
L’elfe noir était penché sur lui !
Après un mouvement de recul, il vit qu’il lui souriait. Quelle fut sa surprise lorsque Kryss lui fit remarquer que l’on avait besoin de lui.
Ikita s’était présentée devant Abakor dès que l’elfe noir s’en était occupé. La bestiole qui était dans les vêtements de cet individu intéressait Ikita, qui se mit à aboyer. Quand, tout à coup un cri se fit entendre. Kriss se dirigea avec empressement dans les entrailles du navire.

¤Que m’arrive-t-il !! Sauvé par un elfe noir ! De toute ma vie, je devrais supporter ça.¤

Abakor se leva tant bien que mal. Resté sur ses jambes lui demandait des efforts. Il regarda autour de lui, les marins s’occupaient d' éteindre les quelques flammes qui restaient. Certain des marins avaient été blessés par la boule de feu et se faisaient soigner. Sail se mit à crier après un soigneur. Abakor se sentait mieux même si quelques parties de sa peau lui brûlaient encore. La brume avait disparu et aucun navire n’était visible à l’horizon
¤J’ai pas rêvé, il y’avait bien une alarme avant!¤

Abakor se mit à scruter l’horizon en espérant que sa vue elfique lui serait d’une utilité. La mer était bien vide, rien d’intéressant à porté de vue. Le sorcier calishite se dirigea vers Sail mais le jeune "carotte" s’interposa et lui prodigua des soins avec un onguent en lui chuchotant à l’oreille.
¤il a de la chance ce jeune homme !!¤

Tout à coup, Un certain tapage se fit entendre sur le pont. Abakor contourna le mat et derrière; Gargus était entouré de 5 marins qu’il tenait à distance avec sa masse. En voyant ça, Abakor se dirigea vers le groupe.

- Que faites-vous, que se passe t-il ?


écrit par: Xarss Lundi 17 Août 2015 à 19h57


Xarss commençait à peine à fouiller du regard l'arrière scène dans la cabine quand une orageuse réprimande qui était celle du capitaine, se mit à gronder et ce, avec raison. N'ayant rien put savoir de plus sinon que le gnome lui semblait véritable même si le ténébreux douteux qu'il était en suspectait le contraire, il laissait les ordres présentes se donner puis dans un calme déconcertant appuyé d'un sérieux militaire il commençait son rapport en bonne et dû forme. Il n'avait pas manqué du regard celui du bâtard qui concentré cherchait de ses yeux et certainement appuyé d'une aide de la toile, une machination suspicieuse et magique; il connaissait que trop bien ses regards qui cherche, ses putains de soeurs l'avaient utilisé que trop souvent devant lui.

L'orgueil des drow est immense, celui de Xarss un iota moins mais celui-ci était fortement attaqué par son manque de professionnalisme qui avait dû opéré dans le récent moment.

Son rapport fut net de toute accusation quelconque ne cherchant en rien à sous-estimer un membre en particulier à part lui au moment ou il avait mentionné qu'il avait quitter son poste pour l'alarme et qu'il avait hésité avant d'y aller, ce qui était totalement faux mais il ne dit pas et ne le laissait aucunement transparaître dans son discours. Il fini celui-ci avec une note sombre et une recommandation toute personnel qui allait comme suit…


- Capitaine Wyrm si je puis me permettre, ne sautons pas au conclusions trop vite, nous vivons présentement une tromperie bien orchestré, un empoisonnement dans la nourriture, une attaque d'un navire qui disparait et qui fait de véritable dégâts, une brume qui vient et disparait, une attaque auprès de Maradin et ce dans une extrême minutie et délicatesse que seul un ensorceleur ou un magicien peut se permettre. Le plus malheureux dans tout cela est que de connaissance, nous ne sommes que deux à en avoir les compétences ici et maintenant sur le Dragon des mers et tout ceci est bien loin de met capacités. Ce n'est pas la première fois que l'on tente de me mettre le fardeau et l'accusation sur le dos. Personnellement je doute fort que Gargus est la délicatesse et le doigté de faire ce qui lui est reproché. Il est clair comme une eau de roche qu'il y eut illusion et magie dans tout ceci.-

Il se détestait au plus haut point. Il aurai dû, dont dû fermer sa grande gueule. Il était un personnage en Ombreterre, il en était un autre en surface et il était lui même sur l'eau et sur un navire. Il ne savait pas pourquoi mais il c'était aperçut que la mer lui allait bien, il avait les ailes de l'espoir qui lui donnait un droit particulier à être plus vrai que nature. Cela ne lui donnerait surement pas de bénéfice direct ni même l'absolution mais intérieurement il était bien avec cette vérité naval. Dans son fort intérieur il déglutit de travers quand il dénonça indirectement le Calishite, il savait qu'il saurait et il était évident que ce dernier, si c'était bien lui, mais le fugitif en était persuadé, avait les compétences et la force magique beaucoup plus grande que ses propres talents. C'était dur de se mettre à l'évidence qu'il ne faisait pas le poids contre le sorcier expérimenté, d'ou l'importance de garder l'initiative de l'entraide entre les marins.

Soudainement il ne l'aimait pas, il avait que trop bien joué ses cartes et il devait avoir plusieurs atout encore dans son jeu qui plus est il rodait beaucoup trop autour de Sail, et la dragazhar était son souffre douleur et à personne d'autre. Il eut un sourire intérieur à cette dernière pensée puis s'égara dans de futiles pensées autres que celle qui s'imposait dans le présent.

Il en sorti prestement quand il entendit Gargus s'époumoner suivit de la voix d'Abakor qui demandait explication. Il eut un autre sourire intérieur ayant une pensée pour ce dernier; il se demandait bien comment se sentait le lunaire, il ferait surement des cauchemars dans un avenir approché ou il tenterait une approche judicieuse avec lui qui sait l'orgueil des elfe était toujours un puits de surprise.

Droit comme le pic solitaire il attendait que Wyrm le remercie ou le fasse prendre prisonnier pour un interrogatoire en règle. Il ne savait guère se que pensait Wyrm, comme tout bon capitaine il ne laissait rien transparaitre et se gardait bien de prendre partit prit.

écrit par: Sail Samedi 22 Août 2015 à 15h31
Par instinct, Sail se leva lorsque la voix rugissante de Gragus retentit sur le navire. Elle se retourna de nouveau vers le sorcier des mers, le toisant ouvertement. Son approche menaçante n'avait fait que renforcer les soupçons que la Calishite ressentait à son égard. Elle était désormais bien plus inquiète, mais également bien plus excitée. Elle ne penserai à présent qu'à une chose pendant quelques dizaines :

¤ Qu'il s'avère que ce porc soit coupable et je me ferai un plaisir de mettre mes talents à contribution pour le dépecer lentement. ¤

Un frisson de plaisir parcourut son échine, les battements de son coeur accélérèrent et les poils de ses bras se hérissèrent. L'envie de voir le sorcier des mers agonisant et suppliant tenaillait son ventre. La scène ne cessait de se répéter dans sa tête comme l'écho lugubre d'un croassement de corbeaux.

Soudainement, elle prit conscience que se tenir debout était plus aisé et moins douloureux que tout à l'heure. Son regard se posa alors sur Rulf. L'ayant prit pour un soigneur de l'équipage, elle se rendit compte un peu tardivement que le rouquin s'était permis de poser les mains sur elle. Elle les lui aurait bien trancher si ses soins n'avaient pas miraculeusement fait effet. De plus il semblait partager l'opinion de la jeune fille concernant Selt, qui s'était d'ailleurs écarté lors de l'intervention de Carotte. L'impudence de ce dernier semblait donc faire monter le peu d'intérêt que Sail lui portait.


¤ Peut-être est-il moins inutile qu'il en a l’air. ¤

La voix de Gargus résonnait de nouveau et la Calishite entreprit de s'approcher du raffut. Cependant, elle tourna les talons à l'encontre de Rulf, collant quasiment son nez au sien d'un air menaçant.

- T'avises plus jamais de me toucher avec tes sales paluches, rouquin!

Elle s'écarta avant de jauger Carotte de haut en bas.

- Merci.

Puis elle parti.

Sur place, elle aperçu Xarss et Abakor. Le premier était à l'affut tel un chien de chasse attendant l'ordre de tuer. Elle se glissa doucement à ses côtés.


- Qu est-ce que t'attends, Peau Noire? Tu meurs d'envie de découper ce gros porc gueulard de la glotte jusqu'à l'aine, avoues. Ou un petit sort pour le réduire en bouillie sanguinolente, peut-être? Paraît que vous êtes doués pour ça, vous les drows. Aller, après tout qui se plaindra de la mort de cet abruti?

Elle le regardait en coin, espérant que le véritable drow montre enfin son visage.

écrit par: Tenavril Mercredi 23 Septembre 2015 à 16h05

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Frégate du Dragon des mers en pleine mer
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1


Gargus le colosse tournoyait sa masse autour de lui, empêchant quiconque s’approcher, ce que personne d’ailleurs n’osait faire, de peur de finir le crâne écrasé. Il fallut l’intervention du sorcier des mers qui à l’aide des secrets profanes l’endormit en quelques mots. Le colosse fut aussitôt conduit aux cachots. Son comportement avait profondément énervé le capitaine car il ne pouvait tolérer qu’on discute ses ordres. Celui-ci ordonna la mise en place de rondes nuit et jour pour surveiller qu’aucun navire n’attaque de nouveau la Frégate mais aussi pour instaurer une certaine sécurité au sein du navire. Ce n’était pas rassurant en soi car cela voulait dire que quelque part le capitaine ne croyait pas en la culpabilité de Gargus. Il y avait donc un traitre ou un espion parmi eux ! Beaucoup le pensèrent et les rumeurs commencèrent à s’étendre. Chacun commença à se méfier de l’un et de l’autre. L’ambiance devenait suffocante.

Trois de jours de plus s’étaient écoulés, et ceux sans incident. La fatigue, la lassitude et la paranoïa attaquaient le moral des troupes comme un vent qui érode la roche : doucement mais sûrement. Et puis ce fut la délivrance…l’aube venait à peine de se lever…et là un cri que tous les marins entendent comme une bénédiction :


- TERRE ! TERRE !

Tout le monde accourut à l’avant du bateau pour voir ce miracle. A moins que cela fut un mirage, il s’agissait d’une petit ile dont la verdure laissait supposer une végétation dense. Mais un mirage n’aurait pas pu expliquer la présence des oiseaux survolant le ciel.
Ainsi le gnome joaillier savait exactement où ils les avaient conduits ! D’ailleurs, ce même gnome avait aussitôt quitté sa cabine pour contempler ce spectacle, surprenant même le drow peu habitué à voir son protégé sortir. Le gnome avait un large sourire aux lèvres, content de lui.
La Frégate s’approcha de l’Ile avec une extrême prudence pour ne pas se fracasser sur des roches. Elle s’arrêta à environ une distance de cinq cent mètres, le capitaine jugeant qu’il ne serait plus prudent d’avancer plus loin. Une barrière de corail empêchait d’aller plus en avant. L’eau était d’une transparence Il ordonna qu’on prépare une barque pour se lancer à la découverte de l’île. Dix personnes l’accompagneraient : le gnome accompagné de son garde du corps drow, le sorcier des mers, la calishite Sail, l’elfe Abakor, les bardes Rugrin et Aymeric, le jeune garçon rouquin comme aide intendant, et deux autres marins. Au sergent Evil lui fut confiée la responsabilité de la Frégate pendant la durée de l’excursion.

L’eau était claire et pure, laissant percevoir la richesse de ses fonds marins. Cela grouillait de poissons de toutes les couleurs, dont la beauté pouvait émerveiller ou effrayer de faire de mauvaises rencontres. Les récifs de pierres noires, annonciateur de la terre, apparurent sur la plage blanche de sables détritiques coralliens. Le gnome Maradin leur donna une petite leçon de géologie leur expliquant qu’il s’agissant d’une île volcanique et surement ancienne, entourée d’une barrière de corail formant ainsi un lagon.

Aimeric fut le premier à poser les pieds sur le sable blanc. Il n’y avait aucun signe de civilisation. A une centaine de mètres de la plage, se dressait des hauts arbres tropicaux et denses dont la densité de la verdure formait un mur pour la vision. Point de vue sonore, l’île n’était pas reste notamment dans vers la jungle où un concert de cris animal se juxtaposait.
Le capitaine prit la parole.


- Bien…cette île c’est l’inconnue, la prudence s’impose. Maradin, j’espère que vous savez où vous allez… Selon lui, nous en avons pour deux trois jours de marche. Quelqu’un a-t-il des suggestions avant de plonger au cœur de la jungle ?

écrit par: Xarss Dimanche 27 Septembre 2015 à 17h55
Le mutisme de Wyrm devenait maintenant légendaire. Pas un son, pas un mouvement de sourcils et pas même un intérêt pour les propos que le sombre Xarss avait laisser entendre, décidément le capitaine gardait toute réflexion pour lui même. Le Menzoberranzien vint pour ajouter quelques chose mais la dragazhar eut d'office une réplique toute judicieuse à son égard.

Le visage sombre laissa apparaître sur ses lèvres minces une grimace de satisfaction au jugement de la ténébreuse Sail. Le regard en coin que lui laissait voir le fugitif affirmait qu'il aurait sans doute aimer faire souffrir ce gros porc gueulard, comme le disait-elle, mais intérieurement il plaignait ce pauvre bougre qui c'était fait avoir dans une machination bien orchestré.

Faillait quand même garder, à la face de tous, qu'il avait une graine de vice en lui question qu'i ne perde pas son avantage de redoutable. Un rire malsain s'immisçait en lui le laissant perplexe. Alors comme seul réaction à la réaction de la calishite, le jeune Symryvvyn laissait entendre dans un commun cassé...


- Si on m'en donne l'ordre, j'exécuterai volontiers se plaisir et si tu le veut bien tu pourrait apporter ta contribution!-

Mentait-il impunément pour une parti de l'affirmation. Son regard se portait par la suite dans ceux du bâtard qui semblait tout comme lui avoir certaine suspicions au propos des dernier évènement puis par la suite dans ceux de l'humain qui lui aussi semblait penseur. S'attendant toujours à avoir une punition ou un geste de Wyrm, le drow resta de marbre dans une pose militaire quand soudain les ordres furent lancé. Xarss y entrevit dans la décision du capitaine une suspicion, ce qui confirmait ses doutes et le sombre elfe en fut des plus heureux, espérant que les autres membres présent aient saisi le subtil ordre donné de Wyrm. Un grimace apparut sur son visage de marbre quand le sorcier endormi le pauvre Gargus. Décidément le calishite lui offrait de moins en moins de raison de l'apprécier.

Non chalan, il reprit sa fonction de garde du corps auprès de Maradin après avoir judicieusement fait une salutation de la tête au pauvre lunaire qui avait subit ses guérisons, espérant ainsi que ce dernier puisse venir le remercier et de part la même occasion puisse discuter d'avantage des évènements derniers mais le fugitif resta seul dans l'ombre du couloir durant les jours précédents jusqu'au moment ou une damnation se fit entendre par le vigil: Terre, terre! Un frissons de mécontentement le parcourut puis intérieurement, maudissait le fait.

* Déjà!*

Se dit-il pauvrement satisfait de la situation. Il aurait bien aimé que le voyage en navire dure plus longuement mais fallait bien arriver au jour. La surprise fut de taille quand il vit le Yingil sortir de sa cabine pour aller à l'extérieur. Le drow n'eut autre choix de le suivre en mettant prestement ses lunette pour ne pas subir l'éclat soudain de cette maudite lumière solaire. Admirant quand même la beauté de cette île lointaine il ne manqua pas le sourire satisfaisant d'un Maradin avare cupide.

Son mécontentement resta caché quand il apprit que le sorcier viendrait avec eux sur l'île. De nature à détester toute vie il se surprit grandement quand il prit connaissance du reste des invités, il en fut même heureux que la dragazhar puisse y être, quelque chose de profond en lui lui confirmait qu'elle avait le vice bien ancré et qu'elle pourrait être une allié de choix dans un prochain avenir rapproché. Le bâtard qui suivait comme son ombre le lunaire et l'humain seraient eux aussi d'une aide précieuse si les évènements tournaient mal mais ne connaissait en rien leurs capacités et sur ce, il resta douteux. Xarss fut peiné de voir arriver le jeune homme rouquin croyant que lui et les deux autres marins seraient surement les premiers à disparaître. Cette pensée le fit rire intérieurement et en même temps le chagrinait, la surface l'éprouvait beaucoup plus qu'il ne l'aurait crut. Puis après tout si le calishite était bien celui qui serait le prédateur, il était fort à parier que c'était le drow qui serait visé le premier.

*Un drow averti en vaut mille.*

Pensait-il quand soudain une réalité brutale et merveilleuse atteignait ses oreilles, la jungle auprès d'eux était d'une beauté sans nom, surtout l'ombre qu'elle offrait puis les sons des animaux qui peuplaient cette jungle était pour lui une oeuvre magistrale de musique, un concert à la vie et à la mort.

À la demande de Wyrm, le fugitif ne dit mot se contentant d'observer attentivement la réaction des autres. Vorn avait judicieusement prit place sur le dessus de son sac à dos bien posté sur ses quatre pattes prêt à bondir si besoin était. Par la suite son regard ne lâchait pas la bordure de la jungle allant de gauche à droite épiant les moindres mouvements possible.




Détection, perception auditive.

écrit par: Aimeric Huecòr Lundi 28 Septembre 2015 à 22h55
Ce pauvre Gargus faisait peine à voir, il agitait sa masse avec un tel désespoir qu'Aimeric ne pouvait que le plaindre. Il fût bien vite maîtrisé par quelques incantations magiques, qui l'envoyèrent directement au royaume des songes. Quelle pitié de ne pouvoir convaincre un homme par les seuls mots. Ils le firent ensuite enfermé dans un cachot humide à fond de cale. Ce qui se passa après confirma les doutes du barde. Le capitaine ordonna des tours de garde jour et nuit. Cela traduisait bien sur la suspicion et la hantise d'un complice. Il était évidant que le pauvre Gargus n'avait pas agit seul, mais qui pouvait être son complice ?

Ils passèrent trois jours à se suspecter les uns les autres, à lorgner la moindre action du voisin, à tendre l'oreille à chaque grincement de planche. L'équipage était tendu et cela donnait à l'air une lourdeur volcanique. Mais toute cette lourdeur fût dissipée lorsque l'aube se leva sur une île qui se dessinait à l'horizon. Un grand cri fît lever toutes les têtes vers celle-ci. Ils avaient enfin trouvé une terre au milieu de ce désert aquatique.
Aimeric était assit sur l'avant du bateau, cela faisait plusieurs jours qu'il ne dormait que très peu, comme quelque chose qui le hantait et l’empêchait de ferme l’œil. Il sourit à cette vision, enfin ils allaient pouvoir se dégourdir les jambes sur le plancher des vaches. Le capitaine arriva bien sur le pont et déjà il lançait ses ordres. Bien sur il rassembla l'équipée qui allait devoir explorer l'île. Il eût la joie d'en faire parti et c'est avec entrain il monta dans la barque qui allait être mise à la mer, alors que la Fregate avait pris assez de risque en s'avançant au plus prêt de l'île.

La traversée fût des plus agréable, Aimeric écoutait le gnome avec son avidité coutumière qu'il avait pour tous savoir qu'il pouvait glaner. C'était en effet très intéressant, les coraux, la géologie marine, c'étaient des domaines auxquels il n'entendait rien, mais il buvait ces paroles comme le ferait un assoiffé. Il fût le premier à poser le pied sur la plage, observant la jungle dense qui faisait un rempart devant lui. Sa lance à la main, il scruta les deux cotés de la plage cherchant à sonder son esprit. Peut être avait-il entendu parlé d'une l'île similaire dans un conte ou bien dans une légende. Cela pourrait les aider...

Le gnome lança sa requête, il fallait trouver des informations sur cette île, cela pouvait s’avérer cruciale pour l'équipée. Longuement le barde se tint le menton, fronçant les sourcils comme pour marquer sa profonde réflexion. Il connaissait des centaines de chansons et de contes sur des îles mystérieuses, il se remémora tout ce dont il pouvait se rappeler à ce sujet. Qui sait ce qu'il pouvait-y trouver...


Connaissance Géographie, Connaissance histoire et Connaissance nature.

écrit par: Abakor Mardi 29 Septembre 2015 à 16h03
*Le voilà qu’il tombe*
Abakor demandait encore des explications quand Gargus tomba sur le sol. Il fut emmené à fond de cale mais les paroles du capitaine laissée planer un doute sur sa culpabilité. A la suite de cet incident, le capitaine organisa une surveillance accrue des abords du navire. Pendant ce temps, Abakor essaya de montrer à l’elfe noir sa reconnaissance. Il n’était pas à l’aise avec lui mais essaya de revoir ses préjugés. Il passait beaucoup de temps à aiguiser ses armes et à s’occuper de son équipement pour le futur débarquement. Ikita était souvent sur le pont, elle manquait d’exercice et commençait à en avoir marre comme beaucoup de monde sur le navire. Le climat était à la suspicion et la lassitude. L’aube venait de se lever, Abakor effectuait ses exercices physiques quotidiens et jouait avec Ikita quand la vigie annonça d’un ton joyeux, l’arrivée d’une terre. Abakor se dirigea vers l’avant du bateau. Effectivement, une île apparut au loin. Tout le monde était à l’avant, on sentait la joie de l’équipage.

*Enfin ! Le plancher des vaches*
Le capitaine reprit rapidement le commandement et dirigea le navire au plus près de l’île. Abakor fut désigné pour l’expédition qui prendrait pied sur l’île.

*Je vais montrer mon utilité*

Le voyage en barque fut des plus agréable, Abakor écoutait le gnome qui expliquait l‘environnement de cette terre. L’eau était d’un bleu éclatant, Ikita était pressée de toucher terre. Abakor posa le pied sur le sable.

*Quel bonheur ! Un sol ferme.*

Il fit quelque pas et Ikita se mis à courir autour du groupe. Abakor vérifia son matériel et écoutant le capitaine, ajusta ses armes.
- Je vous propose de prendre la tête de l’expédition.
Un regard au loin, une analyse de la situation et Abakor était prêt à éviter les pièges de la jungle.

écrit par: Sail Jeudi 08 Octobre 2015 à 11h31
le sable qui s'enfonçait sous les bottes de la Calishite lui était agréable. Le dur plancher du Dragon des mers avait suffisamment éprouver la voûte plantaire des pieds de Sail désormais persuadée que ces derniers étaient devenus plats. Elle aurait presque ôté ses guêtres si la pudeur n'avait pas eu autant de signification pour elle que pour une elfe.

Le voyage fût pénible physiquement et mentalement, la jeune femme ne dormait plus que d'un oeil depuis des lunes, craignant pour sa vie de jour comme de nuit malgré les rondes des marins à bord du navire. Elle sentait que la paranoïa aurait bientôt raison d'elle, à défaut de la rendre plus désagréable qu'à son habitude.

Le fait d'être en comité restreint pour l'expédition à terre la détendait, mais elle ne manqua pas de faire un tour d'horizon des têtes présentes dans le groupe. Elle s'attarda sur le drow qui dans un stoïcisme dont lui seul à le secret scrutait l'orée de la jungle. Elle se remémora leur discussion juste avant que Gargus ne s'écroule. Elle aurai apporté sa contribution avec plaisir, bien évidemment, d'autant plus que la Confidente n'avait pas "interroger" depuis de nombreuses dizaines désormais. Elle n'osait s'avouer qu'au fond d'elle, cette envie la rongeait.

Ses pensées vagabondaient alors vers d'anciens souvenirs, réminiscences d'une époque à la fois proche et lointaine pour la jeune femme qui se sentait alors tiraillée entre dégoût et nostalgie.

Les propos de Wyrm la tirèrent de ses songes, et son attention se tournait alors sur un membre de l'équipage qu'elle s'était contenté jusqu'alors d'ignorer mais qui pourtant était le commanditaire de ce travail dont le but restait encore bien sombre pour la Calishite.


¤ Ce nabot se permet de nous étaler son savoir et maintenant on devrait le suivre aveuglément comme des moutons?! S'il connait tant cette île pourquoi il va pas y faire ses affaires tout seul ? Elle a l'air complètement déserte !¤

La fatigue aidant, Sail prit la parole pour exprimer ses suggestions :

- Dites, avant qu'on s'aventure main dans la main en comptant fleurette avec l'elfe en tête de file, vous pouvez me dire pourquoi est ce qu'on ferait confiance à ce gnome? Détient-il des cartes pour connaitre si bien le coin ? Où et comment se les ait-il procurer ? Je vous le demande, Capitaine : Avez vous enquêter sur votre client avant d'accepter les termes du contrat ? Ou est-ce que le climat de suspicion qui règne au sein de l'équipage ne vous suffit pas?

Elle s'était avancé de quelques pas vers le capitaine Wyrm, osant même lui adresser un regard ironique voire moqueur.

écrit par: Rugrin Samedi 24 Octobre 2015 à 16h43
Tout cela finissait mal et bien que le barde demi elfe ne croyait pas un seul instant à la culpabilité de Gargus, qui était il pour s'opposer ainsi à la décision du capitaine du navire, lui qui en était un parfait inconnu. Il connaissait un minimum les règles à bord et un proverbe ne disait il pas que le capitaine était seul maître à bord après les dieux ? Alors qu'est ce qu'un pauvre barde pouvait bien pouvoir faire. Et puis, des rondes avaient été mises en place et le navire était bien plus surveillé, ce qui poussa le barde à abandonner son enquête. Il se disait de toute façon que tout se décanterait de lui-même une fois l'île atteinte. Ce qui arriva, à son grand soulagement, plus vite que prévu.

Car le cri signalement une terre en vue ôta un poids énorme sur l'estomac et les épaules du demi elfe qui ne supportait plus cette promiscuité ainsi que ce huis clos permanent qui le faisait devenir claustrophobe. Il savait qu'après cette mission là, jamais il ne remettrait les pieds sur un navire pour le restant de ses jours. Surtout aux vues des événements passés. Cependant en voyant cette île apparaître face à lui, le doute l'envahit. Cette île semblait sauvage et il craignait de plus en plus qu'avec les problèmes des derniers jours, elle se transforme en tombe ou en domicile longue durée. Tout à coup, il se souvenait d'histoires de marins abandonnés sur des îles désertes et cette idée le fit frissonner comme si un vent polaire venait de s'engouffrer sous ses vêtements.

¤ Je sens que le pire est à venir. ¤

Malgré tout, il était content de faire partie de l'équipe d'exploration, ce qui lui remit un peu de baume au coeur. L'embarquement à bord de la chaloupe le rendit l'esprit plus léger et il observa tout autour de lui avec plaisir et curiosité. Mais l'appréhension le reprit lorsqu'il posa pied à terre. Bien que retrouver la terre ferme le soulageait, se savoir maintenant loin du navire et sur une île inconnue l'effrayait. Tout pouvait arriver et s'il ne craignait pas les dangers de l'île, il craignait seulement les mauvaises surprises venant de l'équipage ou de certains membres de l'équipe. Il fut néanmoins tiré de ses pensées par la calishite qui souleva un fait important.

- En effet, moi aussi j'aimerai savoir si notre destination est parfaitement connue ou si nous allons devoir crapahuter pendant des jours sans savoir où chercher. Non pas que l'idée d'explorer une île inconnue me dérange mais il y a suffisamment de problèmes depuis quelques jours sans rajouter en plus un égarement d'une partie d'entre nous.

Tout en attendant une réponse, il arma son arbalète et s'assura que sa dague pouvait être rapidement saisie.

écrit par: Tenavril Dimanche 08 Novembre 2015 à 15h31

Date : Mi Ches 1373
Lieu : Ile Hématite
Temps : doux, venteux

Sujet HRP
Sujet RP- episode 1

PARCHEMIN
Aimeric Huecòr –
Connaissance Géographie 12d20 + bonus de maîtrise = Echec
Connaissance histoire 17d20 + bonus de maitrise = réussite
Connaissance nature 19d20 + bonus de maîtrise = réussite


La Calishite s’était montrée directe. Son impertinence était de coutume. Le capitaine bouillonnait de la corriger, mais le gnome prit l’initiative de calmer la situation en répondant immédiatement à ses interrogations. Il fit ainsi une pierre deux coups en répondant au barde demi-elfe.

- Je comprends vos peurs mais hélas je vais montrer peu rassurant. Je ne suis jamais venu ici. Je connais l’endroit par des écrits que j’ai trouvé. Celui qui m’a agressé dans ma chambre cherchait sans doute la carte de l’Ile. Il pouvait chercher longtemps car elle est dans ma tête. Donc on sait à peu près où on va mais tout de même avec une part d’inconnu. Il va falloir se montrer prudent car l’Ile regorge de tas de dangers naturels. Par exemple ne vous aventurez pas à manger un fruit qui vous ne connaissez pas car il pourrait s’avérer être un poison mortel.

Aimeric, tout en écoutant le gnome, se remémora des histoires qu’il aurait pu entendre, accoudé à un comptoir de bar. La première qui lui vint à l’esprit est celle d’une Ile Volcanique dont la beauté du Lagon avait impressionnée plusieurs marins. Mais, oui il y avait un mais…très peu étaient revenus en témoigner. Il était question aussi d’une grotte souterraine menant à une mine de diamants...Une légende colportait aussi qu’une âme en peine d’un ancien pirate décourageait les visiteurs. Comme aussi la présence d’un grand Ver qui dormait au cœur du volcan…Vrai ou faux ? Il était aussi courant que les pirates inventent des histoires effrayantes pour garder leur trésor hors de portée. Les aventuriers le découvriraient par eux-mêmes…

Abakor, à sa demande, prit la tête du groupe. Dans l’ordre, suivit, Rugrin, le drow, le gnome, le capitaine, le sorcier, l’adolescent rouquin, la calishite et Aimeric.

La végétation face à eux était vraiment dense. Ils devraient avancer lentement. Ils avaient tous leurs sens aux aguets mais c’était assez compliqué dans ce brouhaha constant de cri animal. Le drow aperçut une araignée de taille d’une main décamper sous terre lorsqu’elle ressentit leur présence. Sail en levant la tête, aperçut un énorme serpent entouré comme une liane dans des branches. Et puis il eut des bourdonnements très proches…Abakor leva la tête et découvrit une énorme ruche de guêpes suspendue à leur tête…

écrit par: Xarss Samedi 21 Novembre 2015 à 15h33
Le groupe s’animait d’un nouveau souffle, d’un coté le lunaire se proposait pour ouvrir la marche, ce qui était excellent en soi puis la ténébreuse Sail y allait de quelques suggestions qui fit échapper un sourire au faussement appelé Kryssyyor.

Intérieurement ce dernier rigolait avec joie des demandes et des questionnements posés de la façon toute particulière de cette jeune fille à la verve coloré et osé. Si il avait été capitaine, cette énervé aurait gouté du fouet de son second mais ce dernier resté sur le navire ne pouvait pas remédier à cette outrage et au manque de respect qu’avait proféré envers le capitaine Wyrm. La dernière question posé fit en sorte que l’attention du fugitif se posait sur leur commandant, comme si il attendait une réponse ou un ordre de remettre à sa place cette impétueuse et effronté qui osait même défier d’un regard moqueur celui qui avait droit de vie et de mort sur elle.

* Soit elle est idiote, courageuse ou bien suicidaire.* Pensait-il sur le coup se gardant bien de démontrer soit-il un iota, ses pensées.

De suite, un subtile déplacement furtif vers Maradin se fit, s’entreposant entre ce dernier et les autres membres du groupe.

La surprise vint du bâtard, si le sombre Xarss s’attendait d’une telle chose de Sail, venant de l’ombre du lunaire, ceci était déplacé; il n’y avait plus de doute, le bâtard n’avait pas apprécié le voyage et comme une jeune jouvencelle, appuyait de caprice, les dires de la Calishite. Le fou allait même jusqu’à armer son arbalète suite à sa requête.

Le descendant des Ilythiri avait vu plusieurs fois mourir dans les pires souffrances des plus expérimenté et avisé guerrier de Loth pour bien moins d’affront que cela. S’attendant que le capitaine réplique de ses armes, Le dit Kryss apposait lui aussi sa main gauche sur l’une de ses dagues, préparé à un retournement rapide de la situation. Maintenant face à Wyrm son regard fixait le moindre mouvement faciès de ce dernier; couramment les drows utilise le langage faciès et c’était aperçut que certain capitaine en avait certain rudiment.

Le plus surprenant fut Maradin qui d’un retournement judicieux vint mettre un baume à la tension qui montait. Ses explications furent pour lui salvatrice, savoir qu’il n’existait pas de carte faisait en sorte que si celui qui avait en tête une machination attendrait le dernier moment pour faire sa sortie. Si il était intelligent ou intelligente, il préfèrerait avoir toute l’aide possible jusqu’au trésor et ensuite commencerait à éliminer le groupe les uns après les autres ou peut être même, tous à la fois.

Ses pensées étaient ainsi et il s’amusait à créer plusieurs scénarios horribles tout aussi tordu les uns des autres et ce, jusqu’au moment ou ils arrivèrent dans cette luxuriante forêt. Le néophyte navigateur n’avait pas encore eut l’occasion, dans ses voyages précédent, de mettre pied sur l’une de ces îles ce qui sur l’instant le ravivait de plus belle. Il attendit que le couvert gras des feuillages puisse offrir une ombre salvatrice à ses yeux pour enlever les lunettes et replacer ainsi tout son maigre attirails pour cette marche forestière. Il n’aimait guère l’ordre de marche, ayant préféré Maradin en avant de lui pour avoir un regard sur ce dernier mais l’ordre avait été donné et la marche avait prit sa cadence. Son oeil et son attention se posait de suite sur les mouvements félins du Teu-Tel’Quessir car si intérieurement et dans sa mémoire millénaire, son corps rejetait la bassesse des Darthiir, il ne pouvait nier avec son esprit et son intelligence qu’ils avaient bien évolué avec la nature chaotique de la surface: Il en était presque beau à voir, serpenter de la sorte, entre les multiples branchages, seul ombre au tableau, le bâtard devant lui qui l’empêchait de pleinement étudier les mouvements d’Abakor quoique le Tu’rilthiir semblait bien se débrouillé aussi.

L’orgueil bien placé de l’Il-Tel'Quessir lui interdisait de faire moins bien que l’éclaireur et il mit un soin particulier à réussir cette exploit. Comme toute bonne chose à une fin son humeur grisaillait quand il entrevit l’araignée s’engouffrer dans son terrier. Cette instant lui fit faire un retour rapide dans ses souvenir pas si lointain que cela et déplorablement il se surprit à avoir un frisson qui lui parcourait l’ensemble du corps. Ce n’était pas la bestiole ridicule mais bien la représentation de l’innommable déesse que vénérait sa détestable génitrice Yochlol qui lui avait retourné le coeur ainsi. Avec un faciès mauvais il allait cracher dans l’orifice où avait disparut l’arachnide quand un mouvement subtile lui interdit d’aller plus avant de sa dernière tentation. L’éclaireur semblait préoccupé soudainement.


Don-Vigilance, Discrétion, déplacements silencieux, détection, perception auditive.

écrit par: Abakor Mardi 15 Décembre 2015 à 15h05
Abakor fit coulisser son épée, vérifia la fixation de son arc ainsi que son carquois. L’épée longue de Rugrin était dans son dos. En dernier, il ajusta son sac à dos.
¤ Bon, nous voilà prêts !¤

Abakor ressentait une vive émotion face à cette forêt. Il allait enfin utiliser ses talents aux services des autres. La petite intervention de la calishite avait installé quelques tensions mais qui disparaîtront avec les difficultés qui les attendaient.
- Bon, avec les indications de Monsieur Maradin, je vous emmène vers ces merveilles !

Un grand sourire illumine le visage de l’elfe de la lune. Abakor fit un grand geste de la main et emmena la troupe à l’orée de la forêt.
- Et bien allons-y mesdames et messieurs !
Ikita se colla à son maître. Abakor s’élança dans l’enchevêtrement de branches. Il devait se retenir pour ne pas semer les autres. Dès l’entrée dans la forêt, Abakor sut que ça n’allait pas être de tout repos. C’était bien une forêt vierge, évoluer au sol était bien difficile. De temps en temps, il coupait les branchages qui gêneraient la progression des moins à l’aise. Le bruit était assez assourdissant, la concentration n’était pas aisée. L’humidité aussi était excessive. Abakor utilisait toutes ses compétences de rôdeur pour permettre aux autres de progresser avec plus ou moins d’aisance. Très rapidement, la chaleur devint étouffante. Quelques animaux croisaient leur route mais le bruit et le nombre les faisaient fuir. En avançant, Abakor ressentit avant d’entendre des bourdonnements. Ce bruit venait des hauteurs. Abakor leva la tête, intrigué. Une énorme ruche était attachée là au dessus de leur chemin. Il leva le bras et fit arrêter la troupe derrière lui.

Déplacement silencieux et connaissance de la nature.