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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : L’Héritage d’Earlann > L'héritage d'Earlann


écrit par: Isórion Mardi 16 Septembre 2008 à 04h23
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu : Cité d’Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Fin de matinée


Le début des aventures d'Ademara, Ina, Ranil et Elwin

MJ
Narration: Tous

Tout le monde perd 2 po

user posted imagels se présentèrent devant la Porte de Lunargent, où un guet pointilleux examinait avec soin tout visiteur qui souhaitait entrer dans la cité. Un spectacle identique se déroulait devant les quatre autres portes de la ville avec des voyageurs qui faisaient preuves de patience infinie, de toute manière, avaient-ils réellement le choix ? Non, absolument pas.

Ils payèrent leur droit d’entrer pendant qu’un sous- officier leur remettait à chacun une pièce de cuivre, frappée aux armes de la cité, attestant ainsi du paiement de la taxe local qui leur permettait d’évoluer à leur guise dans la ville. Passant outre le flot continu de voyageurs et de caravaniers, ils empruntèrent la large avenue qui s’étendait jusqu’au Marché de la Cloche, en référence à l’énorme cloche, qui surplombait les lieux. L’agitation à l’intérieur de la cité était à son comble en cette fin de matinée, les marchands, les acheteurs se pressaient en nombre sur le marché dont les étals aux couleurs vives, aux odeurs exotiques et aux conversations animées, attiraient immanquablement les regards et l’argent.

Toutefois, pour les compagnons, cette masse grouillante ne le concernait pas. Ils se frayèrent un chemin jusqu’aux abords de la Taverne du Cerf, lieu incontournable pour les aventuriers en goguette, dont ils étaient assurés de trouver dans ses murs quelques aventures rémunérées.

Leurs chevaux furent pris en charge par des palefreniers quelques minutes avant qu’ils n’entrent dans l’établissement.Au fond de la salle commune, un immense comptoir, devant lequel étaient disposés des tables et des chaises. A cette heure de la journée, la taverne commençait tout doucement à se remplir.

Avant tout autre chose, Ina prit deux chambres, une pour elle et Ademara et la seconde pour les rôdeurs dans lesquelles, ils déposèrent leurs affaires avant de se rejoindre tous dans la grande salle. Ils trouvèrent une table un peu isolée et s’y installèrent avant que la serveuse ne vienne déposer devant eux des choppes de bières brunes.

écrit par: Ina Mardi 16 Septembre 2008 à 10h49
Le froid de la campagne d’Everlund piquait les yeux fatigués de la druidesse. La nuit fut très longue, mais le repos très court, et elle ne se ferait pas tirer l’oreille pour une nuit complète de sommeil. Elle ne prêta qu’une attention minime aux caravanes qu’ils croisèrent en saluant du chef ou de la main, et c’était déjà un effort, les caravaniers.
Le levé de soleil, avec ses rayons chauds, lui fit l’effet d’un baume sur le cœur après cette nuit déchirante. Depuis l’évènement elle avait eu le temps de ressacer, remâcher, retourner la situation dans tous les sens, et elle n’arrivait pas à voir ou elle avait fait une erreur. Peut être aurait il été préférable pour la prêtresse de sacrifier un cheval. Ou plus fou encore de combattre le tigre. Mais combiens seraient morts dans ce cas là ? Elle se dit finalement qu’il fallait s’estimer heureux d’être encore en vie grâce à une entorse à la tradition et non à un mort de plus ou pire.
La fatigue la faisait trembler sous le frais du début de journée. Everlund se profila alors a l’horizon. La fin du calvaire, pour en commencer un autre.
Les rues bondées, les étales odorantes assaillaient le cerveau embrumé de l’humaine. Elle refoula un haut le cœur en passant près des épices ou toutes les saveurs se mélangeaient et donnai quelque chose de très désagréable.
Et enfin, ils arrivèrent a la taverne. Chaleur, convivialité, sans trop de monde encore. Un bol d’aire frais, paradoxalement dans une sale fermée.

Elle n’avait rien dit depuis la fuite à cheval, ni même aux gardes. Elle s’était contentée d’obéir sagement. Elle fut pourtant obligée de l’ouvrir pour demander deux chambres. Ses différents avec Ademara étaient très présents dans les esprits, mais gâcher le prix d’une chambre pour un dispute aussi grosse soit elle était simplement des enfantillages. Elle espérait que la prêtresse ne prenne pas cela comme une tentative de réconciliation forcée car finalement après mures réflexions, elle se dit qu’il n’y avait plus rien a dire sur le sujet. Et aussi que le premier qui l’ouvrirait la dessus se prendrait une bonne torgnole sa main. Mais cette partie la était légèrement moins assuré que l’autre.
Elle déposa ses affaires dans la chambre, les laissant au pied du lit, mais conserva quand même ses armes les plus faciles a transporter. A savoir ses dagues coup de poing, dont les fourreaux étaient cousu sur la cuisse du pantalon de la jeune femme.
De retour en bas, on leur apporta des bières brunes. Mon dieu, une bière brune, elle avait oublié qu’une tel chose, un tel bénédiction existe encore. Mais avant que la serveuse ne puisse repartir, elle lui dit :


-Vous m’apporterez aussi un verre de ce que vous avez de plus fort dans cette auberge s’il vous plait.

Puis elle la laissa partir pour elle se plonger dans la dégustation de la bière.
Leth qui était sur son épaule depuis qu’ils étaient entrés en ville, lui mordilla l’oreille en signe d’appétit grandissant. C’est bien vrai qu’ils n’avaient pas pris le temps de manger depuis le drame de la veille.

Elle commanderais donc a manger une fois la serveuse revenu avec son alcool fort.


écrit par: Ademara Mercredi 17 Septembre 2008 à 17h28
Alors que le soleil déclinait dans le ciel et que la température chuta dramatiquement, le groupe parvint aux portes d'Everlund. Après une inspection à n'en plus finir, Ademara penetra dans la cité. Toute la population c'était retrouvé dans la rue pour y vaquer à leurs occupations dans un immense marché à ciel ouvert.

La prêtresse fut impressionée par le monde que pouvait compter l'humanité, et il ne s'agissait pas d'Eauprofonde ou d'une des immenses cités humaine !

Ils pénétrèrent dans un taverne réputée pour loger les aventuriers et mercenaires de la ville.

La perte de Retyar était encore vif dans l'esprit de l'elfe de la lune, pourtant pendant le reste du voyage, la prêtresse avait put méditer, et sa colère pour Ina c'était appaisée.

Et au moment où la druidesse réserva la même chambre pour elle et la pretresse, celle ci pensa qu'il n'y avait pas meilleure chance de se réconcilier.
Déposant à son tour ces affaires dans la chambre, elle ne profita pour faire un brin de toilette, changer de robe et se recoiffer.

Descendant dans la salle commune elle rejoiga la compagnie et commanda un verre de lait.


¤ un verre d'alcool ? très peu pour moi ce soir.¤ pensa t'elle alors que Ina passait commande.

Alors que la serveuse déposait le verre d'lacool del a druidesse, Ademara en profita pour commander une toute à l'anguille. La spécialité de la maison.

écrit par: Elwin Dimanche 21 Septembre 2008 à 15h23
Everlund. Cela donnait des frissons à Elwin rien que d’y penser, alors y entrer… La foule constante de cette ville était pour le moins effrayante pour le jeune demi elfe. Sa phobie des lieux publics bondés de personnes le reprenait de temps à autre. Il y avait des hauts mais surtout des bas comme aujourd’hui. Le deuil non achevé du rôdeur accentuait cette peur et des frissons parcourait son corps dans la ville. Il fut soulagé d’arriver à la Taverne du Cerf car c’était comme un refuge hospitalier mais aussi de mémoire. Le moment où il croisa le chemin de la Confrérie…

-C’était à cette table. Je me tenais ici. Il y avait un vieux grognon là… Quelques pensées du demi- elfe qui lui réchauffait un peu le cœur. Il était assis aux cotés de Ranil, Ademara et Ina à une table excentrée de la salle. A l’abris des oreilles et regards indiscrets.

Il se tût jusqu’à remercier vaguement la serveuse pour une bière dont il ne boirait pas plus de la moitié mais aussi pour commander la même chose qu’Ademara par souci de connaissance des plats locaux. Une fois un certain temps passé il prit une légère inspiration.

¤ Il est temps…¤

Le rôdeur avait fait un inventaire des affaires du guerrier tombé et même si cela paraissait égoïste, impersonnel et peu respectueux pour le défunt il fallait bien répartir les effets de l’elfe de la lune entre les différents compagnons. Il sortit de sa poche un morceau de papier et le déposa au centre de la table.

-Avant toute chose excusez moi de troubler un moment de deuil et de silence, mais je pense qu’il ne faudrait pas reporter à plus tard ce genre de choses car elles peuvent trop vite tomber dans l’oubli. J’ai regardé l’équipement de Retyar et en voici la liste pour le partage. Nous devrions trouver un équilibre juste de manière à ce que chacun soit satisfait et si je fais appel à vous c’est bien parce que je ne peux le faire seul.

Il déclara ceci d’un ton calme mais troublé. Il ne fallait pas se faire remarquer car dieu savait combien il pouvait y avoir de malfrats dans la pièce. Attendant que ses compagnons prennent connaissance de l’inventaire il se retournait pour voir si personne ne semblait les observer ou ce fut juste par un trouble nerveux. Il avait les mains moites et elles tremblaient légérement, il serrait le poing sur un pli de son manteau.

écrit par: Isórion Mercredi 01 Octobre 2008 à 05h27
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17 Eleinte 1372

Lieu : Cité d’Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Tous

user posted image’étancheuse, cette bière d'orge sombre, dense et très rafraîchissante, avec des reflets roux, était une spécialité du nord. Goûteuse, elle était généralement très appréciée par les amateurs. Ina apprécia à sa juste valeur ce goût si particulier, tout comme Ranil. Il fallait dire que le lunargentin était morose qu'ils avaient quitté leur campement et depuis, il se contentait de répondre par un simple oui ou par un simple non aux questions de ses compagnons

Voir enfin l'elfe argenté sourire, était appréciable même. Alors qu'il sirotait tranquillement son verre, prenant la mesure de la proposition de Retyar de se partager équitablement l’équipement de leur défunt compagnon, il se demanda si cela était nécéssaire. Après tout, il n’y avait rien d’anormal à cela. Il jeta un bref regard au demi elfe dont on sentait la gêne et il décida de prendre les choses en main.

- Je pense que c’est ce qu’il aurait souhaité, permettre à ses compagnons d’aventures d’avoir un petit quelque chose de lui…enfin, je pense, déclara tout bas Ranil.

A cet instant la serveuse revint avec une boisson forte dans un gobelet en étain, une liqueur pompeusement nommée trompe la mort qui avoisinait les soixante dix degrés. Elle déposa le verre devant Ina puis les deux verres de lait devant le demi-elfe et Ademara.

- Un repas pour quatre, demanda Ranil à la serveuse qui s'éloigna de nouveau pendant que le rôdeur s’empara en même temps de la liste dressée par Elwin.

PARCHEMIN
Equipement de Retyar

1 rapière ouvragée et son fourreau.
1 Outre vide
Havresac contenant Briquet à amadou, noir pour épée, une craie, une lanterne à capote, une bourse contenant 85 pièces d’or, la broche du loup argenté, pierre à aiguiser, , bandage et choppe en terre cuite.
cape en daim
Gant en cuir
Arc long et carquois remplis

Equipement répartit à chacun

Ina:
cape en daim, chope en terre cuite
Elwin:
Arc long, une craie, une lanterne à capote, 20 flèches
Ranil:
Noir pour épée, pierre à aiguiser, briquet à amadou, gant en cuir, 1 outre vide
Ademara:
bandage

Rapière et fourreau sera redonné à la confrérie.


Cinq minutes plus tard, deux belles tourtes à l’anguille était déposées devant les compagnons. Ranil déposa la liste devant lui.

- Alors, qui prends quoi ? Pour ma part, je ne sais pas encore, avança Ranil

Chacun des compagnons se concertèrent, peu de temps et se partagèrent avec raison les affaires de Retyar. Ina décida de conserver la rapière et le fourreau de l'elfe argenté pour les remettre avec le loup argenté à Linwëline.

Ceci fait, les compagnons se restaurèrent, l'ambiance était étrangement détendue même s'ils ne parlaient peu. C'est alors qu'une inconnue se présenta à leur table, vêtue de cuir noir, l'inconnue à la longue chevelure brune et à la prunelle veloutéé les dévisageait avec une tranquille assurance. Une épée battait son flanc.


- Bonjour, lança-t-elle d'une voix au timbre clair et posé. Je suppose que vous devez être ceux qui doivent accompagner Katrina?

Au ton de sa voix, chacun pouvait être assuré qu'il s'agissait d'une affirmation.

écrit par: Ina Mercredi 01 Octobre 2008 à 09h04
De la bière. Rien de mieux pour se rafraichir et sombrer dans la paresse. Sirotant son breuvage qu’elle qualifierait bien de divin, elle attendait la liqueur forte. Lorsque celle ci arriva elle ne pu s’empêcher de plisser le nez en la sentant.

*Mazette, ca va décaper le fond de la gorge ce truc la !!!*


Elle trempa d’abord son doigt puis se le mis dans la bouche pour en savourer le gout, et finalement, après avoir répété deux ou trois fois l’opération et surtout fini sa bière, elle se l’engouffra d’une traite. Elle reposa le verre sur la table a l’envers, comme le voulais la tradition des alcooliques et se sentit renaitre alors que le breuvage lui brulait l’intérieur.

De sa voie légèrement plus faible à cause passage de la boisson sur son cou, elle dit ce qu’elle prendrait des affaires de Reytar. Personne ne voulait la rapière de maitre, mais sa foi lui interdisait de l’utiliser. Elle la donnerait donc à Lin ainsi que sa broche de loup.
Elle pris ensuite la cape qui pourrait toujours être utile…une fois lavée et parfumée avec une odeur féminine. Et finalement, étant probablement la plus grosse buveuse de l’assemblée, elle pris aussi la choppe.

Elle n’avais pas réellement faim, mais se laissa quand même aller a prendre un morceau de la tourte a l’anguille. Elle aurait en fait tout donné pour un bon lit. Mais l’alcool fort venait de lui remettre assez les idées en place pour pouvoir répondre correctement a la jeune femme qui se présenta a eux.



-Heu voyons, Katrina, Katrina, non désolé ce nom ne me dit pas grand chose. Pour l’instant nous attendons une amie.


Ce devait être une erreur de personne, les groupes d’aventuriers n’étaient pas rares dans ces régions et en confondre un par un autre était si aisé.

écrit par: Elwin Vendredi 03 Octobre 2008 à 20h47
Une fois l’équipement de Retyar partagé, Elwin avait sérieusement entamé son plat. Il n’eut pas le temps de manger la veille au soir et il n’avait quasiment pas dormi. La fatigue se ressentait légèrement en lui et son esprit était un peu reposé, détendu que la répartition se soit effectuée en bon termes, un peu trop reposé même car il ne prêtait plus une grande attention à ce qui l’entourait au point que sa vigilance se relâchait.

¤ Et bien…Il est temps que je prenne un peu de repos je suis vraiment dans les brumes… Quand est-il des autres ? Hmm, Ina boit pour se réchauffer le cœur, moi je n’ai pas envie. Les autres poursuivent leur deuil silencieusement, moi de même. ¤

En clair il n’y eut pas grand-chose d’autre à constater pour Elwin ni rien d’autre à dire. Lorsqu’il acheva son plat il resta un moment à méditer la tête baissée de manière à ce que des mèches de cheveux voilaient son regard. Il glissa la main dans sa poche droite et retrouva la mèche de cheveux de Retyar ainsi que sa broche du loup argenté. Il resta un moment ainsi, silencieux. Et cette inconnue arriva pour perturber ses pensées. Il la sonda rapidement du regard, quelqu’un comme les autres à première vue. Ina intervint avant qu’il puisse répondre.

¤ Il semble que cette boisson ait trop réchauffé le cœur d’Ina, nous devons bel et bien accompagné quelqu’un du nom de Katrina… ¤

Le demi-elfe se redressa sur son siège et s’adressa à Ina tout d’abord:

-Excuse moi Ina mais… Son ton était bas pour ne pas que l’interlocutrice n’y prête pas attention . nous devons bel et bien accompagner une dénommée Katrina il me semble. Il en fut convenu ainsi avant notre départ… Il adressa clairement ses paroles à l’inconnue cette fois ci. Veuillez nous excuser, nous sommes bien les accompagnateurs de Katrina. Pourquoi ? Vous la connaissez ?

écrit par: Ademara Vendredi 03 Octobre 2008 à 21h34
La serveuse déposa la boisson commandé par Ademara devant celle ci.La prêtresse méditait en silence.

¤ Déesse, guidez mes pas...¤

Elle saisi son verre et le sirota, elle apprécia le fait qu'il ne s'agissait plus d'eau. Certes, rien de remplaçerais une eau pure devalant directement des glacier enneigés vers son outre, mais changer parfois avait du bon.

Alors que Ranil déposait les objets du defunt un à un sur la table et que Elwin s'occupait de dresser la liste de ceux ci sur une feuille de parchemin.


Observant la liste des anciennes possesions de Retyar, par respect envers le guerrier, par soucis d'utilité et en éspérant que cet accident n'arrivera plus,
la prêtresse refusa tous les objets qu'on lui proposa et se contenta des bandages.


¤ Esperons que je n'aurais pas à m'en servir, mais je ne préfère pas prendre de risque.¤

Voyant la serveuse poser les tourtes au centre de la table. Ademara, dont le ventre était aussi vide qu'une choppe de bière après le passage d'un nain, en saissi une bonne part et la dégusta.
Au moment où elle termina sa part de tourte aux anguilles, une inconnue s'approcha du groupe et leur posa une question peu singulière. Alors que Ina répondait négativement de celle ci et que Elwin bien au contraire y répondait positivement. Ademara opta pour la diplomatie et invita l'inconnu à table, joignant le geste de la parole :


- Venez donc partager notre repas, il y en a bien assez pour nous tous.

écrit par: Isórion Mercredi 08 Octobre 2008 à 17h06
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17 Eleinte 1372

Lieu : Taverne du Cerf, Cité d’Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Tous

user posted image’inconnue arbora un grand sourire et répondit avec entrain à l’invitation de la prêtresse et du rôdeur demi-elfe. Elle se présenta comme étant Robyn de Marsembre. Elle était chargée d’accompagner Katrina Illance Davion, une sorte de secrétaire particulière mais également sa garde du corps. Informée par Linwëline que des membres de votre confrérie devaient arriver dans la taverne du cerf dans le courant de la journée, le tenancier de l’auberge du cerf l’avait prévenu de l’arrivée du groupe d’Ina et c’est tout naturellement qu’elle s’était présentée à eux dans l’espoir que ce soit les bonnes personnes. Apparemment c’était le cas. Ranil, Ademara et Elwin se présentèrent à leur tour et Ina, contrainte et forcée, les imita.

- Linwëline m’avait dit que vous seriez cinq?

Ranil secoua la tête, l’air triste.

- Nous l’étions, mais un accident en cours de route nous a privés d’un de nos compagnons. Dame Linwëline n’est pas encore au courant….

Un simple regard au reste des compagnons suffisait à comprendre qu’ils ne souhaitent pas s’étendre sur le sujet et Robyn hocha la tête.

- Je suis désolée d’apprendre cette nouvelle, veuillez accepté ma profonde sympathie dans cette épreuve car il est toujours pénible de perdre un bon et valeureux compagnon.

Ina but une nouvelle gorgée de son alcool, laissant son esprit errer un peu avant de reprendre le fil de la conversation.

- Sans vouloir me montrer brusque Robyn de Marsembre, nous devons attendre Linwëline dans ces lieux, elle doit nous y rejoindre demain pour nous donner des instructions donc je suppose que votre présence ici n’est pas fortuite, dit la druidesse en rivant un regard interrogateur sur la nouvelle venue, surtout qu’elle ne nous a jamais indiqué que nous serions acceuillit à notre arrivée….

Le ton suspicieux de la Gardienne des Feuilles fit sourire Robyn.

- Effectivement, votre supérieure n’était pas au courant de mon initiative mais comme vous le dite, elle ne doit arriver que demain et je souhaitais vous rencontrer au préalable non seulement pour que nous fassions connaissance car j’aime savoir avec qui je travaille et m’assurez de la loyauté de ceux qui nous servent.

- Vous servir ? Il y a une petite erreur sur les personnes Robyn, souffla Ina, nous ne vous servons pas mais nous servons uniquement les Gardiens Sylvestres et je souhaiterais que vous le gardiez bien à l’esprit.

Robyn esquissa un sourire en entendant la réplique de la ly’aegesir, et fit un petit signe de tête en sa direction pour signifier qu’elle en prenait bonne note.

- Alors disons simplement que nous participons au financement de notre future escapade en forêt et qu’en conséquence, il est normal que je m’assure à qui j’ai affaire. Et pour me montrez agréable, sachez également que j’ai la possibilité de pourvoir à votre équipement si vous le souhaitez et je comptais justement profiter de cette journée pour vous proposez de faire quelques courses si vous en avez le besoin, et cela avant d’allez vous présentez à Katrina. Qu’en pensez-vous ?

Sur ces mots, Robyn but un longue gorgée de bière, en attendant la réaction de ses interlocuteurs.


écrit par: Ademara Vendredi 10 Octobre 2008 à 09h50
La prêtresse assise en face de Robyn, l'écouta sans broncher, les yeux fixés sur la nouvelle venue. L'Esprit était parti à mille lieux d'ici quand elle prononçât ses condoléances au groupe pour la mort de Retyar. Ademara n'avait aucune raison de penser que Robyn était une menteuse, si dame Linwëline lui avait permis de les retrouver, l'elfe de la lune se devait d'écouter attentivement la conversation.

Ademara se rapprocha de la table pour entendre les derniers mots de Robyn.
Ainsi Ina se montrait méfiante envers elle. Les rodeurs, silencieux comme à leur habitude devait examiner les objets qu'ils venaient d'acquérir.


¤ Je n'en doute pas qu'ils n'ont qu'une hâte de les essayer ¤. Pensa-t-elle.

Après mûre réflexion, Ademara se promit d'agir avec diplomatie, pour ne pas froisser Robyn, mais aussi avec prudence, pour ne pas promettre certaines choses qu'elle ne pourrait respecter. Prenant une assiette, elle tendit une part de tourte à Robyn avec un petit sourire.

- Je suis Ademara, prêtresse de Sehanine, dame des mystères. Depuis notre voyage mouvementé, et venant de rejoindre ce groupe à lune d'argent, je n'ai pas eu l'occasion de connaitre le but exact de notre quête. Linwëline ne m'a pas donnée d'informations à ce sujet. Peut être pourriez vous m'éclairer et savoir pourquoi la confrérie aurais t'elle besoin de mécènes.

écrit par: Linwëline Vendredi 10 Octobre 2008 à 11h14
MJ
Narration: Robyn et Ina

Robyn réprima un sourire, un peu surprise par l'intervention de la prêtresse.

- Je ne suis pas ici pour vous donner les tenants et les aboutissants de cette mission mais autant que vous le sachiez tout de suite, elle sert les interêt de votre guilde autant que celle du Manoir du Crépuscule qui m'emploie.

Elle se caressa le menton en réfléchissant.

- Dois-je comprendre par votre réaction Dame Ademara que vous ne faîtes pas partie des Gardiens Sylvestres?

C'est Ina qui répondit à la place de de l'elfe de la lune.

- Ademara devrait débuter son noviciat au sein de notre confrérie dans peu de temps mais vous pouvez la considérer comme faisant partie des nôtres à part entière.

Robyn acquiesça devant les propos de la ly'aegesir avant de répondre de nouveau à Ademara.

- Je comprends mieux votre question Ademara car sinon comme vos compagnons ici présents vous seriez au courant que depuis plusieurs mois maintenant, le Manoir du Crépuscule et la Confrérie des Gardiens Sylvestres entretiennent d'excellentes relations, et nous avons quelques interêts en commun voyez vous.

écrit par: Elwin Vendredi 10 Octobre 2008 à 23h12
Elwin prit le temps de sonder Robyn, faute de converser d’avantage avec elle pour l’instant, n’osant couper Ademara et Ina, mais aussi pour ne pas ensevelir l’arrivante de questions ou sourires mécaniques. Il lui adressa une simple expression de satisfaction et lorsque Ina eût finit de trancher les questions de relations Manoir-Confrérie le demi elfe revînt à ses esprits pour intervenir.

-Oui, le Manoir de l’Eternel Crépuscule…Je comprends mieux à présent. Dit il doucement et pensif en se remémorant les textes de la bibliothèque de Thuldae sur les alliés de la Confrérie.

¤ C’est donc cela ; la Confrérie depuis quelques temps déjà entretient des relations amicales avec le Manoir, il n’y a pas de quoi s’inquiéter…¤

Après que Robyn De Marsembre eût proposé de faire quelques courses en ville le demi elfe réagit rapidement à la question comme en sursaut.

-Oui je dois faire quelques courses en ville, je pense que je n’aurais pas de mal à trouver ce que je cherche ici mais je ne connais pas encore trop bien l’emplacement des boutiques. Votre présence à mes cotés, et ceux de mes compagnons s’ils doivent pourvoir à des besoins, sera la bienvenue.

D’autant plus que le demi elfe préférait être accompagné dans ce genre de milieu urbain, qui plus est Everlund. Cité qu’il ne connaissait encore qu’approximativement…

écrit par: Isórion Mardi 14 Octobre 2008 à 05h34
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu : Taverne du Cerf, Cité d’Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Ademara, Elwin, Ranil, Ina

user posted imagena haussa les épaules. Elle souhaitait profiter de l’instant présent et surtout se reposer dans un vrai lit après cette chevauchée qui l’avait quelque peu malmenée aussi bien physiquement que psychologiquement. Elle hésitait, soit de faire plaisir à se promener ou prendre du repos. Quant à Ranil, son choix fut celui d’accompagner son ami Elwin.

- Je vous accompagnerai avec plaisir, répondit Robyn avec entrain portant sur Elwin un regard franc et sincère, avant de se tourner vers la prêtresse qui demeurait dubitative, je suis certaine que vous aurez bientôt toutes les réponses à vos questions, d’autant que si je ne m’abuse deux autres membres de votre confrérie devraient nous rejoindre dans la soirée.

Sur cette nouvelle, la jeune femme recula sa chaise pour se tourner vers l'entrée de l'auberge et faire un bref signe de la main à un homme qui buvait seul une cervoise sans toutefois quitter des yeux la jeune humaine. Devant cet appel silencieux la longue silhouette se déplia et se dirigea vers eux. La démarche de l’inconnu était vive et assurée. Mesurant près de deux mètre, l’homme était compact et puissant et quand il arriva à la hauteur de Robyn, devant une chaise de vide.

- Bien, il est temps d'aller faire ces quelques emplettes mais auparavant je dois vous présenter Asulf, il sera de notre voyage, dit Robyn, toujours tout sourire.


MJ
Narration: Asulf

user posted imageour Asulf Longs Crocs, tout n’était que nouveauté, il avait quitté depuis si longtemps les plaines verglacées de l’Epine Dorsale en direction du sud, il allait de découvertes en découvertes. Il siégeait au bout d’une table située par de l’entrée de l’auberge du cerf, fier et grave le puissant guerrier Illuskien était un homme robuste à la crinière d’une blancheur immaculée qui ne manquait pas d’attirer sur lui des regard de plusieurs des clients qui faisaient leur entrée dans l’établissement. Les sens en alerte, observateur, il rivait sur sa protégée un regard protecteur.

Deux semaines plus tôt, l’homme était arrivé à Lunargent en provenance de Sundabar, et la chance lui avait sourit quand il rencontra, dans une des auberges, la belle Robyn. Le hasard voulu qu’elle recrutait justement quelques aventuriers pour mission d’exploration et de recherche en Haute-Forêt pour le compte du Manoir du Crépuscule. Asulf avait trouvé là le moyen d’assouvir une partie de sa curiosité et de son envie d’aller à la découverte du monde.

II s’était porté candidat et devant sa carrure, la jeune femme avait trouvé immédiatement le rôle qu’entretiendrait le barbare à ses côtés, il ferait à coup sûr un superbe garde du corps qui ferait réfléchir à deux fois les audacieux qui voudraient s’approcher trop près d’elle et de Katrina. Les jours qui avaient suivi, l’homme s’était joint aux préparatifs de l’expédition, il avait prit note des éléments principaux de sa mission et seule cela suffisait.

Pour l’heure, il buvait sa seconde cervoise, un mélange propre à la cité d’Everlund avec un arrière goût de menthe sauvage qui pouvait surprendre. Robyn lui avait demandé de l’accompagner jusqu’à la taverne du cerf pour aller à la rencontre de ceux qui devaient escorter et guider les deux jeunes femmes dans la Haute-Forêt, elle avait souhaité les rencontrer seule. Il avait accepté à contrecœur mais de sa place, il ne perdait une seule seconde de vu Robyn, et seul cela comptait. C’est là qu’il la vit lui faire signe d’approcher. il se leva et se dirigea à pas vif vers Robyn

écrit par: Asulf Mardi 14 Octobre 2008 à 21h03
Le barbare avait eu le temps de détailler chaque protagoniste assis autour de Robyn. Son regard profondément azur fouillait chaque détail de leur équipement et jaugeait les attitudes de chacun. Les pauvres âmes semblaient fatiguées et leurs visages se marquaient d’une certaine mélancolie.
Son faciès, caractéristique des hommes de l’extrême Nord et aux traits naturellement sévères, masquait son émerveillement pour le physique délicat et gracile des elfes. Depuis son arrivée à Lunargent, Asulf trouvait en eux harmonie et noblesse. Les racontars qui circulaient depuis les territoires septentrionaux de Valbise étaient donc fondés.

Mais sa fascination ne l’empêchait point de veiller sur Robyn, sur laquelle ses yeux restaient vissés la plupart du temps. Il l’observait en sirotant tranquillement sa cervoise, raffutant entre deux gorgées, le sombre acier de sa lourde hache. Comme autres signes distinctifs de ses origines, son cou et le bas de ses jambes étaient couverts d’une épaisse fourrure gris cendré, probablement arrachée à la peau d’un yéti. Son pendentif, lui, s’ornait de deux défenses orcs et de fines perles de verres de toutes les couleurs comme en vendent les femmes des tribus de l’Epine dorsale du Monde aux rares marchands itinérants qui osent s’aventurer dans ces contrées.

Soudain, au signal de sa protégée, Asulf se dressa brusquement avant de se diriger avec assurance vers les membres de la confrérie. Il se plaça à deux pas derrière la petite brune, la hache posée sur son épaule droite. Le corps massif du barbare projeta son ombre sur presque toute la tablée alors que seule la moitié de son visage restait baigné de lumière.

Le fils de Bjorn Longs Crocs inclina légèrement la tête en guise de salutations, l’esquisse d’un sourire au bord des lèvres.


* Ma première occasion de côtoyer des elfes, des aventuriers aguerris...des aventuriers à la mine bien morne !?...*

écrit par: Ina Vendredi 17 Octobre 2008 à 04h20
Ina écoutait tout le monde. Les explications, ceux qui voulaient faire des emplettes, et cetera. Pour elle il n’y avait que le repos et ce qui restait de sa bière. Mais l’arrivée de ce géant aux cheveux blancs la fit sortir de son mutisme.

-Hum, Robyn c’est bien cela? Y a t’il encore deux ou trois autres personnes invitées à notre petit voyage? Non parce que si votre organisation regorge de géants des collines, pourquoi faire appel a nous? Bon, allez faires vos courses, moi je vais…voir la ville!

Sur ce, Ina toujours aussi agréable lorsque contrariée, se leva et laissa sur la table de quoi payer ses boissons. Passant a coté du géant, elle ne lui adressa qu’un petit regard avant de quitter la taverne pour découvrir cette nouvelle ville.

¤ Regardez les ces petits mariolos! Pif paf pouf, vingt quatre heures et il est déjà oublié, son équipement repartis et sourions ! Sourions ! La vie est belle!!! Eux qui voulaient ne surtout pas le laisser être manger. Pas mal comme premier jour. J’ai beaucoup aimé. Surtout le moment ou il a fallu parler au tigre…¤

Ina avançait d’un pas lent, mesuré, marmonnant ses pensées pour elle même.

¤ Et qui va devoir expliquer cela a Lin? Et après à Isoriòn? Ben tien, ce n’est pas pour rien qu’il y a un chef d’expédition!!! Quoi que cette Robyn semble convoiter le poste. Parfait qu’elle le prenne! Ca de moins à me soucier. Pff qu’est ce que tu raconte ma pauvre. Il te manque une sacrée case. Elle n’est même pas dans la confrérie. C’est probablement une alliée de choix, mais elle nous prend trop de haut pour être totalement innocente. Quant a l’autre muet! Ah ben tien, en voilà un cas sympathique. Grumf, moi grand et fort, pas besoin de parler. Hahaha, j’espère qu’ils réussiront à lui délier la langue. Je ne voyage pas avec un antisocial. C’est dangereux ces bêtes là.

Continuant dans ses songes, parfois à la limite du délire, elle continua sa visite de la ville.

écrit par: Isórion Mardi 21 Octobre 2008 à 10h39
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu : Taverne du Cerf, Cité d’Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

user posted image.obyn allait servir de guide au jeune demi-elfe, la jeune femme sentait une légère tension dans le groupe, et préféra laisser les choses faire et plutôt brusquer les choses. Après tout, ils auraient assez de temps pour lier connaissance sans les prochains jours. Ina venait de faire une sortie un peu brutale laissant pantois ses compagnons sur l’instant, Robyn eut juste le temps de crier à la druidesse qu’elle comptait l’ensemble du groupe dans la soirée car ils devaient la présenter à Katrina et rejoindre également deux autres membres de la confrérie qui devaient arriver tantôt. Ina n’avait pas répondue…

- Et bien si nous y allions faire ces quelques courses, déclara Robyn en invitant Elwin à la suivre Asulf sur les talons , faisons ces quelques emplettes et revenons, vite, il me tarde à ce que Katrina fasse votre connaissance mes amis car j’ai en horreur de rester dans l’inaction et encore moins dans les grandes villes. Venez Elwin.

Asulf, Robyn et Elwin quittèrent l’auberge quelques secondes après le départ ‘Ina et ils eurent juste le temps de voir la silhouette harmonieuse de la jeune femme disparaître au coin de la rue, perdue dans ses pensées.

- Nous devrions peut-être dire à votre amie de se joindre à nous, il n’est pas bon de s’exclure, surtout quand nous sommes destinés à faire un bout de chemin ensemble. demanda Robyn, arborant toujours un sourire dès plus charmeur, mais elle se ravisa, mais laissons là et concentrons nous sur vos courses Elwin

Quelques minutes plus tard, le trio, sous les conseils de Robyn, arriva devant une élégante bâtisse dont le nom se passait de commentaire. Les trois fenêtres du rez de chaussée étaient protégées par d’épaisses grilles de métal. A travers les barreaux, quand on s’approchait d’assez près, on pouvait distinguer plusieurs vitrine derrière un comptoir de bois où se trouvaient des collections d'armes et d'armures métalliques, de lames en toute sorte.

- Voici l’Arc Tendu, la meilleure armurerie de tout Everlund . Entrons.

La clochette de la porte d’entrée retentit quand les trois compagnons pénétrèrent dans le commerce, plusieurs clients étaient présents et conversaient avec les employés. L’un d’eux, un elfe argenté à la chevelure bleutée et au visage nacré terminait de faire affaire avec un petit homme trapu. Ce dernier enveloppa ses sept dagues dans une peau de cuir et quitta les lieux visiblement satisfait. Se frottant les mains, l’elfe se rapprocha de ses futurs nouveaux clients..

- Bienvenue chez moi chers aventuriers ! Bienvenue chez moi ! Je me nomme Ellarèn et je suis le modeste propriétaire de ce commerce. Que puis-je faire pour vous ? N'hésitez pas! Dites toujours et moi je vais voir ce que je peux faire!

MJ
Narration: Ina

user posted imageui Ina était belle et bien perdue dans ses pensées et ruminait presque tandis qu’elle déambulait dans les rues commerçantes d’Everlund. Elle ne remarqua pas tout de suite le papillon qui voletait avec insistance autour d’elle mais d’un seul coup elle en réalisa la raison en apercevant les brindilles et l’herbe séchées qui composaient le corps de l’insecte. Elle s’immobilisa immédiatement et laissa le papillon se poser sur son épaule. Une voix qui lui était inconnue résonna à ses oreilles.

PARCHEMIN
- Alae Dame Ina, Je me nomme Tasia, novice des gardiens des Mystères. J’arrive de Thüldae accompagnée par un autre membre de notre confrérie, Egill. D’après les instructions de Dame Linwëline, nous devons nous joindre à vous. Nous vous attendrons sur le Marché dans la journée avant que nous cherchions une auberge pour la nuit. Nous nous trouvons avec Moenna. Dans l’attente de vous voir,


Ina connaissait Tasia de vue, elle avait rencontré l’ensorceleuse dans le courant de l’été dernier à Thüldae. Cette dernière était arrivée dans la Cité du Saule Argenté accompagnée par Dinenda avec lequel elle était très liée, elle ne lui avait jamais parlé, seulement aperçue. Quant à Egill, elle semblait l’avoir aperçue également mais elle n’était pas certaine. Il restait Moenna et la Gardienne des Feuilles esquissa un sourire, car elle connaissait bien l’elfe de la lune et entretenait avec elle une belle amitié.

Cette journée n’allait finalement pas être si mauvaise que ça. Enfin peut-être….

MJ
Narration: Ranil et Ademara

user posted imagedemara et Ranil étaient restés seuls dans l’auberge du cerf, ils avaient besoin de repos et après tout, pourquoi ne pas profiter de l’instant présent. Toujours assis à la table, ils discutaient de beau temps et de la pluie….

écrit par: Ina Mardi 21 Octobre 2008 à 15h40
¤Et bien en voilà un évènement intéressant! Les deux novices sont la et bien accompagnés. Que demander de plus ? Ah oui trouver le marché… ca c’est autre chose. Enfin ils arrivent dans la journée sur ce marché, donc j’ai largement le temps de me perdre pour le trouver. Ya plus qu’a espérer que ce marché n’est as trop gigantesque sinon on va avoir du mal a se trouver.¤

Ina demanda a des passants s’il savaient ou trouver le marché et suivi leurs indications. Au mieux elle arrivait avant eux et pouvais faire un petit tour pour penser a autre chose, au pire, elle arrivait après eux et n’aurai plus qu’a embrasser son amie pour un peu de réconfort avant de se relancer dans cette aventure.
Elle n’avais pas trop de doutes ou trouver une auberge, celle qu’ils occupaient serait parfaire et au moins ils seraient réunis. Et si par chance Moenna restait un peu avec eux, elle pourrait toujours demander à Ademara de lui céder sa place pour qu’elle puisse se raconter leurs vies de ces derniers temps.


¤Pfff, je suis une vraie gamine quand même. C’est effrayant… enfin, j’aime à croire que c’est ce qui fait mon charme. Ou du moins une partie de celui ci.¤

Sur le chemin du marché elle était un peu moins pensive et un léger sourire flottait enfin sur son visage. Puis elle réalisa le nombre de convives a faire part de l’aventure.
Eux mêmes étaient quatre, plus cette Robyn et son chien, pardon son colosse de garde ca monte a six, a y ajouter la Katerina et les deux novices arrivant on arrive a neuf.

Neuf qu’elle était sur de voir tout le temps pendant les prochains jours, voir même les prochaines semaines. Elle avait un doute quant au fait que Lin les accompagne tout du long ou non. Une légère perte de mémoire. Enfin rien de grave, arrivé a neuf on est plus a un près.

écrit par: Ademara Mardi 21 Octobre 2008 à 17h28
Après s'être présentée à Robyn, elle dû avaler une répliquer alors qu'elle présentait un nouveau membre de la compagnie. Ademara s'était tut devant le colosse qui fut présenté devant la table. Tanis paraissait minuscule à sa place, elle n’avait jamais vu une personne aussi large et grande. Elle lui semblait aussi grand qu'un géant venu tout droit de ces montagnes natales.

¤ Et moi qui voulait de l'exotisme, me voilà servit.¤

Elwin, Robyn, le pseudo barbare matinée de géant et Ina s'en étaient allés.

La prêtresse restait seule, la choppe vide et le repas finit avec Ranil à la Table de chêne.
Elle en profita pour essayer de mieux cerner le rodeur avec qui elle avait déjà parcouru un morceau de chemin. En effet elle se rendit compte qu'elle ne savait presque rien de lui et cela devait être réciproque. N'ayant pas l'habitude d'aborder la gente masculine, ceci n'était pas dans les convenances, elle les balayât d'un revers de la main.


¤Nous ne sommes pas à la cour du palais d'Hivers d'Amalruil à ce que je sache¤

Essayant maladroitement de lancer la conversation elle demanda à Ranil :

- Veux tu que je commande un digestif ? Après toutes ces nouvelles d'un coup je pense que ceci nous ferais le plus grand bien.

Sans attendre la réponse du Rodeur elle commanda deux verre de ligueur de marron et tempêta au fond d'elle.

¤ C'est malin vraiment, tu n'aurais pas put faire une approche encore plus pitoyable ?¤

écrit par: Asulf Mardi 21 Octobre 2008 à 19h36
La petite compagnie attablée à la taverne du cerf semblait aussi peu loquace qu’un uthgardt achevé au braegh, cette fameuse boisson tord boyaux à base de sang de sanglier, de lait et de diverses fonds de tonnelets d’hydromel. De plus, elfes comme humains ne semblaient pas enclin à se montrer accoquinant mais qu’importe, Asulf n’était pas ici pour vider des chopines entre « amis ».
Lorsque l’hardie humaine aux cheveux blonds et au minois renfrogné s’exclama, le barbare arbora un sourire plus franc. Il fut amusé et à la fois surpris par la réaction impulsive de la jeune femme.


*Si ces femmes sudistes sont toutes ainsi, le voyage promet sont lot de bottages d’arrière train…géant des collines…si tu en avais déjà croisé un pour voir à ce qu’il ressemblait tu ne serais surement pas là ma mignonne.*

Il soutint son regard lorsque cette dernière le frôla pour s’effacer puis le fils de Bjorn se tourna à nouveau vers la tablée.
La femme elfe, quant à elle, l’observait comme il venait de le faire quelques minutes plus tôt, tapi dans son recoin de taverne… deux races, deux civilisations…

La proposition de Robyn interpela le barbare qui emboîta le pas du sang mêlé et celui de la jolie brune à la quelle son attention était tout acquise depuis le soir de son recrutement.

Une fois à l’extérieur, Asulf prit une profonde inspiration. Heureux de se trouver à nouveau à l’extérieur, l’humain Illuskien exécrait la promiscuité des habitats « civilisés », préférant celui des grands espaces sauvages qui perdent le regard dans un océan de nature.


*Ahh Sylvanus, j’ai hâte de retrouvé le chemin de tes forêts et montagnes*

Finissant de céder à la rêverie, le jeune homme à la crinière blanche se reconcentra sur sa mission, occultant presque la remarque de sa compagnonne à propos de l’humaine au caractère revêche.
Ses yeux d’un bleu aussi profond que la mer des glaces flottantes étudiaient les environs, à l’affût du moindre danger. Le barbare ne voulait pas se montrait trop étouffant aussi, il laissait toujours au minimum une paire de mètres entre lui et Robyn.

Une fois à l’Arc Tendu, il se figea à quelques pas de la porte avant de dévisager tour à tour les clients et le propriétaire de la boutique. Les étales étaient certes impressionnants de par le choix et la qualité des produits, ce qui confirma les dires de la jeune femme.


*Peut être que je pourrais y dénicher une bonne hachette !?…Quand à toi Ell…truc ne t’approche pas trop de Robyn ou je te mets au même niveau qu’un nain…*

Asulf laissa s’exprimer en premier ses compères, ce qui lui permit de s’assurer qu’aucun individu louche armé jusqu’aux dents ne rôde en ce lieu.

écrit par: Elwin Mercredi 22 Octobre 2008 à 13h44
Lorsque le demi elfe se leva pour partir avec Robyn et Asulf acheter du matériel, il eût le temps de s’apercevoir de toute la grandeur du barbare. Etant cote à cote il l’observa un moment et constata que l’humain devait faire une tête de plus que lui.

¤ Hmm, cet homme est grand. Au moins si on a des ennuis il sera largement apte à nous protéger. Cette hache est…proportionnelle à sa taille…Immense.¤

Elwin réfléchit un instant à la situation, si la Confrérie avait envoyé deux autres novices, ils seraient nombreux. Une dizaine avec l’effectif du Manoir et de la Confrérie réuni. Avaient-ils étaient mis au courant de la mort du guerrier ? Cela était possible vu les moyens dont la guilde disposait ; mais si autant de personnes étaient réunies pour la même mission, c’est qu’elle nécessitait la présence de toutes ces personnes, et qu’elle fut donc dangereuse… Le rôdeur médita sur ces questions le temps d’arriver au marché. Faute de bavarder plus avec Asulf et Robyn car il aurait largement de le faire durant le voyage ou dans d’autres circonstances.

Une fois arrivé à la boutique nommée l’ « Arc Tendu », Elwin trouva l’attitude de l’elfe bien commerciale, un peu trop d’ailleurs. Il ne réfléchit pas plus sur le pourquoi de tant de courtoisie et lui adressa une esquisse de sourire.
Voyant que ses « accompagnateurs » ne prenaient pas en premiers la parole il débuta :


«-Bonjour, j’ai actuellement quelques achats à faire, du matériel plutôt spécifique en réalité et je ne sais pas si vous en disposerez. Je vous laisse regarder cette liste et me dire si vous pouvez me procurer ce genre de choses. »

Il tira de sa poche un bout de papier froissé sur lequel il avait pris soin de noter (en même temps que la liste du matériel de Retyar) tout les objets dont il avait besoin.

écrit par: Isórion Mercredi 29 Octobre 2008 à 10h09
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu : Taverne du Cerf, Cité d’Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Ademara et Ranil

PARCHEMIN
Jet de vigueur Ademara DD 15: 9 (dé) + 1= 10 : Echec
Etat préjudiciable: Ademara est nauséeuse

Rappel de l’état Nauséeux: Souffrant de violents maux d’estomac. Un personnage se trouvant dans cet état est incapable d’attaquer, de lancer le moindre sort ou de maintenir l’effet de ceux qu’il a jetés précédemment, bref de faire quoi que ce soit requérant un minimum de concentration. Ses possibilités d’action sont limitées à une action de mouvement par round.


user posted imageoutes les liqueurs de cette bonne ville d’Everlund ne valaient pas un seul des merveilleux alcools d’Eternelle-Rencontre et Ademara s’en rendit immédiatement compte en ingurgitant d’un trait son verre. L’effet fut immédiat, son estomac se rebella. Pourquoi ? Etait-ce cette tourte aux anguilles qui tenait particulièrement bien au corps qui ne lui convenait pas ? Pourtant elle n’avait pas fait de folie, mais à l’évidence, elle ne digérait pas quelque chose. Blanche comme un linge, son corps secoué par des hauts de coeurs, il fallait qu’elle sorte pour prendre l’air. Ranil proposa son aide à la jeune femme et le lunargentin guida la jeune femme à l’extérieure de l’établissement, en passant par l’arrière. Au passage, ils n’échappèrent pas à quelques remarques particulièrement grivoises de nains en goguettes, fortement amusés de voir un elfe dans cet état et ils trinquèrent même à la santé de la pauvrette en éclatant de rire.

C’est dans l’arrière cour de l’auberge, déserte, que l’elfe argenté aspira goulûment de l’air , son épaule droite appuyée négligemment contre le mur et sa main gauche dans celle de Ranil. Soudain, la porte par laquelle ils étaient sortis, se referma d’un coup sec, avec le bruit caractéristique d’un loquet qu’on tirait. Alarmé, le rôdeur tenta d’ouvrir la porte sans résultat, et là, son instinct fit le reste. Il se détourna vivement et c’est là qu’il le vit. A une vingtaine de mètres d’eux, une silhouette entièrement vêtue de noir, agenouillée sur le dessus du muret qui entourait l’auberge. Dans ses mains, une arbalète chargée.

Ranil déglutit avec peine quand il prit conscience de leur situation, Ademara n’était pas armée, elle avait laissé ses armes dans sa chambre, quant à lui, il ne disposait que de sa dague et de sa rapière ; le reste de son équipement était lui aussi dans la chambre qu’il avait prise avec Elwin.




L’elfe de la lune difficilement la tête, incapable pour le moment de lui répondre, des crampes d’estomac lui vrillant les entrailles. Serrant les dents, le rôdeur porta la main à sa rapière se plaçant devant la jeune femme au moment ou l’inconnu sauta sur le sol avant de pointer son arbalète sur eux.

Initiative Round 1
Ademara: 11
Ranil: 9
Avaleur d’ombre 1 : 7


MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Elwin gagne 30 po en vendant un arc et une botte de 30 flèches
Elwin achète 2 rations de survie (1po), 1 flasque d’huile (1pa), 1 outre de peau (1 po), 1 sacoche immobilisante (50 po), 1 corde de soie (10 po), pierre à tonnerre (30 po)
Coût des achats d’Elwin : 92 po et 1 pa


Jet de perception auditive Elwin DD15 : 13 (dé)+2= 15 Réussite.
Jet de perception auditive Asulf DD15 : 16 (dé)+4= 20 : Réussite.
Jet de perception auditive Robyn DD15 : 11 (dé)+6= 17 : Réussite.


user posted imagees affaires furent menées rondement et Ellarèn passa quelques longues minutes à vérifier ce que le rôdeur avait à vendre.

- L’arc court est de bonne facture, rustique mais de bonne facture. Je vous en donne trente pièces d’or pour l’ensemble, avec la botte de flèches.

Elwin avait espéré pouvoir en retirer plus mais il accepta de bonne grâce demandant au commerçant de retenir sur cette somme les quelques emplettes qu’il envisageait de faire. L’elfe acquiesça en bonhommie.

- J'ai une réputation à conserver jeune homme et croyez-moi, je peux vous fournir pas mal de chose à condition de pouvoir le payer mon ami.

[/i] Il ordonna à un de ses apprentis de préparer la commande pour ce nouveau client pendant qu’Asulf et Robyn restaient un peu à l’écart, le barbare ne quittant pas des yeux la jeune femme qui soupesait avec soin quelques dagues et autre poignards. Une quinzaine de minutes plus tard, Elwin rangeait ses nouvelles acquisitions dans son sac et quittait la boutique avec ses compagnons, laissant derrière eux un Ellarèn aux anges. [/i]

Dehors, le jour clair et limpide, semblait annoncer les frimas de l’automne, la nuit tomberait sur la ville d’ici trois bonnes heures et pour Robyn, l’essentiel était de se regrouper et les trois compagnons remontèrent une ruelle peu fréquentée qui menait derrière l’auberge du Cerf, pour rejoindre le reste du groupe. Un raccourcit selon Robyn qui commençait à bien connaître la cité, ils longeaient des maisons à un ou deux étages, en pierre et torchis, certaines agrémentées de quelques portes cochères.

Si le groupe ignorait qu’au même instant Ranil et Ademara se trouvaient en danger de mort quelques centaines de mètres en amont, eux aussi allaient connaître leur lot d’émotion et d’action. Devant eux, à une cinquantaine de mètres trois humains déchargeaient avec célérité plusieurs malles d’un chariot à l’arrêt. Alors qu’ils se rapprochaient, ils perçurent tous les trois le sifflement caractéristique d’une arbalète qu’on déchargeait. L’un des chevaux se cabra et bondit en avant, débutant ainsi une course folle vers les trois aventuriers.

MJ
Narration: Ina

user posted imagene silhouette mince et gracieuse, Moenna possédait un charme sensuel. Elle avait des sourcils fins, bien arqués, de longs cheveux bleu nuit nattés ; de petites rides soucieuses plissaient son front et les commissures de ses lèvres. Mains sur les hanches, la gardienne de l’Harmonie regardait avec attention les elfes des bois décharger les ballots de marchandises en provenance de Thüldae. Le Marché de la Cloche bruissait d’activité, les marchands et les clients en tout genre se bousculaient et à coup sûr demain serait une bonne journée pour écouler le reste des marchandises. Enfin, c’était à espérer.

Quatre fois l’an, une petite caravane quittait la Cité du Saule Argenté pour commercer ici, à Everlund et vendre des produits issus de l’artisanat local, des fourrures et quelques armes de jet fortement appréciés. Des produits en petite quantité mais suffisamment de bonnes qualités pour que chaque fois ils repartent avec satisfaction de la cité. L’argent récolté servait bien entendu à Thüldae mais aussi à l’essor de la confrérie. C’est pourquoi aujourd’hui quelques habitants de Thüldae mené par une autre elfe de la lune qui répondait au doux nom d’Ancalíma se trouvait ici. Moenna n’avait pas accompagnée la caravane, mais elle l’avait simplement rejointe en cours de route en compagnie de deux novices.



Le regard couleur lavande de l’elfe argenté glissa vers Ancalìma qui terminait de donner ses instructions aux elfes des bois.

- Cela aurait été avec plaisir mais je me dois de refuser Ancalìma, je dois partir au plus tôt pour Quaevar. Mais auparavant, il me faut voir Ina.

--------------------
Moenna Tinyldor : Grande et dispose d'une musculature impressionnante, elle garde pour autant la beauté et la vigueur des elfes de la lune. Les cheveux brun clair descendent en cascade jusqu’au milieu de son dos et son souvent attacher simplement. Ses yeux couleur vert pailleté d'argent ressortent sur la peau plus foncée de son visage à l’ovale parfait. Prêtresse de Maïlikki et Cavalier des Vents, elle a en charge la fauconnerie de Thüldae. Elle est aussi l'instigatrice des Gardiens des Vents.
Elle est de nature avenante, mais elle garde une profonde tritesse en elle. Gardienne de l’Harmonie, elle seconde Linwëline avec une efficacité redoutable.


Moenna se détourna au moment où une humaine arrivait prestement sur elle. Il s’agissait Ina. L’elfe de la lune afficha un grand sourire en s’exclamant

- Hé bien, si je m’attendais, Ina !

MJ
Narration: Egill et Tasia

user posted imageasia avait fait usage du pouvoir de la broche du Loup Argenté pour contacter Ina, la Ly’aegesir des Gardiens des Feuilles, afin de la retrouver dans cette grande cité. La jeune et jolie demi-elfe était accompagnée par un autre novice, un barbare à l’impressionnante carrure. Il se nommait Egill est tout comme elle, ils avaient débuté leur noviciat quelques semaines plus tôt, presque en même temps, avec dans un premier temps, l’apprentissage des us et coutumes de Thüldae et des gardiens sylvestres. Au contraire de Tasia, la patience du barbare semblait être mise à rude épreuve depuis leur départ de Grand-Père Arbre. Il fallait dire que monter à cheval ne faisait pas partie de ses habitudes, tout comme l’ensorceleuse. Ils avaient rejoint la caravane de Thüldae la veille au soir, alors qu’ils s’approchaient des remparts de la cité nordique. Tout ce qu’ils savaient, c’est qu’ils devaient rejoindre une expédition à laquelle la confrérie participait et qui devait prendre la direction des Monts Etoilés, au sud de la Haute-Forêt. Une mission d’importance avait précisé Moenna. En attendant qu’ils retrouvent la Gardienne des Feuilles, Moenna s’était dit qu’ils n’allaient pas attendre indéfiniment et elle avaitproposé aux deux novices d’aller réserver deux chambres à l’auberge la plus proche.

C’est pourquoi ils pénétraient à cet instant précis dans l’auberge du cerf qui jouxtait le Marché de la Cloche. Evidemment, Egill, attirait sur lui tous les regards comparé à Tasia qui se fondait dans la masse.Entre les conversations animées des clients et les odeurs entêtantes d’alcools et de tabac, cette ambiance était nouvelle pour les deux jeunes gens qui venaient de passer plusieurs semaines en pleine nature, bien loin de toute cette civilisation. Un serveuse se planta devant eux et adressa un clin d’oeil au barbare.


- Alors mon grand, on s’est perdu, puis sans plus attendre, elle désigna de sa main libre une table de libre, vous avez de la chance, elle vient de se libérer, allez-y, je suis à vous tout de suite !

Et elle alla servir d’autres clients.

écrit par: Ademara Mercredi 29 Octobre 2008 à 11h49
Soudain, le rôdeur s'écarta d'elle, Ademara distingua alors entre deux gémissements l'avertissement de son compagnon. Se retournant elle aperçut une silhouette braquant une arbalète sur le couple d'elfe. Son estomac l'empêchait de faire quoi que ce soit, était ce un empoissonnement ? Elle ne saurait put le dire, il aurait été difficile d'imaginer qu'une tarte à l'anguille suivit d'une liqueur aurait produit un effet aussi dévastateur. Elle se promit de retenir l'expérience et de s'en plaindre à l'aubergiste!

Elle se sentait incapable de lancer un sort pour la guérir.

¤ Réfléchit Ademara, il doit y avoir une solution. Le doyen ne disait-il pas que la meilleure solution pour résoudre un problème venait de la tête et non des pouvoirs des dieux...? Il a été banni du temple pour ces propos en même temps. ¤

Ne voyant d'autres options, elle mit deux de ces doigts dans sa gorge et pria pour qu'elle puisse vomir et vider son estomac de tout ce qu'il pouvait contenir. Certes cela était immonde mais quand le danger semblait imminent, il ne fallait pas tergiverser.

¤ Tient donc, deviendrais je une Ina bis ? ¤

écrit par: Ina Mercredi 29 Octobre 2008 à 18h09
L’ébauche du sourire qui florissait sur les lèvres de la jeune femme ne firent que s’amplifier a mesure qu’elle s’approchait du marché. Mais ce n’était toujours rien comparé à l’étalage de toutes ses dents lorsqu’elle aperçut son amie.
Elle n’était surement pas connue pour sa mesure et ses actes pesés et réfléchis, elle n’allait pas commencer maintenant.
Bondissant, sautillant sur les quelques mètres qu’il lui restait à parcourir avant de retrouver les bras chaleureux de Moenna, elle se sentait de nouveau bien.

Ne lui laissant pas le choix elle l’embrassa de toutes ses forces avant de la relâcher et de la prendre par les épaules pour la regarder de haut en bas.
Elle avait un milliers de questions et de choses à lui raconter si bien qu’elle se retrouvait comme une idiote à la regarder, souriante, mais sans dire un mot à la recherche de quelque chose à lui dire. Elle finit par choisir de tout déverser comme ça lui venait.


-Alors alors, Moenna, dit moi tout, que deviens tu depuis la dernière fois ? Comment se porte ton clapier ? Tien d’ailleurs tu voudrais peut être voir Leth ? Elle est pas loin, attends je l’appelle.

Sifflant dans ses doigts elle appela le faucon qui tournoyait dans les airs au dessus d’elle depuis qu’elle était à la recherche du marché.

-Et la citée ? Et ces deux novices aussi ! Ils sont la ? Bon on verra plus tard, je veux tout savoir et je pars demain, alors faisons vite. Tu as le temps pour un petit verre ?

Se rendant compte qu’elle avait dit tout ceci sans interruptions et surtout sans lui laisser le temps de répondre, elle joignit ses mains devant elle à la manière d’une prière et termina par :

-Désolé, je te laisse répondre dans l’ordre de ton choix…

Avec un air contrit mais toujours le sourire flamboyant.

écrit par: Tasia Mercredi 29 Octobre 2008 à 19h39
La route ne s'était pas révélée pénible, pour elle en tout cas. Le parcours l'avait agréablement distraite et elle avait apprécié de sortir de Thüldae, elle n'appréciait guère les villes, toutes sylvestres qu'elles soient, et voici qu'elle se retrouvait dans une autre cité. Durant le trajet, la demi-elfe avait un peu appris à connaître son compagnon, ainsi qu'il est de coutume vis-à-vis d'un parfait étranger que l'on côtoie depuis à peine quelques heures. D'autant que la chevauchée semblait l'avoir rendu d'humeur affreuse.

Ils traversèrent un marché qui déjà à agressa les sens de l'A'Tel'Quess. Ce n'était rien à côté de ce qui l'attendait à l'auberge que leur avait indiquée Moenna mais elle l'ignorait encore. Lorsqu'ils poussèrent la porte, l'instinct de Tasia l'incita tout à rebrousser chemin. Une odeur, presque insoutenable de tabac et d'alcool mélangés lui assaillit les narines et le bruit faillit l'assourdir. Elle y suivi néanmoins le barbare.

A peine entendit-elle, au milieu du brouhaha, les paroles de la serveuse plantée devant eux. Manifestement, d'ailleurs, elles ne lui étaient pas destinées. Jamais encore elle ne s'était fait appeler « mon grand » et elle doutait que ce fut le cas aujourd'hui. Et cette dernière s'était éloignée avant même d'attendre une réponse.
¤ Peu de table étaient libres et ils devaient devaient profiter de l'occasion, se dit-elle, même si au départ ils étaient entrés pour louer une chambre.¤ En outre, elle était légèrement assoiffée et espérait qu'il en était de même pour son compagnon.

Elle le tira par la manche en direction de la table et tenta de lui hurler dans l'oreille de sa voix fluette, espérant que l'ouïe du barbare fût moins dure que sa cuirasse.


- Viens, asseyons-nous, en attendant qu'elle s'occupe de nous!

Elle n'éprouvait aucune appréhension à le tutoyer, vu que lui le faisait avec apparemment tout le monde.

écrit par: Egill Sölfarssön Dimanche 02 Novembre 2008 à 12h17
Le barbare se laissa tirer par Tasia qui paraissait tout autant que lui incommodée par l'atmosphère qui se dégageait du lieu. L'établissement n'était aux yeux d'Egill qu'une prison sans air dans laquelle s'entassaient volontairement des individus divers. Bien que familier des halles à hydromel propres à son peuple, il ne retrouvait nullement dans le présent établissement ni la même ambiance ni la même gaieté.
Il n'avait cependant pas d'autre choix que de s'asseoir et d'attendre. Il ne savait d'ailleurs pas quoi attendre.


¤ Une expédition, bah! ¤ pensa-t-il amèrement tout en évoluant difficilement vers la table indiquée par la serveuse. ¤ Pourquoi donc faut quitter la Haute-Forêt et monter jusqu'à cette sale cité des civilisés pour ensuite repartir vers le Sud? Tout puissants que ils peuvent être, les Gardiens Sylvestres m'ont l'air de se difficultiser la vie pour rien... ¤

Silencieusement, perdu dans ses pensées, l'uthgardt tira un siège à lui et s'assit à la table. Il fit glisser la lanière de son marteau depuis son épaule musclée jusqu'à sa main puis déposa l'arme entre ses jambes, la laissant reposer obliquement sur une de ses larges cuisses. Il saisit machinalement une tresse de sa moustache puis la lissa, dévisageant Tasia de ses yeux verts. Se raclant bruyemment la gorge, il lui fit part de ses sentiments.

- Dis donc, la Moenna, elle croit pas qu'on va passer tout le jour ici, hein? C'est bien gentil de partir comme ca, mais nous qu'est-ce que qu'on fait? déclara Egill d'un ton désagréable, comme si Tasia avait été responsable de cette situation. Après tout elle avait du sang elfe et paraissait déjà particulièrement investie. Lui n'était probablement considéré que comme l'un des nombreux bras armés de la Confrérie, et cela lui convenait. Ou plutôt lui conviendrait dès qu'il serait en mesure de prouver sa valeur.

¤ Vivement que la lutte s'engage, mes bras et puis mes jambes ils sont tout engourdis à cause de ce voyage sur à cheval. Puis j'aimerais bien savoir à quoi qu'elle sert cette petite elfe-là, elle a pas l'air d'une combattante ou d'une druide... ¤ songea-t-il en dévisageant avec insistance sa compagne d'aventure.

écrit par: Asulf Dimanche 02 Novembre 2008 à 21h03
Asulf sortit de l’arc tendu convaincu d’avoir échappé à une pseudo arnaque qui lui aurait toujours fait perdre trop de pièces d’or à son goût. Il trouvait l’elfe Ellaren bien sur de lui et se dit qu’il valait mieux dégotter une hachette chez un marchand de plus petite envergure et surtout aux dents moins longues.

- Trop poli pour être honnête celui là ! Marmonna-t-il dans sa barbe.

Remontant tranquillement une ruelle étroite qui les ramènerait à la taverne du cerf, Le jeune homme ne cessait de balayer du regard les alentours. L’architecture de ce quartier lui rappelait celle des Dix Cités, notamment Caer Dineval sur laquelle il avait lancé un raid punitif avec sa tribu deux ans plus tôt.

Par de grandes enjambées, le barbare se rapprocha de Robyn lorsqu’il aperçut de l’agitation un peu plus loin. Il se dressa juste derrière la petite brune, cramponnant sa hache plus fermement. Son visage s’assombrit brusquement. L’instinct du sauvage guerrier le mettait en alerte, la prudence était de mise. Ses sens en parfait éveil n’eurent aucun mal à percevoir le sifflement caractéristique d’un trait fendant l’air. Alors qu’il cherchait la source de l’inquiétant bruit, le furieux martelage de lourds sabots contre le sol l’interpela. Le chariot lancé au triple galop fondait vers les trois compères, menaçant de les écraser misérablement sur son passage.

Ni une, ni deux, Asulf attrapa Robyn à la taille avec son bras gauche dans un fougueux élan. Dans un même mouvement, il se précipita avec sa protégée dans l’anfractuosité de la porte cochère la plus proche, espérant cette dernière assez profonde pour les couvrir tous deux. Les deux mains du barbare finirent appuyées sur la porte de chaque côté de la tête de l’humaine aux longs cheveux bruns, la lourde hache plaqué sur le bois massif. Asulf se dressa telle une muraille de chair et d’os devant celle qu’il devait prémunir d’aucun danger.

écrit par: Elwin Lundi 03 Novembre 2008 à 11h13
Elwin paya ses nouvelles acquisitions sans aucun dépit. Il s’inquiéta un instant du reste de ses ressources mais celles-ci ne lui étaient pas utiles dans des environnements sauvages, donc il s’en moquait presque.
Sortit quelque peu chargé mais satisfait, il poursuivit son chemin avec Robyn et Asulf vers la taverne de Cerf, passant par une petite ruelle. Mais si le demi-elfe n’aimait pas l’abondance des foules, il n’avait pas confiance non plus dans les ruelles des villes, souvent objets au banditisme. Il eût tout de même essayé d’entamer la conversation avec les représentants du Manoir du Crépuscule si les choses se seraient passées autrement.


Mais ce bruit retentit…Comme un éclair frappant en plein silence, il reconnut le son typique du carreau d’arbalète. Ses yeux s’écarquillèrent car il crut être tout d’abord la cible d’une attaque. Ce n’est qu’après avoir regardé rapidement les toits et ses deux compagnons que le rôdeur comprit que ce n’étaient pas eux la cible. Les choses semblaient se passer comme dans un de ces rêves annonçant le futur, où tout semble étrange et précipité vers une fin tragique.

-Qu’est ce que…Asulf, Robyn quelque chose n’est pas normal… Dit-il bouche bée sans encore remarquer la course folle du cheval.

Alors que le barbare se précipita avec Robyn dans une cavité de porte, il courût du coté opposé de la ruelle pour se réfugier, lui aussi, dans le creux d’un mur ou d’une porte. Il lui était impossible d'arrêter l'animal et il valait mieux s'écarter le plus possible de son trajet au risque d'avoir quelques côtes broyées...

¤ Le tir à fait peur à l’animal, ou alors quelqu’un a tiré sur le cheval, je n’ai pas eu le temps de voir… Maudites soient ces villes, on ne peut pas y entrer sans avoir d’ennuis… Asulf ou Robyn ont du comprendre. ¤

-Asulf, Robyn ! Vous savez d’où ça venait ? Leur cria t-il par-dessus le bruit du chariot, tout en essayant de se serrer le plus possible dans l’infractuosité la plus proche.

¤ Je déteste les villes…¤

écrit par: Isórion Jeudi 06 Novembre 2008 à 21h56
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Ina, Tasia et Egill

user posted imagena possédait un tempérament de feu et sa spontanéité était dès plus rafraichissante même si Moenna avait un peu de mal à se faire à ce trait de caractère mais l’acceptait de bonne grâce. Elle éclata de rire devant l’avalanche de questions de la Gardienne des Feuilles.

- N’aie crainte chère Ina, je vais te répondre à toutes tes questions et cela autour d’une table et d’un petit verre comme tu le dis si justement ! Allons rejoindre justement nos deux novices, ils sont à la taverne du Cerf.

Ainsi, c’est d’un bon pas que les deux femmes se dirigeaient vers l’établissement, laissant tout le loisir à la Gardienne de l’Harmonie de répondre à quelques interrogations d’Ina

- Tu vas effectivement avoir le plaisir de faire la connaissance de Tasia, elle vient de débuter son noviciat au sein des Gardiens des Mystères et pour tout te dire, il s’agit d’une protégée de notre cher Dinenda,, confia Moenna sur un ton enjoué, et entre toi et moi, au début je pensais qu’ils étaient amants mais que nenni ! Rien de tout cela apparemment, simplement de forts liens fraternels d’après notre ensorceleur.

Elle fit une moue dubitative puis se frotta les mains, l’air se faisait plus frais.

- Et tu vas découvrir aussi Egill. Cet uthgardt est une recrue de choix pour nous! Une belle force physique conjuguée à un désir ardent de protéger notre belle nature fait de lui ardent défenseur de notre cause, expliqua la gardienne de l’harmonie, et il lui tarde de prouver sa valeur….

Ils pénétrèrent à l’intérieur de l’auberge et presque immédiatement le regard de Moenna accrocha la silhouette de Tasia, qu’elle désigna d’un mouvement de la tête à la gardienne des feuilles. Simples coïncidence, les novices se trouvaient assis à la table qu’elle et ses compagnons occupaient peu de temps auparavant.

user posted imageasia connaissait l’aversion de la plupart des uthgard pour les grandes villes et aussi les colons. Le fait qu’Egill se sente mal à l’aise ici, dans une coité telle qu’Everlund était une chose qu’elle comprenait mais il fallait bien que le barbare prenne son mal en patience puisqu’ils reprendraient la route dès lendemain pour la Haute-Forêt.

Soudain les deux novices frémirent en même temps, ils venaient de percevoir tous les deux un cliquetis désagréable, celui d’une arme de jet qu’on déchargeait. Ils tournèrent la tête simultanément vers leur gauche au moment où un carreau d’arbalète passa entre eux pour aller se figer dans le blason en bois qui ornait la cheminée juste derrière eux. Ils eurent juste le temps de voir une silhouette noire s’engouffrer dans l’escalier qui menait à l’étage.

Et au même moment la serveuse arrivait pour prendre leur commande…..


MJ
Narration: Ademara et Ranil

PARCHEMIN
Round 1

Jet de vigueur Ademara DD 15: 13 (dé) + 1= 14 : Echec
Etat préjudiciable: Ademara est nauséeuse

Ranil charge son adversaire et l’attaque au corps à corps
Jet d’attaque Ranil au corps à corps : 5 (dé) + 6+2( charge)= 13 vs 19= Echec

Avaleur d’ombre attaque Ranil à l’arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 12(dé) + 4+= 16 vs 17 -2 = 15 : Echec
Dégat = 8
PV Ranil= 9-8= 1 PV

Rappel de l’état Nauséeux. Souffrant de violents maux d’estomac. Un personnage se trouvant dans cet état est incapable d’attaquer, de lancer le moindre sort ou de maintenir l’effet de ceux qu’il a jetés précédemment, bref de faire quoi que ce soit requérant un minimum de concentration. Ses possibilités d’action sont limitées à une action de mouvement par round.


user posted imagel fallait qu’elle tombe malade à ce moment précis, à croire que le mauvais sort s’acharnait sur elle. Heureusement Ademara était une elfe argenté qui savait faire preuve d’initiative en mettant de côté son éducation elfique et parer au plus presser, surtout quand sa vie en dépendait. Pliée en deux, elle se fit vomir, vidant son estomac de tout ce qu’elle avait ingurgitée ces dernières heures. Mais ce n’était pas encore assez, elle ressentit une violente crampe qui lui broya les entrailles.

Près d’elle, le regard rivé sur la menace que représentait l’homme vêtu de noir, Ranil décida de passer à l’action et chargea son adversaire, sa lame tendue en avant mais cette folle initiative se solda par un échec, laissant l’opportunité à l’avaleur d’ombre tout le loisir d’agir à sa guise. Esquivant l’attaque avec grâce, il fit usage de son arbalète et le carreau se figea profondément dans sa cuisse, perforant du même coup l’artère fémorale…

L’homme était déjà en train de recharger son arme…


Initiatives Round 2
Ranil= 14 (dé)+4= 18
Avaleur d’ombre : 14 (dé)+3 : 17
Ademara: 11 (Dé) + 4= 15


MJ
Narration: Ademara et Ranil

PARCHEMIN
Début du Round 2

Jet de vigueur Ademara DD 15: 17 (dé) + 1= 18 : Echec
Ademara n’est plus nauséeuse

Ranil attaque avaleur d’ombre au corps à corps
Jet d’attaque Ranil au corps à corps : 13 (dé) + 6= 19 vs 19= Echec
Dégat = 6
PV avaleur d’ombre= 14-6= 8 PV

Avaleur d’ombre attaque Ranil l’arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 17(dé) + 4= 21 vs 17: Echec
Dégat = 8
PV Ranil= 1-8= -7 PV
Ranil est mourant


user posted imageon ventre gargouilla bruyamment et Ademara vomit une nouvelle fois sur le sol avec cette fois la sensation que son estomac allait nettement mieux. Et c’est une elfe de la lune soulagée qui releva la tête juste à temps pour apercevoir l’ultime assaut de Ranil. Le lunargentin tenta le tout pour le tout et si sa lame lacéra le flanc de l’agresseur, ce ne fut pas suffisant pour abattre son ennemi. Ce dernier tira une nouvelle fois en sa direction. Cette fois, le carreau se figea dans la gorge du pauvre Teu’Tel’Quess qui recula sous l’impact en lâchant son arme. Instinctivement, Ranil porta ses deux mains à sa blessure pour tenter d’endiguer le sang qui coulait à flot mais hélas, l’avenir qui se dessinait pour le courageux rôdeur était bien sombre.

MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Jet de réflexe Elwin DD 15: 11(dé) + 6= 17 : Réussite
Jet de réflexe Asulf DD 15: 17 (dé) + 1= 18 : Réussite

Jet de réflexe Robyn DD 15: 7 (dé) + 3= 17 : Réussite


user posted imagen ces terres farouches du Nord, il n’était pas une femme ou un homme qui ne pouvait survivre sans avoir un minimum de réflexe. Asulf le savait mieux que quiconque, c’est pourquoi le barbare réagit aussi rapidement et sans la moindre hésitation, protégeant ainsi Robyn. Le chariot dépassa les compagnons dans une cavalcade infernale, continuant sa course folle dans la ruelle.

Elwin lui aussi avait réagit rapidement, ses talents de rôdeur allié à son sang elfique avait tout de suite fait la différence. Fort heureusement pour eux. Ainsi, une fois le danger écarté, Elwin quitta prudemment la protection de la porte cochère et là, les yeux bleus du novice se dilatèrent car à sa gauche, à une trentaine de mètres de lui venait de surgir de nulle part une silhouette vêtue d’habits sombres et au visage masqué. Il brandissait une arbalète chargée qu’il pointait leur direction. Derrière l’inconnu, le chariot venait de disparaître au coin de la ruelle. Un seul adversaire ? Pas vraiment car les sens affûtés du demi-elfe perçurent du mouvement en provenance de sa droite et il fit volte face pour découvrir deux autres individus sortir d’une maison, habillés de la même façon mais cette fois avec une subtile différence puisque l’un d’entre eux avalait les mètres en sa direction et en brandissant une lame noire, dentelée tandis que le second inconnu restait immobile. Enfin presque immobile, se contentant pour le moment d’opérer un gestuelle compliquée. Ce qui ne laissait présager rien de bon.

Voyant l’air alarmé du rôdeur, Asulf s’avança d’un pas pour découvrir à son tour le nouveau danger qui les menaçait…..


Initiatives Round 1
Elwin= 20 (dé)+3= 23
Asulf : 16 (dé)+3 : 19
Robyn : 12 (dé)+3= 15
Avaleur d’ombre 1 à 3 : 11 (dé)+3 : 14

écrit par: Ademara Vendredi 07 Novembre 2008 à 11h18
Ademara avait réussit, elle avait vaincu son abominable mal de ventre sans en faire appel à sa déesse et pour cela elle était fière.Mais cette victoire personnel ne changerais pas grand chose à l'issus du combat entre Ranil et l'inconnu.

Soudain elle entendit un déclic famillier d'une arbalète. Se tournant elle aperçut Ranil à bout de force. Un carreau d'arbalète figé dans sa cuisse dont la blessure semblait suinter abondament de sang. Elle s'aperçut également que l’homme vêtu de noir lui avait tiré dans la gorge.

Les larmes montant aux yeux, devant son incapacité à intervenir, la prêtresse fit preuve d'une initiative dont elle se surpris elle même.
Alors que l'agresseur rechargait son arbalète. Ademara pris son courage à deux mains et courut dans la direction de Ranil. s'agenouillant à ces côtés et s'adressa à l'homme vétu de noir.


- Je vous en prie, n'abbatez pas ce fils des Seldars.Sa vie est aussi précieuse que la rosé du matin. Ne gachez pas l'ésperance. Donnez lui une dernière chance de vivre dans ce monde.
Je suis sur que toute créature de Toril est née avec un coeur et je suis présuadée que vous en avez un.
Vu son état il ne peut plus se défendre, le sacrifiriez vous sur l'autel des innoncents ? vous avez gagné.
Vne fois encore, je vous en prie, laissez le en vie.

Ademara ne pouvait que se résoudre à marchander avec l'inconnu, car il s'agissait de son unique chance de sauver Ranil de la mort.
Elle adressa silencieusement une prière intense à sa déesse.

écrit par: Asulf Vendredi 07 Novembre 2008 à 15h17
Cette promenade dans les ruelles perdues d’Everlund ne pouvait bien se terminer, ce qui justifiait l’objet de la mission d’Asulf. Pour le moment, garder un œil sur ce joli brin de femme paraissait bien agréable pour le guerrier du Nord, même si il craignait de s’ankyloser par manque d’activités physiques intenses. Ceci dit le sifflement du carreau d’arbalète avait sonné l’heure du première combat, il était prêt.

Le jeune barbare perçut la voix d’Elwin derrière le vacarme du chariot dévalant la sombre ruelle et lui lança :

- Tout va bien ici !… mais restez sur vos gardes demi elfe car je ne sais pas d’où est parti le carreau.

Ca pue le traquenard à plein nez ! Ajouta t’il à la petite brune.

Il lui même adresse un demi sourire, dénotant une certaine excitation face au danger. Le barbare libéra Robyn de son étreinte protectrice, venant coller son dos à la porte. Dorénavant face à son compère rôdeur, Asulf décela immédiatement le malaise sur son visage. Aussitôt il avança d’un pas hors de son repaire pour dresser un bilan de la situation. Il émit un grondement à la vue des trois scélérats vêtus comme des oiseaux de mauvaise augure et qui plus est, cachaient leur trogne derrière un masque. Le jeune homme détestait toutes formes de lâchetés et ces rats noirs en étaient une de toute évidence. Mieux encore ,la vue d’une arbalète et celle de l’avaleur d’ombre en pleine incantation leur mirent presque hors de lui.
Cependant il fallait agir vite l’un des ennemis accourait déjà vers Elwin, épée brandit.

- Robyn…restez ici et surveillez nos arrières, ne vous exposez pas !

De moult combats entre habitants des Dix Cités et la tribu des Longs Crocs avait permis à Asulf de développer les bases d’un sens tactique qu’il dévouait volontiers à la Cavalière rouge. Il pensait bénéficier de l’effet de surprise en coupant la trajectoire de l’avaleur qui fondait sur le rôdeur. Comme un tigre jaillissant de son antre, le barbare se précipita hache levée sur la créature à la lame dentelée. Sa traversée le menait vers une autres porte cochère presque en face de celle qui l’avait sauvé du chariot.
D’un puissant revers, il assainit un coup de taille du bas vers le haut avant de se précipiter à nouveau vers un creux de porte. Après s’y être réfugié, il se remit en garde tout en prenant soin de ne pas exposer la moindre partie de son corps, ne sachant pas si son coup suffirait à mettre hors d’état de nuire leur premier assaillant .


* Ce maudit arbalétrier est trop loin, je dois m’exposer un minimum…et ce crétin gesticulant …*

D’ordinaire, Asulf aurait poursuivi sa course guerrière jusque cette esquisse de mage mais sa priorité demeurait la protection de Robyn. Aussi décida t’il de rester dans un rayon de quelques mètres.

écrit par: Tasia Samedi 08 Novembre 2008 à 13h42
L'impatience de son compagnon de route et sa brusquerie amenèrent un sourire un peu las sur les lèvres de la semi-elfe. Déjà qu'elle avait dû le supporter durant tout le trajet, voilà que maintenant il remettait ça. Elle posa les coudes sur la table et y appuya son menton, avant de planter son regard fixe dans les yeux de l'uthgard.

- Alors, je suis bien d'accord avec toi, Egill, la situation n'est pas des plus passionnantes et je n'aime pas cette taverne, pas plus que la ville. Mais si tu pouvais arrêter de grogner, ce serait déjà moins pénible pour nous deux. Quand la serveuse arrivera, demande lui donc un verre d'hydromel pour t'adoucir l'humeur. J'ai l'impression d'avoir fait tout ce voyage aux côtés d'un molosse mal luné.

Du coin de l'oeil, elle aperçut deux jeunes femmes qui venaient de pénétrer dans la taverne. L'une d'entre elle la désigna du regard et fit un signe de tête dans sa direction.

-Tiens, regarde... près de la porte, les deux femmes. Ce sont peut-être les personnes que nous attendons.

Un bruit caractéristique qu'elle reconnut immédiatement fit tressaillir Tasia. Elle esquissa un mouvement de recul et, avant qu'elle ne puisse réellement se rendre compte de l'endroit d'où il provenait, un carreau était passé entre eux deux en sifflant pour se planter dans le manteau de la cheminée.

Elle n'avait aucun problème pour garder son sang-froid. Le premier moment de surprise passé, elle tenta d'analyser la situation. La tâche était ardue, voire impossible car le désordre le plus complet semblai régner dans la salle, des gens parlaient et s'interpellaient en tous sens. Une ombre noire se précipitait dans l'escalier... Tout cela n'était guère de bonne augure et son intuition au sujet de l'endroit ne l'avait pas trompée.

Ce fut le moment que choisit la serveuse pour se présenter à leur table.


- Je prendrais bien un verre d'hydromel, je crois. Quant à mon compagnon... Elle s'était brièvement tournée vers le guerrier d'un air interrogateur, avant de reporter son attention vers la serveuse.

- Mais, avant tout, pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe ici? Serait-ce une coutume du lieu de décocher des carreaux d'arbalètes ici et là?

écrit par: Elwin Samedi 08 Novembre 2008 à 22h01
Le regard clair du demi-elfe englobait la surface de la ruelle, et lorsqu’il se perdît sur l’homme tout de noir vêtu, ainsi que sur les deux autres personnes à son opposé, sa surprise s’alliait à de l’effroi. Le petit groupe était de toute évidence tombé dans une embuscade, et la négociation ne semblait pas être la valeur la plus apparente des opposants.
Avant qu’il n’ait pu identifier les hommes ou encore tenter des sommations le rôdeur constata la charge de l’un d’entre eux, armé d’une lame noire et dentelée.
La main portée sur le pommeau de son épée, il s’apprêtait à faire acte de défense mais Asulf s’occupait déjà d’intercepter l’opposant.


¤ Mais c’est de la folie! Tout cela va finir en bain de sang ! ¤ Le rôdeur échappa un râle de désespoir ¤ Pardonne moi Sylvanus, mais je ne peux plus éviter l’affrontement… Le combat est inévitable. ¤

Soudain Elwin, d’un geste de la tête, écarta une mèche de cheveux qui voilait quelque peu son visage et un nouveau sentiment apparaissait dans sa vision. Tous ses maux…La mort de Retyar, son agoraphobie, cette ville, tout ses sentiments de colère étaient remontés. Le demi-elfe parla pour lui-même en même temps qu’il tira son arc long de son dos.

-Vous voulez vous battre ? Soit vous allez voir comment est forgé Elwin Elymir et il n’est pas dit que je tomberai aujourd’hui !

Derrière un aspect mal à l’aise en ville le rôdeur était un expert dans l’art de l’arc, un chasseur averti et s’il fût toujours torturé par ses origines il n’en était pas moins qu’elles lui occasionnaient une conception unique. Dans la grâce du Beau Peuple et la force du peuple humain il saisît rapidement une flèche et la décocha rapidement vers l’arbalétrier.

¤ Asulf contiens du mieux que tu peux l’autre déchaîné pendant que je protège tes arrières car je ne pourrais pas faire face à deux adversaires à la fois. ¤

Aussitôt le premier trait parti, il prît une nouvelle flèche pour de nouveau tirer sur l’homme en noir. Une fois chose faite il se mis à couvert dans la même porte cochère qui l’avait abrité du cheval pour ne pas faire face à la riposte de l’ombre. Le demi-elfe n’eût pas le temps de voir si ses tirs avaient réussi.

¤ Je n’aime pas cet autre inconnu avec sa gestuelle. Je ne suis pas friand des Innatoh…Je suis désolé Asulf mais tu vas devoir les contenir tout les deux. Sylvanus encore une fois pardonne moi ! ¤

L’esprit combatif du demi-elfe n’enlevait pas son côté inquiet car il savait que quelque chose n’était pas normal. Il s’inquiétait pour le reste du groupe et se demandait s’ils étaient l’unique cible. Il porta un dernier regard inquiet vers Robyn et attendait de voir l’effet de son attaque en observant son adversaire, à couvert dans l’infractuosité de la porte.

Elwin dégaine son arc (AM), tir deux fois sur l’arbalétrier avec ses flèches de guerre s'il a la portée sinon il utilise des flèches normales (AS grâce à son don tir rapide) et fait 1 pas de placement dans l’infractuosité de la porte cochère s’il peut ou contre le mur.

écrit par: Ranil Lundi 10 Novembre 2008 à 16h46
Afin de retour dans une auberge pour se reposer et se restaurer dans l'espoir d'oublier peu à peu la perte de leur compagnon, bien que Ranil doutait d'arriver à effacer le souvenir de cet être qui fit son compagnon quelques jours, certes il fut moins affecté que ses autres compagnons pas cette disparition, mais face à la mort rares sont ceux qui restent indifférents.

Ranil était avec Ademara autour de cette table que leurs compagnons avaient quitté pour diverses raisons, le rôdeur aspirait à un peu de paix, bien que vagabondait en pleine nature reste sa passion, il avait à présent un rôle aussi minime soit il au sein de la confrérie.
Perdu dans ses pensées, des souvenirs d'antan ou plus récent, le lunargentin n'entendit pas sa congénère lui demander s'il désirait un digestif. Lorsque les deux verres arrivèrent, il exprima une légère surprise suivi d'un sourire à la prêtresse mais il ne toucha pas encore à son verre. Son regard perçant flotta autour de lui, détaillant ceux et celles qui occupaient la pièce, s'attardant sur les décorations etc..

Alors que le regard du rôdeur retourna sur Ademara, Ranil attrapa son verre s'appretant à boire une gorgée mais lorsqu'il vit la jeune elfe de la lune devenir très pâle, il le reposa, s'inquiètant de l'état de l'elfe. Parcourue de spasmes, à l'évidence quelque chose lui était bien mal tombée dans l'estomac, sur le moment Ranil n'envisagea même pas l'hypothèse d'un empoisonnement.
Se levant, il invita Ademara à sortir, espérant qu'un bon bol d'air frais lui fasse du bien, il la guida vers l'extérieur.
Le sort d'Ademara ne fut plus la première préoccupation de Ranil, lorsqu'il entendit la porte se claquer derrière eux suivi d'un bruit de vérrouillage caractéristique.


¤J'aime pas ça...¤

Une présence attira son attention, Ranil aperçut un être tout de noir vêtu et armé...Se plaçant entre Ademara et l'inconnu, cela ne faisait que confirmer qu'ils venaient d'être pris au piège. L'inconnu sauta du muret et commença à orienter son arbalète vers le rôdeur qui sans s'attendre plus longtemps chargea cet être menaçant, dans l'espoir de l'empêcher d'utiliser son arme.
Ranil rata son attaque et l'inconnu répliqua en tirant un carreau dans la cuisse du lunargentin qui serra fortement les machoires, son visage défiguré par la douleur. Ranil pensa à son talisman de soin qu'il portait autour du cou mais il espérait finir le combat avant.

L'adversaire du rôdeur rechargea son arme, Ranil tenta à nouveau de le blesser et cette fois ci sa lame mordit la chair de l'inconnu mais pas assez pour le mettre hors d'état de nuire, la contre attaque fut fulgurante, un carreau se planta dans la gorge de Ranil qui lacha sa rapière, pris de tremblement, ses mains se posèrent sur sa gorge grièvement blessée et il finit par s'éffondrer. Ayant des difficultés à respirer et sa vision qui se troublait déja, le natif de Lunargent commençait à entendre l'appel de ses parents disparus.

écrit par: Egill Sölfarssön Mardi 11 Novembre 2008 à 11h50
- Uthgar! cria la puissant illuskien alors qu'il apercevait la mystérieuse silouhette disparaître vers l'étage de l'établissement. Il se releva aussi rapidement qu'il s'était assis, faisant basculer au passage son siège sur le plancher de bois. Etendant le bras dans un mouvement de réflexe pour saisir son arme, Egill se retourna entièrement vers le point d'origine du projectile, tenant fermement des deux mains son marteau à l'horizontale devant son torse.

- Bon sang! Tasia, il vient de tirer dessur nous!
La jeune femme était restée d'un flegme tout elfique, à moins qu'elle n'ait fait preuve d'une maîtrise d'elle-même particulièrement impresionnante. Mais d'un tel calme le barbare ne pouvait faire preuve. Ses muscles s'étaient contractés dès que le danger était apparu, son corps tout entier s'était soudainement tendu tel la corde d'un puissant arc que l'on bande, prêt à relâcher son trait à tout moment. On lui avait appris à être attentif ainsi que réactif au danger, et Egill se montrait digne de cet apprentissage.

Baissant un instant la tête vers la serveuse, il lui grogna un
"C'est quoi ça?" menaçant avant de fixer à nouveau la base de l'escalier d'où pouvait potentiellement provenir un nouveau jet qui, si le but était la mort de l'un des aventuriers, serait peut-être plus efficace que le premier. Restait à savoir en quoi deux nouveaux venus dans une taverne pouvaient ainsi attirer un tel courroux...

Bien que principalement concentré sur les marches, l'uthgardt jetait des regards nerveux autour de lui, vers les autres clients et les coins les plus sombres de la salle, épiant les réactions et cherchant une nouvelle source de danger.



Egill effectue un test de Détection.

écrit par: Ina Mardi 11 Novembre 2008 à 22h44
Il ne fut pas nécessaire à la jeune humaine de réfléchir très longtemps et de faire les liens qui s’imposaient. Le gros barbare était Eggil et la petite elfette toute frêle à ses coté était Tasia. Leurs têtes lui étaient familières ce qui facilitait grandement le travail de reconnaissance. A peine étaient ils entré que le barouf commençait.

*Et bien, fougueux et avide de faire ses preuves, certes, mais de la à agresser une serveuse… faut peu être pas charrier quand même. Enfin heureusement que l’autre est plus calme, elle pourra peut être lui dire de se rasseoir s’il il ne m’écoute pas.*

-Vous les avez bien choisis ces deux la. Ma première impression est qu’ils ne sont pas sortables, mais on m’a souvent dit de ne jamais m’y arrêter. Bon, allons voir cela de plus prêt.

Sur ces bonnes paroles, Ina pris les devants pour aller vers la scène de toutes les attentions. Une montagne telle que lui qui brandit son marteau de guerre au milieu d’une salle de taverne, ça fait pas bonne impression.

Sur le chemin, elle ne remarqua pas le carreau d’arbalète planté dans le mur derrière eux et entra dans la danse.

-J’espère que tu as une bonne raison de brandir ton marteau ici, uthgardt, sinon il t’en cuira de montrer une image de la confrérie aussi pitoyable et dégradante. On ne t’a pas apprit que tu te devais de te montrer digne de tes frères de confrérie n’importe quand?


Disant cela elle se souvint de sa nuit mouvementée. Elle n’était toujours pas sur d’avoir pris le bon choix, même si elle avais réussit à sauver le reste du groupe. Mais inutile de s’attarder sur ce qui avait été fait et dit cette nuit là.

-Maintenant pose cette arme et assieds toi tout en présentant tes excuses à la charmante serveuse qui va t’amener j’en suis sur une bière bien forte, et apporter aux autres le choix de leurs convenances.


Elle se tourna vers la serveuse et lui dit : -pour moi ça sera un hypocras blanc bien sec ou un vin de myrtille si vous n’avez pas. Merci.

-Bien, maintenant, Tasia, si je ne me trompe, que nous vaux l’honneur de la soudaine fougue de notre ami ?


Elle se rendit finalement compte qu’elle ne s’était même pas présentée et remédia à la situation avant d’aller plus loin pour éviter les questions stupides.

-Au fait, je suis bien celle que vous attendiez, Ly'Aegisir Ina ou ina Ly'Aegisir, je ne sais jamais dans quel sens vous mettez vos titres dans cette langue.

*C’était plus facile lorsqu’on avais juste le titre de premier gardien de tralala.*

-Alors, cette effusion de bonne volonté ça vient d’ou ?

écrit par: Isórion Mercredi 12 Novembre 2008 à 17h48
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Ademara et Ranil

PARCHEMIN
Suite et fin du Round 2

Ademara lance sanctuaire


user posted imagea servante de la Fille du ciel et de la nuit venait d’avoir soit une vision mystique soit elle agissait par désespoir car elle mettait sciemment sa vie en danger en cherchant à attirer la pitié de l’assassin. Cette réaction désespérée de la prêtresse ne lui fit pas oublier les enseignements de l’église de Séhanine. Au-delà de son inconscience, Ademara s’auréola d’un voile de protection qui allait empêcher son ennemi de la toucher, un temps précieux entre tous qui n’allait durer que quelques secondes. A charge pour elle de décider désormais de leur avenir.

Initiatives Round 3
Ranil= 14 (dé)+4= 18
Ademara: 13 (Dé) + 4= 17
Avaleur d’ombre : 10 (dé)+3 : 13


PARCHEMIN
Début du round 3

Ranil: Stabilisation (10%) : 88= Echec
Dégâts : 1
PV Ranil= -8
Ranil est mourant


Sanctuaire se termine à la fin de ce round


user posted imageanil sentait sa vie s’échapper, devant ses yeux se déroulait toute sa vie passée, un sicècle d’existence, avec ses bonheurs et ses malheurs. Il percevait autour de lui une certaine agitation, quelqu’un l’avait prit entre ses bras, qui ? Sa mère ?....Oui sa vie s’échappait belle et bien, son unique chance de pouvoir espérer fouler de nouveau les terres de Faêrun dépendait d’une elfe de la lune originaire d’Eternelle-Rencontre qui avait à cœur de servir la cause du Beau Peuple et celle de la confrérie des Gardiens Sylvestres.
MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Début du round 1

Elwin attaque à l’arc Arbalétrier Avaleur de l’Ombre. (A2)
Jet d’attaque à distance Elwin : 13 (dé)+2= 15 vs 16 : Echec
Elwin attaque à l’arc Arbalétrier.
Jet d’attaque à distance Elwin : 17 (dé)+2= 19 vs 16 : Echec
Dégâts Arbalétrier : 8+2
PV Arbalétrier = 14-10= 4

Asulf attaque au corps à corps Epéiste Avaleur de l’Ombre. (A1)
Jet d’attaque au cors à corps : 7 (dé)+4+ 2 (charge)= 13 vs 16 : Echec
Robyn attaque au corps à corps Epéiste Avaleur de l’Ombre.(A1)
Jet d’attaque au cors à corps : 11 (dé)+3= 14 vs 16 : Echec

Avaleur d’ombre 2 attaque au corps à corps Robyn
Jet d’attaque au corps à corps A2 : 20 (dé)+2= 22 vs 16 : Réussite automatique
Confirmation de critique : 18(dé)+2 =20 : Critique confirmé.

Dégâts Robyn : 12
PV Robyn = 22-12= 10

Avaleur d’ombre 1 attaque à distance Robyn Robyn
Jet d’attaque à distance A2 : 14 (dé)+4= 18 vs 16 : Réussite.
Dégâts Robyn : 8
PV Robyn = 10-8= 2


user posted imagel s’agissait bel et bien d’une embuscade, on voulait leur mort mais les agresseurs ignoraient à qu’ils avaient à faire, enfin, c’était sans doute plus rassurant de le penser. Elwin réagit le premier et mit à contribution tout son savoir faire elfique mais hélas, sa première flèche effleura l’ennemi sans lui faire couler la moindre goutte de sang. Toujours concentré, il tira la seconde avant de se mettre à l’abri en entendant juste un gargouillis étranglé, signe qu’il avait fait mouche cette fois. A l’abri, le novice regarda Asulf lancer une attaque qui se voulait dévastatrice mais qui se solda malencontreusement par un échec. Toujours incertain de son action, le colosse ne demeura pas face à son ennemi et trouva refuge près du demi-elfe. Là, les deux hommes comprirent que la donne allait changer quand ils virent la pauvre Robyn attaquer elle aussi. La guerrière ne comptait pas s’en laisser compter par ses compagnons en leur prouvant qu’elle était elle aussi une combattante aguerrie. Ce fut une erreur.

La lame de Robyn frôla l’épaule de l’assassin, elle venait donner une ouverture à ses ennemis. L’épéiste et l’arbalétrier frappèrent presque simultanément et la jeune femme sentit son flanc se déchirer puis son dos. Du sang se mit à perler, elle tituba sous l’effet de la douleur.

Pourtant, la chance ne les avait pas totalement abandonné puisque à quelques mètres, l’incantation de l’ennemi aussi s’évapora dans les airs sans la moindre conséquence pour eux.


Initiatives Round 2
Asulf : 17 (dé)+3 : 20
Elwin= 14 (dé)+3= 17
Robyn : 14 (dé)+3= 17
Avaleur d’ombre 1 à 3 : 9 (dé)+3 : 13


MJ
Narration: Ina, Tasia et Egill

PARCHEMIN
Jet de detection Egill: DD15: 13 (dé) +1= 14 : Echec


user posted imageoint de mauvaise coutume dans la bonne ville d’Everlund, la serveuse haussa les épaules, légèrement agacée par le ton que prenaient certains des nouveaux venus avec elle.

- Que voulez-vous que j’en sache mes bonnes gens ! Je sers à boire et à manger c’est tout ! Ben moi je vais vous apporter ce que vous avez commandé, point.

La serveuse s'arrêta en dévisageant Ina qu'elle venait de reconnaître.

- Tenez si vous voulez voir vos amis elfes, ils sont partis derrière, la femme elfe semblait malade et elle allait vomir. Un petit peu fragile la petiote!

Elle fit volte-face en gloussant tandis que le barbare alarmé à juste raison regardait tout autour de lui pour voir, où se situait le danger mais hélas, rien n’y faisait, l’agitation qui régnait au sein de l’établissement était déstabilisant pour le barbare, il ne vit même pas la prêtresse du Grand Archer s’approcher de lui et poser une main apaisante sur son bras d’arme; les « yeux de faucon » savaient définir une trajectoire.

- Cela vient de ces escaliers....

écrit par: Ademara Jeudi 13 Novembre 2008 à 23h34
Alors que la prêtresse elfique serrait dans ces bras son compagnon de route mourrant et que des larmes coulait le long de ces joues pâles.
La prêtresse frissonnat, elle sentait déjas les doigts glacés de Kelemvor se saisir du malheureux Seldar.

Elle chuchota alors aux oreilles de Ranil,


- Tient bon mon ami, la dame des mystères nous protège. Ne laisse pas les esprits t'emmené loin d'ici.

Le danger était debout devant elle, celui ci avait revetu la forme d'une silhouette noire braquant une arbalète sur le couple elfique. Celle ci avait déjas cloué au sol le rodeur et visait a présent Ademara.

Mais même face à l'injonction de l'elfe de la lune, l'avaleur d'ombre resta de marbre et braqua à nouveau l'arbalète sur Ademara, le sacrifice de la prêtresse lui sauva la vie, car elle fut entouré d'un halo bleuté qui débia le carreau de l'arbalète.

Devant un manquement si flagrant de pitié et de mépris pour la vie, la tristesse de la prêtresse se mua soudain en rage.
Mais comme toutes les prêtresse elfique, Ademara avait suvit un enseignement particulier. Celui ci avait eu pour objectif de faire réussir à maitriser ses émotions faces à des situations extrèmes.
En effet, une prêresse se devait de pouvoir répondre aux attentes de sa déesse en toute circonstance.

Ademara respira profondément, tentant de faire abstraction à la menace qui pesait sur elle. Et elle se mis à prier Sheanine, lui demandant de lui accorder ces bonnes grâces, tout en imposant les mains sur le torse quasi immobile du rodeur Ranil
.



Ademara lance assistance divine et tente de transformer son sort convocation de monstre I en soin leger.

écrit par: Tasia Vendredi 14 Novembre 2008 à 20h41
Son attention s'était reportée ensuite sur son compagnon, à l'affût comme au beau milieu d'un champ de bataille, ce que manifestement l'auberge semblait en train de devenir. L'une des deux nouvelles arrivées s'était avancée vers lui et le prenait à partie.

Partiellement d'accord avec ses dires sur le fond, la semi-elfe trouva l'entrée en matière un peu abrupte et impulsive, venant en outre d'une personne n'ayant pas jugé bon, ou utile, de se présenter. Elle jaugea l'humaine des pieds à la tête, avant de lui répondre d'un ton glacial.


- Tout d'abord, Madame, si je me nomme bien Tasia, j'ignore encore si Egill est votre ami... et lui aussi sans doute.

Quant à sa fougue, elle n'a d'autre raison valable que ce carreau d'arbalète venu se planter entre nos deux tête dans le manteau de la cheminée, dit-elle en le désignant. Bien peu sans doute pour se mettre en colère et se sentir menacé.

A la suite des propos de la jeune femme, Tasia haussa légèrement les épaules : l'aventure commençait bien. Mais elle n'avait pas l'habitude, ni l'envie, de cacher outrageusement ses sentiments.

- Je ne vais pas dire que je suis enchantée de vous rencontrer, Ly'Aegisir Ina ou Ina Ly'Aegisir, ce serait inexact au vu des circonstances. Quant à la façon dont vous alignez les mots, peu m'importe, je m'en référerai à leur signification.

Si les elfes sont réputés pour leur flegme, celui de la serveuse, uniquement préoccupée par son travail, la sidéra. Voir des carreaux d'arbalètes voler dans son établissement ne semblait pas l'inquiéter, elle. ¤Belle conscience professionnelle!!!¤ Elle contempla la bonne femme d'un air sceptique, qui s'accentua à l'écoute des paroles qu'elle adressait à l'humaine.

Ignorant pratiquement tout des personnes en présence et des protagonistes, elle choisit de s'adosser à la cheminée d'où elle avait une vue correcte sur l'ensemble de la salle. Tout en continuant à observer l'escalier du coin de l'oeil, elle se mit à préparer sa fronde. Une piètre arme, mais la seule dont elle disposait à l'heure actuelle.

Son premier combat promettait: une arme digne d'un gamin, une pagaille pas possible. Pas à dire, le barbare et elle faisaient la paire. Une moue dubitative et ironique lui suffit à exprimer l'ensemble de ses pensées.

écrit par: Ina Lundi 17 Novembre 2008 à 11h33
Et ba voilà !!! La conversation a peine lancé, elle qui essayais justement de paraître amicale, se fait rembarrer. Bien, maintenant que les gants de velours on pris feu, il ne reste plus que la poigne de fer. Un volontaire pour s’en prendre plein les oreilles, elle n’attendait que ca depuis le matin.

Le sourire de la jeune femme disparu au moment ou Tasia prononça ses premières paroles, et ne revint pas lorsqu’elle montra le carreau d’arbalète.



-Ecoute moi bien cocote, voir tes oreilles pointues me toiser de haut ne m’enchante pas plus que cela non plus. Cette nuit j’ai déjà perdu un homme du groupe parce que ce bouffon s’est noyé et pour faire bonne mesure j’ai du le donner en pâture a un tigre sanguinaire désireux d’en faire son repas, sous peine de moi même ainsi que tous les autres lui servir de repas. Cette petite aventure m’a couté l’appui et la confiance d’un membre minimum du groupe ainsi que la fatigue et la morosité de tous les autres.

-Alors ferme ta grande gueule de bleuté cinq minute pour un carreaux qui ne t’a même pas touché, et garde ton sarcasme pour un autre pigeon.

-« Mon ami » est une expression pour mettre les gens en confiance en vue de les calmer ou d’entamer une discutions. Ce qui dans le cas présent était de bon ton aux vues de son envie de tomber sur tout ce qui bouge.

-Maintenant que les présentations sont faites, je vais aller voir ou en est l’estomac de ta compatriote du beau peuple pendant que tu cogite un peu sur ce que je t’ai dit.



Sur cette belle phrase de conclusion, Ina posa une main sur l’épaule de Moenna et se dirigea vers la porte de derrière pour voir si ses compagnons allaient mieux.

écrit par: Asulf Lundi 17 Novembre 2008 à 11h34
Son attaque avait lamentablement échoué, le hache du barbare avait filé dans le vide comme la bise de l’épine dorsale entre deux monts, sans atteindre l’avaleur qui se précipita ensuite vers Robyn. Le géant du Nord grinça des dents quand il aperçut sa protégée sortie de son couvert pour venir braver la mort. Mais la frustration de l’échec ne tarda pas à se teinter d’une colère incommensurable lorsque Asulf vit la pauvre humaine se faire lacérer par la sombre lame. Une seconde créature s’était même jointe à la curée en dardant un carreau dans le dos de la jeune combattante. Cette preuve de lâcheté fut de trop…

Le fils des Longs crocs sentit son cœur frapper de plus en plus fort sa poitrine, inondant ses muscles rougis de flots de sang torrentiels. Le blanc de ses yeux s’humecta de carmin, noircissant toujours plus son regard, tandis qu’un masque effrayant s’empara de son visage d’ordinaire déjà sévère. Des vagues d’adrénaline virent irriguer tout le corps du reghed qui sentit sa force croître à en juger le poids de la lourde hache qui s’effaça. Si son corps était dorénavant sous l’emprise de la rage, son esprit pouvait lui aussi, par le biais de cette transe guerrière, se retrouver troublé. Ses acuités sensorielles étaient braquées sur l’avaleur épéiste ignorant presque les autres protagonistes.
Si cette « faculté » des barbares s’avérait dévastatrice, elle n’en était pas moins épuisante. Asulf devait agir rapidement et efficacement, la vie de ses compagnons et surtout celle de Robyn en était le prix..

Sa dévotion était allouée à Sylvanus, pourtant lors de pareil situation, le jeune homme à la crinière blanche reconnaissait toujours le seigneur des batailles. Il chargea depuis la porte cochère comme un ours se ruant de sa tanière, hache brandit haut au dessus de lui.


- TEMPUS !!!

Sa voix rauque vibra et le nom du dieu de la guerre s’éleva dans les airs comme la bourrasque avant la tempête. Ses pas lourds faisait tinter sa cotte de mailles alors que la cognée tournoyer frénétiquement, obscure promesse d’un proche trépas. Une fois à portée, il abattit son arme comme pour fendre l’ennemi en deux tout en libérant un nouvel hurlement d’emportement.

Asulf entre en rage et attaque l’avaleur 1 au corps à corps.

écrit par: Egill Sölfarssön Lundi 17 Novembre 2008 à 11h51
Tout à sa fougue guerrière, l'enfant d'Uthgar écouta à peine les dires d'Ina, bien que la jeune femme l'interpella avec une autorité naturelle particulièrement forte. Elle osait demander au barbare de déposer son arme alors même qu'un danger rôdait dans l'établissement. Et pire que cela, elle voulait qu'il s'excuse auprès de la serveuse. Encore une fois cela l'irritait au plus haut point ; il y avait dans l'esprit de l'illuskien un temps pour la discussion et un temps pour l'action. Et la discussion n'était pas de mise dans une telle situation. Ses puissants poumons inspiraient bruyamment tandis qu'un rictus nerveux se laissait deviner sous sa moustache blonde.

- Presque la mort elle nous a pris par ce carreau, et ça je l'accepte pas! rétorqua-t-il à Ina qui faisait preuve comme tous les autres d'une étrange passivité. L'honneur de la Confrérie ça c'est une chose mais moi je suis ici là pour défendre la vie de ses membres, hein! cria-t-il presque involontairement, envahi par une certaine rage qui n'attendait qu'une étincelle pour se changer en furie guerrière. Il tenait toujours son marteau droit devant lui, prêt à riposter à la moindre agression.

¤ Peut-être elle a pas vu le trait tiré ¤ se persuada Egill, ¤ Mais elle a devrait savoir qu'un guerrier du Père de la Bataille ne lève pas son arme sans une raison! Est-ce que je suis donc le tout seul à chérir ma vie? ¤

Mais Tasia, quoique faisant toujours preuve d'un certain calme, expliquait déjà la situation à la druidesse qui venait d'arriver. Au moins elle agissait, sortant jusqu'à son arme qui, bien que rustique, contribua à faire remonter la jeune demi-elfe dans l'estime du barbare.
L'arrivée de Moenna et sa réaction, différente de celle d'Ina, redonna à Egill sa certitude quand à l'agression. Elle aussi avait vu le trait, elle aussi avait conscience du danger. C'est tout ce qu'il lui fallait.

Saisissant son bouclier dans la main gauche et faisant fis des injonctions d'Ina, Egill se déplaça jusqu'à la base des escaliers, s'arrêtant avant que l'on put le voir depuis lesdits escaliers. S'adossant au mur, il attendit un potentiel second carreau.

écrit par: Elwin Lundi 17 Novembre 2008 à 18h00
A l’abri du moindre tir, Elwin fit apparaître un sourire de satisfaction lorsque sa seconde flèche toucha sa cible. Et s’il pensait que l’attaque d’Asulf ainsi que la sienne allaient avoir raison de la volonté des opposants c’était loin d’être le cas. Il n’eût le temps de mettre en garde Robyn avant que celle-ci se livre au sort des deux ombres dans un acte, certes dangereux. Mais le rôdeur vouait un profond respect à ceux qui ne reculaient pas devant le danger et il reconnût en cet instant en la femme, quelqu’un de courageux.
A la vue de la riposte Elwin serra sa main sur son arc. La guerrière semblait profondément blessée, trop pour pouvoir essuyer une seconde fois les mêmes blessures.
A la vue du barbare s’élançant sur l’inconnu à la lame noire, le rôdeur eût un instant d’hésitation. Il fut à la fois surpris de la puissance et de la rage qu’il déployait, car le demi elfe était encore bien loin de pouvoir atteindre de tels stades.


¤ Si Robyn reçoit une seule autre attaque je n’ose imaginer le résultat… Et je refuse de la laisser mourir seule. Cela aurait sans aucun doute des conséquences nocives pour les liens qui unissent la Confrérie au Manoir… Mais si Robyn ne peut pas encaisser encore une fois, moi en revanche je le peux ! ¤

Prenant appui sur le sol, il se précipita au centre de la ruelle, de manière à couvrir la guerrière de toute attaque de dos. Il saisit une flèche de guerre et banda son arc en prenant le temps cette fois-ci de viser parfaitement. Une fois la cible correctement en vue, il lâcha la corde pour laisser filer la flèche. A présent totalement à découvert il resta face à son adversaire, s’il survivait à cette attaque le demi elfe devrait faire face à une riposte qui risquerait de faire plutôt mal…D'autant plus qu'il restait un adversaire qui n'avait jusqu'à présent pas déployé l'étendue de ses pouvoirs.

¤ Je mourrai pas aujourd’hui ! Pas ici, pas maintenant ! ¤

Affichant une volonté à toutes épreuves, Elwin devrait coûte que coûte, faire face…

Elwin va au centre de la ruelle de manière à couvrir complétement les arrières de Robyn du méchant arbalètrier. Il tire une flèche de guerre sur lui, et attend...

écrit par: Tasia Mardi 18 Novembre 2008 à 17h33
Tasia ne dit mot et regarda l'humaine s'éloigner. Ni son regard, ni sa posture ne s'étaient modifiés.

L'injurier, elle, était une chose que, peut-être, elle aurait pu pardonner. Injurier son peuple, celui dont elle se sentait la plus proche, en était une autre. L'allusion méprisante à ses oreille pointues et une expression comme « gueule de bleuté » s'étaient gravées dans sa mémoire. Où donc était la tolérance dont les Gardiens sylvestres étaient censés faire preuve? Ou est-ce que ces notions variaient suivant les personnes? De quel droit cette Damarienne affichait-elle semblable mépris vis-à-vis de ceux qui n'étaient pas nés comme elle, qu'il s'agisse de l'Illuskien, de celle qu'elle appelait sa «compatriote du beau peuple» ou d'elle-même?

Chaque chose en son temps... D'autres événements, plus cruciaux, requéraient pour l'instant son attention. Elle continua à observer la salle.

écrit par: Linwëline Mercredi 19 Novembre 2008 à 08h35
Narration: Moenna

L’elfe argenté laissa Egill filer vers les escaliers, tandis qu’elle embrassa du regard la salle, mais très vite son attention se reporta sur Ina, le ton que la druidesse venait d’adopter en s‘adressant à Tasia était tout bonnement inacceptable. Face à un tel océan de suffisance, Moenna dévisagea Ina d’un regard désapprobateur tandis que cette dernière quittait elle aussi la table. Les dents serrées, elle ravala une réplique bien sentie. Si elle pouvait accepter une certaine liberté de parole et un comportement exubérant, elle ne pouvait pas laisser passer des parole réductrice qui pouvait mettre à mal la future cohésion d’un groupe qui allait agir de concert dans des conditions difficiles ou ils devraient compter les uns sur les autres. Attristée, Moenna tira une chaise en arrière et prit place aux côtés de l’ensorceleuse de façon à avoir une belle vue d’ensemble de la pièce.

- , avança Moenna diplomate devant l’expression de Tasia.

N’attendant pas de réponse particulière, elle continua.

- Nous allons quitter ces lieux dès que le groupe sera réunit, en espérant qu’il se réunisse vite et sans encombre…

Elle adressa un bref sourire à Tasia et laissa son regard couler vers le barbare qui se tenait désormais près de l’escalier.

écrit par: Isórion Mercredi 19 Novembre 2008 à 09h39
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Round 2

Asulf entre en rage et attaque Avaleur de l’Ombre 1
Jet d’attaque au corps à corps A1 : 15 (dé)+6 (4+2 (rage))= 20 vs 16 : Réussite
Dégâts Avaleur d’ombre 1 : 12
PV Avaleur 1 = 14-12= 2

Elwin attaque à l’arc Arbalétrier (A2).
Jet d’attaque à distance Elwin : 14 (dé)+2= 16 vs 16 = Réussite
Dégâts Arbalétrier : 8+2
PV Arbalétrier = 4-10: -6
Arbalétrier mort

Robyn attaque au corps à corps Epéiste Avaleur de l’Ombre.(A2)
Jet d’attaque au cors à corps : 7 (dé)+3= 10 vs 16 : Echec

Avaleur d’ombre 2 lance sacoche immobilisante sur Asulf et fait un pas de placement
Jet de Réflexe Asulf DD15 : 9(dé) + 3= 12 : Echec

Avaleur d’ombre 3 attaque à distance Robyn
Jet d’attaque à distance A3 : 19 (dé)+4 -4 (A2 dans la ligne de mire)= 19 vs 16 : Réussite.
Dégâts Robyn : 8
PV Robyn = 2-8= -6
Robyn est mourante


user posted image’est une véritable machine de guerre qui s’était mit en branle, le berseck qu’était devenu Asulf en l’espace de quelques secondes venait de faire appel à une rage dévastatrice que rien ne semblait pas pouvoir arrêter. Le colosse ne frappa qu’une seule fois et passa outre les protections de l’assassin, lui frangeant l’abdomen sans la moindre retenue et sans que ce dernier puisse utiliser son agilité naturelle. De con côté, Elwin faisait des merveilles, Solonor était avec lui et l’un des assassins tomba à la renverse, proprement foudroyé après qu’une des flèches de guerre du demi-elfe venait de lui arracher la moitié de la mâchoire, mettant ainsi fin à sa vie. Il restait Robyn, la guerrière n’en croyait pas ses yeux, elle qui pensait pouvoir tenir face à un ennemi découvrait qu’elle était faillible. Elle tenta maladroitement une nouvelle attaque qui échoua de nouveau laissant désormais à l’ennemi l’initiative.

L’épéiste, malgré la douleur, était lui aussi doté d’une terrible combativité, après tout, il était payé pour cela. Dans un réflexe inné, il tendit brusquement sa main libre devant lui et une grosse boule brune se décrocha de son gant et fila droit vers Asulf qui ne put l’éviter. Elle lui exploser sur la poitrine, recouvrant son corps d’une terrible substance gluante qui au contact de l’air durcissait déjà. Lui enserrant ses muscles et l’entravant.

Cette action de l’assassin s’était déroulé en à peine une minutes, penchée en avant, il avait laissé à son compagnons une l’ouverture lui permettant de viser Robyn. C’est ce qui arriva. Le carreau fila et s’enfonça dans le crâne de Robyn qui tomba à la renverse, les yeux révulsés.


Initiatives Round 3
Avaleur d’ombre 1 et 2 : 17 (dé)+3 : 20
Elwin= 13 (dé)+3= 16
Asulf : 11 (dé)+3 : 14


PARCHEMIN
Début Round 3

Avaleur d’ombre 2 attaque au corps à corps Elwin
Jet d’attaque au corps à corps A2 : 17 (dé)+2= 19 vs 16 :
Dégâts Elwin : 7
PV Elwin = 20-7= 13

Avaleur d’ombre 3 attaque à distance sur Asulf
Jet d’attaque à distance A3 : 17 (dé)+4= 21 vs 15 (17-2 : Rage)
Dégâts Asulf : 8
PV Asulf = 14-8= 6


user posted imageuer était leur métier, les avaleurs d’ombre ne reculeraient devant aucun obstacle et réussiraient à remplir les termes de leur contrat, cela ne faisait aucun doute. Elwin ne s’était pas encore détourné pour faire face aux autres ennemis que l’un des assassin le frappa dans le dos pendant qu’un carreau d’arbalète frappait le barbare enragé au flanc, le blessant grièvement. A chaque seconde qui passait, la situation devenait de plus en plus périlleuse pour les deux combattants….

MJ
Narration: Ademara et Ranil

PARCHEMIN
Round 3

Ademara lance sort de soin léger sur Ranil
PV Ranil= 8+1=9
Total PV Ranil: -8 + 9= 1
Ranil est conscient


Jet de volonté Avaleur de l’ombre DD15 : 16 (é) +3= 19 : Réussite

Avaleur d’ombre attaque Ademara l’arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 19(dé) + 4= 23 vs 18:Réussite automatique
Dégat = 8
PV Ademara= 9-8= 1 PV

Sanctuaire prend fin


user posted imageLa foi de la Déesse est chérie car le Nuage Lumineux englobe et unit tous les elfes. C’ets avec cette pensée qu’Ademara utilisa son savoir et son pouvoir pour permettre à Ranil de vivre. La chaleur régénératrice de la magie de la Déesse de la Lumière Lunaire enveloppa le corps du rôdeur qui sentait la vie se déverser dans tout son être. Non loin de la prêtresse, un léger gloussement, un déclic et un carreau d’arbalète frappa avec force la poitrine dela jeune elfe, le sang gicla et une vive douleur s’empara d’Ademara qui sentait ses forces l’abandonner soudainement. L’avaleur de l’ombre eut un sourire satisfait derrière son masque noire…

Initiatives Round 4
Avaleur d’ombre : 17 (dé)+3 : 20
Ademara: 15 (Dé) + 4= 19
Ranil= 14 (dé)+4= 19


début de Round 4

PARCHEMIN
Ranil est conscient

Avaleur d’ombre attaque Ademara à l’arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 14(dé) + 4= 18 vs 18:Réussite automatique
Dégat = 6
PV Ademara= 1-6= -5 PV
Ademara est mourante


user posted imagedemara n’eut pas le temps de se réagir que l’ennemi prenait un malin plaisir de décocher un nouveau carreau d’arbalète dans la poitrine, et la prêtresse s’effondra mortellement touchée.

MJ
Narration: Ina

user posted imagel ne fallait pas se fier aux apparences, la belle druidesse était certes un peu brusque en parole mais la Gardienne des Feuille n’avait pas mauvais fond. C’est avec une certaine lassitude qu’elle se dirigea vers l’arrière de l’auberge, sa compagne ailée perchée sur son épaule. Elle évita de justesse quatre nains qui chantaient avec frénésie ou plutôt en hurlant un chant bien de chez eux où il était question de naines bien en chairs, de bières qui coulait à flot ou encore d’elfes en situations des plus compromettantes. Rien d’anomal chez ces vigoureux qui venaient d’absorber une quantité astronomique de bières.

Sur le chemin, un jeune garçon lui indiqua l’arrière de la cour dont le passage était condamné par une massive porte en bois dont le loquet de l’intérieur était tiré. Au centre de la porte, un juda rectangulaire grillagé qui permettait d’offrir sur l’extérieur une vue dégagée. C’est ainsi qu’Ina, la tête presque ailleurs leva les yeux et les écarquilla en voyant dehors Ademara et Ranil à terre. Le rôdeur semblait bouger tandis qu’un homme habillé tout de noir se tenait debout près d’eux et rechargeait tranquillement son arbalète.


MJ
Narration: Tasia et Egill

PARCHEMIN
Jet de detection Egill: DD15: 15 (dé) +1= 16 : réussite
Jet de detection


user posted image peine le barbare se retrouva au pied de l’escalier qu’il vit une silhouette se hisser par une fenêtre qui donnait sur l’extérieur et sauter dans le vide

C’est là que la situation au sein de la taverne dégénéra, le genre de situation qui n’avait rien d’inhabituelle, mettant en cause avec nos quatres nains chanteurs qui malheureusement dans leur démarche hésitante et chaotique firent un croc jambe à un guerrier demi-orque qui s’affala sur le sol, sa pinte de bière allant s’écraser contre la face d’une guerrier qui faillit écraser un halfelin en reculer, le même halfelin qui se retrouva coincé entre les jambes d’un demi-elfe qui tenta d’éviter un tabouret volant. Oui, le tout s’enchaina si rapidement que la taverne se retrouva sens dessus-dessous. Plus d’une dizaine de personne en vinrent aux mains mais les deux jeunes femmes furent les premières à remarquer les deux individus habillés comme des gens du peuple et qui se levèrent d’une table à quelques mètres d’elles, les mains occupées par une arbalète de poings qu’ils braquaient en leur direction…

Un troisième homme larron se leva en même temps que ses compagnons, avec cette fois une épée dans sa main gantée. Il ne se trouvait qu’à quelques mètres de l’uthgardt mais c’était sdans compter l’intuition du barbare qui prit conscience de la menace.


Initiatives Round 1
Tasia: 17(dé) + 3= 20
Egill: 15 (dé) +3= 18
Moenna: 13 (dé) +1= 14
Avaleurs d’ombres : 9 (dé)+3 : 12



écrit par: Ina Mercredi 19 Novembre 2008 à 12h47
Ina se sentait mal. Elle n’avais que peu dormi et l’accueil que Tasia lui donna n’était pas pour arranger cela. Elle espérait qu’entre membre de la même confrérie ils pourraient se passer de nouer des liens, puisqu’ils devraient déjà exister.

Elle n’avait rien de particulier contre les elfes, mais parfois leur attitude la mettait hors d’elle. En l’occurrence, ils avaient peut être eu la bonne réaction face a une menace bien réelle, mais l’humaine n’allait pas l’admettre aussi facilement.

Où était passé le temps d’insouciance, qui n’est pourtant pas si lointain, ou elle n’avais qu’a se soucier de comment faire le mur de son école de riche pour se balader en foret durant la nuit ?

Dans tout cela c’était surtout le regard de Moenna qui l’avait blessé. Certes elle avait dit des choses réductrices qui englobaient tous les membres du beau peuple, mais elle avait le sentiment d’être un mouton noir au sein de cette confrérie qui si elle n’est pas composée uniquement d’elfes, n’en est pas si loin que cela. Elle en avait rencontre des elfes, et la plus part étaient tout simplement des personnes bien qui ne se sentent pas supérieur face aux humains. Ce petit gnome lui avait pourtant bien dit. Ton peuple est jeune et insouciant. Destructeur et hargneux. Conquérant et sans pitié pour la nature. Elle ne se considérait pas de cette race la. Mais les autres la voyaient ainsi. Humaine. Comment les faire penser autrement, ou plutôt comment leur montrer que tous les humains ne sont pas de cette trempe. Surement pas comme elle venait de le faire. Mais à choisir elle aurai préféré trois arbalétriers a 50 mètres plutôt qu’un tigre sanguinaire a 500 mètres.

Le problème de son intégration restait complet. Elle espérait qu’en prenant la direction d’une des branches, elle serait un peu mieux acceptée, surtout parmi les membres de la confrérie. Mais finalement qui lui disait qu’elle ne faisait que rajouter l’ambition a la longue liste de défauts de son peuple ? Et le fait que cette Tasia lui parle ainsi renforçait cette idée. Et bien soit. Si elle devait faire ses preuves à chaque nouvelle rencontre, elle le ferait. Mais que les dieux ne compte pas sur elle pour se laisser marcher sur les pieds.


*il ne te reste plus qu’a apprendre l’espuar, quoi que certains se sentiraient probablement offensé de voir un simple humain parler leur si belle langue.
Tien, la porte est fermée de l’intérieur ? Drôle d’idée…ils sont peut être déjà rerentrés.*

Mais le judas offrait une tout autre version des faits.

Les deux membres de la confrérie étaient déjà au sol et si l’arbalétriers ne riait pas, il devait au moins avoir un sourire jusqu’aux oreilles sous sa capuche.

Si Ina n’avait pas remarqué le loquet fermé, elle aurait défoncé la porte quitte a s’en démettre l’épaule. Cependant le loquet ne resta pas bien longtemps fermé, et la porte non plus.

Maintenant elle se trouvait devant un sérieux problème. Soigner les siens, ou éliminer la menace en premier. Ranil bougeait. Il était encore conscient. Mais la flèche dans son cou n’augurait rien de bon. Ademara par contre ne bougeait plus.

Le choix fut cependant vite fait, bien que peu raisonnable.


*Tu tombe a pic la noiraude, j’avais besoin de me défouler sur quelqu’un. Et vu la situation présente, toi blessé, mes deux compagnons bien amochés, et moi en pleine forme, je vais te saigner et te faire rotire comme un cochon de lait.*


Dégainant une de ses dagues coup de poing dans sa course vers l’homme sombre elle comptait bien lui exposer les entrailles au soleil.


Ina charge l'avaleur d'ombre et attaque avec une seul catare

écrit par: Ademara Mercredi 19 Novembre 2008 à 12h48
La prêtresse était en communion avec sa déesse. Une main sur le cou de Ranil, la seconde sur sa cuisse, là où les deux carreaux d'arbalète de l'avaleur de l'ombre l'avait touché.
Elle était désormais dans son cocon, Toril ne comptait plus et semblait très loin. La menace ne semblait plus l'ête et Ademara était désormais qu'avec sa déesse et le mourrant.

Priant à demi voix la fille du ciel et de la nuit, celle ci accorda sa bénédiction à sa servante Ademara. Une lumière de soin bleutée apparut en halo autour des mains de la guérisseuse. La douce lumière appaisat les blessues du rodeur inconsciant. Pourtant, celà ne fut pas suffisant car dans sa précipitation, Ademara avait oublié de retirer les carreaux des blessures de Ranil.

Ce moment d'extase prit fin aussi vite qu'il avait commencé et la lumière s'enfut. La poitrine du demi elfe se souleva et les couleurs lui revient.
Ademara, épuisée, soupira de soulagement. Tant que l'espoir régnait la vie continuerait à se developper.

Soudain un déclic de mauvais augure retentit aux oreilles de l'elfe de la lune. Le souffle coupé, elle eu un regard surpris quant un carreau d'arbalète dépassa de sa poitrine.
Avec un rale d'agonie, Ademara tomba au sol. Criant et pleurant à moitié, la prêtresse souffrait. Elle sentait son sang couler le long de son ventre et de sa jambe.
Dans son râle, elle maudit l'assassin. L'elfe de la lune se sentait abandonnée, elle n'avait plus la force et elle ne pouvait rien faire.

Son regard se porta sur le rodeur inconsciant mais vivant. Pourtant son esprit était tout aussi torturé que sa chaire, savoir que ces eforts serait vain, que d'un simple carreau d'arbalète pouvait mettre fin à la vie. Tout cela la torturait.
Au moment où elle pris la main de Ranil. Un second carreau fauchat la prêtresse.
Son esprit fut engloutit dans le vide. Ademara s'évanouit.

écrit par: Tasia Mercredi 19 Novembre 2008 à 21h02
La semi-elfe n'eut pas le temps de réfléchir, et encore moins de réagir, aux dires de celles qui s'était assise à ses côté. La confusion qui, en quelques instants, envahit la salle, requit toute son attention. Une bagarre générale, dans l'ivresse ambiante, n'avait rien d'exceptionnel. Toutefois, le comportement de deux, puis de trois individus l'alerta.

Nullement en proie à la confusion ambiante, ils la ciblaient froidement, elle, ainsi que la personne qui se trouvait à ses côtés, tandis que le troisième larron menaçait Egill d'une épée. Tasia savait le barbare suffisamment rompu aux combats pour appréhender le danger mais, en fonction du précepte que « deux précautions valent mieux qu'une », elle abandonna sa réserve habituelle pour hurler.


- Egill, derrière toi!

La vie en forêt lui n'était pas qu'une vallée de roses et lui avait appris à réagir vite face aux dangers qui se présentaient. Tout en parlant, elle s'accroupit derrière la table et se concentra afin de de se protéger. Cela fait, elle s'adressa à sa compagne.



Dans la situation présente, la politesse et ses détours n'entraient pas en ligne de compte et elle l'avait tutoyée tout naturellement.

Tasia lance le sort « armure de mage » sur elle-même.

écrit par: Linwëline Jeudi 20 Novembre 2008 à 04h07
Narration: Moenna

, promit l’elfe argenté en voyant les événements se succéder tandis qu’elle se levait déjà , la main posée sur sa masse.

L’espace d’une seconde, elle regretta d’avoir laissé son grand arc et son carquois fixés à sa selle. Une erreur impardonnable pour une prêtresse de Solonor car il était rare que le clergé de l’œil Perçant combatte ses ennemis au corps à corps préférant de loin la traque à distance. …..

¤ Choisissez vos cibles avec soin, car un geste inconsidéré a parfois des conséquences à plus long terme. ¤

Moenna se redressa, le regard rivé sur la menace qui leur faisait face, faisant abstraction de tout ce qui l’entourait à l’exception des novices et des hommes qui allaient devenir ses proies. A ses côtés, elle sentit les effluves des forces qui se mettaient en branle, l’ensorceleuse veillait en premier lieu à sa protection, c’était la meilleure chose à faire. La demi-elfe était cachée à la vue d’Egill, contrairement à Moenna.
L’elfe commença à réciter une prière où chaque syllabe se détachait avec netteté et force. Dans quelques instants, elle et ses deux compagnons allaient sentir un regain de courage s’emparer d’eux, le combat allait pouvoir commencer…


Moenna lance Bénédiction

écrit par: Egill Sölfarssön Vendredi 21 Novembre 2008 à 12h35
La tournure que prenait la situation à l'intérieur de l'établissement frustrait le fils de Sölfar au plus haut point. Non pas que la présence d'ennemis l'inquiétait, bien au contraire, mais les citadins qui se mêlaient à cette sorte de bagarre commune le dérangeaient. La civilisation rendait-elle donc les êtres si mous, si stupides, qu'ils ne savaient faire la différence entre un simple amusement musclé et un vrai combat?

- Ceux qui tiennent à leur sang, ils doivent partir! hurla l'illuskien sans autre explication, se plaçant rapidement face à son adversaire. Dans son esprit les choses étaient claires: des armes avaient été sorties, du sang coulerait! Le rapport cause/conséquence était des plus simples. Il leva son bouclier juste sous son visage et étendit son bras droit derrière lui, la tête de son marteau reposant sur le plancher de l'auberge.

Egill regarda l'espace d'une seconde ou deux son adversaire dans les yeux, le fixant comme il avait coutume de fixer désagréablement tout individu qu'il tentait de jauger.

¤ Faible... lâche... ¤ pensait-il alors que sa respiration s'accélérait encore, que ses muscles se contractaient toujours plus et qu'en lui affluait une furie guerrière qu'il ne tenta aucunement de contrôler. Cette rage était celle de l'ours de la Haute-Forêt. L'animal pouvait dans une telle condition déraciner un arbre, et c'est cette force que l'uthgardt avait appris à utiliser durant son initiation dans la solitude des bois.

Un cri bestial, impossible à retranscrire, s'échappa de la gorge d'Egill alors qu'il levait subitement son écu encore plus haut, le rabaissant ensuite soudainement. Profitant ainsi de ce mouvement d'élan, le barbare écrasa par un puissant mouvement de l'épaule et du bras son arme sur l'homme à l'épée.



Egill entre en rage de berserker et attaque l'individu à l'épée.

écrit par: Ranil Dimanche 23 Novembre 2008 à 16h08
Ranil entendait l'appel de plus en plus clairement, l'appel de ses parents mais aussi de ses connaissances perdues lors de la plus triste journée de sa vie.
Il était totalement détaché du monde, son esprit semblait vouloir quitter son corps au plus vite afin d'oublier cette douleur intense, infernale, la mort lui tendait les bras pour l'accueillir, le froid terrible ne repoussait pas l'esprit de l'elfe de la lune, au contraire, il semblait apaiser ses peines.

Mais lorsqu'Ademara pria les dieux pour sauver son compagnon, ces derniers l'écoutèrent et leurs accords apparut sous une forme d'énergie réparatrice qui auréola le lunargentin, sa vie ne tenait qu'à un fil mais ce sort lui fit reprendre conscience. L'altération de sa vision s'arreta, la douleur était toujours vive mais supportable surtout dans cette situation désespérée.
Ranil sentit la présence de la prêtresse près de lui, mais lorsque son regard se posa sur le visage d'Ademara, le rôdeur y vit une terrible expression de douleur avant qu'elle ne tombe à terre inconsciente, deux carreaux d'arbalète dépassant de sa poitrine.

La rage embrasa l'esprit du rôdeur qui saisit immédiatement sa rapière profitant que son adversaire recharge certainement son arme, aucun mot n'était assez fort pour exprimer la colère qui luisait au fond des yeux de Ranil.


Ranil attaque l'avaleur d'ombre avec sa rapière de maitre.

écrit par: Elwin Dimanche 23 Novembre 2008 à 16h54
Le demi elfe esquissa une expression de satisfaction en voyant son ennemi abattu sous son attaque mais il restait tout de même quelque peu honteux d’avoir du en arriver là. Elwin avait succombé à ses instincts mais l’aspect moral le rattrapait souvent. Sa survie avait pris le dessus sur la vie d’un être vivant. La cause était à ce moment indécise.

¤ C’est le premier homme que j’ai tué…Sylvanus pardonnez moi, l’issue était inévitable. ¤

Avant qu’il n’ait pu se retourner il sentit une lame froide écorcher son dos. Au contact du métal face à sa chair il cracha un cri de douleur. Ses yeux fermés, il serrait les dents et tînt encore plus fort son arc. Une sensation des plus désagréable l’emparait lorsqu’il pu sentir son sang couler à l’intérieur de ses vêtements.

¤ Argh, je n’ai pas était assez vigilent, il m’a pris en traître ! ¤

Face à cet acte soulignant toute la lâcheté de ses adversaires le demi elfe exprima un regard témoignant d’une fureur sans pareille. Il se retourna rapidement jusqu’à voir la situation. Robyn au sol, mourante. Asulf, immobilisé, sans défense. Il était le dernier à pouvoir faire face à l’ennemi. Et s’il aurait souhaité d’abord prodiguer des soins à Robyn ou encore libérer Asulf, il ne pouvait pas se permettre une seconde erreur.

¤ Excusez moi mes compagnons mais vous allez devoir tenir tête seuls une fois de plus… Robyn accroche toi à la vie. Asulf je suis désolé mais tu vas devoir attendre encore un peu…¤

Sur ce le rôdeur encocha une nouvelle flèche et était bien motivé pour faire payer l’épéiste. Il échappa un grognement de douleur lorsqu'il senti la plaie dans son dos s'écarter face au mouvement.
Il libéra la corde de ses doigts et le projectile parti, sifflant dans l’air par sa vitesse.


-Meurs pour les blessures que tu nous as infligé, souillure de ce monde.

Dès qu’il eût adressé ses paroles à son ennemi Elwin se mit à couvert de nouveau contre le mur. Et observa toutes les personnes présentes. L’état de Robyn le désespéra et le sort d’Asulf l’inquiéta.

¤ Désolé…Je ne peux rien faire. ¤

Elwin se retourne, tire une flèche normale cette fois sur l'épéiste et va se mettre à couvert le plus près et le mieux possible (pas de placement)

écrit par: Asulf Mardi 25 Novembre 2008 à 10h15

La hache du Reghed mordit la chair de l’avaleur d’ombre et son porteur délecta cet instant lorsqu’il vit filer dans les airs ces perles de sang qui virent moucheter son visage terrifiant. Une lueur étrange voilait son regard tandis qu’il grognait comme un loup enragé. Cette odeur âcre et caractéristique du liquide de vie, la furie d’une mêlée, ceci contribuer à l’exalter au combat. Le barbare aimait ça, il faisait ce pourquoi il était né mais toujours dans la voie la plus louable possible…C’était sa conception de l’honneur, vertu si chère à son peuple.

Mais les nornes lui avaient tissé un sombre destin en ce jour. Voir Robyn tomber inerte et vide fut pour lui une redoutable épreuve mais quelle fut sa surprise quand il découvrit que l’insignifiante boule délestée par son ennemi eut raison de sa force. Il tenta vainement de balayer d’un revers du bras gauche la substance visqueuse qui durcissait au contact de l’air et qui maîtrisa une à une chaque partie de son corps. Jamais il n’avait combattu de si sournois adversaires. Ces mauviettes de Dix cités étaient certes des fils de chiennes et des canailles mais ils combattaient en justes.
Obstiné, il ne voulait se résigner à laisser sa peau si facilement malgré sa posture plus que perilleuse.


*Sylvanus… peut être as-tu décidé que mon cycle était achevé, en concertation avec mes ancêtres mais sache que je peux encore te servir, laisse moi devenir un gardien des espaces sauvages du nord…*

A peine eut il terminé son plaidoyer, qu’un trait d’arbalète vint le frapper au côté, éventrant et mutilant de ce fait son flanc. Asulf ne cilla pas, sa rage et sa pensée lui permettaient d’occulter la douleur. Avant qu’il ne soit totalement immobilisé il poussa un long cri avec hargne.

- JE SUIS ASULF LONGS CROCS FILS DE BJORNnn !!!

Il voulait que ces assaillants connaissent son nom, convaincu qu’ils se retrouveraient tous dans l’au-delà au cas où les braves héros de l’ancien temps n’accueilleraient pas son âme au sein du Valhalla.
Le barbare vivait un véritable syncrétisme, subtil mélange d’une foi tournée vers le dieu de la Nature et les anciennes traditions Regheds.

Du coin de l’œil, il vit son compagnon se mettre à couvert, il su alors que sa survie et celle de Robyn étaient dorénavant intimement liées à celle du rôdeur.


* Puisses tu vivre assez longtemps l’archer !*

écrit par: Isórion Mercredi 26 Novembre 2008 à 11h38
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Moenna, Egill, Tasia

PARCHEMIN
Round 2

Tasia lance armure de mage
Moenna lance bénédiction

Egill entre en rage attaque avaleur d’ombre au corps à corps
Jet d’attaque Egill au corps à corps : 20 (dé) + 5 +2 (rage)+1 (bénédiction)= 27 vs 19= Réussite (automatique)
Confirmation de critique : 17 (dé) +5= 22
Critique confirmé

Dégat =16 x 3= 48
PV avaleur d’ombre= 14-48= -34PV
Avaleur d’ombre mort.


Avaleur d’ombre 1 attaque Tasia à l’arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 14(dé) + 4 – 4 (dissimulée par table)= 18 vs 22 :Echec
Avaleur d’ombre 2 attaque Moenna à l’arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 4(dé) + 4= 8 vs 22 :Echec


user posted imagelors que les clients s’en donnaient à cœur joie, Moenna et Tasia utilisèrent leur magie respective pour se protéger et insuffler du courage aux trois combattants. Mais alors que les deux jeunes femmes se préparaient aussi à affronter l’ennemi, ils entendirent un puissant hurlement, presque bestial provenant de leur gauche. Elles n’eurent pas besoin se tourner la tête. La voix d’Egill était reconnaissable entre tous et sans nul doute que le barbare allait donner toute la mesure de son talent dans les prochaines secondes.

Cela ne manqua pas. Devant une menace bien visible, il n’en fallait pas plus pour que le puissant guerrier Uthgardt parte au combat dans une attaque alliant puissance et robustesse pour se montrer au final dès plus dévastatrice. L’humain se porta au contact, à une vitesse sidérante, surprenant même son adversaire.. Enragé, l'illuskien frappa de toutes ses forces. En une fraction de seconde le haut de la tête de l’assassin céda répandant autour de lui des morceaux d’os et liquides en tout genre. Il bascula en arrière, un de ses yeux, qui pendait lamentablement, continuait à fixer le barbare avec incompréhension….


Initiatives Round 2
Egill: 20 (dé) +3= 23
Tasia: 18(dé) + 3= 21
Avaleurs d’ombres : 14 (dé)+3 : 17
Moenna: 11 (dé) +2= 13


MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Suite et fin round 3

Elwin attaque à l’arc Epéiste.
Jet d’attaque à distance Elwin :3 (dé)+2= 5 vs 16 = Echec

Asulf tente de se dégager
Jet de force Asulf DD17 : 8 (dé)+ 3 (Force) +4 (Bonus rage)= 15


user posted imagelwin faisait preuve d’une combativité extraordinaire tout comme Asulf mais Beshaba semblait les regarder d’un œil malicieux et un sourire aux lèvres. Le trait rasa la tête de l’assassin, rejetant sa capuche en arrière au passage et allant se figer d el’autre côté de la ruelle. L’avaleur d’ombre était masqué mais on pouvait deviner aisément les pointes caractéristiques d’oreille toute elfique, dissimulée sous la bande de tissu noire. Non loin de là, Asulf bandait désespérément ses muscles pour se libérer de la terrible emprise de la substance qui l’engluait.

Initiatives Round 4
Avaleur d’ombre (Epéiste): 15 (dé)+3 : 18
Elwin= 15 (dé)+3= 16
Asulf : 13 (dé)+3 : 16
Avaleur d’ombre (arbalétrier): 8 (dé)+3 : 11


PARCHEMIN
Début du Round 4

Avaleur d’ombre 2 attaque au corps à corps Elwin
Jet d’attaque au corps à corps Epéiste : 15 (dé)+2= 17 vs 16 :
Dégâts Elwin : 7
PV Elwin = 13-7= 6


user posted imagegir vite et bien, l’avaleur d’ombre ne laissa pas le temps à Elwin de prendre le moindre répit. Il l’attaqua avec force, conscient qu’il donnait là peut-être sa dernière attaque. Il fallait en profiter, car son adversaire n’avait pas encore dégainé un lame, il avait là une opportunité à saisir…

MJ
Narration: Ademara, Ranil et Ina

PARCHEMIN
Suite et fin du round 4

Ina surgit au cours du combat et prend l’initiative

Ina charge et attaque au corps à corps Avaleur d’ombre
Jet d’attaque au corps à corps Ina: 20 (dé)+3+2 (charge)= 25vs 16 :Réussite (automatique)
Confirmation de critique : 15 (dé) +3= 18
Critique confirmé

Dégâts Avaleur : 4x3=12
PV Avaleur = 8-12= -4
Avaleur d’ombre est mourant


1 avaleur d’ombre surgit derrière Ina et prend l’initiative

Avaleur d’ombre attaque à distance sur Ina
Jet d’attaque à distance : 16 (dé)+4= 20 vs 15 (17-2 )
Dégâts Ina : 8
PV Ina = 25-8= 17 PV

Ranil se relève[/size]


user posted image’est une véritable furie qui surgit dans l’arrière cour pour allez secourir les deux novices. Leth suivait la charge d’Ina avec une attention particulière et quand cette dernière percuta de plein fouet l’assassin qui fut catapulté en arrière après que la druidesse d’un revers de la main vers le haut, tranchant avec netteté la gorge de l’ennemi qui mourut dans un gargouillis. Ina n’eut pas le temps de s’en réjouir. Au moment ou le faucon lançait un cri strident pour avertir la jeune femme, un carreau d’arbalète s’enfonçait dans son dos. Derrière elle, un autre assassin venait de faire son apparition à quelques mètres d’elle et était en train de lâcher son arme de jet pour se saisir d’une épée courte.

Ranil, quant à lui, venait de se relever, sa rapière à la main….


Initiatives Round 5
Ranil= 16 (dé)+4= 20
Ina : 14 (dé) +1= 15
Avaleur d’ombre : 9 (dé)+3 : 12

écrit par: Tasia Mercredi 26 Novembre 2008 à 21h09
Peu après avoir lancé son sort de protection, elle avait entendu l'incantation de l'elfe lunaire qui la galvanisa. Un surcroît de courage et de combativité s'étaient introduits en elle.

Il en fallait beaucoup pour impressionner Tasia, mais la performance d'Egill la sidéra. Une grande rapidité, associée un souplesse surprenante et à une force considérable faisaient apparemment de l'Illuskien un guerrier hors pair. De son fait, un de leur agresseurs était allé rejoindre un autre monde et, vu son état, ne semblait pas près de revenir.

Une première fois, la table avait arrêté le carreau de son agresseur. Entendant profiter au maximum de ce bouclier de fortune, la semi-elfe la renversa vers l'avant. La tête sur les genoux, complètement recroquevillée, le plateau de bois dur lui servirait de protection, tant que son ennemi se tenait à bonne distance.

Restait à présent à attaquer. Utiliser sa fronde l'obligerait à se lever et à se découvrir face à son adversaire. En outre, elle ne se faisait aucune illusion quant à la puissance, très mitigée, de son arme rudimentaire face à la vélocité et à la précision d'une arbalète.

Sans perdre de vue le déroulement immédiat du combat, l'Innatoh se força à s'abstraire de ce qui l'entourait. Dans son esprit, un monstre prit forme, peu à peu. Elle s'efforça de le nourrir, de le faire grandir, de lui conférer un maximum de force et de fureur. Parvenue aux limites de ses possibilités, elle lui désigna sa proie, le rôdeur qui lui faisait face, avant de le lâcher.


Tasia lance convocation de monstre I sur Avaleur d'ombre 1: singe.

écrit par: Egill Sölfarssön Jeudi 27 Novembre 2008 à 14h10
- RAH! crier Egill alors que son marteau déchirait les chairs de son adversaire. Ce dernier n'avait guère eu le temps d'utiliser sa lame tant la rage du barbare était puissante, au même titre que son bras. L'odeur soudaine du sang et le spectacle du corps brisé ne suffit qu'à renforcer encore cette furie meurtrière.
¤ Jamais ton âme elle trouvera le chemin de tes aïeux! Parce que t'as été lâche dans la vie, tu le seras jusque dedans ta mort! Tel était l'ultime message silencieux qu'adressa le vainqueur au vaincu.

La respiration toujours aussi profonde que rapide, Egill se tourna vers la droite, tournant tout d'abord son large buste afin de chercher du regard d'autres ennemis. Il se retourna ensuite complètement, apercevant alors les inconnus armés qui menaçaient les deux elfes. Il fallait pour aller jusqu'à eux contourner le cercle de pierre qui occupait une importante partie du rez-de-chaussée de l'auberge.
Ce qu'il n'hésita pas à faire...

Son bouclier devant lui, l'uthgardt fit le tour de l'obstacle, sans se mêler aucunement des clients qui restaient. Comme s'il avait été conditionné pour agir de la sorte, il ne cherchait qu'à défaire les cibles armés. Ses considérations s'arrêtaient cependant là. En effet, pris de son envie meurtrière, il ne se battait plus pour sa vie, pour celles des Gardiennes ou pour la Confrérie, mais uniquement pour tuer; lui-même n'en avait toutefois aucunement conscience. Il était sous l'emprise d'un état second qui limitait son esprit à une unique fonction: vaincre! Son arme faisant alors partie de son être.

Cet organe de métal allait d'ailleurs rencontrer un nouveau corps de chair et de sang.



Egill contourne le centre de l'auberge par le bas et attaque l'avaleur d'ombre le plus proche.

écrit par: Elwin Samedi 29 Novembre 2008 à 23h06
Le demi elfe maudît son incompétence lorsque le trait de son tir se perdît au-delà de la tête de l’épéiste. Plus le temps passait, plus la vie de Robyn s’échappait, et Asulf restait toujours sans défense. Et si le rôdeur aurait su dans quelle situation étaient ses autres compagnons d’aventure, il serait certainement incapable de poursuivre le combat avec autant de préoccupations. Mais, heureusement pour lui, il ignorait cela et seul sa survie et celle des deux membres du Manoir importaient pour le moment.

Après que l’assaillant fût découvert Elwin eût un mouvement de recul. Ce fût à la fois un sentiment d’effroi et de surprise qui définissait les traits de son visage à la vue des oreilles pointues de l’homme en noir. Il n’y avait aucun doute, c’était un elfe.

¤ Un Tel-Quess ? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? C’est impossible ! Pas trois elfes se rabaissant à la délinquance ! ¤

L’opinion du sang mêlé sur le Beau Peuple était typiquement la marque d’un apprentissage elfique. Il regardait ce peuple sage avec admiration, les considéraient comme beaux, immortels, parfaits… Jusqu’à ce qu’il fût confronté à la réalité. Et encore une fois le passé refaisait surface.

Cette vision le blessa, aussi bien en termes propres que figurés car le rôdeur sentait à nouveau la lame de l’ombre l’écorcher. Mais Elwin en avait marre de revoir surgir des visions du passé, presque lassé, il voulait les arrêter. Il fit quelques pas en arrière et saisît de nouveau une flèche pour tirer sur l’elfe assaillant.

La voix du rôdeur se voulait ferme, grave.

Elwin recule de 1.50 mètres (pas de placement), tire avec une flèche simple sur l'épéiste.

écrit par: Ranil Lundi 01 Décembre 2008 à 19h03
Ranil avait senti la colère l'envahir, sa camarade inconsciente près de lui, l'unique pensée qu'il avait en tête était de perforer cet être avec sa rapière qu'il venait de saisir.
Mais quelqu'un fut plus rapide que lui, Ina apparut tel un ange vengeur et frappa mortellement l'arbalètrier.
Toujours sur les nerfs mais pensant que toute menace avait disparu, Ranil tourna son regard un bref instant vers Ademara, il allait appeler la druidesse pour qu'elle use de ses pouvoirs de guérison quand un sifflement succéda au cri de Leth et deja un carreau venait de se planter dans le corps de l'humaine.


Ina !

Cria le rôdeur sans s'en rendre compte, il serra la poignée de sa rapière hésitant un instant entre charger ce nouvel adversaire ou bien secourir la prêtresse. Ayant voyagé avec Ina, Ranil savait qu'elle ne manquait pas de ressource et vu son état, il ne serait probablement pas d'une grande utilité dans un combat rapproché. Malgré le soin qu'il avait reçu, il savait qu'à la première blessure, il serait à nouveau à terre.
La raison l'emporta, Ranil s'accroupit sur le corps de la jeune elfe de la lune inconsciente.


Je m'occupe d'Ademara, déchaine ta fureur sur ce fourbe !

Lachant sa rapière, Ranil posa ses mains sur les plaies de la pretresse pour tenter de ralentir l'hémoragie, priant la Seldarine et la Dame des forêts.

Ranil tente de stabiliser Ademara.

écrit par: Asulf Mardi 02 Décembre 2008 à 20h20
Les dieux s’acharnaient ils sur les trois compagnons d’infortune ? Quoi qu’il en soit, l’absence de succès qui aurait pu couronner leurs actes n’altéra pas la persévérance du barbare. Le feu ardent qui l’animait encore, même sous le joug de ses ennemis, poussait Asulf à redoubler d’effort.

* Par mes aïeuls et Barbegivre ... cette merde gluante me rend fouuuu. !!! Fils de ribaudes orcs, tuez moi vite ou vous le regretterez ! *


Des années de lutte et de pugilat, si fréquents lors de chaque rassemblement nordique, avaient contribué à élargir les épaules du jeune homme, lui conférant une force non négligeable. A nouveau, ses muscles se crispèrent violemment faisant appel à toute l’énergie disponible. Comme si l’esprit accompagnait cet élan vigoureux pour briser la traîtresse étreinte, sa concentration avait atteint son paroxysme. Sa respiration se fit plus profonde, son rythme cardiaque s’amenuisa.

L’honneur d’Asulf était en jeu. La belle Robyn gisant à ses pieds, celle la même qu’il devait protéger à tout prix, marchait en ce moment vers la mort. S’il n’était pas encore tout à fait conscient de la gravité de la situation, la sortie de sa folie guerrière promettait son lot d’opprobre Du moins si les dieux capricieux lui accordaient cette hypothétique opportunité.



Asulf utilise sa force pour se libérer

écrit par: Isórion Mercredi 03 Décembre 2008 à 08h20
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Tasia et Egill

PARCHEMIN
Round 3

Egill est en rage depuis 2 round
Egill attaque avaleur 1 d’ombre au corps à corps
Jet d’attaque Egill au corps à corps : 8 (dé) + 5 +2 (rage)+1 (bénédiction)= 16 vs 19= Echec

Tasia lance convocation de monstre
Un babouin apparaît près de l’avaleur 2
Attaque en premier au prochain round


Avaleur d’ombre attaque à distance sur Egill
Jet d’attaque à distance : 19 (dé)+4= 23 vs 19 (21-2 rage) : Réussite
Dégâts Egill : 8
PV Egill = 15-8= 7 PV

Avaleur d’ombre attaque à distance sur Egill
Jet d’attaque à distance : 10 (dé)+4= 14 vs 21 : Echec

Moenna charge et attaque au corps à corps Avaleur d’ombre 1
Jet d’attaque au corps à corps Moenna: 17 (dé)+3+2 (charge) +1 (bénédiction)= 23vs 16
Dégâts Avaleur : 7
PV Avaleur = 14-7= 7


user posted imageertains membres du Peuple Vigoureux affirment qu’il n’ya rien de plus joyeux qu’une belle bagarre de taverne, bien fournie, le tout arrosé d’une dizaine de tonnelet de bière pour faire bonne mesure et deux trois têtes d’elfes et de demi-orque à castagner. Cela dépendait bien évidemment du point du vue de chacun. Sur l’injonction de son maître, Amios, l’un des palefreniers de l’établissement, tout juste âgé d’une douzaine d’année, rampa littéralement sur le sol pour pouvoir sortir de cet endroit avec pour mission, appeler la garde. Il se mit à courir.

Cependant dans l’auberge, les trois compagnons se moquaient éperdument de ces bagarres qui ne les concernaient pas, ils étaient plus qu’occupés à défendre leur vie. Egill avait délaissé le cadavre de son premier ennemi pour se rapprocher des autres assassins. Le barbare était en chasse et il comptait de toute évidence faire des merveilles à son tableau de chasse. Arrivé à la hauteur d’un des arbalétriers, il frappa mais l’assassin cette fois esquiva d’un mouvement d’épaule pour se retrouver face à ce nouvel ennemi. Il ne se laissa guère impressionné par la taille et la masse compact de l’illuskien et tira un carreau qui le frappa à la cuisse.

L’autre assassin tenta de l’imiter, ce fut peine perdu, le carreau siffla aux oreilles du barbare sans l’atteindre.

Pour Moenna, l’heure était aussi à l’action, tandis que la belle Tasia terminait son incantation la prêtresse chargea l’adversaire d’Egill et mit toute sa force dans son geste. Le métal écrasa l’épaule de l’avaleur d’ombre qui sous le choc, lâcha son arbalète. L’elfe lunaire esquissa un sourire, le combat venait de débuter et il venait indiscutablement de tourner en leur faveur.

Pour parfaire le tout, un babouin apparut près de l’autre adversaire dans un nuage de couleur du plus bel effet. Si le nom de l’animal demeurait inconnu aux yeux des combattants, ce primate, originaire des terres du sud, n’était pas particulièrement beau. Son museau nu, très allongé, semblable à celui du chien n’était pas dès plus agréable à regarder, le poil raide, châtain clair, par endroit blanc, l’animal possédait des espace de peau nue sur la face, sur la poitrine et le postérieur, où s’exhibaient un couleur violacée. Mais l’aspect physique était une chose, le caractère de la bête en était une autre. Réputés pour être des adversaires redoutables, la prudence dictait d’éviter de s’en approcher ou de les mettre en colère. Ce n’était pas le cas à cet instant précis car l’animal qui venait d’apparaître près de l’avaleur était tout simplement furieux. le poil hérissé, la gueule ouverte montrant une impressionnante rangée de canines de plusieurs centimètres de long, des griffes fresques étincelantes et particulièrement bien affutées, le mâle, (Oui oui c’est un mâle), darda sur l’homme un regard assassin qui se passait du moindre commentaire. Il y avait là une seule certitude, les prochaines secondes allaient être éprouvantes pour lui….


Initiatives Round 4
Egill: 18 (dé) +3= 21
Tasia: 14(dé) + 3= 17
Avaleurs d’ombres : 12 (dé)+3 : 15
Moenna: 9 (dé) +1= 10


MJ
Narration: Ademara, Ranil et Ina

PARCHEMIN
Round 5

Ademara: Stabilisation (10%) : 69= Echec
Dégâts : 1
PV Ademara= -6
Ademara est mourante



Ranil tente de stabiliser Ademarra
Test de Premier Secours Ranil DD15: 13 (dé) + 2 (comp): 15: Réussite
Ademara est stabilisée

Ina charge et attaque au corps à corps Avaleur d’ombre
Jet d’attaque au corps à corps Ina: 16 (dé)+3+2 (charge)= 21vs 16 Réussite:
Dégâts Avaleur : 4
PV Avaleur = 14-4= 10

Avaleur d’ombre 2 lance sacoche immobilisante sur Ina et fait un pas de placement
Jet de Réflexe Ina DD15 : 10(dé) + 1= 11 : Echec:


user posted imageendant que Ranil faisait preuve d’une célérité rare pour un elfe qui venait lui-même d’échapper de peu à une mort certaine, il employa toutes ses connaissances pour endiguer le sang qui s’échappaient des blessures de l’elfe argenté. Ina quant à elle se précipita sur ce nouvel ennemi qui l’avait prit en traitre, le coup fut puissant mais pas assez pour semer le doute dans l’esprit de l’assassin qui serra les dents. il tendit brusquement sa main libre devant lui, une méthode que les avaleurs d’ombres affectionnaient de toute évidence,. et une grosse boule brune se décrocha de son gant pour finir sa course sur la poitrine de la druide. Elle explosa au contact recouvrant son corps d’une glue épaisse et blanche qui durcissait aussi vite que la druidesse respirait, c'est à dire vite. Pour la première fois dans son esprit, le doute naquit, pendant que dans les airs, le faucon s’impatientait….

Initiatives Round 6
Ina : 18 (dé) +1= 19
Ranil= 7 (dé)+4= 11
Avaleur d’ombre : 1 (dé)+3 : 4


MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Suite et fin du round 4

Elwin fait un pas de placement.

Elwin attaque à l’arc Epéiste.
Jet d’attaque à distance Elwin : 19 (dé)+2= 21 vs 16 = Réussite
Dégâts Epéiste : 7
PV Epéiste = 2-7: -5
Epeiste est mourant

Asulf tente de se dégager
Jet de force Asulf DD17 : 15 (dé)+ 3 (Force) +4 (Bonus rage)= 22

Asulf n’est plus entravé

Dernier Avaleur d’ombre attaque à distance sur Asulf
Jet d’attaque à distance Avaleur : 14 (dé)+4= 18 vs 15 (17-2 : Rage)
Dégâts Asulf : 8
PV Asulf = 6-8= -2
Asulf est mourant


user posted image’oublie pas Elwin, le temps d’une inspiration, tu dois être en mesure d’encocher une flèche, bander ton arc et tirer avec précision. Le temps d’une inspiration, pas plus.

Ces paroles, il les tenait de Shevae'Lyr, lors d’une des séances d’entrainement des Rôdeurs de Solonor, Gardiens et novices confondus. Mais à ce moment là, il se trouvait à Thüldae et non en plein centre d’une cité face à des adversaires bien réel qui voulaient sa mort. Mais Elwin ne se laissa pas démonter par la difficulté de la situation, il inspira et en une inspiration il parvint in-extrémis à accomplir ces trois mouvements. Incroyable ? Peut-être mais le vitesse du demi-elfe et la précisions de ses gestes lui sauvèrent certainement la vie. L’avaleur d’ombre mourut une flèche figée dans sa gorge.

Pour Asulf, le barbare déchaina toute sa puissance, la substance qui l’entravait craqua, des morceaux se répandirent dur le sol et il put enfin goûter à la liberté de bouger comme il le voulait. Hélas, Beshaba continuait à le veiller avec un soin tout particulier puisque le fier et puissant barbare n’eut pas le temps de goûter bien longtemps à cette liberté chérie qu’il s’écroula lourdement sur le sol aux pieds de celle qu’il défendait, un nouveau carreau dépassait dans son flanc. Sa dernière vision fut celle de l’adversaire d’Elwin qui s’effondrait terrassé par l’archer…

Le dernier avaleur d’ombre lâcha son arbalète et se prépara à dégainer…


Initiatives Round 5
Elwin= 13 (dé)+3= 16
Avaleur d’ombre: 11 (dé)+3 : 14

écrit par: Ina Jeudi 04 Décembre 2008 à 12h26
Ina avait un carreau dans le dos. Voici un évènement qui tendait a devenir courant dans cette ville. Mais pas au bon plaisir de l’humaine. Entendant les paroles de Ranil comme quoi il s’occupait de leur compagne, Ina ne pu que sourire en imaginant ce qu’elle allait faire subir au fourbe devant lui. Mas la douleur cuisant dans le dus lui fit perdre cette idée un instant ou elle chargea comme une diablesse l’arbalétrier qui devait maintenant s’appeler épéiste. Sou coup mordit la chaire de l’homme, mais la blessure était superficielle. L’action suivante de l’homme par contre surprit l’humaine belliqueuse.

Elle se sentait immobile, entravée par cette glue durcissant, mais il y avait une petite créature qui ne nécessitait qu’un petit sifflement pour entrer dans la danse, le temps qu’elle sorte de cette prison temporaire. Ce sifflement se fit entendre et le faucon plongea sur l’humain, visant les yeux, comme d’habitude. Ina ne pouvait pas vraiment voir le combat entre les deux, mais si elle pouvait encore contrôler ses bras quelque secondes elle lancerait bien une sphère de feu pour bruler le bas pendant que le haut se fait lacérer.
Malheureusement a peine avait elle pensé a lancer sa sphère que ses doigts étaient déjà engourdis.



Donc ben voilà, Leth attaque

écrit par: Elwin Vendredi 05 Décembre 2008 à 18h53
A l’apogée de sa concentration, Elwin ne laissa transparaître aucun signe de satisfaction sous les traits tendus de son visage. Il s’abandonna complètement au combat et à son arc et ne pensait plus à rien. A peine eût-il vu sa flèche se figer dans la gorge de l’épéiste, qu’Asulf se libéra mais, comme si le destin lui-même s’était acharné sur le groupe, il tomba lui aussi.
Le rôdeur grimaça devant ce spectacle et songea rapidement qu’il était le dernier à tenir debout. La survie du groupe reposait sur ses épaules. Un poids qui l’angoissa un instant mais il ne pouvait se permettre l’hésitation.


Alors que l’arbalétrier saisis une lame et fondait déjà sur le sang-mêlé, le demi elfe encocha directement une flèche de guerre, banda son arc et visa le plus rapidement et exactement possible l’adversaire avant de tirer. Aussi tôt fait il réitéra la même action avant de voir l’effet de son attaque.

Le protecteur de la nature qui jusqu’à présent avait mis toute sa foi dans son arc, le déposa au sol, et, tira sa lame de son fourreau. La saisissant à deux mains il attendait de pied ferme le Tel-Quessir si jamais il tenait encore debout après son attaque.

Elwin tir deux fois sur le dernier adversaire avec des flèches de guerre (Tir rapide, action simple), lâche son arc (Action libre) et dégaine son épée longue de maitre (Action de mouvement)

écrit par: Tasia Dimanche 07 Décembre 2008 à 11h44
Son sort lancé, elle se demandait à quelle monstre précisément, son incantation, si elle réussissait, allait donnerait naissance. Derrière son bouclier de fortune, elle s'était placée en biais, de façon à voir la suite du combat qu'Egill et Moenna menaient contre le deuxième avaleur d'ombre, avant de se concentrer de nouveau sur son ennemi.

Un nuage de couleur retint son attention. Elle haussa très légèrement les yeux, au-dessus du plateau de bois. Certes, depuis qu'elle était arrivée, elle avait déjà entendu parler de ces créatures qu'on nomme singe et en avait même vu quelques-unes se produire en compagnie de saltimbanques. Ils se révélaient généralement vifs, habiles, facétieux, mais peu agressifs.

Rien à voir avec la bête qu'elle avait sous les yeux. Celle-ci aurait pu surgir droit de l'enfer, elle n'en aurait peut être pas été plus impressionnante, tout en crocs tranchants et en griffes acérées. Sa peau nue par endroit arborait des couleurs agressives, parfaitement assorties à l'humeur de l'animal. Bien qu'elle ne pensa pas que ce fut nécessaire, elle lui réitéra mentalement son ordre d'attaque vis-à-vis du troisième larron.

Envisageant alors les suites possibles du combat, notamment celle qu'il se termine par un corps à corps, sa fronde s'en fut rejoindre sa ceinture et elle se munit de l'arme qui lui sembla la plus approprié, un bracelet prolongé de trois griffes d'acier d'environ dix centimètres, qu'un parrain qu'elle n'avait jamais vu lui avait eu l'heureuse idée de lui offrir à son baptême.

Prête à bondir, elle attendit la suite des événements.


Tasia range sa fronde et s'équipe du bracelet de griffes.

écrit par: Asulf Mardi 09 Décembre 2008 à 21h23
Un faible sourire de satisfaction naquit sur le visage du barbare lorsqu'il vit voler en éclats l'objet de sa frustration. Quelques fines gouttes de sueur défilèrent le long de ses bras et de son cou, témoins d'un déploiement d'énergie physique intense.
Ses larges mains purent à nouveau serrer fermement le manche de la grande hache qui ne s'était pas encore assez abreuvée de sang au goût de son porteur.
Asulf émit un grognement d'excitation mais à peine sa marche entamée qu'une sensation insolite le surprit.

Une vague de froid remonta le long de sa colonne vertébrale et gagna progressivement tout son corps, provoquant une série de frissons incontrôlables.
Tandis que sa vision l'isolait progressivement dans un épais brouillard. Son arme fétiche se fit pour la première fois bien lourde, tout comme cette cotte de mailles qui écrasait ses puissantes épaules.
La faiblesse gagnait le guerrier de la toundra à son grand désarroi. Il ne comprenait pas...

La hache toucha le sol presqu'en même temps que ses genoux et bientôt Asulf se retrouva allongé de tout son long à quelques centimètres de celle qui avait mis sa vie entre ses mains. Quelle amertume, s’il tombait en guerrier, lui le fils des Longs Crocs avait échoué. Mais avant les ténèbres, l'image du demi elfe poursuivant brillamment le combat le réconforta.

écrit par: Isórion Jeudi 11 Décembre 2008 à 10h48
user posted image Dix-Septième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
17 Eleinte 1372


Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 13°
Moment : Début de journée


MJ
Narration: Ademara, Ranil et Ina

PARCHEMIN
Round 6

Ademara est stabilisée
Rappel des PV d’Ademara: -6 PV

Leth attaque de corps à corps sur Avaleur d’Ombre: 6(dé)+5 = 11 vs 16 : Echec

Ina tente de se dégager
Jet de force Ina DD17 : 15 (dé)+ 1 (Force)= 16: Echec

Ranil attaque Avaleur d’Ombre au corps à corps
Jet d’attaque Ranil au corps à corps : 5 (dé) + 6+2( charge)= 13 vs 19= Echec

Avaleur d’Ombre attaque Ranil arbalète
Jet d’attaque avaleur d’ombre: 19(dé) + 4= 23 vs 18: Réussite
Dégat = 5
PV Ranil:1-5: - 4
Ranil est mourant


user posted imagee faucon d’Ina piqua violemment sur l’assassin mais ses serres frappèrent dans le vide quand sa cible bougea obligeant le rapace à reprendre de l’altitude pour tenter une nouvelle attaque. En vérité, l’avaleur d’ombre se moquait bien de cet oiseau, le combat venait de tourner en sa faveur et ce n’est pas la tentative maladroite de l’elfe qui courait vers lui qui allait changer quelque chose à sa victoire. Un mouvement d’épaule et la lame de l’elfe mordit le vide. Mais le carreau de l’assassin lui s’enfonça dans l’abdomen de Ranil qui s’effondra une nouvelle fois.

Sentant enfin l’odeur de la fin approcher, l’assassin lâcha son arbalète au profit d’une lame noire….


Initiatives Round 7
Avaleur d’ombre : 17 (dé)+3 : 20
Ina : 16 (dé) +1= 17
Ranil= 10 (dé)+4= 14
Leth= 5 (dé) +3 = 8


MJ
Narration: Ademara, Ranil et Ina

PARCHEMIN
Début du Round 7

Avaleur d’ombre attaque au corps à corps Ina
Jet d’attaque au corps à corps: 20 (dé)+2= 22vs 17 :Réussite (automatique)
Confirmation de critique : 17 (dé) +2= 19
Critique confirmé

Dégâts Ina : 6x3=18
PV Ina = 17-18= -1
Ina est mourante


Leth attaque de corps à corps sur Avaleur d’Ombre: 10(dé)+5 = 15 vs 16 : Echec

Fin du combat pour Ina, Ademara et Ranil


user posted imagea lame s’enfonça profondément dans le ventre de la protectrice de la nature, toujours entravée. Elle hoqueta de douleur et s’écroula sur le sol de l’arrière court pendant que son compagnon ailé attaquait de nouveau et jouait de malchance mais en apercevant Ina à terre ; le faucon cessa le combat pour reporter son attention sur l’humaine et lançant une série de cris stridents.

Il était temps pour l’assassin de quitter ces lieux mais au préalable, il se saisit du corps de con compagnon et sans jeter un regard en arrière disparut au delà du muret, laissant à terre les membres de la confrérie.


MJ
Narration: Elwin, Robyn, Asulf

PARCHEMIN
Round 7

Elwin attaque à l’arc avaleur d’ombre.
Jet d’attaque à distance Elwin : 10 (dé)+5-2 (Tir Rapide)= 13 vs 16 = Réussite
Jet d’attaque à distance Elwin : 12 (dé)+5-2 (Tir Rapide)= 15 vs 16 = Réussite

Avaleur d’Ombre charge Elwin au corps à corps.
Jet d’attaque au corps à corps: 15 (dé)+2 + 2 (charge) = 19 vs 16 = Réussite
Dégâts Elwin : 8
6-8= -2
Elwin est mourant


Fin du combat pour Asulf et Elwin


user posted image’avaleur d’ombre virevoltait, esquivant sans peine les traits de l’A’Tel’Quess avec une agilité toute elfique. Sans la moindre hésitation, il chargea sa proie, ce dernier avait mis ses nerfs à rude épreuve, il fallait en finir vite et bien. Il frappa de son épée le pauvre Elwin qui venait de dégainer lui aussi sa lame, le regard du rôdeur se voilà et il glissa le long du mur, sa main libre pressant son côté sanguinolent. Il perdit conscience.

MJ
Narration: Tasia et Egill

PARCHEMIN
Round 4

Egill est en rage depuis 3 round
Bénédiction est lancée depuis 3 round

Babouin attaque avaleur d’ombre
Jet d’attaque du babouin au corps à corps : 20(dé) +2 = 22 vs 19= Réussite automatique
Confirmation de critique : 19 (dé) +2= 21
Critique confirmé

Dégat =6x3= 18
PV avaleur d’ombre= 14-18= -4PV
Avaleur d’ombre mourant.


Egill attaque avaleur 1 d’ombre au corps à corps
Jet d’attaque Egill au corps à corps : 12 (dé) + 5 +2 (rage)+1 (bénédiction)= 20 vs 19= Réussite
PV avaleur d’ombre= 7-16= -9PV
Avaleur d’ombre mourant.


babouin disparait

Fin du combat


user posted imageour ceux qui l’ignoraient, le babouin possédait une force insoupçonnée et parvenait à faire fuir de nombreux prédateurs, mais quand il passait à l’attaque, il devenait une véritable furie comme purent le constater les compagnons. Les poils de la crinière du mâle s’étaient dressés tandis qu’il retroussait ses babine dévoilant des crocs d'une taille imposante et au demeurant très efficaces. Il avait identifié son ennemi et bondit sur l’assassin frappa et déchira la peau de l’adversaire avec une violence inouïe, faisant gicler le sang tout autour de lui. Quand l’homme tomba à terre, il n’avait plus de visage. Le babouin se dressa alors sur ses pattes arrières en poussant un cri de victoire avant de disparaître dans un nuage. Il ne restait plus qu’un adversaire, pas pour longtemps car le marteau de guerre d’Egill envoya le dernier agresseur rejoindre Kelemvor en un seul coup, lui brisant la mâchoire et les cervicales par la même occasion.

C’est là que la garde d’Everlund fit irruption dans la taverne pour remettre de l’ordre dans l’établissement…..




écrit par: Linwëline Vendredi 12 Décembre 2008 à 15h45
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372


Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 10°
Moment : Nuit


MJ
Narration: Tasia et Egill

Tous les compagnons récupèrent leurs PV

user posted image’homme qui se tenait devant Linwëline respirait la suffisance, vêtu avec soin d’un habit et des chausses de velours ainsi qu’un mantel bordée d’orfroi qui le faisaient ressembler à un if. Ses longs cheveux noirs clairsemé retenus par un lien de soie balayaient de quelques mèches rebelles ses joues creuses. Sa voix était nasillarde et il prenait un malin plaisir à donner une leçon de morale qu’elle trouvait à la limite du supportable.

- Comprenez-moi bien, une simple bagarre dans une taverne passe encore mais là il y eux mort d’homme, ce qui complique singulièrement la situation. Je ne conteste pas leur droit de se défendre s’ils sont agressés mais de là à mettre en danger la vie de nos citoyens c’est autre chose.

L’elfe lunaire posa un regard froid sur l’homme et posa négligemment une bourse sur la table. La corruption qui régnait au sein de la garde de la cité n’était pas une légende disait-on, elle allait rapidement se vérifier.

-Voici la somme demandée pour nous acquitter de l’amende et faire libérer mes compagnons…

Linwëline avait omis de préciser que dans la bourse se trouvait également la prime destinée au magistrat afin d’accélérer certaines procédures et à voir le sourire naissant sur le visage de l’homme, ce dernier était parfaitement au courant de cette pratique.

- Mais bon, concéda le magistrat sur un ton plus mielleux cette fois, vous êtes de bonne foi et on m'a assuré que vous devriez quitter la ville dans les plus brefs délais. Après tout, ce n'est pa svous qui avait causé ses agressions....

Il se pencha en avant et s’empara du sac qu’il glissa dans un tiroir de son bureau avant de faire signe un garde d’accompagner l’elfe devant ses compagnons.

user posted imageout s’était passé rapidement pour Moenna, Tasia et Egill. Le dernier assassin touchait à peine le sol qu’une garde particulièrement hostile fit irruption dans l’établissement pour y remettre de l’ordre. A cet instant, le plus important avait été de canaliser Egill pour éviter qu’ils s’en prennent aux forces de l’ordre. La Gardienne de l’Harmonie lui avait agrippé son bras d’arme, un moment, la prêtresse avait bien crut qu’il allait se retourner contre elle mais non, le fier guerrier s’était laissé faire non sans une certaine colère, mais il avait obéit.

Moenna avait ensuite déployé des trésors de diplomaties devant l’officier, un nom réussit à faire flancher le représentant de l’ordre, : Athytia Brisétoile, cette dernière était une druide renommée et respectée. Elle pouvait répondre d’eux.

La prêtresse avait évité de faire mention du Pré aux Etoiles, préférant miser sur la célébrité de son amie. Elle avait eu raison. L’homme la ferait prévenir mais il leur faudrait le suivre en prison le temps d’éclaircir cette histoire. Elle accepta.

C’est ainsi que les trois membres de la confrérie furent enfermés dans des cellules séparées. Tasia se trouvait en compagnie d’un homme empestant l’alcool et qui cuvait son vin. Egill se retrouvait seul, et Moenna se trouvait avec des halfelins, des joueurs de Talis quelque peu tricheurs. Les heures passèrent, ponctués de ronflements, de quelques cris ou des : Fermez vos gueules bien sonore provenant des geôliers.


Narration: Tasia

user posted image’innatoth examinait sa cellule, un cube de trois mètres de côté, avec des barreaux juste en face d’elle. Un sol de pierre, deux gobelets en terre , un sceau d’eau, un pot d’aisance et quatre couchette faîte en planche sur lequel reposait un matelas de paille, tel était le mobilier sommaire de l’endroit.. Deux gardes faisait régulièrement le va et vient dans un corridor mal éclairé et à part craché sur le sol, ne disaient pas un mot où se contentait d’adresser à la jeune femme des clins d’œil évocateurs ou des mouvements de langues assez éloquents. Elle les ignora. Les heures passèrent, ennuyeuse à mourir mais Fir était avec elle, une concession obtenue par Moenna. Soudain, des bruits de pas léger attirèrent son attention et une silhouette reconnaissable entre toute se présenta devant la porte de sa cellule. Une longue chevelure châtain très clair tirant sur le blond, tressée vers l’arrière et rehaussé de perles, qui se mariaient admirablement bien avec ses larges boucles d’oreilles de plumes duveteuses. Des formes harmonieuses sous une tenue aux couleurs automnale, arborant fièrement la broche du Loup Argenté sur son manteau de voyage, Linwëline Arànir adressa à Tasia un sourire franc et sincère derrière les barreaux tandis que le garde ouvrait la porte.

La grille grinça, Linwëline avança, les mains écartées, visiblement heureuse de voir la jeune femme.


-

Narration: Ina, Ademara, Asulf, Elwin et Ranil

user posted imagels devaient la vie aux propriétaires du chariot qui s’étaient terrés dans un coin le temps du combat. La peur au ventre, les deux hommes n’avaient pas envisagé un seul moment servir de cible à ces hommes en noirs particulièrement déterminés à se battre contre ces inconnus. Ils attendirent de longues minutes avant d’oser sortir de leur cachette et quand les bruits de lutte cessèrent, ils risquèrent un coup d’œil. Ils y avaient seulement trois corps à terre, un homme et une femme ainsi qu’un demi-elfe. Deux d’entre eux étaient encore vivants., il fallait les sauver, ils n’hésitèrent pas. De plus cela tombait bien, une patrouille de la garde arrivait prestement.

Ce fut la même chose pour Ina, Ranil et Ademara, L’officier qui avait la charge de ramener l’ordre dans la taverne s’était retrouvé avec des crimes de sang plus des blessés dont deux elfes et un demi-elfe. A cela il fallait ajouter les dires de cette Moenna, c’est ainsi que ne souhaitant pas commettre d’impairs, il ordonna à ses hommes de mener les blessés au Temple de Corellon pour qu’ils y soient soignés

C’est pourquoi les compagnons se réveillèrent dans une grande chambre aux murs lambrissés et au plafond haut. Dans la pièce se trouvait six grands lits en bois, doté de matelas confortables et de draps chaud. A leur pied, des coffres sur lesquels étaient entreposées les affaires des compagnons Un grand feu de cheminée brûlait dans une cheminée et au fond de la pièce, un table entourée de quelques chaises sur laquelle était posé un grand pichet d’eau, des gobelets en étain et une corbeille de fruits. Une seule porte en chêne donnait accès à l’extérieur.

Sur une autre table, un nécéssaire pour se rafraichir avec broc, cuvette en faience et serviette propre. Des vêtement sneufs étaient également disposés aux pieds des coffres.

Chacun son tour, ils se réveillèrent, un peu perdu. Une chose était sûre, on les avait déshabillés pour les revêtir d’une tunique en lin . Leurs blessures avaient été pansées et certains bandages étaient visibles.en clair, ils se troubaient en sécurité et le plus fort de tout, ils se retrouvaient à cinq....

écrit par: Ina Vendredi 12 Décembre 2008 à 17h33
Son dernier souvenir ? Un gout ferreux dans la bouche et un éclair lui transperçant le corps alors qu’elle ne pouvait pas bouger. L’éclaire avait laissé place au noir, mais le gout n’avait pas bougé. La douleur lointaine, les sens endormis, Ina ne comprenait pas ce qu’il lui arrivait.

*Suis-je morte ? Ou encore mourante ? ou juste endormi… c’est du sang… le gout du sang…mon sang ?

Ademara, Ranil !!!

Pff, tu ne pouvais pas les aider, tu es faible finalement.

Je te parle pas a toi. Ca fait bien longtemps que je t’ai muselé. Laisse moi donc en paix.

En paix ? Mais c’est toi qui viens me chercher des qu’il faut se battre !!!

Et voilà le résultat ! je ne sais même pas si je suis en vie ou pas !!! Laisse moi, j’aimerais être moi même au moins pour mes derniers instants.

Non tu ne me quittes jamais. Au moindre imprévu c’est moi qui reprends le dessus. Et tu le sais très bien.

Laisse moi je te dit…

C’est toi qui ne me laisse pas…tu m’ennui pauvre petite enfant. Si tu restes comme tu es, tu n’avanceras jamais !!! Hum, snif, mes parents sont morts j’ai jamais connu ma mère…

LA FERME !!!

Non, toi la ferme, tu n’es rien sans moi. C’est moi qui ai tué ces peaux vertes, c’est grâce a moi qui tu as survécu toute seule tout ce temps.

La ferme, laisse moi, va t’en…je t’en pris, laisse moi...

Allez a d’autres, tu aura toujours besoin de moi. Ne serai-ce que pour vaincre cette peur de finir seul. Pauvre petite abandonnée de tous. Et surtout de son équipe… tu aurais mieux fait de la laisser se faire bouffer cette oreille pointue, ce tigre, tu as vu le risque inconsidéré que tu as prix juste pour leurs belles paroles ? Ah mais j’oubliai cet Isorion. Jamais tu ne serras avec lui. Cette idée n’es qu’un fantasme du a ton jeune âge. Et de toute façon, tu l’imagines lui rester jusqu'à la fin de ses jours avec toi alors que chaque année tu vas te flétrir comme une rose coupée ? Allez, retourne dans la foret avec moi. Nous étions bien toutes les deux a chasser les peaux vertes… Non ne fait pas ca, arrête, tu sais que ca me fait vomir quand tu pleurs…

Alors-LAISSE MOI !!!*

Dégoulinante de sueur, elle se redressa dans son lit, découvrant ainsi la nouvelle pièce. Elle regarda autour d’elle, ne voyant que ses compagnons a la respiration régulière et ses affaires elle essuya son front avec sa manche pour découvrir qu’elle avait été changée.
Elle se leva, chancelante, et se dirigea instinctivement vers ce qui lui servirait a se laver. Son visage faisait peur à voir. Les cheveux collés sur le visage, le teint pale et les yeux dan le vague. Soulever sa chemise pour découvrir sa nouvelle cicatrice fut un nouvel effort de maitrise d’elle même. Elle n’entendait rien de ce qu’il se passait derrière elle. Elle ne voyait que cette nouvelle trace encore rosée. Et ce gout, toujours présent dans le fond de sa gorge. Le temps semblait s’être arrêté. Le cri qu’elle avait poussé en se réveillant lui semblait si lointain. Elle se déshabilla, et se lava sommairement, puis, après avoir passé la serviette pour se sécher, elle enfila les vêtements propres au pied de son lit. Et découvrit finalement ses affaires. Elle fit un inventaire complet de ses affaires pour finalement décider qu’il était temps de s’harnacher. Toujours peu sur de ses mouvements, elle s’équipa de ses katares, de son cimeterre et de sa lance. Son équipement pesait une tonne. Elle avait du mal a avancer. Elle remarqua alors Leth qui la regardait d’un oeil désapprobateur. Lui envoyant une image d’une fauvette soignant son petit a l’aile cassée.


-Ouais, il paraît que c’est ce que les parents fonts Mais je suis contente que tu sois toujours là...

S’approchant de la porte, récupérant un fruit au passage, elle tenta de l’ouvrir. Mais elle ne bougea pas. La porte était fermée a clef.

-Et merde, j’ai mit tout ca pour rien…


Elle retourna alors a son lit et déposa ses affaires a terre, ne gardant que le cimeterre et les katares sur les genoux. Il ne lui restait plus qu’a attendre dans la pièce, a observer ses compagnons, craignant âpres leur cuisante défaite qu’ils n’aient pas eu tous la même chance qu’elle et que la respiration qu’il prenait soit la dernière.

écrit par: Ademara Vendredi 12 Décembre 2008 à 20h01
L'elfe de la lune était dans un coma. Son monde était la nuit, elle se sentait voguer dans le néant. Puis elle fut attirée, comme un objet en métal vers un aimant géant.

Son esprit fut happé par un maelstrom aux multiples couleurs. Ademara savait où elle allait, n'était elle pas une gardienne de l'au delà, gardienne des secret de l'Arvandor ?
Ces sens furent décuplés, elle se retrouva sur une colline verdoyante à l'herbe grasse et soyeuse. Bien que son corps soi éthéré et translucide comme du cristal de roche, elle entendait le doux chant des grillons et la brise jouer dans ces cheveux.
Le printemps semblait être à son paroxysme et la nuit s'annonçait merveilleuse. Elle huma l'air, au loin se découpait une forêt dont les arbres tutoyaient les cieux.
Alors que l'appel se faisait irrésistible, elle fit un pas en avant, puis un autre dans la direction du bois sacré. Elle dévala la colline suivit par trois papillons de nuit aux couleurs pourpre et noire.
La forêt semblait lui ouvrir les bras, des silhouettes translucides dansaient parmi le feuillage et des feux follets zigzaguaient entre les broussailles. Alors que l'elfe de la lune n’était qu'à une centaine de mètres à peine, un rayon de lune caressa les sous bois. Avant d'envelopper Ademara.

Puis se fut de nouveau le vide.

La prêtresse fut réveillée par des pas sur le sol. Elle ouvrit doucement les yeux. Se redressant tant que mal sur sa couche, elle s'étira avant de sentir un élancement au niveau de sa poitrine. La blessure de la flèche ne s'était pas encore refermée entièrement, mieux valait être vigilant.
Observant le manège de Ina, elle sourit malgré elle, voir la rodeuse vivante la rassurait.
Alors qu'elle fermait ces yeux pour mieux les ouvrir, résonnait en elle encore ces paroles.

¤ L'épée dans le crâne, quand le monde s'obscurci, des frères deviennent des ennemis.¤


Se levant à son tour discrètement, elle s'aperçut que l'on l'avait lavé et soigné correctement. Se demandant dans quel endroit elle pouvait bien se trouver, elle aperçut que ces affaires avaient été toute rassemblées dans un coffre au pied de son lit. Tous ces compagnons semblait être là, le barbare Asulf les avait rejoins, tous dormait encore excepté la druidesse.
Ademara en tunique de lin s'approcha des vêtements pour se changer et se nettoyer dans le boc d'eau. Puis rejoignant Ina au pied de son lit elle lui chuchota à l'oreille :


- Quelle chance que les dieux veillent sur nous, n'est ce pas ? Vous portez vous bien ?

écrit par: Egill Sölfarssön Samedi 13 Décembre 2008 à 11h15
Les mains serrées, les articulations des doigts blanchies sous la pression, le fils de Sölfar secouait les barreaux de sa cellule en une inutile tentative de les faire céder. Lui qui n'avait connu jusqu'alors que la liberté - à l'Arbre Fantôme comme dans le reste de la Haute-Forêt - goûtait à présent avec amertume à l'emprisonnement, à une forme de captivité que même les uthgardts n'osaient infliger à leurs animaux.

¤ Des barres de métal... Si mon marteau je l'avais dans la main là, le métal détruirait le métal et on sera libre... ¤

Après avoir essayé une ultime fois de faire plier les barreaux, le barbare hurla quelque chose à l'attention des geôliers.
!dnetta suov iuq tros ertov ed eguj ares li nitseD tnassiup-tuot el te emra nom zennoD !étehcâl ertov te étirebruof ertov reyap aref te sarb nom snad tiv raghtU !lam ud semmoh ,elava suov elle étic ertov euQ -
Ces paroles n'étaient pas plus utiles que la tentative de libération, aussi Egill s'éloigna de la porte et vint s'allonger au centre de sa cellule, sur le dos. Il croisa ses mains derrière sa tête entreprit de faire travailler ses abdominaux.

La redescente brutale de son taux d'adrénaline à la suite du combat l'avait particulièrement fatigué. Cependant, s'il n'avait pas été calmé par la prêtresse, il aurait certainement continué le combat, fou qu'il était par le désir de combattre. Peut-être aurait-il tenté d'affronter la garde d'Everlund, mais peut-être aussi se serait-il retourné contre quelqu'un d'autre. Il y songeait d'ailleurs tandis que les muscles de son ventre se contractaient sous le mouvement de va-et-vient.

¤ Elle m'a menti... Elle me l'a caché... ¤ ruminait-il.

De rage, il se releva brusquement et se lança contre les barreaux.

- Libérez-moi! hurla-t-il.

écrit par: Ina Samedi 13 Décembre 2008 à 11h35
Ina poussa un soupir de soulagement en voyant Ademara se relever. C’est elle qu’elle avait vue par terre en premier. La voir grimacer sous ses blessures ne la rassura pas mais elle même ne la sentait elle pas cette blessure ?
Ina ne pu s’empêcher de regarder le corps de l’elfe lorsqu’elle se changea, et la découverte des blessures a peine fermée lui ravivèrent sa colère.

Les prêtresses tel qu’Ademara ne sont pas faites pour se battre, elle n’aurait jamais du être prise pour cible de la sorte. Mais dans quel monde vit on ? J’espère ne jamais les recroiser ces assassins, mais si nous nous rencontrons a nouveaux, la donne sera différente. Bien différente.

Caressant sa compagne animal qui s’était maintenant posée sur son bras, Ademara la rejoint.


-Oui c’est une chance que les dieux veillent sur nous. Sans eux nous serions probablement encore dans cette ruelle.
-Je vais bien. Un peu frustrée, surtout d’être enfermé ici mais je vais bien. Et vous même ?


Ina se leva et alla chercher quelques fruits. Elle revins s’asseoir et proposé à Ademara d’en faire de même en lui tendant un des fruits

-Ce n’est peut être pas le moment, mais je tenait a m’excuser de ma conduite lors de cette nuit sinistre. Je ferait une tombe a son nom avec son épée lorsque nous serons a Thuldae, et je comptais vous demander de faire les oraisons mortuaires.

écrit par: Ademara Samedi 13 Décembre 2008 à 12h49
La prêtresse fit un signe de tête en remerciement à Ina et pris place à côté d'elle sur le matelas confortable. L'elfe de la lune eu du mal de rester bien droite, alors que celui ci l'invitais à se laisser tomber dessus.

Alors que Ina parlais, Ademara la fixant dans les yeux, elle fut attirée par l'oiseau qui se tenait près de la druidesse, un très beau faucon, mâle ou femelle elle ne saurait le dire. Mais elle admirait le jeux des couleurs sur ces plumes et ces yeux pétillants d'une intelligence peu commune pour cet espèce de prédateur.


- Vous savez, je ne suis pas frustrée, en ce monde il y 'aura toujours une personne plus forte que nous pour nous tuer. Fus ce un dragon, un tyrannoeil ou simple serpent, un humain comme vous ou la mort elle même. Cela fait partie de la vie. Mais nous ne sommes pas si différente vous et moi. Vous avez fais le serment de protéger la nature, qui n'est d’autre qu'un facette de la vie et j'ai choisit d'en défendre une autre, celle des elfes et de tout être au coeur pur. Nous vénérons la vie à notre façon voilà tout.

La prêtresse de Sehanine souhaitait faire comprendre à Ina que tout choix comportait son lot de devoir et de danger.

Alors que la druidesse apporta des fruits et pris place à côté d'Ademara, elle choisit une pomme verte avant de mordre avidement dedans. Ces dents blanches et étincelante ne laissèrent qu'une trace bien distingue dans la chair du fruit frais. Surprise devant des excuses qu'elle n'attendait pas, Ademara ferma les yeux et refoula de la tristesse.


- Je vous remercie pour vos excuses, je les accepte en partie au nom de mon peuple. Mais je ne peux vous absoudre, ces excuses devraient être faites à Retyar, car c'est son corps et à son âme qui ont subit le plus de séquelle à vos actions. Je comprends parfaitement que prendre des initiatives n'est pas facile, surtout quand le temps ne vous en donne pas l'occasion.

Ademara eu un sourire triste, car les elfes prenait bien plusieurs années pour prendre des décisions, car rien pour eux ne justifiait l'empressement.

- En me proposant de faire les oraisons funéraire, vous avez fais appel à un rituel elfique très ancien. Par dévotion pour Sehanine et par mon rang, je ne peut qu'accepter avec joie votre proposition. Merci Ina de Thuldaë...

écrit par: Asulf Samedi 13 Décembre 2008 à 15h58
Le corps du barbare frémissait sans cesse entre les spasmes musculaires qui secouèrent légèrement les deux lits sur lequel il était allongé. Ses paupières tremblotaient, signe évident d’une de ces errances oniriques auxquelles Asulf était habitué. Mais cette fois ci, peut être du aux derniers événements de cette sombre nuit qui les vit tous tomber, il s’était volontairement égaré dans ce dédale complexe, dans ce pays des songes où réalité et illusions se mélangent étroitement.

* Il courrait avec une grande célérité, seul et sans but, luttant contre un vent tumultueux semblable à celui du val de bise. Les ténèbres d’une nuit le cernaient, aucune étoile au firmament, même le sol paraissaient noyé sous des ondes noires comme l’ébène. Soudain les violents mouvements d’air s’arrêtèrent, le silence perpétuel prit le relais des longues plaintes sinistres. Asulf se sentit glisser lentement dans les abîmes, une chute sans fin au milieu d’un gouffre sans fond.
Puis un flash aveuglant l’extirpa de son pseudo coma. Ses yeux se posèrent sur ce qui ressemblait au tertre de ses ancêtres. Un immense amas de roches et de pierres parfaitement imbriquées et parfois richement ornées de symboles primitifs mais à la signification incompréhensible pour le profane. Une arche constituée de pierres cyclopéennes marquaient l’entrée du « tombeau ». Le fils des Longs-Crocs posa sa main sur le granite froid.


- Que fais tu Asulf ?!... Cette demeure ne t’es pas encore accessible ... Lança la voix puissante et profonde.

Le jeune guerrier fit face à l’apparition. Un géant aux traits nordiques et doté d’une grande prestance toisait l’intrus de son œil unique.

- J’ai déshonoré notre nom, notre tribu, …j’ai failli misérablement. Je suis conscient de ne pas pouvoir vous rejoindre… Le visage inexpressif, le regard perdu, Asulf eut du mal à soutenir celui de son aïeul.

Le fier barbare du temps jadis inspira profondément.

- Cette femme devait mourir, les nornes en avaient décidé ainsi. Peux-tu changer le cours du destin Asulf fils de Björn ? …Certains grands hommes sont parvenus à le modifier à la faveur d’un avenir plus juste mais ceux-ci n’ont pas abandonné au premier échec.

Le visage du colosse s’assombrit et son ton se durcit à ces mots. La silhouette du regued borgne s’enfonça doucement dans le néant. Cependant à peine eut il totalement disparu, qu’un second spectre le succéda. Une femme cette fois, à la chevelure brune aux mille reflets et ondulante le long d’un corps harmonieux. La tête penchée telle une repentie, des mèches voilaient son visage. Tout doucement, Asulf approcha sa main pour découvrir l’identité de cet être, comme si il ne s’en doutait pas. L’image de Robyn ne cilla pas…

- Je vengerai ta mort…

La situation si irréelle fut elle, se passerait d’autres mots. Le jeune homme laissa coulait le bout de ses doigts le long de la joue de la belle. *

Son voyage prit fin brutalement alors qu’il n’eut le temps d’achever son geste. Comme suite à une décharge électrique aussi forte que soudaine, le barbare se redressa sur sa couche. Avec des yeux hagards de nouveau né, il balaya son environnement et discerna d'abord la prêtresse et la druidesse devisant non loin de là, puis les autres membres de la compagnie qui sommeillait encore. Il s’arracha de son lit d’un bond et s’examina. Son corps trempé de sueur était partiellement recouvert de cette étouffe de lin ridicule à son goût. Il l’enleva et la laissa choir sur le planché. Peu pudique à l’instar des siens, sa nudité qui pourrait s’offrir à la vue des deux femmes ne le troubla pas outre mesure. Asulf constata alors le bandage qui entourait son poitrail. Deux petites tâches carmines apparurent et lui rappelèrent qu’il ne valait mieux pas s’agiter de trop pour le moment.

Il se tourna vers les deux compagnonnes dont il ignorait toujours le nom et les interpela.


- Nos affaires !?

Après quelques secondes, il y joignit la formule de politesse que les sudistes semblaient tous apprécier lors de n’importe quel échange. Excès de zèle ou courbettes inutiles d’après lui, il se plia pourtant à la coutume.

- S’il vous plait !

écrit par: Elwin Samedi 13 Décembre 2008 à 21h07
¤ Je défaillais, tandis que mon ennemi retira sa lame teinté de mon sang de mon corps. Je sentais mes jambes trembler jusqu’à m’écrouler sur le sol. Mon regard se tourna vers le ciel avant d’être perdu dans l’obscurité. Asulf et Robyn étaient mourants avec moi. Je ne savais pas ce qu’il en était des autres. ¤

C’était les premières pensées du sang mêlé à son réveil. Il avait connu un sommeil agité où il murmurait le nom d’Asulf et Robyn et qu’il devait les aider. Il avait échoué… Lamentablement.

La première chose qu’il vît était le plafond haut de la pièce. Après un réveil progressif il se redressa sur son lit pour voir Ademara et Ina se chuchotant des paroles, et Asulf qui venait de demander où étaient ses affaires. Au fond de lui le rôdeur était content de voir Ina et Ademara parler calmement, peut être s’étaient elles réconciliées. Mais si la scène présentait un calme apaisant Elwin était paniqué au plus haut point.
Les autres avaient étaient attaqués ? Que s’était il passait après sa chute ? Etait-ce une organisation commune qui avait mis un contrat sur la tête des Gardiens ? Mais surtout, où était Robyn ?


-Morte… Déclara le demi elfe les yeux tristes et le visage dépité. J’ai échoué misérablement… Elwin s’était levé il était à la droite de son lit. Il se dirigea vers le barbare et lui déclara profondément :

-Asulf nous n’avons pas encore étés présentés. Je suis Elwin Elymir, rôdeur de la Haute Forêt. Et t’ayant vu à l’œuvre au combat je connais ta vraie valeur. La malchance nous a frappé aujourd’hui et ces elfes nous ont prit de revers. Mais je te promet que si nous les recroisons, alors tu ne seras pas seul pour venger Robyn. Il tendit sa main droite à l’humain en gage d’amitié. Si jamais le barbare l’acceptait, une chose était sûre: au prochain affrontement les ombres souffriraient leur affront.

Après ceci le demi elfe avait l’intention de savoir ce qu’il était advenu à Ranil, Ademara et Ina. Eux aussi furent attaqués et Elwin avait comme le sentiment qu’une même personne leur en voulait…Le rôdeur était rongé par la honte et la culpabilité, il fut impuissant face à la mort de Retyar et de Robyn. Mais lui allait il être capable de survivre à ce destin tragique ?

écrit par: Tasia Dimanche 14 Décembre 2008 à 20h24
Après avoir examinés ces lieux pour le moins inhospitaliers et sans se soucier de l'autre occupant qui ronflait comme un sonneur, Tasia s'assit sur le sol de pierre, Fir toujours serré sous sa chemise, préférant cet inconfort relatif aux paillasses plus que probablement infestées de vermine et de résidus en tout genre qui "meublaient " la pièce.

Si elle se demanda un moment pourquoi elle se trouvait seule en cellule et où pouvaient se trouver les autres gardiens qui avaient participé au combat, comme la réponse ne se trouvait pas à sa portée, elle choisit de chasser la question de son esprit.
Après de longue heures passées à s'ennuyer, à cajoler Fir et à converser avec lui dans leur langage particulier, son sang elfique prit le dessus et elle parvint enfin à s'adonner à la rêverie.
Dès lors, le temps et même la cellule où elle se trouvait semblèrent s'évanouir.
Ce n'est en apercevant une silhouette familière derrière les barreaux qu'elle reprit conscience de la situation. La gardienne de l'harmonie était bien l'une des dernières personnes qu'elle s'attendait à voir en cet endroit.

Un large sourire éclaira le visage de l'Innatoh. Les muscles engourdis par de longues heures d'immobilité, elle se leva quelque peu maladroitement et s'approcha de la Teu'Tel'Quess.



écrit par: Asulf Lundi 15 Décembre 2008 à 13h18
A peine eut il questionné les deux femmes qu’il n’attendit pas leur réponse, préférant fouillait la pièce à la recherche de son équipement et surtout de sa fameuse grande hache. Des braies ne permettent pas de sauver un homme, une bonne cognée si… Le jeune barbare remarqua vite fait les coffres juxtaposés au bout de chaque lit et se précipita vers le sien. Il n’enfila que son pantalon de cuir et chaussa ses bottes en épaisse fourrure gris cendré, durement arrachée à la peau d’un yéti. Peu ostentatoire, sa tenue montrait qu’il était plus attaché à l’aspect pratique des choses qu’à l’esbroufe qu’il laissait volontiers aux nobliots , magiciens d’apparat et autres riches marchands.
Il empoigna son arme la détaillant presque amoureusement.


* Te voilà, intacte…Nous n’avons pas brillé n’est ce pas, … mais nous aurons notre heure où…*

Un autre compagnon se leva de son sommeil, l’archer. Asulf l’observa avec attention, il avait gardé en mémoire sa démonstration de tir à l’arc. Même s‘il considérait la plupart des armes de jet comme argument des couards, il pouvait reconnaître leur utilité dans certaine situation et ce dernier soir, ce fut le cas.

Asulf l’écouta calmement, pesant la portée du moindre de ses mots. Une fois sa présentation faite, le colosse campa devant Elwin l’archer. Son regard azur plongé dans les yeux du demi elfe paraissaient sonder son esprit. Après l’espace d’un silence, il répondit avec une moue approbatrice.


- Ton expertise à l’arc nous a permis de sauver l’honneur Elwin Elymir. Quant à Robyn, ils paieront au centuple leur infamie.

Ses mâchoires se serrèrent, l’humain bouillait intérieurement et n’avait toujours pas encaissé son échec. Il n’acceptait pas la mort de la jeune femme du Manoir de l’éternel Crépuscule.
Puis le barbare agrippa le poigné tendu du rôdeur.


- Je suis fier d’avoir combattu à tes côtés.

Le barbare re posa sa lourde hache sur son épaule et se cabra hardiment. Songeur, il conclue :

- Bien…j’ignore la suite du plan que toi et les gardiens sylvestres ont échafaudé mais je dois me préparer.

Il esquissa un semblant de sourire et se plongea dans son havre sac pour un bref inventaire.

écrit par: Ademara Lundi 15 Décembre 2008 à 15h25
Après s'être entretenue avec Ina, la prêtresse de Sehanine se leva. Elle fit abstraction du corps nu du barbare.

La nudité ne la gênait pas. Combien de fois s'était elle baignée nue dans les ruisseaux et les rivières avec ces amis. Les elfes étaient tous fait de la même façon après tout, par le sang de Corellon et les larmes de sa déesse. Retenant un gloussement, elle fut quelque peu impressionnée par la musculature de l'humain, cela était une chose tout a fait nouvelle, cela changeait grandement des muscles fin et du corps élancé des Seldars.


- Elwin et Asulf, je suis content de vous voir sains et saufs. Les dieux ont veillés sur nous aujourd'hui. Espérons que cela ne se reproduira plus.

Puis elle ramassa ces affaires qu'elle jeta en vrac sur son lit. Elle tourna le dos à ces compagnons pour se dévêtir et enfila une robe bleu roi aux reflets argenté, du plus belle effet, elle l'assortie d'une ceinture en argent puis enfila ces bottes et sa paire de gant avant de ranger ces affaires soigneusement dans son sac.

- Que diriez-vous d'aller voir si nos compagnons ont survécus ? Je dois avouer que le souci me ronge.

Elle prit son bâton et attendit en croquant dans la pomme sucré et juteuse pour cacher sa nervosité.


écrit par: Linwëline Jeudi 18 Décembre 2008 à 09h43
Narration Tasia et Egill:

- Viens Tasia, allons rejoindre Egill, il me tarde de quitter moi aussi cet endroit qui m'opresse.

Alors que le garde les précédait, Linwëline continua à user de l'espruar pour informer Tasia du sort du reste de leur compagnons.



La prêtresse n'avait pas besoin de regarder tasia pour deviner la question muette qu'elle se posait.



L'expression d'inquiétude qui avait un moment barré le visage de Linwëline disparut et ses traits s'adoucirent.



C'est à ce moment là que Tasia et Linwëline entendirent une voix au timbre puissant se repercutter dans le couloir qu'ils venaient d'emprunter. C'était Egill qui s'époumonnait et demandait qu'on le libère. Quelques instants plus tard, ils se retrouvèrent devant la cellue ou était enfermée le barbare avec un garde quelque peu effrayé par la masse de muscle en face de lui alors qu'il se préparait à ouvrir la grille.

- Allez recule! Tu vas sortir bonhomme.

Egill croisa le regard de l'ensorceleuse et de l'elfe argenté....

écrit par: Isórion Samedi 20 Décembre 2008 à 13h59
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372


Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 10°
Moment : Nuit


MJ
Narration: Tasia et Egill

user posted imagene voiture à cheval attendait les compagnons à leur sortie de prison avec toutes leurs affaires à l’intérieur. Une sortie guère chaleureuse, Egill se montrait d'une humeur détestable et il avait fallut toute la diplomatie de Linwëline pour calmee l'animosité que le barbare venait de ressentir pour l'innatoth. Quoi de plus normal pour un Uthgardt, ces derniers détestaient ceux qui utilisaient la magie profane mais au sein d'une confrérie telle que les Gardiens Sylvestres, cela pouvait rapidement debenir un soucis.

C’est ainsi qu’au bout de quelques minutes d’un trajet silencieux, Linwëline et Moenna et les deux novices pénétrèrent dans la cour du Près des Etoiles, le temple dédié à Corellon. Mais si l’édifice de marbre immaculé aux coupoles de verres était tout simplement magnifique, les visiteurs n’eurent guère le temps de s’attarder à toute contemplation. Une initiée arriva pour conduire les novices dans un des bâtiments annexe réservés aux hôtes du temple et en particulier les N’Tel’Quess tandis que les Gardiennes étaient quant à elles attendues.

Leur guide ne leur adressa pas le moindre mot se contentant de les précéder en direction d’un long bâtiment presque camouflé au milieu d’un bouquet de chênes. C’était grande maison à étage, octogonale, entièrement construite en bois. Le rez-de-chaussée était complété par un demi-toit et le premier étage surmonté d’un toit à huit côtés au sommet duquel une lanterne en bois et en verre permettait à la lumière du jour d’un pénétré facilement. Leur guide poussa une porte ils entrèrent. Personne dans les couloirs. Ils pénétrèrent dans une belle pièce. Les boiseries des murs et les plafonds cirés et polies depuis des lustres, offraient une patine profonde et brillante qui faisait chanter le bois. Fauteuils et canapés étaient recouverts de tissus coûteux, aux couleurs sylvestres passant en revue toute la gamme des saisons. L’ameublement était de belle facture, certaines pièces étaient sculptées de motifs complexes issus de la mythologie elfique. Au milieu de la pièce, une grande table ovale trônait entourée de chaises confortables.

On referma la porte sur eux et Egill, qui depuis le départ de la prison, ignorait superbement l’ensorceleuse, se posta devant la porte, les bras croisés sur sa poitrine, adoptant une posture martiale. Fort heureusement, Tasia n’eut pas le temps de se sentir seule car de l’autre côté, une grande porte en bois coulissa pour laisser le passage à un elfe doré au visage dès plus sympathique, qui leva un sourcil impérieux, dévisageant les deux inconnus avec insistance.


MJ
Narration: Ina, Asulf, Ademara, Ranil et Elwin

user posted imagee Tel’Quessir qui venait de pénétrer dans la chambre où se trouvait les compagnons semblait agir visiblement à contrecoeur en ce présentant dans ce lieu. Les traits austères, un visage pâle encadré par de longs cheveux blonds retenu par un serre tête en platine, il était vêtu d’un pantalon de lin et d’une chemise de soie blanche au col montant qui accentuait la pâleur de sa peau sur laquelle brillait le symbole de la Couronne d’Arvandor. Il prit la parole dans un commun teinté d’un fort accent elfique.

- Fort bien, vous semblez être prêt. Prenez vos affaires et suivez-moi, ordonna-t-il sur un ton neutre.

Il fit volte-face laissant le soin aux membres de la confrérie de le suivre dans un long couloir aux murs lambrissés fermés par une grande porte. L’elfe la fit coulisser et les compagnons reconnurent aussitôt Tasia et Egill qui venaient apparemment eux aussi d’entrer dans la pièce. L’elfe doré se mit de côté pour laisser Ina et les autres entrer à leur tour, ils ne se firent pas prier.

- Veuillez patientez ici quelques minutes. Si vous avez besoin de quelque chose, une clochette en cristal se trouve sur la table…et…

L’Ar’Tel’Quess prit un air affecté.

- Il s’agit d’un objet délicat, inutile de le secouer comme un fou. Un léger mouvement suffira pour la faire tinter.

En disant cela il dévisagea clairement Ina et Asulf puis prit congé en refermant la porte coulissante sur lui.

Le groupe était réunit une nouvelle fois...

écrit par: Tasia Samedi 20 Décembre 2008 à 14h46
Malgré sa sortie de prison, la semi-elfe se sentait un peu abattue, ignorant tout de l'origine de l'agressivité d'Egill à son égard. Ils avaient combattu et vaincu ensemble. Naïvement, sans doute, elle avait estimé que cela pouvait créer des liens, or c'était tout l'inverse. L'Illuskien semblait développer envers elle une aversion qu'elle ne comprenait pas. Elle aurait largement préféré une colère qui se manifeste à ce mutisme rageur. Heureusement, ma présence de Linwëline semblait réussir à contenir un rien l'humeur de dogue de l'humain.

L'arrivée dans la cour de ce qui semblait être un temple fournit un dérivatif bienvenu à ses pensées maussades. Le luxe, l'impression de richesse et de bon goût qui émanaient de la pièce où leur guide les avait conduits, la surprirent sans toutefois l'impressionner. Tasia apprécia peu le fait que le barbare se place juste devant la porte et en profita pour l'apostropher. Si le conflit devait éclater, au moins, tous deux seraient fixés.


- Compagnon, aurais-tu peur que je m'enfuie que tu te places ainsi devant la porte?

A peine avait-elle prononcé ces mots qu'à l'autre extrémité de la pièce un lourd panneau de bois glissa, laissant le passage à un elfe doré de belle prestance. Tasia lui rendit son regard, le dévisageant son tour calmement. Après l'avoir salué de la tête, elle attendit d'éventuelles présentations, quoique cette coutume sembla peu répandue en cet endroit.

écrit par: Ademara Dimanche 21 Décembre 2008 à 13h32
Appuyée sur son bâton, la prêtresse patientait calmement. Au moment où elle regardait le plafond lambrissé, la porte s'ouvrit pour laisser place à un elfe du soleil. Le regard neutre et peu avenant propre à ceux de son espèce il fit signe aux aventuriers de le suivre.
Ademara remarqua qu'à son cou pendait le symbole de Corellon, la plus grande divinité du panthéon elfique.
Ainsi, la prêtresse de Sehanine se retrouvait dans le temple elfique d'Everlund, cela confirmait ces doutes.
L'elfe de la lune s'inclina profondément devant le prêtre en signe de respect. D'une démarche assurée il les guida à travers un couloir où ils ne croisèrent âmes qui vivent.

Ils débouchèrent alors dans une seconde pièce où patientaient le reste de ces compagnons. La prêtresse soupira d'aise que ceux ci soit bien vivant, mais elle ne remarqua pas la mine sinistre du second barbare Egill.
Ademara espéra qu'elle aura enfin les réponses concernant la quête à la quelle elle était liée. Elle n'admettait pas qu'elle se fasse agresser par des assassins en pleins Everlund alors qu'elle ignorait tout du contenu de sa mission.
Puis se tournant vers le prêtre elle lui dit :


-

Puis elle fit le signe de sa déesse dans les airs et s'inclina devant l'elfe du soleil.
D'un regard elle voulut faire comprendre à Ina qu'elle aurait es explications concernant ce que la prêtresse venait de dire à son confrère, mais pas de suite.


¤Il faudrait peut être que j'en dise plus à propos de mes doutes concernant les attaques même si cela ne nous servirait à rien, d'autres personnes ont peut être des éléments concernant nos assassins.¤

Elle resta pourtant silencieuse à ce sujet.

écrit par: Asulf Lundi 22 Décembre 2008 à 14h16
Rien ne manquait. Son inventaire au grand complet, Asulf pouvait entamer sa traque dans les terres du sud. Une obsession avait germé en son esprit et une soif de vengeance l’animait désormais. Si sa première tâche paraissait anodine, elle n’en était pas moins empreinte de responsabilité. La mort de la jeune femme du Manoir de l’éternel crépuscule se révélait être un épouvantable échec, et l'ignominie que découvrit le barbare en cette sombre nuit ne pouvait demeurer impunie.
Comment pourrait il se présenter et rendre compte aux meneurs de la guilde qui l’employèrent, sans même avoir corrigé les assassins de Robyn. Une nouvelle fois il s’agissait d’une question d’honneur…

Le jeune illuskien prendrait le même chemin que les gardiens sylvestres si ces derniers le menaient aux avaleurs d’ombre et à leur maître. Autrement, le barbare poursuivrait seul. Il ignorait presque tout des objectifs des défenseurs de la Nature, aussi il espérait en savoir plus lors d’un prochain rassemblement.

La venue d’un elfe quelque peu différent de ceux qu’il avait pu croiser l’extirpa de ces pensées. Jusque là, le beau peuple avait suscité admiration et respect chez le barbare mais celui ci, plus dégagé et hautain, fit mauvaise impression au près du fils de Björn qui le toisa du haut de ces deux mètres.


* Je me demande ce qui peut tant te gonfler de prétention petit être…*

Sans un mot, l’humain suivit l’elfe dans cet étroit couloir recouvert de lattes en bois après avoir emboîté le pas aux deux jeunes femmes. Une fois dans la pièce principale, Asulf s’attarda sur la luxueuse architecture des lieux. Il resta admiratif l’ombre d’un instant. Ce travail de sculpture dépassait largement en finesse et en technique l’art primitif et les jeux d’entrelacs des « artisans » regueds. Ces fresques devaient sûrement raconter l’antique histoire des enfants de Corellon.
Des enfants certes talentueux mais aussi capable de beaucoup d’arrogance et de préjugés. Nul race n’est parfaite. Le colosse décocha un regard sombre au blondinet qui lui lança au visage une remarque sur son hypothétique maladresse. Si l’eut des éclairs à la place des yeux, Asulf aurait incinéré l’elfe sur place.
Or du monde était déjà présent tout autour de la table centrale et une esclandre aurait fait très « mauvais genre ».

De nouvelles têtes comme celle de l’Uthgart attirèrent l’attention du nordique, quelque peu surpris de rencontrer un autre guerrier de son acabit en ce lieu. Un autre barbare aventureux ?…

Asulf alla se coller dos au mur et bras croisés dans un recoin de la salle. Il préféra se faire discret, lui qui n’était pas des leurs. Cependant il resta attentif, il en apprendrait sûrement dans quelques minutes.

écrit par: Elwin Mercredi 24 Décembre 2008 à 00h42
Le demi elfe suivait le groupe à travers les couloirs silencieux du bâtiment. Il ne réalisa s’être trouvé dans le temple de Corellon une fois seulement qu’Ademara adresse ses remerciements au Tel-Quessir. Il remarqua par ailleurs le raffinement de l’architecture et de la décoration elfique mais aussi toute l’arrogance du Beau Peuple face aux « pauvres humains ».
Habillé simplement et proprement il était chargé de son équipement.


Le calme environnant des pièces troublait quelque peu le rôdeur car il était encore consumé par le souvenir du combat et la volonté de vengeance. Elwin avait un sens particulier de l’instinct sauvage, son empathie l’abandonnait à la survie, la soif de vengeance…

Cependant le sang mêlé demeurait encore épuisé de ces combats aussi bien physiquement que psychologiquement, et des discussions s’imposaient. Lorsqu’il fut arrivé dans la salle il ne put identifier les deux autres personnes, bien que se doutant de leur raison ici. Robyn avait sous-entendu la venue de deux autres novices. Ce devait être eux à la vue de leur broche argentée…

-Alae Confrères... Dit il la voix faible, se perdant dans la salle. Il salua d’un signe de tête respectueux les deux novices puis déposa son sac au sol pour être plus à l’aise.

-Je me nomme Elwin Elymir. Dit il en sondant les deux compagnons ne sachant pas quoi dire il poursuivit en hésitant.

-Que s'est il passé pour vous?

écrit par: Egill Sölfarssön Mercredi 24 Décembre 2008 à 16h30
- T'occupe donc plus jamais de ce que je fais et tout sera bien pour toi. fut la seule réponse qu'adressa sèchement Egill à Tasia.

¤ Et dans l'avenir, utilise plus jamais tes pouvoirs maudits pour aider mon combat. J'ai pas besoin de toi, sorcière. ¤ continua-t-il intérieurement tandis qu'il repensait au babouin que la jeune Tel'Quessir avait invoqué plus tôt à l'auberge. D'une part l'uthgardt n'admettait que rarement que l'on intervienne dans un de ses combats, et d'autre part il ne tolérait aucunement l'usage de l'Art profane, fidèle en cela à l'enseignement de son peuple ainsi que de son dieu.

Toujours les bras croisés, il se contenta de lever les yeux par-dessus la chevelure argentée de l'elfe pour dévisager le nouvel arrivant comme lui-même le faisait envers les deux novices.

¤ Encore un elfe, et aussi silencieux que comme d'habitude. Hmpf... C'est commencé à être fatiguant. Je sais même pas ce quoi je dois faire ici...
Enervé par la situation qui devenait de plus en plus électrique depuis la découverte de l'héritage magique de Tasia, le barbare n'appréciait guère que l'on le jauge à ce point. Il le fit savoir.


- Dis-moi, toi qui lève tes yeux sur le fils de Sölfar le Tueur-de-Bêtes, nous explirquas-tu enfin pourquoi qu'on est là? Depuis qu'on est arrivé dans cette cité des civilisés, loin du vrai monde du dehors, on s'est fait attaqué et enfermé et on sait toujours rien. Parle-nous, elfe au visage de cuivre, et dis-nous pourquoi les Gardiens doivent être là.

écrit par: Ina Jeudi 25 Décembre 2008 à 23h52
Ina resta silencieuse, pour une fois, lors du chemin. Elle n’avait pas encor remis toutes ses idées en place mais alors qu’elle entra dans la pièce avec Tasia et Egill, elle se rappela soudain que ces deux là allaient les accompagner un petit bout de chemin.
Elle prit les devants et commença les présentations avant que la situation ne dégénère en combat complet entre membres.


-Avant d’aller plus loin dans les supposition et autres histoires à dormir debout, voici Tasia et Egill, deux novices qui vont nous accompagner durant les prochains jours.

Elle présenta aussi les membres du groupe avec qui elle avait passé la mauvaise nuit puis se souvint de la clochette et du regard que l’elfe avait porté sur elle, une sorte de menace muette… qui n’était pas tombée dans l’œil d’une aveugle. Elle s’empara de la clochette et la fit tinter. Elle la faisait tinter sans arrêt étudiant le son produit avec une attention risible. Comme si elle voyait une clochette pour la première fois. Puis elle la reposa et continua avec les membres du groupe an attendant que quelqu’un vienne.

-Bon, on s’est tous pris une bonne raclée à ce que j’ai compris, quoi que pour nos deux nouveaux arrivants l’issue m’est inconnue. Une chose est sure ils savaient ce qu’ils voulaient, et surtout comment nous reconnaître.

Ina avait gardé ses affaires sur le dos, bien que les lanières de son sac lui lacère les épaules.

-Alors maintenant que tout le monde se connaît et qu’on sait tous ce qui s’est passé, les deux montagnes de muscles vous allez vous décrisper un petit peu. On doit rester ici jusqu'à je ne sais quand alors autant le faire avec le sourire. On a assez eu de problèmes comme ca pour aujourd’hui. Et si il prends l’envie a l’un de vous deux de passer sa colère sur quelqu’un, je suis volontaire, mais vous risqueriez de refaire un tour a l’infirmerie du coin, soyez en sur. Et Tasia et Egill, j’espère que vous êtes en de meilleurs dispositions pour la conversation qu’a la taverne parce que c’était pas glorieux.

-Bon il arrive l’autre empafé de la clochette !!! Il a plein de choses a me dire…

écrit par: Isórion Lundi 29 Décembre 2008 à 12h21
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372


Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 10°
Moment : Nuit


MJ
Narration: Tous

user posted imagee langage image d’Ina manquait singulièrement de tact pour les oreilles délicates, et pouvait heurter quelques sensibilités mais elle avait l’avantage d’entrer dans le vif du sujet mais était-ce la bonne méthode ? Tout comme agir avec tant de désinvolture...

En voyant Ina faire tinter allégrement la clochette de cristal, on pouvait décidément se demander ce qui allait se passer. Surtout que Tasia et Egill avait omit de mentionner la présence de Linwëline dans ces murs. Alors que

La porte que gardait Egill s’ouvrit à la volée livrant le passage à une silhouette menue, à la chevelure d’un roux flamboyant qui se faufila entre la silhouette imposante du novice et de Tasia et se précipita en courant vers Asulf.


- Asuuuuuuuuuuuuuuulf !!

Les bras ouverts, l’inconnue se jeta finalement contre lui en sanglotant en l’enserrant de ses petits bras fragile.

- Oh Asulf ! Robyn, notre pauvre Robyn…..Pourquoi? Pourquoi?

--------------------
Derrière cette adorable frimousse et cet air parfois malicieux, Katrina n'en reste pas moins une femme de tête. Passionnée, ses réactions peuvent être surprenantes....


Le barbare connaissait cette femme, pour la simple et unique raison c’était qu’il était à son service en assurant sa protection rapprochée. Enfin jusqu’à ce que Robyn lui demande de l’accompagner lors de cette funeste journée…

Si tous les regards convergeaient vers la nouvelle venue, une elfe de la lune se tenait également devant l’embrasure de la porte. Elle tapota de sa main délicate l’épaule d’Egill qui se détourna. Linwëline haussa un sourcil et lui adressa un léger sourire avant de s’avancer dans la pièce.


- Bien, vous voilà tous réunit et vivant, pour notre plus grand joie croyez le bien. Pour tout ceux qui ne le connaisse pas je vous présente Katrina Illance Davion, elle nous accompagnera en Haute-Forêt avec son garde du corps.

Puis jetant un regard désapprobateur à Ina, la Gardienne de l’Harmonie soupira.

- Ina ? Si tu pouvais poser cette clochette, ce tintement bien que délicat n’est guère propice à une conversation….

Puis elle afficha un sourire sincère et avenant laissant la druidesse poser avec sa délicatesse coutumière l’objet sur la table.

- En tout cas, je suis heureuse de vous revoir mes amis, surtout après ce qui s'est passé.

écrit par: Asulf Lundi 29 Décembre 2008 à 14h07
Alors que la porte s’ouvrit sur deux fines silhouettes, le visage d’Asulf se figea, devenant inexpressif. Il avait reconnu au premier instant la magnifique humaine aux cheveux de feu. Son expression renfermée masqua son absolue surprise lorsque Katrina se précipita dans ses bras. Sa peine immense et son contact soudain firent frissonner le barbare. Le guerrier tout en muscles si solide paraissait il, fut touché en plein cœur. Quel soir maudit…La peste soit des dieux qui se détournèrent de lui en ces sinistres instants…

L’ illuskien passa doucement sa main sur la joue de l’affligée puis il s’accroupit devant elle pour mieux lui faire face.
Il la cerna gravement tout en agrippant délicatement ses frêles épaules et lui glissa sans hésitations :


- J’ai failli à ma tâche Katrina, toutes mes excuses n’y feront rien…

Un masque de haine s’empara du faciès d’Asulf qui relâcha lentement son emprise. Le fils de Björn ne voyait plus que le visage de Robyn entrecoupé de têtes encagoulées de noir. Il revoyait cette fin tragique, cette vie s’éteindre, victime de la plus abjecte veulerie.

- Mon corps et mon esprit n’auront de repos q’une fois sa mort vengée. Je vous le jure par mes ancêtres et par Tempus. C’est ma bataille dorénavant. Lui affirma t’il solennellement.

Asulf prit une profonde inspiration et se redressa. Si il ne doutait pas de sa volonté, trempée dans le même « acier » que son arme, il doutait en revanche de la manière dont il conduirait sa quête.
Néanmoins l’intervention de cette elfe à la grande prestance et débordante de charisme put lui dévoiler l’ombre des premiers pas à mener. Ainsi il se devait de protéger Katrina… Sur le moment il considéra sa mission comme une perte de temps mais rapidement il y entrevit une manière de s’acquitter du premier échec. Comme une première marche vers la reconquête de son honneur outragé. Etait ce la seule raison qui le poussa à vouloir protéger la somptueuse humaine? Les germes d’un sentiment nouveau et presque incommodant le titillèrent.


*Raaaaaahhh concentre toi bougre d’animal…*

Des milliers de questions lui brûlaient le bout des lèvres. Peu satisfait de ce qu’il entendit pour le moment, sa patience commençait à s’user et il ne tarderait pas à intervenir si personne ne le faisait avant lui. Il jeta un bref coup d’œil à cette Ina au tempérament similaire à celui d’une vieille matrone Regued. Si une personne devait bientôt s’exprimer ce serait elle pensa t’il.

écrit par: Ademara Lundi 29 Décembre 2008 à 17h48
Intérieurement, la prêtresse secoua la tête et soupira. Tant par la réaction de Ina et par celle de l'Illusien.
Est était elle réellement avec des personnes sensés ou bien des gosses ? Car leurs réactions l'était tout autant que les petits hommes.
Egill méprisant le vénérable art des arcanes et boudant l'ensorceleuse et Ina méprisant les elfes et leurs manières civilisés et n'en faisant qu'à sa tête.


¤Ha... ces humains. ¤

Combien de fois avait elle pensée sa, depuis qu'elle avait débarquée sur le continent ? Désormais elle n'y pensait même plus et cela lui venait plus comme un mauvais réflexe que par une véritable intention.

Puis d'un coup, une tornade de feu déboula de la porte à laquelle faisait face le barbare. Celle ci suivit par le calme et le doigté de dame Linwëline.
S'avançant de quelques pas, Ademara sourit à la prêtresse.


- Aléas, ma soeur. Mon coeur chante de vous revoir. Après nos péripéties, il est agréable d'avoir pris ce repos forcé et de vous revoir.
Mais mon âme est tourmentée.

Elle jeta un regard suspect à dame Illance avant de l'ignorer. Il ne s'agissait pas de sa mission, que Asulf se débrouille avec son paquet.
La dame des mystères n'avaient que faire des humains, elle était une déesse elfique avant tout. Mais quand des vies se mettaient entre les mains de la prêtresse du nuage lumineux, il était du devoir de Ademara de tout faire pour les protéger.


- Puisque vous le mentionnez, j'aimerais savoir de la magie elfique nous a épiée à l'entré de la ville. Si cela concerne notre mission et que mes frères s'y opposent, je dois le savoir.

Ademara était troublée, elle espérait que ces révélations n'interviendraient pas trop tard car le prix du sang s'était révélé trop élevé. Et que Dame Linwëline prenne le temps de lui apporter une réponse.

écrit par: Linwëline Mardi 30 Décembre 2008 à 16h15
Linwëline adressa à Ademara un sourire de sphinx et riva sur cette dernière un regard ardent tandis qu’une multitude de répliques bien senties virevoltaient dans son esprit mais elle se refusa pour le moment à en adresser une à la servante de la Dame des Rêves.

- Je ne connais pas la réponse à ta question Ademara, pour la simple et unique raison que nous ignorons encorte qui est à l’origine de cette agression. D’autant plus qu’il n’y a aucun indice sur les corps des deux humains et du demi-elfe qui ont agressé Tasia, Egill et Moenna et dont on a retrouvé les cadavres dans l’auberge. Aucune marque distinctive....pour le moment.

Jetant un regard circulaire sur les membres du groupe, sa voix se fit plus incisive.

- Mais il ne fait aucun doute que nous en saurons plus très prochainement. Nous avons eu de la chance déjà de ne compter aucune perte dans nos rangs, Lin plissa les yeux, sa remarque ne se voulait pas blessante envers Katrina et son garde du corps, mais la vérité était là et la diplomatie avait ses limites quand la vie des membres des Gardiens Sylvestres était en jeu.

Elle prit une grande inspiration avant de poursuivre, toujorus en commun.

- Une chose est certaine, c’est qu’ils ont voulu faire un exemple, et nous lancer un avertissement. Pourquoi ? Je ne dois pas être loin de la vérité en disant que c’est étroitement lié à la mission qui nous lie au Manoir de l'éternel crépuscule.

La prêtresse du Fécond n’avait pas besoin de demander pour savoir que les novices étaient attentifs. Mais avant de continuer, elle devait s’assurer d’une chose. Elle se tourna vers Ademara et extipra une petite bourse en cuir d’une de ses poches pour la poser sur la table non loin de l’elfe argenté.

- Ademara, la confrérie vous a employé pour une mission diplomatique avec l’Assemblée alors que nos deux guildes entamaient des discussions pour une éventuelle collaboration. Des discussions devenues stériles et inutiles comme vous le savez et qui je l'avoue est une bonne chose. Voici donc une petite contribution pour votre participation à cette mission qui n’aurait jamais du voir jour. Et au cours de laquelle nous avons payé le prix fort, un prix trop fort...

Au cours de cette mission, l’envoyée de la confrérie, une Gardienne errante, avait été tuée. Voilà pourquoi Retyar, Ademara et Elwin avait été envoyé en renfort.

- Maintenant, il vous faut faire un choix. Il y a quelques semaines, vous m’avez dit souhaité nous rejoindre et débuter votre noviciat une fois votre mission terminée. C’est chose faîte, alors ma question est la suivante : Souhaitez-vous oui ou non nous rejoindre ?

Une question qui pouvait paraître simple mais elle ne l’était pas. Selon le choix que ferait la servante de la Voyante Mystique, soit elle resterait avec le groupe ou sinon, l’heure de la séparation se produirait entre Ademara et le reste du groupe. Pourquoi ? C’était simple, l’aventure qu’allait débuter la confrérie dans les prochains jours nécessiterait de pouvoir compter sur chacun de ses membres et les porteurs du Loup Argenté étaient tous liés par un lien qui allait au-delà du simple devoir, une fraternité, qui, dans les obstacles qui se dresseraient devant eux, serait indispensable. Mais Ademara ne faisait pas partie des Gardiens Sylvestres. Pas encore. Quant à Asulf et Katrina, c’était tout autre chose, ils servaient le Manoir de l’Eternel Crépuscule.

écrit par: Tasia Mardi 30 Décembre 2008 à 23h08
Comme si elle venait de naître, la semi-elfe contemplait avec amusement et incrédulité le spectacle qui l'entourait et les personnes qui y prenaient part. Une partie d'entre eux lui semblaient bien trop ridicules pour être pris aux sérieux, avec leur façon de faire et de penser stéréotypées et leurs «  a priori ». Répliquer ou discuter ne servirait à rien. Elle s'assit sur le siège le plus proche en attendant qu'une décision se prenne. Elle ignorait quels ressentiments les humains, et particulièrement les Illuskiens, semblaient nourrir vis-à-vis des personnes qui possédaient du sang elfique. Mais dans la mesure où elle n'avait aucun préjugé par rapport aux autres races, ce n'était pas son problème. Ils entendaient la rabaisser en fonction de ses traits ou des ancêtres qu'elle avait pu avoir. Elle avait suffisamment vécu pour ne pas s'en tracasser plus que de son premier verre de vin elfique. Elle répondit alors à voix basse à la seule personne proche de l'endroit où elle se trouvait, qui s'était aventurée à lui adresser directement la parole.

- Bonjour Elwinn. Mon nom est Tasia et, comme vous avez dû vous en apercevoir, je suis novice dans la confrérie. Y êtes-vous depuis longtemps?

écrit par: Egill Sölfarssön Mercredi 31 Décembre 2008 à 11h48
Il y avait trop de monde pour Egill. Et voilà que cette Katrina arrivait, accompagnée de la trop mystérieuse Linwëline. Cette animation rendait le barbare particulièrement morose. La ville, les assassins, Tasia, la prison, et à présent ces individus inconnus qui faisaient apparemment partie des Gardiens Sylvestres... Voilà qui suffisait à le blaser au plus haut point. Et il ignorait surtout encore ce qui l'amenait là. Seuls les elfes semblaient savoir, du moins le semblaient-il, occupés qu'ils étaient à échanger des termes auxquels il ne comprenait rien.

Au sein de ce groupe qu'il venait de rejoindre, l'uthgardt repéra aussitôt Asulf. Bien qu'il doutât que celui-ci fut un serviteur du fils de Tempus, il n'en était pas moins mécontent de trouver en cette cité une personne avec qui il pourrait probablement se lier. Observant tour à tour les autres, il tenta de s'en faire une première impression : Tasia était une sorcière, elle n'était pas digne de confiance, ni guère de vivre... Elwin paraissait plus intéressant... Ademara, la jeune elfe, parlait trop pour ne rien dire, songeait le barbare... Mais ce fut par-dessus tout Ina qui l'attira. Son caractère naturel et, pour le peu qu'il pouvait en juger, à fleur de peau, assurait une personne d'action. Cela ne pouvait que convenir à Egill.


- Arh! Arh! avait-il grassement et nerveusement rigolé en voyant la druidesse s'exciter sur la clochette, et surtout en entendant les récriminations qui suivirent de la part de Linwëline. Voilà qui au moins permit à l'enfant d'Uthgar de se détendre un peu.

Il ne savait à présent que faire, nul ne semblait vouloir répondre à ses questions, ni même en pendre note.

¤ Hmpf! On save toujours pas quoi qu'on fait-là, et personne il a l'air d'en inquiété... ¤ maugréait-il intérieurement tandis que sa nervosité revenait. Il contractait sa mâchoire avec régularité, ce qui faisait gonfler les muscles de celle-ci ainsi que de ses tempes. Il ne s'en rendait pas même compte tant il s'agissait là d'un tic habituel destiné à évacuer son stress. Ce qui évidemment ne fonctionnait pas...

Il aurait voulu aller parler avec Asulf mais ce dernier était toujours aux prises avec la gamine rousse. Et Linwëline traitait avec il ne savait qui, des gens qui probablement se reconnaissaient.
Egill n'en pouvait plus. Il ne se contint plus.

- Quelqu'un il va enfin nous dire pourquoi faut être là? Et c'est quoi c'te mission du Manoir du Crépuscule? Comment on est censé aider, nous?

écrit par: Ademara Mercredi 31 Décembre 2008 à 12h06
La prêtresse, ignora les flammes qui dansaient dans les yeux de Linwëline. Elle ne comprenait pas pourquoi celle ci se croyait attaqué sans cesse alors que Ademara était réellement contente de la revoir. Ce sentiment ne devait pas être réciproque. En y faisant abstraction, elle se concentra sur les réponses que la prêtresse des gardiens sylvestres lui apporta.

Quand la gardienne de l'harmonie eu finit de parler, Ademara serra les poings. Les réponses qu'exposaient la gardienne ne convenaient pas du tout à la prêtresse du nuage lumineux, le manque d'information de Linwëline était flagrant, les ennemis de la confrérie devaient être puissant et très discret pour mettre en echec les prêtres de la Seldarine.

Cette idée rassura un peu Ademara, des ennemis à sa hauteur qui mériterais d'être punis par les foudres de Sehanine pour s'en être pris à une de ces servantes et à des elfes d'honneurs qui défendent le bien contre les hordes du mal.

La faune et la flore, la sylve était le poumon des elfes, des hommes, des nains et de toute créature vivante.
Sur Eternelle Rencontre ceci n'était pas flagrant car son peuple veillait à la protection de son environnment, les elfes verts, veillaient sur les forêts touffues avec le peuple fée, les elfes de la mer sur les océans. Mais sur le continent les forêts millénaires étaient en danger et Ademara se devait de les proteger.
Rejoindre les gardiens serait une bonne chose, elle pourrait défendre les interêts des elfes au sien de la confrérie, proteger cette nature sauvage et inviolée, bastion des msytères de sa déesse. De plus, la prêtresse garder un oeil sur les bandes d'aventuriers trop avides qui désiraient souiller et piller les ruines sacrées d'Arryvandar et d'Earlann. Mais aussi apporter un peu de paix, de repos et de sérénnité à toutes les créatures d'alignement bon.


Maintenant que ces convictions étaient claires, elle s'approchat de Linwëline et se mit à genoux à ces pied.

- Par Sehanine, je met mon corps et les pouvoirs de ma déesse à votre service dame Linwëline, la flore et la faune verront leurs ennemis chatiés.

Se relevant elle retourna à sa place. Passant devant la table où Linwïline avait posé la bourse e ncuir contennat sa rémunération pour la mission effectuée. Ademara hésitat un quart de seconde avant d'empocher l'argent.
Les prêtres qui les avaient soignés sauraient quoi faire de ceci.
Sur ordre d'Amlaruil, la retraite avait pris fin. Ademara était revenue sur le continent avec l'espoir d'aider ces compatriotes. Desormais elle en avait le pouvoir et les moyens.

écrit par: Linwëline Vendredi 02 Janvier 2009 à 12h03


Linwëline aida Ademara à se relever, elle allait lui dire autre chose quand l'intervention d'Egill la fit sourciller. Elle se détourna pour lui faire face.

!!lligE trof not ertê sap elbmes en ecneitap aL - tonna Linwëline ...avant de sourire d'un air pénaud. Mais ta question est bonne jeune novice et je vais répondre à cette intervention plutôt directe.

La prêtresse de Labelas Enoreth s'avança au milieu de la pièce, Katrina sanglottait toujours dans les bras du dénommé Asulf et ne lui était d'aucune utilité pour le moment. Elle tenta donc elle aussi de faire un premier résumé de ce qui attendait les compagnons.

- Mes amis, nous sommes là pour prêter dans un premier temps assistance au Manoir du Crépuscule, ils nous ont demander notre aide pour convoyer une mission de reconnaissance dans la région des Monts Etoilées pour retrouver Artémus Illance Davion. Archéologue et érudit employé par le manoir pour une mission d’exploration dans cette région. Il est accompagné de son assistante,Laésïn Etoilante, une elfe doré native de Lunargent. et d'une dizaine de personne. Ils ne donnent plus aucun signe de vie depuis près d'un mois et Katrina, ici présente,tout juste diplomée de l'université de Lunargent a été désignée représentante du Manoir, nous devons l'aider dans sa mission... Car de plus, Katrina est la fille de cet Artémus.

Elle fit silence, laissant le temps aux compagnons de digérer ses paroles.

écrit par: Elwin Dimanche 04 Janvier 2009 à 21h04
Le demi-elfe eût le temps de signifier à Tasia qu’il faisait partie de la Guilde depuis quelques semaines avant de se rendre compte de la tension toute particulière qui régnait dans la pièce. Lui-même était frustré de son échec du soir mais ne ressentait à vrai dire aucune rancune pour ses compagnons ni même pour les elfes du temple. En vérité il ne trouvait aucune raison à cela et restait plutôt indifférent à la colère qui habitait la plupart des personnes présentes.
Il n’avait aucune méfiance vis-à-vis de la magie profane ou divine, il avait assez de sang elfique dans les veines pour ne pas se sentir touché par leur propos…Condescendants ? Après tout c’était juste l’attitude de la plupart des elfes n’ayant jamais côtoyé les humains donc on ne peut pas changer les mœurs.


Elwin ne pût s’empêcher un air de surprise grimaçant en voyant l’humaine sangloter dans les bras d’Asulf. C’était donc elle Katrina ? Celle que Robyn tenait tant à leur présenter ? Le rôdeur fut frappé par la jeunesse et la réaction de la personne. Bien que cela fut normal en temps de deuil. Il n’osa plus réagir à quelques mouvements ou propos que pouvait tenir ses confrères : Ina faisant sonner la cloche et montrer une fois de plus ses talents à résumer les faits dans toute leur grâce, Egill au bord d’exploser de colère…Tout cela lui était indifférent il ne voulait plus penser à quoique ce soit.

Presque rassuré de voir Linwëline arriver il exprima un certain air de satisfaction lorsque Ademara annonça officiellement qu’elle rejoignait la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Un membre de plus à la Famille qu’elle représentait ! Il lui adressa un regard approbateur et un sourire qui signifiait sa joie de la compter parmi la Guilde.

Enfin le moment crucial arriva. L’interrogation d’Egill avait suscité toute son attention. Depuis son retour à Lunargent le sang-mêlé s’interrogeait sur la mission qu’ils allaient accomplir. Les Monts-Etoilés, cela signifiait beaucoup de choses pour lui, sa terre natale, sa famille. Tant d’années qu’il n’y était pas retourné…Quel sentiment devait-il ressentir ? La joie de retrouver le lieu de son enfance, l’endroit où il a appris tout ce qu’il sait aujourd’hui ou alors la peur de retrouver une terre qu’il a abandonné du jour au lendemain ?
Dire que cela importait peu serait une ineptie, à vrai dire il comptait bien en rendre compte en y retournant. S’il aurait le courage d’aller jusqu’au bout…Quelle peur et quelle détermination…


-Je connais plutôt bien la région , Débuta-il …Je ne me rappelle plus s’il y a quelques bandits, ou orques qui menacent cette partie de la Haute-Forêt mais en revanche…on peut s’attendre à ce que la nature se montre hostile dans les lieux les plus profonds... Si nous partons vous devez savoir qu’il y a peut être autant de chance qu’ils se soient simplement « perdus » où qu’ils soient tous mort… Dit-il en évitant le regard de Katrina et sans songer aux conséquences que pouvait avoir ses paroles.

écrit par: Linwëline Lundi 05 Janvier 2009 à 13h06
MJ
Narration: Tous

Les dernière paroles d’Elwin eurent l’effet d’un feu grégeois thayen pour la jeune Katrina qui se détourna subitement, délaissant l’aura protectrice d’Asulf et se précipitant sur le rôdeur demi-elfe. Elle se poste devant lui, les mains sur les hanche, le front plissé par une colère subite mais brillant de colère.

- Vous ! Je vous interdis de parler de mort ! Qui êtes vous pour oser envisager la mort de mon père ! Hein qui êtes vous ! La prochaine fois je vous congédie ! Sachez-le !

Elle fit un tour sur elle même, cette fois les larmes avaient disparus de son regard et elle dévisageait Linwëline d’un regard insistant, adoptant une attitude presque despotique.

- Il est temps de quitter Everlund de se mettre en route. Je vais de ce pas préparer mes affaires, Sachez que j’ai planifié notre itinéraire et que….

Linwëline leva une main pour forcer la jeune femme à se taire..

- Vos efforts sont louables Dame Katrina mais je vous demanderais de nous laisser le soin de nous occuper de s’occuper de cette partie là car il ne s’agira pas d’un voyage d’agrément. Croyez moi. Quant aux paroles d’Elwin, elles sont justes et nous ferions preuve d’inconséquence si nous n’envisagions pas le pire croyez moi.

Le regard brûlant de colère, l’humaine finit par donner son assentiment mais des larmes embuaient encore ses yeux.

- La région où s’est produite la disparition de votre père n’est pas dès plus reposante de la Haute Forêt....Elwin pourra vous le confirmer...

Linwëline s’était déjà rendue par deux fois près de ces montagnes. Des montagnes difficiles à traverser, car oe connaissait pas de passes qui permettait de traverser cette impressionnante chaîne de montagne où la neige et le temps particulièrement froid dominaient tout au long de l’année. Aux pieds des monts, le paysage pouvait se montrer surprenant. Au nord, les terres avoisinantes étaient plates, couverte d’une végétation diffuse alors que plus au sud, le relief montrait une terre déchirée, crevassée, un paysage étonnant. Les elfes d’earlann avait baptisées les trois pics principaux des Monts Etoilés Y’tellarian, Y’landrothiel et N’landroshien visibles de loin tels des phares en plein océan sur plusieurs dizaines de lieux. On les disait habitée par plusieurs couvées de grands wyrm. Ce qui n’était pas totalement faut. Cela était dès plus prometteur, enfin façon de dire….

- Cela nécessite de notre part une bonne préparation de notre part. Ainsi Elwin, aidé par Ranil et Egill et j’espère par vous Asulf, vous allez dressez la liste des besoins pour monter une telle expédition avant que nous quittions Everlund, Moenna vous rejoindra dans cette salle, décréta Linwëline, Ina, Ademara, Tasia et moi-même avons à parlé, nous vous rejoindrons ici dans une petite heure. Vous pouvez vous joindre à nous Katrina ? A moins que vous avez d’autres questions dans l’immédiat ?

Cette interrogation s'adressait à tous alors que l’elfe de la lune s’apprêtait à quitter la salle emmenant quelques-un des novices et la ly'aegésyr des Gardiens des Feuilles.

écrit par: Egill Sölfarssön Lundi 05 Janvier 2009 à 13h39
¤ Enfin on se décide à bouger! ¤ songea avec plaisir l'illuskien dont les membres s'engourdissaient déjà à cause de trop d'immobilité. Il observa avec sérieux Katrina et Linwëline. Avec Ina, voilà qui formait un trio féminin de caractère. Peut-être avait-il mal jugé l'humaine rousse; elle paraissait plus forte que la première impression qu'il en avait eu.

Décroisant ses bras nus, Egill fit craquer bruyamment ses articulations qui émirent un son sec et désagréable.

- En ce qui je me concerne, j'ai pas de question Linwëline. Je sais maintenant ce que on doit faire et où que on doit aller, c'est tout ce qu'il faut.
Comme pour apporter plus de poids à sa déclaration, l'impatient barbare tapota de la main le manche du marteau qui pendait à son côté.
- Je pense pas trop qu'il me faille autre chose que ce que j'ai déjà avec moi pour notre expétion... expidé... voyage!
Mais peut-être ceux qui sont pas habitués à la vie dans la forêt ils doivent besoin de plus de choses. continua-t-il sèchement tout en dévisageant avec insistance Tasia, Katrina et Ademara. Rien ne lui indiquait qu'il avait raison concernant les deux elfes, mais à côté des autres aventuriers, elles n'avaient en rien l'apparence de voyageuses aguerries.

Egill s'approcha alors d'Elwin, se plaçant à quelques centimètres seulement de son visage. A cette distance, le rôdeur pouvait apercevoir sans mal quelques légères cicatrices sur le menton de l'uthgardt, à peine dissimulées par sa barbe blonde mal soignée et ses tatouages bleuis.

- Je suis Egill fils de Sölfarr, enfant et serviteur d'Uthgar. Je connais aussi la Haute-Forêt. J'ai vécu à l'Arbre-Fantôme, que vous autres vous appelez le Grand-Père Arbre. Mes pas ils m'ont jamais emportés jusqu'à les Monts Etoilés que vous dites, mais il est toujours bon de retourner chez soi, près des arbres, de la roche et de l'eau.

- Si t'es notre guide, je te marcherais dans tes pas, Elwin demi-humain, énonça-t-il gravement. Ces paroles paraissaient ridiculement solennelles, mais c'est ainsi que l'illuskien avait pris l'habitude de parler. Aux êtres qui paraissaient le mériter du moins. Il était d'ailleurs ravi d'apprendre que Tasia allait disparaître pendant quelques temps. Mais qu'Ina parte également ne le satisfaisait par contre pas.
- Ina, tu peux pas rester avec nous pour préparer le voyage? Tu dois connais les animaux et les plantes, tu peux nous aider.

écrit par: Ina Lundi 05 Janvier 2009 à 21h15
Ina était resté sage depuis l’arrivée de Lin. Elle avait gentiment reposé la clochette bien qu’elle ai une furieuse envie de déplaire a celui qui l’avait si grossièrement regardé en parlant de la clochette en question.

Tout commençait a bouger, prendre forme. Le réel but de la mission, qui allait venir ou non. Bref une préparation d’expédition en règle.

Cette Katrina, elle avait aussi le sang chaud, mais paraissait peu formée pour le terrain hostile. A en croire les autres l’endroit ciblé n’était pas spécialement accueillant, et se trainer cette fillette sur la route n’enchantais guère la jeune humaine.


*Si elle se plaint comme les enfants durant le voyage je la bâillonne et la jette sous une souche…*

Puis Ina repensât à l’attaque. Elle était d’accord avec Lin quand au fait que ce n’était pour le moment qu’un avertissement, mais elle restait intimement persuadée que lors de leurs prochaine rencontre tout se passerait bien différemment. Ho oui, bien différemment.

Asulf montra sa détermination, mais une montagne pareille, bien qu’agréable a avoir dans son camp dans un combat deviendrais difficile a gérer si il venait a s’emporter.

Et finalement Ina capta l’attention d’Egil. Chose intéressante après leur courte entrevue avant le massacre. Cependant, ce brave homme semblait s’y intéresser en bien.


-Malheureusement le devoir m’appelle, enfin surtout Lin finalement, mais ca doit bien avoir un rapport avec le devoir. Et de toute façon, j’ai plusieurs choses a lui dire aussi donc on va gagner du temps.

-Pour la préparation des affaires, prends ce que tu jugeras nécessaire, le reste on le trouvera en chemin s’il le faut. De toute façon, on oubli toujours quelque chose en partant en voyage.

Sur un clin d’œil, elle se retourna vers Lin.

-Je suis prête, *pour mon passage de savon, chef…*

écrit par: Ademara Mardi 06 Janvier 2009 à 12h17
Désormais les gardiens sylvestres seraient sa famille, avec des aînés et des plus jeunes. Tous les protéger mais aussi les écouter, leurs obéir mais également parfois les réprimander.

Elle fit un petit sourire au demi elfe pour l'encourager et pour soutenir ces propos face à la tornade de flammes.
La jeune humaine Katrina avait le sang chaud, mais elle se laissait trop emporter par ces émotions. Les conseils d’ Elwin devaient être justes et à défaut de les écouter et d'en prendre considération, elle s'embrasait. Ce genre de réaction pourrait s’avérer dangereux, garder la tête froide, un enseignement que même Ademara avait parfois du mal à maîtriser mais nécessaire.

La prêtresse de Sehanine avait écoutée avec une grande attention les paroles de dame Linwëline,
L’elfe de la lune fut soulagée et rassurée, leur mission de sauvetage avait calmé ces doutes quand au contenu de la mission.

Il n'était pas étonnant que le père de Katrina soi porté disparut dans les profondeur de la Haute forêt, il s'agissait d'une des forêt qui existait déjas à l'aube des dragon, ces nombreuses légendes de trésors n'aurait put tenir dans un seul livre.

De nombreux empires et civilisations avaient vécus sous les feuillages des arbres parfois millénaires.
Mais la région des Monts étoilés restait un mystère pour la jeune elfe de la lune, qui ne s'était attardée que sur l'histoire elfique qui avait jalonnée le paysage de la Haute forêt.

Puis le barbare nommée Egill sorti de son apathie, sa réaction fit rire intérieurement la prêtresse du nuage lumineux, elle soutient le regard de cet homme qui aurait du ravaler sa remarque stupide.

Tout en lui répugnait l’elfe de la lune.
Son ardeur belliqueuse, son attitude machiste, son manque de raisonnement et d’expression et son radicalisme face à la toile magique et à ces adeptes. Ademara n’aimerais pas Egill cela étais un fait.
Qui ignorait encore l'affinité naturelle des elfes avec la nature ? Elle ne releva pas sa remarque.

Asulf semblait bien différent et fit atténuer l'opinion qu'avait Ademara pour les barbares. Son silence tenait plus de la sagesse que de l’ignorance et il semblait plus réfléchit que son confrère.

Quand La prêtresse du fécond distribua les ordres, Ademara leva un sourcil d'interrogation, elle s’approchas de Ina et lui traduit ces dernières paroles en elfique.


- Je l’ai simplement remercié d’avoir permit à des non elfes de pénétrer dans un temple de mon peuple et de nous avoir administré les soins nécessaires.

écrit par: Tasia Mercredi 07 Janvier 2009 à 00h03
S'étant adossée contre un mur, Tasia avait suivi les différents échanges, se contentant d'observer, comme elle le faisait en forêt. Sans surprise, elle s'aperçut que les réactions n'étaient pas fondamentalement différentes et obéissaient en général aux principes qu'elle avait appris à connaître. Peu lui importait que certains considèrent son détachement comme de la froideur ou du mépris. D'une certaines manière, elle se sentait comme un canard au milieu d'une couvée de poussins. Une façon de vivre, de penser, des aspirations et des goûts différents... Comment, finalement, pouvaient-ils faire partir de la même confrérie. Elle avait toujours été pratiquement seule et le rester ne la dérangeait pas plus que ça. Avec un mouvement sous ces vêtements, une présence se manifesta, la rassurant et l'inquiétant tout à la fois.

Fir se lassait de sa cachette et de son immobilité. Le jeune rat avait déjà été plus que raisonnable et elle ne pouvait lui en demander plus. Elle le prit dans une paume, le sortit de sa chemise pour le caresser de l'autre. Lui parla à voix basse en commun.


- Tout doux, tout doux, Fir.... Le reste se poursuivit dans un murmure que lui seul put percevoir.

Semblables à de minuscules perles noires, les yeux fureteurs de l'animal s'attardaient sur l'un et l'autre, ne semblaient savoir où se poser.

A l'invitation de Linwëline, l'A'Tel Quess s'était relevée, lui signifiant du regard qu'elle s'apprêtait à la suivre.

écrit par: Elwin Samedi 10 Janvier 2009 à 11h41
Face à la colère de la jeune Katrina le rôdeur afficha une figure totalement dépourvue d’émotions. Il n’exprima aucune autre remarque à l’humaine mais ne démentait pas pour autant. Il réprouva tout sentiment de culpabilité car sachant qu’il avait raison, le reste, la peur de Katrina de voir son père décédé, cela il s’en moquait. Il ferait tout son possible pour mener la quête à bon terme, les autres choses le désintéressaient. Il avait passé trop de temps seul pour avoir l’habitude des contacts humains et se moquait de bien paraître auprès des autres.
Il fut juste satisfait de voir Linwëline soutenir ses propos puis il suivit du regard toutes les personnes quittant la pièce, particulièrement l’humaine, avant de commencer.


L’humain, Egill eût le temps de l’interpeller avant de débuter. Il exprima un air d’étonnement face à la figure du barbare semblant le sonder. Elwin en profita pour l’examiner lui aussi. Il constata ses cicatrices ainsi qu’un armement particulièrement lourd.

¤ Un barbare ou un guerrier sans aucun doute. Au moins avec Asulf et Egill, je sais que je peux compter sur quelqu’un au combat… ¤

Et, quelque chose devait avoir plût au barbare chez le sang-mêlé car celui-ci montra une certaine sympathie. L’ayant déjà fait, Elwin ne pensa pas à se présenter mais se contenta simplement de répondre à ses propos et de prendre un pas de recul...

-Et bien Egill…C’est un plaisir de te rencontrer, il est toujours bon de voir que de nouvelles recrues rejoignent les rangs de la Confrérie. Il marqua un temps d’arrêt pensif avant de répondre à ses derniers propos, « il est toujours bon de retourner chez soi, près des arbres, de la roche et de l'eau. » .

-Oui…Je suppose que tu as raison…

Il reprit un temps d’arrêt le temps pour lui de réfléchir à l’équipement dont ils auraient besoin. La tâche incombée n’était pas évidente, penser à ce qu’un groupe d’une demi douzaine de personnes devait prendre pour partir en Haute Forêt était assez vaste. Il resta à méditer, à moitié reposé sur la table, puis après deux minutes de silence il reprit la parole.

-Le voyage sera difficile car la forêt est dense, les roches abruptes et les eaux vives.
Pour faciliter notre voyage il ne faudra pas être trop chargé, le nécessaire et le minimum à la fois. La route sera longue et éprouvante mais si nous tenons à retrouver le groupe il nous faudra arriver au plus tôt. Le fait qu’un mois nous sépare d’eux m’inquiète, car le groupe a pu être séparé. Les indices seront alternés par le temps et leur interprétation ne sera que plus difficile.
Je pense qu’avec ma connaissance personnelle de la région et de la nature ainsi qu’avec celle de Ranil et d’Ina nous pourrons survivre sans trop d’encombres mais les dangers existent tout de même.
Pour ce qui est des armes je pense que nous sommes tous dotés… Constata-t-il en pensant aux deux barbares. Mais pour ce qui est du matériel de survie j’ai bien peur, comme l’a dit Egill que nous ne soyons pas tous au point… Il sous-entendît l’équipement de Katrina et d’Ademara qui en effet ne devaient pas avoir l’habitude de la vie en forêt.
Je pensais au principal: tentes, paillasses, torches, cartes, cordes, rations de survies, eau…Voyez-vous autre chose ? Dit il en s’adressant à toutes les personnes présentes.

écrit par: Asulf Samedi 10 Janvier 2009 à 15h09
L’avenir se dessinait enfin à travers les diverses interventions de chacun des protagonistes réunis dans la salle. La foule de sentiments dégagés durant ces dernières minutes étonna grandement le barbare peu habitué à ces emportements de toutes sortes. Les uns s’agenouillaient, les autres gémissaient ou maugréaient d'une manière qu’Asulf se sentit soudainement bien loin de son peuple, bien loin de sa patrie. Les regueds étaient des Hommes de nature taciturne qui ne dévoilaient que très rarement l’étendue de leurs émotions. Au pied de l’immense glacier on ne parlait jamais de ses malheurs et encore moins de son courage.

Ainsi donc la compagnie des gardiens sylvestres allaient pénétrer la fameuse Haute Forêt, objet de merveilles pour les uns et de crainte pour les autres. Cette population d’arbres millénaires éveillait la curiosité du jeune illuskien, enthousiasmé à l’idée de découvrir les secrets de cette émeraude des territoires du Nord. De plus, se savoir guider par Elwin, qui avait su gagné les premiers jalons de son respect et de sa confiance, le mis plus encore en appétit. Quand aux autres voyageurs, Asulf se gardait de tout jugement. Les actes parleront mieux que tous les pronostiques et aprioris. L’heure est à l’action, au mouvement.


* Rahhhh il est temps de partir, j’ai hâte de retrouver la trace de ces chiens…et de traverser cette fameuse forêt ...*

Le barbare lança son poing droit au creux de sa main gauche, un fin sourire aux lèvres.

- Parfait, maintenant que les mots sont lancés préparons nous au plus vite. Inutile de trop nous charger, répartissons bien le matériel. Lança-t-il à l’archer demi-elfe à travers la pièce.

Puis il se tourna vers Katrina en calant ses mains sur les épaules de la jeune femme.

- Je m’occupe de votre matériel, vous pouvez tranquillement rejoindre votre amie Elfe.

A ces mots l’humain à la crinière blanche rejoignit à grands pas Elwin, le regard déterminé. En passant, il aperçut le petit compagnon au fin museau de Tasia. Les gens du sud possédaient de curieux animaux de compagnie pensa t’il. Le détachement de sa maitresse fut interprété comme un désir de tranquillité, aussi passa t’il son chemin dans le même mouvement.

Une fois devant l’archer et l’impétueux uthgart, il leur adressa un signe de tête.
Sans complexe il leurs tint :


- Elwin ! Combien de temps nous faudra t’il pour arriver jusqu’à cette région de la haute Forêt ?
Je ne sais ni lire ni écrire mais j’ai déjà pas mal voyagé à travers la toundra du Val Bise jusqu’à l’Epine dorsale du monde et pour ce qui est des cordes, étant une petite dizaine nous en avons besoin que de trois et j’en possède déjà une.

écrit par: Elwin Mercredi 14 Janvier 2009 à 18h59
Le demi-elfe écoutait attentivement les questions d’Asulf. La durée de leur voyage dépendait de nombreux facteurs. Ils avaient planifiés le trajet à Lunargent avec la Gardienne de l’Harmonie et Elwin pouvait approximativement estimer en combien de jours ils arriveraient en Haute Forêt. Il réfléchit un instant pour prendre en compte toutes les données puis répondit :

-Jusqu’à Fort Olostin à cheval nous en avons pour deux jours et demi à peu près et sans encombres… Après nous nous rendrons à un point de rendez vous dans la Haute Forêt, nous en aurons pour moins d’un jour et les Gardiens des Vents viendrons nous chercher. Donc au total nous en avons pour trois jours, quatre au pire. De la cité du Saule Argenté aux Monts-Etoilés cela devrait prendre quelques jours tout au plus. Mais je ne sais encore combien de temps nous ferons escale à Thuldaë.

Il reporta son attention au matériel, et, de manière à transmettre à Linwëline ou Katrina une liste concise il emprunta la plume et l’écritoire de l’humaine en se montrant courtois et poli au possible. Il poursuivit pour parler à Asulf.

-D’accord, j’ai une corde moi aussi. Egill ou Ranil doivent en avoir une donc on n’a pas à s’inquiéter pour cela. Il se pencha sur sa feuille et commença à faire danser la plume en la trempant périodiquement dans le flacon d’encre.

PARCHEMIN
Tentes, Rations de survie, eau, Paillasse ou couverture, matériel d’escalade, lanternes, carte


Il s’arrêta là en manque d’inspiration puis il montra la liste à ses compagnons.

-Voyez vous là autre chose à ajouter ?

écrit par: Isórion Samedi 17 Janvier 2009 à 15h00
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 10°
Moment : Nuit


MJ
Narration: Katrina, Egill, Elwin et Ranil

user posted imageersonne ne trouva rien à redire aux propos d’Elwin. Satisfaite, Katrina s’empara du velin et commença l’enrouler.

- Bon…je vais nous faire préparer cela, venez..de me tarde de me mettre en route, Dame Linwëline et vos amies nous rejoindrons dans les écuries…Nos chevaux doivent attendre….

Sans attendre l’avis des autres, virevoltant sur elle-même Katrina franchit une porte où patientait une novice à laquelle elle tendit le parchemin en lui demandant de faire prévenir la Gardienne de l’Harmonier où ils allaient l'attendre. Il lui tardait de quitter cet endroit et de partir sur les traces de son père. Sur un ton sec, elle demanda à l’elfe qu'on les conduise aux écuries.

Silencieuse, l’Ar’Tel’Quess se du parchemin et obtempéra en guidant les compagnons à travers dans un dédale de couloir particulièrement vides. Ils traversèrent un préau couvert qui donnait sur de magnifiques jardins baignée de lueurs féériques avant de parvenir

L’écurie était toute simple mais de bonne dimension. Elle était aérée et comportait une allée principale et deux allées secondaires où s’étalait de chaque côté plusieurs stalles qui abritaient quelques chevaux. Faisant irruption d’un des box, un demi-elfe se dirigea vers eux à pas vif, visiblement peu surprit d’avoir de la visite à cette heure.

- Ah vous devez être les aventuriers sur le départ, je suis Elydor et je m’occupe de ces lieux mes bonnes gens, il se frotta les mains, et désigna la première lignée de stalle d’un geste de la main, ces chevaux sont à vous si je ne m’abuse, ils sont soignés mais je vous laisse les seller et les préparer car je suis débordé.

Elwin, Ranil et Egill ne l’écoutaientt plus, ils venaient tous les trois repérés sur leur gauche les chevaux qui leur avait été confiés. Pour Ranil, c’était une bénédiction, il s’était attaché à son cheval, il se précipita vers lui. Près de chaque stalle, sur une table, attendait selle, harnais, brides, couverture. .

- Et nous ? se hasarda Katrina , mon garde du corps et moi même devons également avoir un cheval n’est-ce pas ?

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Derrière cette adorable frimousse et cet air parfois malicieux, Katrina n'en reste pas moins une femme de tête. Passionnée, ses réactions peuvent être surprenantes....


- Mais oui! J’allais oublier ! s’exclama Elydor, qui fit signe à Katrina et Asulf de les suivre. Dans deux stalles opposées à celle des chevaux de la confrérie, patientaient deux chevaux à la robe noire zain aux flancs légèrement rubicans. Les bêtes étaient magnifiques.

- Bon je vous laisse faire car comme je vous le disais j’ai du travail et je suis seul. Je reviens d’ici peu pour voir si tout se passe bien…

Et les compagnons se retrouvèrent seuls dans la grande écurie, Katrina se tourna vers Asulf, les joues légèrement empourprées.

- Heu…que doit-on faire là Asulf ?

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Derrière cette adorable frimousse et cet air parfois malicieux, Katrina n'en reste pas moins une femme de tête. Passionnée, ses réactions peuvent être surprenantes....


MJ
Narration: Linwëline Ina, Ademara et Tasia

user posted imageinwëline guida les jeunes femmes avec aisance, ce n'était, pas la première fois qu'elle arpentait ces lieux, cela se sentait. Au bout de quelques minutes, ils passèrent une arche donnant sur une salle circulaire située sous un dôme flottant aux vitraux polychromes. Les murs de cristal s’incurvaient pour se rejoindre à vingt pieds de hauteur. Le soleil nimbait l’air de reflet rose, émeraude et bleu où ondulaient les couleurs de l’arc-en-ciel. Au milieu de la pièce trônait une immense table octogonale.

La prêtresse s’approcha la carte des Marches d’Argent et la Haute-Forêt qui trônait sur l’un des murs et s’en approcha. Admirablement façonnée, entièrement composée de bois aux teintes diverses qui mettait en reliefs les différents paysages, cette immense carte était une merveille, une œuvre remarquable qui irradiait d’une douce lumière bleutée.

Derrière elle, Ina, Tasia et Ademara restaient debout et attendaient avec plus ou moins de patience.


- Ne perdons pas de temps en vaines discussions, mes amies et allons au but si vous le voulez bien.

Le doigt de Linwëline se posa sur la carte, à l’emplacement de la cité d’Everlund puis glissa lentement en direction de la Haute-Forêt.

- A l’aube ; vous quitterez Everlund par la Porte du Pont pour vous engagez sur la Voie des Landes Eternelles afin de rejoindre Fort Olostin avant de pénétrer sur les terres de Turlang. De là , nos Gardiens des Vents vous mèneront dans la région des Monts Etoilées pour accomplir vos missions. car si vous devez retrouver cet archéologue, nous comptons également sur vous pour mener avec succès une autre mission…nettement plus importante. C’est pourquoi nous sommes rassemblés ici, hors de la présence de Katrina et de son garde du corps.

Elle entoura d’un cercle imaginaire les massifs montagneux situés au sud-ouest de la Haute-Forêt avant de faire volte face pour leur faire face. Son ton était devenu plus ferme.

- Nous ignorons ce que le père de cette Katrina a mis à jour lors de ses recherches. Mais toujours est-il que depuis qu’il a fait état de certaines découvertes, quelque chose a corrompu des créatures des bois dans la région où cet Artémus a disparu. On parle de terre souillée et d’étranges phénomènes. C’est pourquoi Turlang a demandé à notre confrérie d’en trouver les raisons….

La tâche n’était pas aussi simple qu’il y paraissait. Le front plissé, Linwëline dévisagea les jeunes femmes. Sans doute avaient-elles des questions à poser….

écrit par: Ademara Vendredi 23 Janvier 2009 à 12h06
Ademara avançait silencieusement dans les couloirs du temple. Elle était guidée par une elfe dont l’assurance ne manquait pas de mettre en valeur sa connaissance aiguë de l’agencement du temple elfique d’Everlund.

Tous avaient fais silence appréhendant les raisons de Inwëline de les séparer du reste du groupe.
La prêtresse de Sehanine croisa le regard de l’Innanoth, celle-ci dévoilait pas si facilement ces émotions et Ademara eu un regard respectueux pour son maintient face aux insultes du barbare.
Quand à Ina, elle s’était enfermé dans un mutisme bien singulier, elle, l’humaine à la langue bien pendue.

Ils pénétrèrent alors dans une pièce qui se distinguait des autres par son incroyable jeu de couleur dont les teintes douces calmaient l’ardeur de l’âme tel une invitation à la méditation.
Habitué à un tel spectacle Ademara ne pris pas son temps à admirer le jeu des couleurs dans la salle circulaire en cristal.

Elle rejoignit rapidement son ainée et fit face à une carte détaillée de la région de la Haute forêt. Ecoutant avec attention les ordres de la première gardienne de l’harmonie, plusieurs questions se bousculèrent dans sa tête.
Voyant que Linwëline n’apporterait pas plus d’information, Ademara posa sa question.

Sa voix fluide et cristalline résonna dans la salle minérale.


- N’étant pas native de cette région et ne foulant pas depuis longtemps le sol de Faérune, le nom de Turlang m’échappe totalement, qui est il ?
Pouvez vous nous en dire plus quand aux « certaines découvertes » d’Artémus et aux étranges phénomènes qui, semble t’ils, en sont liés ?

Le visage grave de la prêtresse du fécond avait tout le sérieux d’un dieu nain, exceptés ces oreilles pointues.

Ademara enleva discrètement sa bague entre ces doigts et la tourna dans tous les sens entre ces mains. Il s’agissait ni plus ni moins d’un moyen efficace pour calmer sa nervosité.


écrit par: Elwin Samedi 24 Janvier 2009 à 21h58
Elwin suivait l’Ar Tel-Quess à travers les couloirs silencieux et les pièces vides du temple. Il fut étonné de la grandeur, de la richesse et de la beauté des lieux. Il constata aussi l’indifférence de toutes les personnes qu’ils avaient côtoyées qui travaillaient ici.
Le rôdeur fut satisfait une fois arrivé aux écuries, il lui tardait de partir pour la Haute-Forêt ou quelque lieu plus sauvage car Everlund commençait sérieusement à le mettre mal à l’aise…
Il s’interrogeait sur ce que se disait Linwëline, Ademara et Ina et était curieux de savoir ce qu’il allait se passer pour elles.


Il remercia particulièrement Elydor pour son aide précieuse et se demanda comment quelqu’un comme lui pouvait être débordé dans un lieu aussi calme. Le sang-mêlé choisit le cheval semblant en meilleure santé puis le prépara, il installa couverture, brides, harnais et selle. Après avoir chargé la bête il jeta un regard à Katrina et Asulf et se rassura que le barbare fut là pour l’aider. Ensuite il se tourna vers les autres camarades. Il ne savait pas s’ils connaissaient les ficelles de l’équitation.

-Tout le monde ici sait monter à cheval ? Demanda il avec indifférence.


écrit par: Tasia Dimanche 25 Janvier 2009 à 13h46
A la suite de Linwëline, Tasia avait parcouru les couloirs dont la décoration témoignait de la même magnificence que le reste de l'édifice. Tout en restant attentive à Fir qui, sans doute lassé de tant d'immobilité, manifestaient d'incessantes velliétés de fuite, son esprit arpentait seul des chemins de traverse, imperméable à ce qui l'entourait.

Cependant, la carte parvint à retenir son attention. Le souffle coupé, elle s'y attarda. Jamais encore elle n'avait pu contempler un aussi bel ouvrage, d'une telle précision et d'une beauté sidérante. Chaque parcelle des Marches et de la Haute-Forêt y était représentée avec force détails et l'A'Tel'Quess y reconnu sans peine les chemins qu'elle avait parcourus. Un nuage de nostalgie et de tristesse ombra ses traits, rapidement dissimulé sous un masque d'impassiblité. L'oubli intervenait si vite chez certains et rien n'était foncièrement différent de ce qu'elle avait connu.

Serrant Fir un peu plus fort, elle se reprit pour se concentrer sur les dires de la Gardienne. Les sentiments n'avaient plus guère leur place désormais.

La description du trajet acheva de la désorienter, les noms évoqués résonnant comme autant d'inconnues. La prêtresse ayant été la première à poser quelques questions, elle poursuivit.


- Dame Linwëline, possédons-nous d'autres informations sur cet archéologue, les recherches qu'il entendait mener et le but qu'il poursuivait? Comment et quand se manifestent lesphénomènes auxquels vous faites allusion?
Enfin, voyagerons-nous seules ou en compagnie des autres membres de la Confrérie?

Ayant accompli ce que l'on attendait d'elle, elle retourna à son mutisme. Ses doigts se mirent à manipuler distraitement la broche du loup argenté tandis que du regard, elle suivait les halos colorés qui émaillaient le dôme.

écrit par: Asulf Lundi 26 Janvier 2009 à 17h25
Les paysages sauvages des marches d’Argent se dessinaient déjà dans l’esprit du barbare qui s’impatientait de plus en plus. Ces derniers jours passaient au sein d’Everlund n’avaient pas été des plus doux et toute cette promiscuité commençaient à l’étouffer. Il suivait donc leur hôte avec un enthousiasme dissimulé.

Alors qu’ils traversèrent le préau, le barbare s’arrêta sur ce lambeau de nature totalement maîtrisé, à l'aménagement si parfait, trop parfait. Les jardins elfiques, derrière leur façade enchanteresse, ne créèrent pas d’admiration chez Asulf. Au contraire, le reghed l’assimilait plutôt à une prison dorée où les plantes et les éléments étaient pliés à la volonté de leur créateur.


* Vivement la Haute Forêt…par Sylvanus, j’ai l’impression d’étouffer entre ces murs et parmi tous ces artifices…*

Toujours à moins d’une paire de mètre derrière la fougueuse humaine, il considéra le palefrenier qui s’ élançait vers le petit groupe. Ce dernier elfe paraissait plus sympathique que ces congénères du temple et avait déjà préparé les montures pour leur prochain voyage.

* Enfin tout s’enchaîne avec efficacité ! *

Les yeux azurs de barbare s’émerveillèrent à la vue des deux superbes chevaux à la sombre robe. La noblesse de ces animaux en disait long sur la qualité des soins et du dressage dont ils bénéficiaient. A pas calme, l’enfant du Val de Bise s’approcha. Il détaillait les bêtes, appréciant leur musculature et leurs lignes élégantes. Parmi les tribus Regueds du glacier, seul les nobles, les chefs de guerre possédaient des destriers. Chevaucher de tels chevaux relevait presque d’un honneur, on devait largement estimer la famille de sa nouvelle protégée.

La question de Katrina fit tendrement sourire le guerrier. Sans même se tourner vers elle, il lui expliqua :


- Présentez vous à lui…Vous devez gagner sa confiance…

Avec une sérénité calculée, Asulf plaqua une main sous la tête de l’animal au souffle chaud et puissant. Puis il lui caressa lentement la tête pour finir par de franches accolades sur l’encolure. Le barbare arbora une moue de satisfaction à la réaction positive de son futur compagnon de routes.

- Ensuite placez cette couverture du dessus du garrot jusqu’à l’amorce de la croupe…

Le jeune illuskien enchaîna les étapes avec sûreté mais aussi une once de délicatesse. Découpant bien ses mouvement pour que la jolie rousse puisse en prendre note et reproduire les gestes à l’identique. Aussitôt eut il sellé et harnaché sa monture, qu’il s’approcha de Katrina afin de vérifier si sa démonstration avait porté ses fruits.

A l’interrogation de l’archer Elwin, le barbare répondit négativement d’une main levée. Il veillait à ce que les sangles ne soient pas trop serrées et à ce que les étriers soient approximativement placés.

écrit par: Ina Mardi 27 Janvier 2009 à 18h18
Ina écouta attentivement les instructions. Ils allaient avoir deux missions pour le prix d’une pour les prochains jours. Voilà qui serait parfait pour s’occuper l’esprit. D’autant que l’une d’elle ne devait pas être dévoilée à certaines personnes si l’humaine ne se trompait pas.

Les questions d’Adémara étaient tout a fait pertinente et Ina devait bien admettre qu’elle n’aurai pas demandé plus que cela. Elle serait allée voir tout de plus prêt sans autres formes de procès. Et aurait fait ce pourquoi elle avait juré fidélité. Protéger la vie et la nature.

Terre souillée, étranges phénomènes, voilà qui suffisait à attirer l’attention de l’humaine. Elle se faisait déjà tout un tat de scénarios dans sa tête sur comment allaient se passer l’aventure.


*Morts vivants, verdâtres, monstres corrompus… mais vu que cet homme est un archéologue, il est plus probable que la première solution soit la bonne. Voilà qui va mètre un peu de piquant dans tout ca. Des non morts. Je me ferais un plaisir de les renvoyer d’ou ils viennent. Reste a y arriver d’abord.

Les gardiens des vents…depuis le temps que j’avais envie de monter sur un de leurs aigles, voilà mon souhait exaucé. Ca va être grandiose !!! En tout cas le trajet… sur place ca va être tout autre chose. En tout cas cette Katrina, elle a intérêt à pas être aussi têtue que moi sinon va y avoir de la casse.

Allez concentre toi un peu gourdasse, tu auras le temps de rêver un peu plus tard.*

Tasia aussi posa quelques questions. La pauvre Ina n’en avait pas vraiment aussi se sentait elle un peu bête. Mais bon pas plus que d’habitude alors ca allait.


*Et ca vous dirait pas de vous faire un idée de ce qu’il se passe une fois qu’on sera arrivée ? Moins je reste en place, et surtout plus je m’éloignerait de cette ville mieux je me porterais.*

écrit par: Linwëline Mercredi 28 Janvier 2009 à 17h33
Linwëline leva en premier lieu les yeux sur Tasia dont les questions étaient pertinentes montrait son intérêt pour leur futur mission, tout comme Ademara et Ina qui malgré son silence persistant ne devait pas faire croire à son désintérêt, non, loin là même.

- Nous disposons que de peu d’éléments, on parle de créatures putréfiées et d’autre venant d’outre tombe, de terres qui drainent du sang ou qui dépérissent ou encore de la disparition de certaines créatures habituées des lieux depuis des décennies.

Elle inspira longuement avant de répondre.

- Quant à cet Artémus, il était à la recherche des vestiges de l’ancien royaume des elfes de Bois nommé Earlann et d’éventuels liens avec les Nétherisses qui existeraient dans cette région…et réveiller de vieux démons et dénicher d’anciens secrets peuvent être dévastateurs, comme vous vous en doutez.

La victoire récente de l’alliance contre les phaerimms et la menace que représentait désormais les Shadovars était connue de tous. Elle poussa un léger soupir en songeant à ce que cette partie de Toril venait de connaître et préférait se convaincre que cet Artémus n’avait pas joué avec le feu…

- Pour vous répondre Ademara, Turlang est le doyen des Sylvaniens de la Haute-Forêt. Il règne sur les bois de la frontière Nord de la Haute-Forêt, des bois qui s’étendent en direction d’Everlund mais son influence va bien au-delà de ce territoire. De nombreuses communautés sylvestres reconnaissent son autorité et il demeure un allié incontournable dans cette région et pour la confrérie en particulier....

Et ce n'était pas de vains mots, le vénérable sylvanien était un allié de poids qu'il fallait ménager. Au lendemain des heures sombres de Thüldae, il avait apporté son soutien et son aide. Il était d plus 'un des grands protecteurs de la Haute-Forêt...

- Je crains que la majorité de vos questions ne trouvent leur réponse qu'une fois sur place mes amies mais rassurez-vous, un sourire se dessina sur les lèvres de la Gardienne de l'Harmonie tandis qu'elle répondait à l'une des interrogations de Tasia, toutes les trois avec le concours d'Egill et Elwin formerez le groupe de la confrérie que nous avons décidé de dépécher sur place. Tous ensemble, vous avez toutes les chances de réussir.

C'était l'espoir que l'elfe argenté plaçait dans le groupe et elle n'envisageait pas que cela soit autrement. Linwëline n'avait pas parlé de Ranil pour cause, l'elfe de la lune n'allait pas faire partie de cette aventure, la confrérie avait besoin de lui en d'autre lieux.

écrit par: Ademara Mercredi 28 Janvier 2009 à 19h09
Ademara écouta gravement Linwëline. La doyenne des prêtresses de Thuldaë les avait avertis.
Le sang de la prêtresse du nuage lumineux se glaça dans ces veines. Ainsi Artémus avaient certainement réveillés des morts vivants de l’antique royaume d’Earlann.

Cette nouvelle attrista l’elfe de la lune et sa détermination ne fut plus que renforcer.

Les non morts devaient être repoussés, pour Ademara ces créatures corrompues par la magie noire étaient des abominations. Ces malheureux devaient retournés à leur repos éternel.
Seul les Guetnorns, gardiens et protecteurs spectraux des cryptes elfiques, étaient grandement respectés par le peuple de seldars. Les autres devaient être anéantis.


¤ Stupides Humains¤

Elle hocha la tête lors de la description de Turlang. Il signifiait un allié de poids et Ademara compris que c’était le véritable seigneur de la Haute forêt.

Avoir un ami pareil redonna du baume au cœur de l’elfe, elle remis l’anneau à son doigt. Un sylvanien était amical envers les peuples de la forêt et était ces protecteurs. Mais son allégeance allait à la sylve avant tout.

Ademara en avaient vu une fois sur l’île verte, d’étranges arbres animés de vie, ils se déplaçaient et pouvaient parler.

Quand Liwëline, entreprit de les rassurer Ademara soupira.

- Serons nous obligés de supporter Egill et ces sauts d’humeurs ? De plus, nous avons une praticienne des arts magiques et il semble allergique à cela.
Comment pourrons nous canaliser cet humain si il se montre déloyal à cause de son aversion pour la magie ?

écrit par: Linwëline Samedi 31 Janvier 2009 à 09h05
Linwëline réfléchit aux propos de la servante Dame Lunaire, La réaction d’Egill pouvait se comprendre, il appartenait à une société d’homme qui détestait ceux qui usaient la magie profane, fidèle en cela aux principes du PèredesUthgardts. Mais Linwëline refusait de croire que le colosse se montrer si obstiné.

- Egill a toute sa place parmi nous et vous vous en apercevrez assez rapidement quand vous ferez face au danger. C’est la première fois depuis bien longtemps que nous réunissons un groupe d’une telle importance, avec ses qualités et ses défauts mais vous oeuvrez tous pour les mêmes idéaux et en cela, je veux croire qu’Egill dépassera sa défiance. Je suis persuadée qu’il saura apprendre mais cela vaut également pour vous tous.

Apprendre à se connaître, à vivre ensemble, à pouvoir compter sur les uns et sur les autres dans les moments difficiles, à partager les bons moments. C’est tout cela qui attendait le groupe de la confrérie, ils feraient face ensemble et c’est ensemble qu’ils réussiraient, surpassent leur propre différence. Ce n’était pas rien. Linwëline repensa un bref instant ce qu’avait évoqué la prêtresse de Sehanine. Non, l’illuskien ne pouvait se montrer déloyal, cela allait à l’encontre de ses principes. Il demeurait un allié de choix et avec Elwin, ils offraient une force complémentaire dont le groupe ne pouvait se passer. Il fallait laisser le temps au temps.

- N’oubliez pas le pouvoir de vos broches, elles vous permettront entre autre de communiquer entre vous, et avec nous.

Personne ne semblait vouloir intervenir de nouveau, ce qui arrangeait la servante du Donneur de Vie. Il était temps de rejoindre les membres du groupe.

écrit par: Isórion Samedi 31 Janvier 2009 à 09h31
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372

Lieu :Everlund, Marches d’Argent
Temps : Environ 11°
Moment : Petit Matin


MJ
Narration: Tous

PARCHEMIN
Le groupe gagne:

2 Matériel d’escalade
20 rations de survies
Chaque PJ reçoit une paillasse. (Ceux qui n’en avait pas)
Chaque PJ reçoit une couverture : (Ceux qui n’en avait pas)
3 lanternes, 5 flasques d’huiles
4 tentes
5 baumes de soins

Ranil donne son havresac et son talisman, confie sa bourse à Linwëline pour un don au temple de Corellon.


user posted imagees trois jeunes femmes accompagnées de Linwëline retrouvèrent l’ensemble du groupe auprès des écuries alors que le soleil pointait à l’horizon. Les chevaux était fin prêts et les affaires de chaque aventurier, leur havresac se trouvait fixés à leur seule. et l’équipement qu’Elwin, Egill et Asulf avaient demandé. Il ne leur restait plus qu’à en faire la distribution, ce qu’il fit prestement.

Pour Ranil, l’heure était à la déception. Lui qui s’était démené pour préparer les montures des jeunes femmes venait d’apprendre qu’il ne ferait pas partie de l’aventure. Non, il n’accompagnerait pas le groupe car sa place n’était plus ici mais ailleurs. Dépité, l’elfe argenté se renferma dans un silence peu habituel, s’il ne comprenait pas cette décision de le séparer d’un groupe qu’il commençait tout juste à apprécier, il en acceptait le principe. Il irait là où on lui commanderait. Il accompagnerait donc Linwëline.

Il fit donc ses adieux au reste du groupe allant jusqu’à se risquer à embrasser sur la joue Ina et Tasia avant de tapoter amicalement amicale l’épaule d’Ademara , il ne savait pas trop s’y prendre avec l’elfe originaire de l’elfe verte bien qu’il l’appréciait. Les adieux furent courts, Ranil enserra le poignet d’Elwin à la manière des guerriers humains avant de retirer de son cou le talisman qu’il possédait pour le faire glisser autour du cou d’Elwin.



Sa bouche était pincée et la déception se lisait sur son visage. Il renouvela ses adieux au rôdeur avant de se porter à la rencontre d’Egill qui venait de se hisser sur sa monture, déclenchant une nervosité inattendue de la part de l’équidé. Ranil attacha son havresac à l’arrière de la selle du barbare.

- Bien, nous ne nous connaissons pas Egill mais tu appartiens à la même famille que moi donc je tiens à te faire un présent. Dans ce sac, quelques affaires qui pourront vous être utiles dans l’aventure. Que le Père des Bataille t’accompagne !

Une sourire au coin des lèvres Le jeune Teu’Tel’Quess retourna auprès de Linwëline mais en passant, alors que Katrina tentait de faire quelque pas, l’elfe flanqua une tape sur la croupe de la jument de l’humaine. Un hennissement plus tard et la monture partait en trottant sous des petits cris d’effroi de Katrina. Oui, Ranil venait de se faire une amie, lors que la voix de la fille d’Artémus résonnait encore aux oreilles des aventuriers et en particulier à l’un d’entre eux….

- Asssssssssssssssssssssssssssssssssssssssssulf !!!

Linwëline gloussa involontairement alors que les membres du groupe s'apprétaient à se hisser en selle.

- Je crois que c’est le signal de départ mes amis, sussura Lin qui avait une envie folle d'éclater de rire...

écrit par: Egill Sölfarssön Lundi 02 Février 2009 à 11h11
- Héhé! gloussa Egill en voyant la pauvre Katrina victime de cette farce. Il se serait probablement moins amusé si l'elfe avait préféré faire ça avec son propre cheval. Car le barbare aurait probablement chuté, et le visage du Tel'Quessir en aurait souffert en retour.
¤ Rien vaut deux bonnes gambettes campées sur la terre. Et ces bestiaux-là, même si c'est pratique, ils seraient mieux en liberté. ¤ songea-t-il tout en caressant de sa forte main l'encolure de sa monture.
¤ Désolé cheval, mais ton tourment il va servir une plus grande cause, alors acceptons-le pour le bonheur du vrai monde. ¤

Le serviteur d'Uthgar regarda ensuite ses compagnons de route. Il vint se placer auprès d'Elwin qui lui avait fait une très bonne première impression. Il devait connaître la région comme personne, c'était parfait.

- Pourquoi qu'on doit prendre les chevals? Ils vont pas nous gêner dedans les bois? A mon avis on devrait y aller à pied, ça nous renforcera un peu. J'aime pas faire faire aux animaux ce que je peux faire de moi-même, tu vois?
S'attendant à la réponse et posant plus la question pour insister sur son désir de marcher que pour toute autre raison, l'uthgardt ne laissa pas son confrère de Thüldae dire un mot ; il fit reculer - plus ou moins volontairement - son cheval et se remit en retrait.

Lui qui n'aimait pas être encombré, voilà qu'il était dépendant d'un cheval et que ses sacs s'étaient alourdis des affaires de Ranil et du groupe. Le voyage allait être long, tant par la distance à parcourir que par les êtres à supporter. Car l'encombrement n'était pas uniquement matériel. Et bien qu'il se répétât que même la plus grande des forêt provenait d'une graine minuscule, il se demandait encore de quelle utilité pouvait être la dénommée Katrina une fois que l'expédition serait arrivée en Haute-Forêt.

écrit par: Elwin Mercredi 04 Février 2009 à 15h18
Le demi elfe était prêt à partir. Sa monture était finement préparée et il souhaitait à présent de tout cœur repartir vers de nouveaux horizons. Quoique nouveaux…ce n’était pas le terme. Il s’apprêta à monter sur son cheval avant de voir Ranil quitter le groupe. Son cœur se serra, un autre de ses compagnons devait partir. Il accepta un sourire triste aux lèvres le présent du Tel Quessir et lui posa sa main sur l’épaule.

- Il adressa une dernière fois un regard chaleureux et un signe de la main pour le Tel Quess avant de partir puis monta sur son cheval.

Egill faisait à présent part au rôdeur de ses a priori quant au voyage à cheval. Il s’en doutait quelque peu et déduit que le barbare n’était pas spécialiste dans l’équitation. L’humain ne laissa pas le temps de répondre à Elwin mais il tenait à lui faire part cependant de sa pensée, il fit reculer sa monture pour arriver au niveau d’Egill puis lui dit :

-Ne t’inquiète pas Egill, la route sera rapide. Tu vas vite comprendre pourquoi… Aussi tôt dit aussi tôt fait, Katrina sous la malicieuse impulsion de Ranil partait au trot. Le sang-mêlé adressa un sourire complice à l’elfe de lune mais se désespéra des efforts que le groupe allait avoir à fournir pour s’occuper de Katrina. Le voyage allait être une fois de plus très spécial.

Elwin glissa le talisman offert par Ranil sous sa chemise et, sous les paroles de Linwëline, approuva et partit pour rattraper Katrina.

¤ En route pour les Monts Etoilés…¤

écrit par: Ademara Dimanche 08 Février 2009 à 11h35
Rejoignant le reste du groupe dans une étable, la prêtresse s’aperçut que les membres masculins du groupe avaient préparés avec soin et rapidité les montures.

Ademara avait du mal à contenir son excitation devant le grand projet qu’ils allient mener dans les profondeurs de la haute forêt et des monts étoilés.

Mais ce sentiment fis très vite place à de la déception. Ranil, le rôdeur avec qui elle avait partagée de grands moments de sa vie ne les accompagnerait pas.

Elle regarda gravement le rôdeur avant de lui sourire quand celui-ci posa une main ferme sur l’épaule
.



Chuchota t’elle.

La prêtresse du nuage lumineux, gratifia Ranil de la formule traditionnelle elfique pour les séparations.
Elle espérait que ce ne serait qu’un au revoir.


¤ En quoi Linwëline peut elle bien avoir besoin de nous séparer de Ranil ?¤

Elle rejeta très vite ces doutes de son sub-conscient, après tout peut être que la prêtresse du fécond avait besoin d’un messager.

Enfourchant à son tour l’étalon Thétyrien qui lui servira de monture, Ademara se joignit au rire de sa supérieure devant le portrait comique qui se dessinait au fond de l’étable du temple de Correlon d’Everlund.

écrit par: Isórion Lundi 09 Février 2009 à 09h03
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18 Eleinte 1372

Lieu :En direction de la Haute Forêt
Temps : Environ 11°
Moment : Matin


MJ
Narration: Tous

user posted imagemmitouflés dans leurs Alassëa, les novices de la confrérie quittèrent Everlund au moment où le vent se leva emmenant, rafraichissant subitement l’atmosphère tandis que de gros nuages noirs, chargés d'orage, prenaient peu à peu possession du ciel tandis que les compagnons laissaient derrière eux la cité. Ils voyageaient deux par deux, en tête de colonne Ina et Tasia suivis par Elwin et Ademara, Asulf et Katrina et enfin Egill qui fermait la marche. Katrina, dont la monture emballée avait été stoppée in-extrémis par Asulf, se trouvait visiblement vexée. Pour cause, quand le barbare avait réussit à empoigner les brides de l’animal après un effort intense et force l’équidé à s’immobiliser, la jeune femme ne réussit pas à se maintenir en selle et tomba dans un étalage de fruits dont certains étaient plus murs que d’autres. C’est donc avec une tenue de voyage souillée que Katrina Illance Davion commençait son périple.

La route était fréquentée, de nombreuses caravanes marchandes, des voyageurs et des nombreuses patrouilles qui tentaient d’assurer la sécurité de cette route qui demeurait vitale pour les approvisionnements des cités des Marches d’Argent telles qu’Everlund ou Lunargent. Les premières frondaisons de la Haute-Forêt étaient visibles à quelques lieux à peine des portes de la cité et personne ne pensait un seul instant à prendre une hache pour couper ces arbres, ce qui soit dit en passant serait une mauvaise idée, car la présence de ces immenses arbres si près des murs d'Everlund, était la volonté du grand sylvanien Turlang qui étendait à dessein la forêt vers le Nord, sous prétexte d'enfouir les restes du Fort des portes de l'enfer mais qui en faisait surtout en sorte de repousser les frontières de ses terres pour assurer sa sécurité et celle des peuples de la Forêt. Il veillait jalousement, peu être même trop sur son territoire et se méfiait des hommes. Mais ceci était une autre histoire. En attendant, voir la Haute-Forêt si proche, était dès plus rassurant pour la majorité des compagnons.

L’orage tant attendu se déclara finalement, un de ces orage si impressionnant sur les terres du Nord avec des éclairs illuminant le ciel comme en plein jour, des roulements de tonnerres et des trombes d’eaux d’une rare violence qui accueillaient fraichement le voyageur inconséquent. De quoi faire apprécier à certains voyageurs d’avoir quitter la quiétude d’une cité accueillante et chaleureuse…

écrit par: Tasia Mercredi 11 Février 2009 à 15h06
Au fil des jours, la semi-elfe se murait en elle-même. Les préparatifs de départ avaient été accomplis sans mot dire, méthodiquement mais avec une indifférence absolue, et la mésaventure de Katrina n'avait suscité qu'un regard glacial, issu des immensité sombres qui l'habitaient.

Ouvrant la voie aux côtés d'Ina, elle accueillit avec bienveillance l'arrivée dans un univers plus familier et le déchaînement des éléments qui l'accompagnait. La nature s'était mise à refléter son humeur, lui arrachant un sourire triste. Couchée sur l'encolure de sa monture, elle se laissait bercer par le pas du cheval, fouetter par la pluie qui avait détrempé ses vêtements. Ils pendaient lamentablement, l'enserrant d'une gangue ruisselante. Si elle avait été seule, ils auraient été prestement abandonnés, elle se serait offerte à cette fureur, semblable à celle qui couvait en elle. Elle ôta sa capuche, se coutant ses cheveux qui lui collaient au crâne. La colère du ciel réveillait la sienne, son aversion latente pour ceux que bizarrement elle aurait dû appeler ses « semblables ». Pouvait-on imaginer plus grande ironie? Ils n'avaient rien en commun excepté le fait de cheminer ensemble pour accomplir cette mission. N'eût-ce était la parole donnée, elle se serait enfuie au plus vite, abandonnant cette situation pire à ses yeux que la plus épouvantable des geôles. Sans doute sensible à la tension qui l'habitait, son cheval hennit, faisant tressaillir Fir.

Sa main parcourut le col de l'animal en caresses apaisantes. Tout comme elle le faisait souvent pour Fir, elle se mit à lui murmurer à l'oreille de douces paroles en elfique. Ignorant son nom, elle choisit de lui en donner un, ce qui lui occupa l'esprit.

écrit par: Elwin Dimanche 15 Février 2009 à 22h47
La pluie commençait à battre sur le visage dérangé du demi elfe. Il avait eu la satisfaction de voir la silhouette de l’immense Haute-Forêt, sa terre natale, le seul lieu où il se sent chez lui.
Au-delà de son voyage avec le groupe, au-delà de la préoccupation qu’avait le rôdeur pour Katrina en voyant sa tunique souillée, au-delà du départ de Ranil et de l’attaque à laquelle il avait fait face avec la défunte Robyn et Asulf ; Au-delà de toutes ces choses Elwin se voyait chez lui, dépourvu de quelque années de moins il se remémora ses courses enfantines à travers les arbres infiniment plus âgés que lui, il s’imaginait adossé contre un chêne durant des heures, ne pensant ni au malheur du monde, ni aux maux qui le torturent aujourd’hui.
Par un geste automatique le rôdeur avait rabattu sa capuche sur son visage dorénavant assombri, il faisait abstraction de tout ses sens pour ne plus penser à l’orage qui perturbait les Marches. Bien éloigné du groupe mentalement, la pluie semblait s’estomper sur son visage, sa fraîcheur se tiédir, le bruit craquant des éclairs s’assourdissait.
Elwin prononçait quelques bouts de paroles qui n’avaient de signification que pour lui. Ses pensées n’étaient alors plus qu’un amas de ressentiments de nostalgie ou de réflexions sur les détails techniques du voyage. Ces murmures lui était nécessaire parfois pour ordonner un tant soit peu ses soucis, il aurait parût assoupi aux yeux de tous, tel dans un rêve.


-Devons continuer…Trois, quatre jours…Les Monts-Etoilés…La Licorne…Earlann…Les cristaux…Le royaume…Notre héritage…

écrit par: Ina Lundi 16 Février 2009 à 22h05
Ina cheminait en tête avec Tasia. Non pas qu’elle n’aime pas cette jeune femme, mais en l’occurrence, le fait qu’elle n’ai même pas sourit devant le gague de Katrina, qui avait valu a l’humaine un fou rire qu’elle avait encore du mal a retenir rien qu’en voyant sa tunique, ne la mettait pas très a l’aise. Observant ses compagnons elle essayait de déceler la moindre parcelle d’optimisme, mais sans trop de résultât.
Elle avait dit au revoir avec regrets à Ranil qui devait se diriger vers d’autres terres. Elle se retrouvait maintenant à la tête d’un groupe dont elle ne connaissait presque personne.



*Et bé ma pauvre fille dans quoi t’es encor fourrée…*

Avec sa délicatesse naturelle elle brailla a qui voudrait bien l’entendre :

-J’aimerai voir un petit peu plus d’optimisme dans cette colonne !!! Ya pas quelqu’un qui connaitrai une chanson ou je ne sais quoi pour nous faire avoir un sourire sur quelques visages ? Vous savez tous que faire la tête fait rider plus vite que sourire n’es-ce pas ?


*Pff pauvre idiote, comme si ils allaient t’écouter une seul seconde de toute façon...Et bien, si c’est toujours aussi joyeux, ca risque d’être un très long voyage…*

Alors que l’orage éclatait, elle se surprit à avoir la même réaction que sa voisine la plus proche. Se mètre la tête au claire pour profiter de ce bain naturel agréable. Les éclaires ne l’effrayaient pas non plus. Voir même elle se tordait le cou en tout sens pour en admirer le plus possible.

Puis elle réalisa quelque chose. Il y en avait une au moins dans cette colonne qui allait apprécier la pluie encore plus qu’elle. Une qui se serait étalée de tout son long dans une étale de fruits par exemple.

Se penchant vers Tasia, elle ne pu résister a l’envie de partager avec un moins une personne cette petite boutade.
Vu la tête de sa compagne de tête de file, elle n’avait pas grand espoir de voir un sourire s’afficher mais au moins elle se coucherait ce soir en se disant qu’elle aurait essayé.

Pendant ce temps Leth s’était réfugiée au moment de la tombée de la pluie sous la cape de sa compagne, sur le pommeau de la selle.


écrit par: Ademara Lundi 16 Février 2009 à 23h10
Un éclair puis un grondement au loin. Ademara sursauta au deuxième trait d’énergie qui sillonna le ciel noir. Puis le vent se leva, la cape de la prêtresse de la lune claqua dans l’air.
Voilà, un moment déjà que le groupe avait quitté la ville d’Everlund pour rejoindre la Haute forêt et maintenant la fondaison de celle-ci apparaissait à la vue de tous.

Chevauchant aux côté du rôdeur Elwin, Ademara lui jeta un regard agrémenté d’un beau sourire. Elle était contente de voyager une fois de plus avec le courageux demi elfe. Son sang froid contre l’ours de sa dernière épopée était encore frais dans sa mémoire, elle espéra lui redevoir cela.

Puis elle tourna la tête pour voir si le groupe suivait bien derrière elle. Apparemment l’humaine pataude avait du mal à se remettre de ces mésaventures, la prêtresse retient un gloussement quand elle vu l’état des vêtement de Katerina. Son épopée dans l’étale de fruits et de légumes avait jeté une voile de détente et de franche rigolade sur l’ensemble du groupe.
Seule, Asulf, mal à l’aise s’était retenu ainsi que l’elfe ensorceleuse.

Ademara médita sur le balancement des hanches de Tasia. Elle ne connaissait rien chez cette énigmatique ensorceleuse, mais elle faisait partie de la confrérie à en croire sa cape et la broche qu’elle avait épinglée sur sa robe.

C’est alors que la voix de Ina couvrit le tumulte environnement et comme un défi lancé à Talos le destructeur, poing levé, la prêtresse d’Eternelle Rencontre se lançât dans une imploration à la Déesse des mystères.
Alors que les arbres se rapprochaient comme promesse d’une libération.


- Reine des étoiles,
Grande tisseuse de toiles,

Toi qui a pris mon cœur,
En même temps que mon ardeur,

Ecoute les dieux jaloux,
Gronder au dessus de nous,

Mais pourquoi sont ils moroses ?
La jalousie ou autre chose ?

écrit par: Tasia Mercredi 18 Février 2009 à 22h38
Contrairement à la prêtresse, Tasia eût préféré la mort plutôt que d'entonner un chant quel qu'il fût. Elle se tourna néanmoins vers Ina qui, elle aussi, avait ôté sa capuche et semblait goûter tout autant qu'elle le déchaînement de la nature. Si son humeur pouvait se révéler des plus changeantes, la semi-elfe n'était pas rancunière.
Profitant des roulements de tonnerre qu'entrecoupait la voix d'Ademara, elle se serra les jambes pour se pencher vers sa voisine et maudit intérieurement pour la xième fois cette selle qui l'empêchait de se sentir à l'aise et de faire corps avec sa monture.


Croyez-vous?... Je veux bien parier. Si elle ne râle pas en n'exigeant un bain chaud et des vêtements propres et secs à la prochaine halte, je m'engage à vous offrir la boisson de votre choix, quel qu'en soit le prix. Dans le cas, contraire, ce sera à vous de m'offrir un verre!

Elle adressa une ébauche de sourire à Ina avant de se remettre correctement en selle, attendant une éventuelle réponse de la druide. Katrina s'était rendue ridicule,certes, mais Tasia n'avait pu en rire, ressentant confusément que le comportement de la jeune femme pourrait un jour ou l'autre de les mettre en danger.

écrit par: Isórion Vendredi 20 Février 2009 à 06h29
MJ
Narration: Tous

user posted image’orage dura près d’une heure, la violence du temps céda ensuite le pas à des pluies soutenues tandis que les compagnons n’eurent à aucun moment envie de rebrousser chemin, ni même de faire halte, affrontant stoïquement les éléments. Si ce véritable temps de chien n’entama pas le moral des compagnons, c’est en arrivant au pont enjambant la Rauvin que les compagnons durent faire preuve d’une infinie patience. En effet, ce lieu de passage était obligatoire à moins de vouloir prendre un bain forcé, était étroitement surveillé par des hommes d’armes qui appartenaient à la garde d’Everlund et c’est seulement au bout d’une heure que le groupe pu enfin passer le pont et se rapprocher encore un peu plus de la Haute-Forêt.

La suite des aventures d'Ina, Tasia, Asulf, Elwin, Ademara et Egill: ICI