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La Taverne des Royaumes Oubliés > Cormanthor > Tous unis pour sauver les enfants


écrit par: Isórion Vendredi 04 Novembre 2011 à 15h21
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment : 15h


De là où ils viennent


Les compagnons récupèrent leurs flèches.


user posted imagees compagnons étaient tous conscients qu'ils étaient parvenus à l'ultime chapitre de cette aventure dans laquelle ils s'étaient tous jetés avec une détermination absolue. Ils portaient dans leurs chaires les stigmates de leur implication et des multiples combats qu'ils avaient mené. chaque journée qui s'était écoulée avait vu son lot d'obstacles se dresser sur leur toute mais aujourd'hui, c'était différent. Ils touchaient au but.

Yvhann fut le premier à rejoindre ses compagnons, bientôt suivit par Narvarth, Mirtzar et le prélat de Corellon dans l'ancienne cour cloisonnée et découvrit les trois portes de pierre, une sur la gauche, une double porte dont un battant était entrouvert, tout comme l'était la porte située en face d'eux. Une autre porte se trouvait sur leur droite mais elle était fermée fermée cette fois. au milieu du cloître, un grand bassin en marbre emplie d’une eau saumâtre stagnait répandant tout autour d’eau une odeur âcre, un puits était visible accolé au mur de pierre envahit par le lierre, la corde avait depuis longtemps disparut. Sur le sol, de l'herbe foulée indiquait qu'on avait utilisé récemment la porte de droite, des traces récents de pas d'ogres.

Shalan qui était tenté par rejoindre le groupe laissa en suspend son geste quand il vit l'enfant tirer sur le pantalon d'Ezédryn, le forçant à se baisser. Quelques instants plus tard, l'enfant, le rôdeur et les lunaires arrivaient à la hauteur du chevalier de la Seldarine.


- L'enfant dit qu'il connaît un chemin détourné pour arriver aux enfants, un chemin qui se trouve derrière le temps et accessible par un ancien dispensaire, glissa Ezédryn au paladin et aux elfes de Brisétoile, l'enfant, dissimulé derrière une jambe du rôdeur dévisageait d'un air perdu le petit groupe de combattant.

Inaë’wel arriva à ce moment là.



XP distribués.

écrit par: Mirtzar Vendredi 04 Novembre 2011 à 21h13
Parmi les derniers à rejoindre l'ensemble du groupe, Mirtzar restait sur la place où avait eu lieu le combat sans parvenir à se décider à avancer. Ce n'était pas vraiment qu'il avait peur. En fait, si, il avait peur, mais pas de se battre et de mourir. Ni même d'échouer. Il avait peur de prendre plaisir à combattre mais il savait que ce n'était pas le cas. Pas encore, en tout cas.

Non, il restait en retrait parce qu'il ne partageait pas le pragmatisme de presque tous ces compagnons. Il avait accepté qu'il ne pouvait pas se permettre d'éprouver de la pitié pour ceux qui décideraient de les affronter sous peine de mettre tous ses compagnons en danger. Cela lui déplaisait immensément mais il était capable de comprendre et de surpasser ses réticences pour le bien commun. Et pour les enfants, avant tout. Mais il était clairement d'une nature différente de ses compagnons.

Il avait vu le regard de Maître Aël'Telàwërith quand le bâtiment avait pris feu par sa faute. Il avait lu un sentiment de culpabilité, de regret dans ses yeux et cela n'avait fait qu'accroitre l'admiration que Mirtzar avait pour lui. Mais Mirtzar savait que ce n'était pas exactement pour la même raison qui faisait qu'il regrettait l'incendie. Mirtzar était un fils d'artisan avant d'être un fils de soldat. Et il estimait, naïvement peut-être, que lorsque un artisan mettait tout son art à la fabrication de son œuvre, quand il mettait tout son cœur, toute son âme, il donnait un peu de cette âme à ce qu'il avait créé. Et, Mirtzar en était certain, l'architecte de cet ensemble avait donné tout ce qu'il avait. Et la destruction d'un bâtiment était un peu la destruction d'une part de son âme, d'une part de ce qu'il avait été. De même que souiller cette œuvre avec du sang et des cadavres.

Dans le même temps, et bien qu'il se refusât à considérer ses ennemis comme des êtres doués d'une âme et donc, par définition, capable de se corriger, de parvenir à une rédemption, il ne pouvait considérer leurs corps sans vie que comme ce qu'ils étaient. Des objets inanimés mais qui avaient autrefois bougé, chanté, mangé, aimé, vécu. Et il ne pouvait accepter de laisser ces cadavres dans cette cour sans faire quelque chose pour eux. Peut-être était-ce le cycle de la nature que de laisser les charognards tirer profit de ces corps mais Mirtzar était aussi un soldat. Et il devait respecter les dépouilles de ses ennemis comme il voulait que la sienne soit respecté. Il ne pouvait pas leur accorder une chance de racheter leurs fautes et de tout recommencer à zéro, il ne pouvait même pas leur accorder une sépulture décente mais il devait faire quelque chose. Peut-être était-ce encore un vœu pieu, l'espoir que quand son tour viendrait, il en serait de même pour lui mais Mirtzar croyait que les esprits de leurs victimes étaient encore à proximité et qu'elles les observaient. Et que, si elle le voyait bien agir, essayer de les protéger après les avoir tué, peut être essayerait-elle de se comporter mieux dans une autre vie. De toutes façons, il n'avait pas grand chose à perdre.

Il s'approcha donc de chaque cadavre, l'un après l'autre, et les dépouilla de leurs possessions qu'il réunit en un tas. Puis il transporta ces cadavres vers l'incendie pour laisser le feu faire son office et, en quelque sorte, purifier leurs corps. Mirtzar aurait voulu rendre cela un peu plus respectueux, un peu plus correct, un peu plus cérémonieux. Il aurait aimé raconter les vies de ceux qu'il offrait au bûcher mais il n'avait pas le temps et il ne connaissait pas les histoires de ces corps qu'il brûlait. En fait, il ne connaissait ni leurs noms, ni leurs coutumes ni même le dieu qu'ils révéraient et qui recevait ce flot d'âme. Au lieu de cela, il répétait à chaque fois qu'il emmenait un corps et le projetait dans les flammes seulement quelques mots dans sa langue natale.


-

Il avait fait cela aussi vite que faire se pouvait pour ne pas retarder outre mesure ses compagnons qui devaient explorer les environs pour éviter de tomber dans un nouveau piège. Ensuite, il alla près du tas des possessions de leurs ennemis et chercha dedans si il y avait du matériel que lui ou un autre de ses camarades puisse utiliser. Quand cela fut fait, il se hâta de rejoindre le reste du groupe en espérant ne pas subir de trop vives remontrances pour son retard.

Suivant un conseil avisé venu des sphères célestes, Mirtzar fouille les cadavres en quête de matériel.

écrit par: Shalan Lundi 07 Novembre 2011 à 12h20
Le chevalier de la Seldarine avait hâte de libérer les enfants. Il ne voulait plus qu’ils endurent la moindre souffrance. Leur tortionnaire n’avait pas de moral et d’honneur. Il craignait donc le pire. Alors qu’il s’apprêtait à choisir la porte où les empruntes de pas montraient le plus d’allée et venue, son élan fut retenu par Ezédryn, les elfes lunaires et l’enfant. L’enfant proposait un raccourci. Shalan n’avait pas oublié les derniers propos du Prélat de la Seldarine qui envisageait que l’enfant soit sous le contrôle mental de son maître.

¤ Peut-on lui faire confiance ? Ne va-t-il pas nous mener droit à un piège ? Cherche t-il à nous diviser ? Ou alors il dit tout simplement la vérité.¤

Le regard d’or de l’elfe se baissa sur le pauvre enfant pour évaluer la confiance qu’il pouvait lui faire. Il esquissa un large sourire sur son visage pour rassurer le gamin. L’Ar’Tel’quess qui d’habitude se montrait des plus austères montrait de lui une petite face cachée de son âme bienveillante.

- J’espère que nous allons sur le bon chemin. Si nous parvenons à temps, nous aurons une chance de sauver tes amis. Tu seras un vrai héro ! Compagnon Ezédryn, vous êtes d’accord pour suivre cette direction ?

Sa tête se tourna vers le reste du groupe pour s’assurer également que l’idée de se séparer pour rejoindre un raccourci avait l’aval de tous.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 07 Novembre 2011 à 19h40
Cette première étape était maintenant terminée, mais ce n’était que le début. Tactiquement, c’était finement joué de la part des Dhaerow qui sapait peu à peu les ressources de tout à chacun. Les réserves magiques du prélat de Corellon s’épuisaient comme neige au soleil. L’elfe solaire était en prise avec un vrai cas de conscience. Il avait préparé avec soin cette journée et d’autant plus la rencontre avec les elfes noirs qui ne tarderait probablement plus très longtemps maintenant. Mais, il n’avait pas vraiment prévu d’avoir à utiliser aussi fréquemment son art et ses pouvoirs, si bien qu’il ne lui restait plus qu’un seul sortilège pourrait faire une différence avec les Drow. Mais il y avait aussi Mirtzar.

D’un coté l’éducation rigide qu’il avait reçue lui disait que le nain n’avait que se débrouiller seul. Il avait été assez idiot pour se faire amoché de la sorte, il devait en assumer les conséquences. Et puis ce n’était qu’un nain, il n’avait pas d’obligation vis-à-vis de lui ou de son peuple. Par contre, il en avait envers les Tel’Quessir et ce domaine qu’il était venu libérer pour qu’il puisse servir de base avant pour la reconquête de Cormanthor. En cela il était engagé envers le Seigneur de la Seldarine et envers sa tante et la famille dont il descendait.

Mais comment ignorer que si Mirtzar en était là où il en était s’était parce qu’il était en première ligne et n’hésitait pas se mettre en danger pour que d’autres n’est pas à le faire. S’était son rôle, mais se faisant et peut-être malgré lui, il protégeait les membres du Beau-Peuple. Le soigner c’était se priver d’un atout, même Mirtzar en convenait. Ne pas le soigner s’était envoyer en première un des elfes à sa place.


¤ Ô Couronne d’Arvandor guide moi dans ce choix. ¤

Aël’Telàwërith laissa le nain fouiller les corps des vaincus. Il rejoignit Yvhann et les autres valeureux combattants. Car oui, il y avait de la valeur chez ces êtres. Si ce n’était pas une surprise réelle envers les elfes, pour les autres c’était une surprise pour le serviteur du Seigneur de Seldarine.

Les yeux lavande du Mah-Faernsuoress revirent sur le nain qui terminait sa triste besogne. Le regard fixés sur cet être au physique si rustre et ingrat, le prêtre-mage ne pouvait s’empêcher de voir en lui un fier guerrier, courageux, altruiste et qui faisait une formidable tête-de-pont dans le chaos du combat. Continuer sans lui, c’était mettre tout le groupe en péril. Aël’Telàwërith l’avait assez rabâché à Ezedrin pour s’en souvenir et l’appliquer à lui-même. Le nombre faisait partie de leur force. La perte d’un seul risquait d’hypothéquer fortement les chances de réussites. Il restait la possibilité de demander à ce qu’on soigne le nain. Mais Aël’Telàwërith était bien de trop fier pour se rabaisser à faire ce genre de demande à un Teu-Tel’Quess. C’était admettre sa propre faiblesse et cela était tout simplement hors de question. Il avait espéré qu’Yvhan voit l’état de ‘’son’’ ami, depuis plusieurs jours maintenant. Surtout lorsqu’il s’était approché d’eux. Mais il était repartit, sous le dur regard du noble, sans rien faire pour le nain. Non décidemment, le prêtre-mage elfe ne s’abaisserait pas à quémander. Il leva les yeux vers les cieux en espérant ne pas faire d’erreur et reporta son attention sur Mirtzar qui venait de les rejoindre. Dans un profond soupir, il posa ses fines mains aux longs doigts sur les épaules robustes du Chien de meute.


- Maître nain, en mémoire de Drannor, Corellon Larethian te fais ce cadeau. Qu’en toi coule l’espoir de revoir fleurir l’esprit de la Cité des Chansons. Ô dieu, Père de tous les elfes, redonne force et vitalité à celui qui représente ici, en cette demeure, l’esprit de Myth-Drannor !! Puissions-nous revivre ces jours bénits par toi.

Finalement, le noble descendant de la famille Aëryndra de Cormanthyr laissa le pouvoir curatif du Père de Tous les Elfes couler dans le corps de Mirtzar et soigner en partie ses blessures. Une sensation de brise légère accompagnée de l’odeur nocturne de la forêt et le bruit d’un vent courant dans les feuilles fut ressentie par le fidèle serviteur de Corellon Larethian. Il rouvrit les yeux et adressa un léger hochement de tête à Mitzar.

Le sort en était jeté, l’avenir dirait si l’Ana-Sic-Silistri avait su interprété correctement la volonté de son dieu.




Il était maintenant grand temps de passer à la suite. Et que la chasse aux drows commence. Il avait laissé la politesse à Shalan et Yvhann pour pénétrer dans l’édifice. De son point de vu, cela avait été un fiasco. En fonçant droit devant, ils s’étaient jeté tout droit dans la gueule du loup. Cette fois, il allait prendre les devants et sans demander quoi que se soit. Une tape amical sur l’épaule du nain et il prit la parole.

- Allez ! On y retourne maître nain. L’heure de la vengeance va bientôt sonner. Cherchons notre hôte qui doit se terrer dans le fond de son trou.

L’elfe doré n’attendait pas réellement de réponse. Pour autant, il n’était pas question de foncer inconsidérément. Devant eux, une coure ouverte… un beau piège à idiot. Prenant le temps d’observer les lieux et leur topographie, un plan d’action prenait place peu à peu dans son esprit. Il fallait aller vite, sans prendre trop de risque. Il y avait encore beaucoup de terrain de couvrir. La tentation de séparer le groupe en deux et de couvrir un maximum de terrain se battait la part belle avec le fait d’offrir un front unique et puissant face aux Drows. Une chose était certaine, il ne fallait pas traverser la coure en son milieu. Pour le reste, il fut arrêté dans le cours de ses pensées par l’enfant qui proposait une option.

Aël’Telàwërith resta silencieux un moment. Ecoutant les Kerymsuoress, il ne pouvait s’empêcher de ne pas y croire.




Le dévot du Père des Elfes s’adressa en commun au reste du groupe. Et plus particulièrement à Yvhann et à la chef des lunaires.

- Nous voilà à la croisée des chemins. Soit nous continuons tous ensemble et opposons un front commun à l’ennemi. Soit on se sépare, nous perdrons en force d’impacte, mais peut-être cela obligera nos ennemis à se séparer également. Peut-être même que ce sera la chance d’avoir au moins des deux groupes d’arriver saint et sauf jusqu’aux enfants. Mais je l’avoue, l’idée de devoir se séparer ne plait pas vraiment. Et je n’ai aucune confiance en ce que nous dit l’enfant.

Le Ar’Tel’Quess n’allait certainement pas le demander. Mais il espérait bien que les chefs de groupe exprimeraient leur façon d’appréhender les choses. Cela l’aiderait peut-être à conforter son choix et sa décision. Mais à priori, le noble Evereskan ne suivrait pas l’enfant et il n’était pas spécialement favorable à une séparation du groupe.

Aël’Telàwërith transforme Auréole de lumière en soin léger pour Mirtzar.

écrit par: Mirtzar Lundi 07 Novembre 2011 à 21h38
C'est lentement que Mirtzar avait rejoint le reste des aventuriers. Il était un peu plus lourd à cause des quelques objets qu'il avait récupéré sur les cadavres de leurs ennemis mais ce n'était pas ce poids qui le ralentissait autant. Mais c'était un autre poids. Un poids au cœur. La fin était proche. La leur ou celle de leurs ennemis. Même si il y aurait sans doute des pertes dans les deux camps. Et cela brisait le cœur du nain d'or. Certes, leurs ennemis avaient choisi de servir le mal, certes ses alliés avaient choisi de se battre pour ce en quoi ils croyaient. Mais cela ne changeait rien au fait que, bientôt, plusieurs personnes perdraient définitivement la capacité de rire. Et, en regardant les visages de ses compagnons qui se préparaient pour la dernière étape, il ne voyait pas le visage de quelqu'un qui a décidé que le moment était venu de mourir.

Il avait oublié ce souvenir. Pendant très longtemps. Il ne se souvenait pas de la date exact. En fait, il ne pouvait même pas donner un nom au personnage principal de cette réminiscence. Tout ce dont il était certain était que c'était un proche. Un parent de sa mère ou un ami de la famille. Il ne savait pas trop. Dans son souvenir, ce personnage était très vieux mais lui-même ne devait être qu'un bébé à l'époque et l'image qu'il en avait n'était pas celle d'un nain terrassé par l'âge. La situation exacte aussi était floue. Mais Mirtzar croyait se souvenir que la femme de ce nain avait été tuée par un dragon loin dans les profondeurs de la terre. Et tout le clan était triste au village mais tous savaient qu'ils n'étaient pas de taille à affronter un dragon. Mais son mari avait décidé que ce n'était pas un problème et il était venu leur faire ses adieux avant de partir combattre ce dragon. Seul. Et Mirtzar se souvenait de ses yeux qui pétillaient. Et de son sourire. Surtout de son sourire. Ce nain ne comptait pas revenir. Il comptait mourir et il avait accepté que tel était son sort.

Mais tel n'aurait du être le sort d'aucun de ses compagnons maintenant. Tous étaient prêts à mourir mais aucun n'allait au-devant d'elle. Aucun n'avait décidé que le moment était venu de mourir. Si l'un d'entre eux tombait, il serait ...

Mirtzar avait parcouru à peine la moitié de la distance l'éloignant du reste du groupe à cet instant de pensée et il se dit que ses pensées n'étaient pas les bonnes. Qu'aucun n'était prêt à mourir et que cela était pour le mieux. Que si l'un d'entre eux avait accepté de mourir, il aurait alors fait le premier pas vers sa mort. Il devait chasser ses pensées les plus sombres. Il devait se ragaillardir et se préparer à livrer le combat pour lequel il avait fait tant d'efforts. La fin était proche. Et pourtant, il avait toujours un poids sur le cœur.

Et, à mesure qu'il s'approchait du groupe, il se mit à réfléchir à nouveau. Et à réfléchir de manière plus honnête. Et à comprendre où était son problème. Il n'avait pas peur de mourir. Non. Bien au contraire. Il avait peur de vivre. Ici, il n'était pas seul. Ici, il savait ce qu'il faisait. Ici, il n'avait pas peur. Mais le lendemain, ou le jour suivant. Le jour maintenant proche où leur mission aurait atteint son terme. Le jour maintenant proche où chacun retournerait de son côté en faisant comme si rien ne s'était passé. Que ferait-il ce jour-là. Il avait décidé de reprendre les traditions familiales, de se prouver à lui-même qu'il était capable de prendre le chemin de la forge et d'aimer cela plus que le goût du sang. Mais à quoi bon? Était-ce suffisant pour justifier une vie? Il en doutait.

Il était maintenant arrivé près de ses compagnons et se yeux se posèrent sur Maître Aël'Telàwërith. Et, là, au moment où Mirtzar perdait l'espoir en l'avenir, perdait l'espoir en lui-même, l'elfe doré le regarda, lui parla et lui donna une mission. Il lui donna plus que cela, il lui donna une raison de refuser de mourir. Il lui donna une raison pour relever la tête face à toutes les tempêtes. Là, Maître Aël'Telàwërith lui offrit une vie.

Pas un instant Mirtzar ne songea à répéter ce qu'il avait dit à Maître Aël'Telàwërith, que ses pouvoirs seraient plus utiles ailleurs. Pas un instant Mirtzar ne douta que l'elfe doré avait fait le bon choix. Il avait toute sa confiance. Lentement, le poing gauche de Mirtzar se serra dans le vide. Un elfe lui avait confié ses espoirs. Et pas n'importe quel elfe. S'il était possible d'approcher d'aussi près la confiance d'un tel être, il n'y avait aucun doute que Mirtzar pouvait sortir de la forêt de Cormanthor autrement qu'il y était entré. Plus sage, plus intelligent, plus complet, ... moins seul. Il avait confiance maintenant. Et à mesure que la magie bénéfique s'infiltrait dans son corps, il se sentait revivre. Et il se sentait prêt. Il commença à sourire. Quand Maître Aël'Telàwërith posa sa main sur son épaule et l'encouragea, Mirtzar répondit simplement:


-Merci. Et il crut qu'il allait pleurer. Mais il ne le fit pas.

Il se rapprocha du reste du groupe et écouta l'avis de son sauveur. Il s'était placé juste à côté de lui et il attendait de savoir quels étaient ses plans avant de dire le moindre mot. Il avait déjà pris une décision le concernant. Il n'avait pas compris tout ce qu'avait dit Maître Aël'Telàwërith car les elfes parlaient encore trop vite pour qu'il puisse comprendre mais il avait assurément fait des progrès dans leur langue.

- Je partage l'avis de Maître Aël'Telàwërith. Que cela soit un piège ou non, il est impossible qu'un prisonnier puisse trouver un passage ayant échappé à ses geôliers. Il ne faut pas sous-estimer nos ennemis. Ils connaissent le terrain mieux que nous et ils n'ont qu'a attendre que nous fassions des erreurs immobiles.

Et, quand bien même ce passage leur serait inconnu, nous devrons faire sortir des enfants avec nous de cet endroit. Et jamais nous ne parviendrons à les faire sortir si nous n'avons pas retiré tout danger des environs. Ce qui ne peut être fait, je suis au regret de l'admettre, qu'au terme d'un combat où nous devrons tuer ou mettre en fuite définitive tous nos ennemis. Si les enfants sont avec nous au moment de la mêlée, ce ne sera que pire.

La seule utilisation réaliste du chemin dont tout le monde ignore l'existence sauf nous et qu'un groupe réduit, je veux dire une, deux ou trois personne maximum, l'emprunte pendant que les autres essayent de faire le maximum de chahut. Et, là encore, faire sortir un groupe d'enfants en restant discret n'est pas une mince tâche.

Je résumerais ainsi notre situation: si notre objectif est de sauver les enfants, l'infiltration peut être une bonne option si nous acceptons que tous ceux qui formeront le groupe de diversion sont considérés comme sacrifiés car ils devront renoncer à toute tactique sagace. Si notre objectif est aussi de reprendre possession de cet endroit, il nous faut éviter de rejoindre les enfants avant d'être certains qu'il n'y aura plus de danger pour eux ensuite. Et, dans ce cas, le passage secret ne nous est d'aucune utilité.

C'est à vous de choisir. Mais nous séparer ne me semble ni sage ni utile.

Il se tut alors et recula d'un pas tout en essayant de scruter les horizons pour se prémunir contre la présence d'ennemis à proximité se préparant à leur tendre un piège.

Mirtzar utilise Détection du mal pendant le reste des discussions pour localiser un éventuel danger à portée.

écrit par: Yvhann Mardi 15 Novembre 2011 à 03h29
Le grugach attendait la suite avec une patience précaire, sa sagesse qui prenait le dessus lui réussi et il put avec calme écouter l'ensemble des dires du moment.

L'instant lui était doux, il savait très bien que d'ici peut de temps, le sang coulerait encore une fois sur les terre du Cormanthor et que ce sang serait mêlé des leurs et de ceux de leurs ennemies, mais il gardait en tête que ce n'était pas le sang qui coulerait qui serait précieux, mais bien les morts...
Ce qui allait suivre allait avoir une grande répercussion sur l'avenir, il était conscient de cela et en d'autre temps il aurait été nerveux, mais là, en ce moment il ne l'était pas.

Son sang coulait au rythme de la sauvagerie et ses pensé s'éclairaient de sagesse.

* Il ne faut pas faire d'erreur, trop de gens en dépende, trop de vie est en cause... Non il faut nettoyer ce lieux, il faut éliminer ces sales Drows de cette terre bénie.*

Se disait-il quand soudain la douce voix du noble prit place. Sortant de ses pensé il leva les yeux bien ancré dans le regard du serviteur du Seigneur de Seldarine puis avec une grimace de dégout envoya maladroitement...


- Mon coeur et mon expérience me dicte de les prendre sur deux front, car les passages seront étroit et nous ne pourrons pas tous avancer de front dans un seul passage, mais une voix sage me conseille d'y aller tous ensembles... Pourquoi? Je ne sais pas, mais je suis sur que nous ne manquerons pas de le savoir bien assez tôt.-

Il prit une courte pause en regardant Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh, Ezédryn et les lunaires puis encore une fois en regardant droit dans les yeux lavande du Mah-Faernsuoress il dit avec respect...


- Nous somme un peu chez vous, Aël’Telawërith Eowëlathaèldir serviteur de la couronne d’Avandor, et descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr, alors la décision vous revient de plein droit, je vous suivrez dans votre décision.-


Pourquoi avait-il été ainsi, pourquoi avait-il écouté sa voix de sagesse au lieux de faire comme à son habitude, suivre sa sauvagerie!?? Le sauvageons savait que le moment était important, il savait aussi que si tous ensembles ils réussissaient à sauver les enfants et du même coup reprendre le temple, que la suite serait lumineuse pour le futur des races, le futur du Cormanthor. Oui, il savait... Chose rare chez lui qui en d'autre temps ce fiait toujours au présent pour accomplir la suite qui elle se dessinait une fois l'action passé, mais là une douce chaleur en lui l'inspirait, cette douce chaleur, l'inquiétait aussi; et si c'était la mort elle même qui lui chuchotait ses dernier mots.

Le gardien errant avait maintenant le regard lointain, il avait le regard sur le village qui l'avait vu naître, le regard sur la rivière qui l'avait reçu lorsqu'il avait sauté en bas du précipice pour échapper aux drows et lycan qui avaient attaqué les siens ne laissant aucun survivant derrière eux, il avait le regard dans la mort et ce qu'elle peut offrir, oui, bientôt elle offrirait au dernier des Yössmar la rédemption de sa famille et il changerait de nom en mémoire d'une honte que trop longtemps porté.


écrit par: Narvarth Mercredi 16 Novembre 2011 à 23h06
¤DéjठLa flasque d'acide avait fait son œuvre, amenant les hobgobelins à sortir de leur abris, et à venir gentillement s’empaler sur ses lames, enfin un du moins avait eu la présence d'esprit de faire son devoir, les autres s'étaient contenter de s'offrir aux tirs experts des autres forestiers de l'équipée. Il ramassa son sac, essuya ses lames sur les corps de ses adversaires, et laissa ses pensées vagabonder quelques instants.

Même si le Fils du Clan Languelion regrettait de n'avoir put échanger d'avantage de passes d'armes avec ces adversaires, il leur en était reconnaissant, en perdant vite tout envie de combat, ils avaient évités au hin de se faire harceler par la soif de sang mille fois maudite qu'il avait hérité de ses ancêtres, c'était donc l'esprit clair, maître de ses actes, qu'il avait ôté une vie supplémentaire parmi les tortionnaires d'enfants, en pleine conscience de son geste, il en était peut être un peu mieux ainsi, ça coupait cout à toute idée de regret pour un geste incontrôlé, même si le résultat était le même, une vie avait été ôtée...

Il chassa de son esprit cette pensée malsaine, il aurait tout le temps de ruminer en rejoignant les Marches du Nord d'ici peu, une fois les enfants libérées du jougs de leurs geôliers. Il préférait s'accrocher à de saines pensées, un regard bref vers ses compagnons lui avait rapporté l'information que tous étaient encore debout, alors qu'aucun adversaire n'était en position de leur faire du mal, les réserves en troupes des kidnappeurs s’amenuisaient alors que les aventuriers goutaient à la chance de rester encore tous debout malgré la rapidité et la violence de l'assaut.

Que de magnifiques récits de batailles à raconter à la ribambelle de petits sagespectres uns fois de retour dans la jungle des Monts Trempefeu. Il S'imaginait les enfants de ses amis qu'il avait quitté il y a déjà de si nombreuses unes, assis sur les genoux de leurs parents, ouvrant grands les yeux et les oreilles tout en essayant d’imaginer les paysages, les faciès des adversaires rencontrés, les sentiments de confiances et d'amitié ressentis en côtoyant des aventuriers de toutes provenances.

Ah qu'il aurait aimé gouter au plaisir de ces retrouvailles, de ces soirées à rallonge, durant lesquelles il n'aurait eu qu'à se soucier du moment présent, sans ressentir l'urgence de se lever tôt et de débarrasser rapidement le campement le lendemain afin d'aller plus avant dans l'accomplissement de telle ou telle tâche dangereuse. La paix.

Mais dans un coin de son esprit, le Fils du Clan savait que cette sérénité, cet apaisement, n'était pas fait pour durer, même si en restant avec les siens, avec son peuple, sa famille, il était en droit d'en bénéficier, il savait qu'il ne réussirait pas à s'en contenter. Il avait toujours cette hargne en lui, et s'il ne pouvait extérioriser sa fureur au sein d'un combat, il n'osait imaginer ce qu'il risquerait d'apporter comme malheur au sien si sa rage échappait à son contrôle sans adversaire sur qui la laisser s'acharner.

¤Encore que...¤ Une altercation supplémentaire sans qu'elle ne vienne chercher à prendre le dessus. Même s'il devait toujours rester sur ses gardes, Narvarth trouvait qu'il avait moins à s'en méfier que lorsqu'il avait fait son baluchon en direction du Nord Ouest et de la Cote des Epées. Peut être qu'un jour il arriverait définitivement à la canaliser sans y succomber.

Mais en attendant il devait forcer ses pensées à s'ancrer au moment présent...
Ses compagnons décidaient de la marche à suivre, et de ce qu'il en avait entendu il était en accord avec la majorité, qu'il ne fallait pas se séparer surtout pour tomber dans un nouveau piège, il n'eut pas à exprimer ses pensées, c'était inutile de redire ce qui était entendu déjà de tous.

Son enseignement martial de Sundabar lui aurait imposé de se joindre malgré tout au groupe qui emprunterait le passage secret douteux, si ce n'est qu'ils semblaient être déjà bien assez nombreux à vouloir l'emprunter. Il garderait le même rôle mais pour le groupe dans lequel il resterait.


-Mirtzar, ami, essaye de rester en retrait un peu, je n'aimerais pas rentrer seul à la Citadelle, Théodus me ferait crouler sous les corvées si je lui apportait une funeste nouvelle supplémentaire.
Il n'avait prononcé le nom de Jereicia, sœur des Marches qui comptait parmi le nombre des disparus qui avaient en un sens donné leur vie pour qu'eux, survivants en Cormanthor, puissent mener à bien leur tâche en ces lieux.

Et avait préférer, sous le ton de l'humour, demander au nain d'éviter de trop s'exposer dans son état.

Narvarth avait toujours ses armes dans les mains, elles y resteraient surement jusqu'à ce qu'ils ressortent de cette cour, en compagnie des enfants, ou jusqu'à ce que ses compagnons le laissent, là sans vie, afin de continuer de mener à bien leur mission.
En attendant il fallait aller de l'avant, et trouver Rylack au plus vite pour en finir.

Le hin se rapprocha d'Ezédryn et de Shalan, et leur fit part de ce qu'il avait en tête.

-Nous avons déjà eu l'occasion de rencontrer des souterrains à l'aspect inoffensifs qui nous ont coûtés chers juste pour rallier ces lieux, soyez prudents, discrets et prudents, ces installations étant elfes, je doute que vous rencontriez les mêmes perfidies que nous dans la tour humaine, sans vouloir vous offenser Ezédryn, mais méfiez vous tout de même, nous avons eu droit à un couloir piégé, avec une roche roulant derrière nous nous poussant à tomber dans une fosse mortelle, je n'aimerait pas que de telles embuches nous privent de nous revoir, d'ici peu, en compagnie des enfants.

Sur ces paroles qu'il espérait être tout sauf un adieu, il alla rejoindre les autres de ses compagnons qui allaient investir le temple, les sens au aguets, les mains crispées sur ses armes, prêt à aller à l'encontre du prochain obstacle.

écrit par: Isórion Vendredi 18 Novembre 2011 à 18h47
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor
Temps : 22°, ensoleillé, temps brumeux.
Moment : Milieu d'après midi


--Resize_Images_Alt_Text--vhann avait reçu l’assentiment d’Enoriel et d’Arkh dans son raisonnement. Une éventuelle séparation du groupe était une erreur qu’il ne fallait pas commettre. Toutefois, Ezédryn campa sur ses positions, tout comme les lunaires et Shalan n’avait pas d’autre choix de suite le groupe où l’enfant serait. L’heure était grave, le dénouement approchait, comment cela se terminerait-il ? Les enfants pourraient être enfin sauvé ? Chacun affichait une détermination sans faille et les divinités de chacun veilleraient à apporter pour chacun le soutien et l’aide dont ils auraient besoin pour mettre un point final à cette aventure et sauver les enfants.

Les compagnons d’arme se séparèrent et les adieux furent brefs. Ils n’avaient guère besoin de faire des grandes phrases ou des démonstrations amicales en puissance pour se prouver la confiance et le respect qui s’étaient institué les uns envers les autres.



MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


--Resize_Images_Alt_Text-- ël’Telawërith Eowëlathaèldir s’était résigné à voir le groupe d’aventurier à se séparer et emprunter un chemin différent. Il l’acceptait et il ne pouvait que prier le père des elfes que cette détermination n’aurait pas de trop grandes répercussions mortelles. Toujours dans l’action, Enoriel prit l’initiative en laissant Khell chercher la bonne voie choisir, il faisait confiance à son compagnon à poil, jamais il ne lui avait fait défaut et quand le loup choisit la porte d’où étaient visibles les traces des ogres, Enoriel, s’engouffra à la suite tout comme Yvhann et Arkh puis les hommes du Bastion de la Compagnie des Marches se joignirent aux Gardiens Sylvestres, et enfin le prêtre de Corellon.

Une fois la porte poussées, ils découvrirent un grand couloir dallé en pierre bleue grises et au murs de granits poli dépourvu de décoration mais aussi lisse qu’au premier jour que leur pose. Une odeur méphitique régnait dans l’air, rendant l’atmosphère oppressante mais ils n’en eurent cure et ils avancèrent prudemment dans les lieux, découvrant que que de la magie animait les petits globes qui servaient de lampes, à l’image ce qu’ils avaient vu dans la tour. Une bénédiction certes, mais qui restait bien étrange. Enfin tout cela aurait été parfait si Khell lancé en éclaireur avec le faucon d'Yvhann ne s’immobilisa net juste à l’entrée d’une double arche voutée qui donnait sur un double escalier, le compagnon ailé de en bas duquel ils découvrirent un nouveau comité de réception et le serviteur de Corellon sentit son cœur bondir dans la poitrine. Une vingtaine de squelette étaient immobiles en bas du double escalier, montant la garde stoïquement. Si depuis longtemps, ils avaient perdu leurs caractéristique raciales, le sixième sens d'Al’Telawërith lui soufflait qu'il s'agissait là des défunts de sa propre race. S'ils avaient perçu l'arrivée des compagnons, aucun ne bougea ni ne fit un geste en direction des marches de pierre. En bas de chaque côté de cette belle brochette de combattant, se trouvait un couloir perpendiculaire, quelque peu bouché à la vue du groupe.


MJ
Narration: Shalan, Ezédryn, les elfes lunaires


--Resize_Images_Alt_Text--halan, Ezédryn, et les elfes lunaires suivaient l’enfant qui contourna le bâtiment pour se diriger vers un grand bâtiment couvert dont la façade était entièrement couvert de lierre. Prudents, chacun faisait attention où ils mettaient les pieds sans oublier l'espace d'une seconde de porter un regard vigilant aux éventuels dangers qui pouvaient surgir à n'importe quel moment d'autant qu'ils venaient de mettre leur propre vie dans celle d'un enfant dont ils ne connaissaient absolument rien.



Shalan qui ne percevait pour le moment aucune aura susceptible de le mettre en alerte se tenait aux côtés du rôdeur humain quand l'enfant se glissa près d'un petit bâtiment cylindrique attenant et si la porte en bois était encore en place, et quand leur petit éclaireur la poussa dévoilant une entrée où de nombreuses toiles d'araignées remplissaient l'espace, jusqu'à mi-taille, les fils de soie chargés de poussière attestaient de leur ancienneté tandis plus bas, environ à la hauteur de l'enfant, la soie paraissait plus récente, quelques jours à peine. Sur le seul de porte était visible de nombreux restes de bouteilles brisées.

- C'est un cellier, il y a un escalier au fond, il mène en bas...lança l'enfant.

écrit par: Mirtzar Samedi 19 Novembre 2011 à 17h40
Des squelettes. Ce n'était pas la première fois que Mirtzar en entendait parler et il avait connu assez de guerriers de son clan qui affirmaient en avoir combattu pour savoir qu'ils n'étaient pas des créatures mythiques inventées pour effrayer les enfants. Mais, personnellement, Mirtzar n'en avait jamais vu et n'avait aucune idée de comment on pouvait les combattre. Même si il avait des pistes.

A dire vrai, plus que des idées sur ce qui pouvait nuire à ce nouvel obstacle, il savait ce qui risquait de ne pas marcher. Et, en premier lieu, il mettait dans cette liste les flèches de ses compagnons qui, bien que très habiles, risquaient d'avoir du mal à toucher des cibles aussi étroites. A moins de viser les crânes peut-être. Mais cela le concernait peu. Quoique même pour ses haches, cela faisait des ennemis difficiles à atteindre. Cela aurait sans douté été plus facile s'il avait pensé à se munir d'un marteau. Ce serait peut-être une bonne première création lorsqu'il aurait enfin repris le chemin de sa forge.

Il se mit une gifle mentale tout en souriant. Le moment n'était pas à d'hypothétiques réflexions sur l'avenir mais il était heureux d'avoir réussi à surpasser sa dépression. Il devait trouver une idée sur comment se débarrasser de ces squelettes. Le plus simple était sans doute de tirer parti de l'environnement en attirant les ennemis dans les escaliers et en leur faisant tomber un objet lourd dessus. Mais ils n'avaient pas vraiment de rochers à portée de main. Plan stupide et à oublier au plus vite.

Un instant, il se demanda si les squelettes étaient vraiment des ennemis. Ce n'était pas pour la même raison que d'habitude mais il répugnait à entamer ce combat. Leurs ennemis étaient déjà morts, ils n'allaient donc pas souffrir ou perdre quelque chose mais les aventuriers avaient, eux, beaucoup à perdre en commençant un combat qui risquait de diminuer encore leur potentiel offensif. Mirtzar n'avait aucune idée de comment se créaient les squelettes et il avait entendu parler de gentils fantômes. Alors, pourquoi n'y aurait-il pas de gentils squelettes? Qu'ils se trouvent à cet endroit infesté de créatures maléfiques alors qu'eux se rangeaient du côté du bien ne sembla pas soulever un problème pour Mirtzar qui stoppa là ses réflexions et décida de demander à ses camarades si l'un d'entre eux avait un plan.


-Je n'y connais rien en squelettes. L'un d'entre vous a une idée? Serait-il possible qu'ils puissent être de gentils squelettes?

écrit par: Yvhann Lundi 21 Novembre 2011 à 19h22
Le grugach pesta intérieurement de la décision des lunaires et des suivants, de suivre l'enfant, mais en voyant l'étroitesse du lieu, une fois entré, il en fut soulagé; en fin de compte il était peut être mieux ainsi qu'ils puissent prendre l'adversaire sur deux front.

L'endroit le laissait neutre sur le coup, à la vue de l'arrêt des deux éclaireur familier, le sauvageons se préparait au pire d'un instant à l'autre, mais ni un ni l'autre donna l'alarme et c'est avec précaution qu'il avança jusqu'à l'endroit de l'arrêt de Floyr pour y apercevoir la brochette de squelettes. Comme si il avait entendu les sages paroles mental du valeureux Mirtzar, le rustre elfe remit ses flèches dans son carquois, rangeas son arc et prit en main son bâton long qu'il avait confectionné quelque jours auparavant; il était temps de connaitre sa maniabilité.

De tout temps il avait toujours détesté l'idée d'utilisé des squelettes au combat, il trouvait cela lâche et surtout irrespectueux. C'est le pourquoi que sa mère si aimé, avait toujours demandé que si elle tombait dans un combat, d'être bruler au lieux d'enterrer, son père avait le même souhait et Yvhann dans son malheur avait quitté le village en sautant du haut du ravin pour échapper au adversaires que trop coriace du moment, sans avoir le temps et la possibilité d'exaucer leurs souhaits. Il s'en voulait encore d'ailleurs de cette lâcheté et depuis longtemps il avait au coeur une blessure qui le vrillait. Il savait les corps de ses feu parent ainsi que des villageois encore sans sépultures et surtout pas brulé, cela venait de le mettre dans une colère, pour l'instant, encore contrôlé. Il avait manqué à la demande de ses parents et il était certain, que si il revenait dans la haute forêt, sa prochaine mission serait de retrouver les dépouilles et de les brûler. La vue de ces squelettes venait de réveiller une force en lui.

Comme à son habitude son visage arborait une grimace de dégoût et de colère. À savoir qu'il pouvait combattre le squelette de l'un des membres de sa famille le répugnait hautement.
* Ce ne sont pas eux, ce ne sont pas eux...*
Se dit-il mentalement pour garder le contrôle de sa colère. Il savait pertinemment par contre, qu'il était fort probable que ce soit des squelettes de certains elfes, mais comme auparavant, il chassa cette idée rapidement pour ce concentrer sur ce qu'ils les attendaient.

Cela fit naître une raison de plus et une force de plus pour affronter les ignobles et perfides êtres qu'il allait ensuite combattre, les Drows. La force qui ce pointait, était bien sur, la vengeance; il l'avait que trop longtemps mit de coté pour poursuivre une nouvelle voie qui l'avait fait avancé dans un avenir de désintéressement de soi, il avait offert sa vie aux Gardiens Sylvestres et à la communauté du Saule. Depuis ce jour, il n'avait jamais rien fait pour sa propre personne, lui qui profondément, était un être égocentrique et chaotique. La sagesse qui était apparut au moment que Sylvanus l'avait éprouvé et choisi, lui inculquait incessamment sa façon d'agir pour le mieux de l'ensemble et pour le bien de la suite qui en avait découlé: Sans aucun doute, cela lui avait, à plusieurs reprise, sauvé la vie.

C'est avec détermination qu'il se tenait prêt à combattre au coté de ceux qui l'avait soutenu depuis près de deux lunes. Bâton en mains il attendit que le noble partage ses décisions; il regarda les armes que tenaient les squelettes pour ce préparer puis mentalement il entreprit le combat, visualisant sa percé dans les rangs squelettiques. Tout son corps se préparait, il sentait danser sur lui son dragon protecteur, il sentait en lui la magnificence du combat; il était ce qu'il devait être.

* N'est pas mort ce qui à jamais dors et au long des siècles peut mourir même la mort.*




Yvhann examine l'endroit, a savoir la hauteur du plafond et la largeur de l'escalier et si il lui serrait possible de sauter bâton horizontal devant lui. Le but étant de sauter par dessus le plus possible de squelettes pour pouvoir les attaquer en tenailles ou bien sur deux front.

écrit par: Arkh Enophem Dimanche 27 Novembre 2011 à 13h48
Comme certains de ses compagnons, Arkh eut un mouvement de recul, lorsque son cerveau réalisa ce qui se trouvait devant lui. Des squelettes, des morts-vivants, quelle effrayante oxymore. Un simple regard vers les deux elfes, lui confirma qu'ils étaient en ébullition. Leur conception du monde ainsi que leur manière de l'appréhender étaient radicalement différentes de ce qu'ils pouvaient observer en face d'eux. Arkh le comprenait aisément. Le respect de la vie dans toutes ses facettes, et la mort en constitue immanquablement une, était au centre de leur culture. En tant que druide, Arkh y souscrivait pleinement. Toutefois, pour être totalement franc avec lui même, il dut s'avouer que c'était bien plus le reflet de sa propre vulnérabilité qui était à la base de ce rejet. Il ne craignait nullement de mourir, il avait accepté sa mortalité depuis longtemps. Sa peur venait bien plus de l'inconnu qui accompagne la fin de la vie. Prendre conscience que le voyage pouvait finir ainsi lui donnait froid dans le dos. Les racines de ce sentiment étaient centrées sur son être, donc fondamentalement égoïstes, alors qu'elles auraient dû être comme celles des elfes, fondées sur des valeurs collectives que la non-vie foulait au pied.

Ces considérations philosophiques ne résolvaient toutefois pas la situation présente. Déshumaniser ses ennemis permettait sans doute de leur ôter la vie sans se poser de questions morales ensuite, tel que le nain le faisait, encore restait-il à passer à l'acte. A vingt contre six, l'enjeu était de taille. Bien évidemment ces non-êtres n'étaient pas là pour les tuer seulement les affaiblir. Arkh ne connaissait pas vraiment l'étendue des pouvoirs du prêtre elfe, il ne pourrait certainement pas tous les repousser seul, peut être pourrait-il en détruire certains. Arkh réalisa également que son équipement n'était pas idéal face à ces créatures. Il allait avoir du mal à les blesser.


¤ Je m'avance peut-être un peu, mais cela m'étonnerait. Ces choses n'ont certainement pas atterri ici par hasard. Pensez-vous pouvoir les détruire si elles s'animent maitre Aël? ¤

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 28 Novembre 2011 à 12h10
Le libre arbitre était probablement la notion la plus importante à connaître pour tenter de comprendre la philosophie elfique. Aussi le dévot de Corellon Larethian se voyait mal tenter de priver Shalan de son droit d’agir en son âme et conscience, ni les autres lunaires. Il les avait prévenus et il ne pouvait faire plus. Il adressa une prière silencieuse au Donneur de Vie et à Corellon Larethian pour que se soit toute la Seldarine qui veille sur eux. Se fut donc relativement sereinement que le prêtre-mage prit la suite des Gardiens Sylvestres et de Mirtzar.

L’impression pour le fils Eowëlathaèldir était assez étrange, il marchait dans les traces de ses aïeux. Et c’était en foulant son histoire familiale passée qu’il avançait vers son avenir. En y repesant, c’était étrange. Il regardait et ne pouvait qu’admirer l’architecture elfique réduite en une simplicité presque nue. La magie coulait encore en ce lieu sacré et Aël’Telàwërith ne put qu’admirer le souffle de vie qui venait de ses ancêtres. Peut-être se trompait-il, mais il lui plaisait de penser que la magie des elfes ne s’étaient jamais éteinte en ce temple.

Le prêtre-mage fut tiré de ses pensées par l’arrêt de la colonne. La surprise était de taille et dans un premier temps, le prêtre senti une colère noire et sourde monter en lui. La vu des squelettes lui avait percé le cœur. Pour l’elfe doré, aucun doute, il s’agissait là de la garde elfique du temple. Comment était-ce possible ? Depuis tout ce temps, ils étaient restés là fidèle à leur serment. Mais pourquoi, et par qui ?

Pour quelle raison, ces âmes n’avaient-elles pu trouver le repos qui leur était dû ? A moins qu’une sombre âme ne les ai simplement relevé de la mort. Un frisson parcouru l’échine de l’Ar’Tel’Quess. Il s’agissait là, tout simplement, de la pire chose que l’elfe solaire pouvait imaginer. D’ailleurs, il n’avait jamais envisagé qu’il allait faire ce genre de rencontre et surtout pas en un lieu saint. Il fallait absolument les aider à trouver le repos, d’une façon ou d’une autre. La question du druide termina de le sortir de sa torpeur.


- Tous ? Cela m’étonnerait. Mais la colère de Corellon peut-être terrible, on ne prive pas les enfants du Seigneur de la Seldarine de leur dû légitime sans conséquence.

Ces squelettes n’étaient pas les premiers morts-vivants Tel’Quessir qu’Aël’Telàwërith rencontrait. Par deux fois, sa tante lui était apparue. Mais elle était une Baelnorn qui veillait volontairement sur les biens et les intérêts familiaux. Et ça faisait une énorme différence avec ces squelettes qui eux subissaient leur état. Il fallait établir un contact avec eux et savoir pour quelle raison ils étaient encore là. Mais le prêtre-mage doutait qu’il puisse y parvenir. Par contre, il y avait sans doute une chose qu’il pouvait faire pour les squelettes c’était bien de leur offrir le repos. Avec un peu de chance, ils allaient immédiatement reconnaitre l’aura de Corellon Larethian. Alors peut-être…

- On reste calme... pour le moment. Ce sont des enfants de Corellon, je vais voir ce que je peux faire pour eux. Mais il est probable que nous soyons obligés de combattre pour leur ouvrir les portes vers l’Arvanaith, si tant est que leur âmes soient encore ici et non avaler par le Grand Vide sans Nom. Tenez-vous prêt !

Aël’Telàwërith savait qu’il allait prendre des risques, mais il ne pouvait échapper aux devoirs de sa foi. Il se saisit de son symbole sacré enchâssé à la base de sa Arkerym et leva Thal’Baeli’Ath’L’Nu devant lui la pointe de l’arme vers les cieux. Il laissa alors le pouvoir du Seigneur de la Seldarine l’envahir tout entier. La sensation en était presque grisante, envoutante, et la plénitude que le prêtre ressenti à ce moment où il n’était plus que le focaliseur du pouvoir divin de Corellon Larethian n’avait aucun équivalent connu, si ce n’avait peut-être été ce jour où le Père de Tous les Elfes l’avait touché de sa grâce acceptant de faire de lui l’un de ses serviteur dévoué.

Le Faersuoress-Mah avança vers les morts-vivants, sa démarche était droite, rigide avec toutes la grandeur de celle qu’aurait pu tenir un seigneur elfe. Sa voix se posa étrangement calme et sereine en ces circonstances, mais le timbre se voulait résolument impérieux.





Aël'Telàwërith utilise renvoi ou intimidation des morts-vivants.

écrit par: Shalan Mardi 29 Novembre 2011 à 11h59
Le chevalier de la Seldarine avait le visage fermé, sans aucune expression. Il restait concentré pour noter le moindre détail, le moindre bruit et les moindres traces qui pourraient évoquer un passage ou un piège. Son instinct lui dictait que cette avancée n’annonçait rien de bon mais il était maintenant hors de question de faire machine arrière. Le groupe était maintenant séparé. Cela avait fait débat. Le principal avantage qu’il y voyait c’était que ça multipliait par deux les recherches et dont la probabilité de retrouver au plus vite les enfants.

¤ Des toiles d’araignée…Les traîtres drows affectionnent ce genre de créature : poison, fourberie, cruauté... Certaines paraissent récentes, pas de poussières ¤

Instinctivement, le chevalier passa devant l’enfant pour le protéger et pour éviter qu’il n’aille plus loin. Son regard d’or scruta la pièce à la recherche d’une aura maléfique. Il s’adressa à l’intention d’Ezédryn et aux elfes l’accompagnant :

- Je me méfie de ces toiles d’araignées. Certaines sont récentes. Nous devons éviter de finir engluer dedans. Le cellier s’est peut être transformé en garde manger pour une araignée géante. Que pensez-vous d’y mettre le feu ?

écrit par: Narvarth Mercredi 30 Novembre 2011 à 19h54
Narvarth ne put s'empêcher de sourire à la question du nain, qui même si elle était pertinente sonnait étrangement comique à l'oreille, et ce malgré la gravité de la situation. La non mort était une chose que redoutait le hin, il avait trop de respect pour la vie et la mort pour y penser sans avoir de frissons.

Cet état qui privait les défunts de leur repos, leur refusait la paix intemporelle n'avait pas sa place dans la façon de penser de son Clan, ses frères et sœurs tombés rejoignaient la multitude des esprits de leurs ancêtres, de là ils veillaient sur les vivants, les protégeaient, les prévenaient des dangers par le biais des chamans à l'esprit assez fort pour communiquer avec eux dans leur monde. D'une certaine façon la cohésion des clans était lié à la continuité du soutien entre les membres même après la mort.

Ce qu'ils avaient face à eux n'était pas seulement un groupe d'ennemi pour le hin c'était une offense aux croyances des peuples, il fallait au plus vite permettre à ces êtres à veiller à nouveau sur les leurs, les libérer de ces chaînes qu'on leur faisait porter en les liant à ce monde.

Ses armes ne seraient que peu efficaces contre ces amas osseux, le seul élément en sa possession qui leur serait utile en cas d'affrontement direct, c'était à nouveau d'utiliser ses flasques d'huile pour répandre le feu comme dans le colombier.

Il trimballait ces petites bouteilles depuis un petit moment déjà, sans avoir jamais eu l'occasion de les utiliser, et voilà qu'ici en plein Cormanthor, il allait peut être liquider ses stocks en l'espace de quelques minutes.

Si jamais l'intervention du noble Elfe solaire ne suffisait pas, il faudrait agir vite, aussi Narvarth s'empressa t-il de sortir la flasque qui lui restait, d'imbiber un morceau de tissu comme précédemment, le briquet d'amadou à la main, pret à le lancer à milieu de l'attroupement de non-morts si le besoin se faisait sentir.


¤Yondalla, veille sur nous s'il te plais, soutiens la magie d'Aël’Telàwërith afin que ces créatures rejoignent la paix dont on n'aurait jamais du les sortir.¤

Narvarth prépare une flasque d'acide pour la lancer (enflammée) sur les squelettes si jamais ils deviennent hostiles.

écrit par: Isórion Mercredi 07 Décembre 2011 à 07h24
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor, dans un ancien temple elfique
Temps : Une dizaine de degrés.
Moment : Milieu d'après midi


MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


PARCHEMIN
Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir déclenche un piège à feu.
JS de réflexe Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir DD 16 : 9 (1D20)+ 2 (JS)= 11 -> Echec
Aël’Telàwërith perd 10 PV - > Reste 15 PV
Le déclenchement du piège à feu amorce un autre piège -> 6 rounds avant que l’eau ne remplisse entièrement le couloir
Initiatives compagnons round 1. Libre- Ennemis jouent en dernier.


--Resize_Images_Alt_Text--ël’Telàwërith Eowëlathaèldir et ses compagnons n’eurent pas le temps d’apprécier la démarche du prêtre de Corellon. A peine la pointe de son pieds droit s’appuya sur l’une des marches que les feux des neufs enfers s’enroulèrent autour de l’evereskan et le projeta en arrière tandis qu’une douleur intense lui vrillait les nerfs. Involontairement, il lâcha sa lame gardienne sans toutefois perdre conscience. C’est les poumons en feu qu’il tenta d’inspirer profondément tandis que ses compagnons prenaient la mesure de ce qui passait ou plutôt de ce que le prêtre avait déclenché bien involontairement, comme si tout cela était écrit d’avance. Les événements s’enchainèrent. Derrière le groupe d’aventurier, un grincement sonore du métal contre de la pierre se fit entendre tandis qu’une fine porte de métal tomba du plafond, isolant sur l’instant le groupe et les empêchant de rebrousser chemin. Cela ne suffisait pas. Au même instant, quatre dalles du plafond s’abaissèrent au dessus de la porte, muées par de complexes mécanismes et laissa se déverser des flots continus d’eau dans le couloir légèrement en pente. Très rapidement l’eau engouffra dans l’escalier. Et ce fut pour la garde squelette comme une révélation puisque comme un seul homme, six d’entre eux firent mouvements vers l’escalier. Pour les compagnons, la réalité s’imposa d’elle même. Impossible de faire machine arrière, confronté à deux dangers immédiats, leurs chances de survie venaient considérablement de s’amoindrir. Fort heureusement, leur passé commun démontrait que leur détermination était venue à bout de nombreux dangers et il était de notoriété publique que la mort par noyade n’avait rien d’agréable…

MJ
Narration: Shalan, Ezédryn, les elfes lunaires



Shalan cherche à déceler l'état d'esprit de l'enfant
Test de psychologie Shalan sur enfant DD ??: 13 (dé) + 7 (comp)= 20-> Réussite


--Resize_Images_Alt_Text--ériand regarda sa torche s’enflammer alors qu’il pénétrait dans le cellier, poussant l’enfant devant lui au grand dam d’Ezédryn qui devait se cantonner à la troisième place après Shalan. Les toiles d’araignées ne résistèrent pas longtemps au mouvement de bas en haut de l’éclaireur elfe et aucun danger ne fit son apparition, des souris et autre petits rongeurs invisible couinèrent à l’entrée des intrus, contestant ouvertement ce manque flagrant de savoir vivre sans toutefois se montrer téméraires. Ils avancèrent ensuite deux de front, leurs bottes crissèrent sur les morceaux de verres brisés éparpillés sur le sol quand au détour d’une rangée de barriques éventrées, ils découvrirent le fameux escalier en colimaçon que l’enfant désigna. Ils l'empruntèrent avec prudence, marche par marche, lame au clair, arcs armés, juste au cas où, mais ils ne virent surgirent aucun ennemi. Il débouchèrent alors sur un couloir dont une partie était bloquée par une lourde grille en fer qui n'était pas complétement fermée, un passage d'un peu plus de deux pieds qui permettait à un enfant par exemple de se glisser facilement dessous. Leur jeune guide leur indiqua qu'au-delà de la grille, une série de tonneau dont la base était évidée était un passage qui permettait de pénétrer à l'intérieur de ce qui était autrefois servait de cuisine ou quelque chose du genre mais que des hommes d'armes, à l'image de ceux qu'ils avaient rencontrés dans la cour, patrouillaient régulièrement dans le coin. L'enfant qui parlait surtout en direction d'Ezédryn et lui tenait la main semblait aux yeux du paladin de plus en plus excité, sa langue plus délié mais ses mots semblaient toujours résonner avec l'accent de la vérité.

écrit par: Mirtzar Mercredi 07 Décembre 2011 à 17h16
D'un seul coup, le monde sembla s'être arrêté autour de Mirtzar. Et ce tout en se précipitant. L'impression était étrange mais, d'une certaine manière, familière. Elle lui rappelait cet esprit guerrier qui prenait le dessus sur sa conscience avant qu'il réussisse à le maîtriser et à le museler. Mais il accueillait cet hôte-ci avec plus de mansuétude et de compréhension. Il ne perdait pas le contrôle, il ne faisait que recevoir une impression. Et cette impression était que quelque chose clochait. Mais il avait du mal à mettre la main dessus. En tout cas, il eut du mal à mettre la main dessus pendant quelques secondes. Ce n'était pas le choc de voir Maître Aël'Télàwërith prendre feu et souffrir, il était habitué à la souffrance, cela avait plus à voir avec l'eau.

Comme tous les nains de sa connaissance, et comme toute personne censée d'après lui, la perspective de finir sa vie en suffocant coincé contre un mur effrayait un peu Mirtzar. C'était l'une des morts qu'il craignait le plus, une mort qu'il supposait douloureuse et qu'il estimait peu glorieuse. Mais ce n'était pas la perspective de la noyade qui le turlupinait. C'était le piège en lui-même. Une fois n'est pas coutume, il essaya de discourir avec son esprit pour trouver où était le point qui le chagrinait. Et il laissa son invité entamer les débats.


¤L'eau doit venir de la rivière, elle a été déviée ici pour se débarrasser des gêneurs et des profanateurs.¤

Son hôte avait l'esprit plus acéré qu'il ne l'aurait cru. D'où venait l'eau? Cela devait en faire une trop grande quantité pour que cela soit de la magie et la rivière n'était pas loin. C'était donc une conclusion logique mais qui méritait une vérification.

¤Cela représente un grand travail d'ingénierie et d'architecture. Cela a donc dû être fait à la construction du bâtiment. Donc par les elfes de Cormanthor et non par les drows.¤

¤Dans ce cas, quel était le but?¤

Mirtzar avait déjà vu des pièges à proximité des cités de la Grande Faille et connaissait les plus simples même si il ne les appréciait pas vraiment. Les pièges sont trop stupides pour ne pas être dangereux, dans le sens qu'ils peuvent frapper les alliés comme les ennemis. C'est pourquoi leur étude ne l'avait jamais intéressé. Mais il pouvait facilement réfléchir à deux types de pièges au moins.

¤Je vois deux possibilités. Soit le but du piège est d'utiliser le courant pour précipiter les intrus sur une grille ou autre chose qui se chargera de les tuer et qui évacue l'eau en bas. Mais le courant me semble trop faible pour cela. Soit le but est d'affaiblir les assaillants en les forçant à progresser dans l'eau et, peut être, à devoir faire de l'apnée. On peut même s'attendre à ce que le processus d'évacuation de l'eau ne soit activé que derrière une autre porte métallique semblable à celle qui nous bloque la retraite.¤

Ne voyant pas de solutions au problème si la dernière possibilité était la bonne, Mirtzar décida d'oublier cette option et de se concentrer sur les autres. Il ignorait s'il était capable d'expliquer clairement à ses compagnons ce qu'il avait plus ou moins compris mais il se força à essayer.

-Je pense que le but du piège à eau est de nous faire perdre du temps. A part le fait qu'il n'ont pas besoin de respirer, les squelettes ne doivent pas avoir plus de facilité que nous à combattre sous l'eau et ils sont visiblement assez stupides pour se précipiter dans les escaliers alors que l'eau freine leurs mouvements. De deux choses l'une, soit le couloir en dessous est court et nous n'aurons donc pas de difficultés à en atteindre le bout même sous l'eau, soit il est long et il lui faudra beaucoup plus de temps que ce qui nous est nécessaire pour nous débarrasser de quelques squelettes pour se remplir et nous arriverons sans doute à en atteindre le bout avec suffisamment d'air pour que cela ne soit pas trop dangereux. Je pense que nous devons avant tout ne pas paniquer et profiter de l'avantage que les escaliers nous donnent pour repousser les squelettes. Ensuite, il sera temps de trouver comment sortir du couloir ou comment faire sortir l'eau du couloir.

Mirtzar essaye de deviner si l'eau vient de la rivière ou non. Il essaye aussi de déterminer si le courant est important ou non.

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 11 Décembre 2011 à 12h42
L’elfe doré en fut pour ses frais. A peine avait-il terminé sont discours, qu’une vague inattendue de chaleur intense lui sauta au visage. Autant par reflexe que par le souffle du piège de feu qu’il venait de déclencher, Aël’Telàwërith fut propulsé en arrière pour revenir à son point d’origine. Il fallut un instant au prêtre-mage pour comprendre ce qui venait de se passer. Dès qu’il perçu la notion de feu, il se roula instinctivement au sol pour éteindre d’éventuelles flammèches.

Les brûlures subies lui provoquaient des douleurs intenses, et à ce moment précis, le dévot de Corellon Larethian regrettait de n’avoir plus aucuns sorts de soin. Sa peau le cuisait abominablement. Par chance, les tourments du feu n’allaient durer longtemps, car ils furent rapidement remplacés par la douleur de sentir une eau glaciale lui courir sur la peau. Le chaud et froid fut saisissant pour le Ar’Tel’Quess. Lui, qui n’était pas habitué à trop ressentir les affres des variations thermiques, là il était servit. Son premier réflexe fut de se soustraire à cette eau si froide. Mais ils savaient, il devait rester un moment dans l’eau pour permettre de stopper la cuisson de sa peau et limiter la gravité des brûlures. L’elfe doré serra les dents et tenta de supporter au mieux la douleur qui était la sienne.




Pour le moment, Aël’Telàwërith était entièrement tourné sur lui-même et peu enclin à estimer la gravité de l’instant. Le noble Haut-Elfe avait grandement perdu de sa superbe, mais il s’en moquait. A quatre pattes, il pataugeant dans l’eau. Le Faersuoress-Mah fouillait le sol à la recherche de sa Arkerym. Sans elle, il avait peu de chance d’en ressortir vivant et qui plus est c’était un présent inestimable présent légué par son père. Un bien familial qu’il ne pouvait laisser se perdre. Il avait déjà sacrifié sa dague dans la tour du mage, il était hors de question pour lui de sacrifier son épée longue.

Le jeune elfe solaire fouillait comme un fou, pour retrouver Thal’Baeli’Ath’L’nu avant qu’elle ne soit complètement recouverte d’eau et que les recherches ne deviennent encore plus délicates. Le descendant du clan Aëryndra était d’un naturel plutôt calme et posé. Mais là, une douce colère montait brutalement en lui et menaçait de le submerger. Pourtant, il le savait. Il ne sortirait rien de bon d’une colère, ni de l’énervement. Il lui fallu prendre sur lui, pour ne pas se laisser gagner par la panique et perdre toute chance d’être efficace dans ses recherches.

La seule chose qui le retenait d’exploser, c’était la recherche de son lègue familial. Dès qu’il l’aurait retrouvé il laisserait la colère de Corellon Larethian réparer le mal qui avait été fait à ses enfants et leur offrit le repos éternel auquel ils devaient aspirer.


- Aillesel Seldarie !!


Aël’Telàwërith utilise fouille pour retrouver son arme.
S’il l’a retrouve assez vite, il utilisera repousser les morts-vivants.

écrit par: Narvarth Mardi 13 Décembre 2011 à 23h18
Originale surprise que de voir le feu se déchainer sur l'Elfe Noble, mais la suite fut en un sens plus impressionnante, l'eau qui commençait à s'écouler ne présageait rien de bon.
¤Ca ne sert à rien que je gâche la flasque, l'eau contrerait tout effet qui pourrait nous être utile.¤ Aussi le Fils du Clan rangea au mieux ladite flasque et le briquet dans la première poche qu'il trouva.

La réflexion de Mirtzar étonna le semi-homme, comment avait il pu réfléchir au mécanisme et à ses conséquences en un tel instant? Mais il était un fils de la pierre, se retrouver hors de vue du ciel devait l'aider à se concentrer visiblement.

Mais même si le nain avait quelque avantage de réflexion sur lui, Narvarth ne put s'empêcher de repenser au gnome ayant succombé par la noyade il y avait encore si peu de jours.

-Et si jamais le but du piège n'est pas de nous faire perdre du temps? Mais bien de nous piéger? Je ne tiens pas à mourir noyé, et si c'est notre destin de mourir ici, pour moi ce sera au combat face aux non-morts.

Une angoisse sourde montant en lui, Narvarth redoutait de sa réaction s'il venait à se retrouvé coincé, sans aucun échappatoire, sans d'autre solution que de se laisser doucement sombrer dans l'inconscience par manque d’oxygène une fois sous l'eau, ou pire encore de sentir l'eau s'infiltrer dans ses poumons et de suffoquer ainsi. Il craignait que cela fasse ressortir son héritage et que ses compagnons, ceux ayant plus de souffle et plus de chance de tenir et de s'en sortir, pâtissent de la fureur de son instinct de survie, c'était autant pour s'éviter maints tourments à lui même que pour s'empêcher de causer la perte des autres que Narvarth, Fils du Clan Languelion, affermit la prise sur ses armes, prêt à descendre se jeter dans la mêlée avec les squelettes qui se trouvaient surement entre la sortie et eux.

écrit par: Yvhann Jeudi 15 Décembre 2011 à 23h23
Le grugach était à étudier la situation quand soudain, au lieux d'un ordre du noble c'est un piège a feu qui embrasa ce dernier, Sur le coup il vint pour venir en aide mais une autre poisse leurs tombait dessus. Sans vraiment chercher à comprendre le pourquoi du comment, le sauvageons voyant que les squelettes s'avançaient vers eux profitant de leurs mauvaise situation, tout son corps se mit au diapason de la mort. Ses doigts se serrèrent sur son bâton puis tout comme Narvarth, il s'avançait vers la mort qui allait bientôt mourir.

¤ Si l'eau continu de monter nous serons en très mauvaise position.¤

Se dit-il rapidement pendant qu'il avançait vers l'ennemi déambulant.


Le temps leurs était compté et des choix ils en avaient pas beaucoup, soit ils ce débarrassaient rapidement des squelettes pour ensuite trouver un moyen d'échapper a la noyade soit il tentait d'échapper à la noyade mais les squelettes les mettraient en pièce.

¤Un système d'ouverture doit ce trouver quelque part, il n'y a pas de doute, mais où?¤

Les pièges, il s'en voulait de ne pas assez bien les connaître, mais ce n'était pas s'en peine qu'il tenta quand bien même que le combat commençait, de trouver où pouvait bien ce trouver un mécanisme d'ouverture d'un trappe pour faire évacuer l'eau qui s'infiltrait.

¤En bas peut être bien?¤

Se dit-il, avec l'intention de passer au travers de la ranger de squelette qui leurs barraient la route.

Yvhann attaque avec bâton tenu a deux mains. Attaque a deux mains.

écrit par: Isórion Vendredi 16 Décembre 2011 à 13h59
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor, dans un ancien temple elfique
Temps : Une dizaine de degrés.
Moment : Milieu d'après midi


MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


Aël’Telawërith tente de renvoyer les squelettes
Test de renvoi Aël’Telawërith : 14 (dé) +0 (Charisme) +2 (Bonus) -> 17. Soit MV de 5 DV
Jet d’efficacité Aël’Telawërith : 7 (2d6)+ 3 (niveau) +0 (Charisme) -> 10. Soit un total de 10 DV



--Resize_Images_Alt_Text--ympathique intermède qui s’offraient là aux compagnons. Entre les réflexions du chien de meute qui demeuraient , la position burlesque de l’elfe doré à quatre pattes en train de chercher désespérément sa lame ancestrale, Narvath qui se préparait au pire et le reste des compagnons qui demeuraient là sans rien faire. Mais que pouvaient-ils faire ? L’eau continuait à se déverser dans le couloir et un coup d’œil en bas de l’escalier suffisait pour découvrir qu’un processus identique était en cours. Allaient-il finir par mourir noyer ? Les quelques secondes qui s’écoulèrent après la prise de parole de Mirtzar et la réaction de Narvarth furent compensées par deux choses, Khell pour commencer qui avait noué une relation particulière avec le sagespectre d’une coup de museau dans son entrejambe le propulsa sur son dos (brave bête que ce loup….) alors que la main d’ Aël’Telawërith se refermait sur l’objet tant convoité et la sensation de perte s’effaça au profit d’un réel soulagement alors qu’il se redressait à genou dans l’eau, arborant face à lui le puissant symbole du Premier de la Seldarine qui se nimba d’une belle auréole lumineuse pendant que le prélat récitait sa litanie contre l’ennemi d’outre-tombe. Les mots en espruar était d’une telle limpidité qu’ils frappèrent les pauvres hères du repos éternel tant attendu, les six guerriers squelettes se désagrégèrent pour laisser le champ libre jusqu’en bas de l’escalier où attendait le reste de la petite troupe, encore et encore de l’eau mais les prunelles de l’elfe doré accrochèrent à ce moment la fresque qui ornait le mur, en bas de l'escalier, au fond, où un elfe lui ressemblant presque trait pour trait brandissait la garde de son épée face à des ennemis indistincts mais l'Ar'Tel'Quessir portait autour du cou un collier ciselé, moulé dans le mur, qui n'était pas sans rappeler celui que l'elfe doré portait autour du cou, produit d'un héritage plusieurs fois centenaires..


Reste 3 round avant l'immersion

écrit par: Aël’Telàwërith Dimanche 18 Décembre 2011 à 15h17
La mort était proche. Avait-elle déjà été aussi proche de l’emporter ? L’eau continuait à monter et remplir l’espace en une promesse de noyade. Et pourtant, l’Ana-Sic-Silistri ressentait un grand soulagement. Le fait de retrouver sa Arkerym n’y était pas étranger. Mais ce qui le remplissait d’une certaine satisfaction, c’était le fait d’avoir permis à tous ces elfes à qui l’on avait volé le droit de rejoindre Arvanaith. En cela, Aël’Telàwërith avait cette douce sensation du devoir accompli.

L’esprit plus en paix qu’il n’y avait quelques instants, l’Ar’Tel’Quess pu à nouveau se tourner vers la situation actuelle. Et cette dernière n’était pas brillante. Balayant la scène de son regard lavande, il fut accroché par la fresque qui se trouvait en bas de l’escalier.

Il commença à se diriger vers cette dernière, et il fut évident pour lui que l’elfe sur le mur était lui-même. Dès lors le temps, sembla s’arrêter. Le prêtre de Corellon avança les yeux rivés sur la fresque. La ressemblance avec lui était plus que frappante. Qu’est-ce que cela pouvait bien dire ? Il ne voyait que deux solutions. Soit, il s’agissait d’un aïeul très proche. Suffisamment proche pour avoir une telle ressemblance. Mais même un fils ne ressemblait pas forcément à son père à ce point là. Soit un devin avait prévu qu’il viendrait en ce lieu. Les détails étaient frappant et laissait Aël’Telàwërith en était perturbé.

En continuant à s’approché, le prélat du Seigneur de la Seldarine vit le pendentif. Celui-là même qui pendait à son coup. Ou en tout cas, c’était une fidèle copie. Mais Aël’Telàwërith doutait qu’il y eut plusieurs bijoux identique à celui qu’il portait. Instinctivement, il porta sa main gauche à son pendentif. Comme pour s’assurer de sa présence. Il sentit le métal gravé sous ses doigts, ainsi que la pierre précieuse en son centre.


¤ Par Corellon Larethian, cela se pourrait-il ? Je n’ose y croire et pourtant mon cœur s’emballe. Ô ma tante, j’en tremble. Serait-ce là ce que nous cherchons ? Ce serait possible. Une garde intemporelle dévouée à la protection de ce trésor, un piège mortel pour des profanateurs ou des pilleurs et le pendentif ancestral, l’épée et … moi. Ce message m’est sans aucun doute destiné. Alystraë ? Suis-je arrivée ? ¤

Oui cela pouvait bien être ce que le descendant du clan Aëryndra de Cormanthyr était venu chercher. Toutes ses épreuves passées, pour arriver jusqu’ici. Le dévot de Corellon en avait oublié tout ce qui l’entourait. L’eau qui montait toujours et la menace de mort qui l’accompagnait. Mais étrangement, le Faernsouress-mah n’avait pas peur, tout du moins, il était trop absorbé pour avoir peur. C’était presque comme s’il était hypnotisé par ce qu’il voyait. La main gauche toujours sur son propre pendentif, il ne réfléchissait plus vraiment et laissa parler son instinct. Une chose pas si simple pour un noble elfe doré d’Evereska qui avait été élevé pour toujours contrôler le côté animal. Instinctivement sa main droite se porta malgré elle en direction du pendentif incrusté dans le mur. Dans le même temps, il récita une incantation qui allait lui révéler la présence où l’absence de magie.

En tout cas, si l’elfe s’était emballé pour rien, il restait quand même la possibilité d’une issue favorable à la situation désespéré à laquelle, ils étaient confrontés. Peut-être qu’appuyant simplement sur le pendentif du mur…



Lance détection de la magie et utilise connaissance des mystères et histoire.

écrit par: Shalan Mardi 20 Décembre 2011 à 19h43
Le serviteur de Corellon restait sur ses gardes. Plus ils approcheraient des enfants, plus la présence de pièges et d’ennemis ils devraient rencontrer. Il avait écouté attentivement chaque mot prononcé, et observé chaque signe exprimé par l’enfant. Pour l’instant, l’enfant semblait dire la vérité même s’il paraissait un peu excité. De toute façon, il n’était plus envisageable maintenant de faire marche à arrière. Il émit une pensée à l’attention de l’autre groupe d’aventuriers dont la séparation avait été faîte pour multiplier les chances de retrouver les enfants vivants.

¤ J’espère que nos compagnons ne souffrent pas de cette séparation et qu’ils progressent au mieux. D’ailleurs, ils ont peut être attiré l’ennemi et nous donnent champs libre pour agir en toute discrétion. Je n’aime pas savoir un combat proche et avoir un enfant aussi près. Seigneur Corellon, veuillez guider votre fidèle serviteur…¤

Il s’adressa en chuchotant à l’intention de son groupe :

- En s’y mettant à trois, nous pourrions pousser suffisamment la grille pour y passer ? Apparemment c’est la seule issue possible…Nous allons suivre le passage indiqué par l’enfant, tout en redoublant de prudence. Tôt ou tard, nous allons rencontrer des patrouilles mais autant y arriver au plus tard. Comptons aussi sur nos compagnons pour faire diversion et leur donner une certaine occupation…

Propose de pousser la grille à trois

écrit par: Isórion Jeudi 29 Décembre 2011 à 14h56
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)


MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh



--Resize_Images_Alt_Text--ans ce soucier de son environnement, le natif d'Evereska avança, faisant fi de la menace, et tandis qu’inconsciemment il dégagea de sous son équipement le pendentif reçu en héritage à son départ et le plaça à l'endroit exact du moulage qui ornait la fresque. Ce qui devait arriver arriva, la magie était perceptible, et quand Aël’Telawërith apposa le pendentif, l'attraction entre le mur et le bijou fit le reste, la gemme ornant le centre du pendentif, s'illumina. Un clac se fit entendre, le flux de l'eau se tarit à toute vitesse tandis que des trappes situées sur le sol, au pied du mur du fond s'ouvrirent pour récolter le précieux liquide et les squelettes disparurent du champ de vision des compagnons, redevenant poussière comme s'ils n'avaient jamais existé. En quelques millième de secondes, l'environnement des compagnons changea, la menace disparut, l'eau fut aspirée laissant seulement quelques filaments tandis qu'en bas des escaliers, deux portes latérales s'ouvrirent, l'une à gauche, l'autre à droite. Le calme qui s'instaura subitement avait de quoi étonné le groupe d'aventuriers mais sans doute était-ce là une chance supplémentaire qui leur était offerte. La gemme placée en centre du bijou s’éteignit et le pendentif se décolla. Pour le prêtre de Corellon, la ressemblance entre lui et l'elfe de la fresque était indéniable, à ceci près qu'il portait sur son plastron le symbole du Donneur de Vie et que sur son visage, une cicatrice partait du haut de sa tempe droite pour se prolonger jusqu'au cou. Un signe distinctif qui identifiait cet elfe comme étant l'ancêtre de Aël’Telawërith, c'était du moins la représentation que ce dernier avait vu maintes et maintes fois dans le manoir de sa propre Maison, un portrait sans équivoque à la gloire de celui qui avait combattu avec une ardeur et un courage indéniable lorsque que l'armée des Ténèbres avait envahit l'ancien royaumes des elfes.

Le combat n'allait pas avoir lieu, heureux coup du sort. Juché sur le dos de Khell, l'énorme loup descendit les quelques marches, c'est là que le sagespectre crut entendre sur sa droite un cri d'enfant...


MJ
Narration: Shalan et Ezédryn


--Resize_Images_Alt_Text--halan et ses compagnons parvinrent à pousser la grille, obstacle dérisoire, attaqué par le temps, la porte ne résista pas. Ils avancèrent sur quelques mètres et découvrirent un escalier qui descendait sur quelques mètres, les sens aux aguets, les elfes entendirent les bruits de pas précipités se dirigeant vers eux, au-delà des escaliers. L'enfant se pressa de nouveau contre la jambe d'Ezédryn, dans son regard était décelable de la peur.

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 31 Décembre 2011 à 13h19
Il fallut quelques instants au serviteur du Seigneur de la Seldarine pour se rendre compte du changement qui venait de s’opérer autour de lui. Dès que le fracas de l’eau qui coulait se fut tut, le silence assourdissant empli la salle. C’est ce silence qui intrigua le plus le prêtre-mage de Corellon.

Se retournant, un instant il balaya la salle d’un regard pour s’apercevoir, qu’effectivement toute menace directe avait disparue. Il prit également connaissance du fait que tous ses compagnons d’arme étaient encore debout. Puis, il reporta son attention à la fresque.


- Lyndhfinwë !?!

Cette révélation apporta successivement et très rapidement deux sentiments opposés. Le premier était la déception, sa quête n’était pas encore achevée. Il y avait eut là, toutes les circonstances pour que l’elfe doré ait pu croire être arrivé au bout de son voyage. Mais, non ce n’était pas le cas. Cette émotion fut rapidement remplacée par le fait de se retrouver face à sa propre histoire.

Juste en face de lui se tenait celui qui avait été le dernier gardien connu de la mémoire de sa famille. Un trésor Ô combien précieux, qu’il avait été chargé de découvrir. Aël’Telàwërith le savait, il avait été guidé sur la bonne voie.


¤ Merci ma Tante, nous approchons, nous approchons du but. Je le sens. Lyndhfinwë, où l’as-tu la mit ? Suis-je assez digne de recevoir un tel honneur ? Guidez-moi, pour notre famille. Guidez-moi !! ¤

Si l’Ana-Sic-Silistri serait bien resté plus longtemps pour détailler cette fresque qui montrait son ancêtre dans toute sa splendeur. Lui était resté pour défendre son île et assurer l’exode des elfes de Myth-Drannor. Oui, lui était resté alors que le descendant de la maison d’Aëryndra de Cormanthyr avait fuit Evereska, alors que la maison fortifiée aurait eu tant besoin de lui. Même si c’était bien contre sa volonté, et bien qu’il su que son devoir était ailleurs. Aël’Telàwërith avait toujours se sentiment de culpabilité qui le tenait lorsqu’il pensait aux siens. Ses parents, ses amis s’en sortirait-ils ?

Le Faernsuoress-Mah s’arracha à sa contemplation. Il fit tourner sa Arkerym et on pu lire de son regard, une détermination sans faille. Il rengaina son arme.


- On nous attend, allons-y. Mais attention où l’on pose ses pieds. Ce n’est sans doute pas le dernier piège que nous risquons de rencontrer.

écrit par: Shalan Mardi 03 Janvier 2012 à 09h57
Etait ce le bruit de la grille ou l’arrivée de leurs compagnons qui avaient déclenché autant de remue ménage ? Dans le doute, il valait mieux se préparer à un combat proche. Le regard d’or du paladin fixa l’enfant apeuré, venu se blottir près d’Ezedryn. Le chevalier de la Seldarine mesurait encore plus quel poids pesait sur leurs épaules. La vie de ces gamins était en jeu. Ils n’avaient pas le droit d’échouer.

Il mit son index sur ses lèvres pour imposer le silence total. L’approche allait être délicate et avancer à l’aveuglette leur faisait courir de nombreux risques. Il tenta de mesurer aux bruits le nombre des adversaires et la direction dans laquelle ils se dirigeaient. Il scruta également du regard le haut de l’escalier, en sondant grâce au pouvoir concédé par dieu les esprits potentiellement maléfiques.

Très vite, il fit signe à tous de s’éloigner des escaliers et de prendre une position de tir pour les arroser de flèches. Il était maintenant évident que l’ennemi allait fondre sur eux alors. Il rangea sa lame et son écu puis s’arma de son arc long.

Il adressa en chuchotant ses derniers encouragements :


- Nous sommes prêts du but. Il nous est maintenant interdit d’échouer. Que le seigneur de la Seldarine guide nos flèches et nos lames pour la liberté et la justice !


Tir à l’arc sur l’ennemi

écrit par: Mirtzar Mercredi 04 Janvier 2012 à 11h28
Espoir. C'était un mot que Mirtzar avait peu entendu et encore moins utilisé depuis qu'il avait vu son clan disparaitre au combat et qu'il avait manqué mourir de faim en traversant des pays qui lui étaient encore complètement inconnus. Mais c'était aussi ce que lui avait principalement apporté de vivre aux côtés des elfes. Il avait plusieurs fois entendu des humains parler des elfes même s'il n'avait pas toujours compris ce qu'ils disaient. Certains considéraient les elfes comme un peuple autrefois grand et majestueux mais qui était sur son déclin, qui lentement mais surement disparaissait. Mais ce n'était pas l'impression du nain d'or. Les elfes, les elfes de bonne volonté en tout cas, n'étaient pas en voie de disparition et ils participeraient autant que les êtres de bonne volonté issus de toutes les autres races à forger l'avenir. Cela était certain.

Il en était encore à se demander quelle serait la meilleure stratégie à utiliser pour éviter de mourir noyer quand, sans qu'il comprenne exactement ce qui venait de se passer, le danger avait disparu. Une bonne chose. Il n'avait pas besoin de chercher à comprendre tout ce qui se passait autour de lui. Ce qu'il comprenait bien était que Narvarth était en bas des escaliers, en première ligne, et qu'être parvenu à surmonter cette épreuve avait réussi à redonner une énergie salvatrice à Maître Aël'Telàwërith. Et cette énergie nouvelle pouvait bien être ce qui ferait la différence entre une réussite et un échec.

Mais Mirtzar ne prit pas le temps de se retourner vers ses coéquipiers. Les squelettes avaient disparu mais pas les perspectives de dangers. Loin s'en fallait. Il n'avait pas oublié que leur principal adversaire était l'intelligence et la ruse d'un drow. Cela ne devait pas être sous-estimé parce qu'ils avaient réussi à surmonter un piège sans s'affaiblir. Et, pour l'heure, laisser Narbarth et Khell seuls en première ligne était une erreur qui risquait de leur coûter cher. Non qu'il craigne que l'un d'entre eux ne soit pas à la hauteur des combats éventuels mais il tenait à se trouver suffisamment prêt pour pouvoir leur donner un coup de main, si cela devait s'avérer nécessaire. Mirtzar posa la main sur le manche de sa hache et descendit les escaliers en faisant aussi attention qu'il lui était possible pour ne pas marcher sur un dispositif étrange et pour ne pas attirer plus que nécessaire l'attention sur leur réussite.

écrit par: Yvhann Lundi 09 Janvier 2012 à 20h33
Le grugach dans sa lancé, fût surprit de voir leurs ennemis s'évaporer ainsi que l'eau cesser de couler subitement; cherchant par le fait même un quelconque mécanisme, il se tournait prestement en direction du noble pour voir celui-ci tenant son médaillons au centre de la sculpture. Bien heureux de la tournure présente, il prit la suite de Khell puis du vaillant Hin en rangeant son bâton pour saisir à nouveau son arc puis l'armer.

Ses oreilles bien ouverte tentaient de déceler le moindre indice sonore. Avançant avec une précaution toute elfique, il usait de sa vigilance légendaire avec honneur. Il ne manquait pas de mettre pieds au même endroit du valeureux Mirtzar lors de sa descente des escaliers; ils connaissait le pouvoir inné des nains sur la connaissance de la roche et prit l'initiative de suivre son instinct sauvage de faire confiance à l'être-mètre.

Ses yeux parcourraient l'ensemble de ce qui lui était possible de voir et tentait par toutes ses capacités, d'y déceler le moindre indice de la route à suivre, tout son corps en alerte le sauvageons avançait vers l'inévitable.

Ses pensées n'était pas ailleurs; elles travaillaient de concert avec l'environnement du moment, tout son être était présent, son esprit ne voguait pas, il guettait, le moindre signe d'une vilenie digne des Drows.

Le combat était proche, le rustre sauvage qu'il était se délectait à l'avance, sa nature plus profonde et plus sage lui interdisait de perdre le contrôle de sa rage qu'il contenait depuis trop longtemps. Il réservait celle-ci au Drows, oui, ils payeraient pour l'affront d'avoir attaquer leurs village, d'avoir tuer ses proches, d'avoir enlevé les enfants, ils croiseraient le regard vengeur d'un grugach avant de souffrir. Ils payeraient de leurs vies l'affront de leurs basses besognes et de leurs malsaines manies de pourrir l'existence des peuples du soleil et de la lune. Ils trépasseraient tous en regardant profondément au fond des yeux, la volonté de la petite troupe inter-racial qui c'était unie pour éradiquer les souillures des profondeurs.

L'appel à l'équilibre sonnait, il était temps à la grande balance cosmique de basculer de leurs coté; si tel en était leurs destinées.

écrit par: Narvarth Lundi 09 Janvier 2012 à 22h03
Il s'était vu mort, les chairs gonflées par l'eau comme le pauvre gnome Notar qui reposait maintenant sous le couvert végétal du Cormanthor, et voilà qu'il n'en était rien, le Loup l'avait mis hors de portée de l'eau, le Noble hors de portée de la mort, et tout ça s'était passé terriblement vite aux yeux du hin, qui avait l'esprit encore un peu obscurci par ses pensées de perdre sa vie. C'est peut être pourquoi il n'était pas sur de ce qu'il avait entendu.

Il se hissa à bas du grand loup, caressa brièvement sa fourrure pour le remercier de ce geste, lança un regard brillant de reconnaissance au compagnon de l'animal, puis descendit à l'embranchement des tunnels où se tenaient les non-morts quelques secondes auparavant.

Là il tendit l'oreille, incertain de ce qu'il devait dire aux autres.


-Amis, la résonance des couloirs me joue peut être un tour, mais je crois avoir entendu une voix qui venait d'ici, il désigné de la pointe de sa courte lame le couloir de droite d'où il était quasiment certain que provenait le bruit.

Seulement un doute planait dans l'esprit du Hin, et si c'était un cri volontaire? Pour les forcer à prendre ce chemin et se jeter dans le piège suivant qui cette fois signerait leur perte?

Et si ce n'était pas un piège, et que justement le temps qui était compté pour la survie des enfants s'amenuisait encore et encore, si le temps de se questionner venait à leur coûter leurs vies innocentes?


-Croyez vous qu'ils aient pu passer ici alors qu'ils ne possèdent surement pas la Magie d'Aël’Telàwërith? Ils n'auraient jamais pu passer le piège de la même manière que nous, je me trompe?
Dans sa tête la question avait tout de rhétorique, aussi, tout en faisant bien attention là où il posait les pieds, les sens en alerte, le cerveau à l'affut du moindre son,fût il un nouveau cri enfantin, les mains crispées sur les poignées de ses armes, le Fils du Clan Languelion s'engagea dans le couloir de droite.

Narvarth s'engage dans le couloir de droite, attentif a tout ce qui pourrait clocher.

écrit par: Isórion Dimanche 22 Janvier 2012 à 11h34
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)
MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh

--Resize_Images_Alt_Text--e pouvait-il que les aventuriers ne puissent jamais retrouver les enfants et que le périple entamé ne puisse trouver un fin acceptable. Le doute n’était pas permit. Aël’Telàwërith sentait tout son être vibrer d’une énergie qu’il ne connaissait pas, une impression insolite qui rendait même étrange la voix de ses compagnons, comme si tout résonnait et se déformait. Contre toute attente le prêtre se laisser imprégner par cette sensation et tandis que Narvarth prévenait ses compagnons, il ferma les yeux un court instant pour les rouvrir en direction du chemin présenté par le hin. Sa vue lui jouait-elle des tours ? Son champ de vision s’était subitement rétrécit et donnait l’impression d’un chemin de lumière qui se déroulait devant lui, comme si on lui indiquait la route. C’était le cas. Quelque chose ou quelqu’un était tout bonnement en train de les guider, ou plutôt de LE guider puisque visiblement aucun de ses camarades ne semblaient déceler le cheminement et pourtant. Un piège ? En son for intérieur le prélat du Père de la Seldarine savait qu’il n’en était rien.

- Narvarth, votre ouie ne vous trompe pas…je sais par où passer, laissa tomber le prêtre sans chercher à se justifier d’aucune manière et prit les devant.

Ils passèrent une porte et découvrirent un couloir qui bifurquait à droite et à gauche, l’étrange luminosité que le prêtre décelait indiquait celui de droite, sans perdre de temps, l’Ana-Sic-Silistri prit celui de droite, puis à gauche, à droite, encore à gauche, un nouvel escalier, son pas se fit plus vif au grand dam de ses compagnons qui auraient préféré plus de vigilance, plus de prudence mais l’elfe doré s’était muré dans le mutisme, le regard un peu perdu malgré une démarche énergique. Tous les sens en alertes, frémissant à chaque bruit suspect, le groupe progressait derrière le prêtre. Sur le sol on pouvait voir les vestiges d'une mosaïque d'un vert sylvestre et azur, sur les murs des fresques dont les scènes narraient les temps glorieux du Cormanthyr, le tout éclairé par cette même lumière magique . Au bout d'un petit couloir un escalier de pierre en colimaçon permettait de descendre vers le niveau inférieur, une seule personne pouvait s'y engager à la fois, il allait falloir descendre à la queue leu leu, le hin cette fois prit la décision d’aller en éclaireur, après tout, tout allait trop vite pour le sagespectre qui préférait la prudence plutôt que la précipitation et dans l’urgence, cette dernière était souvent source de mort. Enoriel tiqua, car Khell ne pourrait jamais passer par ce chemin…

Yvhann se décida à suivre le sagespectre et ils descendirent les marches qui étaient patinées par le temps et les allées et venues qu'on imaginait jadis nombreuses. Le silence était maintenant de mise pour le sagespectre et l’elfe sauvage qui se laissèrent imprégner par leur environnement pour détecter la moindre chose suspect. Arrivée à la dernière marche, ils empruntèrent un long corridor qui débouchait sue une arche ouverte qui donnait un espace plus sombre, prenant leur courage à deux mains, ce dont il ne manquait assurément pas. Ils avancèrent vers l’arche en longeant chacun l’un des murs armes en main. L’arche débouchait sur ce qui ressemblait à un balcon en bas duquel il y avait une salle plus grande mais on n'y voyait pas grand chose pour le moment, sauf peut-être les quatre braséros qui encadraient deux grands portes ouvertes et deux autres au centre de la pièce qui encadraient une sorte d’estrade sur laquelle était entravé par des chaines cinq enfants, à genoux, les mains et leurs étaient enchainés, ils tremblaient de tout leurs membres. Pour le hin et le grugash, voir une telle exhibitions ne signifiait qu’une seule chose, les enfants étaient les appâts. Rien n’indiquait que leurs ravisseurs étaient présents, à vrai dire, ils ne pouvaient rien déceler d’autre de leur position et pour pouvoir les atteindre, il leur faudrait rejoindre le sol à une dizaine de mètres plus bas et l’obscurité qui dominait la pièce était à cou sûr source de danger et autre embuscade. Il ne fallait pas les prendre pour des lapins de six semaines. Narvarth s’introduisit dans l’esprit de l’elfe avec son accord
.

¤ Yvhann, reste ici, je rejoins les autres pour les prévenir…¤

C’est ainsi que le soldat des marches retourna auprès de ses compagnons pour les informer de leur découverte, ces derniers se trouvaient en pleine discussion surtout Enoriel avec le choix de devoir de laisser Khell derrière eux, ou pas…

hrp.gif Narvarth poste en premier.

MJ
Narration: Shalan et Ezédryn


--Resize_Images_Alt_Text--halan, à l'image de nombreux paladin de Corellon montrait naturellement des qualités de commandement et c'est sans surprise qu'il prit la tête des opérations. Ainsi quand leurs adversaires les trois premiers hobgobelins apparurent, les tirs figeant des elfes et de l'humain firent le reste, leurs ennemis mordirent la poussière en quelques instants, têtes, gorges et poitrines des gobelinoïdes furent perforés mortellement par les nombreux traits elfiques. Une lutte brève, presque sans surprise et brusquement le silence entoura de nouveau le petit groupe qui se préparaient déjà un nouvel affrontement mais les secondes devinrent une minutes, puis deux, puis trois sans qu’aucun nouvel ennemi ne surgisse en bas des escaliers. L’enfant se désolidarisera de la jambe d’Ezydryn.

- Les cachots sont plus bas, vers la rivière…souffla-t-il mais il n’osait plus bouger, son regard apeuré fixé les cadavres des créatures que ses sauveurs venaient de tuer.

écrit par: Shalan Vendredi 03 Février 2012 à 10h30
Les créatures gobelinoïdes étaient tombées comme des mouches face au talent expert des arches elfiques. Le plan avait marché. Toutefois il ne fallait pas crier victoire trop vite. Le serviteur de Corellon préféra rester le plus prudent possible, non pas peur pour sa vie mais pour préserver celle de ses compagnons et du gamin. Cette aventure aurait eu le mérite de changer son point de vue sur les humains qu’ils voyaient autrefois comme des monstres abominables. Ce changement de perception, il le devait au forestier Ezédryn, qui prenait bien soin de l’enfant. Celui-ci avait démontré sagesse, courage et bienveillance, des qualités que Shalan appréciait par-dessus tout.

- Soyez vigilants. Peut être que ces créatures n’étaient qu’une épreuve pour mesurer notre nombre et nos forces. Je vais passer devant. Gardons un bon mètre entre nous jusqu’à la descente.

Le serviteur de Corellon s’arma de sa lame gardienne et son écu qui positionna à hauteur de son cœur. Son regard d’or scruta l’horizon à la recherche d’éventuelles auras maléfiques. Il descendit marche par marche, jonchant les cadavres, sans se presser. En son for intérieur, il sentait qu’ils allaient bientôt toucher au but. Il ne restait plus qu’à prier que les enfants soient encore vivants…

écrit par: Mirtzar Mardi 07 Février 2012 à 20h09
La surprise et l'incompréhension n'avaient pas encore relâché l'esprit de Mirtzar quand Narvarth revint pour leur présenter un résumé de la situation. Le nain d'or avait une confiance totale en Maître Aël'Telàwërith et en ses pouvoirs mais il devait bien avouer qu'il n'avait jamais imaginé qu'il était capable de trouver ainsi le chemin menant aux enfants. Sans doute qu'avancer ainsi comportait de de nombreux risques mais cela pouvait aussi leur permettre de gagner un temps qui finirait par leur être très précieux.

Le guerrier n'était pas certain d'avoir compris tout ce qui avait été expliqué par son compagnon hin mais il avait clairement identifié que ce qui les attendait en bas de ces marches ressemblait trop à un piège pour ne pas en être un. En particulier, il n'avait pas bien compris si le balcon était muni d'un moyen de descendre vers les enfants où s'il leur faudrait choisir entre le saut et la recherche d'un autre chemin. Mais il supposait que ce n'était pas le cas. Il ne savait pas non plus qu'elles étaient les dimensions du balcon et donc s'il était possible de se rapprocher des autres entrées pour essayer de déterminer si un danger pouvait venir d'elles. Beaucoup trop de questions pour qu'il soit possible de mettre en place une tactique sûre et efficace.

Mais ce n'était pas les questions qui gênaient le plus le compagnon des Marches d'Argent. C'étaient les certitudes. Il savait que leurs ennemis étaient au moins aussi intelligents que fourbes et qu'ils avaient sans doute prévu plus de stratégies à affronter que n'en pouvait concevoir l'esprit du guerrier. Il savait aussi que leur camp avait souffert plus que le camp adverse et qu'il n'avait pas eu le temps de se préparer autant. Enfin, il savait qu'ils allaient avoir besoin de toutes les forces vives s'ils voulaient avoir une chance de survivre à cet affrontement. Shalan et Ezédryn avaient déjà suivi une autre voie réduisant grandement leur force de frappe. Si, en plus, Khell ne pouvait pas participer au combat, leurs chances de succès devenaient bien plus réduites. Et l'échec n'était toujours pas une option valide. Il souhaitait maintenant donner son avis sur la situation pour que chacun puisse apporter sa pierre à l'édifice.


-Je partage l'avis de Narvarth. Cela ressemble trop à un piège pour ne pas en être un. Et, si cela est bien le cas, cela veut dire que nous avons l'initiative. Ils se sont mis en place et attendent que nous commettions une erreur. Ils n'agiront pas tant que nous n'aurons rien fait. Nous avons donc le temps de réfléchir à ce que nous allons faire. Et de trouver un chemin pour que Khell puisse partager notre succès.

Un soudain instant de lucidité, ou peut-être seulement de doute irraisonné, fit s'arrêter Mirtzar à cet instant. Il se demanda alors si cela était vraiment un piège. Peut-être, cela ne lui semblait plus aussi incongru maintenant que cette image se formait dans son esprit, que les drows, conscient que l'affrontement ne se ferait pas sans pertes de leur côté, avaient décidé de laisser cette impression de piège pour les ralentir. Le temps de s'enfuir où de rassembler plus de forces. D'ailleurs, malgré la confiance qu'il avait en Narvarth et Maître Yvhann, ce n'était peut-être pas de vrais enfants qu'ils avaient vu enchaînés ou même pas des enfants vivants. Un plan lui venait soudainement à l'esprit qui lui semblait être incroyablement dangereux. Mais il se devait de le soumettre malgré tout.

-Si vous ne voulez pas attendre, il y a un moyen d'accélérer les choses. Tous autant que vous êtes, vous êtes d'excellents combattants à distance. Tel n'est pas mon cas. Si je vais seul dans cette salle, nos ennemis se trouveront dans une situation peu enviable. S'ils ne font rien, je pourrais libérer les enfants. S'ils agissent, vous pouvez leur tirer dessus et ils auront du mal à riposter. C'est très risqué mais cela évitera qu'ils aient plus de temps pour s'enfuir avec d'autres enfants pendant que nous tergiversons.

écrit par: Yvhann Dimanche 19 Février 2012 à 12h28

Tout au long du trajet le grugach pesta de la manière donc le noble s'y prenait pour avancer, mais quelque part en lui, lointain, lui intima de le laisser faire et de continué de le suivre. Bien heureux que le valeureux Narvarth prenne le devant, le sauvageons en profitait nonchalant pour le suivre a pas feutré, arc prêt à décocher.

La scène qui s'offrait au couple d'aventurier ne lui disait rien de bon et en même temps, le forestier était bien heureux de voir enfin les enfants, vivant. Si auparavant il se foutait un peu des enfants, là dans la présence de leurs êtres tout tremblant, ceci vint le fouetter intérieurement. Depuis le début il avait prit cette chasse que pour quitter le petit village, il souhaitait retourner dans les bois au plus vite et assouvir sa soif de vengeance contre les drows, le pourquoi qu'il avait suivit ce Rylack pour mieux l'éliminer par la suite, mais il c'était bien fait avoir par ce vil personnage et sa colère n'avait jamais fini de décupler jusqu'ici.

Là devant les petits êtres sans défense son coeur se gonflait d'un tout nouveau souffle...
* Ne faut pas faillir Yvhann, sinon c'est les enfants qui payeront de tes erreurs. *

Se dit-il intérieurement, tentant de ne faire aucun mouvement et restant bien tapis dans l'ombre présente. Seul ses yeux tentaient de percevoir un drow quelque part et ses oreilles de percevoir le moindre bruit suspect. Son souffle était lent tout comme les pulsations de son coeur. Il en profitait pour ce mettre au diapason de l'endroit cherchant en lui la force forte de toute chose qui l'avait animé jusqu'ici.

Narvarth était parti avertir le reste du groupe, il savait pertinemment qu'ils pouvaient choisir de prendre un autre chemin pour arriver dans la salle et aussi il avait l'autre groupe qui pouvaient à tout moment survenir dans cette même salle; sa situation était bonne, de l'endroit où il se trouvait il pourrait sans problème tirer ses flèches sur l'ennemis et soutenir ses alliés si besoin était. Intérieurement il souhaitait en découdre au corps à corps avec cette engeance de drow, mais l'heure n'était pas au caprice, il se devait de servir là et comme, la grande roue d'argent qui tournait sans fin, l'avait décidé; son service devait être exemplaire, sans failles aucune. Ses yeux se plissèrent, son regard devint chasseur et dure, ses doigts détendu et son corps prêt à bondir si devoir était. Encore une fois son dragon jaune de protection que Maëll lui avait tatoué dans sa jeunesse, battait des ailes laissant sur lui une douce sensation de force.



Don Vigilance; +2 Détection et acuité auditive. Compétences: Détection et Acuité auditive.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 20 Février 2012 à 12h41
Le prélat de Corellon Larethian n’avait pas réellement compris ce qui venait de se passer. Il avait été comme guidé à travers les dédales de couloir qui s’étaient enchaînés les uns les autres. Le temple avait été profané, c’était certain, mais il n’avait été perverti. C’était de bon augure pour la suite. Dans un état second Aël Telàwërith avait prit la tête du groupe sans même s’en rendre réellement compte. Lorsque cette sensation étrange, et sa vision s’élargie à nouveau pour laisser le tunnel optique dans lequel il avait avancé sans crainte faire place à l’ensemble du temple.

Ils étaient maintenant à bon port. Mais l’elfe doré était secoué de cette expérience hors du commun qu’il venait de vivre. Qui l’avait guidé de la sorte, sa tante ? Son aïeux ? En tout cas, un esprit suffisamment fort pour avoir presque prit possession du sien. Si cela avait été bénéfique, ça restait pour le moins troublant.

Dans un effort de volonté, l’elfe doré revint complètement à lui pour entendre le rapport de Narvarth. La situation était épineuse, et délicate. Tout allait se jouer maintenant. Et tout pouvait arriver.

Les ténèbres régnaient un peu trop fort au gout du Ar’Tel’Quess. Et ces mêmes ténèbres étaient très exactement le terrain de prédilection de l’ennemi. La seule chose clairement visibles étaient les appâts vivants enfantins. Tout le reste était baigné dans l’obscurité. Le Mah-Faernsuress était d’accord avec ses compagnons. Tout cela sentait trop le piège. La prudence était de mise, et c’est là que la patience elfique allait probablement pouvoir être bénéfique.

Le prêtre-mage écouta les paroles du nain. Ce qu’il avait dit n’était pas stupide loin de là. Pourtant, ça ne semblait satisfaisant aux yeux de l’elfe du soleil. Mirtzar allait une fois de plus prendre de grands risques, et il se proposait de les prendre seuls. Ca ne posait pas problème particulier au noble Everskan. Le sacrifice d’un seul pouvait parfois sauver toute une garnison. Mais ce n’était pas précisément ce qui risquait de se passer. La perte du guerrier ne servirait à rien tant que le groupe ne serait pas capable de voir ce qui pouvait se cacher dans les ténèbres.


- Maître Mirtzar, votre plan héroïque est tout à votre honneur. Pour autant, je crains que votre perte n’apporte rien de bon. Si les elfes sont de très archers, les Drows le sont tout autant et dans les conditions d’obscurité qui entour le halo de lumière éclairant les enfants, qui sait combien son tapis là ? Vous allez vous présenter seul, en pleine lumière et faire une cible idéale. Une volé de flèches ou de carreaux et tout sera terminé. Nous ne saurons pas d’avantage où se trouve notre ennemi. Mais lui aura gagné la perte d’une de nos meilleures forces vives. Quand à parier sur le fait qu’ils ne bougeront pas avant nous, c’est un pari osé. Dès qu’ils sauront que nous sommes là, et que nous ne sommes pas tombées la tête la première dans leur piège grossier, ils sacrifieront un des enfants. Et là, qui restera avec la tête suffisamment froide pour ne pas s’élancer dans la précipitation. Qui aura les nerfs assez solides ?

¤ Grossier, oui ce piège est grossier et ça ne ressemble pas au Daherow de faire ce genre de chose aussi grossièrement. ¤ Alors quoi ? Avait-il été pris de court ? Anticipaient-ils le fait que nous pensions que le piège est là, devant nos yeux. Alors qu’il se trouve en fait ailleurs ? Je n’aime pas ça, je n’aime pas ça du tout. ¤

La situation était délicate, et il fallait réfléchir vite et bien, avant que les craintes qui venaient d’être évoquées ne se réalisent. Et c’est à ce moment là, que la séparation du groupe devenait critique. Les forces étaient dispersées, le groupe était plus faible maintenant.

- Bien nous avons peu de temps devant, et pas assez pour attendre une hypothétique arrivée du Seigneur Shalan et de son groupe. Nous allons devoir y aller seul. On va garder votre idée maître nain. Mais vous n’irez pas seul. Je vais avec vous. Narvarth ? Yvhann et Enoriel vous nous couvrez de la position élevée. Gardez les yeux bien ouverts. Pour nous, on ne pas directement sur les enfants. On va sécuriser le tour de la pièce, en premier. Il va falloir le faire au pas de course et en silence. Plus nous irons vite, plus il y aura de chance d’avoir des enfants encore vie lorsque nous aurons terminé. Si nous avions été plus nombreux, nous aurions fait autrement. Mais là, on n’a pas le choix. Que vos dieux vous gardent ! Pas d’objection ? Alors on y va !

écrit par: Narvarth Samedi 25 Février 2012 à 21h06
Tout en restant silencieux, Narvarth était retourné prévenir le reste de la troupe sur le spectacle qui s'était offert à leur vue.
Il n'entra pas dans les détails sur la configuration de la salle pour la simple raison que l'obscurité régnant dans la majorité des recoins de la pièce lui en avait caché le contenu précis.

La mention des enfants enchaînés sur l'estrade mit en route une élaboration de plan de sauvetage.
L'idée première du nain ne convenait absolument pas au sagespectre. Il ne pouvait pas laisser Mirtzar faire l'appât pour attirer les sombres elfes. Du moins il ne pouvait le laisser y aller seul.

Le complément de plan proposé par le noble elfe était par contre tout a fait acceptable, c'est donc par un franc
-évidemment j'en suis! qu'il lui répondit

Ils se mirent en route, et ce faisant les pensées du hin étaient tourmentées.
C'était leur dernier affrontement, les pièces étaient pour ainsi dire en place sur l'échiquier, seulement Narvarth regrettait de ne pas avoir affaire à d'honorables adversaires, qui choisiraient de se battre loin des ombres aimées des drows, sans leurs subterfuges et leurs pièges incessant.

A nouveau ses pensées le ramenèrent dans le passé, lorsqu'il s'était retrouvé face à ces sombres elfes. A l'époque il n'était absolument pas prêt pour les affronter, il s'était d'ailleurs retrouvé piégé, ligoté, offert en offrande comme du simple bétail à leurs dieux, mais les Hautes Instances en avaient décidées autrement, il s'en était échappé. Et maintenant il se sentait au mieux de sa forme pour tenir tête aux ravisseurs, avec autant de compagnons de valeurs réunis dans ce sanctuaire, ils ne pouvaient que réussir, tous ensembles.

Ils rejoignirent Yvhann, à qui le hin exposa mentalement le déroulement du plan, puis il se prépara à descendre tenir son rôle. Il laissa son sac sur place, il ne ferait que l'encombrer, et n'en sortit que le minimum utile pour la suite des opérations, ses feuilles d'ajonc et la dernière flasque d'huile qu'il n'avait pas eu à utiliser contre les squelettes, ainsi que le nécessaire pour l'allumer. Il n'utiliserai ce feu improvisé qu'en dernier recours, préférant éviter de mettre le feu à ce lieu imprégné de sainteté.

Pour l'ajonc il adressa des signes à Mirtzar et Aël’Telàwërith afin de ne pas les surprendre en s'introduisant dans leurs pensées. Il leur proposa de recouvrir leurs armes de corps à corps de poison, afin de mettre toutes les chances de leur côté une fois en bas.


Si Mirtzar et Aël’Telàwërith sont d'accord, Narvarth enduit une arme de chacun d'ajonc, et recouvre son kama de poison.

écrit par: Mirtzar Dimanche 26 Février 2012 à 22h03
C'est un sourire lui barrant le visage au milieu d'une barbe qui n'avait pas été peignée correctement depuis trop longtemps que Mirtzar regarda ses deux compagnons qui avaient non seulement accepté son plan mais aussi accepté de prendre le risque de mourir à ses côtés dans cette manœuvre qui lui semblait audacieuse. Sans être inutilement optimiste, Mirtzar savait que sa situation avait évolué drastiquement. Seul, ses chances de survie étaient faibles si leurs adversaires, qui devaient pouvoir être d'aussi bons archers que les elfes bienveillants, choisissaient de le changer en hérisson sans s'approcher de ses haches. En compagnie de Maître Aël'Telàwërith et de Narvarth, il savait que les archers seraient obligés de se montrer plus méfiants s'ils ne voulaient pas subir la charge d'au moins un aventurier. Le nain pensait maintenant que la chance pouvait bien être de leur côté si les dieux choisissaient de ne pas entraver leurs actions. Il se tourna vers ses deux compagnons et leur adressa quelques mots qui, pour lui, étaient la preuve qu'il croyait maintenant plus à leur victoire qu'à une défaite totale.

-Messieurs, je ne sais pas si nous aurons l'occasion de regarder avec fierté ce que nous allons faire maintenant mais je suis certain qu'avant peu c'est avec peur que nos ennemis regarderont dans notre direction. Unis, nous sommes plus forts que tout ce qu'ils ont pu prévoir.

Ayant montré qu'il avait retrouvé la vigueur de son peuple et qu'il était prêt à se jeter dans la bataille et à sauver les enfants, Mirtzar réfléchit à la proposition de Narvarth. Jamais avant cet instant il n'avait considéré l'idée d'utiliser du poison pour vaincre un adversaire et, même maintenant qu'il savait qu'elle était l'importance du combat, il ne savait s'il allait s'y résoudre. La vérité était qu'il ne savait pas assez de choses sur le poison pour pouvoir prendre une décision suffisamment réfléchie. Il devait donc poser une question à Narvarth avant de lui donner une réponse.

Dans l'esprit du nain, le poison devait se trouver quelque part entre l'utilisation d'une lame et celle de la torture. Ce qui laissait un écart bien trop grand. Il considérait que l'usage d'une arme pour blesser, et éventuellement tuer, un adversaire était d'une certaine manière un acte qui devait être réprouvé et empêché autant que faire se peut. Toutefois, comme il l'avait déjà montré, il était prêt à en arriver là si la situation le nécessitait et s'il n'avait pas la possibilité d'user de merci et de mansuétude. La torture, au contraire, comme l'assassinat d'une personne sans défense, lui semblaient être des actes qui ne pouvaient se justifier et qui ne faisaient que rendre le coupable aussi mauvais que le pouvait être sa victime. Et cela était à éviter quoi qu'il arrive. Il était étrange de le dire de cette manière mais l'usage du poison semblait à Mirtzar être une sorte de tricherie, une injure à l'honneur sans lequel la plus sainte tâche perdait tout son sens. Et il ne voulait pas se résoudre à accepter que le seul moyen de vaincre le mal était d'utiliser un autre mal, même moindre. Mais il avait l'esprit ouvert et tenait à avoir l'avis de ses camarades avant de prendre une décision qu'il pouvait regretter ultérieurement.


-Narvarth, je ne sais si je peux accepter ton offre. J'ai besoin d'en savoir plus. Ton poison permet-il de mettre hors de combat un adversaire sans avoir à lui ôter la vie? Ou ne fait-il qu'accroitre ses souffrances en réduisant ses capacités? Car, dans le premier cas, j'accepte d'utiliser ton poison avec plaisir mais, dans le second cas, je me vois contraint de refuser. Je peux accepter que vous utilisiez un stratagème qui me semble n'être qu'un artifice de l'ennemi pervertissant son utilisateur mais je ne peux me résoudre à faire ce sacrifice. J'en suis désolé.

écrit par: Isórion Vendredi 09 Mars 2012 à 18h06
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


PARCHEMIN
Les armes aux corps à corps de Narvarth, Aël’Telàwërith et Arkh sont enduites de d'ajonc.
HRP: Je ne sais pas si j'ai saisi tout votre plan, mais voilà un résumé: Yvhann et Enoriel prennent position sur la balustrade tandis que le reste du groupe tente de trouver l'entrée de la pièce. Que les dieux vous gardent. Merci de votre patience et on reprend un rythme un post tout les 8-10 jours.


--Resize_Images_Alt_Text--i les prémices d'un combat décisif se faisait ressentir chez tout les combattants, il leur fallait désormais prendre l'initiative au risque de perdre leur vie, mais qu'était leur existence face à celle de ces enfants prisonniers d'êtres vils, c’est pourquoi ils étaient prêts tous à se battre, en vérité pour plus ou moins les mêmes raisons, mais tous avec détermination. Les minutes qui s'écoulèrent durant ces palabres sembla leur durer une éternité, oui, leur patience forçait l'admiration.
Enoriel abonda dans le sens du noble elfe et de Narvarth.


- Nous tiendrons notre rôle, soyez en certain, assura le druide du Seigneur des Arbres, il se rapprocha de Khell et fourra son visage dans l'épaisse fourrure de son compagnon animal, lui murmurant quelques mots: " Khell, guide nos amis à bon port, sois fort et prudent dans le combat qui nous attend et nous nous retrouverons très vite. Veille sur Arkh, il est un enfant de Thüldae et sois sans pitié envers nos ennemis.

Ces paroles résonnaient comme un adieu mais Enoriel ne voulait pas croire que Khell et lui ne puissent se revoir après tout ce qu'ils avaient vécu et traversé ensemble. il sentait pourtant qu'ils approchaient du but, enfin. Le druide salua ses compagnons, et Arkh puis rejoignit Yvhann au trot.
Pour ceux qui étaient volontaires, Narvarth enduisit de son poison leurs armes de corps à corps, sans doute n’était-ce pas un moyen des plus nobles mais face à des adversaires tels que des elfes noirs, qu’importaient les méthodes, car l’ennemi lui ne se priverait pas d’utiliser tous les moyens. Une première fois divisé avec le départ de Shalan et les siens, le groupe d’Aël’Telàwërith se scindait une nouvelle fois, multipliant ainsi les risques. Khell fit un bond en avant, prenant son rôle d’éclaireur au sérieux.


Ce ne fut pas long.

Le groupe trouva un escalier assez large pour pouvoir s’y engouffrer, ils déployèrent des trésors de vigilance pour s’immobiliser en plein milieu d’un couloir qui donnait sur une porte en ogive, à trois toises de leur position. Alors qu’au-delà de cette porte tout semblait plongé dans l’obscurité la plus totale, un écrin de lumière enrobait une plateforme sur laquelle se trouvait des enfants. Le silence le plus total régnait autour.

Plus haut, près du balcon, Enoriel avait rejoint Yvhann, de leur position, ils pouvaient voir les enfants, mais pas encore les compagnons.


- Les autres ne vont pas tarder Yvhann mais je ne sais pas si nous avons choisis la meilleure option, car en cas de besoin, nos compagnons vont vite se retrouver en difficultés…Que préconises-tu ?

MJ
Narration: Shalan et les autres


--Resize_Images_Alt_Text--e paladin du premier de la Seldarine et sa petite troupe continuait à progresse, un nouvel escalier, un détour à gauche, à droite, encore à gauche et tout droit sur une dizaine de toises et enfin ils ne ne tardèrent pas à s’engouffrer dans un couloir éclairé cette fois par des torches, devant eux,une porte bar rée de métal, sans la moindre sentinelle. Le doute s’installa chez les elfes lunaires dont les arcs étaient déjà fins prêts à faire des ravages salvateurs s'il prenait à l'ennemi de faire irruption. Ezédryn mit un genou à terre, de façon à ce que son visage soit les regards de l'adulte et de l'enfant soient à la même hauteur.

- Petit, qu'il a -t-il derrière cette porte...il faut que tu nous le dises.

Alors l'enfant expliqua ce qu'il pouvait, évoquant la configuration des lieux. C'était une zone vaste qui les attendait au-delà de cette porte, et selon les souvenirs de l'enfant, sous la surveillance de plusieurs sentinelles, et d'un ou deux drows....

hrp.gif Les XP seront à jour à mon prochain post.

écrit par: Mirtzar Vendredi 09 Mars 2012 à 20h24
Se laisser diriger, ce qui était plus ou moins ce qu'il faisait depuis toujours, ne déplaisait pas au nain d'or, loin s'en fallait. Et le fait que les vies de ses équipiers, des enfants, la sienne et la perspective de pouvoir un jour retransformer en bastion de tout ce qui est beau à Faerun repose fortement sur la réussite de leur incursion était loin de lui donner envie de changer trop drastiquement ses habitudes. Surtout que le plan lui semblait être très bon.

Initialement, il pensait sauter du balcon pour attirer l'attention des drows et, effectivement, prendre le risque de devenir une cible relativement peu mouvante. Tout bien considéré, il était bien que Maître Aël'Telàwërith aie proposer un autre plan qui ne reposait pas principalement sur sa mort. Même si, quelque part au fond de lui-même, Mirtzar regrettait un peu la nouvelle approche préconisée par ses compagnons.

Sa raison lui disait que la principale raison de son malaise était que le fait de s'approcher discrètement des adversaires pour les prendre par surprise, un peu comme l'usage du poison mais dans une bien moindre mesure, n'était pas l'acte le plus juste à réaliser. La possibilité que les drows décident de se rendre, quoique fort improbable, Mirtzar devait bien l'avouer, lui suffisait à justifier qu'il était mieux pour les âmes de leurs adversaires qu'ils commencent le combat en annonçant clairement leur volonté afin de laisser une chance aux drows de jeter les armes et de se constituer prisonniers.

Mais le guerrier savait bien que sa raison avait tort. Si Mirtzar en avait l'occasion, il comptait bien faire tout ce qui était en son pouvoir pour laisser une chance aux elfes aux sombres idéaux de se repentir. Mais, s'il devait choisir entre le salut de criminels plus que probables et les vies d'enfants dont l'innocence ne faisait aucun doute, il était prêt à sacrifier les premiers, même à contre-cœur. Il l'avait déjà fait avec les gnolls qu'il avait encore moins de raison de haïr. Et il savait qu'il allait sans doute devoir le refaire très prochainement. Cela ne lui plaisait pas mais les choses étaient ainsi. Et si leur seule chance était de ne pas agir en toute lumière, ainsi devait être.

Mais il n'était tout de même pas complètement satisfait par la teneur du plan et il en était de plus en plus conscient au fur et à mesure qu'il se rapprochait de leur objectif. Il n'avait pas peur et il savait exactement, au plus profond de lui-même, ce qui lui déplaisait réellement dans le plan. Mais il n'était toujours pas prêt à se l'avouer et encore moins à en parler avec ses équipiers, en particulier parce qu'il admirait réellement la plupart d'entre eux. Alors, avant d'arriver en vue de la porte et de commencer à suivre le plan. Il décida de dire quelques mots. Il n'allait pas s'opposer au plan, il allait même, en tout cas à son avis, l'améliorer un peu. Mais il savait qu'il se mentait un peu à lui-même et que ce n'était pas une bonne chose.


- Maître Aël'Telàwërith, je pense que votre plan est excellent mais je me permets de proposer une petite modification. Ce n'est pas un secret et je l'ai déjà montré à plusieurs reprises, je n'ai ni la souplesse de Narvarth, ni la légèreté de votre pas, ni la fluidité de mouvement de Khell, ni la discrétion d'Arkh. Sans doute, en abandonnant mon armure et mon bouclier augmenterais-je mes chances de ne pas attirer bêtement l'attention de nos adversaires, mais je ne serais alors plus aussi utile pour ce combat qui s'annonce comme un défi particulièrement important. Je préconise donc que vous partiez devant discrètement et que je reste dans l'embrasure de la porte. Ainsi, je ne risque pas de faire découvrir votre position. De plus, je peux voir dans les ombres avec plus d'aise que vous. Donc je devrais pouvoir vous voir si vous avez un problème et me précipiter pour vous porter secours ou attirer l'attention ailleurs le temps que vous maitrisiez le danger vous menaçant. Qu'en pensez-vous?

Mirtzar en était certain, il s'était trahi. Il avait même marqué une légère pause après avoir prononcé le mot "défi" et il avait eu du mal à finir cette phrase qui lui semblait bancale quand il y repensait. Peut-être que cela valait mieux ainsi. En tout cas, il pouvait maintenant être honnête avec lui-même. La principale chose qui lui déplaisait dans le plan était qu'elle ne correspondait pas à sa conception du combat héroïque, du paroxysme que tout guerrier veut atteindre au moins une fois avant de mourir. Il avait beau y réfléchir, il était certain que ce sentiment se développait dans son cœur comme une gangrène. Toute sa vie, il avait été le faible que sa famille protégeait, qui était obligé de mendier et de supplier les honnêtes gens pour pouvoir faire son voyage. Même depuis qu'il était devenu un Frère de la Compagnie des Marches, il n'avait pas vraiment brillé par son courage et son talent. Il avait faillit mourir de nombreuses fois et il se souvenait encore de son affrontement avec les harpies avec honte. La vérité était là, il aurait voulu pouvoir charger à la mode des alaghors, en hurlant le nom de Clangeddin Barbedargent et en passant ses ennemis par le fil de sa hache. Il voulait de la gloire, il voulait un combat loyal dont il pourrait être fier. Il voulait être un héros.

¤Tu n'es pas un héros, tu es une brute. Le vrai héroïsme est de savoir sacrifier ce à quoi on tient, et son plaisir en premier lieu, pour le bien d'autrui. Alors, arrête de faire l'enfant et prépare-toi. Tes amis vont avoir besoin de toi.¤

Mirtzar ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il avait entendu la voix de son grand-père mais il savait que cela faisait plusieurs longues années et il était presque certain que la dernière fois qu'il avait entendu cette voix, qu'il était pourtant si heureux d'entendre même si il savait qu'elle était seulement dans son esprit, ce devait déjà être pour lui dire à quel point il était pitoyable qu'elle s'était élevée. Le moment était venu d'être un héros.

¤Je vais te rendre fier de moi, grand-père.¤

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 12 Mars 2012 à 08h51
La Arkerym dans les mains expertes de Narvarth pour se faire enduire de poison, l’elfe doré ne la lâcha pas des yeux. Non par manque de confiance, mais c’était un bien qui le reliait directement à sa famille et à Evereska. Dès que le Sagespectre la lui rendit, il la prit délicatement et se garda de la remettre au fourreau de peur de le contaminer. Aël’Telàwërith avait déjà été contraint de sacrifier une belle dague elfique dans la tour du mage. Il ne tenait pas à être obligé de réitérer cette perte.

Khell avait prit la tête du petit détachement choc qui allait se retrouver au contact directe de l’ennemi. Fort heureusement, ils allaient aussi bénéficier d’anges gardiens à la flèche acérée en les personne d’Yvhann et Enoriel deux elfes qui saurait faire montre d’un maniement exceptionnel de cette arme que les Tel’Quessir avait monté au rang d’art.

Une fois arrivé à proximité de la porte, le petit détachement marqua une pause. Et Mirtzar exprima une hésitation sur la marche à suivre. Une hésitation qui fit sourire le Mah-Faernsuoress.


- Vous n'avez peut-être pas tord. Mais une chose est certaine ont a besoin de vous. Tant pis pour la discrétion ? De toute façon, entrer sur le terrain de jeu des elfes noirs c’est leur donner toutes les chances de réussite. Au contraire mon ami, on va entrer arme au clair et leur offrir un assaut brutal et frontal. Au diable la discrétion, plus nous ferons de bruit et plus nous aurons de chance de les perturber. Avec un peu de chance, ils pourraient même bien finir par croire que nous sommes plus nombreux que ce que nous sommes. Gardez armes et armures, vous en aurez besoin et nous avons besoin de vous. Montrez-vous sans pitié, soyez féroces, rapides et brutaux, quoi qu’il arrive. N’oubliez pas que notre ennemi est sans honneur, perfide et fourbe. Il tentera de nous ralentir et n’hésitera pas à tuer qui que se soit pour assurer leur survie. A nous de leur faire comprendre que leur seul possibilité de survie sera dans la fuite.

L’Ana-Sic-Silistri espérait avoir fait montre d’une assurance qu’il était assez loin de ressentir. Il savait que Corellon Larethian, la Seldarine dans son ensemble et les âmes elfiques qui étaient restée ici le guidait. Mais il fallait peu de chose pour que cet assaut tourne mal. La plus grande crainte de l’elfe doré s’était que les drows n’abattent un enfant. La perte d’un être innocent serait dure à accepter. Et le prêtre-mage se doutait qu’un tel acte marquerait la fin de toute organisation dans leur propre rang. Si cela arrivait, et que les sauveteurs se rendent au centre de la salle, s’en était fini pour lui, pour les enfants probablement car tout le plan de sauvetage tomberait en désuétude.

¤ Ô Corellon Larethian, Couronne d’Arvandor Puisse le vol de nos Flèches être rapide, Puisse nos lames frapper juste, Puisse nos sortilèges frapper nos ennemis et nous protéger du mal. Comme la Seldarine le ferait. ¤

- Messieux nous voilà à la croisée des chemins. Mirtzar, vous me faite l’honneur de m’accompagner dans ce baroud d’honneur ? Narvarth, vous prenez Khell avec vous ? Nous prenons par la gauche de la salle, vous prenez par la droite. Le premier arrivé de l’autre coté gagne le droit d’évacuer les otages. Si seulement Sir Shalan et les Tel’Quess de Sembreloge étaient restés avec nous… Si vous êtes prêt, nous pouvons y aller.

L’elfe doré fit quelques pas en arrière et ferma les yeux. Il incanta et fit appel à la puissance de la toile pour tisser une protection magique. Ceci fait, l’elfe était prêt au combat. Ses aïeux étaient là qui le regardait, ils n’allaient pas les décevoir.


Aël'Telàwërith lance bouclier juste avant l'assaut

écrit par: Mirtzar Lundi 12 Mars 2012 à 23h18
A l'écoute des propos de Mâitre Aël'Telàwërith, Mirtzar faillit exploser de rire. Il avait cru que la stratégie reposait sur la discrétion alors qu'elle se fondait précisément sur leur capacité à faire plus de bruit que nécessaire. Pour changer, il n'avait rien compris aux idées de l'elfe doré.

¤Quel benêt, tu fais! Mais c'est une bonne nouvelle, après tout.¤

Mirtzar regarda sa hache de guerre et son nouveau bouclier en se disant que celui-ci aurait sans doute fait un incroyable gong. Mais le frapper avec la hache n'était pas le meilleur moyen de jouer de cet instrument. S'il devait se retrouver dans une telle situation, c'est à dire à se préparer à charger en hurlant au milieu d'ennemis, il devait avoir un moyen de jouer du bouclier.

¤Si je sors vivant de cette histoire et que je rentre à Sundabar, ... Par Dugmaren, je n'arrive même plus à me sentir pessimiste! Quand je serai de retour à Sundabar, il faudra que je me forge un marteau pour pallier à ce genre de situation. Et sans doute un bouclier plus adapté à ce genre d'utilisation. Je me demande si ça existe.¤

Réalisant soudain qu'il pensait et que ses équipiers attendaient sans doute qu'il soit prêt à partir pour commencer l'offensive, Mirtzar fit l'effort de quitter son monde imaginaire où il fabriquait des armes et des armures à tour de bras et avec talent pour revenir dans le monde réel où il allait sans doute avoir à affronter des drows en surnombre et avec plus de talent que lui. Mais il n'était toujours pas pessimiste. Il se décida à répondre à Maître Aël'Telàwërith qui n'attendait sans doute pas de réponse.

-Maître Aël'Telàwërith, ce sera un honneur de vous seconder. Je dois avouer que j'aime encore mieux le plan maintenant que je le comprends. Nous autres nains, nous avons un don pour faire du bruit. On raconte que Jotunheim tremble devant les cris de guerre des alaghors et, même si je n'en suis pas un moi-même, il y en a nombre parmi mes ancêtres qui sauront me souffler quoi et comment crier. Si nous sommes capable d'effrayer les dieux des géants, que peuvent contre nous une bande d'elfes craignant la lumière du soleil.

A dire vrai, Mirtzar n'avait pas très bien écouté les propos de celui qu'il considérait comme leur chef. Il avait distinctement compris qu'il fallait faire du bruit et qu'ils devaient faire comprendre à leurs ennemis qu'ils feraient mieux de fuir. Il avait par contre complètement négligé la partie disant qu'il ne fallait pas avoir de pitié car les adversaires n'en auraient pas. Cela s'était fait involontairement, une sorte de tri entre les ordres qui devaient être exécutés au pied de la lettre et ceux qui doivent être subtilement contournés pour ne pas sombrer dans la barbarie et devenir aussi vil que l'ennemi. Sauf que la subtilité n'était pas vraiment le fort de Mirtzar. Donc il allait essayé de concilier deux exigences presque contradictoires. Mais, une fois encore, la perspective de se lancer dans un combat véritablement héroïque le rendait euphorique et il était presque certain que le dilemme n'aurait pas lieu d'être dans le feu de l'action.

écrit par: Yvhann Samedi 17 Mars 2012 à 15h58
Le grugach qui inspectait les lieux n'eut aucun problème à reconnaitre les pas feutré d'Enoriel lorsque ce dernier arrivait auprès de lui. Tapis bas sur la balustrade le sauvageons ne quittait pas des yeux les moindres recoins de la salle plus bas, arc toujours prêt à lâcher ses traits.

A la question de son compatriote, son regard se portait rapidement sur Enoriel pour y voir une corde, mais sur le coup, n'en vit aucune, c'est alors qu'il demandait avec une voix tinté...


-Enoriel, si tu as une corde attache celle-ci sur la balustrade, alors si ils ont besoins de nous nous pourrons descendre plus rapidement que de faire tout le chemin inverse.-


Son regard sévère et rustre se lançait encore une fois dans la salle. Le dernier des Yössmar savait que la bataille allait surgir, il n'en savait pas les aboutissants, mais dans son coeur de sauvage, seul les plus faibles périraient; la mort prendrait son lot de vie et les survivant seraient les vainqueurs de cette chasse.

Le forestier puisa son calme auprès de son dragon jaune de protection, son souffle régulier lui donnait un atout non négligeable sur sa visée et lui permettait d'être en symbiose avec l'environnement. Ainsi fondu dans l'ombre de la balustrade il se voulait chasseur, meurtrier et répurgateur de Drows.

L'attente ce faisait longue, interminable et à c'est moment là, ce sont les nerfs qui sont les plus défaillants, surtout venant du rustre sauvage qu'était Yvhann mais encore une fois, la légendaire sagesse du dirigeant des Gardiens Sylvestre faisait toujours office. En plus du merveilleux groupe qui l'accompagnait, il sentait non loin une longue ligné de c'est ancêtres qui l'observait, qui les observaient.
Oui, si ils réussissaient, peut être que la honte le quitterait, peut être même que les hauts dirigeants laveraient les vieux souvenirs de ses descendants, peut être porterait-il le véritable nom de sa famille, peut être reprendrait-il les honneurs perdu.

Son regard se fit encore plus dure et sévère, il cherchait du Drow ou tout autres engeances qui se pointerait.



Détection, vigilance, acuité auditive.

écrit par: Isórion Samedi 24 Mars 2012 à 09h15
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


PARCHEMIN
Aël’Telawërith lance bouclier sur lui-même : Durée 4 minutes
En passant la porte, Aël’Telawërith déclenche glyphe de garde. 3 créatures vont apparaître au début du round 1.


--Resize_Images_Alt_Text--ans se démonter, les compagnons étaient fin pour mener ce combat et délivrer les otages, quitte à payer cet assaut de leur vie. Le noble Aël’Telawërith s’était institué depuis le début comme chef de ce groupe hétéroclite mais ô combien vaillant. Ils avancèrent de concert sans sentir sur eux peser ces regard d’outre plan car, s’ils ne l’avaient pas encore imaginés, ces aventuriers avaient attiré sur eux une attention particulière, non malveillante, loin de là, car le courage et la témérité dont ils faisaient preuves depuis le début ne passaient pas inaperçus mais ceci était une autre histoire.

Les deux Gardiens Sylvestres qui se trouvaient en hauteur, sur le balcon, affinaient leur position, Enoriel s’exécuta et assura une corde à la balustrade qu’il préféra ne pas jeter la corde de suite de l’autre côté de la balustrade, la crainte de faire trop de bruit sans doute. Ils observaient l’estrade, lieu hautement névralgique qu’il leur faudrait défendre jusqu’au bout.

La lutte pouvait s’engager.

Narvarth tapota le flan de Khell tandis qu’il avança, lame au clair, vers l’entrée. Arkh se joignit à l’éclaireur hin, pendant que Aël et Mirtzar œuvreraient ensemble. Les dés étaient jeté, la stratégie décidée aurait-elle le succès escompté, nul ne pourrait le dire. Le premier groupe composé d sagespectre, du cormyréen et de Khell se glissèrent immédiatement à droite selon les vœux de l’elfe doré. A part la zone où se trouvait les enfants, difficile de dire qui ou quoi d’autre se trouvait dans les parages. Ils se placèrent en position non loin de la porte pour attendra que le second groupe fasse irruption à son tour.

Cela ne tarda pas.

Ce fut le tour du fils de le pierre qui dépassa la porte en ogive et prit à droite, suivit de Aël’Telawërith. Il passa la porte et ce fut jour de fête pour l’evereskan et ses frères d’armes. L’air se satura d’une forte odeur d’ozone et des bruits suspect se firent entendre non loin d’eux, genre : « invitation spéciale et entrée libre pour réception personnalisée » Figé sur l’instant, chaque combattant dont l’expérience au combat ne faisait aucun doute surent qu’ils allaient profiter rapidement et pleinement du spectacle.
En hauteur, Yvhann et Enoriel aperçurent l’entrée tour à tour de chaque compagnon, encadrant la porte, le ly'Aegisir des gardiens errants détecta immédiatement l’attitude changeante du groupe, comme si tout s’était arrêté autour d’eux, Enoriel brandit son arc, ses pupilles fixées sur son compagnon animal dont la posture venait de se mettre en mode défensif, ce qui n'augurait jamais de bon.


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Initiative libre round 1. Ordre des posts libre. Que les festivités commencent! Xps jour.


Narration: Shalan et les autres

--Resize_Images_Alt_Text--e noble paladin était resté de marbre pour le moment devant les déclarations de l’enfant, il dressait sans aucun doute un plan d’action fidèle aux enseignements reçus . Il s’était imposé naturellement comme le chef de ce groupe, à charge pour lui de décider maintenant de la suite des opérations.

- Qu‘en pensez-vous Shalan ? demanda Ezédryn d’un ton ou le doute s’insinuait.

Si le groupe du chevalier de la Seldarine ignorait ce qui se produisait pour leurs autres compagnons, au même instant, l’histoire pourrait-elle se répéter ? Se pouvait-il que derrière cette porte se cache aussi un comité de réception ?


écrit par: Mirtzar Samedi 24 Mars 2012 à 10h15
Décidément, leurs adversaires étaient particulièrement retors. Pour être plus précis, il avait l'impression que leurs adversaires parvenaient à prévoir leurs coups avant qu'eux même y pense. En soi, et s'il avait été seul, cela ne l'aurait pas surpris outre mesure. Il savait qu'il était loin d'être un génie tactique et qu'il était sans doute beaucoup moins intelligent et rusé que leurs adversaires. Mais il n'était pas seul et il ne pensait pas que leurs ennemis puissent piéger Maître Aël'Telàwërith aussi facilement. Il devait donc avoir un plan, ou une idée. Mirtzar y croyait dur comme fer.

La disposition des forces lui avait semblé être astucieuse. Narvarth et son groupe, qui étaient tout de même plus discrets, devaient se mettre en place pour avoir un premier aperçu sans prendre de grands dangers de la situation. Ainsi, il serait possible de prendre leurs adversaires entre deux feux. Même s'il attendait avec impatience le début du combat pour être fixé sur son sort et, il devait bien l'avouer un peu, pour pouvoir se montrer un tant soit peu utile à ses alliés, c'était avec angoisse qu'il avait regardé Narvarth, Khell et Arkh faire leurs premiers pas dans la salle. A chaque instant, Mirtzar pensait voir bouger les ombres. Il pensait les voir se ruer sur le petit groupe de ses compagnons et les massacrer sous ses yeux impuissants. Mais, fort heureusement, ce n'était qu'une chimère et lorsqu'ils s'arrêtèrent après avoir atteint la position pré-définie, ils étaient encore en aussi bonne forme que lorsqu'il avait fait leur premier pas dans la pièce.

Le moment était venu pour Mirtzar et Maître Aël'Telàwërith d'en faire autant. Si le nain d'or n'avait pas été réellement conscient du danger que ses pas représentaient, non seulement pour lui ce qui n'était pas grave, mais aussi et surtout pour ses camarades et pour les enfants, il aurait pu entrer dans la pièce en chantonnant et en dansant. Mais il ne l'avait pas fait. Cela lui rappelait une discussion qu'il avait eue avec son oncle, de très nombreuses années auparavant.

Mirtzar enfant se demandait pourquoi son oncle et ses amis, des nains fort austères et sérieux par ailleurs, s'en allait combattre en rigolant et en jouant. Cela lui semblait fort incongru, même si ce mot n'appartenait pas à son vocabulaire, et il avait un jour décidé de poser la question. La réponse de son oncle l'avait surpris. Il lui avait expliqué, en quelques mots, que face à la mort, tout le monde avait peur. Pas pour la mort en elle-même mais parce que mourir, c'est perdre la capacité d'aider ceux qu'on aime. Il lui avait expliqué qu'il y avait deux grands groupes de combattants: ceux qui sont prudents et évitent la mort grâce à leur talent et à leur circonspection, un autre mot que Mirtzar enfant n'avait pas compris, et ceux qui sont téméraires et qui évitent la mort parce qu'ils ont de la chance et qu'ils frappent fort et en premier. Son oncle appartenait à une catégorie intermédiaire. Il allait au combat en riant parce qu'il est facile de combattre quelqu'un de prudent, il suffit de trouver ses faiblesses, parce qu'il est facile de vaincre quelqu'un de téméraire, il suffit de lui tendre un piège. Mais vaincre un fou est plus dur car on ne peut le comprendre. Son oncle avait peur de la mort mais il le cachait et, ce faisant, il parvenait à faire plus peur encore.

Mais Mirtzar était resté calme et s'était plié à la démarche de Maître Aël'Telàwërith en le précédant de quelques pas en attendant le moment opportun pour libérer la force cachée en lui qui lui demandait de crier, de chanter et de faire du bruit pour que les adversaires ne sachent plus comment réagir. Garder la tête froide dans un combat est essentiel, le faire en pleine tempête est difficile, voilà la théorie qu'il devait appliquer. Mais ce ne fut pas lui qui commença à faire du bruit. Quand les sons suspects commencèrent à résonner devant lui, il se tourna vers Maître Aël'Telàwërith et lui adressa quelques mots.


-Je crois que l'effet de surprise ne sera pas pour nous. Ils ont dû mettre en place des pièges, je vais essayer de voir d'où viennent les bruits. S'ils nous laissent accéder aux enfants avant de combattre, il faut essayer de les délivrer et de les éloigner du combat. Arkh est un bon archer aussi. S'il parvient à les délivrer, qu'il les emmène près de Maître Yvhann et Maître Enoriel et qu'ils nous couvrent.

Sur ce, il décida que le moment d'être discret était passé depuis bien longtemps et qu'il était temps de montrer aux elfes noirs qu'ils n'étaient pas les seuls à pouvoir faire du bruit. Tout en continuant de longer les murs pour éviter de se trouver stupidement dans le champ de vision d'un archer en embuscade venant d'un éventuel tunnel, il essaya de se déplacer vers l'origine des bruits en criant.



Il explosa de rire à la pensée qu'il ne manquait qu'une poignée de géants pour faire la joie du Père de la Bataille. Mais leurs ennemis étaient pleins de ressources et cela pourrait bien lui être accordé avant la fin.

écrit par: Narvarth Vendredi 06 Avril 2012 à 17h05
Narvarth était heureux de trouver une raison supplémentaire de rentrer saluer les siens au plus tôt, il venait de trouver utilité à son maigre stock de plants d'ajonc, il espérait du fond du cœur que cela aiderai que tous s'en sortent, même si c'était idyllique de compter que le fait d'avoir enduit leurs armes ainsi fassent une grande différence. Il avait brièvement expliqué à Arkh et Aël’Telawërith les effets des plantes, répondant du même coup au Frère des Marches réticent. Si les aventuriers parvenaient à souiller le sang de leurs adversaires, ceux ci perdraient rapidement de leur force à combattre, et si le combat s'éternisait, avec de la chance le poison pourrait en plus faire perdre connaissance aux contaminés. C'est avec la plus grande méticulosité qu'il fit son œuvre.

Le moment était venu de retourner au cœur de l'action, il flatta le flanc du grand Loup, et appela mentalement ses ancêtres de veiller sur eux.

-Puissions nous tous nous retrouver à l'air libre bientôt, fiers du devoir accompli.

Cet au revoir, il ne le considérait en aucun cas comme un adieu, c'était sa manière de leur souhaiter une bonne chance et de la réussite pour le combat à venir. Accompagnant le compagnon d'Enoriel et le silencieux Arkh, il s'engagea dans la salle, longeant comme prévu la paroi de droite pour couvrir l'entrée des autres compagnons.

Le spectacle offert par Mirtzar eu pour résultat, du moins c'est ce qu'espérait le hin, d'attirer l'attention sur lui et sur le noble elfe, ce qui laissait une marge de manœuvre, même minime, au loup et aux deux aventuriers.
Gardant un œil sur la progression d'Aël’Telawërith et du nain, le Fils du Clan Languelion reprit sa progression dans les ombres de la salle, avec pour objectif d'en faire le tour jusqu'à soit tomber sur un passage pouvant abriter des ennemis, soit justement ne rien trouver et rejoindre les combattants par l'autre côté de la pièce, il allait falloir faire vite. Et improviser au besoin, car si le combat s’annonçait lourd pour les deux braillards il faudrait les rejoindre en un temps record.

Tendu, les mains tenant fermement les poignes de ses armes, le hin allait de l'avant, essayant de trouver un bon compromis entre efficacité, rapidité et discrétion.


Narvarth avance en trottinant le long du mur de droite tant que rien ne nécessite de changement de plan.

écrit par: Shalan Samedi 07 Avril 2012 à 07h40
Les prunelles d’or du chevalier fixaient la porte métallique. Elle constituait leur dernier obstacle pour parvenir à délivrer les enfants. Il fallait leur trouver un moyen pour l’ouvrir sans attirer l’attention de l’ennemi. Elle était probablement fermée à clef…

L’Ar’tel’quess se tortura l’esprit à la recherche d’une idée. Finalement il se retourna vers le groupe. Peut être que l’un d’entre eux était doué pour crocheter les portes ? Ou peut être qu’il y avait un mage capable d’ouvrir une porte d’un mot magique ? Il évalua donc les ressources qu’il disposait en chuchotant des échanges verbaux.

Il proposa une idée qui lui vint d’un coup. C’était idiot mais ça valait le coup d’essayer et de vérifier. S’il avait raison, cette foutue porte ne leur poserait plus autant de problème.

Donc en chuchotant, il l’exposa :


- L’un d’entre vous, peut il aller fouiller avec prudence les cadavres dans les escaliers pour vérifier qu’aucun d’entre eux ne possèdent une clef qui pourrait ouvrir cette porte. Si la recherche est vaine, il nous faudra envisager une méthode plus radicale…

C’était une des rares fois où l’elfe dorée allait s’impatienter…Il adressa une prière au seigneur de la Seldarine espérant que cette recherche porterait ses fruits et pour protéger ses courageux et fidèles serviteurs qui allaient bientôt s’engager dans la lutte finale.

écrit par: Aël’Telàwërith Vendredi 13 Avril 2012 à 16h48
A peine eurent-ils pénétré dans la salle que l’atmosphère changea. Aël’Telàwërith s’était attendu à quelque chose de plus subtile de la part des elfes noirs. Pas à une mise ne garde olfactives aussi perceptible. Tant et si bien, que le prêtre-mage se posa la question de savoir si s’était du fait des drows.

¤ Par le luth de Corellon ! Qu’est-ce donc que cela ? ¤

Mais qu’avait-il d’étonnant là dedans ? En face d’eux, tapis dans l’ombre c’était des drows. Sans aucun doute les êtres les plus perfides de tout Faerûn. Aussi bien le faisaient-ils intentionnellement. Juste pour créer le trouble dans l’esprit de l’elfe doré. L’Ana-Sic-Silistri se surprit à sourire, c’était presque réussit. Le serviteur de la Couronne d’Arvandor se posait des questions… trop de questions en ce moment décisif.

Ce qui dérangeait le plus l’Ar’Tel’Quess s’était l’inconnu. Sa vision elfique n’était visiblement pas suffisante pour l’heure. De plus cette odeur qui agressait les narines du prêtre-mage l’obligeait à se mettre sur la défensive. Trop de mystères et d’inconnu, trop de questions qui le perturbaient. Il fallait maintenant trouver des certitudes. Tous les sens aux aguets, l’elfe doré trouva refuge dans sa magie. Ces sens naturels ne parvenaient pas percer l’ombre, alors peut-être que la magie le pourrait

Et comme souvent dans ces cas là, Aël’Telàwërith se réfugia dans la magie. Si ses yeux ne pouvaient voir dans les ombres, peut-être que la magie portée par les drows les dévoilerait plus sûrement que leurs mouvements. Sur la défensive, le Mah-Faernsuoress suivait le nain. Tout en s’efforçant de se remémorer la moindre chose qui pourrait justifier cette odeur entêtante. Mais l’urgence était bien de percer les ténèbres, il fit appel à sa magie pour tenter de voir celle qui était présente dans la pièce.

Se faisant, l’elfe du soleil en avait complètement oublié le plan qui était de faire le plus de bruit possible pour semer la confusion chez l’ennemi.



Aël’Telàwërith lance Détection de la magie sur la défensive.
Aël’Telàwërith utilise connaissance des mystères (s'il en a le temps)

écrit par: Yvhann Vendredi 20 Avril 2012 à 14h27
Voyant le changement d'attitude de leurs compagnons animal, le ly'Aegisir des gardiens errants bandait son arc instinctivement prêt à percer ce qui allait surgir. En fin de compte la position qu'ils avaient, Enoriel et lui était un certain atout pour le groupe du bas. Ce qui tracassait e plus le grugach, était qu'il ne voyait pas ce qui agressait le reste de c'est compagnons, les enfants n'avaient pas réagit mais en étaient-ils capable, après toute cette route qu'ils avaient dû supporter et enduré, ils devaient être exténué.

L'autre groupe non plus ils ne les voyaient pas encore: * Ce serrait-il fait prendre dans un piège!?*

Pensait-il durent qu'il cherchait qui percer de ses flèches.

Le Moment était crucial, décisif, plusieurs débouchés ressortirait de cette mission, ils ne retrouveraient pas que juste les enfants kidnappé, non, un lien avec les lunaires c'était formé, le noble venait d'y retrouver un temple familial, ils découvriraient le pourquoi de la présence des drows en Cormanthor, et une amitié qui perdurerait surement avec les êtres mètres, Mirtzar et Narvarth, sans parlé de la connaissance de leur compagnie d'affection avec laquelle les Gardiens Sylvestres oeuvreraient sans doute, si ce n'était pas déjà fait. Arkh le nouveau de la confrérie et Enoriel qui l'avait secondé avec brio; il avait même osé, ce dernier, de lui faire des remontrances... * Quel courage Enoriel! *.

Encore une fois son dragon jaune de protection que lui avait tatouer sa mère si chère, lui chatouillait les épaules, comme si à chaque fois que le sauvageons se faisait émotif, son dragon prenait envol, envol vers un lointain horizon meilleur, là ou l'équilibre ne serait plus précaire, ni instable, là ou elle règnerait en maître...

Mentalement, le rustre sylvestre psalmodiait le crédo des gardiens errants.




Vigilance, acuité auditive et ce prépare à attaquer avec arc.

écrit par: Isórion Mercredi 09 Mai 2012 à 08h21
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)

Narration: Shalan et les autres

Tests de discrétion et de perception auditive laissés à la discrétion du MD.

--Resize_Images_Alt_Text--'idée était bonne, plus que bonne même et c'est Ezédryn qui s'y colla tandis que ses compagnons restaient sur le qui vive à,à l'écoute du moindre bruit. Il fallut moins de dix minutes pur que le rôdeur humain ne revienne, son visage barré d'un grand sourire, dans sa main, il tenait un gros trousseau ou pendait trois clefs. L'heure n'était plus à l'hésitation mais aux initiatives. L'humain inspira un grand coup, il actionna aussi doucement que possible la porte alors que les elfes de la lune levèrent leurs arcs en sa direction pour offrir un rempart de flèches si d'ordinaire un ennemi devait surgir. La porte était belle et bien verrouillée comme s'y attendait le chevalier de la Seldarine. Charge au rôdeur de trouver la bonne clef, et pour la majorité des elfes ici présent, voir l'ensemble, ils firent bon usage de leur patience légendaire, Après tout il allait bien y arriver et comme cette bonne vieille Tymora était d'une humeur taquine,c'est la troisième et dernière clef qui produisit le bruit libérateur d'une serrure déverrouillée qui laissait libre accès à la porte. Cette fois, c'est l'impatience qui avait véritablement gagné notre cher Ezédryn qui dégaina son épée, assura la prise sur la poignée et inspira un grand coup ou ouvrant la porte d'une un large mouvement circulaire dévoilant un hall très bien éclairée sans le moindre ennemi à l'horizon.

- Il faut entrer, prendre la première à droite vers les quais.... . souffla l'enfant. .

Pourquoi faire compliquer quand on pour faire simple n'est-ce pas.

hrp.gif Plan des lieu dans le sujet HRP de la quête... Prochain post fin de la semaine prochaine.

MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


PARCHEMIN


Round 1

Bouclier sur Aël’Telawërith : Durée 3 minutes 54
Aël’Telawërith lance détection de la magie.
Aël’Telawërith : Concentration : 5(Dé)+8(compétence)= 13 contre DD 15 = Echec
Aël’Telawërith : Connaissances Mystères : 14(Dé)+9(compétence)= 23 contre DD 15 = Réussite
Mirtzar subit attaque méphite vaporeux
Mirtzar : Test de réflexe : 14(Dé)+2(Réflexex)= 16 contre DD 12 = Réussite
Dégats Mirtzar : 2 -> Reste 49 PV
Narvarth : Test de réflexe : 18(Dé)+6(Réflexex)= 24 contre DD ?? = Réussite


--Resize_Images_Alt_Text--es rebondissements menaçaient d'éterniser le sauvetage des enfants mais ils n'avaient jamais faillit et ce n'est pas aujourd'hui que cela allait commencer. Le danger se fit plus pressant, Aël’Telawërith pouvait le sentir et tandis qu'il entendait Mirtzar menacer l'ennemi encore dissimulé, il déploya l'Art, cet art appris religieusement au sein des plus prestigieux professeurs d'Eternelle-Rencontre, renforçant ses propres prédispositions et qui lui avait souvent sauvé la vie. Les ombres dissimulaient sans doute son ennemi mais si le Père des Elfes le souhaitait, l'ennemi lui sera dévoilé d'une manière ou d'une autre, mais quand il sentit la magie lui échapper et ne pas répondre à son appel, l’Ar’Tel’Quessir faillait paniquer, une panique balayée quand dans son esprit, l’odeur d’ozone s’associa à l’enseignement d’un de ses maîtres : Des méphites vaporeux.

Le prêtre n‘eut guère le temps de prévenir son compagnon nain, le paladin du Père des Batailles sentit fondre sur lui une vague de chaleur d’une puissance peu commune, lui faisant roussir les poils de la barbe, dégageant aussitôt une forte odeur de cochon grillé alentour. Il accusa le coup aussi courageusement que possible, limitant les dégâts tandis que face à lui, à travers le flou des flammèches qui finissaient de mourraient une forme indistincte se dressa face à lui.

Non loin de là, Narvarth et Khell progressaient également avec toute la prudence qui s’imposait, prêt à faire usage de la force si nécessaire. Le duo insolite composé du hin et du familier d’Enoriel allaient combattre une nouvelle fois ensemble, pour le meilleur et le pire. Tandis qu’ils continuaient, Les oreilles du sagespectre perçurent un déclic qu’il n’eut aucun mal à reconnaître: Une arbalète. Les réflexes à fleur de peau de l’enfant vert eurent raison de cette attaque éclair et il sentit le carreau passer près de lui, à quelques millimètres de sa joue droite. Khell grogna et bondit dans les ténèbres, en mode offensif, aux cotés de Narvarth, Arkh incantait déjà.
Sur le balcon ; les deux Gardiens Sylvestre étaient au aguets, Enoriel avait obéit à Yvhann et tout comme lui, attendait le moment tant attendu de l’attaque. Yvhann sentait sa respiration s’accélérer au fur et à mesure que la tension devenait palpable. Soudain, ils captèrent l’assaut sur Mirtzar, leurs regards se plissèrent et c’est Yvhann qui crut discerner l’espace d’un instant d’un instant outre la chose qui fondait sur Mirtzar, deux autres mouvements de part en part de la chose. L’ennemi se faisait-il plus nombreux que nécessaire ?


hrp.gif Round 2: Initiative libre. Chacun peut poster comme il veut. L'ennemi attaquera en dernier. Prochain post en fin de semaine prochaine.

écrit par: Mirtzar Jeudi 10 Mai 2012 à 09h30
Enfin, l'embuscade se refermait sur eux. Mirtzar en aurait presque été soulage si ce n'avait pas été une étrange petite bestiole ailée et chaude qui l'avait assaillie. Son visage, et plus encore sa barbe, se souvenait encore trop bien d'avoir rencontré un méphite récemment et le guerrier nain n'avait pas véritablement considéré cette rencontre comme agréable.

Le premier réflexe de Mirtzar, outre celui de plonger sur le côté pour essayer de ne pas se prendre le souffle du démon élémentaire en plein visage, fut de vérifier que leur tactique n'avait pas souffert de manière trop importante de cette attaque tardive de leurs ennemis. Mais Mirtzar n'eut même pas à se retourner. Il sentait, mentalement, que Maître Aël'Telàwërith se trouvait seulement quelques pas derrière lui et, si son analyse de la pièce était correcte, Maître Yvhann et Maître Enoriel devaient pouvoir voir son adversaire de manière correcte et donc offrir le soutien aérien souhaité. Tout se passait finalement assez bien.

Pour être sûr que la situation tourne à leur avantage, Mirtzar hésita à gagner à son tour un peu de temps en se repliant vers une partie de la pièce plus facile à défendre mais il s'y refusa. Il était capable de vaincre un méphite seul, quoique non sans douleur, et ils n'avaient pas énormément de temps à gaspiller en manoeuvres tactiques. Le nain avait confiance en l'aide du prêtre de la Seldarine qui avait sans doute plus de talents pour trouver des stratégies originales et il était presque aussi certain que le méphite lui-même était capable de plus de rouerie qu'il ne pouvait l'imaginer. Il devait donc essayer de le réduire au silence et à l'inaction aussi vite que possible.

Etrangement, mais il fit l'effort de ne pas y réfléchir tant que le combat ne serait pas terminé, il avait moins de scrupules a tué ce méphite qu'à tuer les gnolls à l'extérieur alors qu'il n'était sans doute pas moins possible de le conduire à la rédemption. Faisant taire immédiatement cette réflexion, il sourit en commençant le mouvement d'attaque à la hache de guerre naine qu'il avait préparé. Le moment était venu de faire regretter à cette créature d'avoir choisit le mauvais camp.


-

Parler, ou plutôt hurler dans ce cas, était obligatoire et Mirtzar n'y avait même pas réfléchi. Cela lui permettait d'extérioriser sa colère, son impatience et aussi la douleur ressentie suite à l'attaque de la petite créature enflammée. Mais cela ne l'empêchait pas de se préparer à frapper avec force sur la créature se trouvant devant lui. Il choisit de prendre le risque de le rater pour augmenter ses chances de lui faire regretter de s'être dressé sur sa route.

Mirtzar fait une attaque en puissance (+2) sur le méphite.

écrit par: Aël’Telàwërith Jeudi 10 Mai 2012 à 13h30
Tout s’était accéléré d’un seul coup. Enfin, l’ennemi qui se dissimulait dans l’ombre se révélait. Au moins en partie, et cela prenait la forme d’un méphite vaporeux. Malheureusement, le prêtre-mage n’eut pas le temps matériel d’en avertir son compagnon. L’attaque se déclencha sous la forme d’un souffle brûlant. Les réflexes aiguisés de Mirtzar lui permirent d’éviter le pire. Mais Aël’Telàwërith savait que cette créature avait bien d’autres atouts dans sa manche. Des atouts dont il fallait éviter qu’il puisse se servir. La tactique était donc simple pour le moment.

Le fils du peuple vigoureux et lui-même n’avait qu’un seul ennemi déclaré. Sans se concerter, l’elfe et le nain tombèrent d’accord sur la stratégie : éliminer au plus vite l’ennemi. L’elfe du soleil doutait pourtant que cet être soit là de sa propre volonté. Il n’était pas là pour protéger les lieux, sans quoi, il s’en serait prit à ceux qui avaient mit les enfants ici. Il y avait donc de forte chance que les méphites eussent été convoqué par un pratiquant de l’art. Les drows continuaient leur travail de sape avant de se découvrir et de s’exposer directement. Il fallait donc agir le plus vite possible pour payer le tribu le moins élevé possible.

Aël’Telàwërith sa Arkerym à la main passa à l’offensive. Il se déplaça de manière à prendre le méphite en tenaille. Ainsi, il ne gênerait Mirtzar dans le maniement de sa hache. Et il allait compliquer la tâche de l’ennemi qui devrait prendre en compte deux fronts en même temps. C’est à moment là, que le noble Evereskan se rendit compte que son compagnon l’avait vraiment échappé de justesse. Pour preuve l’odeur de poils grillés qui flottait dans les airs. Le descendant de famille Aëryndra de Cormanthyr savait que le méphite était fier. Si le prêtre avait vu juste, peut-être que rappeler la situation actuelle au convoqué le ferait changer d’optique. Le but étant de réussir à le retourner contre son maître temporaire. Mais pour que cela ait une chance de réussir, il fallait le marquer dans sa chaire et lui faire comprendre son intérêt par les armes.


- Elegard Aquilar !! Fuit et repart d’où tu viens esclave de drow !

L’elfe doré passa à l’offensive et Thal’Baeli’Ath’L’nu fendit les airs en direction du méphite vaporeux. Sa magie allait lui manquer, de cela il en était certain. Pour l’Ar’Tel’Quess, il n’était pourtant pas question de reculer. La présence des enfants, galvanisait encore d’avantage la motivation du Mah-Faersuoress. La fin de cette poursuite touchait probablement à sa fin. Et la libération de terres sacrées elfiques passait par l’élimination des épreuves qui se dressaient devant lui. C’était une étape indispensable pour la poursuite de sa quête propre qui ne pourrait réellement commencer qu’à la fin de cette bataille.


Aël’Telàwerith attaque épée longue de maitre en la tenant à deux mains.

écrit par: Narvarth Vendredi 11 Mai 2012 à 00h30
La scène se passa au ralentit, le Fils de Clan entendit ce déclic ne présageant rien de bon pour lui, et il accompagna du regard le carreau passant trop près de sa tête à son goût. Lorsque ledit projectile alla faire connaissance avec le vide derrière lui, la tête de Narvarth se remit du bon sens, accompagnant le reste du corps dans sa course, toute orientée qu'elle était vers là direction d'où venait l'attaque. Ses yeux scrutaient les ombres de la pièce, il savait qu'il n'aurait peu de temps, il lui fallait repérer le tireur avant que celui ci n'ait le temps de recharger son arme, il lui fallait également s'assurer qu'il n'y avait pas un autre tir d’arbalète prêt à lui rendre visite, des fois que le tireur ne soit pas seul.

Il n'avait pas le temps de voir ce qu'il se passait du côté du noble et du nain, l'urgence pour le sagespectre était d'engager un corps à corps avec le tireur s'il en était capable, en profitant du court laps de temps pendant lequel son adversaire futur serait obligé de changer d'arme et de lâcher son arbalète... Moment pendant lequel le Cerf devrait infliger le maximum de dégâts, en espérant que Khell et Arkh soient en mesure de l'assister sans s'exposer eux même.

Le petit-être espérait sincèrement que les ombres dévoilent son assaillant, histoire de voir à qui ou à quoi il avait affaire, afin de savoir si le tireur était bien un drow, comme le supposait le hin, après tout ils s'étaient assez cachés il était temps qu'ils tentent de faire ce que leurs serviteurs n'avait point réussi, mettre à mal le petit groupe.
S'il ne s'agissait que d'une tentative de plus pour retarder l'affrontement final, le combattant devrait faire attention à ne pas user de sa lame empoisonnée, histoire d'en garder l'effet pour un des drows surement plus coriaces que ce qu'ils avaient rencontré jusqu'alors.

Narvarth eut une pensée pour Yondalla, protectrice des siens, qui veillait une fois de plus sur le hin partit à l'aventure.


Narvarth continue de trottiner en direction de cet ennemi à l’arbalète, s'il le voit et estime pouvoir le rejoindre en un round il charge et attaque à une arme, avec l'arme sans poison sauf si c'est un drow, s'il ne voit pas l'ennemi ou s'il est trop loin, il trottine juste dans la même direction.

écrit par: Shalan Samedi 26 Mai 2012 à 08h28
Le serviteur de Corellon plissa le front lorsque la porte s’ouvrit sur un silence et l’absence d’adversaires. Il en était presque déçu.

¤ Où se sont ils terrés ? Ca sent le piège à plein nez…¤

Il fit signe aux combattants qui l’accompagnaient de se diviser en deux pour longer chaque mur. Il demanda à Ezédryn de rester au palier de la porte, le temps que ses alliés et lui sécurisent les lieux.

Les prunelles d’or de l’Ar’Tel’Quess balayèrent les moindres recoins de la pièce avant de s’y aventurer. Il tenait toujours fermement son écu et sa lame gardienne, prêt à parer la moindre attaque.


¤ L’enfant a dit première à droite vers les quais…Pour l’instant il a toujours dire vrai. Je dois continuer à lui faire confiance.

Shalan avança lui au cœur de la pièce, avec toute la prudence qui s’impose, laissant ses alliés combattant investir chaque aile. Il se dirigea vers la direction que l’enfant avait inidquée.


Vigilance, va vers la droite comme l'enfant l'a indiqué

écrit par: Isórion Vendredi 15 Juin 2012 à 14h09
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)


MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


--Resize_Images_Alt_Text--es enfants étaient là à portée de main, après tout ce périple, les compagnons touchaient enfin au but et ne comptaient nullement baisser les bras sans les avoir récupérer et cela à n'importe quel prix.

Parmi ces combattants, l'un de ceux qui déméritaient le moins était sans conteste Mirtzar, depuis qu'il avait assisté à l'enlèvement de la petite sous ces yeux, il avait vécu cette poursuite comme un réel sacerdoce, la mort était la seule chose qui pouvait encore le stopper dans sa volonté de sauver la fillette et les autres enfants. Le nain ignorait tout des forces magiques qui animaient ces méphites, il s'en moquait, il fallait les éliminer pour se frayer un passage jusqu’aux otages, et bien soit ! Qu'ils débarrassent le plancher. Il frappa d'estoc et de taille sans ressentir les coups et l'héroïsme du Fils de la Pierre enflamma l'elfe doré à ses côtés. Etrange duo que voilà mais infiniment redoutable. La hache du nain et la lame elfique de l’enfant de Corellon achevèrent ces créatures dans un tourbillon de coups. Pourtant leur réussite, ils ne la devaient pas qu’à eux.

Culminant en hauteur, les deux elfes sauvages faisaient pleuvoir sur leur ennemi un véritable déluge de traits à la précision mortelle, mais si Enoriel n’aimait guère l’idée du corps à corps, Yvhann lui, était prêt à en découdre physiquement. Le seul moyen d’assouvir sa soif de vengeance et de pénitence était de s’élever contre ce maudit héritage mais si le sang qui coulait sans ses veines était issue d’une lignée aujourd’hui honnie, Yvhann de Yössmar n’était en rien coupable des agissements de ses ancêtres. Combien de fois Isòrion, Adlareth et l’archidruide Gostegotti le lui avait dit. Mais là, dans ce combat final, le Gardien Errant cherchait l’absolution, il allait la trouver.

Non loin d’eux, le groupe composé de Narvarth, d’Arkh et Khellse trouvait eux aussi dans l’action, la détermination qui les animait était sans faille et le trio allait une nouvelle fois prouver leur valeur. Alors qu’Arkh usait sde ses pouvoirs pour faire naître une lumière bienheureuse sur ce champ de bataille improvisé, Narvath visualisé enfin ses ennemis, des Drow, deux arbalétriers à quelques mètres du hin qui l’espace d’un instant furent déconcentrés par l’action du druide. Quelle aubaine ! En aucun cas il ne fallait passer l’occasion, Narvarth le savait mieux que quiconque. Deux drows pour lui seul ? Pas vraiment. Khell se jeta sur le premier, tandis que le frère des marches sentait monter en lui une fureur qu’il aurait du mal à contenir, cela attendrait. Son arme empoisonnée d’une main, une lame de l’autre, l’heure était venue de faire payer à ces engeances du mal, de les frapper sans retenue. Narvarth passa à l’action. Il frappa à l’entrejambe, réduisant d’entrée de jeu la virilité de l’arbalétrier drow à une portion toute juste congrue. Pour l’autre elfe noir, la surprise fut grande de voir la masse argenté de Khell se jeter contre lui, il n’eut aucune chance, l’énome masse le fit basculer et le plaqua au sol. Sa gorge fut déchiquetée par les puissantes mâchoires du compagnon animal d’Enoriel. Près du hin et du loup, Arkh chargea à son tour, boulcier en avant, cimeterre tenu fermement. Le drow qu’affrontait Narvarth n’était pas au bout de ses surprises. Le druide le fit basculer en avant envoyant aux calendes grecques ou quelque d’approchant, la tentative de contre-attaque. La fierté du drow fut mise à mal quand il se retrouva à terre lui aussi, percutté violemment par le novice, offrant un boulevard à Narvarth et à ses deux lames vengeresses.

Soudain, quelque chose se produisit, un imprévue qu'aucune des parties en présence n'aurait pu prévoir sauf peut-être Aël’Telàwërith. Une intense lumière baigna les lieux, faisant disparaître les ténèbres,les compagnons pouvaient ainsi voir en plein jour.

Près de l'estrade, face au prêtre et au nain, à une vingtaine de mètres un trio de drow se tenait en posture défensive, celui du milieu tenait par les cheveux la fillette du village que Mirtzar n'eut aucun mal à reconnaître. Clothilde sans oublier celui qui la tenait fermement. Yvhann, Enoriel, et Mirtzar savaient qui il était, son sort était scellé. Aveuglé un bref instant par cette lumière sortie de nulle part, les adversaires des compagnons se trouvait un bref instant à la merci de leurs armes.

Dans l'esprit de l'elfe doré une voix à l'accent elfique prononcée résonna.


- (elfique) Il est temps pour toi de libérer ces lieux mon enfant, que ton bras ne faiblisse pas et que ta foi guide tes actions....

Narration: Shalan et les autres

En construction

écrit par: Yvhann Mercredi 20 Juin 2012 à 02h19

La rapidité des évènements avaient été, durant toute la durée de cette chasse, une épreuve. Jamais les compagnons n'avaient laissé choir la mission, peut-être le sauvageons, oui, fallait l'avouer, ce dernier y allait beaucoup plus pour prendre le drow à revers quelque part, mais à son grand damne, ce fut le drow de Rylack qui c'était joué d'eux; les autres, jamais que le rustre grugach aurait douté de leurs intentions véritable a sauver les enfants: Seule lui même pouvait sans vouloir d'avoir initier cette chasse par pur vengeance personnel. Depuis l'attaque sur son clan, le forestier cherchait à trouver une paix intérieur, une paix qui avait la saveur du sang, la saveur d'une viande froide qui depuis trop longtemps lui roulait dans la gorge.

Lorsqu'il vit que la lumière salvatrice éclairait l'endroit, laissant apparaître Rylack, tout l'alentour disparût, même la petite fillette tenu par les cheveux, seul celui qui les avaient tous mené jusqu'ici et trompé, restait bien défini. Ce moment fut magistrale, la levé du rideau sur une vedette tant attendu, si vénéré et si détesté... Sublime moment qui resterait gravé dans la mémoire du dernier des Yössmar, si bien sur il survivait à ce qui allait suivre; même dans la mort, cette image serait délectable.

Il serait impossible pour un tierce personne, d'écrire ce qui ce passait dans l'esprit d'Yvhann, un mélange de sentiment rare et presque imperceptible pour le commun des mortels, une forme étrange de métaphysique pulsionnelle, un souffle nouveau, une chaleur froide à saveur d'un coup de fouet, un respire sans air mais embaumé d'un nectar de vie...

Si depuis le tout début de sa prise de conscience sur le maniement de l'arc, il tirait à outrance, là sur ce coup il en serait différent. Le moment c'était figé dans le temps, car toute les scènes atroces qu'il avait dû supporté de la cime des arbres lors de l'attaque des garou mené par les drows sur son village, là, ils les voyaient les unes après les autres et ce, d'une lenteur exaspérante. Son tatouage dansait sur lui, lui inculquant de faire ce qu'il savait faire. Un craquement doux, distinctif de la corde de son arc ce tendit minutieusement, son oeil, la pointe de sa flèche, et la cible faisait un; sa respiration se retint puis il lâcha le trait.

Sans attendre la suite, avec l'aide de Sylvanus, sur la même cible, il lança illumination.

Comment sur le moment, il enviait ceux qui étaient auprès des drows, comment il aurait aimé tremper son poignard coup de poing dans les entrailles chaudes de ces vils drows, comment il aurait aimer humer la frustration de ceux-ci. Mais comme lui avait prouvé plusieurs fois le noble, le stratège en combat était plus fort que la vengeance et de sa position, lui et Enoriel, ils pouvaient soutenir le groupe de front.

Sa deuxième flèche s'encochait instinctivement mais cette fois-ci elle serait pour celui qui serait un danger pour l'un des combattants allier plus bas.

* Si tu ne meurt pas de ma main Rylack tu mourra quand même.*

Se dit le grugach au traits sévère et meurtrier.




Attaque sur Rylack avec flèche. concentration pour une meilleur visé.

écrit par: Narvarth Mardi 26 Juin 2012 à 21h34
Bien évidemment la première réaction du sagespectre lorsqu'il vit le grand Loup se jeter sur leur adversaire, fut de sourire, bien heureux qu'il était de partager ses cibles, et la détermination du compagnon du druide encouragea le Fils du Clan a frapper plus vite, plus fort, et plus précisément. Aussi assez rapidement a ce qu'il lui semblait, les deux arbalétriers eurent l'air d'être hors concours, mais le sang chauffait dans les veines halfelines de Narvarth, et la soif de sang, accentuée par l'échéance visible de leur périple, commençait à gagner du terrain.
De ce fait, en voyant qu'il n'avait plus rien a tirer de l'altercation avec les deux drows, son regard fut naturellement attiré par ce que le phénomène, qu'il ne s'expliqua surement pas, dévoila la présence de trois autres elfes sombres bien en vue au milieu de la pièce, accessible à condition de s'en donner la peine. Trois adversaires supplémentaires, mais surtout trois bourreaux potentiels.
La lucidité qui se faisait rare dans son esprit essaya d'imprimer dans les pensées du Frère des Marches la présence de l'enfant devant les drows, cible sacrifiable si l'attaque se trouvait pleinement menée sur le tortionnaire, aussi il fallait agir vite, efficacement, en distrayant celui qui tenais la lame.

Naturellement le hin invita le canidé a le suivre s'il le voulait, alors que lui même affermissait la prise sur les poignes de ses courtes armes.

Seulement lorsqu'il décida de se mettre a courir pour profiter de la surprise lumineuse en se jetant au corps à corps avec l'un des drows, la pression de ses veines, accumulée aux pertes des compagnons des jours passés et à la tension accumulée tout au long de la traque fit légèrement perdre les pédales à Narvarth, barbare en quête d’apaisement, Fils du Clan des Languelions des Monts Trempfeu, et au lieux de se jeter à l'assaut de son nouvel adversaire désigné en couvrant ses points faibles, en guettant les faiblesses de son opposant, il se rua au contact dans une furie bestiale, du moins c'est ce qu'il ressentait dans son cerveau embrumé.

Au final il devrait surement déplorer de ne pas s'être rendu pleinement compte de ses mouvements, de l'impact de son action sur la situation précaire de la pièce.
Au fin fond de l'esprit torturé du hin, l'idée qu'il espérait ne pas mettre en danger les enfants essayait de se frayer un chemin parmi les envie de voir le sang drow couler, de sentir ses lames parcourir les chairs maudites, et autres joyeusetés de ce genre.

Narvarth entre en rage et charge le drow debout le plus proche.

écrit par: Aël’Telàwërith Lundi 02 Juillet 2012 à 12h05
Au cœur du temple, l’heure de la croisée des chemins avait sonnée. Et le noble Evereskan ne se soustrairait pas à ses devoirs. Il sentait qu’il approchait du but et cela galvanisait son ardeur. Et la fureur du fils de la pierre qui combattait à ses cotés le poussait dans le meilleur de l’art martial elfique dont il était capable. La différence de style était flagrante, la puissance brute et bestiale du nain associée à la grâce, la rapidité légère de la danse précise d’une lame elfique faisait merveille. Comment un adversaire pouvait s’adapter d’un coup sur l’autre à une telle différence ? Ce n’était pas les méphites qui pourraient répondre à cette question. Ils avaient échoués et ils libéraient le passage.

Cela faisait un moment que le Mah-Faersuoress sentait bien qu’il n’était pas vraiment seul. C’était étrange et ténue comme sensation. Mais impossible d’oublier ce qui s’était passé dans le piège à eau, comment il avait été guidé jusqu’aux enfants. Aël’Telàwërith le savait des puissances qui le dépassaient largement était à l’œuvre. Dès lors, l’échec n’était pas envisageable, il se savait épier. On l’avait envoyé ici pour de bonnes raisons, il fallait s’en persuader pour ne pas sombrer dans la culpabilité d’avoir quitté les terres de la Maison Fortifiée au pire moment. La suite immédiate allait le lui confirmer.

Lorsqu’une lumière sortie de nulle part, surtout pas de sa magie à lui, écarta les ténèbres pour libérer la vue du Ar’Tel’Quess, comme probablement celle de tous ses compagnons d’armes. La voix qui accompagna cette magie le fit réagir instantanément. Dans la fureur du combat, difficile pour l’elfe doré de savoir si cette voix était bien celle de sa tante. Le descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr ne se posa plus de question, son avenir immédiat était tout tracé.


¤ Corellon Larethian guide mon bras, il ne peut faiblir !! ¤

A la simple vue du tableau qui venait de se révéler à ses yeux, la jointure des doigts qui tenait sa Arkerym blanchir sous l’effet de la pression. L’objectif était là devant lui, et il savait que les drows qui vivaient dans l’obscurité seraient grandement gêné par cette subite lumière. C’était d’ailleurs ce qu’avait prévu de faire le prêtre mage, s’il avait pu localiser un des drows. Mais ses pouvoirs ne lui permettaient pas d’illuminer tout le hall comme on venait de le faire pour eux. Il fallait en profiter et tout de suite. Il n’y avait pas une seconde à perdre, le déclencheur fut le trait qui fila vers le drow qui tenait la jeune humaine par les cheveux.

- Mirtzar, Elegard Aquilar !!!

Aël’Telàwërith s’élança chargeant le Dhaerow, tenant son épée longue à deux mains, il frappa de toute ses forces. Oui il allait tout faire pour laver l’affront et la perversion qui avait prit position sur les terres antiques et sacrées Esti.


Aël’Telàwërith charge le Drow tenant la jeune fille et attaque avec épée longue tenue à deux mains.

écrit par: Isórion Mardi 03 Juillet 2012 à 09h21
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)


MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


--Resize_Images_Alt_Text--e chevalier de la Seldarine tirait sa révérence, dans les Royaumes, tout pouvait aller si vite, à un instant on était là et on pouvait se retrouver à mille lieux de l'endroit où on se trouvait quelques instants plus tôt sans vraiment comprendre réellement ce qui s'était passé sauf peut-être pour ceux dont la magie était intimement liée à leur être. Corellon avait donc choisit une toute autre voie pour Shalan du clan Symbaern, une nouvelle destinée qui lui apporterait sans doute épanouissement et dépassement de soit mais ne pourrait lui faire oublier ceux qu'il avait connu dans les méandres du Cormanthor. Une nouvelle vie s'offrait à lui, ce sentiment d'inachevé disparaîtrait rapidement d'autant que le Père des Elfe ne manquerait pas de l'assurer par un quelconque signe que ceux qu'il avait côtoyé précédemment étaient parvenu à sortir des enfants de ses sombres cousins, cela ne pouvait être autrement. Une nouvelle destinée bénie par sa divinité tutélaire.

Pendant ce temps dans un temple oublié du Cormanthor, le sang appelait le sang et les compagnons mêlaient cet ultime combat avec une détermination sans faille qui ne pouvait qu'aboutir qu'à une seule chose: Leur victoire pleine et entière.

Car eux aussi, une nouvelle destinée les attendait....

Le Loup Argenté pulsait presque bruyamment et les Gardiens Sylvreste, d'une même élan, se sentait tous unis dans l'adversité, prêts à faire des miracles, à l'image des deux gardiens errants dont les traits percutèrent les trois drows dont l'instigateur de ces enlèvements. La pointe du trait d'Yvhann frappa avec une précision mortelle de l'immonde elfe noire, rasant la tête de la jeune fille et se figeant dans la gorge de Rylack. Le temps s’arrêta pour le drow, une expression de surprise se peignit un instant sur son visage tandis qu'il desserrait son emprise sur le jeune fille qui tomba à genoux. Les deux compagnons d'arme de Rylack furent aussi surpris que leur chef, comment cela pouvait se terminer ainsi et si rapidement? C'était si simple, les qualités humaines, martiales et les valeurs, que chaque compagnon présent dans cette pièce, défendaient au mépris de leur propre existence demeurait une force non négligeable. Les épreuves qu'ils avait chacun surmonté sans faiblir pour arriver à ce moment crucial allaient enfin être récompensés. Ils était tous unis dans l'adversité et cela représentait une puissance non négligeable capable de déplacer des montagnes.

Les deux drows voulurent fuir,il fallait avant cela qu'ils puissent le faire
réellement. L'un deux s'écarta de Rylack,; offrant un boulevard au noble Evereskan, le drox, porta la main à sa gorge et cherche à retirer le trait d'Yvhann, il recula d'une d'un pas avec cette impression de chanceler, il vit quelqu'un se dresser devant lui et résonner un antique cri de guerre qui allait donner à Aël’Telàwërith de quoi soutenir son assaut. Il frappa sans retenue d'un coup de taille, mettant toute sa force dans ce coup. Il brisa ainsi le casque qui protégeait la tête de Rylack et la lame du servant de Corellon fit exploser la boîte crânienne et toucha les chaires molles du cerveau dont des lambeaux giclèrent dans les airs. Rylack ne chancela plus mais s'effondra directement, le regard encore perplexe et la bouche légèrement entrouverte laissant sortir une langue subitement gonflée par un soudain afflux de sang.

L'existence du drow était terminée. Les deux drows qui étaient resté non loin de leur chef ne pouvaient fuir désormais, l'heure était venue aussi pour eux de défendre leur vie et chèrement, sans doute que s'offrir le trépas d'un prêtre de Corellon serait une satisfaction posthume, aussi ils se jetèrent sur l'Ar'Tel'Quess, enfin dans la théorie cela aurait pu se faire mais une tornade nommée Mirtzar percuta l'un d'entre eux, le fils de la Pierre n'allait pas certainement pas resté de marbre, il comptait bien participer aux réjouissances !!

Plus bas que les archer elfes, Khell terminait son en-cas avec frénésie alors que près de lui, la rage sublimait Narvarth, les yeux brûlés de sueurs, les poumons en feu, des flammes dansaient au fonds des yeux du hin qui exécuta une nouvelle danse de mort, la lame du drow passa à quelques centimètres de sa cible mais sans succès. Pour le frère des marches, seuls comptaient les mouvements mécaniques de ses jambes et surtout la mise à mort de son adversaire. Dans uin éclair métallique, le drow perdit son bras d'arme, il tomba à genou, ce fut son arrêt de mort. Narvarth s'exécuta de bonne grâce.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il restait sur ce champ de bataille improvisé que deux ennemis à combattre....



écrit par: Aël’Telàwërith Mercredi 11 Juillet 2012 à 21h24
Le choc de l’acier elfique avec le casque avait été d’une rare violence. Mais l’elfe doré n’avait presque rien ressentit. Si l’onde de choc avait remonté la lame jusqu’à lui, il ne l’avait pas senti. Il fallait dire qu’avec la force déployée pour enserrer la poignée de son arme, il aurait fallu un mur d’acier pour qu’il ressente quelque chose. Dans cet état second, portée par l’adrénaline, il ne goûtait ni joie, ni triomphalisme à la vue de ce Drow honnis qui tombait lentement à ses pieds. S’était un peu comme si le temps était freiné. Le tout n’avait duré qu’une fraction de seconde, pourtant le Ar’Tel’Quess s’en souviendrait probablement pour les siècle qui lui restait à vivre.

A cet instant précis le noble Evereskan n’avait plus grand-chose de noble. Couvert du sang chaud de son ennemi, les traits déformés par sa rage de vaincre au nom des siens, il n’était plus qu’un combattant comme tant d’autres hauts-elfes avant lui. Il sentait presque sa tante guider son bras vers les Drows. Son cri avait dû avoir une résonance toute particulière pour les survivants Dhaerows, à moins que ce ne soit le symbole d’un croisant de lune porté ostensiblement qui attira l’hyre des traîtres ? Toujours fut-il que le Prêtre-Mage fut l’objet de l’attaque rangée de l’ennemi.

Son cœur battait la chamade, Aël’Talàwërith se tourna vers la source de danger, son arme est déjà prête à frapper de nouveau. Arc-bouté sur ces jambes, l’elfe doré n’avait pas l’intention d’attendre. Il allait s’élancer à l’assaut du danger, lorsqu’il fut devancé par un nain qui frappa fort, très fort. Le descendant de la maison Aëryndra en aurait sourit s’il en avait eu le temps. Il y avait des choses qui semblaient immuables en ce bas monde, les nains semblaient bien en faire parti.

Le coup de hache de Mirtzar fut comme un signal de départ pour le Faernsuoress-Mah. Thal’Baeli’Ath’L’nu fermement tenu entre ses deux mains, le haut-elfe chargea le dernier drow qui lui faisait face.


- Hei-Corollon shar-shevelu !!

¤ Lolth a déjà perdu contre Corellon Larethian, aujourd’hui tu périras contre moi !! ¤

Ce combat était gagné. Le dévot du Seigneur de la Seldarine, le savait. Même s’il périssait ici et maintenant. Les drows ne pouvaient plus gagner. Pas tant qu’il y aurait encore au moins un des valeureux compagnons qui l’accompagnait qui tiendrait encore debout arme à la main. Pour autant, Aël’Tàwërith avait bien l’intention de poursuivre l’œuvre qu’on lui avait confié. Il le devait à tout ceux qui avait fait son illustre famille.


Aël'Telàwërith charge avec épée longue tenue à deux mains

écrit par: Yvhann Mardi 17 Juillet 2012 à 02h32

Un chant sauvage, hymne aux louanges chaotiques et meurtrière, chantait maintenant gaiement dans tout l'être grugach qu'était Yvhann. Jamais dans son passé, il avait ressentit une aussi grande jouissance.

Il avait suivit son trait jusqu'au dernier moment, et lorsqu'il allait en demander l'aide de Sylvanus pour illuminer le sale Rylack, ce dernier, ce fit ouvrir le crâne par le noble puis dansait sa dernière danse mortelle pour aller s'écraser, inerte au sol. Aël’Telàwërith lui paraissait maintenant, un être formidable qu'il devait à présent protéger et même, a son grand damne, vénérer. Il n'y avait rien pour rien, cela il le savait, la grande roue d'argent qui tournait sans cesse créait par les méandres tortueux et magique, une route parfaite pour celui qui savait la lire et l'emprunté; en ce moment il en avait la preuve tangible: Immuable vérité.

Son corps dansait, lui, sur ce chant libérateur qu'était cette scène voluptueuse qui s'offrait à son plaisir de vengeance et cette danse ce voulait meurtrière, ses actes, son être se voulaient répurgateur.

La mort a des suites et il faut lui fournir la soif qu'elle demande. Sans attendre d'être au paroxysme de sa joie, une flèche s'encochait machinalement sur sa corde qui raidissait pour laisser celle-ci choir la mort sur le seul drow qui ce dressait en peur devant le Faernsuoress-Mah; l'autre s'ensuivait de près sur la même cible.

Le temps, précieux pour certain, horreur pour d'autre, seul le présent était délectable et toujours au présent que ce dégustait la victoire ou la défaite. Ce moment présent, resterait en mémoire pour toute l'existence du sauvageons honteux de ses racines. Comment il aurait aimé que son paternelle voit cette scène délicieuse et comment il aurait aimé que sa maternelle puisse voir avec quelle adresse ils avaient, tous ensemble, réussi l'impossible. Son tatouage dansait, lui aussi, sur ce chant froid au saveur de sang.

Le rustre forestier se souvenait des mots que le descendant de la famille Aëryndra de Cormanthyr lui avait proféré quelque temps auparavant, il savait maintenant que l'avenir du Cormanthor changerait, il savait aussi que les gardiens sylvestre aurait sans doute un poste avancé ici, dans ce temple, il savait qu'une lumière venait de s'allumer quelque part et que les ombres y verrait là un affront, une insulte qu'ils digèreraient bien mal, il savait toujours qu'il faudrait continuer de combattre pour réussi à garder l'équilibre, il savait aussi qu'il marcherait maintenant, fier de porter un nom qui avait été banni autrefois, il savait maintenant que c'est unis que l'on parvient à ce tenir seul et droit.

Le dirigeant des gardiens errants avait maintenant la preuve que sa lointaine famille avait tord, il pouvait dès lors se tenir fièrement sur le sentier qui le conduirait vers son désintéressement, vers sa servitude envers l'union des différentes races et l'équilibre. Le service.



Attaque a outrance avec arc.

écrit par: Isórion Mercredi 18 Juillet 2012 à 10h05
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Quatrième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
4 flammerige 1372 (CV)


MJ
Narration: Yvhann, Aël’Telawërith, Narvarth, Mirtzar, Enoriel, Arkh


--Resize_Images_Alt_Text--'irruption des elfes de la lune, de l'enfant et d'Ezédryn dans l'immense salle n'offrait pas de réelle différence à l'issue du combat qui s'était engagé. Les derniers adversaires des sauveurs d'enfants furent taillés en pièces. Incarnations de la vengeance et de la justices, les compagnons venait de mettre fin aux exactions de Rylack et compagnie au terme d'un périple mémorable et de combats qui l'étaient tout autant.

Las et fourbus, Les compagnons mirent quelques instants à réaliser de qui leur arrivaient, plus aucune menace ne semblait peser sur eux et une immense sensation de vide s'empara d'eux, sauf peut-être Mirtzar, qui, loin de prendre grand cas de ses blessures, se précipita sur Clothilde. L'enfant pleurait à chaudes larmes et se pressa instinctivement et convulsivement contre le fils de la pierre tandis que les elfes de la lune et Arkh s'empressaient de libérer les autres enfants non loin d'Aël’Telàwërith, immobile devant la dépouille de l'infâme drow, le souffle encore court, réalisait ce qui se passait. Les muscles tendus, les mains crispées sur la garde de sa lame elfique, il entendit un sifflement derrière lui et par réflexe se mit en garde. Il n'y avait pas de danger, juste deux Gardiens Sylvestres qui grâce à la corde figée par Enoriel venaient de les rejoindre, le premier Yvhann, le corps et le visage transfiguré par cet ultime combat se rapprocha du prélat de Corellon. Sur sa peau, ses tatouages semblaient se mouvoir tout seul, c'est en tout cas que crut voir l'elfe doré l'espace de quelques infimes secondes alors que l'elfe sauvage s’immobilisait lui aussi au pied d'un Rylack bel et bien mort.

Non loin d'eux, Enoriel retrouva Khell et Narvath. Le hin,semblait absent. il l'était en quelque sorte, cherchant à apaiser son corps et son esprit de la rage qui avait été sienne quelques minutes plus tôt. L'elfe sauvage ne chercha pas à lui parler, ni à lui faire un quelconque signe amicale. Le sagespectre devait être seul.

écrit par: Aël’Telàwërith Samedi 21 Juillet 2012 à 14h18
La prophétie lancée par le prélat de Corellon Larethian se révéla exacte, les efforts conjugués de tous les défenseurs du bien avait eu raison de l’ombre. Aël’Telàwërith était encore dans le combat, il balaya le hall du regard à la recherche une nouvelle ombre tapis dans un coin. Les yeux lavandes du Ar’Tel’Quess se posèrent à nouveau sur le cadavre de drow qui fut Rylack.

Cette vision, qui dans un autre contexte aurait été une vision d’horreur, était là la vision de la fin d’une traque, la fin d’un mal qui souillait ce qui avait été des terres consacrées à la seldarine et que l’on avait appris avec le temps à appeler l’île aux gémissements. Aël’Telàwërith avait encore du mal à croire que tout était terminé. Ce fut Yvhann qui en approchant sorti le Faernsuoress-Mah de ses pensées. Et ce façon fulgurante, puisque l’elfe du soleil cru tout d’abord à une attaque.

Lorsqu’il vit le grugach, les muscles de son corps se détendirent et son esprit s’ouvrit également au présent. Et cela se fit silencieusement tout d’abord. Un dernier regard au cadavre de Rylack et un autre dans les yeux de l’elfe sauvage. Il y avait quelque chose de mystérieux dans les yeux du Sy’Tel’Quess, mais il y avait aussi quelque chose de changé. Aël’Telàwërith n’aurait jamais pu dire quoi, mais il y avait quelque chose de différent, quelque chose de moins sombre.

Contre toute attente, le prêtre-mage issue de la noblesse Evereskan eut un geste dont il se surprit lui-même. Un geste qui pouvait sembler anodin aux communs des mortels, mais pour les elfes, ce geste là signifiait beaucoup. Aël’Telàwërith posa sa main gauche, celle du cœur, sur l’épaule d’Yvhann qui lui faisait face.


[Elfique]- Comme je penserais, ainsi vous penserez; Comme je me sentirais, ainsi vous serez; Comme je ferais, ainsi vous ferez; Comme je ne ferais pas du mal, ainsi vous ne ferez pas; Comme le clan fera, ainsi je ferai; Comme Nous sommes, Vous êtes aussi. Les gens sont comme un et jamais je m'en égarerai, ni vous non plus. Faire une digression, c'est vous diminuer et vos gens également.

L’elfe solaire marquait ainsi qu’il se souvenait bien de ses paroles. Il avait prit des engagements, mais par là même, il rappelait à Yvhann en tant que représentant la Confrérie des Gardiens Sylvestres, qu’il avait lui aussi des engagements à tenir. Mais cette dernière strophe du code des Gens de Mythe Drannor avait également bien d’autres significations. Et la pas des moindres était bien de souligner le but à atteindre qui était de rendre au Cormanthor sa grandeur passée et de lui offrir à nouveau son statut de Cour Elfique.

Il y avait encore tant à faire ici. Pour commencer, il lui fallut obtenir des explications sur le fait que Sir Shalan n’était pas là. Ensuite, il faudrait que certains des membres qui avaient prit la route pour sauver les enfants, les ramènent saint et sauf à leur famille. Il faudrait également s’occuper des cérémonies funéraires et brûler les corps des Drows et ceux des Gnolls. Pour le prêtre de Corellon Larethian originaire d’une cité elfique ou la notion de garde funéraire n’était pas pris à la légère. Pour Aël’Telàwërith, il était hors de question de prendre le risque de voir un Rylack devenir un non-mort. Ni aucune autre des espèces qui avaient travaillé pour lui. Il faudrait terminer de nettoyer complètement le lieu avant de le sanctifier à nouveau à la gloire de Corellion Larethian et de la seldarine. Mais l’elfe solaire le savait, l’île tout entière ne serait plus dédiée exclusivement aux divinités elfiques. Comme pour Myth-Drannor, les autres races qui viendraient ce battrent ici pour la libération de Cormathor auraient besoin d’autels dédiés à leurs dieux.
Il y aurait aussi les reste de cette tour qu’ils avaient temporairement bouchée, mais faudrait nettoyer des ses morts-vivants aussi. Il faudrait rebâtir ce qui était tombé avec le temps, renforcer les défenses de l’île qui deviendrait surtout un poste avancer pour des missions en Cormanthor. Etablir des relations de paix avec les tribus environnantes et qui savait peut-être établir de nouvelles alliances pour se lancer à la chasse des drows qui tenaient Myth-Drannor.


- M’Ethar, nous avons encore beaucoup à faire, cette fin n’est qu’un commencement. L’île des gémissements a disparu. Mythdae, La cité blanche vient de naître. Prions pour qu’elle soit le symbole de la renaissance du rêve d’Eltargrim. Mais pour commencer, il y a des choses à faire.

Le prêtre mage se tourna vers son fidèle compagnon d’arme. Mirtzar avait été une tête de pioche, mais un camarade fidèle sur lequel l’elfe doré avait pu avoir confiance au plus fort de la bataille. Il ne l’oublierait jamais.

- Mirtzar, je crois qu’il est grand temps que vos petits amis regagnent la surface et puisse voir le soleil. Ils en ont assez vu et veiller à ce qu’ils puissent se restaurer convenablement, je pense qu’Ezedrine ne verra pas d’inconvénient à vous accompagner. Allez, prenez tous ses enfants et emmenez-les loin d’ici.

Ensuite, le faernsuoress Mah avait comme une idée fixe qui allait l’empêcher de pouvoir réfléchir d’avantage.

- Inaël’wel, vos hommes peuvent-ils emmener ces pourritures hors de mon temple. S’il vous était possible de préparer un bûcher, dans la cours. Il faudrait également en préparer aux pieds des tours pour brûler les gnolls. Après la tombée de la nuit j’officierai une cérémonie de crémation. La fumée attirera moins les regard dans la nuit.

Il y avait encore pas mal à faire pour sécuriser l’intérieur du temple. Cette tâche allait être dévolue aux gardiens sylvestres et à lui-même. Il restait encore quelques heures avant la nuit, il fallait en profiter. Secrètement, Aël’Telàwërith avait hâte de trouver la bibliothèque du temple et avoir accès à des secrets bien gardés. Et il se demandait si en ces lieux, il trouverait le Tel’Kiira de sa famille qui l’avait mené jusqu’ici.

Le soir venu, il serait de négocier avec les elfes de Brisétoile pour voir avec eux comment organiser la garde le temple le temps de voir si le prêtre-mage pouvait arriver à un accord avec le maitre des gardiens sylvestres. Mais avant ça, il fallait d’abord sécuriser le site, autant que faire se pouvait.

écrit par: Mirtzar Lundi 23 Juillet 2012 à 20h17
Mirtzar avait vécu le combat final comme en transe et, à peine celui-ci terminé, il aurait été bien incapable de dire comment il avait agi ou ce que ses compagnons ou ennemis avaient fait. Mais cela n'avait que peu d'importance, le résultat était là. Leurs ennemis étaient étendus sur le sol, morts, et les enfants étaient enfin sauvés. Tout s'était enchainé à grande vitesse mais, en y repensant, il avait consacré beaucoup de temps à cette tâche et il était heureux d'en voir enfin le terme. Sans compter ceux qui étaient tombés pour permettre ce succès. Il se promit de ne pas les oublier.

Debout près de Maître Aël'Telàwërith, Mirtzar ne perdit pas un mot du discours de celui-ci à Maître Yvhann. Discours dont il comprit les mots sans vraiment en comprendre le sens. Cela aussi, il l'avait gagné à la sueur de son front. Il était maintenant capable de comprendre, sinon de parler correctement, la langue si noble des elfes. Il se souviendrait aussi longtemps de ces compagnons qui avaient partagé avec lui de tels secrets.

C'est alors qu'il réalisa que tous n'étaient pas présents. Shalan semblait avoir disparu mais personne ne faisait vraiment attention à lui. Mirtzar ne s'inquiétait pas pour lui, il était capable de se défendre, mais il regrettait son absence au moment où ils pouvaient enfin dignement fêter leur victoire. Avec un peu de chance, ils auraient l'occasion de se recroiser ailleurs. Les Royaumes Oubliés ont beau être vastes, le nain d'or n'avait aucun doute que le paladin de Corellon Larethian finirait par faire parler de lui.

Suivant les consignes de Maître Aël'Telàwërith, Mirtzar prit les enfants avec lui et commença à se diriger vers le sortie en priant pour ne pas se tromper de chemin. Il n'était pas assuré que tous les dangers avaient été anéantis mais la présence à ses côtés d'Ezédryn lui permit d'être assuré qu'il atteindrait la surface par le plus court chemin. Avant de partir, il dit tout de même quelques mots au prêtre du Premier de la Seldarine. D'autres que le nain d'or auraient pu voir dans les paroles de ce dernier à son encontre un congé. Ils auraient pu se considérer flouer, relégués à un poste subalterne de garde d'enfants après avoir contribué au sauvetage. Mais ce n'était pas le cas de Mirtzar. Il avait partagé ses moyens avec les elfes mais leurs buts avaient toujours été autres. Il le savait depuis le début et à aucun moment cela ne l'avait gêné. Mais s'il ne lui était pas clairement signifié qu'il devait maintenant partir et laisser aux elfes le temple qu'ils venaient de sauver, le nain était presque certain que Maître Aël'Telàwërith lui ordonnait de le laisser. Il risqua malgré tout la question.


-Je m'occupe d'emmener les enfants en lieu sûr. Ce fût un plaisir de collaborer avec vous et de servir sous vos ordres. Ce n'est pas sans soulagement que je vais quitter ces bois pourtant une partie de mon cœur y restera désormais et une partie de vous m'accompagnera toujours. Je vous souhaites beaucoup de succès dans votre entreprise. Toutefois, vous avez parlé tantôt du rêve d'Eltargrim. Si un jour vous décidez que les nains ont une place à jouer dans ce rêve, comme cela le fut par le passé, vous saurez qu'au moins un nain ne restera pas sourd à cet appel, que cela soit pour vivre en paix dans un havre de bonheur ou pour reconquérir les terres de nos ancêtres.

Ayant fini de parler, il s'inclina et commença à s'éloigner avec les enfants. Ils avaient une longue marche à faire avant d'atteindre leur objectif et les enfants étaient sans doute déjà dans un état qui ne leur permettrait pas de se mouvoir bien longtemps. Mirtzar n'avait lui-même rien à manger mais peut-être Ezédryn était-il mieux pourvu ou, en tout cas, il était capable de chasser plus efficacement ou de leur trouver de quoi se ravitailler. Une longue marche se préparait. Mirtzar lança un dernier regard vers ses compagnons, et en particulier vers Narvarth avec qui il escomptait faire le chemin du retour, mais il ne le força pas à le suivre. Si le hin décidait que son chemin continuait dans la même direction que celle du nain, il serait capable de les retrouver sans grande difficulté. Il était temps de quitter ses compagnons. Pour toujours sans doute. Pour les retrouver en des temps meilleurs, avec un peu d'espoir.

écrit par: Narvarth Lundi 23 Juillet 2012 à 21h40
L’œil hagard, le Fils du Clan des Languelion considérait comme un carnage la scène qui s'offrait à sa vue, du sang coagulait sur le sol de temple elfique, s'écoulant des corps drows mis en pièce, tailladés, déchiquetés, par les Aventuriers. Tous n'étaient pas de son œuvre il le savait, mais ce n'était qu'une triste compensation car il savait que sa sauvagerie avait pris le dessus pour accélérer l’échéance du funeste affrontement. Ce qui soulevait le cœur du semi-être dans cette altercation, c'était que le spectacle avait été donné devant les yeux des Innocents. Certes les enfants, grâce à leur rapidité d'action dans ce combat, étaient sains et saufs, mais ils avaient contemplé la violence de la nature des adultes présents dans la pièce, et ça leur laisserait surement des marques.

Tout en prenant conscience de ce que son état allait causer aux âmes des otages des drows, Narvarth s'était reculé doucement dans un coin de la pièce, le pas lourd et la tête en feu. Il s'appuya le dos à un mur passablement éloigné du cœur de l'action et se laissa tomber sur les fesses, affalé pour reprendre le dessus sur sa fatigue, tant physique que morale. Les genoux relevés, ses bras croisés par dessus, et la tête appuyée sur ceux çi, il se laissa aller à verser quelques larmes, triste exutoire de sa hargne passée.

Machinalement, comme à chaque fois qu'il se retrouvait dans cet état, il laissait son esprit vagabonder au gré des souvenirs qu'il lui restait de la jungle qui l'avait vu grandir. Il s’imaginait rejoindre les siens sur les contreforts du Mont Trempefeu, s'abandonner à une vie simple de chasseur, protecteur du Clan à moindre échelle, mais évidemment ça ne saurait être aussi simple. Il n'était pas parti sur les routes pour rien, il ne pouvait rentrer avant d'avoir achever de prendre conscience de sa place au sein de son propre Clan. Il avait suivi quelques enseignements d'Eykran que les siens considéraient un peu comme un chaman, capable de communier avec les esprits protecteurs de leur famille, de leur Clan, leurs ancêtres défunts qui veillaient au Bien tre des vivants.
Le Veilleur du Clan n'avait pas passé autant de temps à enseigner au jeune barbare pour rien, il ne l'avait pas envoyé parcourir les routes pour le voir revenir vide de toute expérience. Et dans cet état d'épuisement avancé, le hin commença à comprendre ce qui l'avait fait changer au cours de ses errances.

Il n'avait pas réussi à maîtriser sa rage refoulée, mais au moins il était parvenu à la canaliser afin de ne lâcher la bride qu'en cas d'ultime besoin.
Par ce geste il avait participé à l'aboutissement d'une grande cause, les enfants qu'ils étaient venu chercher étaient libres du joug de leurs tortionnaires drows. Les Terres Elfiques revenaient à leur propriétaire légitime à ce qu'il en avait compris. Leur mission s'était achevée sur un succès.
Cette prise de conscience lui mit assez de baume au cœur pour lui permettre de se relever et de rejoindre les autres.

Il avait rangé ses armes et éloigné de son esprit toute idée de combat.

Il écouta patiemment les directives du Noble Elfe, tout en admirant sa force de caractère qui le faisait aller de l'avant, prendre des décisions, énoncer ce qu'il attendait de chacun avec une calme et une sérénité impressionnante du point de vue du hin qui étaient à peine capable d'aligner deux idées cohérentes à ce moment précis.

Narvarth proposa ses services pour aider à sécuriser l'endroit, et lorsque son Frère Molosse annonça qu'il allait prendre la route sans attendre, le hin se rapprocha de lui pour lui souhaiter bonne route.

-Tâche de laisser quelques traces de votre passage, cher ami, je vous rejoindrai les enfants, Ezedrin et toi au plus vite pour aider a escorter les petits hors de ces bois jusqu'à ce qu'ils aient rejoint leurs foyers. Que la route te sois bonne, Combattant des Marches, nous nous reverrons sous peu.


Dès qu'il en eut l'occasion il prit Yvhann à part pour lui demander de transmettre un message au Seigneur Isorion, que le grugach verrait surement bien avant lui, et qui l'avait missionné d'escorter l'elfe de la lune jusqu'aux lieux où se tramait le trafic d'enfants. Il réitéra son regret de n'avoir su protéger la représentante de la Confrérie Sylvestre et demanda à ce que le responsable hiérarchique de Syliel soit informé de l'endroit où reposait sa dépouille. Il ajouta qu'il ferait tout son possible pour que la Compagnie des Marches réponde présent si le besoin se faisait sentir chez les Sylvestres.

Avant de partir rejoindre Mirtzar il salua chacun de ses compagnons d'arme, leur rappelant qu'ils seraient les bienvenus à Sundabar si ils venaient à passer dans les environs.

Il eut quelques paroles particulières pour le Noble Elfe.

-Messire Aël’Telàwërith, je vous souhaite de réussir dans cette entreprise qui vous tiens à cœur. Je suis fier d'avoir pu participer à la libération de vos terres. Puisse la réussite de ce jour continuer de vous accompagner longuement dans votre tâche.

Il jeta un dernier regard à chaque personne encore présente, pour graver leur portrait dans sa mémoire, flatta l'encolure du grand Loup, les salua tous et se mit en route à la poursuite de Mirtzar.

Et pendant qu'il prenait la route, une pensée prenait le dessus dans son esprit. Une fois les enfants rendus à leurs familles, il prendrait le temps de s'assurer du bien être de sa propre famille. Cela ferait un grand détour, et retarderait énormément son retour à Sundabar, mais il savait qu'il n'aurait peut être pas l'occasion avant longtemps de retourner auprès des siens, qu'une fois rentré à la Compagnie son devoir l'appellerai vers d'autres horizons. Et il avait diverses tâches à mener aux Monts Trempefeu avant cela.
Il proposerait à Mirtzar de l'accompagner s'il le souhaitait. Le voyage serait certainement moins long en compagnie de son ami.

écrit par: Yvhann Mardi 24 Juillet 2012 à 02h00
Le visage déformé de par sa nature rustre, le sauvageons, suite à sa descente auprès des combattants en première ligne, réajustait son faciès pour présenter sans peine, sa joie du moment; rare il avait été pour les compagnons qui avait fait chemin avec lui de le voir avec un réel sourire de complaisance. Intérieurement restait-il par contre fort méfiant d'un quelconque assaut qui pouvait survenir à n'importe quel moment, l'endroit n'était pas sécurisé encore et de cela il se méfiait.

C'est seulement au moment que le noble lui mit la main sur l'épaule que c'est yeux se plissèrent sur coup et que son visage reprit ses traits dur et sauvage. Si tel acte était rare chez les elfes, l'était-il encore plus chez les grugachs; Yvhann l'avait déjà fait pour Narvarth et Mirtzar, mais venant d'Aël’Telàwërith, cela le prit de cour.

Ses muscle se raidirent puis lorsque le noble Evereskan mentionnait les paroles qui lui permit de se détendre, a ce moment le dernier des Yössmar mit lui aussi sa main gauche sur l'épaule du prêtre de Corellon Larethian puis dit simplement...


-J'y suis et nous y sommes.-

Ne fallait pas s'attendre a de grande parole du rustre forestier, mais l'acte qui avait précédé celles-ci disait tout.

Par la suite, fidèle à lui même vis-a-vis les sentiments, il détournait le regard du Faernsuoress-Mah pour simplement aller scalper le reste du crâne de Rylack, ce dernier méritait que sa chevelure devienne un trésor de chasse, il en avait fait bavé à tous et avait été celui qui avait apaisé la vengeance du grugach; cela méritait un rituel et rituel fut. Il n'oubliait pas non plus de retirer la flèche salvatrice pour s'apercevoir que celle-ci avait l'empannage de Kanabhendril, l'humain qui avait offert sa vie pour cette quête, ce rôdeur fumeur de tabac à pipe qu'Yvhann avait réussi à accepter tant bien que mal, mais que sa manie d'être serviable et juste avait conquis le sale caractère du sauvageons. Cette flèche il la rangeas dans le carquois de feu Kana après lui avoir fait une légère incision pour la reconnaitre.

Puis il tomba net et face à face à Narvarth. Là, le Sy’Tel’Quess eut un moment pénible, il aimait bien ce petit homme, il aurait aimer continuer son chemin auprès de lui, mais il ne laissait aucunement transparaître son émoi, restant au faciès dur il contemplait l'être mètre, l'écoutait puis répondit sur un ton moins dur que son visage...


- Le message sera fait Narvarth. Part en paix, car ta vaillance restera imprimé dans ma mémoire, ton nom sera chanté pour faire valoir tes actes valeureux. Puissions-nous un jours combattre de nouveaux ensemble. D'ici là, tu me manquera.-

La dernière phrase fut marqué d'un subtil changement de ton, si perceptif pour le noble, mais qui passerais sans doute dans l'ignorance pour le guerrier. Quoi qu'il en soit il ajoutait sur un ton plus sérieux...

- Narvarth, si tu accompagne Maître Mirtzar avec les enfants jusqu'au village où leurs parents doivent les attendre, remet ma récompense ainsi que celle de Enoriel, de Kana et celle de Jereica aux parent.-

Il jetait un regard approbateur au nain en guise de remerciement puis à ce dernier lui dit simplement en elfe rustique: Merci. Il accompagnait cette parole d'un regard soulagé et complaisant puis de son poing gauche, il se frappa le coeur puis s'ouvrit la main vers le Paladin nain. Un geste emplit de symboles très cher au coeur du Grugach.

Son regard se portait ensuite dans celui d'Enoriel avec un léger signe druidique qu'il comprit et accepta sans mécontentement.

Puis il s'approchait d'Ezedrin et ...


-Frère d'arme, prend soins de retrouver le chemin et de les mener au village en vie.-

Puis il lui remit la moitié de ses flèches, sans plus d'autre apparat.

Comme si la suite n'attendait pas, il se mit au travail, plutôt, en service pour sécuriser l'endroit avec l'aide de Anhk, d'Enoriel, Khell et bien sur de Floyr. Il avait quand même le coeur gros de voir partir les compagnons qui avaient combattus auprès d'eux, mais en bon grugach fut-il, il ne laissa pas entrevoir cette faiblesse et reprit son faciès de condescendant, mais au fond de son être, il entonnait une chanson, une chanson qu'il prendrait le temps de transmettre à un bon barde et un jour celle-ci serait chanté dans toute les tavernes de ce monde et leurs histoires resterait en mémoire.


écrit par: Isórion Mardi 25 Septembre 2012 à 14h57
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Quatorzième jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage

14 flammerige 1372 (CV)

Lieu : Erevorn, à une trentaine de lieues de Valombre.
Temps :
Moment : Milieu de matinée


MJ
Narration: Narvarth, Mirtzar et Ezédryn


user posted image ond et son épouse serraient contre eux la petit Clothilde qui venait de faire sa réapparition sur la place centrale du village. Un véritable miracle pour le couple et la fin d’un calvaire pour cette partie des Vaux et à la clef, une sérénité retrouvée grâce au courage et à la détermination d’une groupe d’aventurier qui avait tenu parole. Là au centre du village, Mirtzar, Ezédryn et Narvarth, à peine arrivés, réalisaient avec peine que tout était réellement terminé. Une immense fatigue s’empara soudain de leur corps et de leur âme, et restèrent incapables de réagir sur le coup quand enfants, parents, grands-parents, oncles, tantes, cousins, innocent, les embrassant avec fougue, les pressèrent contre leur cœurs, les congratulèrent. Ils étaient tout bonnement devenus les héros d’Erevorn.

Cette scène de liesse amusait l’homme d’une quarantaine d'années à la carrure athlétique qui se tenait non loin de là, les bras croisés sur sa poitrine. Vêtu de maille de fer, Sir Ethold Asram arborait sur son plastron les armoires plain azur de Valombre avec la tour biscornu et le croissant de lune de Séluné qui l’identifiait comme un officier appartenant à la milice aux ordres du Seigneur Trystemine Amcathra. Deux jours plus tôt, lors d’une patrouille qu’il menait sur les berges de la rivière Ashaba, lui et la dizaine d’homme qu’il commandait était tombé nez à nez sur le groupe d’aventuriers et les enfants à bord de deux embarcations, deux elfes les accompagnait. En quittant le temple quelques jours plus tôt après avoir laissé sur place de valeureux compagnons promis à une autre destinée, les frères des marches et le rôdeur Ezédryn ressentaient des sentiments mitigés sur tout ce qu’ils avaient vécu et l’issue presque trop facile de leur aventure. Toutefois tout finissait bien.
Un nouveau compagnon avait rejoint la petite troupe, un aiglon dont l’aile était cassée, trouvé sur l’une des berges de l’Ashaba par Narvarth, le sagespectre l’avait soigné et aussi étrange que cela puisse paraître quelque chose s’était produit entre le rapace et le frère des marches. Le début d’une grande complicité ? L’avenir le dirait, toujours est-il que le jeune volatile, ne pouvant pas encore voler, s’amusait à faire des bonds entre la tignasse épaisse de Narvath et l’havresac . Dans quelques mois, le rapace, dont le nom n’était pas encore choisit serait un adulte…

Devant tant d’émotion, Mirtzar avait versé sa petite larme. Il était désormais habituel pour les compagnons du nain de voir le courageux et téméraire chien de meute faire étalage de ses sentiments, librement, sans la moindre retenue. Ezédryn n’avait pas manqué de laissé libre court lui aussi à l’émotion en voyant des parents du petit garçon se jeter aux pieds de l’enfant qu’ils croyaient à jamais disparu. Oui, il avait gagné la reconnaissance de toute une population, cette aventure périlleuse n’était peut-être pas un succès total en raison de la perte de valeureux compagnons, mais c’était un succès quand même.
On improvisa sur la place du village une grande fête, depuis longtemps les musiciens d’Erevorn demeuraient silencieux, depuis bien trop longtemps. Instruments à cordes et à vents résonnèrent, le vin coula à flot, on congratula les aventuriers, ils mangèrent à profusion, buvèrent et chantèrent, oui oui, chantèrent. Il était si bon de sentir le doux parfum du devoir accomplit. Ils passèrent la nuit dans la principale auberge du village, une nuit dans un vrai lit, bien confortable où ils dormirent pour la première fois comme des souches. Dans leurs songes passa les visages des compagnons disparus : Kanabhendril, le fumeur de pipe, l’aurilite Jereicia, fidèle membre de la compagnie des marches, Rwandral l’imprudent paladin victime d’une vipère noire, le pragmatique Notar Sentesbattues, gnome des forêt et guide du prêtre de Corellon, la moniale Eladote, disparue si jeune, et cette elfe de la lune que Narvarth sur laquelle avait juré de veiller, fauchée par une flèche malvenue…

Les compagnons restèrent deux jours dans le village des Vaux, dont la moitié à récupérer avec un sommeil récupérateur. A l’aube du troisième jour, l’heure du départ avait sonné. Narvarth Languelion et Mirtzar Boucledacier feraient route ensemble, au moins une partie car le sagespectre ne comptait pas retourner au Bastion immédiatement, le besoin de retourner voir les siens se faisait pressant, un besoin impératif avant de mettre à nouveau sa vie au servie du Bastion de la Compagnie des Marches. Mirtzar retournerait à Sundabar, mais il accompagnerait son ami en partie. Ezédryn serait lui aussi de la partie. Il prenait la direction de la Haute-Forêt et se destinait à porter le loup argenté, il pouvait faire un peu de route avec le duo.

Chacun sur une monture, ils quittèrent Erevorn sous un nouveau tonnerre de congratulations, leurs sacoches de selle remplis de présents qu’ils conserveraient…ou pas…Ils avaient été largement récompensé, trop selon eux mais ne pas accepter aurait offensé ces gens dont ils avaient sauvé leurs enfants. Parmi les cadeaux reçus, certainement le plus précieux pour les aventuriers, un cordon de cuir sur lequel était enfilé une simple pierre polie que Clothilde avait confectionné spécialement pour eux, le modeste cadeau d’une enfant dont ils avaient sauvé la vie.

Il était désormais temps pour eux de vivre de nouvelles aventures…


Lieu : Cormanthor
Temps : Beau
Moment : …

MJ
Narration: Enoriel, Aël’Telàwërith, Arkh, Yvahnn


user posted image n voyant Narvarth, Ezédryn, Mirtzar quitter la terre ancestrale de sa lignée, Aël’Telàwërith fit preuve de bonté auprès de ceux avec qui il avait vécu une aventure intense. Dans les premières fouilles qu’ils avaient effectué dans les ruines de l’ancien temple au lendemain dû la mort de l’infâme Rylak, ils firent des découvertes en matière d’armes, de joyaux et autre trésors que l’elfe solaires estimait comme sa propriété. Mais la rigidité du prêtre de Corellon ne le faisait pas oublier la valeur de ses compagnons ni les remerciements qu’il se devait de leur témoigner après tout leur périple. Ils le méritaient amplement, une récompense juste. Yvhann, qui représentait la Confrérie des Gardiens Sylvestres confia au hin et au vigoureux un jeton en pierre noire qui représentait en son centre un grand saule argenté. Ce modeste cadeau était d’une valeur toute autre, Narvarth et Mirtzar étaient désormais des amis des Gardiens Sylvestres et pourrait chacun le jour venu faire appel aux porteurs du loup argenté grâce à ce jeton. Ils devaient le conserver précieusement. Etait-ce le début d’une amitié ? C’était à prévoir ou tout du moins à espérer.

Les elfes lunaires, Yvhann, Enoriel, Aël’Telàwërith et Arkh se retrouvaient désormais seuls. Mais de nouvelles aventures attendaient les uns et les autres. Aël’Telàwërith était parvenu à retrouver une partie de son héritage, il lui restait beaucoup de chose à faire et trouver les réponses aux questions qu’il se posait. Il pourrait compter sur l’aide des elfes de la Confrérie. De cela il en était certain. Pour le reste, seuls les dieux le savaient mais les uns et les autres ne doutaient pas un instant que de nouvelles aventures les attendaient les uns et les autres. Puisse l’Hexade Sacrée et le Premier de la Seldarine les assister…



Fin de l'Aventure