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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La mine perdue de Phandelver [Padhiver] > RP quête


écrit par: Uranel Mardi 07 Juin 2016 à 21h48
Les Trois nains sortirent de la caverne par laquelle ils étaient entrés. La discussion allait bon train et vraisemblablement ils étaient particulièrement fiers de leur découverte. Autour d’eux, personne pour les entendre, rien qu’une petite clairière avec leur campement et puis une forêt. Aussi parlaient ils librement.

J’en suis sur je vous dit! Il y a du travail mais c’est là, cette fois c’est la bonne!


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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Les deux autres semblaient plus dubitatifs, ce n’était pas le première fois qu’il était si enthousiaste et l’endroit n’était pas des plus accueillant. Cela prendrait du temps avant de confirmer son intuition.

Vous restez la, je vais m’occuper de tout!

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Il commençât à préparer son sac.

écrit par: Uranel Lundi 27 Juin 2016 à 15h55

1489 CV
Douzième jour de la griffe du couchant
Aurore
Climat : Nuages épars et vent frais.


Sandor

Sandor se réveilla courbaturé mais satisfait. La soirée et la nuit lui revenaient par bribes, une douleur sourde à travers la tête l'empêchait de réfléchir correctement. En tenue d’adam dans la pénombre il dut se résoudre à attendre. Il était en effet fermement attaché au lit. Il ne se souvenait plus exactement, mais celle qui l’avait laissé là reviendrait sûrement bientôt. Malgré tout la situation prêtait à sourire…

Il laissa son regard vagabonder dans la pièce. Le confort était rudimentaire,le lit avait vu passer trop de nuits, trop d’hommes payant des femmes. Quant à la chambre, elle était sommaire et les lourds rideaux cachaient encore la lumière du jour à venir.
Dans le fauteuil qui trônait dans un coin il aperçu quelqu’un. Un sourire se dessina sur ses lèvre qui disparut si tôt qu’il vit la barbe du nain. Tout plaisir s’en fut et il essaya de se couvrir comme il put.


eh bien...tu t’es mis dans de beaux draps mon ami...il rit dans sa barbe. Quelle idée de faire un concours de boisson avec moi et ces filles ! … comment tu comptais payer? Heureusement pour toi la tenancière m’a appelé, elle a cru que nous étions ensemble...

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Sandor dut faire un effort pour se souvenir des premiers verres de la nuit dans la taverne au rez-de-chaussée...il s'était joint au nain qui fêtait quelque chose d’obscur, et puis les filles étaient arrivées ...et puis le trou noir.

Tu étais bien bavard hier soir, J’ai peut être quelque chose à te proposer pour demain soir jeune mage...Au cas ou tu ne t’en souvienne plus, Je m’appelle Gundren. Bon, alors? Soit je te laisse là, soit ce sera ton paiement par avance pour mon petit travail...oh et tu pourra remettre tes vêtements! Il rit de nouveau…

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.




1489 CV
Douzième jour de la griffe du couchant
Nuit
Climat : ciel dégagé et vent frais.


Sonata


Sonata n’était pas revenue à Padhiver depuis longtemps, mais ses voyages avaient fini par la ramener dans la ville. La Barde sortit de la taverne, elle leur avait fait le grand jeu et avait gagné sa soirée au dépends d’un nobliau avec un peu trop d’ego. En général, passé la réticence initiale de découvrir une tieffeline, elle savait détendre les esprits et jouer de son auditoire. Seul un nain installé dans un coin n’avait pas été emporté par sa prestation, dans un sens c’était un peu décevant.
Elle tourna dans une ruelle adjacente pour rejoindre l’auberge où elle avait prévu de dormir. Après quelques pas, des hommes sortirent de l’ombre. Sonata ne les avait pas remarqué avant, tout à ses pensées sur sa prestation. Le nobliau sortit à son tour de l’ombre, bien plus fier que dans la taverne, il bombait le torse.

Noble : Comment une tieffeline comme toi peut oser se moquer ainsi d’une personne de ma naissance?! Tous les mêmes… Tu vas t’agenouiller et implorer mon pardon!

Un large sourire se dessinât sur son visage alors qu’il s’assurait que ses hommes étaient largement en surnombre…Quatre hommes de main rien que pour elle. Les deux face a elle commencèrent à s’approcher. Derrière, elle entendit bouger. Elle se risqua à tourner la tète pour se rendre compte que les deux coupe-jarret avaient été remplacés le nain n’aimant pas la musique et un demi-orc large d’épaules. Tous deux semblaient en avoir vu d’autres et le nain souriait dans sa barbe.

Bien mon garçon. Maintenant voyons ce que ton père dira de tout ceci.

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Les deux autres mercenaires disparurent aussi vite qu’ils étaient apparu, visiblement pas assez payé pour rester. Le jeune noble s’en fut plus lentement, il jurait largement ce qui l'essoufflait mais cela devait tout de même être la course la plus rapide de sa vie.

Belle prestation! Je préfère les belles pierres à la belle musique mais c'était pas mal. Il l'observât des pieds à la tête . Je m’appelle Gundren, ça te dirait un petit travail, histoire de le laisser se calmer? Rejoint moi à l'auberge des plaisirs de Mara. Ce n’est pas un endroit pour une femme mais on y est tranquille. Disons demain soir.


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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.



Sylke Brillune


Juste après le départ de Sonata, Gundren se tourna vers le demi-orc

Alors et toi mon ami? Que dirais tu de venir défendre tes valeurs sur les routes avec moi? Il y a beaucoup a faire!

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Gundren et le paladin s’étaient rencontrés il y a peu et l’humeur toujours égale du nain apaisait les démons du demi orc. Si le nain avait d’abord été méfiant, l’appel qu’avait reçu le demi orc semblait sincère, tout autant que sa volonté d’y répondre. Le nain se serait presque pris d’amitié pour lui, lui proposant ce travail pour l’aider à faire la part des choses. Mais pour être honnête il voyait surtout un demi orc avec des capacités et peut être moins incontrôlable que ses pairs...


Fiakr

Fiakr avait tout vu. Il était en ville pour vendre ses créations et avait profité des bénéfices dans cette taverne. Après avoir entendu Sonata et vu le jeune noble sortir, enragé, il avait attendu, persuadé que cette fois il pouvait intervenir. Il s’imposait un entraînement rude pour pouvoir enfin sortir sa soeur des griffes de Rodan, déjà mieux doté par la nature que la plus part, il avait maintenant la posture d’un guerrier entrainé.
Il avait eu raison, décidément, tous les mêmes, 5 contre une, même si c’était une tieffeline, il devait intervenir.
Le nain le pris de court, en quelques instants la situation était renversée. Au bout de la rue, Le guerrier vit passer devant lui le jeune noble, et l’alcool et la rancoeur le guidant, il commençât à le suivre. La course du jeune noble était étrange, il passât même plusieurs fois dans la même rue. Il était tellement apeuré qu’il ne fut pas difficile de le suivre, il n’aurait pas remarqué un Ours-Hibou face à lui.


Quand la couse du jeune homme se ralentit, et qu’il prit cette fois une direction plus claire, le guerrier se décida à lui expliquer sa façon de penser.

Une main se posa alors sur son avant bras et le surpris.
Le nain bondit en arrière alors que le puissant menuisier se retournait.

Du calme ! … J’avais entendu parler de toi et de ton art, mais je ne pensais pas te trouver de cette manière. Ce garçon en a eu assez pour sa soirée je pense, et ses journées à venir vont être difficiles, crois moi!

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Il observa longuement le guerrier.

Que dirais tu de mettre à profit tes capacités? et je ne parle pas de meubles...J’ai un petit travail en attente et j’aime les gens avec des valeurs.
Je m’appelle Gundren, laisse moi m’occuper du garçon, et rejoint moi demain soir à l’auberge des plaisirs de Mara, on y trouve de l'excellente bière, je te le garanti, c’est moi qui leur fourni!


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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.



1489 CV
Treizième jour de la griffe du couchant
Nuit
Climat : ciel dégagé et vent frais.


Galahad de Montleri

En rentrant chez son oncle au matin, Galahad espérait se joindre au petit déjeuner qu’il savait généralement bien garni. Pourtant le prêtre ne put qu’entendre la discussion qui avait lieu dans le salon. Le ton de la voix de son oncle ne lui disait rien qui vaille et si le domestique ne l’avait pas poussé dans la pièce il serait sans doute revenu plus tard.

En entrant dans le salon, il vit son oncle faire les cent pas entre son cousin recroquevillé dans un fauteuil et un nain qui gardait le sourire malgré tout. Galahad savait que son cousin avait tendance à faire de mauvais choix souvent guidé par la démesure de son ego et l’insouciance de ceux dont les parents règlent toujours tout. Grâce à sa formation, Galahad avait plus de discernement. Qu’es ce qu’il pouvait encore avoir fait?
Son oncle n’était plus si jeune, mais il dégageait une aura d’autorité naturelle qui aurait impressionné la plupart des gens. Pourtant le nain n’en avait cure et il écoutait patiemment. Le discours était un mélange confus de reproches envers son fils et envers le nain, de punitions farfelues pour son fils, de remerciement à demi mot pour le nain et de conscience de l’importance de leur relation commerciale.
Son oncle finit par remarquer la présence de Galahad et cela le coupa dans son élan. Le nain en profitât.


Ne vous inquiétez pas, la tieffeline va disparaître et tout le monde va oublier cette histoire. quand à moi, j’ai des affaires à régler et j’ai déjà tout oublié. Il se tourna vers Galahad. Bien le bonjour! Voila bien longtemps que nos chemins ne s’étaient croisés. En dehors de cette petite histoire dont je ne me souviens déjà plus, j’avoue que j'espérais te trouver ici. J’ai besoin de quelqu’un de confiance et de ta trempe pour régler une petite affaire. Évidemment il y aura une contrepartie intéressante.

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


En le voyant de face, Galahad se souvint en effet de lui, même s’ils n’avaient presque jamais parlé ensemble, le nain était régulièrement en affaires avec son oncle. Il n’avait pas l’habitude de faire des compliments et il voulait sans doute flatter l'ego de Galahad et à travers lui celui de son oncle. D’ailleurs, l'énervement de ce dernier retomba, heureux de constater que l’incident était oublié.


si tu es d’accord, nous pouvons nous retrouver ce soir à l’auberge des plaisirs de Mara. Ce n’est pas un endroit convenable pour quelqu’un comme toi, mais tu sais peut être à quel point j’aime sa cuisine.


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écrit par: Fiakr Mardi 28 Juin 2016 à 10h32
- Tu as entendu parler de moi ?

Fiakr avait du mal à se contenir, il sentait le sang bouillir dans ses veines, il serrait les dents comme les poings, une lueur de folie brillait dans son regard imbibé. La perspective d’abattre ses poings sur le faciès porcin du nobliau lui aurait apporté quelques secondes de plaisir. Pas plus. Mais ça faisait bien longtemps qu’il n’en avait plus pris autant.

Le Nain avait été bien inspiré de s’écarter d’un bond, sans quoi il aurait pu gouter toute la frustration du bucheron de voir sa proie lui échapper. Il aurait agi par pur réflexe, sans se soucier des éventuelles conséquences si un garde avait été à la place de l’empêcheur de frapper tranquille…

Les mots du guerrier étaient tranchants comme l’acier de sa hache, chaque syllabe se détachant clairement, débitant chaque mot comme autant de buches.


- Ce ‘garçon’ méritait d’être proprement corrigé et gavé de son or qui lui fait croire qu’il a des droits sur qui que ce soit. Ce ‘garçon’ méritait de manger sa superbe et ce qu’il a dû laisser dans ses chausses …

Le sang bâtait dans ses tempes, il lui fallait une seconde de trop pour fixer les choses et les gens. D’en prendre conscience lui permit de respirer plus calmement et de, peu à peu, reprendre le contrôle. Pour peu, il se serait pris pour un Uthgardt, laissant la furie guerrière l’emporter dans l’ivresse du combat. Il ne l’aurait pas corrigé, il l’aurait tué … et avec cette mort, Fiakr n’aurait réussi qu’à s’attirer les ires d’une famille puissante de plus.

Sauf qu’il n’était pas dans son village, pas de retraite possible dans les bois ici, il aurait terminé en geôle ou pire, et n’aurait jamais pu sauver sa sœur. Gundren lui avait peut-être … sauvé la vie. Les quelques secondes d’observation lui permirent de se reprendre tout à fait et à la tension d’évacuer ses muscles.


- Si tu me promets que tu ne m’enlèveras pas toutes mes chances de me dérouiller, je répondrai à ton invitation Gundren.

La journée du lendemain serait longue, l’attente pénible mais pour un bien, comme une excuse pour ne pas retourner trop vite dans ce ‘chez lui’ habité de l’ombre de sa cadette. Il salua le Nain d’un poing levé, d’un ‘à demain’ léger, sa rage oubliée pour un temps, et s’en retourna à sa chambre, de toutes façons déjà payée. Sans savoir vers quoi il partirait, il ferait le point sur son paquetage et flânerait dans la ville. Aucune ne rivalisait avec Padhiver, ses ponts, ses ruelles sinueuses, ses lampes de verre multicolores...

écrit par: Galahad de Montléri Mardi 28 Juin 2016 à 14h47
Après avoir quitté son temple à Eauprofonde, Galahad s'était rendu à Padhiver, une ville qu'il connaissait bien et où il espérait pouvoir mettre ses talents à profit. En attendant de trouver une tâche digne de lui, il avait élu domicile chez son oncle.

C'était là qu'il séjournait depuis quelques jours lorsqu'un beau matin, il avait entendu une vive discussion se tenir entre son oncle et un nain. Ce dernier lui demanda de lui rendre service dans le cadre d'une "petite affaire" dont Galahad ignorait tout.

Il se souvenait vaguement du nain pour l'avoir croisé l'une ou l'autre fois. En remuant sa mémoire, il retrouva même son nom : Gundren. Quant à savoir dans quelle entreprise il voulait l'embarquer, c'était une autre histoire. Néanmoins, flatté qu'on ait pensé à lui, il répondit positivement à son offre :


- Fort bien, Gundren, je viendrai et je verrai si je peux vous être utile. Mais ne comptez pas sur moi s'il s'agit de régler une rixe entre pochetrons, de récupérer une dette de jeux ou de s'occuper des affaires de cœur d'une péripatéticienne de l'établissement. J'ai d'autres aspirations que de m'occuper de telles trivialités.

Le jeune homme salua le nain. Il passa le reste de la journée à s'entraîner à manier sa masse, tout en attendant avec impatience le rendez-vous prévu au cours de la soirée. Le nain avait attiré sa curiosité.

¤ Et si c'était le début de la formidable destinée qui m'attend? ¤

écrit par: Sandor Jeudi 30 Juin 2016 à 17h16
Sandor repris son souffle en profondes inspirations. L'apparition du nain l'avait fait sursauter et il payait à présent les conséquences de ce geste brusque. Il se sentait comme un vieux navire fissuré de la poupe à la proue, que chaque mouvement des flots faisait craquer affreusement. La moindre accélération de son rythme cardiaque mettait ses tempes au supplice et ses paupières mêmes lui faisaient l'effet de deux parchemins desséchés qu'il devait s'employer à décoller à chaque nouveau clignement.

¤ Plus jamais ça ! ¤

Combien de fois s'était-il fait cette promesse ? Il inspira de nouveau. Après tout c'est pas une fois de plus qui allait empirer la situation. D'ailleurs parlons en de sa situation ; deux jours qu'il était à Padhiver, deux petits jours et son émigration tournait au désastre. Il en était déjà à faire des jeux à boire avec des putes et des nains et à se réveiller attaché au lit la verge à l'air. Lui qui avait justement pris la route du nord pour fuir les turpitudes d'Eauprofonde...

¤ On peut sortir l'homme du bordel mais pas le bordel de l'homme ¤

L'idée était profonde et en d'autres circonstances sans doute y aurait-il consacré plus de développement, mais l'heure n'était plus aux questionnements existentiels ; il avait un maître chanteur au cul !

- Wowowo, on se calme bibinator. Je vais pas devenir ton esclave pour une baise dont je me rappelle même plus, c'est hors de question. Je veux bien bosser pour rembourser ton "avance", mais seulement à proportion de...

Son visage se crispa subitement dans une grimace de douleur. Ses quelques paroles l'avaient échauffé et il avait à présent l'impression de se faire presser le crâne par un géant de givre. Les vomissements n'allaient sans doute plus tarder et il était hors de question que l'autre vautour soit encore à persifler sur sa chaise quand ils arriveraient.

- Oh et puis paye, paye, on trouvera bien le moyen de s'arranger.

écrit par: Sonata Samedi 09 Juillet 2016 à 18h57
La jeune barde se disait alors qu'elle sortait de la taverne qu'elle avait bien réussi sa soirée, si ce n'était de ce nain qui n'avait apparemment pas apprécié sa performance. Sonata trouvait cela bien dommage évidemment mais elle savait qu'elle s'en remettrait. Après quelques bouteilles de vin de préférence. Elle sourit à cette idée

Évidemment, il avait fallu que les ennuis viennent gâcher sa soirée: Le jeune noble dont elle s'était moquée durant la soirée avait décidé de se flatter l'ego en se vengeant d'une femme seule à l'aide d'un groupe d'hommes de main. Apparemment pour le noble, cela faisait du sens...

Avant qu'elle aie pu partager sa réflexion pour se moquer davantage du petit noble, elle entendit un mouvement derrière elle. se retournant elle fut surprise de constater que les hommes du nobles avaient été vaincus et remplacé par le nain de plus tôt et un demi-orc. Le noble et ses mercenaires restants fuirent d'où il venait. Elle discuta ensuite un moment avec le nain qui lui offrit un travail. Elle n'avait qu'à se présenter à l'auberge des plaisirs de Mara le lendemain au soir. Elle se retira et réfléchis longuement à l'offre.

Décidant d'au moins voir de quel travail il en retournait, le lendemain, vers le coucher du soleil, elle se présenta au rendez-vous.

écrit par: Uranel Lundi 11 Juillet 2016 à 12h56
Fiakr

Le Bûcheron laissa échapper sa colère sur le nain, pourtant Gundren ne réagit pas. La forme des mots de l’humain semblait couler sur lui comme l’eau sur un manteau. Quand Fiakr se calma il enchaîna,

Oui je te connais, c’est mon travail de connaître tout le monde et tu ne passe pas tout à fait inaperçu! Tu as sans doute raison pour lui, mais tu aura bientôt mieux à faire que ça, et tu pourra te dérouiller comme tu dis … à loisir!

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Le nain laissa le puissant bûcheron s’éloigner, il était visiblement satisfait.




Galahd

Gundren entendit la réponse qu’il espérait du prêtre.

Ne vous inquiétez pas, rien de si trivial, un peu de route pour arriver sur place et puis vous participerez à une grande découverte!


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Même si cela ne lui ressemblait pas, le nain était excité rien qu’a l'énoncé de cette découverte. Pourtant, il s'arrêta là et pris congés de Galahad et son oncle.


Sandor

Il sourit , Voila qui est une sage décision! Il repris un air neutre, je suis un marchand nain, ne t’avise pas de me comparer à un de ces voleur ou profiteurs. Nous venons de passer un accord équitable, une fois cette petite dette remboursée, tu sera payé pour tes services comme les autres.

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Sur ces mots le nain se leva et libéra Sandor. Même s’il était évident pour Sandor que la balance du marché qu’il venait de passer était en faveur du nain, il était tout aussi clair que le nain n’abuserait pas de la situation et qu’il ne ferait pas chanter le jeune mage.
En sortant il ajouta :

n’oublie pas, demain soir.

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Sonata et Sylke

Sonata avait promis de réfléchir à la proposition de Gundren. Ce dernier avait espéré mieux mais il dut se contenter d'espérer la voir à l'auberge.

Sylke lui fit une réponse identique même s'il la formula avec d'autres mots...


Tous

Le nain était assis à une table dans un des coins de la pièce. Il avait prévu l’arrivée de ses hôtes et la table était bien chargée de plats et de boissons.
La taverne de l’auberge était assez petite, des filles de joies passaient d’une table à l’autre et montaient de temps à autre avec un client. Tout se faisait pourtant sans la débauche habituelle de ce genre d’endroits. Entre les tables, une fille trop jeune pour ce genre d’endroit passait avec un lourd plateau, mais au lieu d’en profiter, tout le monde la laissait faire tranquillement son travail. Tout cela prenait son sens en regardant derrière le comptoir : une forte femme au regard d’acier surveillait tout son petit monde qui papillonnait...mieux valait ne pas la froisser...


Gundren servit a chacun un verre et leur proposât de quoi se restaurer puis commençât avec son calme habituel :

Bien, vous êtes tous là, tant mieux. Le travail pour lequel je vous ai demandé de venir se passe à Phandalin, c’est à quelques jours au sud. L'excitation le gagnait visiblement , J’ai besoin de vous pour une grande découverte!

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Le nain sentit aussitôt qu’il s'emballait et pris un instant pour se calmer. Pour ceux qui le connaissaient ou qui s’étaient renseigné sur lui, il était habituellement connu pour savoir garder son calme en toute circonstance, ce qui faisait de lui un féroce négociateur.

Mais avant cela, pour joindre l’utile à l’utile, j’ai des marchandises à acheminer à Phandalin, mais je n’ai pas le temps de m’en occuper, je dois partir. Voici donc ma proposition : acheminez mon chariot de marchandises à Phandalin, Je pars devant pour régler quelques affaires et nous attaquerons les choses sérieuses... Voyons, pour acheminer mes marchandises en sécurité jusqu’au comptoir marchand de Phandalin… disons 9 PO chacun.

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Un guerrier d’âge mûr vint derrière Gundren avec leurs sacoches d'équitation.

écrit par: Fiakr Lundi 11 Juillet 2016 à 16h12
La journée du bucheron avait été légère, presque agréable, l’incident de la veille était déjà loin. Il s’était attardé un instant près du Luth Muet de Rebeth, appréciant le jeu du vent dans les feuilles, interdit sur la possible présence d’un arbre si majestueux en plein cœur d’une véritable cité. Il n’avait osé y pénétrer, victime comme d’autre de la crainte de cette Dryade qui partagerait les lieux avec l’artisan. Comment réagirait-elle à la présence d’un homme qui passait le plus clair de son temps à … abattre des arbres ? Pour peu, il aurait compris les reproches des Elfes et des autres créatures sylvestres, cet arbre était vraiment magnifique.

Dans un soupire, il s’écarta dans une des ruelles étroites sans être sombre, se perdant volontiers, de n’avoir que peu d’autre chose à faire que de s’occuper l’esprit dans une tentative de cartographier mentalement ce qui ne pouvait l’être.

Quand le soleil se coucha derrière les premières bâtisses, colorant de rouge sang les pierres blanches bientôt plongées dans l’ombre à leur tour, il était face à l’auberge de Mara. Fiakr appréciait beaucoup la personnalité de la tenancière, même s’il se gardait bien de lui en faire la moindre démonstration. Forte comme le fer, droite, dure mais juste et protectrice. Elle non plus ne devait pas se soucier de la noblesse de celui qui oserait faire du mal à une de ses filles, qu’il soit garde, prince ou vagabond. Il y faisait halte régulièrement, quand les ventes étaient particulièrement bonnes ou le besoin de s'oublier dans le réconfort charnel plus présent.

Gundren l’avait précédé ce soir et l’attention fit sourire le bucheron qui déjà appréciait ce curieux statut « d’aventurier » d’avoir accepté sa proposition. Largement payée, sa mission semblait presque trop simple pour être honnête, il l’aurait accepté rien qu’en paiement de sa part du repas offert.


- Merci Gundren, et belle rencontre vous autres. Si tu nous parlais de cette Phandalin ? Je n’en ai jamais entendu parler. Tu ne nous as parlé ni de durée, ni de distance non plus. Tu paies bien, mais je n’ai pas envie de prendre un an à traverser les Royaumes.

Peu habitué aux tablées nombreuses, il fixait Gundren comme pour se protéger d’avoir à trop parler aux autres convives dont il ne connaissait rien … à l’exception de la Tieffeline qui avait été la cible de ce nobliau la veille au soir. Il ne lui jeta qu’un coup d’œil, hochant la tête en salut pour lui signifier qu’il la reconnaissait. Il se servit une lourde tranche du pain, plus pour s’occuper la bouche et les mains que par faim, curieux que certains des invités se présentent …

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 14 Juillet 2016 à 12h15
Galahad s'était entraîné à la masse durant toute l'après-midi, après quoi il avait pris un bain pour se rafraîchir. Le soir venant, il se mit en marche en direction de l'établissement de plaisirs. Le prêtre ne s'y était jamais rendu et n'en avait que très vaguement entendu parlé : s'il avait deux aventures amoureuses à son actif, il trouvait bien étrange de payer une femme en échange de plaisirs charnels.

Il poussa fermement la porte de l'établissement et repéra immédiatement le nain qui l'avait convié. Il le salua poliment et s'assit à ses côtés. Il salua également brièvement les autres personnes attablées. Une fois installé, il se rendit compte que l'exercice pratiqué au cours de l'après-midi lui avait ouvert l’appétit. Il commença à se restaurer tout en observant ses compagnons de table.


¤ Une tieffeline, un orc, dans quoi me suis-je embarqué ? Qu'est-ce que cette compagnie bigarrée... Il y a peu de chances pour que ces deux-là combattent bravement et loyalement! Les deux autres sont au moins des humains : celui-ci a tout l'air d'un rustre mais il est musclé et pourrait au moins servir vaillamment Tempus, l'autre n'a pas l'air bien solide mais semble un peu plus fin... ¤

Peu convaincu par l'apparence de ses compagnons, il garda le silence pendant que Gundren leur présentait son offre, avec force mystère toutefois. Son attitude irritait quelque peu Galahad qui souhaitait savoir où il mettait les pieds avant de s'engager. L'homme musclé lui posa d'ailleurs une question des plus pertinentes à ce sujet. Le prêtre de Tempus renchérit :

- Je ne m'engagerai pas non plus dans cette histoire sans en savoir plus : à quels dangers serons-nous confrontés en cours de route? Et qu'attends-tu de nous, une fois que nous serons arrivés? Moi, Galahad de Montléri, je suis un serviteur du seigneur des Batailles, Tempus le Marteleur d'ennemis, et non un simple charretier qu'on embauche à la semaine...

écrit par: Uranel Jeudi 14 Juillet 2016 à 18h23
Fiakr et Galahad étaient des plus sceptiques, Fiakr flairait l'offre trop alléchante pour être honnête et Galahad voulait s’assurer de faire chanter son nom par les Bardes.
Gundren, lui ne voulait pas trop ébruiter sa possible découverte et il avait besoin de cette équipe des plus éclectique pour ce faire.

Fiakr parla en premier pour avoir des détails et Galahad enchaînât sur les dangers et l'honneur qu'il en retirerais.

Commençons par Phandalin, il s'agit d'une petite bourgade avec un comptoir de commerce et de mineurs, mais elle fut autrefois une ville plus prospère. Il y a environ 5 jours pour y aller avec un chariot comme celui que je voudrais que vous escortiez. Les premiers jours se font sur une voie commerciale fréquentée et ne posent pas de problème, le reste se fait sur une voie plus calme à travers forêt et c'est la que j'ai besoin de vous.

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Gundren avait remarqué que Galahad avait détaillé rapidement tous les convives et il enchaînât


Chacun a son rôle a jouer ici, que seraient les plus grands exploits sans bardes pour les compter ? Que deviendraient les puissants sans les limites des codes des paladins ? Que feraient les magiciens sans les guerriers ? Et inversement ? … il fit une pause… comment un humble marchand peut-il ressusciter ce qui fit briller tout une cité sans se faire aider des meilleurs ?


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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Galahad semblait toujours perplexe face a ce nain qui aimait trop les mystères.

Je pense avoir retrouvé ce qui fit la splendeur de Phandalin. Mais je ne peux m'en assurer seul. J'ai besoin de personnes compétentes pour cela. Je ne vous en dirait pas plus, vous verrez en arrivant.

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Un guerrier portant des sacoches d'équitation se plaçât derrière Gundren

Nous sommes prêts a partir et j'ai tout organisé pour vous demain. acceptez vous mon offre ?

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.



écrit par: Sandor Mardi 19 Juillet 2016 à 12h18
Sandor passa la porte de l'auberge des plaisirs, non sans une certaine appréhension. Comme si la perspective de parler affaire en position d'infériorité ne suffisait pas, il allait en plus devoir défendre ses intérêts au milieu de personnes qui l'avaient vu la veille se couvrir de ridicule. Heureusement une maison de passe reste une maison de passe... Quoi de plus rassurant pour la virilité que ces tigresses dressées à ignorer le mot "non" ? En l'espace d'un instant il passa de l'état d'esprit d'un animal rétif à celui d'un pacha calimshite en promenade dans son harem. L'atmosphère de douce décadence qui se dégageait du lieu avait quelque chose... d’enivrant ! C'est donc d'un pas léger et dans la plus grande décontraction que le jeune mage rejoignit la table pleine de victuailles de Gunden.

- Messire nain ! Je vous mentirai si je vous disais que je suis content de vous voir, mais je dois avouer que vous savez recevoir.

Puis se tournant vers le reste des convives, il se fendit d'un sobre "messieurs" à l'adresse des hommes et d'un galant "mademoiselle" pour la "dame". Habitué aux grandes foules bigarrées de la métropole aquafondaise, la présence de deux individus non-humain ne provoqua chez lui aucune réaction particulière. En revanche, il ne manqua pas de remarquer le magnétisme de la tieffelin. Ses cornes de boucs toutes droit sorties des neufs enfers, enchâssées sur un authentique corps de femme, lui donnaient un charme sulfureux.

¤ Tentation, signé Satan ¤

Un instant, il s'imagina nu, à la merci des érotiques tortures de la délicieuse aventurière. Face à une telle créature, l'envie de soumission était naturelle, presque instinctive. Ses traits, ses airs, son sang même dégageaient une écrasante impression de supériorité. En avait-elle seulement conscience ?

Il fut coupé dans ses réflexions par la prise de parole de Galahad, immédiatement suivie de celles de ses nouveaux camarades. Le premier avait tout du golgoth nordique de base. Primaire d'apparence, un peu rustre dans ses manières et avec le plus populaire bon sens en guise d'intelligence. Exactement l'idée qu'il se faisait de Padhiver en quittant Eauprofonde. Pour défoncer des portes et mettre les pieds dans le plat on faisait difficilement mieux. En revanche pour le reste...


¤ Toi, tu seras monsieur "tout droit" ¤

A l'opposé, l'autre appartenait à un type connu de tous les royaumes civilisés. Le nobliau à grande gueule qui rêve de gloriole pour mériter sa petite ligne dans la chronique familiale. Excepté ces considérations on ne peut plus subjectives, Sandor aurait été curieux de savoir ce qui séparait ce de Montléri d'un "simple charretier embauché à la semaine". Discrètement il se pencha près de Sonata et lui dit tout bas ;

- Eux au moins ont le bon gout de ne pas s'appeler Galahad.

Néanmoins, les objections soulevées par les deux blondinets étaient légitimes et c'est avec curiosité que le mage attendit la réponse de Grunden. A son habitude le nain ne se départit pas de son flegme, répondant avec calme aux objections. Sur la fin, la démonstration vira même presque au cours d'éducation civique.

¤ Il va nous faire marcher ces deux là, ça fait pas un pli ¤

Le reste de l'explication n'était d'ailleurs pas dénuée d'intérêt. Ce qui fit la splendeur de Phandalin... Voilà qui semblait prometteur. Peut-être que cette "dette" était au final l'opportunité pour lui de s'attirer les bonnes grâces de l'Eglise d'Oghma locale. Quoiqu'il en soit, il comptait bien creuser la question avant de partir. Il se leva.

- J'accepte. On se retrouve où ?

Puisque le départ était pour le lendemain, il n'aurait pas trop de la soirée pour s'occuper des préparatifs.

Jet d'intelligence (histoire) sur Phandalin

écrit par: Galahad de Montléri Mardi 19 Juillet 2016 à 21h57
Galahad était loin d'être convaincu par les explications de Gundren : aucun détail précis concernant l'affaire en question ne leur avait été fourni. Néanmoins, il évoquait l'ancienne splendeur de la localité ainsi que la nécessité de s'adjoindre des aventuriers pour parvenir à ses fins. Le prêtre de Tempus n'avait rien de l'archéologue et il supposait que le nain en était conscient : s'il avait fait appel à lui, c'était probablement parce qu'il avait besoin de ses capacités. L'affaire avait aiguisé sa curiosité...

Le jeune noble était indécis. Tandis qu'il réfléchissait, l'homme peu musclé avait accepté l'offre de Gundren. Le musclé semblait songeur, tout comme lui. Quant aux deux autres, ils n'avaient pas encore ouvert la bouche...

Galahad était sage mais c'était aussi un homme d'action. Il n'aimait pas perdre de temps et se laissa guider par son intuition (et par sa curiosité) :


- Très bien. J'accepte moi aussi votre proposition...

Ce disant, il se mit à observer les trois convives qui ne s'étaient pas encore prononcés sur leur participation à l'étrange expédition.

écrit par: Sonata Vendredi 05 Août 2016 à 21h17
Sonata s'était tenu en retrait lors de la proposition d'embauche de Gundren et de la négociation avec le prêtre de Tempus. Elle était toujours à la recherche de nouvelles opportunités de remplir sa bourse et surtout en ce moment, de se tenir loin du jeune noble qu'elle avait offensé. 9 lions d'or pour 5 jours était un revenu supérieur à ce qu'elle gagnait en jouant de la lyre dans les tavernes. Et puis, la tâche semblait aisée.

-J'accepte également l'offre. Après cette histoire avec le connard de la nuit dernière, j'suis sûre que rester à Padhiver plus longtemps est un brin trop risqué. Et puis, je trouverai peut-être matière à composer une chanson sur les exploits d'un d'entre eux.

écrit par: Sylke Brillune Samedi 06 Août 2016 à 18h33
Cela faisait déjà quelques temps que Sylke traînait à Pasdhiver à préparer un prochain départ. Il ne parlait que par ce mot "départ" et non de voyage car le paladin n'avait rien planifier comme destination ou même de routes. Attendant un appel comme son mentor Pilvan un appel, ou une destinée, cela faisait déjà quelques mois que le demi-orc ne faisait qu'aider sa mère dans les soins des plus démunis. Cela ne le dérangeait pas, loin de là, mais les histoires captivantes de son tuteur sur sa vie de voyage avait fait naître une envie de découvrir les régions de Faerûn, ou l'adrénaline que pouvait connaître les aventuriers. Cette attente et cette inaction avait rendu les nuits du paladin emplies de cauchemars et la voix était revenue, comme si Pilvan avait par sa seule présence calmer ses terreurs nocturnes.

C'était donc pendant cet entre-deux que Sylke Brillune rencontra Gundren, nain de son état et pas avare en paroles ni en traits d'humour ce qui n'avait pas laissé le demi-orc indifférent. La plaisanterie n'était pas une chose vraiment acquise par le paladin d'Ilmater, élevé par une prêtresse du même dieu et par un père ayant fait un partie de sa vie dans une tribu orc, alors Sylke se plaisait depuis à suivre le nain dans ses péripéties de Pasdhiver de temps à autre.

Ce fut lors d'un de ces moments qu'il put entendre de la musique dans l'auberge où Gundren l'avait emmené. Ce n'était pas que le paladin était porté sur la boisson, il en buvait même très modérément, mais les ambiances parfois festive de ces établissements égayait l'âme de Sylke et le faisait voir autre chose que les souffrances des personnes venant se faire soigner au temple où sa mère exerçait. Ainsi la soirée s'annonçait bien, Sylke était détendu et se laissait à observer les personne de la taverne. La sortie de la taverne fut un peu déroutante pour le demi-orc mais le nain savait ce qu'il faisait et Sylke n'aurait jamais laissé passer un passage à tabac devant lui mais sa carrure et celle du nain avait suffit à calmer l'agressivité des hommes.

Le paladin quitta le fils de la pierre pour rentrer chez ses parents avec la proposition qu'il lui avait faite en tête. Malgré qu'il cherchait à sortir de Pasdhiver et trouver la route ainsi que la voie d'Ilmater, le nain l'avait pris de court et ne savait pas quoi répondre à sa demande. Sa nuit fut calme et sans cauchemars, sa petite boite semblait faire son effet et éloigner ses craintes. A son réveil, son choix n'était pas encore fait mais le fait que la voix ne s'était pas fait entendre depuis qu'il avait rencontrer le nain penchait pour une réponse positive.

La journée avant la rencontre fut un moment de préparation de matériels et d'intense sessions de prières pour essayer de cerner le but de Grunden et voir si le Dieu Qui Pleure ne chercherait pas à éloigner Sylke de ce nain. Il parla aussi à ses parents de sa rencontre avec le membre du peuple vigoureux et de sa proposition ainsi que son avis assez positif sur la question. Il quitta la domicile familiale pour la rencontre.

Le fils Brillune ne s'attendait pas à revoir quelques têtes croisées la veille comme la tieffeline, même s'il n'aurait pas hésité à se mettre entre elle et ses agresseurs, Sylke se demandait tout de même s'il pourrait travailler avec ce genre de personne. Il savait que l'habit ne faisait pas le moine, lui en premier, mais certaines ascendance laissaient beaucoup de marque sur les personnes et les démons n'avaient pas l'habitude d'être en phase avec les principe d'Ilmater. Même si Gundren avait obtenu une petite confiance du paladin, comment Sylke pouvait savoir si les quatre autres personnes présentes avec lui n'étaient pas que des agents des dieux mauavais ?

Sylke aiguisa son sens divin pour essayer de sentir les auras des autres avant de parler, essaya de déceler en eux leurs aspirations profondes. Il ne pouvait pas bien sûr lire dans les pensées des personnes mais le paladin sentait si une présence maléfique se présentait à lui. Souvent la voix accompagnait ces personnes et indiquant à Sylke de leur faire confiance et de davantage leur ressembler au lieu de prier Ilmater.


Au nom d'Ilmater, je vous salue tous. Je m'appelle Sylke Brillune, paladin de mon état au service du Dieu Qui Pleure, dit-il en touchant son symbole des deux mains liées pendant à son cou. J'avoue n'avoir que peu de questions en plus que les autres personnes ici présentes, je me contente de tes réponses Gundren. J'ai l'impression que je devais partir avec vous, je me joindrais à vous pour cette courte mission.

Parler en public n'était pas encore son fort, même s'il savait qu'il ne laissait pas les personnes indifférentes. Son mentor lui avait déjà fait la remarque qu'un paladin se bat aussi avec les mots et que beaucoup de batailles pouvaient se gagner juste en parlant ou en ralliant des personnes à soi. Sylke commençait à devenir impatient de partir au lendemain, cela serait une première pour lui et il savait au fond de lui-même qu'il devait être avec ces personnes.

Sylke active ses sens divins.

écrit par: Uranel Mercredi 10 Août 2016 à 14h53
Gundren sourit, le nain était satisfait et rassuré.

Bien ! Vous avez tous une chambre ici même pour cette nuit, à l’aube on viendra vous livrer le chargement, les montures ainsi qu’un plan pour atteindre Phandalin. Même s’il suffit de suivre la route commerciale vers Eauprofonde puis bifurquer avant les montagnes des épées…

Quant à nous, il se tourna vers l’homme derrière lui, nous partons immédiatement. Il embrasse du regard la tablée, Nous nous retrouverons à Phandalin. Faites bon voyage !

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Gundren est un marchand à la barbe bien entretenue, son regard est aiguisé et il juge rapidement la valeur des choses et des gens. Il est toujours d'humeur égale et se passionne pour les recherches de trésors et leur valeur sur le marché.


Sur ces mots, ils prirent congés et avant même que la porte de l’auberge ne se ferme, on entendit qu’ils pressaient leurs montures.


1489 CV
Quatorzième jour de la griffe du couchant
Aube
Climat : nuageux.



La nuit se passa sans encombre et on les réveilla avant l’aube pour qu’ils aient le temps de déjeuner.
Le chargement leur fut livré avant les premières lueurs du jour: un lourd chariot tiré par deux puissants bœuf et trois chevaux qui a défaut d’être des animaux de guerre ou de course semblaient endurants et dociles.

Il ne restait plus au petit groupe qu’à se répartir les chevaux et les places sur le chariot.

La route qui mène à Eauprofonde est fréquentée et la partie qu’ils devaient emprunter était loin d’être la plus dangereuse. Les animaux emmenaient les compagnons le long de la route à une allure honorable mais leur réelle qualité était leur résistance et ils ne s’arrêtaient que quand on leur en donnait l’ordre.

Galahad et Fiakr anticipaient déjà la suite. Sandor qui n’avait pas vraiment eu le choix, Sonata qui voulait se mettre au vert et Sylke qui voyait plus loin que ce simple départ semblaient moins impatients.

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 11 Août 2016 à 11h05
De son écriture ampoulée, Galahad avait rédigé une lettre à l'intention de son oncle : il lui expliquait qu'il ne rentrerait pas passer la nuit chez lui et qu'il devait s'absenter pour un moment afin de venir en aide à son ami Gundren. Il la remit à l'homme qui se tenait derrière le comptoir en lui promettant une pièce s'il chargeait l'un de ses employés de porter la missive à la bonne adresse. Il alla ensuite se coucher et sombra immédiatement dans un sommeil sans rêve. L'aventure qui débuterait le lendemain ne l'excitait ou ne l'effrayait pas outre mesure : à ses yeux, il s'agissait là d'une mission banale et il espérait bien en apprendre bientôt davantage sur ce que Gundren avait en tête.

Le prêtre fut réveillé de bonne heure, fit brièvement sa toilette et se restaura. Il fut ensuite emmené auprès d'un chariot et de trois montures. Le jeune noble ne se posa aucune question : hors de question de monter sur une carriole, son rang l'obligeait à monter à cheval. Sans attendre l'aval de ses compagnons, il s'approcha du cheval qui lui faisait la meilleure impression et le flatta quelque peu, avant de monter en selle. Impatient, il déclara d'un ton impérieux à ses compagnons :


- Bien, ne traînons pas! Nous avons de la route devant nous...

Il rangea sommairement son équipement sur la croupe de sa monture, ne gardant à portée de main que son arme et son écu. Galahad était bien décidé à voyager en tête de leur petite expédition et se demandait qui l'y rejoindrait et qui, au contraire, souhaiterait fermer la marche...

écrit par: Fiakr Jeudi 11 Août 2016 à 16h15
Un curieux sourire avait ourlé la bouche du bucheron aux questions du nobliau. Sa formulation valait une certaine complicité qu’il avait balayé en avalant une bouchée de pain. La tentative était louable, il lui donnerait sa chance, c’était certain, mais ses questions étaient tellement éloignées de ses propres considérations qu’il avait aussitôt regretté avoir parlé le premier. Il s’était limité, pour toute réponse, d’un : - « Cinq jours de route et l’exploration d’une grotte, ça me suffit largement. Tu peux compter sur moi aussi. » et d’une poignée de main vigoureuse qui tiendrait lieu de contrat entre eux.

Un nobliau, un barde -la tieffeline, de ça au moins il était certain- un magicien, un paladin. Leur groupe profiterait d’une joyeuse diversité, à même de faire face à toutes les situations … ou de ne parvenir à en résoudre aucune. Le code d’honneur de l’un, les origines de l’autre, la fragilité physique du troisième … sans parler de l’héritage du demi-orc.

Un peu déçu de ne pouvoir profiter des services d’une des filles de Mara –à leur retour, peut-être-, il se consola en vidant ce qu’il restait d’alcool à la table puis ne tarda pas à rejoindre sa chambre. Il connaissait assez les voyages que pour savoir à quel point ils pouvaient rapidement être éreintant, il avait besoin de sommeil… et que la tête lui cesse de tourner.


La nuit fut aussi calme que possible, pour lui du moins qui avait du ronfler comme un bienheureux, l’alcool aidant. Il se servit largement dans un petit déjeuner assez conséquent pour absorber les dernières vapeurs éthyliques sans être trop lourd que pour être rendu dès la première lieue de leur voyage sur une route parfois cahoteuse. Après avoir salué ses nouveaux compagnons d’aventure, il découvrit les bêtes du convoi et le charriot en lui-même par déformation professionnelle d’avoir déjà taillé certaines des pièces qui lui avait permis d’en réparer de semblables.

Satisfait, il prit naturellement une place de cocher, doutant qu’aucun autre ait la moindre expérience en la matière et conscient qu’il s’agissait d’une des places les plus stables.
Son sac à son côté entre les jambes, il attendait que les autres se décident, son arc à portée, au cas où.

écrit par: Sonata Vendredi 12 Août 2016 à 04h22
La barde décida de se coucher tôt et elle dormit jusqu'au premières lueurs de l'aube. Lorsqu'elle descendit, elle ne fit que prendre une coupe de vin et un peu de pain qu'elle consomma plus lentement que nécessaire.

Elle se dirigea alors vers le chariot, détestant monter à cheval, prenant place aux côtés de Fiakr qu'elle salua d'un simple mouvement de tête. Elle posa son sac comme Fiakr et elle prit sa lyre qu'elle se mit à accorder. Elle comptait jouer le plus de temps possible, sauf si bien sûr ses compagnons se plaignaient de sa musique.

Sur un ton léger elle se lança dans une ballade de son cru alors que le chariot s'engageait sur la route accompagnée d'une mélodie allegro à la lyre:


- Chaque saison d'hiver,
La dame d'Ammakyl et son époux
Demandent à tous de venir et danser
À chaque bal,
Le premier homme dans la salle
Est Monseigneur Amcathra,
La malédiction de toute les dames
...

écrit par: Uranel Lundi 22 Août 2016 à 13h30
1489 CV
Dix-septième jour de la griffe du couchant
Midi
Climat : nuages et vent doux.


Gundren n’avait pas menti. La route qu’ils empruntèrent les premiers jours était fréquentée et ils purent même se joindre à d’autres caravanes pour établir leur campement. Les animaux qu’on leur avait fourni faisaient un excellent travail et ils étaient visiblement habitués à l’exercice, Galahad, Sandor et Sylke avaient à peine besoin de guider les chevaux qui avaient adopté une allure identique à celle des bœufs.

Galahad, en tête, avait bien tenté d’imprimer un rythme plus rapide mais c’était peine perdue. Les bœufs ne tentaient même pas d’accélérer. Sandor chevauchait juste à côté du chariot et Sylke fermait la marche. Ils firent leur dernier campement au carrefour avant de s’engager sur le chemin de Triboar.

Quand ils s’engagèrent sur le chemin, ils sentirent tout de suite le changement, c’était assez large pour le chariot et le cavalier mais croiser une autre caravane ici serait problématique. Le sentier était moins bien entretenu et la forêt était par endroits trop proche. Fiakr et Sonata durent se redresser et le bucheron fit ralentir les bœufs afin de préserver leurs postérieurs. Les chevaux firent de même, avançant plus précautionneusement. Ils avaient avancé toute la matinée et ils se sentaient déjà fourbus pourtant ils n’étaient pas sûrs d’avoir parcouru une grande distance. Les animaux et leurs estomacs réclamant à l’unisson une pause, ils cherchaient maintenant un endroit où s’arrêter.

Galahad espérait en trouver un après cette courbe dans le chemin. Il s’arrêtât…mais pas pour se restaurer. Les autres firent de même et découvrirent le spectacle. Le sentier se rétrécissait à cet endroit, au bénéfice d’une petite pente de terre raide d’un côté et de fourrés épais de l’autre. A une quinzaine de mètres d’eux, deux chevaux percés de plusieurs flèches à plumes noires gisaient au milieu du passage.


écrit par: Fiakr Mardi 23 Août 2016 à 13h28
Aucun évènement sur ces trois derniers jours de voyage n’avait justifié la paye de la nouvelle troupe d’aventuriers ¤ ça ne pouvait pas durer …¤ créant bien trop de silences gênants pour le bucheron que les contacts sociaux n’excitaient pas particulièrement. S’occuper des bêtes à chaque halte, vérifier les charriots pour prévenir un accident par le décrochage d’une roue ou la rupture d’une pièce de bois, participer au renouvèlement de l’eau fraiche, une sorte de train-train qui devait donner comme image de lui celle de quelqu’un d’assez taciturne. Fort heureusement, chacun lui semblait trimbaler ses casseroles comme un passé qu’il n’est pas nécessaire de partager, ça lui allait parfaitement. La présence discrète de Sonata à son côté était agréable, d’autant qu’elle jouait aussi bien qu’elle chantait de son avis.

Puis ils quittèrent la route vers Triboar et la conduite du charriot prit tout son sens de maitrise et d’attention, les forçant non seulement à ralentir mais surtout à se fatiguer beaucoup par l’attention constante qu’elle nécessitait.

Il leur fallait faire une pause. A l’instant où il pensait partir à la chasse de quoi que ce soit, il découvrit le sinistre tableau. Fiakr plissa les yeux, pour juger de l’origine possible des flèches, si celles-ci avaient pu abattre les chevaux sur place, puis le nez, surpris que l’odeur ne les ait pas prévenu plus tôt de la présence des carcasses devant eux. Il dressa l’oreille, comme une bête aux abois maintenant que le pas lourd des bœufs s’était tu et se saisit franchement de son arc, encochant une flèche dont l’empennage n’aurait jamais la couleur sombre de celles … qu’affectionnaient … les orcs.


¤ Il faut protéger le convoi, estimer depuis combien de temps les chevaux sont dans cet état … et dégager le passage … merveilleux … voilà pourquoi nous sommes payés. ¤

Il leur fallait surtout ne pas mourir à leur tour et dénicher les tireurs s’ils étaient encore proches.

- Peste… impossible à contourner. Les dégager va nous prendre du temps pendant lequel … foutus archers …

écrit par: Galahad de Montléri Mercredi 24 Août 2016 à 09h48
Les premiers jours du voyage s'étaient déroulés sans encombre. Galahad avait chevauché seul en tête du groupe, les autres cavaliers s'étant répartis de part et d'autre du chariot. Le prêtre de Tempus s'était résigné à chevaucher seul et à profiter du paysage, tout en scrutant le moindre danger ou la moindre occasion de pouvoir se rendre utile. Lors des bivouacs, il avait constaté que la plupart de ses compagnons n'étaient guère bavards, hormis peut-être la tieffeline qui poussait de temps à autres la chansonnette.

¤ Peut-être qu'un jour, ce seront mes exploits qu'elle contera... ¤ pensait-il, rêveur, lorsque la bardesse se mettait à chanter.

Leur voyage tranquille s'acheva brutalement lorsque le jeune homme tomba nez-à-nez avec deux chevaux criblés de flèches. A n'en pas douter, il faudrait dégager le passage s'ils voulaient poursuivre leur route. Mais il n'était pas exclu que les archers soient toujours dans les environs et leur tendent une embuscade.


¤ Une situation potentiellement dangereuse. Il falloir être attentif et, en cas de problème, espérer que mes compagnons se montrent dignes de la confiance que Gundren a placée en eux... ¤

Galahad était inquiet mais aussi quelque peu excité par une situation qui brisait la monotonie de leur périple. Quant à la suite des événements, il semblait logique d'inspecter les cadavres des chevaux afin de déterminer si l'attaque était récente et de s'assurer qu'il n'y avait plus de danger aux alentours. Il répondit à Fiakr :

- Oui, il faudra dégager le passage... Mais je veux d'abord m'assurer que les archers ne sont plus dans les environs. Rien de pire qu'une embuscade...

L'adepte de Tempus mit pied à terre puis se saisit de sa masse et de son bouclier. Lentement, il s'approcha des cadavres et se mit à les observer, tout en scrutant les alentours à la recherche d'indices.

écrit par: Sonata Dimanche 28 Août 2016 à 17h00
Le voyage jusqu'à maintenant avait comblé la tieffeline; elle était payée pour jouer de sa lyre à des gens qui appréciaient son talent et se déplacer sur une route calme comme Gundren avait promis. Toujours selon sa promesse, le comfort diminua largement lorsque le chariot bifurqua. Mais même malgré cela, la jeune femme était tout de même radiante. Toutefois, la découverte des chevaux la mit sur un pied d'alerte et elle dégaina sa rapière en mettant le pied au sol, scrutant la forêt attentivement. Les choses se corsaient et d'une part, Sonata adorait ça. Elle verrait peut-être ses compagnons à l'action et elle aurait alors du matériel pour écrire un poème, qui sait? Elle examina attentivement les lieux afin de découvrir d'où venait les flèches et quand elles furent tirées.

PARCHEMIN
Test d'intelligence (investigation) je crois. 1d20+2

écrit par: Sandor Jeudi 01 Septembre 2016 à 21h31
A son habitude, Sandor était arrivé en retard au lieu de rendez-vous. Retard certes, mais retard modeste et qui était d'autant plus justifié par les préparatifs auxquels il avait dû s'employer en vu de leur départ. Prévenir sa hiérarchie était un préalable que l'on pouvait difficilement éluder au sein de l'Eglise d'Oghma, surout pour un nouvel arrivant comme lui. Si quelques consignes lui avaient bien été données, ni le nom de l'employeur, ni sa destination n'avaient suscité un intérêt particulier. Tant mieux, ça lui laisserait les coudées franches. Il alla ensuite dans une petite échoppe de magicien qu'il avait repéré dès son arrivée et qui ouvrait aux aurores. Sans chercher à marchander, il y fit l'acquisition d'une perle de belle taille qu'il plongea dans sa besace avant de sortir. Dans son empressement il ne fit même pas attention aux salutations du vendeur qui était n'en revenait pas d'avoir pu conclure si tôt sa première affaire de la journée. Avançant d'un pas énergique dans la fraicheur matinale, le jeune acolyte était quant à lui d'humeur bien moins joyeuse.

¤ Raa, je déteste faire de la magie la rue comme un charlatan de foire mais ce foutu nain ne me laisse pas le choix ¤

Et il disparu dans une impasse.

C'est tout haletant et avec un curieux chat noir sous le bras qu'il arriva finalement devant l'auberge des plaisirs. Sans chercher à s'excuser - après tout si quelqu'un était à blâmer c'était bien Grunden - il se dirigea droit vers le chariot où il installa l'étrange animal, entre Fiark et Sonata.


- Je vous déconseille de le toucher. Leur lança t'il distraitement, avant de monter sur son cheval d'un geste un peu emprunté. L'aventure pouvait commencer !

Les jours passèrent dans une grise monotonie. Rien à dire, rien à faire... Il n'avait plus qu'une hâte, c'était retrouver la civilisation, son confort et ses plaisirs. La découverte des chevaux morts lui apparu presque comme un heureux évènement, tant il languissait de quitter sa semi-torpeur. A tout prendre, pour macabre qu'elles étaient, ces carcasses constituaient d'amusants petits mystères à élucider. Mais avant tout il leur fallait bien entendu prendre quelques précautions de bases.


- Stop ! N'avancez plus. Les dieux savent ce qui peut bien se cacher dans ces fourrés.

Il se tourna vers le chat qui se tenait toujours, impassible, à l'avant du chariot et lui parla d'un ton sec.

- Elion, fait le tour par les bois et vois si tu ne trouves rien dans les alentours des deux carcasses là-bas. Reste à couvert et veille à ne pas te faire repérer.

Il aurait pu se contenter d'ordres télépathiques mais depuis l'entrevue avec Grunden il doutait fort de la propension ces camarades à obéir à un ordre sans explication valable, et ce même pour leur propre bien.

Dépense 10 po en composante de sort ;
Appel de familier, rituel [Chat félon] ;
Ordre au familier de contourner par les flans pour voir s'il ne rencontre pas d'ennemis.

écrit par: Uranel Lundi 05 Septembre 2016 à 08h34
PARCHEMIN

Intelligence (investigation)
Fiakr 1d20 + 0 = 4
Galahad 1d20 + 0 = 7
Sonata : 1d20 + 2 = 18
Sandor : 1d20 + 3 = 6
Sylke : 1d20 + 2 = 7

Perception :
Fiakr 13 : échec
Galahad 13 : échec
Sonata : 11 : échec
Sandor : 11 : échec
Sylke : 9 : échec
Chat (Elion ) : 13 : échec



Un mélange d’excitation après une trop longue torpeur, d’attention au piège se trouvant sûrement devant eux, et de fatigue rien qu'à penser aux efforts nécessaires pour dégager le passage envahit la troupe.

Fiakr dont les habitudes firent rapidement surface se rendit compte que c’était la légère brise qui soufflait depuis leur côté qui éloignait toute odeur. Pour la même raison, aucun bruit ne lui parvint.

Galahad, en s’approchant, remarqua rapidement que les chevaux étaient morts depuis à peine plus d’une journée. Cependant, trop occupé à sonder le moindre arbuste, il ne remarqua pas les sacoches d’équitation qui avaient été laissées là après avoir été vidées.

Sonata, qui suivait de près le prêtre, ne manqua rien de la scène. Elle se souvint même avoir déjà vu ces sacoches dans les mains du guerrier qui accompagnait Gundren...leur employeur avait visiblement des ennuis. Quand aux flèches, elle supposa, d’après leur orientation, qu’elles venaient des côtés des bêtes.

Sandor les fit stopper alors qu’ils étaient, d’après Sonata, près de voir le point d’origine des flèches. Ce dernier envoya son familier à travers le sous bois. Sylke, quant à lui, se préparait à accueillir l’éventuelle attaque. Il descendit de cheval, se plaça un pas en avant du chariot de sorte de ne pas être dans le champ de vision de Fiakr. Finalement, il sortit son épée à deux mains et campa sa position.

Le lien télépathique qui liait Sandor à son familier s’activa bientôt mais le familier ne découvrit rien de plus que ce qu’ils voyaient déjà tous. Sonata et Galahad, qui guettaient un signe du magicien, eurent à peine le temps de se retourner que le piège se referma sur eux.

Le premier Goblin sortit des fourrés, arc bandé, il avança pour avoir une vue dégagée et tira, le trait noir traversa la scène et vint se planter dans le côté de Fiakr. La blessure n’était pas profonde, par chance l’angle fit que la flèche passa a peine la peau du bûcheron.
Le second goblin avait dévalé la pente de l’autre côté du chemin. L’arc qu’il portait se banda et la flèche à empennage noir vola pour rebondir sur l’épée de Sylke.
Le troisième goblin se propulsa hors des fourrés, il tenta un coup de taille sur Galahad qui dut baisser son bouclier afin de protéger son jarret.
Sonata eut à peine le temps de réagir qu’un goblin lui tomba dessus, dévalant la pente. Heureusement pour elle sa rapière se leva dans un geste automatique de défense et elle dévia le cimeterre.

Tous avaient été surpris par les gobelin, il leur fallait maintenant leur rendre la monnaie de leur pièce...


PARCHEMIN

Initiative

Gobelin 4 = 1d20 + ? = 21
Galahad 1d20 + 0 = 19
Sylke : 1d20 + 0 = 19
Sandor : 1d20 + 2 = 15
Gobelin 2 = 1d20 + ? = 11
Gobelin 3 = 1d20 + ? = 11
Fiakr 1d20 + 1 = 8
Gobelin 1 = 1d20 + ? = 4
Sonata : 1d20 + 2 = 3


attaque des goblins ( round de surprise ) :
Goblin 4 (Arc) vs Fiakr 1D20+ ? = réussite
Goblin 2 (Arc) vs Sylke : 1d20+ ? = échec
Goblin 3 (cimeterre) vs Galahad 1D20+ ? = échec
Goblin 1 ( cimeterre ) vs Sonata : 1d20 + ? = échec

dégâts Fiakr : ? = 6


écrit par: Galahad de Montléri Lundi 05 Septembre 2016 à 13h24
Galahad avait remarqué avec satisfaction que ses compagnons ne manquaient pas d'initiative. C'était aux côtés de la tieffeline qu'il avait commencé à observer les cadavres des chevaux : en constatant qu'ils étaient morts depuis peu, le prêtre de Tempus s'était immédiatement méfié.

La suggestion de Sandor ne lui plaisait qu'à moitié, car il estimait qu'avoir recours à de tels moyens étaient le témoignage d'un manque de bravoure, mais il dut reconnaître qu'elle était loin d'être dénuée de bon sens. Malheureusement, son familier n'eut pas le temps de les prévenir du danger qui les menaçait.

Galahad entendit des flèches siffler et fut surpris de voir un gobelin surgir des fourrés et se jeter sur lui. Par chance, il tenait toujours fermement son écu et put parer le coup que souhaitait lui infliger son agresseur. Écartant sans ménagement l'arme du gobelin, il décida de riposter immédiatement :


- Par la lame toute puissante de Valkur, je vais t'occire! rugit-il en préparant son attaque.

Le sourire aux lèvres, il frappa un puissant coup latéral en direction du gobelin, espérant bien lui fracasser le crâne.


¤ Que Tempus soit à nos côtés! ¤

Excité à par le combat et par la perspective d'honorer son dieu, le jeune noble ne ressentait aucune crainte. Sa seule inquiétude concernait le cri de douleur que Fiakr avait poussé quelques instants auparavant...

Attaque le gobelin le plus proche.

écrit par: Sandor Dimanche 11 Septembre 2016 à 22h21
Des gobelins ?! Ses compagnons étaient tombés dans un piège tendu par... des gobelins ?! Sandor soupira longuement. S'il doutait encore de l'expérience de leur petite troupe, il était maintenant fixé. Grunden avait au moins dû faire la tournée des bars pour trouver ces pieds nickelés. En tout cas, s'ils continuaient à foncer tête baissée dans tous les coups foireux, ils ne finiraient pas le voyage à cinq, l'affaire était entendue.

¤ Bah, tant que c'est pas moi qui me mange les coups... ¤

Quoiqu'il en soit, Sonata et Galahad se retrouvaient à présent dans une position on ne peut plus périlleuse. S'il ne voulait pas voir à terme les hideuses petites créatures venir lui chatouiller le derrière, il allait devoir rattraper le coup. Il réfléchit un instant.

¤ Bon allez, c'est pas le moment de faire le radin sur les composantes ¤

C'était bien le diable s'il n'arrivait pas envoyer quelques saloperies pour doucher l'enthousiasme de ces vermines. Il plongea la main dans sa sacoche et commença à incanter.

Lance sort Sommeil sur le gobelin le plus central.

écrit par: Fiakr Lundi 12 Septembre 2016 à 08h55
Fiakr ne parvint pas à retenir un cri quand la flèche noire s’enfonça dans son côté. Il serra les dents à défaut d’en appeler une quelconque divinité à l’aide. Des gobelins ne méritaient pas de prévenir qui que ce soit d’un risque de mort imminent. Même si leurs flèches faisaient fichtrement mal.

Le piège avait été grossier, le bucheron s’en voulait. Il aurait dû se mettre à couvert et se protéger mieux même si, de son avis, le tir frôlait la perfection en précision à défaut de puissance et que même protégé par le bord du charriot il aurait pu être touché.

Seul blessé, ses compagnons profitait qui de chance, qui de talent, mais il passait pour le maillon faible. Intolérable. Bandant son arc les yeux mi-clos, il prit pour cible le petit monstre qui s’était avancé à portée et lâcha un trait qu’il espérait meurtrier. Flèche pour flèche avant d’avoir à se lâcher à la hache, comme on chasse du gibier plutôt qu’on ne débite un tronc en buche. Il fallait aller vite, leur interdire de garder l’avantage de leur surprise et les briser de loin, autant que possible.


Attaque à l’arc sur Gobelin 4 (ou un autre si celui-là est déjà hors d’état de nuire).

écrit par: Uranel Mardi 13 Septembre 2016 à 12h17
PARCHEMIN
Attaque :
Gobelin 4 vs FIakr= 1d20 + ? = 8 =echec
Galahad vs Goblin3 : 1d20 + 4 = 21 =reussite
Sylke vs Goblin2: 1d20 + 5 = 12 = echec
Sandor sommeil : 23 dv impactés
Gobelin 2 vs Sylke= 1d20 + ? = 19 = reussite mais endormi
Gobelin 3 vs Galahad = 1d20 + ? = 14 = echec mais endormi
Fiakr vs Goblin4 : 1d20 + 3 =21 = reussite
Gobelin 1 vs Sonata = 1d20 + ? = 12 = echec mais endormi
Sonata vs Goblin1 : 1d20 + 4 = 9 = echec



Le goblin qui venait de percer le coté de Fiakr, grisé par sa réussite, encochât une nouvelle flèche et tira, mais son excitation le faisait trembler et la flèche passa loin sur la gauche de Fiakr. Galahad, quant à lui, écarta le cimeterre du goblin face à lui avec une telle force que celui-ci ouvrit grand les bras à la masse d’armes qui arrivait par l’autre côté et il ne put rien faire d’autre qu’encaisser le coup. Au même instant, Sylke s’élançait en direction des goblins, dans un même mouvement, il sortit et lança une dague vers le goblin qui l’avait attaqué plus tôt. Ce dernier rit alors qu’il bandait à nouveau son arc, la dague plantée à ses pieds.

Sandor psalmodiait depuis quelques instants et c’est à ce moment que le sort se déclencha. En fait d’abord, rien ne sembla se passer, mais le magicien avait fait un choix judicieux, la route n’était pas large et les goblins trop près les uns des autres. Le goblin face à Galahad s’effondra inconscient. Suivi par celui que Sylke avait visé la seconde précédente et celui face à Sonata. La barde, qui s’apprêtait à tailler proprement le goblin face à elle, manqua d’ailleurs son coup, tranchant l’air au-dessus du goblin qui s’effondrait inconscient.

Fiakr se concentrait pour son tir. Sa cible n’ayant pas été touchée par le sort de sommeil, il décocha sa flèche avec une précision diabolique, la flèche traversa le champ de bataille et, mue par la force et la rage du bucheron, vint s’enfoncer profondément dans l’œil du goblin qui s’effondra. Le guerrier pouvait être fier de son tir, un premier goblin ne se relèverait plus.

Sandor avait pris les assaillants à leur propre piège. Ils devaient maintenant décider quoi faire avec les 3 goblins endormis. Le sommeil magique ne durerait pas longtemps et ils devaient décider de leur sort.


PARCHEMIN


Dégâts :
Galahad vs Goblin3 : 1d6 = 2PV
Fiakr vs Goblin4 : 1d8+1 = 7 = KO

Goblin 1, 2 et 3 endormis.

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 15 Septembre 2016 à 10h39
Le coup de Galahad avait touché le gobelin mais manquait de puissance pour lui briser le crâne ou l'un de ses membres, comme le prêtre l'avait espéré. Il se consola rapidement de ce demi-succès en se disant qu'un combat trop rapide ne permettait pas de faire montre de toute sa bravoure.

Dans la fureur du combat, il entendit une flèche siffler et un gobelin s'effondrer puis, Sandor qui commençait à incanter un sortilège. Le jeune noble s'apprêtait à frapper à nouveau son adversaire lorsque celui-ci s'effondra, profondément endormi... tout comme ses trois acolytes encore en vie.


¤ Ainsi voilà la surprise que nous réservait Sandor! Décidément, il ne semble pas capable de s'illustrer par sa bravoure : d'abord, cette proposition d'envoyer son familier débusquer ces quelques gobelins plutôt que de les affronter à la loyale, et à présent un lâche sortilège qui les laisse à notre merci sans qu'ils puissent se défendre! ¤

Galahad était profondément contrarié. Il se retourna vers ses compagnons et découvrit Fiakr, blessé et armé d'un arc, puis Sylke et Sandor. Il interpella ce dernier d'un ton courroucé :

- C'est malin! Qu'est-ce que ces manières de lâches qui n'ont l'heur de plaire ni au Seigneur des Batailles ni à tout homme d'honneur! Et qu'allons-nous faire maintenant? Les laisser en vie serait dangereux et les exécuter dans leur sommeil indigne de toute personne respectable...

Il marqua une courte pause avant d'ajouter, à l'intention du groupe dans son ensemble :

- Faites ce que vous voulez mais laissez-en au moins un en vie pour que nous puissions l'interroger. Quant à moi, je vais essayer de panser la vilaine plaie de Fiakr.

Ce dernier avait fait bonne impression au prêtre en combattant avec efficacité et en supportant avec bravoure la douleur que devait lui infliger sa blessure. L'adepte de Tempus s'approcha de lui et commença à user de la magie que lui conférait son dieu.

Galahad lance le sort "Soins" sur Fiakr

écrit par: Fiakr Jeudi 15 Septembre 2016 à 14h47
- Merci. J’aurais mérité de garder cette flèche pour m’inciter à être plus prudent mais on peut trop vite se prendre une infection et j’espère mieux que de crever à cause d’un gobelin …

Fiakr embrassa enfin le champ de bataille du regard, sans comprendre avant d’assimiler le commentaire de son soigneur.

¤ Pratique ... bien vu le sorcier ... ¤

- Il n’y a pas d’honneur à gagner ou perdre avec ces petites merdes tu sais, c’est plutôt bien vu je trouve de s’en débarrasser avant qu’ils ne fassent plus de blessés. D’ailleurs, tu es sur de vouloir en garder un vivant ? Je serais surpris qu’ils aient reçu la mission de monter ce piège même si … cette route n’est pas fort empruntée … c’est vrai… mais autant en tuer un qui nous menace est juste normale autant je n’suis pas enthousiaste à l’idée de jouer avec leurs tripes.

Les gobelins n’étaient pas des lumières mais pas assez idiots que pour monter une embuscade dans laquelle personne ne risquait de tomber avant que la carcasse ne sente à des kilomètres à la ronde. C’était peut-être bien une mission en fin de compte, contre eux … Mais quoi qu’il en soit, ils ne devraient pas compter sur lui pour les faire couiner et cracher ce qui pourrait aussi bien être un mensonge pour faire cesser la torture. Éliminer la menace devrait leur suffire, ou ils se débrouilleraient sans son aide.

Sautant du charriot, il partit droit sur celui qui l’avait blessé, autant pour ne rien voir du reste que pour évacuer ce qu’il lui restait d’adrénaline. Après un coup de poing rageur en plein centre du visage percé de se propre flèche, il le fouilla sans retenue. Une flèche pour remplacer celle qu’il avait si bien utilisé serait toujours utile, quelle que soit sa qualité, et il avait peut-être autre chose d’utile, comme une preuve de paiement, un plan grossier ou un signe d’appartenance à un clan qu’ils auraient bientôt aux fesses.

écrit par: Sandor Samedi 17 Septembre 2016 à 17h09
C'est avec satisfaction que Sandor regarda s'écrouler les trois gobelins sous l'effet de son sort. Il avait tué dans l’œuf la petite embuscade et il ne restait à présent plus à ses compagnons qu'à finir le travail. Pourtant, à son grand étonnement, les corps inertes restèrent inviolés. Chacun des combattants semblait vouloir laisser aux autres la responsabilité de mettre fin à la vie des trois créatures.

¤ En plus de foncer droit dans les pièges, ils rechignent à faire leur part du boulot... Bravo Grunden, on peut dire que tu sais t'entourer ¤

A cela venait s'ajouter les honteuses réflexions du noblio Montléri. D'ailleurs, au delà de ses babillages creux, pleins d'"honneur" et de "respectabilité" ; tous ces mots pompeux que la noblesse aime se dire à elle même pour justifier ses privilèges, c'est avant tout la défiance de Galahad à son encontre qui alarmait le mage. Le jeune homme le méprisait clairement et tant qu'il n'irait pas l'arme à la main trucider ses ennemis, ça risquait de durer. Qu'il devait être difficile aux hommes d'intelligence de voir leurs contrées dites civilisées, entre les mains d'une classe aussi arrogante et arriérée. Heureusement, à Eauprofonde la marchande, le froid intérêt mercantile avait depuis longtemps pris le pas sur les vieux réflexes féodaux.

Quoiqu'il en soit, il était hors de question que Sandor se soumette aux caprices de ces bons à rien. S'ils refusaient toute discussion avec le groupe en cherchant à lui imposer leur volonté, le mage n'hésiterait pas à saisir la moindre occasion pour les mettre en danger. Il se tourna vers Galahad ;


- Si c'est ça le problème, on peut vite le régler.

Mentalement, il s'adressa à son familier. Celui-ci surgit du sous bois à pleine vitesse pour venir de ses petites pattes, secouer le visage de l'un des deux gobelins encore en pleine forme, avant de prendre la fuite.

- Un simple contact physique suffit à les réveiller.

Ordonne au familier de faire une action pour réveiller l'un des deux gobelins indemnes, puis de s'en écarter.

écrit par: Uranel Mardi 20 Septembre 2016 à 12h00
PARCHEMIN
Soins 1d8+2 : 6+2 = 8


Sylke et Sonata restèrent près des gobelins inconscients, prêts à les occire au moindre mouvement. Sonata signala à ses compagnons qu’elle avait la certitude que ces chevaux étaient ceux de Gundren et de son compagnon.

Galahad était contrarié par la tournure peu chevaleresque des évènements mais il retourna près du chariot pour prodiguer des soins à Fiakr. Il fut d’une efficacité remarquable, en quelques instants, alors qu’il psalmodiait, la blessure se referma, ne laissant qu’un petit trou dans les vêtements de Fiakr.

Fiakr tempéra le prêtre et tout à sa réflexion sur les motivations des gobelins et le choix du site, il se dirigeât vers le mort pour voir ce qu’il avait sur lui. Fiakr pensait que la voie n’était pas assez importante pour être digne d’intérêt pour ce genre de vermines. Dans les faits, cette route était idéale, pas assez fréquentée pour être gardée, mais Phandalin était tout de même approvisionnée régulièrement et les quelques mines donnaient à certains chargements un peu de valeur. Faible butin mais faible danger, d’autant que la ville n’avait pas assez de moyens pour améliorer la route.

Fiakr fouilla le gobelin sans ménagement, mais l’équipement de ces créatures n’est pas réputé pour sa qualité, et rien de ce que le gobelin ne porte n’a de réelle valeur, Fiakr put cependant récupérer sa flèche qui avait percé les parties molles du crâne. Il trouva également 10PA et un tatouage dont il ne comprit pas le sens, sans doute lié au clan du gobelin.

C’est le moment que choisit Sandor pour prendre l’initiative de réveiller l’un des gobelins. Le contact mental fut instantané et en un éclair le chat sortit des fourrés griffa le visage du gobelin aux pieds de Sonata et s’en fut de l’autre côté de la route. Il venait de forcer ses compagnons à agir.


écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 22 Septembre 2016 à 15h06
Galahad fut satisfait de constater l'efficacité des soins qu'il avait prodigués à Fiakr : sa blessure s'était totalement refermée sous l'effet du sort.

- Tempus a visiblement apprécié notre bravoure au combat.

Même s'il déplorait le manque de sens de l'honneur de son compagnon, le jeune noble ne pouvait nier que le guerrier s'était fort bien battu. Sa mine s'assombrit par contre lorsque Sonata les informa du fait que les chevaux étaient liés à Gundren : Galahad ne le connaissait pas bien mais il semblait proche de son oncle, il estimait donc devoir le secourir en cas de besoin et, dans le pire des cas, enterrer sa dépouille.

C'est à ce moment que le familier de Sandor passa à l'action, réveillant le gobelin qui se trouvait près de la tieffeline. Galahad rechignait à le torture mais il savait qu'un ton autoritaire, à peine voilé de menaces, pouvait souvent faire des miracles. Il s'approcha du gobelin, sa masse à la main, prêt à frapper :


- Eh, toi-là! Ces chevaux appartenaient à un nain, à un de nos amis! Dis-nous ce qui lui est arrivé ou je te jure que tu vas le regretter!

Ce disant, il effectua un geste menaçant à l'aide de son arme.

Galahad tente d'intimider le gobelin.

écrit par: Uranel Mercredi 28 Septembre 2016 à 20h27
PARCHEMIN
Galahad CHA(intimidation) D20 +1 = 7 vs Goblin d20+? = 9 > échec



Galahad s'était promptement approché du gobelin, l'arme à la main. Le gobelin regarda l'arme de Galahad se lever mais ne montra pas vraiment de signe de la peur escomptée. En fait il regardait plutôt d'un coté et de l'autre, essayant de s'éloigner lentement mais sûrement de la menace de la rapière de la tieffeline et de la masse du prêtre. Son regard passait de l'un de ses compères endormi à l'autre.

Il finit par buter sur le pied de Sylke qui s'était approché par l'arrière. L'épée à deux mains de ce dernier se planta juste à coté de la gorge du gobelin qui le regarda terrifié. Le Demi Orc fit un signe de tète vers Galahad et d'un coup le gobelin recouvra le sens de la parole.


Gobelin : Nain Fouille-Roche capturé et emmené.

Sylke pencha l'épée de manière a ce qu'elle fasse pression sur la gorge du gobelin.


Gobelin : Roi Grol le vouloir, commande spéciale Black Spider, nous l'emmener dans cachette Cragmaw puis envoyé dans Château. Juste pas le temps dégager chevaux pour piège habituel.

Il fallait reconnaitre au demi orc qu'il était impressionnant et le gobelin était prèt a tout maintenant...

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Désolé pour le retard,
Comme quoi, il faut toujours aider ses compagnons, même quand ca semble facile smile.gif

Au fait, un point d'inspiration pour Galahad, il te permettra, par exemple, d'avoir l'avantage sur un jet de ton choix

écrit par: Fiakr Vendredi 30 Septembre 2016 à 10h44
Chou blanc, prévisible. Le tatouage n’indiquait rien, les dix pièces d’argent paieraient ses flèches. Ses compagnons avaient plus de chance, il s’agissait bien d’une commande précise, en la personne de leur employeur pour ne rien arranger.

Les informations s’alignaient dans l’esprit du bucheron comme autant de buches dans une stère. Les structures de phrase des Gobelins étaient parfaites, c’en était presque agréable de ne pas avoir à chercher d’informations cachées dans une tournure alambiquée.


- Très bien, tu vas nous montrer la cachette Cragmaw et vite, avant que notre ami ne soit transporté au château. Ou on livrera tes oreilles et tes doigts à ton roi pour la forme.

Aucune des références ne lui disait rien dans un premier temps. Black Spider était peut-être le nom de son clan ou d’un autre qui les avait utilisé, le Château d’un roi Gobelin pouvait être beaucoup moins imposant qu’une construction humaine, ça ne les avançait pas vraiment. Par contre, ils pouvaient s’attendre à un nombre beaucoup plus élevé de ces humanoïdes et le nombre présentait toujours un risque à éviter.

- Je m’occuperai de ses petits amis, sans bruit, dès que celui-là se sera mis en route pour qu’il reste collaboratif et nous aide à retrouver ‘Fouille-Roche’. Il ne faudrait pas que lui ou un autre ne donne l’alerte et qu’on se retrouve noyés sous la masse de ses petits frères.

S’il n’était pas à l’aise avec la torture, une mort rapide lui semblait la bonne solution. Il n’avait pas envie que les dormeurs ne les prennent en tenaille et leur plantent une flèche dans le dos en représailles. Il ne devait pas se louper, comme une griffe de chat avait suffi à réveiller l’autre, mais leur physionomie ne devait pas être fort différente de celle des porcs qu’il prenait toujours soin de tuer rapidement avant de les saigner pour éviter que la peur ne les crispe. Une lame derrière l’oreille, rapide, efficace et presque sans douleur.

Intimidation (si nécessaire) sur le Gobelin qui parle, puis coup-de-grâce sur ses copains endormis dès que le premier aura commencé à montrer le chemin (avec qui le souhaite). Fouille sur chacun des morts avant de les quitter.


écrit par: Galahad de Montléri Dimanche 02 Octobre 2016 à 11h00
La tentative d'intimidation de Galahad ne s'avéra pas aussi efficace qu'il l'escomptait mais l'intervention de Sylke permit d'effrayer suffisamment le gobelin pour qu'il se mette à parler, leur confirmant que Gundren était tombé dans une embuscade.

¤ Au moins, il est en vie, ce qui nous laisse une chance de le sauver... ¤

Il était évident aux yeux du prêtre que secourir le nain était une priorité.

Le plan proposé par Fiakr lui semblait bon : menacer leur prisonnier afin qu'il les guide jusqu'à ce "roi" qu'il avait mentionné... et occire les autres afin d'éliminer toute menace potentielle. Comme il en avait fait part à ses compagnons, exécuter des ennemis endormis lui semblait inconvenant : il laissa donc ceux d'entre eux qui le souhaitaient accomplir cette basse besogne, bien décidé à ne pas faire de même.

Le jeune noble s'approcha du prisonnier et, le menaçant toujours de sa masse, lui intima d'avancer :


- Allez, vas-y, montre nous le chemin... Et pas de mauvaise plaisanterie...

écrit par: Uranel Vendredi 07 Octobre 2016 à 17h38
PARCHEMIN
Fiakr intimidation (18 + 0 = 18 ) vs Goblin1 (d20+? ) = réussite

Fiakr attaque Goblin2( inconscient) = (16 ou 20) + 5 = 25
Fiakr attaque Goblin3(inconscient) = (11 ou 18) + 5 = 23
Dégâts Goblin2 (critique automatique) = 2d10 = 15 > mort
Dégâts Goblin3 (critique automatique) = 2d10 = 11 > mort



Si ça avait été possible , le gobelin se serait encore recroquevillé sur lui même alors que le bûcheron lui suggérait avec une délicatesse toute relative de leur montrer le chemin. Sylke libéra la gorge de la pauvre créature et Galahad pris le relais, poussant le dos du gobelin pour le forcer à avancer.

Ils contournent l’un des fourrés desquels les gobelins avaient surgis plus tôt. A quelques pas il y avait un sentier qui était visiblement utilisé régulièrement par les gobelins. On ne pouvait pas y marcher de front, Galahad poussa donc le gobelin devant et le suivit, avec derrière lui Sonata, Sylke et Sandor.

Fiakr les regarda disparaître dans les fourrés et se retourna vers les deux gobelins encore endormis. Lentement, il se saisit de sa hache, assura sa prise à deux mains et frappa le premier. Il le fendit pratiquement en deux, il n’y eut aucun autre bruit que celui des os qui craquent. Il répéta avec succès l’opération sur le second gobelin avec un résultat quasi identique, même s’il dut dégager sa lame qui n’avait pas tout à fait fendu sa cible cette fois.

Des litres de sang à la couleur et à l’odeur immonde s’échappaient des cadavres mais Fiakr s’assura tout de même de ne rien leur laisser d’utile et ramassa quelques pièces. Il partit ensuite rejoindre le groupe et les rattrapa facilement, le gobelin marchant plutôt lentement.

Le cheminement dura plusieurs minutes entre les fourrés. Puis le gobelin stoppa sans raison apparente. Galahad le poussa avec sa masse et en profita pour regarder par dessus son épaule. Le prêtre ne mis pas longtemps à découvrir pourquoi le gobelin s’était arrêté, il tentait stupidement de faire passer quelqu’un d’autre devant lui pour le faire tomber dans un piège. Une simple corde que distinguait maintenant Galahad avait redonné espoir au misérable prisonnier de pouvoir s’enfuir.

Tous nos compagnons foudroyèrent du regard le gobelin qui, dix minutes plus tard leur fit contourner un second piège, un trou habilement dissimulé qu’ils durent éviter avec attention. Enfin ils arrivèrent à une petite clairière, avec au fond le flanc d’un coteau. A la limite entre la clairière et des fourrés, dans le coteau, s’ouvrait la bouche d’une caverne, crachant de la vapeur d’eau et une petite rivière qui longeait ensuite les fourrés sur la droite du petit groupe.

Le gobelin commençait sérieusement à être tendu, il se torturait les doigt et piétinait. Visiblement, en plus de nos intimidants compagnons, d’autres forces étaient à l’oeuvre dans son esprit étroit...


PARCHEMIN
Fiakr : Goblin2 : 18 PC
Goblin3 : 10 Pièces d'Électrum ( soit 50 PA)


hrp.gif
Fiakr, je n’ai pas trouvé le coup de grâce en V5 mais bon, l’attaque d’une cible inconsciente de donne l’avantage au jet et un critique automatique, ce qui revient à peu près au même dans notre cas smile.gif

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 13 Octobre 2016 à 19h27
Galahad avait bien eu envie de briser le crâne du gobelin qui avait essayé de lui jouer un mauvais tour. Le jeune noble était toutefois resté maître de lui-même et s'était contenté d'administrer une petite claque à son guide de fortune en guise d'encouragement à ne pas réitérer ce genre de plaisanterie.

Lorsqu'il remarqua l'entrée de la grotte et l'attitude de plus en plus nerveuse du gobelin, Galahad déduisit qu'ils approchaient du but. Bien qu'il ne soit pas expert en éthologie gobeline, il savait comme chacun que ces peaux vertes appréciaient grottes et autres cavernes.

Sans quitter son guide du regard, il se tourna vers ses compagnons et leur indiqua l'entrée de la galerie souterraine. Le prêtre interrogea ensuite le gobelin :


- Je suppose que nous sommes arrivés... Combien y a-t-il de gobelins là-dedans? Y a-t-il des pièges?

écrit par: Fiakr Vendredi 14 Octobre 2016 à 14h43
¤ Rien de plus que des poules, avec l’avantage qu’ils ne courraient pas une fois la tête décrochée du corps … ¤

- De qui tu as le plus peur Gobelin ? Et c’est quoi Cragmaw ?

La tentative de les faire tomber dans un piège ne s’était pas répétée, c’était une bonne chose, significative qu’il avait compris qu’il n’avait aucune chance et que sa vie ne tenait plus qu’à la bonne volonté des aventuriers ... mais la créature n’était pas parangon de courage, il n’était visiblement pas apeuré que par eux.

Le bucheron reprit son arc, et encocha une flèche, bien décidé à couvrir ses compagnons pendant les derniers pas de l’approche.


- Quoi que ce soit, ça lui fout assez la trouille que pour nous le montrer, on a intérêt à rester sur nos gardes et à ne plus compter sur l’effet de surprise.

Seul, Fiakr aurait achevé leur guide, sans se soucier qu’il puisse les aider à éviter les éventuels pièges suivants parce que c’était certainement une des seules choses en quoi il pouvait leur être utile. Une autre race aurait peut-être considéré le leur mais de Gobelin, il ne pourrait même pas servir de bouclier, ses congénères n’hésiteraient pas longtemps à tirer dans le tas sans se soucier de le tuer.

Ils n’avaient pas le choix, ils n’étaient pas prêts à affronter le Roi de quoi que ce soit, ils devaient agir maintenant.


écrit par: Sylke Brillune Mardi 18 Octobre 2016 à 13h58
Le paladin avait fait office de gros épouvantail un peu impressionnant dès lors que le combat avait commencé. Sylke n'avait que très peu combattu réellement dans sa vie et ses compagnons ont dû le ressentir à la vue de son inefficacité. Il s'était trouvé devant le gobelin prisonnier un peu par hasard et la colère qu'il avait contre lui avait dû le rendre impressionnant.

En effet il n'avait strictement rien fait et lors du petit périple guidé par le gobelin, le demi-orc se maudissait intérieurement. Aucune initiative, aucune réaction, rien. Il priait silencieusement pendant le trajet et demandait à Illmater la force de soutenir son épée face à ses ennemis mais aussi face aux regards de ses compagnons. D'après les normes humaines c'était lui qui était taillé pour le combat et l'action mais son esprit n'était pas encore forgé pour l'aventure. Le paladin comptait beaucoup sur cette mission pour faire ses premières armes et apprendre des autres.

Sylke Brillune ne fit même pas attention aux chemins pris par le groupe ainsi qu'aux pièges évités. Il était absorbé par ces pensées et avait peur que la voix commence à résonner dans sa tête.

Ce fut les voix de Galahad et Fiakr qui réveillèrent le demi-orc de sa torpeur. Il remarqua la grotte que le gobelin désignait et à sa vue, ses origines orcs déclencha en lui une montée d'adrénaline et de colère. Couplées à ses sentiments de justice et de dévouements à Illmater, le paladin se sentit porté par un élan guerrier. Il aurait normalement usé de ses talents de persuasion mais une telle créature ne méritait pas de prendre des gants. Sylke s'adressa au gobelin :


- Réponds vite à leurs questions gobelin, ou tâtes de mon poing ! Sa phrase était accompagnée par sa main gauche agrippant la créature et l'autre se refermant lentement.

Le fils Brillune n'avait de toute façon pas l'intention de laisser cette engeance en vie, elle était corrompue et ne devait pas mettre d'autres personnes en danger. Fiakr avait eu raison d'éliminer les deux autres, le paladin ne le laisserait pas accomplir toutes les tâches paraissant un peu inhumaine. Le paladin regardait le gobelin dans les yeux en attendant ses informations.


Intimidation sur le gobelin.

écrit par: Uranel Jeudi 20 Octobre 2016 à 07h28
PARCHEMIN
Sylke vs Gobelin jet force (d20+3 vs ? ) = 16 réussite


Le gobelin était pris à parti par tous et se débattait maintenant dans la poigne de fer de Sylke.

Gobelin : Cragmaw est tribu... Nous vingt dans la grotte... Chef est Gobelours Klarg.

La voix du gobelin devint un râle et il commença à grogner et à se débattre aussi fortement qu’il le pouvait. Cependant, Sylke le maintenait fermement et rien n’y faisait.
Le seul problème c’est que cette petite lutte commençait à faire du bruit. Si le groupe ne voulait pas se faire remarquer, il fallait agir.


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désolé je suis un peu à la bourre smile.gif

écrit par: Fiakr Jeudi 20 Octobre 2016 à 10h29
- Un Gobelours, rien que ça … deux cents kilos de muscles et une affection particulière pour la chair humaine … et ce qu’il faut de discipline pour faire plier les Gobelins. D’ailleurs, Gobelin, par où est-ce qu’ils vont emmener Fouille-Roche ? Parle doucement et calme-toi si tu ne veux pas qu’on explique à ton chef comment tu nous as aidé. Il aime faire mal n’est-ce pas ?

¤ C’est trop gros pour nous ça, beaucoup trop, même sans les vingt gobelins … ¤

Fiakr n’avait jamais eu la malchance d’être confronté à ces colosses de malveillance qui avait fait de la douleur un art et qui aurait fait passer les Orcs pour des enfants turbulents. A mi-chemin avec les Ogres, on en parlait comme de véritables monstres, arborant en colifichets des doigts et des oreilles de leurs derniers repas…

Ils n’étaient pas de taille, ni contre lui, ni contre les vingt gobelins quand de la flèche d’un seul il avait failli ne pas se relever. Il fallait ruser et éviter à tout prix la confrontation directe.


- Je crois que notre guide ne nous aidera plus beaucoup. Je vous propose de les embusquer et d’attendre qu’ils sortent leur prisonnier pour l’emmener vers le roi. Ils sont trop nombreux, on y laisserait des plumes.

Par réflexe et souvenir de la douleur, il se frictionna le côté, peu désireux de réitérer si vite l’expérience. Regardant Galahad et Sylke qui lui semblaient les plus susceptibles de se lancer au combat « pour la gloire de Tempus » et leur mort à tous, il compléta ses propos par une justification qui les toucherait peut-être : - « Tempus apprécie les belles batailles, pas les actions suicidaires n’est-ce pas ? »

D’un signe de tête, il espéra se faire comprendre de Sylke, lui proposant d’en finir rapidement avec celui qui était décidément trop bruyant dès qu’il leur aurait montré le chemin que le convoi transportant le prisonnier prendrait.

écrit par: Uranel Jeudi 20 Octobre 2016 à 13h02
Le gobelin cessa tout mouvement et eut un sourire carnassier, révélant ses dents taillées en pointes.

-Nain surement déjà parti. Moi pas aider vous. Moi vous amener dans cavernes avec au bout griffes du chef.

Soudain il se remit à se débattre, grogner, râler pour essayer de s’échapper ou de crier. La proximité de ses congénères lui donnait visiblement une nouvelle énergie.


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Hop, juste pour clarifier que le nain est déjà emmené ailleurs. ^^
et aussi que c'est un réseau de cavernes, pas une cavité unique avec 21 mobs dedans... je suis sadique mais pas à ce point smile.gif
Vos persos peuvent le déduire de ce qu'a dit le gobelin.

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 20 Octobre 2016 à 17h29
¤ Vingt gobelins et un gobelours, ça s'annonce mal... ¤

Si le gobelin disait vrai, les choses étaient vraiment mal engagées : les ennemis étaient fort nombreux et Gundren avait visiblement été emmené ailleurs. Galahad ne doutait pas de la véracité des dires de leur guide et était quelque peu perplexe quant à la marche à suivre. Certes, il cherchait l'honneur sur le champ de bataille mais Tempus ne prônait pas non plus les actions purement suicidaires.

S'ils avaient eu du temps devant eux, le prêtre aurait suggéré d'aller chercher des renforts pour débusquer les gobelins mais ils étaient perdus au milieu de nulle part et le temps jouait contre eux. Il leur fallait un plan et le jeune noble n'était pas le plus astucieux en ce domaine. Il se risqua à suggérer :


- Ils sont sans doute éparpillés là-dedans... En profitant de leur dispersion et de l'effet de surprise, on pourrait en éliminer un grand nombre sans prendre trop de risques. Mais je crains que le gobelours ne pose problème...

Quant au destin du gobelin capturé, le prêtre n'en dit mot. Il était conscient qu'il faudrait l'éliminer, c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il ne lui avait fait aucune promesse, mais cette tâche lui répugnait. Il préférait laisser la fonction de bourreau à un homme de basse condition...

écrit par: Sylke Brillune Mercredi 26 Octobre 2016 à 14h33
A la surprise de Sylke leur prisonnier faisait quelque chose d'assez suicidaire, il avait dû comprendre que sa vie ne comptait que très peu pour le paladin et tentait vainement de s'échapper. Son action contrariait le demi orc, il aurait voulu avoir le temps pour l'occire sans bruit avec sa dague mais Sylke ne pensait plus en avoir pour la sortir et de l'égorger.

A la place, il regarda son otage droit dans le yeux, serra sa poigne de toute ses forces en lui parlant :


- Tu es aux bouts de mes griffes, et nous mettront la tête de ton chef au bout d'une pique.

A la fin de sa phrase, le paladin asséna son poing dans la face du gobelin. Au pire, s'il résistait et ne s'évanouissait pas tout de suite le sang produit par la blessure devrait obstruer sa bouche et l'empêcher de crier. Ce n'était pas un travail très propre mais peu importe, ces créatures utilisaient la torture, le meurtre d'innocents et le rapt comme armes. Le bras du paladin était guidé par une justice expéditive.

La nature du demi orc se révéla devant ses camarades de quête, jamais plus il ne se démonterait devant de tels ennemis. Sylke n'hésitera jamais à utiliser sa force brute et sa colère contre les ennemis d'Ilmater et des innocents. Son poing recula pour mieux se raffermir et reprit sa course vers la face du gobelin une seconde fois.

- Tu ne fera jamais plus de mal.

Les paroles prononcées étaient destinées plus à lui-même qu'aux autres membres du groupes, elles avaient été murmurées. Et il porta une troisième fois un coup au prisonnier puis le laissa tomber à terre. Sylke espérait en avoir fini avec lui, maintenant il restait à tenir la promesse qu'il avait faite sur son chef. Le paladin sortit son épée du fourreau et se mit à parler vers les autres.


- Il me semble que nous avons du pain sur la planche, nous nous devons de débarrasser la région de cette engeance. Ils ne doivent plus répandre le mal. Si nous devons entrer à l'intérieur je me propose d'ouvrir la marche, mes origines m'ont doté d'un avantage dans le noir. L'effet de surprise sera plus efficace Galahad, non ? Sinon j'ai quelques torches pour vous permettre de voir dans cette grotte.

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 27 Octobre 2016 à 10h57
L'attitude du demi-orc répugnait à Galahad. Cette violence brute n'était pas à son goût : le prêtre aimait le combat mais un combat à la loyale au cours duquel chacun des adversaires était armé. Même s'il trouvait également cela indigne, il aurait préféré une exécution propre comme celle qu'avait pratiquée Fiakr sur les gobelins endormis.

Néanmoins, ce qui était fait était fait et le jeune noble ne vit aucun intérêt à faire part de ses états d'âmes à ses compagnons. Il se contenta de répondre au paladin :


- Très bien, ouvre la marche. C'est là une attitude courageuse que Tempus lui-même saura apprécier à sa juste valeur! Quant à moi, je suis prêt à vous accorder la bénédiction de mon dieu, si cela peut vous aider.

Il ajouta à l'intention des trois autres :

- Mais il faut que nous agissions tous de concert. Êtes-vous prêts à nous suivre là-dedans?

écrit par: Uranel Mercredi 02 Novembre 2016 à 11h06
PARCHEMIN
Sylke :
Jet force( pour tenir le Gobelin ): 1d20+3 : 16+3 : 19 > réussite
Jet attaque (avantage) : 1d20 +2 +3 = 20 +5 = 25 > réussite critique
Dégâts (poing): 1+Mod Force = 4
Jet attaque (avantage): 1d20 +2 +3 = 16 +5 = 21 > réussite
Dégâts (poing): 1+Mod Force = 4 > KO



1489 CV
Dix-septième jour de la griffe du couchant
Après midi
Climat : nuages.



Sylke maintenait fermement le gobelin. Même si celui ci se débattait comme un diable, impossible de faire lâcher le puissant demi orc. Le sang orc du Paladin parla bientôt et son poing s’écrasa violemment sur le visage du gobelin, lui brisant largement la mâchoire et déclenchant un flot de sang immonde. L’odeur fut telle au nez de l’orc qu’il fut emporté et asséna un second coup tout aussi puissant que le premier. Le goblin sombra inconscient.

Sa cible ne bougeant plus, le demi orc la lâcha négligemment. Sylke pris soudain conscience de son acte. C’était certes dans sa nature mais cela ne correspondait pas du tout à ses vœux, et il se dit qu’il faudrait qu’il se rachète de cette action après d’Illmater.

Si Galahad pût difficilement ignorer cet acte si éloigné de ses conviction, Fiakr se félicita presque de ne pas être le seul à se charger de la salle besogne. Les deux autres ne pipèrent mot, si la manière était sujette à débats, ils ne doutaient pas de la nécessité de régler ce problème.

Sylke prit ensuite la tête de la procession vers l’entrée de la grotte et la petite rivière qui en sortait. Il leur fallait la traverser pour pouvoir entrer au sec. Le paladin commença à traverser le petit cours d’eau et alors qu’il était au milieu et que les autres se mouillaient également, la tète de deux gobelins apparut derrière les fourrés, de l’autre côté du cours d’eau. Le premier gobelin fut particulièrement rapide à réagir et une flèche vola vers Sylke qui parvint de justesse à esquiver.

La petite troupe avait décidé de régler leur compte à ces gobelins, il était temps de joindre le geste à la parole.




PARCHEMIN

Jet de discrétion :
Sylke : 20 + 0 = 20
Gobelin 1 : 1d20+ ? = 18
Gobelin 2 : 1d20+ ? = 26

Initiative :
Gobelin 1 = 1d20 + ? = 22
Sandor : 1d20 + 2 = 19
Fiakr 1d20 + 1 = 17
Sonata : 1d20 + 2 = 10
Gobelin 2 = 1d20 + ? = 9
Sylke : 1d20 + 0 = 5
Galahad 1d20 + 0 = 3


attaque Gobelin 1 :
Goblin 1 ( arc ) vs Sylke: 1d20 + ? = 14 = échec


hrp.gif
Certains n'étant pas très actifs, ne vous embêtez pas a respecter l'initiative pour poster, je ferais la résolution biggrin.gif

écrit par: Fiakr Mercredi 02 Novembre 2016 à 11h18
- Merde! C'était trop simple ...

Le Nain partit, pourquoi devaient ils prendre le risque de vider l'antre des Gobelins? Pourquoi prendre le risque de s'y faire tuer et perdre le temps qui leur manquait déjà pour avoir une chance de retrouver leur employeur vivant? Ce n'était pas que pour l’appât du gain, Fiakr, malgré ses airs bourrus était fondamentalement bon, guidé par dessus tout par la haine de l'injustice imposée par la force. Même quand il s'agissait du rapt d'un Nain par des Gobelins.

¤ Parce que c'est peut-être déjà trop tard aussi, et que nous sommes guidés par un prêtre de Tempus et un paladin... Des héros... Ou parce que c'est notre seule chance de savoir où ils l'ont emmené... ¤

- Ça m'intéresse assez peu d'aller nous perdre là dedans plutôt que de suivre la piste du Nain mais si il y a un endroit où nous avons une chance de trouver des informations sur l'endroit où ils l'ont amené, c'est là... et ça m'emmerde de le reconnaitre.

L'arc resterait dans son dos pour un moment. Dans des tunnels, second au mieux, il risquerait trop de blesser ses compagnons avec une flèche perdue. Après tout, il n'était pas archer, mais bucheron et face à ce qui les attendait, il avait tout intérêt à faire ce qu'il faisait de mieux. ¤ Trancher ... ¤ Il prit alors ses deux haches, considérant que les mouvements larges risquaient d'être compliqués et garder l'opportunité de frapper de loin, au besoin.

- On aura bien besoin de l'aide de ton dieu, avec plaisir ! Allons découper du Gobelin.

Déjà le combat commençait et sa première hache filait sur le premier monstre à portée sans risque de blesser un compagnon d'arme et frappant de l'autre, la gardant fermement dans son poing serré.

¤ Trancher ¤

écrit par: Galahad de Montléri Dimanche 06 Novembre 2016 à 21h44
Songeant à accorder à ses compagnons de la bénédiction de Tempus, Galahad laissa Sylke et Fiakr ouvrir la marche et s'enfoncer dans la caverne des gobelins. Tout en leur emboîtant le pas, il se rendit compte que son sort n'aurait qu'un effet très limité dans le temps qu'il était sans doute plus intelligent de le préserver pour un moment où leur situation serait particulièrement périlleuse.

Le jeune noble était excité à l'idée d'un nouveau combat, d'une nouvelle occasion de faire ses preuves devant son dieu et ses compagnons. C'est d'un pas confiant qu'il s'engagea dans la grotte, prêt à en découdre.

Mais déjà une première flèche avait sifflé : les gobelins les avaient repérés, les choses sérieuses allaient commencer.


- Pour Tempus! Par la lame toute puissante de Valkur! s'écria le prêtre tout en fonçant droit sur le premier gobelin qui croisait sa route.

Galahad attaque le gobelin le plus proche au corps-à-corps.

écrit par: Sylke Brillune Samedi 12 Novembre 2016 à 12h07
En prenant la tête de la file, le demi orc pensa à ce qu'il avait commis. Il lui semblait que les regards s'étaient portés sur lui à ce moment et ne portaient pas l'approbation de ses pairs. Pour lui l'utilisation de la violence à l'encontre des monstruosités n'avait pas à se justifier, cet ennemi était de nature mauvais et rien ne l'aurait pu le mener sur une autre voie. Mais est-ce que son dieu accepterait ces faits ? La torture n'était pas un credo de son église mais venir en aide aux opprimés pouvait peut être l'amener à des actes violents. La quête spirituelle que le paladin avait entamé serait longue et douloureuse et il ne désespérait pas de trouver la voie d'Ilmater.

L'entrée de la grotte approchait et était gardée. Pour cela Sylke s'en voulait de n'avoir pas fait plus attention à leur approche et de s'être laissé sombré dans ses pensées, il y avait un temps pour les questions de foi et un temps pour le combat.

Même s'il lui semblait avoir faire preuve de discrétion, les gobelins les avaient vite repéré dans la rivière. Heureusement que cette dernière ne posait pas de problème à leur traversée, être la cible de volée de flèches dans l'eau aurait été critique pour la survie des aventuriers.

Le paladin souffla un mot de remerciement à son dieu, la première flèche ne l'avait pas atteinte. C'était au groupe de porter le combat à ces monstres équipés d'arcs. Sa vengeance serait terrible et sa lame déjà en main n'attendait que la chair des gobelins.

- Ilmater, protèges-moi de tes ennemis !

Sur ces paroles, le demi-orc se dirigea tout droit vers l'adversaire qui l'avait pris pour cible. En regardant les distances, Sylke vit qu'il aurait le temps d'arriver au contact et de porter un coup puissant avant qu'une deuxième flèche ne l'atteignent. Il se déplaça rapidement tout en préparant son attaque pour porter une attaque sur le gobelin. Il espérait que les aventurier mettent rapidement un terme à cette escarmouche, il ne fallait pas que d'autres ennemis rejoignent le combat à cause du bruit.

Attaque avec épée à deux mains : 1d20 +5, dégâts : 2d6+3

écrit par: Uranel Jeudi 17 Novembre 2016 à 15h59
PARCHEMIN
l’abri partiel des gobelins leur donne +2 à la CA

Sandor (trait de Feu) vs gobelin 1 = 1d20 + 5 = 11 > échec
Fiakr ( lancer de hache) vs Gobelin 1= 1d20 +3 = 16 > échec
Sonata (lancer dague) vs Gobelin 2 = 1d20 + 4 = 20 > réussite
dégâts Gobelin2 = d4 + 2 = 5
Gobelin2(arc) vs Sandor > d20 + ? = 11 > échec
Sylke vs Gobelin1 > d20+5 = 19 > réussite
dégâts gobelin1 = 2d6+3 =11 > KO
Galahad vs Gobelin 2 = 1d20 +4 > 13 > échec
Gobelin2 vs Galahad = 1d20 + ? = 15 > échec
Sandor ( trait de feu) vs gobelin2 = 1d20 +5 = 20 > réussite
dégâts gobelin2 = 1d10 = 9 > KO





Alors que Sylke voyait à peine la flèche se planter à ses pieds, Sandor récitait déjà son sort et un trait de feu sortit instantanément de ses mains, mais il passa au dessus de la tête du gobelin qui s’était retranché derrière le buisson. La hachette du puissant bûcheron connut le même sort et manqua sa cible. Mais l’homme qui tenait déjà sa hache d’armes dans l’autre main, passa en force à travers le buisson pour ne pas être gêné lors de la prochaine attaque. Juste derrière lui, Sonata s’était légèrement décalée pour viser le second gobelin, son bras se détendit, lâchant sa dague en un trait rendu lumineux grâce aux reflets. A défaut de voir la dague toucher, un bruit mat et un grognement leur signifièrent la réussite du tir.


Fiakr fut interrompu dans son élan par Sylke, en effet, le paladin avait lui aussi traversé en force le buisson et il abattait maintenant son épée à deux mains sur le gobelin. Ce dernier n’eut pas le temps de se rendre compte qu’il était mort. A défaut d’une propre séparation de la tête et du corps, Sylke avait opté pour un mouvement plus oblique et l’épée tranchât autant qu’elle écrasa le gobelin qui fut ouvert de l’épaule à la hanche et précipité au sol dans un amas de sang immonde.


Galahad eut juste le temps de changer de cible et traversa les fourrés en frappant. A défaut de toucher le second Gobelin, il avait fait place nette et l’arbuste gisait à quelques pas. Face au prêtre qui venait de remplacer sa couverture, le gobelin tenta bien de riposter mais c’était peine perdue. Déjà, un nouveau trait de feu passait entre les combattants et mettait fin au combat. Le second Gobelin s’écroula moitié carbonisé. Galahad pût remercier son dieu d’avoir déraciné l’arbuste qui, même avec la précision du magicien, aurait pu prendre feu autour de lui.


La grotte leur tendait maintenant les bras, les quelques pas où la lumière filtrait ne leur apprirent rien. Ils devaient s’y aventurer.


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Je me suis permis de finir la résolution pour vous épargner de vous acharner sur mon pauvre gobelin smile.gif

écrit par: Galahad de Montléri Dimanche 20 Novembre 2016 à 21h43
Galahad était quelque peu essoufflé par sa course en armure : même s'il s'y entraînait régulièrement, l'exercice demeurait éprouvant.

Il était par ailleurs assez déçu d'avoir manqué sa frappe mais le comportement de ses compagnons le réconforta : Sandor s'était bien battu, abandonnant ses pratiques de lâche ; Sonata avait fait montre de son habileté au tir ; Sylke avait fait preuve d'une efficacité redoutable au combat. Seuls Fiakr et lui avaient manqué leur cible mais ils avaient déjà eu l'occasion mettre en évidence leurs talents lors de l'embuscade... A défaut d'apprécier le tempérament de ses compagnons, le prêtre les respectait désormais : Gundren ne s'était pas trompé lors de son recrutement.

Ayant repris son souffle, Galahad déclara :


- Loué soit le Seigneur des Batailles qui nous a accordé une victoire si facile! Continuons sur notre lancée pour profiter de l'effet de surprise et les occire tant qu'ils sont dispersés!

Le noble était convaincu du bien-fondé de sa proposition et était déjà prêt à s'aventurer plus loin encore dans la caverne...

écrit par: Fiakr Lundi 21 Novembre 2016 à 15h13
Fiakr récupéra sa hachette, mi-contrarié d’avoir raté sa cible, mi-ravi de la manière dont ce second affrontement c’était déroulé : vite, et bien. Plus question de tergiverser sur le bien-fondé de la mise à mort de l’un ou de l’autre, frappe martiale et support magique plus qu’efficace.

Même s’il appréciait trancher les membres secs des créatures malingres, le bucheron ne les connaissait pas assez pour savoir s’ils y voyaient parfaitement dans l’obscurité des cavernes ou s’ils devraient s’aider de torches, handicapantes de leur prendre un bras et les rendant visibles à distance avant de leur permettre de voir.
Quoi qu’il en fut, lui n’y voyait rien dans l’obscurité et devrait pallier à ce manque. Autant profiter de la fin du combat –et d’un calme relatif- pour allumer une torche et proposer à d’autres de faire de même que de croire pouvoir y aller à tâtons, sans bruit, avec ses compagnons cuirassés et certainement aussi peu discrets que lui.


- Ça m’emmerde autant que vous mais je ne voudrais pas avoir à essayer d’en allumer une au cœur d’un combat et je pense que notre magicien à mieux à faire de sa magie que de la gaspiller pour faire de la lumière. Et puis, ça brule bien le Gobelin …

Du menton il désigna en souriant le guerrier qui fumait encore. Au contraire de certains de ses compagnons, Fiakr n’avait rien contre l’art profane, surtout de leur côté et aussi utilitaire qu’un sort de sommeil ou un trait de feu. Même s’il n’y connaissait rien non plus, il doutait que l’arcaniste ait la possibilité de faire des démonstrations de Pouvoir sans fin, il valait mieux être économe.

- Allons-y prudemment, en faisant attention de ne pas nous perdre dans ce dédale. Si quelqu’un a une craie pour marquer nos changements de direction, ça peut être une bonne idée à mon avis, on peut noircir le plafond avec nos torches à défaut.

L’idée de rester derrière Sylke pour la suite de l’exploration se confirmait, dans un couloir plus étroit il n’avait aucune envie de se retrouver entre le marteau orc et l’enclume gobelinoïde et n’était pas encore convaincu que le demi-orc soit capable de réfréner une envie de charger.

écrit par: Sandor Dimanche 04 Décembre 2016 à 19h11
Sandor resta un instant interdit devant la carcasse calcinée du gobelin qu'il venait d'abattre. L'odeur de cochon grillé qui s'en échappait lui fit plisser les narines de dégoût. Décidemment, leur petite équipée champêtre commençait sérieusement à sentir le roussi. Certes, ses camarades s'étaient plus que repris depuis l'épisode fâcheux de la première embuscade, mais à rivaliser de hardiesse comme ils le faisaient, ils risquaient bien de les conduire droit à leur perte. Le jeune acolyte tressaillit à l'idée de se retrouver entre les mains de ces vicieuses petites créatures.

¤ Je pourrai m'estimer heureux si je termine comme le gobelin de Sylke ¤

Les paroles de Fiark le tirèrent de ses sombres pensées.

- C'est clair. Les coups de gantelet dans la face c'est pas mal non plus. Après ça on pourra écrire un traité sur les milles et unes façon de tuer un gobelin !

Il lança un regard amusé à ses compagnons, tant pour détendre l'atmosphère que pour se convaincre que dans le fond, rien de grave ne pouvait leur arriver.

- La lumière n'est pas un problème. Je peux nous en procurer sans entamer mon potentiel magique. La difficulté c'est de pouvoir nous éclairer sans pour autant révéler notre présence.

Tout en parlant il s'était mis à marcher en fixant le plafond, comme s'il attendait que quelque chose en tombe. Subitement il s'arrêta et tapa dans ses mains l'air de dire "ça y est !".

- Bon, si je rend l'épée de notre ami paladin luminescente, il pourra la ranger dans son fourreau pendant qu'on se déplace. On aura qu'à longer la paroie pour ne pas se casser la figure. Dans le même temps mon familier partira devant. Il voit dans le noir et m'avertira par télépathie s'il y a un danger. Je suis pas spécialiste de la chose militaire, mais ça devrait nous éviter de foncer tête baissée dans le prochain piège.

écrit par: Uranel Lundi 05 Décembre 2016 à 10h52
Sandor joignit le geste à la parole et quelques instants plus tard, le demi orc rengainait une épée qui brillait de milles feux. Ce dernier n’avait en effet pas besoin de cela pour le moment.

Il prit ensuite la tête et pénétra dans la grotte, précédé seulement du familier de Sandor. La petite rivière coulait maintenant à leur gauche. Sylke s'arrêta après seulement quelques pas, en effet un passage s’ouvrait sur la droite. L’odeur bestiale, les grognements et les bruits de chaîne lui firent presque tirer son épée. Il se ravisa en se souvenant du sort de lumière et fit un simple signe de tête à ses compagnons.

Le familier, lui, avait continué à avancer pour explorer le passage. Plus loin, sur la gauche un petit passage montait en pente raide et pleine d’éboulis et enfin, alors que le chat pénétrait la partie sombre de la grotte, il remarqua un pont de corde qui traversait environ cinq mètres au dessus de la rivière.
Il fit ensuite demi tour pour ne pas trop s’éloigner de son maître.

Le Paladin pénétra dans le passage qu’il avait remarqué, il s’ouvrait sur une large cavité où trois loups se mirent à tirer frénétiquement sur leurs chaînes. Au fond tous pouvaient difficilement distinguer un éboulement d’une dizaine de mètres donnant visiblement sur une autre cavité.

écrit par: Fiakr Mardi 06 Décembre 2016 à 13h35
L’idée de Sandor n’était pas mauvaise en soit, et Fiakr n’était pas homme à craindre l’obscurité mais le bucheron n’était pas ravi. Du tout. De son avis, une créature qui n’avait pas besoin de lumière pour y voir aurait de toutes façons l’avantage sur eux. S’ils s’en passaient, il considérait –à tort ou à raison- qu’ils ne la verraient pas ! La barrière vivante de Sylke était encore plus à propos que ce à qu’il pensait… Il chuchota, pour lui-même et Sandor : - « C’est une bonne nouvelle pour l’épée mais marcher dans l’obscurité sur un sol glissant et irrégulier va nous ralentir considérablement… »

Il doutait que le magicien puisse voir par les yeux de son familier et profiter de sa vision nocturne, il n’avait pas même idée que cela soit possible avant qu’il sous-entende qu’ils pouvaient se ‘parler’ par télépathie, concept qui, lui-même, lui était totalement étranger.

Ils avançaient malgré tout, tant que la luminosité de l’extérieur leur permettait d’y voir un peu, leur vision s’habituant moins vite que l’obscurité prenait le pas, il n’était vraiment pas convaincu que c’était la meilleure idée.

Les grognements des loups effacèrent aussitôt les réflexions du bucheron bougon. Il était déjà temps de faire sortir la lumière du paladin. Il fallait faire vite, profiter des chaines avant qu’elles ne lâchent.


- Pas de scrupule pour les faire taire attachés ?

Lui n’en avait cure. De véritables bêtes sauvages, en position de faiblesse, se seraient tapies dans l’ombre pour laisser passer la menace, ils n’étaient pas assez à trois. Ceux-ci semblaient avair été dressés par les gobelins comme gardiens, voir montures, et faisaient preuve d’une rage et d’une agressivité qui ne leur laissait pas le choix de les laisser fuir.

S’il en avait le temps, il en profiterait pour faire pleuvoir quelques flèches mais si les chaines montraient une faiblesse, il jouerait de ses haches au plus vite. L’espace était moins étriqué qu’il ne l’avait craint, d’un pas de côté il pourrait laisser de la place aux autres pour participer à la mise au silence. Parce que leur bruit attirerait l’attention et que c’était bien la dernière chose dont ils avaient besoin. Leur exploration commençait mal …


écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 08 Décembre 2016 à 16h34
Galahad afficha une moue dépitée.

¤ Après les gobelins endormis, voilà les loups enchaînés... ¤

Il imaginait sa carrière d'aventurier parsemée de combats épiques, affrontant courageusement de puissantes créatures ou repoussant du haut d'une barricade des nuées d'ennemis prêtes à s'abattre sur leurs malheureuses victimes. Jusqu'à présent, ce tableau était bien différent de la réalité du terrain et cette idée n'était pas faite pour le réjouir.

Il fallait exécuter les loups tant qu'ils étaient enchaînés : c'étaient des créatures dangereuses. Souvent, l'hiver venu, de petites meutes affamées parcouraient le domaine de son père, dévorant bétail et villageois égarés. Chaque hiver ou presque, son père rassemblait ses meilleurs hommes et partait chasser les animaux nuisibles. Galahad l'avait accompagné à deux reprises et avait pu constater leur dangerosité. Et ceux qui se trouvaient devant eux devaient avoir été dressés pour la guerre et être plus féroces encore que leurs parents sauvages...

La tâche lui semblait néanmoins incompatible avec sa dignité.


¤ Tuer des animaux entravés, un travail de boucher... Fiakr et Sylke s'en acquitteront parfaitement. ¤

Le prêtre se contenta d'ordonner :

- Je n'y vois pas d'objection. Exécutez-les...

écrit par: Uranel Mardi 20 Décembre 2016 à 09h48
PARCHEMIN
loup1 > Jet FO > 6 > échec
loup2 > Jet FO > 8 > échec
loup3 > Jet FO > 12 > échec

Fiakr (arc ) vs loup1 > 1d20+3 > 6 +3 > echec
Sylke(dague ) vs loup1 > 1d20 +5 > 14 +5 > réussite
dégâts : 1d4+3 > 4
Sonata (dague lancer ) vs loup1 > 1d20+ 4 > 9+4 > Réussite
dégâts : 1d4+2 > 3

loup1 > Jet FO > 12 > échec
loup2 > Jet FO > 9 > échec
loup3 > Jet FO > 3 > échec

Fiakr (arc ) vs loup1 > 1d20+3 > 14 +3 > réussite
dégâts : 1d8+2 > 4 > KO

loup2 > Jet FO > 13 > échec
loup3 > Jet FO > 15 > réussite


Galahad était toujours aussi réticent à abattre des ennemis sans défense. Mais il ne s’approcha pas non plus pour les affronter. Fiakr avait moins de scrupules, mais sa première flèche se perdit dans les ombres. Sylke et Sonata eurent plus de chance avec leurs dagues mais leurs munitions étaient limitées. Sandor évita d’envoyer un trait de feu qui ajouté aux jappements et aux bruits de chaînes, dont les loups tentaient maintenant de se libérer, aurait inévitablement donné l’alerte. Alors que Galahad regardait ailleurs, Sonata, Sylke et Sandor attendaient pendant que Fiakr finissait la besogne sur le premier loup.
Dès que celui ci s’effondra, Sylke et Sonata firent le tour pour récupérer leurs dagues et s’attaquer rapidement au loup suivant.

L’un des loup était maintenant réduit définitivement au silence, mais un bruit de métal et de roche qui se brise leur fit tourner la tête. L’un des loups était près de se libérer de son entrave.

Finalement Galahad aurait bientôt son affrontement à la loyale.

écrit par: Fiakr Mardi 20 Décembre 2016 à 16h06
Bien sûr, la mise à mort des animaux attachés posait problème au paladin, Fiakr aurait parié sa hache, mais la situation ne leur laissait pas le choix. Et Galahad mentait ou en tous les cas, ne se serait pas rabaissé à ça. La question n’était pas innocente pour autant, savoir comment les autres se positionnaient était d’importance pour la suite des opérations.
Leur manque de scrupule exalté à eux paierait, c’était certain. A chaque fois qu’ils approcheraient de la frontière de l’honorable, il agirait en considérant que le Vertueux prendrait le temps de la réflexion –et inviterait les autres à faire de même.

Les premiers projectiles de ses compagnons et lui réduisait les risques, c’était une excellente chose.


¤ Où est le Bien dans le fait de se laisser bouffer par des loups ? ¤

Déjà il encochait une nouvelle flèche, lissant l’empennage tandis qu’il s’écartait pour ne pas être la cible privilégiée de celui qui venait de réussir l’exploit de se détacher, tendant la corde de deux doigts, prêt à laisser filer son trait sur le premier à représenter un danger ou dès qu’une ouverture se présenterait.

Si le danger ne venait pas des canidés, il viendrait sans doute des Gobelins, probablement alertés par leur arrivée moins discrète qu’elle aurait dû. Le bucheron se faisait archer, couvrant ses compagnons d’infortune de son mieux.


- Galahad, pour toi ! Sandor, avec moi pour les couvrir si les Gobelins rappliquent.

écrit par: Galahad de Montléri Jeudi 22 Décembre 2016 à 17h34
Un premier loup avait été froidement exécuté par les compagnons d'aventure du prêtre mais un autre était parvenu à se libérer de ses entraves. Galahad observa la scène non sans appréhensions : la fureur se lisait dans les yeux de l'animal et ses babines retroussées laissaient apparaître des crocs capables de causer de bien vilaines blessures. Néanmoins, cet aléas du destin lui permettait de s'illustrer à loyale, ce qui n'était pas pour lui déplaire.

Galahad tint fermement son bouclier afin de se prémunir des attaques du loup et, de l'autre main, il brandit sa masse. Sans mot dire, afin de ne pas alerter les gobelins, il chargea l'animal.


Galahad s'approche du loup et l'attaque avec sa masse.

écrit par: Uranel Lundi 23 Janvier 2017 à 11h19
PARCHEMIN
Galahad : Masse 1d20+4 vs loup3 > 19+4 > réussite
dégâts 1d6 + 2 > 6 + 2 > 8

Sylke(dague ) vs loup3 > 1d20 +5 > 10 +5 > réussite
dégâts : 1d4+3 > 4 > KO

Sonata (dague lancer ) vs loup2 > 1d20+ 4 > 15+4 > Réussite
dégâts : 1d4+2 > 3

Fiakr (Arc) vs loup2 > 1d20 + 3 > 11 + 3 > réussite
dégâts 1d8+1 > 8+1 > KO


La suite du combat fut d’une efficacité remarquable. Galahad fit face au loup qui venait de se détacher, Il lui asséna un coup si violent que le loup fut cloué sur place, pratiquement mort. Ce fut un jeu d'enfant pour Sylke de terminer la besogne tant la cible était devenue facile.

Le dernier loup connut le même sort, à peine un jappement de douleur s’échappait de sa gueule à cause de la dague de Sonata que déjà la flèche de Fiakr le transperçait et le clouait littéralement au sol.

Enfin, le silence revint dans la caverne. Les compagnons attendirent un instant, s’attendant à voir débouler des gobelins après le boucan que les canidés avaient fait. Les secondes s'égrainèrent mais rien. Rien ni personne ne vint à leur rencontre. Les gobelins devaient être habitués aux bruits des loups et personne ne semblait s'être rendu compte de leur présence.

Ils devaient maintenant choisir leur voie : rebrousser chemin pour reprendre le boyau avec la rivière ou continuer sur cette voie et escalader l’éboulement qui les mènerait visiblement à une autre cavité...

écrit par: Galahad de Montléri Mardi 24 Janvier 2017 à 12h55
Galahad remercia silencieusement Tempus de leur avoir accordé une nouvelle victoire : bien que la bataille ne se soit pas totalement déroulée à la loyale, le loup libéré aurait pu leur infliger de lourdes blessures, ce qui, grâce à la bénédiction du Seigneur des Batailles, ne s'était heureusement pas produit.

Le prêtre était également fier de lui : il avait tenu fermement son bouclier et s'était comporté avec bravoure en se jetant en première ligne. Son seul regret était le manque de puissance de sa frappe, un point qu'il se promit de travailler lorsqu'il aurait le temps de s'entraîner.

Face aux deux choix qui s'offraient au groupe, le jeune noble proposa :


- Continue-t-on sur notre lancée? N'escaladerait-on pas cet amoncellement de rochers?

écrit par: Fiakr Lundi 30 Janvier 2017 à 17h16
Le bucheron était satisfait, ses deux dernières flèches avaient fait mouche. Il regrettait ne pas avoir plus de temps pour récupérer la peau des loups qui auraient fait un chaud manteau s’il avait eu le temps d’en débarrasser les animaux. Esprit pratique, réflexes et réflexions de celui qui a vécu un moment loin de la civilisation. Il parlait bas, d’une voix presque aussi grave que celle du suivant de Tempus.

- Si on compte que notre chance de ne pas encore avoir rameuter tout le monde ici se poursuive, on peut, oui, mais je préfèrerais l’autre chemin. Escalader des éboulis c’est dangereux, et potentiellement bruyant, alors que le bruit de la rivière pourrait nous cacher encore un peu. Après, je ne suis pas un expert en galeries gobelines et je pense que pour l’un ou l’autre, on n’y verra bientôt plus rien…

Déjà Fiakr rangeait son arc sur son dos, préservant les précieuses flèches dont il aurait encore certainement besoin. Il profita de la fin du combat pour se saisir de sa hache d’arme d’une main et de saisir son bouclier de l’autre, s’attendant à rencontrer très vite les habitants de la caverne et avoir à faire face à leurs flèches noires. L’obscurité commençait déjà à lui taper sur les nerfs.

- Quand on l’aura retrouvé, notre employeur nous en devra une, et une bonne … Sonata, Sylke, Sandor ? On peut avoir votre avis sur la question ?


écrit par: Uranel Vendredi 10 Février 2017 à 10h20
PARCHEMIN
Perception Sonata : d20+1 : 19
Perception Sylke : d20 -1 : 16
Discrétion Gobelin : d20+ ? : 14



Les compagnons n’étaient pas tout à fait d’accord sur la marche à suivre.Galahad voulait continuer dans cette direction, Fiakr voulait revenir au croisement précédent, Sandor flattait son chat, Sylke avait entrepris d'examiner son épée devenue lumineuse quand à Sonata, elle réfléchissait déjà à la manière de chanter l’exploit d’avoir terrassé quatre loups géants avec sa seule dague. Finalement, le bucheron prit l’initiative de rebrousser chemin et personne ne se sentit de le contrarier.

Revenu dans le premier boyau, le demi orc s’avança , sans dégainer son épée puisque l’obscurité ne le dérangeait pas outre mesure Il était suivi de Sonata puis des autres membres du groupe. Après quelques pas, ils virent un chemin escarpé monter de l’autre côté de la petite rivière.

Les trois humains n’y voyant plus, ils stoppèrent, prêts à réclamer de la lumière mais Sylke et Sonata, qui avaient quelques pas d’avance, les firent taire. Ils rebroussèrent légèrement chemin et Sonata leur expliqua ce qu’ils venaient de voir.
Quelques mètres plus loin, un pont de cordes et de bois enjambe le chemin qu’ils suivent et un gobelin semble y monter la garde. Difficile pour les trois humains d’intervenir sans lumière mais celle ci alerterait forcément le garde.

Que faire ? L’abattre avant qu’il donne l’alerte ? Le faire tomber ? Ou simplement emprunter un autre chemin?


hrp.gif dur que les trois autres ne soient pas présents! n'hésitez pas si vos idées impliquent de commander à l'un ou l'autre smile.gif
Pour rappel ils connaissent les sorts suivants qui pourraient vous servir :
Lumières dansantes, thaumaturgie, charme personne, lumière, sommeil, trait de feu...


écrit par: Galahad de Montléri Lundi 13 Février 2017 à 23h06
Galahad avait fini par accepter la proposition de Fiakr. Après tout, peu importait à ses yeux d'explorer d'abord tel ou tel couloir : ils auraient probablement à ratisser de fond en comble les lieux afin de retrouver leur employeur. Qui plus est, les arguments du guerrier étaient marqués d'un certain bon sens.

Leur avancée ne dura toutefois pas longtemps. Sonata leur annonça bientôt qu'une sentinelle gobeline faisait le guet plus avant.

Le jeune noble était contrarié car cela leur compliquait la tâche : il pensait que les gobelins étaient moins organisés que cela... A vrai dire, l'adepte de Tempus ne voyait que deux solutions permettant de résoudre le problème. Il murmura à ses compagnons :


- Soit l'un d'entre vous se sent capable de l'abattre discrètement, soit on fonce dessus en priant le Seigneur des Batailles de nous accorder la victoire... La deuxième solution a ma préférence mais la première est celle de la prudence mais je n'y vois goutte dans cette obscurité...

Le prêtre ne se faisait par ailleurs que peu d'illusions sur ses talents d'archer. S'il était fier de sa maîtrise de la masse, il savait pertinemment n'être qu'un médiocre tireur.

écrit par: Fiakr Vendredi 17 Mars 2017 à 16h58
Fiakr grogna. L’inactivité dans cette obscurité lui devenait insupportable. Ses compagnons d’infortune semblaient à ce point terrorisés qu’aucun ne donnait plus même son avis. Le noir à ce pouvoir de vider l’esprit de celui qui s’y déplace, de le replonger dans ses terreurs d’enfance, plus ou moins traumatisantes, et de l’y garder –trop- longtemps.

Il hésitait entre charge sauvage –pour peu que quelqu’un finisse par leur donner un peu de lumière- et un nouveau tir à distance –si leur mage était capable de faire briller leur future cible.

Jouer les archers lui avait plutôt réussi, pourquoi pas s’ils devaient absolument poursuivre sur cette voie-là … même s’il aurait préféré trancher dans le vif et se protéger de son bouclier en retour. Il ne connaissait pas les atouts de ses compagnons et ceux-ci restaient discret en la matière. Le mage avait-il d’autres ressources aussi utiles que celle qui avait endormi les gobelins en masse ?


- Grrr … comme vous voulez mais il faut qu’on se bouge. Vous allez me rendre fou dans cette obscurité, si vous ne prenez aucune initiative en la matière, tant pis, j’allume une torche et je continue avec la bénédiction du Seigneur de Batailles. Tu peux nous donner un peu de lumières là-bas ? Que je puisse lui tirer une flèche ? Si je me loupe ou si ça ne suffit pas, tiens-toi prêt à charger Galahad, pour la gloire de ton dieu.

hrp.gif Un petit sort de thaumaturgie pour faire trembler le sol même sans dégâts, ça peut être sympa non ? Si ça les force à se déplacer un peu, ça doit nous permettre d’avancer un peu si pas, on lui demande un peu de lumière (lumières dansantes pour ne pas lui donner notre position tout de suite) et on essaye de l’abattre rapidement. rp.gif