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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : Un rat au Coutelas > ۝ Les Marchands de Vent ۝


écrit par: Atlas Mardi 12 Octobre 2010 à 21h57

écrit par: Télim Osonsaar Vendredi 05 Novembre 2010 à 09h06
Dans son coin, Télim Osonsaar sirotait tranquillement son verre, indifférent aux va et vient de la clientèle de la taverne et appréciant la solitude du moment, sa solitude. Un refuge pratique pour faire face aux tourments qui le rongeaient depuis plusieurs chevauchées et pour cause ! On l’avait spolié d’une grande partie de son être pour une raison qu’il ignorait. C’était un miracle si il connaissait encore son nom lui avait-dit la diseuse de bonne aventure qu’il avait rencontré sur sa route. La vielle aveugle lui avait fait quelques révélations et l’une d’elle lui faisait état d’un maléfice dont il avait été victime et en cela Télim la croyait bien volontiers. Un maléfice ? Oui, cela ne pouvait pas être autrement, mais alors pourquoi ? Quel genre d’être pouvait priver un homme de son passé ? Un tordu, assurément. Un jour il trouverait les réponses aux questions qu’il se posait ou au moins des éléments de réponses. Maintenant il se trouvait dans cette bonne vieille cité de Luskan, sans réel but. Une impression de vide immense le tenaillait à l’image de celui qu’il avait ressentit des semaines plus tôt, dans ce petit village de Chult, là où tout avait commencé.

Il termina son verre et en commanda un autre ou moment où une certaine agitation se produisit dans la taverne avec l’irruption de l’étrange troupe. Signe du destin ou pas, devant ce spectacle, l’ancien porteur fut rapidement déridé et il apprécia comme il se devait la prestation des artistes, se joignant à la liesse générale. Quand la troupe enchaina une nouvelle histoire, l’écoute de cette dernière déclencha quelque chose chez Télim. Devant cet appel à l’aventure si joliment racontée, ses yeux pétillaient d’espoirs pour la première fois depuis longtemps. Il avait peut-être trouvé là, le moyen d’apaiser ses tourments et se forger une partie de son histoire future à défaut de posséder son passé. De plus, les audacieux et les insouciants ne survivaient pas longtemps dans un environnement aussi hostile que les rues malfamées de la Cité des Voiles et pour Télim, végéter à Luskan le condamnait à coup sûr, alors autant saisir cette possible opportunité… .

A la fin du spectacle, il se leva sans empressement et referma les pans de son long manteau avant de prendre son havresac. Puis, d’une démarche souple et féline, il prit la direction du parchemin dans l’intention de prendre connaissance de son contenu, et sans doute qu’ensuite, il était envisageable de rencontrer les organisateurs de cette sympathique promenade de santé et proposer ainsi ses services.

écrit par: Atlas Mercredi 10 Novembre 2010 à 22h05
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Septième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (7 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environs 3°C
Moment: Milieu de nuit


Ainsi Télim avait-il trouvé un meilleur de remplir le vide de son esprit que par quelque boisson, nageant à contre-courant de tous les pauvres hères de cette Taverne de la cité portuaire.

Peut-être cette aventure adoucirait-elle le gout encore et toujours amer dans sa gorge, de la terrible bataille à laquelle il avait du participer dans l'Enfer Vert ... sans jamais parvenir à se souvenir du pourquoi il y avait pris part.

Il ne lui fallut pas longtemps pour rejoindre l'annonce, malgré l'histoire des Marchands de Vents et cette envie presque surnaturelle de partir à l'aventure qu'elle avait réveillée. Les démons avaient cela pour eux : ils calmaient la prétention de bien des jeunes en manque d'humilité.

Il arriva troisième devant le parchemin recouvert d'une écriture si fine et élégante qu'on eut cru qu'il s'agissait d'Elfique ou de quelque autre écriture ancienne oubliée. Il s'agissait pourtant bel et bien de commun.


PARCHEMIN
Le Capitaine Bansh du glorieux Cuivre-et-Feuille recherche quelques aventuriers pour constituer une expédition à destination de l'Ile-aux-Rubis au large de la Côte des Épées. Les marins pourront occuper une place active dans l'équipage et être rémunérés comme tel en plus de leur part sur chaque richesse découverte.

Au vu du caractère périlleux de l'entreprise, nulle clause de dédommagement aux proches en cas de disparition ou de blessure ne sera prévue. Aucune avance sur les hypothétiques trouvailles de richesses ne sera donnée.

Le Capitaine est seul maitre dans le choix de son équipe et s'accordera le privilège de s'assurer que les postulants lui conviennent.

Que les intéressés se fassent connaitre auprès d'Arumn Gardpeack.

L'appareillage aura lieu le neuvième jour de Nuiteuse à l'aube.


Les commentaires étaient nombreux et tous faisaient écho à la chanson des Marchands de Vents.

- Bien belle leur histoire mais faudrait êt' dingue pour aller chatouiller du démon, v'là c'que j'en dis moi!
- Des rubis gros comme le poing! Et l'assurance d'avoir une lame dans l'dos dans la seconde de notre retour dans notre glorieuse Luskan!

D'autres, plus discrets, échafaudaient leurs propres plans, évoquant la possibilité de partir de leur côté à la recherche des trésors promis pendant que d'autres encore souriaient béatement en pensant à ce qu'ils pourraient faire à leur retour, riches comme des princes, mais aucun n'avait senti l'appel comme Télim.

écrit par: Tiken Holom Jeudi 11 Novembre 2010 à 01h04
Après les nombreux saluts que ses confrères du monastère lui eurent adressés, Tiken se dirigea vers l'est suivant le cours d'eau qui partait du lac Weng pour se jeter plus loin dans la mer. Malgré son attirance pour la dureté et les divers usages de la pierre, le nain qui était autrefois destiné à devenir un des grands chefs d'un clan maintenant oublié, avait découvert grâce à ces nombreuses années de formation chez les moines, les beautés de la nature. Néanmoins, fier à ses coutumes, il n'avait tissé aucun lien avec les arbres se contentant d'aimer le bruit de l'eau et de ses diverses vertus, il avait bien hâte d'être arrivé dans ladite splendide cité d'Eauprofonde pour enfin voir la mer.

Arrivé à la capitale caravanière d'Amn. Tiken n'eut d'autres choix que de retourner à la civilisation. Des centaines de marchands divers occupaient la place pour ventre de tout et de rien, rien de cela ne l'intéressait il se hâta donc de regagner la route qui lui ferait traverser les Pics Brumeux pour ensuite se retrouver sur la Voie Côtière avant de regagner la Route du Commerce grâce à laquelle il atteindrait Eauprofonde. Son passage dans les montagnes où il avait grandi le rendit émotif et renfermé, chaque pierre semblait lui remémorer l'époque où il s'amusait sur ce chemin durant les heures de récréations. L'éducation naine était certes sévère, mais avant 25 ans, l’apprentissage lui-même était une récréation culturelle.

Son voyage dura un peu plus d'une semaine, dormant par-ci, par-là et mangea des fruits qu'il prouvait parfois trouvé en chemin. À son arrivée à Eaupronfonde, il se dirigea vers le quartier des Docks pour voir...beaucoup trop de navire et trop peu d’'eau...Il décida donc de retarder son voyage vers les contrées de l'ouest pour monter plus au nord dans la ville portuaire de Luskan.

Quelques jours plus tard, il contemplait enfin la Mer des Épées. Ces anciens confrères lui avaient toujours dit que la mer était magnifique, mais bornée comme un nain, il avait toujours refusé de les croire. Poussé par la curiosité, il avait fait tout ce voyage pour contempler une étendue d'eau noircie par la nuit, qui se perdait loin à l'horizon. Non loin de l'endroit où il se tenait, une taverne que les gens autour de lui appelaient le Coutelas semblait être en éveil, un tel endroit était parfait pour réchauffer les membres engourdies par le froid de Tiken.

À l'intérieur, une voix entamait un chant que le nain ne put s'empêcher de dévorer, mais tout ce que compris le nain, fut la parti sur les pierres qu'abritait une certaine île au large de la Côté des Épées. Aux diables la traversée du désert qu'avait prévu le moine, il allait partir en mer. N'ayant pas pu trouver de place plus près de la scène, Tiken était resté près de l'entré et avait remarquer un parchemin près de celle-ci, voyant que les gens se dirigeaient vers ce dernier après que la troupe ait terminé le spectacle, il en déduisit que ce parchemin était celui qui lui permettrait de se rendre sur l'île...Il y avait déjà beaucoup de personnes près du morceau de parchemin, il put quand même déchiffrer ce qui y était écrit.


¤ Qui est donc cet Arumn Gardpeack et où pourrais-je le trouver ? Il me reste deux jours pour trouver, mais le plus tôt serait le mieux ¤

écrit par: Zhaie Jeudi 11 Novembre 2010 à 11h54
Zhaie souffla de l'air chaud sur ses paumes engourdies par le froid. Cette journée avait été, aux dires des autochtones, moins fraîche que les jours précédents. Et pourtant, Zhaie souffrait de cette brise qui fouettait son visage et emmêlait ses cheveux. Bien qu'originaire d'une ville côtière, il lui fallait toujours un temps d'adaptation à l'hiver qui s'installait. Elle éternua plusieurs fois et s'emmitoufla dans sa cape.

- Hé merde, je prend froid. C'est vraiment pas le moment...

La jeune barde n'avait pas vraiment eu l'occasion de remplir sa bourse depuis le début de son voyage. Un publique peu concerné, une fausse note par ci, une raillerie mal placé par là. Non, ces derniers temps Tymora n'était pas clémente avec elle. Tomber malade serait une la cerise sur le gâteau de la malchance.

A son grand dam, la bien connue « Auberge des Sept Voile » semblait pleine à craquer ce soir là. Elle qui voulait y séjourner et peut–être y faire quelques représentations. Elle se retrouvait sur les quais à la recherche d'une quelconque auberge, voir même d'une taverne capable de l'abriter du froid qu'apporterait la nuit.


¤ A défaut d'avoir du soleil et de la chaleur , j'espère au moins me remplir les poches. ¤

Elle avait longtemps hésité sur la destination de son voyage. Descendre et visiter la côte des épées ? Ou partir vers l'épine dorsale du monde ? Elle s'imaginait Amn et ces environs comme un repère d'aventuriers où ses contes ne seraient qu'un plat réchauffé et sans saveur. Elle voulait découvrir,innover et remplir sa bourse et non se confronter à une horde de rivaux ! Le Nord semblait, à ses yeux, plus propice à tout ça .C'est ainsi qu'elle s'était retrouvé sur les routes. Mais avait elle vraiment fait le bon choix ?

Le grincement caractéristique d'une enseigne oscillant au vent la sortie de sa torpeur. Sans même lire le nom du bâtiment, elle entra dans la taverne et pris place à la table libre la plus éloignée de l'entrée. Un spectacle était sur le point de débuter.

Dés les premières notes, dés les premiers pas, elle se senti transporté. La musique s'accordait parfaitement aux mouvements gracieux et justes des petites femmes. Les grelot ajoutaient une dimension supérieure au morceau. Et les costumes étaient somptueux. Jamais elle n'aurait cru trouver un spectacle de si bonne qualité ici. Il y avait donc de grands artistes dans le nord.

Ils enchainèrent tout de suite sur une deuxième représentation. Le chant la parcouru tel un frisson glissant le long se son échine. Elle se laissa aller à la rêverie. Des paysages exotiques, mers déchaînées et trésors enfouis se dessinaient à travers ses yeux clos.
Sentant l'inspiration venir, elle sorti de son sac encre, plume et Carnet. Et écrivit quelques mots.

Ile sauvage aux plages vierges, les vagues se brises sur tes contours purs. Flibustier cherchant la fortune, la trouve dans le sang de la succube.

Puis plus rien. Elle referma son livre et rangea ses affaires. Elle était venu chercher l'inspiration et, à l'évocation seule d'une expédition sur une ile lointaine, elle en débordait. Toutes les évocations liés au potentiels dangers semblaient effacés de sa mémoire. Elle ne voyait plus qu'en cette aventure de nouvelles fables !

Zhaie se planta devants le parchemin. Elle devait embarquer sur ce navire ! C'était une expédition exclusive qui lui apporterait gros ! Les femmes n'étant, en général, pas de bonne augure sur un navire, il lui fallait trouver un moyen de se rendre indispensable. Ou alors elle pourrait peut être se faire passé pour un aventurier, voir même pour un jeune marin. Une fois en mer il serait trop tard pour faire demi tour. Et qui sait, peut être garderait-elle son identité pendant tout le voyage. Cette idée ne fit qu'amplifier son excitation. Mais elle devait garder son sang froid. Il fallait qu'elle se présente dans cette taverne, demain et déguisée. Elle se présenterait alors au dénommé Arumn Gardpeack.

Elle sortit à la recherche d'une auberge avec une multitude d'idées pour mettre son plan à exécution.

écrit par: Atlas Vendredi 12 Novembre 2010 à 10h51
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Septième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (7 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 2°C
Moment: Milieu de nuit


Tiken

Destin est un farceur qui se réjouit de ce que ces proies croient du au hasard. Il était évident pour le sage que les pas du Vigoureux n'avaient pu le mener si loin à cet instant précis sans qu'ils soient guidés par quelque puissance joueuse ou du moins désireuse d'influer sur son devenir.

Si la "Cité des Voiles" avait une dimension plus humaine qu'Eauprofonde, elle n'en était pas plus accueillante, loin s'en fallait, et il n'eut pas longtemps à attendre pour se rendre compte que son arrivée nocturne était salutaire. Tiken avait eu plus que l'occasion de découvrir que son peuple n'était pas le seul à mésestimer ceux qui n'étaient pas des leurs mais rarement avait-il vu des humains touchés par de tels travers. Les regards sombres et les chuchotements à son égard, alors qu'il parcourait les docks, aurait pu lui trouer le dos … avant son entrée dans le Coutelas.

Habités de sentiments chaotiques et contradictoires par principe, les nombreux pirates et autres forbants formant la majorité de la clientèle de l'établissement lançaient de temps à autre des regards curieux au Moine, mais nullement plus agressif qu'ils l'auraient fait pour un des leurs. Il y avait même un Demi-Orc à une table, et un Elfe qui avait rabattu sa capuche pour profiter mieux du spectacle. Il était manifeste qu'ici au moins, aucun racisme ne risquait entrainer la moindre rixe, les autres raisons étaient plus qu'assez nombreuses.

Pour l'heure, il faudrait trouver au moine un endroit ou passer la nuit. Sa route avait été longue et même sa constitution exceptionnelle ne le protégeait pas de la nécessité de se reposer. L'escalier au fond de la pièce pouvait laissait présager l'existence de chambres dans l'établissement.


Zhaie

Connaissances bardiques: Luskan

A peine eut-elle quitté le Coutelas qu'une désagréable sensation s'empara de la jeune barde, un curieux malaise parvenant presque à effacer les images qui avaient guidé sa plume sur le velin de son carnet. Quelqu'un l'épiait, et peut-être pas seulement les marins qui l'avaient vu rabattre sa capuche quand elle était entrée dans l'établissement et dévoiler ses oreilles plus pointues que ne devaient l'être celles d'une humaine …

Elle avait entendu parler de Luskan lors de son aprentissage à la nouvelle Olamn et de sa triste réputation mais son naturel avait pris le dessus sur ce qu'elle considérait comme des racontars d'une cité rivale.
Elle devait finalement se faire à l'idée qu'il était fort probable que la triste Confrérie des Arcanes fasse en effet surveiller les nouveaux venus en ville et que son ascendance elfique lui fasse courrir des risques plus grands encore. "Voleur ou espion", par défaut tout étranger se voyait affublé d'une de ces étiquettes au choix de l'observateur embusqué qui la pointait peut-être déjà d'une arbalète de poing.

Luskan n'était pas un paradis, loin de là. La "Cité des Voiles" était remarquable, de son enceinte fortifiée aux trois ponts reliant les quartiers Nord et Sud en passant par sa forêt de voiles multicolores, mais un joyau dangereux, prometteur d'autant de risques que l'aventure qui lui avait été proposée par l'intermédiaire des "Marchands de Vent" et de leurs grelots.

écrit par: Télim Osonsaar Vendredi 12 Novembre 2010 à 14h10
Si la proposition était limpide et ne pouvait que titiller l'interêt du jeune homme, Télim tiqua pourtant en prenant note de l'absence de compensations.

¤ Dommage¤ se dit-il mais était-ce là l'important?

D'évidence, cette expédition n'allait pas être une promenade de santé, le message était explicite : A vos risques et périls mais aventure garantie. Honnêtement, rien qui ne pouvait faire reculer l'ancien porteur qui sentit son coeur s'emballer à la perspective de redevenir un chasseur des mers. Nocturne s'autorisa un sourire en s'imaginant quitter Luskan d'ici deux jours. Mais avant toute chose, il convenait de prendre contact avec qui de droit. Se détournant, resserrant les pans de son longs manteau sur sa haute silhouette, il se détourna pour rejoindre le comptoir de la taverne pour demander à l'un des employés où il pouvait trouver Arumn Gardpeack afin de répondre à la proposition d'embarquement pour cette aventure prometeuse. C'était là le premier objectif à atteindre. Ensuite, il conviendrait de passer à la seconde étape et de la réussir, et non la moindre! Mais Télim n'était pas homme à mettre la charrue devant les boeufs.

écrit par: Atlas Vendredi 12 Novembre 2010 à 16h24
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Septième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (7 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 2°C
Moment: Milieu de nuit


Télim Osonsaar

Au comptoir se tenait un homme moustachu à la musculature marquée sans être incroyable. Sa chemise de lin simple ne permettait nullement de ce rendre compte qu'il était le célèbre tenancier de la non moins célèbre taverne, l'homme qui parvenait à garder son établissement comme il l'entendait au nez et à la barbe des Capitaines Pirates et même de la Tour de l'Arcane dans une certaine mesure.

Sans doute les puissants de Luskan avaient-ils compris que de permettre une exception unique dans la cité permettait de la canalyser -et de la surveiller- bien mieux que s'il n'en était rien.

C'est avec un large sourire que l'homme répondit à Nocturne, bientôt ponctué d'un rire de gorge sonore reprit par quelques badauds accrochés au comptoir et sans lequel ils seraient probablement déjà sur le sol.


- Si je sais qui est Arumn l'ami? Pour sur l'ami ! C'est moi! Ce n'est pourtant pas la première fois qu'on te voit par ici, ma mémoire ne peut pas me faire défaut. Pour des affaires qui te regardaient et dont je ne sais rien, si tu étais de ceux que ça surprend.

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Arumn est le tenancier de l’auberge du « Sabre d’Abordage » à Luskan


Il fixa le roublard un instant, comme s'il avait trouvé en Télim la marque de cette catégorie d'individus dont il parlait, puis reprit, une pointe de compassion dans son regard profond qui seul le distinguait du reste de son personnel et laissait paraitre l'incroyable vie qu'il avait du avoir.

- J'en ai vu d'autres avant toi, se plaignant tant d'amnésie qu'ils se trouaient la tête à grands coups de tort-boyaux … et n'étaient plus que des loques à la tête vide… Mais si tu veux me voir je suppose que tu n'en es pas là et que tu veux répondre à l'invitation placardée là-bas. Pour toi ça s'ra facile - sa voix se fit murmure, le brouhaha ambiant le camouflant aux oreilles des soifards - va voir notre ami encapuchonné là-bas et ne soit pas surpris par son apparence. C'est le Capitaine Cuivre-Feuille, un sacré gars, tu peux me croire.

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Arumn est le tenancier de l’auberge du « Sabre d’Abordage » à Luskan


écrit par: Télim Osonsaar Samedi 13 Novembre 2010 à 17h30
Machinalement, Télim effleura l'anneau terni qu'il portait à l'annulaire droit tandus qu'il écoutait sans mot dire les paroles du tavernier. Il connaissait Luskan, il le savait en son for intérieur et si aucun souvenir ne s'y rapportait, il demeurait persuadé d'avoir déjà foulé le sol de la cité des Voiles et les quelques mots d'Arumn Gardpeacken était la preuve. Le patron ne pouvait tenir un établissement tel que le Coutelas sans être un brin physoniomiste, cela évitait souvent quelques regrettables malentendus. Sans doute que Télim pourrait un jour mettre des réponses à ses questions.

Nocturne adressa à Arumn un bref remerciement sans chercher à en savoir plus, le propriétaire du Coutelas ne semblait pas être homme à faire des compliments gratuit. L'ancien porteur se demandait sur quel type d'homme il allait tomber, un gars bien avait dit Arumn, ce qui augurait de bonnes choses. Un mauvais capitaine ne restait jamais bien longtemps à la tête de son navire.


Il se fraya un chemin jusqu'à celui qui déciderait de sa destinée et se proposa à l'embauche.

- Capitaine Cuivre-Feuille? Mon nom est Télim Osonsaar, aventurier et marin! Je me porte volontaire pour rejoindre votre bord et participer à cette sympathique expédition que vous préparez dit Télim sur un ton assuré, et rivant un regard tout aussi assuré sur l'homme dont il n'avait pas encore vu le visage.

écrit par: Zhaie Samedi 13 Novembre 2010 à 17h47
Zhaie prit une lente inspiration. Ses sens étaient aux abois, son arme prête a s'échapper de son fourreau. Malgré tout,elle s'efforçait de cacher son malaise. Il ne fallait pas qu'elle éveille quelques soupçons que ce soit. Elle avait déjà pour tare d'être une étrangère qui plus est une demi elfe, montrer une quelconque agressivité aggraverait son cas. Elle continua d'avancer dans les sombre et inhospitalières ruelles tout en réfléchissant. Il lui faudrait prendre une décision rapide quand à la suite des événements.

Plusieurs choix s'offraient à elle, et certains faisaient échos aux dangers que dégager cette ville. Elle pourrait revenir sur ses pas, et se présenter au capitaine en tant que femme. Ce qui réduirait considérablement ses chances de monter à bord, surtout qu'elle n'avait jamais navigué.
Elle pourrait également trouver une auberge et réaliser son plan. Le problème était que quelqu'un l'épiait. Et ce quelqu'un, qui pouvait être au service de n'importe qui, serait bien étonné de voir un homme sortir d'une chambre ou seule une femme était entrée. Si Tymora et Mask étaient avec elle, le voyeur n'y verrait que du feu, dans le cas contraire les suspicions envers elle grandiraient.
Elle pourrait essayer de semer l'individu profitant de la noirceur de la nuit. Se changer en vitesse dans une ruelle déserte et revenir sur ses pas mais là encore le risque était gros. Il n'était pas dit qu'elle puisse le perdre, il connaissait sans aucuns doute la citée mieux qu'elle. Et même si elle y parvenait, elle aurait sans doute quelques jours, voir heures après une farandole d'espions à ses trousses.

Elle choisit la deuxième option, laissant sa chance à la chance. Elle agirait de nuit. Elle louerais une chambre, se déguiserait, s'éclipserait dans les ombres et rejoindrait Le Coutelas. Elle n'aimait pas vraiment l'idée de payer une chambre pour rien,mais vue l'ambiance générale elle ne pourrait pas dormir sur ses deux oreilles.


¤Il doit bien y avoir une troisième auberge dans cette maudite ville !¤

A cette heure de la nuit les passants se faisant rares et les occupants de la rue ne lui inspiraient pas confiance. Pourtant se perdre dans la Citée de voiles apporterait un lot d'ennuis bien plus grave à la Demi-elfe. Elle repéra donc un individu isolé et l'interrogea sur la direction à prendre.

- Excusez moi de vous déranger à cette heure tardive mon brave, j'aurais besoin de quelques renseignements. Je reviens du Coutelas et de l'Auberge de Sept voiles qui affichent toutes deux complet pour cette nuit. Y aurait-il un autre établissement susceptible de m'accueillir ?

écrit par: Tiken Holom Samedi 13 Novembre 2010 à 21h55
Le nain détourna son regard du parchemin,la salle était aussi bondé que si un grand artisan nain venait de terminer une de ses oeuvres et qu'il serait venu la montré dans la taverne de la cité. Il aperçu un escalier au fond de la pièce qui menait à un second étage. Son merveilleux sens de la déduction lui permit de comprendre qu'il y avait surement des chambres à l'étage du dessus, il se dirigea donc vers le comptoir pour en demander une à qui de droit. Ralenti par la foule de gens qui semblait le regarder d'un drôle d'oeil, il atteignit, au comble de sa soif et de sa fatigue après une longue journée de marche, le comptoir. D'un geste de main il essaya d'attirer l'attention du tavernier. Une fois cela accompli, Tiken eut la chance de demander une chambre et une boisson.

- Maître tenancier, je voudrais bien savoir s'il y a toujours des chambres de libre ? Je viens d'arriver et la représentation de ce soir m'a convaincu de rester et d'essayer de trouver Arumn Gardpeack, vous sauriez pas où le trouver par hasard ? J'allais oublier, une choppe de votre meilleure bière s'il vous plaît !

Lorsque Tiken l'avait déranger, le tavernier terminait une discussion avec un autre homme qui lui était parti en direction d'une table qu'occupait un homme encapuchonné, mais l'arrivée du patron lui avait fait perdre de vue ces hommes.

¤ Surement un autre brigand qui complote contre une quelconque organisation adverse ! ¤

écrit par: Atlas Lundi 15 Novembre 2010 à 14h18

écrit par: Tiken Holom Mercredi 17 Novembre 2010 à 12h48
La fatigue commença peu à peu son chemin dans le corps de Tiken, ses yeux commencèrent à faire des siennes et il ne se sentait pas apte pour faire la fête. Le fait qu'il reste encore des chambres communes libres réconforta quelque peu le nain, qui après beaucoup de temps passé à dormir un peu partout sur les routes, avec ou sans abris, il avait bien droit à une vraie nuit de repos. Toutefois, il décida de combattre un peu ce sentiment de fatigue pour parler encore un peu avec le tavernier, qui semblait savoir où était Gardpeack, mais qu'il ne vendrait pas ses informations si facilement. Le tenancier insista pour que Tiken goûte à sa bière, un peu louche, mais pas assez pour que le nain, grand buveur qu'il était, rate cette occasion de découvrir les boissons d'ailleurs. Il but donc à la santé de Morandin et déposa sa chope à moitié vide sur le comptoir.

- Très bonne cette bière ! Pas d'arrière-goût amer, elle se boit comme de l'eau, mais goûte le grain de qualité !

Tiken exprimait que la moitié de ce qu'il pensait réellement. Cette bière était une des meilleures qu'un humain puisse fabriqué et elle égalait une parti des bières naines ordinaires. Même sa couleur d'ambre laissait prétendre un bon goût.

- Alors je vais vous prendre un des lits dans une chambre commune, je resterai surement pour les deux prochaines nuits et je préfère payer d'avance. Ce que je veux lui demander, et bien ça ne concerne que lui et moi, dit-il un peu offusqué, mais comme vous êtes bien gentil, j'vais vous dire que c'est pas pour du mal, c'est au sujet de du parchemin près de l'entré.

Sur ce, il termina ce qui restait dans sa chope, espérant que le tavernier délierait sa langue et lui donnerait des informations qui lui permettraient de trouver Arumn Gardpeack. Si seulement il était venu ici avant, les étrangers semblant être très suspectés des locaux, il aurait eu l'occasion de se faire "connaître".

écrit par: Zhaie Jeudi 18 Novembre 2010 à 14h08
Zhaie était confuse et désolée. Elle ne voulait pas porter atteinte à la féminité, même d'une vieille dame.

Elle était fatiguée. Dans ce froid, l'angoisse grandissante l'avait complétement vidée de son énergie et troublait ses sens. Sans compter qu'elle avait voyager pendant plusieurs jours,et pas dans les meilleures conditions. Il y avait aussi la peur. La peur qui transformait les ombres dansantes en ennemis, les bruits de pas lointains en embuscade, les rires joyeux en rirse sadiques et malveillants. Elle aurait donné n'importe quoi pour être ailleurs. Non ! Elle devait aller de l'avant. Voir le monde, ses beautés comme ses horreurs. Et Luskan en faisait parti.

Mais pour l'heure, il lui fallait dormir. C'est pourquoi elle s'empressa d'accepter la proposition de la vieille qui, il faut bien l'avouer, avait le cœur sur la main.


- J'adore les chats... murmura-t-elle avant de lui emboiter le pas.

L'A'Tel'Quessir pensa à ses plans. Elle pourrait toujours les mettres à l'exécution et partir en douce au petit matin. Elle laisserait à la vieille quelques pièces pour le dédommagement. Mais elle était usée et bâclerait sans doute son costume. De plus la morale hantait maintenant son esprit. Elle ne pouvait se résigner à partir de chez celle qui lui a ouvert ainsi sa maison. Mais dans ce cas, elle devrait lui révéler ses intentions ou prétexter une sécurité par le déguisement. Qu'importe, elle aviserait.

écrit par: Télim Osonsaar Jeudi 18 Novembre 2010 à 16h46
L'ancien porteur ne marqua aucun étonnement quand il découvrit le nature du captitaine. Non pas qu'il était indifférent, cela était faux mais quelque chose en lui interdisait de juger les hommes sur leur simple apparence mais sur leur valeur. Une brève image d'un pavillon arborant un serpent qui se mordait la queue surgit dans son esprit pour être aussitôt remplacé par des images d'hommes et de femmes venus de tout horizon liée par un indéfectible lien de loyauté pour cette fratrie des mersqui fut un temps la seule raison de vivre de Télim. Ces quelques échos d'un passé impalpable, bien que rapides et flous, eurent le mérite d'apporter au rouvlarb une sensation de bien être et tout en remerciant son hôte pour son acceuil, il retira son tricorne et le posa sur la table. Le tavernier avait raison, l'officiait dégageait un bonne impression et sous cet aspect simesque, nulle doute que l'homme en imposait. Il prit place de Bansh Cuivre-Feuille et affiche un sourire cordiale.

L'ancien porteur s'était déclaré marin tout en étant incapable de citer le moindre navire sur lequel il avait navigué. Enfin, ce n'était pas tout à fait vrais. Tout en réflechissant rapidement, il se permit de se servir de vin et contempla un instant le liquide aux reflets rubis qui s'agittaient dans son verre avant d'offrir une réponse qu'il jugeait satisfaisante.


- Marin? Je l'ai été, assurément capitaine et sans doute le suis-je encore même si aujourd'hui ma mémoire me fait quelque peu défaut sur un passé qui refuse obstinément de s'ouvrir à moi. J'ai quitté il y a plusieurs chevauchées la région de Chult sur un brigantin battant pavillon d'Eauprofonde qui escortait un convoi marchand vers la Côte des Epées où je me suis mis à disposition du bosco. Et là malgré tout ce flou qui m'entourait, j'ai agis avec aisance sur divers postes à bord pendant une traversée longue et quelque peu mouvementée

La main de Télim caressa lentement la garde de sa jambiya en évoquant ce souvenir vivace. L'attaque de pirate avait rapide mais l'expertise du capitaine avait permit de garder la tête hors de l'eau et de refouler les téméraires. Il marqua une courte pause.

- Je me sentais vraiment à l'aise, difficile de vous l'expliquer captiaine, il faut le vivre pour le comprendre, à l'aise et heureux, avec un sentiment de liberté qui est le lot de ceux qui veulent rester maîtres de leur destinée. Nous avons rallier Padhivers puis Eauprofonde avantque je me décide à débarquer malgrès quelques opportunités interessantes. Ensuite...disons que mon inctinct m'a poussé jusqu'à Luskan pour une raison m'ai encore inconnue mais Valkur m'en soit témoin, je ne suis pas homme à me terrer dans l'inaction ou à pleurer sur mon sort. Et si je souffre de ce passé disparu, aujourd'jui il est l'heure de se montrer audacieux....

Il esquissa de nouveau un sourire et leva son verre en direction du capitaine avant de boire une longue .

écrit par: Atlas Vendredi 19 Novembre 2010 à 22h21

écrit par: Tiken Holom Samedi 20 Novembre 2010 à 19h33
La nouvelle fit vaciller les piliers qui soutenaient les croyances populaires de Tiken. Jamais auparavant il n'avait dû cacher son nom à quelqu'un, jamais il n'avait connu quelqu'un qui ait le besoin de faire cela, il avait toujours vécu dans la sécurité d'un clan ou bien celle d'un monastère, le nain ne comprenait donc pas clairement le principe de cacher un nom par simple sécurité.

- Enchanté de faire votre connaissance maître Arumn, quoique je ne comprend pas très bien pourquoi vous m'avez caché votre nom, mais je ne crois pas que je devrais en savoir les raisons. Je ne vous en ai pas parlé aux premiers abords, car j'avais soif, et votre boisson a bien rempli son rôle.

Huit pièces d'argent ! Le troc chez les nains était beaucoup mieux. Un tel objet pour un tel service et ils pouvaient marchander ! Mais Tiken devait s'habituer à sa nouvelle vie, le maître du monastère l'avait prévenu à son départ que l'extérieur ne serait pas aussi simple que l'intérieur des terres...Mais il aurait sans doute dit le contraire à un moine qui partait chez les nains et qui avait été élevé dans la forêt. Tiken attendit qu'Arumn ait fini de parler avant de placer un autre mot.

L'homme que l'aubergiste pointa en premier à l'aide de son menton semblait avoir profiter de la vie à son maximum et le nain se désola de voir comment un homme, aussi bien qu'il puisse paraître peut tomber en l'espace de quelques heures, dans les paradis artificiels. Le deuxième fut un grand gaillard, assez bien bâti qui se tenait au côté du présumé brigand, Tiken avait peut-être jugé la personne trop tôt. S'apercevant que le tavernier avait terminé de parler le nain plaça son au revoir.


- Merci bien ami tavernier, cela faisait longtemps que je n'avais pas si bien bu. Prend cette pièce d'or elle paiera également ma bière, sur ce, au plaisir de vous revoir !

Le moine se dirigea vers la table que lui avait indiquée Arumn. Le déplacement fut moins fastidieux que lorsqu'il s'était dirigé vers le comptoir, mais la fatigue fit en sorte qu'il soit plus pénible. Arrivé devant les deux hommes, bière à la main, il se présenta.

- Tiken Holom, moine de l'Amn et fils de Gardindor Holom ! Je me porte volontaire pour l'expédition sur l'île de Rubis.

Son ton était plein de fierté et il refusait pour le moment de regarder l'homme qui avait précédemment jugé sans preuve.

écrit par: Zhaie Lundi 22 Novembre 2010 à 20h39
Dés le premier pas dans l'atelier, son angoisse s'évapora. Bien que dérangée par les divers odeurs, elle ne pu s'empêcher d'apprécier l'endroit. Il ressemblait beaucoup à la pièce où travaillait sa mère. De vagues souvenirs firent surface, mais aussi quelques images, des ressentis et des odeurs. Comment aurait-elle pu se sentir plus chez elle que dans un atelier ? Elle se décontracta, son visage arborant une mine apaisée.
Elle s'accroupit et caressa un à un les félins. Ils étaient, eux aussi, source de quiétude et dégageaient quelque chose de mystique. Des animaux passionnants celons elle... Elle se redressa et répondit à la dame.


- Oh, volontiers madame. Une tisane me réchaufferait et me délasserait au plus haut point.

Elle s'avança, posa son sac à côté d'une chaise,retira sa cape et prit place. Elle se rendit compte qu'elle ne s'était même pas présentée et qu'elle ignorait le nom de son hôtesse.

¤Bravo Zhaie! tu fais vraiment n'importe quoi! Cette vielle ne représente aucuns dangers mais bon, quand même! Savoir le nom de chez qui tu dort c'est un minimum!¤

- Je suis impardonnable, je n'ai pas révélé mon identité à ma bienveillante hôtesse. Je suis Zhaie. Et pour répondre à votre question, Je suis ici car je veux voir le monde. Découvrir ses richesses, et engendrer une une musique nouvelle de leurs essences.

La fatigue, ses souvenirs et la confiance que lui inspirait la femme lui avait délié la langue. Elle choisit de jouer cartes sur table, et de lui révéler ses étranges intentions.

- Je compte de m'embarquer sur un navire. L'océan est quelque chose de si mystérieux... Mais je suis une femme et je pense qu'aucun capitaine ne m'acceptera.

Elle prit une lente inspiration. Elle hésitait encore. Et si cette femme était au service des mages ?

¤Non, là tu es bien trop méfiante et paranoïaque ma vieille...¤

- Ne soyez pas étonnée si un jeune homme part de chez vous demain matin plutôt qu'une jeune demie elfe, d'accord ? J'ai pour intention de me déguiser et d'embarquer sur ce fichu rafiot. Ça paraît peut être fou et inconscient, mais c'est ce que je désire. Il y a quelque chose dans cet infini bleu qui m'attire.


Elle posa son menton dans sa paume, ses yeux rivés droit devant elle, perdus dans un horizon invisible.

écrit par: Télim Osonsaar Samedi 04 Décembre 2010 à 16h58
Il n'y avait pas à dire, le capitaine Bansh Feuillecuivre avait de l'éloquence et de la belle éloquence! Un sourire ourla les lèvres du naufragé tandis qu'il disséquait les paroles que l'homme venait de prononcer. Fraternité? Entreprise? Des mots qui éveilla en lui d'anciennes amitiés sans vraiment qu'il puisse mettre un nom dessus mais une chose que le roublard ne pouvait ignorer, c'était l'envie pressant de mettre son existence au service d'une cause qui lui permettrait de s'épanouir et qui correspondait à ses idéaux. Le capitaine avait parfaitement résumé l'état d'esprit de l'ancien porteur et mieux que cela, la morosité qu'il avait entretenue était en passe de disparaitre totalement. Il pouvait donc faire un trait sur sa rencontre avec l'étrange caravane, son arrivée à Luskan qui donnait la folle impression que La Pucelle de l'Infortune le poursuivait inlassablement jusqu'à ce qu’il fasse en sorte de mettre le plus de distance possible avec ceux qui l’espace de quelques chandelles ou jours avait participé à son quotidien. Oui l’attaque grotesque dont il avait été le témoin soldait une série d’événements où il avait quelque peu malmené et qui lui avait donné l’occasion de venir en ce lieu et de saisir cette nouvelle opportunité dès plus prometteuse.

Les paroles de Bansh venaient de requinquer notre homme. Il allait questionner le capitaine quand un inconnu fit irruption, inconnu qui ne le fut pas longtemps. Un sourire ourla les lèvres du Calishite à la vue du nouveau candidat mais il se garda le saluer ouvertement attendant que Bansh Feuillecuivre prenne l’initiative. Il était l’invité et non l’hôte à cette table. Toutefois le regard qu’il lui adressait et le sourire étaient de nature franche et sincère.

écrit par: Atlas Lundi 06 Décembre 2010 à 11h18

écrit par: Zhaie Jeudi 16 Décembre 2010 à 20h46
Zhaie avait, à la vue des attitudes de la vieille femme, de petits pincements au cœur. Cette personne l'attendrissait, et par ses attitudes réconfortantes avait finie par briser son armure de méfiance. Les personnes âgées lui faisaient toujours cet effet. Mamy avait quelque chose qui fait d'un vieux sage un sage. Les épreuves, bonnes ou mauvaises, l'expérience, la patience. Des traces physiques et mentales laissées par le temps les transformaient en puits de sagesse. De plus, Mamy semblait simple, humaine, et pleine de compassion , ce qui semblait rare dans le coin.

Zhaie s'empara de la tasse ébène, souffla sur le liquide et bu quelques gorgées. Elle la garda un moment en main, la faisant tourner sur elle même, jouant avec les ondes crées par les chocs à la surface. Le contacte du bois l'apaisait. Elle observa un moment les divers éléments de la pièce. Tous semblaient de très bonne facture.


-Votre mari devait être un véritable artiste. On sent l'amour pour son métier à travers ses créations. Elle maqua un temps, plongée dans ses pensées. « Ma mère était Luthière vous savez ? Elle est morte bien avant de pouvoir me transmettre son savoir. De toutes façon mes doigts sont plus habiles quand ils s'agit de chatouiller les cordes que pour le réaliser des oeuvres. En tout cas ce travail est remarquable.»

Elle finit sa tisane, puis s'étira en bâillant bruyamment.

-Veuillez m'excusez, je suis vraiment éreinté. Ma journée a été riche en émotions. Puis-je vous fausser compagnie et rejoindre ma couche ?

écrit par: Atlas Lundi 20 Décembre 2010 à 10h23
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Septième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (7 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 1°C
Moment: Milieu de nuit


Zhaie

Les yeux de la vieille pétillaient de malice et de cette profonde sagesse de l'age qui n'avait pu échaper à la jeune barde.
Le liquide chaud, légèrement poivré, au parfum de menthe et d'autre plantes dont elle ne reconnaissait pas le parfum se fraya un chemin dans son corps, la réchauffant et lui apportant un bien être qui anéantit toute volonté de lutter encore contre le sommeil qui, si lourdement déjà, tentait de l'emporter. Ses bronches s'ouvraient pour tenter d'absorber toutes les vapeurs mentholées qui les nettoyaient aussitôt des traces de cendres et d'huiles brûlées.

Elle buvait plus qu'une simple infusion d'herbes, il y avait dans ce mélange quelque chose qui l'approchait plus du filtre que de la simple boisson et elle aurait pu y prendre garde et tenter de lutter contre ses effets même s'ils paraissaient bénéfiques, mais son corps, comme son esprit, s'y refusaient.


- Je te remercie pour lui et ... je comprends mon enfant ... Je n'ai que trop abusé de ta gentillesse à tenir compagnie à une vieille bique comme moi ! Fais-moi juste plaisir en me réveillant avant de partir demain matin, je te chaufferai de l'eau pour que tu puisses te débarbouiller dans un baquet.

Elle l'accompagna alors dans la pièce qui lui servirait de chambre et lui montra la paillasse et la lourde couverture qui lui feraient certainement une couche plus agréable que ce qu'elle aurait trouvé dans nombre d'auberges couteuses. Pour la protéger du froid du sol, elle était posée sur une assemblage de rondins puis de planches, le tout recouvert de paille, et finalement d'une couverture de laine tressée assez fin que pour qu'aucun brin n'en soit désagrable. Un véritable lit en soit par son confort mais pour lequel l'artisan ne s'était jamais offert de lui donner plus bel aspect. Deux chats y avaient déjà trouvé place mais s'écartèrent en s'étirant pour laisser place à la demoiselle.

L'établi était dressé, prêt à recevoir un ouvrage comme si le défunt mari s'y était atelé le jour même encore, mais aucun copeau, aucune chute de bois n'en souillait le plancher que la vieille devait s'esquinter à tenir aussi propre que possible. Les outils, de très belle facture, étaient parfaitement rangés dans des sortes de rateliers visiblement faits sur mesure.

Zhaie s'endormit presque aussitôt et très vite, elle fut emportée par un songe des plus agréables.


Un vent frais de Mirtul fouettait le visage du capitaine Zhaie Cha'Shanta La Rousse sans parvenir à lui décrocher le fabuleux tricorne qu'elle avait reçu de Bansh Cuivre-Feuille après leur première expédition sur l'Île-au-Rubis. Ils en étaient revenus riches comme des seigneurs d'Eauprofonde et indemmes après avoir vaincu des démons à la pelle.

C'était son navire, le magnifique "Flamme-du-Soir" à la voile orange-feu, elle était capitaine d'un équipage exclusivement féminin. Sur son épaule, Kanzi, son singe, clin d'oeil au Capitaine lui ayant offert son grade, s'accrochait de toutes ses griffes pour ne pas en glisser.


Zhaie ne souffrira pas du froid cette nuit et sera reposée comme si elle avait passé une journée entière à se reposer.

hrp.gif Dans l'attente de nos compagnons, libre à toi de vivre ce rêve wink.gif rp.gif



écrit par: Zhaie Mercredi 05 Janvier 2011 à 22h43
La Caravelle filait au vent, défiant pars sa vitesse et sa précision d'impitoyable mer de côte des épées. La rousse tenait ferment la barre, fière,élégante, terrible et aussi impitoyable que la mer. Elle fixait l'horizon, repensant aux événements formateurs passés .

La Capitaine rouge, La Flamboyante ou la Rousse étaient ses noms de scène. Une scène d'un théâtre partant aujourd'hui du glacial Val de bise jusqu'aux luxuriantes jungles de Chult. La Mer des épée s'était transformé en son terrain de jeux favoris. Elle avait vite pris goût à la mer. Grâce aux bons conseils de son mentor, elle apprit rapidement à se jouer des airs terribles de l'océan. Ils étaient revenus de leurs première expéditions les cales pleines de trésors à ne plus savoir quoi en faire. De ces richesses naquit l'aventure. Rapidement, Elle acheta son bâtiment et se mit en quête d'un équipage. Ce sont des femmes, des femmes de marins, se languissant du retour de leurs aimés, tiraillés entre la jalousie, l'inquiétude et l'amour qui formèrent la base. Peu à peu, d'autres femmes de Luskan et ses alentours, ayant entendu la rumeur d'un navire féminin recrutant même des personnes inexpérimentés, se joignirent à l'équipe.
Les actions de la Flamme-du-soir étaient basiques : escorte et pillage. Une piraterie primaire, excitante au départ, perdant de sa saveur au fil de l'eau. Une vie dont Zhaie se lassa rapidement. Elle avait besoin d'action, de reconnaissance et de crainte. Ensembles, les flammes, car c'était le nom des femmes travaillant sur ce navire, et elle même décidèrent qu'elles agiraient pour le bien de leurs genre. Leurs cibles devinrent alors les bateaux d'esclavagistes. Agissant souvent au couché du soleil ou à l'aube, La Flamme-du-soir abordait ces navires, pillant les trésors, tuants les occupant masculins, libérant et raccompagnant dans des citées sures les occupant féminins. D'ailleurs, une partie du réseau de la rousse se trouvait sur la terre ferme, veillant à la réinsertions des filles et femmes.
La Flamboyante s'était taillé une réputation dans le sang et la poudre. Et aujourd'hui les pachas au harems immenses, les propriétaires de maisons de passes et les esclavagistes tremblaient en entendant son nom. Elle se sentait forte, capable de rassembler des foules derrière elle et d'écraser quiconque se trouverait sur sa route.
Cette force, cette mélodie si particulière la prenait au ventre, barrant son visage d'un large sourire. Les rafales de vents s'engouffrant dans sa longue veste, faisant claqué les tissus dans d'élégantes arabesques, ajoutaient au personnage qu'elle jouait allure et élégance. Elle caressa Kanzi sous le menton, et lui adressa un regard tendre et affectueux. Aujourd'hui, elle se sentait bien. Elle avait un but et sa vie avait sens véritable.

Son rêve continua longtemps encore et c'est à l'aube qu'elle entrouvrit les paupières, regrettant la vie magique qu'elle avait eu l'espace d'une nuit.

écrit par: Atlas Jeudi 13 Janvier 2011 à 11h54
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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Maison de "Mamy", Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 2°C
Moment: Petit matin


Zhaie

Zhaie se réveilla bien avant que le soleil n'ait chassé la nuit. Au dehors, il devait faire glacial mais l'âtre rougeoyant de l'autre pièce avait suffisamment réchauffé la maison pour qu'elle passe une nuit des plus agréable et déjà une nouvelle flambée illuminait l'entrebaillement de la porte de l'atelier.

La tisane avait eu un effet miraculeux, il y avait longtemps que Zhaie ne s'était pas senti aussi bien et reposée comme si elle venait de dormir une journée entière en lieu des quelques heures réelles. Sur ces jambes, un chat s'étirait, toutes griffes dehors et la machoire grande ouverte dans un baillement très vite empli de ronronnements. Un second sauta sur le ventre de la jeune demi-elfe pour la réveiller tout à fait, réclamant dans une avalanche de miaulement, qu'elle le caresse. Elle le prit d'abord pour Kanzi mais déjà les dernières images du "Flamme-du-Soir" disparaissaient derrière ses paupières mi-closes.

Zhaie avait rêvé, emportée par les Marchands-de-Vent et le précieux breuvage d'une vieille dame.
De par derrière la porte, elle entendit la voix usée de son hôte : -
"L'eau est chaude, je te laisse la verser dans le baquet si tu acceptes d'épargner mon vieux dos. Dois-je dire dame ou damoiseau?"

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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Coutelas, Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 4°C
Moment: Milieu de la matinée


Télim Osonsaar & Tiken Hollom

Télim avait renoncé à se présenter plus avant, considérant peut-être que le Nain n'avait pas encore fait preuve d'un mérité suffisant que pour le connaitre plus que ne le demandait la plus simple politesse. Il serait donc "Porteur d'Oubli" pour le moine. Aucun d'eux n'en dit d'ailleurs beaucoup plus, ils préfèrèrent, si ce fut vraiment un choix et pas la simple conséquence de leur grosse fatigue, laisser au captaine Bansh déblatérer encore et encore sur le gout du sel de la Grande Mer, sur la liberté qu'offrait la vie de marin, sur les trésors cachés sur tout Toril, sur les Pirates qui sévissaient sur la Côte des Epées … jusqu'à ce qu'il se rende compte que ses compagnons de repas dodelinaient de la tête et n'avaient pour seul envie et espoir que de se poser quelque part et dormir.

Tiken fut le premier à se lever, rejoignant la chambre dont il avait payé les deux nuités, bientôt rejoint par Télim qui, sous l'insistance d'Arumn à la vue de sa fatigue, alors que la majorité des convives étaient soit endormi sur leur table, soit partis, avait accueilli avec reconnaissance la possibilité de profiter gratuitement d'un lit inutilisé dans une chambre commune.

Quand ils se réveillèrent tous les deux, le jour était déjà bien levé, ce qui signifiait qu'ils avaient certainement dormi plus que ce qu'ils n'en avaient l'habitude en cette période de Nuiteuse aux jours bien plus courts que les nuits. Une certaine agitation régnait déjà au rez-de-chaussée tandis qu'une dame d'Arumn passait de chambre en chambre pour y remettre de l'ordre.


- Excusez-moi, je pensais que les chambrées étaient déjà vides. A votre bon plaisir, nous pouvons vous servir une petite collation dans la salle commune.

Le plus poliement possible, elle venait de leur demander de bien vouloir quitter la chambre pour qu'elle puisse y faire son travail avant le coup de feu de midi.

écrit par: Télim Osonsaar Vendredi 14 Janvier 2011 à 15h45
- Entendu…dit Télim en direction de l’employée avant de jeter un regard à Tiken , "je crois qu'il est grand temps de dégarpir!!"

Tiken comme Télim ne s'étaient guère montrés bavards la veille au soir et le porteur d'oubli ne s'en formalisait pas outre mesure d’autant que la nuit qui venait de s’écouler avait permit au roublard de profiter pleinement d’une nuit réparatrice. Preuve qu’il en avait bien besoin après les déconvenues de ces derniers jours. Mais là ce nouveau matin marquait un renouveau qui n’était pas pour lui déplaire. Il se réveilla donc d’excellente humeur, cette nouvelle journée marquait le début d’une nouvelle aventure, avec ses hauts et ses bas mais surtout des compagnons avec qui il pourraient partager plein de choses….mais aussi se forger des souvenirs….

Après des ablutions d’usage, il opta pour une tenue propre, passe partout, avec bottes, des braies, une paire de botte une chemise en coton bleu nuit et un justaucorps doublé de cuir histoire de rendre plus confortable le port de son armure en peau de requin qu’il prit soin d’enfiler avant de .s’ équiper de ses armes. Son regard se posa sur con jambiya posé sur le lit, et pour la première fois depuis longtemps, il hésita à mettre à la ceinture son poignard à lame courte et courbe qui faisait pourtant partie intégrante de cet héritage d’une vie passée qu’il tentait de retrouver. Oui, devait-il vraiment le mettre en évidence alors qu’à ses yeux la symbolique que cette arme pouvait avoir dans le passé n’existait plus. Il se décida rapidement et Télim enroula l’arme dans son écharpe et la fourra dans son sac avant d’empoigner sa lame longue pour la mettre à son flanc.


- On se retrouve en bas ami Tiken ! Il me tarde de débuter cette journée pleine de promesse, je t’attends dans la salle commune !

On disait que la journée appartenait à ceux qui se levaient tôt, et là, pour Télim, il était grand temps de se rattraper. Il se dirigea donc d’un bon pas vers la salle commune et sans doute profiterait-il d’une petite collation en attendant le fils de la pierre.

écrit par: Zhaie Samedi 22 Janvier 2011 à 19h56
Zhaie glissa hors du lit, empoigna le récipient et vida son contenu dans ce qui lui servirait que baignoire.

-Au réveil, je reste toujours une Dame. Mais dans peu de temps votre nouvel invité fera son entrée.

Etant bien reposée et ne ressentant pas le besoin de prendre un long bain, elle fit une toilette rapide. Puis elle s'attela à son costume.Il lui fallait un déguisement simple, facilement reproductible. Elle commença par retirer les anneaux qui ornaient sa chevelure rouille. Elle sorti de son sac un bandage dont elle arracha un morceau. Avec, elle s'attacha négligemment les cheveux en queue de cheval basse grâce à laquelle elle cacha ses oreilles pointues. Elle prit soin de laisser quelques mèches folles. Elle se servit du reste du bandage pour aplatir sa poitrine. Si on lui posait des questions, elle prétexterais des brulures ou des cicatrices. Enfin elle s'ébouriffa les sourcils et se fit quelques entailles légères sur la mâchoire, laissant croire à un accident de barbier un peu trop préssé. Elle enfila sa Chainse et relâcha le cordon qui fermait le haut. On avait ainsi vue sur ses bandages. Son déguisement paraissait correct. Elle se tourna alors vers Mamy.

-Mamy ! Vous avez un nouveau visiteur! elle se racla la gorge,puis prenant une voix masculine, elle fit un tour sur elle même "Alors ? De quoi ai-je l'air ? Bon, je n'aurais jamais une allure d'homme féroce. Les marins risquent de se moquer de ma carrure de gringalet" Elle émit un petit rire nerveux. Jouer un rôle, le déguisement, la mise en scène impliqué,tout ça l'amusait. Elle était pressée de se présenter au Coutelas.

- Je vous remercie pour vote hospitalité Madame, Je serais sans doutes dans de sales draps sans vous et j'aimerais vous remercier. Elle attrapa la mains usée de la vieille femme, y glissant 2 pièces de platines. J'espère que cette maigre compensation vous suffira. Je me sent vraiment redevable, et si quoi que soit d'autre pourrait vous faire plaisir..?

Dans son regard, on pouvait lire la reconnaissance et l'amour qu'elle portait à la vieille femme. Oh, elle l'oublierait sans doute rapidement, emportée par de palpitantes aventures, mais elle était heureuse d'avoir rencontrer quelqu'un qui soit encore "humain". Sa vie n'avait pas toujours était simple et les gens sur qui elle pouvait compter ne tenaient pas sur les 5 doigts d'une main.

- Je vais vous laisser, maintenant. Je dois encore faire quelques petites emplettes. Vous ne sauriez pas, par le plus grand des hasards, ou se trouverait une échoppe capable de me vendre une arbalète digne de se nom ?

écrit par: Atlas Mardi 25 Janvier 2011 à 17h08
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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Maison de "Mamy", Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 2°C
Moment: Petit matin


Zhaie

PARCHEMIN
Jet de déguisement de Zhaie : 15(dé) +7 = 22


- Et bien jeune homme ! Voilà qui est véritablement surprenant ! Pour peu, je prendrais presque peur de ne pas reconnaitre la jeune rousse que j'hébergeais cette nuit alors que j'ai l'oeil pour ce genre de chose, tu peux me croire ! Ils auraient bien tort de se moquer de toi, sois-en sur.

Si la voix de la vieille était pleine de crainte, cette peur était clairement feinte, ses yeux pétillaient de malice, riche du plaisir simple de participer à la supercherie d'en avoir conscience. Elle ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait quand Zhaie lui tendit les pièces, s'attendant même à un tour de passe-passe de la part du jeune roux qui avait pris la place de sa visiteuse de la nuit. Elle hoquetta de surprise quand elle se rendit compte que les pièces n'étaient pas d'argent … mais de platine ! Ces joues parcheminées se teintant de rose profond, elle reprit : - " vous avez du vous tromper, vous m'avez donné là dix fois ce que vous auriez payé dans quelque auberge dorée d'Eauprofonde. Reprenez-les, il n'a jamais été dans mon idée de vous demander l'aumone. Ou acceptez au moins ce sachet d'herbes avec lesquelles je vous ai préparé la tisane d'hier soir, il y en a assez pour en prendre par quatre fois mais n'en prenez pas ce soir ou vous ne vous réveillerez pas avant midi."

Son ton avait changé. Maternaliste jusque là, elle regardait maintenant Zhaie avec le respect et la distance dont on fait montre pour un seigneur. Elle tendait presque tremblante une bourse de tissus dégageant la même odeur que celle qui avait empli l'espace pendant la nuit. Visiblement, elle y avait déjà pensé et l'aurait fait même sans paiement.

- Le "Dragon des mers" répondra certainement à votre souhait, il parait que même certains des Hauts Capitaines y entretiennent commerce, et c'est le cas de tous les marins et flibustiers de notre glorieuse Luskan. C'est tout proche du Sabre d'Abordage dont nous parlions hier et sans aucun doute le meilleur endroit.

Zhaie reçoit un sachet avec 4 doses de tisane de Mamy

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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Coutelas, Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 4°C
Moment: Milieu de la matinée


Télim Osonsaar & Tiken Hollom

Tiken fut plus long que Télim à se préparer, sans doute le nain était-il plus enfoncé dans le doux royaume des songes et habité par moins de bonheur de se sentir à nouveau vivant que Télim qui retrouvait gout et espoir d'une nouvelle vie pleine de couleurs et de découvertes capable, peut-être, de remplir le vide de sa mémoire par d'autres images d'aventures.

Quand il descendit dans la salle commune, il se rendit compte qu'à la différence de quelques marins sortant difficilement de leur ivresse de la nuit passée affalés sur leur table, Bansh ne s'y trouvait pas.
Ils ne s'y étaient pas donné de rendez-vous précis et avait la certitude d'un appareillage le lendemain matin à l'aube annoncé dans le parchemin.

Tiken suivit et en fut tellement surpris qu'il retourna le lire pour être sur de n'en avoir rien raté.
Arumn, s'en rendant compte, l'interpela :


- Et bien ! En voilà deux qui avaient du sommeil en retard ! Le Capitaine a quitté l'auberge tôt c'matin, quelque chose à propos de Booney l'intriguait assez que pour le faire partir en vitesse mais il a promis d'être de retour ce soir pour recevoir les dernières candidatures pour son prochain voyage.

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Arumn est le tenancier de l’auberge du « Sabre d’Abordage » à Luskan

Ils avaient visiblement la journée devant eux.

écrit par: Télim Osonsaar Vendredi 11 Février 2011 à 11h00
Télim regardait le nain s'agiter de manière fort surprenante. Ce compagnon était d'évidence fort avare en parole et rien que cela, allait pas manquer d'ennuyer l'ancien porteur. Se pouvait-il que ce qu'il avait vécu quelques jours auparavant allait se reproduire, les gens de la caravance, les quleques visages croisés, le roublard manquait singulièrement de chance dans ses fréquentations. Si la première fois il avait mit cela sur le compte de quelques boutades joliment mise en scène par la sœur jumelle de Tymora, cette fois, Télim manquait singulièrement d'humour et ne pouvait se résoudre à accepter ce nouveau coup du sort.

Il s'approcha du comptoir et interrogea Arumn

- Booney, un nom que je ne connais pas et qui doit appartennir à quelqu'un d'importance pour forcer la main d'un capitaine tel que Bansh. Une de ses connaissance, un ami? questionna de manière informelle le roublard, "et pendant que nous sommes là, je ne serais pas contre quelques petits conseils de votre part, d'autant que nous avons une journée à tuer et que Luskan m'est en grande partie inconnue. Que pouvons-nous y faire d'interessant et que nous conseillez-vous Arumn? Vous qui êtes fin connaisseur de la Cité des Voiles.

Le nous incluait bien évidemment le fils de la pierre, wrestait à savoir si ce dernier allait rebondir et participer activement à la conversation ou si simplement Télim allait devoir lui le trainer comme un bon gros boulet....

écrit par: Zhaie Dimanche 13 Février 2011 à 15h42
Les mains de l'A'tel'quessir se refermèrent sur celles parcheminées de la vieille femme.

-Jamais dans une auberge je n'aurais été aussi chaleureusement accueillit. Prenez les, c'est une maigre compensation pour ce que vous m'avez apporté. Et puis une aventure m'attend, que ferais je en mer d'or et de platine ?

Elle avait une expression étrange, un mélange d'espoir et de compassion, d'excitation et d'apaisement. Elle fit un clin d'œil à mamy et attrapa son sac pour y ranger les infusion.

-Bien ! Il est temps pour moi de vous quitter. Je vous remercie encore pour ce que vous avez fait pour moi madame. Je suis heureuse qu'il existes des gens tels que vous au cœur de cette agressive citée. J'espère que vous accepterais que je passe prendre un tasse de votre excellente tisane.

Elle passa la porte. Dirigeant ses pas vers le « Dragon des mers ».

écrit par: Atlas Lundi 14 Février 2011 à 16h05
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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Maison de "Mamy", Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 2°C
Moment: Petit matin


Zhaie

La vieille ouvrit la bouche, de surprise, et la garda ouverte alors que le coin de ses yeux usés par le temps se remplissaient d'une unique larme, comme une perle accrochée. Quand elle l'a referma, elle se racla la gorge, des ses pouces toucha ceux de son "visiteur" d'un soir et lui lança d'une voix qui avait retrouvé de sa bonhommie de la veille : - "Revenez quand vous voulez mon bon monsieur !"
Un sourire dans sa voix chevrotante et dans chacune des rides l'encadrant, tant pour la rassurer sur la qualité de son déguisement que pour le regard des trop nombreux indiscrets de la Cité des Voiles.

Zhaie n'eut aucune difficulté à trouver le Dragon des Mers, à deux rues seulement du Coutelas qu'elle avait fuit la veille à la recherche d'un endroit où se déguiser.


(suite ici : Le Dragon des Mers)


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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Coutelas, Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 4°C
Moment: Milieu de la matinée


Télim Osonsaar & Tiken Hollom

- Vous entendrez de tout au sujet de Booney le Rouge dans cette belle cité et c'n'est pas moi qui le jugerai et vous dirai quoi en penser. Ici, tout le monde le connait, pour ses faits d'armes passés … comme pour sa déchéance actuelle. Sa tête est même mise à prix mais il n'y a aucune chance que ce soit la raison de la recherche du Capitaine.

Un pirate "honorable" comme ils disent. A couler des navires et voler des marchands, mais si quelqu'un lui colle sur le dos le meurtre d'un enfant ou le viol d'une villageoise, ce seraient des mensonges, sans aucun doute possible. Il a eu un sacré revers de fortune il n'y a pas très longtemps, son navire est hors d'état de naviguer et depuis il s'essayerait au brigandage sans succès.

Bref, tout chargé de principes qu'il est et proche de tous les "Frères de la Côte" comme il dit, je suppose que le Capitaine aimerait lui proposer de se joindre à lui et de re-tenter sa chance en mer plutôt que de laisser tout Luskan lui courrir après.

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Arumn est le tenancier de l’auberge du « Sabre d’Abordage » à Luskan


Arumn n'était pas avare d'information. Probablement parce qu'il n'y avait pas encore grand monde et dans son établissement et, à bien y regarder, personne de suffisamment éveillé que pour profiter de leur conversation. Bien qu'il ait annoncé s'en garder, il présentait Booney comme un brave gars qui n'a pas eu de chance plutôt que comme un truand écumant les mers n'ayant que ce qu'il mérite. Ce n'était pas pour rien que le Tavernier attirait la venue de temps de forbans dans son établissement.

Il poursuivit en réponse à la question suivante :


- A faire ici? Si je devais appareiller bientôt, j'irais faire quelques emplettes, au Dragon des Mers par exemple, c'est tout près d'ici et puis j'éviterais surtout de me faire mettre en cellule. C'est un peu l'effervescence dans les rues ces derniers jours, plus encore qu'à l'habitude. On parle beaucoup de rançons et de contrats. Ca pousse les gens à la suspicion alors qu'ici, ils n'en ont vraiment pas besoin.

Il termina sur le ton de la confidence : - "Et si j'étais vraiment à ta place, je ne m'encombrerais pas de trop grands principes. Tu passerais facilement pour un local si tu étais seul et que tu allais profiter de l'air salin des docks. Tu pourrais même gagner quelques sous en aidant à décharger une cargaison ou l'autre."

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Arumn est le tenancier de l’auberge du « Sabre d’Abordage » à Luskan


écrit par: Télim Osonsaar Mercredi 16 Février 2011 à 21h42
Télim écouta avec attention le tavernier et digéra les informations qu'il lui distillait au fur et à mesure. La journée ne faisait que commençer et il ne comptait pas vraiment la passer dans cet établissement, tout aussi confortable qi'il pouvait être. Aussi les propositions de l'homme remporta chez l'ancien porteur un peu d'enthousiasme. Oui, il irait faire un tour sur les quais voir s'il ne pouvait pas avoir quelque argent. Toute peine méritait salaire disait-on et Télim ne crachait pas sur de l'argent même s'il devait faire l'impasse sur ses talents pour oeuvrer à la loyale. Quelque chose lui disait qu'il ne fallait mieux pas qu'il se fasse remarquer.

- Merci Tavernier! Je crois que je vais suivre vos conseils et je reviendrais au rendez-vous ce soir pour me mettre à la disposition du capitaine Bansh.

A la sortie du Coutelas, Télim prit la direction des quais, ce petit tour matinal lui ferait le plus grand bien et si la chance voulait que son escarcelle se remplisse un peu, là, il ferait bien un saut jusqu'au Dragon des Mers pour fouiner un peu et voir si les étalages de cette boutique au nom évocateur ne lui permettrait pas de renforçer son équipement. Après tout, s'il prenait prochainement la mer, autant prendre les devants, c'est pas en haute mer qu'il allait devoir se plaindre après....

Tout en marchant il repensa à ce Booney le Rouge et à cette déchéance qui l'avait frappé....les dieux pouvaient être cruels, nul ne l'ignorait et encore moins Télim. Tout à se spensées, Télim Osonsaar n'avait pas porté la moindre attention à la personne de Tiken Hollom, allez-savoir pourquoi....

écrit par: Atlas Lundi 28 Février 2011 à 14h59
Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu :Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 4°C
Moment: Milieu de la matinée


Télim Osonsaar

A Luskan, le hasard faisait rarement bien les choses, si l'on pouvait vraiment parler de hasard dans une ville que Tymora semblait habituellement garder sous son regard de malchance et dont Bonney avait fait si cruellement les frais… Toute fois elle avait délaissé Télim pour un temps car pour rejoindre les docks le plus rapidement possible, il emprunta une rue plus large, moins sale et malodorante que les entrelas y menant en traversant le quartier le plus chaud de la ville. Ils étaient encore nombreux à transporter tantôt des caisses sur des chariots de fortune, tantôt des sacs, sur l'épaule ou le dos.

Malgré le froid de Nuiteuse, certains suaient sans prendre garde au contre-froid dont ils souffriraient bientôt … Les quelques pièces gagnées sous l'effort leur permettraient peut-être juste de se payer le remède qui leur éviterait de cracher leurs bronches à en crever pour la simple volonté d'exister. D'être actif. De participer à quelque chose, aussi futile fut-ce.

Au bout, on pouvait voir les mats qui donnaient son surnom à la Cité des Voiles et, juste devant, sur les quais, l'un ou l'autre intermédiaire engageant dans l'urgence les passants ne souffrant plus trop d'un abus de boisson de la veille et désireux de gagner quelques pièces dans cet exercice physique. Les quelques marchands ambullants bordant la chaussée n'avait rien qui puisse attirer l'attention, pas pour Telim du moins qui avait une idée bien précise que ce qu'il souhaitait faire.

Une trentaine de mètres plus bas s'étendaient les quais donc et son lot de points de déchargement.

Sur un parchemin cloué sur une caisse, devant un petit homme rondouillard emballé dans un lourd manteau de fourrure on pouvait lire :

PARCHEMIN

Déchargement pour le Dragon des Mers, 1 pièce d'argent

Pas de quoi devenir riche, mais dans les normes de ce que l'on pouvait attendre de ce genre de travail.

écrit par: Télim Osonsaar Mercredi 16 Mars 2011 à 16h23
Alors qu’il parcourait son bonhomme de chemin, Télim avait l’impression de se sentit ici comme chez lui et l’impression que les spectacles auxquels il assistait était tout ce qu’il y avait de commun. Dans son esprit tourbillonna une série de flash où il se voyait sur des quais, longeant des navires racés qui arboraient un pavillon indistinct, sur les quais et les pontons, des marchandises venus de tous les horizons étaient en attente de déchargement ou d’acheminent pendant que des palans emmenaient une cargaison d’eaux et de vivre à bord d’un sloop qui se préparait au départ. Des souvenirs ? Sans aucun doute mais ces souvenirs lui donnait une impression de sécurité qu’il était loin de ressentir ici alors que l’agitation ambiante s’apparentait à ce qu’il venait de revoir mais il se trouvait à Luskan et cela suffisait à donner un certain malaise à quiconque connaissait la cité des voiles.

Il tomba presque en arrêt devant l’annonce et si la bourse de Télim n'était pas franchement vide, le naufragé ne rechignait pas à la tâche, loin de là. Il leva les yeux l’homme et désigna le morceau de papier d’un coup de menton.

- Une pièce d’argent pour le déchargement, ça me va . Où se trouve le Dragon des Mers ? déclara le roublard sans préambule.

écrit par: Atlas Jeudi 24 Mars 2011 à 21h54
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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 4°C
Moment: fin de matinée


Télim Osonsaar

Nocturne voyageait sur un océan de souvenirs brumeux. Ce travail simple était comme une ancre qui fixait son esprit sur du réel au milieu du brouillard.

- Et bien et bien mon ami ! Si tu ne connais pas le Dragon des Mers c’est que tu n’es pas d’ici ! Et pourtant … quelque chose me dit qu’il est profitable pour nous deux que nous nous offrions cette opportunité n’est-ce pas ?

Le petit homme en fourrure arborait le visage d’un rongeur. Ses yeux fuyaient, comme à la recherche de quelque chose sur le visage du roublard ou de quelque fantôme voyageant autour et qu’il serait le seul à voir. Connaissant suffisamment Luskan que pour savoir ce que le concept « d’étranger » sous entendait, il ressentait malgré tout une certaine forme de confiance. Ici. Dans le temple de la suspicion.

- Le Dragon des Mers est directement en haut de la rue. Tu ne manqueras pas l'architecture singulière de l'édifice et la spécificité de son commerce. Les trois sacs en toile de jute que voici sont à y amener, pour chacun tu recevras un reçu. Tu recevras ta paye dès les trois reçus en ma possession. M'as-tu compris? Je suis sur que oui, bien entendu !

Les sourcils interrogateurs semblaient sincères et il n'y avait aucune crainte ni dans sa voix, ni dans ses yeux. Pour ce qu'il en savait, il n'y avait pas intérêt à tenter de voller au cours d'une telle transaction dans Luskan, il y avait des yeux partout, cet intermédiaire devait avoir les siens pour faire ainsi confiance à un étranger pour un transport de marchandises qui aurait pu valloir cent fois la prime gagnée.

Le langage du petit homme était trop précis, trop distingué pour le commun se chargeant d'une telle tâche. "Amener ça là-bas. Une pièce quand travail fini" était l'usage et juste suffisant pour les marins désœuvrés. Peut-être y avait-il eu quelque chose dans l'attitude de Télim qui lui avait permis de se rendre compte qu'il pouvait améliorer la qualité de l'échange et qu'il en profitait, conscient de cette exception à la règle.


hrp.gif Si tu prends effectivement la route vers le magasin, rendez-vous ICI. Si pas, tu peux répondre à la suite hrp.gif

écrit par: Atlas Mercredi 15 Juin 2011 à 21h57
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Huitième jour du mois de Nuiteuse, année de la Magie Sauvage (8 Nuiteuse 1372)
Lieu : Luskan
Climat : Nuageux à l'horizon, vent moyen
Température: environ 3°C
Moment: fin d'après-midi


Peu à peu, la lueur du soir commença à reprendre pied dans les rues de Luskan. Les lanternes, Séluné et son chapelet d'étoiles souriaient aux voiles qui claquaient sur les quais.

Dans son lourd manteau ciré, Bansh marchait d'un pas incroyablement léger pour son imposante stature, ne prenant aucunement garde au regard en coin des Luskans curieux, des coupe-jarets et des oeillades des filles de joie.

Il souriait, de ne savoir encore qu'aucun ne l'attendait plus au Sabre d'Abordage alors que son heure de départ approchait à grands pas. Si Luskan ne lui donnait aucun résultat, il partirait vers Eauprofonde, ou peut-être Padhiver, à défaut d'un véritable équipage, il ferait appel aux quelques Frères de la Côte éveillés dans la cité.

Franchissant la porte du Sabre d'Abordage, il salua Arumn ... et effaça aussitôt son sourire quand celui-ci secoua la tête d'un "non". Désolé.


hrp.gif Cette quête est réouverte. Si vous souhaitez la rejoindre, envoyez-moi un MP hrp.gif

(suite : Un rat au Coutelas)