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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La marque de Hoar > La marque de Hoar, vers le Yuir


écrit par: Isórion Dimanche 25 Septembre 2011 à 05h43
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid
Moment : Toute fin de matinée


De là où ils viennent

MJ
Narration: Féanor, Haimric, Linwëline, Borindal et Celestia


La journée était claire malgré un petit vent froid qui rappelait à tous que l’hiver était bel et bien là mais qu’importait. Les compagnons étaient rassemblés sur les hauteurs du château arrière en compagnie du capitaine Tremarec. L’heure des adieux ne tarderaient pas pour Feanor et l’elfe argenté. Cette fois aucun des compagnons n’étaient à la manœuvre, autour d’eux, ceux dont ils avaient partagés le quotidien durant plusieurs jours s’affairaient sous les ordres lancés par le second de l’Asturiàs, ils mettaient la main aux dernières manœuvres d’accostage qui immobiliserait le navire le long d’un imposant quai en pierre taillée sur lequel attendait d’imposant dockers prêts à prêter main forte aux déchargements

- Bien, ce fut un plaisir de vous comptez parmi mon équipage pour ce voyage qui j’espère vous aura permit de découvrir quelle était le quotidien de nos marins et des quelques désagréments que nous avions parfois à subir. Je crois qu’on vous attend par ailleurs.

Les compagnons avisèrent sur le quai, légèrement en retrait un humain abordant la cinquantaine facile et à la mise soignée rivait sur eux un regard presque inquisiteur.

- Il s’agit de Lakhdar, le secrétaire de Dame Sadirah, ne prenez pas ombrage de sa mine austère, elle est habituelle, souffla l’officier en souriant, tandis qu’à côté de lui, Linwëline leva une main .

Tous virent ce salut destiné non pas à l’homme mais plutôt à un elfe qui se tenait non loin de l’envoyé de la maison Eparpivier. Un visage au teint cuivré, encadré par une longue chevelure rousse tressée, le tel’quessir était vêtue à la mode sylvestre. L'inconnu rendit son salut à l'elfe argenté

- Vous aussi Ma dame, on vous attend il me semble.

Linwëline hocha la tête sans donner plus d'explication tandis que la navire fut secoué par une petite secousse indiquant clairement qu'ils venaient de toucher le quai. Le second ordonna de descendre la passerelle, les compagnons allaient pouvoir fouler la terre d'Aglarond pour la première fois. Se tournant vers le capitaine, l'elfe argenté le remercia vivement pour cette traversée puis prit congé du reste du groupe avant de se diriger vers la passerelle, invitant Feanor à la suivre.

écrit par: Haimric Dimanche 25 Septembre 2011 à 23h20
*Et voilà un cycle qui prend fin, un nouveau se dessine. *

Le guerrier à la barbiche sentait cette légère mélancolie qui vous gagne lorsqu'une période se termine et que l'on doit passer à autre chose. Il embrassait ce mélange de tristesse et de joie en conservant aussi précieusement qu'un trésor dans un coffre ces montagnes de souvenirs vécus sur ce navire. L'Asturias resterait à jamais dans sa mémoire et si un jour Haimric avait des enfants il leur en parlerait sûrement.

- Capitaine Trémarec, je vous remercie pour tout ! Je sais à présent ce qu'est un véritable marin et je les respecterais d'autant plus ! Puisse mers et vents vous être favorables jusqu'à notre prochaine rencontre !

Après un signe de tête évoquant la gratitude pour les moments, joyeux comme durs, passés à bord Haimric se détourna non sans lorgner vers le quai l'homme vénérable qu'on présenta comme Lakhdar, de la maison Eparpivier. Du coin de l'oeil le combattant avisé ne put que remarquer l'elfe sylvestre qui déteignait légèrement dans le port. Laissant le soin à Célestia de quérir les informations qu'elle jugerait nécessaire, le frère-ours joignit les matelots sur le pont pour un dernier au revoir.

*Après tout Célestia est la mieux placée pour diriger cette quête... Elle est comme l'eau d'un torrent de montagne, limpide et froide... comme son esprit et sa compagnie ! Mais elle arrive toujours à rejoindre la mer. A accomplir son devoir. Rahhh voilà que je me fait poète ! *

Foulant les planches qu'il avait lavées si souvent, l'illuskien au crâne rasée serra de nombreuses mains entre deux manoeuvres et surtout il serra le poignet d'un demi-orque avec qui il avait partagé un rude combat. En tre deux frères d'armes il y a un salut universel et celui-ci fut échangé en ce même lieu.

- Au retrouvailles de nos lames ! Dirent-ils à l'unisson.

Puis une fois le trois-mâts réellement accosté, cordages arrimés et passerelle descendue, Haimric apprêté, dans son armure, bouclier sur le dos, marteau à la ceinture et le barda en bandoulière mit pied sur le plancher des rothés. Il s'approcha du vieil homme avant de se stabiliser, les premiers pas étaient difficiles. Le sol était trop... stable, il n'y avait aucun mouvement à épouser aucune dynamique à suivre. La tête du guerrier tourna un peu et son estomac suivit l'exemple. Un des marin l'avait prévenu quelques jours auparavant, il s'agissait du mal de terre.

*Dans quelques heures ça ira mieux... *

Le vent froid paraissait moins rude sur le quai de Velprintalar, et malgré le malaise dû au retour sur la terre ferme, l'heure du repas approchait et l'ancien garde de Yartar sentait la faim et la soif envahir son corps vigoureux.

- Ça vous dirais pas de faire le point dans une taverne devant une bonne miche et une bonne choppe ? Et après on pourrait faire un tour rapide de la ville histoire de se familiariser un peu ? Et pour finir s'occuper de notre affaire... Célestia ? Je te laisse décider, ton pragmatisme et je pense mieux à suivre que mes envies... mais ne me fait pas combattre le vente vide ! Hé Feanor ! Le temps de partager un dernier repas ?

écrit par: Linwëline Jeudi 29 Septembre 2011 à 09h13
Linwëline croisa le regard de Lomiòn, la présente rassurante de l'elfe cuivré donnait du baume au coeur à la prêtresse du Donneur de Vie, mais au même moment, elle s'étonna qu'il soit seul. Godrick Dolric n'était pas là, étrange mais elle ne s'en formalisa pas pour autant. Le dernier message de Lomiòn faisait état que tout se passait bien et que la traversée se déroulait sans accroc malgré un mal de mer récurrent pour le novice, sans nul doute que Godrick avait apprécié à sa juste valeur le fait de quitter leur navire et qu'il profitait pleinement de ces retrouvailles avec la terre ferme. De toute manière Lomìon savait ce qu'il avait à faire. Elle se détourna pour s'approcher de son garde du corps qui semblait en tête à tête avec le dénommé Haimric.

- Pardonnez-moi de vous interrompre, dit Linwëline en s'immisçant dans la conversation et en touchant délicatement le bras du demi-elfe lunaire, "On nous attends à notre tour et non pas que le temps me presse mais il nous reste encore de la route à faire et il faut nous y préparer Feanor"

Elle marqua une pause, consciente qu'au même titre que les Gardiens Sylvestres, les hommes de la compagnie des Marches étaient liés par de solides liens d'amitiés, sans doute Feanor avait-il besoin de goûter à la proposition de son compagnon d'arme de partager un dernier repas pour que les adieux soient consommés et qu'il puisse se concentrer à sa mission. Elle adressa un léger sourire à l'A'Tel'Quess.

- Toutefois feanor, je ne souhaite pas vous priver d'un dernier repas avec vos compagnons, si vous le voulez, profitez de ce moment avec eux et rejoignez moi plus tard si cela peut vous convenir.

Après tout il suffisait de convenir de tout cela avec Lomiòn et si cela pouvait approter de la sérénité au rôdeur.

écrit par: Feanor Elensar Dimanche 02 Octobre 2011 à 12h46
La fin de la traversée avait apporté une certaine paix intérieure au rôdeur. Il savait maintenant qu'il avait des compagnons importants pour lui. Ils seraient liés où qu'ils se trouvent en Faerûn et cette pensée réchauffa le cœur du demi-elfe.
Hélas, malgré ces belles pensées, l'heure des adieux approchait bien trop vite au goût de Feanor...

Après avoir accosté, il salua militairement le capitaine Trémarec en s'autorisant un léger sourire.


-Mon capitaine, ce fut un plaisir de servir sous vos ordres et j'espère avoir l'occasion de servir à nouveau votre navire si l'occasion se présente. Puisse la bénédiction de Maïlikki vous accompagner tout au long de vos voyages.

Puis, après avoir salué le reste de l'équipage, il rejoignit la terre ferme à la suite de Linwëline en compagnie de ses amis de la Compagnie.
Il dû alors lui aussi prendre une seconde pour se stabiliser, tentant d'inhiber son tournis dû à l'étrange sensation de fermeté sous ses pieds qu'il n'avait pas ressentie depuis une éternité.

Il aurait volontiers donné un coup de coude à Haimric pour le déstabiliser par jeu mais le moment n'était pas à la plaisanterie, l'elfe argentée lui parlait de la suite des opérations.

Il hésita un instant avant de répondre. Après tout, il était en mission diplomatique et il ne pouvait faire décemment attendre ses homologues des Gardiens Sylvestres sans faire une grave entorse à ses règles de savoir vivre. Il prit toutefois garde de ne pas mentionner la Confrérie devant tant de témoins. Il comprenait bien le besoin de ses frères et sœurs des bois de rester discrets et s'attachait à respecter ce vœu.


-Je suis à vous tout de suite après mes adieux. Il se tourna alors vers Haimric, Borindal et Célestia non loin et saisit l'avant bras du guerrier en un puissant salut de combattants. Non mon ami, je suis en mission et le devoir m'appelle. Tu comprendras que je ne puisse pas faire attendre nos amis, je le sais.
Nous nous retrouverons tous au Bastion pour partager ensemble à nouveau un bon repas chaud après avoir triomphé de nos obstacles respectifs. Portez-vous donc bien et puisse Tempus guider vos gestes durant les batailles à venir jusqu'à notre prochaine rencontre qui sera proche, je n'en doute pas.
Borindal, au plaisir de te revoir et encore merci de ta compagnie durant ma convalescence.

Après un dernier salut fraternel avec ses compagnons, Feanor se retourna vers Linwëline en souriant.


-Je suis désolé de vous avoir fait attendre ainsi et vous remercie encore une fois de votre compréhension. Maintenant, dites moi comment va se dérouler la suite de ma mission ? Il est vrai que nous n'avons pas eu beaucoup l'occasion de parler de ce qui nous attendait au delà de la traversée et je le regrette à présent... Je suppose que votre ami que voici à un lien avec la suite des évènements ?

Le rôdeur observait l'elfe cuivré qui, même de loin , l'impressionnait par sa prestance. Il se retourna subitement vers la femme qui se tenait à ses côtés.


-Je devais vous accompagner jusqu'en Aglarond... et nous y voici. Cela veut-il dire que nos chemins vont devoir se séparer si tôt ?

Cette pensée avait subitement frappé l'esprit du demi-elfe et il avait parlé sans réfléchir. Contrairement à ses amis de la Compagnie, il n'aurait sûrement plus beaucoup d'occasion de revoir l'elfe argentée et cette pensée le peinait car il s'était attaché à cette femme charismatique pleine de force et de bonté.

écrit par: Célestia Mercredi 05 Octobre 2011 à 15h12
Célestia ne fut pas mécontente d'arriver à bon port. Les voyages les plus courts étaient les meilleurs selon elle. Elle débarqua donc avec un certain entrain et remercia tout de même le capitaine du navire et les quelques membres de l'équipage qui se trouvaient là. Elle regarda s'éloigner l'elfe et celui qui la suivait presque comme un animal de compagnie. A peine arrivée sur la terre ferme, elle fut abordée par Haimric. Elle lui répondit le plus simplement possible, car son idée de fréquenter les tavernes étaient un peu trop inappropriée à son gout.

-Avant d'aller chercher une taverne, cherchons d'abord ce que lui veut.

Elle fit un hochement de tête en direction de l'homme qui les avait attendus sur le quai. Elle leur fit signe de la suivre. Elle s'avança vers le fameux Lakhdar et se présenta.

-Célestia apprentie du Saule, je laisserais mes compagnons se présenter d'eux même. Nous avons franchi la mer comme convenu, et nous venons prendre la suite de nos instructions. Doit-on patienter encore un peu ?

Célestia restait fidèle à elle même. Elle était directe, franche et surtout pragmatique. Elle espérait des consignes un peu plus claires que ce qu'ils avaient pu avoir jusqu'ici. Du moins des consignes qui leur permettraient d'en savoir un peu plus sur la suite des évènements.

écrit par: Linwëline Jeudi 06 Octobre 2011 à 15h09
- Je vous le répète, je ne voudrais en aucune façon vous obliger à nous suivre Feanor si tel n'est pas votre désir,glissa Linwëline en direction du rôdeur, coulant par la même occasion un regard vers ceux qui prenaient un chemin différemment d'eux, " Votre mission est effectivement de m'accompagner en Aglarond mais pour ma part sache que je ne voyais nullement nos chemins se séparer sur un quai de Velprintalar, bien au contraire!

Et sur un ton teinté de confidence:

- Je compte bien que vous poursuiviez votre route avec nous le temps que dois durer ma mission en ces terres et que nous regagnions ensuite nos foyers. C'était ce qui était convenu avec les autorités du bastion.

Du coin de l'oeil, elle avisa Lomiòn qui avançait sur eux eux.

- Quant à notre mission, je vous en dirais plus, en d'autres lieux Feanor. Soyez sans crainte. Mais venez donc que je vous présente un vieil ami, membre de notre confrérie et un ami de longue date qui plus originaire de cette contrée.

écrit par: Isórion Samedi 08 Octobre 2011 à 13h41
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid
Moment : Toute fin de matinée


MJ
Narration: Féanor et Linwëline


user posted imageandis que le groupe dirigé par Célestia emboitait le pas au domestique, Lomiòn vint à la rencontre des deux voyageurs et les salua selon la tradition elfique.

- Feanor, je suis heureuse de te présenter Lomìon Nerdanel, un de nos fidèles gardiens sylvestre et un ami qui m’est chère. Quant à toi Lomiòn, voici celui qui a veillé sur moi attention tout au long de ce long voyage que ce soit sur terre ou sur mer. Il représente la compagnie des marches. Mais nous reparlerons de cela plus tard si tu veux bien.

L’elfe cuivré lui adressa un petit sourire pour signifier à Linwëline qu’il avait comprit. Il s’adressa aux deux voyageurs.

- Les vents vous ont été favorables, c’est une chance, déclara l’elfe cuivré, en invitant Linwëline et Feanor à les suivre, « je vous souhaite à tous deux la bienvenue sur ma terre natale, puissiez vous apprécier pleinement sa beauté. »

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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.


Ils se mirent en route sans délai quittant le quai et les opérations de déchargement qui débutaient avant de remonter les docks qui fourmillaient de monde à cette heure de la journée. Linwëline demanda où se trouvait Godrick, .

-Au Fort de la Dame consacré à la déesse Chauntéa. Je vais aller à sa rencontre mais auparavant, je vous accompagne dans l’établissement où nous passerons la nuit. J'ai à te parler, Lomìon rectifia aussitôt, à vous parler devrais-je dire, des imprévus sont venus se greffer à notre mission initiale, mais je vous en dirais plus autour d'un bon repas et quelques rafraichissements. Quant à notre départ, j'ai pris mes dispositions pour nos montures, avec un envol pour les Marches de Relkath demain au petit matin.

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Une des particularitées de Lòmion sont ses cheveux roux qu’ils portent tressés. Calme, serein, Lòmion est doté d’une patience à toute épreuve. Il est chargé de porter la parole des Gardiens Sylvestres là où c’est utile. Il relève uniquement de l’autorité du Conseil de Thüldae.


L'elfe des bois coula un regard vers Feanor. Interrogatif?

- tes-vous déjà monté sur un aigle géant ou un griffon Feanor? si ce n'est pas le cas, vous devriez apprécier l'expérience, dit Lomìon, mais dites moi, de quelle région êtes vous originaire, on m'a laissé entendre que comme les Gardiens Sylvestres, la compagnie des marches regroupaient des hommes et des femmes de tout horizon?

MJ
Narration: Haimric, Borindal et Celestia


Le ton plutôt abrupte de la moniale termina de détendra l'atmosphère ambiante. D'un ton monocorde, il répondit à Célestia avant même que l'humain et le gnome ne se présentent, l'apprentie du Saule s'étant d'elle même et contre son grès sans doute, imposé comme la chef de ce petit groupe.

- Mon nom est Lakhdar et je sers Dame Sadirah Eparpivier. Nul besoin de patienter, je suis chargé de vous conduire à elle. Veuillez-me suivre je vous prie.

Il se détourna...pour faire face au gnome Borindal, les poings sur hanches, son sac porté en bandoulière, un autre sac, de l'autre côté bien plus gros, qu'il trainait presque par terre. L'oeil avisé aurait tout de suite reconnu le sac de Nesreco que de toute évidence fixant de ses quelques dizaines de centimètre l'humain à la mine dédaigneuse.

- Dites moi Lakhdar, vous n'allez pas nous faire l'affront de nous laissez déambuler dans cette ville avec le ventre vide après une traversée en haute mer qui a faillit nous couter la vie. J'ai connu accueil plus chaleureux !

Le serviteur leva les yeux au ciel et comme seule réponse le dépassa pour prendre la direction des hauteurs de la cité. Borindal fit une moue et secoua la tête.

- Ah ben ! Ces grandes gens n'ont vraiment aucune considération pour nos estomacs, j'espère qu'au moins nous aurons une compensation une fois sur place, et du vin, hein Haimric.

Il donna un coup de coude dans le genou du colosse chauve pour attirer son attention mais le guerrier voyait déjà Célestia emboiter le pas au dénommé Lakhdar. Au lieu de se diriger vers les hauteurs de la cité, le serviteur s'engageait dans le quartiers des docks qui fourmillait de monde, des dizaines d'hommes de toutes races allaient et venaient entre les entrepôts, transportaient, déchargeaient dans un intense brouhaha. Ils pénétrèrent dans un entrepôt en bois pour découvrir une grande femme vêtue de soie et de cuir vert en conversation avec un homme qui tenait une plume et annotait sur son ordre une feuille de parchemin La femme avait une crinière rousse indisciplinée encadrant un physique séduisant. Devant l'irruption des aventurier, elle congédia l'homme et se tourna vers eux.

- Ce Lakhdar est la célérité faite homme, dit-elle la mine impérieuse, je suis Dame Sadirah Eparpivier, et vous êtes ceux qui ont été envoyé par mon cher frère pour ramener mon indocile neveu. Une tâche qui sera ardue sans nul doute, puis s'adressant à son serviteur, Lakhdar, va réserver deux chambrées dans un établissement, éloigné du port pour ces jeunes gens qui devraient apprécier une bonne nuitée après leur traversée. Qui est votre chef?

Ses grands yeux verts détaillèrent chacun des compagnon. Elle ne fit aucun cas du gnome, détailla avec insistance le guerrier, arborant une moue approbatrice puis s’arrêta sur Célestia.

- Bon je suppose que c'est vous. vous en avez l'allure tout dumoins. Allons droit au but si vous voulez bien, mon temps est précieux. Qu'attends de vous mon frère et quelle aide suis supposée vous offrir?

écrit par: Haimric Jeudi 13 Octobre 2011 à 14h52
L'homme à la mine terne se présenta à Célestia en tant que serviteur de Dame Sadirah et sans tergiverser leur demanda de le suivre jusqu'à cette dernière. Haimric jeta un dernier coup d'oeil en direction de son frère des marches, il savait bien que le devoir de chacun les séparait mais il ne s'en attrista pas car c'était le lot des membres de la compagnie et des aventuriers en général. Passant une main sur son crâne rasé, l'illuskien s'apprêta à suivre celle qu'il considérait comme chef de la mission, après tout il avait été envoyé aux côtés de la moniale en tant que soutien.

*Je me demande ce qu'elle pense de son statut... bah ! Elle répondrait sûrement qu'elle ne fait qu'accomplir la tâche confiée sans même penser à un rang quelconque ! *

Soudain la voix du gnome tira Haimric de ses pensées, il fut étonné d'entendre de tels propos dans la bouche d'un homme qui devait servir Sieur Eparpivier. Tandis que le vieil homme l'ignorait, le guerrier du nord s'approcha de Borindal recevant une nouvelle remarque et un coup de coude.

- N'oublie pas ta place Borindal ! Nous sommes en mission à la solde des Eparpivier ! Ce n'est pas un voyage de loisirs et nous ne pouvons nous attendre à être reçu comme des nobles, mais crois moi je réclamerais mon dû une fois la mission effectuée. En attendant agissons en guerriers et faisons notre devoir, ne réclame rien mais apprécie ce que l'on t'offre d'accord ?

Puis sans un mot de plus le barbichu se retourna et suivi Célestia et laissa le gnome se dépatouiller avec sa surcharge d'équipement et d'affaires.

*Mais où a-t-il déniché tout ça ? Et à quoi ça va lui servir hein ! Bah s'il ne peut nous suivre assez rapidement il abandonnera quelques objets... déjà qu'il a des petites jambes... *

Évitant de bousculer les nombreux marins et dockers affairés, le frère-ours suivait la moniale de son mieux qui semblait se déplacer avec bien plus d'aisance que lui dans cette marée humaine. Devant il apercevait aussi le serviteur de Dame Sadirah Eparpivier, marchant d'un pas sûr dans une direction connue. Ils franchirent les larges portes d'un entrepôt et...

*Bordel ! C'est elle Sadirah ? *

Appréciant grandement la vue d'une beauté pareille, le guerrier dût ravaler sa salive. Sa chevelure de feu évoquait Sunie elle même, les courbes de son corps soulignées par le cuir fit battre les tempes de l'ancien garde de Yartar. Il en avait connu des femmes ou plutôt des jeunes filles mais là c'était différent c'était une véritable femme, et lorsqu'elle se retourna le mélange subtile de douceur et de fermeté dans son visage continua à charmer l'illuskien.

Lorsqu'elle prit la parole, Haimric se campa à la droite de Célestia d'une manière presque militaire, bien qu'un peu plus détendue que l'on pourrait qualifier d'un homme confiant. Il masqua aisément ses émotions sous un masque neutre, comme attendant les ordres mais attentif à la discussion. Mais à l'intérieur de lui-même la voix faisait vibrer quelque chose. Le frère des marches apprécia l'attention portée à leur égard par le biais de l'annonce d'une réservation de chambres, chose qu'il remercia d'un signe de tête ressemblant à une légère révérence, bien qu'il comprit qu'il devrait partager la sienne avec le gnome et connaissant celui-ci il risquait plus de rapporter des problèmes gagnés aux jeux dans la salle commune de l'établissement...

*Peut être que je devrais essayer de l'assommer ! * Ironisa-t-il intérieurement.

La noble Dame posa une question sans vraiment attendre de réponse, elle alla là chercher elle même en étudiant les recrues. Haimric affronta le regard vert en plongeant ses propres yeux sombres dans ceux d'en face, bien qu'il n'arborait pas son regard effrayant habituel mais un plus franc et respectueux. Les deux émeraudes firent glisser leur faisceaux sur tout le corps du protecteur avant de changer de cible.

*Rien n'est plus terrible que le jugement d'une femme qui vous plaît... *

Haimric attendit que Célestia annonce la couleur et réponde aux questions de Sadirah. Il aurait peut être lui aussi quelques questions à poser pour compléter ses lacunes au sujet de la mission. En attendant il dévorait la splendide femme des yeux.

*Si vous avez besoin d'un garde du corps... *

Puis dans un instant de compassion, le frère-ours repensa à son camarade Cerf et à toutes les plaisanteries et boutades qu'il lui avait fait déguster au sujet de Linwëline.

*Tu aurais eu de quoi te venger mon frère ! Dommage !*

écrit par: Feanor Elensar Lundi 17 Octobre 2011 à 13h28
Après la très bonne nouvelle que constituait la poursuite de l'aventure aux côtés de Linwëline, Feanor s'inclina avec respect face à l'elfe cuivré lors des présentations.

-Merci de ces présentation Linwëline. Je suis heureux de vous rencontrer Lomiòn et c'est pour moi un honneur de servir une cause commune à vos côtés. Et pour ma part, j'apprécie déjà la beauté de votre terre natale bien que je n'en ai eu qu'un bref aperçu.

Il suivit alors ses deux compagnons elfes en écoutant leurs propos avec la plus grande attention. Il devraient donc retrouver un autre Gardien Sylvestre ? Parfait, la compagnie de ses amis des marches lui manquait déjà et il avait hâte de découvrir de nouveaux amis potentiels. Découvrir le monde était décidément passionnant. Il frémit d'impatience dans l'attente du développement des détails de la mission.

-Non, je n'ai pas encore eu le plaisir de chevaucher une créature ailée. Cependant, j'avoue que, en tant que rôdeur, je ne peux m'empêcher de m’enthousiasmer à l'idée de cette nouvelle expérience.

Il leva les yeux vers le ciel bleu et sourit à l'idée de le parcourir librement. Bien qu'il n’eut encore jamais volé, il se doutait cependant qu'il préférerai encore ses promenades à pieds en forêt après cette expérience. Rien ne valait un bois paisible où la moindre erreur ne faisait pas dégringoler sur des centaines de mètres dans le vide. Il avait malgré tout hâte de vivre de nouvelles choses et le ciel était encore pour lui un grand mystère...

-Je suis originaire d'Eauforte dans la Haute Forêt et vous avez raison, la Compagnie recrute toutes les bonnes volontés souhaitant œuvrer pour un monde meilleur. En cela je pense que nos deux fraternités se rejoignent à quelques détails près et c'est l'une des nombreuses raisons pour lesquels nous avons une si grande estime envers vous... Et je parle aussi bien en mon nom qu'en celui de la Compagnie.

Le jeune demi-elfe sourit à ses interlocuteurs pour rendre la conversation un peu moins formelle. Il ne voulait pas donner l'impression d'être hypocrite car il pensais ces paroles et même d'avantage. Il ne pouvait pas leur avouer qu'il avait longtemps hésité à les rejoindre avant de finalement se décider pour la Compagnie des Marches. Cette mission confiée par Théodus lui même était donc un vrai bonheur pour le rôdeur. Œuvrer pour les deux fraternités qu'il estimait le plus tout en parcourant le monde combinait tous ses souhaits. Il remercia encore une fois silencieusement le scribe de l'avoir si bien compris.

écrit par: Célestia Mercredi 19 Octobre 2011 à 15h46
Célestia accepta de parler pour les autres même si elle ne se sentait pas l'âme d'un chef ou d'une négociatrice. Elle répondit le plus simplement possible à la dame en face d'elle.

-Nous sommes ici pour un membre de votre famille. Votre neveu Aodhán pour être plus précise. Il me semble que ce dernier se soit acoquiné avec des personnes peu recommandable. Nous sommes ici pour...

Elle marqua un temps d'arrêt tout en regardant les autres membres du groupe.

-...le ramener vers le droit chemin si je puis dire et surtout le ramener auprès de son père. Nous sommes aussi à la recherche de son valet qui serait susceptible de nous aider dans notre tâche, tout du moins en partie. Mais il a surtout insisté sur vous pour pouvoir le retrouver et surtout le ramener auprès de son père.

Elle n'ajouta rien de plus car, comme l'avait bien précisé le commanditaire il fallait rester discret sur la question de la relique, du moins pour le moment. Ne sachant pas s'il fallait ou non tout dire à la sœur qui se tenait devant elle, Célestia garda tout pour elle tout en espérant que les autres membres n'en fassent pas allusion non plus.

écrit par: Isórion Mardi 25 Octobre 2011 à 08h55
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid
Moment : Toute fin de matinée


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


user posted imageadirah Eparpivier cilla à peine quand Céléstia lui résuma la mission donnée par son frère, sa réponse se fit aussi brève que possible d’un ton sec et froid.

- Aodhán est un enfant indocile qui ne mesure pas la chance qu’il a de porter le nom d’Eparpivier. Il pense pouvoir agir à sa guise, sans avoir une seule idée des conséquences que cela peut avoir sur son entourage. Venez ! ordonna-t-elle alors qu’elle faisait volte face pour s’enfoncer un peu plus à l’intérieur des locaux.

Dans l’entrepôt existait une partie administrative qui contrastait avec la sobriété des lieux, non loin d’un comptoir se trouvait une pièce une richement décoré, dominé par une table de travail en merisier, d’un grand fauteuil aux couleurs sombres destiné à la maitresse des lieux, deux autres fauteuils plus petits, attendaient d’éventuels visiteurs. C’est sur ces derniers que prirent place le gnome, Célestia et Haimric. Sadirah poursuivait ses explications :

- Vous pensez-bien que mon neveu ne prend pas la peine de me tenir au courant de ses faits et gestes, tout juste accepte-il de me donner signe de vie de temps en temps quand l’envie lui prend. Aux dernières nouvelles, il se trouve en résidence chez l’un de ses nouveaux amis, un certain Venerio Bremen, un diplomate sembien qui jouit d’une excellente réputation dans les cercles marchands de la capitale, à mon grand regret je puis vous l’assurer mais je m’y accommode. Etant donné que je suis rentrée tout juste d’un voyage d’affaire en Impiltur, je ne puis vous apporter d’informations récentes mais si nouvelle d’importance il devait y avoir, Théobald n’aurait pas manqué de me le faire savoir. Voici l’ adresse du sembien.

Le 15 rue du Béhir jouissif était une rue résidentielle qui accueillait de nombreux diplomates étrangers précisa l'aristocrate

- Je ne saurais que trop vous recommander la prudence quand vous tomberez sur Aodhàn et d’évitez de nous mettre en indélicatesse avec quiconque dans cette cité. Il s’agit apèrs tout d’agir avec un minimum de tact. Hormis Venerio, mon neveu fréquente quelques hauts lieux de la capitale aglarondienne où il a ses habitudes.

Trois lieux avait les préférences du jeune noble du Cormyr, tout d’abord La chaste alcôve qui désignait ni plus ni moins une maison des plaisirs qui était d’un certain standing et pour lequel Aodhàn avait une affection particulière. Il s’y rendait normalement en fin de journée plusieurs fois par décade. Il y avait aussi le cercle de jeu des Aspérides, dont les membres étaient triés sur le volet et qui appartenait à l’un des grande familles nobiliaire d’Aglarond et enfin la taverne du Paladin, un lieu accueillant ordinairement des dignitaires des nations faerunienes, marchands et nobles consulaires.

- Je vous apporterai bien entendu toute l’aide à laquelle vous pouvez prétendre de ma part mais au contraire de mon frère Alaster qui se trouve bien loin de Velprintalar, je me dois de protéger nos intérêts sur ces terres, j’espère que nous nous comprenons.

On frappa alors à la porte et sur un mot de la maîtresse des lieux, Lakhdar fit son entrée pour informer le groupe d’une chambrée venait de se libérer au Griffon d’Emeraude où ils pourraient prendre leur quartier. Il referma aussitôt la porte. La noble Eparpivier fixa les aventuriers un à un et lâcha :

- Alors ? Quelles sont vos intentions ?

Une question toute simple à laquelle Borindal forçé de rester debout avec ses deux sacs, dont l’un trop gros pour lui, s’efforça de répondre de manière laconique.

- Ben il va falloir déjà le localiser le bougre ! Moi je me propose pour la maison des plaisirs ! c’est le genre d’endroits qui me connaît ! dit-il avec un sourire en coin.

MJ
Narration: Feanor, Linwëline, Lomiòn


user posted imageeanor avait parlé simplement attirant sur lui le regard bienveillant de Linwëline mais aussi un hochement de tête approbateur de l’elfe cuivré.

-Nous verrons ce que l’avenir nous réserve Feanor mais sans nul doute que l’amitié entre la compagnie des marches et la confrérie des gardiens sylvestres prendra de l’épaisseur et de la valeur dans les semaines à venir.

Ils abordèrent le griffon d’émeraude et pénétrèrent dans la salle commune. Quelques mots à la personne derrière le comptoir et Lomìon apprit Godrick et Lorindol n’étaient pas encore revenus de leur excursions au fort de la Dame Verte mais on venait de faire livrer les affaires de Lorindol Evesneth comme il était convenu. Devant l’interrogation muette de Linwëline, concernant ce nom qu’elle ne connaissait pas, le gardien sylvestre haussa les épaules et soupira.

- Je t’ai dit qu’il nous faudrait discuter Linwëline, mais avant tout autre chose, venez déposer vos affaires dans vos chambres et prenons une de ces alcôves privée pour que nous puissions nous entretenir en toute tranquillité

Quelques instants plus tard, Feanor, l’elfe argenté et l’elfe cuivré était confortablement installés sur des banquettes en cuir. Chacun avait prit possession de leur quartier et c’est devant une carafe de vin et trois verres en cristal que la prêtresse avait préalablement commandé que la discussion s’engagea. Un panneau en bois était tiré de façon à dissimuler le box à la vue des autres et pour assurer l’intimité des conversations, il existait quelques dispositifs plus élaborés qui participaient à la renommée de l’établissement. Feanor n’étant pas dans le secret des dieux, Linwëline initia le rôdeur aux raisons qui poussaient la confrérie à agir si loin de la Haute-Forêt.

- Grâce à Lomìon, la confrérie possède depuis longtemps des attaches particulières avec sa communauté d’origine mais nous souhaitons les uns et les autres allés plus loin. J’ai été chargée par le Haut-conseil de la Thüldae de mener à bien cette mission diplomatique de façon dans un premier temps à renforcer les liens qui unit nos deux familles. D’autres choses sont en discussion mais je serais honnête avec vous Feanor, non pas que la confiance n’est pas de mise, mais je me dois également de rester prudente et ne pas divulguer des choses qui pourraient mettre en périls nos projets.

L’elfe cuivré en profita pour intervenir

- Prudence est mère de sureté dit-on, il nous faudra redoubler de vigilance d’autant que mon retour sur ma terre natale n’est pas passée inaperçue.

C’est ainsi que le gardien sylvestre évoqua son passé dans l’armée aglarondienne, son entrevue avec Dame Alhanïs et la demande qu'elle lui avait faîte et dont il avait accepté les conditions. Par simple coïncidence, on avait confié Lorindol à leur bonne garde, cet elfe solaire originaire d'Eternelle-Rencontre avait à coeur de découvrir le Yuir. Linwëline et Feanor digéraient les informations qu'ils venaient de recevoir


écrit par: Haimric Vendredi 28 Octobre 2011 à 00h57
Le guerrier resta longtemps silencieux, écoutant les propos de la noble dame, le tout confortablement assis dans son bureau. Il était clair que le jeune garçon qu'il devaient retrouver et ramener chez son père ne se tenait pas en haute estime chez quiconque de ce côté de la mer non plus. Le groupe obtint cependant des informations précieuses sur leur cargaison. Au moins sur la partie humaine.

*Très bien il nous faudra retenir cette adresse, chez ce fameux Venerio... Je me demande bien à quoi ils ressemblent tous les deux... *

Haimric reconnu que les activités du jeune Eparpivier trahissaient la déchéance de la noblesse, de plus en plus s'adonnaient aux plaisirs immédiats et aux activités adictives. En tout cas de manière bien plus prononcée que certains mercenaires. Un honte pour le nom prestigieux d'un ami de la Compagnie des Marches. Il fallait y remédier rapidement. Une fois la liste établie, un plan se dessinait dans l'esprit pratique du guerrier du Nord.

Après l'annonce au sujet de la réservation des chambres, l'illuskien fut décontenancé par la question de Sadirah. Mais plus encore il trouva la réponse apportée par Borindal tout à fait déplacée et ne tarda pas à le remettre à sa place de manière ferme mais non agressive.


*Décidément, le gnome, tu te crois en vacances... *

- Borindal ! Je suis d'accord avec toi, il nous faut déjà le retrouver mais crois moi tu ne seras pas en faction là ou tu le souhaite ! Tu aurais la tête coincée entre les cuisse d'une jouvencelle et tu ne verrais même pas passer une armée ! Maintenant trêves de plaisanteries, j'ai un plan pour toi et peut être pour nous tous mais nous devons encore en discuter pour le mettre au point. Ma Dame j'espère vous servir de mon mieux et je ferais tout pour ne pas entacher votre réputation.

Le frère-ours se leva de son siège et s'avança vers la femme, il la regarda droit dans les yeux avec un demi sourire.

- Je ferais aussi en sorte que celui-ci ne vous nuise pas, et si vous nécessitez mon aide n'hésitez pas à me faire querir ! Maintenant si vous permettez...

L'ancien garde effectua un signe courtois de la tête et se détourna rejoignant la porte, il intima fortement au gnome de le suivre sans discuter, laissant Célestia libre de ses actes.

Plus tard lorsque tous furent réunis dans un cadre privé Haimric annonça son plan, en tout cas la partie qu'il avait concoctée. Il espérait que chacun apporterait ses idées et l'étofferait.


- Pour commencer je pense que nous ne pourrons pas faire entendre raison au gamin, il a une vie trop facile et dépend de trop de gens ici pour la quitter de son plein gré !
Borindal, je pense que tes talents de joueurs seront bien plus utiles que tes talents auprès des femmes, il pourrait être intéressant que tu fasse une partie avec ce cher Aodhan ! Que tu le ruine et essaye de lui faire mettre en jeu l'artefact qui nous intéresse aussi ? Ainsi tu te remplirais les poches et participerait efficacement à la mission ! En rentrant tu pourras te payer toutes les catins que tu désireras...
D'un autre côté je peux essayer de l'attendre devant la maison de plaisir et lui proposer une douceur nouvelle afin de l'entraîner dans un endroit où nous pourrions le questionner sur la relique, si nous ne la possédons pas déjà, puis l'embarquer de force pour un voyage en mer !
Célestia, sachez que je vous considère comme un exemple dans bien des domaines et que la tâche ingrate que je voulais vous proposer n'est réalisable que par vous du fait que vous êtes un femme... Pourriez vous jouer le rôle d'une fille de joie et en profiter pour l'attacher solidement ? J'interviendrais au moindre dérapage de sa part, mais une fois attaché je pourrais le faire parler quitte à écraser ses doigts un par un avec mon marteau...
Dans un premier temps je crois que nous devrions nous renseigner sur Venerio également, peut être est-ce lui qui entraîne Aodhan dans le culte du dragon ? Dans ce cas il nous faudra jouer finement et toujours le surveiller. Si nous pouvons accomplir tout ça sans nous faire repérer ce serait mieux. Que pensez vous de mon plan ?

L'homme à la barbiche regarda ses deux acolytes, ensembles ils allaient jouer un jeu dangereux. Les combats seraient peut être de mise mais dans ce cas ils auraient déjà échoués à beaucoup d'étapes. La fatigue gagnant peu à peu l'aventurier en quête monta dans le guerrier, il lui tardait une bonne nuit de sommeil dans un lit ! Pas un hamac d'où il serait tombé à coup sûr.

*La mer ne me manque pas tant que ça finalement, mais si nous pouvions finir tout ça rapidement et reprendre la route ce serait le mieux ! *

écrit par: Feanor Elensar Jeudi 03 Novembre 2011 à 16h01
Feanor hocha la tête de satisfaction lorsqu'il observa les différentes précautions prises par ses alliés pour garder cette conversation confidentielle. Bien que n'étant pas un maître espion, il avait néanmoins certaines notions en matière de discrétion et savait apprécier les techniques déployées par les elfes.

-Je comprends parfaitement votre point de vue, il vous est nécessaire de garder certaines choses pour vous. D'autant plus si ces informations mettraient potentiellement d'autres personnes en péril. Je ne suis pas ici pour vous extorquer vos secrets mais simplement vous assister pour prouver notre bonne entente, je trouve donc tout à fait normal que vous ne puissiez tout me dire. Tant que ce ne sont pas des plans pour m'assassiner je n'y vois aucun inconvénient.

Après avoir parlé en souriant le plus naturellement du monde, il ponctua cette dernière phrase d'un petit rire pour bien illustrer son absence de reproches. Il reprit ensuite un air plus sérieux et écouta avec Linwëline les explications détaillées de leur compagnon.
Il ne but qu'une gorgée de vin par politesse mais délaissa ensuite rapidement son verre pour garder son esprit alerte. Il avait besoin de toute sa concentration pour ne laisser échapper aucun détail des informations qu'il écoutait.

Après avoir mémorisé la discussion, Feanor se mura dans un silence de réflexions. Encore un voyage en bateau ? Le dernier ne lui avait pas réussit... Mais il s'en fichait, un autre bateau, une autre façon de naviguer... une nouvelle expérience à prendre. Cependant, cette information n'était que de second plan et le rôdeur tentait de visualiser leur mission mentalement pour réfléchir à tout problème potentiel nécessitant une préparation adéquate.


¤Une mission potentiellement en forêt et partiellement en bateau ? J'aurai bien besoin d'un carquois pour pouvoir transporter de façon plus efficaces mes flèches mais avec cette satanée bourse vide... Je pense que mes munitions vont rester emballées encore quelques temps dans mon sac...¤

-Bien, il ne nous reste donc plus qu'à œuvrer avec prudence. Merci pour cette explication clair et détaillée qui ne me laisse qu'une interrogation si je peux y avoir accès. Au cas où nous serions séparés : comment contacterons nous les Maîtres si nous constatons un danger évident ?

Maintenant qu'ils étaient en possessions de toutes les données le demi-elfe prendrait grand soin de ne plus donner aucune information détaillées à haute voix, usant de demi-mots peu évidents à comprendre pour des oreilles indiscrètes.

écrit par: Célestia Jeudi 03 Novembre 2011 à 23h27
La moniale écouta très attentivement les souhaits et les conseils de tous. L'énoncé des différents lieux de prédilections de celui qu'ils cherchaient laissa complètement sans réaction Célestia. Après tout elle n'avait jamais entendu parler d'une maison de plaisirs. Après tout, elle n'avait fréquenté pratiquement que le monastère et la notion de plaisir était sans doute différente de ce qu'ils entendaient par ici. Elle saisit tout de même l'idée générale de ce qu'entendaient par là les deux hommes. Elle se permit donc de faire une remarque à l'intérieur même de sa réponse à leur interlocutrice.

-Nos intentions dans un premier temps seront surtout de reconnaitre le terrain. Voir ses habitudes, ses fréquentation et tout ce qui le concerne de près ou de loin. A partir de ces renseignements nous pourrons agir, et là peut-être que nous pourrons agir en conséquence. Comme semble le suggérer notre compagnon, cet homme, sans vous offenser madame, fréquente des lieux de débauche pour ne pas dire autre chose. Il suffira de le ramener sur le droit chemin si je puis dire. Quant à penser à quelconque déguisement cela me semble très très prématuré. Et puis je ne pense pas être qualifiée pour ce genre de...tâche.

Elle faillit ajouter avilissante ou même dégradante mais elle retint ses mots pour le moment. Il ne fallait pas affoler inutilement leur hôte et surtout l'inquiéter pour ses affaires.

¤Elle s'inquiète plus pour ses affaires que pour sa famille, étrange. Très étrange même.¤

-Sur ce je pense que nous allons nous répartir les lieux qu'il fréquente. Je vous laisse la maison des plaisirs puisque vous semblez tellement l'apprécier j'irais voir la maison de jeu avec celui qui voudra bien me suivre.

écrit par: Isórion Jeudi 10 Novembre 2011 à 10h16
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Toute fin de matinée

MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--adirah Eparpivier, silencieuse, écouta avec attention la discussions amorcée au sein du groupe. Le gnome frappa des mains se contentement devant cette délicate mission qui lui incombait. Il baissa les yeux sur sa tenue et ses équipements et esquissa une moue confuse.

- Je serais d’avis à rejoindre notre chambrée pour que je puisse déposer ces quelques affaires, je serais plus à l’aise pour me promener dans les rues et plus enclin çà ne pas me faire remarquer. N’est-ce pas ?

L’aristocrate se leva, face au trio.

- Vous ne pourrez par accéder aux Aspérides avant la tombée de la nuit et encore à condition que vous soyez vêtu correctement et équipés de manières discrète, c’est un club très privé qui sélectionne ses membres et qui est fréquenté par l’élite aglarondienne ou diplomatique. Vous trouverez le cercle à quai près du comptoir commercial de la famille Gloskil, c’est eux qui possèdent cet établissement flottant. Vous ne pourrez pas le manquer, le navire porte le même nom que le cercle et possède une figure de proue représentant un buste de femme dressé, les mains enserrant un orbe. En journée, son accès est interdit à ce qu’il paraît. Vous verrez bien une fois sur place.

Elle ouvrit un petit coffret et y fourra la main pour en sortir une bourse bien dodue et un petite plaque en argent gravée sur une face d’une licorne noire entourée d’étoiles.

- Ceci vous permettra de vous aider à pénétrer dans l’établissement où j’ai moi-même parfois quelques habitudes. Si vous préférez y allez dès maintenant, vous verrez bien. Il vous sera impossible de monter à bord. Attention toutefois, cette plaque ne donne accès qu’à un membre, accompagné.

Elle poussa les objets vers Haimric et Borindal laissa son regard gourmand évaluer ce trésor qui pour le moment ne lui appartenait pas.

- Cent pièces d’or devraient vous suffire pour jouer si besoin. Je suppose que vous désirez débuter vos investigations séance tenante. Je faire conduire à votre auberge les affaires que vous désirez. Au besoin, vous pouvez me mander ici. Si je n’y suis pas, on saura me trouver. N’hésitez pas. Nous nous retrouverons ici pour faire un point demain, en début de matinée. Que Tymora vous accompagne.

Quelques minutes plus tard, c’est un Borindal tout excité qui quitta l’entrepôt et la compagnie d’Haimric et Célestia. Il avait gardé sur lui le plus minime des équipements et laissé au bon soin du personnel de la noble du Cormyr de rapporter le reste dans leur chambre du Griffon émeraude. Ils se donnèrent rendez-vous à la taverne du Paladin pour la fin de journée. Le guerrier et la moniale retournèrent dans le quartier du port et longèrent les docks et les quais dont l’activité était toujours intense. Le temps s’était un peu voilé et une légère pluie de neige fondue fit son apparition, renforçant la sensation de froid. Rien d’anormal en cette période hivernale.

C’est Haimric qui repéra le navire. Amarré à un quai en pierre. L’’Aspéride était un magnifique clipper de près de deux cents pieds de long, fait de bois sombre. Aucune voile n’était visible sur ses mats . Mais pour s’en approcher, il fallait encore passer la grille métallique qui permettait d’emprunter le quai et rejoindre la passerelle. Et devant cette grille se tenait deux hommes bien bâtis, vêtus de braies ocre, une armure matelassée sûr une chemise était visible sous leur cape qui faisait office de manteau ainsi qu’une lame courte qui battait leur flanc. L’un, un homme chauve était en train de vérifier le contenu d’un chariot transportant des futs, mené par un homme à la mine modeste, tandis que le second se tenait en retrait près de la grille. A la droite de compagnons, un escalier menait vers un grand entrepôt et une sorte de magasin où pendant une enseigne métallique qui arborait les mêmes armoiries que le pavillon du navire : de sable au chevron d’or chargé de trois ancre de marine de sable accompagné de trois croissants d'argent

écrit par: Célestia Jeudi 17 Novembre 2011 à 18h24
Célestia se délesta de son sac à dos. Elle n'en avait pas besoin pour l'heure.
Aussitôt arrivés devant le navire elle prit à part Haimeric pour lui parler de ses intentions.


-Il ne faut nous faire repérer par les habitués des lieux. Il est donc hors de question de nous montrer au grand jour. Nous n'entrerons pas tout de suite et attendrons ce soir. Par contre, nous allons en profiter pour repérer les lieux. Chercher les voies de sortie, le nombre de gardes, les serviteurs et qui est responsable de quoi ici. Plus nous en saurons mieux cela vaudra pour nous. Une bonne préparation nous est nécessaire, car une fois à l'intérieur il peut être important de savoir où nous allons mettre les pieds. Et deux yeux de plus ne seront pas un luxe. Surtout que je pense qu'il me faudra me... déguiser pour entrer ici. Je ne serais donc pas à mon aise mais la surprise sera de mon côté. Retrouvons-nous dans une heure.

La moniale se sépara du guerrier. Elle se retourna et commença son examen du navire, ne perdant aucun détail de ce qu'elle voyait. Elle cherchait à voir les ouvertures, les fenêtres et la moindre cache qui pouvait lui servir. Elle chercha aussi les prises qui pourrait lui permettre de grimper sur la coque du navire. Elle prit son temps, ne voulant pas passer à côté de quelque chose d'important. Elle se concentra ensuite sur les différentes personnes qui composaient l’équipage du navire. Elle prit soin de se rappeler chaque fonction de ce qu'elle voyait. Les gardes, les simples servants ou quelqu'un de plus important comme un intendant. Elle espérait que de son côté le guerrier en faisant autant. Elle fit aussi attention de ne pas se faire remarquer surtout de la part des gardes en faction.

je fais 20 pour la fouille (examen) du navire et je fais 20 pour la détection du personnel du navire. Je fais une discrétion si nécessaire aussi.

écrit par: Haimric Lundi 21 Novembre 2011 à 01h26
Notant les détails donnés par dame Sadirah, le guerrier les remisa dans un coin de sa tête. Il accepta ensuite la bourse qui tinta dans sa main ainsi que la petite plaque qui servirait de laisser. Haimric posa un regard réprobateur sur le gnome lui faisant comprendre qu'il avait déjà eu son lot de chance avec la maison des plaisirs, ou Borindal irait finalement en mission.

Acceptant la proposition de se délester de son équipement, le frère-ours en profita pour ne garder que ses habits et sa dague. Il n'aurait pas besoin de plus s'il voulait se fondre dans la masse en ville, et surtout s'il voulait monter sur l'Aspéride.

Le duo se dirigea vers les docks ou Haimric aperçu le navire en question. En s'approchant ils purent observer les gardes postés à l'entrée du bateau ainsi que le bâtiment qui devait être l'entrepôt attitré.


*Hum la dedans il doit y avoir un bon nombre de choses sympathiques... vins et mets délicats ! Et sûrement des richesses à n'en plus pouvoir ! *

Célestia prit les choses en main, dévoilant son plan avant que l'illuskien ne fasse la bourde d'aller voir les gardes directement. Pour lui les plans les plus simples étaient parfois les meilleurs mais dans ce cas il se serait certainement mit dans la panade.

*Rah... la fatigue du voyage n'aide pas à la concentration ! Heureusement je peux compter sur elle. *

Le barbu avait une heure pour mener à bien sa tâche, il s'y attela donc prestement. Voyant que la moniale se dirigeait vers le navire et en faisait le tour, il prit la direction des ruelles voisines. Après tout pour une telle embarcation de jeu la garde devait être présente partout, peut être même y avait-il des patrouilles. Haimric erra dans les rues discrètement réveillant son esprit pragmatique. Il observa les gens du voisinage ainsi que les bâtiments alentours et la disposition des ruelles. S'il fallait fuir ou se cacher il devait repérer les meilleures issues et planques.

Une fois tout ça mémorisé, le guerrier du nord comptait retrouver sa soeur des marches pour faire le point et échanger leurs informations. Si rien n'arrivait entre temps.


Fait 20 pour la fouille des alentours (rues, cachettes) et fait 20 pour repérer d'éventuels gardes (patrouille ou peut être banalisés ^^) Et de la même manière si il y a besoin d'un test de discrétion pour éviter d'être repéré je fais de mon mieux !

écrit par: Isórion Jeudi 24 Novembre 2011 à 15h43
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Midi

MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


Célestia et Haimric observent les alentours
Tests de fouille laissés à la discrétion du MD

20 minutes de passées

--Resize_Images_Alt_Text--aimric et Celestia se mirent à l'œuvre, chacun de son côté. Il ne fallait pas perdre de temps, la chasse aux renseignements était ouverte.

Haimric se refusa à emprunter l’escalier qui menait au comptoir marchand, toutefois les options qui s’offraient à lui étaient restreintes, de là où il se trouvait, deux rues étaient immédiatement accessibles, l’une sur sa gauche et l’une jouxtant l’escalier, sinon il lui fallait revenir sur ses pas. Sans doute par crainte de se faire remarquer, il préféra plutôt prendre l'une des ruelles qui longeait l’escalier qui débouchait sur une partie des docks où régnait une activité non pas fébrile mais plus résidentielle, enfin si l’on pouvait dire cela. Le premier bâtiment sur sa droite, un abris à canot couvert pour moitié avait sur sa façade plusieurs petits mots d’épinglés, des recherche d’emplois, des gros bras pouvant gagner un salaire allant d’une pièce d’argent à trois pièces d’argent la journée. Ceux qui souhaitaient répondre à ces offres d’emplois devaient s’adresser à Erick Tourdemain, à la taverne des flots hurlant qui surplombait les lieux. Aucun navire était à quai. Alors qu’Haimric poursuivait son chemin, la pluie de neige fondue forcissait et termina de faire déserter les lieux que le guerrier parcourait. Il remonta un peu la rue pour découvrir une série de construction sur pilotis, d’abord sur sa gauche ou un moulin à roue était en fonction et au pied duquel plusieurs ateliers cohabitaient. Sur sa droite, une taverne où l’enseigne arborant une grande vague bordée d’écume se balançait au grès du vent froid. Ne repérant aucune trace de patrouille ou de quelconques traces de gardes armées et pour tout dire ne détecta aucune activité humaine à l’extérieur, avec le temps qu’il faisait, tout le monde devait se terrer à l’intérieur, à vaquer à leurs occupations journalières. Il remonta encore un peu la rue, repéra une chapelle dédiées à Valkur, des habitations et un atelier où des lots de planches en bois étaient empilées les unes sur les autres, sans doute un menuisier ou autre charpentier. Dans l’air, les cheminées dégageaient de la fumée, il faisait certainement meilleur à l’intérieur qu’à l’extérieur. Rebroussant chemin, le frère des marches se laissa tenter par rejoindre la taverne, non pas pour se payer un brin de détente mais là, déambulant tout seul dans la rue, sa présence pouvait paraître suspecte à tout observateur avisé. Aussi il préféra faire simple d’autant que rien ne semblait lui sauter aux yeux pour le moment

L’auberge était un grand bâtiment rectangulaire à un étage, aux fondations épaisses faites de grosses pierres grises taillées, rehaussée de tronçons d’arbre en guise de murs, percée de grandes fenêtres qui éclairait la salle commune. Une quinzaine de table permettait d’accueillir les clients mais aujourd’hui, force était de constater que les lieux étaient d’un calme presque surprenant. Une odeur de poisson frit stagnait dans l’air mêlé à celle du tabac et des relents de rhum bon marché et de vin chaud. Au centre se trouvait un immense âtre qui réchauffait agréablement la pièce que Haimric dépassa pour aller au comptoir derrière duquel une jeune femme au visage rond et aux cheveux bruns attaché en queue de cheval était affairée à essuyer des gobelets. Dans la salle, cinq clients étaient attablés, tous des humains.


- Un client poussé par le froid hivernal dans notre établissement, la bienvenue ! déclara la jeune femme, qu’est-ce que ce sera pour vous ?

De son côté, Célestia n’avait eu guère plus de choix que le guerrier, elle embrassa du regard la scène, nota mentalement tous les détails susceptibles de lui servir. Deux nouveaux charriots arrivèrent, remplis de victuailles, qui étaient systématiquement fouillées avant de recevoir l'autorisation de passer au delà de la grille. De l'autre côté de la grille, chaque attelage était prit en charge par un nouveau garde et se dirigeait vers le bâtiment situé en face au quai où était amarré le clipper, pour déchargement. Là des hommes appartenant apparemment à l'équipage, passèrent la passerelle pour procéder au déchargement.

Celestia détailla le navire, le pont central était délimité par une très longue dunette arrière peu surélevée,tandis qu'à l'avant se situait le gaillard avant au sommet duquel se trouvait le mécanisme de levage des deux ancres ancres, d'ailleurs deux hommes se trouvaient là, emmitouflés dans leur manteau d'hiver à force que la pluie de neige fondue se faisait plus épaisse. Deux roufs se distinguaient sur le pont principal, avec des portes sur le côté. Il ne faisait aucun doute qu'il existait plusieurs Peu de choix s'offrait à la moniale pour accéder au navire, l'accès principal, c'est à dire la grille, la possible escalade du mur en pierre des bâtiment longeant le quai sur sa gauche ou encore passer par un moyen détourné, passer par voie d'eau.


Au bout de quelques minutes, Célestia se glissa dans la rue de gauche quand un "petit saligaud" suivi d'un "au voleur" lui fit détourner vivement tête. Un adolescent, les cheveux noir de jais, descendait quatre à quatre les marches qui menait à l'entrepôt surélevé, poursuivi par deux hommes en armes.Une fois en bas, l'inconnu vêtu comme un mendiant se propulsa dans sa direction.

écrit par: Haimric Mercredi 30 Novembre 2011 à 22h19
Le guerrier suivant ses pérégrinations prit bien soin de se rappeler ce qu'il croisait sur sa route pour en faire un compte rendu à Célestia plus tard. L'abri à canots, le moulin, la taverne, rien de réellement spécial à première vue, après tout il ne s'attendait pas à trouver sur la devanture d'une maison une jolie pancarte indiquant : lieu idéal pour enlever le jeune Eparpivier avant d'avoir des ennuis. La neige fondue gorgeait sa cape et l'alourdissait, voyant qu'il était le dernier à affronter les éléments il décida de finir rapidement son tour.

*Un petit bouillon à la taverne ne serait pas de refus... et puis je suis à moitié mort de fatigue ! A peine descendu du bateau qu'on cherche déjà le gredin de fils bon a rien ! J'irai bien me glisser dans le lit à l'auberge. *

Après avoir bien vu le temple du dieu des marins et une fabrique de planche dont le destin lui était inconnu, le frère-ours se replia stratégiquement vers la taverne.

- Au moins pas un garde en vue !

Haimric entra dans l'auberge et se dirigea vers la jeune femme qui semblait tenir le commerce, en tout cas pendant l'absence du taulier. L'illuskien se retint de lâcher une des blagues un peu salaces qui lui passèrent par la tête suite à la question de la jeunette.

- Un vin chaud, je vous prie. Demanda t-il courtoisement. Est-ce qu'une jolie demoiselle comme vous pourrait renseigner un voyageur venu du froid ? J'aimerais en savoir plus sur Erick tourdemain, j'ai vu qu'il proposait du travail. Ou peut être se trouve t-il ici même une âme prête à bavarder avec moi de cette jolie citée.

Le barbichu regarda la jeune femme dans les yeux et lui sourit. Si elle ne lui apprenait rien il pourrait toujours questionner un ou deux gaillard, et en repartant il irait refaire un tour devant les annonces car une idée venait de lui passer par la tête. Peut être avait on besoin de bras pour charger l'aspéride avant ce soir!

Test de diplomatie +1
Test de renseignements +1

écrit par: Isórion Lundi 05 Décembre 2011 à 17h04
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Midi

MJ

Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


PARCHEMIN
Haimric perd 3 pa pour 1 vin chaud.
Haimric pose des questions à la serveuse :
Test de renseignement DD ?? : 17 (dé) + 1= 18 -> Réussite
Test de diplomatie laissé à la discrétion du MD.



--Resize_Images_Alt_Text--aimric a jeune femme poussa vers le guerrier un gobelet en métal à l’intérieur duquel fumait un liquide à la robe couleur grenat et dispensant une forte odeur d’épices que l’homme du nord ne connaissait pas.

- Il est encore tôt messire et la clientèle sera plus présente à la fin de journée, en attendant, si vous voulez faire la conversation, je pense que je peux vous satisfaire, minauda-t-elle, quant à l’homme que vous recherchez, il est l’un des contremaîtres de la maison Gloskill qui possède un grand entrepôt non loin d’ici.

Le visage avenant de la jeune femme et le ton franc qu’elle employait prouvait qu’elle parlait sans arrière-pensée, et pour le moment, aucune retenue. Ainsi, il apprit qu’Erick Tourdemain était toujours à la recherche de bras solide pour de menu travaux pour le compte de son employeur, d’autant que plusieurs navires de la flotte marchande du Seigneur Gloskill était attendue dans les prochains jours. Etait-il facile à trouver ? L’homme devait être soit dans les entrepôts, soit au comptoir pour ce qu’elle savait mais il passait tous les soirs, en fin de journée ici pour un dernier verre avant de rejoindre sa femme et sa marmaille. Généralement, c’est là qu’il recrutait. La paie était bonne pour celui qui s’en donnait la peine.

Pendant ce temps, Celestia voyait le gamin la dépasser en courant, poursuivie par deux gardes hors d’haleine qui ne parvinrent pas à la rattraper. Arrivé en bout de quai, le gamin sauta et disparut au grand dam des deux hommes d’armes qui s’immobilisèrent à bout de souffle, l’un envoya une bordée de juron tandis qu’ils rebroussèrent chemins, la mine mauvaise. Ils ne firent pas attention le moins du monde à la moniale. Et grimpèrent de nouveau les marches. En haut de l’escalier, un homme entre deux âge, la mine désolée, secoua la tête. Avant de se détourner vers l’entrepôt.

écrit par: Célestia Lundi 05 Décembre 2011 à 22h54
La moniale n'était pas intervenue pour deux raisons. Naturellement elle aurait voulu mais elle avait un peu réfléchi avant. Il ne fallait pas qu'elle se fasse remarquer d'une part et comme Heaume lui même le disait, il fallait pardonner les erreurs des enfants. Elle laissa donc tout le monde reprendre ses activités quotidiennes avant de poursuivre.
Elle se dirigea tout de même vers l'endroit où l'adolescent s'était dirigé pour voir comment il avait pu échapper aux gardes.


¤Il courait vite, très vite même. Est-ce que je peux le rattraper ? Ça me rappellera Sundabar.¤

Elle sauta à son tour du quai pour essayer de voir si elle arrivait à poursuivre le gamin disparu. Après tout, elle aussi courait vite. Elle le cherchait du regard, pour voir s'il avait laisser des traces de son passage, car il n'avait pas du pouvoir effacer ses traces pressé qu'il était. Cependant il devait bien connaitre les lieux, à en constater qu'il avait pris un chemin que selon toute apparence les gardes ne voulaient pas emprunter. Peut-être que finalement, retrouver cet adolescent était une bonne chose. Il pourrait certainement en apprendre sur ce qui se passait dans le coin et plus particulièrement sur l'objectif qui intéressait Célestia à savoir le bâtiment qu'elle cherchait à inspecter. Elle se demandait bien comment le convaincre de l'aider si jamais elle le retrouvait. Ce qui n'était pas acquis du tout. Elle chercha à faire dans l'efficace, il n'avait pas du aller bien loin. Si cela se trouve il était même tout près. Elle se rappela que cela arrivait très souvent dans les rues de Sundabar. Les enfants jouaient très souvent à se cacher et souvent ils se contentaient d'un endroit sûr et pas trop éloigné pour pouvoir surveiller les alentours.

détection active, je fais 10 si je peux

écrit par: Haimric Vendredi 09 Décembre 2011 à 02h22
Le frère-ours discuta tranquillement tout en buvant son vin chaud, boisson à laquelle il préférait d'habitude la bière mais préparé de cette manière avec les épices accompagné d'un temps maussade et d'une compagne charmante le guerrier y trouva son bonheur. Haimric en appris un peu plus sur le fameux Erick, bien que cela ne lui soit d'aucune utilité apparente. Plus à l'aise en combat qu'à la chasse aux informations, l'illuskien ne savait pas quelles question poser et il finit par ne plus en poser de peur de paraître suspect.

*Après tout on doit entrer dans ce foutu bateau, jouer pour s'approcher de la cible et en apprendre le plus possible sur lui... Et après on l'embarque de gré ou de force quand il passe dans une ruelle. Pourquoi tout est toujours si compliqué ! J'espère que cela se passe mieux pour Célestia. *

Finissant son verre, le barbu se leva puis s'adressa une fois encore à la serveuse avec un léger sourire.

- Votre compagnie m'enchante mais je dois m'en retourner à mon labeur, peut être aurais-je le plaisir de vous revoir avant mon départ de cette cité. Merci pour les informations et votre sourire magnifique.

Le guerrier se leva et se dirigea vers la sortie, ne sachant pas s'il laissait derrière lui quelque chose d'important. Il sentait surtout la fatigue et la faim le tirailler.

*Bon j'ai la dalle mais je n'ai pas le temps de manger ! Célestia à dit de se retrouver après la fouille. *

écrit par: Isórion Vendredi 23 Décembre 2011 à 10h49
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Premier jour du coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
(1er Martel 1373 CV)
Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond, quartier du port
Temps : Froid, pluie de neige fondue
Moment:Après midi


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Célestia s’engage sur le parapet]
Test d’équilibre DD17 : 15 (dé) + 4= 19 -> Réussite
Célestia parvient à franchir sereinement la difficulté]
Demi-elfe souhaite se la faire discrète
Test de déplacement silencieux demi-elfe : 7 (dé) + 4= 11 >< Perception auditive Célestia : 9 (Dé) + 10 -> Réussite Célestia

Haimric s’engage sur le parapet
Test d’équilibre DD17 : 10 (dé) - 7= 3 -> Echec
Haimric fait plouf
Test de natation Haimric DD ?? : 4 (dé) – 6 (Armure) : -2 -> Echec
Haimric coule


--Resize_Images_Alt_Text--lors que Célestia suivait son instinct, son regard remarqua immédiatement le petit parapet situé à mi-hauteur du quai, le longeant sur toute sa longueur et qui donnait ce qui ressemblait à collecteur d'égout protégé par une grande grille, à moins que l’adolescent avait plongé dans l’eau, c’était là le seul chemin plausible. Elle n’hésita pas et s’engagea sur l’étroit chemin d de pierre rendue glissant par l’eau de mer et les mouvements des marées qui s’alternaient.

Non loin de là, Haimric revenait de son escapade et cherchait du regard sa compagne d’aventure pour remarquer au dernier moment la silhouette de Célestia au loin devant lui, elle s’était engager sur un quai. Intrigué, le guerrier du nord accéléra le pas pour la retrouver et c’est seulement à trois ou quatre toises qu’il la vit disparaitre de son champ de vision, et pour cause…
Avec prudence, la moniale avança jusqu’à la grille, complètement oxydée elle n’en demeurait pas moins d’apparence solide, seul détail qui clochait était les trois barreaux manquant qui permettait à une personne svelte de se faufiler dans le tunnel obscur qui s’offrait immédiatement à son regard. L’enfant elfe était-il passé par là ? Incertaine, elle intensifia ses perceptions, cherchant à faire le vide autour d’elle se laisser aller à tendre l’oreille. Heureuse initiative puisqu’elle entendit clairement des bruits de pas précipité dans l’eau qui s’éloignait d’elle, en provenance directe des profondeurs du collecteur. Son oreille capta aussi presque aussitôt un autre bruit, venant de sa gauche plus conséquent, un gros plouf bien sonore qui la força à tourner la tête.

Car Haimric n’était pas homme à rester dans l’inaction, rejoignant sa camarade et la voyant approcher du collecteur, et réalisant qu’elle devait être sur une piste quelconque, il choisit de ne pas se laisser distancer et s’engagea )à son tour sur l’étroit parapet, il n’eut pas le temps d’essayer de poser un second pied qu’il chuta de tout son poids dans l’eau. Il réussit à ne pas couler sur l’instant mais son armure ne le prédisposait pourtant pas à se maintenir à la surface, il tenta de rester à la surface mais malgré ses efforts il commença boire la tasse.

écrit par: Célestia Jeudi 29 Décembre 2011 à 09h23
¤Qu'est-ce que c'était que ça ? Non mais quel...¤

Quand Célestia s'aperçut que c'était son compagnon de route qui était tombé à l'eau, elle ne put s'empêcher de se dire qu'elle allait rater ce pourquoi elle était venue. Mais d'un autre côté, le fuyard contre lequel elle n'avait pas vraiment de grief ne méritait pas qu'elle abandonna Haimric à son triste sort. Elle lança toutefois une phrase à l'encontre de celui qu'elle suivait.

-Je ne voulais que te parler, sinon je t'aurais attrapé bien avant.

Elle s'en retourna en arrière pour aller aider le marin d'eau douce. Filant comme l'éclair, elle essaya de l'attraper et de le tirer hors de l'eau. Elle prit grand soin de s'assurer des prises correctes afin de ne pas basculer à son tour même si elle ne pensait pas devoir en souffrir plus que cela, ne portant pas d'armure pour sa part. Elle ne supportait pas de devoir se mouiller pour rien. Ce n'était pas spécialement une phobie de l'eau mais plus que l'eau ralentissait ses mouvements et la rendait moins fluide dans ce qu'elle faisait. Ces détail mis à part, elle n'avait aucun problème avec l'eau.
Elle chercha dans l'eau celui qui devait se débattre, tout en essayant d’avoir une prise sur lui assez forte pour qu'elle puisse le tirer avec suffisamment de force sans qu'elle le lâcha pour autant. Elle s'attendait à ce qu'il se débatte aussi elle lui parla assez fort pour qu'il l'entende.


-Laisse toi faire ne te débat pas c'est Célestia.

Elle espérait ne pas avoir à plonger plus que son bras dans cette eau. Extrémité qu'elle ne se résoudrait qu'à entreprendre que si elle était forcée.

Je cherche à tirer Haimric hors de l'eau en restant sur la terre ferme, sinon je plonge le chercher pour l'aider à ne pas couler.

écrit par: Haimric Vendredi 30 Décembre 2011 à 01h52
*Alors on descend là... et... *

- Merde !

Le froid de l'eau perça ses habits rapidement, et le poids de tout ce qu'il portait se décupla ce qui le surpris tant et si bien qu'il commença à se débattre d'une manière chaotique, inutile. Il commença à couler, une fois sa tête immergée dans le liquide froid, il se calma. Dire qu'il avait fait toute une traversée de la mer des Étoiles déchues et que quand elle s'était déchaînée il n'était pas tombé, il lui suffisait une petite corniche glissante et voilà qu'il plongeait.

Une silhouette se dessina sur l'eau, vu d'en dessous cela donnait un drôle d'effet comme une ombre mouvante qui tendait un bras. Le guerrier tenta à nouveau de nager tranquillement et de saisir la main salvatrice que quelqu'un lui proposait. Déjà le sentiment de honte et de colère s'insinuait dans l'esprit de l'illuskien, il se jura intérieurement de ne plus tenter d'acrobatie, il était fait pour combattre et défendre, point ! Il allait sortir, se sécher et accomplir la mission, pour le prestige de la compagnie et pour redorer son blason.


Haimric tente d'attraper la main de Célestia.

écrit par: Isórion Vendredi 30 Décembre 2011 à 17h33
MJ
Narration: Haimric et Céléstia



--Resize_Images_Alt_Text--aimric attrapa la main secourable de la la moniale et se hissa sur le bord du quai. Contre toute attente le guerrier sentit dans la pigne de Célestia une véritable force, sans doute pas assez pour rivaliser avec lui,; toutefois il ne fallait pas se fier aux apparences et il ne mésestimait pas la représentante du monastère des neufs portes. En quelques secondes, le guerrier se retrouva à genou sur la pierre froide et s'empressa de se remettre debout, le froid le transi véritablement, accentué par l'eau.

il leur restait maintenant à définir la marche à suivre.

écrit par: Célestia Samedi 31 Décembre 2011 à 12h00
Célestia était contente. Elle n'avait pas eu à se mouiller dans les eaux froides en pleine saison d'hiver. Cependant si elle avait voulu trouver celui qui s'était enfui c'était peine perdue maintenant. Il était sûrement déjà loin maintenant et surtout Haimric était trempé jusqu'aux os. Le froid n'allait pas tarder à le prendre et il fallait qu'il se sèche le plus rapidement possible. Elle jeta un regard en arrière pour voir si elle voyait quelqu'un, mais n'eut pas trop d'espoir. Elle aurait pu lui faire un geste amical au besoin, geste qu'elle n'aurait sans doute jamais l'occasion de faire.

-Il nous faut retourner pour vous sécher. Avec ce froid vous ne tiendrez pas plus longtemps qu'une flamme qu'on souffle. Dépêchons-nous ! Le temps presse.

Elle mit une légère tape dans le dos de l'homme pour lui indiquer la direction à suivre et lui dire de se presser un peu. Non pas qu'elle avait hâte de partir, mais plutôt qu'elle ne voulait pas d'un malade dans leur rang. Les hommes étaient si fragile et si dolents parfois. Mais tout le monde n'était pas un membre de l'arbre sacré. Il restait beaucoup à faire et la journée était déjà bien entamée.

-Pendant que nous marchons, racontez moi donc ce que vous avez vu ou découvert. J'en ferais de même. Je sens que rentrer à notre bon vouloir dans ce bâtiment ne sera pas chose aisée. Surtout que nous savons pas du tout comment s'organise l'intérieur. Peut-être que nous irons faire une reconnaissance à l'intérieur et se familiariser avec les clients. Nous devrons en discuter entre nous.

écrit par: Haimric Vendredi 06 Janvier 2012 à 02h25
Le barbu dégoulinait, à genoux sur la terre ferme. Il frappa ce même sol d'un poing bien serré puis se releva dans un grognement. Le froid l'enveloppa, mais lui qui avait vécu dans les régions enneigées toute sa vie connaissait cette morsure et avait appris à mieux la combattre. Plus douloureux encore furent les paroles de la moniale, le guerrier savait qu'il lui avait fait rater quelque chose et il s'attendait à ce qu'elle se déchaîne sur son incompétence. Au lieu de cela elle fit comme si rien ne s'était passé et lui intima de se diriger vers un endroit ou se sécher et d'échanger leurs découvertes.

*Par heaume... je ne suis qu'un boulet ! *

L'illuskien fit face au vent, acceptant le froid comme une punition et marcha silencieusement sur les premiers pas, il ne savait pas quoi dire. Il se serait bien excusé mais cela n'aurait servit a rien à part le rendre plus pitoyable encore aux yeux de sa compagne de quête. Il opta donc pour lui raconter tout ce qu'il avait pu découvrir ce qui n'était pas non plus exceptionel. Il lui parla du moulin, des divers ateliers ainsi que de la taverne où ils pourraient trouver d'autre renseignements avec les clients du soir, de la chapelle qui pouvait éventuellement leur servir de cache en cas de fuite imposée et enfin de Erik Tourdemain et de la famille Gloskil.

- Il me semble que c'est une maison importante de la cité, peut être devrions nous nous renseigner un peu plus, de même au sujet de Venerio Bremen l'ami d'Aodhan et pour finir ce qui sera le plus difficile, se renseigner au sujet du culte du dragon... qu'en pensez vous ? Devrions nous retourner à la taverne ?

Haimric sentit ses muscles chauffer, marcher lui faisait du bien et parler lui faisait presque oublier le froid et la honte de sa chute humide.

Don acclimatation polaire +4 résistance effet du froid.

écrit par: Isórion Lundi 16 Janvier 2012 à 16h07
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Port de Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Après-midi

MJ

Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--imric, en digne enfant des lointaines contrée du Nord Sauvage serra les dents, balayant de son esprit la sensation de froid et d’engourdissement de ses muscles qui faisaient suite à son bain improvisé. Marchant d’un bon pas, ils entrèrent dans l’entrepôt où Lakhdar les accueillit, les yeux écarquillés en découvrant l’état du guerrier. Il n’en fallu pas plus pour qu’Haimric se retrouve avec une couverture sur le dos et une tenue de rechange à disposition. Quand un « employeur » disposait des fonds nécessaires et de certaines facilités, il n’était pas désagréable de bénéficier d’un certain confort. Quand ils entrèrent dans une pièce commune que le serviteur leur désigna, une vague de chaleur caressa le visage des deux compagnons. L'endroit était très bien chauffé, si bien que le guerrier sentit sur le coup ses jambes flageoler mais l’instant de vertige ne durant que quelques secondes, suffisamment pour qu’ils puissent se laisser tomber sur un des bancs. Tranquillement attablé, Borindal le gnome attaquait un morceau de travers de porc rongeant avec appétit et croquant de temps en temps un petit oignon blanc qui accompagnait le verjus. Il s’arrêta un moment de manger avec appétit et désigna un gros plat fumant et appétissant. Un pichet de lait fumant était posé près d’une choppe en terre cuite remplit du même liquide crémeux.

- Désolé camarades, je ne vous ai pas attendu mais j’avais une faim de loup, dit-il en continuant à mastiquer, il enfourna un gros morceau de pain et c’est la bouche pleine qu’il informa les deux compagnons que le petit nobliau avait selon ses sources quitté la capitale depuis quelques jours en direction de l’intérieur de terres. « Les cuisines de ce bordel de luxe est remplie de mille goules surtout quand on trouve à sa tête de beaux petits lots juste à ma taille. Les Marches de Relkath d’après ce que j’ai compris. Je crois bien que notre affaire Ca se complique !

Le serviteur de la sœur d’Alaster Eparpivier apporta quelques précisions :


- Les marches de Relkath est la plus importante communauté de demi-elfes du bois de Yuir, en Aglarond. Cette foret est dit-on jonchée de ruines séculaires et si les étrangers sont guère appréciés dans ce royaume,n c’est pire dans le Yuir.

Borindal se lécha bruyamment les doigts

- Comme si cela ne nous suffisait pas de trouver un gamion indocile, nous voilà obliger de prendre la route ! C’est y pas sympathique ? crut-il bon de dire en souriant, en plus il ne serait pas seul. De quoi rendre l'affaire plus amusante. Allez donc, venez donc manger mes amis!

écrit par: Célestia Mercredi 18 Janvier 2012 à 23h57
Célestia apprit la nouvelle avec beaucoup de calme comme à son habitude. Elle en profita pour parler à Haimric quand même.

-Le lieu que nous avons observé est bien gardé, un peu trop à mon goût. Ils n'ont pas l'air d'aimer les visites inopportunes. Mais ce qui m'a intrigué c'est qu'il existe quelqu'un qui aurait pu nous aider je pense. Un simple voleur de rue mais qui semblait bien connaitre les lieux. Nous aurions pu le rattraper si, enfin si vous n'aviez pas pris un bain d'eau froide. C'est dommage je suis sûr qu'il aurait pu nous en apprendre un peu plus sur ce qui se passait sur ce navire.

Elle marqua un temps d'arrêt et continua tout en s’asseyant à la table et commençant à manger.

-Je crois que je vais manger avec vous. Le bois de Yuir dites vous. Perspective intéressante ma foi.

Elle se demanda si celui qu'ils recherchaient avait peur de quelqu'un ou de quelque chose pour aller se réfugier dans ces bois. Une cachette idéale et bien défendue selon toutes les apparences ce qui ne faciliterait pas leur approche.

-Nous faut-il partir tout de suite ? Ou bien pouvons nous profiter pour aller vérifier quelque chose avant ? Après tout nous allons en terrain inconnu et hostile apparemment. Autant voir ce qui pourrait nous arriver. Et puis s'il est parti c'est qu'il y a une raison non ? Quelqu'un a une idée à soumettre ?

Elle termina de manger et attendit que ses compagnons émettent leurs propres idées afin de l'aider à réfléchir.

écrit par: Isórion Lundi 23 Janvier 2012 à 10h58
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Arpès-midi


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--aimric avait meilleure mine depuis qu'il était vêtu plus chaudement et se laissait librement aller en déployant un bel appétit, profitant pleinement de ce moment de détente, chose qui n'était pas arrivée réellement depuis qu'ils avaient débarqués le matin même. Borindal attendit un bref instant qu'Haimric prenne la parole mais devant le mutisme de l'homme des Marches, il attrapa avec engouement un pichet de vin qu'on venait de déposer sur la table pendant que Célestia se servait dans le plat, avisant en même temps la corbeille de fruit dès plus appétissant. Sans se soucier de l'avis de ses camarades, Borindal versa à chacun une bonne dose de liquide couleur rubis qu'il affectionnait particulièrement alors que le serviteur de Sadirah Eparpivier donnait son opinion sur la marche à suivre.

- Partir maintenant? Je pense que vous pouvez tranquillement vaquer à vos affaire ce jour car il nous faut préparer votre expédition. Je suppose qu'ils ont emprunter le fleuve Vel, la voie fluviale est à ma connaissance le chemin le plus directe pour rejoindre le Marches, à part peut-être la voie des airs ce qui dans votre cas ne sera pas possible. par la terre ferme, cela serait je pense un peu plus compliquer. Maître Borindal, savez-vous depuis quand il sont partis?

- Pas vraiment, reconnu le roublard qui trempa un gros morceau de pain dans la sauce épaisse, Il est parti en compagnie d'une petite troupe, avec un guide originaire du Yuir ou quelque chose comme cela pour Halandos mais j'ignore s'ils ont été par voie d'eau ou par la terre.

Lakhdar hocha brièvement la tête.

- Halandos est une communauté frontalière du Bois de Yuir, révéla le serviteur, et une route relie la capitale à cette petite cité qui dispose d'un petit port. Ils ont bien pu faire une première partie de chemin à cheval pour ensuite prendre le fleuve et éviter ainsi de s'aventurer dans la forêt. Je pense pouvoir me renseigner à ce sujet, cela devrait me prendre deux ou trois heures, j'en profiterais organiser votre expédition. Je suppose que vous souhaitez partir au plus tôt?

- Oui un départ pour hier nous conviendrait parfaitement, s'amusa le gnome qui devait peut-être être le seul à rire de ses réflexions., " Et Halandos se trouve loin d'ici?"

- Un peu plus de quarante lieues, répondit Lakhdar, avez vous encore besoin de moi ou puis-je disposer? J'ai des choses à faire et à préparer et la fin de journée approche rapidement...

Les trois compagnons n'avaient pour le moment rien à ajouter, ils laissèrent le serviteur disparaitre pour se retrouver seul dans cette salle, pour terminer le repas et sans doute échanger sur ce qu'ils allaient faire ce jour ou ensuite...


écrit par: Haimric Jeudi 26 Janvier 2012 à 00h44
Les forces affluaient dans les membres réchauffés du guerrier, la nourriture et la boisson étant ce qu'est le bois à une cheminée, le guerrier se trouva requinqué en quelques instants. Il promena alors un regard alentour conscient qu'il n'avait pas décroché un seul mot depuis son arrivée. Il s'adressa dans un premier temps au serviteur de la famille Eparpivier pour le remercier des affaires de rechange et de la pitance salvatrice.

*Décidément cet homme est le plus efficace que je connaisse ! Toujours paré à toute éventualité et toujours à nous préparer le terrain pour notre mission ! Dire qu'il va déjà nous organiser la suite du périple et se renseigner sur notre cible ! Avec un peu de muscle il aurait été un chef d'expédition formidable ! *

Remettant tranquillement en place, dans sa tête, les éléments nouveaux sur leur mission Haimric finit de faire le point, puis il se tourna vers Borindal.

- L'ami ! Tu as bien bossé dans cette maison close, je pense que tu t'y es amusé aussi ? Bah ! Tu l'as mérité tes informations sont de premier ordre ! De mon côté je n'ai pas trouvé grand chose à part l'eau... un peu froide !

L'illuskien partit dans un fou-rire enjoué. Puis se stoppa net et fixa le gnome dans les yeux.

- Voilà nous avons ri de ça, n'en parlons plus d'accord ?

Espérant que son camarade ne le taquinerait pas tout le reste du voyage sur cet événement, le frère-ours essaya de se remémorer ce qu'il connaissait du bois de Yuir ou même de Halandos, malheureusement son érudition n'était pas aussi développée que son aptitude au combat. Le valet souhaitant se retirer le barbu regarda ses comparses et lui adressa un dernier remerciement.

- Vous avez déjà fait beaucoup aujourd'hui et je vous en remercie humblement Lakhdar.

Puis il s'adressa alors à la moniale d'un ton enjoué.

- Alors ? En attendant de reprendre un bateau on se fait une excursion sur l'Asturias ? Je vous promet de poser les pieds dans vos traces si nous devons encore faire des acrobaties ! On pourrait passer à l'auberge aussi, il doit y avoir plus de monde et nous pourrions nous renseigner d'avantage.

L'ancien garde de Yartar se trouva à penser à Feanor, peut être en savait-il plus sur le bois de Yuir et pourrait-il le renseigner. Encore faudrait-il qu'il lui tombe dessus dans cette ville qu'il aurait peut être déjà quitté. Après tout il semblait avoir des affaires urgentes à régler de son côté. Haimric ayant finit de mangé se leva et s'étira un peu, il attendait la réaction de Célestia quand a ses suggestion mais en fonction de sa réponse il irait faire un tour dehors, seul ou accompagné !

écrit par: Célestia Dimanche 29 Janvier 2012 à 14h30
La moniale écouta l'homme dévorer son repas. Elle se demanda comment il pouvait encore avoir faim à cette heure ci. Elle était encore dans ses pensées concernant les quais. Elle repensait à cette ouverture qui passait dessous et qu'elle n'avait pas empruntée. Il fallait qu'elle passe à autre chose même si elle avait le sentiment d'avoir laissé passer quelque chose d'important. Revenant à la réalité plus pragmatique du moment elle réfléchit au fait de reprendre le bateau.

-Quarante lieues vous dites. Cela fait une trotte en effet. Et tout ça pour aller se faire tuer parce que nous n'avons pas les mêmes oreilles. Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Célestia fit depuis très longtemps un peu d'humour même si elle ne sourit pas à son propre trait d'esprit. C'était dans sa nature, ne rien montrer par des signes extérieurs venant de sa personne. Cela ne l'empêchait pas d'apprécier les joies simples de la vie et les petits moments comme ceux ci. S'adressant à nouveau à Haimric elle reçut assez favorablement sa proposition.

-Pourquoi pas. Nous pourrions ainsi voir les fréquentations de celui que nous recherchons, même si je présume qu'elles ne doivent pas toutes être des plus recommandables. Mais je suppose que pour entrer sur place il nous faudra une tenue un peu plus passe partout je pense. Pour vous comme pour moi n'est ce pas ?

écrit par: Isórion Mercredi 08 Février 2012 à 18h16
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Fin d'Après-midi


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--aimric, Célestia et Borindal optèrent pour un petit début de soirée spéciale casino histoire de se détendre, c'était tout dumoins ce que l'on pouvait penser, officiellement. Et évidemment, pour passer une telle soirée dans le genre de club privé qu'était l'Asturiàs, il fallait un certain standing comme l'avait si justement fait remarquer Célestia.
Après s'être restaurés et quelque peu réchauffés, sur les bons conseils de Borindal qui s'était improvisé guide, fort des quelques informations récoltées depuis son arrivée, le trio quitta l’entrepôt des Eparpivier pour rejoindre l'intérieur de la capitale. Ils abordèrent une section pavée de Velprintalar qui les me mena à une rue plus commerçante et tombèrent devant une échoppe de vêtement. Ils poussèrent la porte , une odeur de cèdre les assaillit; de part et d'autre de l'allée centrale des rangées de vêtements et des lanternes qui diffusaient une lumière tamisée. Une couple était en train de discuter avec un vendeur, un second homme, humain, grand, au visage émacié, vêtue de noir et portant une longue chevelure blanche ramenée en queue de cheval, accueillit les aventuriers.


- Bienvenue Chez Carll von Lagarfilld, dit-il, employant un commun métallique ( Toute ressemblance avec des personnages réels est totalement illusoire et doit être considérée comme regrettable )
Le vendeur n’avait de yeux que pour Célestia, faisant abstraction d’Haimric et Borindal qu’il devait prendre pour des serviteurs.

écrit par: Célestia Jeudi 09 Février 2012 à 13h53
-Bonne rencontre. Nous souhaiterions, mes compagnons et moi, trouver une tenue plus adaptée à notre prochaine destination à savoir la maison de jeu de cette ville nommé l'Asturiàs. Comme vous pouvez le voir nous ne pouvons nous montrer tel que nous sommes actuellement. Ces vêtements sont certes très pratique pour voyager mais trop voyant pour un tel endroit. Que nous proposez-vous ?

Célestia répondit le plus rapidement possible. Les vêtements n'étaient pas vraiment son domaine de prédilection. Elle avait toujours cherché l'efficacité à l'esthétisme. C'était une expérience nouvelle pour elle mais elle savait qu'elle ne venait pas pour faire du tourisme ou de la figuration. Elle attendit presque que ses compagnons prennent la parole en premier. Mais elle n'était pas du genre à se défiler face à un défi quelconque. Elle regarda le couple et plus particulièrement la femme qui était pour voir quelle tenue elle portait afin de voir si elle pouvait s'en inspirer. Elle réfléchit tout de même à la qualité de ce qu'elle pouvait porter.

¤Il me faut quelque chose de peu voyant, pas de couleurs vivent et même plutôt ternes. Il me faut tout de même quelque chose qui ne gêne pas mes mouvements ni susceptible d'attirer trop l'attention.¤

-Pour ma part je cherche plutôt un habit plutôt sombre, noir si vous avez. Quelque chose où je me sente à l'aise et avec lesquels je puisse me mouvoir facilement. Je dois même me sentir libre dedans. Je préfère aussi éviter que tous les regards soient focalisés sur moi, je viens là pour me distraire et non pas distraire les autres clients. C'est peut-être trop de contraintes mais je suis assez difficile sur cette question.

écrit par: Haimric Vendredi 10 Février 2012 à 01h27
Le guerrier entra dans l'échoppe à la suite de Célestia, il regarda de part et d'autre et se sentit assaillit par un univers inconnu. Comme si tous ses repères usuels s'effondraient, il venait de tomber dans l'antre de l'incompréhension. Des centaines de costumes et vêtements différents le cernaient comme des pantins inanimés, les couleurs, les coupes et les différents ornements.

*C'est quoi tout ces trucs ?... Il faut que je choisisse des habits de soirée ! Moi ! Et merde... j'y connais rien... *

Haimric, en bon frère des marches ne connaissait que les habits de voyages et de combat, anciennement en tant que garde de Yartar il avait l'habitude de l'uniforme plus ou moins personnalisé et dans sa tendre jeunesse il avait toujours suivit les conseils avisés de sa mère.

-Heu...

Heureusement pour l'illuskien la moniale avait prit le devant en expliquant la situation et en faisant étalage d'un nombre de conditions tout à fait propre à elle-même. Le frère-ours s'amusa intérieurement car elle était très difficile, comme toutes les femmes en matière d'habillement mais la raison différait des clientes habituelles.

*Haha ! J'aimerais bien voir comment il va gérer ça ! *

Haimric essaya de parler à son tour pour que le vendeur prenne en considération sa demande mais il lui sembla que ce dernier ne lui accordait aucune attention. N'étant pas du genre à s'énerver pour si peu il essaya jusqu'à ce qu'on l'écoute.

- Bon ben comme elle l'a dit ! Faut qu'on soit classe mais pas des bêtes de foire ou des fous du roi ! Et... pour moi je voudrais quelque chose qui s'accorde à sa tenue. Il désigna Célestia d'un revers du pouce. Mais pas comme dans un couple hein ! Prévient-il avec insistance. Plutôt comme dans une guilde ou un clan ! Puis se tournant vers sa compagne de mission il demanda. Les habits on les loues non ?

*Si on avait du choisir des armes ça aurait été plus simple... *


écrit par: Isórion Vendredi 24 Février 2012 à 14h57
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Fin d'Après-midi


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--aimric termina à peine sa phrase que le visage aux joues creuse de son interlocuteur devint plus blafard qu'il ne l'était quelques seconde auparavant, et il leva ses yeux bleu colbat au ciel et inspira profondément avant de reprendre contenance pour dévisager le guerrier et se fit cinglant

- Messire, la location n'est guère envisageable en ce lieu et nos créations, toutes aussi exceptionnelles les unes des autres sont payables rubis sur l'ongle comme il se doit pour d'honnêtes commerçants que nous sommes! Si vous voulez-bien m'excuser.....Si vous voulez bien me suivre Madame, je pense que nous pourrons trouver matière à vous vêtir selon vos gouts et vos formes...

L'homme avait faillit buter sur le dernier mot, sans doute était-il plus habitué à des femme moins en chaire, plus filiforme quoi mais le garçon ne devait pas s'arrêter pour si peu. Son commerce n'était-il pas centre de profit? S'engageant dans une allée, précédent Célestia, il fit signe à un de ses employés, à s'y méprendre le jumeau de ce dernier, mais qui répondait au prénom de Kristian.

- Mon petit Kristian, occupez vous de ces messieurs là-bas et n'ayez pas peur en les entendant parler par pitié.

Un petit gloussement conclua cette recommandation tandis que Carl lui répétait les grandes lignes de ce que voulait le dénommé Haimric et il laissa Kristian, une jeune homme plutôt gringalet, au visage tout aussi osseux, au pommette saillantes teintée de rose portant en guise de chevelure quelque chose de multicolore., se diriger à contrecœur devant ses deux clients. A voir l’accoutrement des deux lascars, , il n'avait aucune peine à deviner qu'il allait devoir faire face à une calvaire.

- Messires, que puis-je faire pour vous. J'ai cru comprendre que vous désiriez participer à une soirée habillée,quelque chose de sobre de surcroit...

Kristian fit le tour d'Haimric. Il se fit appréciateur

- Mmmm, il va nous falloir du sur mesure, j'espère que vous êtes d'un naturel patient car il va vous en falloir, . notre maison est de qualité. Bien commençons par le début, , quelque chose de près du corps pour souligner cette carrure qui ferait frétiller de plaisir quelques adorateurs de Sunie de ma connaissance, enfin, du noir, très viril en la circonstance...oh, un détail d'importance, portez-vous à gauche ou à droite?

Alors que Borindal attendait qu'on daigne s’intéresser à lui, du côté de Carll arriva devant un portant et plongea la main vers un vêtement qu'il présenta à Célestia.

- Pour certain, le noir est trop sérieux et trop austère, mais il reste très apprécié de notre bonne société. Voici un petit modèle très tendance qui existe en gris anthracite, en bleu marine et en bleu nuit. Très passe partout

La robe qu'il lui présentait était entièrement noire, avec quelques voilages au niveau des bras et était ornée de lacets de la même couleur sur la poitrine.

- Nous essayons?

écrit par: Célestia Mercredi 29 Février 2012 à 13h33
Célestia jaugea la robe qu'on lui présentait. Elle n'y voyait que des inconvénients et aucune avantage. Mais après tout elle n'était pas une spécialiste en matière d'habillement. Si cette tenue était passe partout alors elle s'en contenterait.

-Oui nous l'essayons.

Elle était sur le point de se déshabiller sur place car elle n'était pas prude pour deux sous. Elle se rendit compte qu'elle risquait de choquer pas mal de personne aussi fit-elle un geste indiquant un coin de la boutique plus à l'abri des regards.

-Par là je suppose ?

Une fois arrivée dans l'espace prévu à cet effet, elle retira ses vêtements et passa la robe. Tout de suite elle se sentit peu à son aise. C'était bien la première fois qu'elle portait quelque chose dans le genre. Elle avait l'impression qu'elle ne portait rien sur elle. Non pas qu'elle ne portait pas de vêtements, mais plutôt qu'elle ne sentait plus sur elle toutes les choses qu'elle avait l'habitude de porter. Ses armes et tous les objets qu'elle portait en permanence et dont elle devrait se passer si elle voulait porter une telle tenue. Cependant il lui fallait s'adapter car il lui fallait entrer dans ce bâtiment. Après tout ce n'était qu'un tout petit sacrifice et elle savait qu'ensuite elle retrouverait son quotidien rassurant. Elle sortit pour voir ce que Carl en pensait car elle se doutait bien qu'elle n'avait probablement pas bien ajusté sa robe.

écrit par: Haimric Jeudi 01 Mars 2012 à 22h36
Le ton du marchand à l'allure de zombie aurait bien mérité que le guerrier laisse sa main serré venir s'écraser sur l'angle de sa pommette, heureusement Haimric n'était pas dans une humeur massacrante et puis cela n'aurait pas fait bon genre de s'attirer des ennuis en ville avant de devoir repartir à l'aventure. Qu'aurais fait l'ancien garde de Yartar s'il avait été mis en détention pendant que Célestia cheminerait avec Borindal en quête du jeune Eparpivier ?

Concluant mentalement que cet homme étrange appartenait à un monde totalement différent, il ft surpris de le voir se multiplier. Un mage avait il réalisé une copie conforme du premier ou peut être étaient-ils frères, l'illuskien écouta alors les commentaires de ce second tas d'os.


*Inutile de me flatter ! * Pensa le frère-ours en comprenant qu'il s'agissait là de la technique commerçante de l'homme.

- Ben... si c'est lourd je porte des deux bras... Si vous parlez de mon arme je suis droitier ! Sinon je vois pas ce que vous voulez dire. Pour faire simple je vais vous faire confiance, je n'accorde que peu d'intérêt à la mode ou ces balivernes. Il me faut juste pouvoir monter à bord de l'Asturias et si possible ne pas dépenser une fortune pour ces vêtements ! Bien que j'ai conscience de la qualité de votre travail !

Le barbichu avait rajouté la dernière phrase pour éviter que l'être qui lui faisait face tombe dans les pommes, il semblait avoir du mal à digérer les paroles du grand guerrier à l'air rude.

- Pardonnez mon manque d'enthousiasme mais je ne suis guère fait pour les mondanités... Vous en conviendrez aisément ! Je vais donc tenter au mieux de répondre a vos questions mais par pitié pour nous deux faites vite et chacun de nous retournera à ce qu'il sait faire de mieux !

Le guerrier du nord s'arma de toute la patience qu'il pût et essaya de jeter un oeil à Célestia et Borindal, mais cessa vite sous les réprimandes de Kristian. Cela lui parut une éternité mais l'être énigmatique qui s'affairait autour de lui sembla en avoir fini avec ses mètres et épingles diverses.

*J'espère que c'est vraiment bon, heureusement qu'on va se détendre un peu sur l'Asturias ! Je me demande à quoi ressemblent les autres, ça va me faire un choc de voir Célestia en robe de soirée ! *

écrit par: Isórion Mardi 06 Mars 2012 à 20h41
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Fin d'Après-midi


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--aimric regarda Borindal régler la somme des quelques vêtements achetés pour cette soirée d’exception qu’ils comptaient passer qui pour la modique somme de vingt pièces de platine payées rubis sur ongle par l’être mètre qui devint rouge écarlate mais qui arriva à se contenir. Il fit un sourire enjôleur à Célestia.

- Belle comme un cœur chère Célestia , cette tenue vous vas comme un gant….

De son côté, la moniale refusa quelques bijoux ou breloques qui auraient pu agrémenter son ensemble qu’elle trouva néanmoins dès plus confortable. Comme Haimric et Borindal qui se retrouvèrent vêtus presque de la même façon. Des pantalons noirs pur les deux, chemises grise anthracite pour le guerrier du nord et d’une jaune canari pour le gnome qui faisait ressortir ses traits mats, héritage d’une vie passée au grand air dans le lointain Calimshan. Des bottes de cuirs complétaient l’ensemble ainsi qu’un manteau de qualité.
Emballant avec précaution leurs affaires dans un sac en toile de lin, Carll ne chercha pas à discuter plus, deux femmes faisaient déjà leur entrée dans la boutique et ce virevoltant boutiquier, créateur de mode à ses heures de perdue et accessoirement centre de profit, arriva rapidement auprès d’elle, d’une démarche raide, oubliant déjà ses trois client. Contre toute attendre les trois compagnons sortirent de l’antre de la mode pour découvrir une voiture, un de ces petits plus offert par la maison. Une bonne aubaine.


- Et si nous regagnons notre auberge pour nous préparer les amis, Borindal s’engouffra à l’intérieur, invitant expressément ces compagnons à l’imiter. Il y eu un instant d’hésitation, mais ils finirent pas accéder à sa demande. Célestia en premier et Haimric en second.

- A l’auberge du griffon d’émeraude ou quelque chose comme ça ! cria le roublard à l’égard du cocher. L’attelage s’ébranla, tandis que Borindal et Haimric se calaient contre leur banquette, face à la moniale. Le gnome soupira

- Je suis rincé ! J’espère que je pourrais me refaire un peu dans cette salle de jeu ! Je me sens en veine ce soit ! Alors chef, qu’est-ce qu’ont fait ?, il donna un coup de coude au guerrier, ça vaut pour toi aussi Haimric, au fait, tu n’aurais pas quelques petites piécettes à prêter à ton vieux compagnons d’arme, puis avec un clin d’œil à la jeune téthyrienne, je suis preneur aussi Célestia, surtout si vous avez envie de me confier quelques espères sonnantes et trébuchantes. Vous ne le regretterez pas !

écrit par: Célestia Lundi 12 Mars 2012 à 18h47
-Vous donner de l'argent pour le jouer ? Je vais déjà avoir du mal à le faire pour moi alors vous pensez bien que pour vous... Et puis nous aurons autre chose à faire que passer notre temps à jouer. Bien sûr il nous faudra nous fondre dans la foule aussi je pense que nous aurons l'occasion de jouer un peu. Mais ne comptez pas faire fortune de cette manière. Car s'il y a bien une chose qu'il ne faudra pas faire c'est bien d'attirer l'attention sur nous. Ne l'oubliez pas, nous sommes là pour une mission avant tout. Quant à votre remarque sur ma robe j'espère bien qu'il sera le dernier. Par contre il nous faudrait savoir comment nous allons nous comporter ce soir. Comment allons-nous agir de concert si vous voulez.

L'idée de Célestia était toujours d'être concentrée sur ce pourquoi ils allaient agir. Ils n'allaient pas faire du tourisme et elle pensait qu'ils devaient garder en tête leur objectif premier. Cependant, il fallait quelque peu planifier leur entrée dans cette salle.

-Je suppose que dans ce genre d'endroit, les femmes seules risquent d'attirer l'attention ? Je ne fais que des suppositions, là d'où je viens on ne fait aucune distinction entre les genres. Tout le monde est considéré d'une manière égalitaire et seuls vos mérites témoignent du respect que l'on vous doit. J'ignore complètement comment réagissent les gens de cette ville pour ce qui me concerne, même si j'ai une vague idée avec la réaction de notre cher halfelin. Que pensez-vous de jouer un rôle pour la soirée ? Il reste à définir lequel bien entendu.

écrit par: Isórion Jeudi 29 Mars 2012 à 03h56
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, capitale de l'Aglarond
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Toute fin d'Après-midi


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--aimric rassura le gnome, la bourse du guerrier des marches pourrait s'alléger de quelques piécettes pour que le roublard puisse se faire plaisir à condition qu'il se tienne un minimum, il ne s'agissait pas de faire tout et n'importe quoi. Quant au rôle que le guerrier se destinait à tenir en prévision de cette soirée était évident.

- Je serai votre garde du corps Célestia si vous permettez, glissa doucement Haimric, un rôle qui me convient et qui m'évitera de faire un quelconque impairs qui pourrait nous mettre en danger. Et toi Borindal? Quel rôle comptes-tu jouer?

Le gnome haussa les épaules.

- Un simple client, seul, me paraît tout indiqué. Je suis de nature solitaire et préfère de loin agir à ma façon, je serai plus efficace ainsi. Il nous sera difficile d'agir selon un plan défini, ce genre d'endroit est propice aux aléas de tout genre, croyez-moi sur parole.

Du trio, c'était certainement le roublard qui en la matière, possédait la plus vaste expérience. De là où il venait, les maisons de jeux étaient devenus depuis bien longtemps ses endroits de prédilections où il lui avait toujours été facile de récolter quelques espèces sonnantes et trébuchantes.

- En tout cas Celestia, il vous faudra ôter ce balai qui...enfin être moins guindée et moins rigide que vous paraissez l'être. Dans ce monde et encore plus dans ce genre de cercle privé, on a vite fait de s'attirer l'attention de ceux qu'on voudrait éviter et il vous faudra redoubler d'effort pour paraître à votre aise ou du moins un peu moins coincée si je puis me permettre. C'est un endroit fait pour s'amuser après tout. Sans vouloir vous vexer chère Celestia, dit-il dans un naturel désarmant. En tout cas j'ai hâte d'y être!

Au bout de quelques minutes, l'attelage aborda à une petite place pavée dominée par un bâtiment de pierre couvert de lierres. La voiture s'immobilisa. Laissant les trois compagnons descendre pour faire face à une l’épaisse porte en bois sombre renforcée d’acier noir et de gros clous et surmonté d’une enseigne en métal sur laquelle était peinte un griffon vert. Haimric fut le premier à pousser la porte, découvrant un lieu confiné, décoré de tentures et éclairées au plafond par des candélabres ornées de plusieurs bougies La majeure partie de la lumière qui arrive dans l'entrée venait de la salle commune, l’atmosphère semblait propice au secret, aménagé dans un soucis de confort et d'élégance. Depuis le parquet de sombre bois exotique, jusqu'aux murs tendus de haut en bas de tissus de valeur, le lieu respire le luxe et la discrétion. Les tables étaient isolées les unes des autres par des panneaux glissant sur des tringles, alternant avec les candélabres qui maintiennent une pénombre reposante et intime. Entre chaque cellule, répondant aux désirs des consommateurs, circulent les serveuses de la maison. Gaborn, le maître des lieux siégeait au comptoir, parmi les bouteilles des alcools rares et diversifiées montées de sa cave personnelle. Le demi elfe était assis en homme d'affaires esthète et vigilant, au côté d'une proue de navire présentant un grand griffon en bronze verdi qui donnait son nom à l'établissement. Ils s'approchèrent tout trois du comptoir quand le tenancier vint vers eux et entama la conversation.

- Bienvenu au Griffon d'Emereaude. Un gnome et deux humains dont un grand gaillard tatoué, voilà une clientèle que je m'attendais à voir. Je suis Gaborn, propriétaire de ce modeste établissement.

Alors que les aventuriers régirent chacun à leur manière en découvrant qu'on les attendait. Le demi-elfe ne se fit pas prier pour déposer devant eux un pli cacheté, et deux clefs numérotées: 8 et 11.

- C'est pour vous ma dame et messires. On a déposé cette missive pour vous il y a une heure et voici vos clefs. Un petit coup à boire? Bière, vin ou autre alcools? La Griffon d'émeraude à certainement l'une des meilleure cave de notre belle capitale!

Celestia laissa ses deux compagnons répondre pour s'emparer du pi. Le papier était de bonne qualité, le sceau qui la cachetait lui était inconnu mais elle fit attention à ne pas l'altérer complétement pour ouvrir la lettre et la déplier. L'écriture était raffinée et soignée.

PARCHEMIN
Dame Lady Mita serrait heureuse de vous compter parmi ses convives ce soir en son manoir pour une soirée privée et évoquer avec vous les délicatesses des voyages en terre d'Aglarond.

Comptant sur votre présence, une voiture viendra vous chercher en début de soirée,


Il n'y avait pas de signature sauf de nouveau ce sceau: D'azur aux trois flèches renversées d'or, passées en sautoir et en pal, liées de gueules.

écrit par: Haimric Dimanche 01 Avril 2012 à 19h19
Le guerrier approuvait intérieurement le fond du discours de Borindal mais certainement pas la forme de ce dernier. Il ne put d'ailleurs réprimer le sourire qui naquit sur ses lèvres à l'apparition du tableau imaginaire d'une moniale offrant un revers de sa main au gnome à la langue si déliée. Cela n'arriverait pas de sitôt, le frère ours savait sa compagne de route maître de toutes ses réactions et qui plus est peu encline à donner du crédit aux remarques qu'elle ne juge pas utiles.

Une fois entré dans l'auberge, l'ambiance invitant l'ancien garde à un état de confiance et de confidence, Haimric ne fut que peu surpris de voir le propriétaire s'avancer et déjà informé de leur arrivée.

*Dame Eparpivier sait s'entourer d'hommes efficaces ! * Pensa-t-il en se demandant si Lakhdar avait d'autres domaines de compétences.

Haimric tendit la main pour attraper la clef présentée par le tenancier avant que le gnome s'en empare. Laissant évidement le courrier au soin de celle qui dirigeait le petit groupe.


- Hum... je ne serais pas contre une bière, notamment une spécialité locale ! J'aime découvrir les différents aspects des régions.

L'illuskien lança une oeillade par dessus l'épaule de Célestia et réussi à lire quelques mots comprenant en gros le message. Il chercha à croiser le regard de ses compagnons avant de s'exprimer calmement.

- Je n'aime pas trop ça... Mais je suis pour, peut être cela nous sera plus instructif que notre première idée. Puis nous sommes déjà habillés pour.

Finissant sa phrase en direction de la moniale, l'homme se lissa la barbe avant de détourner vivement la tête en quête de Borindal. Espérant que ce dernier n'ait pas disparu à la mention d'abandonner la soirée de jeux !

écrit par: Célestia Mercredi 04 Avril 2012 à 16h28
Célestia finit de lire le billet et le referma. Elle regarda machinalement de partout pour voir si autre chose pouvait trahir un indice quelconque comme une marque distinctive ou un filigrane sur le billet.

-Moi non plus je n'aime pas trop cela, c'est très précipité je trouve. J'ajouterais aussi que je n'aime pas les coïncidences. Cependant c'est une occasion de rentrer par la grande porte. Nous irons donc, surtout que tout le monde est d'accord. Quelqu'un nous mande, autant voir de qui il s'agit exactement.

A en voir l'écriture, Célestia s'attendait à voir quelqu'un de plutôt de la haute société et peut-être même noble. Il y a une chose qui était sure, leur présence était connue. C'est ce qui posait le plus de problème à Célestia. Comment et pourquoi surtout. Elle préféra comme à son habitude, prévenir que guérir.

-Cependant, nous devrons nous montrer prudent. N'y allons pas complètement nu si je puis dire. Ces tenues sont une chose, mais notre survie en est tout autre. Nous veillerons à ne pas éveiller une quelconque hostilité, cependant de quoi nous défendre ne serait sans doute pas un luxe. Essayer de trouver une arme discrète ou quelque chose qui pourrait faire l'affaire.

Célestia savait déjà quelle arme elle allait choisir, car elle la portait en permanence sur elle.

écrit par: Isórion Mardi 17 Avril 2012 à 17h12
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, en route vers le premier Cercle.
Temps : Froid, neige fondue.
Moment : Début de soirée


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--aimric, Célestia et Borindal se retrouvèrent en début de soirée à l'extérieur de la taverne de l'auberge du Griffon d'Emeraude où ils avaient prit leurs quartiers pour la nuit. Deux chambres, l'une pour la moniale, une autre pour le roublard et le guerrier. Ils profitèrent chacun pour se mettre sur leur trente et un et se préparer non pas pour plaisir pour certain mais une façon d'allier l'utile à l'agréable. Méditation, et autre menues choses furent au programme.

Célestia fut le première à être prête, elle ignorait si ses conseils allaient être suivis d'effet mais elle estimait que ses deux compagnons &étaient assez grands pour savoir ce qu'ils avaient à faire, elle même avait prit ses propres dispositions, enfin, on pouvait légitimement le penser.

Quand Haimric et Borindal la rejoignirent, l'heure était venue d'aller à la rencontre de leur hôtesse et ils trouvèrent belle et bien une voiture à kles attendre sans ornements, un homme en livrée d'ascendance elfique les attendait sous la neige. Celestia lui montra la missive et le demi-elfe, le visage imperturbable prit à peine le temps de vérifier leur ouvrit la porte.


- Si vous voulez bien vous donner la peine?

Ils s’engouffrèrent tous les trois dans l'attelage que le cocher mit en route aussitôt, l'inconnu en livrée avait prit place à leurs côtés.

- Mon nom est Saunder, vous êtes attendu dans la demeure de ma maîtresse, Dame Eledhwen Myta pour y diner et vous entretenir avec elle. Vous serez heureux d'apprendre qu'à ce même moment, Feanor Elensar avec qui vous faisiez route depuis le Cormyr sera des nôtres ainsi que quelque-uns de ses camarades de jeu. Ils devraient d'ailleurs apprécier ces quelques instants de repos après l'épisode mouvementé qu'ils viennent de vivre. Une réunion fortuite si je puis dire, enfin presque. Avez vous des questions à formuler ou autre demande à faire, ma maîtresse n'aime guère s'encombre de questions futiles ou autre considérations qu'elle trouverait inopportunes? Je me tiens donc à votre disposition pour régler cela avant que nous parvenions en sa demeure.

écrit par: Haimric Jeudi 26 Avril 2012 à 01h29
Le grand guerrier du nord avait revêtu ses habits fraîchement acquis, il profita de son reflet sur la fenêtre et se trouva un air différent. Le noir lui donnait un aspect mystérieux et puissant, la finesse du vêtement renforçait l'impression donnée d'un homme sûr de lui ne craignant rien. L'illuskien laissa vagabonder ses pensées jusqu'à se décider que son aspect actuel était aussi intimidant que lorsqu'il portait son armure et que le commun des mortel ne s'amuserait pas à attaquer un grand homme musclé à la mine sévère.

*Mais bon ça ne protègera jamais autant que mon armure... faudra que je fasse gaffe ! *

D'une main assurée, il fit tourner sa dague dans sa main pour s'amuser puis la camoufla dans sa botte droite du côté intérieur. Sentir le poids de l'acier ainsi que sa rigidité le rassurait un peu. Au moins il avait toujours de quoi se défendre. Haimric songea à la dernière fois qu'il avait gardé uniquement sa dague, il s'en était suivi une rude bataille contre des écailleux sur le pont d'un navire. Il regretta de ne pas pouvoir s'équiper comme à son habitude.

- Vivement qu'on reprenne la route ! Y'en a marre des endroits ou je peux pas me battre correctement et où les corniches sont glissantes...

Il était clair que le prochain adversaire que le barbichu croiserait subirait toute la colère accumulée ces derniers jours. C'est donc sur une pensée agacée que le frère-ours quitta la taverne pour rejoindre une Célestia déjà prête.

*Eh bah putain... *

Pourtant bien élevé le guerrier laissait passer des expressions grossière dans des situations critiques. Comme lorsqu'il se trouvait encerclé par trop d'ennemis ou encore lorsqu'une équipière qu'il considérait comme un combattant chevronné resplendissait de... beauté. Après avoir refermé la bouche et cligné des yeux plusieurs fois il se ressaisit et rejoignit sa comparse. Un véhicule les attendait avec un sang-mêlé dont les oreilles pointues étaient rougies par le froid.

Après avoir jeté quelques regards inquiet alentours et passé la main sur son crâne rasé, Haimric suivit les courbes, soulignées par la robe, de la moniales jusqu'à l'intérieur de la voiture. Les sens en alerte, réflexe de survie typique chez les aventuriers, le guerrier écouta le discours de leur hôte. A la mention de Feanor une sensation étrange se répandit dans le corps du frère ours. Le soulagement de savoir qu'il n'y avait pas de traquenard mêlé à un désir de repartir à l'aventure au côté de son frère d'arme. Le destin semblait les rassembler à nouveau.

L'illuskien demanda à Saunder de lui narrer ce qu'il savait de l'épisode mouvementé en question, ayant entendu l'histoire il se tourna vers Célestia.


- C'est tout ce que j'ai besoin de savoir, je pense que Dame Eledhwen Myta sera celle à questionner au sujet de nos... occupations. Soit dit en passant vous êtes toute en beauté !

Un bref instant, le frère-ours se demanda comment allait réagir la moniale puis ses pensées se tournèrent vers ce qui les intéressait le plus. Les marches de Relkath, Aodhan, le bijou de famille.

*Communauté de demi-elfes du bois de Yuir... Feanor, Linweline et l'autre en tenue forsetière ! Il semblerait qu'on soit dans la même galère ! *

écrit par: Célestia Jeudi 26 Avril 2012 à 10h02
Célestia était en avance comme à son habitude. Pas vraiment à l'aise dans sa tenue, mais il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur. Elle vit arriver Haimric qui visiblement reçu un choc en la voyant. Elle aurait été une autre femme, une femme qu'elle aurait pu devenir si son destin en avait décidé autrement, la réaction du guerrier aurait pu lui plaire. Cependant ici elle n'y voyait que des désavantages. Si elle se faisait remarquer ou du moins attirait l'attention sur elle, il lui serait difficile d'agir à sa guise. Il ne lui restait plus qu'à espérer que d'autres convives pourraient distraire l'attention des regards indésirables.

-Respirez Haimric. Il serait dommage que vous tombiez inconscient avant même de partir.

C'était un trait d'humour, mais comme à son habitude elle resta de marbre. Elle monta dans la voiture et écouta attentivement leur guide du moment leur présenter sa maîtresse. Elle en éprouva un étrange sentiment. A en entendre ce qu'il en disait, la moniale ne put s'empêcher de penser que l'homme parlait de Dame Eledhwen Myta plus sur un ton craintif que respectueux. Jamais elle n'avait éprouvé quelque chose de semblable. Pour elle, les seuls qu'elle appelait maître ou maîtresse était digne de ce respect. Ils l'avaient maintes fois prouvé et nul élève du monastère n'aurait pu ne serait-ce qu'envisager de ne pas respecter ses supérieurs. Même les derniers élèves qu'elle trouvait assez étranges ne se seraient pas permis une telle chose.

Elle approuva la démarche de Haimric quant aux agitations qui avaient perturbé les membres les ayant accompagnés tantôt.


-Oui dites nous en un peu plus sur ce sujet. Et en même temps si vous pouviez me dire aussi combien seront nous en tout ?

écrit par: Isórion Vendredi 01 Juin 2012 à 08h35
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Premier jour du Coeur de l'Hiver, Année des Dragons Renégats
1er martel 1373 (CV)

Lieu : Velprintalar, quartier du Premier Cercle, domaine de la Famille Myta.
Temps : /
Moment : Début de soirée


MJ
Narration: Haimric, Borindal et Céléstia


--Resize_Images_Alt_Text--imric et ses deux compagnons de route n'eurent sans doute pas les réponses escomptées mais une chose était certaine aux yeux des compagnons, de nouvelles perspectives allaient s'offrir à eux et ils était temps. Le guerrier, à l'instar de ses autres compagnons pouvait prétendre à un peu plus d'action et d'aventure. Les grands espaces du Nord Sauvage lui manquaient t-il? Peut-être mais toujours est-il que l'homme se montrait d'une patience à toute épreuve qu'il convenait de mettre en avant.

Le coche s’arrêta sur une chaussée mouillée, des valets de pied en splendide queue de pie s'empressèrent d'ouvrir la portière. Les compagnons descendirent tour à tour pour découvrir l'entrée monumentale du manoir de Dame Eledhwen Myta, aux lignes architecturales incontestablement elfique, clairement affichées aux yeux de chaque visiteur qui franchissaient les grilles du magnifique domaine d'une des grandes familles d'Aglarond. Près de l'entrée, les compagnons découvrirent fiacres et carosses qui se bousculaient devant le palis éclairés de lampions tandis que la lumière et la musique étaient de la fête. Dans un brouhaha bon enfant, les seigneurs et leurs dames convergeaient vers la splendide résidence.

Borindal s'étonna de la présence de tant de monde, c'était un peu raté pour la discrétion, Saunder haussa simplement les épaules.


- La fille ainée de Dame Myta fête ce soir ses vingt ans, une fête est lui est dédiée avec tout ce compte notre belle capitale comme noblesse et autre famille qui comptent. Vos tenues se prêtent à l'événement. Venez.

Le messager les précéda et d'un pas alerte gravit les marches en marbre du perron pour accéder au vestibule tout aussi splendide encadré par deux escaliers monumentaux qui relaient une mezzanine immense, juste au dessus d'une entrée en arche qui donnait dans la salle de bal ou plus de cent invités se livraient à une guerre secrète des plus beaux atours et étalages de richesses. D'une beauté, d'une jeunesse et d'une féminité affirmée, une femme accueillait avec prestance et aisance chaque invité, d'un sourire aussi éclatant que faux, mais qui était de bon ton dans ces sphères aristocratique. Un physique de rêve, vétue à la dernière mode sans pour autant tomber dans le mauvais goût, Dame Eledhwen Myta paradait. Un serre tête d'argent, emblème de son rang, brillait sur sa frange auburn tandis que non loin d'elle, deux demi-elfe de noir vêtu, tout deux armés de lames d'un côté, chacun ayant un sceptre glissé dans leur ceinture d'arme, veillait à la sécurité de la maîtresse des lieux.

- Ma dame, souffla le messager en s'inclina devant sa maîtresse, " Permettez-moi de vous présenter Dame Célestia, Messires Haimric et Borindal

Un sourcil levé, Eledhwen Myta, regarda le trio, Et si elle souriait de façon aussi charmante, chacun put lire dans ses yeux tant de froideur calculatrice que l'évidence les frappa, cette femme n'était pas à prendre à la légère, et qu'il ne devait pas faire bon être son ennemi. Doté d'une réelle beauté et d'un magnétisme certain, Dame Myta surtout un adversaire redoutable pour celui qui s'attirait ses foudres. son visage se fendit d'un élégant sourire.

- Nos amis du Cormyr. Je vous souhaite la bienvenue dans notre demeure et que vous apprécierez notre hospitalité. Je vous en prie amusez-vous, cette soirée ne fait que commencer. Sans doute nous nous reverrons plus tard.

Au ton de sa voix, le sans doute était une affirmation. Déjà l'aristocrate s'éloigna vers d'autres invités et Saunder se tourna vers le trio.

- Vos amis se trouvent actuellement dans l'un des pavillons, je peux vous conduire auprès d'eux ou vous laisser profiter de la fête. Comme vous le voulez.

Borindal n'écoutait pas vraiment, ses sens en alerte, il donna un coup de coude au genou de Haimric et ensuite un coup de menton pour désigner un homme accoudé à la balustrade prêt de l'escalier, à la carrure développée, à la barbe fournie, qui fumait la pire et dont le regard était braqué sur le petit groupe. Borindal, peu discret, venait clairement de montrer qu'il avait vu son manège mais déjà l'homme vaquait de nouveau à ses occupations, glissant quelques mots à des invités tandis qu'il descendait les marches.

écrit par: Célestia Mardi 12 Juin 2012 à 17h48
La moniale voulut rectifier immédiatement quand on la présenta comme dame Célestia. Elle ne possédait rien qu'elle même et ne pouvait donc bénéficier du titre de dame. Cependant, elle se dit qu'elle aurait bien le temps de le corriger plus tard, dans un moment plus calme et personnel. Il ne s'agissait pas d'avoir usurpé une identité, un pouvoir ou bien pire encore dans ce cas précis. Elle ne se sentait pas vraiment dans son élément au milieu des joueurs et des gens gaspilleurs de temps. Du temps perdus selon elle en pure perte. Aussi préféra-t-elle se retourner vers ses autres compagnons. D'après ce qu'elle avait compris, ils avaient vécu quelque chose d'intéressant aussi elle était curieuse d'en connaitre la teneur exacte. Elle jeta tout de même un coup d'oeil dans la pièce afin de voir quel genre de personne pouvait bien fréquenter ce lieu. Elle s'attendait à des gens riches ou plutôt aisés mais elle voulait en être sûre. Après avoir balayé la salle du regard, elle put enfin répondre.

-Oui pour ma part je vais rejoindre ceux qui sont arrivés avec nous. Il me semble qu'ils ont beaucoup à nous raconter d'après ce que j'ai cru comprendre. De plus je pense que les jeux vont fonctionner toute la nuit ou presque non ?

Elle regarda son interlocuteur droit dans les yeux comme à son habitude. Elle était toujours directe et assez brute dans ses dialogues avec les autres gens. Elle n'avait pas vraiment été élevée comme ça, mais le peu de langage diplomatique qu'elle avait pu apprendre jadis n'était plus qu'un vague souvenir pour elle. Une réminiscence de son passé qu'elle avait complètement laissé de côté maintenant.


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