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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : L’Héritage d’Earlann > L'héritage d'Earlann


écrit par: Isórion Vendredi 24 Septembre 2010 à 04h25
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Non loin de Nordahaeril, près des Monts Etoilés.
Temps : 15°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Début d’après midi


MJ
Narration: Elwin, Ina, Jnaya et Ademara


Les compagnons viennent de là

user posted imagees compagnons étaient arrivés en fin de journée près du village de Nordahaeril après un périple d’un peu plus de deux jours à dos d’Aigle grâce aux concours des Gardiens des Vents. Le voyage s’était déroulé sans accroc sauf peut-être des conditions météorologiques déplorables et les fréquents orages qui avaient forcé le groupe à faire de multiples haltes pour que montures et hommes se reposent. Les aquiliers avaient délibérément choisis de faire un large contournement des Monts Etoilés pour éviter les mauvaises surprises car pour les natifs de cette région, les dangers qui entouraient ces massifs étaient tout sauf légendaires. Et bien que de nombreuses légendes faisant état de trésors faramineux et d’argent facile qui faisaient chaque année son lot de victimes parmi des aventuriers téméraires, pour les autochtones, la prudence était de mise. Les quatre passagers sautèrent sur le sol de la grande clairière et saluèrent les Gardiens des Vents qui à leur tour leur souhaitèrent bonne chance. Ils devaient se revoir dès la réussite de leur mission. Mais pour le moment le départ de Thüldae était encore bien proche, trop proche pour certains qui repensaient avec nostalgie à ces moments de bonheur et pour d'autres, à ces moments de doutes et de recherche de soi qu'il leur fallait dépasser.

Avant le départ, Jenane avait entretenu les compagnons sur son village natal, la confrérie des Gardiens Sylvestre avait tissé de solides liens d’amitiés avec la centaine d’habitants qui résidaient en ce lieu. Une amitié qui leur permettait d’utiliser Nordahaeril comme base arrière dont les origines dataient d’un couple d’année déjà.


- Une maladie que nous ne connaissions pas avait touché certains de nos enfants, leur avait confié Jenane, à l’époque, certains hommes du clan étaient revenus d’une longue marche en direction des bois sanguinaire et à leur retour, les premiers signes de la maladie apparurent. Nos connaissances et notre magie curative furent impuissante et les premiers enfants commencèrent à mourir dans d’atroces souffrances. Nous étions impuissants. A l’époque, je venais juste de rejoindre la confrérie et c’est lors d’une visite à mes parents presque à l’improviste que je découvris cette horreur. Mais louée soit l’Hexade Sacrée car une Gardienne de l’Harmonie m’accompagnait, celle que certains d’entre vous connaissez sous le nom de Linwëline m’accompagnait. Elle réussit à circonscrire le mal et, avec l’aide de nos druides, elle concocta un remède qui sauva de nombreuses vies, vous imaginez la suite. A travers elle, la confrérie gagna une reconnaissance éternelle des miens pour avoir sauvé nos enfants. Et une alliance qui perdure encore aujourd’hui

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La famille de Jenane vivait déjà dans la Haute Forêt avant l'établissement de Thüldae, et c'est naturellement qu'elle est devenue rôdeuse, lorsque la cité fut bâtie. Comme tous les sylvains, elle adore la Nature, et serait prête à se sacrifier pour la protéger. En attendant, elle essaie de bien vivre sa vie, ce qui explique son tempérament joyeux.


Nordahaeril serait donc le point de départ des quatre aventuriers qui devaient relever un véritable défi. Serait-il réalisable ? Le groupe ne pouvait par reculer désormais, chacun le savait. Il n’était pas dans la nature des Gardiens sylvestres de reculer face à l’ennemi ou au danger, d’autant qu’ils formaient une grande famille, liés par les mêmes valeurs. Pour l’étranger, cela pouvait apparaître comme des fadaises mais les Porteurs du Loup Argenté ne s’étalaient guère sur leurs motivations car ils partageaient plus qu’un idéal qu’ils soient novices, gardiens ou de ceux qui aujourd’hui dirigeaient la destinée de la modeste guilde.

Au moment de leur départ, Isòrion Sil-Amanièl s’était entretenus longuement avec chacun d’entre eux et leur avait remis un parchemin avec ses instructions que le rôdeur conservait dans son Barda. Ils le liraient le moment venu, quand ils disposeraient d'un peu de temps.

Alors qu’ils voyaient disparaître les Gardiens des Vents, chacun entendit quelqu’un s’éclaircir la gorge comme pour signaler sa présence. Ils se détournèrent tous comme un seul homme et découvrir un nain arborant un large sourire assis qui avançait vers eux, les mains levées en signe de paix. Il portait une Allasëa aux couleurs automnales sur laquelle était épinglée une broche qu’ils ne connaissaient que trop bien


MJ
Narration: Durgan


user posted image ordahaeril était un village typique de Saë ‘Tel-Quessir avec de nombreuses habitations arboricoles qui fusionnaient à merveille avec leur environnement. Si autrefois le village n’était qu’un lieu de passage pour quelques clans, en quelques décennies, des familles s’étaient sédentarisées et désormais une centaine d’âme habitaient ces lieux entourés d’arbres séculaires. Profondément attachés à leurs racines, ils accueillaient avec parcimonie les visiteurs et exécraient les utilisateurs de magie couplée à des aventuriers en goguette désireux de s’en mettre plein les poche en profanant des ruines de ce qui fut l’un des plus grand royaume elfe du Grand Nord. A l’inverse, la confrérie des Gardiens Sylvestres était reconnue comme étant leur allié.

Il faillit pourtant avoir un précédent….

En effet, les sentinelles qui veillaient sur les chemins secrets menant à leur village eurent la surprise de repérer sur l’un d’entre eux, un nain bien entreprenant qui marchait d’un bon pas vers Nordahaeril sans vraiment chercher à se dissimuler. Il portait bien en évidence la broche du Loup Argenté signe de leur appartenance aux Gardiens Sylvestres. S’agissait-il d’un usurpateurs. Non, impossible. La broche intimement liée à son porteur ne pouvait être portée par personne d’autre que son propriétaire. On relaya l’information jusqu’au village ou Silhana Lawmëdir, en charge de la sécurité du hameau s’empressa d’accueillir ce marcheur bien téméraire. Et la stupéfaction fut réelle pour la belle elfe cuivrée qui fut saluée avec respect par Durgan "le Traqueur", fils de Bokrin "le fier", descendant de Korgan "poigne de mithril" du clan Loderr et accessoirement novice de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Porteur d’un message écrit par Isòrion Sil-Amanièl, Le nain se pressa de le présenter à l’elfe interrogatif le velin rédigé avec soin par le Protecteur qui clarifiait le tout.

Et depuis presque cinq chevauchées, Durgan côtoyait les habitants de Nordahaeril. Une mission qui n’était pas aussi évidente qu’il n’y paraissait, surtout depuis que la confrérie avait ouvert ses postes à de nombreuses races car certains de ses alliés demeuraient circonspects sur les choix du haut conseil de Thüldae. Il était donc devenu urgent que ces mêmes alliés puissent faire connaissances avec les différentes composantes qui faisaient la force de la guilde afin de dissiper tout malentendu et qu’ils puissent se rendre compte par eux même que la voie empruntée par les Gardiens sylvestres étaient la bonne. Force était de constater que cette immersion d’un fils de la pierre au sein d’un village typique d’elfes des bois portait aujourd’hui ses fruits. Durgan était accepté, mieux encore, il bénéficiait de l’expérience et des enseignements qui lui étaient profitables.

Bientôt, il devrait les quitter pour continuer son noviciat vers un lieu qu’il ne connaissait pas encore. Il le savait et l’acceptait. C’est alors que ce soir d’Eleinte alors que le rôdeur profitait d’un instant de repos le long des berges de la Course de la Licorne , une libellule composée de mousses, de feuilles et de brindilles, se posa sur son épaule et délivra le message d’Isòrion Sil Amanièl. Les mots prononcés enflammèrent le cœur de notre jeune nain car ils annonçaient une nouvelle aventure.

C’est pourquoi ils se trouvaient en cette après-midi dans cette clairière où se mêlaient des bosquets de Fragon épineux et des parterres de muscari aux fleurs en forme de clochette de couleur bleue, violette ou noirâtre. Dans l'air, traînait des effluves qui laissaient présager l'arrivée imminente de la pluie....

Il arriva juste au moment ou les princes des cieux prenaient leur envol, après avoir déposé sur le sol mouillé quatre aventurier, trois jeunes femme et un homme...

écrit par: Durgan Samedi 25 Septembre 2010 à 17h17
Marchant d'un bon pas, le jeune nain songeait au tournant qu'avait pris sa vie ces derniers mois ; sa visite chez son oncle, sa rencontre avec Isòrion Sil-Amanièl, son arrivée à Nordahaeril... Il ne put s'empêcher de sourire en repensant à la surprise de dame Silhana Lawmëdir lorsqu'elle l'avait accueilli alors qu'il faisait route vers le village. Oui, sa vie avait changé du tout au tout.
Le soir où il avait reçu le message du Protecteur de Thüldae resterait lui aussi longtemps gravé dans sa mémoire. Il revoyait la libellule qui s'était posé sur son épaule, il se rappelait les frissons qui avaient parcouru tout son être tandis que la petite créature de feuilles et de brindilles lui transmettait les ordres d'Isòrion Sil-Amanièl ; une excitation comme il n'en avait plus ressenti depuis de nombreuses années l'avait alors envahi. Il avait passé le reste de cette délicieuse soirée sur la berge, a contemplé les eaux tumultueuses de la Course de la Licorne.

Et il était là, savourant le parfum de l'humus, en route vers la clairière où devaient arriver ses futurs compagnons. Il avait attendu avec une certaine impatience le jour de l'arrivée du groupe qu'il était chargé d'accompagner. Son cœur s'emballa lorsque les Gardiens des Cieux se posèrent avec toute la majesté qui les caractérisait sur le sol humide de la clairière des épineux, portant sur leur dos les quatre personnes dont lui avait parlé le Protecteur de Thüldae.
¤ Pile à l'heure. ¤ songea-t-il avec amusement.
Tandis que les superbes créatures reprenaient leur envol, le nain accéléra le rythme pour se porter à la rencontre des nouveaux arrivants, un large sourire aux lèvres. Toussant légèrement pour attirer l'attention sur lui, le rôdeur leva les mains en signe d'apaisement tandis que les autres se tournaient vers lui. A présent il s'agissait de trouver quelque chose d'intelligent à dire...


- Salutations amis, n'ayez crainte, je viens en paix.

Le sourire jovial du nain s'agrandit encore un peu plus alors qu'il marquait une courte pause dans son discours. ¤ On a vu mieux comme entrée en matière, mais c'est acceptable... ¤

- J'ai été envoyé ici par le Seigneur Isòrion Sil-Amanièl afin de me mettre à votre disposition pour la mission qui vous a conduit en ce lieu. Humant l'air avec circonspection, il continua :
- Je crains que la pluie ne tarde plus trop désormais, aussi si vous le permettez je me contenterais d'une présentation rapide. Mon nom est Durgan, dit "le Traqueur", fils de Bokrin "le fier" et descendant de l'honorable Korgan "poigne de mithril" du clan Loderr. Depuis peu novice de la Confrérie, comme vous l'aurez probablement compris.

Il marqua une courte pause avant de reprendre sur un ton plus sérieux :
- J'ai rejoins Nordahaeril, sous les ordres du Protecteur de Thüldae, il y a quelques temps déjà, bien que la raison ne m'ait été révélé que récemment. J'ai toutefois pu constater que la mission qui nous attend ne sera pas de tout repos, l'ascension prévoit d'être rude. Votre voyage lui aussi n'a pas dû être des plus agréables, aussi je pense qu'il serait judicieux de rallier le village pour y prendre un peu de repos avant le départ, demain, à l'aube.

Ce disant il se tut, les yeux dans le vague. En réalité, les raisons qu'il avait évoqué n'étaient pas les seules, même si il n'osait pas se l'avouer. Au fond de lui, il savait que son séjour à Nordahaeril avait été des plus appréciables et que quitter le village lui causait un certain regret ; après tout, il n'aurait jamais cru être accepté de la sorte par un peuple si différent du sien. Mais l'idée seule du périple qui les attendait suffisait à l'empêcher d'être triste. Sans compter qu'une fois leur mission achevé, il aurait la chance de découvrir la fameuse Thüldae. Oui, les Gardiens Sylvestres avaient beaucoup à lui apporter... Conscient d'avoir quelque peu monopoliser la parole, le visage du nain se barra d'un sourire amical tandis qu'il attendait la réponse des Gardiens.

écrit par: Ina Dimanche 26 Septembre 2010 à 15h16
Ina venait de poser le pied au sol lorsqu’elle remarqua ce qui allait devenir leur nouveau compagnon. A cet instant une dizaine de méchancetés gratuites fusèrent dans son esprit. Bon, chaqu’une d’entre elles était aussi classique que les bourrades de comptoir bien arrosées, aussi valait il mieux ne pas les dire des maintenant. Et puis elle avait essayé de prendre une bonne résolution. Ne pas chambrer tout le monde des le début. Attendre d’un peu mieux le connaître. Cela dit, rien ne l’empêchait de le penser pour se défouler un peu…


*Et merde, après les pimbêches en chaleurs on nous envoi un ptit bout de machin haut comme un chien avec un caractère au moins aussi joviale qu’un rouge gorge mais l’odeur d’une chacal en rute… ah ça va mieux même si j’ai pas dit un mot de tout ca…*

-Salut a toi Dur… Durgan c’est ca ? Wai bon, la mémoire hein ? Enfin bon, c’est bien gentil tout ça mais, est-ce que tu sais un peu au moins dans les grandes lignes ce qui nous amène dans cet endroit ? Le prends pas mal, j’aimerais bien faire ta connaissance et surtout qu’on se prenne pas la tête a la moindre occasion, mais vois tu, c’est ton sourire qui me titille. Enfin non, c’est bien de sourire et je devrai en faire de même, mais… ah et puis merde, Elwin prends le relais j’y arrive pas encore…

Sur ces paroles Ina récupéra son sac, se massa les fesses endolories après cette chevauchée aérienne et réfléchis a la manière dont elle aurait du aborder le nouveau compagnon.

*Gourdasse, déjà on se présente, ensuite on discute… mais non toi t’est trop bête. Ensuite on le remercie pour l’accueil, et finalement on le suit pour le mettre au parfum dans un endroit chaud et confortable… et ba voilà c’était pas si compliqué !!! Pourquoi j’y pense qu’après ? Bon, la prochaine fois faudra sourire un peu… ça devrait aider.*

Ina se remémorait les différentes façons d’être polis pendant que les autres se parlaient calmement entre eux. Elle finirait bien par y arriver un jour quand même. Et elle avait devant elles, deux parfait exemple en les personnes d’Ademara et d’Elwin. Que demander de mieux ?

écrit par: Elwin Dimanche 26 Septembre 2010 à 22h14
Chacune des pensées d’Elwin de ces trois derniers jours avaient été d’imaginer cet instant. A vrai dire le songe du moment de son retour dans les Monts-Etoilés était ancré dans son esprit depuis des années. Aujourd’hui il y était. Son cœur battait à toute allure alors qu’il posait son pied sur le sol. Son regard balaya la clairière, il salua les Gardiens des Vents avant leur départ puis marcha un peu en avant comme pour retrouver les sensations de son adolescence. Une foule de souvenirs refaisaient surface. Ici, il n’était pas un étranger, ou du moins ne s’était-il jamais considéré comme tel. Il s’accroupit sur le sol pour ramasser une poignée de terre et la sentir. Puis, la laissant filer entre ses doigts, il se prit à sourire.

¤ Ma terre bien aimée ! Terre natale ! Toujours le même parfum tandis que moi j’ai changé. ¤

Ce fut une toux qui l’amena à se relever. En effet, celle-ci ne pouvait pas provenir d’une de celles qui l’entouraient car elle n’avait rien de très féminin. Et pour cause, quand le rôdeur se retourna c’est un nain qu’il vit. Mais pas n’importe lequel car sur son buste brillait un loup bien connu d’Elwin. Il fût assez étonné, d’une part car il n’avait pas été prévenu et d’autre part car il n’avait jamais vu de nain auparavant à Thuldaë. Quoiqu’il en soit ce nouveau venu ne serait en aucun cas de trop dans leur périple, qui plus est, le peuple robuste à l’habitude des terrains tels que ceux des Monts-Etoilés. Après qu’Ina ait fini une entrée en matière avec le nain qui était bien de son cru, Elwin l’approcha en le gratifiant d’un sourire pour ne pas qu’il soit trop effrayé.

- Alae Durgan ! Je n’ai aucun doute quant au fait que tu viennes en paix, nous sommes en famille. Le rôdeur de Solonnor posa sa main sur l’épaule du nouveau venu en guise de salutations. Je suis Elwin Elymir. C’est un peu près tout ce que tu as besoin de savoir, le reste tu le découvriras en temps voulu. Il se pencha à son oreille pour lui murmurer quelques mots. Celle qui vient de te parler s’appelle Ina, ne t’inquiète pas, elle est très gentille.

Gentille n’était peut-être pas le mot le plus approprié pour Ina, mais même si elle ne faisait pas toujours preuve de tact, Elwin ne doutait pas qu’elle avait un bon fond. La suite des paroles de Durgan eut pour effet de le surprendre car il affirma avoir passé un certain temps à Nordahaeril, un village elfique. Le demi elfe ne doutait en aucun cas de la véracité de ses propos mais il songea au fait que ce nain devait cacher une nature pour sûr étonnante pour qu’il ait été accueilli au village. Après tout il n’y avait aucune raison pour que cela soit autrement selon l’histoire que Jenane leur avait contée.

- Oui autant se rendre tout de suite à une auberge au village. Tu dois sûrement le connaître un petit peu ? Tant qu’on peut avoir un peu d’intimité ce sera parfait. Nous avons des tas de choses à nous dire.

Il songea notamment au parchemin que Isorion lui avait laissé et à cette ascension qu’avait mentionné Durgan. Néanmoins, Elwin resterait sur ses gardes au village. Il se souvenait très bien de ceux qui étaient à leurs trousses, et il ne doutait pas qu’ils puissant être n’importe où, même à Nordahaeril.

écrit par: Jnaya Lundi 27 Septembre 2010 à 09h52
Deux jours. Deux jours à voyager à dos d’aigle était très éprouvant. Lors de son premier vol, la moniale s’était extasiée sur cette nouveauté, mais même si l’expérience lui plaisait toujours autant, on ne pouvait pas dire que le confort était de mise.
Elle était certes habituée à vivre sans luxe, mais elle n’avait pas encore l’habitude de ce genre de voyage. L’air était plus frais en hauteur. A de nombreuses reprises, elle devait se réchauffer du mieux qu’elle le pouvait tandis que le vent s’engouffrait dans les moindres coins de ses vêtements à la recherche du contact de sa peau.
C’était donc avec un grand soulagement qu’elle accueillit l’atterrissage. Bien entendu, elle ne le montra pas, et supporta le tout sans broncher.
Elle salua néanmoins les gardiens des Vents avec une certaine pointe de nostalgie. Le moment qu’elle avait passé dans la citée avait été très enrichissant, mais elle avait une mission à menée à terme. Il fallait désormais aller de l’avant.

Nordaheril. Jnaya n’y avait jamais mit les pieds. Jenane leur avait conté la façon dont la confrérie s’était liée d’amitié avec son village natale. L’histoire l’avait beaucoup émue.
La jeune femme regardait maintenant le village en y repensant.

Elle finit par se ressaisir au moment au quelqu’un s’approcha d’eux en toussant afin de les avertir de sa présence et de son envie de les aborder. C’était un nain. La jeune femme se retourna pour l’observer. Elle montra tout d’abord un visage impassible, puis se surprit à sourire lorsque le nain fit de même après avoir expliqué sa présence.

C’était Ina qui avait répondu la première. La moniale fronça légèrement les sourcils en l’entendant. Elle avait désagréable, et Jnaya ne sut si elle devait le mettre sur le compte de la fatigue ou sur autre chose. Peut être était-ce son mauvais jour aussi. Quoique, avec le temps passé à ses côtés, Jnaya avait tout de même remarqué qu’elle n’était pas réputée pour sa patience.
Elwin avait donc pris le relais en tentant de rattraper le « tact » de demoiselle.

Lorsque qu’il finit de se présenter, Jnaya se présenta également à son tour.


- Jnaya, lui dit-elle en lui présentant sa main afin de le saluer. Bienvenue parmi nous.

Elle ne rajouta pas grand chose d’autre. Elwin avait déjà dit ce qu’il fallait. Ce n’était donc pas la peine d’en rajouter. Du moins, tant qu’elle n’en connaîtra pas un peu plus sur le nouveau venu.


écrit par: Isórion Mercredi 06 Octobre 2010 à 18h49
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Non loin de Nordahaeril, près des Monts Etoilés.
Temps : 15°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Début d’après midi


MJ
Narration: Tous


user posted imagees présentations faites, Durgan approuva d’un signe de tête et avec le sourire la suggestion d’Elwin et les guida jusqu’au village empruntant un véritable dédale de sentiers conçus spécialement pour faire perdre tout sens d’orientation aux visiteurs indésirables avec d’innombrables fourches, dont certaines serpentaient à travers des abimes, d’autres se faufilant au travers de tunnels de ronces, d’autres encore emmenaient le voyageur vers des pièges mortels. Ils marchaient en file indienne, Ademara en dernier, un choix légitime pour celle qui avait décidé de restée silencieuse en saluant le nain d’un simple hochement de tête, presque forcé lors d’une rencontre qu’elle pouvait jugée surprenante. Mais si le comportement de la prêtresse entraina un léger malaise entre les novices, la nature joyeuse de Durgan balaya bien vite ce léger incident. L’atmosphère changea soudainement quand les compagnons se rapprochèrent des lieux, l’air devint plus lourd et la sensation d’être épié et menacé se fit encore plus pressante. Ils étaient observés, ils le savaient. Ils essayèrent de ne pas en tenir compte même quand il s entendirent une série de trilles résonner à leurs oreilles. Car pour l’oreille avertie telles que celle que la druidesse, de la prêtresse ou des rôdeur, l’intonation était subtile et pouvait faire croire aisément à des sonorités communes d’oiseaux mais il n’en était rien, Elwin, Ina, Durgan et Ademara le savaient parfaitement bien, ils s’agissaient d’une série de codes entre les guetteurs, le rôdeur ne s’en inquiéta pas, il bifurqua avant d’arrivée à la lisière du village et évita délibérément d’y pénétrer pour aborder une clairière un peu éloignée du centre, entourée d’une multitude d’essences forestières couplés avec des parterres de vivaces aux couleurs éclatantes qui n’étaient pas sans rappeler les couleurs de l’automne et dégageaient d’agréables odeurs de sous-bois. Ils aperçurent tous la construction en dure qui trônait en bonne place même si les murs étaient couverts de plantes grimpantes, elle était aisément décelable dans son environnement. Une demi porte de deux pieds de larges porte faite en peau d’orque tannée et à laquelle pendaient toute une série de crânes réduits, de colifichets en toute genre, certains très anciens. Durgan poussa la porte sans frapper et appela

- Caèlnis ?

La salle principale était vide, sur le côté gauche et le côté droit, deux comptoirs se faisaient face. Derrière celui de gauche se trouvaient des étagèrent remplis de grands pots en terre alignées précautionneusement et soigneusement étiquetés. Les poutres de la boutique étaient garnies de pièces curieuses d'histoire naturelle, telles que lézards empaillés, de serpents de toute espèce. Derrière l’autre comptoir, taillé dans un tronc d’arbre foudroyé, se trouvait d’autres étagères avec quelques cruches et gobelets en terres. Au centre de la pièce, trois tables rectangulaires où pouvaient prendre place une quinzaine de personne en tout attendaient le bon vouloir de ceux qui venait de pénétrer dans cet antre qui semblait être un savant mélange entre une boutique d’apothicaire et une modeste taverne. Le nain fit signe les compagnons à s’asseoir alors que la propriétaire des lieux fit son apparition sans prévenir. Une silhouette voutée, au visage creusé de rides et au regard céruléen encadré de longs cheveux blancs tressés. La pointe de ses oreilles attestait son ascendance elfique mais en partie seulement, il était évident qu’elle avait dans ses veines du sang humain. Durgan la salua avec respect tout en commandant du vin et de quoi se restaurer, la vieille femme répondit simplement par un signe de tête sans prononcer le moindre mot, il ne fallait pas s’en étonner, c’était le comportement habituel de Caèlnis qui demeurait économe en paroles. Alors qu’ils se mettaient à l’aise, leur commande arriva, une cruche en argile et des gobelets furent posés sur la table, Durgan fit le service tandis qu’une assiette de viandes séchées et une corbeille de fruits de saison accompagnant fut mis à disposition du groupe. Durgan déployait sur la table une carte pliée de la région des monts étoilés,sans vraiment être précise, elle avait le mérite de donner quelques indications aux aventuriers qui allaient se mettre en route dès le lendemain.

écrit par: Ademara Mercredi 06 Octobre 2010 à 22h11
La prêtresse elfique avait été décontenancée de se trouver accueillie par un nain dans un bastion d'elfe de la foret !
Après un moment de surprise passé et ne peut que hocher la tête en direction de l'étrange personnage.
N'ayant aucune animosité envers les fils de pierre. C'est donc avec un sourire non dissimulé qu'elle suivit Durgan.

Pendant le chemin, elle repensa aux aventures qu'elle avait passée au sein de la confrérie. Depuis que Elwin et Tasia avait été élevés au rang de membres à part entière la prêtresse n'avait plus eu de nouvelles de l'ensorceleuse. Elle failli en parler à Ina mais se repris et espéra attendre un moment plus propice pour lui demander pourquoi ne les avait elle pas rejoint pour la suite de l'aventure.

Après avoir sembler errer une éternité, Ademara se retrouva dans ce qui lui semblait être une taverne.

Un étrange personnage que l'elfe ne put identifier comme une femme ou un homme semblait résider en ses lieux. Ce fut au nom que lui attribua le nain, que l'elfe put l'identifier un peu plus.
L'elfe de la lune eu un peu de peine pour Caelnis. En effet, il devait s'agir d'une demie elfe mais dont le poids des âges avait vouté son corps et asséchait son énergie vital. Ademara fut curieuse de connaitre l'histoire de cette étrange femme avare en paroles.
Quand elle leur apporta les boissons, l'elfe leva un sourcil interrogateur.

*Qu'elle était donc cette étrange boisson ? Aurait elle confondue une mixture d'apothicaire avec un alcool ou bien veut elle nous empoissonner ?*

N'ayant pas d'information sur la qualité et le contenu de ce qu'on vient lui proposer et exprimant un doute sur la capacité de discernement de la vieille tenancière, Ademara pris l'initiative d'un beau sourire de servir ses compagnons. Non pas par simple geste de gentillesse mais pour pouvoir se servir la dernière.
Les aventure de cette dernière au sein de la confrérie des gardiens sylvestre lui avait appris à être prudente.

De plus, avoir un nain parmi eux la perturbait. Comment fallait il se comporter avec les membres de cette race ? La prêtresse s'aperçut qu'elle ignorait quasiment tout de ce peuple. Voilà pourquoi elle avait surement préférée se murer dans un silence par peur de vexer leur nouveau guide par un manque de politesse 'naine'.

écrit par: Durgan Dimanche 10 Octobre 2010 à 16h03
Après de sobres et quelque peu surprenantes présentations, Durgan prit la tête du petit groupe en direction du village, craignant que la pluie ne les surprennent avant qu'ils n'aient eu le temps de parvenir à Nordahaeril. Fort heureusement, le trajet se déroula sans encombre, si ce n'est la présence constante des sentinelles qui les suivirent sur la quasi-totalité du chemin. Le rôdeur n'aimait pas se sentir épié de la sorte, mais il comprenait la méfiance et la prudence des villageois ; néanmoins, lorsqu'il parvint devant l'échoppe de Caèlnis, il ne put s'empêcher de se sentir plus à son aise et c'est avec le sourire qu'il proposa à ses compagnons de prendre place autour de l'une des tables qui trônait au centre de la salle principale.
Lorsque la vieille semi-elfe apparut, le Vigoureux s'empressa de lui passer commande après l'avoir respectueusement salué. Alors qu'il prenait place aux côtés des autres Gardiens, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en pensant à la tenancière ; il appréciait son mutisme et n'aimait guère les personnes qui parlaient pour ne rien dire ou de façon irréfléchi.

Le nain avait choisi de ne pas conduire ses compagnons au sein même du village. Leur trajet avait dû être suffisamment éprouvant et ce qui comptait le plus pour l'heure c'était d'avoir un endroit calme où discuter des préparatifs de leur expédition et prendre un peu de repos avant leur départ. La visite de Nordahaeril passait malheureusement en second plan.
Tandis qu'il déployait sur la table une carte de la région, il remercia Ademara qui venait de remplir sa chope et, voyant que l'elfe considérait le liquide d'un œil suspicieux, il porta la coupe à ses lèvres et en but une gorgée :


- Buvez sans crainte, Caèlnis a passé l'âge de jouer de vilains tours aux aventuriers venus chercher refuge dans son échoppe. J'ai toute confiance en elle.

Reposant sa chope sur la table, il se pencha sur la carte et indiqua du doigt leur position à ses compagnons. Son visage s'était figé dans une expression beaucoup plus concentré ; visiblement, le nain accordait beaucoup d'importances à ces préparatifs car, il en avait conscience, la mission qui les attendaient n'allait pas être de tout repos.

- Nordahaeril est donc ici, son doigt se déplaça sur la carte le long d'un trajet très précis avant de s'arrêter en un second point, là, c'est notre destination finale, reprit-il. Si nous ne perdons pas de temps, je pense que nous pouvons espérer y parvenir d'ici deux à trois jours, dont au moins un jour et demi par voie d'eau. L'ascension sera difficile et je suppose que tout le monde ici connaît la réputation de ces montagnes. Néanmoins je peux vous rapporter quelques nouvelles récentes dont j'ai entendu parler, notamment deux éléments qui m'inquiètent plus que les autres : le premier provient d'un petit groupe de chasseurs elfes qui ont fait halte au village récemment. Ils ont évoqué la présence d'un grand saurien qui aurait décimé la population d'Aarakoras, une colonie présente dans les monts. Je ne tirerais pas de conclusions hâtives, néanmoins nous devrons être doublement sur nos gardes lors de notre voyage.

Il marqua une pause dans son discours et en profita pour boire une nouvelle gorgée de la boisson apporté par la semi-elfe avant de reprendre :


- Un autre point me paraît important. J'ai appris que ceux que nous recherchons auraient croisé la route d'une druidesse humaine, installé dans un bosquet sur les berges de la Course de la Licorne, plus en amont. Cette dernière les auraient âprement chassés de son territoire. Si nous en avons la possibilité, je pense qu'il pourrait être intéressant de nous porter à notre tour à sa rencontre. Elle possède peut-être des informations utiles.

Se grattant la barbe avec circonspection, il sembla se plonger dans ses pensées pour y chercher un élément qu'il aurait oublié de mentionner avant de reprendre finalement la parole d'une voix tranquille :
- Si vous l'acceptez, j'aimerais aussi que vous me fassiez un bref résumé de votre mission et des éléments que nous avons à notre disposition. Le Seigneur Isorion m'en a révélé une bonne partie et m'a demandé de me mettre à votre service, ce que je fais avec le plus grand des plaisirs, soyez en certains. Néanmoins j'aimerais être sûr de tout savoir de ce qui nous attend et des buts que nous poursuivons avant de partir.

¤ Une fois tout cela fait, il sera peut-être temps de faire connaissance aussi... Peut-être aurais-je dû commencer par ça ? Bah ! c'est trop tard maintenant. ¤

Laissant la parole aux autres, le nain regarda ses compagnons tour à tour et se saisit d'un des fruits qui trônait dans la corbeille apporté plus tôt par la semi-elfe, dans lequel il mordit avidement. Son visage indiquait bien qu'il était extrêmement attentif à ce qui allait être dit.

écrit par: Elwin Dimanche 10 Octobre 2010 à 17h18
Elwin ne pût qu'apprécier la chaleur de la taverne une fois entré dedans. Après ces quelques jours de voyage à dos d'aigle, un peu de répit ne serait pas de refus. Qui plus est, le groupe n'aurait plus autant d'occasions de faire halte dans des auberges lorsqu'il serait en pleine forêt. Ce n'était pas pour décevoir Elwin, il ne supportait guère les cités humaines, surtout depuis les agressions, et il se défendait mieux en milieu naturel. Mais surtout, il connaissait assez bien la région, et ses dangers...

Voyant que la dénommée Caèlnis était peu bavarde, il se contenta d'un hochement de tête pour la saluer. S'installant à la table, il remercia Ademara de l'avoir servi, et attendit que tout le monde ait son verre plein pour boire une première gorgée.

Le rôdeur observa la carte, il reconnaissait un peu près les lieux et n'avait pas grand chose à redire sur ce que Durgan avait énoncé. Le voyage serait dur, il n'y avait aucun doute là dessus. Les nouvelles qu'annonça le nain provoquèrent l'intérêt d'Elwin. Une colonie entière d'aarakoras décimée un saurien, ce n'était pas pour le réjouir, en revanche la mention à la druidesse le réconforta.


- J'ai déjà entendu parlé de cette druidesse, si elle a chassé nos agresseurs elle sera peut être susceptible de nous aider. Je suis persuadé qu'elle a en sa connaissance des chemins de traverse qui nous permettraient de gagner beaucoup de temps. Seuls les druides aguerris en connaissent. Il n'est pas certain qu'elle nous en fasse bénéficier mais, nous n'avons rien à perdre à aller la voir. Elwin prenait garde de ne pas parler trop fort, il avait confiance en la serveuse mais il savait aussi que bien d'autres personnes mal-avisées avaient l'oreille indiscrète.

Lorsque Durgan leur demanda de lui faire un résumé de leur mission Elwin se dévoua.


- En clair, il y a en ces terres des artefacts elfiques de l'antique royaume d'Earlann. Ils sont très puissants, très recherchés, et peuvent être très dangereux s'ils tombent entre de mauvaises mains. Il y a quelques mois un archéologue, Artémus Illance Davon aurait retrouvé la piste de ces artefacts. Partant en expédition dans les Monts-Etoilés il y a un mois, personne n'a eu de nouvelles de lui depuis. Notre groupe était censé le retrouver, nous sommes partis de Lunargent mais nous avons été agressés à deux reprises le temps d'arriver à Thüldae. On sait donc qu'il y a des personnes au fait des découvertes de cet Artémus, et qu'elles sont peu disposées à nous laisser le retrouver, parmi elles l'Edreth Veluuthra que tu dois connaitre depuis peu. La fille d'Artémus, Katrina nous accompagnait depuis tout ce temps, c'est une mission d'alliance avec le manoir du Crépuscule et elle était en quelque sorte leur représentante. Néanmoins elle a disparu à notre cité sylvestre et depuis aucune nouvelle d'elle non plus.

Marquant une pause et buvant un peu de son verre, Elwin commença à fouiller dans son sac, tandis qu'il cherchait il s'adressait au groupe sans le regarder :

- Isorion m'a confié un parchemin avant notre départ, et cela devrait peut être éclairer certaines questions. Moi même je n'ai pas eu le temps de le lire, je le découvre avec vous... Ah le voici.

Déroulant le parchemin il lut le message à ses compagnons.

PARCHEMIN
Alae mes amis,

Vous venez de faire connaissance avec Durgan, une renfort que certains jugerons bien maigre mais qui pourrait fort bien faire la différence croyez moi.

La disparition de cette Katrina et les événements que vous avez vécu dans ces derniers jours ont poussé le Haut-Conseil à revoir vos instructions, sur la base elles restent identiques à celles que vous aviez. Retrouvez la trace de cet Artémus et de son expédition. S’il est mort, chargez-vous de récupérer son journal d’expédition qui selon sa fille ne le quitte jamais mais s’il est vivant, qu’il soit évacué vers Nordahaeril. Nous devons apprendre coûte que coûte qui s’intéresse à cet humain et pourquoi. Et si par hasard, vous tombez sur d’artefacts majeurs datant de l’ancien royaume d’Earlann remontés par hasard à la surface, mettez la main dessus, nous les remettrons à qui de droit mais ils est hors de question que des objets si précieux tombent entre de mauvaises mains. Soit vous vous en emparerez et nous les remettrez, soit il faudra veiller à ce qu’ils disparaissent d’une manière ou d’une autre.


Cela m’amène à vous parler de vos ennemis, sachez que si de fortes présomptions pèsent sur l’une des parties, nous mettons actuellement tout en œuvre pour entrer en contact avec un de leurs émissaire. Quant aux « autres » ceux qui se sont attaqués à vous à fort Olostin, aucune informations ne filtrent pour le moment, mais cela ne saurait tarder. Restez sur vos gardes et vigilant, tant de choses peuvent arriver. Avec la réapparition de la cité de Pénombre au début de cette année au dessus de Karse, notre crainte est de voir des bouleversements affecté la région, et provoquer l’apparition de nouveaux dangers dont nous ignorons la teneur ni même si ces dangers se sont infiltrés hors du Bois Sanguinaire, faites donc très attention à vous et vous devrez compter sur vous-même.

Et Katrina ? La disparition de cette humaine est assez étrange pour que nous ne nous posions pas réellement de questions mais nous avons donné notre parole de veiller sur elle, sa disparition si près de notre domaine nous met dans une situation désagréable vis-à-vis d’un de nos allié mais il sera bien temps de nous justifier à l’issue de votre mission. Nous la recherchons aussi activement que nous le permette nos moyens, si elle devait vous réapparaitre, sa vie devra être aussi précieuse que celle de son père.

Nous ne pourrons dépêcher aucun renfort au cours de la prochaine chevauchée, de même aucun de nos Gardiens des Vents ne s’aventureront près des Monts. Il faudra que vous rejoingez le village pour permettre aux nôtres de venir vous chercher et vous ramener à Thüldae.

Elwin et Ina ont désormais une autorité commune pour diriger votre groupe, il vous faudra apprendre tous les deux à communiquer, vous concerter et faire preuve de fraternité pour éviter que les embuches de Fort olostin ne se reproduisent. La cohésion de votre groupe est primordiale et il vous revient de vous assurer que cela le reste.

Elwin, tu portes désormais le loup argenté aux armes des Rôdeurs de Solonor, Jenane m’a dit le plus grand bien de toi, c’est pourquoi nous avons décidé de te confier une nouvelle responsabilité en te confiant la direction d’un groupe, un exercice qui n’est pas aussi simple qu’il n’y parait comme tu as pu le voir notre gardienne des feuilles au tempérament de feu. Mais savoir mener des hommes ou des femmes est intimement lié à ton apprentissage de Gardiens Sylvestre, un art subtile qu’il te faudra maitriser. Nous avons confiance.

Ina, nous avons conscience que les derniers événements ont éprouvés durablement ta confiance en toi, un tempérament dont les ardeurs peuvent en déroutés plus d’un mais ta loyauté enviers les gardiens Sylvestres s’est toujours exprimée de façon remarquable, et j’entends que cela continue. Le passé appartient au passé, pour la suite de cette mission qui vous incombe, tu seras avec Elwin sur un même pied d’égalité, deux simples gardiens sylvestres ce qui peut être dès plus prometteur comme me le confiait notre archidruide bien aimé, un brin taquin ? comment ne pas acquiesçer en imaginant vos caractères si différents mais je certain que vous vous saurez vous apporter mutuellement et surtout être pour nos novices des guides bien intentionnés. Sachez écouter et échanger et tout coulera de source.

Que l’hexade sacré veille sur vous tous et guide vos pas vers une réussite qui rejaillirait sur l’ensemble de notre communauté. Revenez-nous vite mes amis

Au nom du Caercilcarn,

Fidèle et Fraternel

Isòrion Sil-Amanièl
Protecteur de Thüldae


L'air perplexe, le Rôdeur de Solonnor déposa le parchemin au centre de la table et réfléchit un moment aux informations dévoilées. Il devenait dirigeant du groupe avec Ina, une responsabilité plutôt importante. Plusieurs fois durant leur quête il s'était dit qu'il n'aurait pas eu envie de choisir pour le groupe entier, notamment lors de l'évènement de la mort de Retyar. Il n'était pas d'une nature diplomate non plus mais il pensait ne pas s'être attiré les foudres de ses compères pour le moment. Quoiqu'il en soit, le sang mêlé ne serait pas seul pour effectuer les décisions, et cela le rassurait. Etant conscient que les derniers jours avaient été difficiles pour Ina, il se permit une plaisanterie pour tenter de la faire sourire.

- Et bien, Ina, nous sommes tout deux embarqué dans le même bateau dorénavant!

Il sourit à ses compagnons et croqua un fruit.

écrit par: Jnaya Lundi 11 Octobre 2010 à 13h43
Jnaya suivit le groupe jusqu’à la taverne sans dire un mot. A certains moment, elle s’était toutefois demandé si le nain voulait délibérer les faire se perdre dans ce dédale de sentiers où si c’était là une tactique pour les empêcher de localiser ne serait-ce qu’un point de focalisation si l’on voulait retrouver son chemin seul.

Quoiqu’il en soit, elle s’évertuait à étudier le nain avec intérêt. Sous sa broussaille de poils, il semblait avoir le sourire facile. Gentillesse ou faux semblant, elle ne pouvait le dire pour l’instant.

Rien de tout ce qui se passait en ce moment ne donnait envie de croire en quiconque et encore moins lorsqu’elle remarqua le chemin qu’on leur fit prendre afin d’atteindre la taverne.

En arrivant, elle se demanda pourquoi la salle principale était vide. Avait-elle était réservé à leurs intentions ? Elle n’avait jamais vu un calme aussi inquiétant dans un endroit qui était supposé être remplie d’animation.
De surcroît, la tenancière - qui semblait être une demi-elfe, de la même façon que la moniale – ne semblait pas très bavarde.

Durgan fit en sorte de les mettre à l’aise en commandant à boire et à manger. Ne voulant pas boire d’alcool, la moniale se contenta de prendre un des fruits de la corbeille et croqua dedans tandis que la nain effectuait son explication tout en montrant les différents points sur la carte.

Suite à cela, Elwin lui répondit et lui fit un rapide topo sur la situation avant de lire le parchemin que lui avait remit Isorion.

Elle l’avait écouté, tantôt en fronçant les sourcils, tantôt en se gardant d’afficher toute expression de son visage. Elle avait été principalement engagé pour protéger la jeune fille. Hors, elle avait failli à cette mission. Pour le moment, elle ne pouvait rien faire de plus, mis à part faire ce que le nommé Isorion attendait d’eux.

Néanmoins la présence d’un Saurien inquiéta quelques peu la moniale. Il avait décimé toute une population d’Aarakoras.
En réalité, elle n’avait aucune idée de ce qu’était une ou un Aarakoras, mais ça ne devait pas être bon. Et semblait présager beaucoup de chose pour la suite.

En revanche, il était vrai que la visite à la druidesse qu’il avait mentionné serait un bon point de départ avant de poursuivre leur route.
Elle le fit savoir aux autres juste après avoir engloutit un morceau de fruit qu’elle s’évertuait à mâcher.


- Je ne connais pas cette druidesse dont vous parlez, mais si effectivement, elle détient quelques informations utiles, il serait bon de lui rendre visite. (Elle posa le regard sur chacun d’eux.) Mais savez-vous si elle sera néanmoins disposé à recevoir des visiteurs ou sera apte à chasser toute intrusion de son territoire ? Le temps joue contre nous. Il ne faudrait pas qu’on se retrouve enchaîner dans des ronces parce qu’on aurait osé foulé son sol. Toutefois, je considère qu’elle devrait être notre première destination.

Sans s’en rendre compte, Jnaya pris un autre fruit dans la corbeille et croqua dedans, laissant le jus couler délicatement de la commissure de ses lèvres.

Tenant toujours le fruit dans sa main droite, elle releva une mèche de cheveux qui tombait sur son œil pour le coincer derrière son oreille elfique, tandis qu’elle rejeta un autre coup d’œil à la carte et agrémentait le tout par des « mmmh » et sa tête qui acquiesçait en même temps à ce qu’elle venait de dire.

Elle s’était sentit un peu exclue du groupe pendant toute la durée du séjour au bosquet, mais elle tenait néanmoins à faire part de son avis, maintenant qu’ils y étaient sortis.


écrit par: Isórion Mercredi 13 Octobre 2010 à 06h45
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Non loin de Nordahaeril, près des Monts Etoilés.
Temps : 15°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Début d’après midi


MJ
Narration: Tous


user posted imagea druidesse était perdue dans ses pensées mais si son regard semblait ailleurs, il était tout autre de son oreille qui captaient les différents échanges. Il fut difficile de dire si le contenu du parchemin évoqua en elle de quelconques sentiments car sa première réaction ne fut pas pour répondre au trait d'humour d'Elwin mais plutôt pour réagir aux quelques informations révélées dans un premier temps par Durgan et ensuite l'A'Tel'Quess.

- Vous avez raison, notre première destination devra être cette druidesse et comme le mentionne Elwin, si elle connait des chemins de traverse alors cela nous permettra de gagner de précieuses heures.

Alors que Durgan digérait les informations données par Elwin et devant l'interrogation muette d'Ademarra et Janya, la gardienne des feuilles précisa sa pensée.

- Il est difficile d'expliquer ce que sont des chemins de traverse pour les profanes, mais si je peux résumer la chose, ils permettent de voyager presque instantanément d’un croisement à un autre. Mais attention, Ils sont invisibles et seuls quelques initiés en connaissent l'emplacement. Si la druidesse évoqués par notre ami nain et Elwin est puissante, alors oui, elle pourra peut être nous aider mais il va falloir la convaincre et cela peut âtre ardu. Et si elle accepte de nous aider, encore faudra-t-il passer celui qui veille sur ces chemins cachés car lui seul décide oui ou non d'accéder à notre demande.

La boisson apportée par la tenancière, n'avait pas vraiment l'air d'être du vin, de couleur verdâtre et dégageait de forts arômes de plantes, la druidesse ne se fit pas prier et l'avala d'un trait, histoire de se faire du bien. Ce mélange épicés et florale possédait un arrière goût anisé plaisant. Durgan qui avait déjà gouté le vin d'absinthe connaissait l'excellence de ce breuvage préparé avec soin par la demie-elfe, un recette personnelle avec ce qu'il fallait pour mettre du baume au coeur.

Derrière son comptoir Caèlnis observait le petit groupe sans se cacher. La demi-elfe résidait ici depuis de nombreuses années, elle estimait être libre de ses agissements comme de ses paroles, c'est pourquoi elle lâcha tout de go un commentaire qui eut le mérite de titiller l'attention des compagnons.

- Sïona n'est pas femme à refuser son aide, fidèle qu'elle est aux préceptes de Mère Protectrice des Bosquets mais si elle a chassée âprement chassés ces visiteurs de son territoire, elle l'a fait avec raison, vous pouvez me croire.

Sans plus attendre, la femme se détourna, pris une caissette contenant divers pots et passa une porte en peau qui menait à l'arrière sans se soucier du moins du monde des regards qui s'étaient tournés vers elle

écrit par: Jnaya Mercredi 13 Octobre 2010 à 10h37
La moniale étant encore en train de d’imaginer ce qu’était un chemin de traverse quand la tenancière ouvrit la bouche.

¤Elle à dit quoi ? Elle doit bien la connaître si elle tient ce genre de propos.¤

Jnaya leva les yeux en direction de la demi-elfe et la suivit du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Par son intervention, la tenancière venait en quelque sorte d’approuver leur choix de rendre visite à la druidesse.


- Bien. C’est décidé alors. Nous irons à sa rencontre, lança t-elle à ses compagnons.

Elle se versa finalement un verre du breuvage, qu’elle engloutit d’un trait avant d’agrandir les yeux de satisfaction. La boisson se révélait être excellente. Elle en reprit un autre verre et poussa un « ah » d’appréciation, tout en ayant les yeux fixés sur son verre vide. Seul les quelques dépôts verdâtres autour du verre, indiquait qu’il y avait eu quelques seconde auparavant un peu de ce vin.

Jnaya sentit les rebords de ses lèvres se relever. Elle se laissa aller. Un sourire s’affichait sur son visage.


- S’il ne nous reste rien à faire encore, nous devrions nous préparer pour le départ, chers amis, déclara t-elle.

écrit par: Durgan Dimanche 17 Octobre 2010 à 12h08
Tandis qu'Ina prenait la parole, Durgan remercia d'un signe de tête Elwin pour les éclaircissements qu'il lui avait apporté avant de se concentrer sur les paroles de la druidesse. Après avoir attentivement écouté ce qu'elle avait à dire, il ne put s'empêcher d'acquiescer, en triturant pensivement les poils blonds de son abondante barbe. En effet, ces chemins de traverses pourraient être un excellent moyen de réduire le temps de leur trajet, une chance inestimable à vrai dire, que le rôdeur espérait ne pas laisser passer. Même si ils ne pouvaient pas être assurés qu'on les laisseraient les emprunter, ne pas essayer aurait été une grave erreur.

Aussi le nain approuva les paroles de Jnaya d'un hochement de tête.

- Je crois que tout est dit, nous n'avons rien à perdre à essayer après tout.

Imitant la moniale, Durgan se resservit un peu de vin d'absinthe et vida son verre d'un trait ; son regard passa de l'un à l'autre de ses nouveaux compagnons, essayant de décrypter leurs pensées. Son intégration dans le groupe se déroulait mieux qu'il ne l'avait espéré et, à vrai dire, cela le surprenait un peu. Bien évidemment, il percevait encore un peu de méfiance mais il s'était imaginé des scénarios bien pire que celui là. Mais l'heure n'était plus à ce genre de questions. Ils auraient tout le temps d'apprendre à se connaître durant leur périple, qui promettait d'être intense ; retrouver cet humain n'allait pas être chose aisée et Durgan avait l'intime conviction que quelque chose clochait, mais il préféra ne pas en parler pour l'instant.

Le regard dans le vide, il adressa une courte prière au Vigilant tandis que Jnaya leur proposait de démarrer les préparatifs.

¤ Puisses-tu guider mes pas et soutenir mon bras Marthammor, une fois de plus j'implore pieusement ton aide. Puisses ma foi me donner des ailes tout au long de ce périple... ¤

Secouant la tête comme s'il revenait brusquement à la réalité, le nain se tourna vers la moniale et acquiesça à nouveau :

- Je suis d'accord, autant commencer tout de suite les préparatifs.

écrit par: Ina Dimanche 17 Octobre 2010 à 12h52
Ina était sorti de ses pensées pour éclairer la lanterne des gens autour d’elle concernant le chemin de traverse. C’était une précision qui était nécessaire car outre le fait qu’il fallait d’abord convaincre sa paire druidique, il fallait après espérer tomber sur un gardien de chemin assez amical et peu en contacte avec la civilisation pour qu’il permette le passage sans encombre.

Cela dit, les chemins étaient toujours dangereux et un mauvais point de départ pourraient leurs faire perdre plus de temps qu’en gagner. Cependant il fallait prendre le risque. Réussir à prendre tout ces jours d’avance sur les opposants était une aubaine.

Elle continuait de penser à ce que le gardien de la confrérie lui avait dit dans le message. Cela lui mettait du baume sur le cœur, mais en même temps, elle était toujours peu sereine a l’idée de continuer à diriger, même si cette direction était dorénavant partagée, pour son plus grand soulagement.

Chaqu’un était prêt a faire ses préparatifs. Ina elle continuait de siroter ce breuvage assez spécial pour qu’elle veuille en ramener un peu chez elle. Elle en achèterais a son retour ici une fois la quête terminée. Il n’y avait aucun besoin d’avoir de quoi se mettre la tête en vrac au cour d’une mission aussi importance que celle ci.


-Concernant les préparatifs, je crois qu’en nourriture, on est pas mal bien que nous n’ayons que trois jour de lembas devant nous. Après, rappelez vous que nous avons de bon chasseurs dans le groupe. Le petit gibier, j’en fais mon affaire avec Leth, quand a l’un peu plus gros gibier, Elwin devrait se débrouiller assez bien pour nous en dégoter et nous le ramener, si jamais nous avons besoin de faire manger un régiment. Il ne reste que l’eau qui est indispensable. Il faut absolument que chaqu’un ait au moins une gourde de 5 litres a sa disposition. Ça permet de tenir en gros 5 jours si on fait attention. Et rappelez vous qu’on sera en montagne, donc les ruisseaux ne se font pas rares en principe. Donc remplissez vos outres régulièrement.

-À partir de là, si vous avez oublié quelque chose a la maison, c’est effectivement le moment d’aller en récupérer un autre, et sinon, nous pouvons des maintenant nous mettre en route, si la druidesse est a portée de marche, ou plus simplement attendre demain matin pour avoir une bonne nuit de sommeil avant de partir. En ce qui me concerne je serais prête à partit dès que j’aurai acheté un peu de viande séchée. Parce que le lembas, c’est bon, mais un peu fadasse quand même.

Sur ce, elle se leva et se dirigea vers le comptoir d’où l’hôtesse était partie, et attendit un instant qu’elle revienne pour lui demander quelques morceaux de viande séchée. Leth était toujours dans le coin. Elle avait quitté son épaule pour aller se percher sur une poutre, et la jeune femme ne doutait pas qu’elle savait que la viande séchée serait pour elle au cas où la chasse serait infructueuse. C’est qu’il fallait la nourrir cette petite bestiole-là, de temps en temps quand même.

écrit par: Elwin Dimanche 17 Octobre 2010 à 13h46
L'intervention de Caèlnis, bien que mystérieuse, suscita l’approbation d’Elwin. Il y avait une raison pour laquelle la druidesse avait chassé leurs agresseurs, et cette dernière était donc susceptible de pouvoir les renseigner sur l’identité de ces êtres, une chance qu’Elwin ne laisserait pas passer. Néanmoins il restait quelques détails techniques à accomplir, comme le signalaient Ina et Durgan.

- En ce qui me concerne j’ai deux rations de survie en plus du lembas, mon outre est pleine également, je dois en avoir pour quatre litres. Si tout se passe bien ce ne sera pas notre plus grande préoccupation. Pour ce qui est du chemin de traverse il faut s’attendre en effet à une possible hostilité de son gardien. Il peut nous demander quelque chose en échange de notre passage, comme nous chasser tout simplement. Nous verrons bien cela une fois sur place.

Alors qu’il déclarait ceci, le rôdeur repensait à leur entretien avec Felevel et Katrina. Katrina avait dit que son père était passé par Zelbross et Eauforte, mais également il aurait trouvé un guide à Nordahaeril. Un détail assez important qui méritait d’être réfléchi.

- J’ai oublié de mentionner quelque chose. Katrina nous avait dit que son père avait trouvé un guide à Nordahaeril. Elle ne nous avait pas donné de nom mais peut être que Caèlnis pourrait nous renseigner. Si des personnes connaissent ce guide on pourrait en savoir un peu plus sur les intentions d’Artémus, et son itinéraire précis. Sait-on jamais, ça peut toujours nous servir.
Si vous êtes d’accord nous pouvons d’abord nous rendre à Nordahaeril et aviser en fonction du temps qu’il nous restera si oui ou non nous nous rendrons dès aujourd’hui chez Sïona. Elle habite non loin d’ici, dans un bosquet en berge de la Course de la Licorne.

Le sang mêlé dégusta encore quelques fruits et un verre en attendant le retour de la serveuse. Une fois de retour, il pourrait lui demander si elle connaissait des personnes proches du guide, ou d’autres qui étaient susceptibles de les aider. Il était étrangement assez détendu pour le moment. Peut être était-ce sa volonté de ne pas inquiéter les autres membres du groupe ? Il leur échangea un sourire et un regard complice.

- Ca va bien se passer. Se répétait-il. Après tout, il était chez lui.

écrit par: Ademara Dimanche 17 Octobre 2010 à 19h31
La pretresse avait jetée un regard amusé au nain. Ce dernier avait remarqué la fébrilité de la pretresse quand à gouter au breuvage du tavernier.
Puis, alors que Jnaya se lançais, Ademara pris une gorgée de ce qu'on lui avait servit. Et effectivement, la goût lui plut et après avoir reposée son verre, aucun spasme ou crie d'agonie ne vient troubler la silencieuse taverne.

Elle fut surprise de l'intervention de la demie elfe mais trouva ces propos intéressants et peu dénués de sens. Voilà qui allais aider grandement les gardiens sylvestres.
Puis après que chacun eu donné son avis sur l'itinéraire à prendre et les précieux conseils qu'ils suggérèrent, l'elfe hoche la tête après avoir écoutée patiemment Elwin.
Elle pris à son tour la parole après avoir regardée tour à tour les compagnons attablés.


- Soit, soit. N'ayant guère de connaissance géographique sur le lieu ou nous nous trouvons ni même sur le lieux ou nous devrions allé. Je pense que mon avis suivra celui de Jnaya. Je pense en effet plus prudent de parler en premier lieu à cette druidesse. Âpres tous, nous faisons parti des gardiens sylvestre et nous défendons les préceptes de la nature. Et ayant une druidesse parmi nous.

Son regard se posa sur Ina.

Je pense que nous avons deux bonnes raisons de nous entretenir avec celle ci. Car en plus de gagner du temps nous en récolterons de précieuses informations.

Néanmoins, j'aurais une question. Au défaut de paraitre pour une idiote, quelqu'un pourrais m'en dire plus sur les Aarakoras. Et pensez vous que le 'saurien' puisse être un dragon ? Car personnellement je n'ai pas très envie de me frotter à ses créatures!
De plus, l'absence de Tasia m'interpelle. Quelqu'un pourrait m'éclairer sur sle fait qu'elle ne soit pas parmi nous ?

Elle repris une gorgé de la boisson, espérant quelqu'un puisse lui apporter des réponses.

écrit par: Elwin Jeudi 21 Octobre 2010 à 20h38
La remarque d'Ademara concernant le fait qu'elle n'avait pas envie de se frotter à un saurien provoqua un sourire chez Elwin. Il n'avait pas très envie non plus de se retrouver face à un saurien. Le massacre des Aarakocras ne faisait que remplacer une menace par une autre, qui, si elle était de moindre nombre était plus dangereuse. Quoique, les Aarakocras étaient peut être moins agressifs. Tandis qu'il s'apprêtait à répondre il se resservit un verre du nectar à l'étrange couleur.

- Oui on pourrait comparer un saurien à un dragon. Je ne suis pas bien sûr de la différence, dans tout les cas nous avons à nous en inquiéter. Quant aux Aarakocras c'est un peuple de volatiles, ils sont néanmoins assez évolués et sont capables de manier des outils comme des armes. Leur taille en soit est assez imposante. Néanmoins il n'est pas dit qu'ils se seraient montrés agressifs à notre égard. Ils ont de bonnes relations avec les Tel Quessir de la région. Ils vivaient en une grande colonie dans les Monts Etoilés. Ca a du être un terrible massacre là haut. Finit-il tristement.

Il acheva son verre et reprit la parole pour répondre aux dernières interrogations de l'elfe.

- Quoi qu'il en soit, nous devrons veiller sur terre et ciel. Tasia ainsi que Valanthe sont demeurées à Thüldae. Ce n'était pas prévu au départ bien entendu, elles n'ont pas vraiment abandonné. Valanthe s'est blessée à l'épaule et Tasia était incapable de reprendre la route avec nous. Elle... Elle a abusé de la boisson à la cérémonie pour faire court. Elles doivent rester au repos pour quelques temps.

Là encore, son ton n'était pas bien optimiste par rapport aux quelques minutes auparavant. Il se doutait bien qu'il pouvait y avoir une certaine incertitude suite à toutes les mésaventures que le groupe avait subi.

- Ecoutez, je sais que nous sommes peu nombreux. Plusieurs d'entre nous sont passés à deux doigts de la mort durant notre voyage, dont moi même. Mais nous avons repris des forces à notre havre, et nous évoluons dorénavant dans notre milieu de prédilection. Si on accomplit tout ça ensemble, on a toutes les chances de s'en sortir. Le rôdeur déclara ça quelque peu hésitant, il n'était pas du genre à faire de longs discours qui redonnaient le moral en un rien de temps. Mais il connaissait ses compagnons depuis quelques temps déjà, sauf pour Durgan. Et il pensait ressentir les mêmes inquiétudes que ceux ci. C'était cela aussi, l'empathie du rôdeur.

écrit par: Isórion Vendredi 29 Octobre 2010 à 09h34
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : En direction d ela Course de la Licorne
Temps : 15°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : 13h30-19h


MJ
Narration: Tous


MJ
Narration: Tous


user posted imageaèlnis réapparue et découvrit accoudée à son comptoir une Ina interrogative. De la viande séchée ? La demande était simple, la réponse se traduisit un volte face, une main plongée dans une boite et le dépôt d’un petit pain brun composé de graisse animale, de viande séchée, ainsi que de petits fruits.

- Cela suffira pour quelques jours, faites en bon usage, fut la réponse de Caèlnis qui s’approcha de la table des compagnons pour débarrasser. Elwin en profita pour poser la question qui le taraudait au sujet du fameux guide qu’aurait trouvé Artémus Illance-Davion au sein du village, ce qui ne manqua pas de plaire à la propriétaire des lieux qui afficha un rictus moqueur.

Un guide ? Ils doivent encore le chercher à cette heure car ils ont été accueillis bien en amont de notre village par un groupe de nos veilleurs avant qu’ils ne rebroussent chemin après avoir subis quelques désagréments avec les nôtres. Nous n’aimons guère les étrangers ici et encore moins avec ceux qui veulent souiller nos âmes avec quelques breloques, alcool ou richesses en échange de notre aide. Ces choses ne nous sont d’aucune utilité en ces lieux.

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Cette silhouette voutée par les ans, au visage creusé de rides et encadré de longs cheveux blancs tressés est bien connue des habitants de Nordahaeril. et pour cause, elle tient le seul établissement du village qui allie une modeste taverne et une herboristerie bien fournie. Peu encline à parler pour ne rien dire, elle dispose d'un savoir étonnant dès plus précieux.


Les paroles de la demi-elfe avaient été dites sur un ton où se mêlait dureté et colère. Elle dévisagea les compagnons un court instant puis reprit.

- Si vous voulez avoir d’autres réponses, ce n’est pas Nordahaeril que vous les trouverez mais auprès de Luinìl qui s’est occupé de faire tourner en bourrique ces étrangers. Elle dirige actuellement un groupe de veilleurs aux abords de la rivière. Là où reposent nos embarcations. Mais ne tardez pas….

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Cette silhouette voutée par les ans, au visage creusé de rides et encadré de longs cheveux blancs tressés est bien connue des habitants de Nordahaeril. et pour cause, elle tient le seul établissement du village qui allie une modeste taverne et une herboristerie bien fournie. Peu encline à parler pour ne rien dire, elle dispose d'un savoir étonnant dès plus précieux.


Devant ces révélations, la décision était évidente. Il leur fallait rencontrer cette elfe des bois que Durgan avait vu par deux fois au village au cours des semaines passées. Il la reconnaitrait aisément. Une heure plus tard, les compagnons étaient sur le départ, leurs outres pleines, équipés de pieds en cape, ils purent prendre la direction de la Course de la Licorne. Le rôdeur nain avait prit naturellement la tête du groupe et il comptait visiblement atteindre la course avant la tombée de la nuit afin que tout le monde puisse bénéficier d’un bon repos mais aussi pouvoir rencontrer l’elfe et son groupe. Connaissant les veilleurs, il ne restaient jamais longtemps en place.

Ils s’enfoncèrent en milieu d’après-midi sous l’épais couvert végétal, de grands voûtes sombres formaient d’immenses écrans par-dessus les autres arbres, engloutissant le groupe dans une faible clarté. Le sol était humide, la brise légère accentuait la sensation de froid mais les compagnons en avaient vu d’autre, resserrant les pans de leurs Alassëa autour d’eux, ils avançaient avec un bon rythme, même Jnaya appréciait le prêt du long manteau des Gardiens Sylvestres tout comme les Cath’ali qui lui permettait d’évoluer plus sereinement dans ce milieu. Ils firent deux haltes, l’une pour boire et se reposer, guère plus de dix minutes pour leur permettre de souffler un peu et de détendre les muscles d’autant pour ceux qui avait voyagés sur dos d’aigle, cette marche forcée n’était pas sans quelques douleurs. Au contraire du nain qui semblait presque gambader. Ils abordèrent au bout de la troisième heure le lit d’un ancien ruisseau qui semblait régulièrement labouré par des sangliers, un raccourcit que Durgan connaissait presque malgré lui. Quelques jours après son arrivée, on l’avait quelque peu initié notamment en l’égarant volontairement, il lui avait fallut trois jours pour retrouver la piste pour pouvoir rentrer. A l’humour elfique….

La luminosité avait baissés, les trilles des oiseaux aussi, selon toute vraisemblance la nuit allait bientôt tomber. Le nain augmenta le rythme sans jeter de regards derrière lui. Ils longèrent un affleurement rocheux passèrent un cairn qui marquait l’entrée d’un nouveau sentier bordé de hautes-fougères et qui descendait sur près d’une centaine de toises. La descente fut raide pour tous, mais au final apporta un grand soulagement pour tout le groupe quand ils débouchèrent pour déboucher sur une petite clairière qui donnait directement sur la fameuse Course de la licorne. La rivière coulait là en liberté, sauvage et belle, un magnifique spectacle accentuait par des berges qui avaient pris leurs couleurs automnales, habillées d’or et de carmin. Ils semblaient être seuls au monde.

écrit par: Elwin Vendredi 05 Novembre 2010 à 21h45
Les informations données par la demi elfe âgée ne rassurèrent pas Elwin quant au sort du groupe d'Artèmus. Faute de trouver de l'aide à Nordahaeril ils se seraient lancés dans les Monts sans le moindre guide, eux, des étrangers. Le rôdeur savait qu'Artémus s'était bien entouré pour ses recherches, mais sans une personne qui connaisse la région... Tout cela lui paraissait iraisonné. Quoiqu'il en soit il remercia Caèlnis pour ses renseignements.

Songeant à tout cela le temps d'atteindre la berge, Elwin fût vite tiré de ses pensées au moment d'arriver face à la berge. La vision de la Course de la Licorne procurait toujours des sensations apaisantes chez la plupart des voyageurs. Son mouvement agissait presque comme une berceuse hypnotisant le rôdeur. Qui plus est il y avait un calme impressionnant. Nulle trace de présence de qui que ce soit. Ils avaient mis trois heures pour arriver ici, peut être avaient-ils manqué le groupe d'elfes.

- Pas d'embarcations... Dit il lentement le regard perdu sur le paysage.

Peut être aussi qu'ils avaient été repérés par les éclaireurs. Il se pouvaient qu'ils soient dissimulés dans les bois alentours, mais comment expliquer l'absence d'embarcations ? Le Gardien s'avanca quelque peu pour regarder vers la source et la destination de la Licorne. Il tenta d'écouter au mieux les bruits aux alentours et de percer la forêt de ses yeux. Il réquisitionna tout ses sens pour tenter de trouver un signe trahissant une présence. Paré à toute éventualités il jeta un regard à l'épée qui battait sa jambe. Il fallait s'attendre à tout avec ces elfes.

Elwin, jet de détection

écrit par: Isórion Lundi 08 Novembre 2010 à 14h34
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 15°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : 13h30-19h


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Elwin tente de voir au-delà des apparences
Test de détection Elwin (20) dé) + 6 (comp) + 2 (Don Forestier)= 28 >< Test de discrétion ????: 14 (dé) + 5 (comp)= 20 : Réussite Elwin.
Jnaya s’approche de la berge et glisse
Test d’équilibre Jnaya DD ???: 7 (dé) + 3 (comp)= 10: Echec
Jnaya tente de se raccrocher à une bouée de roseaux
JS de réflexe DD ???: 2 (dé) + 6= 8 : Echec
Jnaya ne parvient pas à se rattraper


user posted imagee silence dans lequel les compagnons semblaient évoluer depuis qu'ils avaient quitté les terres de Nordahaeril, continuait de plus belle à leur arrivée près des berges de la Licorne dont les eaux limpides mais agitées étaient bordées de bouquets de tiges roseaux très serrées. Elwin ne resta pas les deux pieds dans le même sabot et s’évertua à chercher le moindre signe qui balayera l’incertitude qui commençait à gagner le groupe. C’est là, à ce moment très précis qu’il remarqua face à lui, de l’autre côté de la rivière plusieurs silhouettes qui se mouvaient dans la pénombre du jour baissant. Formes indistinctes mais assez longilignes qui n’étaient pas sans lui rappeler ces silhouettes elfiques. Hélas, sa concentration fut perturbée par un événement inattendu.

Alors que le reste du groupe s’était assis par terre, tranquillement, Jnaya elle pour une raison connue d’elle seule se rapprocha de la berge mais la jeune A’Tel’Quess n’avait pas prévue que ses compétences de moniales seraient mises à rude épreuve lors du glissage mémorable qui la fit tomber d’un seul bloc dans la rivière aux eaux tumultueuses. Elle agita frénétiquement les bras pour se raccrocher au bord, agripper une pierre ou se saisir d’une bouée d’herbes. Sans résultat. L’eau était froide, et c’est ainsi que notre moniale se retrouva brinqueballée dans les remous de la licorne, dans le sens opposé de la direction qu’il leur fallait prendre….


écrit par: Jnaya Mardi 09 Novembre 2010 à 10h59
Jnaya avait été inexorablement attirée par le spectacle que procurait la rivière et la descente de l’eau. Elle n’avait pas été souillé par l’homme et la nature était de plein droit chez elle. La moniale était fascinée, émerveillé, mais ne pouvait s’empêcher néanmoins de ressentir un sentiment d’insécurité.
Pourtant, le spectacle qui se produisait devant ses yeux était comme hypnotique. Elle ne pouvait en détacher ses yeux et plus elle s’en approchait, plus son cœur s’emballait.
Elle pouvait presque dire qu’elle était dans un état proche du repos que lui procurait la méditation. Une tranquillité et un regain d’énergie.

Inconsciente, Jnaya sautait de rocher en rocher, posant le pied sur des arêtes glissantes en s’avançant. Le vent balayait en tous sens ses cheveux, tandis qu’elle observait la chevauchée sauvage de la rivière. Si intense qu’elle pouvait noyer les imprudents ou imprudentes telles que la jeune femme.

Elle veilla à ne pas glisser et failli tomber par trois fois. La quatrième fois fut la dernière. Elle calcula mal son saut et trébucha. Elle tomba de tout son long dans l’eau qui ne semblait attendre que cela, le remous l’avala et la recouvrit la faisant ressentir le froid glacial de la rivière.
Au moment de tomber, elle pris sa respiration par réflexe, sans véritablement le désirer. Aucun son n’était sortit de sa bouche. Elle ne voulait pas céder à la panique.

Elle avait mal à la poitrine. Le froid soudain qui l’avait saisit lors de sa chute avait exercé comme une pression à ce niveau.
Le courant était fort, puissant, et la jeune femme se mit à se débattre tentant de remonter le courant avec maladresse. Elle était sous l’eau, puis sa tête creva la surface un moment. Elle haleta, tentant de reprendre son souffle. Son corps était glacé, mais elle tentait de ne pas se focaliser la dessus. Le souffle court, elle tenta de garder la tête hors de l’eau, tandis que le courant l’emportant à l’opposé de l’endroit où elle aurait voulu aller.
La force du courant la refit plonger. Elle releva encore une fois la tête hors de l’eau, crachant et toussant. Elle tenta encore de nager, mais une autre vague la frappa en pleine poitrine et la renversa encore.
Elle sentit la panique montée en elle, mais se força à conserver son calme et respirer autant qu’elle le pouvait lorsqu’elle avait la tête hors de l’eau.
A un moment, elle tenta d’ouvrir la bouche pour avertir les autres, mais l’eau s’y infiltra comme s’il voulait lui interdire de prononcer le moindre son et l’emportait à l’opposé de sa destination.

Il fallait qu’elle sorte au plus vite. Personne ne semblait l’avoir remarquer, il fallait qu’elle se souvienne de tous qu’on lui avait appris sur la natation et s’en sortir avant de sombrer dans l’inconsciente que pouvait provoquer une eau glaciale.


Utilisation compétence natation afin de tenter de rejoindre la berge.

écrit par: Ademara Dimanche 14 Novembre 2010 à 12h25
Le silence qui régnait dans le sous bois était inhabituel et mettait mal à l'aise la prêtresse.
Où étaient donc passés les animaux des bois et les insectes ? N'y avait-il plus de gais pinsons pour animer la nature ?

Seul le pas des aventuriers sur les feuilles et les branches qui tapissaient le sol et le bruit de la course la licorne parvenait aux oreilles de Ademara.
D'ailleurs, l'elfe de la lune espérait rencontrer secrètement une licorne. Cette créature n'apparaissait que sur une providence divine où à des êtres n'ayant aucun mal en eux. Mais tant par sa curiosité que pour la sensation que devait procurer une telle rencontre, la prêtresse aux yeux de lynx était attentive au moindre bruit et mouvement.
Néanmoins, cette dernière ne remarqua pas les silhouettes qui se faufilaient de l'autre coté de la berge, tant son attention était fixée de son cote de la rivière.

Puis elle examina les nouvelles acquisitions qu’elle avait reçut dans leur halte précédente. La prêtresse possédait désormais un nouveau bâton plus solide et plus léger que le précédent. Ce dernier, elle e l’avait pas vendu mais pensait s’en défaire. Au début, elle l’avait conservé par nostalgie, mais après avoir murement réfléchit et peut être trop longtemps d’ailleurs. Son ancien bâton ne lui était d’aucune utilité maintenant. Peut être le donnerait elle à la confrérie qui saurai en faire bon usage.
De plus, elle avait acquis une seconde tenue de voyage. Cette dernière semblait moins belle que la première mais elle était plus confortable et semblait plus adaptés aux voyages en foret où la météo leur jouait souvent des tours. Ademara avait également reçus des flèches de guerre et un barda pour l’expédition.

Après qu’Ina proposa de faire une pause, elle s'assit contre un arbre.
Ademara en profita pour masser ses mollets engourdis et pour observer Jnaya qui se rapprochait dangereusement de l’eau. La pretresse était maintenant méfiante des rivières capricieuses. La perte de son ami et arde du corps à la sortie de Lune d'argent lui avait appris à être prudente et qu'un accident était vite arrivé. Les épreuves de ce monde forge les experiences.

Quelques minutes plus tard, d'un bond la native de l'île verte se releva et se précipita vers la berge, alertant ses compagnons.
En effet, la moniale venait de chuter malencontreusement dans les eaux gelées et tumultueuses du rapide.
Courant le long de la berge pour ne pas perdre de vu la moniale, elle cherchait désespérément un moyen de la sauver. La grande majorité de ses sorts ne lui serait d’aucune utilité et auraient un pouvoir limité en journée.

Soudain, elle s’arrêta et commença à chanter en adressant une prière à sa déesse titulaire.
Elle sentit une nouvelle force la pénétrer, et une lueur dorée embauma son torse.
Ses yeux scrutant la rivière turbulente, elle repéra Jnaya et plongeât sans hésiter. Une pensée lui traversa l’esprit avant qu’elle sente l’eau mordante pénétrer ses vêtements.

*- Enfin de compte, une seconde tenue de rechange ne sera pas de trop…*



Ademara lance endurance

écrit par: Elwin Dimanche 14 Novembre 2010 à 14h02
Les sens du rôdeur confirmèrent ses doutes. Ils n'étaient pas réellement seuls. Elwin parvint non sans effort à percevoir quelques silhouettes elfiques en face de la berge. C'était surement le groupe d'éclaireurs d'après lui, les deux groupes s'étaient finalement percés à jour. Il allait tenté de leur adresser la parole lorsque les évènements se précipitèrent. Tout d'abord il constata que les elfes étaient en mouvement, ils avaient peut être senti qu'ils étaient démasqués. Mais il ne fallait pas les laisser partir, cela aurait signifié avoir marché trois heures pour rien et surtout prendre le risque de perdre de précieuses informations.

Puis, Elwin entendit le bruit typique d'un corps entrant dans l'eau et quand il se retourna vers le cours il constata Jnaya se débattant dans le torrent, et Ademara courant pour l'aider. Il ne pût que leur lancer un mot pour tenter de les retenir avant qu'il ne parte lui aussi au secours de la moniale.


- Attendez ! Le Rôdeur de Solonnor se résolût ensuite à partir aider Jnaya et indiqua aux autres d'un signe de tête la position du groupe d'éclaireur. Le sang mêlé commença alors une course effrénée pour tenter de rattraper la jeune femme. Il se saisissait de la corde de soie qui pendait enroulée à sa ceinture. Il la déroula et la fit tournoyer dans les airs, dès qu'il aurait atteint le niveau de Jnaya il pourrait tenter de lui lancer et de la hisser sur la berge. C'était la seule solution qui lui était passé par la tête.

La seule chose d'autre à laquelle il pensait était Retyar qui avait dû mourir de cette façon. Il ne restait plus qu'au Gardien de tout faire pour empêcher qu'un drame du même type ne se reproduise.



Elwin tente de secourir Jnaya à l'aide de sa corde en soie.

écrit par: Isórion Mercredi 17 Novembre 2010 à 08h04
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Jnaya tente de nager à contrecourant
Test de natation Jnaya DD ??: 17 (dé)+ 2 (comp) = 19: Réussite
Jnaya parvient à remonter d'un mètre vers la berge (reste environ 6 mètres)
Ademara lance Endurance de l'Ours sur elle-même. Durée 3 minutes
Ademara plonge dans l'eau à son tour
Elwinse saisit de sa corde et la lance à Jnaya
Test de réflexe Elwin DD 15: 11(dé) + 6 (JS): 17: Réussite


user posted image'inaction n'était pas inscrite dans les gènes des Gardiens Sylvestres qui se trouvaient en ces lieux. Réagissant à la vitesse du cobra qui attaque, Ademara usa de son art et elle sentie bientôt une nouvelle vigueur et une nouvelle force s'écouler en elle, une façon de s'assurer d'apporter toute son aide à la moniale. Après tout, il ne s'agissait pas de terminer comme Retyar, le pauvre lunaire était mort noyé suite à une malheureuse chute dans une rivière quelque peu hostile. Fidèle à elle même, la servante de la Fille des Cieux Nocturnes plongea à son tour dans l'eau froide.

De son côté le Rôdeur de Solonor courait déjà en direction de Jnaya sans pour autant avoir la volonté de plonger à son tour mais pour offrir une aide matérielle non négligeable: Une corde. D'un mouvement souple et précis, l'A'Tel'Quess visa presque juste, à un tout petit mètre devant Jnaya qui luttait pour avancer contre le courant et si elle y parvenait ce n'était pas sans déployer toutes ses forces. Le regard de la moniale capta la corde devant elle, tout comme Ademara qui allait arriver à sa hauteur et pour Elwin qui se préparait à hisser Jnaya, une pensée saugrenue vint le titiller. Une corde, deux femmes, du courant, et lui tout seul qui tenait la dite corde....Il n'en fallut pas plus pour que la vérité s'imposa en lui. Si il devait remonter les deux femmes seul....mais non, cela ne pouvait pas être


- Besoin d'un coup de main? s'écria un rôdeur nain tout sourire en empoignant fermement l'autre extrémité de la corde et se positionnant derrière lui: " On ne sera pas trop de deux pour remonter ces donzelles sur la terre ferme hein?"

Non loin d'eux Ina qui matrisait parfaitement ses réactions, comprit immédiatement que la situation allait être loin d'être perdue pour les deux jeunes femmes. D'autant que les mâles du groupe avaient pris la situation bien en main. Elle scruta l'autre berge pour voir la silhouette d'une elfe sortir de sous les frondaisons. Vêtue de vêtements aux couleurs automnales, l'inconnue avait rejetée en arrière le capuchon de son long manteau qui dissimulait son corps. Elle s'approcha de la berge, son beau visage couleur cuivré encadré par de longs cheveux tressés noirs de jais était illuminé par une sourire presque moqueur. Elle s'arrêta au bord de la rivière, juste en face de la druidesse etquand son regard d'émeraude croisa celui de la Gardienne des feuilles, elle lui adressa un léger signe de tête avant de reporter son attention sur le spectacle aquatique....

MJ
Narration: Tasia


Lieu : Thüldae
Temps : 14°, ciel nuageux.
Moment : Non loin de l'Aire des Aigles


user posted imagea Gardienne des Mystères avait assisté à l'envol de ses compagnons pour les Monts Etoilés sans pour autant se montrer. Dissimulée, elle avait attendue patiemment que les aigles prennent leur essor dans les cieux pour leur adresser un léger signe de la main qu'ils ne virent pas. Un au revoir discret pour celle qui avait partagé tant d'épreuves et surmonter tant d'obstacles ces derniers jours avec ce groupe dont la plupart était devenu sa famille.

Tasia s'était retranchée sur elle-même. La veille le doute l'avait assaillit, et l'angoisse s'était emparée d'elle pour l'étreindre si fortement qu'à son réveil au petit matin après une rêverie cauchemardesque, elle s'était sentie incapable de poursuivre la route, de reprendre l'aventure. Etait-ce le départ d'Egill? Les lourdes responsabilités qui pesaient sur ses frèles épaules? Pourtant le jeune femme avait démontrée sa détermination, une détermination et une implication qui lui permettait aujourd'hui de porter le Loup Argenté aux armes de sa branche mais aussi autour du cou le Ky'Tel'Laf, ce médaillon en forme de croissant de lune est un bijou d’orfèvre ciselé dans le vif-argent qui possédait inséré en son centre une gemme baignée de magie. Il était porté uniquement par les Gardiens des Mystères et possédait quelques secrets dont la Première Dame des Mystères, Azur'ael Ombrelune et Nil-Garith étaient les dépositaires. Bientôt Tasia serait initiée à d'autres secrets, mais s'en sentait-elle seulement capable? Comme pourrait-elle accepter l'enseignement de ses frères et soeurs alors qu'elle venait d'abandonner ses compagnons. Ce n'était pas par lâcheté, non. Devenue Gardienne à part entière, elle s'était simplement sentie déstabilisée, incertaine de pouvoir poursuivre l'aventure avec le groupe et surtout incertaine de pouvoir faire face

Tasia s'était éveillée bien avant l'aube, quitter la sérénité de la demeure qu'elle partageait avec Dinenda pour s'éclipser et errer au grès de ses envies. Ses pas l'avaient conduite près de l'Aire des Aigles et elle avait vu ses compagnons se hisser les uns après les autres sur le dos de l'un des couples d'aiglr que la Confrérie avait dressé. Résignée et voulant s'isoler pour affronte rle sentiment de culpabilité qui l'assaillait, elle attendit que les aigles diparaissent au loin avant de quitter son point d'observation pour rejoindre l'havre de paix qu'était la demeure de son frère quand une voix amplifiée par magie l'interpella.




L'A'Tel'Quess se détourna pour faire fasse à une femme elfe à la beauté reconnue malgré ses deux siècles d'existence. La peau couleur bronze, de grands yeux gris vert, pailletés d'or, des traits finements ciselés et la minceur d'une liane, Nil-Garith Eärfalas était certes belle mais aussi dotée d'une intelligence acérée. Quand Tasia reconnue la magicienne,certe dernière semblait d'un calme olympien, seul l'éclat de son regard trahissait son courroux.

[Espruar]- Je constate avec plaisir que les désagréments festifs dont tu souffres appremment semblent être de l'histoire ancienne, cela devrait rassure rDinenda qui nous a fait part de ton incapacité à prendre la route aujourd'hui. Quel dommage, tu viens de manquer le départ de tes compagnons...

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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


Le ton incisif de la Gardienne du Coeur des Mystères ne manqua pas d'échapper à l'ensorceleuse.

écrit par: Jnaya Jeudi 18 Novembre 2010 à 14h18
Une petite brassée pour la moniale, mais une grande pour sa fierté. Il lui restait encore six mètres afin d’atteindre la berge, mais le mètre qu’elle avait réussi à effectuer lui faisait voir les choses comme un verre à moitié rempli.
Elle savait qu’elle s’en sortirait.
De plus, elle avait aperçu Ademara qui s’était précipité pour plonger à sa suite.


¤Pourquoi diable saute t-elle !¤ se disait-elle.

Jnaya pensait que le courant est déjà assez fort pour qu’elles se retrouvent à deux en train de se faire emporter.

Une corde frappa la surface de l’eau à ses côtés. Elle l’attrapa aussitôt afin de ne pas laisser passer cette chance. A l’autre bout se tenait Elwin qui se préparait à tirer. Le nain semblait se diriger vers lui, mais elle ne s’attarda pas sur eux, et tendit aussitôt son autre bras en direction d’Ademera afin qu’elle la rejoigne

Puis, soudain, elle la vit.
Jnaya crut avoir une vision. Elle crût que c’était une nymphe tout droit sortit de son esprit en proie à une légère fatigue. La silhouette était apparu entre les arbres et s’était approché de la berge pour les observer, un sourire sur son visage, ses longs cheveux bruns ondulant derrière elle.
Jnaya faillit lâcher prise, mais elle s’était ressaisit à temps. Ce n’était pas une nymphe. Elle était belle et bien tangible, réelle, le visage moqueur quand à sa situation.

Son attitude remit du baume au cœur de la moniale. Elle n’allait pas fléchir maintenant.


Attrape la corde. Compétence natation. Tente d'attraper Ademara tout en tenant la corde.

écrit par: Tasia Jeudi 18 Novembre 2010 à 21h55
Tasia avait vécu le tout comme dans un rêve, un rêve dont elle ne parvenait que difficilement à émerger. Elle avait été admise en tant que Gardienne des mystères et Dinenda était présent. Son ressenti, la joie, la fierté qu'elle éprouvait étaient tellement incommensurables son être semblaient s'y être dissouts. Au cours de la soirée qui avait suivi l'intronisation, elle n'avait pipé mot, ni absorbé quoi que ce soit, pas plus que durant les heures qui avaient suivi. Et, une à une, subrepticement, de sombres pensées s'étaient frayées un chemin dans son esprit, avant d'obscurcir complètement sa vision des faits et des choses. Comme si toute joie devait avoir pour prix un désespoir au moins équivalent. Elle n'avait pas eu le courage de s'en ouvrir à son frère, soucieuse de ne pas lui gâcher ce moment.

Ces émotions intenses, contradictoires, s'agitaient en tous sens telles des feuilles mortes qu'un vent malin éparpillait. Et jardinier désorganisé et sans outil, elle ne parvenaient pas à les rassembler. Et chaque fois qu'elle y réussissait un tant soit peu, une bourrasque semblait prendre plaisir à les disperser à nouveau. Le départ d'Egill, la mort dAsulf qu'elle se sentait responsable de n'avoir pu sauver, plus tout ce qui venait de se passer ici étaient venu à bout de ses capacités de réflexions. S'y étaient ajouté l'espoir fou, irraisonné, que son frère pourrait peut-être intégrer la mission, et ensuite la perspective douloureuse de devoir lui dire adieu à nouveau.

Toute son énergie et sa volonté se concentraient à réorgarniser ce désordre. Désormais guidée par ses seuls instincts, l'A'Tel'Quess se comportait comme un animal blessé, désorienté, se terrant à l'abri des regards. La culpabilité et les doutes la tenaient à l'écart de tous et plus particulièrement de Dinenda qu'elle s'efforçait de ne pas croiser. Même les pitreries auxquelles Fir s'était ingénié pour distraire sa maîtresse n'avaient eu pour seul résultat que de lui porter sur les nerfs. Aussi le petit animal avait-il fini par sombrer dans une tristesse et une apathie identiques à celles de sa compagne.

Ce matin-là, ses pas l'avaient conduite, presque malgré elle, jusqu'à proximité de l'aire d'envol. Et, sous ses yeux, ses compagnons venaient de partir afin de poursuivre leur mission. Elle aurait dû être parmi eux... Le courage nécessaire pour les rejoindre lui avait fait défaut. Mais son immobilisme ne faisait que renforcer sa culpabilité, elle le savait pertinemment. L'inverse était vrai aussi: l'histoire éternelle et sans fin du serpent qui se mord la queue. L'ombre qu'elle était devenue s'apprêtait à retourner à la maison de l'arbre. Une voix impérative retentit à ses oreilles. La brûlure inopinée d'un dard l'eût fait sursauter de la même manière. Elle fit volte-face et ses pupilles s'écarquillèrent lorsqu'elle reconnut la Gardienne du Coeur des Mystères présente au …et à la cérémonie.

L'ironie sous-jacente des propos ne lui échappa pas et la mention de son frère n'était pas non plus innocente. Sous une apparence impassible, le courroux de l'elfe dorée était manifeste, et justifié! Son comportement et l'irresponsabilité dont elle avait fait preuve étaient impardonnables. Malgré tout, elle préférait se trouver face à une étrangère, même s'il devait s'agir d'une des plus hautes dignitaires de Thüldae, que face à son frère.

Probablement serait-elle restée muette, figée, s'il n'avait eu cette allusion à d'éventuelles libations. Même si c'était l'explication la plus plausible vu qu'elle ne lui en avait fourni aucune, en son for intérieur, la semi-elfe savait que Dinenda la connaissait suffisamment pour savoir qu'une soirée trop arrosée, qui n'avait d'ailleurs pas existé, ne pouvait être à l'origine de sa défection. Il s'inquiétait pour elle. Son sentiment de culpabilité s'en reput et en profita pour enfler encore, lui coupant momentanément la respiration.

Mais sauter sur cette excuse facile ou laisser planer le doute ne ferait que la dévaloriser davantage à ses propres yeux.

Elle se reprit, il le fallait. Faisant face, tant à elle-même et à ses manquements, qu'à son interlocutrice, elle se redressa et machinalement, remis un peu d'ordre dans sa mise dont elle ne s'était plus préoccupée depuis la soirée.


- Ma Dame.. Avec tout le respect que je vous dois, je n'ai pas abusé de boisson alcoolisées, ni fait la fête. Peut-être eut-ce été plus aisé si mon indisposition avait été de cet ordre.

Comment éclaircir devant une inconnue le flou des errances de son esprit, alors qu'elle même les comprenaient à peine?Pourtant, elle se voyait contrainte d'essayer.

- Je puis difficilement vous expliquer ma conduite et, encore moins, la justifier. C'est l'égarement de mon esprit, et non mon corps, qui m'a empêché d'embarquer avec mes compagnons ainsi que j'aurais dû le faire.

Je me suis laissée submerger par les doutes. Peut-être suis-je encore trop jeune, trop immature, pour la mission que vous m'avez confiée. Je voulais réfléchir mais ne suis encore parvenue à rien. Et j'ai préféré les laisser partir plutôt que d'être pour eux un piètre guide, pas même capable de se diriger elle-même.

La jeune femme baissa la tête, contemplant distraitement l'herbe et quelques feuilles éparses à ses pieds.

- Mon comportement n'est pas plus excusable pour la cause, j'en suis parfaitement consciente. Je ne suis pas censée m'apitoyer sur moi-même et, encore moins, en faire pâtir le groupe. J'aurais dû prendre sur moi et partir avec eux. Ils se retrouvent en route pour une mission dangereuse et avec une personne de moins. Même si je sais qu'Ina est parfaitement capable de conduire le groupe. Je suis désolée pour ma conduite et d'avoir manqué à la confiance que vous aviez mise en moi.

Il aurait été plus aisé et, sans doute, mois préjudiciable pour elle de se contenter de l'excuse qui lui était offerte sur un plateau, Mais elle en était incapable. Et le seul fait de parler d'évoquer son ressenti, d'avouer ses faiblesses, même si une désapprobation ou une sanction devaient s'ensuivre, a faisait se sentir moins seule. Au moins avait-elle à affronter une situation bien réelle, quoique stressante, plutôt que ces spectres insaisissables qui la hantaient.

écrit par: Elwin Mardi 23 Novembre 2010 à 18h33
La chance d'Elwin semblait de nouveau lui sourire lorsqu'il parvint à lancer la corde assez près de Jnaya pour qu'elle puisse nager et la saisir. Cependant il doutait de sa capacité à remonter les deux baigneuses à lui seul. Le Gardien ne pût que se réjouir lorsque Durgan vint lui préter main forte. Il se retourna vers le novice pour lui adresser un sourire en gage de sa gratitude.

- Allez ramenons ces deux charmantes demoiselles au sec ! Lui lança-t-il tandis qu'il tenait toujours fermement la corde.

Mais alors qu'il s'était retourné il vît une elfe face à Ina les observant l'air amusé. C'était sans doute Luinìl, celle qui dirigeait le groupe de veilleurs de Nordahaeril. Le rôdeur ne s'était donc pas trompé lorsqu'il avait vu ces formes dans les bois, mais ce qui était le plus important c'est que le groupe ne se soit pas volatilisé dans la nature avant que les Gardiens ne puissent avoir une conversation avec eux. Quoiqu'il en soit il devait s'occuper de ramener ses amies sur la terre ferme.

Se retournant à nouveau sur Jnaya et Ademara, il fit abstraction de la brûlure croisante à ses mains et commenca à tirer de toute ses forces.

écrit par: Isórion Vendredi 26 Novembre 2010 à 10h27
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan et Jnaya


PARCHEMIN
Ina s’éloigne du groupe
Test de détection DD 20: 4 (dé)+ 8 (comp) = 12: Echec
Ina ne fait pas attention où elle marche


user posted imagea force conjuguée des deux rôdeurs ne mit pas longtemps à récupérer les deux nymphes en les tirant hors de l'eau. Ademera qui s'était portée au secours de la moniale n'avait pas réellement suivie la suite des événements, tout s'était passé si vite, elle s'était retrouvée happée par le courant, et sans la main secourable de Jnaya, elle aurait dû déployer bien des efforts pour regagner la berge. Enlacée l'une contre l'autre, elles se laissèrent diriger par Elwin et Durgan qui les ramenèrent à bon port, sur la terre ferme. Ina n'avait pas fait le plus petit geste pour porter assistance au groupe, pas le plus petit signe d'assistance, son esprit d'ailleurs semblait être à mille lieux de là, vagabondant par monts et par vaux pour une raison connue d'elle seule. Et cette morosité fut sans doute la cause de da distraction, elle s’était éloignée d’une vingtaine de mètres du reste de groupe et au moment où Elwin et Durgan extirpaient l’A’Tel’Quess et Ademara, ces derniers purent entendre un juron bien senti de derrière les fagots comme la Gardienne des Feuille en connaissait bon nombre. Il leur suffit de tourner la tête et de découvrir la jeune femme les pieds englués dans une toile extrêmement fine qui pestait tout ce qu’elle savait tandis que Lleth avait quitté le confort de son épaule pour prendre son envol et pousser deux trois kchèt chèt chèt qui n’auguraient rien de bon….

MJ
Narration: Tasia


user posted imagea Gardienne du cœur du Mystère aimait les discours francs, loin des tergiversations qui l’horripilaient au plus haut point. Certes elle ne dirigeait pas la branche des Gardiens des Mystères mais elle était l’âme, et si elle avait refusé l’offre du Haut-Conseil de Thüldae et du Protecteur Isòrion Sil-Amanièl d’en prendre la tête, elle restait très attachées çà ceux qui rejoignaient cette toute jeune branche et s’évertuait de les guider et de la faire profitier de son expérience. Le regard de l’Ar’Tel’Quess se fit intense mais le ton de sa voix s’était quelque peu adoucit.

- Tasia, nous bâtissons notre existence petit à petit, dizaine après dizaine, année après année, Nous avons la chance de ne pas avoir la vie de ceux et celles qui s’enlisent dans une routine déplorable. Certains s’épanouissent dans une vie de confort tandis que d’autre ne cesseront jamais d’être en quête. Tu appartiens à cette seconde catégorie et le fait d’être consciente de tes propres limites est une bonne chose Maintenant reste à savoir ce que tu veux Tasia, laisse parler ton cœur….

--------------------
Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite.


La magicienne fit silence, son regard toujours rivé sur Tasia.


écrit par: Jnaya Vendredi 26 Novembre 2010 à 15h24
Jnaya avait mal à la poitrine. Son corps était glacé. Le souffle court, elle tenta de remercier Elwin et le nain Durgan. Elle réussit simplement à éternuer.
Elle se contenta donc d’un imperceptible signe de tête et d’un regard.
Elle était épuisée, ses membres douloureux et raides. Son cœur battait à toute vitesse tandis qu’elle était à quatre pattes sur la berge.
Cependant, le repos n’était semble t-il pas de rigueur. Elle entendit la voix de Ina jurer. La moniale n’avait même pas remarquer sa non-présence, et pris du temps à se remettre de ses émotions, plus que récentes.
Lorsqu’elle tourna la tête, tout en chassant les gouttes d’eau qui s’évertuait à glisser de sa chevelure pour aller sur ses paupières, elle aperçut la gardienne des feuilles en fâcheuse posture. Son oiseau montra tout les signes de l’affolement et disparut sans demander son reste.

Son cœur battait toujours aussi vite. Ses poumons étaient toujours en feu, et pourtant la jeune femme eut pour premier réflexe de se diriger vers ses affaires.
Ca sentait les ennuis à pleins nez, et il vaudrait mieux qu’elle ait son matériel. De plus, le manteau qu’elle avait reçut des elfes avait la propriété de réchauffer, et l’aiderait à moins ressentir le froid glacial de l’eau sur ses vêtements et son corps.
Pourquoi pensait-elle à se réchauffer alors qu’elle avait l’intuition qu’il fallait qu’elle soit au plus près d'Ina.
Non ! Jnaya évalua rapidement la situation. Elwin et Durgan étaient tout deux parés et seraient donc les premiers aux côtés de la femme. Elle n’avait donc pas à hésiter. Elle devait récupérer son sac.

Jnaya se leva tant bien que mal. Elle prit la main d’ Ademera et tira dans sa direction afin de lui signaler où elle tentait d’aller.
Il fallait qu’elles récupèrent leurs possessions avant toute autre chose.
Il fallait qu’elles surmontent leurs fatigues. La moniale allait devoir endurer à son tour, venir en aide à quelqu’un d’autre.


[Se dirige vers ses affaires.]

écrit par: Ina Jeudi 02 Décembre 2010 à 17h31
Tout alla si vite que Ina, perdu les dieux seuls savent ne fit pas le moindre geste. Elle observait l'autre coté de la rive ou une personne se tenait quelques instants plus tôt. Cet elfe, inconnu de la jeune femme souriait. Mais était-ce un sourie gentil ou moqueur, ou même pire, satisfait... il etait difficile de le savoir, quoi qu'il en soit, Ina replongea dans ses pensées un autre court instant. Tout le monde avait la situation en main dans et en dehors de la rivière, la corde était une aide, sans aucun doute, précieuse. La jeune femme avait eu un moment de faiblesse d'esprit, d'âme, ou d'on ne sais toujours trop quoi. Perdu dans les nuages elle se mis a arpenter la berge sans conviction, sans bruits ni gestes. Dans le vague. Le bruit du torrent s'était même soustrait a ses sens pour ne laisser que la place réservée au silence du vide qui l'habitait a ce moment la. Pourtant elle allait bien. Elle s'était remise de ses émotions des derniers jours, elle partait d'un pas nouveau dans cette suite d'aventure, et elle comptait même faire table rase du passé assez vite pour se relever et redevenir l'espèce d'insupportable teigne qu'elle était avant. Enfin, c'est ce qu'elle espérait.

Un évènement, un mouvement pourtant sortit la jeune femme de ses pensées. Leth qui elle était bien concentrée sur l'environnement s'était envolée. Laissant la trace chaude de ses pattes sur l'épaule de sa compagne. Mais bien que cet évènement sortit Ina de sa retraite intérieur, ce fut trop tard pour lui éviter l'engluement de la toile au sol. Premier réflexe, pester. Ça c'était facile. Un chapelet d'autres jurons se suivaient dans sa tête mais elle opta pour le plus harmonieux.


-Par les couilles du manchot, tête de pio...

Voilà qui était fait. Maintenant un peu de rage de s'être fait prendre la dedans... le rouge monte aux joues, les cheveux se hérissent et un frisson parcours la colonne de la jeune femme. Le mélange détonant était prêt. La réflexion, elle par contre eu plus de mal a s'installer.

Déjà comprendre l'environnement. Observer rapidement, après avoir perdu quelques secondes pour se défaire de l'emprise du piège. Sur quoi était elle tombée? Elle fouilla dans sa mémoire pour trouver la réponse, et se passait en revue toutes les saloperies vicieuses a souhait qui seraient capable de faire ca. En gardant tout de même une petite idée de secoure, tout faire flamber a ses pieds, si rien ne lui venait a l'esprit. C'était un plan B risqué, mais avec la rivière pas trop loin et vu la texture de la toile, ca devrait être assez rapide pour qu'elle n'ai pas trop a souffrir des brulures.

Dans tout cela, elle en oubliait ses compagnons qui peut être auraient une idée plus lumineuse qu'elle. En tout état de cause, elle sortit d'abord son arme, la bête qui avait fait ca ne devait pas être bien loin.


essai de se dégager, puis test connaissance nature

écrit par: Elwin Jeudi 02 Décembre 2010 à 18h45
Elwin n’eût pas le temps de reprendre son souffle après avoir ramené Jnaya et Ademara sur la terre ferme qu’un nouvel élément perturba le « quotidien » du groupe, même si on ne peut vraiment perturber un quotidien fait d’aventures et d’imprévus. Et c’est donc une voix à la mélodie bien connue qui fit prendre conscience au Rôdeur de Solonnor que quelque chose n’allait pas. Il passa outre la vulgarité du cri et quand il se retourna pour voir Ina piégée dans une toile il constata deux choses. L’absence de l’elfe qu’il avait vu un instant auparavant, mais surtout l’agitation anormale du compagnon animal d’Ina. Et lorsque qu’un oiseau comme le sien s’agitait frénétiquement ainsi, ce n’était pas pour prévoir quelque chose de bon.

Le demi elfe n’eût pas réellement le temps de réfléchir à ce qui se tramait dans ces bois. La seule chose qu’il savait c’est que avec un pied dans la toile, la Gardienne des Feuilles risquait d’avoir besoin un peu d’aide en cas de confrontation. Il se précipita pour retrouver Ina, dans sa course il délaissa son sac. Il ne portait guère plus que son arc et son carquois dans le dos et son épée battait toujours sur sa cuisse.

Lorsqu’Elwin arriva aux côtés d’Ina il se tourna vers elle et lui jeta un coup d’œil. Il ne savait pas vraiment quoi faire pour la débarrasser de cette toile. Quelle était donc cette menace ? Une bête sauvage ? Une araignée géante ? Quoiqu’il en soit la Ly’Aegisir ne semblait pas très inquiète selon lui. En fait le rôdeur ne l’avait jamais vu manifester de la peur ou de l’inquiétude devant lui. Mais ce n’est pas pour autant qu’il allait la laisser seule. Le Gardien s’apprêta à sortir son arc pour encocher une flèche. Il se tînt près à toute éventualité. Après tout les Gardiens étaient dans leur milieu de prédilection, ils pouvaient espérer se défendre avec leurs pleines capacités, et toujours cette broche qui brillait sur leur buste pour les lier.

écrit par: Tasia Vendredi 03 Décembre 2010 à 18h54
Ce fut d'une voix claire et posée que la semi-elfe répondit à la Gardienne: elle savait à présent. Ses compagnons avaient sans doute besoin d'elle et elle se devait de les rejoindre au plus vite.

- Ma dame, je vous remercie de la compréhension dont vous faites preuve. Je ne puis abandonner ce que j'ai entame. Ma place est au sein du groupe et non ici.

Néanmoins, quelques sombres papillons de doute obscurcissaient encore de temps à autre sa vision. Ce carcan de glace qui, longtemps, avait emmuré ses sentiments, relâchait doucement son emprise. Et la prise de décision n'en était pas devenue plus facile, bien au contraire.

Son coeur se serrait à la perspective de quitter ces lieux sans avoir l'opportunité de dire adieu à Dinenda. Des dizaines s'écouleraient très probablement avant qu'ils ne soient à nouveau ensemble. Pour autant que la Seldarine leur accorde sa protection. Chez l'Innatoh, l'optimisme n'était ni inné, ni instinctif.


- J'aimerais solliciter une faveur de votre part, si vous m'y autorisez. Pas plus qu'aucun de nous, je ne sais ce qui m'attend et...

La Gardienne des Mystères s'interrompit brièvement, afin de conserver sa contenance. Seuls ses iris améthystes témoignèrent de son trouble en quittant le visage de l'Ar’Tel’Quess pour s'égarer en direction des jeux de lumière de la clairière.


- Dinenda, pourrais-je lui dire au revoir, avant de partir?

Ne connaissant pas grand chose des valeurs de l'elfe dorée, la manière dont sa requête serait perçue l'inquiétait un peu. Mais quitter la seule personne qui ait jamais compté réellement dans sa courte vie sans avoir au moins avoir demandé à la saluer était au-delà de ses forces.

Que cela puisse être considéré comme une manifestation de sensiblerie lui importait peu, finalement.

écrit par: Ademara Samedi 04 Décembre 2010 à 12h11
Grâce à Elwin et au nain, les deux nagueuses puren trejoindre la rive saines et sauves. Une fois que la pretresse se fut hisser sur la berge, elle s'allongeat sur le dos. Elle était épuisée.
L'eau froide de la course de la licorne lui degoulait le long de son corps.
Elle était trempée jusqu'aux os.
S'assurant que la noyée se sentait bien, elle remerciat ses camarades.


- Je vous déconseil fortement de vous y baigner, elle est gelée. Merci pour votre aide, nous avons évités le pire.

A ce moment là, les jurons bien sentie d'une druidesse fit se retourné Ademara vers l'endroti d'ou venait ses paroles outrancières.
Pensant que Ina s'emportait pour un rien et qu'au vu de son experience, la fille du nuage lumineux préféra partir chercher ses affaire pour se rechauffer un peu avant de rejoindre la protrectrice de la nature pour voir si elle pouvait lui être d'une aide particulière. Elle se mise à suivre Jnaya.
Puis s'adressant à elle, elle demande à la moniale,


- Comment te sent tu ? Si tu as besoin de soin, je peux essayer de faire mon maximum. J'éspère que la visite de la course de la licorne en valait le détour.
Ajouta t'elle avec une pointe d'humour.


Ademara se dirige vers ses affaires.

écrit par: Isórion Mercredi 08 Décembre 2010 à 07h33
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan et Jnaya


PARCHEMIN
Début et fin du round de surprise
Ina tente de se dégager de la toile tout en cherchant dans ses connaissance l’origine de ses toiles
Test de force DD 17: 12 (dé)+ 1 (FOR) = 13: Echec
Test de connaissance de la nature DD ??: 5 (dé)+ 11 (comp) = 16: Réussite. Cette toile à des similitudes avec celle d’une araignée.
Ina parvient pas à se dégager. ces toiles à une araignée
Elwin Avance avec prudence jusqu’à Ina
Test de détection Elwin DD 20: 14 (dé)+ 8 (comp) = 22: Reussite
Elwin Remarque la toile dans laquelle est empêtré Ina (Environ un carré de 6 mètres.) et évite de se mettre dessus (ah bon ? Ben pourquoi ?)
Ademara et Jnaya récupèrent leurs équipements
1 créature surgie des frondaisons des bois

Initiatives Round 1: Elwin-Ina-Ademara-Jnaya-Durgan et créatures


user posted imagee destin voulait que les compagnons s’accordent une petite récréation dès plus dynamique, mais visiblement chacun avait une interprétation bien à elle des événements qui se déroulaient à cet instant.

Si l’intuition de Jnaya semblait la titiller, pour Ademara, l’ambiance était quelque peu plus sereine et amicale. Il fallait bien le dire, on ne pouvait pas s’attendre à moins d’une gardienne sylvestre. Toutefois, pour les mâles du groupe qui s’approchaient de la druidesse, l’ambiance était toute autre, Ina n'était pas loin de ressentir la même chose et il fallait le dire, Elwin, Durgan et Ina se préparaient au pire. Leur intuition ne les trompa pas. Surgissant des bois à une vitesse sidérante, une créature répugnante se jeta sur Ina. Durgan écarquilla les yeux devant ce qui ressemblait à un croisement entre un humain dégingandé au cuir violacé et une araignée boursoufflées avec un abdomen d’obèse et des membres incroyablement minces. Sa tête était semblable à celle d’une araignée dotée d’yeux noirs et bulbeux. La bête qui ne ressemblait à rien de ce que pouvait connaître Ina, fondait sur elle à une vitesse hallucinante, brandissant deux griffes acérées.

Une seule créature ? Fallait-il s’en alarmer vraiment ? A moins que dans sa bonté, Tymora veillerait à ce que d’autres surprises viennent égayer ce début de soirée…

Et Lleth qui continuait à s’alarmer…


MJ
Narration: Tasia


user posted imagee long silence qui s'ensuivit aurait pu être mal interprétée par Tasia mais la Gardienne des Mystères ne montra aucune faiblesse dans sa demande et la magicienne contre toute attente lui sourit et lui répondit d'une voix douce.

- Sois rassurée Tasia, pas un seul instant il n'a été envisagé que tu puisses quitter Thüldae sans dire au revoir aux gens que tu aimes, ce serait contraire à l'esprit fraternel qui anime les Gardiens Sylvestres. Crois-moi...

Et c'est ainsi que derrière l'archimagicienne se découpa la silhouette elfique d'un homme que la jeune femme ne connaissait que trop bien. Dinenda Mithrandir se porta à la hauteur de sa sœur tandis que sans un mot la Gardienne du Cœur des Mystères s’éclipsa pour leur laisser tout l’intimité voulue.

écrit par: Elwin Mercredi 15 Décembre 2010 à 21h16
Lorsque le rôdeur put constater l'ampleur de la parcelle entoilée il se doutait bien qu'il ne s'agissait pas d'une créature ordinaire qui avait pu faire ceci. Et les cris répétés du compagnon animal d'Ina retentissaient assez à ses oreilles pour le lui rappellaient. A peine fût il arrivé et tentait il de résoudre ce mystère qu'une chose sans nom se jeta sur eux. Elwin n'avait aucun idée de ce dont il pouvait s'agir. Celle ci présentait seulement quelques vagues ressemblances avec une araignée mais il s'agissait selon lui beaucoup plus d'un monstre, d'une abomination plutôt que d'un animal. Il ne ressentait aucune empathie pour ce type d'êtres, pas même si c'étaient eux qui avaient enfreint leur territoire. Et dans la situation actuelle, le groupe devrait se résoudre à prendre les armes.

C'est donc ainsi que le gardien ne se fit pas prier pour réagir face à cette offensive. Il en allait de leur survie et il ne faisait que se défendre. Pour ce qui constituait désormais un réflexe dans ce genre de situation Elwin saisit son nouvel arc dans son dos ainsi qu'une flèche qu'il encocha. Et déstabilisé face à la taille et la singularité de la créature il visa simplement l'abdomen disproportionné de l'engeance, en plein coeur. En souhaitant que son attaque blesse un minimum le monstre, il espèra silencieusement l'aide de Jnaya et d'Ademara. Le sang mêlé n'était pas du tout sûr de comment gérer une pareille situation, d'autant plus qu'il pouvait y avoir d'autres créatures de ce type non loin. Les elfes les aideraient-ils dans ce cas ? Rien n'était moins sûr.

Un instant le rôdeur repensa au fait que c'était leur premier jour dans les Monts-Etoilés. Un premier jour et déjà deux incidents, eux qui étaient pourtant des gardiens ou des novices formés et entrainés à la survie en milieu forestier. Il s'interrogea à nouveau, comment un vieux citadin avait-il pu survivre dans des conditions peut être pire pendants des semaines ? Le regard du demi elfe se posa à nouveau sur l'abominable corps difforme en furie dans le chaos de la scène.


Elwin sort son arc et tire une flèche normale sur le monstre.

écrit par: Dinenda Dimanche 19 Décembre 2010 à 14h59
En cette matinée belle matinée, Dinenda s’était levé très tôt pour se ressourcer. L’elfe argenté avait été un peu décontenancé par l’attitude de Tasia. Là où, il n’y aurait dû avoir que joie, bonheur et festivité. Tasia était resté étrangement distante par rapport à l’événement. Si l’ensorceleur en avait éprouvé une pure fierté. Sa petite Sœur d’adoption avait fait du chemin depuis qu’il l’avait rencontré chez ses parents à Lunargent. Et qu’elle avait choisi de l’accompagner jusqu’à Thüldae.

En l’espace d’une mission, elle en était arrivée à prendre la tête d’un groupe important, elle avait survécu à nombre de danger. Il y avait de quoi chamboulé l’esprit responsable d’un nouveau Gardien Sylvestre qui de surcroit devait garder la tête d’un groupe mélangeant Gardiens expérimentés et Novices. De grandes responsabilités, mais si Tasia doutait d’en être capable. Dinenda lui était certain qu’elle en avait l’étoffe. Pour autant, il ne pouvait aider sa Sœur dans les méandres de ses doutes et de ses réflexions. Pas tant qu’elle n’en s’ouvrirait pas à lui. On pouvait aider et encourager ses proches, encore fallait-il que ceux-ci soient disposés à les entendre.

Le Gardien des Mystères s’était dirigé vers le Grand Saule pour dire au revoir à Tasia, alors qu’elle devait repartir en mission ce jour. Sa surprise fut de ne pas la voir. Il en était inquiet, car ça ne lui ressemblait. Certes il ne la connaissait depuis des siècles, mais ils avaient tellement échangé sur tous les domaines, que l’elfe lunaire pouvait se targuer de la connaitre autant que Tasia pouvait dire qu’elle le connaissait.

En descendant du Grand Saule Argenté, Dinenda s’était ouvert à la Gardienne du Cœur de Thüldae. Il lui avait demandé si elle avait eut des nouvelles, ou si la jeune Innatoh lui avait part de choses qui pouvaient expliquer cette absence. Un simple signe de tête lui avait comprendre qu’il n’en était rien. Le fils Mythrandir s’était laissé aller à ses pensés inquiètes. Il avait trainé en descendant de l’ère des Aigles. Tant et si bien qu’en arrivant à proximité du sol, il vit celle qui occupait toutes ses pensées en grandes discutions avec Nil-Garith Eärfalas. Il resta en retrait laissant la A’Tel’Quess et l’elfe du soleil s’entretenir. Le conciliabule semblant prendre fin, Dinenda s’approcha alors que la magicienne s’évaporait.

Il s’arma d’un sourire qui n’arrivait pas vraiment à masquer d’une part un réel soulagement de voir en bonne santé, mais l’inquiétude sur la raison pour laquelle elle n’avait pas rejoint le groupe en temps et en heure.




L’ensorceleur laissa sa phrase en suspend. Il déposa un regard doux remplit de bienveillance dans les yeux de la demi-elfe. Puis il regarda vers la cime des arbres, dans la direction vers laquelle les Gardiens des Vents avaient pris leur envol, pour revint poser son regard émeraude constellé d’or sur sa la Gardienne des Mystères. Certes il était curieux de savoir pour quelle raison, Tasia n’était pas avec les autres. Mais il ne voulait pas imposer le sujet à sa sœur.

écrit par: Ademara Mardi 21 Décembre 2010 à 12h13
Alors que la prêtresse, encore trempée par les fluides vitaux de la course de la licorne.
Elle se dirigea d’un pas rapide vers ses affaires car elle n’avait qu’une envie, être au sec.
Pour l’ambiance dans laquelle elle vivait d’avoir participée au sauvetage de Jnaya changeât complètement.

Se rappelant qu’Ina avait quelque souci, Ademara préféra voir si elle pouvait lui être utile avant de se changer.
Elle ramassa alors ses affaires déposés au sol et saisie son bâton fermement avant de s’appuyer dessus pour avancer.
Il est inutile de préciser que ses péripéties dans le rapide n’avait rien avoir avec une baignade estivale et que l’elfe commençait tout juste à récupérer des efforts fournit contre le puissant courant.

C’est en repensant à cette histoire que Ademara était réellement soulagée et qu’elle se sentait idiote d’avoir réagit aussi promptement et qu’enfin de compte le groupe aurait surement put se retrouver avec deux mortes plutôt qu’une.
La prochaine fois, Ademara réagirait avec moins de rapidité et se servirais un peu plus de sa matière cérébrale.


En ce rapprochant de l’endroit ou se trouvait Ina, l’elfe de la lune remarqua qu’Elwin avait le visage pâle et avait dégainé ses armes. Ademara, fronça les sourcils et se rapprochât doucement du demi-elfe, préparant un sort dans sa tête.

écrit par: Isórion Jeudi 23 Décembre 2010 à 14h00
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan et Jnaya


PARCHEMIN
Début du round 1

Elwinattaque à distance sur Ettercap
Attaque à distance Elwin : 9 (dé) +6 = 15 vs 15 (ca) : Réussite.
Dégâts : 7.
PV Ettercap 1 : 45-7= 38 PV.
Attaque à distance Elwin : 9 (dé) +6 = 15 vs 15 (ca) : Réussite.
Dégâts : 7.
PV Ettercap 1 : 45-7= 38 PV.
Ina est armée de sa lance et tente de se dégager de la toile
Test de force Ina DD 17: 6 (dé)+ 1 (FOR) = 7: Echec
Ademarase rapproche du lieu de combat sans faire d'action de combat
Jnayase rapproche du lieu de combat sans faire d'action de combat
Durganse précipite sur l'ennemi et entre dans le périmètre piégé
Test de force Durgan DD 17: 10 (dé)+ 3 (FOR) = 13: Echec
Durgan est collé au sol par la toile et se trouve à 3 mètres d'Ina
Ettercap 1 attaque Ina
Attaque au corps à corps Ina (Morsure) : 17 (dé) +5 = 22 vs 1 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ina : 33-10= 23 PV.
Les griffes sont empoisonnées
Jet de Vigueur Ina DD 15: 11 (dé) + 5= 16: Ina n'est passous l'effet initial du venin

Fin du round 1

Initiatives Round 2: Elwin-Ina-Ademara-Jnaya-Durgan et créatures


user posted imagea chance, il fallait parfois aller la chercher avec détermination et c'est un véritable flou artistique qui s'empara des compagnons dans ce nouveau combat. Les seuls à réagir promptement furent Elwin et Durgan, le prémier décochant un trait acéré dans le creux de l'épaule du monstre qui ne ralentit même pas sa course pour se ruer sur Ina qui empétrée dans la toile chechait un moyen de s'en sortir sans y parvenir. La druidesse hurla de douleur quand les griffes de la bêtes lui lacérèrent son bras gauche alors que le fille de la pierre hurlait l'antique cri de guerre de son clan disparu voulant découper en rondelles la créature impétueuse. Mais hélas pour le nain, il fut stoppé net dans sa course par la toile alors qu'ilse trouvait à quelques pieds d'Ina, il cria de dépit et dans un mouvement de balancier dès plus sauvage, il se prépara à lançer sa hache contre la créature.....

MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted imagea Gardienne des Mystère avait semble-t-il perdue la parole devant l'apparition de Dinenda. Un mutisme qui en disait long sur l'état d'esprit de l'a'Tel4quess. allait-elle d enouveau flancher?

écrit par: Tasia Jeudi 23 Décembre 2010 à 18h38
La Gardienne du Cœur de Thüldae s'était éloignée. Du moins lui avait-elle accordé son pardon. Et elle aperçut son frère qui s'était jusque là tenu en retrait. Ses souhaits étaient-ils pour une fois exaucés? Pour une infime partie, du moins... Elle aurait tellement désiré qu'il puisse prendre part à l'aventure. Les rêves les plus fous et les plus irrationnels sont parfois ceux auxquels nous nous raccrochons le plus. Et aussi ceux qui nous font le plus souffrir lorsqu'éclate la bulle que nous nous sommes créée.

Tasia soupira. Dinenda était si différent, tellement sûr de lui en apparence, tellement raisonnable, peu en prise avec le type de sentiments qui la bouleversaient si facilement qu'elle éprouvait... Malgré l'affection qu'ils partageaient et qu'elle n'éprouvait pour aucun autre être vivant, excepté Fir, se confier à lui était parfois difficile. Elle lui rendit son sourire, qui se révéla tout aussi vacillant que le Teu Tel Quess lui avait adressé.


 

Si son intention première était de s'excuser, les mots qui sortaient de sa bouche n'en prenaient pas exactement le chemin. Le rat au pelage d'argent, peu soucieux de ce qui se passait entre ces races dites supérieures, ne partageait pas les atermoiements de sa maîtresse. Après avoir risqué un bout de museau l'extérieur de la chemise de l'ensorceleuse, il s'enhardit, effectuant subrepticement une descente le long de ses braies pour rejoindre le sol et entreprendre sans vergogne l'ascension des chausses du Gardien des Mystères. Lui, au moins, se sentait à l'aise.



Si cette assertion était évidente pour l'esprit de l'A Tel Quess, elle ne l'était pas autant qu'elle l'eût souhaité pour son coeur.



Ce ne fut qu'à cet instant que la métisse se rendit compte que Fir l'avait en quelque sorte l'abandonnée en le voyant, moustaches frémissantes, agrippé à la ceinture de l'elfe. Ses petits yeux noirs, en forme de billes, la narguaient

écrit par: Elwin Samedi 25 Décembre 2010 à 20h37
Bien que sa flèche toucha le monstre, Elwin n'était guère rassuré par la situation. La blessure que la bête avait infligé à Ina semblait bien plus grave que celle du rôdeur et Durgan qui les avait rejoint était à présent bloqué dans la toile. Bien que pris dans la fureur du combat l'inquiétude du Gardien face à une créature inconnue dont il ignorait tout était croissante. Il ne savait rien de ses capacités ou de son endurance et encore moins si elle chassait en groupe ou seule. Et étant donné que pris dans la toile, Durgan et Ina étaient incapable de fuir, la seule solution possible était le combat jusqu'à ce que l'un des deux camps soit réduit à la mort. Mais lorsqu'Elwin vit Ademara et Jnaya les rejoindre il leur lança quelques mots avant de repasser à l'attaque :

- Ne marchez pas dans la toile !

Deux combattants de plus immobilisés ne lui serait d'aucune utilité, secrètement il espèrait que Durgan et Ina déchaine leur muscle pour déchirer leur liens. Il ne connaissait que trop bien la fureur d'Ina et ne doutait pas qu'elle constituait un atout précieux lorsqu'elle était libre de ses mouvements. Pour la soutenir Elwin saisit une autre flèche pour tirer sur le monstre, mais voyant que le combat à distance n'était que peu efficace et qu'il fallait détourner l'attention du monstre de la druidesse, il lâcha son arc sur le sol et sortit son épée qui renvoyait le pâle reflet du temps gris du soir arrivant. Il pourrait ensuite se mesurer au corps à corps avec la créature immonde et difforme pour le détourner d'Ina.

Malgré tout la nuit gagnerait bientôt la berge et le sang-mêlé n'avait aucune envie de reprendre le chemin pour Nordahaeril dans la forêt et dans la nuit, encore moins s'ils finissaient blessés. Il n'espérait que trop peu l'intervention du groupe elfe de reconnaissance. Mais Elwin réfuta bien vite cette possibilité. Humains ou semi-hommes, le groupe n'était qu'étranger.


Elwin tire une flèche, lâche son arc et dégaine son épée.

écrit par: Ademara Mardi 28 Décembre 2010 à 11h51
L'elfe arrivait a porté de tir du combat, toujours prudente elle frémissa quand l'hideuse créature porta un coup brutale à la pauvre druidesse.
Jamais l'elfe de la lune n'avait vu une créature aussi laide et repoussante, un simple regard sur celle ci lui donna la nausée.
Regardant autour d'elle, elle s'aperçut que le nain pestait contre Beshaba ou une divinité naine de la malchance, Elwin faisait de son mieux pour harceler le monstre de traits mortel bien que la créature semblait plus vigoureuse qu'elle ne le semblait.
Quand à Jnaya, elle se tenait derrière l'elfe prêt à l'action.

La native de l'île verte se ressaisisa pour porter secours à sa camarade.
Prenant acte des conseils du rodeur, elle prit soin de ne pas toucher la toile vicieuse.
Il fallait à tout pris qu’Ina résiste le temps que les gardiens sylvestres terrassent l'abomination.
Puis la fille du nuage lumineux, utilisa les pouvoir de son peuple ancestral pour terrasser le monstre tout en saissisant son arc de prêtresse.


Ademara lance coup au but.

écrit par: Dinenda Mercredi 29 Décembre 2010 à 09h52
Dinenda garda un moment de silence après les paroles de sa sœur. Son attitude resta neutre, comme sujet à une profonde réflexion. Il s’amusa de Fir et lui tendit les mains pour qu’il puisse venir s’y placer. Le Gardien des Mystères offrit quelques caresses absentes au familier de la A’Teu’Tel’Quess tout en réfléchissant. Il hésitait quant à la conduite à tenir. Dinenda souffrait de voir Tasia emprunte d’autant d’incertitudes et de doutes quant à ses capacités. Il en souffrait car, il savait bien qu’au fond d’elle, ça devait être une véritable torture. Pour cette raison, il relativisa les mots durs qu’elle avait prononcés à son encontre. Pour autant, il n’en montra rien. Du moins, il tenta de le faire. La pitié, certainement pas ! La compassion et la compréhension, peut-être ! Mais ce fut autre chose qui l’emporta. La voix qui sortie de sa bouche n’était ni colérique, ni marquée de reproche. Mais n’était pas non plus complaisante ou compréhensive.

[Elfique]- Tasia, cesse de t’apitoyer sur toi-même. Le doute, la peur, l’incertitude sont des émotions bien naturelles. Nous avons tous ! Moi, autant que toi. Mais ce sont des émotions dangereuses. Si elles ne sont pas exploitées, elles deviennent des émotions négatives et limites tes capacités. Mais elles peuvent aussi être très bénéfiques, car elles sont mère de prudence et d’instinct de survie. Que crois-tu ? Que tes frères et sœurs qui sont partis ce matin soient dépourvus de doute, de peur et d’incertitude ? Certes non, je l’ai vu dans leurs yeux. Comme tu l’aurais vu, si tu avais été là. Pourtant, ils sont partis. Tu as peur d’être un fardeau trop lourd à porter pour eux. Balivernes ! Ils ont tous eu confiance en toi et tes capacités. Ils t’ont même confié leur vie en te donnant la tête du groupe. Confiance qui a été renouvelée par Isorion lui-même. Tu doutes de toi, je le comprends. Mais tu n’as pas le droit de les laisser se battre sans être à leur cotés. Pas s’ils comptent un peu pour toi. Cesse de ne penser qu’à toi, petite sœur. Et pense à eux, à nous, à la nature, à tous ceux qui y vivent et qui compte sur toi. Oui, la tâche est lourde. Oui les responsabilités le sont également. Oui, tu as le droit d’échouer. Mais pas d’abandonner, pas de ne pas essayer, pas de faire de ton mieux pour apporter ton soutien, même modeste auprès de ceux qui ont besoin de toi. Rappelle toi, cette fable qu’Azur’Aël racontait aux enfants. Celle du lion et de la sourie. Tu as peur de ne pas être à la hauteur ? Alors rappelle toi, que même les plus fort, on parfois besoin de plus petit. Tout comme les Gardiens que tu accompagnes auront sans doute besoin de toi à moment ou à autre.

Dinenda avait gardé une voix calme et posée. Son regard d’émeraude fixé dans celui azuréen de sa sœur était empli d’une détermination sans faille. Dinenda ne voulait pas se montrer trop brusque. Pourtant, dans son esprit, il fallait un choc pour Tasia. Quelque chose qui la détourne de l’introspection permanente qui petit à petit la rongeait. Il voulait détourner son esprit de sa condition à elle pour le porter sur le besoin que les autres pouvaient avoir d’elle. Et pour cela, il devait la bousculer un peu. C'était un crève-cœur pour lui, mais il devait le faire pour le bien de celle qui était si chère à ses yeux.

- Notre destiné nous appartient. Il n’y à point d’engagement qui pourront choisir ce que nous sommes, ni ce que nous deviendrons. Il y a juste notre conscience. La mienne est en phase avec la Confrérie. Et la tienne également, j’en suis certain. Et le Haut-Conseil de Thüldae aussi, sinon il ne t’aurait pas nommé Gardienne des Mystères. A partir de là, évidemment les questions demeurent. Si je te donne la fausse impression de n’être point sujet aux doutes, ou à l’incertitude, c’est que mon masque tient mieux que ce que je croyais. Pourquoi ne suis-je pas encore parti en mission ? Est-ce parce que l’on n’a pas confiance en moi ? Parce que je semble incapable de pouvoir remplir la moindre tâche ? Pourquoi ne puis-je t’accompagner ? Je pourrai me laisser gagner par ces questions. Je pourrai me laisser ronger par le doute. Oui, je le pourrai. Mais, je m’efforce de ne pas laisser prise à ce genre de pensées. Elles seraient négatives, et n’apporteraient de toute façon aucunes réponses. Je fais confiance à ceux qui organisent au mieux la défense de notre cause. Ils sont plus sages et bien plus expérimentés que moi. Mon heure viendra, j’en suis certain. Et je serai prêt pour répondre présent et apporter mon maigre soutient à ceux qui comme moi on choisit de se battre pour le respect de la nature et le bien des communautés sylvestres. C’est pourquoi je suis là, c’est pourquoi je m’entraîne tous les jours et ses pourquoi ma vie à un sens. Parce que je suis là, non pas pour moi. Mais pour servir une juste cause, pour servir ceux qui comme moi, on choisi de mettre, librement, leur vie dans la balance.

Même si les mots exprimaient les doutes que pouvaient ressentir l’elfe lunaire. Ses yeux, eux, étaient empli d’une résolution sans faille. Il avait eu le temps de penser et de réfléchir pleinement à son engagement vis-à-vis de la Confrérie. Et, il était certain de son choix. Cela n’empêchait pas qu’il puisse douter de sa capacité à remplir la tâche qui lui serait dévolue. Sa seule assurance, était qu’il ferait tout son possible pour s’en montrer digne. Qu’il mettrait tout en œuvre pour donner le meilleur de lui. Mais cela n’était aucunement la garantie que ça suffirait.

- Etre à la hauteur de ce que l’on attend de nous ! Oui cela est la question ! Et je partage tes doutes à ce sujet. Il y a cependant certaines choses dont je suis certain. La première est qu’à l’impossible, nul n’est tenu. Qui sait quelles menaces, quels dangers, quelles forces nous devrons affronter ? Qui sait, si nous auront les atouts nécessaires pour en venir à bout ? La seule chose que je sais, c’est que je ferai pour le mieux. Ca ne sera peut-être pas suffisant, mais ce sera tout ce que je pourrai faire. Si je dois y laisser la vie, sans être capable de vaincre, alors que ma mort serve ceux qui combattront à mes cotés. Car nous ne sommes pas seuls dans ce combat. Et c’est là, l’important. Nous auront besoin des autres Gardiens… mais ils ont également besoin de nous. Apporter notre pierre à l’édifice, voilà ce que nous nous devons. Au final, vaincre ou périr n’est pas l’important. Ce qui importe c’est que la cause que nous défendons perdure.

Lorsque Dinenda était sujet aux doutes, il y avait un endroit qu’il affectionnait par-dessus tous les autres : La place de la mémoire. L’endroit même où Tasia s’était vu confirmée la confiance du Haut-Conseil de Thüldae en faisant d’elle une Gardienne des Mystères à part entière. Il y avait en ce lieu quelque chose de mystique. Une force impalpable qui l’aidait. Sans doute la force des âmes de ceux qui avaient donné leur vie pour Thüldae et la défense de la cause. Il espérait que ce lieu bénit pourrait également aider Tasia. Aussi lui proposa-t-il de s’y rendre avec lui.

- Nous avons un peu de temps devant nous. Les Gardiens du Vent viennent juste de partir et il leur faudra faire le voyage aller et retour avant que tu puisses rejoindre les autres. J’aimerai partager quelque chose avec toi. Une expérience qui m’aide parfois, dans les moments difficiles. Suis-moi, nous allons à la place de la mémoire. Nous pourront parler en chemin.

En fait, à ce moment précis Dinenda aurait aimé partager bien plus que cela avec sa sœur. S’ouvrir à elle, comme il ne s’était jamais ouvert à personne. Lui faire partager tout ce qu’il était et partager avec elle tout ce qu’elle était afin de mieux se comprendre de n’avoir plus aucun secret l’un pour l’autre. Mais il savait que cela était impossible. La Communion demandait trop de temps, et surtout elle ne pouvait se faire qu’entre Tel’Quessir. A défaut, il souhaitait que sa sœur bien aimé puisse ressentir la puissance et la force de ceux qui veillaient en silence sur le devenir de la Confrérie.

écrit par: Tasia Jeudi 30 Décembre 2010 à 23h10
Aux premiers mots de son frère, la métisse releva le menton et son visage se ferma. Si elle savait pertinemment qu'il avait raison, elle n'avait aucune envie de s'entendre faire la leçon. D'autant que ce discours avait un son par trop familier: elle se l'était tenu à de nombreuses reprises. Et elle choisit de ne pas tenir compte de la compassion qui sous-tendait ses propos. Mais, afin de ne pas faire preuve de trop d'agressivité, elle s'adressa à lui en soupirant, comme à un enfant un peu obtus et délibérement obstiné, ou à un adulte trop moralisateur.




Et pendant le reste du discours de l'ensorceleur, ses yeux exploraient la clairière ça et là. Tout juste si elle ne tapait pas du pied. Il la considérait comme une gamine idiote: elle ne voyait pas pourquoi elle se comporterait autrement. Il ne réussit à regagner son attention que lorsqu'il commença à faire allusion à ses propres doutes. Son expression butée s'adoucit. Néanmoins, elle ne put s'empêcher de le provoquer.



Elle se campa face à lui et ses yeux plongèrent dans ceux du Teu Tel Quess.

- Tu veux être parfait, c'est ça? Tu penses être plus fort en éludant les questions? Désolée, moi, je ne peux suivre les règles sans les interroger de temps à autre. Pas plus que de m'en remettre aveuglément à une autorité supérieure, quel que soit le respect que j'éprouve pour elle.

Imperceptiblement, elle avait haussé la voix et Fir, déconcerté par le changement d'humeur de sa maîtresse, était descendu de son perchoir elfique pour rejoindre son abri habituel: les replis de la chemise de la jeune femme.

Une deuxième conscience ne lui était pas nécessaire. Pour un peu, elle s'en serait voulu d'avoir demandé à revoir son frère avant de partir. Mais ainsi qu'il l'avait souligné, les Gardiens du Vent ne seraient pas de retour avant un moment.


- D'accord, je t'accompagne, Ar Tan.

Le ton était néanmoins maussade. Comme pour le reste, vu l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait, elle le suivit sans grande conviction.

écrit par: Jnaya Lundi 03 Janvier 2011 à 10h27
La petite note d’humour qu’Ademara avait lançée en allant récupérer leurs affaires avait fait sourire Jnaya, faisait passer ce moment pour une insignifiante mésaventures.
Cependant, lorsqu’elles arrivèrent auprès des autres, la jeune moniale ne put résister à son dégoût envers la créature qui leurs faisaient désormais face.

Un rictus s’était affichée sur son joli minois et un léger sursaut en arrière l’avait fait bondir tandis qu’elle s’arma de son bâton de combat et le fit tournoyer devant elle en un mouvement de passe acrobatiques.

L’heure n’était plus à la rigolade. Ou était d’ailleurs passé cette jeune femme qu’elle avait vu lorsqu’elle sortait du torrent de la rivière. Etait-elle de connivence avec cette horrible créature ?!

La jeune moniale lança un rapide coup d’œil autour d’elle afin de vérifier si elle n’était pas dans son champ de vision, avant de reporter son attention vers la bête.

Jnaya n’avait aucune arme de jet, et elle pesta contre elle même sur cette oubli. Il fallait donc qu’elle passe à l’affrontement au corps à corps.

Elle s’avança sans plus attendre afin d’aider Elwin et s’apprêta à donner un coup de son bâton d’un geste très acrobatique et souple.


[Jnaya attaque la bete]

écrit par: Dinenda Mardi 04 Janvier 2011 à 18h36
La piteuse tentative de Dinenda se heurta à une série de reproches de la part de sa sœur. Il avait failli dans son essai, et il s’en voulait. Tasia avait raison, et l’Innatoh le savait. S’était d’autant plus inutile, que la Gardienne des Mystères avait prit sa décision de rejoindre ses frères et sœur partis il y avait peu. Comme quoi, il était loin d’être si parfait. L’elfe lunaire venait de prendre une leçon de vie. Pas si évident pour lui de s’improviser « grand frère » lui qui avait passé plus d’un siècle en enfant unique. Comme en toute chose, il tentait de faire de son mieux. Mais il était chaque fois attristé lorsqu’il échouait. L’ensorceleur aurait tant être, comme ses parents, et avoir les réponses à tout pour aider et protéger de son mieux celle qui en si peu de temps avait prit une place à part dans son cœur. Loin de s’offusquer des remarques de Tasia, il baissa la tête.



Une chose était certaine, la réaction de sa sœur renforçait la certitude du lunaire quand à la capacité de Tasia de réussir là, ou beaucoup échoueraient. Mais il garda cette réflexion pour lui. Une autre chose était certaine, il était inutile de se rendre à la place de la mémoire. Ce qu’il fallait à Tasia, c’était des réponses. Aussi, serait-il certainement plus intéressant de mettre à profit ce temps de latence en attendant le retour des aigles géant.

Si réponse il devait y avoir, elles se trouveraient certainement au Cœur des Mystères. De plus, la demie-elfe avait maintenant accès au sanctuaire des Gardiens des Mystères. Dinenda releva ses yeux émeraude sur sa sœur et la regarda avec tendresse. Ses yeux pétillaient d’une lueur taquine.


- Des questions, j’en ai plein et notamment sur ces fameuses épées dont il a été question, ainsi que sur leur histoire ainsi que celle de leur ancien propriétaire. J’aimerai bien également tenter d’en apprendre d’avantage sur les Monts-Etoilés. Quand à toi, Tasia il faut que tu apprennes à connaitre tes ennemis. Si les uns sont encore inconnus, les autres : Eldreth Veluuthra sont clairement identifier. Allons voir dans La Chambre des Mystères, peut-être y trouverons-nous quelques réponses à nos questions. Allez-vient, je ne pourrai t’accompagner, mais je m’en voudrai de ne pas vous aider de mon mieux.

Dinenda prit la main de sa sœur et l’entraina vers le Saule Argenté. Retirant ses bottes, il commença l’ascension du vénérable arbre, veillant à ce que Tasia le suive. L’effet de ce dernier ne se fit attendre. D’un seul coup, l’angoisse et la crainte et ses humeurs s’envolèrent. Dinenda retrouvait l’harmonie entre ces états d’esprit et la quiétude de la nature.

Bientôt, ils arrivèrent face à la branche Sud. . Le feuillage ici était plus dense, l’aspect argenté des feuilles plus marqué. Toute cette végétation pouvait donner l’impression que l’accès au Cœur ne serait pas une partie de plaisir. Si cela restait une vérité pour les non gardiens des mystères ou leurs invités, il n’en était rien pour les pratiquants des arcannes de la Confrérie. Comme par magie, un petit sentier s’ouvrait au fur et à mesure de leur progression. Enfin, ils débouchèrent dans une petite clairière abritant une arche végétale.

Dinenda s’approcha de l’arche et posa sa main gauche sur sa broche marquée du croissant de lune. Puis il récita le serment des Gardiens des Mystères pour que le Cœur des Mystères le reconnaisse et le laisse entrer.


[elfique]Que mon âme transcende mes limites mortelles
Par la connaissance des arcanes mystères

Que ma magie protège la nature et ses merveilles
De ces profanateurs prétentieux et ignares

Que mon cœur pour toute la vie reste fidèle
A mes frères et sœurs, les gardiens sylvestres

Tel est le serment du Gardien des Mystères

Tasia reconnu dès les premiers mots ce serment qu’elle avait prononcé face à la Première Dame des Mystère Azur’Aël. Lorsqu’il termina, Dinenda avança pour entrer dans l’antre des mystères, suivit de près par sa sœur.

Lorsqu’ils franchirent le portail, les deus Gardiens des Mystères se retrouvèrent dans un hall circulaire fermée au dessus par une coupole. Au milieu, sur une table de bois en forme de croissant de lune se trouve un registre et une plume avec son encrier. Dinenda expliqua à sa sœur qu’il lui fallait s’inscrire puisqu’il s’agissait de sa première visite. Juste en face de l’entrée, il y avait une arche et au dessus de cette arche, trônait le symbole des gardiens des mystères, une représentation du loup argenté avec un croissant de lune.
Au dessus de cette armoirie, trônait le portrait du premier gardien des mystères, titre donné au dirigeant de la branche. Tasia reconnu le portrait de Dame Azur’Aël Ombrelune. A sa droite il avait celui de Gardienne du Cœur Nil’Garith et à sa gauche celui de son frère. BInetôt on trouverait celui de Tasia à coté de celui de l’Innatoh.
Cette pièce était éclairée par des globes de lumière éternelle lévitant à deux mètres du sol. Il y a en tout et pour tout trois arches, l’une en face de l’entrée vers le Sud, une à l’Ouest et une dernière à l’Est. Chacune de ces arches donnaient dans une nouvelle pièce.

Dinenda prit la direction de l’arche la plus à l’Ouest. C’était celle qui donnait accès à la « Chambre des Mystères » nom donné à la bibliothèque. La première partie de cette grande salle était remplie de rayonnages sur lesquels étaient mis à disposition grimoires et parchemins, livres et manuscrits traitant de magie, de contes et des légendes de Faerûn. La seconde partie de la salle est composée de petites tables avec des chaises. Ca et là des fauteuils et canapés disposant de coussins moelleux sont répartis pour que les mages et ensorceleurs soient bien installés lors de leurs longues heures de lectures.

Dinenda leva son bras et toucha d’un doigt un petit globe lumineux. Ils étaient le seul moyen de pouvoir s’éclairer dans la Chambre des Mystères, car toute flamme y était interdite. Il commença à avancer suivit de près par le globe qu’il venait de toucher. Il se retourna vers sa sœur avant de lui parler à voix basse comme s’il prenait soin de ne pas déranger d’éventuels lecteurs. Chose peu probable, mais l’atmosphère de la pièce poussait à se faire discret.


- Nous y voilà. Si l’on doit pouvoir trouver des réponses, elles sont forcément ici. Il ne reste plus qu’à les trouver. Pour l’ Eldreth Veluuthra, je te conseillerai de commencer à regarder par là, il y pas mal de choses sur certaines organisations plus ou moins connus. Quand à moi, je vais chercher à en savoir plus sur ces fameuses lames.

Dinenda s’engagea dans l’un des rayonnages et commença à chercher un ouvrage qui pourrait contenir quelques informations historiques sur les Monts-Etoilés à l’époque glorieuse d’Eaerlann.

écrit par: Isórion Vendredi 07 Janvier 2011 à 07h18
user posted image

Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


PARCHEMIN
Début du round 1

Elwinattaque à distance sur Ettercap
Attaque à distance Elwin : 10 (dé) +6 = 16 vs 15 (ca) : Réussite.
Dégâts : 7.
PV Ettercap 1 : 38-7= 31 PV.
Elwinlâche son arc et dégaine sa lame
Ina est armée de sa lance et tente de se dégager de la toile
Test de force Ina DD 17: 9 (dé)+ 1 (FOR) = 10: Echec
Ademaralance coup au but
Ademara doit frapper à la tête son adversaire


Jnaya se précipite sur son ennemi et entre dans le périmètre piégé
Test de force Jnaya DD 17: 12 (dé)+ 2 (FOR) = 14: Echec
Jnaya est collé au sol par la toile et se trouve à 3 mètres d'Ina, près de Durgan
Durgan balance sa hache sur la créature
Attaque à distance Durgan sur Ettercap : 14 (dé) +5 = 19 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ettercap 1 : 31-10= 21 PV.
Ettercap 1 attaque Ina
Attaque au corps à corps Ina (Morsure) : 13 (dé) +5 = 18 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ina : 23-10= 13 PV.
Les griffes sont empoisonnées
Jet de Vigueur Ina DD 15: 15 (dé) + 5= 20: Ina n'est passous l'effet initial du venin

Fin du round 2

Initiatives Round 3: Elwin-Ademara-Jnaya-Durgan-Ina et créatures


user posted imagea prêtresse de la Vierge Lunaire se trouvait dans l’action et fit appel aux pouvoirs de sa charge afin de lui permettre d’assurer sa prochaine action offensive et de lui donner l’occasion de frapper vite et bien, à l’image du rôdeur de Solonor. Oui, Elwin montrait l’exemple en en décochant plusieurs traits qui frappèrent avec succès la couenne de la créature qui couina et malheureusement pour elle, sa douleur se décupla quand la hache de Durgan arracha son flanc droit. Elle hurla et par réflexe, griffa l’air de ses puissantes griffes., lacérant presque pas inadvertance l’épaule de la druidesse qui accusait le coup.

Si les Gardiens Sylvestres étaient en lutte, la moniale l’était tout autant et elle se précipita pour porter assistance à ses compagnons sans prêter la moindre attention à l’avertissement d’elwin. Elle pénétra sur la toile et fut stoppée net dans son action….

Tandis que le combat s’apprêtait à prendre une nouvelle tournure, les broches du loups argentés commencèrent à pulser de concert, preuve que la Fraternité des Gardiens Sylvestres débutait son œuvre….


MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted imageasia imita son frère et se mit à rechercher dans les rayonnages impressionnants de la bibliothèque des mystères un ouvrage qui lui permettrait de trouver quelques réponses à ses questions même si elle n’était certaine de rien. L’endroit regorgeait de précieux livres et rouleaux de parchemins, elle ne savait pas où donner de la tête ni des yeux et son visage reflétait bien cette perplexité mais aussi une sensation d’être totalement perdue dans cet endroit où le savoir était le maître mot. Fir attira son attention, l’obligeant à reporter son attention sur derrière elle, comme si elle avait sentie une présence. Et c’était bel et bien le cas. Un elfe qu’elle ne connaissait pas l’observait. Il dardait sur elle un regard pénétrant, teinté de vert et d’argent. Son visage à l’ovale régulier à la couleur cuivrée teintée de vert dardait, encadrés par une longue chevelure cuivrée, avait la beauté de ceux qui appartenaient au beau Peuple. Dans ses mains se trouvait un ouvrage ouvert. Devant la perplexité de la jeune femme, l’inconnu brisa le silence, arborant un sourire radieux

Il est toujours plaisant de rencontrer de nouveaux visages en ces lieux de connaissances, il s’interrompit subitement tout en refermant son livre et s’inclina respecteusement, mais je manque à tous mes devoirs en vous abordant de la sorte et en omettant de me présenter, Faerl Ilmonthil, humble serviteur de Thüldae et porteur du Loup Argenté tout comme vous n’est-il pas vrai ?

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Non loin de là, Dinenda avait entendu la voix musicale de l’elfe des bois, une intonation qu’il ne manqua pas de reconnaître. Il se rapprocha….

écrit par: Jnaya Mercredi 12 Janvier 2011 à 13h29
¤Les bottes remplies d’eau. Se retrouver empêtré dans de la toile gluante. Quoi de mieux pour commencer la journée. ¤

Jnaya se disait qu’elle avait foncée comme une idiote. En effet, elle avait entendu Elwin prononcé quelques mots, mais elle n’y avait pas fait attention. Et c’est en se retrouvant emmêlé que les paroles de ce dernier revinrent dans sa tête comme un écho.

- Ne marchez pas dans la toile !

La jeune femme jura pour elle même. Elle tenta d’écarter les fils qui se retrouvait près de son visage et de décoller ses pieds de cette masse.

Elle se sentait comme un insecte pris au piège. Elle savait maintenant ce que pouvait ressentir les mouches et autres insectes qui se retrouvaient pris au piège à la merci de ce genre de bestiole.

La seule différence était que cette fois ci, la proie et la bestiole étaient beaucoup plus grande.
Jnaya était désormais derrière le nain, mais incapable de fournir la moindre aide pour le moment. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était d’essayer de ne pas s’empêtrer un peu plus les pinceaux.

Elle sortit l'un de ses kukris de sous sa manche.


[Jnaya tente de sortir de la toile piégé à l'aide d'un de ses kukri]

écrit par: Ademara Jeudi 13 Janvier 2011 à 14h22
Chacun c'était lancé dans la bataille à sa façon. Les flèches du rodeur faisaient mouche et même le nain avait improvisé en lançant avec sa hache et en causant un dommage non négligeable à la bête.
Un sourire carnassier se dessina sur le visage d'Ademara peu avant qu'elle décochât une flèche qu'elle espérait mortelle en visant l'appendice qui servait de tête à l'immondice. Quand le trait béni parti de l'arc pour se diriger vers l'ettercap, la corde de l'arc de la prêtresse vibra d'une énergie peu commune.
Puis elle jura en regardant Jnaya qui avait foncée tête baissé dans la toile malgré les avertissements d'Elwin.


- Sa c'est une toile !

S'adressant à la moniale, désignant les fils blancs quasiment translucides qui étaient déposés par terre. Au cas où elle n’aurait pas compris ce que c'était.
Alors qu'à nouveau, un cris de la druidesse se fit entendre, la fille du nuage lumineux décida de redonner espoir à ses camarades.




Ademara prépare Bénédiction

écrit par: Elwin Dimanche 16 Janvier 2011 à 00h34
Elwin, épée en main, voulait en découdre avec la bête face à face. Il aurait souhaité se ruer droit sur le monstre, faisant abstraction de la toile. Mais quand il vit ses trois compagnons figés dedans, qui disposaient d’autant voire de plus de force que lui, il s’y reprit à deux fois. Le rôdeur avait peut être surestimé ses capacités ou ses chances d’entrer en contact avec le monstre et pour cause il constata seulement à ce moment ci que la toile se répandait sur une bien plus grande surface qu’il ne l’avait d’abord pensé. Il ne pouvait se permettre le risque d’être lui aussi piégé dans la sécrétion, d’autant plus qu’il ne demeurait qu’Ademara et lui-même de libre. Quant bien même son arc n’occasionnait pas des blessures lourdes à l’abomination, il parviendrait peut être à l’aide de la magie d’Ina et de la prêtresse à le mettre à bas.

Il pesta par un râle contre son erreur et se résolu à lâcher son épée et reprendre son arc laissé à ses pieds. Il finit par remettre rapidement en joue la créature, son regard concentré tentant de percer à jour une faiblesse dans l’anatomie de la créature. Visant le visage de la bête sa main libéra finalement sa flèche qui siffla en fendant l’air quelques secondes après. Il ne pût que se réjouir de voir les lèvres de ses deux sœurs s’agiter indistinctement car il savait que c’était le signe de leur recours à la magie, qui ne pouvait que leur être utile à l’heure actuelle.


Elwin lâche son épée, ramasse son arc et tire sur l’ennemi.

écrit par: Tasia Mercredi 19 Janvier 2011 à 22h14
L'air penaud de son frère amena un sourire sur les lèvres de la semi-elfe. L'attrister n'entrait nullement dans les intentions de la semi-elfe. Les nuages qui avaient assombri son humeur s'en était allés, cédant la place à un ciel de renouveau où le soleil soleil ne demandait qu'à resplendir à travers quelques minces voiles de brume.



Heureusement, le désappointement du Teu tel Quess avait peu duré et la nouvelle proposition qu'il lui fit remplit de joie, bien plus que la perspective d'une méditation en ces lieux sacrés qu'elle appréciait néanmoins. Elle avait passé trop de temps déjà à réfléchir et il lui fallait passer à l'action. Mieux cerner leurs adversaires, y voir plus clair dans l'intrigue qui se tramait l'aiderait certainement à prendre le recul nécessaire pour envisager le plus sereinement possible la suite de leur mission. Elle se sentit gagnée par un nouvel élan d'optimisme et de confiance. .. Souvent, lorsque les doutes l'assaillaient, Dinenda lui faisait cet effet-là.



[I]Sa main qu'il tenait dans la sienne avait achevé de la rassurer. Arrivée au pied du Saule, elle l'imita et ôta les bottes qu'elle avait désormais pris l'habitude de porter. Sentir l'écorce rude et inégale sous la voûte de ses pieds nus l'emplit d'aise et d'une énergie qu'elle n'avait plus éprouvé depuis longtemps. Y grimper s'avéra un jeu d'enfant, lui rappelant ses premières années passées à escalader nombre d'arbres dans la forêt qui l'avait vu grandir. Faisant corps avec l'arbre vénérable, elle se trouvait dans son élément. Instinctivement, ses doigts découvraient les bonnes prises. Retrouvant leur souplesse, ses pieds se collaient aux noeuds du tronc, à la rondeur ou à l'intersection des branches. Et, devant eux, le chemin s'ouvrait comme pour mieux les accueillir.

L'escalade avait réveillé ses sens, ressuscité l'exaltation qu'elle éprouvait à communier avec la nature dans toute son intensité. Lorsqu'ils accédèrent à une clairière, elle observa attentivement les faits et gestes de son guide et reconnut le serment des Gardiens de Mystères qu'elle avait prononcé solennellement il y avait à peine quelques jours. A ces mots, l'antre écarta ses portes végétales. A la suite de l'Innatoh, elle pénétra dans l'antichambre des lieux. Attiré de toutes parts, son regard ne savait trop où se poser. Simple et fastueux tout à la fois, l'endroit la fascinait: la valse de lumière des globes, les armoiries de leur confrérie, les trois arches et les trois portraits où elle reconnut Azur’Aël Ombrelune, Nil’Garith et… son frère. Sans doute ce trio, représentait-il les membres les plus éminents des Gardiens des Mystères.

Dinenda la sortit de ses pensées en lui demandant d'apposer son nom et sa signature sur le registre. Tasia prit alors la plume et s'exécuta, traçant courbes et déliés d'un trait rapide et à peine appuyé.

En entrant dans la bibliothèque proprement dite, la jeune ensorceleuse ne put masquer son ravissement. Un peu perdue mais aussi fascinée comme une enfant au milieu d'une caverne aux trésors par tant d'ouvrages rassemblés, l'alternance des reliures sobres ou somptueusement enluminées. La voix de son frère l'extrait à nouveau de son émerveillement pour la ramener cette fois à l'objet de leur présence en ces lieux fabuleux.




Des étoiles pleins les yeux, elle s'éloigna dans la direction indiquée, se faufilant entre les rayonnages, parcourant les tranches du regard, en lisant les intitulés, en retirant presque timidement l'un ou l'autre pour le feuilleter brièvement. Egarée, étourdie au milieu d'une telle somme de trésor et de savoir.

*Fir... Satané animal!* Ses sourcils se froncèrent soudainement . Elle se retourna. Le regard courroucé qu'elle lui lança aurait pu transformer en statue de marbre n'importe quel être vivant. Malheureusement, pour elle tout cas, le rat gris y restait somptueusement imperméable.

Derrière lui, elle aperçut des bottes inconnues. Qui, au vu de leur forme, semblaient occupées par des pieds. Très logiquement, ses yeux remontèrent afin d'en découvrir le ou la propriétaire. Ils s'arrêtèrent sur le visage racé et harmonieux d'un elfe des bois dont le vert, dans toutes ses nuances constituait la note dominante, contrebalancée par l'argent qui cerclait les iris et le cuivre de la chevelure.

Au sourire qu'il lui adressa, elle répliqua avec réserve, esquissant un prudent mouvement des lèvres mais sans que cette mimique ne modifie vraiment l'apparente neutralité qu'elle affichait.




A son tour, elle s'inclina légèrement, la main sur le coeur.



Les inconnus, même séduisants et chaleureux en apparence, ne la rendaient pas prolixe au-delà de la courtoisie qui lui avait été inculquée. Ayant dit tout ce qui lui paraissait de mise pour le moment, elle se tut. Mais si ladite courtoisie enseignait également de ne pas fixer longuement son interlocuteur, il semblait bien que cette règle lui eût échappé, ou qu'elle eut délibérément choisi de l'ignorer.

écrit par: Ina Dimanche 23 Janvier 2011 à 22h18
Voilà qui était sensiblement décourageant pour la jeune femme. Elle n’arrivait pas à se libérer de la toile malgré sa finesse et la force qu’elle mettait à cette tâche. Elle venait déjà d’essuyer deux assauts qui la mettaient dans une position encore plus délicate, son sang commençait à couler de partout d’elle. Perdue dans sa rage de se défaire du piège qu’elle considérait comme grossier, ce qui la mettait un peu plus en colère, elle en avait presque perdu le fil du combat. Pourtant, il fallait maintenant qu’elle se mette à agir un peu plus activement pour essayer de rester en vie. Elle avait déjà subi deux belles balafres, et la troisième n’allait pas tarder à arriver.
La réflexion, aussi tardive soit elle finit par pointer le bout de son nez. Les animaux, ça n’aime pas le feu en général. Les toiles encore moins si elle se souvenait bien. Un jet de flamme ? Oui c’est certainement une bonne idée a la base, mais pourquoi se priver de faire d’une pierre eux coups, ou plutôt d’une boule deux coups. Il était temps d’agir.
La jeune femme pris donc une grande inspiration et fit un semblant de vide dans son esprit. Oublier ses douleurs cuisantes qui lui parcourait le corps, la brulure du contacte de l’air sur sa chaire meurtrie. Il fallait qu’elle sente cette petite étincelle dans son esprit et qu’elle ne la lâche plus. Sentir ses bras se réchauffer sous l’effet du feu qu’elle canalisait a l’intérieur, puis ses paumes se réchauffer de plus ne plus la confortait dans l’idée qu’elle n’avait pas perdu la main en matière de magie. Il fallait maintenant faire prendre forme à cette source et lui façonner un corps palpable.


iul rus esp iuq ecanem al rertnoc ruop ruetivres not ed essilliaj uef el imenne not euq te ecnaifnoc am rap esiapa tios ecnaifm at euq serbra sed er

Les yeux de la druidesse se virent alors envahis de flammes dansantes autour de son iris. Elle qui avait déjà un regard assassin, ça ne l’arrangea pas.

-Ça risque de chauffer un peu les pieds, soyez prêts a éteindre vos bottes si elles prennent feu !
-Leth ! Vise la tête !

Tendant son bras juste à côté de son adversaire, elle canalisa alors toute l’énergie accumulée durant son incantation pour la faire jaillir de sa main. La boule prit forme très rapidement grossissant à mesure qu’elle se nourrissait du feu de la jeune femme.
Elle s’était débrouillée pour créer sa sphère de feu au contact de l’ettercap, juste sur sa gauche, pour ne pas avoir à la faire bouger et ainsi se préparer elle-même a éteindre ses bottes pour le cas ou ca flamberai un peu trop. La toile était fine et devrait se consumer rapidement mais sait-on jamais, n’ayant jamais rencontré d’ettercap avant, peut-être ce dernier avait-il une particularité à laquelle Ina n’avait pas pensé.


Ina lance sphère de feu sur la gauche de l'ettercap, directement a son contacte (ou la fait bouger pour qu'elle rentre en contacte si jamais la première solution n'est pas possible), se prépare a éteindre ses bottes si le feu les gagnent, et demande a Leth d'attaquer la tête.

écrit par: Isórion Jeudi 27 Janvier 2011 à 18h50
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


PARCHEMIN
Round 3

Elwinlâche sa lame et récupère son arc
Elwinattaque à distance sur Ettercap
Attaque à distance Elwin : 10 (dé) +6 + 4 (Fraternité) = 20 vs 15 (ca) : Réussite.
Dégâts : 7.
PV Ettercap 1 : 21-7= 14 PV.

Ademaralance bénédiction. Durée: 3 minutes

Jnaya parvient à se dégager

Durgan dégaine son épée courte et frappe l’Ettercap
Attaque à distance Durgan sur Ettercap : 7 (dé) +3 +1 (bénédiction) + 4 (Fraternité) = 15 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 5.
PV Ettercap 1 : 14-5= 9 PV.

Inalance bénédiction. Durée: 4 Round
Attaque à distance Ina sur Ettercap : 5 (dé) +5 +1 (bénédiction) + 4 (Fraternité) = 15 vs 14 (ca) : Réussite.
JS de réflexe Ettercap DD ???: 9 (dé)+ 4 (ref) = 13: Echec
Dégâts : 12.
PV Ettercap 1 : 9-12= 9-3PV.
Ettercap mourant.

deux araignées monstrueuses et un ettarcap entrent en lice. Ils se précipitent vers le groupe

Initiatives Round 4: Elwin-Ademara-Jnaya-Durgan-Ina et créatures


user posted imagees loups argentés des quatre enfants de Thüldae pulsèrent de concert exactement au même moment, déployant son pouvoir en direction de chacun des porteurs. Ce pouvoir avait un nom : La Fraternité, un lien qui unissait chaque membre des Gardiens et qui avait la particularité le leur apporter un soutien indéfectible dans l’adversité. Elwin, Ademara, Durgan et Ina pouvaient désormais sentir une douce chaleur envelopper leur broche et se répandra à travers leurs corps leur donnant un regain d’assurance et de force dans leurs actions. Et ils allaient véritablement en avoir besoin.

L’hésitation d’Elwin n’eut pas vraiment de conséquence sur le groupe, fort heureusement. Tandis que le Rôdeur de Solonor reprit rapidement les choses en mains, laissant choir sa lame et en récupérant son arc et lâchant un trait diablement précis sur la créature tandis que Jnaya parvenait s’arracher à la toile et puis ce fut que Durgan, Ademara et Ina entraient dans la danse. Le cœur ragaillardi par la bénédiction de la servante de la Vierge Lunaire. Le fils de la pierre et la Gardiennes des Feuille mirent fin à l’existence de la bête, le premier en lacérant le flanc et la seconde invoquant la puissance du chêne Père et carbonisant avec une certaine joie l’abdomen proéminent de l’ettercap qui s’effondra dans une série grésillement. Le compagnon à plume d’Ina n’avait pas eu besoin d’agir….quoique….

Ils n’eurent pas le temps de réaliser leur courte victoire que trois nouveaux ennemis venaient d’apparaître devant eux, l’une des créature était la jumelle de celle qu’ils venaient d’abattre, elle avait à ses côtés deux araignées que les Gardiens Sylvestres, sauf la moniale et Ademara, identifièrent comme étant des araignées monstrueuses….non les jeux n’étaient pas finis.


MJ
Narration: Tasia et Dinenda


Quelques jours plus tôt, à Thüldae, dans le secret du cœurs des Mystères….

user posted imagen sourire flotta sur les lèvres de Faerl Ilmonthil tandis qu’ils que Dinenda apparaissait aux côtés de l’A’Tel’Quess. Il salua à son tour l’érudit selon la tradition elfique et l’elfe des bois s’intéressa immédiatement à la raison de leur présence en ces lieux, l’œil curieux et le verbe facile.


- Quand on est plongé dans un livre, le monde autour n'existe plus, et c’est bien là le moindre mal qu’il puisse m’arriver, par la grâce du Seigneur du Temps! Le regard de l’elfe des bois s’éclaira, « Je suis de loin, je le pense sincèrement, celui qui fréquente le plus ce lieu de connaissance apportant ma modeste contribution à enrichir ces rayonnages. Je me ferais donc une joie de vous aider si cela entre dans mes attributions et entre nous, si cela peut illuminer votre magnifique visage Syfran, cela me donnerait une grande satisfaction….

--------------------
Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Tout sourire, il laissa ses paroles en suspend puis attendit que les deux gardiens des mystères prennent la parole à leur tour.

écrit par: Jnaya Lundi 31 Janvier 2011 à 22h49
La bête était tombée. La jeune moniale avait finalement réussi à se dépêtrer de son piège pour la voir succomber au coup du nain combiné au pouvoir flamboyant d’ina.
Alors qu’elle s’apprêta à souffler son contentement, elle aperçut quelque chose.

La végétation s’écarta pour laisser passer trois bêtes encore plus monstrueuses que la première.


- Bon sang ! jura-t-elle en serrant son bâton d’une main et son saï de l’autre. C’est toute une famille que nous avons là.

La jeune femme originaire des montagnes n’avait jamais vu de telles créatures. Elle restait pratiquement subjuguer par de telles abominations. La forêt était capable de montrer autant de beauté que d’horreur. Elle se ressaisit au moment où elle entendit le claquement d’une corde qui se relâchait. Une flèche venait de s’envoler en direction des bêtes. Jnaya n’avait pas besoin de se retourner pour savoir d’où venait le tir. En moins de temps qu’il ne le fallut, une deuxième flèche fut encocher et tirer avec une rapidité extraordinaire. C’était arrivée si vite, que la moniale sortit de sa stupeur et se décida à agir également. Elle fléchit et arma son bras, puis le tendit en avant. Son saï quitta ses doigts en direction de l’une des plus petites bêtes.

Elle avait peur de perdre ses armes, mais c’était tout ce qu’elle avait comme projectiles à porter de main qui pouvait faire un peu de dégât s’il avait la chance d’atteindre sa cible. N’écoutant que son courage… ou sa bêtise, la demi-elfe poussa un cri sauvage, empoigna fermement son arme et vola à la rencontre de celle qu'elle avait visé la seconde d'avant. Cependant, sa charge n’était pas aussi désordonné que la première fois. Cette fois, elle s’assura de chaque endroit où elle posait le pied tout en surveillant les mandibules des bêtes en espérant qu’elles ne cracheraient pas un venin sur elle.


[Lance le saï en direction de l'une des plus petites bêtes et se dirige vers elle avec son bâton afin de préparer une attaque. Fais attention, où elle pose les pieds.]

écrit par: Elwin Samedi 05 Février 2011 à 16h02
Les flammes qu’avait projeté Ina avaient eût pour effet de surprendre le rôdeur, leur adversaire s’éteignait tandis que le sang mêlé digérait sa stupéfaction face à la puissance du sort. Elwin n’eût néanmoins pas le temps de crier victoire car il sortit rapidement de sa stupeur en voyant trois nouvelles formes se mesurer à eux. Il reconnu parmi elles un monstre semblable à celui qu’ils venaient de tuer, ainsi que deux araignées monstrueuses. Il accusa le mauvais sort.

Le Gardiens sylvestre ne voyait pas de raison de fuir face à ces nouveaux arrivants, de plus il se pouvait qu’il y eût de ses compagnons encore pris dans la toile. Instinctivement il se saisit d’une nouvelle flèche, et visant l’araignée la plus proche, il ne se fit pas attendre pour décocher un premier trait. Alors que Jnaya s’apprêtait également à attaquer, il prit rapidement une autre flèche pour couvrir son action. Regardant la forme noire qu’il venait d’assaillir en train de s’agiter, son arc vibra une seconde fois. Profitant du peu de temps de répit dont il disposait avant que ses adversaires ne se remettent de son attaque, il se baissa au sol pour reprendre son épée, et la plonger dans son fourreau. Qui sait, peut être en aurait-il besoin lors de contacts plus resserrés avec ces créatures…


Elwin tire deux fois sur l'araignée la plus proche et ramasse son épée.

écrit par: Ademara Lundi 07 Février 2011 à 14h25
Alors que la victoire semblait être à porté de main et tandis que l'ignoble créature s'effondrais à terre, Ademara poussa un soupir de soulagement. Pourtant son soulagement ne fut que de courte durée. Quelques instant apres, 3 autre créatures hideuses apparuent egalement entre les futaies. La premiere ressemblait à la choe que les gardiens venaient de terrasser, quand aux deux autres, elles ressemblaient à des araignées mais démeusurément grandes et laides.

¤ Par les entrailles maudites de Lloth!¤

La prêtresse avait devant elle le symbole de la prêtresse Tana'ri. Reprenant son courage, elle commenca à chanter et à gesticuler, ses doigts deliées formèrent d'etranges lignes. Puis alors qu'une lueur l'entoura, elle saisie son arc à nouveau, prête à defendre cherement sa peau et celles de ses camarades.




Ademara lance assistance divine sur elle, puis tir sur la créature la plus proche utilisant le sort pour cette attaque

écrit par: Isórion Mardi 08 Février 2011 à 17h00
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


PARCHEMIN
Round 4

BénédictionDurée: 2mn54

Elwinattaque à distance sur araignée monstrueuse 1
Attaque à distance Elwin : 7 (dé) +7 + 4 (Fraternité) -2 (malus tir rapide) +1 (bénédiction) = 17 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 7.
PV araignée monstueuse 1 : 18-7= Reste 11 PV.
Attaque à distance Elwin : 11 (dé) +7 + 4 (Fraternité) -2 (malus tir rapide)+1 (bénédiction) = 21 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 5.
PV araignée monstrueuse 1 : 11-5= Reste 6 PV.

Ademaralance assistance divine sur elle même Durée: 1 minute
Ademaraattaque à distance sur araignée monstrueuse 1
Attaque à distance Ademara : 14 (dé) +6 + 4 (Fraternité) +1 (bénédiction) +1 (assistance divine) = 26 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 5
PV araignée monstrueuse 1 : 6-5= Reste 1 PV.

Jnayalance son saïe sur araignée monstrueuse 1
Attaque à distance Jnaya : 3 (dé) +4 +1 (bénédiction) = 8 vs 14 (ca) : Réussite.

Durgan frappe avec son épée courte
Attaque au Durgan sur Araignée monstrueuse1 : 10 (dé) +3 +1 (bénédiction) + 4 (Fraternité) = 19 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 5.
PV araignée monstrueuse 1: 1-5= -4 PV.
Araignée 1 mourante.

Inautilise flamme sur Ettercap 2.
Attaque à distance Ina sur Ettercap 2 : 9 (dé) +5 +1 (bénédiction) + 4 (Fraternité) = 19 vs 14 (ca) : Réussite.
JS de réflexe Ettercap DD ???: 3 (dé)+ 4 (ref) = 7: Echec
Dégâts : 12.
PV Ettercap 2 : 45-12= Reste 34 PV.

Etercapp 2 attaque Ina
Attaque au corps à corps Araignée sur Ina (Morsure) : 11 (dé) +5 = 16 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ina : 13-10= Reste 3 PV.
Les griffes sont empoisonnées
Jet de Vigueur Ina DD 15: 8 (dé) + 5= 20: Ina est empoisonnée

Araignée monstrueuses attaque Durgan
Attaque au corps à corps Araignée sur Durgan(Morsure) : 15 (dé) +5 = 20 vs 17 (ca) : Réussite.
Dégâts : 9.
PV Durgan : 13-9= Reste 4 PV.
Les griffes sont empoisonnées
Jet de Vigueur Durgan DD 15: 18 (dé) + 6= 24: Durgan n’est pas empoisonné

Initiatives Round 5: Etercap et Araignée Elwin-Ademara-Jnaya-Durgan

Début Round 5

Etercapp 2 attaque Ina
Attaque au corps à corps Araignée sur Ina (Morsure) : 18 (dé) +5 = 23 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ina : 3-10= -7 PV.
Ina est mourante

Araignée monstrueuses attaque Durgan
Attaque au corps à corps Araignée sur Durgan(Morsure) : 11 (dé) +5 = 16 vs 17 (ca) : Echec.

Reste à jouer Round 5:Elwin-Ademara-Jnaya-Durgan


user posted imagee Rôdeur de Solonor avait rapidement saisit le danger qui courait sur les compagnons et il enfila deux tirs à la suite dans une parfaite synchronisation. Les traits percutèrent violemment une patte d’une araignée qui flancha une fraction de seconde, suffisamment pour que la prêtresse baignée par l’aura de la vierge lunaire fasse mouche au niveau d’une des mandibules. Trois tirs superbes qui suffirent à Durgan pour qu'il puisse asséner le coup final. D’une rotation du poignet et d’un coup d’épaule, il réussit à percer la carapace monstruosité et il enfourna son épée dans la gueule de la bête. Elle bascula sur le côté, mortellement touchée.

Cependant, il restait deux autres ennemis et pas des moindres. Ina donna son ultime contre-attaque en déversant des flammes purificatrices contre l’humanoïde, la créature frappa dans le vide, enfin pas exactement, ses griffes acérées rencontrèrent la chair de la druidesse et les protection de la gardienne des feuilles cédèrent sous la force de l’impac dévoilant son abdomen. Le coup fut violent et profond, son ventre fut lacéré et elle s’écroula à son tour au sol en comprimant par réflexe le liquide carmin qui s’écoulait de sa nouvelle blessure. Un voile d’incompréhension dans le regard, Ina sentit le sportes du royaume de Kelemvor s'ouvrirent pour elle.

Durgan fut plus chanceux et alors que Jnaya se précipitait contre l’araignée que le fils de la pierre affrontait le nain évita une nouvelle attaque. Dans les prochaines secondes, la moniale allait entrer dans le jeu et ferait sans aucun doute preuve de prouesse martiale dont elle avait le secret.


MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted imageandis que l’elfe de la lune attendait une réponse de la part des deux Gardiens de sMystères, fir lui se mit en tête de faire son curieux. Il descendit jusqu'au sol et se mit à fureter à droite et à gauche.

écrit par: Dinenda Mardi 08 Février 2011 à 18h18
Voyant que sa sœur laissait planer un silence qui allait devenir gênant le Gardien des Mystères prit la parole. Il avait hésité un moment avant de dévoiler l'objet de leur recherche. Mais il savait fort bien que Faerl était un Gardien Sylvestre, et qu'il était tout à fait apte à garder un secret pour lui. Dinenda savait également que s'il existait une personne capable de leur en apprendre plus sur ce qu'il cherchait, Faerl Ilmonthil l'Archiviste était cette personne. Aussi décida-t-il de s'ouvrir à lui.

[elfique]- Alae Faerl, Fea-Daoin-lirr-ol-Veluthe aleou. Votre aide si généreusement proposé nous serait, en effet, des plus précieuses. Nous avons peu de temps devant et nombres de mystères à tenter d’éclaircir. Auriez-vous quelques connaissances à nous transmettre ou conseil à nous prodiguer. Nous cherchons à en savoir plus sur les artefacts esti que l’on nomme « les Lames d’Argent. Ces dernières ou au moins l’une d’elle devraient se trouver dans les Monts-Etoilés. Il semblerait que ces artefacts attirent la convoitise de plusieurs factions. Elle doivent être importantes, puisque l’ Eldreth Veluuthra font partis de l’une de ses factions et on tenter de s’en prendre à un détachement de Gardiens Sylvestres.

Dinenda marqua une pause pour chercher le regard de sa sœur afin qu’elle confirme ses dires. L’Inatoh n’avait tous les tenants et aboutissants du sujet. Aussi, voulait-il être certain de n’avoir pas travesti la vérité. Pour autant, il continua sur les choses qu’ils cherchaient à savoir.

[elfique]- Nous cherchons donc des indices qui nous permettraient d’en apprendre sur les Lames d’Argent. Qu’elle serait leur histoire, pourquoi ont-elles été forgées et pour qui ? Plus nous en apprendrons sur le sujet, plus il sera aisé de savoir pourquoi elles intéressent tant de monde au point de s’entre-tuer pour elles. J’imagine qu’elles doivent être importante pour les Tel’Quessir sans quoi l’ Eldreth Veluuthra ne s’y intéresserait pas. A moins qu’il ne s’agisse d’un moyen pour qu’ils puissent accroitre leur puissance. Ce qui, j’en ai peur, ne serait pas forcément une bonne chose. Même si je n’aimerai pas voir les trésors de notre peuple tomber aux mains des N’Tel’Quess. L’histoire à montrer que cela pourrait s’avérer tout aussi néfaste que si c’était l’ Eldreth Veluuthra. Est-ce que vous pourriez nous aider ? La vie de nombre de Gardiens Sylestres et de novices risque de dépendre de ce que nous trouverons. Car en connaissant ce que l’on cherche, nous saurons le pourquoi de toute cette agitation autour d’elles. Et encore plus important, nous pourrions avoir des pistes qui nous permettraient de dévoiler qui sont nos ennemis.

Dinenda posa un regard sur Fir qui visiblement était passionné par ce monologue et s’en allait à des conquêtes plus passionnantes. Mais laisser un rongeur libre de vaquer entre les précieux ouvrages n’était peut-être pas une si bonne idée. Il posa à nouveau les yeux sur sa sœur pour le lui faire comprendre. Ensuite, avait-elle sans doute des précisions à apporter que le Gardien des Mystères ne connaissait pas.

écrit par: Tasia Vendredi 11 Février 2011 à 12h36
Habituée à la rudesse des hommes, à leur violence ou à leur grivoiserie, à la retenue chaleureuse et fraternelle, aux discussions et aux discours, la semi-elfe ne l'était pas au badinage. Le compliment de l'elfe sylvestre sur son physique la troubla assez pour la laisser momentanément sans voix.

Ses yeux s'agrandirent légèrement et ses pommettes rosirent. La longue tirade de Dinenda lui permit de se reprendre, bien qu'elle eut quelques difficultés à se concentrer sur ses dires plutôt que sur le regard vert et argent de l'archiviste qui semblait la fasciner plus encore que les livres. Heureusement pour elle, il avait, de toute évidence, été aussi précis et exhaustif qu'à l'accoutumée.


[elfique]- Nous vous remercions, messire Ilmonthil, de l'aide que vous avez l'amabilité de nous accorder et qui nous sera sans nul doute très précieuse. Je ne vois pas grand chose à ajouter aux paroles de mon frère. Tout ce que vous pourrez nous apprendre sur les Lames d'Argent et l'Eldreth Veluuthra nous sera extrêmement utile.

Tant qu'ils étaient dans ce haut lieu du savoir, mieux valait explorer toutes les pistes possibles, d'autant qu'elle n'aurait pas l'occasion d'y revenir de si tôt...

[elfique]- Auriez-vous également des documents ayant trait à la démarche et aux découvertes d'Illance Davion, un humain, explorateur et aventurier , du Manoir du Crépuscule ou d'une personne nommée Vadalathra Ruissecape?

Peu à peu, Tasia se replongeait dans sa mission, se remémorant les épisodes qui l'avaient émaillée. Ademara, Elwin, Ina et Jnaya. Où se trouvaient-ils? Que vivaient-ils? S'il lui tardait de lui tardait de les retrouver, y compris la Ly'Aegisir avec qui elle avait eu quelques différends. Mais elle savait que sa réinsertion au sein du groupe ne se ferait sans doute pas sans mal, vu ce qui les avait opposées. La rousse au tempérament bouillant devait sans doute avoir repris la direction des opérations et son arrivée ne serait probablement pas bien accueillie.

Un regard insistant de Dinenda posé sur elle la sortit de ses réflexions. Après un bref coup d'oeil circulaire, elle aperçut Fir, moustaches frémissantes, qui trottinait au milieu des rayonnages. L'animal semblait à présent s'intéresser de près à l'un des précieux volumes et elle doutait fort que ce fut par souci de connaissance. *Fir! Reviens!* Mais en réponse à son injonction, elle ne récolta qu'un regard frondeur du raton. Le connaissant suffisamment pour savoir ce qu'il signifiait, l'A Tel Quess réprima un soupir et fut contrainte de s'excuser auprès de l'Or’Tel’Quessir , avant de se précipiter pour ramener l'impertinent dans ses bras et à un comportement adapté au lieu.


[elfique]- Je suis désolée... Fir a plus l'habitude des sous-bois que des bibliothèques et a tendance à considérer tout ce qui se trouve sous son nez comme comestible.

Furieuse contre elle-même et contre son compagnon, la Gardienne sentit à nouveau le sang lui monter au joues.

écrit par: Elwin Dimanche 13 Février 2011 à 00h04
La fortune semblait pour le moment accompagner la main d'Elwin puisque ses deux flèches étaient parvenues à transpercer l'araignée, et par le concours des attaques de ses amis, à la tuer. Le rôdeur était alors animé d'un souffle de confiance, ils pouvaient vaincre à eux cinq les monstruosités, mais c'était sans compter les blessures déjà abondantes d'Ina, dû aux assauts de l'abomination terrassée il y a peu. Lorsqu'il vit la druidesse au sol, Elwin fût tout d'abord pris d'inquiétude pour elle, mais ensuite il ressentit l'effroi de ne pouvoir lui même, ainsi que ses compagnons, finir le combat. Il n'y avait pas un instant à perdre, ils devaient mettre un terme à ce combat pour prodiguer au plus vite des soins à la druidesse, à moins qu'Ademara n'ait en son pouvoir quelque sort pour la remettre d'aplomb. Quoiqu'il en soit, sans l'aide de la Ly'Aegisir, le combat sera certainement plus rude.

Misant sur la même grâce qui avait mené ses deux précédents tirs vers la patte de sa cible, l'archer espéra cette fois ci qu'elles atteignent directement son cœur. Il se saisit d'une flèche et observant la deuxième araignée montreuse encore en vie, il laissa la corde se détendre pour projeter son tir.


¤ Solonnor guide mes flèches... Tiens bon Ina ! ¤

Souhaitant en finir au plus vite avec le plus petit des deux monstres encore en vie pour ensuite pourvoir s'occuper sérieusement de l'abomination vaguement humanoïde, le Gardien Sylvestre ne se fit pas attendre pour prendre une deuxième flèche et la propulser de son arc vers le même ennemi. Intimement, le rôdeur se voyait déjà lacérer la chair du monstre ayant fait chuter Ina.

Elwin tire deux fois sur l'araignée monstrueuse.

écrit par: Ademara Mardi 15 Février 2011 à 11h32
[i]Et tout alla très vite, l'altercation contre les créatures tourna vite à l'escarmouche. Alors que les gardiens sylvestres avaient terrassés deux créatures, deux autres se dressaient encore contre les protecteurs de la nature.
Apres que les compagnons eurent attaqués, les créatures ripostèrent blessant grièvement la druidesse.

A ce moment là, la fille du nuage lumineux hésita une fraction de seconde.
Soit elle continuait d'assaillir leurs ennemis à coups de traits menaçants, soit elle courait porter secoure à Ina et lui prodiguer des soins avant qu'elle ne sombre dans le royaume de Kelemvor.
Observant rapidement ses compagnons du coin de l'oeil, elle comprit qu'elle était la seule à pouvoir tirer la druidesse rapidement d'affaire car Ademara fut la seule à pouvoir invoquer les pouvoir de sa déesse titulaire pour sauver la fille de la nature.
Même si ceci la mettait à porté des coups de la créature, la native de l'ile verte, abandonna son arc pour serrer fort dans sa main et avançât vers le corps couvert de sang de le chef du groupe.

Priant près de son corps couverts de convulsion, Ademara implora Sehanine de lui accorder sa protection et de guérir la druidesse sans réfléchir vraiment aux conséquences de son acte.
Elle espéra seulement que son sortilège ne gênera pas les autres combattants dans le combat qui faisait rage autour d'elle.
i]


Ademara lance Brume de dissimulation, puis prépare lecture de magie en soin de guerison sur Ina

écrit par: Jnaya Mercredi 16 Février 2011 à 09h36
La moniale fut ravie lorsqu’elle aperçut les deux flèches du rôdeur atteindre leur cible. Et elle poussa un cri de joie, au moment où le nain abattit sa hache sur ce dernier afin de l’achever.
La ferveur du combat l’avait gagnée. L’adrénaline montait en elle. Les pulsations de son cœur augmentait si vite qu’elle serrait son bâton avec plus de fermeté.

Lorsqu’Ina fut touchée et s’écroula, la demi-elfe grogna de rage. Un de leurs compagnons était à terre. Elle espérait au moins que cette dernière n’avait pas été empoisonnée par un venin mortel ou toute autre substance du genre.
Ses yeux se fixèrent sur la bête faisant face à Durgan. La moniale réduisit le rictus qu’elle avait sur le visage. Un bref souvenir revint à elle.


- Si tu veux étourdir ton adversaire et ainsi avoir une chance qu’il ne réagisse pas aux prochaines attaques, il faut que tu tiennes ton arme plus fermement que ca. Jnaya !

Un moine chauve se tenait face à Jnaya. Une posture droite et solide. Elle n’avait pas réussi à le faire bouger d’un pied lors de ses dernières tentatives de frappe.

- Allez. Recommence.

Jnaya frappa d’un coup sec en l’accompagnant d’un cri mêlant fatigue et l’envie de réussir. Son adversaire esquiva le coup puis frappa du tranchant de la main au niveau du poignet de la jeune femme qui lâcha aussitôt son bâton.

- Un coup ! Un simple coup et je t’ai aussi facilement désarmé que si je chassais une mouche de ma manche. Utilise chaque extrémité de ton arme comme si elles étaient une extension de tes bras. Aller. On repr…

Jnaya avait déjà repris son arme. Elle balaya le sol d’un coup de gauche à droite, obligeant le moine à sauter, puis abattit celle-ci en direction de sa tête. Le coup fut réceptionné avec rudesse. Le moine atterrit durement en glissant vers l’arrière. Il secouait sa tête comme s’il était sonné. Lorsqu’il releva la tête, un sourire accueillit la moniale.


Jnaya chasse les images de sa tête. Les images dans sa tête ne prirent que l’espace d’une fraction de seconde, mais elle eut encore l’impression qu’elle y était encore. Non ! Ce qui lui faisait face, était bien plus laid et hideux. Mais encore plus mortelle, si elle ratait son coup.
Réaffirmant sa prise sur son batôn, elle s’apprêta à porter son coup sur la bête qui avait son attention sur Drugan. La jeune moniale espéra que cette dernière serait trop captivée pour son adversaire actuel pour prendre garde au coup qui arrivait.


[Attaque avec coup étourdissant sur la bête]

écrit par: Isórion Samedi 19 Février 2011 à 09h59
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


PARCHEMIN
Round 5

BénédictionDurée: 1mn48

La patrouille elfe entre dans le jeu et prend l’initiative Durée: 1mn48

Elfe1 attaque à distance sur araignée monstrueuse 2
Attaque à distance Elfe 1: 17 (dé) +7 -2 (malus tir rapide) = 22 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV araignée monstueuse 2 : 18-10= Reste 10 PV.
Attaque à distance Elfe 1 : 10 (dé) +7 -2 (malus tir rapide)= 15 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10
PV araignée monstrueuse 2 : 10-10= Reste 0 PV.

Elfe2 attaque à distance sur araignée monstrueuse 2
Attaque à distance Elfe 2: 12 (dé) +7 -2 (malus tir rapide) = 16 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV araignée monstueuse 2 : 0-10= - 10 PV.
Araignée monstrueuse est morte
Elfe2 utilise second tir sur Etercapp
Attaque à distance Elfe 2: 19 (dé) +7 -2 (malus tir rapide) = 24 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ettercap 2 : 34-10= Reste 24 PV.

Elfe3 attaque à distance sur Etercapp
Attaque à distance Elfe 3: 12 (dé) +7 -2 (malus tir rapide) = 16 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ettercap 2 : 24-10= Reste 14 PV.
Attaque à distance Elfe3: 9 (dé) +7 -2 (malus tir rapide) = 14 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ettercap 2 : 14-10= Reste 4 PV.

Chef de patrouille attaque à distance sur Etercapp
Attaque à distance chef de patrouille: 10 (dé) +8 -2 (malus tir rapide) = 16 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ettercap 2 : 4-10= -6 PV.
Attaque à distance chef de patrouille: 8(dé) +8 -2 (malus tir rapide) = 14 vs 14 (ca) : Réussite.
Dégâts : 10.
PV Ettercap 2 : -6-10= -16 PV.
Etarcapp 2 est mort

Fin du combat et XP à jour


user posted imagees compagnons s’apprêtaient à agir de concert afin de porter secours à Ina qui gisait inconsciente à terre, baignant dans son propre sang, le visage d’une pâleur mortelle qui ne laissait présager rien de bon. Mais la bonne fortune semblait sourire au groupe de Thüldae surtout quand une volée de flèches à l’empennage cerf et argenté cueillit les créatures à une vitesse folle et se projectiles ne leur appartenaient pas et pour cause. Quatre forestier elfes dont celle qu’Elwin avait vu sur la berge opposée venait de faire irruption sur le champ de bataille, semant la désolation en une action commune dévastatrice. Alors que la dernière araignée se recroquevillait sur elle-même, l’ettercap voyant sa bedaine lacérée, laissant s’échapper un flot de fluide alors qu’elle s’écroulait raide morte sur la pauvre Ina, déjà fortement malmenée.

Durgan tourna la tête pour découvrir se renfort inattendu et c’est le souffle court que le fils de la pierre esquissa un grand sourire en direction de celle qui dirigeait le groupe de forestier.


-Il fait bon te revoir Luinìl, visiblement soulagé de la voir

Avant de répondre, la femme ordonna à deux elfes de dégager le corps des etercaps et de jeter les cadavres dans l’eau et se tourna vers le nain et lui adressa en retour un sourire.

- La plaisir est partagé Durgan d’autant que c’est toujours un plaisir de porter secours à ceux qui s’aventurent inconsidérablement en ces terres, répondit-elle, un brin moqueuse alors qu’Ademara s’agenouillait auprès du corps d’Ina et faire appel à sa magie curative


MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted imageandis que les deux Gardiens du Mystères engageaient à leur tour la conversation, l’érudit entra dans une profonde réflexion.

- Cette légende m’est connue Dinenda. Comme à tous ceux qui se sont penchés de près sur l’histoire du défunt royaume d’Earlann. Un instant je vous prie….

Sans attendre une éventuelle réponse, il disparu à travers une allée et revint quelques minutes plus tard avec un carnet reliée à la couverture en cuir de couleur ocre quelque peu passée dont il tournait les pages avec délicatesse tout en poursuivant d’un voix douce.

- Dans l’ancienne Earlann, Mhilamniir était le centre religieux du royaume et la Seldarine y était vénérée avec une grande ferveur au sein de temple plus magnifique les uns que les autres. Elle garda ce prestige jusqu’à l’Année de la Malédiction, année ou Earlann sombra définitivement après six mille ans d’histoire

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Faerl Ilmonthil suspendit d’un coup son geste et souligna de son index quelques lignes écrites à la plume.

- Les larmes de la Seldarine sont mentionnées ici, dans les écrits d’un jeune novice de Corellon Larethian qui vivait à cette époque, et son père tenait une place non négligeable ai sein du clergé de la Couronne d’Arvandor. Dans l’un de ses journal, il fait mention de la création de trois artefacts majeurs crées grâces aux efforts conjuguées des plus hauts prélats des églises du Père des elfes, de la Dame des Songes et du Seigneur des Arbres. Des armes destinées à leurs champions respectifs afin qu’ils engagent un combat mortel contre leur ennemi démonique.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Cette fois Faerl leva les yeux sur les deux Gardiens des Mystères.

- Des artefacts dont la puissance et la valeur sont inestimables, murmura le Saë’Tel’Quess, ôtez-moi d’un doute chère Tasia et honorable Dinenda….Seriez-vous en train de me dire que ces arterfacts auraient été retrouvés par un humain ?

Et les deux enfants de Thüldae sentirent dans la voix de leur interlocutteur comme une crainte clairement assumée.


écrit par: Jnaya Lundi 21 Février 2011 à 11h31
La moniale s’apprêtait à frapper la bête lorsqu’elle la vit s’écrouler devant elle, abattue par une multitude de flèches.

Elle stoppa son mouvement juste au dessus de la créature, reprenant son souffle et étonné de ce qui venait de se passer. La jeune demi-elfe, se tourna immédiatement dans tout les sens afin de comprendre. Ils se retrouvaient entourés d’un groupe d’elfes. Les secours étaient visiblement arrivés. Celle qui semblait être la chef adressa la parole au nain. Ils se connaissaient. Jnaya tourna la tête tantôt vers le nain, tantôt vers leurs sauveurs, la bouche légèrement ouverte.

Finalement, lorsqu’elle reprit ses esprits et calma ses ardeurs guerrières, elle observa les elfes découper les etercaps avant de jeter les cadavres dans l’eau. Jnaya s’assura de récupérer le Saï qu’elle avait précédemment lancer, l’essuya afin de le débarrasser de tout flux, puis le rangea dans l’une de ses manches. Ne sachant que faire de plus, Jnaya se dirigea vers Ademera et Ina.


- Alors ! Comment se porte t’elle, souffla t’elle en s’agenouillant au côté d’Ademara.

écrit par: Elwin Jeudi 24 Février 2011 à 18h59
Le regard dépité, Elwin regarda une dernière fois le cadavre des abominations qu’il combattait peu de temps auparavant. Il chercha à ramasser quelques flèches qui pouvaient certainement encore lui servir dans les jours qui allaient suivre, dans l’hostilité d’un milieu qu’il ne connaissait que trop bien, et qu’il venait d’éprouver. Encore inquiet pour la druidesse, il se tourna vers Ina, voyant qu’elle était entre les bonnes mains d’Ademara et de Jnaya il ne chercha pas à aller la voir, il ne ferait que les encombrer. Ce qui intéressait le rôdeur avant tout était le groupe d’éclaireur, finalement apparu pour mettre un terme au combat. Ayant repris son souffle, il s’approcha vers l’elfe que Durgan avait interpellé comme étant Luinil et il lui parla dans la langue des hommes.

- Et bien, merci d’être intervenus, je ne sais pas comment on s’en serait sorti si vous n’aviez pas mis à bas ces monstres. C’est la première fois que je vois de telles créatures, qu’elles étaient-elles ?

Leur mort n’avait pas suffi à ôter de l’esprit du rôdeur le corps difforme de ces monstres mais c’était un profond soulagement pour lui d’en être débarrassé. Il hésita à éprouver de la révolte contre les éclaireurs car ils auraient sans doute pu intervenir plus tôt, et épargner ainsi à Ina ses blessures. Mais Elwin se rappela le tempérament elfique, tout ceci était principalement dû à leur imprudence, sans compter que le sang mêlé voulait encore s’entretenir en bon terme avec la meneuse du groupe. Le Rôdeur de Solonor se rappela également le fait qu’il ne s’était pas encore présenté.

- Bonne rencontre, mon nom est Elwin. Comme vous le savez nous sommes ici au nom des Gardiens Sylvestres. Notre venue ici, et à une heure pareille n’est pas sans raison. Nous espérions vous trouver, je suis heureux de voir que c’est finalement chose faite. Nous aurions souhaité vous demander quelques renseignements mais vu les circonstances et l’état de notre amie peut être devrions nous nous entretenir plus longuement dans un autre lieu plus sûr. Qu’en pensez vous ? Le rôdeur déclara ceci d’un ton plus calme que le contexte ne l’autorisait vu son combat encore tout récent mais il voulait tout tenter pour que les elfes acceptent de les renseigner, de les aider.

écrit par: Tasia Dimanche 27 Février 2011 à 14h13
Le visage de Tasia était s'assombrit, tant elle était déçue du peu d'information ramenée par l'elfe. Rien qu'elle ne sache déjà. Sans aucun doute, elle s'attendait à autre chose, à bien plus. Elle jeta un regard un tant soit peu atterré à Dinenda.

Le bibliothécaire sur lequel elle avait fondé de grands espoirs ne lui apprenait grand chose qu'elle ne sache déjà, aussi se borna-t-elle à répondre à la question qui lui avait été posée.


[elfique]- Je n'ignore si cet homme les a trouvées, tout ce que je sais c'est qu'il est parti à leur recherche et a disparu. Je suppose que c'est ce qui a provoqué l'ire de l'Eldreth Veluuthra. Auriez-vous aussi Illance Davion, du Manoir du Crépuscule ou d'une personne nommée Vadalathra Ruissecape?

Même si ses espoirs s'amenuisaient, elle n'entendait pas lâcher prise de si tôt. Fir, que la conversation n'intéressait absolument pas recommençait à s'agiter dans les bras de la semi-elfe, manifestant ouvertement l'envie de reprendre l'exploration abruptement interrompue par sa maîtresse.

écrit par: Dinenda Lundi 28 Février 2011 à 10h57
Les longues oreilles ouvertes et offertes aux révélations de l’archiviste Dinenda buvait littéralement les paroles de Faerl. Le passé pas si lointain de la grandeur d’Eaerlann avait un éco particulier pour l’elfe lunaire. Il n’aurait pas su l’expliquer, peut-être était-ce dû à son amour nouveau pour la Haute-Forêt, à moins qu’il ne s’agisse de quelque chose de plus profondément enfoui en lui. Toujours fut-il, que ce qu’il entendit le fit frémir.

¤ Grâce soit rendue à la Seldarine. Mais alors… Tasia tu es encore plus en danger que je ne le croyais et les autres Gardiens Sylvestres aussi. ¤

L’ensorceleur ne put s’empêcher de jeter un regard inquiet sur Tasia. Visiblement sa sœur savait déjà quasiment tout ce que venait de le lui dire l’archiviste. Les réponses aux questions qui suivirent étaient connues de l’ensorceleur. En tous les cas, il savait auprès de qui ils en sauraient plus. Il était de notoriété publique que le Manoir du Crépuscule d’Everlund était un allié de la Confrérie. Linweline entretenait de très bonnes relations avec le havre de elfe dans cette cité. Par contre ce qu’il ignorait s’était le rôle que le temple de Corellon Larethian pouvait bien jouer dans cette affaire. Si cela se trouvait, c’était eux qui avaient fait appel à la Confrérie pour partir à la recherche des lames sacrées. Mais si les prêtres avaient fait appel à un humain pour partir à leur recherche, c’était une grave erreur.

[elfique]- Je comprends mieux pourquoi l’Eldreth Veluuthra s’est mis en quête de ces lames sacrées. Et pourquoi, ils les veulent pour eux. Et j’espère que le N’Tel’Quess ne les a pas trouvé d’une part parce que l’on ne savait pas ce qu’il comptait en faire, d’autre part ça signerait presque surement sa condamnation à mort. Une chose est certaine, elles ne doivent pas tomber entre les mains des N’Tel’Quess ni entre celle des Eldreth Veluuthra.

Dinenda marqua une pause et passa sa main dans sa chevelure argenté pour les balayer en arrière. Un moyen de prendre le temps de la réflexion des implications que cela pouvait bien entrainer.

[elfique]- Sait-on pourquoi le souvenir de ses lames se réveille maintenant ? Si comme vous le dites, la fonction première des larmes de la Seldarine sont de lutter contre les démon-feys, à quoi pourraient-elles bien servir maintenant. D’après ce que j’en sais, les Fey’ris ont disparu. Alors pourquoi rejaillissent-elles de l’oubli maintenant. Par nature, je ne suis pas prompt à croire au hasard. En résumé, je comprends pourquoi les membres de la Lame Victorieuse de Peuple ne veulent pas que ces artefacts tombent entre les mains des non elfes. Mais auraient-ils un autre intérêt à cela ? Il me semble bien, Tasia, qu’il y a une autre faction qui soit également au courant de l’existence de votre mission. Une faction encore inconnue, mais visiblement très motivée, qu’est-ce qu’ils pourraient en tirer comme bénéfice de les retrouver. Je ne sais pas pourquoi, mais je doute que l’argent soit le moteur de ces groupes, tout comme pour nous. Et connait-on les propriétés de ses larmes de la Seldarine ? Vous avez des idées là-dessus Faerl ?

Pour l’elfe lunaire, si l’on ne parvenait pas à savoir « qui », il suffisait parfois de savoir « pourquoi» pour avoir la réponse à la première question. Les différentes options possibles quant aux implications que pourrait avoir la découverte de ces armes étaient bridées par la quantité de mystère qui planait autour d’elle. L’innatoh espérait bien que l’archiviste allait pouvoir lever certains de ses voiles et que l’on puisse commencer à y voir plus clair et comprendre ce que les Gardiens Sylvestres risquaient réellement en sachant à qui ils avaient à faire.

écrit par: Ademara Mardi 01 Mars 2011 à 12h33
Le secours inattendu des elfes mis Ademara dans une situation confortable. Lâchant son bâton, elle s'accroupie prés de la gisante et transforma habilement son invocation en un sort de soin. Instinctivement, elle prépara un second sors de soin si le premier ne suffisais pas à rendre Ina consciente et à la sauver d'une mort (presque certaine).
Une fois encore, elle en appela à sa déesse titulaire et posa ses mains soignées et racées sur la poitrine de la druidesse elle commença à chanter.
Une douce mélodie s'échappa de ses lèvres. Les paroles, en elfique invoquait la puissance de Sehanine. Une lueur bleuté apparut sous ses paumes réchauffant le corps froid de l'humaine. L'enchantement dura à peine une minute, et quand celui ci pris fin, une sensation de bonheur et de légèreté emplit l'adoratrice de la dame des songes. Sa mélodie se tue paisiblement.
Ademara remarqua la présence de la moniale et lui sourit tendrement.


- J'espère que le soin lui fera le plus grand bien, néanmoins, j'ai peur que cette plaie ne soit infecté d'un poison contre lequel mes sors ne sont d'aucun secours. Si tu as des bandages, je pense qu'ils seront ici d'une plus grande utilité.

Joignant un geste à sa parole, l'elfe de la lune désigna une plaie encore ouverte mais dont l'hémorragie avait cesse. Elle jeta un regard aux alentours espérant trouver une plante aux vertus curative.


Ademara lance le sort brouillard et le transforme en sort de soin du même niveau, puis utilise sa compétence d'herboriste pour repérer une plante contre le poison.

écrit par: Isórion Vendredi 04 Mars 2011 à 10h10
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur les berges de la Licorne
Temps : 10°, ciel gris, temps nuageux.
Moment : Aux alentours de 19h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


Ademara utilise soin léger sur Ina
Ina récupère 10 PV mais reste inconsciente


user posted imageuinìl approuva d’un signe de la tête les propos d’Elwin.

- La bonne et heureuse rencontre Elwin des Gardiens Sylvestres et rassurez-vus, nous ne nous attarderons pas plus que nécessaire d’autant que la nuit approche.

Deux autre elfes demeuraient de l’autre côté de la rive, mettant à l’eau deux canoës, un troisième était attaché sommairement de ce côté de berge.

- Nous allons remonter la rivière jusqu’à un de nos refuges pour passer la nuit, nous y serons tranquille, un endroit sûr, propice au repos et aux discussions.

D’un signe de la main, elle désigna les corps des créatures inconnues que les elfes jetaient à l’eau.

- Ces prédateurs sont connus sous le nom d’ettercap mais ne sont pas commun en Haute-Forêt d’après ce que je sais...leur mort n’est pas une grande perte. Allons, ne nous attardons pas….

Quelques minutes plus tard, le groupe avait embarqué. On avait bandé les plaies d’Ina qui demeurait toujours inconsciente mais dont la respiration stable et ses traits détendus laisser supposer qu’il ne s’agissait que d’une question d’heures avant qu’elle ne reprenne connaissance. On l’avait porté avec soin dans un des canoë où avait prit place un elfe des bois dès plus silencieux. Ademara et Elwin y prirent place alors que Durgan et Jnaya s’invitèrent dans celui de Luinìl et d’un de ses compagnons. Un troisième canöe complétait l’armada fluviale qui se mit en route. Pagayer avec force et rythme fut quelque chose d’éprouvant, surtout avec le courant qui n’arrangeait en rien les choses. Force et régularité étaient nécessaires et au bout d’une petite heure alors que la pénombre allait céder bientôt à la nuit noire, Luinìl stoppa son geste et imita le hululement d’un grand duc, auquel lui répondit celui d’une chouette effraie. Au loin, on discernait le bruit caractéristique d’une cascade d’eau.

Suivant les indications de Luinìl, ils accostèrent sur une petite plage de galets, deux autres forestiers elfes attendaient sur la berge, une torche à la main et aidèrent les compagnons à mettre pied à terre et empruntèrent un petit sentier sinueux était bordé d’épicéas et de bouleaux le tout dans un relatif silence tandis la nuit s’était belle et bien installée autour d’eux.

Après avoir vécue une journée éprouvante, la petite troupe aperçut enfin le refuge où ils pourraient passer une nuit reposante, fait de bois et de terre, un lieu qui semblait de construction ancienne avec un porche qui courait tout au long de la façade. On alluma des lampes à l’intérieur, découvrant une grande salle commune quelque peu spartiate, au confort sommaire avec une grande table et des bancs., Deux autres pièces jouxtaient cette salle, une petite cuisine et un dortoir, c’est dans ce dernier qu’on déposa avec délicatesse Ina qui dormait du sommeil du juste, Ademara, toujours soucieuse du bien être de ceux qu’elle considérait désormais comme les siens, s’installa aux côtés d’elle et entreprit d’inspecter une dernière fois les blessures de la druidesse dont le faucon perché sur l’un des montant du lit, la regardait avec extrême attention. Ina avait un peu de fièvre, léger. Dans la pièce à côté, on avait allumé un feu dans la cheminée, alors qu’on s’installait autour de la grande table. Durgan disparut dans la cuisine avec l’objectif de faire une soupe après s’être assuré que leurs amis elfes avaient tout ce qu’il faut pour qu’il puisse se mettre à l’ouvrage laissant Luinìl, Jnaya et Elwin s’attabler tranquillement.


- Nous somme ici en sécurité amis de Durgan, dit Luinìl, soutenant le regard des deux A’Tel’Quessirs.

La fatigue était clairement visible sur leur visage mais qui pour le moment ne comptaient pas s elaisser aller se reposer, au moins pas avant d’avoir le ventre bien remplit et des réponses à quelques questions….


MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted imagea discussion se poursuivait, chacun à sa façon se montrait incisif, charge ensuite à Faerl Ilmonthil d’apporter des réponses que les Gardiens des Mystères jugeraient satisfaisantes….

- Je ne serais pas aussi catégorique que vous Dinenda au sujet des fey’ris , veillons à ne pas oublier les leçons de l’histoire et son cortège de surprises, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, la voix de l’archiviste était à peine plus qu’un chuchotements mais lourd de sous entendus. Sur son visage se lisait une soudaine anxieté, il se passa une main sur son visage, "Il ne faut pas nous défier du Manoir du Crépuscule, ni de celle qui à la lourde charge de Gardienne du Savoir, à savoir Vadalathra Ruissecape. Une femme brillante, un esprit aiguisé et une fervente protectrice de ce qui touche à l’héritage du Beau Peuple. J’ai eu la chance de la rencontrer et de partager avec elle quelques discussions dès plus enrichissante. Elle poursuit la mission qui lui a été donnée de rassembler les savoirs elfiques au nom de la prestigieuse université de Lunargent selon les vœux de la douce et diplomate Alustriel. Vadalathra est au-delà de tout soupçon, je ne puis l’envisager autrement et je vous engage à faire de même. Que le Manoir du Crépuscule finance une expédition en Haute-Forêt pour retrouver quelques antiques artefacts earlanni n’est pas une nouveauté même si ce genre d’expédition ne peut-être selon moi confié à n’importe qui, surtout quand cela si cela touche quelques objets sensibles susceptibles de susciter bon nombre d’appétits. Et les artefacts que nous avons mentionné précédemment ne peuvent que susciter des convoitises !"

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Sa voix se fit plus intense et il plongea de nouveau son regard dans le carnet sans se soucier si les deux enfants de Thüldae suivaient l’histoire mais complètement investit dans sa nouvelle recherche

- Les écrits évoquant Deladrielith, Amithrandra et Nebrildur sont peu nombreux, Mhilamniir tomba avant que ces lames puissent être utilisées. Toutefois le novice qui à rédigé ce témoignage nous livre quelques confidences de la première importance, regardez.

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Il marqua un temps d’arrêt sur une page où était dessinée à l’encre une longue lame à la garde ouvragé, pourpre et or. Sur le plat de la lame qui se nommait Deladrielith était gravé un croissant de lune. Les deux pages qui suivaient montraient respectivement Amithrandra, une lance effilée au manche élégamment sculptées où brillait des mots en espruar frappée sur symbole de la Vierge lunaire. La pointe était faite de mithral et brillait d’un feu argenté au moment du combat. Et enfin, Nebrildur, un cimeterre élégant, au pommeau marqué d’un chêne en or et d’un cerf bondissant qui une fois hors de son fourreau, dégageait une lueur émeraude.

- Seul un prélat du Père des Elfes ou un de ses chevaliers peut porter Deladrielith ou même la tirer. Il est indiqué que lorsque son porteur tire la lame, elle brille d’une lueur azur et qu’elle vire au pourpre quand elle se trouve non loin des enfants maudits de Silvanuede. Ses pouvoirs comprennent toute une série de sortilèges que son porteur peut lancer mais aussi la possibilité pour ce dernier de demander l’assistance de la Seldarine, une seule et unique fois à condition que sa demande soit juste. A l’inverse peut de choses sont consignées au sujet d’Amithrandra qui est sous la bénédiction de la Vierge Lunaire, et Nebrildur forgé sous le regard divin de Rillifane. Leurs pouvoirs ne sont pas consignés ici mais ils doivent être aussi puissant que la lame de Corellon, c’est certain. Le novice n’était sans doute pas au fait de tous les secrets qui entouraient ces armes, et cela se comprend….

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Il tourna plusieurs pages, parcourant les lignes à une vitesse peu commune avec avidité.

- Le novice indique que ni Deladrielith, Amithrandra et Nebrildur ne sont tombées entre les mains des ennemis d’Earlann lors de la chute de la cité. Le destin à voulu que deux des champions auxquels étaient destinés ces lames périssent en défendant la cité, le troisième, un servant du Seigneur des Feuilles, s’est vu confié la tâche de protéger ses lames. Il a la fuite en direction des monts étoilés avec quelques compagnons, des griffonniers...

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Cette fois, l'érudit releva la tête pour regarder les deux porteurs du Loup Argents, éméttant à son tour quelques hypothèses

- Si ces artefacts dotés d'une magie ancienne et puissante ont été retrouvés, il vous faudra être rapide pour vous assurer qu'ils ne tombent pas entre de mauvaises mains, dit-il sur un ton presque autoritaire en refermant le carnet, en espérant que vos efforts ne seront pas vains car comme Dinenda l'indique, je ne suis pas du genre à croire au hasard, la résurgence de ces artefacts laisse présager le pire et ce pire serait que d'anciens ennemis se rapellent à notre bon souvenir. Tasia, as-t-on évoqué devant vous le fait que ces lames seraient encore dans cette partie de la Haute Forêt? ou de quelconque sindices qui me permettraint de vous fournir une aide significative....

écrit par: Ademara Samedi 12 Mars 2011 à 13h43
La prêtresse était tout simplement épuisée ! Les soins qu'elle avait prodiguées sur la druidesse avait eu un effet bénéfique et Ademara fut soulagée que cette dernière finit par sombrer dans un sommeil réparateur.
Lorsque les elfes l'aidèrent à transporter la blessée, l'elfe de la lune en profita pour s'enquérir auprès de ses compagnons si leurs blessures avaient besoin d'être soignées.
N'ayant rien noté de grave, elle reprit sa place auprès de la druidesse tout en remerciant les Syl'tel'quessir de leur aide.

Lors du voyage, la native de l'ile verte put admirer tranquillement le paysage. Les courbes gracieuses et les flots tempétueux de la course de la licorne donnaient un charme tout particulier à l'environnement. Elle put comprendre pourquoi certains elfes avaient préférés demeurer dans ses contrés sauvages plutôt que de rejoindre leurs compatriotes à Eternelle Rencontre, cette foret aussi vieille que son peuple dégageait une magie mystique et sauvage. Une magie qui ne pouvait qu'encourager les elfes à s'épanouir.

Le voyage fut plaisant pour une elfe qui avait délaissées les pagayes aux membres masculins du groupe. Elle en profita pour bavarder et faire connaissance avec cette tribut. Elle apprit que Luinil dirigeait le groupe et qu’ils les surveillaient depuis un moment sans qu'une seul fois ils s'en aperçoivent.

Apres s'être installés dans le refuge, Ademara vérifia l'état de Ina une nouvelle fois. S'apercevant du regard de son faucon, elle lui sourit et lui dit,


- Ne t'inquiète pas, ta compagne est dans un sommeil réparateur, son état est en bonne voie d'amélioration.

Cherchant dans ses affaires, elle prit un petit morceau de viande séchée, qu'elle tendit à l'oiseau de proie.

Ce dernier, d'abord hésitant saisie de bout de viande et le mangeât. Puis l'elfe parti rejoindre le reste de ses compagnons et le groupe d'elfes de la foret.
Apres tout, rien de valait un bon feu, un bon repas, des chansons et des rires pour oublier la dure journée qu'ils venaient de vivre.

De plus, la langue de l'elfe de la lune avait besoin de se delier. Surement une seconde nature de l'elfe, élevée dans la société mondaine d'une grande citée elfique. Il fallait qu'elle fasse honneur à son éducation !

écrit par: Elwin Samedi 12 Mars 2011 à 16h19
Elwin parcoura du regard l’ensemble de la pièce. Le confort pouvait paraître primaire au premier abord, mais songeant au soir où le groupe devrait et avait déjà dû camper dans des bois abritant multiples prédateurs, le rôdeur considérait tout habitat comme une chance et se gardait de vouloir davantage. Il avait remercié Luinìl dans la langue des elfes peu avant d’embarquer pour leur hospitalité, profitant de l’inconscience d’Ina pour s’exprimer en espruar. Les racines du Gardien Sylvestres faisaient qu’il aimait encore de temps à autres à parler en elfique.

Le demi elfe assit en face de Luinìl attendit que tout le monde soit attablé pour commencer à prendre la parole. Il observa encore un moment le groupe d’elfes, chacun à son activité. Puis se reportant à la meneuse du groupe de veilleurs, il prit la parole en langage commun.


- Nous vous avons trouvé grâce à Caèlnis, elle nous a indiqué que vous pourriez nous aider. Nous sommes actuellement à la recherche d’Artémus Illance-Davion, un humain. Il recherchait un guide à Nordahaeril et il se serait adressé à vous. Je dois avouer que j’ai beaucoup de questions à son sujet. Le rôdeur de Solonnor passa volontairement sous silence la partie où le groupe de veilleurs les avait chassés. Il ne souhaitait pas réveiller la colère des Tel Quessir. Il signifia à la membre du Beau Peuple qu’il espérait ne pas la gêner avec ses questions puis il commença les interrogations qui le hantaient depuis quelques temps déjà. Pourriez vous nous dire de quoi il vous a entretenu ? S’il a indiqué le lieu précis où il se rendait ou quoique ce soit qui pourrait nous aider à le retrouver ? Mais surtout Elwin cherchait à savoir s’il cherchait un cadavre ou un être vivant. Egalement j’aimerai savoir combien d’autres personnes l’accompagnaient et à quoi elles ressemblaient. Avez-vous entendu parler d’eux depuis ?

Le rôdeur songeait au fait que dans la folle entreprise d’Artémus les personnes l’accompagnant avait pu protester et qu’il pouvait y avoir eu des séparations dans le groupe. Toute information était utile à démêler la masse de possibilités concernant le devenir du groupe de l’archéologue, et à prendre de l’avance sur les deux groupes à leurs trousses...

écrit par: Jnaya Lundi 14 Mars 2011 à 12h04
Jnaya avait observé chaque action des elfes qui étaient venues à leurs secours sans dire un mot. Elle avait également fouillée son sac afin de trouver des bandages à fournir à Ademera. Elle lui en donna un rouleau.

¤Des ettercaps !¤

Jnaya se répétait se nom plusieurs fois en observant les corps qui disparaissaient. Elle avait déjà entendu ce nom, sans jamais avoir eu l’occasion de les rencontrer. C’était chose faite, et elle espérait ne pas avoir cette chance encore en observant le corps de la druidesse.
C’est au côté du nain qu’elle fit le voyage dans le canoë et elle lui avait lancée une seule réflexion :


- Hé bé ! Je pense que je ne repenserais plus aux araignées de la même façon, déclara t’elle en se marrant

Mise à part cette légère tentative afin de détendre l’atmosphère, la moniale se contenta d’observer le paysage après avoir remercié les elfes qui se trouvaient sur le même canoë de leurs hospitalités.
Arrivée à destination, elle se réjouit de la pause qui les attendait et de pouvoir se nourrir un peu et alla donc s’attabler avec les autres afin de profiter des réjouissances.


écrit par: Isórion Mardi 15 Mars 2011 à 18h20
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Vingt-Septième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Refuge des Veilleurs
Temps : Nuit
Moment : Aux alentours de 22h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


user posted imageuinìl posa sur le rôdeur de Solonor un regard froid et esquissa un début de réponse aux questions d’Elwin. Ils étaient seuls, c’est pourquoi elle utilisa l’espruar.

[Espruar]- Cet humain souhaitait que nous l’aidions à rejoindre les Monts, persuadé que nous connaissions des chemins détournés pour y parvenir vite et sans encombre. Mais son approche était mauvaise, fort mauvaise. Il a reçu de notre part une fin de non recevoir avant qu’on les reconduise en limite de notre territoire, elle piocha quelques fruits secs dans une corbeille posés devant elle, il comptait rallier un passage situé sur le versant sud des Monts, non loin d’une cascade que l’on nomme le Cœur de la Dame. Il ne m’en a pas dit plus et je n’ai pas cherché à en savoir plus. Une druidesse qui réside un peu plus en amont doit être la dernière personne à les avoir vu, car depuis, aucun d’entre eux n’est redescendu.

Elle cassa quelques noix et picora



Dans la chambre, loin de cette conversation, c'est Ina qui rouvrit les yeux, le teint blafard, nauséeuse, la Gardienne des Feuilles avait une mine désastreuse, elle découvrit Ademara, le tout dans un environnement qui lui était inconnu.nue sous la couverture de peau, des bandages enserrant son abdomen, fruit de l'expertise de la prêtresse de la Vierge Lunaire, Ina ne pouvait que se réjouir, elle était tout ce qu'il y avait de plus vivante.

Quant à Jnaya, la moniale venait de gagner la pièce où Elwin et l'elfe des bois venaient tout d'entamer la discussion, ce qui lui permit de prendre place près d'Elwin sans perdre le fil de l'histoire.

Cependant, plus tôt, à Thüldae,

MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted image'érudit attendait patiemment que les deux Gardiens des Mystères fassent usage de leurs langues mais le silence s'installa contre toute attente. Faerl Ilmonthil haussa les épaules devant le mutisme des enfants de Thüldae, il n'appréciait guère les longs blancs qui lui faisaient perdre un temps précieux alors qu'il avait tant de choses à faire....


écrit par: Ina Dimanche 20 Mars 2011 à 14h22
Son sommeil était tourmenté. Enfin si on pouvait appeler cela un sommeil. Elle revoyait dans ses rêves le combat qui avait failli lui coûter la vie. Toujours dans des conditions différentes. Un coup, elle était seule, un autre elle était la dernière en vie, un autre encore, elle tombait la première et ne se réveillait jamais. Le cauchemar qui lui faisait le plus peur était celui où les assassins lancés à leurs arrières s’alliaient avec les Ettercap pour les tuer. Il lui était difficile de comprendre ce qu’il se passait, mais quoi qu’il en soit, elle avait peur que son enfer soit la répétition du dernier événement de sa courte vie. Elle avait chaud.Par tous les moyens, elle tentait de se réveiller de ce coma, mais son corps refusait de lui obéir. Elle avait chaud, très chaud, suant à grosse goutte et ressentait une douleur aigue à l’abdomen. Ce n’est qu’une fois sortie de son cauchemar qu’elle compris enfin qu’elle n’était pas encore passée chez les esprits.Cependant si ce qu’elle venait de vivre en était un aperçu, elle n’était pas pressée d’y retourner.

Se retrouvant dans un lit, elle ouvrit doucement les yeux. Son premier réflexe qui fut de tenter de se lever rapidement lui fait très vite tourner la tête. La douleur s’intensifia et pendant une seconde elle cru qu’elle allait repartir dans ses rêves. Maintenant elle avait froid. L’angoisse de ne pas survivre à ses blessures la tenaillait. Bien sûr les soins pouvaient être suffisant, mais s’ils ne l’étaient pas ?

Ses forces revenaient doucement, mais ce n’était toujours pas suffisant pour supporter la douleur de se remettre debout. Il ne fallait pas non plus tourner la tête trop rapidement sous peine de sombrer dans le noir.

Ademara était là. Son visage calme était une bonne source de réconfort pour la jeune femme. Et surtout, elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance pour ne pas la laisser mourir. Ce qui lui fait penser un peu plus tard que pour ressentir des douleurs aussi fortement, il fallait bien qu’elle soit en vie et pas qu’un peu. Elle trouva en plus la force de parler. Mais elle ne reconnu pas sa voie. D’habitude claire bien qu’un peu rustre, elle se retrouvait avec la voie d’un nain fumeur depuis son enfance. Rauque et caverneuse a souhait.


-Comment vont les autres ? Où est ce qu’on est ? Nom de dieu j’espère que vous les avez fait autant souffrir que ce que j’endure !!!

écrit par: Tasia Mercredi 23 Mars 2011 à 19h05
Les yeux de la semi-elfe s'éclairèrent car, à présent, grâce au bibliothécaire, elle en connaissait plus sur ces mystérieux artefacts et ceux qui les recherchaient.

Ainsi donc, il s'agissait d'une épée, d'une lance et d'un cimeterre, tous trois de métal précieux et respectivement ornés d'un croissant de lune, de la vierge lunaire, d'un chêne en or et d'un cerf bondissant. L'ouvrage qu'il venait de leur montrer les décrivaient parfaitement et ses illustrations étaient des plus parlantes.

Tasia ne possédait guère l'érudition de son frère en matière elfique, loin s'en fallait, et n'était pas en mesure, comme lui, de mesurer toute l'étendue des répercussions ce que que l'Or’Tel’Quess venait de leur dévoiler.


[Elfique]- Je vous remercie, messire Faerl, pour votre vélocité, l'efficacité et la précision des informations que vous nous apportez.

En plus de ce dont elle avait fait l'expérience, ce qu'elle apprenait à présent n'était pas de nature à la réjouir. Il était plus qu'évident toutefois que les factions en présence ne comptaient ne reculer devant rien pour se procurer ou défendre suivant les cas les précieuses et anciennes lames aux pouvoirs fabuleux et d'une valeur inestimable.


[Elfique]- Ainsi que vous et Dinenda le soulignez, la résurgence de ces artefacts n'est très probablement pas le fruit du hasard. J'ignore tout de Artemus Illance Davion et des motivations qui président à sa quête. Quoi qu'il en soit, je ne peux que constater que celle-ci a ranimé de vives passions, tout comme des haines et inimitiés légendaires, restées longtemps enfouies et dont certains enjeux m'échappent encore.

Pour répondre à votre question, je sais juste que cet humain avait obtenu des renseignements qui l'avaient amené Zelbross où il a été vu pour la dernière fois. Il avait ensuite effectivement l'intention de poursuivre sa route vers la Haute Forêt et les Monts étoiles, en s'arrêtant à Nordahaeril où il comptait trouver un guide susceptible de les mener à bon port.

A présent, l'homme a disparu, ainsi que récemment à Thüldae même, sa fille Katrina que nous avions pour mission d'escorter et d'aider à retrouver son père.

A cette évocation, le visage de la jeune femme se fit plus soucieux encore qu'il ne l'était.

écrit par: Isórion Vendredi 25 Mars 2011 à 16h41
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Refuge des Veilleurs
Temps : Petit matin
Moment : 6h


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


Ina récupère les 3/4 de ses PV

user posted imagees discussions furent abrégées rapidement meê si pas mal de questions pouvaient restées en suspend. Toutefois, le lendemain serait un autre jour, et c'est en relative sécurité que le groupe profita d'une nuit calme dans le refuge des veilleurs. Même Ina qui s'était réveillée subitement, en proie à quelques inquiétudes, avait eu la surprise de découvrir une Ademara quelque peu brusque en lui ordonnant de se reposer séance tenante et d'arrêter de parler. Toutefois l'elfe de la lune avait rassuré la druidesse sur l'état de santé de ses compagnons en ne manquant pas de narrer par le détail leur combat. La jeune femme se rendormit et Ademara en profita pour se plonger dans une rêverie qui l'amena aux confins de son enfances, en une journée de printemps où selle s'était chamaillée avec quelques-un de ses cousins pour une sombre histoire de jouet ou quelque chose d'approchant. Jnaya elle, ne s'était pas fait priée, pas de paillasse pour la moniale qui tomba de fatigue et s'endormit à demi couchée sur la table. Et force était de constater que le volume sonore dégagé par la soeur des marches était impressionnant, il fallait dire que des ronflement était d'une intensité peu commune avait de quoi surprendre et Durgan ne manqua pas d'assimiler la chose à quelques excès de matrones naine.....

Elwin profita de l'occasion qui lui était donné de se reposer un peu, la journée du lendemain allait être longue car Luinìl comptait rallier le domaine de la druidesse au plus vite, elle s'était instinctivement proposée pour les guider et les aider , au moins jusqu'au bosquet sacré.

La nuit passa vite, trop vite pour certain et voilà que chacun se réveilla en entendant des discussions en espruar dans la salle commune, les veilleurs de Nordahaeril prenaient leur petit déjeuner. Sur la table, fruits de saison, eau, et eau se trouvaient en bonne place et chacun était libre de se servir à sa guise. Quand un à un les compagnons arrivèrent dans la pièce, le silence ce fit et Luinìl adressa quelques mots aux nouveaux venus.


- J'espère que vous avez bien dormis amis de Thüldae car vous aurez besoin de toutez vos forces pour remonter la Licorne!

Jnaya toujours affalée sur la table ouvrit à ce moment là les yeux pour découvrir près d'elle le regard dubitatif d'une Ademara qui venait de prendre place.


MJ
Narration: Tasia et Dinenda


user posted image'érudit fit claquer sa langue contre son palais.

- Sa fille a également disparue, ce ne peut être une coïncidence!

Son ton était nullement alarmiste mais reflétait une simple réalité. Il tenta de faire un trait d'humour avant de se ressaisir.

- Le Haut-Armathor Adlareth à certainement apprécié le fait que cette humaine disparaisse si près de notre havre et cela sans explication. A mon humble avis, je ne pense pas que cette femme soit une victime...non non...Ce serait trop facile.

Cette fois, il dévisagea Tasia

- Si vos compagnons sont en route pour les Monts Etoilés, il convient que vous les rejoignez au plus tôt, plus vous serez, plus vos chances de parvenir à empêcher l'impensable soit possible, Faerl Ilmonthil réfléchissait à voix haute, mais je crains qu'il ne vous faille prendre quelques raccourcis pour les rejoindre maintenant, jamais vous ne parviendrez à les rattraper maintenant. Sans doute que Dame Nil-Garith pourra nous apporter une aide précieuse dans cette affaire ou notre cher Haut-Druide Gostegotti, tout dépend. Bon, chaque chose en son temps, il nous faut agir sans précipitation d'autant que vous avez peut-être d'autres questions?

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Cette fois il s'adressait aux deux Gardiens des Mystères, Dinenda montrant présentement une intense réfléxion....

écrit par: Dinenda Samedi 26 Mars 2011 à 23h38
Le claquement de langue de l’Archiviste fit sortir Dinenda de sa profonde réflexion. Tout cela allait vite, trop vite pour pouvoir analyser tous les tenants, les aboutissants mais surtout les implications et les conséquences de tout ceci. Et ce n’était pas les dernières paroles de Faerl Ilmonthil qui allait apaiser l’esprit fertile du Teu’Tel’Quess.

¤ Pas une victime ?!? Un simple témoin, surement pas, alors si elle n’est ni victime, ni témoin… elle ne peut être que mise en cause. Ca expliquerait peut-être certains évènements, et peut-être même que les distensions entre les enfants de Thüldae n’étaient pas si spontanées que cela. Je n’ose y croire, elle était si proche de Thüldae. ¤

L’Innatoh ne put s’empêcher de partager son inquiétude. Il sentait une colère monter en lui et ses paroles furent plus brutes. La perfidie qu’impliquait le fait que Katrina se soient servit de la Confrérie confondant Thüldae et le Manoir du Crépuscule avait de quoi réveiller les instincts du sang Draconqiue doré qui coulait dans ses veines.

- Pas une victime ! Comment ça pas une victime ? Il n’y à pas trente six manières d’aborder la chose. Si elle n’est pas victime, et qu’elle n’est pas un simple témoin… alors elle a quelque chose à voir dans tout ce qui est arrivé. Rien avec l’Eldreth Veluuthra. Ils ne feraient jamais affaire avec des N’Tel’Quess. Mais la seconde menace, se serait-elle. Ou tout du moins, ils auraient quelques choses à voir ensemble. Pas sûr que les intentions de cet explorateur soient aussi désintéressées que cela.

Dinenda prit un instant pour se calmer. Sans quoi il risquait bien de dépasser les bornes et vouloir partir coute que coute avec sa sœur. Au risque de bafouer son engagement, du moins en partie.

- Katrina était proche de Thüldae, beaucoup trop proche, si elle a quelque chose à se reprocher. Et les conséquences pourraient être dramatiques. Il faut que le Haut-Armathor soit mit au courant de cette possibilité. Imaginons, que tout se passe pour le mieux. Que les Gardiens Sylvestres récupèrent les artefacts et qu’ils résistent à tous les assauts pour le rapporter à Thüldae. Alors, c’est tout Thüldae qui serait menacée. Non ?

Mais, il fallait bien l’avouer, Faerl avait raison. Il fallait que Tasia rejoigne au plus vite les autres. Qu’elles les mettent en garde contre Katrina, tout du moins qu’elle les avertissent de cette hypothèse. Qu’ils puissent prendre les dispositions en connaissance de causes. Il y avait de nombreux moyens pour voyager rapidement, plus rapidement qu’à dos d’aigle. Mais aucune n’était anodine, si Faerl parlait de l’un de ses moyens, c’est qu’il sentait lui aussi l’urgence qu’il y avait.

Dinenda lança un regard à sa sœur, elle put y lire un mélange d’inquiétude. Mais cette dernière allait au-delà de l’affectif personnel qu’il ressentait pour elle. Et l’impuissance qu’il ressentait car il devrait probablement rester ici. Mais il ne resterait pas inactif. Tant qu’il ne serait envoyé en mission, il aiderait de son mieux à distance. Il ressentait aussi une certaine colère car une seule personne pouvait mettre en péril tout ce rêve, et tenter de faire tomber la Confrérie qui se relevait à peine, maintenant que Katrina savait où elle se trouvait.


¤ Tasia, ma sœur dans quoi t’es-tu engagée ? ¤

écrit par: Jnaya Lundi 28 Mars 2011 à 10h38
La première chose que vit Jnaya, fut Ademera qui la fixait d’un air dubitatif. La moniale avait l’impression d’avoir été assommé en pleine tête, lorsqu’elle ouvrit la bouche elle sentit comme un gout pateux dans sa bouche et c’était une voix moins douce qui se fit entendre.

- Quoi ! Qu’est-ce qui y’a ? J’ai quelque chose sur le visage ? J’ai dormi longtemps ?

Jnaya essuya le filet de bave qui coulait du coin de sa bouche à l’aide de sa main puis se frotta les yeux afin d’émerger totalement de son sommeil. Elle se gratta le cuir chevelu et réarrangea ses cheveux toute en clignant des yeux.

¤Pourquoi je me sens aussi vaseuse ? Et puis on est où encore ? Qu’est ce qu’on fait là ? Ah oui, les elfes…¤
Jnaya regardait autour d’elle comme si elle tentait de remémorer les derniers événements et situé l’endroit ou ils se trouvaient.

- J’ai ratée quelque chose, demanda t’elle en s’apercevant que tout le monde était réveiller. C’est l’heure de repartir ? Je ne serais pas contre quelque chose pour ma gorge. J’ai l’impression qu’elle est sèche. Notre amie la druide s’est remise au faite ? Elle va bien ?


écrit par: Elwin Jeudi 31 Mars 2011 à 22h23
Sortant peu à peu de son réveil, l’esprit d’Elwin encore embrumé ne prenait qu’à moitié conscience des murmures des patrouilleurs déjà levés dans la pièce d’à côté. Il avait oublié à quel endroit il s’était endormi, ouvrant vivement les paupières et se redressant, le demi elfe vit autour de lui la pièce encore sombre et silencieuse où tout ses compagnons avaient dormi. Il put entendre le faible écho de la voix de Jnaya. Reconnaissant l’endroit, le rôdeur se laissa retomber mollement sur son lit en soupirant pour déplorer son inquiétude, puis il se frotta les yeux pour se réveiller. Il attendit un court instant avant de se lever, puis il enfila quelques vêtements pour rejoindre le groupe et manger quelque chose.

Ils devaient trouver aujourd’hui la druidesse d’Eldath pour se renseigner sur le groupe qu’elle avait éconduit et sur les chemins cachés qui permettraient peut être aux gardiens de gagner du temps sur leurs traqueurs. Mais ce n’était guère un bon signe de savoir qu’un groupe d’hommes en noirs ait déjà était chassé dans les Monts Etoilés car ils y étaient peut être encore. Quoiqu’il en soit la compagnie des patrouilleurs de Nordahaeril rassurait quelque peu le Rôdeur de Solonnor. Il avait entretenu Luinil sur l’enjeu de leur mission la veille au soir, et il ne faisait aucun doute que l’importance de leur quête eût convaincu l’elfe à les aider selon Elwin. Quoiqu’il en soit l’aide de la druidesse serait plus dure à obtenir.

Pénétrant dans la salle commune il salua tout le monde d’une voix qui n’était pas encore tout à fait éclaircie. Il prit place aux côtés d’Ademara et attrapa quelques fruits. Il interrogea Ademara sur l’état d’Ina puis, lorsque la chef des veilleurs mentionna leur route du jour, le demi elfe interpella ses camarades.


- Vous verrez. La Course de la Licorne ne démérite pas son titre. Son courant est rempli de force et de vivacité, et pourtant c’est un flot ininterrompu qui se meut avec une grâce infinie. En même qu’il avait finit, le Gardien fût bien conscient qu’il pouvait étonner par un lyrisme si matinal, il s’expliqua auprès de Lunil. Fils des Monts Etoilés avant de devenir l’enfant de Thüldae.

écrit par: Tasia Vendredi 01 Avril 2011 à 11h41
Pour sûr, Katrina n'était pas une victime, ne l'avait jamais été et ne s'était jamais comportée comme telle non plus. Si ces faits étaient évidents de manière sous-jacente dans l'esprit de la jeune ensorceleuse, les allusions du bibliothécaire et le discours de son frère venait de les faire apparaître au grand jour.

Jamais encore par le passé, elle n'avait vu le paisible Teu Tel Quess dans un tel état. Il est vrai que
Katrina était ici, elle est venue, entrée à Thüldae et a pu en repartir sans que nul ne s'en aperçoive ou ne réagisse. Quel meilleur moyen de s'infiltrer que de se faire passer pour une victime et demander de l'aide? Et c'était bien ce qu'elle avait fait vis-à-vis des Gardiens.

Et même si en général elle préférait ne pas porter de jugement, en bien ou en mal, sur des personnes dont elle ignorait tout, les motivations du père de la jeune femme n'étaient sans doute pas des plus glorieuses et elle n'avait jamais vraiment cru qu'elle fussent désintéressées.

Quant aux conséquences, ainsi que son frère venait de le souligner, elles pouvaient se révéler dramatiques.


[Elfique] - Peut-être que si nous pouvions découvrir qui sont vraiment ces gens, le père et la fille, nous en saurions plus sur leurs motivations. Je doute cependant que nous trouvions quoi que ce soit à leur sujet ici-même. Qu'en pensez-vous, Messire Faerl?

Oui, elle devait rejoindre ses compagnons au plus vite, mais il fallait également prévenir le Haut-Armathor. Ce dont Dinenda pourrait sans nul doute s'acquitter, ils n'avaient pas besoin d'être deux.

Par contre, il pourrait leur être d'une aide précieuse dans leur mission, tant par ses compétences que par ses connaissances. Malgré toute sa bonne volonté, jamais elle ne pourrait emmagasiner, ni retenir ne fut-ce que la moitié de ce qu'il savait en quelques jours.

[Elfique] - Vous avez raison, je dois rejoindre au plus vite mes compagnons et les avertir.

Son regard croisa celui de l'Innatoh où elle discerna un mélange d'inquiétude, d'mmpuissance et de colère.

[Elfique] - Ce qui m'inquiète également, c'est que Katrina n'a sans doute pas pu sortir de Thüldae et tromper nos garde sans aide. Or cette aide pouvait difficilement venir de l'extéreur, il me semble...

Elle n'entendait nullement porter une quelconque accusation, se bornant à constater une probabilité, qui ne serait pas sans conséquence si elle s'avérait. Cette supposition fut suivie de quelques secondes d'un silence un peu lourd. Tasia soupira.

[Elfique] - Dinenda, je suppose que tu te chargeras d'avertir le Haut-Armathor.

Peux-tu lui transmettre une requête de ma part? En tant que responsable de la mission et vu l'importance croissante de ses implications concernant Thüldae, je lui demande de t'autoriser à nous rejoindre. Non en tant que frère, c'est évident, mais en tant que spécialiste des questions elfiques. Ou de nous adjoindre une autre personne qui possède des compétences identiques.

Moi-même, je ne peux en comprendre tous les enjeux, mes connaissances de l'histoire de notre peuple n'en sont encore qu'aux balbutiements, et personne d'autre dans notre groupe n'est à même de m'aider sur ce point, sauf Elwin dans une certaine mesure.

Bien sûr, il y avait de grands risques que sa requête soit rejetée. Mais il lui importait de mettre un maximum de chances de leur côté. L'autorité trancherait, c'était son rôle, après tout.

écrit par: Ademara Mercredi 06 Avril 2011 à 21h47
Ademara avait sombrée dans la rêverie. A son réveil, elle vit que le compagnon de sa soirée, un elfe charmant, se reposait.
Un peu de réconfort masculin était un luxe que la belle prêtresse pouvait se permettre.
Heureusement que Sehanine n'imposait pas le célibat ou l'abstinence aux membres de son clergé.
D'ailleurs cela était bien étrange venant de la déesse des mystères mais après tout, elle portait bien son nom. De toute façon, Ademara avait cessée de réfléchir au pourquoi du comment des principes de son Eglise et de sa déesse. Si celle ci voulait réellement éclairer ses fideles elle le faisait.
Dans le cas contraire, l'amour aveugle que lui portait la native d'Eternelle rencontre suffisais apriori.

La fin de soirée passée dans les bras d'un fils de la forêt ne voulait pas forcement dire des rapports charnelles proprement parlé.
Mais plutôt une connexion psychique et sentimentale.
Apres les épreuves endurées par l'elfe, celle ci avait eu besoin de se détendre et d'oublier.
Le vacarme des armes et des sortilèges l’avait épuisée. L’intimité qu’elle venait de partager plutôt que de se détendre avec ses compagnons et le reste du groupe de Lunil lui avait fait le plus grand bien.
L'humour léger et l'esprit vif faisaient de lui un mâle très divertissant.
Dès l'arrive du groupe de Lunil, Ademara avait remarqué son visage fin et sa chevelure brune aux reflets d'argent.

Se levant tout à fait, elle s'accroupie devant sa conquête et murmura,

- ¤ Quand l'or et l'argent se mêlent, les royaumes s'effondrent et naissent ¤

Citant un vieil adage elfique remontant à la création du premier conseil elfique de l'île verte.
La fille du nuage lumineux caressât sa chevelure dorée, elle passât ensuite ses doigts dans les cheveux de l'elfe immobile.

Néanmoins, la prêtresse savait que son voyage et ses missions ne lui permettrait pas de s'engager dans une relation comme seuls les elfes peuvent le faire.
Peut être un jour ... Le temps était sans importance mais il fallait regarder l'avenir.
Chassant ses doutes et ses émotions, la jeune elfe qu'était Ademara se leva, se changeât et fit ses ablutions. Une fois prête, elle gagnât le séjour principal où le petit déjeunée fut servit.

Arrivant devant quelques elfes dont Lunil.
Elle fut pris d'un étrange mysticisme, Ademara jeta la discrétion et le tact aux orties et s'adressa à Lunil.


- Sachez avant tout que je ne saurais vous remercier assez de votre aide et de votre hospitalité. Vous faites honneur aux vôtres Lunil.

Avant que mes compagnons ne se réveillent, j'aurais voulu vous interrogez sur un artefact puissant et ancien.
Je suis une prêtresse de son exaltée, Sehanine Archelune. J'ai ouïe d'une ancienne légende mentionnant une lance enchantée, consacrée à ma déesse par le plus haut clergé de l'antique Earlann. Pour beaucoup d'hommes, de nains ou d'autres races, Earlann n'est que poussière et les artefacts ne sont qu'un moyen d'assouvir leur cupidité.
Mais vous savez que c'est faux. Nos artefacts font partis du folklore et de l'histoire de notre peuple et vivent à travers nos chants et nos coutumes. Mais sont également l'expression de notre talent et du pouvoir de notre peuple. Les Tel'Quessir.

Ademara fut prise d'un moment de vertige, elle s'assit à cote de la moniale endormit.

Or, vous savez sans doute, que les autorités d'Eternelle Rencontre souhaitent faciliter le retour des elfes vers leurs anciens royaumes et demeures. Ces dernières cherchent donc à mettre le plus de chance de leur côté. La fin de la retraite ayant sonnée, il est du devoir de chaque elfe d'aider à l'émancipation de son peuple.
Etant native de l'ile verte et formée sur cette île par le clergé de Sehanine, j'ai fait vœux d'aider mes frères et sœurs. J'ai vécue les atrocités sur notre ultime refuge et plus jamais je ne veux revivre ces jours tristes et sombres. Mon cœur pleure devant tant de vies enlevées par la haine et la trahison.
En parcourant votre forêt, j'ai eu la vision d'un avenir prospère et radieux pour les peuples des Tel'Quessir vivant en ces lieux.

Je vous apporte donc un conseil, ne laissez jamais vos ennemis souiller votre demeure et vous faire du mal.
Prenez garde....

Puis, comme si une aura l'avait quittée, la prêtresse redevient elle même sans toutefois avoir complètement changée.
Prenant acte des conseils de Lunil, Ademara se servit pour reprendre des forces.
Elle était d'ailleurs affamée.

Jnaya venant de se réveiller, la prêtresse lui lança un regard de curiosité. Puis quand cette dernière se réveilla complètement, la prêtresse leva un sourcil désapprobateur devant la bave matinale. P
uis, elle adressa un sourire chaleureux à sa compagne d'aventure. La prêtresse avait appris à être patiente avec ses amis les humains.


- Bien le bonjour Jnaya, je vois que tu as su faire la fête comme il se doit. Et que ce repos n’était pas de trop à priori.

Pointant sa main dans laquelle elle tenait une prune, elle la taquinât.

- Misère, qu'a tu fais pour avoir une mine aussi épouvantable au réveil ? Rassure-toi, tout va bien. Ina devrait s'être remise à présent. Et prenant ce verre, il te fera du bien.

La prêtresse lui tendit son verre de lait avant de continuer à déjeuner.



Ademara s'exprime à Lunil en elfique

écrit par: Isórion Vendredi 15 Avril 2011 à 13h20
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : En route vers le bosquet sacré
Temps : Nuageux, brise
Moment : Matinée


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya et Ina


Test de force Elwin DD ???: 20 (dé) + 2= 22 : Réussite
Test de force Ina DD ??? : 17 (dé) + 1= 18 :Réussite

Test de force Ademara ??? : 9 (dé) + 1= 10 : Echec
Test de force Jnaya DD ???: 11 (dé) + 2= 13 : Echec

Test de force Durgan DD ???: 15 (dé) + 3= 18 : Réussite


user posted imagena avait une sacro sainte horreur de se sentir mise à l’écart des conversations, une impression accentuée par la longue tirade en espruar que la prêtresse de Séhanine venait de d’avoir, et si la jeune druidesse avait bénéficié de quelques cours d’elfique prodiguées par Linwëline, elle était loin de maîtriser toutes les subtilités de cette langue d’autant qu’à l’inverse du commun, l’espruar ne comportait guère de cette vulgarité que la langue commune pouvait se targuer d’avoir et qu’Ina semblait tant apprécier. Vexée comme un pou, Ina ignora tout le monde, enfin presque tout le monde en donnant un coup de coude à ce pauvre Elwin.

- Je te charge de continuer mon apprentissage de la langue elfique Elwin, ainsi j’aurai au moins l’impression de ne pas me sentir trop co…..enfin tu vois ce que je veux dire hein….

La druidesse s’était retenue au dernier moment, même si elle mourait d’envie de donner le fond de sa pensée mais sans doute fallait-il pour elle qu’elle évite de se faire remarquer.

- Bon, on dégage il est temps de retrouver notre druidesse !Je vous attends aux embarcations….

Ina s’évapora alors hors du refuge des veilleurs mais le groupe ne tarda pas à la rejoindre, prêt cette fois à prendre le large, enfin, c’était en substance ce qui s’y rapporhcait le plus. On arma les canoës puis chacun prit place. Elwin, Luinìl et Ina dans l’un, Durgan, Ademara et Jnaya dans un second et enfin deux autres elfes dans une troisième embarcation. Ils s’écartèrent de la berge et prirent la direction des Monts Etoilés qui se dressaient devant eux, à la fois très éloignés mais si proches, nappé de nappes de brouillard épais. Et c’est en cadence qu’ils commencèrent à pagayer vers le nord. Le ciel était plombé et le fond de l’air était frais. Le cours de la Licorne était rapide et ses eaux claires filaient, obligeant la compagnie à redoubler d'effort.

La matinée fila à une vitesse ahurissante, au bout d’un quart de chandelle le premier obstacle se dressa devant les compagnons, une cascade, la première du genre et pas la dernière assurément. Ils mirent pied à terre pour la contourner et se remettre à l’eau. Puis ce fut une deuxième, une troisième et au bout de la dixième et un ultime contournement, Jnaya et Ademara ne parvinrent pas à soulever leur canoë malgrès un Durgan dès plus entrainant et costaud. Les mouvements répétitifs, la fatigue engendrée commençait à se faire ressentir. Ils laissèrent choir leur embarcation sur l’herbe…

La matinée touchait à sa fin et le ciel gris du matin commençait à devenir plus menaçant, arborant des teintes d'un gris noir qui ne laissaient rien présager de bon. Au loin on pouvait entendre des coups de violents coups de tonnerre, un orage allait éclater.

- Nous allons faire une pause, ordonna Luinìl jetant un coup d'oeil inquiet au ciel avant de se rapprocher de la moniale et de la prêtresse jeunes femmes,"Cet après-midi, nous entamons une partie qui bien plus difficile que ce que nous avons vécu jusqu’ici alors manger un morceau, et reposez vous"

L’elfe des bois se tourna vers l’ensemble des compagnons

- Une heure de repos fera du bien au corps et au moral,profitez en bien. J'espère que nous pourrons avançer suffisamment avant que l'orage n'éclate.

Elwin ne pouvait qu'abonder dans le sens de le l'elfe cuivré. Les orages dans cette région était spectaculaires et les averses abondantes pouvaient provoquer des crues surprises et la Licorne pouvait rapidement s'emballer....

MJ
Narration: Tasia et Dinenda


A Thüldae, quelques jours plus tôt, la discussion entre Faerl Ilmonthil, Dinenda et Tasia s'était avérée enrichissante et les Gardiens des Mystères se montraient d'une vivacité d'esprit qui plaisait énormément à l'érudit.

- Dinenda tu as raison, il ne faut pas ramener ces artefacts dans notre belle cité. Nous avons réussit à nous relever de l'assaut d'un fléau une fois,une victoire chèrement acquises par la confrérie et Thüldae, il ne serait pas prudent de jouer avec les fils de destin, ce serait téméraire. Ces artefacts doivent demeurer loin de la Cité du Saule Argenté...

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Le ton de Faerl se voulait assuré.

- Pendant votre absence je vais approfondire mes recherches sur ces artefacts en espérant que je puisse trouver quelque chose qui pourrait vous êtrte utile et cela avant que vous ne soyez de retour....Soyez prudent...

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Cet elfe des bois est un paradoxe à lui tout seul. Il est de nature joyeuse et amical faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit. Cependant il suffit qu’il se mette se en quête d’un mystère pour qu’il devienne d’un sérieux et d’une précision frisant l’obsession. Dans ces moments là, il vaut mieux ne pas chercher à le déranger. Faerl est l’incarnation de la notion de liberté. Il n’est pas rare qu’il quitte Thüldae, sans même avertir qui que se soit, pour revenir quelques jours, ou quelques lunes plus tard.


Tasia et Dinenda quittèrent le Coeur des Mystères et se retrouvèrent dehors en un rien de temps. L'ambiance feutrée de la bibliothèque des Gardiens des Mystères fut remplaçée en un rien de temps par l'ambience automnale qui régnait sur Thüldae. Les trilles des oiseaux, des cris d'enfants, une ambiance chaleureuse qui imprégnait les leieux. Ils restèrent un court instant incapable de bouger, se délectant de ce moment puis Dinenda prit délicatement la main de sa soeur et la pressa avec délicatesse.

- Il faut que nous nous rendions maintenant auprès du Haut-Armathor et du Protecteur. Crois-tu pouvoir relever le défi qui s'ouvre à toi cher Tasia? Car en toute franchise, je crains que je ne puisse être de ce voyage et mon coeur saigne à cette idée mais je sais que tu es capable de réussir. D'autant que tu auras quelques solides alliés pour t'épauler. Je suis confiant.

Un sourire réconfortant ourla les lèvre du Teu'Tel'Quessir

- Prête à partir de nouveau à l'aventure?

écrit par: Elwin Lundi 25 Avril 2011 à 22h58
En posant le canoë Elwin se sentit soulagé d’un pesant fardeau. Il déambula quelques instants pour se redresser et fit quelques mouvements d’étirements au niveau des bras et des épaules. Le rôdeur n’aimait guère ces arrêts répétitifs, car s’il appréciait la navigation il la préférait néanmoins ininterrompue. Quoiqu’il en soit il fallait se plier aux contraintes de l’environnement. Encore debout il scruta le ciel et le grondement au loin qui se faisait parmi les nuages. Le demi elfe au fait que si effectivement un orage venait à éclater au dessus du groupe, ils connaîtraient un voyage très éprouvant.

Le gardien se délaissa également de son sac, le laissant mollement s’effondrer sur le sol et chercha un endroit où s’adosser. Il se posa, profita de ce moment de répit et ne se fit pas attendre auprès de ses compagnons pour commencer à grignoter quelque chose. Avalant lentement sa nourriture, il se releva après avoir achevé sa collation pour se laver les mains dans le torrent.

Comme l’occasion lui en était donnée et que l’avenir pouvait leur promettre bien des surprises et des déconvenues, le rôdeur se livra à ses recherches en tant qu’herboriste. Elwin n’avait jamais encore eu vraiment le temps ces derniers temps de se consacrer à cette activité, la plupart du temps il était trop alerté pour pouvoir rechercher des plantes ou tout simplement le milieu n’y était pas propre. Mais l’environnement des Monts Etoilés faisait qu’il lui plaisait de retourner à cette activité plaisante, reposante et également utile dans des circonstances futures. Les milieux tels que ceux où coulait la Licorne étaient plutôt propices à la croissance d’herbes. Recherchant quelconque plante qui lui était familière et qui aurait pu servir à des soins, à guérir des maladies ou même à couper la faim, il scruta le sol et vagabonda près du cours d’eau. L’idéal aurait été de trouver une plante pouvant être préparée en infusion, en décoction voire en absorption directe car le temps ne lui aurait pas permis des préparations plus complexes. Attentif au milieu et à chacune des plantes, il entama sa recherche sans trop s’éloigner en attendant que ses compagnons se reposent et reprennent des forces.



Elwin utilise ses compétences en profession herborisme pour trouver des plantes curatives


écrit par: Jnaya Lundi 02 Mai 2011 à 13h14

Jnaya s’était retrouvée avec Ademera et le nain du nom de Durgan dans une embarcation qui devrait les mener vers les Monts Etoilés. Pagayé n’était pas aussi évident qu’elle l’aurait cru, mais la moniale ne rechignait jamais à la tâche. Elle tachait d’accomplir ses devoirs du mieux qu’elle le pouvait. Le temps n’était pas des plus favorable avec cette grisaille, mais il y’avait pire. Au moins, ils pouvaient voir où ils avançaient.
Après un début de matinée aussi dure, il n’était pas étonnant qu’elle tombe de fatigue et ne réussi pas à soulever le canoë lorsqu’ils étaient censés le prendre afin de contourner la cascade. L’orage s’annonçait par des grondements de colère. La demi-elfe regarda en l’air, essoufflée et accueillie avec soulagement l’ordre de Luinil qui consistait à se reposer et manger un morceau avant de poursuivre.

Au lieu de s’affaler sur le sol, la moniale entreprit tout de même de faire quelques exercices physiques. Quelques flexions des bras et une petite marche afin de ne pas se retrouver avec les membres trop ankylosé pour se relever ensuite. S’étirer était donc la meilleure chose à faire. Elle constata qu’elle n’était pas la seule à penser de même en voyant Elwin faire de même.

Un grondement se fit ressentir encore. Elle leva encore le nez vers le ciel. Cela ne présageait rien de bon pour la suite du voyage. Si elle était déjà fatiguée, maintenant, que se passerait-il lorsque ce serait le déluge et la tempête qui tomberait sur leurs têtes.
Après ses petits étirements, elle se joignit au groupe afin de participer à la petite collation. Elle se permit de savourer chaque bouchée et évita d’engloutir le tout comme si elle était affamée. Elle n’aurait pas eu l’impression d’être rassasier si elle avait décidée de faire autrement. Elle passa le tout par quelques gorgées d’eau afin de se rafraichir un peu.
Elle s’adossa par la suite à un arbre et profita pour une pseudo-méditation de quelques minutes. En réalité, ca ressemblait surtout à une petite sieste.

écrit par: Ina Dimanche 08 Mai 2011 à 22h14
La navigation. Ina n’en avait jamais fait. Et pour le moment elle n’aimait pas cela du tout. Ramer, sortir, se tremper les pieds et le reste avec les éclaboussures. Sentir ses mains chauffer sous la friction du bois. Elle priait son dieu de lui épargner les ampoules aux mains mais elle n’avait pas beaucoup d’espoir à ce niveau-là.

En temps normal, voir des membres du groupe lâcher de fatigue leur embarcation leur aurai valu une petite boutade mais elle était elle-même bien trop contente de s’arrêter et de faire une pause pour se moquer de qui que ce soit. Elle ne se fit pas prier pour laisser choir l’embarcation comme un sac de patate en poussant un râle de soulagement. Ses bras étaient tendus et les crampes commençaient à pointer le bout de leur nez. Ses pauvres muscles n’étaient pas taillés pour ce genre d’exercices.

Elle commença par aller se rafraichir les mains dans le cour d’eau. Elle y resta bien dix minutes à y boire un peu également. Elle repensait alors à sa tutrice qui lui avait appris ce qu’elle sait maintenant qui lui racontait des histoires de personnes capable de changer d’apparences. En l’occurrence un saumon capable de tout dans une rivière serait un choix judicieux… mais encore plus judicieux, un oiseau qui ne s’ennuie pas à nager comme un idiot. Ces pensées la ramenèrent aux aigles géants de Thuldae, et à son amie qui s’occupe de ces créatures majestueuses. Un instant aussi elle aurait bien aimé avoir un sort d’agrandissement assez conséquent pour faire assez grandir Leth et lui demander d’emmener tout ce petit monde à destination. Mais là encore, elle n’avait que peu d’espoir de pouvoir faire cela un jour.

Pendant que certains s’étiraient les membres et que d’autres cassaient la croute, elle s’assit sur un petit coin de mousse et mangea à son tour. Lançant quelques morceaux en l’air pour que Leth puisse manger elle aussi, elle grignota perdue encore dans ses pensées.

Elle observa ensuite le groupe avec lequel elle évoluait sur cette rivière. Elle qui aimait bien les ragots et autres histoires un peu farfelues, elle nota quelques regards entre Ademara et un des guides. Mais rien de plus. En tout cas pas assez pour conclure sur quoi que ce soit. Et surtout pas assez pour aller lui en parler. Elle remarqua aussi Elwin en train de fureter dans les herbes. Probablement à la recherche d’une quelconque plante. Les autres mangeaient ou se reposaient. Peu d’entre eux discutaient. Et ce n’était pas plus mal.

Apprécier le calme reposant de cet endroit n’était pas pour lui déplaire loin de là. Surtout après les tumultes de la rivière et le bruit assourdissant des rapides. Elle aimait bien ce bruit au demeurant, mais peut-être pas a si forte dose. Et cela lui rappelait son endroit derrière la cascade a la citée du saule argenté ou elle aimait se retirer pour calmer ses nerfs. Une chose était certaine, une fois cette aventure finie, elle prendrait du repos, du repos et encore du repos. Peut-être finirait-elle d’apprendre les bases de l’espuar pour enfin comprendre un peu ce qu’il se passe autour d’elle. Mais elle avait aussi d’autres idées en tête. Elle aurait aussi aimé s’entretenir avec Gost concernant la métamorphose des druides. C’est un sujet qui la fascine et qu’elle aimerait maitriser à terme. Bien qu’elle s’en doute, ça ne sera pas sans efforts et sans quelques contraintes et dangers potentiels. Elle se souvenait d’un druide qui avait perdu son humanité à force de se transformer… enfin elle se souvenait de l’histoire. Et les histoires sont souvent fondées sur une part de réalité.

écrit par: Isórion Mardi 10 Mai 2011 à 08h32
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : En route vers le bosquet sacré
Temps : Orage et pluie battante
Moment :Fin d ejournée


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya, Ina et Tasia


Elwin tente de trouver des plantes médicinales
Test de connaissance de la nature Elwin DD ?? : 20 (dé) + (9)= 29 -> Réussite
Tasia rejoint les compagnons
Les compagnons sont épuisés sauf Tasia


user posted image’orage éclata bel et bien au bout d’une dizaine de minutes, un laps de temps suffisant pour que le Rôdeur de Solonor puisse trouver quelques trésors végétaux comme cette plante longue d’une trentaine de centimètres reconnaissable à sa collerette et que l’on surnommait queue de renard que l’on utilisait surtout pour ses propriétés anti-inflammatoire, ou bien cette barbotine aux fleurs jaunes excellente en vermifuge ou encore de belles verges d’or propices à soigner les affections rénales. Il avait à peine terminé de prélever quelques échantillons que le temps se déchaina. Ademara fut la première à croire qu’ils ne pourraient jamais reprendre la route par un temps pareil et qu’ils attendraient une accalmie. Que nenni, il ne fallait pas perdre de temps et c’est sous une pluie battante qu’ils reprirent les canoës.

Multipliant les efforts face un courant qui s’était quelque peu accéléré, les compagnons ne rechignèrent pas et c’est en fin de journée qu’il abordèrent une petite anse naturelle après avoir posé pieds à terre une dizaine de fois, portés leurs embarcations sur un bonne lieu au total. Oui ils avaient bel et bien déployé d’immenses efforts pour parvenir jusqu’à cet endroit et c’est avec le sentiment d’une fatigue allant croissante qu’ils posèrent pieds à terre mais ils n’étaient pas encore à destination.

-Nous sommes près du Bosquet, on sort les canoës de l’eau et on les retournes, il nous reste une bonne heure de marche avant de parvenir à destination, dit leur guide tandis qu’elle se retournait pour prendre la tête du groupe.

Et le temps s’arrêta.

Une femme vêtue du manteau des Gardiens Sylvestre se tenait debout sous les frondaisons des sous-bois pendant que l’orage qui s’était à peine calmé continuait à déverser ses larmes de fureur. Les elfes des bois se raidirent et leurs arcs déjà en main, ils visèrent l’inconnue dont le visage découvert était loin d’être inconnue des enfants de Thüldae présent. Il s’agissait de Tasia.

Oui l’ensorceleuse était bel et bien là, grâce à Nil-Garith et Gostegotti, elle avait parcourue des dizaines de lieue en un temps recors enfin c’est ce qui lui avait semblé quand elle était réapparue sous ces arbres quelques minutes avant que la petite expédition n’apparaisse. La Gardienne du Cœur des Mystère avait dit à Tasia que les broches des Gardiens conduits par Elwin lui serviraient de fils conducteur afin de la mener à bon port, elle avait dit vrai, il lui suffisait de voir le visage du demi-elfe qui le premier avait croisé son regard. La Gardienne des Mystère venait de retrouver ses amis, dans son esprit elle revit les derniers instants passés à Thüldae, l’accolade appuyé de Dinenda, la main rassurante d’Isòrion sur son épaule et ses paroles amicales sans oublier les regards bienveillants de l’archimagicienne et du Haut-Druide avant que le nuage du voyage magique l’imprégna et lui fit travers la Haute-Forêt et le temps.

écrit par: Ademara Mardi 17 Mai 2011 à 18h31
L'elfe était fourbue, elle avait transpirée dans ses vêtement et elle avait la gorge sèche.
Elle fut heureuse quand ils abandonnèrent les canoë pour penetrer à nouveau dans la forêt. Ce qui avait commencé par une belle ballade sur la course de la licorne n'avait pas été une promenade de santé enfin de compte.
De plus, inquiète, Ademara leva le regard vers les cieux ou l'orage semblait proche et s'abattre sur eux. Quand une ombre encapuchonnée appartu devant le groupe, la prêtresse plisa les yeux dans l'espoir de reconnaitre la personne, en vain.
Puis ce fut avec une grande surprise et une joie qu'elle s'apperçut qu'il s'agisait de leur ensorceleuse bien aimée Tasia.
Ouvrant les bras, la fille du nuage lumineux oublia pendant quelque seconde sa fatigue et pris la parole la première.


- Bienvenue à nouveau parmis nous ma chère amie!

écrit par: Elwin Mercredi 18 Mai 2011 à 15h30
La capuche relevée sur sa tête, Elwin avançait à la tête du groupe. Il pouvait tout de même sentir les gouttes d'eau sur son visage, et ses autres vêtements trempés commençaient également à accuser l'humidité. Le temps et les précédentes heures de navigation l'avait déjà bien épuisé, il marchait et tenait debout plus par habitude que par force. Tandis qu'il avançait il songeait à la rencontre avec la druidesse et à la manière d'aborder la rencontre, mais la fatigue l'empêchait réellement de se concentrer sur la mission ou quoi que ce soit d'autre. Lorsque le rôdeur vit une forme humanoïde devant lui, il fût vite tiré de sa torpeur et fut comme ranimé avec un battement de cœur s'accélérant. Le groupe était encore bien trop éloigné du domaine de la druidesse, et les rencontres en forêt en des heures aussi tardives pouvaient s'avérer improbables. Instinctivement Elwin avait porté sa main à l'épée qui battait toujours son flanc mais lorsqu'il vit que la personne en face de lui ne bougeait pas il relâcha sa prise. Le sang-mêlé passa sa main sur son visage pour écarter les gouttes de pluie et douta alors sur l'identité de ce visage familier. Improbable était bien le mot pour ce type de rencontre.

Il n'osa pas croire que ce pût être Tasia car il ne discernait pas alors clairement son visage mais la réaction d'Ademara qui arrivait peu après lui et bien entendu la broche du loup argenté vinrent dissiper ses doutes. Par on ne sait quel artifice magique leur camarade s'était vue guérir et téléportée vers eux en un temps surprenant. Il ne s'était écoulé que quelques jours depuis leur départ de Thüldae et Elwin se remémora la cérémonie en leur honneur à la cité sylvestre, la fête et la joie de la célébration venait occupait son esprit comme si le souvenir de cette nuit était immuable et ne serait jamais altéré. Malgré tout le rôdeur était en proie à l'incompréhension en voyant Tasia en ce moment précis. Que lui était-il arrivé ? Etait-elle vraiment malade ? Pourquoi n'est elle pas partie en même temps qu'eux ? Le gardien sylvestre s'approcha de Tasia pour la saluer et il lui posa une simple question en posant sa main sur son épaule d'un ton qui ressemblait à une forme de compassion, il se doutait que la demi elfe avait subi des tumultes intérieurs.


- Tasia, que s'est-il passé ?

Quoiqu'il en soit il était bon de retrouver un membre du groupe, et toute force supplémentaire était d'une grande aide dans le but incertain de leur mission.

écrit par: Tasia Jeudi 19 Mai 2011 à 11h38
Le voyage s'était révélé littéralement magique. A peine avait-elle eu conscience de quitter Thüldae qu'elle s'était retrouvée dans un sous-bois où un orage dont la Haute-Forêt avait le secret déversait des centaines de litres d'eau.

En juste quelques secondes, ses vêtements s'étaient retrouvés trempés. La pluie froide commençait déjà à s'insinuer sur sa peau, elle frissonna. Le temps que son regard s'accoutume à l'obscurité, elle aperçut un petit groupe sous les frondaisons. Certains, qu'elle ne connaissait pas, manifestement des elfes sylvestres pour ce qu'elle pouvait voir, avaient pris conscience de sa présence et, toutes flèches dehors, l'avaient mise en joue. Au milieu d'eux, elle reconnut Elwinn, Ademara, Ina et Jnaya.

Soulagée et heureuse de retrouver enfin ses compagnons, elle sourit tout en demeurant immobile. Succomber sous les traits de ce qu'elle supposait être des alliés serait une mort des plus stupides.

La première à la reconnaître fut Ademara. Devant l'accueil chaleureux que lui réserva la prêtresse, elle s'avança vers elle et, après un instant d'hésitation, elle était toujours extrêmement réticente à toute manifestations d'affection, l'entoura de ses bras dans une accolade empruntée mais néanmoins sincère.


- Merci, Ademara, je suis très heureuse de te revoir, moi aussi.

Se reculant de quelques pas, elle remarqua les cernes sous les yeux de l'elfe et la fatigue qui paraissait l'accabler. Mais elle n'eut pas le temps de s'y attarder que déjà Elwin s'était approché et que sa main s'était posée sur son épaule.

La question abrupte, mais néanmoins amplement justifiée du semi-elfe, qui tint lieu de salut, la prit par surprise. Ses yeux plongèrent immédiatement dans ceux de l'A Tel Quess en quête d'une éventuelle nuance de reproche. Mais elle ne perçut rien de tel. En outre, le ton du rôdeur semblait empreint de compassion. La méfiance naturelle de la jeune femme s'en trouva donc apaisée, pour l'instant.

Narrer tout ce qui s'était passé serait bien trop long et, en outre, l'ensorceleuse préférait rester discrète sur ses états d'âmes. Si vraiment cela intéressait le rôdeur et si le... qu'il manifestait était réel, peut-être auraient-ils l'occasion d'en discuter de manière moins publique. Elle opta donc pour une version sommaire mais en tous points conforme à la réalité.


- Quelques soucis, rien de grave, je te rassure, m'ont retenue à Thüldae et empêché de prendre le départ en même temps que vous. Par contre, j'ai pu mettre à profit le temps que j'y ai passé pour réfléchir, poser des questions et effectuer des recherches à bibliothèque des Gardiens des Mystères. Celles-ci ont apporté un éclairage nouveau sur l'affaire. Et, vu l'importance de l'enjeu, Nil-Garith et Gostegotti ont fait en sorte que je vous rejoigne au plus vite. Je vais vous en parler.

Bien qu'elle s'efforça de ne rien laisser paraître, elle ne pouvait être sûre que l'inquiétude et de la sensation d'urgence qui l'habitaient ne transparaissaient pas dans sa voix.

Son regard quitta alors le visage de son interlocuteur pour englober Ademara et les autres, Ina et Jnaya qui se trouvaient encore à l'écart, ainsi que les elfes sylvestres.


- Il faudra aussi que vous me racontiez ce qui s'est passé depuis votre départ de Thüldae.

écrit par: Isórion Mardi 31 Mai 2011 à 15h14
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : En route vers le bosquet sacré
Temps : Orage et pluie battante
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya, Ina et Tasia


user posted imagee temps ne s'embellissait pas. Contre toute attente la réapparition de Tasia avait certes été une bonne nouvelle pour Ademara et Elwin tandis que du côté d'Ina, elle ne montra aucune émotion particulière, le sourire presque forcé voir gêné de la druidesse montrait un certain malaise de sa part, ce qui ne pouvait qu'engendrer à terme une certaine tension. Elle passa à côté de l'ensorceleuse tandis que le rôdeur et la prêtresse entourait Tasia, lui offrant un contraste saisissant en matière d’accueil. Elwin assura Tasia que quand le moment du repos viendrait, ils prendraient le temps de discuter mais qu'il leur fallait désormais avancer. Le petit groupe continua à gravir le chemin, Jnaya et un elfe de la lune fermait la marche, la moniale avait elle aussi un comportement étrange de toute évidence.

Il leur fallut déployer de grands efforts pour monter le chemin, plusieurs fois, Elwin se saisit avec délicatesse de la main de Tasia pour l'aider dans son ascension, il fit de même avec Ademara surtout après que le nain eu l'idée saugrenue d'aider l'elfe lunaire ou en accentuant une forte pression avec ses main contre ce qu'il appelait en secret un beau petit cul. Le détourné du plat de la main que la prêtresse asséna au vigoureux lui ôta toute envie de recommencer.

Une heure, une heure s'écoula au travers de la forêt dense et toujours sous un orage violent et usant à terme. toutefois chacun savait ce qu'il devait faire et quand il passèrent sous la voûte d'une énorme Voûte-Sombre qui leur cacha un instant la lumière du jour, il débouchèrent dans une vaste clairière traversé en son milieu par un torrent. Face à eux, au delà du cours d'eau, une nappe de brouillard épais stagnait, empêchant quiconque de voir au-delà. Mais ce qui fut pour les compagnons une nouveauté fut le silence soudain qui régnait ici même, mieux encore la pluie avait cessé brutalement et un sentiment de plénitude infinie envahit le cœur des compagnons. Il mirent quelques secondes à réaliser tout cela, même Elwin ni Tasia avaient oublié qu'ils se tenaient mutuellement la main, preuve que le changement fut intense et soudain. Tout aussi soudain fut la voix qui résonna dans la clairière, limpide et clair comme le cristal...


- Qui sont ces visiteurs qui viennent troubler ces lieux de quiétude! Présentez-vous ou subissez mon courroux...

Chacun de compagnons, même frigorifiés savait ce qu'il lui restait à faire. eut-être qu'un mot, un nom, un lieu pouvait peut-être être source de bienveillance de celle qui venait de prononcer ses mots.


écrit par: Elwin Lundi 06 Juin 2011 à 22h52
Elwin fût figé par cette apparition. En réalité, la druidesse ne s’était pas montré mais il était presque sûr que c’était elle. La brume déposée au loin était sans aucun doute son œuvre, ainsi que la plénitude régnant sur le lieu. En effet malgré l’ataraxie qu’il ressentait, il se remémorait sa rencontre avec Felevel et se rappela qu’il avait été atteint d’un sentiment très proche lorsqu’elle lui avait prodigué des soins magiques. Ce devait être sans aucun doute un semblable artifice qu’employait dorénavant leur interlocutrice.

En dépit de ce sentiment de plénitude, Elwin n’était pas parfaitement convaincu. Le bien être qu’il ressentait l’empêchait d’éprouver quelconque doute mais il ressentait toujours une certaine réticence et un sentiment de violation vis-à-vis de duquel il ne savait pas se placer. D’une part cette émotion était en quelque sorte une déformation de la réalité, qui s’éloignait des états d’âme habituels et des préoccupations qui d’habitude travaillaient le rôdeur. Mais d’autre part, cette magie était héritée d’un lien unique avec la nature, elle procurait une harmonie, un bien être ainsi qu’un repos qui étaient difficilement rejetables. Devait-il s’éloigner de ses préoccupations, en un sens de ses responsabilités pour le bien être ? Lorsque la voix de la druidesse exigea de se présenter, le demi elfe fût quelque peu tiré de sa torpeur et sût que ce bien être ne pouvait être qu’éphémère.

Il avait lâché la main de Tasia lorsqu’il était comme envoûté, tous ses muscles s’étant détendus. Il s’avança d’un pas et lança vers l’origine de l’appel une réponse.


- Mon nom est Elwin Elymir. Nous sommes ici au nom de Thüldae et de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Nous sommes accompagnés des veilleurs de Nordahaeril qui nous ont aidé dans notre route pour vous trouver.

Le Gardien présenta le groupe sans pour autant préciser la raison de leur venue. Tout d’abord, Siona n’en avait pas fait la demande et ensuite cela représentait quelque chose d’assez confus et de complexe dont il ne souhaitait parler que face à face. Elwin était très perplexe quand à la druidesse, ne la voyant pas il ne pouvait sonder aucune de ses émotions ou de ses réactions. Même si c’était un moyen de défense et de prévention, Elwin n’aimait guère être observé et étudié sans pouvoir voir Siona, il espérait bien qu’elle apparaisse et qu’elle les accueille pour que puisse naître véritablement un dialogue.

écrit par: Jnaya Mardi 07 Juin 2011 à 21h53
Jnaya ne savait visiblement pas comment prendre le retour de Tasia. Bonne ou mauvaise, elle n’en avait cure. C’était à la fois, une bonne chose qu’elle soit de retour parmi le groupe, mais l’était-ce vraiment. Elle se posait la question assez souvent. La moniale s’était enfermée dans un mutisme comme si elle était ailleurs. A de nombreuses reprises, elle se surprit à jeter des coups d’œil en direction d’Ina, puis de Tasia. La tension était palpable du bout de la langue. Des non-dits flottaient dans l’air comme les vapeurs volcaniques après une éruption. Menaçant d’éclater à n’importe quel moment.

Un léger froncement de sourcil apparut au dessus de l’œil droite de Jnaya. Elle venait de voir Elwin prendre la main de Tasia.
Jalousie. Non. Elle n’avait pas de quoi être jalouse. Jalouse de quoi, d’ailleurs. Il existait une complicité, une amitié entre Ademera, Elwin et Tasia qui aurait pu être envié, mais Jnaya n’enviait jamais personne. Et la jalousie était un sentiment qu’elle ne connaissait pas. Alors pourquoi, venait-elle de lever son sourcil. Elle-même ne le savait pas. Si elle avait réponse à tout, beaucoup de chose irait mieux, se disait-elle. Mais la vie est faite de nombreuses questions sans réponse. Peut-être que le futur, lui démontra qu’elle avait eu raison à ce moment d’avoir un léger doute ou quoi que ce soit ou peut être que non.

Le grondement du ciel, la fit sortir de ses pensées. Ils venaient d’atteindre une clairière à moitié effacé par un épais brouillard. Le silence semblait régner en ce lieu. Chose des plus inquiétantes, car aucun oiseau ne se faisait entendre. Aucun bruit d’insectes. Rien. Le calme absolu.
Seule une voix vint balayer ce silence par une injonction à se présenter sous peine de mort ou peut être pire.
Jnaya n’était pas tendu, mais perplexe. Elle laissa Elwin les présenter. Même si la moniale ne voyait rien, ses yeux scrutait tout autour d’elle afin d’apercevoir au moins quelque chose.

écrit par: Isórion Mercredi 08 Juin 2011 à 15h20
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : A l'entrée du bosquet sacré
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Elwin, Ademara,Durgan, Jnaya, Ina et Tasia


user posted imagees présentations avaient été amorçées par le rôdeur de Solonor.

Face à eux, une ombre apparut soudainement dans la brume , grandissante et fondant sur eux pour finalement transpercer le manteau laiteux avec une aisance déconcertante. Il s’agissait d’un pygargue à tête blanche que les connaisseurs surnommaient l’aigle des mers qui fondit vers le groupe. Sur l’instant, aucun des compagnons ne bougea et ils eurent raison. Devant eux la créature ailée se préparait à se poser à quelques mètres d’Elwin . Mais déjà les contours de la bêtes se brouillèrent et le rapace se mua en quelques secondes en une humaine qui se mit à marcher comme de si rien n’était vers le rôdeur qui s’était déclaré de lui-même comme étant le porte parole du groupe. Aucun mèche grise ne striait sa chevelure de jais qui cascadait jusqu’à ses genoux, ses iris vert pétillait d’une intensité remarquable malgré des ridules aux coins des yeux qui trahissait un âge mur. Vétue d’une longue robe d’un bleue intense ceint à la taille par une ceinture de métal dont la boucle était orné du symbole de la déesse d'Eldath, elle s’appuyait sur un bâton de bois blanc décoré de motifs aquatiques. Sur ses avant bras brillaient également des bracelets en argent. Elle s’immobilisa devant Elwin braquant sur lui un regard perçant. Tout s’était passé si vite qu’aucun des compagnons n’avait eu le temps vraiment de réaliser l’enchainement des événements.


- Qu’amène en ces lieux des enfants de Thüldae ? Parle avec vérité et sans retenue…

Derrière l’inconnue qui ne s’était en aucune façon présentée, l’eau du cours d’eau commença à s’agiter, quelques remous apparurent sur sa surface....

écrit par: Ademara Vendredi 17 Juin 2011 à 10h26
L'elfe de la lune compris rapidement qu'ils avaient à faire à la druidesse et qu'ils l'avaient enfin trouvé! Elle parlait avec calme mais autorité, Ademara redoubla de prudence. Avec les fils de la nature nul ne savait vers qui allait leur allégeance.
Préfèrant la retenue, la fille du nuage lumineux ignora la question de la druidesse et attendit que celle qui les avait guidés jusqu’ici prenne la parole.
La brume qui dissimulait certainement le bosquet sacrée de la druidesse n’était pas inconnue de la prêtresse. En effet, il s’agissait d’une des puissants sorts que cette dernière maitrisait. Pour autant, il fallait un grand talent pour le maintenir en permanence, car en général il se dissipait plus ou moins à long terme.

Si la femme qui c’était adressé à eux était bel et bien une druidesse d’Eldath, alors ils ne craignaient rien car elle était paisible et prônait la paix. Pourtant ces gens là pouvaient se révéler de farouches combattants si on était leurs ennemis. Heureusement, rien ne semblait être le cas.

Jetant un regard interrogateur vers Ina, l’elfe se demanda si elles se connaissaient. Puis elle serra dans son poing le bâton qu’elle tenait, car des remous agitèrent le cours d’eau.

¤- Quelle mauvaise surprise nous a-t-on réservé ?¤

écrit par: Elwin Dimanche 19 Juin 2011 à 22h43
Malgré sa satisfaction devant l’apparition de la druidesse, Elwin n’en était pas moins impressionné. Tout d’abord il fût stupéfait devant son entrée spectaculaire, mais c’était surtout son apparence, lorsqu’il pût observer sa forme humanoïde et être confronté à la beauté pour le moins singulière de l’elfe. Sa chevelure d’une longueur impressionnante ainsi que son visage semblaient d’une jeunesse incontestable. Mais en considérant son interlocutrice de plus près, Elwin pouvait très bien déceler qu’il n’avait en aucun cas à faire à une créature jeune ou qui n’avait qu’une courte expérience de ce monde. Le sang du Beau-Peuple coulant dans les veines de la druidesse informait déjà suffisamment le rôdeur sur l’âge de la druidesse, mais surtout son expression et la gravité de son visage n’étaient propres qu’à des personnes ayant vécu plus d’aventures et sans doute de drames que le jeune demi elfe ne pouvait encore imaginer. Bien qu’elle ne s’était pas présentée, l’identité de cette personne ne laissait que peu de doutes pour Elwin.

Malgré tout, il tentait de demeurer impassible et le gardien sylvestre feignait d’ignorer le bouillonnement des eaux derrière la druidesse d’Eldath. Il reprit la parole, et justifia sa présence avec toute l’honnêteté et la précision dont il pouvait faire preuve dans un tel moment.


- Nous sommes ici pour solliciter votre soutien dans notre quête. Nous sommes à la recherche d’Artémus Illance-Davion, un archéologue humain qui aurait retrouvé la trace des larmes de la Seldarine. Il est parti dans les Monts Etoilés dans l’espoir de les retrouver, dans la direction du passage du Cœur de la Dame. Vous seriez la dernière personne à vu Artémus et le groupe qui l’accompagnait. Aussi vous auriez chassé des individus vêtus en noir qui appartiendrait à la même organisation qui nous harcèle depuis le début de notre voyage. Si vous nous aidez, nous avons bon espoir de mettre en échec ces personnes intéressées, de retrouver Artémus Illance-Davion et de mettre fin à cette course au pillage qui risque de ronger les Monts Etoilés.

Elwin se tût et s’inclina légèrement devant la druidesse en signe de remerciement pour son écoute mais également de modestie. Malgré que sa modestie fût réelle, il la savait irraisonnée devant les objectifs qu’il avait annoncé, tant les enjeux de leurs quête semblaient les dépasser en puissance. Il escomptait bien que la druidesse remarque cette différence dans le rapport de force mais aussi la détresse qui semblait s’être abattu sur le groupe depuis que les tenants et les aboutissants de leur quête s’étaient éclairés. De tout son cœur en réalité, le rôdeur de Solonnor espérait que la druidesse les aide pour rééquilibrer les forces engagées dans la recherche de l’archéologue.

écrit par: Isórion Vendredi 24 Juin 2011 à 10h00
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Lieu : A l'entrée du bosquet sacré
Temps : /
Moment :Fin de journée


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Narration: Tous


user posted imagea druidesse ne lâcha pas du regard Elwin, ce dernier ne baissa pas le regard conscient que cette dernière le jaugeait. Aucun des autres compagnons n’esquissa un seul geste ou n’émit la moindre parole de crainte que cela soit mal interprété. De longues minutes s’écoulèrent, dans un silence lourd mais quand les remous de l’eau cessèrent subitement, le Rôdeur de Solonor réalisa qu’ils étaient parvenus à convaincre la maitresse de ce bosquet sacré de leurs bonnes intentions, mais ils n’avaient pas le droit à l’erreur, le moindre faux pas serait lourd de conséquence, ils en étaient tous conscients. Elle se présenta comme étant Sïona

- Je suis Je ne suis pas sans connaître les actions méritoires des enfants de Thüldae en faveur de notre nature si fragile et des valeurs qu’ils défendent. C’est pourquoi je consent à vous apporter mon aide.

Le regard rivé sur le Gardien Sylvestre, la servante d’Eldath prononça le nom d’Artémus Illance Davion avec mépris.

- Cet humain est venu voici plusieurs lunes en compagnie de sa suite dans l’intention de rejoindre les Monts, ils ont tenté d’entrer sur mon domaine mais je les ai repoussé sans ménagement. Ensuite, ce sont ces hommes de noirs vêtus qui étaient sur sa piste, ils sont venus bien après le passage de l’érudit mais étaient fortement équipés. Une vingtaine d’hommes, que des humains mais surtout des brutes sans conscience qui pour se nourrir tuent plus que nécessaire et sans distinction ! Certains d’entre eux ont connu une fin tragique, je m’en suis assurée. Mais il y eu des survivants, un peu moins d’une dizaine. Ils ont quitté mon territoire avec empressement. Depuis je ne puis dire ce qu’il est advenu d’eux.

Cette fois, elle regarda tour à tour Ademara et les autres compagnons…

- Si les actions de ces gens apporteront le mal, ils doivent être arrêtés et je connais quelques chemins détournés pour que vous puissiez accomplir votre mission

Des chemins détournés ? Tous saisirent l’importance des propos de la druidesse. Elle évoquait sans équivoque les mystérieux croisements et autres chemins de traverse que seuls quelques initiés pouvaient localiser à dessein et qu'Elwin avait évoqué dans le village elfique quelques jours plus tôt.

- Mais vous aurez à convaincre le Gardien de vous autoriser à l’emprunter. Chacun devra le faire. Mais s'il accepte, alors vous serez assurer de retrouver rapidement cet Artémus et de tenter l'impossible.

Elle interrogea les compagnons du regard, car c'était désormais à eux de parler, demander conseils ou autre à moin que chacun ne désirait qu'une seule chose, partir immédiatement sur les traces d'Artémus. C'était à eux décider.

écrit par: Ina Mercredi 06 Juillet 2011 à 22h29
Le retour de Tasia dans le groupe était un soulagement autant qu’un stresse de plus pour la jeune femme. Un soulagement parce qu’elle était une force de frappe non négligeable, personne ne pouvait en douter, mais une source de stresse car Ina n’avait toujours pas réglé ses différents avec elle. Cependant, cette fois ci, il se pourrait que cela se passe mieux qu’avant dans la mesure ou elle co-dirigeait le groupe avec Elwin qui semblait être dans son élément d’ailleurs. Se faire porte-parole du groupe de façon aussi spontanée était un soulagement pour la jeune femme. Bien sûr elle aurait pu le faire sans casse avec une consoeur druidesse, mais il n’en reste pas moins que son tempérament de feu n’allait pas l’aider.

Lorsqu’on leur dit que le passage se négocierait avec le gardien, elle eut un moment de doute. Et si elle n’était pas capable de convaincre le gardien de la laisser passer ? Et si par un hasard étrange, le groupe se retrouvait séparé par mégardes ? elle n’avait jamais utilisé ces chemins de traverse et tant de questions se bousculait dans sa tête qu’elle en perdait le fil de ses pensées. Il lui fallut une bonne minute pour se remémorer leur but. Retrouver cet homme et faire en sorte que les armes divines ne tombe pas en de mauvaises mains. Elle imagina aussi quelques secondes le sort réservé aux indésirables sur les terres de leur ôte et ne pu réprimer un sourire en se disant qu ça avait pas du être beau à voire. Et que beaucoup y réfléchiraient a deux fois avant de revenir.

Ina ne pu pourtant pas retenir sa langue et du poser la question que beaucoup de monde devait se poser sans oser délier les mots :


-Quel genre de personnes sont les gardiens des chemins ? Que peuvent-ils demander pour autoriser ou refuser l’accès a tel ou tel personne ? On m’a déjà parlé de ces chemins mais n’en ayant jamais emprunté, je ne sais que la théorie et bien souvent elle est très différente de la pratique.

Au fond d’elle-même, elle espérait que le gardiens ne sonderait pas son âme pour déterminer si oui ou non elle pourrait passer. N’étant pas en paix avec elle même ni avec d’autres personnes présentes, elle souhaitait autant qu’elle pouvais que le gardiens soit aussi amicale que possible et les laissent passer avec une simple énigme ou même juste par compassion envers eux. Cependant il fallait se rappeler que les gardiens n’ont que peu de contacte avec le monde qu’eux connaissent. Leurs réactions à certaines choses courantes du monde pourraient avoir un effet passablement malsain pour eux. Entre autre elle se souvenait qu’il ne fallait jamais leur proposer un quelconque dédommagement en objet. Cela n’aurait pour effet que de faire que le gardien se méfie…dans le meilleur des cas.

Ina attendait avec une certaine impatience la réponse de la dénommée Siona. Bien que fatigué, la tension de la jeune femme était assez palpable ce qui n’aiderait personne, elle en était consciente.

écrit par: Elwin Jeudi 07 Juillet 2011 à 21h52
La tension d'Elwin retomba d'un bloc lorsque la druidesse lui répondit. Les nouvelles qu'elle lui apportait n'étaient pas si mauvaises que ça. Le premier groupe de brutes avait été fortement réduit après l'échec de leur attaque sur le domaine mais surtout un grand laps de temps les séparait d'Artémus. Le problème était que le groupe de Gardien était également arrivé assez tard. Depuis leur départ de Lunargent cela faisait déjà un mois qu'on n'avait plus eu de nouvelles de l'archéologue, par moment Elwin craignait de suivre une piste totalement froide qui n'aboutirait peut être à rien ou au sort le plus funeste. N'abandonnant pas pour autant tout espoir, il savait que le temps lui était compté. Néanmoins ceci ne devait pas l'amener à une perte de considération. Siona semblait disposée à leur fournir de l'aide, et également à les mener auprès du gardien des chemins de traverse. Hélas, le jour déclinait déjà. Le Rôdeur de Solonnor n'aimait guère voyager de nuit et surtout en pleine forêt, quand bien même le groupe parvenait à utiliser ces raccourcis. Qui plus est le gardien de ce chemin demanderait de le convaincre, et le demi elfe ne savait en aucun cas s'il était disposé à le faire. De quoi s'agissait il ? D'une épreuve ? Après leurs derniers voyages de nuit le gardien avait perdu tout bon espoir qu'une route entreprise de nuit se déroule sans encombres.

Comptant sur l'hospitalité de la druidesse, Elwin se tourna vers ses compagnons pour leur soumettre cette proposition, ne savant trop quelle était la meilleure solution entre le gain de temps et la prise de risques.


- Je songeais à demeurer ici cette nuit afin de nous reposer. La forêt n'est pas sûre de nuit et après une journée comme celle ci je pense que nous sommes tous déjà fatigués. Je n'ai aucune expérience des chemins de traverse et à vrai dire je ne sais trop à quoi nous attendre ou si ce sera une expérience éprouvante. De plus je pense qu'il pourrait être enrichissant de rester afin de nous entretenir davantage avec Siona. Qu'en dites vous ?

écrit par: Isórion Jeudi 21 Juillet 2011 à 15h14
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user posted imagees questions d’Ina bien que pertinentes n’eurent comme réponses que quelques bribes d’informations consenties par l’ainée des druidesses présente.

- Le Gardien des chemins est un être intimement lié au chemin dont il défend l’accès et dont il sera seul à accepter si celui est digne de pouvoir l’emprunter d’autant que chaque demande devra se faire individuellement. Quant à savoir la méthode qui persuadera le veilleur de vous laisser passer, elle peut prendre plusieurs formes, d’une prière, d’une chanson, d’un poème ou d’un hommage aux chemins de traverse…

Elle se détourna et aucun des compagnons ne put voire une léger sourire apparaître son visage. Oui Elwin avait raison, une nuit de repos serait la bienvenue après cette traversée intense mais l’heure était venue de faire des choix et la servante de la Mère Protectrice des Bosquets était de celle qui ne tolérait aucune faiblesse. Face à l’adversité, l’aventurier indéterminé ou indécis n’avaient pas sa place et les uns et les autres allaient rapidement s’en apercevoir….

Pour ceux qui en doutaient encore, la druidesse d’Eldath était maîtresse en ces lieux et chacun des compagnons aurait du se douter que celle qui mettait tant d’ardeur à défendre son territoire, ne pouvait que s’assurer de la volonté des compagnons à vouloir continuer cette aventure. Alors que chacun se mit à suivre la servante divine, la brume se mit à les entourer, épaisse, opaque, qui bientôt les entoura complètement. Chacun tenta de retrouver son compagnon, prononça son nom pour commencer, l’interpella en parlant à voix basse puis de plus en plus fort, sans obtenir la moindre réponse. Chacun avait perdu ses repères, et quand une voix sortie à la fois de partout et de nulle part s’imposa à leurs oreilles, quelque chose changea en eux. Ce fut Ademara, Tasia et Jnaya qui sentirent la peur s’insinuer dans leur esprit, elles se retrouvaient chacune seules, incapable de voir de qui les entouraient et encore moins qui les accompagnaient.

Oui elles étaient seules, bien seules et Jnaya fut la première victime de cet environnement devenu hostile.

La moniale fit un pas en avant, essayant de trouver son chemin et sentit son sol se dérober sous ses pieds tandis qu’elle basculait vers l’avant dans un sol devenu spongieux, sa gorge s’emplissait de sable. Elle tenta de reprendre contenance, en vain, elle battit les mains tels un oiseau apeuré pour se dégager de ce sol qui l’emprisonnait et qui l’étoffait petit à petit mais son corps ne lui appartenait déjà plus et Jnaya perdit connaissance, la dernière chose qu’elle vit fut les sables mouvants qui lui volaient sa vie.

Ademara et Tasia, deux sœurs de Thüldae, basculèrent dans le vide, l’une et l’autre en même temps sans qu’elles le sachent. L’elfe de la lune et la demi-elfe venaient de voir en une poignée de seconde leur existence basculer avec une issue qui semblait impossible à contrecarrer, elles avaient plonger dans un gouffre remplis de ténèbres et seul leur propre cri de terreur leur répondit sur l’instant. Allaient-elles mourir toutes les trois ?

Les dieux pouvaient être taquins…

Quant à Durgan, Ina et Elwin, elles virent cette brume les entourer mais aucun d’entre eux ne sembla paniquer, instinctivement, chacun se saisit d’une main d’un de leur compagnon pour qu’ils puissent rester grouper et sans ce geste leur sauva leur vie car la broche des Gardiens Sylvestres qu’ils portaient sur leur cœur étaient le garant de cette fraternité qui les animaient et qui était prôné par les Gardiens Sylvestres. Dans un autre monde, un vieil adage aurait été évoqué, celui de tous pour un, un pour tous.

Le nain, l’humaine et le demi-elfe entendirent tous raisonner dans leur tête une seule phrase, lancinante :


-Pourquoi voulez-vous emprunter ces chemins qui vous sont inconnus enfants de Thüldae….

écrit par: Ina Vendredi 22 Juillet 2011 à 18h20
La réponse ne la satisfaisait pas du tout. Elle savait déjà cela. Elle espérait que la druidesse plus sage qu’elle aurait eu des précisions pour elle et ses compagnons. Bref, ça n’était pas a la hauteur de ses attentes, mais il faudrait bien faire avec. Elle qui était une piètre chanteuse et Qui avait laissé sa lyre chez elle a Thuldae, se demandait bien comment elle pourrait convaincre un gardien de la laisser passer.

La marche repris donc un peu plus tard et la brume les entoura assez vite. Ce n’était sûrement pas une brume ordinaire mais le réflexe d’attraper ses proches compagnons Elwin devant et Durgan derrière lui permit de garder pied dans la réalité. Quitte à ne pas voir ou nous allons, autant y aller ensemble. Elle espérait intérieurement que Durgan ait le même réflexe avec les trois autres personnes derrière lui. Mais avec cette purée de pois il était impossible de vérifier.

La marche continuait. Elle sentait les mains fines et chaudes d’Elwin lui redonner courage. Elle n’avait pas eu de contacte physique avec quelqu’un depuis bien longtemps. Ca lui manquait un peu. Et ce simple geste de survie prenait pour elle un aspect de tendresse qu’elle affectionnait intérieurement. De l’autre coté, c’était la main calleuse mais tout aussi chaude de Durgan qui lui enserrait les phalanges. Ce contacte était lui plus similaire au contacte de son père qui travaillait le bois. Elle pouvait même sentire son souffle derrière elle et cette présence rassurante lui fit oublier ses soucis passés. En tout cas jusqu'à ce que la voie leur posa cette question récurrente.

On lui avait appris à ne pas répondre à une question pare une question pourtant elle fut tentée de demander qui pouvaient bien se permettre de rentrer ainsi dans l’inimitée d’une autre personne sans y avoir été invité. Au lieu de cela, elle chassa très vite cette idée pour y mettre à sa place le désir de faire le bien. Son désir de faire en sorte que des objets aussi puissants que ceux qu’il cherchait ne tombaient pas en de mauvaises mains. Mauvaises mains qui avaient beaucoup d’avance sur eux et qui implique donc que le chemin de Traverse soit la seule échappatoire possible pour gagner un maximum de temps. Il y avait aussi le désir de contenter Isorion qui flânait de temps en temps. Il lui avait confié cette mission, et elle était très motivée à l’idée de le rendre content en réussissant. Deja que les débuts n’avaient pas été grandioses. Si la fin pouvait être heureuse, tout serait parfait et elle pourrait regarder fièrement le maître de la confrérie dans les yeux sans honte.

Elle sentait les serres de Leth s’enfoncer dans son épaule. La petite n’était pas très rassurée par l’ambiance générale. Peut être elle avait entendu des choses que les humains ne pouvaient entendre. Quoi qu’il en soit, elle tourna la tête pour lui donner un coup de nez dans les ailes. Histoire de la rassurer un peu. Elle ne pouvait pas vraiment lâcher une main de peur de perdre définitivement un de ses compagnons.

Et pourtant, au second plan, elle se demandait quel genre d’ôte ferait un tel coup vache a des gens qu’elle venait d’accepter d’aider. La brume était très probablement de son fait, quand a la voie, par contre, ce n’était pas sur. Quoi qu’il en soit, il faudrait qu’elle se méfie un peu plus la prochaine fois des inconnus même si ces derniers arborent un aire amicale et des paroles chaleureuses. C’était pourtant une leçon qu’elle connaissait déjà… peut être le fait d’être en groupe lui fait perdre un peu de ses capacités de méfiance.

écrit par: Ademara Mardi 02 Août 2011 à 11h58
Contrairement aux regards perplexes qui s’affichèrent sur les visages de ses compagnons, la prêtresse de la dame des mystères sourit car elle aima la réponse évasive de la druidesse.
Celle-ci ressemblait bien fort à une énigme. Cette dernière allait y réfléchir et essayer de percer son secret.

Puis emboitant le pas aux elfes, la native de l’Ile verte pénétra dans le domaine de la protectrice du bosquet.

Soudain, la brume l’entoura et l’enveloppa, tel un serpent se lovant autour de son corps dans un manteau si épais qu’il était impossible pour l’elfe de distinguer quoi que se soit. Poussant un cri de surprise et de peur, Ademara bascula dans le vide. Le sol ferme de la terre venait de se dérober sous ses pieds. Sombrant dans la nuit noire, la prêtresse battit vainement des bras pour essayer de rétablir son équilibre dans les ténèbres.
Son imagination commença a lui jouer des tours et elle avait l’impression que des T’anari l’attendait pour la dévorer avec leurs doigts crochus et leurs gueules abyssales.

Pourtant au fond de son esprit résonnait son devoir de prêtresse, et celle qui lui avait été confié par sa confrérie. Elle devait vaincre ses peurs et retrouver ses compagnons. Se concentrant sur un point lumineux au fond de sa tête, elle chercha à chasser la peur et le vide qui l’entourait.

Ademara continuait à sombrer dans le néant qui semblait n’avoir aucune fin.

écrit par: Isórion Mardi 02 Août 2011 à 13h10
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Lieu : A l'entrée du bosquet sacré
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Tous


PJ Sortants: Tasia et Jnaya


user posted imagees Gardiens Sylvestres et la Compagnie de Marches vécurent ce jour là un grand drame, la perte d’un des leurs. Tasia sentit tout son être aspiré par une force invisible. Mais quel mystère était donc là ? Une question vide de sens puisqu’il lui serait impossible à jamais d’y répondre. Tasia et Jnaya dirent adieux simultanément au monde physique, leurs corps sans vie, véritables coques vides, furent retrouvés une décade plus tard, le long de la Licorne, à quelques lieux du village de Nordahaeril. L’aventure prenait fin pour la Sœur des Marches et la Gardienne des Mystères, ce qui ne manquerait pas provoquer tristesse et incompréhension au sein des deux guildes. Pour la Confrérie des Gardiens Sylvestres, le choc serait rude quand la nouvelle s’apprendrait mais pour le moment, la nouvelle étant encore inconnue, c’était au tour d’Ina, Elwin, Ademara et Durgan de suivre leurs destinées

Par un miracle incroyable Ademara qui avait suivie l’espace de quelques secondes les pas de Tasia, ne devait pas connaître une fin si brusque, elle avait semble-t-il encore toute sa place au sein de cette aventure qui ne manquait pas d’obstacles, engendrant son lot d’imprévus et de surprises. La prêtresse sentit ses pieds arpenter de nouveau la terre ferme, son cœur battant la chamade tandis qu’une de ses mains attrapa par inadvertance celle de Durgan. Près de lui, Elwin et Ina se tenaient aussi immobile que possible alors qu’une nouvelle fois raisonna dans leur tête une seule et unique phrase :



- Pourquoi voulez-vous emprunter ces chemins qui vous sont inconnus enfants de Thüldae ?

écrit par: Elwin Mercredi 10 Août 2011 à 19h51
Dans tous les sens, Elwin était dans la brume : tous ses sens voilés et sa prise sur les évènements vite relâchée. Et puis, en oubliant ce qui n'était plus d'aucune utilité dans ce brouillard, entre autre la vue, il se concentra sur les mains qui avaient saisi la sienne dans l'inconnu. Il n'était pas bien sûr alors de qui lui tenaient la main car il ne voyait rien, mais à la forme et à la fermeté de ces mains qui ne l'abandonnaient pas, le rôdeur pût reconnaitre Durgan et Ina. C'est là qu'il entendit la voix, qui semblait arriver ponctuellement au moment où le Gardien regagnait confiance, et qui lui demandait pourquoi il souhaitait emprunter les chemins de traverse. Il ne pût pas même décrire cette voix, qui sembla surgir de nulle part, comme une chose s'étant immiscé dans son esprit. Le rôdeur ne pût même pas lui attribuer un timbre ou un volume. Cette question qui ressemblait plus à un ordre semblait plutôt pour le demi elfe une sorte de certitude s'imposant à tous ses doutes. Elwin oublia alors définitivement tout ce sur quoi il n'avait plus d'emprise à l'instant présent, hormis la main de ses compagnons. La phrase suivante harcelait ses pensées comme une nécessité :

¤ Elwin, tu dois dire pourquoi tu veux emprunter ces chemins qui te sont inconnus. ¤

Le Gardien Sylvestre se raccrocha alors à la seule chose qui lui restait, sa conscience, donc ses souvenirs. Cette pensée qui le harcelait, c'était l'oeuvre du Veilleur ! Il plongea dans sa mémoire la plus proche, et se souvînt que la druidesse avait dit qu'il leur demanderait de prouver leur motivation, sous n’importe quelle forme, chant ou poème. Alors le sang mêlé se remémora des années qui n'étaient pas si lointaines, où il se vouait volontiers à l'exercice de la poésie. Il ne s'était reconnu aucun talent en la matière sans demeurer insensible ou incompétent quant à la versification. Elwin réfléchit donc à un poème qu'il pourrait adresser au veilleur. Il médita les rythmes et les rimes pour le charmer de mieux qu'il pouvait. Il murmura ses vers comme il ne pouvait plus qu'entendre sa voix et répéta ses strophes. Interrompu par ce qu'il croyait être la pensée du Veilleur résonnant dans sa tête, le rappelant à elle une seconde fois, il avait presque fini. Et une fois qu'il fût tout à fait certain de son poème, Elwin lança à voix haute et calmement, le ton presque monotone comme il ne pouvait s'entendre qu'étrangement dans cette obscurité de tous les sens :

- Ô soupir malheureux de ma terre natale,
Qu’est ce qui blesse ta voix, souffle tourmenté ?
Quelle souffrance amène jusqu’à moi ton râle ?
Et le vent me dit, venu des Monts-Etoilés :

« Ma plaie, c’est celle ouverte par le sang versé,
Le même que les Larmes font couler encore !
Ma douleur, c’est de voir ma terre piétinée
Par les hommes, aveuglés de sombres transports.

Ainsi est l’ambition transpirant sur les corps
Précipités dans l’inconsciente destruction ;
Cherchant jusqu’à son tombeau, pour semer la mort,
Le nom d’Earlann, souillé des pires exactions. »

Ô Veilleur, accueillez les enfants de Thüldae,
Pour soustraire les Monts à la fatalité !
Pour mettre en échec les périlleux intérêts,
Ô Veilleur, accueillez les enfants de Thüldae !

Accueillez un enfant de cette terre, Veilleur,
Laissez-le en liberté contre le malheur
Du fatum, avant que le temps sonne son heure.
Il mourrait pour épargner aux Monts la douleur
D’être violés par le vice envieux des voleurs.
Accueillez moi en enfant de cette terre, ô Veilleur !

Ainsi Elwin avait dépeint ses motivations pour emprunter les chemins de traverse qui composaient les Monts-Etoilés. Et dans le silence confus qui régna, dès qu'il eût achevé son poème, il attendait en redoutant quelque peu la réaction du Veilleur.

écrit par: Ademara Vendredi 12 Août 2011 à 16h58
Ademara eu la tête qui lui tournât quand elle retrouva ses esprits. Sa chute vers les abysses ténébreux avait pris fin par on ne sait quelle miracle. Désormais, elle avait retrouvé ses compagnons et par reflexe, de peur que les ténèbres l'enveloppe à nouveau, la prêtresse saisie la main de la personne la plus proche d'elle et qui fut son compagnon de pierre, le nain Durgan.

La brume dissimulait toujours l'environnement. Tandis que tous attendait immobiles, elle entendait leur respiration. L’elfe semblait être dans un autre monde où la grisaille infinie finirait par tous les emporter. Puis, dans son esprit résonnât une phrase, promesse de réussite ou de grand malheur. Ademara frissonnât, elle ne devait pas se tromper dans sa réponse.
Instinctivement elle répondit de sa voix claire et limpide à la voix désincarnée.


- La Haute forêt et mon Peuple craint qu’un archéologue exhume sans idées des conséquences de ses actes, de puissantes reliques qui en de mauvaises main pourrait semer le chaos et la désolation dans ses contrés libres et sauvages. Nous sommes ici pour nous opposer et vaincre le mal tapie à l’ombre des futaies.

écrit par: Isórion Vendredi 19 Août 2011 à 21h06
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Au détour d’un chemin
Temps : /
Moment :Fin de journée


MJ
Narration: Tous


Test de diplomatie et de charisme laissés à la discrétion de votre sympatique MD

user posted imagelwin attendit de longues minutes avant de savoir si sa prestation avait reçu un écho favorable de la part du Gardien du Croisement, il n’avait pas cherché à l’impressionner, parlant simplement avec son cœur et avec vérité. C’était sans doute la meilleure chose à faire afin de ne pas attirer sur soi, les foudres du veilleur. Puis quelque chose étreignit son cœur du rôdeur avec la terrible impression d’être transpercer de part en part par une onde terriblement glacée avant que devant ses yeux ne se forment dans la brume un tunnel cotonneux au fond duquel deux yeux mordoré le fixait avec une redoutable intensité. Le Rôdeur de Solonor ne baissa pas la tête, bien au contraire, il resta bien immobile droit comme un « i » et fixa à son tour le regard d’outre monde de longs instants avant qu’il ne disparaisse pour céder la place à un spectacle presque bucolique, une cascade d’eau se jetait dans un lac naturel bordée de grands arbres mille fois centenaire. Cet endroit où la nature régnait en maître n’était situé qu’à quelques toises peut-être dix mais entre ce que captait son regard et la réalité des choses, il fallait éviter de se fier trop près à ce l’on pensait percevoir, surtout en ce lieu, bien loin de toute civilisation



Les mots en sylvestre résonnèrent dans l’esprit du gardien sylvestre tandis qu’une sensation de plénitude imprégna le gardien sylvestre qui s’engagea sans hésiter sur le chemin qui s’offrait à lui. il fut littéralement aspiré l’espace d’une petite seconde l’obligeant à prendre sa respiration et il baissa instinctivement les paupières. Quand il expira, son regard s’ouvrit sur la fameuse clairière qu’il avait vue, le cœur battant à tout rompre, le rôdeur n’avait d’yeux que pour la cascade et au dessus la majesté et l’imposante présence des Monts Etoilés qui s’élevaient haut dans le ciel et qui dominait l’espace de façon impressionnante.

Obtenir l’autorisation du veilleur était quelque chose d’infiniment personnel, à charge pour chacun des aventuriers de savoir comment le convaincre d’emprunter ces chemins détournés, et pour la servante de la déesse lunaire, les mots qu’elle avait avait adressé au Gardien n’avaient pas semble-t-il remporté le succès escompté puisque devant elle, et autour d’elle, Ademara n’était entourée que de ce paysage cotonneux. Le doute s’empara d’elle un bref instant, puis quelque chose se dressa devant elle et elle sentit un main la tirer en avant et l’héritière de la Maison Thal'enia se laissa guider quand elle entendit soupirer son nom dans son esprit et le chemin s’ouvrit sur un sentier arboré qui semblait s’étirer sur des dizaines de lieux. Quand elle avança, elle fut complètement absorbé , consciente que son corps ne lui appartenait plus. Prise de vertige, elle essaya de rester debout sans toutefois y parvenir. Elle tomba à genou dans un parterre d’amaranthe. Devant elle se tenait Elwin qui lui tournait le dos. Le prêtresse réalisa qu’elle avait obtenue la faveur du Gardien mais que cette faveur avait été obtenue avec une légère réticence et cela sans qu’elle puisse en savoir la raison. Elle tourna la tête à gauche pour découvrir que Luinìl accompagné d’un autre elfe de sa suite se trouvaient là, puis la silhouette du nain Durgan qui peinait difficilement à se relever après s’être affalé de tout son long sur le sol humide.

Mais d’Ina, il n’y avait aucune trace. Bien loin de là, dans un lieu entouré d’une épaisse brume, la Gardienne des Feuilles se contemplait dans le mutisme le plus totale pour une raison connue d’elle seule. Pourquoi le Gardien lui laisserait l’opportunité d’emprunter ce chemin secret alors que la druidesse semblait mener un lourd combat intérieur bien loin de la voie qu’elle se devait d’emprunter. Quand enfin une voix désincarnée s’adressa à elle:

- Aurais-tu oublié l’Appel du chêne, du frêne et de l’épineux Gardienne Sylvestre, cela semble faire bien longtemps que ta foi semble ébranler par le mal qui te ronge. Crois-tu que je puisse te laisser emprunter le même chemin que tes compagnons d’aventure ?

Le ton de la voix laisser entrevoir quelques traces d’irritations…

La suite des aventures d'Elwin et Ademara


écrit par: Ina Mercredi 31 Août 2011 à 23h57
La jeune humaine n’avait pas donné de réponse. Et cela lui en coûta de perdre la sensation d’avoir ses compagnons à ses cotés. Le doute s’empara encore plus d’elle. À force de se demander si elle était digne de prendre ce chemin, elle en avait oublié qu’elle n’était pas seule et que jamais elle ne laisserait tomber ses compagnons. Pourtant la brume était d’une certaine manière très agréable. Cachée de tous, perdue avec elle-même. Ne pouvant être dérangée que par une voie désincarnée qui semblait s’impatienter.

-Gardien, ma foi n’a rien à voire dans cette affaire. Tout du moins pas celle que je voue a Sylvanus et a ses enfants. La nature que je pense représenter est immuable et éternelle. Rien ne pourrait me faire douter d’elle ou de ce qu’elle engendre. Mes doutes proviennent du monde des hommes. Pourtant tu as raison, cela fait bien longtemps que je n’ai pas sollicité un entretien avec mon dieu. J’ai récemment agi bien mal et sans considération pour mes compagnons, ou pour le moins certains d’entre eux. J’en ai perdu aussi quelques un et leur perte fut une épreuve que j’ai encore du mal a supporter. Mais si je n’ai pas sollicité mon dieu pour cette épreuve c’est parce que je pense que la nature ne s’embarrasse pas de ce que les autres pensent d’elle contrairement a certaines personnes comme moi, et que je souhaite me défaire de ce poids par ma seule volonté. Je n’ai nullement la prétention d’être ou de vouloir atteindre ce qu’elle est. Elle est à la fois plus simple et bien plus complexe que tout ce qu’un humain pourrait représenter. Sans parler du fait qu’un être vivant tel que moi ne fait que passer dans son monde. Quoi qu’il en soit, il faut que je me débarrasse de cette haine qui m’habite, de cette hargne intempestive qui ronge ma conscience d’être humain et qui m’enferme dans des questions sans importances réelles. Et pourtant, c’est cette fougue naturelle qui me pousse à me surpasser autant que je peux, à tenter de satisfaire les objectifs qu’on m’a confiés.

-Seulement ce poids me paraît maintenant trop lourd et j’admets que Sylvanus pourrait m’éclairer. J’aimerais le servir au mieux, et pour ça je pensais, comme je te l’ai dit, me rapprocher de la nature. Mais est-ce vraiment ce dont il a besoin ? Peut-être ma nature belliqueuse est ce qu’il cherchait en moi lorsqu’il m’a accepté parmi ses fidèles. Je me rends compte maintenant, seul avec moi-même, que j’aimerais bien lui poser cette question. Doit-je continuer ma quête intérieure du calme pour me rapprocher de celle qu’il défend, ou au contraire utiliser ce que je suis et comment je suis faite pour incarner son côté sauvage ?

-Laisse- moi accomplir cette prière dont tu me parles et je reviendrais vers toi le cœur léger et sur de ce que je souhaite. Ainsi, je pourrais te dire pourquoi je désire emprunter ton chemin et tu pourras juger par toi même la pureté de mes intentions.


Se sentant seul avec le gardien, elle ne s’était pas embarrassée de penser. Elle avait parlé à voix haute sur un ton qui semblait de plus en plus sur de lui à mesure qu’elle énonçait ses idées. Cette entrevue avec son dieu ne pouvait de toute façon qu’être bénéfique. Elle aurait dû depuis longtemps être sa fierté de côté et lui parler à cœur ouvert pour recevoir ses conseils. Pourtant, le temps presse. Il fallait qu’elle aille vite. Vite mais bien. Trouver les trois feuilles dans une foret comme celle dans laquelle ils se trouvaient ne serait pas difficile. Ce qui serait selon elle le plus long serait de faire le vide dans son esprit pour pouvoir y accueillir la parole de son dieu. Il lui faudrait aussi trouver un sacrifice à lui offrir. Et pour cela, pour la paix qu’elle espérait atteindre, elle était prête à se séparer de sa lance. Objet de mort façonnée par l’humain dans un arbre, mais qui lui rappelait avec plaisir les derniers moments d’insouciance qu’elle avait vécu à Myrial.

écrit par: Isórion Dimanche 11 Septembre 2011 à 05h36
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Au détour d’un chemin
Temps : /
Moment :Fin de journée


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Narration: Ina


Test de diplomatie et de charisme laissés à la discrétion de votre sympatique MD

user posted imagea jeune femme resta dans l’expectative de longues minutes, incapable de distinguer la moindre chose dans cette brume épaisse. Elle avait parlé avec son cœur, sans restriction, d’une voix apaisé. C’était quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps, bien longtemps en réalité. Puis cette sensation d’incertitude disparue au moment où elle sentit tout son être aspiré vers l’avant, comme si on voulait lui arracher toute sa chair de son squelette et cela sans qu’elle en éprouve la moindre douleur ce fut une sensation de chute alors que dans son esprit raisonnait la voix du gardien.

- Tu m’a convaincu jeune humaine, savoure ce passage car tu es la dernière à rejoindre tes camarades. Puisse l’Hexade sacré t’apporter la paix à ton âme torturé. Mais n’oublie jamais que tu n’es pas seule enfant de Thüldae.

Et ce fut le contact avec l’eau dans laquelle elle plongea tout son être avec une brutalité extrême.

hrp.gif La suite des aventure d'Ina