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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : L’Héritage d’Earlann > L'Héritage d'Earlann


écrit par: Isórion Vendredi 20 Février 2009 à 06h27
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°, pluies soutenues
Moment : Fin d’après-midi


MJ
Narration: Tous

Le début des aventures d'Ina, Tasia, Egill, Elwin, Ademara, Asulf: ICI

user posted imagen raison des attaques de géants, de pillards orques et le fait que les trolls aient été repoussés plus au sud, la région connaissait un fort sentiment d’insécurité. Everlund palliait à cela par le recrutement de nombreux aventurier et mercenaires afin d’assurer une relative sécurité sur la voie et cela jusqu’aux Sonnecors. Les caravanes étaient régulières, dans un sens comme dans un autre bien comme le leur avait confié un garde, les attaques se faisaient aussi plus nombreuses. Quand la fin de la journée arriva, la pluie n’avait toujours pas cessé mais elle tombait moins drue, de toute manière, la nuit allait tomber d’ici deux petites heures, le moment était donc idéal de faire halte pour la nuit. Ce fut la décision d’Ina. Pour le choix du terrain, ils avaient peu de choix, mais lorsqu’ils quittèrent la route, la druidesse repéra à une trentaine de mètres, un chaos de gros rocher dont l’orientation leur permettrait de se protéger du vent du nord qui s’était levé depuis quelques heures. Quelle aubaine ! S’assurant qu’ils ne couraient aucun danger immédiat, le groupe dressa les tentes sur l’insistance de Katrina.

- Il est hors de question, mais hors de question que je dorme sous la pluie ! il me faut dormir dans un endroit bien au sec pour pouvoir espérer donner le meilleur de moi même ! Je vous assure.

--------------------
Derrière cette adorable frimousse et cet air parfois malicieux, Katrina n'en reste pas moins une femme de tête. Passionnée, ses réactions peuvent être surprenantes....


C’est ainsi qu’elle se retrouva à partager une des tentes avec Ademara, tandis qu’Ina et Tasia seraient ensemble. Pour les hommes du groupe, dormir à l’abri n’était pas leur première des priorités, il fallait s’occuper de préparer le repas et organiser les tours de gardes.

MJ
Narration: Tasia

user posted imagea demi elfe, déposa ses maigres possessions dans la tente qu’elle occuperait avec la gardienne des feuilles. Fir en profita pour lui faire comprendre qu’il commençait à avoir grande faim, elle n’eut guère le loisirs de s’en occuper dans la minutes qui suivie car un drôle de petit oiseau de bois et de mousse et d’herbes se posa avec délicatesse sur son épaule. C’était la première fois qu’elle voyait la magie de la broche du loup argenté faire son office. Elle n’eut guère le temps de s’interroger plus en avant, le timbre d’une voix tendrement aimée lui parvint aux oreilles.

PARCHEMIN
user posted imageAlae A’Nys,

J’ai longtemps hésité à utiliser les pouvoirs de la broche du loup argenté pour avoir de tes nouvelles mais suite à une petite indiscrétion d’un de nos gardiens des Vents, j’ai appris que tu faisais de nouveau route vers notre cité ? Quelle heureuse nouvelle.

Tu sais Thüldae n’est plus pareil depuis que tu es partie.. J’espère que je serai encore là, lorsque tu arriveras. J’ai hâte que tu me racontes tes aventures de vive voix. Soit prudente ma sœur, fait bien attention à toi et prends soin des Gardiens et des autres novices qui t’accompagnent. Fir va-t-il bien, les petits chatouillements de ses moustaches me manque, tout comme ta présence. Fait lui une petite caresse pour moi s’il te plait.

Gostegotti notre archidruide, m’a également fait part que ton initiation de ces derniers mois semble porter leurs fruits et que tu as de véritables dons en toi qu’il te faut cultiver. Il est satisfait et le gnome n’est pas facile à contenter tu le sais.

Je suis et je reste près de toi et si la Seldarine est clémente, nous nous reverrons bientôt.

Aillesel Seldarie Ol M-A’Ny, ton frère Dinenda.


MJ
Narration: Asulf et Elwin

user posted imagelwin et Asulf se désignèrent presque instinctivement pour aller chasser et ainsi, ne pas entamer leur réserve tout de suite. Ils devaient profiter du jour encore présent pour trouver de quoi se restaurer. C’est en quittant le groupe qu’ils repérèrent à quelques centaines de mètres devant eux, quelques feux de camp et quelques voix puissantes d’hommes semblaient animé une série de chariots dont on distinguait le tissus. A priori, il s’agissait de marchands qui faisaient halte pour la nuit. Sur leur droite, les frondaisons d’une forêt devait être un beau terrain de jeu pour du gibier…

MJ
Narration: Egill, Ina, Ademara

Test survie DD15 Ademara: 11(dé)+2 (comp)= 13: Echec

user posted imagee feu demeurait d’une importance vital, par chance, l’un des chaos rocheux présentait une légère courbure en hauteur, offrant ainsi une protection naturelle à l’abri de la pluie. Ina, qui demanda à Egill de débarrasser les montures de leur selle pour les soulager pour la nuit, se rapprocha ensuite de l’elfe argenté. Ademara tâchait de se rendre utile. Elle venait de ramasser quelques morceaux de bois sec et tentait d’allumer un feu sous le regard circonspect de la druidesse. Les deux grosses pierres qu’elle frappait l’une contre l’autre ne semblait rien vouloir entendre.

écrit par: Tasia Samedi 21 Février 2009 à 23h31
Finalement, la semi-elfe était plutôt satisfaite de l'agencement du campement. Malgré leur altercation de départ, la compagnie de la druide était de loin très loin préférable à celle de l'ineffable Katrina et elle plaignait Ademara de devoir loger avec la capricieuse humaine.

Son sac et sa cape imbibée d'eau déposés dans un coin de la tente, elle sortit, offrant son visage au vent et à la pluie. Fir frétillait, manifestant sa faim et un soupçon de mauvaise humeur, mais aussi et surtout, son envie d'explorer ce nouvel environnement riches en odeurs alléchantes. L'attention de la semi-elfe fut détournée lorsqu'un étrange volatile se mit à tourner autour d'elle avant de se poser sur son épaule. Elle s'aperçut alors qu'il était fait de bois et de mousse. Un souvenir lui revint. Elle avait déjà aperçu semblable oiseau alors qu'elle se trouvait dans la forêt avec son frère, juste avant que leurs chemins ne se séparent. A cette pensée, son coeur se serra, juste avant qu'elle ne réalise que la voix familière de Dinenda s'adressait à elle. Sous l'effet de la surprise, elle lâcha Fir qui ne demanda pas son reste et fila parmi les herbes. Son frère lui avait manqué, plus même qu'elle ne voulait se l'avouer. Elle s'assit et demeura songeuse, suivant des yeux la silhouette argentée de son ami qui se faufilait dans le sous-bois.

Tout en ramassant mousse et brindilles pour confectionner un oiseau similaire suivant les indications qui lui avaient été données lorsqu'elle avait reçu la broche, elle réfléchissait à sa réponse. S'étant trouvé un endroit à l'écart du campement, elle s'installa, jambes croisées, et parvint au bout de quelques tentatives à réaliser une forme satisfaisante. Plus encore que le corps, les ailes avaient retenu toute son attention tandis qu'elle s'efforçait, autant par plaisir que par perfectionnisme, de leur donner une forme aussi proche de la réalité que possible. Le résultat évoquait plus un minuscule faucon qu'un moineau mais elle supposa que cela n'avait guère d'importance. Tout en caressant l'effigie du loup, elle se concentra sur le visage de son frère et murmura son message au mannequin qu'elle venait de poser sur le sol.


Alae A'Tan,

Ta soeur va bien, et mieux encore depuis qu'elle a reçu de tes nouvelles. Pour un peu, elle aurait cru que tu l'avais oubliée... J'espère que tu seras toujours à Thuldae lorsque nous y arriverons. Ta présence et nos discussions me manquent. Quant à Fir, il se languit de tes caresses et de ton attention et me charge de t'envoyer un frémissement de moustaches dont il a le secret.

Pour le reste, je tache de suivre tes conseils, grand frère. Ainsi que tu le sais, mon apprentissage auprès de l'archidruide se déroule au mieux mais je sens qu'il me faut encore progresser avant d'être à l'aise dans la pratique.

Il me tarde moi aussi de te retrouver, s'il plaît à la Seldarine.

Aillesel Seldarie. Puissions-nous nous revoir bientôt, Dinenda.

Elle avait prononcé le dernier mot de son message avec une insistance particulière et attendait, pleine d'espoir et d'appréhension, de voir si l'oiseau allait prendre son envol.

écrit par: Ina Dimanche 22 Février 2009 à 21h54
Ina avait relevé le paris de sa compagnonne de route. Bien qu’elle était quasiment sure de le perdre. Cela importait peu, elle avait réussi a se rapprocher un peu de Tasia, qui était la plus renfermé du groupe et ce n’était pas une mince victoire pour elle.

La pluie tombai à verses, mais finalement peu s’en plaignirent. Katrina par contre eu la délicate attention de demander a tout le monde de monter un campement.
Ina ne pu cependant pas retenir sa remarque lorsque celle ci déblatéra ses faut semblants de raisons de faire un campement complet.


-Et est-ce que donner le meilleur de toi même impliquerait d’arrêter de te plaindre et de nous casser les pieds ou il y a un supplément à payer pour ca ?


Tout le monde s’activait. Même si certains n’avaient pas la même efficacité que d’autres, l’intention y était.

-Maintenant si tu a de l’énergie pour parler, tu en aura pour aider Egil avec les chevaux et leur donner à manger. Allez princesse malheur, au travail comme tout le monde.


Ina s’approcha d’Ademara et lui pris doucement les pierres de mains.

-Apres ce qui est tombé ca m’étonne déjà que tu ai trouvé du bois sec, alors des silex efficaces…


Ina inspira profondément en priant sa déesse de lui prêter ses pouvoirs une fois de plus pour réchauffer les âmes et les corps.

De sa main droite sortit une petite lueurs dorée qui se transforma bientôt en chaleur rougeâtre pour finalement mettre magiquement feu au bois de la prêtresse. Mais maintenant il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers, et le garder en vie. Expliquant rapidement les bases a Ademara pour garder un feu en vie, avec le petit moyen et gros bois, elle lui confia la tache de faire une bonne flambée pour la popote du soir. Sur un clin d’œil, elle se leva et regarda un peu plus le camp qui commençait a prendre forme.

Deux des hommes étaient en chasse, deux autres membres s’occupaient des montures, une gardait le feu a l’œil et il ne restait maintenant que les deux parieuses a être a moitié inoccupées. Elle allaient partager leur tente le soir même, heureusement, elle préférait largement Tasia a Katrina. Elles auraient tout le loisir de bavarder.

Ina décida donc de ramasser des grosses branches en prévision du gibier qu’allait ramener les chasseurs pour le faire cuire a la broche au dessus du feu.


écrit par: Asulf Mardi 24 Février 2009 à 16h00
Asulf avait pris plaisir à contempler les paysages qui défilaient devant ses yeux. Une joie indicible couvait en lui, ce pourquoi il avait quitté son clan natal se réalisait enfin. Depuis le départ d’Everlund, il s’était réfugié dans un mutisme au combien naturel pour un regued.

Voyant le jour s’effacer progressivement, il approuva l’ordre de la druidesse de marquer une pause avant que la nuit ne tombe sur les abords de la Haute forêt. Le barbare s’étendit de tout son long laissant ainsi craquer quelques vertèbres quelque peu tassées par des kilomètres à cheval. A peine au sol, chacun s’affaira à dresser les tentes ou à allumer le feu dans un silence presque monacal.
Seule la voix de Katrina s’éleva pour insister sur le fait que son royal séant ne pourrait se remuer parfaitement que si il était bien au sec. Si cette remarque sembla agacé Ina qui rétorqua avec un franc parlé digne d’un charretier, le barbare lui fit mine de ne rien entendre.

Il échangea un bref regard avec Elwin. Les deux compagnons comprirent qu’ils tiendraient à eux de gérer la pitance du soir. Asulf délaissa sa hache de sous son sac pour empoigner un marteau léger de simple facture. Il glissa le manche derrière son ceinturon dans le dos et s’en alla discrètement pour disparaître rapidement à l’orée d’un bosquet de charmes.
Une fois parmi la végétation il laissa le rôdeur prendre les devants. Le jeune humain humait l’air humide et fouillait les environs, ses yeux azurs cernaient chaque mouvement depuis leur position.

Quand des clameurs émergèrent d’un village de toiles dressées non loin des chasseurs, Asulf s’imaginait déjà combattre un quelconque ennemi.


* Des orcs !? des bandits !? ou peut être ces chiens d’elfe en noir !....*

En s’approchant des voix et de l’agitation, le guerrier de la toundra perdu vite ses illusions. Une caravane marchande venait sûrement de faire une halte pour la même raison que la compagnie des gardiens sylvestres.

Si gibier il y avait, il se tiendrait loin de tout ce tapage. Un peuplement de grands arbres se dressait en futaie dans la direction opposée, l’habitat privilégié des grands ongulés.
A pas de loups et aux aguets, Asulf se glissa le dos courbé de buisson en buisson à la recherche de traces fraîches.

écrit par: Elwin Mercredi 25 Février 2009 à 14h03
Elwin laissa tomber lourdement son sac au sol au moment d’arriver sur le lieu du campement. Il balaya du regard le terrain silencieusement. Il ne dit rien ni n’exprima aucune émotion mais était cependant pleinement satisfait de la qualité du terrain. Il n’eût qu’une brêve désolation intérieure pour Katrina lorsque celle-ci s’adressa au groupe d’une manière on ne peut plus insolente. Le sang-mêlé avait déduit que le voyage semblerait encore bien long jusqu’aux Monts-Etoilés avec l’humaine. Qu’importe, une fois arrivée, elle comprendrait sans aucun doute la teneur d’une mission en pleine nature.

Asulf et Elwin s’étaient portés volontaires pour la chasse, le rôdeur abandonna son sac au campement et ne conserva que son fidèle arc. Il caressa l’arme en repensant au combat qu’il avait mené avec lui la veille, l’arme de Retyar qui plus est…Ce soir allait être le baptême de chasse pour l’arc. La chasse… L’une des pratiques favorites d’Elwin, la traque en pleine nature, le pistage d’animaux grâce à leur traces laissées sur le sol…Telle était la spécialité du demi elfe.
Aujourd’hui, il voulait montrer tout son art à Asulf. Elwin était content de chasser avec quelqu’un de la même trempe que lui, il avait découvert la valeur du barbare au combat et était séduit par le silence qui régnait dans la forêt. Les mots étaient incapables de décrire l’excitation d’Elwin au moment de la traque. Un silence que goûtait le demi-elfe à chaque instant.


Mais le son des voix des hommes résonnait aux oreilles du rôdeur, Elwin constata que c’était des marchands, rien de plus. Il se jura de guetter d’un œil attentif la caravane cette nuit au moment de son tour. Le rôdeur repartit vers la direction opposée, à droite, et exploita chacun de ses sens afin de voir quelque trace d’animal, entendre un grognement, n’importe quel signe qui indiquait la présence de gibier aux alentours. Le sol devait être mou avec la pluie, la traque serait donc plus aisée. Sous la pluie, cachées par sa capuche, les tempes du demi elfe battaient…

écrit par: Isórion Jeudi 26 Février 2009 à 07h17
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°
Moment : Fin d’après-midi


MJ
Narration: Asulf et Elwin


Test de survie Asulf DD 15 : 12 (dé) + 4 (Comp) : 16 : Réussite
Test de survie Elwin DD15 : 14 (dé) + 6 (comp)= 20 : Réussite


user posted imagees aventuriers se trouvaient à proximité du bois d’argent, qui autrefois, faisait partie intégrante de la Haute-Forêt, était aujourd’hui une manne pour les bûcherons et forestiers qui s’employaient à exploiter les lieux comme le prouvait cette plaie d’une trentaine de kilomètres de large qui existait dans cette forêt laissant des contreforts nus jonchés de vieilles souches qui bordaient les lieux laissant la place à une masse inextricable de sombres fourrés protégés par un terrain pentu et traître.

Partis depuis une vingtaine de minutes, Asulf et Elwin ne tardèrent pas à trouver des traces récentes d’un chevreuil qui dataient d’une petite heure à peine. Une belle opportunité à saisir pour les deux chasseurs qui tenaient là l’occasion de restaurer l’ensemble du groupe. Dans un bel ensemble, ils se mirent à pister leur proie qui pour le moment se rapprochait des bois peu à peu. Car si la nuit n’était pas encore là, elle s’emparerait de la région d’ici peu et s’ils devaient s’aventurer en milieu boisé, les choses allaient singulièrement se compliquer car le jour cédait la place plus rapidement à l’obscurité….


Soudain, l’animal était là, devant eux, à farfouiller au milieu d’une touffe d’herbe, Elwin braqua instinctivement son arc quand brusquement un cri inhumain déchira l’air forçant l’animal qu’il visait à relever la têtes, ses oreilles s’agitèrent et le rôdeur suspendit son geste en réalisant que l’animal prenait peur et en quelques sauts, il s’évapora dans la nature dans la direction opposé du cri qui se renouvela une seconde fois. Les sens en alerte, Asulf crut l’espace d’un instant déceler dans ce dernier les intonations d’un ours à la voie éraillée, un son bien étrange à vrai dire. Un troisième cri mais cette fois un peu plus lointain se fit entendre, tout aussi élimé comme s’il s’agissait d’une créature différente qui répondait à la première.

Elwin était sur le qui-vive depuis le premier cri et il fit appel à ses précieux talents de pisteurs. Il n’eut pas besoin de se forcer. Son oreille détecta derrière eux des mouvements en approche, il tourna la tête et découvrit elfique du rôdeur décela des mouvements derrière eux et effectivement en détournant la tête, il aperçut quatre ou cinq flambeaux à travers les arbres qui venaient dans leur direction, des hommes de toute évidence et ils avaient des chiens avec eux et poursuivaient une proie….

MJ
Narration: Ina, Ademara,Tasia et Egill


user posted imageOla la compagnie ! Que voilà une belle rencontre !

Ils étaient cinq, tous des hommes qui venaient de faire irruption dans le campement alors que Tasia sortait juste de sa tente. Un homme au sourire édenté, à la barbe fournie, une épée battait son flanc, se tourna vers elle.

- Alors ma p’ite dame on est perdu …?

Tasia n'eut guère besoin de répondre, Katrina le fit pour elle, la jeune femme se trouvait nettement plus entouré qu'elle. et frappait ses mains d&élicates entre elles, avec ravissement et en apercevant l'ensorceleuse désigna un homme aux cheveux bruns en bataille et la barbe naissante. de haute taille, l'homme s'inclina devant la jeune femme alors que Katrina se tournait vers l'ensorceleuse.

- Quelle excellente idée! Le capitaine Kévan de Elrmyr nous invite à partager un frugal repas au campement de son employeur. J'ai bien entendu accepté pour l'ensemble de nous tous, dit-elle en regardant Tasia

Plus loin, Ina et Ademara se retournèrent pour voir arriver Katrina en compagnie de l'un des inconnus.

user posted imagegill venait s'en terminer avec les chevaux tout en maugréant. Il avait fait ce qu'il avait pu pour les chevaix et estmant qu'il était temps pour lui de rejoindre le groupe...

écrit par: Ademara Jeudi 26 Février 2009 à 13h55
Alors qu’Ademara finissait de remercier Ina pour son aide, elle releva la tête au moment où Katrina apparaissait entre les futaies, accompagnée d’un humain à la mine peu avenante.

Déjà que l’elfe de la lune avait du mal à digérer le fait qu’elle doive partager ces nuits avec le boulet humain. Voilà que ce même humain invitait des inconnus dans leur campement !

La prêtresse secoua la tête en signe d’abandon. Cette humaine devait être le représentant de son espèce le plus stupide qu’il soit.

Ademara prépara quelques enchantements dans son esprit et pris son bâton dans ces mains puis elle essaya de repérer Egill, en vain.

Puis elle s’indigna auprès de Katrina.


- Puis je savoir qui est cet homme et de quel droit l’invitez-vous dans notre campement ?
Le connaissez-vous au moins ?

Elle jeta un regard furtif à la druidesse en espérant que tous reste sur leurs gardes et soi vigilant.

Qui savaient quel genre de danger rôdait dans ce moignon de forêt que l’humanité rongeait comme un cancer ?

Depuis qu’ils avaient pénétrés dans la Haute forêt, le ravage des bucherons, des fermiers et des braconniers étaient visible comme une plaie.

Le peu de respect qu’avaient les humains pour la faune et la flore était pitoyable est affligeait grandement la prêtresse de Sehanine.

écrit par: Tasia Dimanche 01 Mars 2009 à 23h52
Lorsqu'elle sortit de la tente pour rejoindre le groupe, les pensées de la semi-elfe étaient toujours dirigées vers celui qu'elle venait de contacter, lorsque des voix mâles inconnues la firent sursauter. Elle réagit d'instinct.
Enjoignant à Fir de rester à couvert, sa main se porta nonchalamment à sa ceinture pour se poser sur le manche de la dague qui y était dissimulée.

Cinq hommes se dirigeaient vers le campement... l'un d'entre eux l'interpellant au passage. Pour toute réponse, ses narines se froncèrent et il eût droit, tout comme ses compagnons, à un regard vide qui le détailla de la tête aux pieds. C'est alors que Katrina se mit à battre des mains, tout en s'adressant à elle. Doutant plus que jamais de la santé ou, du moins, de l'équilibre mental de la jeune femme, Tasia se trouva momentanément prise de court. Toujours muette, elle suivit l'écervelée et son escorte pour se placer aux côtés d'Ina et d'Ademara. Elle intervint à la suite de l'elfe.


- Voilà une initiative fabuleuse de votre part, Katrina. Je suppose qu'attendre notre accord et nous présenter ces hommes que vous semblez connaître vous paraît totalement superflu? Pouvons-nous savoir qui sont ces joyeux drilles que vous nous invitez à rejoindre, de manière aussi impromptue?

Tout en parlant, son attention se porta vers l'individu de haute taille que Katrina avait désigné comme le capitaine Kévan... de quelque chose. Son nom ne lui évoquant rien, elle n'avait pas pris la peine de le mémoriser.

- A moins que vous, messire, ne consentiez à souscrire à la politesse la plus élémentaire qui consiste à vous présenter, ainsi que ceux qui vous accompagnent.

Elle retomba dans son mutisme, tout en conservant les cinq hommes dans son champ de vision.

écrit par: Ina Lundi 02 Mars 2009 à 19h16
Katrina avait des manières peu enviables mais le bouchons allait un peu loin dans le gosier de la druidesse pour une seul journée. Elle observait chaqu’un des gens présent et aucun d’eux n’avaient l’air d’être digne de confiance, particulièrement après la réflexion qu’avait fait l’un deux a Tasia.

Cependant, un peu de diplomatie ne pouvais pas nuire. On avais déjà essayé de tous les tuer la veille, pourquoi ceux la ne seraient pas dans le même camp que les assassins en noir ? Prudence…
Mettant un bras devant Ademara pour lui recommander de rester en retrait de la suite, elle s’avança et pris la parole :


-Navré de décliner l’invitation ma foi fort alléchante, mais par souci de sécurité je vais devoir décliner l’offre, au nom de TOUT notre groupe.

-Certains des nôtres sont en chasse et le campement doit être surveillé. Je ne laisserai ni les chevaux ni nos affaires personnelles en plan pour un diner aussi alléchant soit-il. Et il faut de toute façon attendre le retour des nôtres.

-Ce fut un plaisir.

En disant cela, elle s’approcha de la fauteuse de trouble et l’empoigna violement par le col pour amener son oreille a sa bouche de sorte a ce que les mots suivant restent entre elles:


-Si tu reprends une décision pour le groupe sans en référer au groupe, je jure sur les dieux de tous les panthéons existant qu’Ilmater passera pour un homme valide a coté de ce qu’il restera de toi quand j’aurai fini de te refaire le portrait a la façon Loviathe. Me suis-je bien fait comprendre ?

-Maintenant tu va vite fait congédier ces hommes, je n’enverrai pas quelqu’un avec toi pour t’escorter au milieu de ces brutes qui viennent d’on ne sais où.

-Cependant si tu connais d’eux un peu plus que le nom et le grade, tu peu aller avec eux je m’en lave les mains, moi je reste ici ! Mais ne compte pas sur moi pour pleurer sur ton sort s’il s’avère qu’ils fassent partit des assassins d’hier et que tu te retrouve violée par tous ces hommes avant, ou peut être après avoir été éventrée et égorgée.

Puis reprenant a haute vois pour que tout le monde entende:


-Sur ce, messieurs, je vous souhaite la bonne soirée et que les dieux vous préserve des tigres sanguinaires. Il y en a quelques uns dans la régions à ce que j’ai entendu dire…


écrit par: Elwin Mercredi 04 Mars 2009 à 15h46
Elwin pesta contre les humains qui approchaient vers lui. Chasser deux créatures que le demi-elfe n’aurait su identifier était une chose, et pas des moindres, mais troubler la chasse du pisteur, cela s’avérait agaçant. Elwin baissa son arc en le tenant fermement, il n’accordait aucune confiance à ces hommes. Sûrement étaient-ils de ceux qui appartenaient à la caravane ? Le rôdeur regarda tristement sa proie s’enfuir tandis que les hommes allaient débouler sur lui et Asulf. Ne sachant que dire face à l’improbable situation, il se contenta d’un propos lancé avec un soupir.

-Il semblerait, Asulf, que nous ayons des compagnons de chasse...

Quand il eût pleinement constaté la situation le rôdeur s’apercevait de tout le danger auquel il était confronté, deux animaux, au cri strident, pareil à des ours ou a pire, semblaient habiter les lieux, la traque des hommes aurait très bien put amener les bêtes à leur rencontre et cela, ce n’était pas vraiment à l’avantage du demi-elfe et du barbare. Il eût un frisson en imaginant la situation et en se remémorant la nuit où Retyar succomba. Elwin se voyait la chair déchiquetée par un tigre.
Il n'y avait rien à faire si ce n'est attendre que les hommes constatent leur présence...


¤ Quelle aubaine...¤

écrit par: Isórion Lundi 09 Mars 2009 à 08h34
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°
Moment : Fin d’après-midi


MJ
Narration: Ina, Ademara,Tasia et Egill


user posted imagee visage de Katrina devint rouge pivoine tandis qu’elle avait un mal fou à se remettre de l’affront qu’elle venait de subir. Cette Ina venait de la mettre dans une situation inconfortable et c’est d’un air piqué qu’elle se détourna des femmes qui l’accompagnaient, refusant même de répondre à leur questionnement pour se rapprocher d’un capitaine Kévan de Elrmyr dont le visage s’était également quelque peu assombrit en entendant les paroles de la druidesse.

- Capitaine, je pense qu’en tant que gentilhomme, je n’ai rien à crainde de vous. Je serais donc heureuse d’accepter votre invitation qui me changera agréablement de la situation présente. J’ai la nette impression que quelques heures de détente loin de mes compagnes de route devraient me faire un bien fou.

Katrina offrit son bras à l’homme qui lui adressa en retour un sourire de circonstance mais dont le regard noisette se reporta sur Ina et les deux femmes qui l’entouraient.

- Ce sera avec joie Ma Dame et si je puis me montrer insistant, nous aimerions franchement que vous nous accompagniez le temps de quelques heures à notre campement…

Cette fois le ton de sa voix se fit plus embarrassé. Il fit un pas en avant.

- Je crains que la situation ne l’exige car voyez vous…nous sommes en chasse actuellement pour le compte de mon employeur, un riche mécène de la Cité des Splendeurs….amateur de créatures exotiques et….

Il marqua une pause avant de reprendre

- Il se trouve que nous sommes sur la piste d’un ours hibou voyez vous…que nous souhaiterions prendre vivant….

Test de connaissance de la nature Ina DD 15 : 17 (dé) + 8 (comp)= 25 : Réussite
Test de connaissance de la nature Ademara DD 15 : 12 (dé) + 2 (comp)= 14 : Echec
Test de connaissance de la nature Tasia DD 15 : 9 (dé) + 2 (comp)= 11 : Echec
Test de connaissance de la nature Egill DD 15 : 7 (dé) -1 (comp) = 6 : Echec
Test de connaissance de la nature Katrina DD 15 : 10 (dé) + 4 (comp)= 14 : Echec


Ina fut la seule à réagir en entendant l’homme évoquer le nom de cette charmante créature qui demeurait un redoutable prédateur dont la réputation de férocité était amplement justifié. Mais l’ours-hibou avait tendance à attaquer tout ce qui bougeait sans la moindre provocation et ce n’était pas le genre de créature qu’on capturait aisément, pas vraiment même surtout quand on savait que les adultes vivaient généralement en couple et qu’au combat, ils combattaient jusqu’à la mort. Impossible à domestiquer, c’était le genre de bête qu’il fallait mieux ne pas titiller….

- Donc voilà, pour votre sécurité et vu que nous somme un petit groupe bien armé, je préférerais vous savoir en notre compagnie le temps que nos chasseurs reviennent….

Il porta un regard machinal vers les bois, dans la direction où était partir Elwin et Asulf avant de fixer à nouveau son attention sur

- Nos pisteurs sont sur la trace d’une de ses créatures….alors si vous voulez bien reconsidereze votrre position. A défaut, je ne puis vous forcer à nous suivre bien entendu mais nous ne voudrions pas, que par malchance , nous attirions sur vous un quelconque malheur…Je dois l’avouer, ce qui serait un malheureux concours de circonstance.

Katrina, toujours aussi écarlate, les yeux ronds jeta un regard quelque peu inquet à ses compagnes de route….

- Hum…heu…si je puis me permettre, il serait sans doute prudent que nous acceptions l’offre de messire Kévan non ?

Et la voix de l’érudite trahissait une brusque inquiétude. C'est à ce moment aussi qu'Egill fit son apparition dans le campement et son regard tomba sur les hommes en arme...

MJ
Narration: Elwin et Asulf


Test de connaissance de la nature Elwin DD 15 : 20 (dé) + 8 (comp)= 28 : Réussite

user posted imagees cris des créatures retentirent une nouvelle fois, suffisant pour que les traits d’Elwin se figèrent tandis qu’il écarquillait les yeux. La première fois il n’avait pas fait le rapprochement pourtant ce cri il le connaissait pour avoir eut l’occasion de pister une de ses créatures une fois alors qu’il débutait son apprentissage de rôdeur sans toutefois avoir l’occasion d’en combattre une. Mais il avait entendu les anciens en parler.

Un Ours-hibou ! Ils venaient d’entendre les cris de deux Ours-hibou, ce qui n’augurait vraiment rien de bon. Croisement entre un ours et un hibou, ces prédateurs, une fois adulte, avoisinait les sept cent cinquante kilos pour une taille approchant les deux mètres quarante

Au moment ou Elwin s’apprêtait à révéler la bonne nouvelle à Asulf, ce fut les hurlements douleur des chiens qui leur fit tourner la tête vers les bois, puis le cri des hommes. Tout semblait subitement confus, on criait, on hurlait. A travers les frondaisons, on pouvait distinguer les flambeaux s’agiter et d’évidence, les chasseurs avaient trouvé leur proie…où était-ce le contraire…

écrit par: Egill Sölfarssön Lundi 09 Mars 2009 à 10h39
¤ Par l'Arbre Fantôme! C'est quoi ces gens? ¤ s'interrogea avec méfiance l'uthgardt en revenant vers ses compagnons, ou plus exactement ces compagnes puisqu'Elwin et Asulf étaient occupés par leur chasse.
¤ Et ils ont des armes, et ils sont avec la petiote aux cheveux de feu, elle va donc nous attirer que de l'ennui celle-là? ¤

S'approchant sans hésitation, le torse en avant comme pour paraître plus impressionnant, il étira ses bras derrière lui avant de faire des moulinets avec ses poignets qui craquèrent désagréablement sous le mouvement.
- Les chevaux ils vont bien Ina, d'aucun soucis à ce côté-là.
Egill s'était automatiquement adressé à la druidesse, reconnaissant en elle le leader naturel du groupe, autant par son caractère que parce qu'elle semblait la plus proche des hautes autorités de la Confrérie ; du moins de Linwëline.

- On pourra penser à manger, continua-t-il de sa voix grave, lorsque les chasseurs seront revenus et que les importuns ils seront plus là.
La mention de chasseurs pourrait, dans l'esprit étroit du barbare, dissuader les inconnus à commettre d'éventuelles malveillances envers le groupe.
- Je crois pas par contre qu'ils vont être contents de voir que pendant qu'ils sont pas là y'a des hommes qui viennent faire du problème. Comme moi je suis pas très content d'ailleurs...

Le brutal combattant ponctua sa déclaration en tapotant l'épais manche de son marteau. Il était à présent non loin d'Ina, fixant le capitaine De Elmyr d'un regard noir.
- Notre expédition elle est placée sous la bonneveillance d'Uthgardt et des dieux des elfes et de la Nature, alors y'aura pas besoin des services d'hommes pour quoi que ça soit! Mais si l'enfant elle veut vous accompagner, cela regarde que elle! Elle est pas utile à nous. Maintenant vous pouvez partir.

écrit par: Ina Lundi 09 Mars 2009 à 11h07
La surprise qu’Ina ressentit a ce moment la n’était pas feinte du tout. Elle réfléchissait a toute vitesse, et réalisa soudain que deux des hommes du groupe étaient en chasse sur le territoire de cette chose. Autant dire que le diner lui était avancé et servi sur un plateau d’argent.

Dans sa tête finalement il n’y avait pas d’autres solutions que de les suivre ou de risquer une confrontation peu agréable. Elle ne perdrait pas un membre de plus en si peu de temps.


-Ademara, éteint le feu, Egil, navré de te demander cela, mais il va falloir ramener les chevaux en longe et protéger les dames. Tasia et Katrina, défaites les tentes, on lève le camp !
Un Ours-hibou n'est pas très affable, et je n'ai pas l'intention de risquer quoi que ce soit ou qui que ce soit.
-On pourrait pas être tranquille une nuit dans ces maudites contrées ?


Ina avait maintenant un gros problème. Elle n’avait aucune confiance en ces hommes, alors ca aucune, mais cependant, il fallait pourtant aller pister les deux chasseurs et leurs prêter main forte pour le cas ou cet ours de malheur se trouverait dans les environs si tant est qu’il soit seul…

Elle s’approcha rapidement de Tasia et lui dit :


-Je vais chercher nos chasseurs en vitesse, et je n’ai aucune confiance en ces hommes bien qu’ils nous aient prévenu du danger. Je te confie les autres, mais surtout ne vous séparez pas. Quoi qu’il arrive. Si l’un de vous est isolé et qu’il tombe sur la bete, je ne donne pas chère de sa peau. A vous quatre vous aurez plus de chance.


Puis elle entra dans sa tente pour ressortir avec tout son attirail. Et s’approcha des hommes :

-Messieurs, soyons claires, je n’ai aucune confiance en vous bien que vous nous ayez prévenu d’un danger assez gros pour être pris en considération. Cependant, vous devez être de sacré malades pour vous en prendre a une créature de la sorte. Et votre employeur a intérêt à avoir la bourse sacrément remplie.
-Je pars à la recherche de mes hommes qui sont dans la foret, aussi je vous déconseille de faire le moindre mal à ces autres personnes en mon absence. Et au cas ou vous ne le saviez pas, ces monstres ne se laissent ni capturer ni dompter. Ils se battent jusqu'à la mort. J’espère que vos hommes sont bien entrainés.


Ina s’écarta un peu et siffla dans ses doigts. Leth qui se trouvait sur une branche toute proche se posa sur son épaule.


tnemedipar tiordne tec snottiuq te flus te niwl snovuorter ednarg am strevuo tse essahc a



Au pas de course, Ina fit décoller sa compagne et s’enfonça dans la foret, la ou elle avait vu les deux hommes s’y enfoncer eux mêmes. Leth pisterait du haut des cieux, elle regarderait le sol pour trouver soit les traces des hommes soit celles de l’ours.

*Un tigre rouge, un ours hibou, et la prochaine nuit on se prend quoi ? Un dragon rouge ? Et moi qui aimai pas donner des ordres, je suis servi ces derniers temps...*

écrit par: Ademara Lundi 09 Mars 2009 à 13h52
Puis tout s’enchaîna rapidement.

Un ours hiboux… un nom étrange qui ne permit pas vraiment à la prêtresse de réaliser quel danger rôdait dans les sous bois de la haute forêt.

Elle s’imaginât pendant un moment une créature hybride à l’aspect plutôt comique, mais la chape de plomb qui était tombé sur le groupe et les mines sérieuses du capitaine et de Ina retinrent Ademara de sortir un trait d’humour, bien que celui-ci aurait été le bienvenu pour détendre l’atmosphère.

A la place, elle écouta attentivement la druidesse et fut soulagé de l’arrivé d’Egill.

Pourtant alors que ces pensées allèrent directement à Elwin et à Asulf partis en chasse, l’angoisse tiraillât les entrailles de la jeune elfe.
Le plaie liée à la perte de Retyar ne s'était pas encore refermée et son souvenir n'était que trop frais dans sa mémoire. Si Elwin tombait face à cette créature, les elfes auraient payés un bien grand tribut à Kelemvor.
Elle déglutit en pensant aux dangers face auxquels le groupe devait faire face. Affronter des mercenaires ou bien un couple d’ours-hiboux.
Ademara n’aurais su dire lequel de deux elle aurait voulu affronter.
Avant qu’elle ne puisse interpeller l’humaine, celle-ci s’était déjà enfoncée dans les profondeurs de la forêt. Elle fit confiance à la druidesse et s’empressa d’exécuter ces ordres tout en fredonnant une prière d'espoir pour faire revenir les deux chasseurs vers le campement.

Ramassant à pleines mains des poignés de terre, elle jeta les mottes de glaise et d’humus sur le feu naissant pour l’éteindre complètement.
Puis elle se hâta de ranger ces affaires tout en gardant un œil attentif sur les mercenaires. Mais son esprit était troublé par la peur.

écrit par: Tasia Mardi 10 Mars 2009 à 21h35
Déconcertée par la demande d'Ina, Tasia n'avait pas eu le temps de répondre à la druidesse, celle-ci avait déjà disparu à la recherche de leurs deux compagnons.

Sacré cadeau que la responsabilité qu'elle lui mettait sur le dos: un Illuskien d'apparence borné et qui la détestait, assorti d'une espèce de pré-adolescente décérébrée. Seule Ademara lui semblait quelque peu sensée. Instinctivement, elle s'en rapprocha. Mais le temps de la réflexion ne lui était pas accordé et il lui fallait agir.

La semi-elfe rappela mentalement Fir qui se précipita vers sa maîtresse. S'accroupissant, elle commença à arracher les piquets, tandis qu'un éclair argenté traversait la clairière en sa direction pour disparaître aussitôt.

En deux temps, trois mouvements, sa tente fut démontée, repliée, rangée. Prenant les devants et peu soucieuse de faire face aux probables récriminations et à l'incompétence de Katrina, elle fit de même avec celle de l'humaine et déposa ce paquetage dans les mains sans aucun ménagement.

Immobile, elle effectua mentalement un rapide tour d'horizon.
*P..., les chevaux!* Même si les animaux était dociles et paisibles, elle voyait mal Egill , malgré sa force, maintenir sept chevaux en longe. S'approchant de ses trois compagnons, elle les regarda tour à tour, avant de prendre la parole à mi-voix, hors de portée des soldats.

- Les ours hiboux ne nous laissent ni le temps, ni le choix, et je suppose qu'aucun d'entre nous n'a envie de servir de repas à ces bestiaux!

Je ne sais si vous l'avez entendu, mais Ina m'a demandé de coordonner nos actions. Je n'ai eu ni l'occasion de lui répondre, ni celle de discuter. Elle m'a aussi spécifié que nous ne devions nous séparer à aucun prix, quoi qu'il arrive.

Dès que les chevaux seront en longe, Egill, pouvez-vous nous les amener et vous occuper du vôtre ainsi que de celui d'Elwinn. Ademara s'occupera du sien et celui d'Asulf, je prendrais celui d'Ina en plus du mien. Conduire un seul cheval sera sans doute suffisant pour Katrina. Avant de partir que chacun selle rapidement son cheval. Si vous n'y parvenez pas, Katrina, Egill s'occupera du vôtre. Ensuite... nous suivrons donc ces messieurs. Mais les ours ne sont pas les seuls êtres vivants dont nous devons nous méfier!

Bien qu'Ina ne l'eût pas précisé, elle prit sur elle de faire seller à chacun son propre cheval. Cinq minutes à peine seraient nécessaire. Mais par la suite, ils pourraient gagner un temps précieux en cas d'imprévu et de ne pas risquer de perdre ce que contenaient leurs sacs de selle.

Sa phrase suivante s'adressa au capitaine en direction duquel elle venait de s'avancer.


- Nous vous suivons, capitaine... Elle marqua une pause. Kévan de Elrmyr. Est-ce bien ça?
Je vous demande juste de patienter un peu, le temps pour nous de rassembler et équiper nos chevaux. Nous vous suivrons ensuite.

Indifférente, la main toujours posée sur sa ceinture, son regard avait quitté le gradé pour s'attarder négligemment, en apparence, sur les alentours et les membres de sa compagnie.

écrit par: Ademara Mercredi 11 Mars 2009 à 12h13
Alors que la prêtresse toujours anxieuse finissait de ranger ces affaires avec application, malgré l'urgence de la situation.

Ademara sentie une présence près d'elle, se tournant elle aperçut Tasia qui distribuait des ordres.
Elle sourit,

¤ Voilà comment les femmes savent diriger un groupe.¤

Elle finit par plier sa tente et soupira, tout ne prenais pas une si mauvaise tournure. Après tout peut être que les évènements déclenchés par les ours hiboux lui éviteraient de dormir dans la même tente que Katrina.

Alors que l'elfe de la lune pris les rênes de son cheval et du premier qui lui venait sous la main, à savoir celui d'Elwin. Puis alors qu'elle arrivait à la hauteur de l'Innatho, elle s'aperçut qu'elle ignorait totalement comment sceller des montures.


- Tasia, voici la monture d'Elwin et la mienne, mais j'ignore comment les sceller, pourrais tu m'aider ?

Tout en lui tendant d'un geste les rênes.

Ceci était vrai, sur l'île verte, les elfes montaient leurs montures à crues, chevaux de la lune, cerfs, licornes... Et depuis son arrivé sur le continent les chevaux loués ou empruntés étaient déjà scellés. Et Ademara n'avais jamais eu l'opportunité d'apprendre.

écrit par: Tasia Mercredi 11 Mars 2009 à 20h54
Tasia vit les rênes tendues devant elle et les prit, avant d'enregistrer la question d'Ademara. Elle les enroula autour alors d'une branche.

- Ce n'est pas compliqué. Je l'ai vu faire et ensuite je l'ai appris lorsque je me rendais dans la famille de mon père.
Si tu le peux, tu dois d'abord attacher les chevaux... Je te montre et je t'explique en même temps.

Elle prit la selle et commença à harnacher la monture de la prêtresse, tout en commentant ses gestes un à un.

- Tu places doucement la selle, tu la fais glisser vers l'arrière dans le sens des poils. Ensuite, tu tiens la sangle en main et tu la fais descendre doucement le long du flanc. Et puis, tu sangles le cheval. En deux temps : une première fois sans trop forcer, parce qu'il peut notamment gonfler le ventre. Et un peu plus tard, une deuxième fois en gagnant quelques trous. Mais tu vérifies bien que la sangle ne lui pince pas la peau. Si ta selle est bien posée, son pommeau, elle désigna de la main l'avant de la selle, ne doit pas toucher le garrot et tu dois pouvoir passer deux doigts entre le garrot et la selle.

Après avoir inspecté le tout, elle sembla satisfaite et caressa le col de l'animal tout en lui glissant quelques mots à l'oreille, comme un remerciement.

- Tu ne dois pas t'inquiéter de la monture d'Elwin pour l'instant. Les chevaux des absents peuvent attendre d'être sellés. Nous n'avons pas trop de temps et je vais vite m'occuper de la mienne.

Tout en effectuant rapidement et machinalement les mêmes gestes que ceux qu'elle venait de faire, ses sens ne s'accordaient nul repos, scrutant les visages des soldats et de ses compagnons, les ombres de la forêt, tendant l'oreille et analysant le moindre bruit, ainsi que le moindre tressaillement de Fir. Il connaissait la forêt et s'était déjà par le passé révélé un indicateur précieux.

- Nous dépendons tous les uns des autres, que cela nous plaise ou non. Son regard s'attarda un moment sur le barbare. Egill, tu as l'habitude de la forêt et ses dangers, je crois... Alors, pour notre sécurité et notre survie à chacun, si vous remarquez quoi que ce soit d'anormal ou d'inquiétant, mieux vaut en informer les membres de notre groupe au plus vite. Si ce n'est rien, tant mieux, mais dans le cas contraire, nous pourrons réagir.

Elle ignorait comment ses paroles seraient interprêtées par l'Illuskien mais, au vu de la situation, elle n'avait guère le loisir ou l'opportunité de s'en soucier.

écrit par: Ademara Vendredi 13 Mars 2009 à 11h56
La prêtresse de Sehanine observa avec la plus grande attention les faits et gestes de Tasia et écouta avec patience les explications de l'ensorceleuse.
Elle en appris plus avec sa sœur de sang en une dizaine de minutes qu'avec n'importe quel humain de sa connaissance en des jours passés en leur compagnie.
Les elfes étaient décidément les meilleurs !

Alors que Tasia finissait de harnacher son destrier, Ademara la remercia.


- Je te remercie ma sœur, dorénavant je serais emprisonner les montures à la manière des humains.

Son remerciement était sincère et la pique destine aux hommes, car la prêtresse ne comprenait pas pourquoi les humains tenaient tant à dominer tout ce qui les entouraient au lieu à cherche à vivre en harmonie avec la nature et de respecter chaque être vivants.
La preuve du cheval et des ours-hiboux étaient flagrantes.

Elle commença alors à sceller la monture suivante avec une grande dextérité en mettant en application l'enseignement de Tasia.

La monture d'Elwin renacla, mais l'elfe de la lune calma le cheval en lui caressant le cou et finit par le harnacher correctement.

écrit par: Elwin Samedi 14 Mars 2009 à 22h49
Dès que les cris retentirent une nouvelle fois aux oreilles du demi elfe, il reconnût le rugissement type de deux ours-hiboux. Une reconnaissance qui glaça le sang du rôdeur. Il écarquillait les yeux et balayait du regard tout autour de lui, comme cherchant une porte de sortie au bourbier dans lequel s’étaient fourrés les deux chasseurs. La situation était dramatique, le groupe de chasseurs devant lui, Elwin l’eût estimé à environ une dizaine de personne par supputation, s’était fait détruire en un rien de temps.
Alors lui ? Un simple rôdeur ? Que pouvait il faire ? Il devait faire face à un couple d’ours-hiboux, dont un qui peut être n’avait pas encore trouvé de proie.
Faire face ? Non cela était inconcevable à moins d’envisager une mort sanglante, ce qui n’était pas le cas du rôdeur.
Se cacher n’était pas à l’abri du flair d’un ours et tout aussi dangereux, il ne restait qu’une solution, et elle n’était pas des plus honorables. Les pensées du sang mêlé se bousculaient, il fallait faire au plus vite, les deux chasseurs ainsi que tout le groupe était en danger, ils devaient le rejoindre au plus vite.
Il précipita Asulf à se mettre accroupit avec lui sur le sol et lui chuchota précipitamment, le ton haletant, en lui tenant l’épaule :


-Ecoute Asulf, il y a deux ours-hiboux qui traînent dans cette forêt. Si on reste ici dans les cinq minutes nous sommes morts. Il faut retrouver le groupe au plus vite et tailler la route aussi loin que possible d’ici. A mon signal cours, ne regarde pas derrière toi, si je tombe…Continue. Ne t’attarde surtout pas. Le demi elfe attendit un très court instant, il regarda vers le bruit que faisaient hommes pour constater le carnage, il fît un signe de la tête au barbare et se leva rapidement.

Elwin entreprit alors l’une des courses les plus effrénées de sa vie. Il se dirigeait vers le campement, dans la direction opposée des cris. La pire chose qu’il pouvait leur arriver à présent était qu’ils tombent nez à nez avec un des ours ou qu’un d’entre eux se lance à leur poursuite. Mis à part le bouleversement de ses pensées, il adressa une prière à Sylvanus, pour qu’il ne tombe pas aujourd’hui.

écrit par: Isórion Dimanche 22 Mars 2009 à 11h52
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°
Moment : Fin d’après-midi


MJ
Narration: Elwin, Ina et Asulf


user posted imageours Elwin, Cours !

Cela était devenu le crédo du demi-elfe tout comme le barbare. A en perdre haleine, ils rebroussèrent chemin tandis que les bruits de l’affrontement devint de plus en plus lointain. Asulf avait hésité à suivre son compagnon pour aller voir de plus près de quoi il en retournait, mais il faisait confiance au rôdeur. Au bout de quelques minutes, ils entendirent le cri perçant de Lleth au dessus d’eux alors qu’une jeune femme fit irruption devant eux après une course effrénée. Le regard brillant, la druidesse prit le temps de reprendre sa respiration tandis qu’Elwin faisait un bref mais succinct résumé des derniers événements. Pour la druidesse, c’était là le pire qui pouvait leur arriver, ce n’était pas un mais un couple d’ours hibou que ces maudits chasseurs essayaient de prendre. Des fous, des fous furieux. Fort heureusement, Elwin avait optée pour la meilleure des solutions, mieux valait-il fuir que mourir d’une témérité inconsciente. Ina allait à son tour parler de ce qui s’était passé au camp les cris des Ours Hibou retentirent de nouveau, par deux fois, et à chaque fois, ils semblaient un peu plus proche.

Les visages d’Ina et Elwin se figèrent tandis que les deux protecteurs de la nature réalisèrent que de toute évidence, les créatures furieuse, semblaient en avoir déjà terminé avec les chasseurs et étaient en train de remonter la piste de ces derniers en direction de leur campement.

MJ
Narration: Ademara,Tasia et Egill


user posted imageasia s’était parfaitement acquitté de son rôle, avec fermeté et douceur. En quelques minutes, le campement fut nettoyé, le feu éteint, les affaires empaquetées et prêt à faire mouvement. De son côté, Katrina, outrée par l’agression d’Ina à son égard, s’était retenue pour ne pas éclater en sanglots et s’était contenté de faire ce qu’on lui avait dit, pas plus. Le dénommé Kevan lui prêta même la main, l’aidant à monter en selle et tenant par la main la longe de l’équidé. Quand tout fut prêt, il donna le signal du départ, ses hommes partirent en tête.

- Bien, je pense que nous pouvons y aller ! ordonna Kévan avant de reporter son regard.

Egill se positionna en tête des compagnons, devant Tasia, Ademarra et Katrina. Une façon pour lui d’affirmer sa présence.

Il fallut peu de temps, le groupe arriva au campement de ce Kévan de Elymir composés de six chariots en demi-lune, Katrina semblait parfaitement à l’aise dans ce nouvel élément, acceptant avec empressement le bras offert de Kévan pour descendre de cheval tandis que l’un de ses hommes attachait la monture à l’un des nombreux anneaux qui pendait le long des chariots. Les autres, sur un signe de leur chef, allaient proposer leur aide aux cavaliers de la Confrérie mais Egill leur opposa un « Ca ira ! » qui se voulait ferme et définitif alors qu’ils mettaient tous pieds à terre. Les hommes qui les avaient accompagnés ne cherchèrent pas plus loin et haussèrent les épaules en gloussant dans leur barbe alors qu’ils se dirigèrent eux aussi vers l’un des chariots pour en sortirèent de grandes torches. Katrina pénétrait déjà sous cette même tente en compagnie de l’officier laissant le soin à ses compagnons de s’assurer de la logistique. Cependant, à l’extérieur, le jour cédait la place à l’obscurité…


MJ
Narration: Jnaya


user posted imagenaya avait enfin quitté depuis le Bastion de la Compagnie. Et pour tout dire, quitter Sundabar était un soulagement intense pour une jeune femme débordant d’énergie telle que Jnaya car le quartier général de la Compagnie des Marches restait un endroit quelque peu austère, même selon certains membres du guet, un lieu plus austère que certains monastères, c’était dire. Quand le Maître Scribe de la Compagnie, Théodus, avait convoqué la jeune moniale pour lui confier une mission, elle avait espéré quelque chose de palpitant.

Sollicitée par un employeur souhaitant garder l’anonymat, la Compagnie devait enquêter sur les agissement d’une compagnie d’aventurier qui s’était spécialisé dans le braconnage d’ animaux dans la région de Lunargent et mais pas n’importe quel braconnage, il s’agissait pour eux de capturer des spécimens vivants afin de combler les désirs de leur employeur, un mécène fortuné de la Côte des Epées. La demi elfe devait l’identifier. Selon les propres dires des vétéran, ce dernier collectionnait ces animaux Et ce commerce devait valoir son pesant d’or, car ils prenaient des risques inconsidérés pour parvenir à leur fin, de plus les simples cerfs, élans ou chevreuil ne les intéressait nullement. Ce qu’ils voulaient c’était des bêtes étranges, ce qui sortait de l’ordinaire, comme un Brantha ou encore un Tigron Rouge…. L’homme qui dirigeait cette petite compagnie se nommait Kévan de Elmyr, il se disait capitaine, originaire du Cormyr. Jnaya avait rejoint le groupe à Everlund, par une chance inouïe, ce Kévan recrutait de nouveaux membres suite à la disparition de quelques-uns de ses hommes, car une nouvelle mission de profilait à l’horizon.

Engagée comme simple manœuvre pour le moment, le temps qu’elle fasse ses preuves, la compagnie avait quitté Everlund pour la région de Fort Olostin, avec comme objectif de s’emparer d’un Ours Hibou. Jnaya n’avait pas eu le temps de s’intégrer, mais on lui avait trouvé une activité vitale pour le reste de ses « compagnons » ,celle de veiller que la soupe de lard qui mijotaient dans els deux chaudrons au dessus des feus des camps, ne colle pas au fond tandis que les autres s’emparaient de l’animal, ils avaient emmenés avec eux la grande cage en acier fabriquée spécialement pour l’occasion. Un nain taciturne répondant au nom d’Arnvold, maître cuisinier du groupe tenait compagnie à la jeune femme.

Ils avaient coulée deux grandes tentes de façon à n’en former qu’une pour se protéger de la pluie et du vent, non loin des chariots tandis. Au bout de quelques minutes, alors que son compagnon nain demeurait silencieux et hermétique à toute conversation, Jnaya eu la détestable impression que la soirée allait être longue…

C’est à ce moment là que le pan de la lourde tenture s’ouvrit pour délivrer le passage à un Kévan accompagné d’une jeune femme inconnue.

écrit par: Ademara Dimanche 22 Mars 2009 à 13h25
L'elfe de la lune sauta avec agilité de sa monture pour atterrir sur le sol sec du campement au moment où l'obscurité commença à gagner les sous bois de chênes et de sapins.

Sehanine émergeais de son sommeil.

Observant le campement, elle sourit devant l'organisation primitive des hommes. La peur du noir et de l'inconnu qui se cachait dans les ténèbres de la nuit était une belle faiblesse humaine.
Le feu, centre du campement marquait la flamme de l'espoir à laquelle se raccrochait les hommes, perdus en pleine forêt.

Les elfes avaient appris à révéré la nuit, car ils étaient issus d'une goutte de sang de Corellon et de l'éclat des étoiles.
Ademara était fier d'être l'un des flambeau de Sehanine sur Toril et de participer au tissage de ses mystères sur le monde.

Alors qu'elle méditait pendant que des hommes en armes s'activaient autour du campement, la prêtresse eu un mauvais présage en observant la brise dans les fougères.
Les ours hiboux étaient des animaux, encore plus, des monstres à entendre Ina !

Leurs sens devaient être très développés et si Ademara admettait qu'il mettent en pièces les chasseurs, alors ils remonteraient directement sur le campement.
Celui ci faisait office de piège dans lequel les gardiens sylvestres avaient plongés la tête la première.

Réfléchissant sur sa logique, l'elfe de la lune s'approcha de Tasia et lui fit part de son angoisse.


- Les ours hiboux, si ils n'ont pas été capturés par les chasseurs, vont remonter par leur odorat jusqu'au campement. Tasia nous sommes piégés !
Attendre Ina, Elwin et Asulf semble être une évidence et rester groupé avec le groupe de mercenaire nous laisse une chance de survit. Pourtant peut être que nous pourrions prendre nos monture et talonner jusqu'au fort Olostin.

écrit par: Tasia Dimanche 22 Mars 2009 à 15h55
Le trajet de leur ex-campement à celui des militaires avait été court. Depuis qu'Ina lui avait confié le groupe, Egill n'avait pipé mot, ni en bien, ni en mal, et s'était contenter de se placer devant les trois jeunes femmes durant cette brève chevauchée. Un comportement protecteur et possessif qu'elle jugea très masculin mais qui ne la dérangeait pas et la rassurait plutôt. Jouer les faibles femmes pouvait parfois se révéler utile et précieux.

Ayant mis pied à terre et ignorant Katrina et ses minauderies tout en la conservant dans son champ de vision, elle examinait le campement rustique. Les comportements humains, bien que familiers, ne lui semblaient pas moins étranges, voire étrangers. Cette façon de s'imposer à leur environnement au lieu de s'y couler et de faire corps avec lui la surprenaient à chaque fois qu'elle s'y trouvait confrontée. Circuler avec des chariots en plein milieu d'une forêt et cette disposition en demi-cercle lui semblait le comble de l'aberration.

Fir continuait à s'agiter et manifestait une frayeur toute animale et instinctive. Il avait appris à maîtriser sa crainte des hommes et sa réaction la mit sur le qui-vive. Aussi, tout comme le jeune rat, elle gardait ses sens en éveil, attentive au moindre souffle, au moindre bruissement, aux réactions des chevaux, et aussi à des signaux moins tangibles, comme une modification de l'atmosphère des lieux.

Le fumet qui s'échappait de la tente la mit en alerte. Elle fut prompte à le reconnaître, vu qu'il suscitait chez elle un dégoût irrépressible: de la chair animale en train de cuire! Ces humains cuisinaient de la viande alors que de dangereux prédateurs carnivores rôdaient à proximité. Si leur odeur n'était pas suffisante pour que les ours-hiboux les suivent, ils pourraient manquer celle du repas en train de cuire.... Rien de tel pour signaler leur présence et les inviter directement à festoyer. Toutefois, leurs appétits insatiables préféreraient toutefois la chair fraîche à ce qui était en train de cuire! Son sang ne fit qu'un tour et elle laissa échapper un juron en elfique.

Jamais elle n'aurait pu toucher à cette nourriture mais pour les humains, l'alternative serait plus délicate: fuir, ou manger au risque d'être mangés à leur tour. L'ironie de la situation la fit sourire brièvement.

C'est alors que l'intervention d'Ademara vint interrompre sa réflexion.


- Tu as raison.... Et en plus, ils ne vont pas manquer l'odeur du repas que ces idiots préparent. Viens avec moi.

Malgré l'urgence, la jeune semi-elfe s'efforça de conserver son calme. Susciter l'affolement ou encore être considérée comme une demi-folle ne servirait à rien.

Elle s'approcha de l'Illuskien.


- Egill, ces ours-hiboux, en admettant qu'ils ne puissent suivre la piste des chasseurs, ne manqueront pas d'être attirés par l'odeur de ce satané repas.Si nous restons ici, nous nous ferons massacrer.

Venez avec nous et pendant qu'Ademara et moi expliquons la situation, emmenez Katrina, de gré ou de force. Nous en avons la charge. Et dans ce cas... mieux vaut une vivante à l'orgueil blessé qu'un cadavre déchiqueté! Si elle accepte, qu'elle monte son cheval, sinon prenez-la sur le vôtre, comme un ballot s'il le faut.

Ensuite, emmenez avec vous les montures d'Ina, d'Elwinn et d'Asulf en longe. Rebroussez chemin et remontez à mi-distance du campement que nous venons de quitter. Ademara et moi avertissons les humains. Attendez-nous là-bas. Au besoin la broche de la confrérie nous permettra de communiquer à distance, du moins, je l'espère.

Ademara, nous allons tenter de convaincre ces humains de prendre la fuite et, avant cela, de renverser leurs chaudrons. Les ours ne mangent pas dans des chaudrons mais, par contre, on peut espérer qu'ils s'attarderont pour cet en-cas inopiné. Et puis, sans attendre, nous nous mettrons en selle pour rejoindre Egill au plus vite.

Leurs vie étaient en jeu. A présent, elle ne pouvait qu'espérer que son analyse de la situation était juste et ses directives compréhensibles. Elle se dirigea vers la tente et y entra. Ses yeux se plantèrent dans ceux du capitaine.

- Messire Kevan, désolée de devoir décliner votre invitation, mais je doute que les ours-hiboux nous laissent le temps de nous rassasier. Attirés par l'odeur ou en suivant la piste de vos chasseurs, ils ne vont pas manquer de débouler.

Vous n'êtes pas obligé de suivre mon conseil, mais si j'étais vous, je renverserais le contenu de ces chaudrons sur le sol en espérant qu'ils s'arrêtent un moment afin de savourer ce petit amuse-gueule. Et puis, j'enfourcherais ma monture sans attendre et de fuirais avec mes compagnons, abandonnant ces chariots et tout le reste.

En ce qui nous concerne, nous remontons à mi-chemin du campement que nous avons quitté et y attendons le reste de notre groupe. Libre à vous de nous y rejoindre.

Son regard s'attarda alors sur la jeune femme qui cuisinait et puis sur celle dont elle avait la charge. Elle fit un effort pour insuffler quelque aménité dans son expression. Si Katrina s'exécutait sans rechigner, ils gagneraient un temps précieux et une monture. Elle reprit d'une voix douce, qui n'entendait toutefois ne laisser aucune place au refus et à la récrimination.

- Katrina, puisque vous êtes sous notre protection, suivez Egill et faites ce qu'il vous dira. J'espère que votre intelligence vous permet de comprendre où se trouve votre intérêt, à moins que de vous trouver déchiquetée par un tel animal soit le destin auquel vous aspiriez... Ne tardez donc pas.

Alors qu'elle attendait les réactions des uns et des autres, elle adressa une prière muette au Loup Solitaire afin qu'il leur accorde sa protection. L'endroit, l'heure et les circonstances semblaient des plus appropriés.

écrit par: Jnaya Dimanche 22 Mars 2009 à 17h40
La jeune femme se tenait devant une grosse marmite en train de bouillir et semblait perdue dans ses pensées. Elle se rappelait encore du moment où elle fut convoqué dans le bureau du Maitre Scribe de la compagnie des marches, afin de mener à bien une mission. Enthousiaste et assurant qu’elle mènerait à bien se tache, elle avait finit par infiltrer la compagnie d’aventurier qui était la cible de sa tache.

Jnaya n’avait jamais vu les bêtes dont on lui avait parlé et n’avait donc aucune idée de la façon de les combattre où encore de leur point faible, mais des créatures aussi rares n’avait pas être ainsi pourchassés.
Depuis qu’elle avait intégrer cette compagnie de braconneur, elle avait été affectée au simple tache d’aide cuisinier. Habitué à faire les plus basses taches aux monastères, elle n’avait pas sourcillé à son affectation. Elle se disait même que ce serait un poste assez favorable pour fouiner un peu partout ou encore entendre des conversations qui n’aurait pas forcément du être entendu par tout le monde. De plus avec un nain qui faisait le muet, et donc les seuls paroles qui sortait de sa bouche était de simples ordres culinaires, ses espoirs de récolter les renseignements auprès de ce nain s’en trouvèrent amoindri.


¤Au moins, je connais son nom, c’est déjà ca de gagner.¤

La troupe, en direction de la région de Fort Olostin avait monté le camp, afin de pouvoir capturer un Ours Hibou.

¤Un Ours Hibou !! Je me demande bien à quoi cela peut ressembler. D’ailleurs, je me demande bien où à bien pu passer le capitaine et son équipe.¤

La troupe de Kevan composé essentiellement de nain et d’humains s’étaient divisés en trois groupes lors du campement. Elle avait profité du fait qu’elle du aller chercher quelques ingrédient dans les charrettes pour fureter un peu. Le groupe dirigé par Kévan était censé se tenir en retrait pour assurer leurs arrières. Elle avait voulu les suivre un moment sans les trouver, puis était retournée retrouver le chef cuisinier avant qu’il ne se pose trop de questions.
A son retour, ce dernier l’avait regardé d’un air suspicieux, mais Jnaya fit comme si de rien n’était et était donc revenu au fourneau


¤Où à t-il bien pu aller ? Que se passe t-il ? Je n’aime pas ne pas être au courant comme cela. Faut que je trouve quelque chose pour m’éloigner plus longtemps de ces cuisines. Pfff, s’il ne se passe rien de passionnant, ce sera encore une journée de perdue. Je n’ai pas beaucoup avancée, et ils sont sur le point de capturer leur proie. ¤

L’arrivée d’une jeune femme au bras de Kevan, fit sortir Jnaya de ses pensées.
Elle leva un sourcil d’interrogation se demande qui pouvait bien être cette jeune femme qu’elle n’avait pas vu au campement auparavant, mais fit comme si elle s’occupait principalement de la marmite. Après tout, elle n’avait pas son mot à dire.
Alors qu’elle observait les deux nouveaux venus, une nouvelle inconnue,- une demi-elfe- fit son entrée et se posa devant le Capitaine et lui adressa la parole pratiquement sur un ton d’autorité qu’elle pensait avoir. Après avoir signalé qu’elle refusait son invitation à se sustenter et qu’il fallait aussi renverser les chaudrons, elle jeta un regard à Jnaya qui était lourd de signification.

Jnaya n’allait pas l’écouter sous le simple fait qu’elle le disait. Elle attendrait plutôt la réaction du Capitaine ou du chef cuisinier qui ne tarderait pas à râler que l’on gâche sa bonne cuisine de cette manière.
Elle continua à tourner la mixture, sans dire un mot, tout en observant la situation.

¤Je pensais m’ennuyer… mais les événements risquent d’être intéressante.¤

écrit par: Ina Dimanche 22 Mars 2009 à 18h44
Ina avait mal aux cotes. Depuis sa déplaisante entrevue avec les voleurs de l’ombre, elle n’avait cessé de courir. Et cela ne l’amusait pas vraiment. Elle finit tout de même par tomber sur les deux personnes qu’elle cherchait.


-A ce que je vois, vous avez pris la bonne décision. On viens de tomber sur une bande de fou, d’inconscients, de malades mentaux, bref pas des gens de bonne compagnie. Ce sont eux qui chassent les ours hiboux. Ils ont la ferme intention d’en capturer vivants, seulement moi j’ai la ferme intention de ne pas risquer la vie des membres du groupe pour une folie pareille.
Les autres sont probablement déjà au campement de ces chasseurs. C’est la bas qu’ils auront la meilleur chance de survie si le groupe de traqueur se fait décimer. Mais aux vues de ce que tu me dit Elwin, les chances de survies de toute personne dans les environs viennent de baisser considérablement. S’ils sont vraiment deux, mieux vaut décamper en vitesse.


Alors qu’elle parlait les ours hiboux semblaient se rapprocher dangereusement. Peut être les prenaient ils pour des membres des chasseurs.

Ina siffla entre ses doigts pour appeler sa compagne.



etuor al iom euqidni te serianecrem sed pmac al evuort ut is sio sertua sel revuorter tnanetniam tiod n einif ert’d niol tse esruoc al hte

Lancent l’oiseau dans les cieux elle espérait de tout cœur qu’elle pourrait le repérer facilement. Le temps leur était compté.

-Une fois que nous aurons retrouvé les autres il faudra se dépêcher. A la course, nos chances de les devancer sont minces et ces créatures sont de redoutables chasseurs. Encore plus lorsqu’ils sont énervés. Et je ne les sent pas très en joie actuellement.
Commençons a avancer, nous ne devons pas laisser refroidir nos muscles ou ce sera la crampe assurée.


Reprenant la course au petit trot, elle attendait soit un signe de sa compagne, soit un signe des créatures pour se faire une idée de où ils se trouvaient.

-Si par hasard vous avez déjà vu le campement de ces mercenaires, prenez les devants sur Leth. elle nous le confirmera plus tard.

écrit par: Ademara Dimanche 22 Mars 2009 à 20h55
La prêtresse était contente que Tasia comprenne où elle venait en venir.
Alors que les mercenaires vaquaient à leurs occupations, les gardiens sylvestres étaient sur le qui vive.
L'heure n'était pas aux plaisanteries, les ours hiboux qui rôdaient dans ce coin fréquenté de la Haute forêt ne rassurait pas vraiment Ademara.

Pourtant Tasia ne semblait pas comprendre une chose. Si le groupe venait à quitter le campement avant le retour de Ina, d'Elwin et d'Asulf, leurs chances de survie seraient divisés pas deux. En revanche ce campement, certes primitif, leur assurerait une maigre défense mais une défense tout de même face aux prédateurs.

Avant que qui que ce soit puisse réagir. Ademara s'exclama d'une voix calme mais puissante :


- Suffit ! Tasia, si nous quittons ce campement avant le retour des nos compagnons, nos chance de survie se trouveront réduite. De plus, Ina saura nous trouver plus facilement ici qu'à notre ancien campement.
Et même si les deux ours hiboux viennent à arriver ici nous seront plus nombreux pour les affronter et les chariots feront office de défenses.
Je pense qu'il serais plus sage d'attendre Ina. Elle connais le peuple de la forêt mieux que nous tous, elle saura quoi faire.

Puis elle se tourna vers Egill,

- Ne quitte pas Katrina des yeux, je veut qu'elle reste avec nous quoi qu'il arrive. Et j'ai l'impression que ton sens de la diplomatie et de la persuasion saura donner raison au chef de ce campement d'organiser des défenses convenable ou du moins d'être prêt à partir au plus vite.
Je te fais confiance Egill.

Une pointe d'ironie sur le mot "diplomatie" et une touche de flatterie sur le mort "persuasion", elle espéra qu'Egill
aide le groupe à s'en sortir.

Ademara jetta un regard aux montures, un soupir au bout des lèvres.
Au plus profond d'elle, la prêtresse de Sehanine pria pour que des ailes pousses à ces compagnons partis en forêt.

écrit par: Tasia Dimanche 22 Mars 2009 à 22h34
Si la semi-elfe pouvait être d'accord sur le fond de ce que disait la prêtresse, elle ne l'était pas sur la forme, loin de là. L'intervention d'Ademara et la manière dont elle avait été faite ne lui laissait aucune ouverture pour argumenter ou tempérer ses propos. Plutôt que de lui faire part de son désaccord, discrètement ou non, la prêtresse, effrayée, ou sûre de son bon droit et de son intuition, s'était octroyé de facto la direction des opérations, donnant des directives qui contredisaient les siennes et mettant en exergue leurs dissensions. Ils n'avaient nul besoin de ça en ce moment.

L'attitude de la semi-elfe ne se modifia pas d'un iota. Elle continua d'attendre. Elle avait surestimé l'elfe. Mais un nouveau contre-ordre serait encore pire, du moins dans l'immédiat. Il lui restait à espérer que tout se déroulerait correctement.

Prenant fermement le bras d'Ademara, elle lui glissa à l'oreille de l'elfe quelque mots que nul à part elle ne put entendre.


- Sache que je me fiche de diriger le groupe et que je n'ai rien demandé. Je te croyais capable de modération et de sagesse, je me suis trompée... lourdement. Je n'ai rien contre de le fait que l'un d'entre nous ne soit pas d'accord et que nous échangions nos avis, bien au contraire. Mais l'exprimer de la manière dont tu l'as fait en face de tiers dépasse mon entendement. Tu as déjà droit à ma reconnaissance et, au cas ou tu voudrais réitérer un tel exploit, sache qu'elle sera éternelle.
Ce mot « suffit! » prononcé haut et fort devant des étrangers est déjà trop, beaucoup trop.
Je vais continuer d'agir dans l'intérêt des Gardiens. Pour le reste, tu m'ignores. D'accord?

Aucune réponse n'étant nécessaire, Syfran sourit et reprit de la distance.

écrit par: Ademara Lundi 23 Mars 2009 à 14h32
Alors que Ademara eu finit de s'adresser au barbare Egill, une poigne lui serra par surprise le bras gauche.
de surprise elle lâcha un petit cri.
Se retournant vivement, elle se trouva nez à nez avec la mystérieuse ensorceleuse.

Écoutant ces revendications, la prêtresse senti le pourpre monter à ces joues alors que Tasia l'invectivait.
Certes elle y était allé un peu fort sur le ton qu'elle avait employé mais en aucun cas elle n'avais voulu causer de torts à qui que ce soit.
Certes là question de l'elfe de la lune n'attendais pas de réponse et semblait, à l'accent qu'elle pris, une simple rhétorique.
Pourtant, quelque chose exaspéra la prêtresse. Sans doute la futilité de l'énervement de Tasia, lors d'autres circonstances, Ademara n'y aurais pas fais attention et aurais pardonné l'ensorceleuse de son comportement.
Mais aujourd'hui avec trois compagnons directement en danger de mort et la vie du reste du groupe en sursis, le genre de détail comme le ton employé pour "suffit!" semblait désuet.

Répondant avec calme à sa sœur elle lui répondit :


- Je comprend, je tient à m'excuser pour les torts que je t'ai causé. J'avais juste peur que nous nous emballions trop vite avant de réfléchir calmement.
Mais je pense que d'un rien tu en fait une montagne. Alors tirons un trait sur ces détails liés aux circonstances déjà assez tendus, restons ensemble et groupez pour être plus fort ou Kelemvor enverra bientôt ces émissaires pour nous envoyer aux royaumes des morts.
Si tu t'arrête à ce genre de détail pour juger une personne que Sehanine te protège de tes faiblesses et de tes erreurs dans ce cas.
Et soi disant en passant, je n'ai jamais voulu non plus être la responsable de ce groupe.

La prêtresse ajouta son dernier propos d'un sourire et d'un petit clin d'œil.

- Je me retire méditer et prier le nuage lumineux, chère sœur. Que la dame des cieux te garde.

Posant sa main sur l'épaule de l'ensorceleuse, Ademara parti à la recherche d'une tente vide ou d'un endroit où méditer pour régénérer ces sorts.

écrit par: Elwin Mercredi 25 Mars 2009 à 16h14
Ina avait révélé la situation à Elwin. Des mercenaires, voulait capturer un ours hibou. Capturer vivant une bête comme cela…Quelle folie pour le demi elfe et quelle bêtise. Se jeter en pleine forêt à découvert sur le territoire d’un couple d’ours hibou, et en être conscient, l’acte était tout simplement suicidaire. Le rôdeur se désolait à cette information, sa vie ainsi que celle de ses compagnons avaient étaient mises en péril par des imbéciles ne connaissant rien à la nature. Déjà le sang mêlé découvrit mille et une failles dans le plan des mercenaires.
A présent il fallait rejoindre le groupe et quitter cette endroit au plus vite.
Le souffle haletant, Elwin reprit une course avec Ina et Asulf, les deux cris indiquaient que les bêtes allaient passer à une autre proie. Le rôdeur se retourna pour constater que ce n’était pas eux.


-Apparemment ils ne nous ont pas repéré, ils vont remonter les traces du groupe jusqu’à la caravane. Ca va être un bain de sang là-haut, il faudrait créer un véritable chaos, une diversion assez lourde, pour ne pas être repéré, ou alors être très discret. Mais nous devrons abandonner ces hommes à leur misère…Si tu possèdes en tes pouvoirs celui de voiler nos pas ou de provoquer quelque calamité sur le camp pour faciliter notre fuite, n’hésites pas. Confia-t-il à la druidesse.

A ces mots Elwin allonga sa course, il fallait récupérer les chevaux, rejoindre Tasia, Ademara et Egill, et surtout partir pour Fort-Olostin, au plus vite…

écrit par: Isórion Jeudi 26 Mars 2009 à 21h37
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°
Moment : Entre 18h30 et 19h30


MJ
Narration: Tasia, Ademara, Egill


user posted imagen quelques secondes, Tasia avait analysé et prit une nouvelle fois les décisions qui s’imposaient pour la sécurité du groupe, de LEUR groupe, des décisions qui étaient plus que justifiées devant la menace qui se profilait à l’horizon. La menace que représentaient un Ours Hibou en furie n’était pas à prendre à la légère, surtout quand des chasseurs souhaitent le capturer vivant et échouaient lors d eleur première tentative. Une folie ! Car cet animal bestial à souhait était tout sauf docile quand on s’en prenait à lui, et ils avaient tendance à combattre à mort tous ceux qui les menaçaient….

L’officier et Katrina n’avaient pas eu le temps de formule la moindre réponse qu’Ademara avait prit la parole ; offrant aux yeux des étrangers une faille dans la cohésion que le groupe se devait d’afficher devant un danger qui planait sur leur tête. Il fallait agir vite, très vite et la proposition de la demi-elfe offrait aux compagnons un luxe non négligeable, une augmentation confortable de leur chance de survie à une attaque de prédateurs déments…..

Egill s’était parfaitement désintéressé de l’échange verbale entre la demi-elfe et l’elfe pour se concentrer sur les instructions de Tasia. Cela tombait plutôt bien même s’il ne le dit pas car il ne souhaitait pas rester avec ces hommes, il ne les aimait pas et quitter cet endroit au plus tôt n’était pas pour lui déplaire. En quelques foulées souples il se retrouva devant le couple que formait Katrina et le capitaine et s’empara de la jeune femme comme si de rien n’était, la calant solidement sur son épaule tandis qu’elle poussait des cris outrée. Sidéré par une telle action, le capitaine dégaina sa lame qu’il pointa vers le barbare tout en lui barrant le passage


- Messire, si je puis vous nommer ainsi ! Je vous somme de lâcher immédiatement cette femme ! Ce ne sont pas là des manières !

Le ton de l’humain était sans ambiguïté malgré le fait qu’Egill le dépassait de plus d’une tête et que sa carrure était quelque peu imposante tout comme son marteau de guerre qu’il portait sur lui et dont sa main libre était posé sur la garde. Quand le colosse parla, aucune formule de politesse ne franchit ses lèvres. Sa réponse fut abrupte.

- Dégage !

Alors qu’Ademara venait de quitter les lieux après avoir tenté de calmer les esprits, Tasia ne put qu’assister au spectacle du barbare qui se déroulait devant ses yeux. Un rapport de force allait-il s’installer ?

De son côté, l’elfe argenté prenait une grande inspiration à l’extérieur de la tente, et profitait de l’obscurité naissante. Il était encore trop tôt pour assurer ses dévotions envers la vierge Lunaire, il lui fallait attendre que la lune soit le plus haut possible pour pouvoir enfin honorer sa déesse. A l’extérieur les gardes qui avaient accompagné s’activaient, certains vérifiaient leurs ceintures d’armes et se préparaient visiblement pour une petite promenade nocturne. Plus loin dans les bois, des chiens commençaient à aboyer…


MJ
Narration: Jnaya


user posted imagenaya s’était volontairement tenue en retrait, mais l’évolution de la situation ne manqua pas de lui échapper avec en prime une masse de muscle qui attirait l’ire de Kévan. Il fallait dire à sa décharge qu’effectivement, cet inconnu venait d’agir d’une manière quelque peu brutale. Du coin de l’œil, elle vit le nain qui se trouvait en retrait leva les yeux au ciel et secoua légèrement la tête avant de s’emparer de son marteau de guerre et se diriger à pas lent vers les deux protagonistes en parlant à voix haute et dans sa propre langue.



Arnvold dépassa Jnaya en soupesant son marteau…..

MJ
Narration: Asulf, Elwin et Ina


user posted imagel fallait aller vite, vite et encore vite. Mais l’obscurité naissante n’était pas faîte pour les aider, non loin de là même. Ils longeaient la forêt, Elwin avait prit les devants se fiant à son instinct, suivi de près par Ina et Asulf qui avait du mal à soutenir la cadence malgré toute sa bonne volonté. Il chuta par deux fois dans des tourbières, se releva par deux fois et retomba deux nouvelles fois mais il resta persévérant alors que la nuit terminait de s’installer. Par contre les Ours Hiboux n’avaient pas réitérés leurs cris. Le seul signal sonore que l’on pouvait entendre, c’était l’appel de Lelth qui confirmait à intervalle régulier qu’ils se trouvaient dans la bonne direction. Les prédateurs avaient-ils changés d’avis ? La druidesse et le rôdeur en doutaient. La seule chose à faire, c’était de vider les lieux au plus vite et de prendre la route vers Fort Olostin….

Les minutes s’écoulèrent, longues, presque épuisantes. C’était une course contre la montre, chacun en était conscient et faisait en sorte de ne pas faiblir alors qu’une douleur lancinante se diffusait dans tous leurs muscles et que la respiration se faisait de plus en plus lourde. Les poumons en feux, ils persévéraient. Elwin repéra le premier les deux séries de lumières, l’une composés de quelques flambeaux se trouvait à leur droite, dans les bois à quelques centaines de mètres. On entendait les aboiements de chiens. La seconde série de lumière, elle, plus vive, se trouvait un peu plus loin. Certainement le campement. Lleth lui n’hésita pas, il fit demi tour, poussa un piqué avant d’entreprendre un vol plané frôlant ainsi la tête des compagnons en leur indiquant la direction à suivre et ce n’était pas celle des bois….


écrit par: Tasia Vendredi 27 Mars 2009 à 13h09
La situation était cruciale et le mot était faible: ils risquaient tous d'y perdre la vie. Et pour ne rien arranger, chaque seconde comptait. Après son altercation discrète avec l'elfe, qui l'avait laissée sceptique, à sa grande surprise, le soutien et l'impulsion de l'action lui furent fournis de manière totalement inattendue par Egill. Ce dernier, malgré les protestations véhémentes de Katrina, l'avait chargée sur l'épaule et menaçait à présent le capitaine de sa lame.

- Messire Kevan, je crains fort que le temps de discuter et d'argumenter longuement ne nous soit pas octroyé. Je vais tenter de faire bref. Cette dame est sous ma protection et, en tant que soldat et gradé, vous pouvez comprendre que j'agis au mieux pour préserver sa vie et son intégrité. Même si cet homme qui a pour nom Egill est un peu brusque, il n'a d'autre but que la protection et la survie de Katrina, soyez-en sûr, et je m'en porte garante.

Les mouvements et l'animosité croissante des uns et des autres n'avaient pas échappé à la semi-elfe qui, tout en parlant, était venue distraitement en apparence se placer devant le barbare, juste en face du capitaine et du nain. Elle continua à s'adresser à Kevan, sans le quitter des yeux.

- Nous ne sommes pas en face d'une rixe de taverne. Rien de comparable entre la douleur qu'occasionne un oeil poché ou un nez cassé et celle que laisseront sur nos corps et nos âmes les griffes de ces ours-hiboux. Pour les raisons que je vous ai citées, ce campement constitue une cible et un met de choix pour ces prédateurs. Et donc rebrousser en partie chemin versnotre campement précédent offre plus de chances de survie. Aucune piste directe n'incitera les ours-hiboux à nous suivre cette voie et j'espère que nous pourrons y retrouver nos trois compagnons.

Je vous respecte et n'ai nulle intention de vous dicter une ligne de conduite. La protection de vos hommes vous incombe, tout comme m'incombe celle des personnes qui m'ont été confiées. Donc, nous partons avec Katrina. Vous pourrez, vous et vos hommes, si vous le souhaitez, nous rejoindre sur la route que nous avons empruntée pour arriver ici....

Je vous prie à présent de nous excuser, mes compagnons et moi quittons les lieux au plus tôt.

Après avoir adressé un bref salut au capitaine, son regard s'orienta vers Egill qui portait toujours son fardeau gesticulant.

- Vas-y, Egill, comme convenu, et puisque dame Katrina semble ne rien vouloir entendre et encore moins comprendre, emmène-la sur ta monture. Nous trouverons plus facilement une autre monture qu'une autre dame Katrina. Je m'occuperai des chevaux d'Ina et d'Asulf. Ademara de celui d'Elwin et de Katrina, à moins que cette jeune dame soit d'ici là enfin parvenue à voir où se trouve son intérêt et sa survie.

Ses yeux s'attardèrent encore un instant sur le capitaine.

- Messire, nul ne sait ce qu'il va advenir. Mais prenez-soin de vous et de ceux qui vous entourent: que les dieux que vous priez vous protègent. Peut-être nous reverrons-nous, si les griffes et les dents de ces satanées bestioles nous ont épargnés.

La semi-elfe fit alors volte-face, sortit de la tente et se dirigea vers la prêtresse qui semblait attendre le moment adéquat pour ses dévotions. Elle posa doucement sa main sur l'épaule de sa compagne de route.

- Viens, ma soeur, excuse-ma vivacité de tout à l'heure. Prends ta monture, celle d'Ellwin et de Katrina en longe, nous partons. Nous avons déjà perdu du temps, trop à mon gré. Tout me dit que nous ne pouvons rester ici. Chaque seconde qui passe, Fir devient de plus en plus anxieux et agité. Et je t'assure que son instinct est le meilleur des indicateurs. Dans le domaine de la nature et des prédateurs, il est supérieur à celui de n'importe quel humain ou elfe.

Elle se hâta en direction des chevaux, glissant quelques mots en elfique à l'oreille de chacun d'eux. Au passage, elle se pencha pour saisir quelque brindilles et de la mousse Ayant pris la longe des montures d'Ina et d'Asulf, elle monta en selle et attendit que ses compagnons fassent de même avant de donner le signal du départ.

- Rapidement ses doigts s'activèrent, malaxant les matériaux pour leur donner en moins d'une minute aux matériaux l'apparence d'un oiseau. Ses longues heures passées dans les bois à confectionner divers animaux à l'aide de brindilles n'avaient pas été inutiles. Tout en jouant avec la broche du loup argenté, elle se concentra sur l'image mentale du visage de la druidesse avant de murmurer quelques mots à l'animal factice.


- Ina,

- Nous vous attendrons sur la route d'Olostin, à une demi-lieue en direction d'Olostin de l'endroit où se trouvait notre campement. Nous avons vos montures. Rejoignez-nous. Puisse la Seldarine nous garder et nous protéger tous, Ina.

Ici encore, elle insista sur le dernier mot de son message. Il ne restait plus qu'à espérer que le petit mannequin fasse son chemin.

écrit par: Egill Sölfarssön Samedi 28 Mars 2009 à 13h24
S'occuper de la jeune femme capricieuse n'enchantait guère Egill. Mais il préférait la prendre en main lui-même - littéralement d'ailleurs - plutôt que de la laisser compromettre la mission de la Confrérie. Le barbare détestait la situation actuelle, il n'en avait aucunement le contrôle et n'avait pu que se soumettre aux ordres de Tasia et Ademara. Ina partie, les deux elfes de lune constituaient le noyau décisionnel du groupe et Egill ne pouvait qu'agir selon leurs intentions, sans toutefois mettre de côté son propre libre-arbitre. Car à présent qu'il était le seul représentant de Thüldae dans la tente des soldats, il devait prendre des initiatives. Ce qu'il ne tarda pas à faire.

- Ici dans la forêt, y'a pas de "messire" ou de "d'moiselle", on est que des gens dans le milieu de la nature, et ce milieu, il est dangereux. Alors je vais pas poser la fille, je dois la protéger, et je fais.
Le colosse approcha son visage de celui du capitaine Kévan, plissant les sourcils en le fixant.
- T'aime peut-être pas comment je fais, mais j'crois bien qu'elle est plus sûre avec moi qu'avec tes bonshommes. J'ai mon honneur et t'as l'tien, je doute pas, mais on a tous un rôle et le mien il est avec la gamine, et le tien il est avec la bestiole. Je changerais bien ma place mais les miens ils me font confiance, alors je lâche pas.

L'uthgardt se voulait plus persuasif que provoquant, mais son manque d'expérience en ce qui concerne les choses sociales ne le vouaient pas à la diplomatie. Ce mot ne faisait pas partie du vocabulaire du peuple de l'Arbre-Fantôme. On lui préférait "honneur" ou encore "solidarité", mais "diplomatie" avait tendance à sous-entendre la présence d'une certaine hypocrisie sociale.
Voyant le nain approcher affublé de son arme, le barbare se sentit un peu plus menacé, mais n'en laissa rien paraître.


- Le mien est plus gros que le tien! déclara-t-il fermement en parlant du marteau du Vigoureux qui faisait en effet pâle figure au côté de celui de l'humain. Ce dernier en caressa le manche de sa main libre, ses larges doigts sentirent l'inscription runique qui y était gravée, elle résonna dans l'esprit de son possesseur.
¤ Ne sacrifie point aux dieux, crois en ta propre force et capacité de chance. ¤
Egill était en effet seul à pouvoir agir pour lui-même, pour cette Katrina qu'il détestait, mais également et surtout pour la Confrérie qui lui avait fait confiance. Même Ademara lui avait confié la sienne. "Je te fais confiance, Egill" avait-elle dit. Et aux oreilles d'un uthgardt, cette déclaration représentait bien plus qu'une formule de circonstance.

- Faisez-moi confiance, et la fille elle aura pas de problème. Si vous avez de l'honneur, croivez en le mien et quittons-nous en paix.

écrit par: Jnaya Samedi 28 Mars 2009 à 18h03
La jeune demi-elfe était désorienté. Elle ne comprenait pas tout ce qui se passait dans la tente. A un moment, le capitaine apparait dans la tente accompagné d’une dame à son bras. Puis, soudainement trois individu sortant d’on ne sait où arrivaient en trombe, et semblaient vouloir chacun s’imposer de la manière dont ils le souhaitaient. Les deux femmes, se disputant pour une autorité qu’elles semblaient posséder de droit sur leur petit groupe, et un homme agissant de manière plus … actif, en prenant les choses en main de force.
Lorsque le nain avait commencé à la dépasser, son marteau de guerre en main, Jnaya arracha son tablier d’une main délicatement et le posa avant de s’approcher.

Alors qu’elle réfléchissait à un moyen de calmer le jeu, la demi-elfe qui était restée avait sortit tout un discours sur la protection et la survie de Katrina.
Que s’était t-il donc passé avec le groupe du capitaine pour qu’ils veuillent s’enfuir comme cela, comme s’ils avaient les pires démons à leur poursuite.
Suite à cette agitation inattendue, le barbare avait déposé la jeune dame après le départ de son amie.


¤Ils ont l’air terrifiés !¤

Sans même que l’on ne s'en rende compte, elle s’était rapproché des autres et prit la parole.

- Que s’est-il donc passé, pour que vous ayez tant envie de fuir ? Croyez-vous que la fuite soit la meilleure solution ? Si l’ennemi vous rattrapait sans même que vous y soyez préparer, vos chances seront moindres. Le campement possède suffisant d’hommes et de femmes compétent, pour organiser une défense et se préparer comme il le faut.
Pensez qu’à trois vous aurez plus de chance de protéger la dame en votre compagnie ?

Elle posait tout ses questions qui se voulait amical, seul le barbare était présent. Ses amies semblaient être les meneuses et elle pensait donc qu'il allait la planter là sans daigner lui répondre, mais néanmoins elle attendit et ne sortit pas... du moins pas maintenant.
Elle espérait aussi que le capitaine pourrait lui fournir des réponses qui puissent l’aiguiller un peu plus sur la situation, car ce qu’elle avait compris la laissait dans le flou.

La capitaine avait ramené la petite troupe au campement, et ceux si voulaient fuir à grande vitesse car un Ours-Hiboux se dirigeait vers eux. Peut être valait-il mieux se défendre avec le plus d’hommes qu’il le fallait en organisant une défense, des pièges et ce qu’il fallait plutôt que fuir et se faire attaquer par surprise sans s’y être préparé.

Ce petit groupe prenait à cœur la protection et la sécurité de la jeune dame, et ca, Jnaya pouvait le comprendre. Illmater lui avait appris à prendre soin de toute personne nécessitant d’être aider. S’il fallait qu’elle les aide, elle n’hésiterait pas. Cependant, elle avait aussi une mission à accomplir.
Elle espérait que le capitaine pourrait les ramener à la raison, sinon elle aviserait.

écrit par: Ademara Samedi 28 Mars 2009 à 18h55
Quittant la tente principale du campement, Ademara sortie au moment où le soleil déclinait derrière les grands arbres de la haute forêt.
De la buée partais de ces lèvres délicates à chaque de ces respirations avant de disparaitre dans la fraicheur nocturne.

Elle parcourue le campement à la recherche d'un endroit paisible pour méditer et honorer la déesse, mais l'elfe de la lune ne trouvais pas le repos en son âme intérieure.
Ademara était anxieuse du sort qui était réservé à son groupe.

S'arrêtant à quelques pas du campement, elle fit face aux buissons et aux sapins qui formait l'avant garde de la demeure du roi des sylvaniens.


Dans l'obscurité naissante elle entendais au loin l'aboiement des chiens et l'appel des hommes en armes et le hululement très lointain d'une chouette en chasse, est ai ce un hiboux ? Elle n'aurais su le dire.

L'elfe de la lune se retourna au moment où Tasia lui posa une main douce mais ferme sur l'épaule. Se retournant, elle lui fit face.


Les paroles de la demie elfe soulageaient grandement Ademara car celle ci ne lui tenait pas rigueur de la discussion de leur dernière discussion.

Pourtant Tasia avait pris la décision de quitter le campement séance tenante, aux yeux de la native de l'île verte ceci n'était pas le bon choix. Elle se tue néanmoins remettant son âme à la déesse.
De plus, elle se rendit compte en sortant de la tente qu'elle avait négligée le moment de ces dévotions et que ceux ci n'étaient pas encore arrivés.


La prêtresse partie obéir aux ordres de l'ensorceleuse lui soufflant néanmoins.[/i]

- Réfléchissez bien ma sœur, vous êtes une fille de la dame du nuage lumineux. J'espère que votre décision sera la bonne. La vie du groupe dépend de vous.

Puis elle lui tourna le dos avant de rejoindre les montures. La prêtresse ni ne vit, ni n'entendit le message à Ina. Elle équipa et harnacha le reste des chevaux selon la leçon prise auprès de Tasia.

écrit par: Ina Dimanche 29 Mars 2009 à 13h49
La course était fatigante, mais nécessaire. Suivre le rythme l’était tout autant et la foret n’était pas la pour aider les jeunes aventuriers. Les lumières d’un autre groupe de chasseurs se profilaient toute proches tandis qu’un camp se trouvait un peu plus loin.
Le message était claire, les novices n’étaient plus au camp. Voilà qui allait être plus difficile pour les retrouver.


*Qu’est-ce qu’il faut donc faire pour que la logique perce un peu le brouillard de l’inconscience ?*

Ina ordonna une pause. Elle ramasse quelques brindilles et de la mousse puis dans un ballet de mains plus énervées et fatiguées que précises elle façonna son oiseau en réponse a celui de Tasia. Tissant la magie de sa broche avec la seine propre, elle délivra son message :

-Pourquoi n’écoutez vous pas ? Le camps de ces énergumènes est l’endroit le plus sur. Vous êtes des proies faciles !!! Avec ces fous vous aurez l’avantage du nombre. De plus nous sommes a quelques minutes de ce foutu camp. Alors sellez les chevaux et attendez nous sagement. La petite course dans la foret n’a pas été de tout repos. Nous partons des notre arrivée. Et ne vous inquiétez pas pour les ours-hiboux, ils seront encore occupés par quelques mercenaires sur le chemin.

A tout de suite.

Puis prenant le messager dans ses mains en coupe, elle lui chuchota :

-Vole, file comme le vent et trouve Tasia.

Et elle le relâcha.

-Messieurs, j’espère que ce petit interlude vous a fait du bien, nous continuons vers le camp et chevaucherons encore une fois de nuit.

*Ca commence a devenir une habitude…*


écrit par: Tasia Dimanche 29 Mars 2009 à 16h27
Quoi qu'il en soit, les dés étaient à présent jetés. Elle avait envoyé un message à leurs compagnons et elle ne pouvait de toute façon leur faire faux bond. Par ce rendez-vous, elle avait tenté de raccourcir au maximum la distance qu'ils auraient à parcourir avant de les rejoindre et de reprendre possession de leurs montures. Pour elle et pour la survie de leur groupe, ils avaient plus de chance de réussite en fuyant qu'en restant là à se battre contre ces créatures furieuses, espérant de manière totalement irrationnelle, du moins de son point de vue, que tous s'en sortent vivants. Tandis que la prêtresse complétait l'harnachement des montures et qu'elles attendaient Egill, elle reprit la parole.

- Moi aussi, ma soeur, j'espère que ma décision sera la bonne. Ne crois pas que la je prenne ou, plus encore, parce que je suis bornée et n'ai pas envie d'admettre une erreur de jugement. Mais j'avoue que, prise par l'urgence, sans doute commis l'erreur de ne pas l'expliquer suffisamment.

Si nous restons dans ce campement, peut-être finalement vaincrons-nous ces ours-hiboux, jusque là je suis d'accord avec toi. Mais, si même nous y parvenons, certains y perdront vraisemblablement la vie. Et, comme je ne suis pas devin, je ne peux garantir que parmi les victimes, ne se trouvera pas l'un ou plusieurs d'entre nous. Ce risque-là, je préfère ne pas l'affronter.

... Pas plus que d'ailleurs que d'attendre les autres ici en espérant que par miracle, ils arrivent avant les ours, ou que nous puissions les protéger lors de leur arrivée. En parvenant au campement, ils seront faibles et éreintés par leur course et risquent de se retrouver accueillis par les prédateurs. J'ai envoyé un message à Ina afin de leur donner rendez-vous sur la route que nous avons empruntée pour venir jusqu'ici. En rebroussant chemin, nous allons à leur rencontre et raccourcissons leur trajet d'autant. Voilà comment j'ai réfléchi et pourquoi je nous demande d'agir de cette manière.

Afin de ne pas éventuellement heurter la prêtresse, elle se retint d'ajouter que si les soldats entendaient rester et combattre les ours, ils les aideraient grandement dans leur fuite.

A présent, elle s'inquiétait pour Egill que, dans sa hâte de préparer leur fuite, elle avait laissé seuls face aux soldats. Cependant, elle faisait à présent confiance à l'Illuskien.
Le découragement faillit envahir l'Innatoh... Fir le sentit apparemment et s'arrêta de trembler pour se blottir plus étroitement contre elle. Rien de ce qu'elle avait vécu jusqu'à présent ne l'avait préparée à gérer une situation comme celle-ci. Vint alors l'image de son frère qui s'imposa à son esprit.
¤ J'espère que je fais bien, Tan, et que tu n'auras pas à rougir de moi.¤

Son regard se reporta sur l'entrée de la tente. Les aboiements des chiens se rapprochaient et, avec eux... les ours.

écrit par: Ademara Dimanche 29 Mars 2009 à 18h02
La prêtresse passa ces mains délicates sur la douce robe des chevaux. Elle sentait les animaux fébriles comme si ils savaient qu'un prédateur s'approchait, doucement mais sûrement.
Ademara tentât alors de calmer les montures, mais en réalité ne tentait elle pas de se calmer elle même ? Certainement.

Elle prit son temps pour harnacher les chevaux avant de les mettre en longe. Ademara ne voulais pas manquer à son devoir et voulais que tout soi prêt au retour de ces compagnons car le temps leur est compté.
Et gagner un peu de temps avant de quitter le campement pour retrouver Ina.
Elle attachât les chevaux le temps que le reste du groupe les rejoignent.

¤ Le cheval de Ina est scellé, celui d'Elwin également, il ne manque plus que celui de Asulf. J'espère vraiment que nous n'aurons pas à quitter le campement avant le retour des autres. ¤

Alors que l'ensorceleuse engageait la conversation et réitérait son discours, la prêtresse soupira intérieurement.

¤ Si cela ce n'est pas être borné. N'est ce pas un nain caché sous ce masque de demi elfe ?¤


L'image cocasse redonna le sourire à la fille de Sehanine.
Néanmoins, elle comprenait la réaction de l'ensorceleuse. Mais ci Tasia, Egill, Katrina et Ademara se retrouvaient seuls en dehors du campement, ils seraient des proies plus faciles pour les prédateurs que dans un campement avec des soldats.
Après, rien ne les empêcheraient de fuir vers Olostin une fois Ina, Asulf et Elwin de retour.
Ademara admettait aussi que les prochaines formes de vie à pénétrer dans le campement ne seraient ni le reste des gardiens sylvestres ni les soldats mais bien les deux créatures de la Haute forêt.

Silencieusement, la prêtresse regarda sa demi sœur, plongeant son regard dans le sien les sens aux aguets.
La nuit qui s'abattait doucement sur le campement menait à bien des chemins.

Qui aurait crû que la prêtresse Thal'enia se retrouverais un jour au cœur de la Haute forêt à discuter avec une demie elfe.
Mi homme, mi elfe, Ademara était troublée par sa présence.
Héritage floue d'un parent au sang pur, certains n'hésitaient pas à les qualifier d'abominations.
Croiser leur regard pour un elfe de souche c'était lire dans le tréfonds de leurs âmes la nostalgie et la mélancolie des étoiles mais aussi la fureur et l'immensité de l'océan.
Cela effrayait bien des gens au sein du Peuple.
Deus histoires, deux peuples différents.
Et toutes les questions que cela entraînait.
Fallait il les autoriser à fouler le sol de l'île verte ? Certainement pas, ils n'étaient pas des elfes à part entière et tous savaient que leurs âmes n'étaient pas destinées aux dieux de la Seldarine.

Mais pourquoi Arvandor leur était il fermé ? Peut être parce que aucun demi elfe ne vénérait les Seldars. Alors que d'autres elfes vénérant Mystra rejoignaient la dame des mystères.

Mais comment les considérer ? La présence de Tasia et d'Elwin bouleversait les appropries de la native d'Eternelle Rencontre. Même si elle savait bien qu'il était issu d'un amour entre deux personnes, elle ne savait pas comment les considérer si ce n'est comme des êtres vivants.
Peut être que le simple fait de prendre pour des personnes simplement aiderait au mieux.

Rompant le silence qui s'était installé durant quelques minutes, la prêtresse de Sehanine sorti d'un voyage au cœur d'un océan aux abîmes infinis. Tasia avait du potentiel, l’elfe de la lune s'était égarer dans un monde bleu sans fin.


- Je comprends bien pourquoi tu souhaite quitter le campement. Mais prend quelques minutes, d'abord tu nous enjoint de rejoindre le groupe sous prétexte de ne pas nous séparer et maintenant tu nous ordonne de le quitter au plus vite.
Ce changement de stratégie risque de ne pas aider Ina à nous retrouver. De plus, ensemble nous aurons plus de chance de mettre de la distance rapidement entre nous et ce maudit campement de braconnier.

écrit par: Elwin Mardi 31 Mars 2009 à 12h16
Un désordre régnait dans l’esprit d’Elwin, l’arrivée d’Ina et ses explications quant à la situation le travaillait encore. Il était soucieux de cette histoire. Le message qu’envoya la druidesse avec un ton plutôt autoritaire ne le rassurait pas quant à la situation d’Ademara et de Tasia car il semblait y avoir quelques différents sur la décision de rester ou non au campement d’humains…

¤ Egill est avec elles, il saura les protéger mais…sauront-elles faire le bon choix ? Sylvanus vous porte vers la voix de la raison mes sœurs. Vos décisions peuvent influer sur la vie de quelques personnes ici bas ! ¤

Le demi elfe reprenait son souffle pendant que la druidesse envoyait le message. Son pouls était rapide et son cœur frappait fortement sa poitrine, une chaleur envahissait son corps moite de sueur. Il marchait lentement, avant de repartir. Le rôdeur constata les lueurs des torches d’un autre groupe d’hommes. Il ne put s’empêcher de lâcher une injure avec dépit.

-Imbéciles…

Il porta le regard sur Ina et Asulf.

-Il n’y a plus qu’à espérer que nos compagnons fassent les bons choix à présent. Je suis prêt pour repartir, rejoignons le campement et quittons cet endroit au plus vite. Aussitôt dit aussi tôt fait il recommenca à courir vers les lumières du campement.

¤ Nous sommes des intrus ici. Cette terre que je foule brutalement appartient à ce couple d’ours. Le groupe va se faire tuer, les ours remonteront les traces jusqu’au camp, et alors, nous devrons nous trouver loin d’ici, car régnera sur la caravane un véritable carnage. Nous ne pouvons, hélas ! rien faire pour les inconscients ce soir. ¤




écrit par: Isórion Jeudi 02 Avril 2009 à 18h17
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°
Moment : Entre 19h00 et 20h


MJ
Narration: Jnaya


user posted imagen réalité, personne n’eut le temps de réagir aux propos de Jnaya qui étaient pourtant pertinents. Mais bien malgré elle, Katrina fut celle qui débloqua une situation plus que cocasse qu’autre chose car en tapant de ses petits poings en rythme sur le dos d’Egill et hurlant à qui voulait l’entendre un : Je veuuuuuuuuuux reeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeentrer dès plus percutant. L’officier se méprit alors sur les intentions de la jeune femme. En réalité, à cet instant précis, Katrina souhaitait rejoindre à ce moment là son Cormyr natal et pas autre chose. Pourtant, en digne gentilhomme qu’il était, il ne pouvait laisser faire les choses si facilement. Il se décida finalement de libérer le passage laissant un Egill pressé s’engouffrer hors de la tente, mais prudent, il prit les précautions d’usage. Le nain lui, haussa les épaules et déclara qu’il avait faim en se détournant de la scène.

- Jnaya ! Suis cet homme et Dame Katrina jusqu’à ce qu’ils rejoignes le reste de leur groupe. Assure toi que tout va bien pour elle si ce n’est pas le cas, reviens ici nous prévenir et nous saurons faire le reste !

Un ordre clair et net que la moniale ne perdit pas de temps à commenter car les choses s’accéléraient et peut-être même de l’action. En quelques foulées rapides , Jnaya était à l’extérieur, elle avisa du premier regard le groupe des femmes qui s’était hissé en selle et qu’Egill avait rejoint.

MJ
Narration: Tasia, Ademara, Egill, Jnaya


user posted imageasia et Ademara se tenaient fin prêtes et Egill sans un mot se contenta de jeter Katrina sans la moindre délicatesse sur l’avant de sa selle, faisant fi de ces récriminations et de ses accès de colères. Quand il se hissa sur sa monture, le cheval s’ébroua, légèrement contrarié par ce surplus de poids qu’on lui imposait mais la nécessité primait avant tout et le barbare ne s’encombra pas de tels détails.

Soudain, alors que Jnaya arrivait à la hauteur du dernier cheval du groupe dont le barbare venait de saisir la longe ; le silence de la nuit ambiante s’évapora d’un seul coup alors que des cris terribles retentirent dans la forêt. Les aboiements de chiens se transformèrent en plaintes terribles, tout comme les hurlements d’épouvantes de leurs maîtres qui se transformèrent en cris d’épouvantes puis de souffrance comme si on les dépeçait vivant.

Et ce fut le silence, un bref silence car si à quelques mètres des bois les hommes du capitaine, flambeaux en main se trouvaient tétaniser, les chevaux se mirent à hennir doucement, à reculer, les oreilles en arrières tandis que Fir se dressa sur ses pattes arrières et couina de plus belle et d’une façon qui ne laissait aucun doute à l’ensorceleuse, quelque chose arrivait vers eux et ce quelque chose n’était , à priori, pas sympathique.

Au même moment le messagager ailé d’Ina parvint aux oreilles de Tasia et délivra le message de la Gardienne des Feuilles avant de se désagréger.


PARCHEMIN
Pourquoi n’écoutez vous pas ? Le camp de ces énergumènes est l’endroit le plus sur. Vous êtes des proies faciles !!! Avec ces fous vous aurez l’avantage du nombre. De plus nous sommes a quelques minutes de ce foutu camp. Alors sellez les chevaux et attendez nous sagement. La petite course dans la foret n’a pas été de tout repos. Nous partons des notre arrivée. Et ne vous inquiétez pas pour les ours-hiboux, ils seront encore occupés par quelques mercenaires sur le chemin.


MJ
Narration: Ina, Elwin et Asulf


user posted imageourir à en perdre haleine, c’est ainsi qu’on pouvait résumer la course d’Ina, Asulf et Elwin. Ils donnaient le meilleur d’eux-mêmes surtout le rôdeur et la druidesse car Asulf donnait des signes de faiblesse et sa course devenait laborieuse.

-Je n’en peux plus, je n’en peux plus, articula le barbare presque à bout de souffle.

Tout le monde s’arrêta, ils ne leur restaient que peu de distance à parcourir et ils pouvaient discerner plus nettement les feux du camp. Asulf, plié en deux, s’évertuait de reprendre son souffle. C’est à ce moment précis que le trois compagnons entendirent les hurlements et les cris d’épouvantes qui durèrent que peu de temps mais suffisant pour faire monter l’adrénaline du demi-elfe et de l’humaine. Pendant ce temps, le visage congestionné, Asulf menaçait de tomber sur place. Qui l’aurait cru en voyant le fier guerrier….

- Allez y…Allez-Y…je n’en peux plus..courez les rejoindre….vite le temps…presse, marmonna le barbare d’un ton qui se voulait convainquant.

écrit par: Tasia Samedi 04 Avril 2009 à 17h02
Egill était de retour. Ayant déposé son "précieux" fardeau sur sa monture, il s'était mis en selle. Elle lui adressait un regard confiant, qui se figea lorsque que les plaintes des chiens et les hurlements des hommes lui vrillèrent les tympans. L'agitation de Fir conforta son sentiment. Nulle hésitation ou atermoiement ne subsistait dans sa voix lorsqu'elle s'adressa à ses compagnons. Elle semblait fixer plus particulièrement Ademara.

- Nous n'avons que trop hésité: attendre plus longtemps serait suicidaire. Vous avez entendu les cris des chiens et des humains? Ils sont proches et ceux qui les ont poussés ne respirent plus désormais.

Nous partons. Maintenant! Au plus court en direction de la route d'Olostin et du campement que nous avons quitté. Ademara et moi nous occupons des chevaux. Egill, vous voulez bien continuer de prendre soin de Katrina, comme vous l'avez très bien fait jusqu'ici. Nous nous arrêterons à une demi-lieue d'ici. Nos préoccupations: nous éloigner suffisamment de cet endroit et retrouver nos compagnons... Mettez en oeuvre toute votre attention et vos possibilités pour les situer.

C'est alors qu'elle vit arriver à la suite d'Egill la jeune femme aperçue dans la tente. Et les paroles qu'elle avait entendu prononcer peu avant par le capitaine lui revinrent en mémoire... Même si elle n'y avait pas prêté attention sur le moment, son cerveau les avait enregistrées.

- Je ne vois aucun inconvénient à ce que vous nous accompagniez, mademoiselle, puisque tels sont les ordres qui vous ont été donnés. Prenez votre monture et suivez-nous. Et si vous n'en avez pas, montez le cheval de dame Katrina, c'est la jument baie que ma compagne elfe tient en longe.

Une espèce d'oiseau qu'elle commençait à connaître s'avança à sa rencontre, elle l'écouta et sauta bas de son cheval afin ramasser au sol quelques déchets de mousse et de brindille. Ensuite, elle se remit immédiatement en selle.

Elle se pencha sur le col du rouan noir qui lui avait été confié et qu'elle avait finalement baptisé Ly en référence à l'astre que ses reflets évoquaient. Elle lui glissa quelques mots à l'oreille tandis que ses doigts parcouraient sa crinière. Sans autre injonction, il s'avança d'un pas soutenu pour rejoindre la route.

Les traits tendus, elle confectionna un nouveau mannequin oiseau, auquel elle transmis son message, tout en jetant un regard au reste du groupe afin de s'assurer qu'ils suivaient.


- Les chasseurs et les chiens sont morts. Les ours sont au campement, ne vous approchez pas. Ne courrez pas en tous sens. Arrêtez-vous sur en bordure de la route d'Olostin. Nous sommes reposés et à cheval, vous fatigués et à pied, nous vous retrouverons Ina.

A ses yeux , cette solution était la seule qui pouvait leur offrir à tous des chances de survie. Elle le sentait, les chevaux et Fir le sentaient. Peu importait que l'humaine lui en veuille ou non. Dans ce genre de circonstances, aucune décision n'est vraiment bonne, certaines sont justes moins mauvaises que d'autres. Tasia espérait avoir choisi l'une des premières...

écrit par: Jnaya Samedi 04 Avril 2009 à 19h13
En observant la situation comique dans laquelle Katrina se trouvait à taper de ses petits poings le dos musclé et plein de force d’Egill, Jnaya s’était bien douter qu’elle était de la haute société. Ses manières ne trompaient pas et elle l’avait remarqué bien avant.

Lorsque la capitaine lui avait ordonné l’ordre de les suivre - Katrina et Egill – elle lui avait répondu par un simple signe de tête et s’exécuta sans tarder. En quelques sortes, on pouvait dire qu’elle n’attendait que cet ordre.
La jeune femme se trouvait proche d’Egill et de sa monture lorsque les cris terrifiants atteignirent ses oreilles. Elle tourna la tête en direction du son, l’air à la fois interrogateur et soucieux.


¤Qu’est ce…¤

Elle tourna la tête vivement en direction des chiens qui hurlaient à la mort. Suivi des hurlements humains qui devaient être ceux de leurs maîtres. Les cris étaient plus qu’épouvantable. On n’osait à peine imaginer ce qui leur arrivait, mais lorsque le silence se fit, on savait d’or et déjà qu’ils avaient perdus la moindre étincelle de vie restante.

La moniale avait ressenti leurs craintes, leur peur, leur souffrance, leur douleur au plus profond d’elle-même. Illmater lui avait appris à supporter tout cela, mais les entendre avait fait son cœur accélérer de rythme.
Elle regarda à nouveaux les femmes qui se disputaient auparavant, et leur lança :

- Je vous accompagne. Vous aurez sans doute besoin d’aide. Avant que vous ne refusiez mon offre, j’en ai aussi reçu l’ordre. Que vous le vouliez ou non, je serais avec vous.

Elle fut tout de même étonnée de la promptitude de l’une des jeunes femmes à accepter sa présence.
Se dirigeant vers la monture qu’on lui avait désignée, elle aperçut un oiseau approcher de celle qui venait de lui répondre, puis disparaitre sans avertissement.


¤C’est quoi ca !! Un truc magique ! L’oiseau semble lui avoir délivré un message. Il permet donc de communiquer à longue distance.¤

Au même moment, le silence qui régnait de nouveau suite aux derniers cris fut de nouveaux troublés par l’agitation des bêtes. Ceux qui tenaient leur longe, faisaient de leur mieux pour les calmer. Leur peur ne laissait place à aucun doute. Ceux qui avaient exterminé les chiens et les maîtres, s’approchaient.

¤Je suis toujours persuadé qu’on devrait rester et se préparer au plus vite au lieu de courir comme cela fasse au danger. Faudrait que tout le monde se calme, la peur qui se dégage d’eux ne donne rien de bon. Elle trouble leur sens. Exagère tout. Elle diminue les capacités de ceux qui se laisse dominer par elle, à réfléchir promptement et efficacement.¤

Oui. Jnaya n’avait pas de doute. La peur dirigeait leur action. Ou peut être se trompaient t’elle et qu’elle était trop confiante. Peut être que c'était elle qui avait tord.Les hommes de Kévan de Elmyr étaient morts dans d’atroces souffrances, et pourtant ils pensaient maîtriser la situation.
Elle prit des mains de l’autre femme les rennes de la jument de Katrina qui serait désormais celle qui la porterait. Elle tenta de la calmer en la caressant et lui susurrant des mots doux à l’oreille, puis plaça les pieds dans les étriers afin de grimper sur la selle et s’installer. Elle se mit aux côtés d’Egill et de son hôte Katrina.


- Je m’appelle Jnaya, dit-elle à la dérobée. Je n’aime pas faire la route avec des compagnons sans qu’ils ne sachent comment m’appeler. Je reste au plus près d’Egill afin de l’aider et d’assurer la protection de dame Katrina. En avant.

Elle était prête, mais attendit tout de même que qu’Egill lance sa monture pour rester au même niveau que lui.




écrit par: Ademara Samedi 04 Avril 2009 à 22h52
Au moment où la prêtresse mis fins à ces méditations nocturnes, le barbare apportera un cadeaux de choix pour la monture de Katrina, sa cavalière elle même. Celle ci poussant de petits cris et hurlant qu'on la dépose à terre.

¤ Qu'elle posture peu confortable, mais au moins elle ne risque pas de se sauver Sehanine ne sait où".

Si tôt dit, si tôt fais Katrina se retrouva sur la monture, une bonne chose en soi vu les cris déchirants qui parviens aux oreilles de l'elfe.

Ademara se tétanisa, l'oreille dressée tel un loup aux abois. S'échappant de l'a forêt, des hurlements de terreur finit par déstabiliser définitivement le noble maintient de la prêtresse du nuage lumineux.

La peur s'insinua peu à peu dans son corps, des frissons lui parcourra la peau.


- Par les dieux d'Arvandor...

Aussi si faiblement audible mais d'une peur presque palpable.

Mais avant qu'Ademara ne puisse réagir, ce fut un oiseau de feuille et de terre qui brisa l'atmosphère sordide. Il communiqua le message de Ina et Ademara se sentie bien sotte d'avoir put croire que quelques chariot et une poignée de garde puisse faire quoi que ce soi, sinon servir de repas, face à un ours hiboux enragé. Les cris des chasseurs et des chiens en disaient long.

Alors que Tasia lui répondis, Ademara en profita pour calmer sa monture qui avait commencé à paniquer, certainement à cause d'une menace qui s'approchait du campement, et l'enfourcha rapidement.

A ce moment, une nouvelle demie elfe se présenta à la dérobée. La prêtresse lui jetta un regard avant de hocher de la tête.

¤ Par l'arc brisé d'Elistrae, encore une demie-elfe, de quelle charme use les humains pour attirer tant de gens du Peuple dans leur lit ?¤


- Désolé pour la circonstance Jnaya, que Sehanine veille sur vous. Si nous pouvons éviter que vous finissiez dans le ventre de ce monstre. Soyez sur que vous êtes en bonne compagnie.

Puis Ademara se tourna vers Tasia,

- Il serait temps de mettre le plus de distance entre ce campement maudit et nous. Espèreront de tout cœur que Ina n’a aucun problème. Pourtant nous ne pouvons abandonner ces humains à leur sort aussi malheureux soit il. Ne devrions pas les prévenir ?

écrit par: Elwin Dimanche 05 Avril 2009 à 15h56
Chaque pied foulant le sol rendait Elwin un peu plus essoufflé. La volonté de sortir de ce bourbier était heureusement plus forte que la fatigue lui oppressant ses deux jambes car sinon il se résoudrait à abandonner. C’était justement Asulf qui déclara aux deux gardiens qu’il ne pouvait continuer. Ces mots frappèrent le rôdeur, avait-il conscience de la situation ? Le laisser seul, n’était pas la meilleure idée qu’il soit mais le barbare se voulait convaincant. Elwin fut choqué de voir l’homme ainsi poussé à bout.

¤ Chaque homme au bout d’un certain effort est résolu à atteindre ses limites…Ce soir nous n’avons le choix hélas que de les dépasser, sinon…¤

Le sang mêlé préféra ne pas y penser, il adressa un geste d’encouragement à l’humain en posant sa main sur son épaule et lui adressa quelques paroles.

-Asulf, Il le regarda tristement pour lui faire comprendre la gravité de la situation, le temps ne nous accorde pas le luxe d’attendre plus longtemps, tu sais que nous devons continuer… Comme le voulait Asulf, Elwin ne l’attendrait pas, les cris répétitifs des ours signalaient qu’il ne leur restait que peu de temps avant que les bêtes atteignent le campement. Le temps pressait. Courage, ne t’attardes pas ici trop longtemps et rejoins nous vite, tout seul, tu serais trop à découvert.

Le rôdeur ne dit rien de plus et poursuivit aussitôt la course vers le campement, comme devait y être les autres gardiens selon les ordres donnés par Ina, il suivait du regard Lleth en tant que guide.

écrit par: Asulf Mardi 07 Avril 2009 à 09h59
Jamais le barbare n’avait été poussé jusqu’à un tel état de fébrilité physique. Le corps brulant, le souffle rapide et rauque, ses poumons appelaient un air qui ne venait plus en suffisance. Les muscles se coordonnaient de moins en moins et à chaque mètre grappillé, Asulf commençait à se rendre à l’évidence. Jusqu’à ce qu’Elwin réussit à lui redonner une once de courage. Non loin de leur position brillait les feux de leur campement, cette lumière et les mots du compagnon rôdeur suffirent à galvaniser le jeune homme qui serra violemment ses poings. Il se mit à vociférer comme un diable.

- Par tous les héros du valhalla, ca n’est pas aujourd’hui j’ai décidé de rendre l’âme !
Allons y mais cette fois ne vous occupez plus de moi !

• J’ai fuit comme un lâche devant ces espèces d’ours mais par Tempus je ne mourrais pas en minable*

Asulf se redressa avec l’insolente fierté qui caractérise les siens. Il rassembla ses ultimes forces d’un même élan, son regard devint acéré et visait avidemment ces points lumineux qui brillaient à quelques foulées des trois compagnons. La main puissante du reghed toucha l’épaule du sang mêlé en une accolade amicale. Elwin avait gagné sa gratitude.
Puis le barbare décolla lourdement de sa position, la machine de chair, d’os et de sang avait repris sa course.

écrit par: Ina Mercredi 08 Avril 2009 à 19h53
La course dans la foret n’était pas facile même pour la druidesse. Le souffle haletant, les poumons en feu, le palpitant qui n’avait qu’une envie, sortir de la cage thoracique. Bref tout pour être de bonne humeur. Seulement la motivation de ne pas se faire éviscérer par les créatures qui les suivaient de près, trop près suffisait a ne pas se laisser aller.
Le message de Tasia n’était pas la non plus pour lui plaire. Quand est-ce que les novices apprendront à écouter un instant. Juste une fois. Elle aurait bien aimé que ca soit cette fois ci. Il lui fallait maintenant trouver la route entre les deux campements. Facile a dire. Et il fallait aussi mètre les deux hommes au courant.



-Messieurs, nous… avons…un…problème…

Elle parlait tout en courant, aussi il ne devait pas être facile de la comprendre.

-Il faut retrouver… les autres…sur la route… entre les..deux…campements.
Si vous avez… une idée…de la ou…ca doit être… je suis preneuse… car…ces greluches ne…m’écoutent pas.

*J’espère juste que Katrina est avec elles sinon on est bon pour un massacre.*


écrit par: Egill Sölfarssön Jeudi 09 Avril 2009 à 09h03
Egill lança à son tour sa monture, Katrina devant lui, serrée entre ses bras musclés. Il suivit Tasia, et lui-même était accompagné de près par la nouvelle-venue, Jnaya. Le barbare se démenait autant qu'il le pouvait à la fois pour que la rouquine revêche reste tranquille et que le cheval prenne la bonne direction. Il avait toujours détesté le voyage monté, et ne l'aimait que moins avec le fardeau gigotant qui lui incombait.
¤ Rien vaut deux bonnes guibolles bien fermes, foi d'uthgardt! ¤ songeait-il.

Les étranges hurlements effrayèrent le barbare, il n'aurait put le nier, mais cela ne l'aurait en aucun cas empêché de faire front. Lorsque l'heure de la mort est venue, il ne sert à rien de la retarder.

¤ On fuit alors qu'on doit rester et s'battre! La bête doit être tuée! ¤
Mais le serviteur du Père de la bataille savait qu'il ne pouvait rester sans trahir les ordres et la confiance de la Confrérie. Il revenait donc à contrecoeur vers la route en compagnie des femmes.

Tournant un instant la tête vers la demi-elfe qu'il avait auparavant aperçue dans la tente de Kévan, le fils de Sölfär fut sidéré de voir qu'elle ne portait guère d'arme et que nulle armure de cuir ou de métal ne protégeait son corps. Et elle devait assurer la protection de Katrina? Etrange garde du corps.

- Et t'es qui toi, Jnaya? Une soldate? la copine au capitaine? son esclave?
La question d'Egill ne se voulait nullement offensante, mais il ne savait pas, comme en tout, faire preuve de tact et de politesse. Il souhaitait simplement connaître la nature de cette nouvelle compagne.

- Reste près d'moi, reprit-il de sa voix bourrue. Si y'a un signe de danger, je te confie la p'tiote et t'auras qu'à suivre la fille qui est devant, celle avec la peau colorée.
Collant sa moustache blonde contre l'oreille de ladite "petiote", il lui intima un conseil qui tenait plus de la menace.
- Aussi, j'te conseille à rester tranquille. Si quelqu'un crève à cause à toi, je te recommanderais auprès de Velsharoon.
Invoquer le Seigneur de la Crypte Oubliée avait toujours un sens fort pour les humains, Katrina avait réellement intérêt à écouter le barbare.

écrit par: Jnaya Jeudi 09 Avril 2009 à 20h34
Le corps de Jnaya accompagnait les mouvements de sa monture et se balançait en rythme, tandis qu’elle chevauchait à côté d’Egill et de Katrina.
Elle avait froncée les sourcils au moment ou le barbare lui demandait qui elle était, et l’avait même définit comme une des putains du capitaine.

Cependant elle se doutait qu’il posait la question car rien en elle ne lui montrait qu’elle savait se battre ou être d’une quelconque utilité. Pour le barbare, les lames, ou encore une protection faite de cuir devait le réconforter dans ses aptitudes à se battre.

Pour Jnaya, son esprit, ses poings et son agilité était les meilleures armes dont elle pouvait compter. Bien entendu, elle possédait quelques armes dissimulés un peu partout dans ses manches ou poches intérieur, mais se les gardait pour les moments adéquats.
Elle tourna la tête en direction de l’Illuskien avant de lui répondre sur un ton qui se voulait amicale, mais qui ne laissait aucun doute sur la véracité ou la conviction de ses propos.


- N’aie crainte. Je n’ai pas besoin de protection superficiel pour me défendre, et je sais prendre soin de moi-même ou encore de ceux qui ont besoin de mon aide. Tu n’auras pas à te soucier de moi, je serais là où il le faut, et j’ai tout ce dont j’ai besoin sur moi. Peut être même que je devrais te sauver les miches !

La dernière phrase avait été dite avec un sourire et un clin d’œil afin de détendre un peu l’atmosphère, puis elle l’avait observé murmurer quelque chose à l’oreille de dame Katrina.

Ses manières étaient certes rudes, mais il le faisait pour le bien de la noble dame.
Une petite moue d’amusement s’afficha sur son visage. Le voyage allait être intéressant.

écrit par: Isórion Samedi 11 Avril 2009 à 12h35
user posted image Dix-Huitième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
20 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : Environ 6°
Moment : Soirée


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Test d’équitation Tasia DD ???: 8 (dé) + 3= 11: Echec
Tasia tombe à terre (– 1 PV non létaux)


Test d’équitation Ademara DD ???: 5 (dé) + 4= 9: Echec
Ademara tombe à terre (– 6 PV non létaux)


Test d’équitation Egill DD ???: 19 (Dé) + 2= 21 : Réussite
Egill parvient à rester en selle et contrôler sa monture

Test d’équitation Jnaya DD ???: 11 (dé) + 3= 14 : Echec
Jnaya tombe à terre (– 6 PV non létaux)

Les chevaux de Tasia, Ademara et Jnaya s’égarent dans la nature, ainsi que ceux de Elwin, Asulf et Ina.

Ina, Elwin, Asulf, Tasia, Ademara perdent leurs havresac et leur équipement (Sauf ce qu’ils portent sur eux....)

JS réflexe Asulf DD ??? : 20 (dé) + 3= 23 : Belle Réussite
JS de réflexe Elwin DD ??? : 8 (dé) + 6= 14 : Réussite
JS de refléxe Ina DD ??? : 12 (dé) + 2= 14 : Réussite


user posted imagen réalité le messager volant envoyé in-extrémis n’arriva jamais à destination. Et pour cause. En cette saison, le climat était capricieux et pour l’aventurier, il fallait mieux se méfier et éviter de se montrer parfaitement en confiance….Beshaba avait la fâcheuse habitude de s’inviter sans prévnir, le contraire aurait été étonnant. Ce fut le cas pour le groupe de Tasia.

La demi-elfe lunaire s’était montrée déterminée, son intelligence et son esprit d’initiative avait sans aucun doute permit d’éviter une rencontre mortelle avec de redoutables prédateurs contre qui leur chance de survie aurait été bien mince. Non sa décision était réfléchie et censée. Chevauchant à brise abattue laissant derrière eux un campement qui à l’heure actuel était entrain de vivre un véritable enfer, l’enfer se déchaîna également dans les cieux. Brusque, intense, le tonnerre roula, les éclairs fusèrent et la pluie tomba à verse tandis qu’un phénoménal orage explosa. Ce fut si soudain, si fort que le groupe n’avait pas fait une lieu que leurs chevaux paniquèrent et se cabrèrent, et en une fraction de seconde, Tasia, Ademara et Jnaya chutèrent lourdement à terre, laissant leur monture s’éparpiller dans la nature. Contre toute attente, au bord de la route, l’uthgardt avait maîtrisé sa monture dès les premiers signes de panique, et si le cheval avait renâclé, il n’en demeurait pas moins que lui et Katrina ne gisaient pas à terre à l’heure actuelle, sous une pluie battante.


user posted imageous une pluie battante, soudaine, et un orage, violent, Ina, Asulf et Elwin avaient décidé de se ranger aux indications fournies par Ina. Pour le rôdeur, les commentaires acerbes de la Gardienne des Feuilles au sujet de la prise d’initiative de Tasia étaient bien étranges. N’avait-elle pas confié la destinée du groupe entre les mains de la demi-elfe sans laisser le choix à cette dernière. De lourdes responsabilités qui impliquait des prises de décisions rapides et énergiques, ce qu’avait fait Tasia selon Elwin qui soutenait

Asulf quant à lui se dépassait dans l’effort, des trois compagnons avec qui il évoluait, c’était lui qui avait la constitution la plus lourde et soutenir une course avec une telle intensité exigeait de lui plus qu’un effort mais le vaillant homme du nord était loin de rechigner à la tâche, le tout avec ses sens aux aguets..


- Attention !!!!!!!!!!!!!!!!

Malgré le temps de chien et les rafales de pluies qui s’abattaient sur eux, Asulf fut le premier à distinguer les silhouettes au galop des chevaux qui galopaient le leur direction. L’avertissement du reghed permit aux compagnons d’éviter au dernier moment de se faire culbuter par six chevaux paniqués, un coup d’épaule pour Elwin, un saut en arrière pour Asulf et un plongeon sur le sol pour Ina, les trois compagnons restèrent debout, face aux éléments qui se déchainaient, bien plus violents de ce qu’ils avaient vécu dans la journée. A ce moment précis, une série d’éclairs illumina le paysage autour d’eux et tandis que les chevaux venaient disparaissaient, de l’autre côté, les regards de la druidesse, du barbare et du rôdeurs accrochèrent la silhouette d’une cavalier seul dans la nuit, enfin presque seul, trois silhouettes sur le sol se relevaient péniblement. Quant au cavalier, aucun doute possible, sa stature l’identifia comme étant Egill. Les trois compagnons firent immédiatement mouvement vers eux…..

Pendant ce temps l’orage continuait. En quelques minutes, un vent violent et tourbillonnant venant du sud remplaça subitement le vent du nord, plus froid, la pluie se fit plus grosse, plus violente....



écrit par: Ina Lundi 13 Avril 2009 à 20h42
Les chevaux passèrent en trombe, Ina eut a peine le temps de se coucher au sol et même après, elle fut étonnée de voir qu’elle n’avait rien de casser. Une charge de chevaux, aussi légers soient ils, n’était pas très agréables.

Le groupe était enfin réuni mais pas dans de très bonnes conditions. Ina espérait bien se reposer sur son cheval et il n’en restait malheureusement qu’un seul. La nuit risquait d’être très longue…

Ils ne pouvaient pas se permettre de retourner au camp des mercenaires. A l’heure qu’il est les monstres devaient déjà se repaître de ce hommes. Et il y avait aussi une nouvelle venue. La journée n’avait déjà pas été tip top, la nuit ne serai pas beaucoup mieux.

Elle prit quelques instants pour se calmer et reprendre son souffle. Elle aurait bien apprécié la pluie mais ce n’était pas le moment de baisser sa garde.
Puis en y repensant, elle fut contente d’avoir pris son équipement avant de partir en chasse des deux hommes. Sinon il se serait envole avec le cheval. Cependant les vivres devaient être dessus. Tant pis, ils chasserons.


-Bien, à ce que je vois on est pas couchés. Egill, descend de cheval et donne la bride à Asulf. Il paraît qu’elle est sous sa protection. Katrina, je vous recommande de rester sagement sur votre canasson.
-Les autres dégainez vos armes ou préparez votre magie. Restez aux aguets du moindre mouvement ou du moindre son qui pourrait percer ce tonner et cette pluie.

-Elwin et Asulf, ouvrez la marche, avec Un arc prêt à tirer pour Elwin. Ademara et Tasia derrière. Egill et moi même fermerons la marche. Katrina, ouvrez l’œil. Vous êtes la plus haute perché. Elwin, tu es le guide. Trouve nous un chemin facile pour partir d’ici rapidement Et peu importe la destination, on s'en occupera plus tard.

Puis Ina s’approcha de la nouvelle venue.

-Je ne connais pas votre nom et honnêtement je m’en tape le cul par terre. Vous étiez probablement avec ces énergumènes et ça par contre ça me fout en rogne. Si vous savez vous repérer en foret ou si vous connaissez le coin, posez vous avec Elwin. Si vous savez vous battre préparez vous au pire et si vous me faites chier, je vous tranche la tete et je vous donne en pâture à ces monstres. Claire ?

-On avance doucement. Inutile de courir. S’ils nous repèrent on les affrontera de toute façon, alors autant ne pas être déjà épuisé par une course sans but.

-Pour les questions et présentations, on verra ça plus tard mais sachez quand même que je suis contente de vous, EN AVANT !!!


*Journée de merde, soirée de merde, NUIT de MERDE !!! Une nuit tranquille, est ce que c’est trop demandé ? Juste une nuit où on pourra dormir !!!*


La course effrénée avait bien entamé les nerfs de la druidesse. Et bien qu’elle apprécie la pluie et la beauté des éclairs, la situation n’était pas vraiment agréable à vivre. La mort rodait parmi les arbres et cette dernière pouvait frapper à tout instant et surtout sans crier gare. Espérons juste que les ours hiboux préféreront retrouver leurs petits plutôt qu’un groupe d’aventuriers malchanceux…

Sa lance dans la main, s’en servant un peu comme une canne, elle appela Leth pour qu’elle se pose sur son épaule. Si cette dernière devait en plus se faire frapper par la foudre ce soir, cela achèverait le moral de la jeune femme et ses réactions pourraient s’en trouver dangereuses.

écrit par: Jnaya Lundi 13 Avril 2009 à 23h29
- Han ! Pu…

Jnaya avait failli jurer contre sa monture, lorsqu’elle s’était retrouvée le cul sur le sol. La chute avait été rude, et le cheval était partit sans demander son reste et avait disparu, alors que la jeune femme avait à peine touchée le sol.

Elle se releva lentement suite à la douleur qu’elle ressentait, et s’aperçut qu’elle n’était pas la seule à avoir chutée. Seul le barbare et Katrina étaient toujours en selle.
La douleur qui lui déchira le dos, lui fit presque se plier en deux.

De la boue maculait désormais ses mains et ses vêtements à l’arrière.
Elle s’aperçut que les autres membres du groupe avaient fini par les rejoindre sous la pluie battante et les éclairs.

Elle se défroissa un peu les muscles tout en reprenant son souffle. Alors qu’elle s’étira, une femme s’adressa à elle. Elle faisait partie de ceux qui venaient de les rejoindre.

Le ton qu’elle employa ne plut pas du tout à Jnaya, mais étant la seule étrangère du groupe, elle se retint de répondre et ne répondit que par un signe de tête en guise d’acquiescement et un petit grognement. Une moue désapprobatrice s’afficha sur son visage alors que son interlocuteur s’adressa.


¤Tu peux toujours essayer de me trancher la tête, en d’autres circonstance, je t’aurais fait ravaler ta langue… mais je ne dois pas faillir à ma tâche.¤

[i]La jeune moniale regarda du côté d’Egill afin de s’assurer qu’ils allaient bien, lui et Katrina. C’était le cas. Elle s’assura donc que ses armes étaient toujours à porter de main, rajoutant un peu plus de boue sur ses vêtements.

Le fait qu'elle soit trempée ou remplie de boue ne la gênait pas. L'important était de ne pas glisser ou avoir une quelconque gêne qui empêcherait qu'elle tienne efficacement quelque chose en main.

Elle les essuya du mieux qu’elle le put, puis rejoignit Egill qui s’apprêtait à descendre de sa monture. Elle garda un œil sur Katrina le temps qu’il mette pied à terre, tout en endurant les picotements qu'elle ressentait à l'arrière.


écrit par: Elwin Mardi 14 Avril 2009 à 09h11
Elwin avait eu le temps, grâce à la réaction d’Asulf, d’esquiver la chevauchée des chevaux in extremis. C’est après avoir constaté la présence de ses compagnons qu’il reconnût ses montures. Les mêmes animaux qui portaient leur équipement…Tout était envolé, si ce n’est les affaires d’Egill Il fallait au demi elfe survivre avec le minimum, comme dans de nombreuses situations par le passé. La perte de son nouvel équipement ainsi que celui prévu pour les Monts-Etoilés le chagrina tout de même.

Faisant face à un sentiment de frustration d’une part et de soulagement d’autre part de retrouver ses amis, le rôdeur repris ses esprits et s’avança vers eux. Il leur adressa quelques signes de têtes et remarqua une inconnue. Sûrement une femme du campement, il ne lui adressa pas encore la parole. L’action de ces mercenaires avait failli coûter la vie aux membres du groupe, et leur existence était encore en péril.

Suite aux ordres donnés par Ina, Elwin prit la tête du groupe en acquiescant ses paroles. Il saisit son arc, une flèche en corde. Il prit un moment de réflexion sur les meilleures options du groupe.

¤ Nous sommes un peu près à mi-chemin entre Fort-Olostin et Everlund, il est donc hors de question de faire demi tour. Ce doit être les ours qui ont attaqué les humains, ils ne devaient pas s’attendre à la présence d’un couple… Les bêtes doivent donc vivre dans une tanière non loin à l’ouest du camp. Une fois que les mercenaires seront tous tués les ours hiboux retourneront sans doute dans leur habitat s’ils ne nous ont pas remarqué, autant se montrer discret donc…¤

-Ina je pense que les ours ne savent pas que nous sommes ici, si ce que je pense est exact alors ils ne chercheront pas plus loin que le campement des mercenaires. Nous devrions contourner celui-ci d’une demi lieue environ par l’est afin de ne pas se faire remarquer. Ils cherchent juste à protéger leur territoire, je ne pense pas qu’ils sont en chasse… Il ne fait pas totalement nuit donc nous devrions nous y retrouver en prenant en compte les lumières restantes du campement, mais ne nous en approchons pas au-delà de quelques centaines de mètres, juste de quoi repérer les lueurs. Après chose dite le sang-mêlé partit pour l’itinéraire qu’il eût édicté à la druidesse, marchant en tête de file, tout en ayant rabattu sa capuche pour se protéger de la pluie.

¤ Mise à part la perte de nos montures et de notre équipement c’est une chance qu’il pleuve et qu’il y ait de la foudre ce soir. Notre fuite sera camouflée, du moins je l’espère…Si mes prévisions ne sont pas exactes…¤

Le craquement rageur d’un éclair résonna aux oreilles d’Elwin…

écrit par: Tasia Mardi 14 Avril 2009 à 12h00
Ce qui était manifestement un juron en elfique s'échappa des lèvres de la jeune femme lorsqu'elle se retrouva projetée vers le sol par une monture devenue incontrôlable. Seul le dernier mot en fut audible.



Très vite, elle s'aperçut que les deux autres jeunes femmes s'étaient elles aussi laissé désarçonner. Seuls le barbare et son fardeau étaient restés en selle. Résultat des courses: il ne le leur restait plus qu'un cheval.

Survinrent alors Ina et leurs deux compagnons. Elle fut heureuse de les revoir, sains et saufs. Au moins un point positif au milieu de cette nuit de cauchemar. La semi-elfe se releva sans hâte, tentant tant bien que mal de redonner un aspect correct à ses vêtements trempés de boue, et inspectant les dégâts, tandis que l'humaine vociférerait ses ordres comme à l'accoutumée. Sans doute avait-elle dû voir le jour dans une communauté de charretier. La druidesse avait reprit les rênes du groupe avec toute la délicatesse et le tact qu'elle lui connaissait.

A l'exception d'une douleur à la cheville sur laquelle elle s'était reçue, sa chute ne semblait pas l'avoir trop affectée. Alors, elle s'intéressa à ses deux compagnes qui, pour ce qu'elle en apercevait, semblaient plus affectées qu'elle. Elle s'approcha d'abord de la jeune femme, examina ses contusions. A l'aide de sa dague et de lambeaux de tissus qu'elle découpa dans le pantalon déchiré et dans sa robe, elle réussit à confectionner un bandage de fortune. Ensuite, elle passa à la prêtresse et agit de la même manière pour elle. Tandis qu'elle s'activait, sa propre douleur avait pratiquement disparu. Elle s'occupa alors de sa cheville.

Lorsqu'elle eût terminé, elle prit la place qui lui avait été désignée dans la file et se mit en route. De longue, sa robe était devenue courte, ce qui finalement rendait la marche plus aisée. Peut-être, l'aventure terminée, pourrait-elle envisager de se recycler dans la transformation de vêtements...

En même temps, quelques mots prononcés par Ina lui revinrent.
¤ ... je suis contente de vous.¤ Pour un peu, elle se serait attendue à ce que la druidesse lui flatte l'encolure. Cette image la fit sourire tandis qu'elle faisait le vide dans son esprit et se concentrait sur sa progression, tout en serrant contre elle Fir qui semblait à présent un peu calmé malgré le tumulte ambiant. Elle bénissait ce déchaînement des éléments qui, s'il leur avait coûté leurs montures, pourrait néanmoins protéger leur fuite pendant que les ours-hiboux étaient sans doute occupés à se repaître.

Chassant bien vite cette vision sanglante, elle eût une pensée de remerciement pour Fenmarel. Leur situation aurait pu être pire, bien pire!

Tout en cheminant, elle se rendit compte qu'elle n'avait pas ouvert la bouche, sauf pour jurer.
¤Qu'importe, certains parlent pour deux, voire pour trois!¤ Maintenant qu'Ina avait repris la tête du groupe, à son grand soulagement, il ne lui était plus nécessaire de parler.

Premiers secours sur Jnaya, Ademara et Tasia.

écrit par: Ademara Mardi 14 Avril 2009 à 19h41
Un vacarme assourdissant retenti au dessus de la Haute forêt. Talos venait de lâcher son éclair le plus puissant. La panique emporta les chevaux.
Vlan ! Avant qu'elle ne puisse réagir, Ademara fut jetée à terre lorsque que sa monture se cabra en hennissant.

L’elfe de la lune roula dans la boue et la terre maculant ces habits et salissant ces cheveux. A son plus grand malheur, elle tomba sur sa cheville qui se plia sous son poids.

Mais son premier réflexe fut de regarder l'état de ces vêtements, malheureusement ils étaient imbibés de boue et d'eau, mais pas irrécupérable. En revanche cela n'était pas le pire.

La prêtresse poussa un gémissement, elle resta allongée sur le sol tenant son pied gauche, des larmes de douleurs glissèrent sur ces joues.
Une punition divine pour n’avoir pas honoré sa déesse une nuit, ces sorts n’étaient pas régénérés, toute guérison divine était exclut et toutes ces affaires c’étaient envolés avec son cheval. La prie chose qui pouvait se produire en forêt, la voilà sans ressources et blessée.

¤Beshaba, soit maudite !¤

Elle s’aperçut alors que le reste du groupe les avaient rejoins.
Elle fut soulagée de tous les voir en vie et cela malgré la douleur qui lui vrillait toute la jambe.
Ainsi rien ne leurs étaient arrivés. Pourtant à cette heure-ci les ours devaient avoir transformés le campement en charnier et Ademara voulait partir de cet endroit mille fois maudit pour rejoindre la civilisation.

Se redressant péniblement, elle s’assit à terre et laissa Tasia s’occuper de sa blessure.
La prêtresse espéra qu’elle ne s’était pas fais bien mal, mais elle ne pouvais bouger son pied, cela ne lui disait rien de bon.
Elwin voulais à tout prix rejoindre Olostin, ce qui était honorable vu la circonstance, mais vu le manque de locomotion celà sera dur et Ina se mettait déjà à dos la nouvelle venue. Cela n’augurai rien de bon pour la suite. Un cheval, une prêtresse à moitié handicapée, déjà des disputes. Celà aurait put être pire... ou non.

S'adressant au groupe elle lui appris la mauvaise nouvelle malgré elle et dans circonstances peu convenables,


- Aiiiiiiiiiiiiiiiiieeeuuuuuuuuuuuuuuuh ! Je crois que je me suis cassée la cheville.

écrit par: Egill Sölfarssön Jeudi 16 Avril 2009 à 08h49
L'uthgardt avait été ravi, quoique surpris, de retrouver ses compagnons. Il le fut encore plus lorsqu'Ina lui ordonna de laisser sa monture - ainsi que Katrina - aux mains d'Asulf.
Il descendit avec plaisir en prenant bien soin de donner un coup d'épaule à la jeune femme au passage. Jnaya, la nouvelle venue, était déjà près de Katrina, prête à s'occuper de sa sécurité.

- Bon courage pour toi, l'ami! lança Egill au reghed. Te voilà maître de le canasson et de la fillette. Je va enfin pouvoir me servir de mes jambes.
Il se permit de plaisanter, voyant que nul n'était réellement blessé, mais retrouva rapidement son sérieux.

Il regarda Ina. La druidesse lui plaisait décidément beaucoup. Elle savait prendre des décisions hâtives mais sûres et ne se laissait pas démonter. Elle aurait pu naître sous la bénédiction du Père de la Bataille que cela n'aurait pas surpris le barbare outre mesure. Elle ne pouvait en aucun remplacer sa soeur dans son coeur, mais elle lui plaisait.

- Dis-moi Ina, vous en avez vu des bestioles? Dommage qu'on peut pas revenir au camp des soldats, ils avaient l'équipement qu'on n'a plus. Il leur sert à rien maintenant. Faudrait p't'être voir si on peut pas retrouver les chevals. Je sais pas ce que t'en penses, Elwin, continua-t-il à l'adresse du rôdeur, mais on va pas pouvoir faire vivre tout le monde juste avec mon sac à moi. Tout le monde sait pas vivre dans la nature ici.
Katrina ne le savait en tout cas pas, et il supposait que Jnaya n'en avait pas non plus l'habitude.

- Encore qu'il faut 'spérer que ces canassons ils ont pas fait trop de bruit ; sinon on va voir arriver les ours. Et là on va avoir les problèmes.
Egill saisit son marteau a pleine main, faisant glisser la bretelle de cuir le long de son bras musclé. Il préférait s'équipait de son arme favorite plutôt que de son arc court qu'il laissa accroché dans son dos. Posant la tête dudit marteau sur le sol boueux, il dégrafa son bouclier qu'il sangla à son bras gauche. Ainsi équipé, il se sentait prêt à tout.
- Bon, on s'relève tout le monde! lança-t-il au groupe. Elwin, ouvre la marche, on t'suit.

écrit par: Asulf Jeudi 16 Avril 2009 à 15h47
La puissance des éléments naturels qui se déchainaient sur la région n’impressionnait guère le barbare de la toundra du val de bise. Sa région natale offrait de tout aussi violents orages à l’entrée de l’automne.

Asulf savoura cette eau qui ruisselait sur son corps endolori par un effort intense. Sa crinière blanche se plaqua sur sa nuque et sur les côtés de son visage, masquant la majeure partie de son visage tiré par la souffrance. Malgré cette succession d’épreuves pénibles, traversées depuis son recrutement, l’homme du Nord ne regrettait pas son départ des paysages immaculés et figés du glacier reghed. Au contraire il y entrevoyait un moyen de se fortifier et d’en apprendre toujours plus sur les humanoïdes du sud.


*Ces gens de la confrérie ne sont pas comme les mauviettes de Dix-Cités ! Cette gardienne d’écureuils a de l’endurance à revendre…*

Soudain un son brutal autre que les grondements du tonnerre interpela le barbare : Le rythme effreiné de sabots frappant lourdement le sol vraisemblablement.
Un éclair déchira de part en part le sombre ciel et permis à Asulf de confirmer ses premières impressions. Du coin de l’œil il distingua des chevaux débouler à vive allure d’un bosquet à quelques mètres de leur position. Les animaux affolés fondaient sur les trois compagnons.

D’instinct le barbare se projeta sur le côté en avertissant Elwin et Ina.
A peine fut il relevé que d’autres ombres émergèrent des fourrés alentours. L’enfant de la tribu des Crocs fut ravi en devinant la silhouette d’Egill et katrina puis celles du reste de la compagnie.

Asulf était d’avis de partir au plus vite, il ne comptait pas palabrer sur ce qui c’était passait pour les uns et les autres. Une fois les ordres de la druidesse lancés, il y corrobora. Il flatta l’encolure du coursier de l’Uthgart et attrapa fermement les brides. Il sourit discrètement au brin d’humour d’Egill. Décidément sa protégée ne faisait point l’unanimité et semblait être un véritable fardeau pour qui avait à la gérer.
Le jeune homme n’écouta pas les remarques de ses compères et marcha droit dans la direction indiquée, embarquant dans son sillage la belle rouquine à qui il ne porta pas la moindre attention.

écrit par: Isórion Samedi 18 Avril 2009 à 08h16
user posted image Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : frisquet
Moment : Dans la nuit


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Test de survie Elwin DD 20 : 20 (Dé) + 6= 26 : Réussite.
Elwin parvient à guider le groupe sans difficulté.
Ademara, Jnaya et Tasia perdent 4 PV non létaux.


user posted imageresque deux heures s’étaient écoulées depuis qu’elwin avait prit la tête du groupe. Rien ne semblait dérouter Elwin de l’objectif qu’il s’était fixé, celui de mettre au plus vite un maximum de distance entre eux et la menace des ours hiboux. Ainsi, en tête de file, il guida le groupe avec assurance, ils ne retrouvèrent pas le campement ni ne discernèrent une quelconque lueur. Etait-ce un mal ? Sans doute pas. Visiblement, ils avaient échappé au pire.

En tout cas le groupe progressait en silence, même Ademara, Tasia et Jnaya soutenaient le rythme malgré des blessures qui leur faisait un mal de chien et s’abstenaient de tout commentaire, serrant les dents vaille que vaille. Egill et Ina fermaient la marche, devant eux, Asulf et Katrina, cette dernière, malgré l’orage, somnolait même, imperturbable aux intempéries. Deux heures passèrent encore, éprouvante pour tous. Brusquement, l’orage et la pluie cessèrent, laissant à la place souffler un vent glacial venu du nord saisissant pour la majorité du groupe sauf le barbare de la toundra. Il suffisait de lever les yeux au ciel pour voir les gros nuages noirs rouler et avancer plus au nord pour laisser la place petit à petit au ciel piqueté d’étoile et à un quart de lune éclatant. En tête de file, Elwin ralentit le pas. Le groupe évoluait entre la route et les frondaisons des bois, et c’est justement près de ces frondaisons que le rôdeur distingua les contours d’une structure à l’orée des frondaisons, qui jurait à l’approche de ces bois. Il leva une main gantée, le poing fermé pour indiquer à tout le monde de stopper. Il se détourna mais déjà Ina était arrivée à sa hauteur.


- Je vais voir de quoi il en retourne, quelques minutes pas plus, murmura le rôdeur à la Gardienne des Feuilles avant de s’aventurer plus en avant.

Ina, qui au fur et à mesure que cette nuit, avançait, sentait sa patience réduite en une minuscule peau de chagrin, se contenta de hocher la tête…lasse mais désigna Jnaya pour l’accompagner. Une façon de préserver le groupe et conserver une force non négligeable autour de celle qu’ils devaient protéger et conduire à bon port. Après tout les mauvaises surprises arrivaient si vite….

MJ
Narration: Elwin et Jnaya


PARCHEMIN
Test de détection Elwin DD 15: 4 (dé) + 9= 13 : Echec
Test de détection Jnaya DD 15 : 9 (Dé) + 5= 14 : Echec

Jnaya et Elwin ne détectent aucune présence aux alentours.


user posted imageelui qui se destinait aux Rôdeurs de Solonor se mouvait avec agilité dans l’obscurité, suivie de près par Jnaya qui s’efforçait de marcher dans ses pas du rôdeur malgré d’intenses douleurs dorsales. Quelques minutes plus tard, ils étaient arrivés à la hauteur d’un petit bâtiment qui n'avait pas de porte, au toit composé d’un treillis de branchages, le tout entouré par un mur de planches dressées. Le clair de lune aidant, les deux A’Tel’Quessir découvrirent une seule pièce carrée au sol jonchée de débris végétaux. Tout au fond de la pièce se trouvait, un petit banc en bois qui faisait face à une petite structure en pierre en forme d’ogive dans laquelle reposait une sculpture dont ils ne parvenaient pas à discerner la forme. Elwin posa un pied sur le plancheret appuya de toutes ses forces. Il semblait solide et sec.

MJ
Narration: Ina, Asulf, Ademara, Egill, Tasia


user posted imageette pause soudaine était la bienvenue pour les corps fatigués et meurtris des compagnons. Ademara et Tasia serraient les dents tandis qu’elles s’étaient laissées choir dans l’herbe mouillée, au claire de la lune. Mettant leur jambe blessée à nue, elles découvrirent toutes les deux que malgré les soins apportés par l’ensorceleuse, l’aspect de leurs chevilles demeurait franchement inquiétant. Violacée, boursouflée et douloureuse, Elles avaient même doublées de volume.

Sous le regard d’Egill et d’Asulf, Ina inspecta les blessures et fit une grimace.

- Pas joli. Pas joli du tout.

En clair, le repos était indispensable, d'autant que la faim et la soif commencait à faire son apparition. S'ils pouvaient se passer de manger, boire c'était tout autre chose....

MJ
Narration: Asulf et Katrina


user posted imageatrina en avait assez de se murer dans le silence, cela faisait des heures qu’elle n’avait pas prononcée le moindre mot, même à son cher Asulf qui d’évidence était le seul à prendre soin d’elle en ce moment…. Reniflant, elle se pencha sur l’encolure de l’unique cheval du groupe que le barbare du Val de Bise tenait par la bride…

- Asulf crois-tu que la folle furieuse me laisserait jeter un coup d’œil aux blessures de ses compagnes. J’ai dans mon sac, j’ai quelques petites choses qui devraient faire l’affaire mais j’ai peur que cette grande godiche s’en prenne à moi….

Katrina avait chuchoté ces paroles sur un ton presque enfantin mais d’où perçait une réelle inquiétude de voir cette humaine au caractère si volcanique et au verbe si particulier s’emporter.

écrit par: Ina Samedi 18 Avril 2009 à 13h58
Ina était ravie de voir qu’Elwin avait pris un itinéraire raisonnable. La marche ne serait pas aisée, et ce d’autant plus que certains aventuriers étaient blessés.

Le vent, l’orage, la pluie. Tous ces éléments pouvaient autant servir qu’être dangereux. Mais Elwin avait probablement raison, personne ne les suivraient. Et c’est tant mieux.

La pause arriva enfin après quelques huit kilomètres. Marche harassante, épuisante dans la boue et sous le vent. Mais finalement le guide trouva bien vite un endroit ou finir la nuit, et où ils seraient en relative sécurité. Il partit avec la nouvelle venue pour inspecter les lieux avant de faire rentrer tout le monde dedans.

De leur coté, les autres inspectèrent les blessures. Chevilles enflées, boursouflées, bref pas très grave mais probablement très douloureux. Ina songea a utiliser des onguents au départ mais ils ne seraient efficaces que dans quelques heures au minimum. La magie elle était efficace immédiatement.

Elle était épuisée, fourbue, et au bord de la crise. Elle ne se sentait pas vraiment l’âme à diriger le groupe encore plus longtemps. Elle qui n’aimait pas donner d’ordres était plus que servie. Et son inexpérience dans ce domaine devait lui mettre pas mal de monde à dos, chose qu’elle redoutait plus que tout.
Un bon chef devait mettre les avantages des autres a contribution, et encourager ses troupes. Malheureusement, elle n’avait pas réellement réussit à appliquer la seconde chose. Et cela se ressentait ne serai-ce que dans le regard des autres. Elle lisait de la méfiance et de la colère dans certains regards, mais surtout du doute.


-Ademara, il va falloir que tu t’occupe de la blessure de Tasia, je ne peux que m’occuper de la tienne. Mais j’ai besoin des deux pour continuer.

Apposant ses mains sur la cheville meurtrie, elle commença a prier.


rueluod al regaluos te serusselb sel rengios ruop sniam sem ertne emrof ennerp tnob at euq iom srevart a eluoc riovuop not euq ikilia

Ina Utilise Soins légers.

écrit par: Ademara Samedi 18 Avril 2009 à 15h16
Quand le groupe stoppa net, l’elfe de la lune à bout de force se laissa tomber dans l’herbe humide, au pied d’un arbre. Voilà des heures qu’ils marchaient dieu on ne sait où.
Malgré l’entraide entre Tasia et la prêtresse pour avancer, cette dernière n’en pouvait plus.

La cheville d’Ademara lui faisait un mal de chien et sa tête bourdonnait de fatigue, un groupe de gobelin semblait danser en rond sous le rythme saccadé d’un tambour et l’empêchait de se concentrer.

Relevant prudemment le bas de sa robe sale et détrempée, elle inspecta l’évolution de sa blessure. Remarquant à peine l’absence d’Elwin et de Jnaya, Ademara s’adossa au tronc du sapin et dévisagea la teinte violacée et la boursouflure de sa cheville.

¤ Quelle horreur, comment guérir une pareille blessure ?¤

Une chose positive semblait calmer l’inquiétude de la prêtresse, les nuages étaient partis et le ciel majestueux laissait apercevoir les étoiles scintillantes au dessus du groupe d’aventurier.
Néanmoins, la pluie avait laissé place à un vent glacial qui n’aidait en rien les voyageurs.

Cherchant vainement du regard ces affaires, elle se rappela qu’elles s’étaient toutes envolées avec sa monture dans l’épaisseur de la Haute forêt.
Ademara ne pourrais pas compter sur ces bandages ou son kit de survie pour faire face à sa cheville en mauvais état.

Quand Ina lui adressa l’ordre de s’occuper de la blessure de Tasia, elle ne réfléchit pas et s’exécuta sans demander son reste.
La survie du groupe dépendait des guérisseurs.
Malheureusement elle n’avait plus de sorts en réserve, elle devrait prier une heure avant de retrouver tous ces moyens.

Ademara déduisit que le sort que Ina devait lancer était certainement un sort de soin mineur.
Etant une druidesse, elle devait avoir en réserve certains sorts capables de soigner des blessures mineures.

N’ayant plus les ressources divines pour soigner le groupe.
L’elfe de la lune ayant une certaine connaissance en plantes médicinales chercha de son regard elfique des plantes capables d’apaiser la douleur, de stopper l’évolution des boursouflures.


[COLOR=green] Ademara utilise ces connaissance en herboristerie et en premier secoure.[COLOR=green]

écrit par: Elwin Samedi 18 Avril 2009 à 18h14
Un calme admirable se dressait dans la nature. Elwin avait contemplé un instant le ciel étoilé, il ressenti malgré une vague de froid un léger souffle tiède lui envahir le cœur, la nostalgie le ramenait aux Monts-Etoilés. Le sang-mêlé voulait poursuivre au plus vite la route vers le lieu de son enfance, il était réellement impatient d’y arriver. Mais hélas, chacun à ses limites, le rôdeur ne se sentait pas encore défaillir mais après sa course et cette marche, l’évocation d’une nuit de sommeil ne le laissait pas indifférent. D’autant plus que des personnes souffraient derrière lui. Et ce bâtiment pouvait offrir de belles perspectives appropriées…

Les circonstances avaient fait de lui le guide du groupe, Elwin n’écarta pas le fait que son expérience de la vie en forêt et que son statut de « rôdeur » faisait de lui l’homme voué à la tache. Il se dirigea alors vers la construction, accompagné de « l’inconnue » pour savoir de quoi il en retournait et s’ils pouvaient éventuellement y passer la nuit. D’un premier coup d’œil le lieu semblait abandonné, et silencieux malgré le bourdon existentiel des Landes Eternelles. Il remarqua une statuette et un banc, quelque chose de bien particulier selon lui en cet endroit.

¤ Une chapelle ? Ici, c’est peut être un peu déplacé…En tout cas s’il n’y a personne on peut y passer le reste de la nuit. Du moins si le lieu n’est pas voué à Shar…¤

- Ce doit être une sorte de lieu de prière, je n’en suis pas sur. J’entre pour en savoir plus. Reste ici pour faire le guet. Il parla doucement, le silence ne nécessitait pas plus de sonorité à la voix d’Elwin. C’était la première fois que le sang mêlé adressa la parole à la femme d’ailleurs. Il l’avait déjà observé tandis qu’ils se déplaçaient pour le lieu même, mais la courtoisie ne l’avait pas poussé à se présenter alors.

Le demi elfe marcha doucement sur les planches et s’apprêtait à inspecter, fouiller la pièce et plus particulièrement identifier cette statuette. Il se retourna avant de commencer.

-Au fait, je m’appelle Elwin. S’il y a le moindre problème préviens moi. Le rôdeur lui adressa un sourire dans l’obscurité. Il avait fait abstraction de sa méfiance pour la femme.

Elwin fouille partout et tente d'identifier la statuette

écrit par: Jnaya Samedi 18 Avril 2009 à 20h21
La tempête était désormais terminer.
Le calme rassurant de la nature, apaisait Jnaya. La douleur dut à sa chute de cheval était beaucoup plus supportable grâce au soin de l’autre femme. Elle avait pu ainsi parcourir des lieux, sans trop de gène.

Elle n’avait pas ouvert la bouche pendant toute la durée de la marche, et de nombreuses pensées avaient parcourues son esprit pendant ce temps.

Sa mission principale avait été de s’infiltrer dans le camp de mercenaires afin d’enquêter sur leurs agissements. Maintenant, elle se retrouvait embarquée avec un autre groupe. Le temps lui avait permis de se rendre compte que finalement, la décision de partir n’était pas une mauvaise idée. Elle se demandait ce qui avait pu arriver aux mercenaires restés aux camps. Les hurlements lui était revenues en mémoire, et il y resongeait jusqu'à ce qu’ils fassent une petite halte.

Lorsque la druide l’avait désigné pour accompagner le guide de la bande, elle avait accepté avec plaisir.
La douleur se faisait toujours ressentir, mais le simple fait de penser qu’il ne fallait pas qu’elle se laisse distancer par le rôdeur lui permit de continuer sans faillir.

Pas très bavard, ils s’étaient tout deux aventurés jusqu'à rencontrée une petite bâtisse, semblable à une petite chapelle.

La nature avait repris son droit dessus, mais elle pourrait convenir au groupe afin de se reposer au mieux.
Elle s’apprêtait à en parler au rôdeur quand il ouvrit la bouche pour la première fois.

Il avait eu la même idée, et entreprit de fouille la zone. Pour plus de sécurité, elle allait surveiller les alentours. On ne savait jamais ce qui pouvait rôder dans le coin. Surtout dans un lieu à l’abandon comme celui-ci.
Elle était tout de même intriguer par la statuette que l’on apercevait.


¤Que pouvait-elle représenter !¤

Elle resta un moment à regarde l’intérieur de la pièce depuis l’extérieur, puis se détourna afin de surveiller les alentours.
Puis, le rôdeur lui donna son nom.

¤Elwin !¤

Elle se retourna donc avec un sourire sur le visage.

- Et moi c’est Jnaya. Je ne manquerais pas de te prévenir si je trouve quelque chose.

Elle avait la soudaine impression qu’une glace s’était brisé, et que la méfiance qu’il semblait lui accorder diminuait peu à peu.

Sur ces dernières paroles, elle commença à fureter aux alentours, et tenter de discerner le moindre futur problème.


Jnaya inspecte autour du bâtiment, et tente de détecter quelque chose d’anormal ou utile..

écrit par: Asulf Samedi 18 Avril 2009 à 21h09
Pourtant robuste et pugnace, Asulf atteignait les frontières de son endurance. Son corps était las de fournir des efforts. De plus, son moral fut quelque peu entamé par la perte de son arme de prédilection. Cette grande hache qu’il avait héritée de son père, avait déjà ôté la vie de moult ennemis du clan des crocs depuis trois générations. Quel piètre descendant il faisait…Les portes du Valhalla lui seront certainement fermées à jamais et comment Sylvanus pourrait apprécier un « défenseur » de la Nature sans un armement digne de ce nom ?

Sous les étoiles et portés par un vent du Nord, les souvenirs du retour glorieux d’un raid contre les peaux vertes l’envahirent. On avait bu beaucoup d’hydromel et on chanta de nombreuses louanges aux animaux totems cette nuit là. Au petit matin, Bjorn lui demanda de le rejoindre sous la tente familiale. Sa mère et sa sœur étaient là elles aussi. Ottilia et Gundrid le dévisageaient avec un léger sourire aux lèvres, s’acoquinant toutes deux d’un mutisme bien surprenant et qui ne devait augurer rien de bon.
Brutalement, un éclair bleuté fila devant le visage du « nouveau guerrier » de la tribu, ce qui le força instinctivement à effectuer un bond en arrière. Le champion des Crocs tenait entre ses mains une immense hache aux éclats azurés. La beauté de la cognée frappa l’adolescent. Le manche en if et sculpté d’entrelacs s’ornait de quelques runes à la proclamation guerrière. Le fer lui, semblait être obtenu à partir d’un alliage singulier et chantait lorsqu’on le cognait légèrement. Bjorn le tandis à son fils ainé et lui livra l’histoire de cette arme et les prouesses effectuées par tous ceux qui l’avait tenu avant lui.

Le geste d’Elwin extirpa Asulf de son errance de quelques minutes. Un imperfectible soupir s’échappa de sa bouche. Il détailla d’abord les alentours avant de porter son attention sur les deux blessées. La druidesse s’occupait d’elles tandis qu’Elwin et la nouvelle venue s’approchaient discrètement de l’étrange refuge.


*ahhh enfin l’occasion de prendre un peu de repos…*

Il se rappela l’objet de sa première mission lorsque la belle Katrina l’interpela furtivement, à moitié cachée derrière l’encolure de sa monture. Son attitude enfantine et la teneur de ses paroles rassurèrent le barbare. Cette femme ne serait elle donc pas affublé uniquement d’un caractère de vilaine fille civilisée? Asulf craquait à chaque fois que la jolie rousse jouait ce numéro. Sans compter qu’il décelait de la sincérité dans ses propos.

- Il est toujours bon de démontrer un peu de solidarité envers ses compagnons, surtout dans ce genre de situation… Montrez-vous humble katrina et la« godiche » devrait pouvoir accepter justement votre geste.

*La cueilleuse de pâquerettes a un caractère de moufette en rut, j’espère que notre ballade aura suffisamment émoussé son humeur volcanique pour qu’elle veuille accepter l’aide de katrina…*

écrit par: Tasia Lundi 20 Avril 2009 à 20h58
Sa cheville la faisait souffrir. Elle comprit pourquoi lorsque, défaisant son bandage, elle en vit l'aspect. * Saleté de cheval!* Et celle d'Ademara n'étaient pas plus belle à voir. Apparemment, ses soins s'étaient révélés sans grande efficacité.

N'ayant rien de mieux à faire pour l'instant, elle confectionna un nouveau bandage, écoutant d'une oreille distraite les ordres et indications d'Ina.

Elle sourit intérieurement lorsqu'elle entendit cette dernière demander à la prêtresse de lui apporter des soins. Si la prêtresse se révélait aussi efficace et décidée dans ce domaine que dans d'autres, sa cheville n'était pas prête à guérir. Lorsqu'elle vit l'elfe s'éloigner, sans doute à la recherche de quelques plantes médicinales, elle libéra Fir, s'allongea de côté sur le sol et se mit à jouer avec l'animal, emmêlant sa fourrure des doigts avant de la lisser, le chatouillant avec une brindille. Elle finit par s'assoupir. En rêve, elle revit l'arbre sacré, sa découverte, l'entrée de la branche des mystères. Son frère l'y avait amenée. La soirée était douce, l'air léger. Elle y avait découvert une communion, une atmosphère que des mots se révèleraient impuissants à décrire.

Dans son demi-sommeil, elle soupira. Les traits s'étaient détendus et un demi-sourire, ouvert et heureux, s'ébauchait sur ses lèvres. Si l'un de ses compagnons de route s'était arrêté pour l'observer, il l'aurait découverte sous un autre jour. Mais il faisait nuit...

Au terme de cette incursion dans ses souvenirs, le retour à la réalité n'en fut que plus abrupt. Tout cela lui semblait si loin à présent, tellement hors de portée. Retrouverait-elle un jour une telle sérénité?

Fir s'était glissé tout contre elle. Lui aussi s'était endormi, et il respirait paisiblement, tandis que l'angoisse, le découragement et la colère envahissaient l'esprit de la jeune femme.


Tasia utilise premiers secours sur elle-même.

écrit par: Linwëline Mardi 21 Avril 2009 à 06h03
MJ
Narration: Katrina


La jeune femme savoura les paroles d’Asulf, la présence du barbare à ses côtés était une véritable bénédiction, elle se sentait en sécurité avec lui, ce n’était pas comme avec les autres enfin surtout avec Ina dont l’éducation primaire et le comportement volcanique ne faisait pas partie de ses qualités premières, loin de là même. Katrina développait désormais une certaine angoisse de rester seule en sa présence et ce sentiment était loin de se dissiper. Mettant pied à terre, elle murmura un remerciement du bout des lèvresà son garde du corps et s’approcha de Tasia qui s’apprêtait à bander de nouveau sa cheville blessée. Elle s’éclaircit la gorge.

- Tasia, sans vouloir me montrer désobligeante, sachez qu’une blessure à la cheville ne doit pas être prise à la légère sinon vous serez sujette à ce genre de désagrément régulièrement. Si vous permettez, je vais y jetez un coup d’œil…

Les paroles de la jeune femme prononçées sans la moindre condescendance, étaient assurées. Elle farfouilla dans son sac quelques secondes et en sortit une flasque de verre opaque et un bandage.

- J’ai ici un remède que je me suis procuré dans une petite herboristerie de Waymoute en Cormyr où un de mes oncle élève des chevaux. Particulièrement efficace pour ce genre de maux vous pouvez me croire.

Retirant le petit bouchon de liège de la flasque, une odeur d’ail macéré vint lui chatouiller les narine.

- Ne vous fiez pas à l’odeur surtout….Puis-je ?

Mieux valait-il poser la question avant de s’aventurer dans une vaine tentative de secours

écrit par: Tasia Mardi 21 Avril 2009 à 21h58
En apercevant Katrina qui s'était aprochée d'elle, Tasia sortit complètement de sa torpeur. Que lui voulait-elle?

La semi-elfe l'écouta, sans a priori, et sourit à la naïveté qui perçait dans ses propos. La maigre expérience qu'elle avait de la vie lui avait appris, entre autres, à ne pas s'arrêter à ses impressions premières. Ni les personnes, ni les choses ne sont nécessairement ce qu'elle paraissent de prime abord... A mieux les connaître, nous pouvons y voir le meilleur, ou le pire. Mais au moins faut-il leur laisser l'occasion de se révéler, tout en sachant que dans ce domaine, certaines sont plus lentes que d'autres à s'affirmer.


- Vous savez, je ne suis pas un cheval. Mais rien ne dit que ce qui est bon pour les chevaux ne le sera pas pour moi...

Elle déroula le bandage qu'elle venait de confectionner.

- Faites-donc!

Malgré elle, son nez se fronça lorsque la jeune femme déboucha son flacon.

- Vous avez raison, l'odeur est assez atroce. Par contre, si l'effet du remède est à la hauteur de sa puanteur, je ne peux douter de son efficacité.

Refuser une aide, apparemment aimablement et sincèrement offerte, n'était pas dans sa nature. Pas plus que de rabrouer une personne qui faisait montre de gentillesse et de compassion à son égard. Elle tendit donc sa cheville à la jeune femme, pour qu'elle puisse y étaler son onguent (mal)odorant.

écrit par: Asulf Mercredi 22 Avril 2009 à 08h22
Asulf avait suivi d’un regard protecteur l’intervention de la jeune femme rousse auprès de Tasia. Apparemment la demi-elfe avait accepté le geste d’assistance, si courtois fut il, sans la moindre hostilité. Or la pauvre gardienne dut certainement se faire violence pour accepter qu’on lui badigeonne la cheville avec cette pommade aux effluves plus que douteuses. De sa position, les narines du jeune nordique purent en capter les relents ravageurs.

*Bon sang cet onguent pourrait réveiller un mort … la pauvrette va sentir le bœuf musqué pendant des mois*

Quoiqu’il en soit cet échange réussi fut accueilli avec soulagement pour le barbare qui y entrevit une manière d’apaiser les tensions récurrentes au sein d’un groupe, un groupe toujours trop désuni à son goût. Asulf adressa un léger signe de tête à Tasia pour lui témoigner son contentement.

Aussi, Il considéra leur chance d’être encore tous vivants. Deux bléssées, ca n’est pas cher payé pour avoir été traqué par des monstres redoutables une nuit d’orage.

Soudain un grondement léger se fit entendre. L’estomac du barbare criait famine. Depuis combien de temps n’avaient ils pas mangé ? Sans compter la course effrénée à travers le taillis et la longue marche jusqu’à ce refuge qui ont largement entamé les réserves du colosse à la crinière blanche. Leur situation n’allait pas s’améliorer s’ils ne reconstituaient pas des rations nutritives.

Si étrange que cela fusse, pourtant exténué, Asulf sentait qu’il ne trouverait pas le sommeil si facilement. Il attendait le retour d’Elwin et que l’on finisse de soulager Ademarra et Tasia pour intervenir.

écrit par: Egill Sölfarssön Jeudi 23 Avril 2009 à 13h34
¤ Bon, puisqu'on n'a pas besoin de moi, je vais essayer de servir. ¤ songea avec amertume le barbare. Depuis son départ du Saule argenté, il ne s'était senti réellement vivre que lorsqu'il avait abattu son ennemi dans la Taverne. Outre cela, il se sentait inutile. On ne lui confiait aucune tâche dont il pourrait tirer honneur et lui-même ne comprenait pas vraiment à quoi il pouvait servir. Il ne parvenait pas à s'impliquer dans ce groupe...

Dans la situation actuelle, c'était pire. Il n'était ni blessé ni guérisseur. Il aurait mieux fait d'accompagner Elwin et Jnaya jusqu'à la l'étrange construction. Cependant, s'il en faisait ainsi, Asulf serait le seul soutien des blessées.

¤ C'est donc ça que je suis censé faire? Garder les autres dans le petit espoir que un danger va surgir? Quelle gloire je vais retirer de ça moi? Et quelle utilité je peux être pour la Confrérie dans cette situation? Aucune! ¤ monologua Egill en broyant du noir.

Frustré, il rattacha son bouclier dans son dos, ne gardant que son marteau dans les mains. Il ota également son havresac qu'il lança négligemment aux pieds d'Ina.

- Tiens, Ina! cria-t-il afin d'attirer l'attention de la Gardienne des Feuilles. Autant partager ce qu'y'a là-dedans! Y'a même d'quoi guérir les blessures. L'alassëa c'est ma mienne mais le reste, j'm'en tape! énonça-t-il d'un ton passablement énervé. Je va faire un tour en repérage, juste au cas où on a été suivis. Si problème, criez et j'reviens au pas d'ours ,termina-t-il en voulant dire "au pas de course"

L'uthgardt disparut donc dans la direction par laquelle les aventuriers étaient arrivés. Il ne gardait sur lui que ce qui importait vraiment, à savoir armes et armure, sans oublier le pendentif qu'il chérissait, représentant l'Arbre-Fantôme, aux côtés duquel pendait la broche du loup argenté. Botté de ses Cath’ali, le brusque et imposant illuskien tenta d'avancer aussi silencieusement qu'il le pouvait.


Egill effectue un Déplacement silencieux.

écrit par: Isórion Vendredi 24 Avril 2009 à 11h31
user posted image Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : frisquet
Moment : Dans la nuit


MJ
Narration: Asulf et Egill


PARCHEMIN
Test déplacement silencieux Egill DD ?? : 19 (Dé) + 2 (com)+1 (Cath’ali)= 22 >< Test de perception auditive : 9 (Dé)+7 (Comp) +2 (Don)= 18 : Réussite.
Test de perception auditive Egill DD ?? : 14 (Dé) + 3 (com)= 17 >< Test de déplacement silencieux : 3(Dé)+0 (Comp)= 3 : Réussite.
Test de perception auditive Asulf DD ?? : 17 (Dé) + 4 (com)= 21 >< Test de déplacement silencieux : 12(Dé)+0 (Comp)= 12 : Réussite.
Test déplacement silencieux Asulf DD ?? : 11 (Dé) + 3 (com)= 14 >< Test de perception auditive : 20 (Dé)+7 (Comp)+ 2( Don)= 29 : Réussite.


user posted imagees compagnons étaient arrêtés depuis, quoi? Quelques minutes pas plus, et si la gente féminine s’occupait de soigner leur blessures, pour Egill, cette sensation de ne servir à rien se faisait de plus en plus pressante, un véritable calvaire pour le fier guerrier qui n’aspirait qu’à une chose, à se rendre utile mais si les montagnes de la Haute-Forêt pourraient pleinement assouvir ses besoins dans l’avenir, aujourd’hui, il avait un besoin intense de se dégourdir les jambes. Une envie identique avait vu le jour chez le barbare originaire des toundras du nord et c’est par mimétisme qu’Asulf accompagna Egill.

Le novice de la confrérie avait accepté en silence la venue d’Asulf, et ensemble ils avaient rebroussés chemins sur une cinquantaine de mètres à travers les hautes herbes ponctués d’arbustes qui caractérisaient les lieux.On était loin des steppes du Val de Bise, ici, les dangers étaient certes fréquents mais la nature était dès plus vivante et active, surtout la nuit. Fort heureusement pour eux, on ne croisait pas des Ours Hiboux à tous les croisements de bosquets, loin de là, mais on pouvait déranger sans le vouloir une harde de sanglier qui profitait pleinement de la quiétude nocturne pour se nourrir. Egill fut donc le premier à détecter la présence des porcs sauvages, il n’eut pas besoin de faire signe à son cousin du nord car lui aussi avait détecté la présence de la harde. A quelques mètres devant eux, on grommelait, des bruits nasillards se mêlant aux couinements des petits qu’on pouvait deviner chercher les mamelles de leurs mères. Mais l’illuskien serra les dents quand le pied d’Asulf se posa sur une branche qui cassa sous pieds gauche. Le temps s’arrêta. Les têtes d’une quinzaines de sangliers, bêtes rousses et laies convergèrent immédiatement vers l’origine de ce bruit et dardèrent leurs petits yeux à la recherche des intrus. A moins qu’ils le savaient déjà….

MJ
Narration: Elwin et Jnaya


PARCHEMIN
Test de fouille Elwin DD 12 : 10 (Dé) + = 12 : Réussite.
Test de connaissance Elwin DD 15 (Religion) : 13 (dé) + 1 = 14: Echec
Test de détection DD 15 Jnaya : 7 (Dé) + 5= 12 : Echec
Test de connaissance Jnaya DD 15 (Religion) : 15 (dé) + 2 = 17: Réussite


user posted imagelwin s’aventura dans la structure, le sol grinçait légèrement sous ses pas tandis qu’il s’avançait en direction vers le petit autel et son regard allait de gauche à droite, et de droite à gauche à la recherche du moindre détail qui attirerait son regard, sans résultat, si ce n’est la petite écuelle en bois sur le sol au pied de la statuette dans laquelle reposait quelques dizaines de piécettes de cuivres et bibelots en verre. Deux grandes bougies entouraient la statuette. Elwin s’agenouilla pour détailler du regard la figurine, faîte en terre cuite, haute d’une trentaine de centimètres, elle représentait un homme barbu, vêtu d'une cape de voyageur, de bottes et marchant sur le vent..

Jnaya qui avait fait le tour du grand cabanon sans remarquer quoi que ce soir susceptible de poser un soucis retourna auprès d’elwin qui terminait d’examiner la statuette, la moniale reconnut l’image du chevaucheur du vent.


- On dirait bien que nous sommes dans un petit oratoire, la statuette représente assez grossièrement Shaundakul dont les fidèles sont en majorité des caravaniers, indiqua la jeune femme en s’agenouillant aux côtés du rôdeur puis elle souffla, "cet endroit m’a l’air sûr pour passer une nuit non ?"

Soudain, Jnaya se crispa en sentant une violente douleur au dos lui vriller les nerfs.

MJ
Narration: Ina, Asulf, Ademara, Tasia


PARCHEMIN
Ina soigne Ademara avec un sort de soin
Katrina use d’un onguent maison pour soigner Tasia.


user posted imagen quelques secondes, les soins apportés par Ina et Katrina furent pour la Teu’Tel’Quess et l’A’Tel’Quess un véritable soulagement.

- Maintenant, il vous faut vous reposer pour que cet onguent puisse faire son office. Au moins quatre heures, nous recommencerons l’opération une nouvelle fois, et cela devrait suffire pour vous permettre de continuer votre route en toute quiétude.

--------------------
Derrière cette adorable frimousse et cet air parfois malicieux, Katrina n'en reste pas moins une femme de tête. Passionnée, ses réactions peuvent être surprenantes....


Le regard de la jeune femme glissa vers Ina qui terminait d’user de son sort de soin sur l’elfe. Le visage d’Ademara semblait soudainement détendu, signe qu’elle aussi avait vu la douleur disparaître. Katrina se releva et rangea a fiole dans son havresac.

- Bon…nous pourrions faire un petit feu pour nous réchauffer, et manger. Mon estomac crie famine.

Perchée sur l’épaule d’Ina, Lleth pivota sa tête vers l’humaine, tout comme Fir, à moitié ensommeillé qui se redressa, le mot nourriture devait avoir éveillé chez eux quelques souvenirs…appétissants.

écrit par: Jnaya Vendredi 24 Avril 2009 à 20h18
La jeune femme s’était rapprochée d’Elwin qui examinait une statuette. Elle n’avait rien remarqué de notable à l’extérieur et pensait donc qu’ils étaient hors de danger.

En pénétrant dans les lieux, elle avait tout de suite remarqué à quoi ils avaient affaire, et aussi le dieu qui y était représenté.


¤Shaundakul ! Cette ancien dieu était surtout vénéré par des voyageurs ou marchand. Je ne pense pas qu’il verrait d’un mauvais œil qu’une bande de voyageurs se repose dans l’un de ses anciens sanctuaires. Ce lieu est à l’abandon depuis assez longtemps pour ne pas avoir reçu d’autre visite que la mère nature et le vent s’infiltrant à travers les arbres… comme si le chevaucheur des vents venait de temps en temps, se remémorer quelques souvenirs en ce lieu. ¤

Elle fit part de sa découverte à l’homme qui se tenait à côté d’elle, en se baissant oubliant qu’une douleur se tassait dans son dos.

A peine venait-elle de lui dire que le lieu serait convenable pour passer une nuit de repos avec les autres, qu’elle crut qu’un éclair lui frappa. Elle était arrivée très vite, la surprenant au point qu’elle laissa échapper un râle de douleur.

Elle avait l’impression d’avoir reçu un violent coup de couteau. Ses yeux s’élargissaient sous la surprise et la douleur. Elle avait enduré tant qu’elle pouvait, mais le fait de s’être baisser avait réveillé le mal qui se tapissait à l’arrière.

Sans s’en rendre compte, elle posa une main sur Elwin qui se referma sur lui et exerçait une pression sur son genou, avant de frapper violemment son autre main sur le sol en baissant la tête.

Elle releva légèrement la tête, où quelques larmes perlèrent, et jura. La douleur avait été si intense qu’elle n’avait pu retenir les quelques gouttes de s’échapper de ses yeux ou encore de jurer.


- Raaaaahh !!! Putaaaaaiiinnn !

Elle s'appuya sur Elwin afin de se relever, une grimace sur le visage. La tâche ne fut pas aisée.
Passant sous silence, son état de faiblesse, elle s'adressa à lui :


- Alors! Que veux tu? On retourne les avertir? Ou préfère tu poursuivre et chercher quelque chose d'autre. Mon avis est que certains de tes amis ont besoin d'un endroit pour une bonne nuit de sommeil réparateur.

écrit par: Elwin Samedi 25 Avril 2009 à 22h03
Le regard du demi elfe plongeait sur la statuette. Il observait les yeux de l’icône tout en songeant aux paroles de Jnaya. C’était bien un oratoire destiné aux voyageurs et aux marchands s’aventurant dans la région. Elwin était satisfait de découvrir ce bâtiment de religion car il signifiait qu’ils n’étaient pas perdus et que le groupe se trouvait près d’une route. La pire des choses qu’il pouvait leur arriver était de se perdre, de grâce ceci avait été évité. Paradoxalement Elwin adressa des remerciements à Sylvannus et s’apprêta à repartir. Le rôdeur allait se relever lorsqu’il sentit une main se crisper sur lui.

Le gardien sylvestre pensa premièrement à une agression de la part de la femme et porta instinctivement la main à la garde de son épée. Il observa l’expression de Jnaya et fut choqué de voir celui-ci crispé par une douleur apparente. Le demi elfe abandonna son épée pour saisir la main de la semi elfe. Le juron de celle-ci le chagrina d’autant plus, la situation que quelqu’un souffre face à lui sans qu’il ne puisse rien faire sur le moment le mettait mal à l’aise et lui donnait l’impression d’être un fardeau. Elwin s’accusa de ne pas avoir fait attention à la blessure de la moine plus tôt et se releva avec elle pour l’aider.

-Jnaya ton dos... La semi obscurité révéla un regard inquiet pour l’humaine. Retournons voir les autres, Ademara ou Katrina te soigneront. S’il faut j’irai te chercher des plantes médicinales. Il se tût et poursuivit sa marche avec la demi elfe vers la sortie, il lui proposait son bras pour lui servir d’appui.

-L’endroit me parait sûr nous passerons la nuit ici. Prévenons les autres rapidement, il te faut du repos.

Lorsque les deux personnes furent arrivées aux cotés du reste de la gente féminine du groupe le rôdeur s’adressa à toutes.

-L’une d’entre vous pourrait-elle appliquer des soins à Jnaya ? Il assista la moine une dernière fois pour qu’elle puisse s’asseoir et rapporta la situation à Ina.

-Nous pouvons passer la nuit là-haut. Il y a de la place pour cinq personnes environ et il n’y a rien à signaler. Je pense qu’une nuit de sommeil nous permettra à tous de reprendre des forces pour demain. Elwin venait seulement de constater l’absence des deux barbares. Où sont passés Egill et Asulf ? Interrogea-t-il naïvement.

écrit par: Tasia Samedi 25 Avril 2009 à 22h24
Non seulement, cet onguent puait plus que cent chevaux éventrés mais, comme si cela ne suffisait pas, la jeune semi-elfe était censée rester immobile encore quatre heures, voire plus... Son stoïcisme n'allait pas jusque là. De plus, elle n'avait pas faim et se fichait bien de manger.

- Je vous remercie, Katrina, sincèrement, mais je ne crois pas que je vais faire ça. Votre onguent agira, que je bouge ou non. Et, s'il n'a aucun effet, tant pis!

Tant bien que mal, elle refit son bandage par dessus la pommade malodorante, avant de récupérerir qui protesta en couinant.... Elle n'en avait cure.
Tandis qu'elle se remettait debout, ses traits se figèrent un moment sous l'effet de la douleur. Sans en tenir compte, elle s'adressa en elfique à l'animal.




Ce dernier, depuis longtemps au fait des sautes d'humeur de sa maîtresse et de leurs possibles conséquences, se tut presqu'instantanément. Elle s'approcha d'un arbre dont les branches basses se trouvaient à peine à un mètre du sol, en vérifia la solidité et y grimpa de manière agile. Arrivée à une hauteur d'environ trois mètres, elle trouva une branche plus grosse, s'y assit et s'adossa au tronc, les jambes repliées et l'air maussade.

De cet endroit, elle vit revenir Elwin et Jnaya, mais ne quitta pas son perchoir pour autant... Jusqu'à ce qu'elle entende le semi-elfe demander de l'aide pour oulager la jeune femme. Elle redescendit, presque d'un bond, grimaçant lorsque sa jambe blessée entra en contact avec le sol.


- Jnaya, je vais vous confectionner un nouveau bandage. J'espère qu'il vous soulagera mieux que le précédent.

Sans attendre de réponse, elle ôta les lambeaux de tissus souillés du dos de la semi-elfe et les remplaça par d'autres qu'elle avait à nouveau découpés dans sa robe de voyage. Elle prenait le temps à présent et pouvait consacrer toutes ses connaissances et compétences à la soulager au maximum.

Ceci fait, elle se rassit au sol.


Premier secours sur Jnaya et Tasia.

écrit par: Ina Mardi 28 Avril 2009 à 20h23
*Et bien, on est pas sortit du bois… trois blessés, tout le monde fatigué, plus de chevaux, plus d’équipement pour la majorité… vivement qu’on y arrive a ce fort !!!*


Ina ruminait la fuite, bien qu’ils n’eussent pas vraiment le choix. La situation était grave mais pas désespérée. Elle était même contente que Katrina sorte de sa coquille de fillette bien élevée pour mettre les mains dans la boue.

Les chasseurs partirent chercher à manger, pendant que les éclaireurs revinrent pour annoncer une nouvelle plus que bonne. Une nuit sous un abri, presque en sécurité. Il fallait maintenant prier pour que l’abri ne soit pas hanté ou occupé par d’autres animaux partis en chasse eux même.


-Très bien Elwin, allons donc nous installer et faire ce feu qui redonnera un peu de cœur a l’ouvrage a cette compagnie en déroute qu’est la notre.

En chemin, elle pensa plusieurs fois à remercier Katrina, mais rien ne sortait jamais de sa bouche. Elle n’y arrivait tout simplement pas. Pour penser a autre chose, elle pensa un peu aux tours de gardes qu’il faudrait de toute façon instaurer.

*Metre Egill et Tasia ensemble ne seraient pas très stratégique vu la dernière altercation entre les deux. Elwin avait de bons contacts avec tout le monde aussi le caser ne serait pas compliqué. Asulf était un peu renfermé mais il n’avait pas de velléités envers quiconque. Ademara s’était assagis bien que je la soupçonne toujours d'avoir une petite dent contre les humains. Surtout après les derniers croisés.*

Jnaya était tout un mystère. Et puis d’ailleurs que faisait elle ici ? Elle ne faisai pas partit des gardiens, sinon une broche aurait pu être remarqué quelque part. faisait elle partie de ces énergumènes ? Elle garderait un œil sur elle, juste pour être sur…

Ina reprenait confiance en Katrina, mais pas encore assez pour lui faire prendre un tour. Au moins une d’entre eux serait fraiche et dispose au matin. Et en y repensant, leur nombre permettrait à Ademara de dormir aussi. Trois tour seraient suffisants a priori, et deux tiers d’une nuit le seraient aussi pour marcher le lendemain.

Arrivée au futur campement, elle pu enfin dire quelque chose.


-Il faudra faire quelques tours de garde cette nuit. Si cela conviens a tout le monde, il faudra en reparler a nos chasseurs bien sur, je verrais bien Asulf commencer avec Tasia, puis je prendrais un tour avec Jnaya, et Elwin et Egill finirons la nuit. Ademara et Katrina, vous êtes les moins résistantes, ce qui n’est pas un reproche, aussi vous pourrez dormir une nuit complète.

-Cependant si Tasia ne se sent pas bien avec sa cheville, il faudra qu’Ademara la remplace… si cela conviens a tout le monde évidemment…

-Pensez y en attendant que les chasseurs ne reviennent, je vais chasser du bois pour mettre en pratique cette bonne idée de Katrina de se restaurer devant un bon feu. Je ne dirai pas qui m’aime me suive, de peur du résultat, mais un peu de compagnie serait la bienvenue…

En passant devant Katrina pour sortir de leur abri, elle réussit finalement à mettre des mots sur ses pensées.

-Merci pour Tasia…

écrit par: Asulf Mercredi 29 Avril 2009 à 10h26
Asulf, se sentant retrouver assez de force pour traquer le gibier, décida de suivre le géant aux cheveux d’or. Guidé par la logique et par son estomac torturé, l’enfant de la toundra ne prit pas la peine de proposer son aide au Uthgart. A quoi bon !? Cet Egill semblait aimer le mouvement, l’action autant que lui et à deux leur chance de capturer une proie se verrait décuplé si ils savaient se coordonner et adapter leur technique.

Asulf ne trouvait aucun plaisir à la chasse mais plutôt, une nécessité immuable. Il tenait en grand respect les animaux qu’il avait coutume de chasser. Faisant louange de leurs prouesses et de leurs capacités à survivre. Souvent il aimait imiter les grands prédateurs comme le léopard des neiges qui s’avançait tapis dans les bruyères ou s’élançait depuis les arbres suite à un long affût.


*Bien…à croire que l’Uthgart a devancé mes pensées. J’espère que nous aurons plus de chance qu’avec Elwin…*

A pas de loups le jeune barbare suivait son compagnon. Son regard azuré fouilla les moindres recoins du taillis baignés par une faible lueur lunaire. Tandis que l’air frais emplissait très lentement ses poumons, Asulf abaissa le rythme de sa respiration et continuait à s’immiscer dans l’environnement telle une ombre.

L’activité nocturne de plusieurs sangliers ne tarda pas à alerter les sens du Nordique qui lança un bref coup d’œil à Egill. Ce dernier avait déjà son attention rivée sur les bêtes.

Asulf s’abaissa aussi doucement que possible et alla se caler juste derrière un épais buisson d’aubépine. Alors qu’il se dérobait aux regards des sentinelles à la soie drue, un rameau sec vint à rompre sous ses bottes. Les quatre vingt dix kilos du chasseur avait eut raison de ses efforts pour rester discret.


*GNIARRRRR ! foutue branche…*

Le fils des Crocs Sanglants bouillait intérieurement. Son erreur leur ferait elle perdre l’avantage sur le gibier. Il était sur que le bruit avait capté les sens de la harde qui devait dorénavant se tenir sur le qui vive. Le barbare se figea, ne cillant plus d’un poil, bloquant même sa respiration pour ne pas que son haleine ne dégage une écharpe de vapeur. Les sangliers sont rusés mais aussi dangereux.
Une mère apeurée fondra sur le danger pour défendre sa progéniture et leurs défenses tranchent facilement n’importe quel cuir de n’importe quel intrus. Sans compter leur charge puissante qui culbuterait même des colosses comme Egill et lui.

Or Asulf décida de tirer avantage de la situation devenue incontestablement périlleuse. Le vent semblant dissimuler son odeur aux naseaux aiguisés, aussi pensa t’il miser sur la piètre vue de son gibier pour imiter un congénère porcin caché derrière un bosquet. Le barbare se mis à gronder, couiner et fouiller à l’instar d’un véritable sanglier, toutefois en prenant soin de ne pas s’exposer.

- GROUIIIINK !!! gromph! gromph!...

Par cette manœuvre grotesque et désespérée, il espérait apaiser la tension des animaux, voir même les attirer. Ce qui permettrait à son compagnon de contourner le gibier et les attaquer d’arrière ou de côté. A présent, il tenait fermement son marteau léger avec lequel il grattait l’humus. La petite arme s’avérait être l’unique relique de son équipement abandonné au premier campement.

écrit par: Egill Sölfarssön Mercredi 29 Avril 2009 à 13h40
¤ Ma foi, voilà qui va être sympathique! Au moins on aura d'la viande! ¤ se satisfit Egill en voyant la harde au complet. Il enserra fermement son arme, ses phalanges blanchirent. Il sentait monter en lui la même rage qu'il ressentait devant un adversaire, comme si la force même d'Uthgar s'insinuait en lui, parcourant ses corps, traversant ses nerfs, alimentant ses muscles. Il respira profondément, essayant de se calmer. Il ne fallait pas foncer bêtement dans le tas, lui qui était encore indemne risquerait de rejoindre le rang des blessés.

C'est avec quelques difficultés que le barbare resta maître de ses actes. Il se retourna vers Asulf en l'entendant imiter, voire mimer, un véritable sanglier. Egill avait été satisfait de voir que le reghed l'avait suivi. Il y avait probablement beaucoup de points communs entre les deux colosses, bien que nombre d'éléments purent les différencier.
Asulf semblait avoir évolué plus longtemps que lui dans le monde social. Tout ce que connaissait l'utghardt de la société consistait en majorité en des racontars, car il n'avait lui-même guère passé de temps dans une ville, hormis Everlund dernièrement, et sa visite y fut désagréable quoique brève.

Ils étaient toutefois deux dans cette forêt à désirer la même chose, à penser à la même chose au même instant. Il fallait de la nourriture pour le groupe. Le combattant de l'Arbre-Fantôme chercha des yeux les bêtes qui paraissaient les plus âgées ou en mauvaise santé. En premier lieu, ceci leur permettrait une chasse plus aisée ; en second lieu tuer ces individus serait un moindre mal pour la harde.


¤ Faut les séparer, faut un petit groupe! ¤ songea l'illuskien en espérant que la diversion de son compagnon du Nord puisse suffire à détourner l'attention des animaux.
¤ Pas de bruit, pas de bruit... ¤ s'ordonnait-il en se déplaçant lentement vers la gauche afin de contourner le groupe. Il avançait de côté, toujours baissé. Et au fond de son être grandissait cette rage de combat qui ne demandait qu'à éclater.


Déplacement silencieux.

écrit par: Isórion Vendredi 01 Mai 2009 à 04h34
user posted image Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte 1372

Lieu :Sur la Voie des Landes Eternelles, en direction de Fort Olostin
Temps : frisquet
Moment : Dans la nuit


MJ
Narration: Asulf et Egill


PARCHEMIN
Test déplacement silencieux Egill DD ?? : 6 (Dé) + 2 (com)+1 (Cath’ali)= 9 >< Test de perception auditive : 12 (Dé)+7 (Comp) +2 (Don)= 21 : Echec.


user posted imagegill mit en application son plan, quelques mètres à peine quand comme Asulf, une branche céda sous son poids. L’illuskien se raidit car d’un seul mouvement, parfaitement orchestré, la harde s’ébranla dans le sens opposé où se trouvaient les compagnons. Du côté d’Asulf, le barbare n’avait pas encore terminé son imitation pourtant si parfaire du mammifère qu’il comprit immédiatement que les choses n’allait pas se produire exactement comme il le souhaitait. En effet, la harde allait se mettre en sécurité, chercher de nouvelles bauges où ils pourraient gambader comme ils le souhaitaient à la faveur d’un clair de lune apaisant. Mais quand le regard d’Asulf accrocha la silhouette d’un gros mâle qui ne suivait pas le reste du groupe, et pour cause, la bête était en train de charger Egill…..

De son côté, Egill n’avait pas perdu une miette du spectacle et voyait la bête foncer sur lui.


Initiative Round 1 :
Asulf : 17 (dé) + 3= 20
Egill : 14 (dé) + 3= 17
Sanglier :5 (dé) + 0=5


MJ
Narration: Tasia, Jnaya et Ademara


PARCHEMIN
Test de Premier secours Tasia DD ?? : 13 (Dé) + 2 (com) = 15: Réussite
Ina perd bois de chauffage et un allume feu.


user posted image’est avec un certain soulagement que le groupe prit place dans le petit oratoire consacré à Shaundakul. Après une journée éprouvante pour l’ensemble du groupe et un début de soirée dynamique, les compagnons appréciaient justement la chance qui s’offrait à eux de disposer d’un abri au sec. Katrina alluma les feux bougie à moitié consumée qui entouraient la statuette, offrant un éclairage sommaire mais réconfortant. Jnaya, Tasia et Ademera se sentaient un peu mieu, la douleur s’était estompée et les soins conjugués de Katrina et de demi-elfe lunaire furent bénéfiques pour toutes les trois, et tout cela ne serait qu’un mauvais souvenir après une bonne nuit de repos.

Le groupe s’installa aussi bien que possible et Ina, qui s’apprêtait à quitter les lieux en compagnie d’Elwin, se ravisa à la dernière seconde en se mettant à fouiner dans son propre havresac. Sa mémoire avait faillit lui faire défaut ! Elle possédait dans son sac un véritable petit trésor, celui d’une quantité de bois de chauffage pour une journée et un allume feu. Voilà qui était une bien belle trouvaille et qui allait agrémenter cette nuit pleine de surprise. Aussitôt dit, aussitôt fait et devant l’oratoire, après quelques minutes d’efforts menés conjointement par la Gardienne des Feuilles et le rôdeur, une petite flambée sympathique s’éleva. Elwin, Tasia et Jnaya s’étaient regroupés autour tandis qu’Ademara, qui avait présumée de ses forces, s’était d’elle-même retirée dans un coin de la petite chapelle pour communier avec sa divinité tutélaire. Preuve que la journée avait été rude et le début de nuit également, l’enfant d’Eternelle Rencontre avait enfilé l’alassëa d’Egill, le contact de cette pèlerine confortable faite main par les artisans de Thüldae lui apporta un certain réconfort malgré le fait que l’odeur puissante et virile du barbare imprégnait le tissu…..

Tasia, s’apprêtait quant à elle à vivre son premier quart de garde en compagnie du dénommé Asulf, quand ce dernier reviendrait de chasse, charmante perspective surtout si ce dernier était du même acabit qu’Egill. Elle se rapprocha du feu qu’alimentait Ina et autour duquel se trouvaient Elwin et Jnaya et répondit par la même occasion à l'interrogation du rôdeur.


- Asulf et Egill sont à la chasse, espérons qu'ils ne tardent pas trop....

Dans la petite chapelle abandonnée, Katrina s’enroulait dans sa couverture tandis que son ventre émettait des gargouillis gastriques. Une faim et une fatigue lancinantes qui n’étaient pas inconnue des autres compagnons qui n’était pas réservée à la seule de la jeune érudite

écrit par: Ademara Samedi 02 Mai 2009 à 19h15
Alors que sa cheville allait beaucoup mieux après les soins que lui avait apporté Ina, la fatigue emporta l'elfe de la lune. Elle avait rejoins en boitant le temple du dieu des voyageurs.
Tranquillement et sans un bruit elle avait rejoins un coin reculé du temple pour prier Sehanine avant de sombrer dans une profonde rêverie les yeux grand ouvert.

Elle avait revêtue l’alassëa du barbare du nord. Son odeur musqué et forte avait perturbé l'elfe. Il s'agissait bel et bien de l'odeur d'un homme puissant. Néanmoins, Ademara s'était très vite à l'odeur corporel d'Egill et la chaleur qu'elle dégageait avait revêtu une forme protectrice très rassurante. La journée avait littéralement vidée la prêtresse de ces forces et le manque de prière lui avait semblé voir sa divinité s'éloigner d'elle. Il était temps de reforger les puissants liens entre le nuage lumineux et sa servante.


- Loué soit la Seldarine.

Murmura à peine audible Ademara.

Le soins apportés par Ina avait remonté l'estime de l'elfe vis à vis de la druidesse, ainsi elle compris ce que signifiait l'entraide au sein d'un groupe.

Désormais elle ferais tout pour que celui ci reste soudé malgré les épreuves que les dieux leurs enverront.
Elle pria pour que sa déesse tutélaire lui procure la force de protéger ces compagnons.

écrit par: Elwin Mardi 05 Mai 2009 à 15h28
Le rôdeur et la druidesse venaient d’achever le feu. Satisfait de pouvoir enfin s’asseoir et se reposer dans un minimum de chaleur le demi elfe poussa un long soupir de soulagement. Les blessures de ses compagnons allaient guérir durant la nuit avec les soins de Tasia et de Katrina, le groupe pourrait ainsi reprendre la route de plus belle le lendemain matin. Elwin avait d’ailleurs remercié Tasia de s’être occupé de Jnaya et n’avait pu constater qu’avec plaisir qu’Ina adressait pour la première fois des paroles gentilles à l’humaine du Manoir du Crépuscule. Le demi elfe baissa la tête à ce moment pour cacher un sourire et un regard satisfait et amusé derrièresles longues mèches de ses cheveux.
L’unité du groupe, pas seulement chez les Gardiens Sylvestres mais aussi avec Jnaya, Katrina et Asulf, rassurait Elwin, car un voyage en de telles conditions ne pouvait être qu’agréable mais surtout il découvrît qu’à partir de ce moment, chacun pouvait compter sur autrui. Le novice continuait à se réjouir silencieusement et discrètement enveloppé dans son Allassëa tandis qu’il observait danser les flammes du feu dans l’obscurité de la chapelle.


Cependant un autre appel vint troubler la pensée du rôdeur. De toute évidence ce devait être son ventre car le sang mêlé n’avait pas mangé depuis un certain temps déjà et la faim était croissante. L’image du chevreuil à portée de son arc quelques heures plus tôt revînt alors à son esprit et son ventre gargouilla de plus belle. Il pensa aux deux barbares partis en chasse mais ne s’inquiéta pas d’avantage pour les deux hommes, ils étaient tout à fait habiles de se débrouiller seuls. Au sujet d’Egill, l’adepte de Sylvanus avait signifié à Ina qu’il acceptait sans aucuns problèmes de passer son tour de garde avec lui. Avant de se terrer dans un dernier mutisme avant l’arrivée des chasseurs, Elwin songea à une chose importante jusqu’alors laissée de coté.

-Jnaya ? Il avait relevé le visage et celui ne montrait plus aucune expression. Dans la précipitation des évènements, nous n’avons pas encore eu le temps de mieux nous connaître. De toute évidence tu dois être la seule survivante à l’attaque des ours-hiboux. Cependant je n’ai justement toujours pas compris pourquoi tu étais la seule d’entre eux à être venue vers nous… Il marqua une pause. Le capitaine de votre expédition te l’a ordonné, ou bien tu as fuis de ton propre ressort ? Je n’aimerai pas me montrer indiscret ou agressif, mais étant donné que tu voyages avec nous, j’aimerai en savoir plus car les évènements sont encore flous à mes yeux. Il s’arrêta un moment en sondant du regard l’humaine puis reprit une dernière fois. Mais surtout, j’aimerai savoir où tu souhaiterais aller à présent.

écrit par: Egill Sölfarssön Mardi 05 Mai 2009 à 16h07
¤ Si je touche on est bon, si je rate je suis mal ! ¤ songea Egill avec une perspicacité déconcertante. Voyant la bête fondre sur lui, il n'hésita pas une seule seconde et fit ce pour quoi il était fait, à savoir combattre! Tendant son marteau par-dessus son épaule, il se préparait à répondre à l'assaut du sanglier avec la même brutalité que celle de l'animal.

Il avait eu la mauvaise idée de se défaire de son bouclier avant de pénétrer dans la forêt ; il n'aurait pas le temps de l'accrocher à son bras avant l'impact, tant pis pour lui!

¤ Quel con! ¤ pensa-t-il. Son propre corps accuserait donc le choc. Il en était capable, il en était certain. De toute manière il n'avait guère le choix. Quoique... Il pouvait tenter de se protéger plus efficacement tout en sortant son écu. Ensuite, il n'aurait qu'à l'attacher et à frapper. Cette idée traversa un instant l'esprit de l'uthgardt mais ne put lutter face au torrent de bestialité qui habitait l'illuskien.

- RAAAH ! beugla-t-il en expulsant brusquement l'air de ses poumons. Il ré-inspira de nouveau avant de crier une nouvelle fois.
- RAAAH !
Comme face à l'assassin dans l'auberge, Egill perdit conscience de la réalité. Il ne voyait plus que le sanglier et ne sentait plus que ses muscles prêt à se décontracter. Il bénéficiait d'un minimum de défense ; la bête n'aurait aucun mal à le toucher, mais lui-même devait pouvoir asséner un coup puissant. Du moins fallait-il l'espérer. Et Asulf n'hésiterait probablement pas à agir non plus.

- Je suis fils de Sölfär le Tueur-des-Bêtes. Je suis l'Arbre Fantôme et ta vie m'appartient, créature des bois!


Egill entre en rage
Egill attaque

écrit par: Jnaya Mardi 05 Mai 2009 à 18h44
La demi-elfe avait remerciée la druide du nom d’Ina pour les soins qu’elle lui avait prodiguée. Elle se sentait beaucoup mieux désormais. Autour du feu elle réfléchissait.

Sa mission principale était d’enquêter sur les agissements de la compagnie de mercenaires qu’elle venait justement de quitter pour suivre un ordre. Les cris qu’elle avait entendus laissaient planer un doute sur la survie du groupe, mais Jnaya savait qu’ils n’étaient pas tous mort.

En tout cas, le capitaine n’avait sans doute pas soufflé son dernier souffle.

Elle avait appris qu’il s’était sortit de nombreuses situation périlleuses dans laquelle il s’était volontairement mis dans le simple but de faire du profit.

Et, Jnaya doutait que les ours-hiboux eurent raison de lui ou encore du nain cuistot.
Son regard plongeait dans les flammes durant ses pensées lorsqu’Elwin l’interrompit pour lui parler.

L’ambiance plus reposante, permettait désormais à chacun de pouvoir discuter, et son attention était revenue sur l’inconnu qui les avait rejoints plus vite qu’un battement de cils.

Elle leva la tête à son encontre, et le regarda franchement pendant qu’il lui posait des questions.

Elle hésita un moment avant de répondre. Après tout, elle ne savait pas qui ils étaient. Que faisaient-ils dans la zone ! Elle avait supposé qu’ils devaient escorter la dame Katrina quelque part, mais celle-ci semblait tout de même assez familière avec le Capitaine des braconniers.
Néanmoins, elle répondit franchement à ses questions sans entrée dans les détails.


- Pour être franc avec toi. J’ai reçu l’ordre de vous escorter et d’assurer la protection de dame Katrina jusqu'à ce vous soyez en lieu sur. Cependant, je dois avouer… qu’une sorte d’intuition me faisait comprendre qu’il fallait que je vous accompagne. Je ne fuis pas le danger, mais j’avais le pressentiment que je devais vous accompagner. Lorsque que nous aurons quitté la forêt, il faudra tout de même que je retourne voir ce qu’il en est. Je ne pense pas être la seule survivante.

Mais, la jeune femme avait t’elle vraiment envie d’y retourner. Mais elle savait que son devoir en était autrement, elle devait savoir ce qu’il était advenu de la compagnie. Ne serait ce que pour savoir si ses activités se retrouvait perturbés. Chose qu’elle doutait fortement. Pour l’instant, elle avait pour but d’aider ses nouveaux compagnons et d’assurer la survie de dame Katrina.

- Mais pour l’heure, continua-t-elle. Vous n’avez rien à douter de moi. Je veux juste m’assurez que vous alliez tous bien. Donc pour le moment, je vous suis. Ne croyez pas que je puisse être un fardeau malgré ce qui s’est passé avec la chute de cheval. Je ne porte pas d’arme visible, mais je n’en ai pas vraiment besoin, dit-elle avec un sourire amical et confiant.

Elle regarda tour à tour les autres membres.


- Que vous le vouliez ou non, je vous accompagnerais jusque qu’a ce je sache que vous soyez proche de votre but et en sécurité. Je ne sais pas pourquoi, mais le capitaine Kévan tenait à ce que dame Katrina soit sainte et sauf en lieu sur.

Elle regarda de nouveau Elwin.

- J’espère que ca réponds à vos questions. Mais dite moi, si ce n’est pas trop indiscret que faisiez-vous dans le coin et où allez vous ?

écrit par: Asulf Mercredi 06 Mai 2009 à 20h20
Tout comme Lui, quelques secondes avant qu’il n’ai adopté sa posture de porcin sauvage et gourmand, une maudite branche avait signalé la présence d’Egill l’Uthgart à la petite troupe qui prit aussitôt la poudre d’escampette. Si Asulf n’avait pas entendu le bruissement traître, il capta rapidement le raffut des bêtes à la soie drue.
Le barbare se releva d’un seul mouvement en pestant comme un méphyte enragé. Voir son cuissot rôti fuir au loin, suffit à le mettre dans une rage folle. Celui dont la faim mettait au supplice l’estomac, vit subitement ses muscles se contracter violemment et ses yeux s’injectèrent de sang. Sans compter que plus rien en lui n’appelait à la raison. Son regard prédateur était focalisé sur le sanglier qui chargeait son compagnon de chasse. De la puissance et du caractère émanait de l’animal dont la course démente n’avait pour but que d’éperonner Egill.


- TEMPUS !!!!!!… GNARRRRRRRRRRRRRRRRRG !

Le colosse à la crinière blanche brandit son marteau minuscule comme si il s’agissait de feu, sa lourde hache de guerre. Si d’ordinaire, le maillet contondant lui servait à abattre un ennemi hors corps à corps en la lançant de toutes ses forces, dans cette situation délicate elle faisait office d’arme principale. Mais quand bien même une fois en transe berserker, ceci devenait un détail. Asulf tuerait à mains nues.
Alors son hurlement vigoureux expectoré, le jeune illuskien fondit sur sa proie qui fut prise en tenaille entre lui et le grand blond. Avec célérité, il sauta les fougères et buissons qui se dressaient en obstacle et rejoignit la bête en furie avant d’abbatre avec courroux, sa masse légère.


Asulf entre en rage et attaque le sanglier

écrit par: Tasia Lundi 11 Mai 2009 à 20h15
Sa cheville la faisait moins souffrir. Tout comme une partie de ses compagnons, elle s'était assise auprès du feu allumé par Ina. Tout en attendant le retour d'Asulf et le début de son tour de garde, le regard perdu dans les flammes, elle se laissait aller à la rêverie en écoutant d'une oreille distraite la conversation des deux semi-elfes.

Mais son esprit la ramena très vite au moment présent. Elle n'avait rien à attendre de quiconque, aussi se laissait-elle porter par les événements, telle une coquille de noix surnageant sur les vagues, ballotée par le flux et le reflux. Une mission lui avait été confiée et elle l'accomplissait de son mieux, sans se bercer d'illusions. Tous avaient de bonne raisons d'être là, mais ils ne formaient pas un groupe, du moins à son sens.

Il lui tardait que la garde commence, tout comme il lui tardait qu'elle se termine. Elle n'éprouvait ni plaisir, ni intérêt à se trouver là.

Fir s'était allongé devant elle avant de sombrer très vite dans un sommeil paisible. Le feu se reflétait sur sa fourrure argentée, la teintant de nuances rouges et d'orangées. Elle enviait son inconscience.

écrit par: Isórion Mardi 12 Mai 2009 à 08h12
user posted image Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte 1372

Lieu : Près la Voie des Landes Eternelles…
Temps : frisquet, nuageux, petit vent.
Moment : Petit matin


MJ
Narration: Asulf et Egill


PARCHEMIN
Round 1

Rage pour Egill: 1er Round
Rage pour Asulf: 1er Round

Asulf Longs Crocs entre en rage et attaque sanglier
Asulf : Attaque au corps à corps (marteau léger) : 20(Dé) + 6 (Avec rage)= 26 vs 20= Réussite automatique
Concrétisation du coup critique: 1 7(Dé) + 6= 23 : Critique confirmé

Dégâts : 4x2=8
PV Sanglier : 30-8= 22 PV


Egill Sölfarsson entre en rage et attaque sanglier
Egill Sölfarsson : Attaque au corps à corps (marteau de guerre) : 20(Dé) + 6 (Avec rage)= 26 vs 20= Réussite automatique
Concrétisation du coup critique: 1 5(Dé) + 6= 21 : Critique confirmé

Dégâts : 12 x 3= 36
PV Sanglier : 22-36= -14PV

Sanglier est mort

Fin du combat
Les barbares sont fatigués


MJ
Narration: Asulf Longs Crocs et Egill Sölfarsson


user posted image’animal fut stoppé brutalement dans sa charge par deux attaques fulgurantes et puissantes menées avec une surprenante coordination par les deux barbares. C’est Asulf qui fut le premier à frapper. Si l’homme du nord regrettait la perte de la grande hache qu’il avait héritée de son père, et avec laquelle il faisait des merveilles, le fils des crocs pouvait également se targuer de faire des merveilles avec ce petit marteau léger, de facture toute simple. Le coeur battant violemment contre sa poitrine, l’enfant de la toundra mit toute sa puissance dans son coup qui fracassa les reins du porc sauvage. La bête couina. Pas longtemps. Car, pris d’une rage toute aussi sauvage que son cousin, Egill Sölfarsson frappa. Son coup fut lui aussi tout terrible, sinon plus et le côté droit de la tête du vieux mâle disparu sous l’impact de l’arme du novice. Décidemment, quand l’illuskien se battait, il ne faisait pas dans le détail et malheur à celui qui se trouvait au travers de la trajectoire de son marteau de guerre. L’animal s’affala mollement sur le côté avant d’avoir fait le moindre mal aux deux barbares.

Le souffle court, le sang cognant leurs tempes, il fallut quelques minutes pour qu’Asulf comme Egill puisse réaliser ce qui venait de se passer, mais une chose était certaine, c’est qu’ils venaient de gagner leur repas du soir.

Alors que la fièvre de la rage s’estompait petit à petit, les deux hommes ne se laissèrent pas aller malgré la fatigue qui s’insinuait désormais dans tous leurs membres. Combien de fois avaient-ils chasser pour assurer leur subsistance, il leur fallait maintenant regagner le campement et c’est ce qui firent sans toutefois oublier de remercier qui de droit pour la chance d’avoir eu la main chanceuse cette nuit.


MJ
Narration: Tous


user posted imagee sont des estomacs torturés qui accueillirent le retour des chasseurs et pour la plupart des mines joyeuses car ils allaient enfin pouvoir manger un morceau de viande chaud. Pour les végétariens comme Tasia et Katrina, l’affaire allait se compliquer mais non pas vraiment car Katrina, qui devait être dans d’excellentes conditions, se trouvait être l’heureuse propriétaire de trois jolies pommes, bien rouges, bien grosses. Elle en offrit une à l’ensorceleuse. Pendant ce temps, les chasseurs s’occupèrent de dépecer et de vider la bête avant de s’occuper de faire cuire quelques morceaux choisis en particulier l’un des cuissots qu’Asulf et Egill s’accaparèrent.

Le repas fut silencieux, Ademara n’était pas là et profitait pleinement d’une rêverie dès plus reposante où elle revivait quelques souvenirs de sa petite enfance. La viande, même si elle n’était pas cuite à point fut appréciée à sa juste valeur puis chacun se prépara à passer le reste de la nuit pour récupérer des forces.

Puis, l’heure était venue pour le reste des compagnons de profiter des quelques heures qui leur restait pour se reposer. Devant la fatigue évidente des deux chasseurs (Même s’ils n’allaient pas l’avouer), Ina avait dû revoir ses plans de tour de garde pour permettre à chacun de se reposer convenablement. Elle décida de commencer les tours de gardes avec Jnaya arde. La demi-elfe eut le malheur de se montrer obstinée, surtout depuis qu’elle avait vu Elwin se dérober pour éviter de répondre à ses interrogations sur le pourquoi du comment de leur mission et la volcanique Ina ne s’était montrée guère plus complaisante. Durant les deux heures que durèrent leur tout de garde, La Gardienne des Feuilles avait prononcé peu de mots dans un langage un peu plus cru, qui signifiait entre autre : « Cela ne te regarde pas. » et « Tais-toi. ». Les autres tours de garde se déroulèrent sans incident, les discussions étaient rares, après tout, leur première journée de voyage s’était soldée de manière assez brusque. C’est Tasia et Asulf qui eurent la chance de prendre le dernier quart, la demi-elfe préférant prendre ses quartiers sur la branche d’un chêne qui se trouvait non loin laissant le soin à Asulf d’alimenter le feu.....

Les dernières heures s'écoulèrent et le soleil se leva, éclairant de sa pâle lueur le paysage qui les entourait. Le ciel était nuageux, et laissait présager qu'il allait encore pleuvoir cette nuit. Visiblement, ils se trouvaient à une dizaine de pas de dragons de la route, juste à l'orée des frondaisons de la Haute-Forêt. Tandis que le groupe s’éveilla petit à petit, les blessées de la nuit constatèrent qu'elles allaient nettement mieux, elles ressentaient bien une légère douleur mais pas aussi douloureuses qu'auparavant, ce qui était de bon augure pour les quelques heures de marches qui les attendait.

Katrina qui en cette matinée frisquette se hasarda à faire tout de même un brin d'humour.….


- Bien que mange-t-on pour le petit déjeuner? J'avoue qu'un bol de lait chaud et quelques fines tartines ne seraint pas pour me déplaire....

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Derrière cette adorable frimousse et cet air parfois malicieux, Katrina n'en reste pas moins une femme de tête. Passionnée, ses réactions peuvent être surprenantes....


Ina ne daigna pas répondre à la jeune femme, ses traits tirés indiquaient qu'elle avait passé une mauvaise nuit et qu'elle n'avait qu'une hâte, c'était repartir.

- Nous devons nous mettre en route le plus rapidement possible car je compte bien être à Fort Noénar d'ici ce soir! Egill eteint le feu, Katrina, vous prendrez le cheval qui sera guidé par Jnaya, au moins nous serons sûr d'avancer à un bon rythme. ensuite Egill et Elwin, vous prendrez la tête du groupe, chacun peut se placer comme il se veut...Allez!

MJ
Narration: Tous


user posted imagee groupe s'ébranla, les discussions étaient peu nombreuses, pourtant l'avenir leur montrerait que la cohésion leur sera plus que nécéssaire pour parvenir à leurs fins. Et au bout de deux heures de marches, les compagnons qui n'avaient jusqu'ici croisés qu'une caravane de draperie qui rejoignait Everlund, marchait à un rythme soutenu. Jusqu'à ce que les oreilles aiguisées de l'ensemble du groupe décèlent un bruit d'une cavalcade éffrénée derrière eux. ils se retournèrent instinctivement pour jeter un coup d'oeil. Au loin, effectivement, se dessinait les silhouettes de cavaliers qui se dirigeaient dans leur direction. Une dizaine peut-être....


écrit par: Ademara Mardi 12 Mai 2009 à 10h54
Pendant toute une heure, la prêtresse elfe murmura des paroles douces mais inaudibles.
Elle priait sa mère, sa sœur et sa fille, la déesse Sehanine.
Plongée dans sa transe, Ademara avait perdue tout repère temporel et son esprit s'était détaché du monde pour communier avec son entité sacrée et parcourir les voûtes célestes.

Quand sa méditation pris fin, l'elfe de la lune se sentie vidée de ces forces.
Elle n'eut même pas le courage de se rapprocher du feu ou de discuter avec ces compagnons.
Son manque de sommeil et son besoin de plonger dans la rêverie étaient trop forts.
Néanmoins elle était soulagée de se retrouver en pleine possession de ces moyens.
Mais elle garda ces sorts en réserve, sa cheville semblait se remettre des péripéties de la journée.

Le visage baigné par la lumière des flammes que le groupe avait dressées pour la nuit, illuminait son visage d'enfant.
Les yeux ouverts sur un monde qu'elle était seule à parcourir, émanaient de ceux-ci une paix et une tranquillité parfaite.
Parfois, l'ombre d’un sourire venait éclairer son visage de marbre. Ademara s'était assoupie sans un bruit.

Au petit matin, la prêtresse ragaillardie se leva, réveillée par la bonne humeur de Dame Katrina.
Silencieusement elle chercha du regard ses provisions avant de soupirer, son cheval, la veille les avaient emportés avec lui.


¤Ce n'est pas cette matinée que j'aurais le droit à un copieux petit déjeuné. ¤

Retrouvant Egill, Ademara lui rendit avec un mot de remerciement et un sourire son manteau dans lequel elle s'était enveloppée toute la nuit durant.

- La peau des animaux du Nord était très appréciable, je te remercie pour cette attention Egill.

Désormais, les ours hiboux et la dangereuse faune de la haute forêt semblaient bien loin.
Sans s'éterniser, le groupe repris la marche dans une direction inconnue pour l'elfe. Le ciel couvert de nuage promettait à nouveau de la pluie ce que Ademara n'espérait vraiment pas, ces bottes avaient eu le temps de sécher durant la nuit.
Alors que le groupe progressait su la route, instinctivement la prêtresse rejoignit l'ensorceleuse Tasia.


- J'espère que la nuit n'a pas été trop inconfortable. Je dois vous remerciez pour votre clarté d'esprit. Apparement quitter le campement fut la solution appropriée.
Voyez vous, avec toutes les péripéties depuis Everlund je ne crois pas m'être présentée. Je suis Ademara prêtresse de Sehanine.

L'elfe de la lune n'attendais guère de répartie venant de l'étrange et mystérieuse ensorceleuse. Néanmoins elle avait lancée l'invitation avec l'espoir que celle ci ne fut pas vainement écartée.

C'est à ce moment qu'un bruit de cavale et un nuage de poussière apparut à l'horizon.

écrit par: Tasia Jeudi 14 Mai 2009 à 23h15
Bien que la faim ne la fit pas trop souffrir, la semi-elfe prit la pomme que lui tendait Katrina et la remercia d'un signe de tête avant de s'éloigner du groupe pour la grignoter. Peut-être la jeune femme était-elle finalement moins stupide et frivole qu'elle ne l'avait cru au départ...

A ce stade de sa réflexion, la vue et l'odeur de la bête dépecée, de la chair en train de cuire suscitèrent la révolte de son estomac. Elle posa le fruit au sol afin que Fir s'en régale à son tour. Il le fit sans état d'âme, les moustaches frétillantes tandis que ses dents acérées entamaient la chair sucrée et savoureuse.

Elle ne s'était pas endormie, se contentant de rêves. Ensuite, son tour de garde qui devait être le premier fut en fait le dernier. Perchée sur les branches basses d'un chêne, elle s'en acquitta sans encombre, ni dialogue, ce dont Asulf semblait s'accommoder autant qu'elle.

Au petit matin, la réflexion de Katrina lui passa par dessus les oreilles et, à l'injonction d'Ina, elle se mit en route. Assez surprise de voir que la prêtresse l'avait rejointe et encore plus qu'elle se mette à lui parler, elle lui répondit d'un ton neutre.


- Vous n'avez pas à vous présenter, Ademara, je sais qui vous êtes. Ni à me remercier, je n'ai fait que ce que je croyais juste... Mais je pouvais tout aussi bien me tromper et nul n'est à même de dire ce qui ce serait passé si nous étions restés au campement.

Fir s'agita et, peu après, elle prit conscience d'un bruit de cavalcade. Alors, elle s'interrompit... Un groupe de cavalier, en gros elle en dénombrait environ une dizaine, se dirigeaient vers eux à bride abattue.

Par réflexe, elle saisit le bras d'Ademara. Et, ne sachant s'ils étaient amis ou ennemis, elle la tira avec elle sur le bas-côté de la route, vers l'abri tout relatif des taillis. Cependant qu'ils s'avançaient, elle s'efforçait de distinguer un uniforme ou un signe quelconque qui lui permette de connaître leur appartenance ou leurs intentions.


Jet de détection

écrit par: Egill Sölfarssön Samedi 16 Mai 2009 à 00h11
La chasse de la veille avait revigoré Egill qui s'était à nouveau senti vibrer de vie. Le repas avait certes été bienvenu ; mais plus que cela, le combat même, sentir son coeur battre à l'unisson avec celui d'Asulf, sentir la même hargne habiter le reghed, cela n'avait pas eu de prix. Et c'est sans doute pour cette raison que l'uthgardt était particulièrement rayonnant ce matin.

Son tour de garde avec Elwin s'était avéré sans surprise aucune et il avait ainsi pu communier avec la nature et son totem divin durant une partie de la nuit. Il aurait bien voulu parler avec le demi-elfe mais les paroles n'avaient pas franchi la demeure de son esprit. Le rôdeur lui-même s'était de toute manière avéré relativement silencieux.

Quoiqu'il en fut, le fils de l'Arbre Fantôme se sentait à présent en grande forme, autant physique que mentale, et il avait marché avec entrain. Il était sorti, il le ressentait, particulièrement grandi des événements des jours précédents. Il avait en outre repris ses affaires dont nul, hormis Ademara, ne semblait s'être servi. Les confier à l'ultime cheval du groupe aurait été stupide, même Egill aux facultés pourtant limitées n'aurait pas répété l'erreur de la veille.

Ouvrant la marche et concentré qu'il l'était sur l'avancée du groupe, il n'avait remarqué qu'après coup l'arrivée des cavaliers. Il se retourna à l'instar de ses compagnons pour voir Tasia à qui il ne parlait toujours pas disparaître dans la végétation environnante en compagnie d'Ademara.


¤ V'là bien l'attitude d'un magicien. Pff, c'est pas digne... Se cacher, c'est pas une bonne réactude ça... ¤ songea-t-il tout en avançant vers le centre du groupe.

Il effleura au passage de sa large main le bras d'Elwin en lui intimant du regard de garder sa position.
Arrivé à hauteur d'Ina, le novice de la Confrérie se planta au milieu de la route. Silencieusement, il serra les sangles de son bouclier. Toute rencontre signifiait-elle donc immanquablement un combat pour l'uthgardt?

écrit par: Asulf Dimanche 17 Mai 2009 à 10h59
Cette nuit fut des plus plaisantes depuis le départ de son campement bordant le glacier Reghed, Asulf avait eu l’impression de chasser avec un véritable fils de la tribu des Crocs Sanglants. Exécutant une danse mortelle relativement bien orchestrée pour des inconnus, les deux barbares avaient réussi à foudroyer le sanglier et ainsi survenir aux besoins de leur petite compagnie. Même si les différences de chacun étaient autant de fossés à la création de liens véritablement amicaux, le jeune illuskien espérait ne pas avoir quitté son foyer ancestral pour ne découvrir qu’un monde régit par les préjugés et la peur des autres. Toutefois, ce n’était pas le but premier de son « exil ».

C’est avec soulagement que l’estomac d’Asulf accueillit les morceaux de viandes. Aussi vorace qu’un glouton le regued dévora une partie du cuissot en ne laissant que deux morceaux de chair grillée et le fémur. Il quitta la douce chaleur du feu pour disperser les restes de son festin non loin dans les sous bois.

Un morceau de charpie fut placé sur une pierre.


- Pour le frère ours, blessé et en colère…

Un autre fixé à la branche d’un arbre.

- Pour le frère léopard, affaibli et aux aguets…

Et enfin l’os fut posé au sol et partiellement recouvert de rameaux morts.

- Pour le frère loup, épuisé et solitaire…

Une fois son rituel achevé, le barbare alla se nicher contre le large tronc d’un hêtre à l’écorce argentée et moussue. L’épuisement eut raison du colosse qui s’endormit en moins temps qu’il ne faut pour le dire. Ses muscles se relâchèrent un à un tandis que son esprit divagua aux grès de quelques errances oniriques.
Asulf se réveilla un peu avant de prendre son quart et ca n’est qu’une fois Tasia perchée et ses autres compères couchés qu’il rejoignit le foyer. Aussi taciturne que d’ordinaire, il nourrissait les flammes avec du bois mort qui crépitaient et craquaient en séchant brusquement. De temps en tant le guerrier du nord balayait le ciel espérant y entrevoir quelques étoiles qui émergeraient de derrière l’armée de nuages. En vain. Il se contenta de contempler le ballet hypnotique du feu, toujours aussi silencieux, et ce, jusqu’au petit matin.

A peine eut l’instant de profiter du jour naissant que la druidesse avait déjà distribué les rôles, coupant court au brin d’humour de Dame Katrina. Ceci dit, sa nouvelle protégée serait plus en sécurité loin des alentours de la haute forêt. La pleine Nature ne convenait vraiment pas à la jolie rousse aux mœurs trop sophistiquée et gagner Noénar le plus vite possible serait comme salutaire. De plus, Asulf devait se procurer une nouvelle arme, une arme digne de sa grande hache. Il jeta un coup œil en coin au petit marteau tout en souriant de dérision.

Marchant aux côtés de Jayna et de la fille du manoir de l’éternel crépuscule, le regued fut interpelé par le vacarme de chevaux au galop. La chevauchée de mauvais augure une fois en vue, il empoigna rapidement son maillet tout en rejoignant l’Uthgart au milieu de la route. Le fils de Björn était prêt à toute éventualité.

écrit par: Jnaya Dimanche 17 Mai 2009 à 11h39
Jnaya n’avait reçu aucune réponse à ses questions, et ce n’était pas pour lui plaire. Alors qu’elle avait répondu sincèrement, elle n’avait rien eu en retour à part le silence ou des injonctions signifiant qu’elle ne devait pas se mêler de leurs affaires. Et bien, qu’il en soit ainsi… du moins pour le moment.

Elle ne faisait pas partie de la section de renseignement de la compagnie des marches pour rien. Si elle ne pouvait avoir aucune réponse par la discussion, elle les aurait en observant son entourage. Il y a des moments où écouter, et observer sans rien dire se révèle plus constructif.

Après un assez bon repas, la nuit s’était déroulée sans incident. Lorsque sa compagne de tour de garde s’était révélé être très peu loquace, elle s’était tût avec néanmoins la frustration de sentir isolé et vraiment non désirer. En même, elle ne pouvait vraiment les en blâmer. Elle s’était introduit dans le groupe sans autre forme de procès, qu’en imposant sa présence, qui pour l’instant ne s’était pas vraiment révélé être des plus utiles.

Au petit matin, ils reprirent la marche. Dame Katrina avait tenté de se montré de bonne humeur sans que personne ne daigne lui répondre, puis sous les ordres de celle qui se nommait Ina, ils se dirigèrent vers le Fort Noémar.
Lorsqu’un groupe de cavaliers apparut soudainement soulevant de la poussière sous leur chevauchée, son reflexes fut de faire jouer les jointures de sa main afin de les assouplir et de se préparer à la moindre confrontation.

Sur le qui vive, elle tenta de discerner les cavaliers au loin. Peut être que ses origines elfiques lui permettrait de les reconnaitre s’ils faisaient partie de la compagnie de mercenaires qu’ils avaient précédemment quittés ou tout autre groupe.

{tentative de jet de détection}

écrit par: Ina Dimanche 17 Mai 2009 à 20h20
Une nuit longue, une matinée désagréable, et un réveil encore plus désagréable. Tout ce qu’il fallait pour mettre la jeune femme d’une humeur massacrante. Elle avait déjà donné les ordres et bien que son estomac l’ait remercié d’avoir mis du sanglier dedans la veille, elle n’était toujours pas calmé. Elle avait même une furieuse envie de taper sur quelqu’un ou quelque chose. Cependant elle s’en garda bien.

La tentative d’humour de Katrina était louable mais il en faudrait cependant bien plus pour donner le sourire à Ina. Il lui faudrait une journée et une nuit tranquille, sans surprises sans cavalcades incongrues et surtout un endroit ou se laver l’esprit.

Elle avait bien prié son dieux durant la nuit pour lui octroyer les pouvoirs dont elle aurai peut être besoin dans la journée, mais elle ne s’attendait pas a cet charge de cavalerie.

Certains se rangèrent dans les fourrés, d’autres prenaient déjà les armes. Deux reflex qui bien que très différents serait a utiliser a bon escient. Les personnes camouflées seraient très utile en cas de problème et les hommes en arme seraient a priori dissuasifs. Restait Katrina sur son cheval et Jnaya qui pouvaient sembler des cibles faciles.

Les cavaliers arrivaient a pleine vitesse et étaient assez nombreux pour être dangereux.


- Une nuit, une journée, une heure tranquille, s’il vous plait !!!

-Asulf et Egill restez avec Katrina, Elwin avec moi, s’ils sont elfes, je ne comprendrai rien de leurs dires. Quand a vous, Jnaya, et bien… merde faites comme vous le sentez j’en ai raz le cul de donner des ordres.

*yen a un qui va m’entendre quand je vais rentrer… ho oui il va m’entendre celui la. Me foutre la direction d’un groupe aussi nombreux d’un coup comme ca… il va m’entendre !!!*

- Et on attend qu’ils sortent les armes et qu’ils aient vraiment l’air hostiles avant de charger.


écrit par: Elwin Lundi 18 Mai 2009 à 18h05
Elwin s’était couvert derrière un mur de silence après les interrogations de Jnaya. Si la femme semblait honnête, le rôdeur n’osa pas révéler les informations demandées par la moine. Tout d’abord parce qu’il n’avait pas encore une idée précise des aboutissants de sa mission mais surtout pour ne pas compromettre son secret. La réflexion sur l’intervention de la demi elfe eut bien le temps de l’occuper plutôt que de parler et en attendant le retour des barbares. Elwin ne crût pas un instant à l’existence de survivants après le carnage qu’avaient sûrement fait les deux ours hiboux. Selon lui la volonté de Jnaya d’accompagner Katrina n’était plus légitime après la probable mort de son supérieur mais pour l’instant la présence de l’humaine n’importunait pas le groupe, ou plutôt ne dérangeait pas le demi elfe.

Le repas impressionnant apporté par les barbares eût l’avantage de combler la fin du rôdeur, il admirât la prise et félicita les deux chasseurs pour l’exploit avant de profiter d’une nuit de sommeil...

C’est revigoré qu’Elwin se leva ce matin là, en forme, satisfait du repos auquel il avait eu droit, et prêt à faire face à toute éventualité. Il eût le réflexe frustrant de vouloir préparer son sac avant de se remémorer le fait qu’il avait perdu son havresac la nuit passée. Machinalement, il arrangea sa cape et son armure légère et s’assura de la portée de ses deux armes.

Il reprît rapidement la tête du groupe avec Egill, tout silencieux, jusqu’à remarquer la présence des cavaliers.
Il nota l’attitude de chacun de ses compagnons afin de savoir où ils se trouvaient puis accompagna Ina au devant selon ses ordres. Il ne fît aucune remarque à ses paroles, mais se contenta juste d’empoigner son arc long ainsi que de saisir une flèche. Le rôdeur plus marginal que jamais se réjouissait de la beauté de l’arme et était prêt une fois de plus à dédier la rencontre à Solonnor. Il tenta tant bien que mal d’identifier les cavaliers à l’aide de leurs habits mais surtout d’anticiper leurs intentions, l’arc bien en main.


Elwin tente d'identifier les cavaliers

écrit par: Isórion Mercredi 20 Mai 2009 à 09h24
user posted image Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte 1372

Lieu : Voie des Landes Eternelles…
Temps : frisquet, nuageux, petit vent.
Moment : Matin


MJ
Narration: Tous


PARCHEMIN
Tasia et Ademara se dissimulent derrière un bosquet de charmes.
Tasia tente d’identifier les cavaliers.
Test de détection Tasia DD 15 : 14 (dé)+3= 17 : Réussite

Jnaya tente d’identifier les cavaliers
Test de détection Jnaya DD 15 : 9 (dé)+5= 14 : Echec

Elwin tente d’identifier les cavaliers
Test de détection DD 15 : 11 (dé) + 6= 17 : Réussite


user posted imageLes compagnons venaient de miser sur la prudence mais les inconnus qui se profilaient à la l’horizon allaient rapidement savoir que s’ils cherchaient de quelconques noises au groupe, ils trouveraient à qui parler. La réaction de deux barbares ne s’étaient pas fait attendre, joignant le geste à la parole, ils attendaient ces cavaliers de pieds fermes, prêts à en découdre s’il le fallait.

Oui la prudence était mère de sureté et Tasia, empoigna doucement l’elfe de la lune pour qu'elles s'abritent derrière un bosquet de charmes qui se trouvaient non loin de la route et qui permettait à l’ensorceleuse de garder un œil vif sur la route et le reste du groupe. Si elle devait agir, elle agirait mais l’effet de surprise était de son côté au cas-où. Ademara devait penser la même chose.

La novice des gardiens des Mystères fut la première à discerner l’ensemble des cavaliers. Le premier homme qui chevauchait en tête était habillé de fer, coiffé d’un petit bassinet dont la bretèche pendait sous son menton, par-dessus les anneaux du camail. Le groupe portait tous un tabard bicolore écartelé, de sinople et d’argent. Tous avaient l’air de soldats. Le regard de la demi-elfe accrocha l’écu du cavalier de tête qui arrivait à la hauteur d’Ina et d’Elwin derrière lesquels se tenaient fièrement Egill et Asulf. Les armoiries étaient de sinople à une bande ondée d'argent, accompagnée en chef d'une épée d’argent de même, et en pointe d'un cor de chasse lié d'argent. Ces armoiries étaient celle de l’armée de la vallée d’Everlund que l’ensorceleuse avait remarqué dès son entrée dans la cité, des couleurs qui flottaient en hauts des tours des casernes qui flanquaient chacun des portes d’accès…


Elwin ne fut pas en reste, tout comme l’ensorceleuse, il avait reconnu le pennon qui flottait au vent, qui arborait lui ces armoirie et que portait l’un des cavaliers. La troupe s’arrêta, ils étaient huit, tous en arme, mais de plus ils tenaient en longe quelques montures supplémentaires que les yeux de certains des compagnons n’eurent aucun mal à reconnaître puisqu’ils s’agissaient de leurs montures. Le chevalier de tête mis pied à terre et retira son bassinet.

C’était un homme dans la force de l’âge, haut de plus de cinq pieds., robuste, les joues et le menton d’une barbe encore brune, des yeux sombres à reflets roux, le front plat, les lèvres minces, il arborait un air revêche et ce campa devant une Ina passablement lasse. Soudain derrière l’un des cavaliers, une silhouette sauta à terre, un énorme bandage lui enserrait la tête et une partie du bras. C’était un nain. Mais là aussi, pas n’importe quel nain, celui que Jnaya connaissait, et que Tasia, Egill et Ademara avaient aperçu sous la tente. Il se précipita aux côtés du guerrier et pointa un doigt accusateur en leur direction en poussant des cris d’offrait. A voir sa tête, sa nuit avait passablement été courte, très courte….


- Ce sont eux capitaine d’Estrelant !!! Ce sont eux !!!: Ils nous ont lâchement abandonné ! Ils auraient pu nous prêter main forte mais non ! Ils nous ont lâchement abandonné préférant fuir, les couards !!!!!

Le nain semblait en proie à une forte crise de nerf et l’officier, d’une voix sourde et dévisageant Ina, entama une déclaration sur un ton quelque peu autoritaire.

- Votre compagnie va nous suivre à Everlund pour tirer cela au clair ! Je suis le Capitaine Cobham d'Estrelant de la garde d’Everlund, veuillez me remettre vos armes et nous suivre.

Derrière lui, les hommes brandirent arbalètes et lance. Derrière le groupe, Jnaya qui était resté près de Katrina avait du mal à croire ce qu’elle voyait. Rien à voir avec le nain taciturne qu’elle avait côtoyé surtout pas à le voir presque sautiller sur place en lançant ses accusations.

écrit par: Ina Mercredi 20 Mai 2009 à 18h14
Ina n’en croyait pas ses oreilles. Lâches ? Couards ? S’il n’y avait pas ces arbalètes pointées sur eux, elle les aurai bien baffé tous les deux.

*De la diplomatie, Ina, de la diplomatie, essai de rester diplomate !*

-Navré capitaine mais j’ai une mission a accomplir et elle ne souffrira plus aucun retard. Je ne sais pas qui est ce nain amoché, je ne l’ai jamais vu de ma vie. Par contre ces chevaux sont effectivement a nous.


Tout en parlant elle essaya de faire quelques liens de ci de la dans son esprit. Ce nain avait l’air d’avoir passé une sale nuit. Et semblait reconnaître au moins quelque uns des membres du groupe.

-Toutefois si vous avez tant besoin de précisions et que ce nain fait partit de la bande de fous qui ont tenté de capturer des ours hiboux hier soir, je n’aurais que peu de choses à vous dire outre le fait que j’ai juste fait ce qu’il fallait pour minimiser les pertes.

-S’il nous traite de lâche, tant mieux, je suis ravie d’être une lâche en vie plutôt que celui qui est mort en essayant de capturer des monstres sanguinaires pour la belle bourse d’un riche du coin. Personne ici ne lâchera ses armes sans mon autorisation et je ne vois pas ce que je puis faire de plus pour vous, aussi, rendez moi nos chevaux et tenez.

Elle sortit quelques pièces d’or et les tendit au capitaine

-Payez donc avec ceci un tonnelet de bière au nain pour qu’il oubli ses compagnons morts inutilement. Peut être qu’au moins cette mésaventure lui aura servi de leçon et lui aura ouvert l’esprit sur tous les dangers que recèle la nature. Je tiens à préciser tout de même qu’il est extrêmement chanceux d’être encore debout ce matin. Peu en ce monde peuvent se vanter d’avoir croisé le fer avec un ours hibou et être encore capable de se relever le lendemain.

Ina perds le pris d'un tonnelet de bière en PO

écrit par: Linwëline Jeudi 21 Mai 2009 à 05h53
MJ
Narration: Cobham d'Estrelant


L'attitude presque condescendante qu'affichait l'humaine l'égard de ses interlocuteurs état proprement inpensable.

- Je ne saurais que trop vous conseiller de ne pas m'insultez de la sorte damoiselle, je ne suis pas votre serviteur et encore moins un de vos vassaux, donc je vous serai gré de vous plier à mes instances sinon je devais vous y contraindre par la force.

Les traits tirés, le chevalier n'avait pas le temps ni l'envie de s'attarder. Il écarta d'un main gantée le bras tendu d'Ina

- Gardez donc votre argent pour assouvir vos propres besoins, et ne tardons pas si vous plait.

Le nain, dont le regard de fou, allait de gauche à droite tomba soudainement en arrêt sur Jnaya. Il exulta.

- Ahhhhhhhhhhh! Elle la sang mélée!!!Elle faisait partie de notre troupe!!! Elle aussi nous à lâchement abandonné!!! Il me l'a dit, il me l'a dit alors qu'il mourait éviscéré!!!! Il me l'a dit il me l'a dit!

- Inutile de m'en dire davantage! messire nain, le ton de l'officier se fit moins courtois, Allez!

La tension n'allait pas manquer de monter d'un cran quand sur un signe de leur officier, trois lanciers et un épéiste mirent pieds à terre et entourèrent leur capitaine.

- Il faut que vous me suiviez à Everlund pour que nous puissions éclaircir cette histoire au plus vite, si vous êtes innocents cela prendre peu de temps et vous pourrez courir par monts et par vaux comme bon il vous semblera!

Il se tourna vers son sergent, un homme grand, solide à l'image des hommes qui habitait ces contrée. Coiffé d'un galeron de velour vert, , chaussé de daim des orteils jusqu'aux cuisses, une épée au fourreau usé battait son flanc.

- Nigel, préparez-vous à désarmez ces drôles!

écrit par: Ademara Jeudi 21 Mai 2009 à 10h56
Observant l’étrange scène derrière son Bosquet la prêtresse elfe, elle ne perdait pas une miette de l'échange verbale entre le groupe des Gardiens Sylvestres et les cavaliers.
Les cris hystériques du nain ne résonnaient sur toute la route.

Ademara jeta un regard dans son dos par prudence.
L'elfe n'osait à peine respirer de peur d'être surprise par les par les miliciens d'Everlund.

Serais ce un retour à la case de départ ?
Ha que non, tout chemin pour se retrouver à nouveau à Everlund, il en était hors de question.

Se retournant vers l'ensorceleuse, elle lui chuchota tout bas à l'oreille, espérant ne pas être repérée.


- Aucun contrat ne nous liais aux braconniers, pourquoi ce nain nous veut il tant de noise ? Après tout ces miliciens sortent peut être de leur juridiction, car ces terres n'appartiennent pas à Everlund.
Je crois qu'il serait bon de leur rappeler jusqu'où leurs droits commencent et s'arrêtent.
Je n'ai nullement envie de retourner séance tenante à Everlund.

Le ton pris une tournure différente quand le capitaine rejeta avec violence la proposition de Ina.
Ademara secoua la tête, cela aggravait leur cas d'avoir voulu soudoyer un capitaine de la milice d'Everlund.
La prêtresse se crispa, rester cachée dans les buissons avait l'avantage de la discrétion et de l'effet de surprise.

Mais face au caractère bouillonnant des barbares et de la druidesse, il aurait mieux fallu un doigté plus subtil pour mener à bien ces négociations.

écrit par: Tasia Jeudi 21 Mai 2009 à 15h51
La semi-elfe, concentrée sur le dialogue entre Ina et le capitaine, répondit distraitement à la prêtresse.

- Je ne sais pas, Ademara. Je n'avais pas l'intention d'intervenir, mais... je vais y aller! Mieux vaut que tu restes ici à l'abri, pour le moment. Mais, s'il s'avère que nous devions retourner à Everlund, suis-nous, s'il te plaît.

Elle s'éloigna, quelque peu. Escalada discrètement un arbre qui surplombait la route pour en descendre avec fracas, en brisant bon nombre de branches. Arrivée au sol, elle sortit du bois et s'avança tranquillement sur le chemin et vint se placer aux côtés d'Ina, face au fameux capitaine. Négligemment, sa main s'était posée sur le bras de la Gardienne des feuilles.

- Messire, mon nom est Tasia. Accepteriez-vous que nous échangions, pour un temps, nos points de vue en êtres civilisés? ... Vous serez libre d'aviser ensuite et, de toute manière, vous avez l'avantage du nombre.

Elle sourit au gradé, avant de reprendre.

- En tant que responsable de notre groupe, Ina, la personne à laquelle vous venez de vous adresser, assume de la manière la plus honorable qu'il soit sa position de chef, ainsi que la responsabilité de nos dires et actes lorsque nous étions au camp des chasseurs d'ours. Mais vous devez savoir qu'elle ne s'y trouvait pas.

Par contre, j'y étais. Elle m'avait confié la direction du petit groupe qui s'est rendu au camp des chasseurs. Je suis donc la personne qui a pris les décisions que vous incriminez et je suis disposée à répondre à vos questions, ou accusations...

écrit par: Egill Sölfarssön Jeudi 21 Mai 2009 à 18h03
¤ J'aurais dû fracasser la demeure de ton esprit quand je pouvais, être de la roche. ¤ regretta Egill en retrouvant le nain qu'il avait croisé dans la tente du Capitaine Kévan la veille. Il avait alors paru plus ennuyé qu'énervé lors de leur rencontre. Le Peuple Vigoureux n'était pas réputé pour un tel lunatisme, ce nain-là avait probablement une case en moins songeait le barbare non sans ouïr les échanges verbaux entre ce Capitaine d'Estrelant et les femmes du groupe.

¤ J'sais pas si faut bien d'mander l'avis de la donzelle.continua intérieurement le serviteur de l'Arbre Fantôme en faisant glisser son regard sur Katrina dont Ina lui avait dit de s'occuper. Elle peut pas dire qu'on soit des lâches ; Kévan il l'avait confiée à moi après tout. Mais elle était pour sûr pas contente de venir avec nous. ¤
- Pfff... conclut-il d'un soupir alors que toutes ces réflexions le fatiguaient dès le matin.
Le barbare n'avait pas encore levé son arme, comme le lui avait conseillé (ou ordonné) la Gardienne des Feuilles. Il ne demandait pourtant pas mieux.

En voyant Tasia revenir sur la route et se présenter comme responsable de l'abandon des chasseurs, le fils de Sölfar reformula son avis sur l'arcaniste. Peut-être n'était-elle finalement pas si lâche qu'il l'avait cru. Il songea même un instant à...

¤ Non... ¤ se persuada-t-il. ¤ Non! ¤ insista-t-il intérieurement.
Et pourtant, l'utghardt se rapprocha solidairement de la Tel'Quessir et déclara, du même ton qu'elle avait employé.


- J'étais là aussi. J'ai même vu ce petit bonhomme, mais il était pas blessé, et son chef, Kévan, il était vivant aussi. Si faut des responbables, j'en suis un t'aussi, moi Egill de la tribu de l'Arbre Fantôme. Et au nom du Père de la Bataille, je lavera mon honneur comme je dois, par ma justice ou la vôtre.
Mais chuis pas un lâche! rugit-il à l'encontre du nain. Tu dois pas en avoir beaucoup dans tes braies pour nous traiter de lâche alors que t'en un aussi. T'as pas trainé à revenir à la grande ville faut croire, pour alerter ces gardes! T'as dû courir vite et pas beaucoup te battre avec les tiens je pense.

écrit par: Jnaya Jeudi 21 Mai 2009 à 23h59
¤Menteuse ! Il était présent et il ose me traiter de menteuse, de lâche !*

Le nain qu’elle avait connu comme étant taciturne et qui économisait ses paroles jadis, se trouvait là, à les dénoncer. Il s’était bien jouer d’elle.

Lorsque le nain pointa son doigt vers elle en la traitant de semi mêlé tout en l’apostrophant de sa lâcheté, de ses mensonges et autres, la seule envie qui la taraudait fut de foutre une raclée à ce nain. Elle avait beaucoup de patience, mais le voir s’exciter et raconter n’importe quoi lui donnait envie de le corriger et d’achever l’œuvre des Ours-Hiboux. D’ailleurs, ceux qui était à côté d’elle pouvait la voir serrer, ouvrir et refermer son poing. Si les soldats n’étaient pas présents, elle ne savait pas si elle se serait retenue. Mais heureusement pour lui, la situation ne s’y prêtait pas. De plus, les enseignements de ses maîtres lui revinrent en mémoire :


¤ Maîtrise ta colère Jnaya ! Libère ton esprit de la fureur qui veux s’installer et te contrôler et tu seras à mène de la contrôler comme il le faut.¤

Néanmoins, même si elle ne frappa pas le nain, elle s’avança vers lui et pointa son doigt sur son front.

- Menteuse ! Tu oses me traiter de menteuse, alors que tu étais présent. C’est plutôt toi le sacré menteur. D’ailleurs qui me dit que tu n’as pas tué le capitaine, et que tu veuille nous incomber la faute. Ils vous ont avertis du danger, vous n’avez pas voulu écouter. Le capitaine m’a donné l’ordre de les accompagner avait de les accompagner où qu’ils le désirent. Et toi tu te pointe devant moi à nous traiter de lâches et de menteur. Ton clan doit avoir bien honte de toi, messire le nain. Sors de ma vue, tu me dégoute.

La dernière phrase avait été dite avec mépris, et elle se retenait de l’injurier.
De surcroit, l’attitude d’Ina envers les cavaliers ne faisait rien pour arranger les choses. Que croyait-elle ! Qu’ils allaient recevoir le pot de vin et leur dire de repartir. Heureusement, l’une de ses amies tenta de prendre les choses à la diplomatie et tenta de rattraper le coup.
Avec un peu de chance, peut être qu’elle arrivera à quelque chose.

La demi-elfe espérait ne pas avoir à dévoiler sa mission première. Mais visiblement, elle devrait tôt ou tard se dévoiler. Si elle en croit le nain, il est le seul survivant. Cependant, elle ne savait toujours pas toute l’affaire sur ces histoires de braconnages et n’avait envie de retourner au bastion avec si peux d’éléments et un échec.
Elle laissa le nain sans un autre regard, puis se rapprocha de Cobham et de Tasia.

Tasia s’était déjà excusé pour le comportement d’Ina, donc la jeune femme ne trouva pas nécessaire de le refaire.


- Comme le nain, l’a dit, j’étais aussi présent. Mais vous ne devriez pas prendre pour argent comptant ce qu’il raconte. De surcroit, je ne pense pas que nous ayons besoin d’aller à Everlund. Je suis sur que vous avez tout l’autorité et les compétences requises pour régler cette affaire ici et qu’on en finisse. Ce groupe n’était aucunement lié en quoi que ce soit avec ceux qui ont péris. Je disposer à répondre à toute les questions que vous aurez s’il le faut. Ce nain ! elle le pointa du doigt sans le regarder. Tente de vous abuser, de vous tromper et de nous accusez pour des méfaits inexistants. Il inventera n’importe quoi pour cacher ses fautes. Vous devriez aussi l’arrêter… Elle hésita un moment. Sans vouloir vous donner d’ordre Capitaine.

Elle allait rajouter de l’arrêter aussi pour braconnage, puis son regard se porta sur les hommes à terre qui les pointaient de leurs lances, mais surtout sur le sergent qui portait le résultat manifeste de braconnage à outrance.

¤Je suis sur que sa coiffe vert provient d’une bête interdit de chasse aussi, mais je ne m’y connais pas assez pour le reconnaitre. Ca ne servira à rien que je m’accuse de braconnage et surtout le groupe du nain, si cela se trouve, ils approuvent ceux qu’ils faisaient.¤

Il reporta son attention au capitaine avec demi-sourire.

- Oui, j’en sur ! Nous pouvons régler cette affaire ici, n’est ce pas mon capitaine. Je ne pense pas que vous ayez eu vos galons par … simple recommandation d’une connaissance à la cour.

C’était une manière de dire qu’il n’avait pas lécher de cul, pour arriver là il en était. Et elle espérait que la flatterie marcherait sur lui.

- Nul besoin de se montrer menaçant non plus. Nous ne représentons aucune menace pour vous, j’en suis certaine.


écrit par: Elwin Vendredi 22 Mai 2009 à 23h24
Tout les sens du rôdeur s’étaient éveillés dès qu’il avait senti la présence des cavaliers. Voir qu’ils appartenaient à la garde d’Everlund ne le rassura qu'un court instant car vraisemblablement ils étaient accusés d’avoir abandonné les braconniers à leur misère. Elwin ne démentît pas l’accusation sur le coup, mais trouva les termes de lâches et d’abandon fort exagérés. Par deux fois le demi elfe avait vu, ou plutôt entendu, les humains se faire massacrer par les ours hiboux, dans les deux cas Elwin était restait passif et avait déplorait la bêtise des humains. Dans ces deux cas, Elwin ainsi que Ina et Asulf avait assuré leur survie et Elwin aurait aussi décidé de quitter le campement à place de Tasia et d’Ademara. En clair, il ne regrattait rien, seule la perte des chevaux était à déplorer mais apparemment ils avaient étaient retrouvés à la surprise et à la joie du rôdeur.
Le sang-mêlé ne prêta pas plus d’intérêt aux insultes du nain sauf au moment où il s’adressa à Jnaya comme l’air de l’insulter d’être une semi humaine. Elwin se sentît alors proie à une exclusion telle celle qu’il n’avait que trop connue par le passé, l’impression de rejet laissa place à un sentiment d’injustice et de colère quand il écouta les gardes.


¤ Hors de question de retourner à Everlund. Je hais cette ville, je hais ses habitants et je hais plus que tout la foule qui s’y agglutine. ¤

La tension d’Elwin était palpable et croissante au fur et à mesure que le capitaine parlait, surtout quand il mentionna le fait de faire demi tour pour cette maudite ville où le groupe s’était fait attaqué. Elwin en avait assez subi ces deux derniers pour ne pas vouloir y retourner. Ses sens commençaient de plus en plus à s’agiter en voyant arriver le dénommé Nigel, qui devait les désarmer. Peut être que les mots des autres membres du groupe n’allaient pas suffire à raisonner le capitaine. Le rôdeur en tout cas refusait de prendre part à la conversation, il n’avait aucune compétence dans ce domaine, son but était de parer à toute éventualité. Ainsi ses yeux sautillaient sur chacun des gardes, particulièrement sur leurs armes, les tempes du demi elfe battaient, une goutte de sueur venait à perler sur son visage et ses mains se resserraient de plus en plus sur son arc.

De la même manière qu’il exerçait en chasse sur des animaux le rôdeur tentait d’anticiper la moindre action des humains. Si les paroles n’iraient pas à les dissuader, il suffirait d’une étincelle pour entamer un combat sanglant, et cela n’était pas vraiment bénéfique pour le groupe pensait Elwin. Il n’envisageait pas de nouvelles pertes après Retyar et Robyn. Ainsi le novice poursuivait son observation sur chacun des gardes, ayant bien à faire de les dévisager pour ne pas leur parler, il s’attarda un instant sur le nain mais surtout sur Nigel. Au moindre geste agressif de sa part, l’archer ferrait honneur à Solonnor…


¤ Foi d’Elymir. ¤

écrit par: Linwëline Samedi 23 Mai 2009 à 09h50
MJ
Narration: Cobham d'Estrelant


PARCHEMIN
Tasia tente d'amadouer le chevalier et de la convaincre
Test de diplomatie Tasia DD 20: 17(dé)+ 7= 25: Réussite
Test de bluff Tasia DD ??: 20 (dé) + 7 > < Test de Psychologie Cobham: 11 (dé) + 2= 13: Réussite


Les manières et les dire de Tasia semblaient avoir fait leur effet sur le chevalier qui darda un oeil interrogateur sur les compagnons. Chacun avait parlé avec insistance et la violence et l'assurance que l'officier ressentit dans les propos de chacun, il sourcilla cependant aux propos de Jnaya au sujet des galons mais fort heureusement le nain devint...quelques peu surprenant. Les mots de l'ensorceleuse avaient fait mouche.

Il sautillait, sautillait, rouge de colère en hurlant une série de mots incompréhensibles. Visiblement sa blessure à la tête n'avait rien arrangé à la chose, et sa raison paraissait franchement sur le déclin. Haussant un sourcil vers le fils de la pierre qui trépignait à ses côtés, le chevalier garda le silence quelques instants avant au final de se laisser aller dans un soupir dans le sens tant espérer des compagnons.

- Nigel...je crois que notre ami nain a besoin d'un repos...

Le sergent opina du chef et d'une main ferme empoigna le nain et le fit reculer vers l'un des chevaux. Aussi étrange que cela puisse paraître, il se laissa faire mais en profita pour prodiguer un lot d'insulte vers le groupe. Le chevalier se détourna ensuite vers les deux jeunes femmes qui lui faisaient face.

- Damoiselles, il me semble à la lumière de ces quelques nouveaux événements que votre décision de prendre la fuite fut la bonne et que vous n'aviez aucune attention de faire un quelconque mal. Moi-même étant chasseur à mes temps perdu, je dois reconnaître que traquer un ours-hibou ne soit pas la plus raisonnable des idées.

Dardant un regard insistant sur Ina et Tasia, il se montrait plutôt conciliant.

- Nous allons donc ramener ce nain à Everlund, en disant ces mots, Cobham fit glisser ses yeux sur le reste des compagnons, notamment ceux qui portaient bien en évidence leurs armes, vos amis semblents bien sur le qui-vive et quelque peu sur la défensive ? une raison particulière à cela ? un groupe d’importance que vous avez là et hétéroclyte.

Le regard de l’homme détailla Egill et Asulf, les deux barbares, certant tous les deux différents étaient d’une stature impressionnante quant au demi-elfe, son arc lui semblait un peu trop menaçant.

- Puis-je connaître votre destination ?

Derrières les cavaliers, les chevaux des compagnons hennirent doucement tandis que la pluie commençait à tomber sur le groupe.

écrit par: Elwin Dimanche 24 Mai 2009 à 16h38
Elwin avait progressivement relâché la tension de la corde de son arc au fur et à mesure que la situation tournait en leur faveur. Il eu un bref sentiment de pitié pour le nain en voyant son état physique et psychologique profondément dégradés par cette nuit, semblait-elle, on ne peut plus agitée. Lorsque le dénommé Nigel l’eût emporté, le demi elfe avait complètement détendu son arme et l’avait baissé. Il écouta le capitaine et comme le rôdeur était plus en confiance, il prît cette fois ci part à la discussion.

-Les routes sont incertaines, même la voie des Landes Eternelles. Et nous avons appris à nous tenir sur nos gardes. De plus, comprenez qu’après la courte nuit que nous avons eu, nous nous montrions méfiants et soyons un peu tendus. Elwin se retînt une autre remarque.

¤ Qui plus est vous menaciez de nous emmener de force à Everlund il y a deux minutes. ¤

Elwin poursuivit au fil des interrogations du capitaine.

-Nous allons à Fort Olostin. L’orage cette nuit a surpris nos montures et elles se sont échappées avec notre équipement. C’est une chance pour nous que vous les ayez retrouvé, et nous vous en remercions.

Elwin avait rangé son arc et sa flèche et tandis qu’il sentît la pluie qui commençait à tomber il chercha du regard son cheval et le désigna au capitaine avec un sourire de circonstance.

-Puis-je ?

écrit par: Ademara Dimanche 24 Mai 2009 à 17h22
Tasia par sa réponse évasive n’aida pas Ademara, néanmoins, celle-ci eu un sourire discret quand l’ensorceleuse lui ordonna de les suivre discrètement si il s’avérait que les compagnons fussent ils dans l’obligation de repartir à Everlund.

¤ Quel dommage, j’avais l’intention d’attendre gentiment votre retour sur le bas côté de la route…¤

Alors que la sang mêlée pris l’initiative de s’occuper du « doigté et de la subtilité » de la défense, la prêtresse continua a observer discrètement l’enchaînement des événements.
Vite agacé par le remue ménage d’un nain qui avait encore très certainement abusé de la bière et voyant que la situation prenait une tournure favorable à ces compagnons.

Son regard fut attiré par la marche infatigable d’un scarabée le long d’un tronc d’un charme encore à l’aube de sa jeunesse.

L’elfe eu le bon réflexe de rabattre la capuche de sa cape, laissant quelques boucles blondes dépasser de celle-ci, au moment où des gouttes tomba du ciel.

L’une d’elle entraîna le scarabée dans sa chute, par chance sur un morceau de pierre moussue.

Par geste de compassion pour le petit animal, la prêtresse se baissa pour le saisir délicatement dans le creux de la main avant de le remettre sa place initiale sur le tronc.


- Va! Continue ta route mon petit ami.

Puis les yeux brillant de malice, elle écarte une branche pour mieux retourner à la surveillance de son groupe de camarades.

écrit par: Jnaya Dimanche 24 Mai 2009 à 19h04
Jnaya fut soulagé de constaté que le capitaine était revenu à de bon sentiments. L’attitude du nain, et les paroles réconfortantes de Tasia en était certainement pour beaucoup.

Heureusement, il ne prit pas mal son commentaire sur son accès au grade de capitaine, et fit mettre le nain « au repos ».

Elle se détendit donc, observant tout un chacun. Elle se rappela que certains s’étaient cachés dans les fourrées, mais ne fit pas la bêtise de regarder dans leurs directions. On ne se savait jamais.
La capitaine leur demanda quel était leur destination, ce qu’Elwin s’empressa de répondre.

Visiblement, elle n’avait plus de mission en cours. Le seul survivant était visiblement un nain ayant sombré dans la folie. Elle ne pourrait rien en retirer.


- Dites-moi, capitaine ! Puis je savoir ce qu’il en est pour les autres compagnons du nain. Sont-ils tous vraiment morts ?

Elle n’avait pas vraiment envie d’entendre tout les détails de leurs morts. Mais maintenant, son seul but était de poursuivre sa dernière mission en date. A savoir, escorter la dame Katrina avec son groupe à leur destination. Ce n’était pas pour le capitaine qu’elle le faisait, mais surtout pour elle-même. Elle aviserait de suite, lorsqu’ils seront arrivés.
Elle se tourna vers Tasia.


- Je sais que je n’ai rien à faire dans votre groupe, mais me permettez-vous tout de même de continuer la route à vos côtés, jusqu'à votre lieu de destination ?

Elle espérait qu’elle accepterait sa compagnie, ainsi que ses amis. Sinon, il se pourrait bien que Jnaya les suivent discrètement qu’ils le veuillent ou non. Sa conscience lui disait qu’elle pourrait être utile à un moment ou un autre. Et Illmater, leur enseigne qu’on a toujours besoin d’eux à n’importe quel endroit. Pouvoir aider sans rien demander en retour, était un bel acte en soi. Chaque mortel nécessite d’être rassurés et protéger.

écrit par: Isórion Jeudi 28 Mai 2009 à 03h38
user posted image

Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
19 Eleinte1372 (CV)

Lieu : Voie des Landes Eternelle
Temps : Pluie, pluie, pluie……et pluie
Moment :Journée


MJ
Narration: Tous


user posted imagena, de guerre lasse avait laissé les autres mené les discussions à sa place. Dotée d’un tempérament de feu, la druidesse aurait pu sortir quelques répliques de son cru qui auraient pu être perçue comme insultante par les hommes de la milice d’Everlund. Mais tout s’était bien terminé au-delà de leur espérance car ils avaient récupéré également leur monture, une véritable bénédiction. L’officier ne s’était pas étendu sur le sujet, indiquant au groupe que les chevaux avaient été retrouvés au petit matin, à l’endroit où ils avaient dressé leur campement. L’équipement de chaque aventurier n’avait pas bougé de place, sanglé fermement à l’arrière de la selle et c’est avec une joie toute particulière qu’ils se le réapproprièrent, en particulier Asulf qui retrouva là sa grande hache, héritage familiale qui à ses yeux revêtaient une valeur indescriptible. Tymora semblait être dans de bonnes dispositions…

Quant au groupe de chasseurs, aucun n’avait survécut. Ils avaient retrouvé le nain prostré sous un des chariots, autour de lui des corps réduits en charpie qui avaient été proprement massacré. Qu’attendre d’autre de la part de deux ours hibou en furie

Chacun repartit de son côté sans se détourner, ils seraient à Fort Olostin d’ici la nuit, en chevauchant promptement et ils réussirent sans cette fois rencontrer le moindre désagrément….


user posted imagea pluie qui tombait à sceau depuis les trois dernières heures n’était guère une bonne compagne de voyage mais les compagnons s’en était accommodé, que pouvaient-il faire d’autre ? Absolument rien. Mais quand le bourg fortifié de Fort Olostin apparut enfin devant eux, certains furent soulagés en particulièrement Dame Katrina de ce retour à la civilisation et de voir la silhouette réconfortante du donjon protecteur. Le postérieur en feu, l’entrecuisse douloureuse, le dos en marmelade, les muscles ankylosés, l’humeur à l’image du temps, le groupe pénétra dans le fort sans trop de difficultés, où un guet conciliant leur indiqua la taverne du Pichet enflammé dans lequel ils trouveraient à manger et à boire à des prix abordables et qui possédait une écurie attenante.

- Vous pourrez ainsi vous loger et panser vos animaux.

Katrina, elle, qui semblait rejeter la simple idée de dormir dans des conditions effroyables, s’informa des autres établissements d’Olostin et la description du Huron Endiablé, un établissement destiné à une clientèle plus fortunée au confort plus convenable, provoqua chez elle un ravissement sans borne, de courte durée. Ina en avait décidé autrement.. Le Pichet Enflammé était désormais leur destination.

La suite des aventures d'Ina, Tasia, Ademara, Asulf, Elwin, Egill et Jnaya