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La Taverne des Royaumes Oubliés > Quête : La Prophétie > Les Sceaux de la Prophétie


écrit par: Karth Lundi 08 Octobre 2007 à 21h53
MJ

Septième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(7 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Beau ciel bleu
Moment : Matin



Narration

Dugnar et Tarsenian

La route depuis l’ouest avait été longue et solitaire, pour les deux preux paladins, et bien que chacun servait un dieu différent, leur vision du monde et de leur combat était similaire. C’était donc en chemin vers le sud et l’ouest, que les deux serviteurs du bien s’étaient rencontrés. Une ombre planait sur la Côte des Dragons, et en particulier autour de Port-Pônant, une ombre plus inquiétante et intrigante que les rumeurs habituelles de la région. En effet, l’influente cité marchande était réputée pour sa liberté et pour son slogan : « On accepte tout, et tout à un prix ». Ce qui laissait présager au voyageur averti de l’ambiance générale.

Cependant même dans de telles cités, il existait de pauvres gens, qui travaillaient dur pour simplement subsister, et tentaient de vivre dans une paix et un calme relatif. Et comme souvent de par le monde, c’étaient ces personnes qui souffraient le plus, et qui étaient les premières victimes des machinations des puissances maléfiques de Faerûn. C’était ce qui avait déterminé les deux valeureux aventuriers à se lancer en direction de cette ville. Les rumeurs couraient, des personnes disparaissaient… Personne ne semblait s’occuper de cette affaire… Bien entendu, il était difficilement question de remettre en cause l’organisation de la cité et par la même occasion de s’attirer la malveillance des puissantes guildes fomentant dans l’ombre, mais peut être pourraient ils apporter un peu d’aide aux malheureux. De plus ni Moradin ni Tyr, n’étaient représentés dans cette ville… Le seul temple qui pourrait éventuellement les accueillir et les aider était celui d’Ilmater, seul représentant de la Triade et des divinités bienveillantes à Port-Pônant.

Le trajet avait été long, ils avaient contourné la Mare aux Dragons par l’ouest, traversé de nombreuses villes, entendant au fur et à mesure de plus en plus de rumeurs étranges. Mais les deux hommes étaient déterminés. Ils avaient quitté l’accueillante cité de Teziir deux jours auparavant, et marchaient sereins sur la Route marchande. Ils devaient être à moins d’une journée de marche de leur destination lorsqu’ils tombèrent sur les débris d’une caravane, certainement dévastée par une bande de pillards.



Areala

La jeune femme avait suivi la caravane commerçante de long mois durant, parcourant quelques unes des grandes villes de Faerûn, découvrant le monde tel qu’elle l’avait rêvé. Elle n’avait pas encore rencontré de véritables héros pourfendeurs de démons et de dragons, mais la vie avait été agréable, emplie de changements et de découvertes quotidiennes. Ses talents avaient apporté chaleur et bonne humeur dans la plupart des hameaux ou ils étaient passés. Les soirées avaient été joyeuses et festives… Mais rien n’est éternel, pas même les dieux…

Alors que la caravane venait de quitter la riche cité de Port-Pônant en direction d’Elversult, elle avait été attaquée et pillée en pleine nuit par une troupe de bandits. L’assaut avait été rapide, les morts nombreux, la plupart des mercenaires gardant la caravane avaient été tués. La jolie barde avait, quant à elle, été prestement assommée dès le début du combat… Une mauvaise chute, un sort un peu trop puissant, et une caravane avait été réduite en miettes recouvrant l’humaine de débris.

Ce n’était qu’au lendemain matin qu’elle était revenue à elle, avec une vive douleur au crâne. Elle dut ensuite s'extirper tant bien que mal de sous les planches brisées, les amoncellements de toiles et de restes de caisses et de tissu brûlés. Mais à sa plus grande surprise, l'endroit était désert, seuls quelques cadavres gisaient ça et là, picorés par quelques rapaces charognards. Les marchandises avaient vraissemblablement été emportées, et les survivants avaient du déguerpir sans demander leur reste...

Au loin sur la route, un humain et un nain assez lourdement harnachés et armés approchaient, et tous deux arboraient fièrement des symboles divins sur leurs tenues...

écrit par: Areala Mardi 09 Octobre 2007 à 09h49
Lorsqu’elle avait quitté Eauprofonde, Areala n’avait pas décidé d’une destination précise. Elle ne rêvait que d’écrire une œuvre épique relatant les exploits d’un preux héros, protecteur de la veuve et de l’orphelin et pourfendeur de monstres terrifiants !

Elle avait été très bien accueillie au sein de la caravane marchande, tant et si bien qu’on n’avait pas accepté qu’elle paie son voyage, probablement parce que ces braves gens avaient eu des réticences à laisser une jeune fille voyager seule et sans protection. Quoiqu’il en soit, Areala avait, en quelque sorte, remboursé sa dette en animant les soirées par sa musique, ses chants et ses histoires. Lorsqu’ils faisaient des haltes dans une ville, elle profitait pour gagner un peu d’argent en dansant dans les auberges, et en dérobant quelque bourse au passage.

Les mois défilèrent ainsi, sans qu’elle ne rencontre ni monstres ni héros, à défaut elle avait décidé de rester avec la caravane, au moins elle avait l’occasion de voir du pays et de mettre quelques sous de coté.

Alors qu’ils avaient quitté Port-Ponant en direction d’Elversult, la caravane fut attaquée durant la nuit. La danseuse qui s’était endormie sursauta au premier cri, mais aussitôt sans avoir le temps ni de réagir, ni de comprendre ce qu’il se passait, elle chuta hors du chariot qui vola en éclats qui la recouvrirent de débris…

Ce n’est qu’au matin que la jeune femme reprit peu à peu conscience…

*Ma tête… Aie ! Par tout les dieux qu’elle douleur !*

Après s’être péniblement dégagée des décombres, Areala découvrit, horrifiée, qu’ils avaient été attaqués… Ses compagnons de voyage étaient tous morts, l’odeur âcre du sang, tous ces cadavres qui servaient déjà de repas aux charognards lui donnèrent des hauts le cœur… Elle recula à tâtons afin de s’éloigner de cette scène morbide, sans pour autant pouvoir en détacher le regard. La jeune femme était visiblement sous le choc, jamais elle n’avait vu autant de morts baignant dans une mer de sang !

Les cheveux et la robe en désordre, le visage plein de larmes, la jeune barde s’était effondrée sur le sol, ramenant ses jambes contre elle, elle resta assise là, sans trop savoir ce qu’elle attendait. Elle venait de se rendre compte qu’elle avait oublié de chercher ses affaires qui devaient se trouver sous les décombres non loin d’où elle s’était éveillée…
Elle se remit à pleurer, jamais elle n’aurait le courage de s’approcher encore des cadavres et des rapaces, pourtant elle tenait à ses effets !

C’est entre ses larmes qu’elle aperçut au loin deux silhouettes visiblement en armures. Était-ce de l’aide ou des assassins venus vérifier qu’il n’y avait pas de survivants ? Étrangement la jeune femme ne pensa même pas à fuir, elle continuait à regarder les deux personnes approcher, comme hébétée. Alors qu’ils étaient à une dizaine de mètres elle reconnu les symboles de Moradin sur le nain, et de Tyr sur l’humain, visiblement des paladins… Une chance, ils ne la tueraient pas !

Tandis qu’ils approchaient, elle les dévisageait avec des grands yeux tout ronds et terrifiés, elle aurait du parler, mais les mots s’étranglaient dans sa gorge, de toute façon, il n’y avait pas grand chose à dire, il ne fallait pas être très intelligent pour comprendre ce qu’il s’était passé…

Ravalant ses sanglots elle désigna du doigt les débris sous lesquels elle s'était réveillée, et sans quitter les deux paladins de ses yeux larmoyants, elle articula d'une voix à peine audible quelques mots, qui devaient sembler un peu irréels en cet instant précis,


- Mon sac... Et mon arc... S'il vous plaît... Ils sont restés là... S'il vous plaît...


écrit par: Dugnar Mardi 09 Octobre 2007 à 19h55
Cela faisait maintenant des mois et des mois que Dugnar marchait en compagnie de Tarsenian le Paladin... Il s'étaient rencontrés au détour d'un chemin, alors que Dugnar aidait un vieux fermer a se débarrasser des restes de ses bêtes qu'il s'était fait dévoré la nuit précédente par une horde de gobelin...

Se reconnaissant en le serviteur de Tyr, Dugnar décida de prendre la route avec Tarsenian afin de partager certaines expérience avec le premier humain noble qu'il n'eut jamais rencontré..
Bien qu'aussi résistant a l'alcool que ses congénères, l'humain ne mit guère longtemps a se faire accepter par le Paladin de Moradin..

Partageant tout au long du chemin de longue discussion théologique et tout ce qu'il y avait de plus professionnelle, les deux fervents faisaient route vers Port-Ponant, attiré sans aucun doute par les étranges rumeurs qui circulaient sur la région..

En plein débat d'idées sur les possibles causes de ces rumeurs, énonçant a une vitesse folle des idées toutes plus ahurissantes les unes que les autres, c'est au détour d'un chemin qu'ils tombèrent sur les débris d'une caravane..


*Par Moradin ! Quel diable a-t-il frappé donc ces pauvres gens ?*

Encore a quelques dizaine de mètres du lieu du massacre, alors que Dugnar avait sorti sa hache, prêt a se défendre, il aperçut ce qui semblait être une jeune femme sortant des décombres...

*Qui est donc cette jeune pucelle ? Elle ne me semble guère être bien sauvageonne.. Moradin, puisses-tu ne pas tromper mes sens !*

S'en approchant, il rangea sa hache, toujours attentif et posa une main lourde sur l'épaule de la jeune fille.. l'observant un instant, il plongea en ses yeux un regard chaleureux et confiant, rassurant, avant de dire :

- Hum... Gente Dame... Que les dieux vous protègent, nous sommes là ! Que s'est-il donc passé ?

Se tournant un cours instant vers son camarade, il lui fit signe que tout semblait aller.. Se retournant alors a nouveau vers la jeune femme, il reprit

- Je suis le Paladin Dugnar Froidmartel, Paladin de Moradin, père des Nains... Mon ami ici... Dit-il en désignant d'un sourire le paladin humain derrière lui... est Tarsenian, Paladin de Tyr...

Replongeant son regard dans celui de la femme, il reprit doucement

- N'avez vous aucune blessure, tout va-t-il bien pour vous gente dame ?

Le Nain resta alors ainsi a observer longuement la jeune femme, prêt a la retenir en cas de besoin..

écrit par: Tarsenian Mercredi 10 Octobre 2007 à 05h35
Écoutant attentivement ce que son compagnon de voyage nain disait à la jeune femme, qui lui paraissait de son âge tout au plus, il observait les détritus de la caravane, les corps de ceux qui avaient trépassés, puis il retourna son regard accentué, sur Areala et sa grande beauté. Visiblement affecté, Tarsenian tâcha de peine et de misère de ne faire transparaître quoi que ce soi, et pris le temps de réorganiser son arsenal, laissant tomber au sol son bouclier et son casque pour ensuite retirer son camail de sur sa chevelure toute reluisante au soleil. Il fronça les sourcils tout en baissant légèrement la tête, puis réfléchit.

¤Il ne faudrait peut-être pas, perdre trop de temps ici, mais plutôt se hâter vers la milice local la plus proche pour les prévenir de la situation. Faisant-on part à Dugnar le moment venu.¤

Il se rapprocha doucement de la survivante, côte à côte avec son frère d’armes, à la recherche, d’ecchymoses ou de blessures. Il s’agenouilla, n’osant trop fixer du regard la captivante et délicieuse barde, alors qu’il vida son paquetage au sol pour mettre la main sur un onguent, une potion, quelque chose à manger, ce qui pourrait lui plaire… Il ne voulu pas interrompre personne, alors il se confina à demeurer silencieux, les mots qu’ils auraient pu prononcer n’auraient été que superflue de toute façon, se disait-il !

écrit par: Areala Mercredi 10 Octobre 2007 à 10h16
La jeune femme, quelque peu soulagée par la présence des deux paladins, les regardait à tour de rôle, acquiesçant d’un signe de tête à la dernière question du nain. Elle allait bien, excepté le bourdonnement dans sa tête…

Le nain était rassurant et Areala accepta l’aide qu’il lui offrait pour se relever. Elle secoua sa robe et tenta de recoiffer un peu ses longs cheveux avant de porter à nouveau son regard sur les deux compagnons. Elle s’étonna qu’aucun d’eux ne vérifie qu’il n’y ait absolument aucun autre survivant. Elle leur avait également demandé de récupérer ses effets personnels, peut-être n’avaient-ils pas entendu ? Après tout sa voix était à peine audible.

Séchant ses larmes du revers de ses mains, elle s’adressa de nouveau aux deux paladins,

- Ils sont tous morts ? Mes… Mes affaires s’il vous plait… Vous voulez bien allez me les chercher ? Je… Je ne veux pas y retourner… Elles sont là, sous les décombres…
Elle désigna une nouvelle fois du doigt le tas de débris qui lui avait sauvé la vie.

Elle espérait qu’après ils partiraient très vite d’ici, l’odeur du sang et de la mort lui faisait tourné la tête !


écrit par: Dugnar Mercredi 10 Octobre 2007 à 18h26
Rassuré de savoir la jeune humaine en bonne forme, malgré qu'elle semblait encore sous le choc, le nain prit alors le temps d'inspecter plus en détail le lieux..
Laissant la jeune femme aux soins de son compagnon, il fit le tour des débris, vérifiant qu'aucun survivant ne persistait, pas plus d'ailleurs qu'un assaillant quelconque.. Son tour finit, il prit alors l'ampleur de la boucherie qui s'étalait face à lui.. entre les débris de nombreux cadavres s'amoncelait comme un vulgaire tas de déchets...


*Comment telle barbarie est-elle possible ? Les dieux deviendrait-il fou ô grand Moradin ?*

Non mécontent d'une telle scène, le nain se tourna vers son compagnon et la jeune femme... Dans un sourire qui laissait poindre du dépit, le nain se détourna et s'approcha de la zone indiquée par la jeune femme et se mit a la fouiller, espérant y retrouver ses affaires..



action : fouille lieu

écrit par: Tarsenian Mercredi 10 Octobre 2007 à 20h24
Soupirant pour lui-même, il s’empressa de rassembler ses biens qu’il venait d’éparpiller au sol, dans le vain espoir de rendre service. Il se releva lentement en se disant qu’elle ne devait pas avoir envie de faire confiance aux parfaits inconnus de toute façons et qu’il serait mieux de lui laisser le temps de parfaire ses états d’âme avant toute chose. D’un geste fluide, il remit à Areala un vieux tissu en guise de mouchoir et lui sourit gentiment. Tarsenian contourna alors la jolie jeune femme afin de rejoindre son fidèle comparse à la recherche de biens, d’indices ou de survivants.

Lorsqu’à proximité de Dugnar, il lui chuchota tout bas : ''On devrait peut-être se dépêcher de répandre la nouvelle en ville, les autorités auraient plus de chance ainsi. Et puis, pour elle, je crois qu’il est évident qu’ont doit la faire venir avec nous jusque là-bas.'' Il reprit son souffle un instant et se racla la gorge afin de poursuivre :''Qu’est-ce que tu en dis, tu as une autre idée ?''

Toute en discutant avec son ami nain, il fouilla la caravane, ou du moins ce qu’il en restait, en se demandant ce qu’ils allaient bien pouvoir trouver dans les décombres…

écrit par: Dugnar Mercredi 10 Octobre 2007 à 22h52
Alors qu'il fouillait la caravane, Duncam ne pouvait s'empecher de réfléchir a ce qu'ils avaient tout interet a faire dans un tel cas...

*par Moradin.. il serait sage de ne guère traîner.. mais... une inspection des lieux a la recherche d'un indice serait utile... Et cette pauvre femme.. Toute choquée qu'elle est.. Moradin, Puisses-tu, avec ta douce Berronar préserver cette douce enfant !*

Il continuait sans relâche ses recherches, ses pensées tournées sans cesse vers le débat interne qui l'animait.. Que faire donc ?
Passant d'un morçeau de bois a une planche, puis à de la toile déchirée, attrapant au passage les reste d'un bras, se saisissant ensuite d'un vieux morceau de cuir durci, ecrasant au passage un oeil et le morceau de cerveau qui y était resté accroché, ses mains tombant alors sur un morceau de bois, puis une autre planche, un caillou, un bras, un caillou, une planche, une main, une planche, du bois, des caillous, encore des caillous, des planches, des restes humains, du bois, de la toile.... N'en finissant plus de ramasser des débris, Dugnar ne faisait même plus attention ce qui lui passait par les mains lorsqu'il se rendit compte que Tarsenian lui avait adressé la parole...

Dans un léger sursaut, il se retourna et répondit faiblement


- Bigre d'humain ! Quelle frayeur me fais-tu là l'ami ! Heureusement que je sais Moradin en ma garde !

A tes différentes propositions, le nain réfléchi un instant, maugréant, puis finit par dire a voix basse

- hm... hm.. tu n'as guère tord.. Mais d'abord récupérons les affaires de la donzelle et vérifions que rien n'a survécu ni ne pourrais nous éclairer les auteurs de ce massacre..

Visiblement fort maussade sur ses derniers mots, le nain passa sa main sur son Bliaud et balbutia pour lui même alors qu'il venait de faire dos a son compagnon comme par pudeur..

- Puisses tu me préserver, Moradin, Père des nains !

Revenant face au Paladin, il dit d'une voix plus forte de telle manière que la jeune humaine puisses entendre

- Ramassons donc ses affaires, vérifions que tout est calme, et mettons nous en route !

S'arrêtant sur la damoiselle, il lui lança de l'endroit ou il se trouvait d'une voix plus forte

- Si cela vous convient Dame, nous irons droit en ville prévenir les autorités de cet acte ! Si cela vous convient bien sûr Dame... ?

Il marqua la suspension de sa phrase marquant la tournure interrogative qu'elle prenait..

- Comment mon ami et moi même pouvons vous nommer ?

Il se campa alors, fixe, face a elle, impassible certainement, mais ô combien chaleureux et le visage empli de bonté..

écrit par: Areala Jeudi 11 Octobre 2007 à 11h11
Tandis que le nain s’était dirigé vers l’amoncellement de cadavres, elle esquissa un sourire aimable lorsque le jeune homme lui tendit ce qui se voulait un mouchoir pour qu’elle sèche ses larmes,

-« Je vous remercie beaucoup de votre sollicitude… En vérité je… Je ne sais ce que je serai devenue sans votre arrivée providentielle… »

Le paladin se dirigea vers son compagnon, et la jeune femme s’assit de nouveau à terre, passant doucement le « mouchoir » sur son visage encore humide.
Elle avait détourné les yeux et regardait perdue l’horizon lorsque Dugnar s’adressa à elle.
Maintenant que la frayeur était passée, elle scruta un instant, avec attention, les deux compagnons. Le nain était rassurant, bonté et bienveillance se lisaient sur son visage. L’humain semblait avoir son age, elle devait admettre qu’il était plaisant, bien qu’il semblait encore fort innocent et timide.

Reprenant ses esprits elle répondit au nain de sa voix claire mais suppliante,

-« Areala… Je m’appelle Areala… Partons prestement je vous en conjure… Cette odeur à mort m’insupporte… »

écrit par: Tarsenian Vendredi 12 Octobre 2007 à 06h45
À demi occupé à remuer les débris pour mettre le gantelet sur un des biens recherchés, Tarsenian lorgna systématiquement du côté d’Areala qui finalement leurs révéla son doux prénom. Il hocha la tête en toute politesse et mit un terme à la fouille de ce qui fût jadis une caravane, pour ainsi concentrer toute son attention sur l'éblouissante barde et sur ce qu’elle avait à dire. Il s’essuya les mains ensemble puis prononça quelques mots à son intention.

-Ce n’est guère une mauvaise idée, peut-être pourrez-vous gente Areala, nous racontez ce dont vous vous souvenez. Je veux dire, à propos de l’attaque. Et puis seulement si, enfin si seulement, vous le souhaitez…

Se retournant vers où jonchaient son bouclier et son casque qu’il avait laissé par terre un peu plus tôt en arrivant, Tarsenian était peu fier de son discours qui était sortit quelque peu différemment de ce qu’il avait prévu. Il se dirigea pour reprendre ses pièces d’armures, raccrochant à son épaule gauche et en bandoulière son lourd écu d’acier aux couleurs de sa divinité patronne, resserra quelque peu sa ceinture et ses gantelets, cogna ses bottes l’une contre l’autre et se rapprocha des autres, faisant un signe au représentant du peuple nain. Tarsenian était prêt à partir.

écrit par: Dugnar Dimanche 14 Octobre 2007 à 19h10
Alors que la jeune femme lui répondait, le Nain luia dressa un large sourire et dit d'un ton sobre en inclinant son buste en guise de salut prompt et respectueux

- Et bien.. Dame Areala.. Heureux de vous avoir rencontré ! Triste par Moradin qu'il en soit dans telle situation, mais les dieux seuls sont maîtres de ces choses la !

Se relevant alors, la jeune femme demanda a quitter les lieux, insupportée par l'odeur qui dégageait du reste de la caravane..
Le nain s'arrêta alors un instant pour en apprécier la texture...


*En effet.. l'odeur pourait être meilleure... Les charognes ne vont aps tarder a approcher.. Mais n'affolons personne..*

Il se tourna alors vers la jeune femme et ajouta simplement en se retournant a nouveau vers les débris

- Je ramasse vos affaires et nous nous mettrons en marche vers la ville !

Il se repencha alors sur les débris et repris sa fouille, espérant trouver les affaires de la jeune femme qui semblait vraiment importunée par les odeurs..

*Humph.. la jeunesse de nos jours.. peu enclin au voyage loin des villes et aux réalités de la vie naturelle !
Moradin puisses-tu veiller sur les tiens !*


écrit par: Karth Lundi 15 Octobre 2007 à 19h17
MJ

Septième jour de la Flétrissure dans l'Année de la Magie Sauvage
(7 Eleinte 1372)
Lieu : Port de Port-Ponant
Temps : Beau ciel bleu
Moment : Midi


Dugnar : Détection : 2(Dé) + 2(Compétence) = 4 contre DD? = Echec
Dugnar : Détection : 5(Dé) + 1(Compétence) = 6 contre DD? = Echec
Dugnar : Fouille : 10(Dé) + 1(Compétence) = 11 contre DD? = Réussite
Dugnar : Fouille : 10(Dé) + 1(Compétence) = 11 contre DD? = Réussite



Narration

Areala, Dugnar et Tarsenian

Le résultat était tel que présenté, il n’y avait, parmi les décombres, aucun autre survivant, pas même gravement blessé ou mourrant. Areala avait bien été la seule miraculée, et son chemin avait croisé celui de deux serviteurs divins. Les deux paladins après de longues minutes de recherche étaient parvenus à rassembler quelques objets qui auraient pu appartenir à la jeune barde, de nombreux vêtements, quelques petites armes, dont deux dagues, un arc court ainsi que quelques flèches et une épée courte. Et pour le plus grand bonheur d’Areala, le preux Tarsenian retrouva le havresac contenant toute ses affaires dont sa flûte et son précieux cahier de bord.

Ce ne fut qu’une fois tout vérifié, et l’assentiment donné par la jeune femme encore secouée par ce qu’elle venait de vivre, que la petite troupe put se mettre en route en direction de Port-Pônant. Une impression fugace traversa l’esprit du sage nain. Quelque chose leur avait échappé… Tant pis.

Quelques bonnes heures de marche s'étalaient devant eux…



Partie Romancée

Le réveil fut horrible, la douleur l’assaillait de toute part, comme si il avait été roué de coups… Puis les souvenirs de la veille refirent surface. La caravane, l’attaque, les bandits… Il avait réellement été roué de coups. L’inconscience avait du l’emporter. Pourtant il était toujours vivant. Le jeune homme laissa échapper un soupir, rassuré de se savoir toujours de ce monde. Seulement alors, il décida d’ouvrir les yeux… Où était-il ?

Cette obsession en tête, le jeune homme, se redressa douloureusement et regarda autour de lui. Une cavité rocheuse sommairement taillée et tout aussi simplement aménagée, ça et là de la paille sale recouvrait le sol, tandis que de puissantes barres de fer scellaient l’unique ouverture. Mais heureusement, il n’était pas seul, dans cette immense salle, une petite dizaine de personnes se regardaient épuisées et hébétées. Ilian en reconnut quelques unes, c’étaient pour la plupart des membres de la caravane, le vigoureux Hendak, cocher de la première caravane, la grande Matty, marchande d’étoffes… Et bien d’autres… Au milieu de cette observation, l’esprit du jeune palefrenier fut soudain traversé par une image. Le joli minois d’Areala. Le cœur battant, le souffle accéléré il chercha de plus en plus frénétiquement ce doux visage. Et ce ne fut qu’après avoir croisé les yeux de chacune des autres personnes une bonne cinquantaine de fois qu’il se résigna… Elle n’était pas parmi eux…

Le timide palefrenier, qui n’avait jamais eu, ni même le courage d’adresser la parole à cette charmante jeune femme, pria alors les dieux pour qu’un jour leurs chemins se croisent à nouveau…



Kasil

Son admission au sein de la Companie des Marches s’était déroulée somme toute assez simplement, il avait parlé avec son cœur, et ses mots avaient été entendus. L’intégration aux Molosses s’était faite progressivement durant les quelques semaines qu’il avait passé au sein du fort. Il avait appris sommairement l’organisation de la Compagnie, ainsi que ses buts et ses façon de procéder. Durant tout ce temps, nombreux étaient les petits groupes, ou les membres de la guilde à partir ou revenir de missions diverses et variées, certaines s’étendant parfois bien au-delà des limites des Marches d’Argent.

C’est donc naturellement, qu’une pointe d’impatience mêlée à une légère appréhension s’était mise à le tirailler… Quand son tour viendrait-il ?! Ce fut par une humide matinée de Flammerige, qu’il fut convoqué pour partir en mission. La présentation fut rapide, l’objectif simple à comprendre, évidemment, beaucoup moins à atteindre. Mais Kasil avait désormais lui aussi sa propre mission, une pierre à apporter dans l’édifice d’ordre et de justice auquel travaillait la Compagnie. Il partit donc le lendemain, destination Port-Pônant.

Le voyage avait été long, mais le solide nain en avait déjà vu quelques uns, et ne fut nullement éreinté par celui-ci. Néanmoins ce fut avec soulagement, qu’il arriva à l’auberge qui lui avait été désignée : Au Repos des Etoiles Déchues. Celle-ci a mi chemin entre le quartier des temples et l’Arène du Pouce Frémissant était plutôt de bonne qualité, la devanture soigneusement entretenue, et l’intérieur tout aussi propre. La clientèle assez hétéroclite était composée à la fois d’honnêtes voyageurs et de marchands, mais aussi de bruyants amateurs de combat qui faisaient parfois de longs trajets pour venir assister aux combats sanglants. Le passage était somme toute fréquent, mais l’aubergiste aimait à faire profiter des histoires contées par les voyageurs, aussi la salle principale était spacieuse et capable d’accueillir beaucoup de monde. Ainsi donc cet partie Taverne avait ses quelques habitués.

Le vigoureux Kasil avait eu le temps de prendre un repos bien mérité avant de débuter pleinement sa mission. Malheureusement, au vu de comment elle évoluerait, une quelconque aide pourrait éventuellement être la bienvenue…



Tous

Le hasard, le destin ou les dieux eux-mêmes amenèrent Dugnar, Tarsenian et Areala dans cette même auberge. Mais plutôt que la Providence, ce qui les avait mené là était les symboles divins qu’arboraient les deux paladins. Les quelques passant a qui ils avaient demandé leur chemin leur avait tout simplement indiqué l’auberge la plus proche des temples… Là où il était le plus fréquent et le plus naturel de croiser les serviteurs des dieux…

Pourtant lorsqu’ils poussèrent la porte d’entrée, nombreux furent les regards à s’attarder sur le trio. Certains, du coté des marchands et des voyageurs fixant un peu plus particulièrement les paladins, tandis que du coté des amateurs de l’Arène, les regards se concentraient plus sur la jeune femme et ses formes. Variées étaient donc les premières impressions, et les ambiances flottant dans la salle, tantôt quiétude et soulagement, tantôt désir et plaisir, et chez le petit regroupement de ce qui semblait être les habitués, et donc habitants de Port-Pônant, un léger et diffus sentiment de méfiance.

Puis petit à petit les discussions reprirent bon train, un éclat de voix attirant soudain l’attention sur les plus bruyant. Il était vaguement question d’un futur combat dans l’Arène, et un des gladiateurs serait un gros orque, ou bien un orogue… Et les nouveaux venus furent rapidement oubliés, seuls quelques rares regards se posaient sur eux de temps à autres tandis qu’ils étaient laissés à eux-mêmes…

Kasil, quant à lui, profitait de son repas au calme, sur une longue table en bois, la plus proche de la porte d'entrée.

écrit par: Kasil Lutgen Lundi 15 Octobre 2007 à 21h35
Alors qu'il buvait à grandes lampées une pinte de bière de qualité médiocre, le silence soudain occasioné par l'arrivée des nouveaux voyageurs, l'interrompit dans son action. Il porta tout naturellement son regard dans leur direction alors qu'une éructation sonore sortie de sa bouche grande ouverte vont à briser cette torpeur. Cela ne g^nea pas Kasil pour autant qui examinait les trois personnages.
Certe il y avait sa barbe particulièrement soignée comme seuls les nains savent les tailler mais ce qui l'interpela plus encore ce sont les emblèmes qu'arborait ce nain qui venait de franchir le seuil. Il aurait reconnu le symbole du père des Nains entre mille et sa façon ostentatoire de l'afficher ne faisait pas l'ombre d'un doute: il était un élu de Moradin.
Tout à son hébètement, il s'essuya la barbe du revers de la manche pour scruter ses compagnons. La femme d'apparence humaine le rendait indifférent et en détourna rapidement les yeux pour les lever vers l'autre humain qui la secondait. Quelque chose de mystique ce dégageait de cet homme et Kasil pouvait en sentir l'aura. Sans pour autant qu'il put se l'expliquer il ressentit quelque chose qui le faisait apparaître comme sympathique.


¤ Cette mission ne risque pas d'être de tout repos, ces hommes m'ont l'air vaillants et un élu de Morradin ne saurait refuser un appel à l'aide, chaque minute compte. ¤

Le silence venait de retomber et les pensées de Kasil l'empêchait d'entendre ce qui se disait alentours. Seul à une grande table, son repas à peine entamé, il se leva de son banc et affichant un regard en direction des nouveaux venus, déclama d'une voix grave.



Kasil leva son verre en direction du nain et adressa un large sourire aux autres membres du groupe.

écrit par: Dugnar Lundi 15 Octobre 2007 à 22h14
Après quelques courtes heures passées sur la route de Port Ponant, puis à y chercher un endroit où loger, le petit trio fut rapidement dirigé vers l'établissement qui répondait au nom de "Au repos des étoiles déchues"..

Bien que peu charmé par le nom de l'établissement, Dugnar entra à la suite de ses compagnons dans l'auberge.. Leur entrée, qui fut loin d'être discrète et inaperçue, permit à Dugnar de jeter un rapide coup d'oeil à l'intérieur de l'établissement et à ses occupants..

L'établissement semblait fort sobre quoique de bonne instance.. Le plus surprenant était très certainement la population accoudée aux diverses tables.. Du badaud au mercenaire en passant par le marchand et le prêtre, il semblait qu'unéchantillon complet des habitants de la ville s'était donné rendez-vous en ce lieux..


*Par tout nos Pères ! Moradin préserve ma vue.. Rêverais-je ?*

Bien que visiblement tourmenté par ce qu'il avait sous les yeux, Dugnar se ressaisit et revint à la réalité des choses..

Leur arrivée fut donc marquée par un magistral silence qui ne laissa aucun doute sur la qualité de leur entrée.. Ils s'étaient fait remarquer, et pas qu'un peu..
Alors que les conversation reprenaient peu à peu, Dugnar allait s'avancer d'un pas vers le comptoir pour demander logement lorsqu'une voix d'origine familaire le héla dans un langage que peu connaissaient..


*Que... ? Un frère Nain en ces lieux ? Par Moradin, est-ce possible ?*

Tournant sa tête d'un quart de tour vers la gauche, Dugnar put se confirmer ses pensées alors qu'il apercevait un Nain d'écu dans la force de l'âge... L'observant un instant, il lui sourit puis répondit avec un salut de la tête

-

Se tournant alors vers ses compagnons de route, il les invita a le suivre, puis reprit a l'attention du nain

-

Avant qu'il n'ai le temps de répondre, le nain reprit rapidement en se tournant avec un sourire vers ses compagnons de route..

- Frère, je te présente mes compagnons de route.. Permet-leur de se joindre a ta table que nous partagions ensemble quelques bonnes bières et faisions plus ample connaissance !

Il se tourna alors vers ses amis et leur lança un regard confiant, les invitant a s'approcher, alors qu'il semblait heureux et ouvert à la rencontre d'un de ses frères nain.

*J'espère que ce frère est aussi bon et noble qu'il semble l'être ! Puisse Berronar bénir mes sentiments !*

écrit par: Kasil Lutgen Mardi 16 Octobre 2007 à 12h05
La franchise du nain faisait plaisir à Kasil et ces paroles furent accueillies avec une joie qu'il ne dissimulait pas. Tout à la joie de pouvoir converser dans sa langue maternelle, il se résigna cependant à continuer dans une langue que tous purent comprendre.

- La bonne rencontre Dugnar Froidmartel, Paladin de Moradin, je suis Kasil Lutgen fils de Grüdor Lutgen et d'Alabrinil du clan Targar!

Tournant la tête vers l'autre paladin tout en indiquant d'un bras tendu le banc d'en face, il renchérit d'un ton accueillant.

- Prenez place mes seigneurs! Soyez les bienvenus!

Se détournant des ses convives, il hurla d'une voix forte et claire.

- Serveuse! Mes amis ont faim!

Après s'être assuré que son appel eut été entendu, il se rasseya derrière son assiette. Il avait toujours sa pinte à la main et attendait que ses invités daignent s'installer.

écrit par: Areala Mardi 16 Octobre 2007 à 12h14
Suite à l’invitation de Kasil, Areala s’assit entre les deux paladins après avoir fait un signe de tête au frère nain de son compagnon, se présentant brièvement,

- Je me nomme Areala, je suis ravie de vous rencontrer et partager votre table.

Après les dures heures qu’elle venait de vivre la jeune femme n’était pas mécontente de s’asseoir un peu. Elle avoua cependant préférer un peu de vin plutôt que de la bière.

Déposant soigneusement son havresac auprès d’elle, elle ne put s’empêcher de songer au soulagement qu’elle avait ressenti lorsque Tarsenian le lui avait retrouvé ! Elle l’avait chaleureusement remercié, c’est à peine si elle ne lui avait pas sauté au cou !
En effet ses objets les plus précieux se trouvaient à l’intérieur, son journal qui lui servait aussi de brouillon pour ses histoires, un jour d’ailleurs elle les retranscriraient au propre dans un beau livre… Lorsqu’elle trouverait un héros de qui narrer les histoires bien sur. Il y avait également la flûte traversière que son père lui avait offerte, elle n’était pas de grande qualité certes, mais elle y tenait énormément ! Il y avait aussi et surtout son costume de danseuse et son tambourin, sans lesquels elle aurait bien du mal à gagner sa vie…

Elle avait fort heureusement récupéré sa dague, son arc et son carquois grâce aux deux paladins, elle avait même accepté comme siens quelques autres petites choses comme une autre dague, une épée courte et une tenue en cuir souple composée d’un pantalon et d’un corsage, très joli et surtout plus pratique pour voyager que la longue robe qu’elle portait !

Écoutant d’une oreille distraite la conversation qu’elle comprenait parfaitement même dans la langue des nains, détail qu’elle oublia cependant de leur signaler d’ailleurs, elle scrutait discrètement la salle, peut-être que ceux qui avaient massacré tout ses braves compagnons de la caravane festoyaient ici avec le butin qu’ils avaient amassé.

Soupirant, la jeune femme qui n’avait de toute façon rien vu de ce qu’il s’était passé durant la nuit, se mit à poser quelques questions à ses compagnons de table, d’où venaient-ils, que venaient-ils faire à Port-Ponant, quels étaient leurs buts dans la vie etc…

écrit par: Tarsenian Mercredi 17 Octobre 2007 à 05h51
Tarsenian vint rapidement s’asseoir à la table de Kasil, lui qui fit l’effort de s’exprimer dans une langue qu’il pouvait comprendre. Il se mit à l’aise en se débarrassant de son casque et de ses gantelets, tout en faisant signe au nain qui semblait déjà s’accommoder avec son confrère paladin de Moradin. Affamé, son ventre le trahi, émettant quelques petits gargouillis, qu’il espérait, passeraient inaperçus. Il se présenta d’une voix vigoureuse pour se faire bien entendre.

-Je suis Tarsenian, homme de foi, fidèle de Tyr et de la Triade, originaire d’aussi loin que la Damarie et le Vaste au nord. Je suis ici pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, tout comme Dugnar…

Sur ces belles paroles, du moins, il croyait avoir fait une bonne présentation, le jeune paladin se remémorait les fabuleuses soirées passés dans les auberges et les tavernes de sa terre natale, où Noradin son mentor, ainsi que ses amis et ses copines passaient leurs temps libres. Il se dit qu’il retrouverait peut-être ces mêmes petit moment agréable qu’il avait jusqu’ici presque oubliés, enfin, avant d’avoir rencontrer Dugnar. Il finit par présenter fièrement sa main droite à Kasil en toute politesse et souriant à belles dents…

écrit par: Kasil Lutgen Mercredi 17 Octobre 2007 à 10h00
Il avait appris lors de ses soirées avec les soldats de la compagnie que les femmes humaines appréciaient beaucoup qu'on leur parlâ avec égard et douceur. Aussi adressa t- il un sourire poli à la jeune barde et lui répondit de la manière la plus douce qu'il put.

- Tout le plaisir est pour moi jeune Areala.

Mais en dépit de tous ses efforts, le ton n'était pas sincère. Certe la présence de cette femme ne le dérangeait pas outre mesure mais il n'en avait cure. Il put cependant remarquer les stigmates d'une aggression récente.

¤ Sans doute ces hommes l'ont-ils sauvé d'une quelconque bande de voyous ¤

Avant qu'il n'eut pu la questionner quant à ce sujet, l'homme qui se tenait à sa gauche vint à prendre la parole.
Les mots du paladin eurent sur Kasil un impact émotionnel que le guerrier n'avait guère ressenti auparavant, son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine et ses membres tremblait légèrement. Cet homme dégageait un tel charisme qu'il eut pu l'insulter que cela n'aurait fait aucune différence.
Autant son applomb habituel le faisait parfois passer pour un nain détaché voire désinvolte, autant il hésitait à se saisir de la main de Tarsenian si bien que le héros de Tyr resta quelques secondes à attendre le bras tendu.


¤ Que m'arrive t-il?! Par Clanggedin ce n'est qu'un homme comme les autres! Allons ne soit pas faible et montre digne! Tu te conduis en pucelle! ¤

Mettant de côté son émoi, il se saisi vigoureusement de la main du jeune homme. Son hésitation mise à part, rien ne trahis ses sentiments et il repris avec une verve propre au peuple nain.

- Hahaha! Clanggedin bénit cette journée! Ce matin je mangeais avec des soldats et me voilà entourer de serviteurs des Dieux!

Tournant la tête il hurla à nouveau.

- Alors ça vient ?!

Se retournant sur le visage d'Areala qui lui faisait face, il prit un moment pour l'examiner plus attentivement, ses vêtements ne semblant pas être cousu en riche étoffe et sa carrure ne semblant pas être celle d'une combattante, il lui demanda, toujours sur le ton d'une douceur feinte.

- hum! Dame Areala, vous ne semblez pas être de noble lignée ni même rompue aux arts guerriers que faites vous donc avec pareille escorte ?

L'exercice était délicat car nouveau pour Kasil, il ne s'était jusqu'alors adressé qu'à peu d'humaines et même la personne qu'il avait recruté était une demi elfe. Il se sentit un peu gauche mais n'en laissa rien paraître qu'une crispation de la main gauche.

écrit par: Dugnar Jeudi 18 Octobre 2007 à 19h45
Alors qu'ils s'approchaient tout trois de la table, Dugnar posa doucement ses deux sacs et sa targe le long du mur qui se trouvaient a la droite de la place ou il s'assit..
Ses affaires rangées, il s'assit et écouta discrètement la conversation qui venait de commencer avec la jeune femme et Tarsenian, suite au présentation..
Tout en écoutant, il observait d'un regard léger l'ensemble de la pièce..


*Voila qui m'est bien peu habituel.. Tant d'êtres différents.. Le monde est beau.. Merci a toi ô grand Moradin pour le don que tu nous as fait en ces terres !..*

Se perdant légèrement dans ses pensées, il revint brusquement a lui lorsque Kasil héla bruyamment la serveuse pour que leurs commandes puissent se faire et arriver...

- Hola mon ami ! Par Moradin, quelle voix possèdes-tu là ! Veille a ne guère abimer les pauvres esprits de mes amis fatigués ! Entre une jeune donzelle et un humain, crois-tu bien qu'ils sont fragiles !!

Partant d'un grand rire, il offra une bonne tape franche et amicale à l'épaule de Tarsenian..
Se calmant après quelques secondes, il se réinstalla confortablement, attendant une bonne bière pour qu'il puisse se détendre et avaler sa première gorgée de boisson d'orge depuis bien plus longtemps qu'un nain ne pourrait le supporter !


*Il est bon de se reposer quelque peu et de profiter des plaisirs de la terre.. Une bonne choppe m'éclaircira les idées avant de m'occuper des malheurs de cette pauvre Areala..*

Il se replongea alors dans ses pensées en attendant sa bière, écoutant d'une oreille discrète et distraite la suite de la conversation...

écrit par: Kasil Lutgen Jeudi 18 Octobre 2007 à 21h14
Kasil était bon public, il riait de tout et s'amusait d'un rien. Il ria de bon coeur à la boutade de son comparse, d'un rire puissant et grave. D'aucun penserait qu'il eut été impromptu de se gausser avec pareil éclat, cependant, ce rire lui avait valu une certaine renommée en son clan si bien qu'il fut trés apprécié par l'ensemble des nains qui peuplait sa montagne d'origine.
Totalement à l'aise,soufllant un peu pour reprendre ses esprits, il reprit de plus belle sur un ton excempt de toute retenue.


- Pardonnez moi mes amis, il est vrai que j'ai encore un peu de mal à m'habituer à vos usages saugrenus, il faut bien le reconnaître. Quoi de plus reposant que le bruit des chopes qui s'entrechoquent des rires autour d'une belle pièce de viande? Et si Clangeddin m'a donner pareil organe c'est pour faire trembler de peur mes ennemis et huer ceux qui privent de bière mes convives fourbus!

Assez fier de lui, il se remit à rire, tapant du poing sur la table. Bien que faite d'un bois résistant et solidement charpenté, la table trembla fortement aux coups répété du nain soulevant assiette et couverts.
Oubliant la question qu'il venait de poser à Areala,il était cependant désireux d'en savoir un peu plus sur ces personnes. Dans ce but, il renchérit de plus belle.


- Alors comme ça, vous aussi vous venez d'arriver dans cette ville?

écrit par: Areala Vendredi 19 Octobre 2007 à 10h31
La curiosité et l’hilarité du nain Kasil irritait la jeune humaine encore sous le choc et la peine de la tragique fin du voyage de ses compagnons de route. Il avait, il est vrai, touché malheureusement pour lui, un point sensible dans l’histoire de la danseuse.
D’un ton glacial qu’elle ne tenta même pas d’adoucir elle répondit aux questions du nain,


-Comme vous l’avez si bien remarqué je ne suis effectivement pas une femme d’armes, je suis une artiste. Quant à ce qui concerne ma naissance, cela ne vous regarde en rien et je ne vous permet pas de décider de la classe sociale à laquelle je devrais ou non appartenir.

Sa voix s’adoucit quelque peu alors qu’elle soulagea la curiosité du nain sur son « escorte »,
-Ce qu’une fille comme moi fait avec de preux serviteurs de Moradin et Tyr? Leur arrivée providentielle m’a probablement sauvée de la folie de voir mes compagnons avec qui je voyageais depuis plusieurs mois, massacrés et servant déjà de repas aux charognards éparpillés tout autour de moi…

Fronçant les sourcils, elle rassembla ses affaires avant de se lever de table,
-Vous m’excuserez, mais si je dois être honnête, après cette tragédie vous comprendrez que je n’ai nul appétit et nulle envie d’entendre rire autour de moi. Pour ma part je m’en vais avertir les autorités de ce qu’il s’est passé, afin qu’au moins on envoie quelqu’un pour inhumer ces pauvres malheureux.

écrit par: Kasil Lutgen Samedi 20 Octobre 2007 à 19h29
A la réaction de la jeune barde, Kasil chercha où il avait bien put l'offenser. Visiblement il semblait qu'elle ne l'apprécia pas aprés ce premier contact. Ce qui n'était pas sans l'inquiéter.

¤ Cette femelle risquerait d'entraîner ses compagnons, il faut que je me rattrape. ¤

Alors qu'elle avait le dos tourné et alors que les deux guerriers s'étonnaient encore de la réaction de sa jeune amie, il se leva à son tour et s'adressa à Areala sur le ton le plus doux qu'il put adopter, tentant d'imiter les manières de ce demi elfe qu'il avait rencontré dans le bureau de recrutement.

- Il semblerait que votre situation soit pour le moins inconfortable mais prenez donc le temps de vous restaurer, vous mourerez de faim avant d'avoir vu un soldat! Je vous assure que la nourriture est excellente ici.

Il avait fait de son mieux et il était plutôt satisfait de sa prestation, cependant, sa voix grave n'était guère engageante mais le regard qu'il adressait à l'humaine trahissait toute l'intensité de son désir.

écrit par: Dugnar Samedi 20 Octobre 2007 à 22h36
Dugnar semblait toujours aussi perdu dans ses pensées lorsque la jeune humaine émit son désir de prévenir au plus vite les autorités.. Sans doute peu choqué par cette annonce et très fatigué, il ne réagit pas, se contentant de penser pour lui même à peu de choses près ce que son compère nain entama alors

*La pauvre enfant.. Moradin, veille sur elle et ses esprits ! Reposons-nous tout d'abord avant de faire quoi que ce soit.. Moradin puisse apaiser nos esprits et les éclaircir..*

Alors qu'il finissait donc ses pensées, Kasil reprit sous autre formulation ce que Dugnar venait de penser..
Revenant doucement à lui et se réintégrant au lieu, Dugnar finit par se tourner vers la jeune fille et, restant des plus chaleureux, rassurant et amical, il lui dit dans un sourire et une voix rassurante..


- Ma douce Areala.. Croyez bien que nos intentions sont pour eux, mais vous avez autant besoin que nous de vous poser un moment et de reprendre des forces !
Que Moradin vous préserve, vous et vos amis, mais nous ne pouvions plus rien faire ! Le temps que nous arrivions en ville, vos amis avaient plus que probablement déjà été dévorés.. Nous ferons ce qu'il faut, mais commencez donc par prendre un repas.. Par tout les Dieux, ma chère enfant, reprenez vos forces.. Nous ne savons pas ce qui nous attend... Peut-être rien, ou peu, mais peut-être bien des mois d'aventures.. Accordez vous quelques instants de répits...

Le paladin était resté calme, le ton toujours doux et agréable, presque paternel.. Il n'avait donné que conseils, nul ordre et son regard transpirait la compassion qu'il éprouvait pour la jeune femme.. Il ne lui voulait que du bien, cela était certain !

écrit par: Tarsenian Mardi 23 Octobre 2007 à 08h01
Tarsenian savait bien que la charmante jeune femme n’avait pas tout à fait tord. Néanmoins il se demandait toujours ce qu’y allait bien arrivée une fois qu’ils auraient tous prévenus la garnison local. Il n’avait certes pas envie qu’elle les quittes déjà, mais que pourrait-elle bien leurs apporter dans leurs mission à tout deux, se demanda-t-il. Il n’avait toujours aucune idée d’où elle venait ni ce qu’elle faisait au juste à bord de cette caravane. La gêne avait peut-être eu un rôle à jouer dans tout ça, pour qu’il en sache aussi peu, mais cela avait trop durée…

-Dugnar à raison, mais vous n’avez pas tord non plus. Dit-il à la suite des dires de Dugnar et juste avant de se lever lui aussi pour se diriger vers Areala. ''Les morts doivent être honorées, mais les vivants doivent quand à eux être préservés, me disait souvent mon maître''

Il leva les sourcils tout en fixant d’un regard inquisiteur la barde, avant d’ajouté quelques autres mots : ''Si vous y tenez, je vous accompagnes à la milice. Il n’en tient qu’à vous. Mais dans mon cœur de paladin, j’ai une impression qui me dit, que vous ne devez pas nous quitter tout de suite, je m’en voudrais de ne pas avoir pu vous connaître d’avantage, et ce, malgré les circonstances…''

écrit par: Areala Mardi 23 Octobre 2007 à 14h13
La jeune femme regardait chacun de ses interlocuteurs à tour de rôle s’attardant un peu plus sur ses deux « sauveurs ». Aux dernières paroles du serviteur de Tyr elle esquissa un léger sourire, baissant légèrement les yeux en se mordant les lèvres d’un air qu’elle voulait innocent,

*Me connaître mieux ? Tu dois bien avouer que cela t’arrangerait bien ma grande… Car te voilà bien seule à présent!*

Areala remit une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille en relevant des yeux pleins de gratitude vers Tarsenian… Laissant volontairement se perdrent quelques instants ses beaux yeux bleus dans ceux du paladin elle se décida enfin à répondre d’une voix douce,

-Vous êtes tous si prévenants avec moi… Je m’en veux terriblement d’insister sur ce qui ne semble qu’un caprice à vos yeux… Mais tout les membres de cette caravane étaient mes compagnons de route depuis de longs mois… Ils m’ont accueillie parmi eux, partageant avec moi leur repas et m’offrant leur protection… Je… Je ne peux me résoudre à laisser leur corps sans sépulture… Je ne peux plus rien faire d’autre pour eux… Je me dois de veiller à ce que les autorités s’occupent d’eux…

Soupirant l’air dépitée et quelque peu perdue elle fit allusion à ce que venait de dire Tarsenian, si lui souhaitait sa compagnie, elle n’était pas aussi sure que Dugnar soit du même avis, après tout Kasil avait dit vrai… Que faisaient deux nobles paladins avec une fille comme elle ?

-Il est vrai que cette tragédie me laisse bien seule au monde… Mais que feriez-vous de moi ? Je vous ralentirai probablement… Comme je vous l’ai dit je ne suis qu’une artiste en quête d’inspiration…

Haussant les épaules d’un air désespéré,

-M’accompagnerez vous donc prévenir les autorités ? Après… Après en réalité je n’aurai rien à faire dans cette ville où je ne connais rien ni personne… Ce sera volontiers que je reviendrai avec vous nous restaurer et nous reposer un peu…

La jeune femme regardait les paladins de ses grands yeux suppliants… Elle espérait bien qu’ils insisteraient pour ne pas la laisser seule, la vérité c’est qu’elle n’avait nulle idée de ce qu’elle allait faire à présent !

écrit par: Kasil Lutgen Mercredi 24 Octobre 2007 à 19h58
La demande de Kasil avait eu plus d'impact sur ses autres interlocuteurs qu'il ne l'eu pensé. Appaaramment la jeune femme éprouvait bien de tristesse quant à la disparition de ses compagnons de route mais pourquoi être aussi pressée de prévenir les autorités?

¤ Bah, il faut bien la comprendre cette pauvre petite. Elle est encore jeune et ce qu'elle a vécu a dû la choquer mais par Clanggedin quel empressement d'autant qu'elle ne risque plus rien! ¤

Pensant à son repas qui refroidissait, il voulu couper court à cette discussion qui n'avait aucun sens pour lui. Il été persuadé que la jeune barde cachait quelque chose mais pour ne vexer personne, il n'en dit rien. Reprenant sur un ton un peu plus bourru mais au débit rapide qui trahissait un certain agacement.

- Les humaines ont décidemment d'étranges réactions! Maintenant que tout danger est écarté qu'auriez vous besoin d'une escorte pour aller prévenir les autorités de cette ville?! Elles feront, j'en suis sûr, tout ce qu'il faut pour
vous rendre justice. Et par Clanggedin si cela n'est pas fait, je jure de m'en charger!

A l'adresse du paladin de Tyr le ton s'adoucit quelque peu.

- Maître Tarsenian accompagnez cette femme si vous le désirez, je reste ici me restaurer, j'ai moi aussi fait un long voyage et je meurs de faim.

Ouvrant les bras comme pour s'adresser à toutes les personnes qui l'entourait, il continua sur sa lancée.

- Mon invitation n'était pas un ordre et vous êtes libres de partir mais vous m'en voyez offensé.

A ces mots il termina sa chope et la posa violemment sur la table si bien que ces convives eurent un bref, mais explicite aperçu de sa force. Reprenant confiance en lui, il ouspilla à nouveau les serveurs.

- Par ma barbe faut-il que j'aille préparer des repas moi même pour être servi dans cette auberge?!

Se retournant sur Dugnar, il se confondit en excuses.

- Si cela c'était produit dans mon clan, le tavernier aurait eu la barbe rasée! Maître Dugnar restait donc encore un peu, vos compagnons nous rejoindrons un peu plus tard. Je serai curieux d'en savoir un peu plus sur votre clan.

Kasil n'avait peut être pas la force de perssuasion d'un grand orateur mais il connaissait bien les manières de nains et s'il y avait bien un sujet sur lequel ils aiment à s'étendre c'est bien de vanter les mérites de leur clan. Surement que Dugnar Froidmartel paladin de Moradin n'échappait pas à la règle.

écrit par: Dugnar Jeudi 25 Octobre 2007 à 17h58
Alors que la jeune femme implorait ses compagnons du regard, Dugnar sentait en lui l'appel de son frère Nain..
Cependant son visage ne laissait aucun doute.. il savait ce qu'il avait a faire..
Se tournant vers son frère nai, il dit


- Que Moradin vous préserve l'ami, mais mon devoir est auprès de cette jeune femme.. Je ne puis la laisser ainsi !

Il attrapa alors ses sacs qu'il raccrocha autour de son cou, l'un après l'autre, puis attrapa vivement sa hache et sa targe qu'il rengaina dans son dos, prêt a l'utilisation si besoin..

*Reprenons donc la route, et, par Moradin, prions pour cette jeune femme..*

Alors qu'il venait de finir d'arnacher son attirail, il se tourna vers Areala et le Paladin et leur lança

- Nous partons donc chère dame !

Attendant que ses compagnons préparent toutes leurs affaires, il se dirigea vers le comptoir et demanda au tavernier s'il pouvait les renseigner quand a la localisation d'une caserne de milice en la ville..

Sa réponse obtenue, il revint vers la table de ses amis et dit a l'attention de Kasil


- J'espere bientot vous revoir frère nain ! Que le père des pères veille sur vous !

[Il revint alors sur ses compères et leur adressa un signe de tête, demandant par là même s'ils étaient fin prêt à partir..[/i]

écrit par: Kasil Lutgen Vendredi 26 Octobre 2007 à 07h34
Kasil fronça les sourcils, il sut à cet instant qu'il ne retiendrait plus les deux guerriers. Il fut néanmoins surpris par la réaction de son cousin; il déclinait l' invitation d'un autre nain ce qui constituait un manquement grave au code de la diplomatie naine.

¤ Ou alors ce nain n'a aucun sens des convenances ou alors la situation est plus grave que je ne le pensais mais dans ce cas pourquoi être rentré dans cette auberge? ¤

Kasil secoua légèrement la tête, tout ceci le perturbait, lui qui aspirait à un repos bien mérité après ce long trajet, ce repas ne l'apaisait en rien. L'arrivée d'un groupe d'aventuriers l'enthousiasmait encore il y a peu mais c'était sans compter les priorités de ces gens. Alors que Dugnar était sur le point de rejoindre ses amis, Kasil se caressa la barbe en signe de réflexion.

¤ Ce peut-il que ce soit cette femme qui dirige le groupe ou ces hommes sont-ils à ce point aveugles pour se laisser manipuler de la sorte? Quoiqu'il en soit, j'ai besoin de leur aide, je peux bien attendre encore un peu pour manger, j'ai des rations dans mon sac et puis si ces hommes font passer leur devoir avant leurs propres besoin c'est que l'affaire doit être pressante. Ce peut-il que des hommes aussi loyaux me dénigre sans raison valable? Non, ils me cachent quelque chose d'important c'est sûr et je serai curieux de savoir quoi.¤

- Un instant!

Alors que les regards se tournaient vers lui, Kasil se leva et sortit de la bourse qui était accrochée à sa ceinture quelques pièces de cuivre qu'il lança sur la table. Il piocha ensuite dans son assiette une grosse poignée de nourriture qui la vida presque intégralement et entiqua la bouillie de viande et de légumes dans sa bouche. Il rassemblait ses affaires tout en s'efforçant de macher. Alors qu'il avait arnaché sac et armes il s'avanca la bouche encore pleine et la barbe graisseuse vers le groupe. Il s'exprima ainsi du mieux qu'il put.

- CHE VIEN AVE VU!

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Kasil est alors sans sa cotte de maille qui est resté dans son sac.

écrit par: Karth Lundi 29 Octobre 2007 à 22h05
Suite des aventures