Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372
Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.
Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.
MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.
Ce qui s’est passé avant, par ici
En cette fraiche matinée, la météo était plus clémente. Le ciel offrait quelques belles trouées qui laissaient passer les pâles rayons du soleil. Laissant l’astre solaire dans leur dos, ils commencèrent à progresser vers l’Ouest. A l’affut du moindre indice, de la moindre anomalie, ou bruit suspect, mais pendant toute cette matinée rien de vraiment concret ne se révéla.
Chacun de leur coté, Iliana et Thamior avaient la sensation de n’être pas vraiment tout seul. C’était comme on les observait. Pourtant, ce n’étaient que de brèves sensations. Qui disparaissaient aussi vite qu’elles n’apparaissaient. De fait, s’était tellement ténue, que chacun de son coté se posa la question de savoir, si le fait de chercher avec tant d’attention ne créait des chimères. Comme lorsqu’ils étaient enfant et que les ombres et les bruits de la nuit faisaient travailler leur imagination intensément. Etait-ce seulement réel ? Jouait-on avec leur esprit ? Car pour ce qui était de leur compagnon respectif, ils agissaient tout à fait normalement. Pour eux, ils n’y avaient rien de particulier.
Le soleil était à son zénith et pour le moment, il n’y avait rien d’étrange. Devant eux, une petite clairière au milieu de laquelle un petit cours d’eau alimentait un basin naturel de taille modeste. Un tronc de chênes reposait non loin visiblement vaincu par les vents violents d’une tempête automnale de ces dernières années. A l’approche du groupe, une dizaine de corbeaux s’envolèrent.
l ne fallut pas longtemps à Azur’Aël pour mettre place un plan de bataille. En abordant la clairière par deux flancs, les Gardiens Sylvestres avaient décidé de se séparer en divisant leur force. L’avantage était d’éviter la surprise. Si la crainte de se faire attaquer était bien réelle, le désire d’obtenir la moindre information sur l’ennemi recherché guidait leur pas.
isiblement le temps était compté pour la prêtresse qui semblait souffrir le martyre. La liane avait fait plusieurs tours autour de sa proie pour la maintenir et l’écraser. Olafr était lui aussi était aux prises avec cette créature végétale. Par chance elle devait être seule, sans quoi il aurait, lui-aussi, probablement subi les attaques de la liane. Et dans le cas présent, il n’en était rien. Le rôdeur pu donc délivrer un nouveau coup de cimeterre. La lame laissa une nouvelle entaille, mais l’étreinte sur Mialyë ne se desserrait pas. 
out à chacun avait bien conscience qu’une course contre le temps s’était maintenant engagée entre la créature végétale et le groupe des Gardiens Sylvestres et de leur amie. Une course qui aurait comme enjeu la survie de Mialyë. Une chose était certaine, malgré la crainte de la perdre aucun des aventuriers n’avait l’intention de se résoudre à l’inéluctable.
a fouille d’Iliana n’amena pas grand-chose de nouveau. Quelques squelettes de rongeurs étaient la preuve que la Liane Chasseresse devait être établie en ce lieu depuis un certain temps déjà. Aussi, pour elle l’orque et Mialyë auraient été des mets de choix. Mais trop gourmande, sa dernière proie lui avait couté la vie.
ul ne s’y était trompé. Et pour la druidesse aux prises avec deux orques aguerris cette arrivée providentielle de renfort était tout simplement synonyme d’un espoir de survie à cette mauvaise rencontre. Thamior se rendit bien compte qu’il pourrait bien lancer des tonnes de pierre avant que les orques ne s’écroulent. Aussi, changea-t-il radicalement de stratégie en faisant appel aux puissances magiques de la Nature par l’intermédiaire de sa divinité tutélaire. Mais si l’intention était louable l’application était bien plus hasardeuse. Pour autant, et étant donné la situation critique, il fallait jouer le tout pour tout. 
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attaque Olafr
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ue ce passait-il ? Le groupe des Gardiens Sylvestre était-il victime d’un quelconque sortilège qui les poussaient à se dresser les uns contres les autres ? Comment une servante de Solonor pouvait-elle être remise en cause de la sorte ? Tout cela était si étrange et pourtant, en l’espace d’un instant la belle prêtresse se retrouva menacée par une archère, une hache de bataille et faisait la suspicion de ses frères de la Confrérie. Mue par un réflexe de survie, Mialyë recula et laissa le corps inerte d’Azur’Aël accessible pour Thamior.
Dans ce soleil levant, et qui commençait à réchauffer la terre gelée de la Haute-Forêt, les choses allaient bon train. Les Gardiens Sylvestres s’étaient rassemblés autour de la nouvelle venue. En ces temps troublés, ce n’était pas le tact qui étouffait les frères et sœurs sylvestre. Lorsque les dirigeants de Thüldae leur avaient annoncé l’arrivée imminente de renfort, les Gardiens Sylvestres s’étaient attendus à quelque chose de plus musclé qu’une Hin. Et les regards qu’Elandë avait pu percevoir lui avaient apprit à quoi elle devait s’attendre. Pour la druidesse, il ne suffirait pas de se présenter en portant le loup argenté pour qu’on lui tende le tapis de velours. Non, elle devrait faire ses preuves, elle le savait et cela lui allait parfaitement. Les salutations furent brèves et assez sèches.
