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La Taverne des Royaumes Oubliés > Lieux alentours > La Force des Âmes


écrit par: Adlareth Lundi 22 Février 2010 à 22h46
Chapitre deux : Ombre et lumière chez les Ny'ATh'Myï.

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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

(Début de l'aventure La force des Âmes).

Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin de matinée


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

user posted imageout se passa pour le mieux jusqu’au lendemain matin. Les dormeurs se réveillèrent avec une fine pellicule de gel qui avait recouvert les couvertures. Le réveil en fut que plus difficile et désagréable. Mais s’était la saison, et les sautes de température était monnaie courante dans ses paysages nordique. Même si la forêt tempérait un peu les rigueurs de l’hiver, les températures clémentes qu’ils avaient connu jusque lors ne pouvaient pas durer.

Les préparatifs terminés, tout le monde repartit en direction de leur objectif. D’orques, étrangement ils n’en trouvèrent aucune trace. Suivant les dires de Mialyë le village ne devait plus ce trouvé bien loin. A la mi-matinée, Mialyë annonça ce que tous attendait. Les envoyés de la Confrérie, le savaient, il venait de pénétrer dans le territoire des Ny’Ath’Myï. Et ils savaient également qu’il n’y était pas forcement les bienvenus.

Cela faisait maintenant plus d’une chandelle que le groupe avançait avec précaution. Tout était clame, très calme, d’aucun aurait dit trop calme. Rien ne bougeait comme si le froid avait gelé toute la nature environnante. On n’entendait que le bruit de pas étouffé des marcheurs, et chacun avait l’impression de faire beaucoup de bruit lorsqu’il relâchait leur souffle en une petite nappe de brouillard. Ciel gris clair venait de tenir sa promesse et la neige fit son apparition. De petits flocons tombaient des cieux en douceur.

Riana se montrait assez nerveuse, un comportement qui n’échappa pas à celle qui partageait son existence depuis quelques années maintenant. Naïlo lui aussi devait sentir quelque chose. A plusieurs reprises, il s’arrêta pour humer les odeurs qui passaient à sa portée.
Lorsque sorti de nulle part, un Saë’Tel’Quess se retrouva devant eux. Sa longue chevelure noire tombait librement sur se épaules. Il portait une tunique vert sombre qui aux motifs brun représentant des liasses de lierre et un pantalon de cuir souple sur lequel remontait des bottes hautes de couleur noire. Il tenait négligemment un arc long et à sa ceinture, coté gauche pendait une épée longue à droite un carquois au flèches à l’empennage vert. Sa posture n’avait rien d’agressive on aurait même pu dire qu’il semblait particulièrement détendu et sûr de lui.




Pour les non-elfe, le son de la voix pouvait paraitre mélodieux. Pour les Tel’Quessir les intonations de l’espuar laissait paraitre bien autre chose. De bienvenue, il n’en eut pas, en lui disant toi et les tiens, il lui annonçait clairement qu’elle ne faisait plus parti de la tribu. Qu’en à ces terres, on leur faisait clairement ressentir qu’il n’était pas en territoire conquis.

La prêtresse ne releva pas, se contentant de tourner la tête vers Azur’aël. En tant que chez de groupe, il lui revenait le privilège d’engager la conversation. Et dans l’esprit de la fidèle de l’œil perçant, c’était mieux ainsi. Sans quoi la réplique risquait fort de manquer cruellement de diplomatie.

écrit par: Azur'ael Mercredi 24 Février 2010 à 21h45
La tête de l'ensorceleuse était recouverte de sa capuchine de cape sylvestre. Ses oreilles pointues et frêles étaient ainsi bien au chaud, protégées du froid glacial. Ses yeux émeraudes fixèrent le Saë’Tel’Quess qui s'était présenté devant eux. Le ton de sa voix et le sens de ses paroles annonçaient clairement la couleur : ils n'étaient pas les bienvenus ! La Ly'aegesir des gardiens des mystères allait devoir démontrer tous ses talents de diplomatie et user de son incroyable charisme. Sa tactique était simple, plus il ferait démonstration d'impolitesse et d'agressivité, plus elle ferait preuve d'étiquette et de bon sentments. L'espruar s'imposait comme langue de discussion.

- Alae frère sylvestre de Thüldae. Favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, nous portons la paix dans nos mains et c'est la lumière qui nous guide.

Elle inclina son buste, la main au coeur. Sa voix était douce et cristalline.

- Mon nom est Azur'Ael Ombrelune, Ly'Aegesir de la Confrérie des gardiens sylvestres. Nous étions à la recherche du Chasseur du Pavillon de Solonor pour qui nous étions sans nouvelle depuis de nombreuses lunes. A quelques lieues d'ici, nous avons retrouvé son corps. Il a été lâchement assassiné. Il n'était pas seul malheureusement. Il y avait un second cadavre, une quesselle. Peut être que le deuxième cadavre appartient à un membre de votre clan...J'aimerai m'entretenir à ce sujet avec votre chef. Je sens malheureusement que des forces sombres et ténébreuses oeuvrent pour briser la paix et l'harmonie des communautés sylvestres. Soient loués les dieux de la Seldarine, il y a maintenant deux pérythons et une arachnéa qui ne nous menaceront plus...



Diplomatie

écrit par: Iliana Mardi 02 Mars 2010 à 11h09
Iliana n’avais pas oublié ses prières du soir cette fois ci. Elle se serait bien mise en chasse aussi mais la fatigue l’emporta si rapidement après les prières qu’elle ne pu que se rouler en boule dans ses affaires et dormir du sommeil du juste.

Les soins opérés par tout le monde a leur encontre furent plus que les bienvenus. Ils ne laissèrent que de légères cicatrices rosés qui disparaitraient rapidement.

Au petit matin, la température fut assez fraiche a vrai dire. Iliana n’avais jamais eu aussi froid de sa vie. La jungle du Chult étant très humide et très au sud, la neige était quelque chose de nouveau pour elle pas plus tôt qu’au pic de la dame. Et elle n’avait pas encore eu le loisir de la voir tomber et tourbillonner devant elle au gré du vent. C’était un spectacle magnifique à regarder et les petits points blancs qui s’échouaient sur sa peau chaude devenaient eau. Elle était comme une enfant qui découvre l’hiver et ses beautés pour la première fois. Et si Riana n’était pas une créature de sang chaud, elle pourrait tout aussi bien devenir blanche avant la fin de la journée. Cela dit, elle ne pu s’empêcher de frissonner. Une telle température n’était pas faite pour lui plaire.

La marche repris et rapidement un signe de vie se fit connaître. Vu la langue utilisée et ses oreilles pointues il devait être un Elfe, mais la pauvre jeune fille ne savais pas encore bien les différencier.

Le protocole opéré par Azur’ael était tout ce qu’il y a de plus courtois et polit. Il était évident pour la jeune femme du jeune peuple que les tentions annoncées par les dirigeants des gardiens n’étaient que des suppositions sans fondement. Il y avais une sorte de mutuel respect entre les deux pour la jeune femme qu’elle se détendit et se mis à caresser sa compagne. Il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter, tout se passerait bien. Selon elle, il était même possible que l’affaire soi réglé plus vite que prévu.


*Il faudrait que j’apprenne cette langue un jour, ca ferais pas de mal de comprendre ce qu’ils se disent… je demanderais plus tard si quelqu’un peu m’apprendre au moins les bases…*

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 03 Mars 2010 à 02h48
Le gnome avait bien dormi blotti contre son gros chien, paisiblement bercé par ses respirations lentes et calmes. S'il ne l'avait pas encore montré aux autres membre du groupes, dans son fort intérieur il était vraiment rassuré que son homologue druidesse ait pu les rejoindre saine et sauve. A son réveil il fut agréablement surpris de voir une petite couche de givre sur une mèche de cheveux qui se balançait devant son champ de vision. Ce petit spectacle argenté occupa le gnome pendant une bonne partie du chemin, jusqu'à ce qu'elle disparaisse, lapée par Nailo visiblement satisfait de retrouver un peu plus d'attention de la part de son maître. S'il frissonnait de temps à autres, Thamior trouvait ce froid agréable, vivifiant!

Aux paroles de l'elfe qui venait d'apparaître devant eux, ils étaient arrivés à destination. Thamior mit quelques secondes pour saisir que le ton utilisé n'était pas tout à fait ce à quoi il s'attendait. Le temps de se réhabituer à l'espruar, mais surtout les paroles extrêmement réfléchies et diplomatiques de leur représentante mirent rapidement et définitivement la puce à l'oreille du gnome. Quelque chose clochait. Il ne savait pas quoi précisément, ni l'objet de cette irruption, mais ils avaient intérêt à vite se tenir informé de la situation. Le gnome, d'une tape des mains, rappela à ses côtés Nailo qui gambadait non loin et d'un air des plus naturels dévisagea l'elfe de sa petite hauteur. Il attendait maintenant une manifestation d'accueil et de bienvenue de la part de leur hôte.


¤Pourquoi il a l'air aussi sûr de lui comme ça ? S'ils sont tous comme ça on ne va pas aller loin!¤

Le gnome espérait bien que les reste les Ny'ATh'Myï n'avaient pas tous le même sens de l'accueil, sinon, ils mettraient un petit moment avant de trouver un terrain d'entente.

écrit par: Olafr Mercredi 03 Mars 2010 à 23h45
La nuit avait été paisible pour le jeune rodeur et il se remettait petit à petit de ses blessures. Il n'allait pas jusqu'à dire qu'il était au mieux de sa forme mais suffisamment pour soutenir la marche que le groupe faisait depuis le réveil.
Le froid était de plus en plus prenant et le rangement de la couverture au petit réveil fut des plus pénibles ... En y repensant, il serait bien restait un peu plus! La capuche abaissait et l'écharpe bien serré, Olafr avançait au côté Azur'Ael dans une atmosphère des plus calmes et tranquilles. Rien n'annonçait une quelconque menace , ce qui n'avait rien pour déplaire à l'humain, toujours pas très prompt à sortir les lames du fourreau. Préférant si possible attendre d'avoir recouvert toutes ses forces ...

Le téthyrien fut donc surpris de voir apparaître cet elfe. Instinctivement il regarda alentour pour voir si d'autres ne seraient pas dans les environs, cachés et épiant la scène, armes en main. Et cela fut renforçait par les airs que prenaient le Saë’Tel’Quess!


* genre tu ne sais pas ce qui nous amène ! A quoi joue t'il ? *

Olafr se tourna vers la prêtresse du groupe pour voir sa réaction aux propos et retourna à sa recherche discrète de guetteurs éventuels. Ceci entrecoupé de regards dubitatifs vers leur interlocuteur.

Azur'Ael n'avait, par sagesse, pas relevée la tournure inappropriée de l'elfe et avait parlée avec raison. Le rôdeur la soutenait dans sa voie et espéra qu'aucuns d'entre eux , lui y comprit, ne s'emporteraient ... pensant cela, il se souvint des mots qui s'étaient élevés dans le groupe quelques jours avant.

écrit par: Adlareth Samedi 06 Mars 2010 à 22h04
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

(Début de l'aventure La force des Âmes).

Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin de matinée


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

PARCHEMIN
Olafr a récupéré 1 point de force, il est à 11.

Azur’Aël utilise diplomatie
6d20 +0(degré) +4(modif. CHA) +2(synergie) = 12 ~ échec
PNJ reste inamical

Olafr utilise détection
5d20 +3(degré) +3(modif. SAG) -1(chat) = 10 ~ échec
Olafr ne distingue pas de trace de la présence d'autres Ny'Ath'Myï


user posted imageette rencontre n’avait rien d’engageant, et il n’y avait pas vraiment besoin de parler l’espuar pour se rendre compte que l’elfe qui venait de les accueillir n’appréciait pas vraiment leur présence. Au moins, on ne leur avait pas souhaité la bienvenue avec une volée de flèches.

Mialyë avait eut raison de laisser sa sœur de la Confrérie prendre la parole. La servante de Solonor poussa un soupir, à la réaction d’Azur’Aël. Elles avaient eut du mal à se comprendre toutes les deux. Mais les épreuves qui s’étaient passées depuis leur départ de Thüldae avaient soudé le groupe.

Le rôdeur n’avait apprécié de s’être fait surprendre de la sorte. Si l’elfe avait eut des intentions plus hostiles, le groupe serait tombé droit dans une embuscade. Mais il y avait autre chose qui chagrinait Olafr. Leur hôte semblait un peu trop sûr de lui face à un groupe de cinq individus, qui de toute évidence, il ne considérait pas comme des amis, ou même des alliés. Le Novice avait beau fouiller les environs du regard et tendre l’oreille. Il ne vit aucune trace d’autres présences. Pourtant, il en était presque certain, il ne pouvait pas être seul.
Après tout, les membres de la Garde Sylvestre de la cité du Saule Argenté savaient eux aussi ce fondre dans leur environnement de façon presque parfaite. Il n’y avait que regarder Naïlo et Riana pour se rendre compte, que le groupe de la Confrérie devait probablement être encerclé.

Et ce n’était Thamior qui aurait contre dit son frère. Naïlo était tendu et n’arrêta pas de renifler les odeurs environnantes tournant sa tête de gauche à droite et de droite à gauche. L’animal resta collé contre son maitre et ami.

Aucune des allusions faite par celui qui leur face n’avaient échappé à la sagacité de belle lunaire. Pour autant Azur’Aël fit preuve de retenue et de sagesse. Elle s’efforça de suivre le protocole à la lettre afin de ne donner aucune prise à son interlocuteur. Et ce dernier fronça les sourcils lorsque la Ly’Aegisir évoqua une possible mort supplémentaire d’un membre de la tribu des Ny’Ath’Myï. A moins que sa surprise ne vienne du fait que se soit un membre de Thüldae qui soit retrouvé mort à coté d’elle.


[elfique]- Etrange coïncidence, n’est-ce pas ? Trop des nôtres sont disparus ces derniers temps. Oui bien de trop pour que se soit la Haute-Forêt qui réclame son due. A croire que quelqu’un ne se soit finalement décidé à assassiné les elfes qui côtoient paisiblement un territoire voisin, n’est-ce pas. Il est en effet possible qu’un peuple se soit laissé assombrir au point d’en devenir ténébreux, se ne serait pas la première fois, que des races malsaines ne pervertissent les esti.[/language]

L’elfe des bois posa un regard instant sur les N’Tel’Quess du groupe, et insista lourdement, créant volontairement un mal aise.

[elfique]- L’entretien que vous demandez ne servira à rien, nous savons à quoi nous en tenir. Thüldae n’est plus...[/language]

Le Saë’Tel’Quess fut interrompu par une voix forte descendant de la branche d’un sapin. Et le visage de l’elfe des bois se crispa. Tandis qu’un autre elfe cuivré se laissa tomber souplement au sol. Il était vêtu d’une cotte de maille elfique, et portait une épée longue dans son dos.

[elfique]- Il suffit Alomëo!
[commun] - Thüldae est et reste un allié sûr. Soyez les bienvenus membres de la Confrérie. Qu’une étoile brille sur l’heure de cette rencontre Azur’Aël Ombrelune, Ly’Aegisir des Gardiens Sylvestres. Je suis Sil’Caël chef des patrouilleurs des Ny’Ath’Myï. Je vous conduis auprès Siannodel Heilyn, je pense qu’elle sera… intéressée par votre venue. Il y a des évènements tragiques qui secouent notre peuple depuis peu. Je ne vous cacherai pas que certain de ces évènements sont particulièrement troublant.

Tandis qu’Almëo se détourna comme dégouté. Sil’Caël, quand à lui, se tourna vers Mialyë en lui adressa un franc sourire et inclina légèrement la tête en posant sa main sur le cœur. Les serviteurs des dieux avaient le droits à quelques égards aux yeux des Ny’Ath’Myï.

- Alae Crève-Cœur, ça fait plaisir de te voir nous rendre visite en ces tristes temps. L’œil Perçant guide tes pas, et puisse-t-il nous venir en aide.

Il était clair que Sil'Caël faisait preuve de diplomatie en utilisant volontairement le commun, pour s'exprimer. Il marquait ainsi sa bienveillance vis à vis de tous les membres de la Confrérie. D’un signe de la main, Alomëo donna le signal du départ. Une dizaine de Tel’Quessir sortirent qui des arbres, qui des fourrés. L’escorte prit la direction du village Ny’Ath’Myï. Almëo prit la tête du groupe, alors que des éclaireurs étaient partis au devant de la colonne. Sil’Caël resta au près d’Azur’Aël et Mialyë. Alors que le reste des membres de la Confrérie et de son alliée restaient au contact.


Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Zénith


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

user posted imagea neige continuait à tomber doucement du ciel gris et de-ci, de-là de petites taches blanches commençaient à former. Après une de marche lente et prudente, il était clair que les Ny’Ath’Myï étaient sur des charbons ardents, une pose fut décrétée par Sil’Caël. Des guetteurs furent posté en moins de temps, qu’il ne fallut pour le dire. Et le guerrier qui dirigeait la troupe s’approcha du petit groupe, alors qu’Almëo partit s’isoler hors de vue du groupe.

- Alors qu’elles sont les nouvelles de Thüldae ? Non avions reçu une invitation officielle de la part d’Isorion Sil’Amaniel pour la fête de la lune. Mais, lorsque nous avons envoyé un émissaire pour lui donner notre réponse, nous ne l’avons plus revu. Auriez-vous des nouvelles de lui ? Nous pensions qu’il avait décidé de passer un peu de temps dans la Cité du Saule, mais le temps passe et toujours pas de nouvelle. De fait, l’inquiétude se fait ressentir, et il est fort probable que l’invitation faite reste lettre morte, si nous n’avons pas de réponse de Thüldae. Pour ma part, je pense qu’Isorion ne nous aurait jamais fait l’affront de nous laisser sans réponse. Même si notre émissaire avait décidé de ne pas revenir tout de suite, ce qui soit en passant serait également assez étonnant, vu qu’il était en mission officielle. Personnellement, je pense qu’il a dû lui arriver quelque chose. L’avez-vous vu ?

Lorsque le guerrier parla au groupe, il ne poussa pas la voix, et fit plusieurs fois attention, que l’on ne puisse pas l’entendre. Il n’était pas difficile d’imaginer que la mise en place de guetteur en nombre si important, était un moyen de diversion pour Sil’Caël afin d’avoir une discussion avec les envoyés de Thüldae. Et, il attendait visiblement des réponses.

écrit par: Azur'ael Jeudi 11 Mars 2010 à 23h37
L’ensorceleuse eut toute la peine du monde à retenir la colère volcanique qui grondait dans son cœur face aux paroles de ce Alomëo. Ses accusations étaient grotesques et insultantes. Mais il était tombé sur plus malin que lui… Elle l’ignora et assainit un large sourire lunaire à l’intervention du chef de leur patrouille qui tomba à pic pour dénouer une situation plutôt mal engagée... Ses paroles étaient rassurantes et porteuses d’espoir d’une conciliation.

Elle jeta son regard émeraude sur l’ensemble de ses compagnons pour moralement les soutenir. Ils étaient maintenant sous bonne escorte, levant le poids d’un certain stress engendré par la perpétuelle vigilance qui avait dû faire preuve le long de leur voyage sylvestre. Une autre inquiétude prenait forme, plus subtile et plus perverse qui reposait encore plus sur les frêles épaules de la Ly’Aegisir des gardiens des Mystères. Elle allait devoir faire preuve d’une prudence verbale des plus pointilleuses. Sil’Caël avait mis les pieds directement dans le plat avec ses questions. Elle s’apprêtait à lui révéler simplement la vérité puis comme un écho salvateur, elle se rappela des paroles de la gardienne du Cœur des Mystères : « Personne ne doit savoir que c’est la Confrérie qui vous envoie suite à la disparition de l’émissaire... Officiellement, vous êtes à la recherche de notre chasseur du Pavillon de Solonor disparu, et comme vous étiez dans les parages pour vos recherches, vous passez faire une visite de courtoisie à nos alliés. » Alors elle usa d’un certain subterfuge pour lui répondre en évitant de répondre directement à sa question.


- Nous, nous étions inquiets de la disparition prolongée du chasseur du Pavillon de Solonor. C’est à ce titre que nous sommes ici. D’ailleurs nous l’avons retrouvé non loin d’ci. Il a été lâchement assassiné. Son assassin a voulu camoufler son meurtre en attribuant le méfait à une arachnéa. Allràmn n’est pas mort seul. Il y avait avec lui une elfe avec un collier de perle. Nous n’avons même pas pu leur rendre un hommage mortuaire digne de leur rang. La fumée aurait attiré les patrouilles d’orques alentour. C’est le cœur lourd que nous tentons de porter la lumière sur ces méfaits. Vous sachant proche, nous sommes venus à votre rencontre pour trouver force auprès de nos alliés et pour s’assurer que cette elfe n’appartenait pas à votre tribu. A mon avis, il va de soi que notre protecteur Isorion Sil’Amaniel souhaite votre présence pour la fête de la lune sinon il ne vous aurait jamais envoyé d’invitation…et surtout vous êtes des alliés de sang dont le courage et le dévouement ont été des plus précieux pour gagner la grande bataille que Thuldae avait dû surmonter. En effet il est donc étrange que vous soyez sans nouvelle de votre émissaire. Je pourrais peut être envoyer un messager magique à Thuldae pour en savoir plus et nous aurions ainsi une réponse à vos questions.

écrit par: Olafr Dimanche 14 Mars 2010 à 19h21
*Almëo ...*

Olafr avait un nom à mettre sur l'arrogant elfe cuivrée qui se tenait devant eux. Les accusations qu'il faisait, puisque ces mots ne laissaient pas de places aux sous entendus, semblaient confirmer les soupçons de Thuldaë. Et ce sont les poings serrés que l'humain soutint le regard accusateur de cet Almëo. Au vu de cette attitude, il ne devait pas être le seul à avoir ce genre de pensées parmi ses confrères.

Le soulagement de voir que cet individu n'avait pas totale autorité dans le groupe fit esquisser un léger rictus de satisfaction sur le coin de bouche du jeune téthyrien. Après coup, il espéra que personne ne l'avait observé ... Sil'Caël semblait bien plus sage et avisée et réconforta Olafr sur une meilleure issue pour leur ambassade. Les salutations faites, le groupe, sous bonne escorte ... ou bonne surveillance, reprit son chemin vers la cité des Ny’Ath’Myï.

La route fut calme et pensive. Observant les légers flocons qui tombait autour de lui, le jeune humain méditait sur les conseils de son père, homme toujours prompt à parler de respect entre les gens. Que dirai-il s'il était dans le cas présent?.. Il le revoyait travaillant dans une dépendance de la chaumière, faisant tournoyer et voler les copeaux de bois sur un sol déjà maculé de diverses essences. Il lui avait apprit bien plus que l'art de la sculpture, bien qu'à lui seul, c'est un enseignement sur la vie, comme tout art. Effectivement Wealdath était un homme d'une grande bonté qui avait une grande estime de la vie et de tout ce qu'il l'entourait, voyant toujours le bon dans chaque choses ou événements. Le jeune Olafr essayait souvent de se remémorer ses mots comme pour trouver la force d'avancer et de rester droit.

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 17 Mars 2010 à 15h32
Le gnome n'avait pas l'habitude de juger les autres mais il ne put s'empêcher de regarder Almëo d'un mauvais œil. Il aurait préféré ne pas comprendre un seul de ses mots plutôt que d'entendre de tels affronts à l'encontre de leur Confrérie. Si cet elfe critiquait la diversité raciale de Thüldae, il ferait mieux de s'y rendre et d'observer comment l'harmonie était à son paroxysme en ce lieu saint.

¤C'est vous-même qui vous êtes pervertis en restant dans votre coin et en refusant d'ouvrir les yeux!¤

Il répliqua dans sa tête à Almëo. Cet elfe offensant n'avait même pas fait mine de le remarquer, à moins que la petite silhouette silencieuse et discrète du gnome ne soit vraiment passée inaperçue. En tout cas, Thamior s'en contenta très bien le temps d'être reçu par une personne plus aimable que ça ou bien de quitter ces lieux sans plus attendre.
Sil’Caël sauva finalement l'honneur des Ny’Ath’Myï aux yeux de Thamior en daignant se présenter et les accueillir avec courtoisie. Ils n'étaient pas des étrangers, des inconnus, mais bien des alliés et voisins! Si les relations s'avéraient êtres tendues, il fallait que tout le monde fasse un effort!

Suspicieux et sur la défensive suite aux propos d'Almëo, Thamior finit par se détendre quand il entendit les paroles pacifique et aimable d'Azur'ael et de Cil’Caël. Il ne s'engagea pas pour autant dans la discussion et resta silencieux le temps du chemin. Il ne prendrait de toute manière la parole que si on la lui demandait ou s'il se sentait forcé à intervenir.

écrit par: Adlareth Jeudi 18 Mars 2010 à 22h17
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Zénith


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



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Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

user posted image’elfe de Ny’Ath’Myï écouta avec soin les paroles d’Azur’Aël. Et il fit une grimace en entendant les funestes nouvelles. Deux Tel’Quessir de plus étaient mort. A ce rythme là, la tribu était menacée d’extinction à moyen voir même à court terme. Mais il y avait autre chose, c’était comme si les Thüldanians ne voulaient pas en dire trop. La lunaire, qui avait un haut poste dans la hiérarchie de la Cité Sylvestre puisqu’elle s’était présentée comme étant une Ly’Aegisir semblait cacher quelque chose. Elle avait évoqué un collier, mais s’était bien gardée de le lui montrer. Ce qu’elle aurait due faire, si elle avait été en pleine confiance. Ainsi, le doute quant à l’origine de Quessel décédée aurait, peut-être, pu être levé.

Sil’Caël ne pouvait pas leur en vouloir, étant donné l’accueil que leur avait réservé Almëo. Il se sentit toutefois obligé de les mettre en garde. Il n’était effectivement pas bon pour eux d’évoqué la possibilité qu’ils aient retrouvé le corps d’une habitante de Ny’Ath’Myï. Afin de leur prouver sa bonne volonté, et de démontrer qu'il ne repochait rien à Thüldae et surtout pas leur ouverture vers les races N'Tel'Quess, Sil'Caël s'exprima en commun. Il le fit cependant à voix presque basse.


- Puisse Arvanaith les accueillir en son sein, et la verte forêt leur offrir sa protection. Mes amis, si je peux me permettre, ne parlez pas de ceci lorsque vous serez à Ny’Ath’Myï. Du moins pas avant d’avoir vu Siannodel. Nous avons quelques distensions au sein même de la tribu. Et cette mauvaise nouvelle ne sera bonne, ni pour vous, ni pour elle.

La prêtresse du Grand Archer était restée silencieuse, laissant le soin à la chef du groupe de mener les opérations diplomatique. D’ailleurs, cette position n’avait pas été prise que par elle. L’ensemble des Novices et Gardiens Sylvestre, et même Iliana avait décidé qu’il en serait mieux ainsi. Mais la nouvelle l’avait fait réagir plus par instinct que par raison.

- Par l’Hexade tout entière, que ce passe-t-il donc ? Pourquoi toute cette agitation ? Sil’Caël allez quoi, explique moi. Je suis une Ny’Ath’Myï et j’ai le droit de savoir non ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Sil’Caël lança un regard inquiet à gauche et à droite, comme s'il avait peur que les paroles de la Faernsuor n'eut été entendue. Puis, il posa un regard triste sur la belle Gardienne de l’Harmonie et il secoua la tête doucement.

- Hélas, Crève-Cœur beaucoup vont te considérer comme une Thüldanienne à part entière, et certain te considéreront comme… une… enfin presque comme une ennemie. Tu as fait ton choix ma nièce, et je ne t’en blâme pas. Si j’avais été plus jeune peut-être aurais-je fait-le même. Mais les choses ont changée et de façon assez brutale. Un peu de patience, Siannodel vous expliquera cela mieux que moi. Je ne suis qu’un guerrier des bois. La diplomatie n’est pas mon fort, et je ne tiens pas à empiéter sur les prérogatives de notre Omah.

Sil’Caël lança un sifflement bref et strident ressemblant à cri d’un rapace. Les premiers guetteurs sortirent de leur couvert et un petit groupe de trois partit en éclaireur sans attendre. Le reste ne tarda pas à arriver. Mais il y avait un problème, qui se manifesta par le biais d'un jeune rôdeur esti. Il s'exprima en elfique, et ceux qui parlaient parlaient la langue pour comprendre ce qui se passait.

Il manquait un Ny’Ath’Myï à l’appel. Almëo n’était pas là. Et le plus grave, personne ne l’avait vu. Immédiatement l’inquiétude pu se lire sur les visages. Nul ne tenta, ne serait-ce, que de le dissimuler. D’instinct les arcs furent sortis et les combattants prirent une position défensive autour des envoyés de Thüldae. Guettant le moindre signe, le plus petit bruit venant de la forêt. La neige elle-même cessa de tomber. Tout était calme et silencieux, et pourtant la tension était palpable. Certains tournèrent un regard de reproche vers le groupe de la Confrérie, mais personne ne dit mot.




écrit par: Azur'ael Lundi 22 Mars 2010 à 23h46
La gardienne était restée un peu mystérieuse dans ses propos face à son interlocuteur car elle préférait s'adresser au chef directement en qui elle avait une entière confiance. Toutefois il est vrai que son instint lui disait qu'elle pouvait le compter comme un allié.

Elle jetait un coup d'oeil de temps à temps vers ses frères et soeurs gardiens sylvestres pour tater l'ambiance et leur inspirer confiance. Elle était inquiète mais elle se garda bien de leur montrer.

Puis ce fut comme si le temps s'était figé...Azur'ael n'entendit plus que son coeur battre. La réaction de leur escorte présageait qu'une ombre menaçante planait sur leur tête. Instinctivement, elle leva son poing au ciel, signal de danger que son groupe connaissait par coeur.


¤ Par Sehanine, ils ne vont pas s'entretuer entre frères et soeurs de même tribu. Quelle folie a encore frappé le Beau Peuple !¤

L'ensorceleuse n'était pas une experte martiale mais à la place de l'ennemi si elle avait dû mener cette attaque le chef aurait été la cible de premier choix. Donc....on la visait ou le chef de l'escorte! Si elle venait à être morte ou blessée, les négociations diplomatiques seraient fort compromises. Sans hésiter, elle invoqua l'énergie lunaire et protectrice pour qu'une armure de force l'enveloppe. Aux aguets, elle attendait le moindre signe d'agression, prête à se jeter au sol.


Lance armure de mage (Ky Tel Laf)et position défensive.

écrit par: Olafr Mercredi 24 Mars 2010 à 13h23
La tribu Ny’Ath’Myï était belle et bien scindée en deux et la différence de comportement entre Almëo et Sil’Caël montrait clairement les 2 faces. Jusqu'où l'hostilité des uns pouvait les mener ? L'ambassade thüldanienne ne tarderait pas à l'apprendre. Ils leur fallait rejoindre cette "Omah" au plus vite pour être fixé sur cette situation qui paraissait précaire. Olafr espérait aussi qu'elle saurait apaiser les esprits belliqueux et qu'un travail en commun puisse être envisagé ... Avant d'espérer de tel objectif, il va leur falloir un sauf-conduit !
En effet, la situation venait passablement de monter en tension avec la disparition d'Almëo. Les regards accusateurs étaient prévisibles et le jeune humain ne s'en préoccupa guère. Il était plus préoccupé à guetter les environs, tous ses sens à l'affût, afin d'en savoir plus sur l'éventuelle menace qui rodait. Il ne savait quoi en penser. Il doutait fortement d'une menace elfe de la tribu de Mialyë, avaient-ils été suivis par ces orques ou par ceux qui ont perpétré les meurtres près de la tanière d'Arachnéa ... Cependant la disparition de cet elfe ne devait pas être pris à la légère. Qui sait jusqu'où va son aversion envers eux?
C'est donc prudemment qu'Olafr tira son arc du côté de son sac quand la lunaire leva le poing. Le calme qui planait était des plus pesants! Le calme avant la tempête ...


Détection et perception auditive

écrit par: Adlareth Jeudi 25 Mars 2010 à 18h07
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Zénith


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.


user posted imageans la forêt un calme presque irréel régnait. C’était un peu comme si le temps s’était suspendu à la suite des évènements. Le Vert et Mialyë avaient, eux aussi, tiré leur arc et encoché une flèche. Thamior et Iliana s’étaient mis en défense, mais n’avaient pas sortit leurs armes. Il y avait quelque chose qui clochait.

Certes leur compagnons respectifs avaient bien sentit la tension régnant dans la clairière. Mais ils restaient auprès de leur maitre. C’était comme s’ils ne comprenaient pas ce qui était entrain de se passer. Avec l’expérience que chacun des druides avait avec leur compagnon, une chose était quasi évidente. Les animaux n’avaient rien senti d’étrange. Sans quoi, ils se seraient immédiatement tournés vers le danger, et se seraient même très probablement interposés entre ce dernier et celui ou celle qui était le plus cher à leur existence. Mais là… rien !

Pour la prêtresse, comme pour le reste du groupe des gardiens sylvestres. Si le réflexe avait conditionné la sortie des arcs et la préparation mental qui d’une prière ou d’un sortilège, la raison reprit ses droits. Force était d’admettre, que tout cela était peut-être un peu disproportionné par rapport à l’évènement.


¤ Quoi, un elfe est un long à revenir, et c’est le branlebas de combat ? C’est comme s’ils étaient figés sur place. Je ne reconnais plus la fière tribu qui aurait volé au secours d’un des siens, ou se serait au moins mit à sa recherche. C’est bizarre, tout ça ! ¤

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


La servante du grand archer, se leva en silence et se déplaça doucement pour se porter à coté de Sil’Caël. A voix basse, elle s’enquit de ce qui se tramait.

- Sil’Caël, qu’est-ce qui se passe ici ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


La réponse fut assez surprenante pour la prêtresse.

- On n’en sait rien !! Des Ny’Ath’Myï disparaissent mais on ne sait pas pourquoi, ni comment. Et maintenant c’est au tour d’Almëo. La chose ne doit pas être loin. Mais nous n’avons aucune idée de ce que ça peut bien être.

Fort de cette réponse Mialyë retourna près d’Azur’Aël qui avait pu entendre la réponse de Sil’Caël. Dans le regard de la Faernsuor, une ferme détermination.

- Ly’Aegisir des mystères, en voici un qui devrait t’intéresser non ? Bon, trêve de plaisanterie, ils ne bougeront pas parce qu’ils ont peur. Si nous voulons remonter dans leur estime, pourquoi ne pas aller enquêter ? Après tout, nous sommes là pour ça. Si la chose qui les inquiète est là, autant la détruire ou tout au moins tenter d’en apprendre plus sur celle-ci. On risque d’attendre longtemps une telle occasion. Et si on le retrouve, on ne pourra pas dire que l’on est resté sans rien faire. Qu’est-ce que tu en penses ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


La fidèle de l’œil Perçant attendit la réponse de celle qui avait la responsabilité des envoyés de Thüldae.

écrit par: Iliana Dimanche 28 Mars 2010 à 17h01
Les histoires entre la confrérie et l’autre groupe dont elle avait refusé de prononcer le mon de peur de l’écorcher ne la concernait pas vraiment. Elle laissait la diplomatie des autres et qui sont probablement plus au courant des activités passés à même de pouvoir désamorcer les tensions. Iliana suivait donc le groupe calmement en observant bien sagement tout le monde. Elle découvrait des hommes et de femmes qui se connaissaient depuis déjà longtemps pour certains et d’autres qui ne parlaient pas mais qui était bien prompts a sortir les armes.

De ce coté, la jeune humaine ne se fiait qu’a sa compagne. Elle savait toujours quand quelque chose n’allait pas ou quand un ennemi potentiel se trouvait dans les parages. Elle se souvenait de sa sensation qu’elle avait eu quelques temps plus tôt ou elle se sentait observée mais sans aucun signe de plus. La encore Rianna n’avait pas bronché. Comment expliquer ce sentiment d’être épiée et mal à l’aise ? Chose difficile surtout parce qu’elle ne connaissait pas vraiment les habitants de cette foret.

Les armes levé et prête a faire feu, tout le monde était sur le qui vive. Sauf la prêtresse qui les accompagnait. Elle semblait plutôt dire qu’on s’alarmait pour rien. Elle envoya d’ailleurs quelques piques a l’attention de ses anciens compagnons. Diplomatiquement parlant, ce n’était pas une réelle bonne idée, mais après tout, ils se connaissent. Alors pourquoi pas ?

Iliana elle ne se souciait pas de grand chose. Elle continuait de caresser son amie et de regarder un peu partout. Ses armes étant toujours accrochées a son poignet, elle était toujours prête.


*Un homme disparaît, certes mais il est peut être allé faire ses besoins un peu a l’écart… c’est dangereux de le faire sans prévenir les autres mais ils connaissent bien le coin, cela ne devrait pas être un problème si un danger. Et puis pour les disparitions des autres membres, je pourrais peut être leur parler des lianes étrangleuses ou de je ne sais quel autre plante dangereuse qui pourrait trainer dans le coin. Non ils doivent les connaître et savoir les détecter. Rares sont celles qui sont assez discrètes pour attraper des chasseurs tels qu’eux. Il doit pas être bien loin. Et puis vu comme il s’est fait accueillir, peut être avait il besoin d’être seul un instant.*

la prêtresse proposa alors d’aller chercher le manquant. Pourquoi pas ? Cela faisait bien quelques temps qu’ils n’avaient pas bougés et qu’ils discutaient. Iliana n’aimait pas réellement l’action ni es combats mais un peu d’activité ne faisait pas de mal du tout.

-Personnellement je peu aller fureter un peu a droite a gauche pour trouver des traces. Lui n’en laisse peut être pas, mais son odeur doit toujours être la. Vous avez un effet personnel que Rianna et Nailo pourraient sentir pour le trouver ? Nous avons deux fleurons de l'odorat, et deux pisteurs assez bon il me semble, pourquoi ne pas en profiter?

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 31 Mars 2010 à 23h06
Le druide était tout aux aguets. Ce calme... signifiait que quelque chose ne tournait pas rond. Il regarda plusieurs fois vers son compagnon pour voir s'il avait le moindre comportement suspect. Tout ça commençait à devenir dérangeant. C'était soit on attendait celui qui manquait à l'appel, mais sans tout cet artifice, soit on partait sans plus attendre à sa recherche. Le gnome ne comprenait vraiment pas ce qu'il se tramait dans cette tribu. D'abord le drôle d'accueil d'Alomëo, puis cette disparition ? Un petit remue-ménage de bataille serait presque plus rassurant, au moins sauraient-ils à quoi s'en tenir. Mais d'une manière surprenante, tout le monde s'était figé sur place, ce qui ne pouvait qu'accroître d'autant plus cette sensation de malaise.

Thamior réagit au quart de tour à la proposition d'Iliana, un petit sourire au lèvres.

- Non! Tu n'y vas pas toute seule cette fois. Nous t'accompagnons! Répondit-il en posant affectueusement sa main sur le dos de Nailo.

Il garda un ton des plus bas et naturel pour essayer de détendre l'atmosphère mais aussi pour éviter de trop s'attirer tous ces regards inquisiteurs, instinctivement sur la réserve devant ces inconnus qui n'agissait guère comme des alliés à son goût. L'idée d'Iliana de bouger plut au gnome. Ça réduirait au moins cette sensation de silence et apporter ainsi leur aide à leurs alliés serait un bon moyen de remettre les choses en place.


-Iliana, je suis avec toi en tout cas. Continua-t-il pour lui faire part de son approbation, avec quand même derrière un petit ton discret de reproche du type "ne nous inquiète plus jamais comme ça!".

- Et si nous y allions tous ?

Thamior termina sur ces paroles, son regard principalement dirigé en direction d'Azur'ael sans pour autant oublier les autres Gardiens et Sil’Caël. Ainsi unis, arriveraient-ils à percer ce mystère.

écrit par: Azur'ael Jeudi 01 Avril 2010 à 21h50
La gardienne des mystères écouta les avis de chacun tout en restant sur ses gardes. La situation venait de prendre une toute autre tournure. L'idée que des membres d'une même tribu s'affrontent lui avait inspiré un profond dégoût. Néanmoins cette éventualité ne devait pas être exclue si rapidemment. Peut être qu'un groupe se formait dans les ombres pour frapper à l'improviste quand personne ne s'y attendrait...

- Frères et soeurs gardiens, nous allons porter secours à nos alliés en enquêtant sur ces étranges disparitions. J'espère Sil’Caël que vous n'y trouverez aucun inconvient. D'ailleurs vous pourriez peut être nous confier l'un de vos fidèles guerrier pour nous accompagner dans cette enquête. Il pourrait ainsi vous rendre compte de notre avancée et nous guider dans les recoins sylvestres que vous devez connaître par coeur. Vous présenterez à Siannodel Heilyn tous mes hommages.

Ses yeux émeraudes fixèrent Thamior pour lui adresser sa requête :

- Thamior, donne le collier que tu as trouvé à Sil’Caël qui pourra ainsi rendre compte et porter témoignage de nos funestes trouvailles...Gardiens, fidèles et fraternels, nous devons avoir à coeur d'élucider ces mystérieuses disparitions. Iliana ton idée de pistage avec les odeurs est très bonne. En plus la neige doit forcément laisser des traces...

écrit par: Adlareth Dimanche 04 Avril 2010 à 12h04
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Zénith


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.


user posted imageprès, le moment de surprise, les fiers Gardiens Sylvestres décidèrent finalement de passer à l’action. Et ce fut Iliana qui offrit de partir à la recherche du disparu. Il était bien certain que l’odorat de sa féline était un atout dans cette opération de sauvetage. Mais cela prouvait également le grand courage dont elle faisait preuve et peut-être aussi son inconscience.

Toute une escouade d’elfes sur leur territoire était figée sur place, mais ça n’inquiétait visiblement pas la druidesse de Nobalion. Thamior à ce niveau là faisait preuve de sagesse et il démontrait par ces paroles qu’il était capable d’apprendre des erreurs passées. L’inquiétude qu’avait engendrée la disparition d’Iliana lors de sa partie de chasse l’avait marqué, il n’était pas pressé de réitérer l’expérience aussi facilement.

Finalement, ce fut la Ly’Aegisir des mystères qui aurait, encore une fois, la lourde responsabilité de prendre une décision. Une nouvelle décision qui allait engager tout son groupe dans une voie dangereuse. Elle savait qu’en la prenant elle les mettait sciemment en danger. Mais avait-elle réellement le choix ? Et la vie d’un Gardien Sylvestre n’était-elle pas faite de dangers, de prises de risque pour le bien de la forêt et pour protéger ses alliés et les habitants de la nature ?

La décision tombait, et les Gardiens pouvaient se préparer à la traque. Et ce même s’il s’agissait de s’exposer pour un elfe qui visiblement ne les portaient pas dans son cœur. Thamior s’exécuta et donna la bourse en cuir qui contenait entre autre le collier de la quessel décédée.

Sil’Caël le prit en adressant un signe de tête au petit gnome des forêts en signe de remerciement. Puis, il lança une série de petits sifflements à peine perceptibles. On aurait dit le couinement d’un petit rongeur. Les têtes des membres de sa troupe se retournèrent vers lui et il montra du doigt une Saë’Tel’Quess en lui intiment gestuellement de venir au rapport.


- Votre courage est admirable mes amis. Je vous confie au bon soin d’Esmerall. Ca fait plus d’un siècle qu’elle parcourt la forêt et saura vous guider. Je suis désolé, mais je n’ai absolument aucun effet personnel qui aurait appartenu à Almëo. Je crians de ne pas pouvoir vous aidez beaucoup à ce niveau là. Mais de grâce, n’entreprenez rien qui impliquerait la perte de l’un de vous. Les relations avec Thüldae sont suffisamment compliquées comme cela. Nous allons vous attendre un moment. Si vous ne revenez pas, nous irons chercher les ordres auprès de Siannodel. Mais je devine ce qu’ils seront et ça risquerait fort de ne pas l’aider beaucoup. Faite, votre devoir et revenez vite. Que Rillifane Rallathil veille sur vous mes amis.

Il ne fut rien ajouté de plus, et le groupe partit dans la direction vers laquelle Almëo avait été vu pour la dernière fois. Silencieuse, Esmerall prit la tête de la colonne et le groupe s’enfonça dans la forêt. Tout était calme, très calme, même la forêt ne chantait plus, pas de vent dans les branches, la neige qui tombait à petit flocon n’avait pas encore suffisamment recouvert le sol gelé pour aider à la traque. Et les compagnons animaux des deux druides n’avaient aucune odeur de référence à suivre. Tout cela n’allait pas vraiment aider le groupe.

L’Hexade sacrée ne fit pas durer très longtemps le suspense. A peine le groupe s’était-il engagé dans la forêt, qu’un elfe des bois répondant au nom d’Alméo fit son apparition devant eux. Il n’était pas blessé, il ne semblait pas essoufflé, ni avoir connu les affres d’un combat quelconque. Il regarda ses sauveteurs et se mit à sourire.




Ce fut Esmerall qui prit la parole et le ton était un mélange de soulagement et de reproche à peine voilés.

- Loué soit la Seldarine. Bon sang, Almëo on ne part pas seul en forêt, surtout en ce moment. Tu peux te vanter de nous avoir tous inquiété. Bon ne traînons pas là. Les autres nous attendent et personnellement, il me tarde de retrouver Ny’Ath’Myï.

Il n’y avait bête, ni créature étrange ni quoi que se soit qui aurait pu aider les Gardiens Sylvestres à trouver une piste à suivre pour percer le mystère des disparitions dont étaient victime les alliés de Thüldae. En un mot, rien qui pouvait justifier de ce détourné de la première étape de la mission. Il fallait prendre contact avec Siannodel. Elle seule serait en mesure de leur expliquer la situation exacte. Et cette dernière paraissait des plus confuses.

Mialyë rangea son arc et sa flèche. Il s’agissait d’une fausse alerte et elle pouvait se détendre. Avant d’entrer dans la clairière, Esmerall lança deux coups de sifflet bref, sans doute pour avertir ses compatriotes et s’annoncer. Il serait dommage de périr sous un tir ami. Sans plus d’effusion tout le groupe reprit sa route en direction de Ny’Ath’Myï.



27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – En territoire Ny’Ath’Myï.
Horaire : Milieu d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.


En milieu d’après midi, ils arrivèrent au village sylvestre. Et malgré l’habitude de voyager en forêt, les Gardiens Sylvestres ne virent les habitations qu’au moment où ils avaient le nez dessus. Il s’agissait en fait d’une profonde dépression dans le sol de la Haute-Forêt. On aurait pu comparer l’endroit à un cratère. Dans le fond de ce dernier, des cabanes de bois étaient construites et ce village était fort différent de Thüldae. Ici, pas de construction dans les arbres, seul des constructions assez basses recouvraient le sol. Le village était disposé en cercle, constitué de huttes rondes en rondins capables de contenir un voire plusieurs feux, autour duquel se réunit les membres de la famille étaient toutes orientées vers l’est. Au centre, un large foyer brulait, par quel miracle ce dernier ne dégageait qu’une petite colonne de fumée ? Une cabane plus grande que les autres se trouvait à coté du foyer et trônait au centre du village. Au premier coup d’œil, tout cela semblait construit de façon assez précaire et donnait l’impression d’être sur le point de déménager. Ceux qui connaissaient les elfes sylvains savaient qu’il n’en était rien.

L’activité paraissait assez restreinte sans doute que la météo y était pour quelque chose et que le froid ambiant poussait les elfes des bois à rester chez eux. Dissimulé ça et là dans un arbre ou un trou du rempart naturel de terre qui faisait le tour du village des guetteurs armés d’arc veillaient sur la sécurité de Ny’Ath’Myï.

Sil’Caël marqua une courte pause en regardant le village.


- Soyez les bienvenus à Ny’Ath’Myï. Nous allons nous rendre directement dans les appartements de Siannodel, si vous n’y voyez pas d’inconvénient.

écrit par: Olafr Jeudi 08 Avril 2010 à 12h33
La stupidité de cet Almëo passé, le groupe put reprendre son chemin vers Ny’Ath’Myï en toute quiétude. Olafr rangea son arc et retourna dans ses pensées.

Sil’Caël n'avait pas donné de réponses concernant le collier, peut-être ignorait-il l'identité de sa propriétaire. Quelqu'un au village saura peut-être ...

En quelques heures, Ils arrivèrent tous sans encombre au village de Mialyë. La première étape de leur mission était accomplie. Le village était comme endormi ou semblait vivre au ralenti mais ce qui surpris le plus le jeune humain fut la vue de leur habitation. Il n'avait rien vu de semblable, la curiosité le prit mais su la contrôler. Il n'était pas là pour faire du tourisme et sa nouvelle vie de gardien sylvestre lui avait montré et fait vivre énormément de choses en peu de temps. De quoi satisfaire toutes les curiosités ...

Il entrèrent donc dans ce village où la tension était clairement palpable. Olafr se tourna vers Azur'Ael et lui sourit comme pour la soutenir dans ce moment délicat. Dans quelques instants, ils seront en face du chef de cette tribu . D'après ce qu'il avait compris, les "affronts" ne viendront pas de Siannodel mais bien de personnes influentes dans l'entourage proche du pouvoir. Et s'ils arrivent à renverser la vapeur, le groupe sylvestre pourrait en subir les conséquences ! La diplomatie de la lunaire allait encore être mise à l'épreuve!

écrit par: Thamior Amakiir Vendredi 09 Avril 2010 à 01h33
Thamior répondit encore plus discrètement au petit hochement de tête de Sil’Caël. Juste le temps d'un sifflement et ils partirent à la recherche du disparu. Ils le retrouvèrent sans encombre, heureusement. Les explications d'Almëo auraient pu être bien comprises par le gnome des forêts, qui chérissait lui-même ces moments de solitude en totale intimité avec la nature. Mais rien que pas l'expression qu'il prenait ce fut bien le contraire. Si c'était la sympathie du gnome qu'il recherchait, il faisait fausse route, mais de loin! Thamior passa sur cet évènement quand il vit que même Esmerall ne cautionnait pas les actez d'Almëo. Il fit un bon câlin à son gros chien, presque triste de ne pas lui avoir offert une chasse plus amusante. Avec aucun indice pour guider son flair, Naïlo s'était contenté de donner de la tête dans tous les sens, reniflant tout ce qui pouvait bien passer devant lui sans avoir la satisfaction d'apporter son aide à son maître et au groupe. Thamior s'exposa alors inévitablement à une bonne série de lechouilles affectueuses avant de faire demi-tour!

Le druide resta silencieux jusqu'à leur arrivée à Ny’Ath’Myï. Il commençait à s'habituer à voir des villages elfiques maintenant. Là où il avait vécu son enfance, les elfes auraient du mal à appeler ça un "village" tellement les petites maisonnettes gnomes étaient dissimulées dans les arbres et parsemées à un point qu'on pourrait croire être en face d'une habitation isolée. Après une vingtaine de secondes, le temps de bien analyser ce qu'il avait sous les yeux, il ne put s'empêcher de remarquer ce petit point presque insignifiant qui attira son attention pourtant: la si petite quantité de fumée par rapport à la taille du feu! Le temps d'effectuer les derniers pas pour s'approcher du village, le gnome le consacra à dévisager ce mystérieux feu, pour essayer de découvrir par quel artifice les Ny’Ath’Myï arrivaient à dissimuler sa fumée. Persuadé qu'il y avait de la magie dans tout ça, Thamior se prit au jeu d'essayer de percer cette illusion, si il y avait. Il avait en effet déjà entendu perler de certaines substances qui, une fois lancées dans le foyer, permettaient d'en réduire grandement les émanations de fumée.


¤Nous y voilà!¤

Il se contenta de suivre le groupe, occupé à sa manière, quand même un peu curieux de savoir ce que Siannodel pourrait bien leur apprendre.


Détection sur le village dans son ensemble mais surtout sur le feu

écrit par: Azur'ael Vendredi 09 Avril 2010 à 20h23
Azur’ael trouva la situation des plus grotesques et ne crut à aucun moment à la version « théâtrale » que l’elfe sauvage venait d’interpréter. Les siens avaient la peur au ventre contre un mystérieux ennemi et lui il choisissait un coin seul et éloigné pour satisfaire un besoin naturel…

¤ Bah voyons et moi je suis la Reine d’Eternelle Rencontre tant qu’on y est ! ¤

Elle jeta son regard émeraude sur Iliana et Lahmëe, leur adressant des paroles énigmatiques qu’eux seuls pourraient comprendre car cela faisait allusion à leur quête du Pic de la Dame.

- Iliana ça me rappelle cette malheureuse rencontre avec un grand vert au nom de Darkurt qui t’observait en douce pendant que tu prenais un délicieux bain dans ce lac béni et argenté…

Son regard glissa au sol pour les inviter à investir un peu plus loin, comme trouver d’autres traces. Elle espérait que sa phrase mi mensonge mi vérité les inviterait à penser que cette situation l’était aussi…

¤ Il s’est absenté pour prévenir quelqu’un…Je suis sur qu’en fouillant on va trouver la trace d’autres présences…¤

Elle ne pouvait ouvertement faire affront à cet elfe. Les tensions étaient trop tendues et cela nuirait à toute action diplomatique. Elle avait hâte maintenant de parvenir à leur village et de se poser pour écouter, comprendre et méditer…De plus, le froid devenait vraiment rigoureux. Sans sa précieuse cape sylvestre, elle serait morte de froid. Mais l’accueil au village ne serait sans doute pas chaleureux…

écrit par: Lähmee Tribäle Mardi 13 Avril 2010 à 08h28
Comme à son habitude le sauvageaon épiait chaque phrases et chaque expressions de visage. Les comportement étaient pour le moins étranges, le barde sentait qu'il y avait quelque chose qui clochait dans cette rencontre mais n'arriver pas encore à déterminer quoi que ce soit. Pourtant, il ne prononça mot et se contenta de suivre la troupe jusqu'au village des Ny’Ath’Myï. Même Azur'Ael se prenait à un jeu d'énigme qu'il ne comprenait pas. Darkurt était un humain pourquoi le qualifiait-elle de grand vert. Avait-elle sentit une présence d'orque dans le coin ? Lähmee ne répondit à la lunaire que par un regard interrogateur avant de reporter son attention sur le sol.

Sur place, étonnement le bardebare se sentit un peu plus à l'aise et le Bienvenue de Sil’Caël l'encouragea dans ce sens. Ils étaient finalement arrivée tous en vie au village et un sentiment de soulagement se fît ressentir.
Avce sa désinvoluture qui le caractérisé le Sy'Tel'Quessir commença à s'imprégner des lieux et au jauger l'ambiance de l'instant. Aprés tout Almëo avait peut-être dépeché une escouade pour vérifier les dires des Gardiens Sylvestres.

Pour l'instant le vert avait en tête de trouver un endroit pour remercier sa divinité de les avoir emmené vivant au bon endroit mais aussi et surtout pour lui adresser quelques mots pour les deux elfes tombés sans sépulture digne de leur rang. Si il n'y avait pas de tel endroit la nature elle même offrirait une telle possibilité et aprés leur rencontre avec Siannodel, il trouverait un coin pour s'isoler un instant.

écrit par: Adlareth Jeudi 15 Avril 2010 à 23h24
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Milieu d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

Le village était paisible, très paisible. Ici pas d’enfant qui courraient en tous sens comme à Thüldae. La vie semblait se limiter au strict nécessaire. On était loin de l’activité du centre de la Cité du Saule Argenté. Ceux pour qui s’était la première visite ne furent pas surpris. Mais pour Mialyë s’était un crève cœur. Où était la joie ? Où étaient les rires ? Où se trouvait la vie ? Elle ne reconnaissait pas sa cité, qui lui semblait comme morte.

Sil’Caël invita les émissaires de Thüldae à le suivre. Thamior restait sur le qui-vive même dans l’enceinte du village, il continuait à être vigilant. Il ne perçu rien de dangereux, quant au feu excepté le maque de fumée, il lui avait parut tout de ce qui avait de plus normal. Le reste des Ny’Ath’Myï les laissèrent pour se diriger vers l’est du village. Almëo commença à suivre le groupe de Thüldae. Sil’Caël intervint immédiatement.




Almëo parut surprit que l’on s’adresse à lui. Puis, il sourit et salua d’un geste de la main et s’empressa de rejoindre le reste des Sy’Tel’Quessir de cette tribu.

Sil’Caël conduisit les Gardiens Sylvestres à la demeure la plus spacieuse au centre du village. En chemin, ils croisèrent quelques elfes qui saluèrent tous leur guide. La moitié d’entre-eux saluèrent également les Gardiens, les autres leur lancèrent des regards pour le moins suspicieux, au pire des regards noirs. Après quelques minutes, ils arrivèrent à destination sans encombre.

Comme les autres maisons, le point névralgique du village était constitué de rondin de bois scellés les uns aux autres par de la paille et de la boue. Quelques marches menaient à une terrasse qui faisait toute la façade de la demeure. Sil’Caël vous demanda de patienter un instant. Il monta les marches et disparu à l’intérieur.

Pendant ce temps Mialyë exprima ses impressions. Sa voix était partagée entre colère, peine et incompréhension.


- C’est à peine croyable, je ne reconnais plus ce village. Je vous prie de croire qu’avant il était beaucoup plus proche de la vie que l’on peut connaitre à Thüldae. Les enfants jouaient et nous auraient couru après, chaque visite était pour eux l’occasion de faire la fête. Normalement, chaque Ny’Ath’Myï aurait eut à cœur de saluer comme il se doit ses alliés. J’aurai tendance à croire, que ceux qui nous ont dévisagé, ne nous considèrent plus comme des alliés… Que le Grand Archer, veille sur eux.

--------------------
Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Sur ces mots, Sil’Caël venait de ressortir. D’un geste du bras, il les invita à monter et à entrer. A l’intérieur, juste derrière la porte. Une elfe des bois se tenait près à les accueillir. A chacune des entrées dans la grande salle centrale, au milieu de laquelle brûlait un petit feu de bois, l’elfe cuivré posa sa main droite sur son cœur et inclina légèrement la tête. Lorsque tout le monde fut rentré. Sil’Caël referma la porte.

- Alae, bienvenue à vous Gardiens Sylvestres. Oui vraiment, soyez les bienvenus, tous. Je suis Siannodel Heilyn, dirigeante de la Tribu des Ny’Ath’Myï. Nous vivons des heures sombres et depuis le retour de T’tull Assuinn de Thüldae et l’assurance que mon ami Isorion dépêchait un groupe constitué de ses meilleurs Gardiens Sylvestres, j’ai retrouvé espoir. J’ai envoyé Sil’Caël avec un groupe de patrouilleur pour tenter de vous intercepter.

Siannodel lança un regard complice avec celui qui les avait guidés jusqu’ici. Il était à noté qu'elle s'exprimait en commun afin que tous puisse la comprendre. Un détail, sans doute, mais qui pour l'heure était assez révélateur.

- Toujours aussi efficace, je t’en remercie. Puis elle reprit son discourt en regardant à nouveau les Gardiens. J’ai une totale confiance en lui. Ce qui n’est plus le cas avec l’ensemble de ce village. Tant de choses ont changé et si vite. Mais parlons un peu de vous. Avez-vous fait bon voyage jusqu’à nous ? Venez, asseyez-vous, vous devez être fatigué. puis-je vous offrir une infusion ?

Autour du foyer central était disposé des bancs bas en rondin de bois recouvert de coussin couleur vert foncé. Placé sur une pierre plate, une cruche en terre cuite laissait échapper un léger filet de fumée de vapeur. Siannodel prit place sur l’un des petits bancs et vous invita à la rejoindre. Pendant ce temps Sil’Caël était partit chercher quelques coupelles en bois.

écrit par: Iliana Dimanche 18 Avril 2010 à 14h04
Iliana avançait au même rythme que les autres. L’accueil n’était pas chaleureux mais comme on pouvait s’en douter. Elle même savait que les relation s diplomatiques et autres étaient tendue. Cela dit le manque de vie dans ce village forestier était très pesant pour l’humaine qui ne voulait plus que se trouver un endroit ou faire son propre foyer.

*Une chose est sur, c’est que je viendrait pas m’installer ici, tout a l’aire si triste et pesant. Ca doit être difficile pour ces gens ces temps ci.*

Cela dit les paroles de la prêtresse la rassurèrent. Visiblement sa tribu natale ne s’était pas toujours comportée ainsi. A moitié méfiant a moitié amicale, avec une atmosphère d’une lourdeur impressionnante.
Et ils finirent par rencontrer celle qui devait être la matriarche de ce groupe. Elle semblait soucieuse à propos siens, mais encore plus du confort de ses invités. Les règles d’hospitalité étaient une fois de plus bien différentes des siennes. Une infusion ? Quoi de meilleur pour empoisonner un hôte indésirable… combien de guerres de clan s’étaient vu finir de la sorte lorsqu’un des chefs ne se méfie plus. Non, elle ne prendrait pas l’infusion, ni même rien à boire ou à manger, mais elle refusa tout ceci très poliment.
Elle profita que tout le monde écoute la matriarche pour observer celui qui allait servir. Allait il mettre quelque chose dans la tasse ou la coupelle de ses compagnons ? Est-ce que l’hôte allait boire en première ou allait elle se contenter de tremper ses lèvres ? Peut être était elle immunisée au poison qui allait être mis dans le breuvage ? Vraiment cette différence de culture était particulièrement difficile à vivre pour Iliana. Elle se méfiait de tout et de tout le monde qu’elle ne connaissait pas. Maintenant il fallait espérer qu’elle se trompe et qu’aucun de ces gens qui les avaient mal regardé dehors ne soient pas des assassins bien entrainés. Même les sourires lui paraissaient suspects. Ils souriaient parce qu’ils étaient contents ou parce qu’ils savaient ce qu’il allait se passer ? Tout se passait tellement bien qu’elle ne pouvait se contenter de cela. A ajouter la disparition temporaire de l’un de leur garde, tout allait de travers. On peut être content de recevoir des alliés mais le sourire ne dur qu’un temps.
Iliana attendait donc sagement que ca se passe devant ses yeux a l’affut de signes de problèmes. Elle ne voulait pas gâcher les retrouvailles de ses amis, mais elle ne pouvait se permettre qu’ils leur arrive malheur. Et surtout pas ici.

écrit par: Azur'ael Dimanche 18 Avril 2010 à 14h16
La gardienne des mystères sentit un certain malaise en entrant dans ce village. La vie et le bonheur n'y étaient plus. Elle répondit polimment à ceux qui leur adressaient un salut, ignorant les regards noirs et critiques posés sur eux.

¤ Par Sehanine, quel mal a pu frapper ce village pour être dans une telle léthargie...? Où sont les rires des enfants ? les petits trocs entre marchands ? les ménestrels et leurs chants ? On se croirait comme dans une ville en siège et en état de guerre...¤

Elle patienta en silence que la dirigeante de la Tribu des Ny’Ath’Myï les reçoit. Une tristesse s'imprégnait peu à peu dans son coeur, remplaçant la colère qui l'avait envahi en découvrant les deux meurtres. Mais sa tristesse ne devait juste être qu'une goutte dans l'océan comparée à celle Mialyë. La gardienne des mystères savait ce qu'elle pouvait ressentir car son histoire personnellle témoignait une rupture douleureuse entre son village de Boislune et elle. Sa mère et elle s'était réfugiée à Lunargent comme des bannies...

La première impression fut bonne en découvrant Siannodel Heilyn. Elle lui rendit son salut, en s'inclinant la main au coeur. Devant une alliée et une amie, il aurait été mal venu de garder le visage couvert. Ainsi elle retira sa capuche de cape devoilant son visage lunaire et ses yeux émeraude brillant d'intelligence et de magnétisme.


- Alae Siannodel Heilyn. Mon nom est Azur'ael Ombrelune, Ly'Aegisir des gardiens des mystères. Je représente notre dévoué protecteur Isorion qui nous a confié la mission de venir rapidement à votre aide. Cette mission est je vous rassure restée des plus secrètes. Ce voyage ne fut pas sans repos et funeste découverte mais la pire des toutes cela a été de percevoir cette animosité contre les gardiens et l'ombre de malheur qui plane sur votre village...Nous portons espoir de changer tout cela.

Elle présenta un par un ses frères et soeurs gardiens, vantant les mérites de chacun. Elle leur laissa par contre le soin de narrer leurs aventures et découvertes. Son sauvage et tendre conteur du Naturel était sans doute le plus doué pour avec ses mots donner vie aux histoires...

écrit par: Adlareth Jeudi 22 Avril 2010 à 19h08
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Milieu d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

Si l’accueil du village dans son ensemble avait été plutôt mitigé, celui de Siannodel était à la hauteur des relations qui étaient sensées exister entre la Confrérie et les Ny’Ath’Myï. Pour autant, Iliana ne sentait pas du tout en confiance. Et tout un tas de sombre pensée assaillaient son esprit. Il fallait avouer que la Chuldathienne n’était sans doute pas plus au fait que ça des relations qui liaient les deux communautés. En outre, c’est relations était-elle réellement encore vigueur ?

Le reste du détachement Gardiens Sylvetsres resta silencieux préférant sans doute que la Ly’Aegisir prenne l’initiative des relations diplomatiques. Et Azur’Aël ne tourna pas autour du pot. En abordant directement les sujets sensibles.

La dirigeante Ny’Ath’Myï laissa retomber ses épaules en soufflant. Son visage et son regard changea laissant la place à une certaine fatigue et une ombre de tristesse voila les traits fins de la Sae’Tel’Quess.


- Oui, je sais. Et je m’excuse au nom de mon peuple pour ce manque de convivialité. Mes les choses sont assez compliqué ici. Et cela est arrivé assez brusquement. Il y a environ quelques lune de cela, nous avons accueilli en notre sein un prêtre de Rillifane Rallathil. C’est une efle cuivré qui répond au nom de Elliomast. Au départ, il n’y a pas eut de difficulté avec lui. Il se montrait même plutôt attentionné bien que très traditionaliste. Tout à commencé à se compliquer lorsque les disparitions ont commencé. Au départ, nous avons simplement cru que la forêt prenait son tribu. La Haute-Forêt n’est pas un endroit sans danger. Même pour les plus aguerris. Mais que l’on perde un chasseur cela peut se comprendre et se concevoir. Mais deux puis trois Ny’Ath’Myï c’est bien qu’il y a quelque chose.

Siannodel avait les traits tirés, et pouvait ressentir un certain énervement dans le son de sa voix. Quelque part, c’était plutôt rassurant de savoir que la dirigeante n’était nullement résolue face à la situation. Et quelle voulait encore se battre. Elle porta à ses lèvre la coupe de d’infusion encore fumante et en boire une courte gorgée.

- Dès lors, nous avons resserré nos rangs. Il fut interdit à tous de partir seul en forêt tant que nous n’aurions pas résolu le mystère qui planait sur nous. Malgré cela, des disparitions ont continuée à des rythmes très irréguliers. La voix de Elliomast commença à se faire entendre. Il mettait en cause quelque chose d’autre que la nature. Pour lui, il était clair que qu’une organisation quelconque était la source du problème. Les Ny’Ath’Myïens avaient peut, et lui nourrissait cette peur de ce qui ne pouvait se voir ou même s’entendre et qui petit à petit décimait nos rangs. Bientôt, il fut évident pour lui que nous avions bafoué les règles traditionnelles de notre peuple. Resté sédentaire dans ce coin de la Haute-Forêt était contre nature. Rapidement, il fit germer l’idée que si notre tribu restait ici plutôt que parcourir la forêt et de changer d’emplacement régulièrement c’était à cause de notre relation avec Thüldae. Il fit courir le bruit que si cela s’était passé aussi bien jusqu’ici. C’était parce que Thüldae n’était composé que d’elfe. Mais que depuis qu’Isorion avait ouvert les portes à d’autres races, notamment aux humains, ils avaient dû se laisser corrompre. Et qu’aujourd’hui, ils projetaient certainement de prendre possession de notre territoire.

La Omah bu à nouveau une gorgée plus longue de son infusion, comme si ce qu’elle disait lui brûlait la gorge aussi certainement que la chaleur du désert de l’Anauroch, et qu’elle était obligé de boire. Elle chassa une de ses boucles rousse de son visage avant de poursuivre.

- Bien entendu, je sais que tout ceci n’est que pur mensonge. Mais les pertes ont continué et plus le temps passait, plus certain d’entre-nous entendirent d’une oreille complaisante ce que disait Elliomast. Ils ont peur, il leur faut une explication et si possible un coupable contre qui se battre. A ce titre, Thüldae est la victime presque désignée. Certain comme moi, refuse de le croire et restent fidèle à l’alliance. La disparition de notre émissaire envoyé près d’Isorion fut un coup dur pour nous. D’une cela tendait à prouver que Thüldae n’avait aucune bonne intention envers nous. Et d’autre part, cela a fragilisé ma position. Si je voulais être certaine de garder ma place, il me serait facile de décrété que nous levions le camp. Ce serait donner raison à Elliomast. Si les disparitions cessaient, il en profiterait pour accuser encore Thüldae et certainement que mon peuple crierait vengeance. Si nous restons, on m’accusera de pactiser avec l’ennemi. Je me retrouve dans une position vraiment délicate, vous comprenez ?

La Saë’Tel’Quess regarda en direction de Sil’Caël. Puis elle revient plonger ses yeux dans ceux de la Gardienne des Mystères.

- Votre découverte ne va pas vous faciliter les choses. Le collier que vous avez trouvé appartenait au tanneur de notre de village. Il m’était fidèle jusqu’ici. Mais s’il l’apprend cela, je ne sais pas ce qu’il pensera. Il est populaire ici. S’il basculait dans le camp d’Elliomast, il ne le ferait sans doute pas tout seul. Rien ne les empêcherait plus de se soulever et de me destituer. Je pense Elliomast se verrait fort bien à ma place. Et s’il y arrivait, il y a fort à parier que Thüldae en pâtirait. La guerre ne serait plus bien loin. Y’a-t-il quelqu’un d’autre qui soit au courant à part Sil’Caël ?


écrit par: Olafr Samedi 24 Avril 2010 à 22h53
Assis sur son coussin de velour, Olafr écoutait de ses deux oreilles les paroles de Siannodel. Les choses commençaient à prendre forme et même si beaucoup restaient à élucider, l'attitude des membres de cette tribu devenait presque compréhensible. La peur, ils étaient gouvernés par une peur de perdre d'autres de leurs camarades, amis ou familles. Comment leur reprocher maintenant de les voir chercher un coupable ?

Le problème est que cette situation dans laquelle ils se trouvaient était propice à l'émergence d'idées extrémistes de tout type et ce prêtre de Rillifane Rallathil semblait prompt à semer sur ce terrain hersé . Mais qui était-il et d'où venait-il ? Il semblait évident pour le rôdeur que ce personnage n'était pas très net et qu'il faudrait en savoir plus sur lui. D'autant que d'après les dires de la Omah, il était également opportuniste et ne semblait pas totalement désintéressé dans cette affaire.
Mais le jeune humain devait être franc avec lui-même et le fait qu'il n'appréciait pas cet homme était surtout pour son intolérance raciale qui dépassait le simple contexte identitaire. Affirmer que l'acceptation d'une autre race dans un combat commun puisque corrompre l'équilibre et ainsi les amener à porter atteinte à un allié était absurde autant que outrageux. D'autant que ce type de réflexion ne se basait sur rien de concret, sur aucun fait. Tout cela n'était que de la spéculation de délateur et il semblait clair pour Olafr que cet homme ne devait sûrement pas tout avouer de ses desseins.

La douce chaleur de son infusion lui caressant son visage contrastait avec la fraîcheur de l'hiver qui pointait son nez au dehors. Reprenant une lapée de ce breuvage qu'il avait accepté sans méfiance, il continua l'écoute de Siannodel. Deux grands dilemmes se posaient à elle. D'une part reprendre une vie nomade et ainsi coupait les ponts avec un allié et d'autre part savoir si la mort de l'amie du tanneur allait faire basculer les choses en sa défaveur.

Cacher la mort de cette femme serait préjudiciable au court ou moyen terme car tout vient à se savoir. D'autant que cet Almëo, évident partisan de cet Elliomast, savait que le groupe avait découvert un cadavre de femme... Ne la voyant pas revenir, le lien sera vite fait ! Donc qu'ils le veuillent ou non, la vérité sera difficile à cacher bien longtemps.
Concernant la première question, le rodeur ne savait pas quoi en penser, devaient-ils quitter leur campement sans rien dire à Thuldaë ...

Le jeune humain trouva plus propice, encore une fois, de laisser Azur'Ael répondre aux questions. Il espéra juste qu'elle prendrait la bonne décision concernant le tanneur. C'était un risque à prendre mais mieux valait cela plutôt qu'un mensonge ou une niaiserie. Certes Arachnéa n'avait été qu'un leurre pour cacher un meurtre et il serait probablement accusé de cela mais que faire d'autres ...

écrit par: Thamior Amakiir Lundi 26 Avril 2010 à 18h29
Plus Siannodel avançait dans ses explications plus Thamior se demandait pourquoi on avait bien pu le choisir pour une telle mission. On ne pouvait pas dire que le gnome était très familier avec la politique et toutes ces querelles des grandes gens. Peut-être que c'était pour le familiariser un peu plus avec la chose, pensa-t-il avec un élan de curiosité. Muet comme une statue, il fit un tour d'horizon des lieux et resta assis sur le petit banc sans bouger, ou presque. Ses seuls mouvements furent de rapprocher plusieurs fois son petit bol de son visage pour s'imprégner du parfum du breuvage, avant d'y tremper ensuite les lèvres.

Persuadé que ce prêtre de Rillifane Rallathil était sincère dans ses propos, Thamior était vraiment désolé d'apprendre qu'on puisse croire de telles choses. Il aurait bien essayé de raisonner ceux qui se fourvoyaient à croire que Thuldae était la source de tout les maux de leur tribu. Toutefois, si cela était aussi simple, comment expliquer que le village entier ait pu ainsi de diviser en deux ? L'union ne fait-elle pas la force ? Si le druide avait pris la parole, cela aurait été pour demander à Siannodel de le mener jusqu'à ce dénommé Elliomast pour essayer de le ramener à la réalité. L'idée que l'attrait du pouvoir pouvait être la principale raison de ses agissement n'avait pas encore vraiment effleuré l'esprit du gnome en dépit les paroles explicites de la dirigeante Ny’Ath’Myï.

Il resta pourtant silencieux jusqu'au moment où la question du collier apparut. Il laissa terminer Siannodel et prit alors la parole pour répondre à sa dernière interrogation.


- C'est moi qui ai découvert le collier.
Il fit une brève pause le temps d'attirer l'audience sur sa discrète personne. L'attitude amicale de Sil’Caël et de Siannodel l'avait mit en confiance et il continua calmement.

- Les défunts avaient aussi sur eux une bourse avec quelques pièces. Je l'ai utilisée pour mettre le collier dedans et je l'ai moi-même portée jusqu'à notre rencontre avec Sil’Caël. J'ai donné directement la bourse dans son intégralité à Sil’Caël ici présent. S'il y a eu des regards indiscrets, ils ne m'ont que vu lui donner une bourse.
Finit-il en désignant Sil’Caël du regard. S'il l'avait bien gardé caché depuis leur rencontre, il était bien le seul du village Ny’Ath’Myïtribu, avec Siannodel, à avoir pu poser les yeux sur ce collier.

Juste avant de laisser la parole aux autres, Thamior rajouta une dernier détail qui pour lui méritait d'être signalé comme il n'était plus très sûr de l'avoir dit au autres du groupe sous le choc de la découverte.


- Aussi, j'ai trouvé le collier autour du cou de la demoiselle. C'est bizarre si vous dites qu'il ne lui appartient pas.

écrit par: Adlareth Jeudi 29 Avril 2010 à 17h41
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Milieu d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



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Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

Plus les explications venaient et plus la tension qui régnait dans ce village devenait compréhensible. Isorion n’avait pas mentit lorsqu’il avait annoncé que cette mission était cruciale pour l’avenir de l’alliance entre les deux communautés. Avait-il conscience à quel point c’était vrai ? Lorsqu’ils avaient quitté Thüldae, il n’avait pas été question d’éviter une véritable guerre entre Ny’Ath’Myï et la Cité Sylvestre. Visiblement, maintenant ils en étaient là. La présence de deux Ly’Aegisir dans le groupe s’expliquait maintenant amplement.

Effectivement, Siannodel avait prit un risque en faisant appel à eux. Mais si les Gardiens Sylvestres réussissaient cette mission, l’honneur serait sauve et force serait bien de constater pour les opposants que Thüldae restait fidèle à ses alliance. Mais ils n’en étaient pas encore là.

Le rôdeur humain avait beau être un coureur des bois, il n’en était pas dupe dans sa relation avec les autres. Et, il faisait preuve d’une certaine sagesse et d’esprit pratique. Si le « mensonge » venait à être découvert, les conséquences n’en seraient certainement que plus dramatiques. Autant dire la vérité tout de suite, et assumer les conséquences immédiatement. Dans le principe, il avait certainement raison. Maintenant sur un plan purement politique, rien n’était moins certain.

Les déclarations de Thamior étaient rassurantes, et l’elfe des bois qui dirigeait cette communauté posa un regard approbateur sur le petit gnome des forêts. Le druide avait fait preuve d’une belle présence d’esprit en restant des plus prévoyants. A moins que ce soit Baervan Ermitterrant lui-même qui avait guidé sa main.


- Voilà qui est bien. Ca devra it nous faire gagner du temps. Je me suis mal exprimé veuillez m’en excuser. Il s’agit du collier que notre Tanneur avait donné à sa fille pour sa majorité. Mais je ne pourrai pas cacher cela bien longtemps. Aujourd’hui, demain tout au plus, mais j’aimerai mieux que vous soyez partis lorsque je lui ferai l’annonce. Cela l’empêchera de s’en prendre directement à vous. Il lui faudra quelque temps pour réunir d’autres elfes s’il en venait à vouloir se rendre justice lui-même. Mais honnêtement à partir de là, le temps vous sera compté pour trouver la solution à notre problème. Je ferai ce que je peux pour les retenir le plus possible. Mais je crains que ma marge de manœuvre ne soit très restreinte, si je ne veux être destitué tout de suite et qu’Elliomast ne prenne le pouvoir trop vite. Nous savons trop ce qu’il en fera.

Siannodel posa un regard sur Mialyë puis sur le reste du groupe. Il était maintenant temps de mettre les choses au point. Et que les Gardiens qui savaient à quoi s’en tenir, devait connaitre ce que l’on attendait d’eux.

- Sachez que vous avez toute ma confiance, et que vous êtes les seuls à pouvoir résoudre cette situation. Vous avez carte blanche pour mener votre enquête comme bon vous semblera. Le but étant d’identifier la menace, de la localiser et si possible l’éradiquer. Pour cette dernière étape, vous pourrez bénéficier du soutient de notre tribu. J’espère que l’Hexade sacrée sera avec vous et que vous serez plus chanceux que nous. De notre coté, cette guerre est perdue d’avance. Peu sont ceux qui encore le courage de sortir du camp, et encore moins nombreux sont ceux qui sont prêt à prendre des risques une fois dehors. Ca me fait mal de l’admettre, mais je crains que ce ne soit malheureusement la réalité. Sinon, comment expliquer que cette…chose court toujours ? Je vous aurai bien donné une hutte, mais à la réflexion, je préfèrerai que vous restiez là, et que vous puissiez bénéficier des protections de cette demeure.

Siannodel se leva et se dirigea vers l’un des piliers porteur qui faisait également office de paterne. Elle y attrapa un lourd manteau de fourrure qu’elle posa sur son bras.

- Je vous souhaite toute la réussite possible dans cette épreuve. Je suppose que vous avez envie de vous reposer et de pouvoir en discuter tranquillement entre vous. Mais si vous avez des questions à me poser n’hésitez pas, j’y répondrai de mon mieux. Vous êtes mes invités et vous libre de vous rendre où bon vous semble et de circuler librement. Si quelqu’un vous en empêche, venez m’en rendre compte et je règlerai le problème. Peu importe ce qui m’en coutera.

L’elfe des bois resta un moment pour voir, si les gardiens avaient des questions pour elle. On pouvait largement deviner le poids qu’elle avait sur les épaules. Mais il était clair également qu’elle fondait beaucoup d’espoir sur les envoyés de Thüldae.

écrit par: Azur'ael Jeudi 29 Avril 2010 à 20h21
La gardienne des mystères resta silencieuse un long moment, laissant les uns et les autres exposer les faits. Elle tenait sa tasse d’infusion entre les deux mains, pour les réchauffer. Elle laissa la vapeur lui chatouiller les narines, savourant cette source de chaleur et le parfum floral qu’elle dégageait. Puis elle but par lapée, comme si elle pratiquait un rituel ancestral. Cette infusion avait une réelle vertu d’apaisement pour l’elfe lunaire.

- Je vais être des plus franches avec vous. Je n’aime pas me mêler des affaires internes des familles, des tribus et encore moins de la politique. Je crois aussi qu’un véritable allié ne ment pas à son ami, son frère et à son allié…De plus le mensonge n’est jamais la bonne solution à long terme car si la vérité vient à être connue la traîtrise sera reconnue et le discrédit sera total. Un grand chef se doit la vérité à son peuple. Je suis fière d’être gardienne , je n’ai rien à me reprocher et je suis prête à confondre toute accusation . Je ne me rabaisserais pas aux viles manigances de celui qui tire les ficelles de tout cela. Je pense que la première chose à faire pour vous aider sera d’élucider le mystère de ces étranges disparitions. Vous pouvez annoncer à votre peuple que les gardiens sylvestres, en tant qu’alliés, vont vous aider à affronter le mal qui vous ronge. S’il y a des détracteurs, croyez moi je saurais m’en charger…Quand je pense que vous émettez l'hypothèse qu'on puisse attenter à nos vies. C'est insoutenable. Et je veux confondre au plus vite ses accusateurs pour démontrer leur folie

écrit par: Olafr Jeudi 06 Mai 2010 à 12h24

La tasse du rôdeur était maintenant vide. Il l'avait apprécié son contenu et en aurait volontiers pris une autre. Cependant il était trop absorbé dans ses réflexions pour y penser. La deuxième partie de leur mission était donc lancée et les enjeux étaient des plus importants.

Par où commencer cette enquête? Ils n'avaient que trop peu d'indices pour y voir suffisamment clair. Pour l'instant tout penché vers ce prêtre ... Bien que cela soit vraiment prématuré. Olafr était persuadé qu'en le faisant suivre, ils apprendraient sûrement des choses. Mais le jeune humain se refusa d'en faire la demande auprès de Siannodel. Même si elle aurait probablement compris les raisons, du fait qu'il était humain et donc remonté contre les propos de cet homme, il préféra en parler avec ses compagnons au préalable.
Bien que la diplomatie soit nécessaire pour le travail que son père et lui exerçaient, il n'avait fait qu'apprendre les leçons de ce dernier et n'était donc pas des plus rassurés quand il devait en faire usage.
Cette tribu allait être à prendre avec des pincettes ...

Olafr fut rassuré par les paroles d'Azur'Ael concernant la fille du tanneur, c'était selon lui la meilleure voie à prendre même si les conséquences étaient encore inconnues et peut-être sous-estimées ! La suite des paroles de la lunaire étaient remplies d'espoir et d'optimisme mais au stade où ils en étaient, c'était du recours des dieux qu'ils auraient le plus besoin.

Le rôdeur salua Siannodel avant son départ et la remercia de son hospitalité et de sa bienveillance. Certes, ils avaient à parler entre gardiens afin d'avoir l'opinion de chacun sur cette histoire. Cette mission devait être mené tambour battant ...

écrit par: Thamior Amakiir Jeudi 06 Mai 2010 à 15h43
Après sa petite intervention pour expliquer comment ce collier était arrivé jusque dans cette hutte, le gnome replongea dans son silence de réserve. Son regard plus souvent posé sur son petit bol fumant que sur leur hôtesse. Il se concentrait en fait d'avantage sur les moindres paroles prononcées par l'elfe des bois, bien décidé à en mémoriser les moindres détails, même ceux qui à première vue pourraient paraître insignifiants. Il espérait ainsi être d’une plus grande utilité au groupe. En effet, il pressentait que pour résoudre cette affaire, le moindre petit détail en leur faveur n’était pas à négliger !

Les petites mains du gnome avaient maintenant absorbé presque toute la chaleur de l'infusion. Il attendit bizarrement le départ de Siannodel pour finir son bol et le poser ensuite sur le banc à ses côtés, n'ayant rien à lui demander. Il était maintenant temps de décider quoi faire. Une petite discussion entre gardiens et avec son homologue druidesse s'imposait. Ils ne savaient rien de l’ennemi qui rôdait autour et ne pouvaient visiblement pas compter sur l’aide de cette tribu.


¤ Hmm… vaut-il mieux partir à la recherche de cette… "chose" ou bien se lancer dans des débats politiques et diplomatiques avec le postulant au poste de dirigeant de cette tribu ? ¤

Ce dont il était certain, c’était qu’ils n’avaient pas intérêt à se séparer dans ce territoire bien lion d’être conquis. Le gnome resta silencieux et regarda les autres personnes présentes dans la hutte, mais plus particulièrement la belle lunaire. Elle s'était exprimée avec franchise devant Siannodel à propos de la marche à suivre, mais peut-être avait-elle d’autres instructions en tête concernant leur mission.

écrit par: Lähmee Tribäle Samedi 15 Mai 2010 à 14h46
Le barde écoutait avec sa plus grande désinvolture la discussion tenante. Néanmoins il nota quelques élements qu'il désirait approfondir à sa maniére. Enfin pour l'instant le Sy'Tel 'Quessir se sentait bien d'aller rendre visite à ce prêtre de Rillifane Rallathil.
Il ne daigna même pas pour l'instant se préocuper de cette petite boisson au goût surement trop doux. Il y avait surement un endroit ou l'on pouvait boire quelque chose de plus fort et profiter quelques plaisirs locaux. Il espérait même peut-être rencontrer quelques confréres.


Il toussota s'assurant que Siannodel et le reste du groupe captait son attention mais il s'adressa tout de même en Sylvestre.



Le barde n'avait volontairement pas désigné le rodeur laissant planait le doute sur la personne qui souffrait. Même si dans son for intérieur il se doutait qu'il serait traité comme il se doit, il avait maintenant un doute lorsqu'il avait senti les regards pesants sur Iliana à l'entrée du village.



- J'ai ici même quelques trophées de bataille que j'aimerais laissé en offrande pour le Feuillu. Il y a t-il un endroit autre que notre Haute-forêt dans votre cité pour cela.

écrit par: Adlareth Samedi 29 Mai 2010 à 00h54
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Milieu d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.


Un silence s’imposa dans la demeure de Siannodel. La dirigeante des Ny’Ath’Myï revint s’assoir à la place qu’elle venait de quitté. Elle avait écouté avec attention les diverses interventions des Gardiens Sylvestres. Mais elle ne réagit pas immédiatement. Prenant le temps de la réflexion.

Puis elle se leva pour se diriger vers son bureau. Elle ouvrit un tiroir et en sortie une petite boite en bois sur laquelle une feuille de chêne stylisé était gravée. Elle s’approcha du petit groupe et se plaça face à la Ly’Aegisir des gardiens des mystères.


- Vous avez raison concernant le mensonge. Bien qu’il ne s’agit pas ici de mentir. Juste retarder certaine révélations. Toutefois, j’abonde dans votre sens, bien que cela ne vous aidera probablement pas. Nous ferons donc tel vos désires. Qu’il en soit ainsi.

Siannodel posa une main sur son cœur et inclina la tête. Elle était soulagée de ne pas avoir à jouer un jeu risqué. Non pas pour elle, mais pour son peuple et pour les relations qu’il entretenait avec la Cité du Saule Argenté.

Mais le soulagement ne pouvait être complet. Les paroles d’Azur’Aël étaient compréhensible. Pour autant, Siannodel doutait que la Première Dame des Mystères ait prit le temps d’évaluer pleinement la situation.


- Je comprends. Je comprends que ce que vous entendez et ce que vous avez vu, puisse vous toucher. Que ce soit sur plan personnel ou sur un plan plus large. Je sais pertinemment ce que Thüldae représente pour vous. Vous vous sentez attaqué ? Possible, mais je le regret de vous dire que je n’ai pas demandé l’aide d’Isorion pour que vous puissiez tenter de vous défendre. Là, il ne s’agit pas de Thüldae. Tout du moins, pas directement. Si j’ai fait appel à vous c’est pour aider les Ny’Ath’Myï. S’il vous plait, remettez votre fierté à plus tard et ne prenez pas le problème à l’envers.

Oui, elle avait besoin de l’aide de la confrérie. Cela faisait longtemps que les relations entre Thüldae et Ny’Ath’Myï étaient des meilleurs. Ils avaient versé leur sang pour venir en aide à Thüldae. Aujourd’hui, c’est elle qui avait besoin d’eux.

- Vous ne voulez pas vous abaisser à celui qui tire les ficelles de tous ça dite-vous ? Mais Eliomast ne tire aucune ficelle. Il profite de la situation, dans un but personnel certes. Mais il ne contrôle rien. Vous pensez bien, qu’il ne peut faire un geste sans que je ne le sache. Aussi, je peux déjà presque écarter le fait qu’il soit à l’origine des disparitions. Pour autant, il sait en profiter. Manipuler la peur du peuple à son avantage. Mais dans quel but final ? Là est la question. Qu’a-t-il à gagner à ce que nous entrions en guerre contre Thüldae ? Il veut le pouvoir. Possible qu’il s’agisse juste d’un mégalo qui veut le pouvoir pour le pouvoir. Mais j’en doute.

La chef des Ny’Ath’Myï avait parlé d’une voix franche et sèche. Son regard était droit, et elle jouait franc jeu avec les Gardiens.

- Vous vous sentez prête à confondre toutes les accusassions, c’est bien cela ? Très bien alors expliquez-moi ceci !

Siannodel ouvrit la boite qu’elle tenait et en sortit un objet en bois. Il s’agissait d’un médaillon. Un médaillon qui ressemblait étrangement à celui des Gardiens Sylvestres. Finement sculpté et délicatement ouvragé, la tête de Loup était la réplique exacte de celle qui ornait chacun des Gardiens Sylvestres. Les chasseurs et tous les Thüldanians portaient cet objet.

- Expliquez-moi comment ceci a pu être retrouvé sur le territoire Ny’Ath’Myï, alors que mes troupes recherchaient un disparu. Expliquez-moi pourquoi Thüldae rôde en secret sur notre territoire ? Expliquez-moi pourquoi les recherches de disparus nous ont amené à ceci ?

Pour le moment Siannodel avait éludé les questions de Lähmee Tribäle. Le Vert devrait attendre avant d’avoir des réponses. Olafr, Thamior et Mialyë étaient resté sur la réserve bien qu’ils n’en pensaient pas moins. Mais le revirement du comportement de la Chef des Ny’Ath’Myï avait probablement de quoi surprendre.

écrit par: Iliana Mardi 01 Juin 2010 à 10h31
Iliana observait. Elle ne devait faire que cela. Elle n’avait aucune légitimité dans cette histoire, et pour le moment son avis aurait été d’une part dangereux a cause de ses coutumes, et sans grand intérêt. Elle n’avait jamais connu ce genre de dissidence dans son village natale. C’était même presque impossible pour elle qu’un village soudé comme celui-ci ne se disloque comme fétus de paille au vent. Les preuves et les questions étaient accablantes pourtant. Un médaillon de Thuldae avait été retrouvé durant les recherches des disparus. Difficile d’expliquer cela, surtout qu’a cette époque les compagnons étaient dans les montagnes donc au courant de rien. A cet instant l’hôte commençait a prendre des couleurs aussi ben dans son langage que sur son visage. Iliana qui était extérieure se dit qu’intervenir pourrait être une idée intéressante. Mais elle souhaitait au fond d’elle ne pas faire de gaffes quand a l’éthique de ce monde si différent.

-Chef de tribu, votre calme commence a manquer. Une dispute n’est pas ce qui nous amène ici. A l’époque des premières disparitions ces personnes étaient dans la montagne des pics de la dame. Il est donc peu probable qu’il sache quelque chose a ce sujet. Si je ne m’abuse chaqu’un d’entre vous veux être transparent pour l’autre. C’est une perte de temps précieux selon moi. Nous sommes ici pour comprendre et agir si c’est possible, et non pour répondre a toutes les interrogations. La situation est claire. Un homme manipule les faits a son avantage et vous ne pensez pas qu’il soit a l’origine de ces faits. Dans ce cas, donnez nous vos suspect et vos pistes encore chaudes, cela nous fera gagner du temps. J’ajouterait qu’une tribu adverse n’est pas a écarter. Qui aurait intérêt a ce que vous rompiez les ponts avec Thuldae, voir que vous déclariez l’assaut ? C’est cette question qui nous métra sur la voie de la veritée. Elle peut paraitre évidente et je ne doute pas que vous y ayez pensé avant, mais ne nous écartons pas du sujet. Votre question est légitime, mais doit s’adresser au chef de leur confrérie et non au groupe venu vous épauler.

Cela faisait longtemps qu’Iliana n’avait pas parlé autant. Et elle se disait enfin que ses années a apprendre la diplomatie payaient enfin. Car tels qu’ils étaient partis, les deux groupes allaient se crêper le chignon… mais toujours un doute subsistait…ne l’avait elle pas insulté sans s’en rendre compte ? Quoi qu’il en soit son idée de rivalité entre tribu lui plaisait beaucoup. Peut être même cet Eliomast était un infiltré d’un autre clan adverse. C’était très cliché et courant mais les vieux trucs ne sont ils toujours pas les meilleurs ? Maintenant le fait qu’ils aient appelé Thuldae a l’aide pouvait être bon comme mauvais. Le plan de l’ennemi peut tellement être tortueux que l’arrivé d’un groupe peut se révéler dangereux. De toutes façon il fallait explorer toutes les pistes et toutes les idées. Et le plus rapidement possible.

écrit par: Azur'ael Mercredi 02 Juin 2010 à 19h48
L'intervention d'Iliana avait pris de court l'ensorceleuse plongée dans ses réflexions. Elle l'écouta sans l'interrompre. Son opinion comptait beaucoup car elle n'avait pas de partie prise entre les gardiens et la tribu. Son indépendance permettait d'avoir un point de vue objectif. Donc sa parole comptait. D'ailleurs ce qu'elle dit n'était pas dénuée de sagesse et d'intelligence mais la ly'aegisir n'avait plus tous ses moyens pour tout intégrer

La découverte d'une broche du loup argenté abandonnée en pleine nature amenait certes à se poser plusieurs questions. Mais la gardienne des mystères n'était pas encore à ce stade de questionnement, trop abasourdie par cette annonce...Une broche sans son propriétaire signifiait deux possibilités : soit elle avait été volée à son propriétaire, soit son propriétaire a été tué et sa broche lui a été prise pour la déposer dans un endroit où on serait certain qu'on la retrouve...L'idée d'un complot, comme d'une ombre meneçante envers les gardiens, se précisait...


¤ Quel gardien manque à l'appel ? Déesse des mystères pourvu qu'il se s'agisse pas d'une tragique disparition...Combien de frères et soeurs devront nous perdre pour protéger notre cité et notre forêt ? ¤

La gardienne sentit sa vision se troubler et ses pieds s'effacer du sol. Depuis le début de l'aventure, elle avait supporté sur ses épaules de lourdes responsabilités et des choix impérieux à faire. Cette nouvelle, ce froid, et ce stress pesèrent d'un coup trop lourd pour son petit corps frêle. Elle demanda une chaise pour se remettre de ses émotions...

écrit par: Thamior Amakiir Samedi 05 Juin 2010 à 18h35
Thamior commençait à perdre le fil de cette discussion que son homologue humaine eut le mérite de recadrer. Tout du moins officiellement, ils étaient venus pour prêter main forte à un allier de toujours qui en avait grand besoin. Il pouvait s’avérer risqué et suspect de ne pas s’y tenir. Le gnome voyait les choses assez simplement et acquiesça imperceptiblement les paroles d’Iliana sauf peut-être pour ces histoires de tribus, qui n'étaient pas vraiment son domaine de prédilection. Pour le gnome, il y avait une menace qui rôdait à l’extérieur de ce village et ils devaient se montrer présents pour l’affronter.

Thamior fut tout aussi affligé que la lunaire par la découverte de la broche de loup mais il fit tout son possible pour ne pas le faire transparaître. Il s’était lui-même souvent tourné vers elle pour lui demander conseil ou pour avoir son aval avant de prendre un décision importante, il se sentit d’autant plus triste et en partie responsable de la voir ainsi flancher sous le poids de cette malheureuse nouvelle. Il s’approcha d’elle et posa doucement sa main sur son bras pour essayer de la réconforter et l’aider à surmonter cette terrible nouvelle. Il était tout aussi impuissant qu’elle face aux évènements mais dans ces moments difficiles, la fraternité des gardiens se devait plus forte que tout. Nailo qui s’était jusque là occupé à sa manière releva la tête vers son maître puis se remit debout sur ses quatre pattes comme pour s’assurer que tout allait bien.


...
Seul le prénom de l’ensorceleuse sortit timidement de la bouche du gnome, visiblement ne sachant pas vraiment quoi dire dans une telle situation. Thamior savait pertinemment que retrouver une broche sans son propriétaire pouvait être porteur de la plus terrible des nouvelles, mais dans son optimisme habituel, il se refusa de croire au pire tant qu’il n’en aurait pas la preuve irréfutable.

Thamior était d'avis de mettre un terme assez rapidement à cette discussion qui prenait de drôles de tournures. Ils étaient sûrement tous épuisés et pourront-ils peut-être en reparler à tête reposée en soirée ou après une bonne nuit de repos. Le ton bas mais sans se cacher, il s'adressa intimement à son homologue druide dans leur langage des plus secrets.


sesohc sel retipicrp port sap en ed te noitautis al ed tnememlac relraper ed tiarttemrep suon ale noissucsid ettec erviusruop tnava stnatsni seuqleuq resop es ed spmet el erdnerp suonsnoirved erttuep siam anail stniop xuerbmon ed rus sniojer et e

Discrètement mais avec attention, le druide scruta les moindres signes qui pourraient montrer que Siannodel puisse comprendre ses dernières paroles. Si tel était le cas, auraient-ils sans doute beaucoup de choses à se dire.

écrit par: Olafr Lundi 07 Juin 2010 à 18h10
La tension venait de monter d'un cran. Siannodel se mettait maintenant à faire des accusations douteuses qui ne pouvaient laisser que perplexes sur ces réels motivations. Son attitude troubla le rôdeur qui accueillit les propos d'Iliana avec respect. Cependant il était temps de couper court à cette discussion afin qu'ils puissent réfléchir à un moyen d'action adéquat. Ce qui n'allait pas être facile au vu du comportement de certains habitants du village *Comment peut-on aider une tribu dont une bonne partie ne souhaite pas de notre aide ...*

Ne se laissant impressionner par les mots épineux de la chef de tribu, Olafr prit la parole. Le ton de sa voie montrait une impatience qui reflétait un certain agacement sur la tournure de la discussion. Cependant il resta courtois comme devant un hôte en qui il faut montrer le respect qui lui est du :

- Je pense qu'en portant ce type d'accusation, vous semblez mettre de côté un bon nombre de possibilités bien différentes et tout aussi plausibles. Ce que vous venez de nous apprendre nous affecte tous, il regarda Azur'Ael comme pour lui remonter le moral , et je ne souhaite pas revenir sur les propos d'Iliana, qui à mon sens, sonnent justes. Je vous demande juste s'il vous serait possible de nous montrer nos quartiers afin que nous puissions prendre un peu de repos et pouvoir réfléchir à tête reposée sur ce qui a été dit ...

Olafr regarda longuement la broche que Siannodel avait dans sa boîte, puis regardant la sienne,
* Isorion et Adlareth doivent être mis au courant !*

écrit par: Adlareth Lundi 07 Juin 2010 à 21h10
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

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Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Milieu d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

Siannodel poussa un soupir et baissa la tête. Elle avait atteint son objectif, bien que les moyens employés ne fussent pas fait pour lui plaire. Mais, cela lui avait semblé nécessaire. Tout le monde s’était sentit attaqué en voyant la broche du loup en bois balancer au bout d’un lacet de cuir. Certains en avaient même tiré des conclusions un peu hâtives en croyant qu’il s’agissait d’un Gardien Sylvestre. Pour autant le fait de voir cette broche en bois, ne pouvait signifier qu’une chose, aucun gardien n’avait péri. Mais au moins un Thuldanian était venu dans le secteur.

Malheureusement le lien qui unissait le porteur du loup argenté n’existait pas avec ce genre de broche. Dans le cas de la mort d’un enfant de Thüldae, nul n’était réellement au courant à distance contrairement avec l’éclat de pierre de lune qui provenait du Cœur des Mystères.

La voix de Siannodel se fit de nouveau plus douce et bienveillante. Alors que Myalië allait prendre la parole pour elle montrer son mécontentement suite aux propos de la chef des Ny’Ath’Myï. Elle n’en eut pas le temps.


- Oh, non Iliana. Je ne perds pas mon calme, loin de là contrairement à certains d’entre vous qui souhaitent en découdre avec Eliomast. Ce n’est qu’un tout petit aperçu de ce qui se passera si vous entrez en conflit directe avec lui. Et croyez-moi, il ne demande que ça. De ce détail de la broche j’étais au courant et lui également. Si vous avez trouvé mes propos difficile à justifier pour vous sachez que je suis votre ami et votre alliée. Ce qui n’est pas du tout le cas de notre « ami ». Tentez de vous justifier sans être prêt, sans avoir tous les tenants et les aboutissants de cette affaire, et il y a fort à parier que vous ferez plus de mal que de bien. Même si je reste persuadée que vos intensions son nobles et bonnes.

Elle tourna son doux visage en direction d’Olafr et elle lui sourit.

- Vous avez raisons, en tenant ses « accusations » je passe sous silence un bon nombre de possibilité qui vous exonéreraient de tout. Mais je passe également sous silence tout un tas d’extrapolation qu’Eliomast ne manquera pas de vous lancer dans les gencives. Croyez-moi, il ne vous ratera pas. Pour lui l’occasion sera une aubaine.

Siannodel posa son regard sur le gnome des forêts. Et elle leva un sourcil réprobateur.

- Ce genre de chose, pourrait être fort mal venu mon petit ami. Utiliser la langue des druides, même si je ne la comprends pas, je sais la reconnaitre, est fort impoli. Et ce même pour vos amis. Ici vous pouvez parler librement, et si vous avez quelque chose dire, le mieux serait sans doute que tout le monde puisse le comprendre, non ? Cela enlèverait toute possibilité de suspicion. Je pourrai également ne parlez qu'en elfique, mais je ne suis par certaine que tout le monde comprendrait mes propos.

La prêtresse de Rillifane Rallathil se tourna à nouveau vers l’humaine.

- Vous voyez juste Iliana. Oui, vous n’êtes pas ici pour répondre à toutes les questions, mais pour tenter de mettre un terme à une situation de laquelle découle des choses qui mettent en danger l’équilibre qui nous lie. Eliomast utilise la peur créé par la situation pour tourner les choses à son avantage. Trouvez ce qui maintient mon peuple dans la peur, faite cesser les disparations, et la peur disparaitra. Eliomast sera alors vaincu, d’une part parce que mon peuple n’aura plus peur. Et d’autre part, si c’est vous qui réussissez là où les miens ne veulent plus aller, alors plus aucune questions n’aura d’importance. Et il ne pourra plus tenter de nous retourner contre nos sauveurs.

Siannodel se leva à nouveau pour se diriger vers la sortie. Elle embrassa le petit groupe du regard et inclina la tête avant de sortir.

-Aillesel Seldarie ! Lähmee Tribale, lorsque vous aurez suffisamment confiance en moi pour me dire lequel d’entre vous souffre en silence, je verrai ce que je peux faire pour lui. Parlez-en tranquillement entre vous, reposez-vous, pesez le pour et le contre. Je reviendrai vous voir dans un petit moment.

Sur ces paroles Siannodel passa la porte accompagné de Sil’Caël.

écrit par: Azur'ael Lundi 21 Juin 2010 à 19h53
L'esprit de la gardienne des mystères errait dans un brouillard de confusion. La broche, elle l'avait vue en argent et non en bois. Ses sens lui jouaient -ils des tours ? La fatigue peut être ? Ou la crainte de plus en plus oppressante de perdre un des gardiens ?

Elle s'en voulut un instant de s'être montrée si faible devant ce premier entretien avec ce chef. Celle- ci partait déjà avec une idée fausse en tête, en croyant que l'ensorceleuse lui avait confirmé par sa réaction de la présence d'un gardien dans leur territoire. Territoire...un mot que l'elfe lunaire détestait car tous les êtres respectueux de la forêt devraient pouvoir aller où bon lui semble.

Elle vit le regard de Olafr vers sa broche. Elle y pensait aussi. Un rapport au haut protecteur s'imposait. Mais pour l'instant, il fallait attendre d'être libéré de toute nouvelle visite et prendre un peu du repos. D'un revers de manche, elle essuya ses larmes et adopta le regard magnétique et de force qui la caractérisait tant.


- Frères et soeurs gardiens dans quel traquenard de drow sommes nous tombés...? Va falloir trouver matière à enquêter et commencer par ces disparitions. Là j'avoue que je suis fatiguée, érintée, laminée...Je devrais faire un rapport mais ça attendra une nuit totale. Si un de vous sort , pensez à prendre discrétement les composants sylvestres nécessaires pour notre ou nos petits messagers...Mon beau Lahmee, tu ne voudrais pas nous chantonner une petite douceur de notre cité pour nous réchauffer le coeur ? J'ai besoin d'évasion et de réconfort.

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 23 Juin 2010 à 23h44
Le gnome resta interdit, rappelé à l'ordre par Siannodel qui ne manqua pas de lui faire remarquer que son intervention n'était pas des plus diplomatiques et respectueuses. On ne pouvait pas lui reprocher d'avoir voulu saborder la rencontre mais le résultat était quand même là. Le gnome se garda de rajouter quoi que ce soit et attendit cette fois sagement que la dirigeante de village Ny’Ath’Myï quitte la hutte dans laquelle ils s'étaient tous rassemblés. Il reconnut son tort d'un petit mot et s'excusa finalement pour cette maladresse.

Thamior serait bien sorti pour se trouver un petit coin bien approprié pour sa prière de ce soir mais dans ces conditions, la sécurité de la hutte lui conviendra tout aussi bien. Il jeta un regard circulaire aux autres membres du groupe dans la hutte suite aux paroles d'Azur'ael pour voir si certains d'entre-eux allaient sortir avant la tombée de la nuit. Le gnome n'était pas contre l'idée si toutefois il n'était pas le seul à sortir dans ce village mi-allié, mi-étranger. Siannodel avait dit qu'elle reviendrait dans un petit moment. Ne sachant pas quoi penser entre débattre de la situation actuelle et laisser les esprits se reposer, il pencha par défaut pour la seconde décision et se mit à caresser lentement Nailo.

Comme l'avait conseillé la Ly'Aegisir, Thamior empocha les quelques brindilles et composants nécessaires pour fabriquer le petit messager de la broche, juste par précaution. Il resta alors ainsi, assis à côté de son bon chien à le pouponner le temps que quelqu'un dise quelque chose ou bien que tout le monde finisse, comme lui, par décider de se reposer au moins pour quelques instants.

écrit par: Adlareth Jeudi 24 Juin 2010 à 21h33
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27 Marpenoth 1372

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Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
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Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



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Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.


user posted imagee premier entretien avec Siannodel avait laissé comme un froid, lorsqu’elle quitta les lieux. Un silence de plomb était tombé dans la hutte. Et toute la tension, la fatigue et le stress de ces derniers jours tomba sur les Gardiens Sylvestres et leur amie. La Omah des Ny’Ath’Myï avait probablement réussit à faire toucher du doigt, la complexité de la situation. Isorion n’avait menti, il s’en fallait d’un doigt pour que tout s’enflamme.

La Ly’Aegisir avait sans doute posé la bonne question : Qui avait intérêt à ce que lien qui unissait la Confrérie et ses alliés ne se brise ? Le voile de mystère qui entourait tout cela lui semblait bien épais. Et une brutale lassitude s’était abattue sur ses épaules. Il fallait bien avouer que la Teu’Tel’Quess n’avait pas eut la tâche facile. Tant d’épreuve déjà traversées, tant de conflit dus aux caractères bien trempé de ses frères et sœurs, tant d’inquiétude pour mener tout ce petit monde en ce lieu. Et dire qu’il n’avait réussit qu’à faire le voyage aller. Si elle en avait douté, maintenant la Gardienne des Mystères savait que les véritables épreuves, la vraie mission ne faisait que commencer.

La belle lunaire avait besoin de se poser, de prendre le temps de se retrouver, de se ressourcer. Et le Vert l’avait bien sentit. Il se leva et établit le campement pour lui et pour sa belle. Il l’invita à le rejoindre et posa la tête d’Azur’Aël sur ses genoux. Il s’éclaircit la voix, et commença à chanter une douce ballade elfique, tout en caressant la longue chevelure de sa bien aimée.

Olafr qui ressentait encore cette faiblesse chronique depuis la morsure de l’Arachnéa. Le rôdeur était resté présent, et il n’avait pas hésité un instant à appuyer et ses compagnons et sa nouvelle famille face à des accusations injustes. Mais maintenant que le calme était revenu, il restait muré dans un silence qui pouvait en dire long sur son état. L’humain suivit l’exemple de Lhämee et mit en place son couchage. Le rôdeur sortir un petit bloc de bois de son sac, et un petit sac en toile dans lequel se trouvait ses outils. Il le déroula à coté de lui et attrapa une gouge, pour se mettre à sculpter sa pièce commencé, il y avait une décennie lui semblait-il. Un exercice, qui avait toujours permit à Olafr de faire le vide dans son esprit.

Mialyë elle aussi en avait profité pour faire son couchage. Mais elle ne semblait pas prête à entrer tout de suite en rêverie. La nuit ne tomberait pas avant plusieurs heures, et elle bouillait d’impatience de rendre une petite visite aux membres de sa famille.


- Je vais m’absenter un moment, pour aller dire bonjour à ma mère. Si quelqu’un souhaite m’accompagner ?


écrit par: Azur'ael Dimanche 27 Juin 2010 à 10h02
L’ensorceleuse se sentit en pleine sécurité, sa tête blottie sur les genoux du sauvageon. Elle laissa la musique du menestrel sylvestre enivrer son âme et la guider vers le chemin des songes. Des images commencèrent à prendre forme dans son esprit :

Le soleil se couchait, flamboyant ses derniers instants, dans un lac d’une eau si pure et limpide qu’’il reflétait les derniers rayons du soleil comme un miroir d’argent. La nature y était sauvage et belle. Des animaux de toute espèce y venaient s’y désaltérer. Ce havre inspirait plénitude et paix. La Teu’Tel’Quesselle s’y sentait comme dans son élément, ondulant son frêle corps dans l’eau comme une danseuse touchée par la grâce d’Hanali. Une créature équidé à la robe aussi blanche que la neige des Terres gelées l’observait. Une corne ornait le haut de sa nuque. C’était une licorne, la créature la plus pure, majestueuse et féérique qu’il soit. Elle s’adressa à l’ensorceleuse avec une voix chaude et douce en sylvestre :


- Fille des eaux, n’aie crainte tu es des nôtres…

A ces paroles, les images s’envolèrent et l’ensorceleuse sortit de son rêve. Elle médita un instant dessus. L’endroit du rêve lui était familier. Mais oui bien sûr il s’agissait du Miroir d’Argent, le Lac béni de Thuldae. Elle constata que ses rêves étaient associés à une source d’eau comme si elle était une créature de cet élément. Cela devait avoir un lien avec son héritage magique…

Revigorée, elle jeta un petit coup d’œil de bienveillance sur ses compagnons. Elle adressa ensuite une prière à la déesse des Songes pour que les prochains mystères se dispersent telle une brise écartant les brumes matinales.

Le temps viendrait d’envoyer un message au haut protecteur…

écrit par: Thamior Amakiir Vendredi 02 Juillet 2010 à 16h17
Le gnome s'était laissé assoupir, balloté par la respiration lente de son bon chien. Tout deux profitaient de cette petite pause pour se ressourcer. Les yeux fermés, il écoutait le Conteur du Naturel entonner sa longue ballade elfique, pour le plus grand bonheur des oreilles du gnome. Dès sa jeunesse, il avait toujours été fasciné par les bardes, qui par leurs talents pouvaient aussi bien apaiser les âmes, faire rêver d'aventure, ou bien conter des légendes de terres inconnues et mystérieuses. On pouvait aisément voir un léger sourire se dessiner sur son visage.

Les paroles de la prêtresse firent presque sursauter Thamior qui avait commencé à perdre la notion du temps et à sombrer légèrement dans le sommeil. Il mit quelques instants pour revenir totalement à lui et refaire un point précis de la situation. Mialyë allait voir sa famille et elle demandait si quelqu'un voulait l'accompagner ? Le gnome se dit ce c'était un bon moyen pour découvrir un peu mieux qui étaient les Ny’Ath’Myï et il pouvait bien attendre jusqu'à la tombée de la nuit pour laisser le sommeil envahir tout son corps.


¤ Ça nous permettra de repérer un peu les lieux et de voir si les Gardiens Sylvestres sont vraiment détestés par une partie des Ny’Ath’Myï, si je peux mettre en mémoire quelques visages qui nous portent dans leur cœur... ¤

Assis par terre, et à peine de retour parmi les autres, Thamior finit par répondre à Mialyë, un petit sourire en coin.

- Eh bien, si tu veux bien de moi je t'accompagnerai avec plaisir.

Sa petite pointe d'humour camoufla la timidité naturelle du gnome mais pour de vrai, il n'avait encore jamais eu l'occasion de véritablement faire la connaissance de leur guide et avait un peu peur de ne pas avoir sa place dans de telles retrouvailles entre une mère et sa fille.

¤ Mais bon, si elle propose c'est qu'elle doit être d'accord qu'on l'accompagne ¤ Finit-il par penser comme pour se rassurer.

Nailo se mit lui aussi finalement à bouger, il était visiblement content d'avoir eu ce petit moment de tranquillité et d'intimité avec son maître. Sa queue battait l'air à une vitesse folle et Tahmior eut droit de petites léchouilles.

écrit par: Olafr Dimanche 04 Juillet 2010 à 21h11
Les dernières paroles de Siannodel surprirent le rôdeur qui tentait, du mieux qu'il le pouvait, de ne pas montrer sa faiblesse. Il se tourna alors vers Lähmee et lui envoya un regard de remerciement pour cette attention.

Depuis le départ du chef de la tribu, le groupe avait pris du repos et chacun semblait vouloir digérer la discussion qui venait de se dérouler. Le jeune humain aurait bien aimé être fixé sur les chemins que ses compagnons envisageaient de suivre mais il respecta le calme que tout le monde méritait.
Les paroles d'Azur'Ael nouèrent la gorge du téthyrien. La tristesse de la lunaire était communicative...

Olafr, bien que toujours durement affligé par les séquelles du dernier combat, ne ressentait pas le sommeil poindre. Il installa donc son couchage comme ses compagnons et profita du temps de tranquillité qu'on lui donnait pour renouer avec son passé. Le simple fait de dérouler l'étui protégeant ses instruments lui procura un immense plaisir en faisant remonter dans sa mémoire des souvenirs extrêmement agréables. Dans sa besace, il retrouva également une sculpture à peine ébauchée représentant Lurue, la licorne sacrée, symbole de sa déesse bienfaitrice. Les copeaux semblaient s'envoler aux contacts des gouges. Le vide amenait le plein. Les gestes, qui étaient comme naturels, entraient dans une communion où le jeune rôdeur se sentait bien, apaisé, oubliant tout. Le temps passait et la sculpture prenait forme, pour ne pas dire vie. Et, quand Mialye fit sa proposition, la petite licorne de bois s'éveillait au monde.
Olafr resta un instant devant son hommage à Maïlikki, méditant. Il revint à lui entendant la réponse du gnome.

-Je suis des vôtres également !

Olafr rangea précieusement ses outils en espérant pouvoir retrouver ce type de moment privilégié plus souvent. Il était clair que ça lui manquait ...
Mettant de côté le mal qui lui rendait la vie difficile, il avait pris le parti de suivre la prêtresse, en espérant que la fatigue ne le gagnerait pas trop tôt car il la sentait déjà latente. Ils pourraient peut-être avoir quelques éléments susceptibles de faire avancer leur mission!


écrit par: Adlareth Mardi 06 Juillet 2010 à 17h59
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Thamior, Olafr, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

La belle lunaire avait sombré dans une douce rêverie. Et son esprit avait besoin de clame et de sérénité. Ce fut donc à Thüldae qu’elle avait trouvé refuge. Mais pourquoi le Miroir d’Argent ? Qu’est-ce qui l’avait attiré là-bas ? Même s’il lui était difficile de décrypté cette rêverie, mais il y avait au moins une chose de positive, cela la changeait agréablement des songes portant sur une seconde nature que la Première Dame des Mystères craignait.

Pendant ce temps, Lähmee avait terminé son chant, et il veillait amoureusement sur le repos de sa belle.

Mialyë avait eut l’agréable surprise de voir que l’on voulait bien l’accompagner. C’était une chance pour elle. Une chance que les Gardiens Sylvestre puissent avoir une autre vision de sa tribu natale que celle qu’ils devaient avoir. Laissant les Ly’Aegisir et Ina avec sa fidèle compagne, ils quittèrent la hutte.


Narration :Thamior, Olafr, Naïlo et Mialyë.

Dehors, il faisait toujours très froid, et de petits flocon de neige recommencèrent à tomber, sans vraiment accrocher au sol. Les sons en étaient atténués et il régnait une sensation de calme serein. Quelqu’un avait dit un jour, qu’il fallait se méfier de l’eau qui dort, était-il possible que cela s’applique également aux villages Ny’Ath’Myï.

Le petit groupe des Gardiens progressa dans le village. Sur le chemin, ils croisèrent peu d’habitant. Mais toujours cette sensation mitigée. Certains leur adressèrent de franc sourire souvent accompagné d’un petit geste ou d’un léger hochement de tête. Tandis que d’autres fuyaient visiblement leur regard ou avait des regards plus sévère voir même hostile. Et de ce qu’ils purent en voir, c’était plutôt équilibré.

Après quelques minutes, ils arrivèrent devant une hutte. L’extérieur était bien agencé, propre et bien entretenu. La hutte en elle-même était comme les autres, simple et fonctionnelle. D’une ouverture dans le toit s’échappait un petit filet de fumée. Mialyë semblait assez tendue. Si elle avait donné quelques anecdotes sur les souvenirs de sa jeunesse rattachés aux lieux croisés. Depuis qu’ils s’approchaient de cet endroit, elle s’était faite silencieuse. Et là, une fois devant ce qui devait être la maison de sa jeunesse, elle semblait hésitante.

Finalement, la prêtresse de Solonor posa son regard sur Thamior et Olafr. Et elle se décida à se lancer. Elle fit un premier pas et un second puis encore. Enfin, elle se trouva face à l’entrée.


- Alae Muthill ! O’Si ? Es-tu là ? C’est Mialyë.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Un petit moment de flottement et la lourde tenture en peau s’ouvrit pour laisser la tête d’une elfe des bois sortir.

- Toi, qu’est-ce que tu fais là ? Entre vite, s’il te plait ne restez pas dehors. Quelqu’un vous as vu ?

Mialyë invita ses compagnons à entrer chez sa mère. L’intérieur était assez chaud et douillet. Mais, il n’y avait que le stricte nécessaire et quelques trophées de chasse. L’accueil fut des plus étranges. Si la mère de Mialyë semblait heureuse de revoir sa fille, elle ne souhaitait visiblement pas que d’autre sache que des étrangers et N’Tel’Quess soient chez elle. La prêtresse n’était visiblement pas enchantée de cet accueil, et elle le fit savoir.

- Mère, qu’est-ce que cela veut dire. Aurais-tu honte de ta propre fille ? Qu’est-ce qui se passe ici ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


L’elfe des bois devait avoir plusieurs siècles d’existence, pourtant elle était toujours aussi fraiche et jeune. Mais aux paroles de sa fille, elle baissa la tête comme une enfant prise en défaut.

- Excuse-moi Mialyë, mais les choses sont compliquées. Je n’ai pas honte de toi, loin de là. Tu es ma fierté mon enfant. Mais en ces temps de troubles, les N’Tel’Quess ne sont pas les bienvenus dans notre territoire, et à plus forte raison ceux de Thüldae. Tu es courant que notre tribu est menacée ? Et, il paraitrait que la Confrérie des Gardiens Sylvestres n’y serait pas étranger. Pour ma part, je n’y ai jamais cru. Je ne pouvais concevoir que ma fille, une fidèle du Grand Archer, puisse se retourner contre sa famille. Le simple fait que tu sois là, est la preuve que j’avais raison de ne pas croire ses ragots. Dis moi, que je suis dans le vraie… et je te croirai.

Mialyë posa une main sur l’épaule de sa mère et caressa ses longs cheveux de l’autre.

- Sur Solonor Thelandira, je jure que la Confrérie n’a rien à voir dans cette inquiétante affaire. Isorion nous a même dépêchés ici, pour vous aider. Qu’est-ce que tu peux nous dire sur ces disparitions ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Muthill offrit un sourire à sa fille et elle adressa un signe de tête amicale au Gnome des forêts et à Olafr. L’ambiance se détendant, Naïlo dû le ressentir, et donna un coup de museau à son compagnon.

- Que te dire ? Il y a quelques temps un chasseur à disparu sans laisser de trace. Puis ce fut le tour a un autre, puis encore un. Siannodel à mit en place un système de patrouille. Mais il faut bien avouer que pour le moment les effets sont plus que mitigé. Non seulement un chasseur de plus à disparu, mais les patrouilleurs enregistrent aussi des pertes significatives. Et nous n’avons rien de plus. On ne sait toujours pas ce qui nous menace. Là-dessus, Elliomast un prêtre de Rillifane Rallathil est arrivé. Je pense qu’il est assoiffé de pouvoir et ses un traditionaliste convaincu que Siannodel à fait les mauvais choix. Le problème c’est que ce qu’il dit se tient. Et certain d’entre-nous sont maintenant près à le suivre. Siannodel est sur la corde raide, s’il devait y avoir d’autres disparitions, il y a fort à parier qu’elle sera renversée. Mais j’imagine que vous savez déjà tout cela. Alors que voulez-vous savoir d’autre, je ne sais pas si je pourrai vous aider. Mais demandez toujours.


Narration :Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Naïlo Iliana et Rïana.

Pendant ce temps, dans la demeure de Siannodel Azur’Aël rêvait sous la protection bienveillante de Lähmee. De son coté, Ina et Riana récupéraient, elles aussi, des épreuves de ces derniers jours. L’ambiance était au calme au silence et au repos de l’esprit. Lorsque la porte s’ouvrit à la volée.

Siannodel entrait d’un pas pressé faisant sortir brutalement Azur’Aël de sa rêverie, Ina avait déjà bondit griffe à la main et Riana était plaqué au sol prête à bondir.


- Almëo, Almëo a disparu !! Où sont les autres ?

écrit par: Olafr Mardi 13 Juillet 2010 à 19h18
Devant la réaction des habitants du village qu'ils croisèrent, Olafr put se rendre compte, une fois encore, de la véracité des propos de Siannodel. Et, au premier abord, il semblait en être autant avec la mère de Mialyë ... Le jeune rôdeur se sentit d'ailleurs gêné par rapport à la réaction d'O'Si sur les N'Tel'Quess.
Il inclina cependant la tête et la salua une main portée sur la poitrine
.

- Alae ! Je me nomme Olafr fils de Wealdath et je viens de Fort Olostin. Nous n'avons aucunes intentions hostiles, ni contre vous ni contre aucun de votre tribu et nous ne souhaitons pas vous porter préjudice par notre présence. Veuillez d'ores et déjà nous excuser dans le cas de mauvaises retombées ! Votre fille semblait désireuse d'être accompagnée et nous avons cordialement accepté l'invitation.

L'humain avait souhaité être franc avec son hôte car il sentait en elle un allié que nul mensonge ne pourrait convaincre. C'est donc tout naturellement qu'il s'exprima librement.
L'hostilité de certains elfes semblait peser Olafr qui voulait en apprendre d'avantage sur cette histoire afin de quitter ce lieu sans trop s'attarder, pour peut-être un jour y revenir lors de temps moins sombres ... Toujours est-il qu'ils n'avaient encore aucune piste et que le temps jouait contre eux.

-Effectivement, nous sommes au courant de la situation. Nous sortons de la demeure de Siannodel d'ailleurs. Cependant peut-être pourrez vous nous donner quelques informations qui nous serait utile.
Ces disparitions ont elles un lien entre elles ? par exemple politique, les disparus étant peut-être des proches de Siannodel ou d'affaiblissement où les disparus seraient les plus vaillants , etc.

-Connaissez vous le lieu des différentes disparitions ? Peut-être est-ce une rancoeur territoriale.. D'ailleurs quels sont vos liens avec le monde extérieur et en particulier sur ceux qui vivent alentours ?

Ayant ainsi parlé, Olafr se sentit légèrement vacillé mais n'osa pas demander un siège. La fatigue et cette maudite malédiction d'Arachnéa semblait avoir peu à peu raison de lui. Il finit par se resaisir attendant impatiemment les réponses de la maîtresse de maison.

écrit par: Azur'ael Lundi 19 Juillet 2010 à 16h16
La Teu’Tel’Quesselle n’eut pas le temps de profiter de sa rêverie qui avait été si douce avec elle. Quasi presque tous ses rêves heureux portaient la présence d’une source d’eau ou celle du conteur du Naturel…

En effet, la chef du village avait surgi comme une lionne sortant de sa cage. Il y avait presque un ton accusateur dans sa question. Toutefois, savoir que l’un des siens avaient disparu pouvait excuser un tel emportement. Si un gardien avait disparu, l’ensorceleuse aurait remué terres et mers pour le retrouver. Calmement, elle livra des explications sur les absents.


- Ils accompagnent Mialyë rendre une visite à sa mère. Après tant d’années d’absence, cette visite s’imposait. Je propose que nous allons tout de suite à leur rencontre. La preuve faite, les accusations pourront cesser. Il ne faut pas traîner car après nous allons à la chasse…Pour cela nous aurons besoin des vêtements et objets personnels de votre guerrier disparu. Nos animaux s’imprégneront de son odeur et nous guideront sur sa piste. Nous devons agir vite…J’aimerai également que vous veillez sur votre sécurité. Prenez deux plus fidèles et plus valeureux guerriers pour veiller sur vous. J’ose imaginer quelle serait la catastrophe si vous étiez vous aussi amenée à disparaitre… Allez, guidez nous jusqu’à sa mère !!!

La gardienne des mystères semblait animée d’une nouvelle énergie. Une opportunité s’offrait maintenant à eux d’avancer et de mettre sous la lumière le responsable de ces enlèvements et de ces tentatives de discorde

écrit par: Thamior Amakiir Jeudi 22 Juillet 2010 à 09h26
Le gnome resta silencieux pendant le petit chemin qui mena devant la hutte de la mère de leur sœur prêtresse. Il accorda moins d'attention aux différents regards qui se portaient sur eux mais ne manqua pas de renvoyer un sourire ou un petit signe de tête à ceux qui avaient bien voulu les saluer et exprimer leur confiance envers les Gardiens Sylvestres. Et quant aux regards hostiles, comme un peu intimidé, il se contenta de les esquiver du regard et de continuer comme si de rien. Il fallait se rendre à l’évidence que trouver des indices dans ce village si divisé ne serait pas une tache aisée. Heureusement, ils se rendaient chez un membre des Ny’Ath’Myï qui avait toutes les chances d’être de leur côté.

Thamior apprécia de nouveau la chaleur de cette hutte de taille plus modeste mais tout à fait confortable. Il salua d'un petit geste de la tête la mère de Mialyë et se comporta en simple spectateur effacé, ne voulant interagir dans ces retrouvailles sous aucun prétexte. Quand Muthill leur demanda si ils avaient des questions ou besoin de renseignements le petit druide releva la tête. Il laissa son frère humain terminer pour ensuite bafouiller deux trois mots peu perceptibles, comme s’il voulait s’assurer qu’il pouvait prendre la parole maintenant.


- … est-ce que vous avez un Haut Druide, un Archidruide… Tamior fit signe des mains pour montrer qu’il n’énumérait pas touts les titres existants qui dirige le cercle druidique de votre village ? Je suis certain que sa sagesse et ses connaissances nous seront d’un grand secours. Peut-être vit-il reculé quelque part ? Mais le consulter me semble une première priorité. Son avis éclairé et de neutralité digne de celle que fait preuve la Nature peut grandement nous aider dans ce désastre. Je serais par ailleurs vraiment désolé et surpris d’apprendre que cet Elliomast puisse étouffer ou contredire les propos du druide éminent de votre communauté !

Sur ces derniers propos, il indiqua qu’à part ceci aucune autre question n’était encore venue à son esprit et il céda la parole à la mère de leur sœur Gardienne Sylvestre, ou bien à qui voudrait la prendre. Thamior se garda bien de critiquer l’égarement dont avaient pu faire preuve les Ny’Ath’Myï même si ses pensées étaient quand même là. Au fond de lui, le gnome des forêts était plutôt bien placé pour savoir que les barrières raciales pouvaient s’avérer parfois infranchissables et impossibles à raisonner. C’est pourquoi en aucun cas il oserait en tenir rigueur envers les membres de la tribu Ny’Ath’Myï. Pour Elliomast, c’était toutefois mois sûr, tout dépendrait de ses réelles intentions…

écrit par: Adlareth Jeudi 29 Juillet 2010 à 18h28
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27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 30.



MJ
Narration :Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Dès que la Omah des Ny’Ath’Myï entra sans ménagement dans la salle, Azur’Aël sortit de sa rêverie en sursaut, Lähmee se contracta également couvrant sa belle par réflexe pour mieux la protéger avant de se redresser pour la laisser s’assoir. Quand à Iliana elle avait bondit sur ses pieds, fixant déjà son bracelet de griffe à sa main tandis que la panthère se tenait prête à bondir contre la menace. Un mot, un geste de la druidesse et Siannodel ferait les frais de son entrée pour le moins théâtrale. La dirigeante de la cette tribu venait de prendre conscience de l’état de stress dans lequel se trouvait l’ensemble des Gardiens Sylvestre, si elle avait un doute, maintenant elle savait qu’ils n’étaient pas ici en terrain conquis et qu’ils se sentaient tout, sauf en sécurité.

- Et bien, on se détend. Je vous prie de m’excuser pour cette irruption. J’espérai vous trouver tous ici. Malheureusement, il n’en est rien. C’est fâcheux. Vous avez raison, partons sur le champ pour aller les retrouver. Il est effectivement légitime que Percecoeur veuille revoir sa mère, mais là elle n’a pas été très prévoyante. Allons-y et restez bien avec moi, dehors les guerriers sont sur les dents.

Siannodel ouvrit la porte et sortie laissant les Gardiens et leur alliée se prépare. A ce qu’avait compris l’elfe des bois, il était fort probable que le groupe repartirait en « chasse » très rapidement. Mais avant cela, elle donna les ordres pour récupérer ce qu’Azur’Aël venait de demander.

En sortant, le petit groupe vit que la Omah avait prit les devant, et ce n’était pas deux mais cinq garde du corps qui l’accompagnait. Parmi eux, Sil’Caël veillait. Il donna un léger signe de tête lorsque la Gardienne des Mystères et ses acolytes sortirent à leur tour.


- Allons-y !


MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo et Mialyë.

La mère de Mialyë salua Olafr et Thamior et elle eut même un sourire à l’adresse de Naïlo lorsqu’il était entré dans sa demeure sans montrer l’ombre d’une hésitation. Elle écouta les propos des uns et des autres. Et souffla d’exaspération, Muthill commençait à en avoir assez que tous les sujets de conversations de ces derniers temps tournent autour des disparitions et des suspicions envers les uns ou les autres. Toute fois, elle répondit de bonne grâce. Malheureusement, elle n’en savait pas beaucoup plus.

- Soyez donc les bienvenus en cette demeure. J’ai fois en vous, et j’espère que vous arriverez à nous aider avant que tout cela ne tourne à la catastrophe. Mais, j’ai peur de vous être que d’une aide médiocre. Je ne sais pas grand-chose des disparitions. Et je dirai même que ces derniers temps, j’évite tous ceux qui ne font qu’en parler. Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y a plus d’un Ny’Ath’myï qui porte au mieux des soupçons sur Thüldae, au pire…. Ce que je peux vous dire, c’est que la plus part des disparitions ont eu lieux dans le secteur Ouest, en clair en direction de la Cité du Saule Argenté. On nous clairement conseillé d’éviter ce secteur, voir même défendu de s’y rendre seul. Mais il y a également des disparitions dont ne sais rien. Je veux dire que les disparus avaient été vus dans le village, et puis ils disparurent purement et simplement comme par enchantement. Après ça, vous avez raisons Thamior, sans doute que l’archidruide de notre tribu pourra vous en dire d’avantage. On peut le trouver à l’extérieur en marchand vers le Nord. Il y a un bosquet de cèdre assez remarquable. Mais il y a sans doute Tinoclya Lodë notre barde. Il en saura sans doute encore plus que l’archidruide. Mais pour le reste, je n’en sais pas plus. En tout cas, je ne nous connais pas vraiment d’ennemi. En tout cas, pas de nouveau ou d'officiellement déclaré.

Myalië enlaça sa mère en lui souhaitant que la bénédiction du Grand Archer l'accompagne puit elle se retourna vers ses frères de la Confrérie.

- Bien ce que je vous propose, c'est d'aller trouver Tinoclya. Nous restons à l'intérieur du village. Je préfère qu'Azur'Aël nous donne son accord avant que nous ne sortions. C'est elle qui a la responsabilité de cette mission. Mais rien ne nous empêche d'aller voir le barde. Qu'est-ce que vous en pensez?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

écrit par: Thamior Amakiir Jeudi 05 Août 2010 à 17h18
Thamior ne fut pas surpris de découvrir que la mère de Mialyë ne savait pas vraiment plus de choses au sujet de ces disparitions suspectes. Visiblement la confusion était totale et lancer une expédition dans les environs du village pour en savoir plus commençait à devenir inévitable. Les disparitions ont eu lieu surtout dans la direction de la cité du saule argenté ? Cela semblait gros quand même comme coïncidence. Thamior ne savait pas quoi penser de la situation, si quelqu'un essayait de faire du tort aux Gardiens Sylvestres et aux Ny’Ath’Myï par la même occasion. Il avait hâte d'en apprendre plus et décida de suivre la proposition de leur guide dans cette terre inconnue. Quitter le village par ces conditions n’était pas recommandé en effet. D’autant plus sans prévenir les autres de leur groupe et Siannodel de leurs intentions.

- Mialyë, tu connais bien mieux ce village que nous. Je te suivrai si tu penses que le barde Tinoclya sait un peu plus de choses à propos de ces étranges disparitions. J’espère que nous pourront rapporter des nouvelles à Azur’ael. Nous pourrons alors voir ensemble s’il vaut la peine de quitter le village pour rencontrer l’archidruide. Tu connais le chemin jusqu’à la hutte du barde du village ?

Finit-il en s’adressant à la prêtresse. Thamior reporta alors son regard sur son frère Olafr qui avait vacillé. Sûrement à cause de cette cruelle blessure se dit le gnome. Il n’avait pas dit un seul mot à propos de sa blessure et endurait le mal courageusement et silencieusement. Peut-être craignait-t-il de demander l’aide des Ny’Ath’Myï, comme une bonne partie de ceus derniers ne portaient pas les humains dans leur cœurs. Le gnome continua tristement.

- Olafr, ta blessure ne s’est pas arrangée ? Peut-être serait-il bien de ne pas attendre trop longtemps avant d’essayer de la soigner ?

Thamior avait parlé bas et sur un ton empli de sympathie que la mère de Mialyë n’aurait aucun mal à entendre. Peut-être interviendrait-elle pour demander à l’humain ce qu’il s’était passé ? Le gnome voulait aider son frère sylvestre mais craignait de le mettre mal à l’aise par cette intervention indiscrète. Il aurait aimé ne pas intervenir mais voir le rôdeur mettre tout ce mal pour cacher sa souffrance l’attristait. S’ils repartaient en expédition ils devaient trouver rapidement un remède, sans quoi Olafr risquait de courir de grands dangers en forêt.

écrit par: Olafr Dimanche 15 Août 2010 à 13h54
- On te suit Mialyë. D'autant qu'un barde en sait toujours long sur les histoires locales!

Le jeune humain comprenait le manque d'enthousiasme de Muthill a évoqué ces sujets troublants et douloureux. Mais ces questions étaient nécessaires car le temps jouait contre eux. Les orientations qu'elle donna réjouir donc Olafr. Il était également d'accord avec la prêtresse sur le fait de rester dans le village et retourner voir les autres compagnons, restés se reposer dans la maison de Siannodel, ensuite. En espérant avoir une piste sérieuse à exploiter ...

Les propos de Thamior mirent un léger sourire amical sur les lèvres du rôdeur qui espérait que ces faiblesses passagères passeraient inaperçues. Son regard reflétant un mélange de sympathie envers le gnome devant son attention et de contrariété face à ce fait qui semblait évident.


-Tu as probablement raison Thamior ... mais le temps nous manque.

Ses derniers mots étaient, bien que véridiques, sans convictions car le mal était toujours en lui et il le sentait!
Après un léger silence de réflexion, il se tournant vers Mialyë et sa mère
:

- Avez vous dans votre tribu un guérisseur, un prêtre ou toute autre personne ayant ce type de dispositions ?

Les yeux du téthyrien restèrent plus longtemps vers la prêtresse car elle était la plus à même de savoir quel type de personne il avait besoin.

écrit par: Azur'ael Jeudi 02 Septembre 2010 à 10h55
La gardienne des mystères se sentit de plus en plus mal à l’aise. Cette mission prenait une tournure qu’elle n’apprécia guère. Elle ne connaissait pas encore le fauteur de troubles mais si jamais elle parvenait à lui mettre la main dessus, elle lui apprendrait qu’il ne faut pas s’attaquer à la grande famille des gardiens sylvestres et à leurs alliés…

Elle n’aimait guère agir dans la précipitation. Courir n’était pas son fort. Mais la situation présente l’imposait. Il fallait absolument retrouver ceux qui manquaient à l’appel et les laver de tout soupçon de cette disparition. Sinon les mauvaises langues allaient en profiter pour les accuser injustement de tous les maux. Elle regretta un instant d’avoir laissé ce groupe se disperser. Mais quel chef peut interdire à une sœur de retrouver sa mère qu’elle n’a pas revue depuis des lustres ? Avant d’entamer la marche, elle s’adressa à l’intention de son groupe.


- Fidèles amis et gardiens, pressons le pas pour retrouver le plus rapidement possible le reste du groupe. Soyez vigilants et prudents.

La chef de tribu avait renforcé sa garde. C’était une excellente chose…Car le pire à venir serait son enlèvement ou son assassinat. Elle était leur dernier rempart contre une déclaration de guerre. L’ensorceleuse positiva. Il n’y avait rien d’insurmontable dans cette mission comparée à la précédente : pas d’ombres, ni d’élémentaires et ni de fou nécromancien à combattre…

écrit par: Adlareth Vendredi 03 Septembre 2010 à 13h48
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo et Mialyë.

user posted imagea décision avait été prise, le groupe allait rejoindre la hutte du bras droit de Siannodel. Mais avant cela, Muthill répondit de bonne grâce, avec une trace de surprise dans l’expression de son visage et de sa voix.

- Un prêtre, hé, je dirai plutôt une prêtresse. Et bien ma fille est une suivante du Grand archer. Sinon, Siannodel est une servante du Seigneur des Arbres. Si elle ne peut vous venir en aide, je ne vois qui pourra le faire dans ce village. Je vous souhaite bonne fortune dans votre quête. Délivrez-nous de ce mal qui nous prive de nos enfants et qui nous ronge petit à petit. Aillesel Seldarie.

Sur l’impulsion de Myalië, le groupe sortit de la hutte de son ancienne famille. Une fois dehors, elle marqua une pause et se planta face à Olafr.

- Je suis désolé mon frère, mes cela est au-delà de ma porté. Si je pouvais t’aider sache, que je l’aurai déjà fait. Malheureusement, je suis encore trop novice dans le service de Solonor. Mais, je crois pouvoir t’affirmer que tu peux avoir confiance dans la Omah des Ny’Ath’Myï. Bien, suivez-moi ! On va trouver Tinóclya Lódë, c’est par là.

--------------------
Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Le petit groupe des Gardiens Sylvestres emboita le pas à la prêtresse. Mais après à peine, quelques pas de dragon, le groupe se heurta à un groupe d’elfe des bois en arme. Et à leur mine, ils n’avaient pas l’air d’apprécier que les enfants de Thüldae se promènent ainsi librement dans le village. Mais on pouvait également y lire, la satisfaction de les avoir trouvé ?

Arcs aux poings et flèches encochées, en l’espace d’un souffle, ils se retrouvèrent cernés. Un grand elfe portant une longue cape de laine dans les tons brun-vert s’avança. Sa longue chevelure tressée dégageait un visage sur lequel il fut bien difficile de lire quelque émotion que ce soit. Pour retenir sa cape, on pouvait distinguer un symbole en argent représentant un grand chêne. Un détail qui n’échappa pas à Mialyë.
S’avançant à la rencontre du groupe, mais en s’arrêtant suffisamment tôt, pour ne pas se retrouver à porté, il adressa un sourire carnassier et de mauvais augure.


[Elfique]- Allons allons, Laissez bien vos mains en évidence. Ce sera bien meilleur pour votre santé, je vous le garantie N’Tel’Quess. Où est Alméo ? J’espère pour vous qu’il encore en vie, qu’avez-vous de lui. Répondez et quittez ce village vivant, ou subissez la vengeance du peuple Ny’Ath’Myï.

Cette fois, Azur’Aël n’était pas là, il revenait donc à Myalië le devoir de prendre la parole. La prêtresse ferma les yeux en invoquant Solonor pour qu’il lui donne la sagesse de ne pas coller une flèche entre les deux yeux de cet imposteur. La belle Saë’Tel’Quess serra les poings et poussa un profond soupir avant de se détendre.

[elfique]- Aliomast, je présume. Je ne vous salut pas non plus. Je vois avec déplaisir que vous avez su vous entourer de mes frères. Félicitation, les détourner de leur voie elfique n’a pas dû être simple. Nous venons tout juste d’arriver, et avec nous Aliomast. Ensuite, je suis allé voir ma m… mon champ de tir favori. Et nous allions rencontrer notre barde. Alors voyez-vous je n’ai aucune idée de savoir où a bien pu passer votre chien fidèle. Nous sommes alliés à ce village, qui m’a vu naitre et grandir. Ensemble nous avons mêlé nos sangs dans la bataille. Qui êtes-vous pour nous juger sans nous connaitre. Depuis combien de temps êtes-vous ici ? Et vous tentez de nous faire croire que l’intérêt des Ny’Ath’Myï vous importe, alors que vous vous apprêtez à jeter mon peuple en guerre contre son allié. Je vous le répète, nous ne savons pas où se trouve Alméo. Mais s’il lui arrive quoi que se soit à cause de vous. Moi, je vous garanti que vous ne pourrez jamais plus trouver le repos.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Le prêtre de Rillifane Rallathil lança un regard assassin en direction de Myalië. Il serra ses mâchoires et planta ses yeux verts dans ceux la Gardienne de l’Harmonie.

[Elfique]- Silence Daherow, tu as trahi ce peuple duquel tu te prétends appartenir pour frayer avec les traitres de Thüldae. Cette bande de renégats ont perverti notre mode de vie, ils ont trahi les Tel’Quessir et ce sont laisser obscurcir l’esprit au contact des N’Tel’Quess et notamment de ces humains destructeurs. Nous avons des preuves de ce que nous avançons. Rendez nous Alméo sur le champ, et repartez d’où vous venez. Pour pourrez informer Isorion, que son peuple impie n’est plus le bienvenu. L’alliance est morte, cette disparition est celle de trop. Quittez Ny’Ath’M…

Une voix féminine s’éleva dans les airs. Elle était forte et puissante d’autorité.


MJ
Narration :Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

user posted imagen moins de temps, qu’il fallu pour le dire. Le groupe se mit en marche en direction de la demeure de la mère de Myalië. Siannodel prit la tête, et l’ensemble du groupe pressa effectivement le pas. A peine quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant une hutte et marquèrent une halte. Sil’Caël s’avança pour s’arrêter devant l’entrée.

[Elfique]- Muthill, c’est Sil’Caël !

Presque immédiatement la lourde peau fermant l’entrée s’écarta laissant paraitre le visage d’une Saë’Tel’Quess à l’air à la fois surprise et inquiet.

[elfique]- Qu’y-a-t-il ? Myalië ?

Rapidement, quelques mots furent échangés, et Sil’Caël revint pour reprendre une progression vers l’Est du Village. Il annonça juste un nom « Tinóclya ». Cette fois, le groupe avançait presque au pas de course. Alors que dans le lointain, des éclats de voix se firent entendre. ET cela n’avait rien de joyeux.

Au détour d’une hutte, ils tombèrent sur les autres Gardiens Sylvestres qui étaient encerclé par des elfes en arme. Alors les voix devinrent audibles. Un homme en cape faisait face à Myalië.
Sa voix était forte et pleine d’autorité.


[Elfique]- …Rendez nous Alméo sur le champ, et repartez d’où vous venez. Pour pourrez informer Isorion, que son peuple impie n’est plus le bienvenu. L’alliance est morte, cette disparition est celle de trop. Quittez Ny’Ath’M…

Siannodel continua d’avancer tandis que sa garde sortait les armes. D’une voix puissante elle coupa la parole à l’orateur.

- Aliomast, cessez cela immédiatement. Vous n’avez pas l’autorité de décider de l’avenir des Ny’Ath’Myï. Ni de rompre une alliance avec Thüldae. « Je » dirige encore ma tribu. E vous tolère encore dans ce village, n’abusez pas de mansuétude. Et vous autre, baissez ses armes. Depuis quand les enfants Ny’Ath’Myï retourne-t-ils leur arme les uns contre les autres. Vous n’avez pas honte. Corellon regarde tes enfants, et voit leur déchéance. Vous me faites pitié. Myalië, venez ici. Tout le monde va se détendre sur… le … champ.

Myalië obtempéra indiquant aux novices de la Confrérie qui l’accompagnaient. Mais elle resta à la hauteur de la Ohma. La prêtresse lança un regard énigmatique en direction d’Azur’Aël.

écrit par: Olafr Mercredi 08 Septembre 2010 à 23h04
Le jeune rôdeur fut un tantinet peiné de voir que Mialyë avait pris la remarque pour elle. Il l'a regarda avec un sourire qui se voulait rassurant:

-Sache ma soeur que tu m'as déjà sauvé lorsque tu as tué à toi seul un péryton alors que nous en luttions en vain. Je sais très bien que si tu pouvais, tu l'aurais déjà fais, bien avant notre arrivée dans ta tribu. Tu n'as donc pas à être désolé, sois en paix !

Le groupe se dirigea donc vers la hutte du barde qui saurait probablement éclairer leur lanterne. Cependant ils n'arrivèrent pas à bon port.

*Elliomast ... il semble encore pire que la description de Siannodel le laissait penser !*

Olafr serrait les dents pour ne pas réagir. De toute façon aucune de ces paroles n'auraient d'impacts. Pas avec ces gens là! Ils auraient tôt fait de le rabrouer sans l'avoir écouter, lui rappelant qu'il n'est qu'un humain ...
Oui il est humain et son peuple est loin d'avoir que des qualités, il le reconnaît. Mais jusqu'à preuve du contraire aucune race ne l'est. Et chacun doit passer le balai devant sa porte avant de vouloir le passer devant celle des autres. On parlait souvent de la sagesse du beau peuple ... et bien, elle venait de prendre du plomb dans l'aile devant les propos de cet individu nauséabond...

Là où les dents ne suffire plus, Olafr serra les poings, préférant cela à une explosion verbale qui n'aurait pas été à leur avantage. Il fut donc satisfait de l'intervention du chef de la tribu qui fut prise comme un échappatoire. Cependant devant ce revirement, le rôdeur se demanda comment Elliomast allait réagir car il ne semblait pas du genre à se laisser contredire trop longtemps, surtout qu'il avait pas mal d'alliés ... armés comme argument supplémentaire!
Les prochaines heures dans la tribu allaient être mouvementées!

écrit par: Azur'ael Dimanche 12 Septembre 2010 à 21h12
Le regard d'émeraude de l'ensorceleuse capta celui de Mialyë. Elle sentit toute la frustration en elle et son envie de défendre son honneur et celui de la confrérie. L'ambiance était plus qu'électrique. Un mot de trop ou de déplacé engendrait à coup sûr un combat où chacun y laisserait des plumes. D'un signe de tête, elle lui fit signe de les rejoindre et garder tout son calme.

¤ Enfin voilà ce fameux Elliomast...Quelle outrecuidance et haine ! S'il touche un cheveu d'un des gardiens, j'abats la foudre du ciel sur son écervelé de crâne ! Bon...Calmons les esprits¤

Elle opta pour agir à visage découvert, retirant sa capuche. Elle allait devoir montrer toutes les qualités charismatiques dont elle sait faire preuve. La lune se reflétait sur son visage laiteux comme un miroir.

- La colère est souvent la source d'aveuglement. Dame Siannodel, vous avez raison : le seigneur de Seldarine doit être fatigué de voir ses enfants se déchirer entre eux. Des Ar'Tel'Quessirs ont même trahi le refuge sacré d'Eternelle Rencontre sous le couvert de la jalousie et de soif démésuré de pouvoir. Je me rappelle aussi des histoires de Myth Drannor , de sa gloire d'antant où toutes les races sylvestres vivaient en harmonie...et où le sang de tous s'est entremêlé pour combattre le mal...Et plus récemment j'entends encore les conteurs du Naturel nous chanter les exploits héroiques de nos deux tribus, unies pour combattre les démons...

Elle inspira fortement. Elle croyait sincèrement ce qu'elle disait. Sa voix était émue mais forte de ses convictions.

- Un de vos guerriers vient de disparaître. Avec l'odorat du chien de Thamior, nous avons peut être une chance de retrouver sa trace. Pour cela, nous ne devons pas trop tarder et agir maintenant.


Diplomatie

écrit par: Thamior Amakiir Jeudi 16 Septembre 2010 à 01h21
La première réaction du gnome face à la menace frontale des archers fut de se recroqueviller contre le flan de son imposant compagnon. Il n'était pas encore très habitué à ce genre de surprises d'autant plus que cette fois il ne pouvait vraiment pas se permettre de se défiler discrètement devant la menace et de laisser derrière ses frères et sœurs Gardiens Sylvestres. Nailo quant à lui eut une réaction bien opposée à celle de son maître. Ses muscles se raidirent et ses quatre pattes s’enfoncèrent légèrement dans le sol, prêt à bondir au moindre signal de son maître ou en cas d’attaque directe de leurs agresseurs. La réaction de repli du druide amplifia encore plus la volonté de l’animal à vouloir protéger son maître. Ses crocs apparurent, impressionnants, et avaient de quoi convaincre les archers de ne pas trop s’approcher du druide et de son fidèle protecteur. Thamior mit du temps avant de sortir de sa coquille et de réaliser qu’ils faisaient face à des Ny’Ath’Myï. Sa stupéfaction était à son comble. De tels évènements dépassaient l’entendement du gnome qui resta figé jusqu’a l’arrivée du chef des Ny’Ath’Myï et du reste de leur groupe.

¤ Mais qu’est-ce qu’il se passe dans ce village !? Pauvre Myalië, de devoir assister à un tel spectacle ! ¤

Il se pencha néanmoins vers son Nailo pour essayer de le calmer et de le radoucir et saisit une sangle de sa selle affin de le retenir à ses côtés et de prévenir tout assaut précipité. Maintenant que la Ohma et leur représentante Azur’ael étaient arrivées il espérait que la situation puisse prendre une meilleur tournure. Mais tant que ces arcs seraient braqués sur le chien et son maître, il ne fallait pas espérer grand-chose de leur part à tout les deux. Thamior leva juste assez la tête pour montrer à l’ensorceleuse qu’il avait entendu et pour s’assurer de ne pas rater le moindre signe ou indication de sa part.

¤ Baervan Ermiterrant, je t’en prie de bien vouloir nous aider à trouver le mal qui ronge ce village. Que ta bonne humeur puisse envahir les cœurs de ces êtres menaçants et belliqueux. ¤

Le druide sussura presques ces dernières pensées, implorant son dieu chéri du plus profond de son être.

écrit par: Adlareth Jeudi 16 Septembre 2010 à 14h27
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

PARCHEMIN
Azur’Aël utilise compétence diplomatie
17d20 +6(degré) + 4(modif.CHA) +2(don synergie) = 29 -> réussite
Eliomast passe de hostile à inamicale]


user posted image’ambiance était plus qu’explosive, un mot de travers un geste mal interprété et tout semblait pouvoir basculer dans un chaos destructeur. Les Gardiens Sylvestres et Iliana rongeaient leur frein. Mais réussirent le tour de force à conserver le contrôle de leurs nerfs soumis à rude épreuve. Thamior et la druidesse avaient fort à faire pour contenir leur fidèle compagnon. Ces derniers sentaient bien qu’il se passait quelque chose, probablement la nervosité de leur maître ne devait pas être étrangère à ça. Ajouté à la virulence des éclats de voix. Riana allait et venait juste devant les jambes de la Chultdatienne en gardant son regard tourné vers le groupe adverse.

Rapidement les deux groupes eurent un public qui grossissait au fur et à mesure. Si Siannodel avait voulu conserver un peu plus longtemps le statu quo entre Eliomast et elle. Mais cette fois-ci, elle ne pouvait plus reculer. Ce qu’elle avait voulu évité arrivait. Il lui fallait maintenant prendre position.

Mais ce fut Eliomast qui réagit en premier. Sa voix se fit moins agressive, mais elle restait hostile.


[elfique]- Oui, mais bien sûr. Voyez où le Coronal Eltargrym à mené son peuple en frayant avec des races inférieurs qui ne sont qu’ambition, destruction, trahison. Ce pauvre fou à conduit les Tel’Quessir à la ruine. Il est responsable de la ruine de la Cours Elfique. Myth-drannor est la preuve que cette utopie n’est qu’hérésie. La preuve que les N’Tel’Quess sont nuisibles, c’est justement ce qui est arrivé au sanctuaire de l’Île Verte. Ils sont tellement vicieux qu’ils ont même réussit à corrompre des Ar’Tel’Quess. Vous avez vraiment bien choisi vos exemples. Quant à vous ouvrez les yeux, Thüldae est entrain de suivre la même voie que celle de Myth-Drannor. Ne soyez pas faible comme certain noble d’Eternelle-Rencontre. Que vous vous laissiez corrompre par les N’Tel’Quess qui ronge les Gardiens Sylvestres, vous regrade. Un jour au l’autre, vous vous réveillerez…mais il sera trop tard. Il est hors de question que je vous laisse impunément vous en prendre aux Ny’Ath’Myï. Et vous….

Siannodel leva un bras impérieux pour intimer le silence. Elle s’avança d’un pas.

- Je suis la chef de cette tribu. Thüldae était nos alliés lorsque ce village n’était encore habité que par des Saë’Tel’Quess, et nous n’avons jamais eu à regretter cet engagement. Je suis garante de leur intégrité. Les Gardiens Sylvestres sont venus nous aider, au péril de leur vie. Alors, ils vont le faire. Ly’Aegisir Azur’Aël, je vous place sous ma protection et je me porte garante de vos faits et gestes. Maintenant allez-y ! Ailesel Seldarie.

Comme l’on pouvait s’y attendre Eliomast reprit la balle au bond. L’occasion pour lui était trop belle. Ca faisait un moment qu’il n’attendait que cela, et il n’allait pas bouder sa bonne fortune.

- Très bien Ohma Siannodel, vous préférez vous engager vis-à-vis de ces… gens. Plutôt que de tout faire pour veiller sur la sécurité de votre peuple. Fort bien, ils veulent partir à la recherche d’Almeo. Cela risque de ne pas être trop difficile pour eux de le trouver, voyez-vous. Et tant que nous y sommes, qu’ils nous ramènent également notre émissaire, et tous ceux qui ont déjà disparu. Ce sera déjà une preuve de bonne foi. Je leur laisse une chevauchée. S’ils ne reviennent pas avec les notre, ou que d’autres encore disparaissent. Alors, ils quitteront notre territoire, et vous avec eux. Les Ny’AT’Myï ici présent m’en soient les témoins.

Sur ces mots, Eliomast se retourna dans une envolée de cape théâtrale. Il fut suivit de sa garde et de la moitié de près d’un quart des villageois présents. La moitié retourna à leurs occupations tandis que le dernier quart resta auprès de Siannodel. La Ohma se retourna quand à elle vers les Gardiens Sylvestres. Elle ferma les yeux et soupira un grand coup.

- Je vous avais demandé de rester chez moi. Le temps nous est compté à partir de maintenant. J’ai grande confiance en vous. Mais je ne sais pas si cela sera suffisant. Sil’Caël faite quérir des effets personnels d’Alméo et que l’on me les rapporte sur le champ.

écrit par: Iliana Vendredi 17 Septembre 2010 à 23h46
En voici un qui ne manquai pas de souffle ni de repartie. Sautant sur la moindre ocasion pour abasser au plus bas tout ceux qui le contredisaient, les deux partis etaient maintenant dos au mur, mais celui des gardiens était herissé de pics et de lames alors que celui de cet etre puant était lisse et plein de marche pour le gravire. Une fleche, un coup de couteau mal placé, c’était tout ce qui manquait a cet etre. Et qu’il devienne un martyre, pour la jeune femme n’etaiot pas un probleme du tout. Les martyrs sont oubliés, et bien souvent ce sont ceux qui survivent qui ont le plus a faire.

Les tensions au sein de cette tribu étaient malsaines. Jamais cela ne serait arrivé dans son pays natal. Le chef était considéré comme tel et celui qui ne souhaitait pas suivre ses directives n’avait plus qu’a le défier pour le vaincre en combat ou s’en aller seul. Mais jamais un être quel qu’il soit n’avait la permission de défier ainsi le chef sans se faire tuer sur le champ. Surtout s’il lui tourne le dos ainsi en partant…grossière erreur.

Dans un premier temps, par pur reflex, Iliana empoigna son arc, mais réussit à arrêter sa main avant la flèche. Elle n’était plus chez elle. Chez elle, cela aurait été un devoir de châtier un outrage au père ou à la mère de la tribu. Rianna dut le sentir car à la place de faire les cents pas elle fléchis les jambes attendant le départ de la flèche pour suivre sa destination et achever la bête.
Tenant toujours son arc, elle se retourna vers Siannodel :
- Comment pouvez-vous laisser cet ahuris vous défier ainsi sans lui arracher les membres en place publique… je ne comprends pas votre façon d’agir. Si vous voulez être tranquille, vous n’avez qu’à l’éliminer. Maintenant avec votre belle diplomatie, vous voilà empêtré dans un serment sur l’honneur qui vous coutera votre cœur si nous échouons. Vous avez laissé cette larve prendre trop d’emprise sur vos gens, et vous voilà au bord de la faille de clan. En tant que Maani, je vous aurai traité de faible, car vous avez refusé de vous salir les mains pour le bien de tous. Soit, ce bouffon n’est pas la cause des disparitions, mais il n’aide en rien, voire même il nous empêche d’être totalement efficace, donc il est inutile et n’a pas sa place sur terre. Vous autres elfes êtes véritablement incohérents des fois. Vous êtes prêts a protéger la foret de tout et n’importe qui par le sang, mais, dès qu’il ne s’agit plus de ça, ya plus personne ?

Bon, vous m’expliquerez plus tard, mon éducation sur votre culture peut attendre, mais de mon point de vue… excusez-moi mais vous êtes vraiment bizzard.


Peut-être que cette joute verbale à laquelle elle n’avait fait qu’assister sans en comprendre la moitié l’avait un peu énervé, ou peut-être que son éducation de Maani reprenait un peu le dessus dans un moment qu’elle avait été formée à affronter, mais malheureusement, ses armes, tels que l’assassinat, ou le bannissement, n’était pas utilisé dans ce village, ou tout du moins pas dans ce cas-là... en tout état de cause elle venait d'avoir un de ces rares moment ou elle était franchement a la limite du raisonnable dans ses paroles. Peut être même le raisonnable avait il été franchis, après tout elle n'avait jamais eu de clan sous sa garde, et encore moins de clan elfe aux mœurs si différentes de ce qu'elle connait.

Maintenant il fallait retrouver le dernier disparu. Peut-être que sa piste allait les mètre sur du plus gros gibier et même peut être allaient ils en savoir plus très vite. Mais pour cela pas de temps à perdre, il fallait y aller des maintenant.

Ils n’avaient qu’une chevauchée de temps devant eux… mais au fait, ça fait combien de temps une chevauchée ?

écrit par: Azur'ael Dimanche 26 Septembre 2010 à 13h36
La gardienne des mystères resta impassible, calme comme un grand chêne devant le souffle de la tempête. Pourtant, son esprit bouillonnait devant la déferlante de bêtises prononcées par Eliomast. Elle aurait aimé prendre chacun de ces contre vérités pour les démonter une par une.

Mais finies les palabres ! Il était temps d'agir et de retrouver rapidement le disparu.

Alors qu'elle allait expliquer le plan à l'ensemble des gardiens, Iliana, toujours aussi imprévisible, fit une intervention à lui couper la langue, et couper la langue à Azur'ael n'était pas un moindre exploit...Elle reconnut dans ses propos, certes un peu extrême, l'esprit de la meute. C'était chez elle, la nature des choses. Comme dans la nature, c'est la loi di plus fort qui l'emporte. Mais cette façon de penser et de concevoir les choses n'était pas celle de l'ensorceleuse.


¤On ne nettoie pas du sang avec du sang Iliana, mais avec des larmes...¤

L'agressivité alliée à la sincérité des paroles pouvait être interprêtée comme une marque d'irrespect envers la chef de la tribu. L'effet de surprise passé, Azur'ael intervint aussitôt

- Iliana, voyons...Un problème ne se résoud par le sang. Les grands chefs savent écouter, admettre l'opposition et s'affirmer avec charisme. Dame Siannodel a l'étoffe d'un grand chef et elle seule connait les bonnes décisions qui sont à prendre. Toutefois si Eliomast avait le malheur de mettre ses menaces à l'exécution, je ferais preuve d'aucune clémence à son sujet. Bon...concentrons nous. Il faut retrouver Almeo. Nous venons d'apprendre qu'il a disparu. Thamior, nous avons demandé de récupérer des affaires personnelles d'Almeo. En les faisant sentir à ton chie, il pourra peut être renifler ses traces...

écrit par: Olafr Mardi 28 Septembre 2010 à 12h58
Ayant côtoyé différentes cultures, Olafr respectait les décisions de l'Ohma. Le rôle d'un chef n'est jamais simple, surtout quand on souhaite "régner" avec sagesse. Iliana ne parlait pas beaucoup ces derniers temps et le jeune humain aurait souhaité qu'elle continue dans cette lignée plutôt que d'accabler d'avantage Siannodel, qui semblait plus s'inquiéter pour son peuple que pour elle-même. Certes elle avait laissé la gangrène s'installait, mais on ne tue pas à la légère un prêtre de Rillifane Rallathil... Agir comme Iliana le souhaitait serait retomber dans un archaïsme aux antipodes des notions de liberté que défendaient le forestier. Certes il n'aimait pas ce personnage et ses idées, elles aussi d'un autre temps, où chacun s'évitait sans prendre conscience de la richesse qui vivait alentour, mais de là à penser à des idées extrêmes ...

Olafr espéra que Siannodel ne prendrait pas remarque des propos de la druidesse et que sa conduite envers eux ne changerait pas. Sans sa protection, il n'irait pas bien loin!
Il apprécia les paroles d'Azur'Ael et se mit en tête de faire de même pour apaiser la situation et changer de sujets pour éviter toutes rhétoriques.
S'approchant de Siannodel, il eut un léger sourire d'angle


Laissant passer un court instant pour savoir comment il allait aborder la chose, il reprit d'une voie plus basse:

C'est donc un tantinet penaud que l'humain montra sa blessure à l'elfe.

écrit par: Adlareth Jeudi 30 Septembre 2010 à 12h57
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

PARCHEMIN
Siannodel lance Neutralisation du poison et restauration sur Olafr
Olafr ne souffre plus du poison et recouvre toutes ses capacités


user posted imagea situation s’était quelque peu détendue avec le départ des opposants à Siannodel. Face à cet affrontement verbal, chacun avait sa façon de voir les choses, en fonction de sa sensibilité, de son éducation et de sa culture. Mais face à ce camouflet, Iliana ne put retenir d’exprimer pleinement sa pensée. Dans sa Chult natale, il était bien certain que les choses auraient été réglées depuis un moment déjà. Mais ici, il en était différemment.

La Ly’Aegisir et Olafr tentèrent de lui faire comprendre qu’il était malvenue de reprocher quoi que se soit à la Ohma des Ny’Ath’Myï. Et le Conteur du Naturel ne resta pas sans voix.


- Iliana, le tuer maintenant, ce serait en faire un martyre. Le meilleur moyen de scinder à jamais cette tribu. Siannodel permettez moi de vous prêter tout mon soutien moral en ces sombre temps. Mais, vous venez de vous exposer. En voulant nous préserver, vous venez de remettre votre avenir et celui de l’avenir des Ny’Ath’Myï entre nos mains. Votre loyauté envers notre alliance, vous fait grand honneur. Et je ne manquerai pas d’en faire une chanson qui sera louée dans tout Thüldae. Nul Gardien Sylvestre restera sans avoir dans sa mémoire les paroles où une grande chef à fait preuve d’une fidélité à ses convictions.

Lhämee Tribäle inclina la tête. Dans son esprit les mots et les notes se bousculaient. Mais l’heure n’était pas vraiment à la composition artistique. Mialyë s’approcha et posa respectueusement une main sur l’épaule de Siannodel, à la marinière des anciennes traditions elfiques.

- Lähmee a raison, mais vous venez de nous mettre une responsabilité encore plus grande que celle que nous avions déjà. Et si nous échouons, que se passera-t-il ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Siannodel ne fit pas cas des réflexions de la druidesse. Sagement, elle se contenta de lui répondre qu’elle espérait pouvoir un jour échanger sur leurs cultures respectives. Elle se contenta de répondre au geste de la prêtresse du Grand Archer en accompagnant son geste d’un pauvre sourire. Puis elle se tourna vers Azur’Aël.

- Je comprends que tu es eu envie de revoir ta mère Mialyë. Mais en se faisant, tu nous as mit tous en péril. Tu aurais dû m'écouter, et rester en ma demeure. Je ne reprends pas ma parole, et je ne compte me défausser. Mais je dois l’admettre. Mon avenir et celui de mon peuple, ne nous appartient plus désormais. Il est votre membre de la Confrérie des Gardiens Sylvestres. J’ai confiance en vous. En son temps, nous avons mêlé notre sang pour la défense de la Cité du Saule Argenté. Aujourd’hui, c’est à votre tour de sauver les Ny’Ath’Myï. Dame Azur’Aël faite pour le mieux.

Ce fut le moment ou un des gardes arriva tenant à la main quelques étoffes qui avaient appartenu à Alméo. Il s’arrêta en annonçant qu’il avait prit ce qu’il avait pu avant que les troupes d’Aliomast ne se présente à proximité de la hutte.

Olafr s’approcha de la Saë’Tel’Quess. Il commença par lui présenter son soutien. Mais rapidement il avoua qu’il avait besoin de son aide. Avait-il encore vraiment le choix ? La situation qui se présentait aux Gardiens Sylvestres était telle qu’il fallait que chacun soit au mieux de sa forme. Siannodel ne se fit pas prier.


- Si tu as survécu jeune Olafr, alors tu ne risque plus rien. Mais ta guérison sera longue, trop longue. Le Seigneur des Arbres devrait pouvoir t’offrir les soins que tu demandes.

Elle posa ses mains sur les épaules du rôdeur. L’humain pu sentir une douce chaleur l’envahir. Emanant de ses mains, elle se diffusa dans tout son corps. Lorsqu’elle retira ses mains Olafr se sentait déjà beaucoup mieux. Instinctivement, il serra les poings. Toute sa force semblait belle et bien revenu.

Thamior se détacha de la scène pour prendre en main les étoffes apportées par le garde. Il les plaça sous le nez de Naïlo. Le gros chien flaira les affaires. Puis il baissa sa tête et se mit à renifler le sol. Il fit un ou deux tour sur lui, puis il leva la tête, et commença à partir dans la direction d’où était arrivé le garde. Peu de temps plus tard, il stoppa devant la hutte d’Alméo. Il aboya deux fois et s’assis, visiblement satisfait d’avoir réussit à suivre la piste olfactive, jusqu’à son origine.



écrit par: Olafr Mercredi 06 Octobre 2010 à 21h08
C'est avec un grand soulagement qu'Olafr se rendit compte qu'il avait retrouvé toutes ses forces. Même cette fatigue qui commençait à poindre semblait s'être estompée. Il lança un grand sourire à Siannodel en guise de remerciement. Il comprenait la situation et savait qu'elle prenait énormément de risque pour tenir sa position et sa fidélité envers eux. Une preuve de courage et d'intégrité qui marqua le rôdeur. Ne voulant pas lui offrir qu'un sourire, Olafr chercha dans sa besace un objet pour le lui en faire don:

-Dans ces temps sombres, vous aurez plus que jamais besoin de protection. Prenez cette sculpture, je vous l'offre! Que Maïlikki vous apporte son soutien ! L'instant se voulait solennel sans être défaitiste...

C'est à ce moment là que Naïlo amena le groupe devant la hutte d'Alméo. Fouiller l'habitation semblait être la suite logique. Mais comment allait réagir leur opposant devant ce qui pouvait être pris comme une violation de domicile ... *
Bah! Après tout, nous sommes en mission officielle et mandaté par la chef de la tribu!* Ne voulant pas pousser la provocation jusqu'à se proposer volontaire, Olafr exposa sa vision:

-Je pense qu'une visite dans cette demeure pourrait s'avérer utile. Lahmëe et Mialyë, vous devriez peut-être ... disons ... qu'il serait sûrement mal vu que des N'Tel'Quess entrent!
Nous attendrons ici. Puis regardant la Sae'Tel'Quess. Après on pourra se rendre chez le barde dont nous a parlé ta mère.

Une chose était sûr, il ne fallait pas trop traîner dans le coin, surtout après le petit discours qu'ils avaient entendu ...


écrit par: Iliana Samedi 09 Octobre 2010 à 16h56
Les explications ne satisfaisaient pas Iliana. Elle avait toujours envie d’aller couper le sifflet à cet être sur l’heure. Et comble de la perte de temps, le chien était arrivé à suivre une piste évidente. Fouiller une maison était une perte de temps selon elle. Que pouvait-on trouver la dedans qui aurait un intérêt quand a la disparition de l’éclaireur ? La nuit allait bientôt tomber et les recherches après une nuit seraient peines presque perdues. Rianna aussi avait de bonnes fautées olfactives. Peut-être pouvait elle mieux faire. Elle prit donc le morceau avec l’odeur du disparu. Il fallait qu’elle comprenne qu’on ne cherche pas le terrier de la proie mais bien la proie elle-même.

Cette histoire de disparition, elle l’avait déjà vécu une fois et le résultat n’avait pas été concluant car ils avaient laissé la nuit avant de partir. La foret était certes moins dangereuse que la jungle mais mieux vaux être prudent. En l’occurrence il fallait être pleinement compris par les deux animaux, ou au moins par sa compagne. Il était temps de faire appel aux dieux, il n’y a bien qu’eux qui peuvent faire quelque chose maintenant.

Iliana déposa ses armes a terre et se mis en position de prière. À genoux dans les herbes du camp, elle devait se concentrer au maximum pour éviter que le sort n’échoue.


-Faites le silence s’il vous plait, sachez que j’ai une idée qui pourrait bien être notre dernière chance, et que si quelqu’un me dérange pendant que je prie, que si ma prière est interrompue, mon pardon sera difficile a obtenir.

Elle était toujours un peu tendue de voir comment la diplomatie était source d’ennuie et que personne ne voulait l’admettre. Elle était même un peu déçue de certains de ses compagnons. Mais cela finirait bien par passer, comme toujours.

snilf sed egagnal ud enimulli’m tnob at eu ior nom erdnepd ne tuep ubirt enu’d ellec te emmoh nu’d eivrus a xueim erocne tnennerpmoc es te tnesiorc es stirpse son euq tia tiun te sruoj engapmocca’m iuq iom tnaved erion ellif at ed erdnerpmoc eriaf em te erdnerpmoc a iom edi iot ed euq tioer en ej euq sticapac sem ed erusem enielp al snad sennosrep sec redia a tneticni’m setpecrp set srevne tuayol am te ruennoh nom siam sruoj sreinred seuqleuq sec ud ia’t e leppa nom sdnetne nilf io

Il était maintenant temps de vérifier le fait que le roi lion ne soit plus en colère contre elle. Elle s’approcha donc de sa compagne et lui tendit le bout d’affaires appartenant au disparu.

(Félin): -Sent-moi ça petite fille, sent le bien, et imprègne t’en autant que possible. On cherche cet homme disparu. Sa maison est juste ici, mais c’est lui qui nous interesse. Est tu prête à m’aider ?


Iliana lance communication avec les animaux sur elle même.

écrit par: Azur'ael Lundi 11 Octobre 2010 à 21h39
L'ensorceleuse fit une terrible moue lorsqu'elle comprit que le chien de Thamior l'avait conduit à la hutte d’Alméo. Mais réflexion faîte, peut être que ce chasseur était revenu chez lui...ou alors sa disparition avait eu lieu tout simplement ici par un enlèvement de type magique...

Elle allait faire une proposition jusqu'à ce qu'Iliana les interdise de prononcer le moindre mot. Il ne fallait pas contrarier la féline lorsqu'elle communiait avec son dieu...La gardienne des mystères intriguée examina dans un silence religieux son amie faire son rituel sacré. La druide avait en réserve de nombreuses capacités...Décidement, cela confirmait qu'Iliana serait une alliée précieuse pour la Confrérie.

Le temps jouait contre leur défaveur. Chaque chandelle qui brûlait diminuait leur chance de retrouver le disparu. Azur'ael voulait s'assurer d'un point : que la magie n'était pas à l'oeuvre dans l'enlèvement du chasseur. Assurée qu'Iliana eût fini son sort, elle fixa la grande chef de la tribu pour lui faire une demande


- Sa hutte a t-elle été fouillée? A t-on retrouvé des traces de lutte ? Ses armes sont-elles encore là ? La réponse à ses petites questions pourrait clarifier certains points. Après tout il est peut être parti de lui même...J'aimerai m'assurer aussi qu'il ne traîne dans sa hutte aucun résidu de sortilège ou pouvoir magique.

écrit par: Thamior Amakiir Jeudi 14 Octobre 2010 à 09h05
Un léger sourire se dessina sur le visage de Thamior, bien conscient qu'il ne pouvait en vouloir à son compagnon de l'avoir mené jusqu'à la hutte d'Alméo. Il attendait assurément une petite récompense de la part de son maître et ce dernier s'approcha de l'animal et lui donna une petite caresse sur le haut de la tête. Si à la base cela n'était pas prévu, il se dit en entendant Olafr que finalement cet intermède dans les appartements du disparu pouvait avoir son intérêt. Il ne savait pas vraiment quels indices il pourraient bien trouver dans cet endroit mais du moment qu'ils étaient venus jusqu'ici, ils pouvaient en profiter avant de quitter le village. Après tous, Nailo a prouvé l'efficacité de ses compétences de pistage et avec un peu plus de concentration pourraient-ils se focaliser sur la piste olfactive qui part de la maison d'Alméo. Ce qui est certain c'est qu'Alméo est passé par ici et il n'y a pas longtemps.

Alors qu'il réfléchissait à la façon dont il pourrait formuler cette requête délicate envers son fidèle Nailo, il fut interrompu par son homologue druidesse. Il commençait à reconnaître et à s'habituer à son caractère bien trempé. Au moins avec elle les choses ne trainaient pas. Il écouta avec attention la prière de l'humaine et quand elle se mit à parler à sa compagne félin, il réalisa qu'elle avait en effet trouvé un bon remède à leurs problèmes si sa stratégie fonctionnait. La puissance magique accordée par le Roi Félin à sa fidèle sera toutefois très éphémère et il fallait utiliser cette opportunité à son maximum. Thamior fit signe à Nailo de le suivre et s'approcha de l'humaine. Il ne voulait pas interrompre la communion de la druidesse avec sa chère Rianna et prit rapidement parole sur un ton léger.

- Iliana, si tu veux aussi en profiter pour expliquer la situation à Nailo. A eux deux, je suis sûr que nous pourront y arriver.

Puis à son compagnon:


Il fit signe à son compagnon de rester sage et attentif et lui montra Iliana de la main, comme pour lui faire comprendre que c'était une amie et qu'il fallait l'aider. Convaincu que l'idée de sa consœur pouvait marcher, il donna une dernière petite tape amicale sur le flan de son compagnon et laissa la parole à Iliana.

écrit par: Adlareth Jeudi 14 Octobre 2010 à 16h17
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Fin d'après-midi.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.


Le groupe avait misé sur le flaire de Naïlo, mais il fallu bien se rendre à l’évidence. Le fidèle compagnon de Thamior n’avait tout à fait saisi ce que l’on attendait de lui. Aussi le gnome, se surprit à sourire, car son chien lui, était très content de lui. Le décalage entre l’importance de ce qu’on lui demandait et la fierté avec laquelle il était à coté de la plaque.

Le jeune rodeur proposa la fouille de la hutte d’Alméo. Ce n’était pas idiot, mais la Ly’Aegisir prit la peine de vérifier avant toute chose que cela n’avait pas déjà été fait. La Ohma des Ny’Ath’Myï commença à avancer vers la demeure du disparu.


- Et bien, le garde a du y rentrer, je pense que s’il avait remarqué quelque chose, il l’aurait dit. Ceci dit, on lui avait juste demandé de rapporter des effets personnels d’Alméo. Allons-y ensemble, nous serons fixés. Olafr, je crois qu’effectivement, il serait mieux que vous restiez à l’extérieur étant donné la situation.

La fouille de la demeure d’Alméo, n’apporta aucun élément nouveau. Les affaires étaient en ordre. Même très bien rangées, il n’y avait aucune trace de lutte et il ne manquait rien qui laisser à entendre qu’il avait quitté son logement pour longtemps.

Pendant ce temps à l’extérieur, Iliana venait d’achever sa prière à son dieu. Elle ressentit un réel soulagement lorsque Nobanion répondit à son appel. Le Roi lion lui avait finalement pardonné. Et elle entra en conversation avec sa féline amie. Thamior sachant fort bien ce que venait de faire sa collègue druide, approcha Naïlo pour que lui aussi profite des explications de l’humaine. Clairement, Iliana leur demanda de chercher la piste de l’elfe à qui appartenait la signature olfactive. Riana, poussa son museau sur le nez de sa compagne. Et Naïlo se releva en posant un regard son maître.
Les deux animaux se mirent à tourner en rond pendant un moment flairant, reniflant et humant le sol et les airs. Mais assez rapidement, ils finirent par se regarder et revinrent près d’Iliana.


[langage animaux]- Il n’y a rien d’autre ici. J’ai senti la même piste que Naïlo. Mais elle a disparu dans l’air. Il n’y a pas de proie. La proie n’est pas repassée à sa tanière depuis un long moment.

Naïlo confirma qu’il avait suivit avec du mal la seul piste qu’il avait pu sentir. Et elle menait ici. Ensuite rien. De fait l’exploit du canin prenait toute son ampleur. Il avait réussit à suivre les particules odorante laissée dans l’air alors que la garde venait de rapporter les vêtements d’Alméo.

Ce fut à se moment là, qu’Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Mialyë et Siannodel ressortirent de la hutte. Il fallait se rendre à l’évidence pour le moment, ils étaient au point mort. Ce fut Mialyë qui prit la parole.


- Je crois bien que nous n’avons plus qu’une seule à faire, c’est d’aller effectivement voir si Tinoclya peut nous éclairer d’avantage sur cette affaire. A moins, que l’un de vous n’ait une meilleure idée ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Sur ces paroles, le ciel gris blanc laissa finalement tomber en douceur ses lourds flocons de neige sur le sol gelé. Le spectacle aurait pu être joli, si l’heure n’était si tragiquement grave. Les sons se firent plus ténus et la lumière de cette toute fin d’après-midi avait encore baissée d’intensité. D’ici une chandelle, tout au plus la nuit prendrait sa place. Sur le sol, la neige sembalit vouloir tenir.

écrit par: Iliana Dimanche 17 Octobre 2010 à 13h18
C’était très mauvais. Pas concernant les compagnons qui eux étaient irréprochables et n’avait fait que ce qu’on leur demandait, mai pour le disparu. Pas de race aussi bien visible qu’olfactives, et la neige qui commençait à tomber. C’était un spectacle auquel Iliana n’était pas habitué encore. Et elle se serait bien émerveillée d’autant plus si la situation n’était pas aussi grave.

Flattant les deux compagnons animaux, elle les congratula dans leur langue avant de continuer en commun pour les autres.


-La piste suivie par les deux ne mène qu’ici. Il faudrait se déplacer partout dans la ville pour espérer trouver une autre piste olfactive, mais avec la neige et le froid, je ne vous raconte pas comment ça risque d’être difficile. Je sais qu’un de vos préceptes est que votre force réside dans votre union, mais a priori vu la situation, nous ne risquons pas grand-chose de la part des humanoïdes du coin si nous nous séparons. Si je me fie a vos habitudes diplomatiques, l’autre déchet ne tentera rien contre nous avant la fin du temps impartis, et si une de ses ouailles le fait, il perdra toute crédibilité, et ainsi vous relèvera de votre serment. J’en suis presque à espérer qu’ils tentent quelque chose. Enfin bref, voilà ce que je propose : Thamior et moi ainsi que nos deux compagnons partons a la recherche de la piste où qu’elle soit dans le village, nous ne le quitterons pas. Thamior faisant partie de votre confrérie, il pourra vous joindre si je ne me trompe pas, avec ces petites brindilles que vous utilisez si souvent. Nous serons donc en relative sécurité mais actifs et peut être utiles. Pendant ce temps allez voire Tinoclya, si vous croyez que ça peut être utile, il n’y a pas de raison qu’elle ne le soit pas, qui qu’elle soit.

Elle ne laissa pas le temps à tout le monde d’acquiescer ou pas d’ailleurs, elle devait parler aux animaux avant la fin du sort.

[Langage animal]Mes enfants, on va aller continuer la fouille avec vous dans d’autres coins. Il faut en profiter avant que la neige ne couvre toutes les traces, et que la nuit tombe. Si vous sentez quoi que ce soit faites nous signes.[/]

Puis s’adressant alors au groupe en commun :- Je recommande maintenant de reprendre la piste là où elle a commencé, à savoir, là où on a vu pour la dernière fois cet Almeo. Vous vous souvenez d’où c’est ?

écrit par: Olafr Lundi 18 Octobre 2010 à 12h43
L'idée d'Iliana pourrait porter ses fruits en agissant rapidement. Mais, en se séparant de la sorte, ils allaient probablement perdre un temps précieux si une piste venait à être découverte, par l'un ou l'autre des groupes. D'autant que laisser partir deux N'Tel'Quess dans un village où la moitié des habitants est hostile n'était peut-être pas la meilleure des choses à faire. Azur'Ael devra trancher... Et de toute manière le temps n'était plus à la réflexion.

-Je ne sais rien de la dernière localisation de cet Almëo par contre c'est apparemment dans le secteur ouest qu'a été perpétré la plupart de ces enlèvements !

Puis se tournant vers Siannodel
-Le bosquet de l'archi-druide est-il loin vers le nord ? Pensez-vous qu'il pourrait être de bons conseils dans cette affaire ?

Mais en premier lieu, la visite chez le barde semblait être plus logique. Un barde est souvent au courant de toute sorte de chose. Il fallait seulement espérer qu'il soit rester objectif dans cette histoire !

-Mialyë, nous te suivons !

Le froid devenait de plus en plus vif, remettant de l'ardeur dans la traque qui se lançait. La neige, si elle devenait persistante allait rendre la tache d'autant plus difficile qu'intéressante. Olafr se sentait au mieux de sa forme et redevenait avide de faire ses preuves.

écrit par: Azur'ael Mardi 19 Octobre 2010 à 16h07
La gardienne des mystères fit une petite moue devant les efforts menés en vain pour retrouver ce chasseur. Elle secoua sa capuche de cape, alourdie par la neige poudreuse. Dans d'autres occasions, elle aurait adoré profiter de ce moment en rêvant, grâce aux suggestions poétiques de la neige tombant sur ce tapis sylvestre. La réalité était bien plus sombre et dangereuse...

L'ensorceleuse semblait ainsi se trouver dans une impasse alors que le résultat était vital pour la vie de ses compagnons et la sécurité de la cité argentée. Tout semblait jouer contre leur défaveur : aucun indice ! De plus, la neige et la nuit n'allaient pas faciliter leur recherche. Peut être que ses compagnons auraient ils une excellente idée ? Elle les écouta donc attentivement, d'abord Mialyë, Olarf puis Iliania. Elle ne laissa pas le temps aux autres d'intervenir, prenant la parole.


- Amie Iliana, je ne veux pas que nous nous séparions car l'union fait notre force et je ne veux pas décupler l'animosité de certains qui pourraient voir d'un mauvais oeil des membres du non Beau Peuple circuler librement dans leur territoire. Si j'ai bien compris, Tinoclya pourrait nous aider ? Nous n'avons rien à perdre à aller à sa rencontre...Faisons vite !

Azur'ael se demandait bien qui était cette fameuse Tinoclya...Barde ? Druide ? Elle n'avait pas suivi toutes les conversations. Pressée, elle les invita tous à la mener jusqu'à elle. Sa décision était prise.

- Au fait qui est Tinoclya ?

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 20 Octobre 2010 à 18h01
Thamior resta bien attentif aux réactions de son fidèle chien qui visiblement, tout comme la jaguar, n'arrivait pas à trouver une nouvelle piste olfactive. Une conclusion était certaine, le disparu n'avait pas remis les pieds chez lui depuis un bon moment. Le druide fut tenté par la proposition d'Iliana. Elle pouvait communiquer à sa guise avec leurs compagnons animaux et il désirait autant qu'elle de profiter de cet avantage déterminant pour partir à la recherche d'une nouvelle piste olfactive au sein du village Ny’Ath’Myï. Cet Alméo ne pouvait pas s'être volatilisé.

Le gnome du attendre les paroles de la Ly'aegisir des Mystères avant de réellement réaliser que leur chasse ne pourrait avoir lieu. L'être arrogant et hostile avait pourtant qu'il leur laissait une chevauchée pour retrouver les disparus. S'il avait dit ça il n'espérait quand même pas que les Gardiens Sylvestres se privent de tout les atouts qu'ils avaient en leur possession ? Ou sinon il était l'être le plus hypocrite et sournois que le gnome n'ait jamais rencontré. Le fait est qu'il avait une confiance totale en leur chef et il finit par se résigner.

Il rappela Nailo à ses pieds et le remercia pour tous ses efforts, en lui promettant que la chasse ne faisait que commencer! Thamior releva alors la tête pour répondre aux dernières paroles d'Azur'ael.


- Tinoclya est le barde de ce village. Précisa Thamior discrètement et sans détours à l'attention de la lunaire.

Un fin psychologue aurait pu déceler que le gnome se retenait d'exprimer son avis à propos de la décision du chef de leur groupe. Le rôle qu'elle tenait dans cette situation si dramatique et presque désespérée était si grand qu'il ne voulut pas exprimer des propos qui pourraient aller à l'encontre de sa décision, et ce surtout devant Siannodel. Sans vraiment en être conscient, son regard se dirigea vers Iliana, comme pour lui exprimer son regret de ne pas la suivre pour la chasse qu'elle avait proposé.

- J'aimerais amener avec moi deux étoffes ou vêtements appartenant à Alméo et qu'il mettait le plus souvent possible. Je ne voudrais pas rater la moindre occasion si la chance nous mène vers un début de piste.

Finit-il par demander en s'adressant principalement à Siannodel, tout en cherchant également le regard de l'ensorceleuse.

écrit par: Adlareth Jeudi 21 Octobre 2010 à 15h05
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Crépuscule.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Les recherches n’aboutissant à rien. Les conclusions s’imposaient d’elles-mêmes. Ce qui s’imposait moins aisément était la suite à donner à cette enquête. Les propositions fusèrent plongeant une fois de plus la belle Teu’Tel’Quess dans des décisions difficiles à prendre. Et ce n’était pas la pression supplémentaire de savoir que non seulement l’avenir des relations diplomatiques reposaient entre ses mains, mais également l’avenir de toute la tribu Ny’Ath’Myï et une probable guerre entre eux et la Confrérie. Malgré cela, l’ensorceleuse gardait la tête froide et toute sa lucidité. En effet, se séparer c’était s’affaiblir. C’était aussi le plus sûr moyen d’avoir de nouveaux ennuis. Et s’il y avait une chose, dont les Gardiens Sylvestres pouvaient se passer facilement, c’était bien de cela.

Ainsi donc, Azur’Aël Sombrelune rejeta la proposition de la druidesse pour prendre l’option proposée par la servante du Grand Archer. Etait-ce les récents évènements qui l’avais rendu diplomate ou l’exemple de Ohma de elfes des bois, toujours fut-il que la Ly’Aegisir des Gardiens des Mystères mit les formes pour expliquer ses choix.

Une chose que comprit fort bien Thamior qui garda pour lui son ressenti. Il savait qu’Azur’Aël avait une position difficile, et qu’il était inutile d’en rajouter. Aussi se rangea-t-il à ses ordres.

Ainsi donc la petite troupe prit la direction du Nord du village. Myalië en profita pour compléter la réponse de Thamior à l’interrogation légitime de l’Innatho.


- Tinóclya Lódë est non seulement le maitre-barde des Ny’Ath’Myï. Mais il est également le bras droit de Siannodel. A ce titre, je pense que nous pouvons compter sur sa neutralité dans le conflit qui couve. Et s’il peut nous aider, je pense qu’il le fera. Maintenant, je dois vous prévenir, il est de nature plutôt… hum… énigmatique. Nous verrons bien, de toute façon nous n’avons rien à perdre. Puisse le Solonor percer le sens de ses paroles et nous tracer la voie.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent au pied d’un beau chêne, probablement, plusieurs fois centenaire. Tinóclya était un artiste. A ce titre, beaucoup le prenaient pour un illuminé ou tout au moins un être original. Ainsi, il marquait déjà sa différence ne serait-ce que par son mode vie. Haut dans l’arbre, le maitre-barde avait fait un nid, ressemblant beaucoup à ceux que l’on pouvait trouver à profusion en Thüldae. Ce Saë’Tel’Quess avait fait sien le mode de vie des elfes lunaires. Mais là n’était pas sa seule particularité.

Myalië ouvrit la marche et monta le long de l’escalier qui s’enroulait autour du gros tronc. A environ deux pieds de dragons du sol, la demeure du barde offrait une porte fermée. On pouvait entendre une douce mélodie jouée avec brio à la harpe. L’air était plutôt mélancolique. Le Conteur du Naturel ferma les yeux et profita de l’instant. Lähmee ne put s’empêcher d’apprécier la recherche, la profondeur des accords et la fluidité des phrases musicales.
Myalië frappa quelques coups légers à la porte et attendit.




La Saë’Tel’Quess se retourna vers ses frères et sœurs de la Confrérie et elle leur sourie en levant un sourcil amusé.

- Je crois que cela veux dire que nous pouvons entrer. Azur’Aël, si vous voulez bien vous donner la peine ?

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Myalië ouvrit la porte et entra une fois tous les compagnons, qui avaient prit la décision de monter, soient à l’intérieur. La demeure du barde était simple, il n’y avait là que le strict nécessaire pour vivre confortablement. A contrario, c’était un véritable petit musé dédié à l’art sous toutes ses formes. Des sculptures, des peintures, mais surtout accroché un peu partout des instruments de musiques, à corde, à vent, des percussions et des feuilles de papiers et autres parchemins un peu partout.

Tinóclya était assis sur un petit tabouret à trois pieds, une grosse et magnifique harpe elfique entre ses jambes. Le Bardes n’avait pas cessé de jouer, et il salua ses visiteurs d’un hochement de tête. Puis il ferma les yeux et fredonna une petite mélodie accompagnant la celle qu’il était entrain de jouer.


[elfique]- Alae, Al hond ebrath, uol tath shantar en tath lalala ol hond ebrath. (Une véritable amie, à l'instar des arbres et de l'eau.) Dans la ténébreuse, vous venez chercher la lumière. Dans le couchant, souvent le crépuscule à précédé la nuit qui les a enveloppé et les dissimules. Car c’est dans le couchant qu’ils sont partis. La nuit ne fait pas de différence, père, mère, frères et sœurs, fille est fils. Mais les dessins de la nuit restent obscurs. Alors ebrath (amis), serez-vous notre lumière pour éclairer les ténèbres ? Ou serez-vous la fin du lien ?

Le maitre-barde n’avait pas cessé de jouer. Il ouvrit à nouveau les yeux et vous sourit. Difficile de lire dans ses yeux ce qu’il pensait de vous ou de tout ça.

écrit par: Azur'ael Vendredi 05 Novembre 2010 à 12h02
L’ascension fut guidée par la mélodie. Chaque pas s’effaçait devant une note musicale. L’ensorceleuse était comme à son habitude charmée par la beauté artistique des prestations des ménestrels du Beau Peuple. Son regard émeraude se perdit dans celui du Conteur du Naturel pour lire ses sentiments, à son avis partagés avec les siens. Pour la première fois, elle se sentit bien dans ce village, oubliant les tensions et les conflits qui tiraillaient tout le monde.

Au sommet, devant le chanteur des forêts, elle se força mentalement à se concentrer sur le sens des mots prononcés. Le lyrisme de la mélodie l’amenait sur le chemin des rêves alors qu’elle avait besoin de se rattacher au réel pour élucider cette étrange disparition. Son sourire orna son visage pour saluer le maître barde, ne voulant pas par ses mots interrompre sa mélodie.

L’écoutant avec attention, elle tenta ainsi de repérer les mots clefs qui permettraient d’apporter la moindre piste.


¤ Enigmatique, oui c’était le bon terme Mialyë pour définir ce maître barde… Couchant et ténèbre, deux fois il les a évoqués. Forcément la réponse est là. Pourquoi je pense à l’Outreterre… ¤

Lorsque le barde eut terminé sa chanson même s’il continuait à jouer, elle s’adressa en espruar à son intention car ses mots venaient naturellement avec la mélodie.

- Alae maître voix de la forêt. Couchant et ténèbre…voilà un tableau des plus sombres…Votre mélodie illumine nos cœurs mais je crains que le sens de vos mots soit des plus ténébreux…

écrit par: Olafr Vendredi 05 Novembre 2010 à 15h05
Curieux qu'il était, le jeune humain ne se fit pas prié et emboîta le pas de ses compagnons vers la demeure du barde. La douce mélopée inondait le rôdeur de sentiments apaisants et réconfortants.* le calme avant la tempête! * L'intérieur de la demeure de Tinóclya était à l'image de sa mélodie, un raffinement pour les sens. Son oeil prenait plaisir à observer la multiplicité des oeuvres disposées.
Ces paroles ne le surprirent cependant pas. Bien qu'il apprécia la manière dont il apposait les mots sur les sons, le sens de ses phrases ne leur indiquaient cependant aucune directives d'actions qu'ils ne sachent déjà.
*Le couchant, c'est l'ouest. Comme nous l'a dit la mère de Mialyë, ils ont , pour la plupart, disparus dans ce secteur là. Après, le fait qu'ils aient disparu la nuit n'est en rien surprenant...*
L'impression de tourner en rond devenait pesante. Mais au moins, ils savaient par où commencer, même si c'était à l'aveuglette ...
Olafr écouta l'intervention d'Azur'Ael et attendait patiemment la réponse du barde. Mais en savait-il davantage? Ou allait-il broder de jolis mots afin de dissimuler son ignorance sur le sujet. Car tel étaient souvent les reproches qui étaient fait aux bardes. Peut-être que le lien avec la magie, donc une partie trop mystérieuse, était trop présent pour ne pas avoir son lot de réfractaires !

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 17 Novembre 2010 à 10h52
Les voilà qui étaient partis pour la hutte du barde du village. Ou plus précisément, Thmaior fut agréablement surpris de voir qu'ils se dirigeaient vers une habitations bien différentes que celles qu'ils avaient pu voir jusqu'alors. Plus harmonieuse et façonnée avec ce charme de cet amour qu'il avait pu retrouver à Thuldae. Dès le premier coup d'œil on pouvait se rendre compte qu'ils se rendaient chez un être qui se démarquait sensiblement du reste des habitants Ny’Ath’Myï.

Le gnome fut enchanté par la mélopée qui les accueillit pendant leur ascension tout autour du tronc d'arbre qui menait à l'habitation de barde. Piètre musicien, il avait toujours été incapable de produire des mélodies si envouteuses. Des souvenirs de son enfance lui revinrent, jouant, dansant, se baladant en forêt, alors qu'un adulte non loin entonnait une petite chanson tout en surveillant les petits gnomes intrépides du coin de l'œil. Si l'amour et l'admiration du gnome pour les merveilles de la nature l'ont détourné de la voie bardique dès son plus jeune age, cela ne l'empêcha toutefois pas de savourer les subtilités des notes qui venaient à leur rencontre.

Le druide fit signe à Naïlo de s'avancer et le suivit pour enfin entrer dans le repaire du barde, qui les accueillit avec des paroles bien tristes et énigmatiques. N'était-ce qu'une façon de leur souhaiter la bienvenue, ses question plus rhétoriques qu'autre chose ? Thamior garda profondément les paroles du barde incrusté dans sa mémoire mais se garda de les interpréter d'une quelconque manière, du moins pour le moment. Il répondit au barde d'un hochement de tête lent et pausé et mit à profit le temps qu'il lui restait avant les prochaines paroles du barde pour s'assurer que sa mémoire reste bien intacte et pérenne.

écrit par: Iliana Jeudi 18 Novembre 2010 à 21h21
Iliana suivit le groupe jusqu'à la hutte dudit barde et entra avec les autres quand elle y fut invitée par Mialyë. Seul problème, elle ne comprenait pas un traître mot de ce que disait ce fameux barde. Ce qui était assez handicapant pour s’intégrer a la conversation. Mais visiblement personne ne s’était rendu compte de son incompréhension, et comme tout le monde y pensait visiblement assez fort, elle n’osa pas les déranger en pleines réflexions. Aussi décida t’elle de reporter son attention sur le reste de la hutte. Tout ce qui pouvait être observé de près sans trop bouger le fût. Effleurant les instruments de musique, les surfaces pour s’imprégner de l’atmosphère apaisante qui régnait dans cette pièce était un véritable bonheur. Un instant elle en oublia complètement les problèmes auxquels ils étaient confrontés. Elle se retrouvait petite à essayer d’apprendre la flutte avec sa mère, mais sans grand succès. Cette vison chaleureuse lui fit monter aussi bien le sourire que les larmes. Cela faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas adonnée aux pleurs de la perte de ses êtres chers qui ont fait sa vie. Mais alors qu’Azur repris la parole, elle sortit de ses pensées pour revenir à la réalité présente. Il serait bien temps de repasser une semaine de deuil et de prières une fois les choses des vivants arrangés. Les morts attendront, ils ont l’éternité, les vivants, bien qu’en ce cas elfes, meurent tous un jour et parfois bien plus vite qu’on ne le pense.

Visiblement, les paroles du barde restèrent assez absconses, même pour la tête du groupe qui répondit en mélangeant assez joliment les ténèbres et la lumière dans ses paroles.

Que pouvait-elle faire d’autres à part attendre qu’on lui traduise ? Toujours est il que pour le coup, en ce qui la concernait, cette visite était une perte de temps. Elle avait certes entendu une belle mélodie mais sans en comprendre un mot, c’était difficile d’aller plus loin que l’esthétisme acoustique.

écrit par: Adlareth Samedi 20 Novembre 2010 à 20h18
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Nuit.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.


PARCHEMIN
Lhämee Tribäle utilise savoir bardique
15d20 +2(Niv de Barde)+3(Marque bardique du Ly’Aegisir)+2(Synergie Con. Histoire)+4(Savoir rare) = 26 ~ 25 -> réussite.
Lhämee comprend les paroles du barde.


Mialyë n’avait pas exagérée, le barde et bras droit de Siannodel était des plus énigmatiques. Tous avaient écouté avec attention, mais le sens des mots restait bien caché pour l’ensemble des Gardiens Sylvestres et une fois de plus Iliana se joignit à eux.

Certain étaient dans le vrai d’autres tiraient des hypothèses erronées. D’autres encore restaient sans voix et perdu dans le mélange de mélodie et d’informations pourtant capitales. Il restait encore un espoir de lever le voile de mystère.

Lhämee Tribäle reprit l’air de Tinóclya en chantant sur la musique du maître barde. En substance, il expliqua que dans le cas présent le couchant se trouve à l’ouest. Lhämee continua en expliquant que si souvent le crépuscule précédait la nuit qui avait enveloppé et dissimulait les disparus. Alors la nuit et le crépuscule n’était pas ce qu’ils semblaient être. Car le crépuscule précédait toujours la nuit.
Quand à cette dernière, si elle n’est pas ce qu’elle devrait être, Lhämee pensait qu’il s’agissait de l’entité responsable des disparitions. Les dessins de cette entité sont obscurs, car on ne connait pas les raisons pour lesquelles elle enlève les enfants de Ny’Ath’Myï. Il rassura Tinóclya en affirmant qu’ils tâcheraient d’être la lumière qui chassera la nuit.

Le Vert stoppa son chant et ajouta en regardant l’élue de son cœur.




La prêtresse du Grand Archer caressait le symbole sacré qu’elle portait en sautoir. Elle ajouta une évidence d’une voix pensive.

[elfique]- Félicitation Ly’Aegisir des Conteurs du Naturel. Grâce à votre perspicacité, nous pouvons être certains d’une chose : notre objectif se trouve à l’ouest. Tinóclya, pour le bien de votre tribu et de notre amitié, qu’est-ce que le crépuscule ?

--------------------
Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Le Maître-Barde stoppa net sa mélodie, laissant un silence lourd peser sur l’assemblée présente. Il adressa un sourire à Lhämee et un hochement de tête qui valait félicitations. Puis il se tourna vers Azur’Aël.

[elfique]- Les ténèbres ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être, comme vient de vous l’expliquer votre aimable compagnon. Grâce à lui, le crépuscule sera votre unique interrogation. Il arrive que la réponse qui était là, disparaisse avant de revenir pour s’en aller à nouveau. Il semblerait que maintenant vous soyez les seuls à pouvoir la retrouver. Que l’héxade sacrée veille sur vous, mes amis.

Une nouvelle fois Tinóclya, mit au défi les Gardiens Sylvestres avec une énigme supplémentaire. Celle-ci serait-elle résolue aussi brillamment que la précédente ?

écrit par: Thamior Amakiir Mercredi 24 Novembre 2010 à 13h33
Les paroles du barde n'étaient pas des plus simple à interpréter et Thamior aurait bien aimé être certain des choses qu'il avait du moins comprises. S'il faisait erreur, exprimer ainsi son opinion encore incertaine pouvait risquer d'influencer ses frères et sœurs qui, comme lui, devaient encore être en pleine réflexion. Le silence avait eu le temps de s'installer après les dernières paroles de Tinóclya Lódë mais l'espoir qu'il portait envers les Gardiens Sylvestres était tel que le gnome se décida à prendre la parole. Il pencha légèrement la tête en signe de respect et d'admiration quand son regard croisa celui de l'elfe barde. Ce fut l'élément déclencheur. Le druide marqua une dernière pause avant de sortir son premier mot, comme s'il s'était accordé un dernier instant pour ordonner ses idées, puit pris la parole en lange elfique d'un ton calme et posé.

[Elfique]- C'est un honneur et un plaisir de vous rencontrer, Tinóclya Lódë, maitre-barde de ce village, malgré les circonstances qui ont mené à cette heureuse rencontre. Votre conseil nous est très précieux et je vous en remercie. Mais si vous me permettez, Il s'arrêta comme pour reprendre son souffle et continua à peine plus lentement. la réponse a-telle déjà été entrevue par qui que ce soit, qui pourrait nous aider à révéler la lumière que nous portons en notre cœur ?

Une petite pause précéda ses dernières paroles:
[Elfique]- Je crains dans le cas contraire que notre Soleil ne puisse vous éclairer avant le lever de la prochaine lune.

Thamior eut une pensée à ses compagnon qu'il ne devait pas vraiment aider avec de telles paroles, notamment Iliana qui certainement ne comprenait pas le moindre mot ce qui se disait dans cette harmonieuse et sereine demeure. L'objectif du druide n'avait pour autant pas changé depuis les premières notes du barde: recueillir le plus d'informations possible et n'exprimer son opinion qu'en dernier ressort, quand les chances de se tromper seraient les plus faibles. Il était convaincu qu'on répondrait de manière précise et explicite à son interrogation et ne prit pas la peine d'expliquer son raisonnement de manière limpide; car après tout, si les propos du druide restaient incompris du maitre-barde des Ny’Ath’Myï, cela voulait dire qu'il n'avait que fait de se fourvoyer depuis le début et que ses explications resteraient alors sans grande utilité pour le reste du groupe.

écrit par: Azur'ael Vendredi 26 Novembre 2010 à 11h25
L’ensorceleuse écouta l’explication de son ménestrel avec une grande attention. Elle était assez fière de lui.

¤ Qu’il est intelligent mon petit sauvageon…¤

La gardienne des mystères prit ensuite le temps d’expliquer et de répéter à voix basse les propos tenus par chacun, et principalement celui du barde, à Iliana dont la méconnaissance de la langue elfique l’excluait de la réflexion et conversation. Le groupe avait besoin de tous les esprits pour trouver une solution.

Elle plissa le front en écoutant les propos de Thamior qui étaient encore plus mystérieux que celui du barde. Prêchait –il le faux pour connaître le vrai ? Cherchait-il à démontrer au barde l’absurdité de ce jeu de devinette devant la menace qui pèse sur la tribu et la confrérie ?

L’énervement commençait à gagner la gardienne mais elle se garda de le montrer. Le temps comptait. Son regard d’émeraude fixa le barde et d’un ton sérieux elle s’adressa à son intention :


- Ménestrel de la Forêt, le crépuscule est la lueur céleste présente avant le lever ou après le coucher du soleil. Selon moi, il désigne également le moment de la journée où cette lueur est visible. Le crépuscule du matin est communément appelé l'aube. Donc …nous devons allez vers l’Ouest et attendre l’Aube ? Je vous demanderais d’être moins énigmatique si vous souhaitez nous aider. Des vies et la paix sont en jeu.

écrit par: Olafr Samedi 27 Novembre 2010 à 12h25
Le jeune humain commençait à perdre patience devant cette scène qui, dans un autre moment et dans d'autres conditions, l'aurait probablement divertit. Cependant dans le cas présent, le temps leur manquait. *Qu'il nous dise clairement ce qu'il sait afin qu'on puisse agir!* D'autant qu'ils n'avaient pas besoin de venir ici pour savoir que la plupart des disparitions venaient de l'Ouest. La mère de Mialyë les ayant déjà renseignait à ce propos. Olafr se rangea donc du côté d'Azur'Ael qui semblait elle aussi perdre patience.
Se dirigeant petit à petit vers la sortie en faisant mine d'observer la pièce et la situation, l'humain se demandait si le barde allait enfin leur dire ce que signifiait le "crépuscule", mais vu que nous étions les seuls à pouvoir trouver la réponse, selon lui, plus rien ne semblait les retenir dans ce lieu ... aussi agréable soit-il ! Et toutes les questions de ses frères et soeurs amèneraient probablement plus de brouillard qu'autre chose.
Pour autant le rôdeur resta calme et écouta patiemment la conversation. Il fut assez surpris que Thamior prit la parole, lui qui d'ordinaire était assez discret...
Mais qui sait ces interventions feraient peut-être avancer les choses! Bien qu'Olafr pensait le contraire, il ne se permettrait pas de faire des commentaires. Après tout il était de ceux qui souhaitaient entendre la version de ce barde! La réponse de Lähmee mit le sourire aux lèvres de l'humain.
Qui mieux qu'un barde peut comprendre un autre barde !*

écrit par: Adlareth Jeudi 02 Décembre 2010 à 18h19
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Le vingt septième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Nuit.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.


PARCHEMIN
Lhämee Tribäle utilise savoir bardique
16d20 +2(Niv de Barde)+3(Marque bardique du Ly’Aegisir)+2(Synergie Con. Histoire)+4(Savoir rare) = 27 ~ 25 -> réussite.
Lhämee comprend les paroles du barde.


Cette nouvelle déclaration du Maitre Barde Ny’Ath’Myï n’allait sans doute pas apporter grand-chose. Cela commençait même à semer le vent d’une tempête dans certains esprits. Pour d’autre l’heure était plus à la réflexion. Ainsi le druide gnome des forêts tenta de percer le sens caché des phrases énigmatique. Tenait-il la vérité ? Quand à Azur’Aël qui venait de faire entrer Iliana dans la confidence en lui révélant les propos du Maitre Barde. Mais, l’Espuar permettait tellement plus de profondeur à ce qui se disait, que la traduction ne pouvait pas réellement aider la druidesse de Chult, qui garda le silence.
L’ensorceleuse tentait de se contenir. Quel jeu jouait ce barde ? L’heure n’était pas aux devinettes, cela était une certitude. Chaque seconde, chaque minute qui filait était définitivement perdue. Hors le temps jouait contre eux. Pour autant, la Première Dame des Mystères n’était pas femme à baisser les bras devant la nébuleuse d’un mystère caché qu’il fallait percer. Elle aussi tenta donc de résoudre l’énigme.

Si Tinóclya avait porté un regard bienveillant sur le Novice de la Confrérie, il regarda la belle lunaire avec un certain reproche. Une réponse probable à ces dernières paroles. Visiblement pour lui, ce n’était pas un jeu.

Le jeune humain n’était pas loin non plus de se laisser gagner par un certain énervement face à cette perte de temps. Pour lui, tout ceci ne servait à rien. Et ils n’apprendraient rien qu’ils ne sachent déjà. La prêtresse du Grand Archer restait silencieuse, sans doute était-elle tout simplement perdue dans les limbes d’autant de sens caché. Lähmee avait fait très fort, mais elle était bien incapable de réaliser les mêmes prouesses. D’ailleurs depuis son plus jeune âge, elle n’avait jamais rien comprit à ce que Tinóclya pouvait bien dire. D’habitude cela l’amusait, elle l’avait toujours prit pour une espèce de fou gentil.


Une fois de plus c’était sans compter sur l’habileté du sauvageon à jouer avec les mots comme avec les notes de musique. Lhämee resta tout d’abord silencieux, plongé dans une profonde réflexion. Soudain, son visage s’illumina.


- Oui, c’est ça. Ca ne peut être que ça. La réponse est ce que nous cherchons. Et que cherchons-nous ? Les disparus bien sûr. Les disparus étaient là, et puis ils n’y étaient plus, avant de revenir pour disparaitre à nouveau. Rappelez-vous, Alméo. Il était là, avec nous dans la forêt. Puis, il s’est absenté. Tout le monde à cru qu’il avait disparu, avant de revenir et… de s’en aller à nouveau. C’est le crépuscule, où le jour est là, mais il n’est plus vraiment là et où la nuit est là, sans y être encore vraiment. Maître Tinóclya, ai-je raison ?

Le Maître Barde sourit et ses doigts recommencèrent à voler sur les cordes de sa magnifique harpe elfique. Il ferma les yeux et la musique fut sensiblement plus légère, plus entraînante. A elle seule, elle redonna courage à ceux sur qui reposait tellement de responsabilités. Ils seraient les architectes de l’avenir des Ny’Ath’Myï, de l’alliance et également de Thüldae. Pour Lhämee, la musique fut sa réponse. Il se leva et rajusta ses vêtements.

- Je vous remercie pour tout Maître Tinóclya, et je gage que nous nous rencontrerons à nouveau. J’ai déjà hâte de pouvoir partager à nouveau avec vous. Je crois que nous pouvons y aller, maintenant.

Qui avait compris ce qui c’était dit entre le Vert et Tinóclya ? Pour qui, toutes ces subtilités restaient d’obscurs mots s’enchaînant gracieusement les uns avec les autres ?

Lorsqu’ils ressortirent, la neige avait cessé de tomber pour être remplacé par la nuit hivernale et une brume épaisse. Partir à l’aventure dans ces conditions aurait été une pure folie. On n’y voyait pas à un pied de dragon. Tous les sons étaient comme atténués, presque inexistant. Un sentiment étrange de calme presque surnaturel avait enveloppé le village Ny’Ath’Myï.

Quelques minutes plus tard, le petit groupe avait regagné la hutte de Siannodel. La Ohma de la tribu n’était pas présente. Chacun retrouva de la chaleur, ses affaires laissées sur place et une bonne odeur de nourriture entrain de mijoter. Suspendu au dessus du foyer central, un chaudron dans lequel une soupe épaisse de légume et de lard cuisait lentement. Du pain, des fruits séchés et du lard salé trônait sur la table et allait certainement être une bénédiction pour les estomacs des aventuriers.


- Lhämee, je ne suis pas certaine d’avoir tout comprit. Tu pourrais tout nous remettre dans l’ordre. Ce barde était une énigme à lui tout seul.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


Un large sourire frangea le visage du Vert. Le Ly’Aegisir sortit une flute et fit comme s’il allait commencer à jouer. Une taquinerie faite pour détendre l’atmosphère. Comme s’il allait s’amuser à répéter les propos de Tinóclya. Mais il s’arrêta et lança un petit rire qui venait du fond du cœur.

- Mais bien entendu, alors pour faire simple. Comme nous le savions, le secteur principal des disparitions se situe à l’Ouest d’ici. A quelle distance exactement, je n’en sais rien. Mais je pense que l’on peut légitiment commencer nos recherches par là-bas. Ensuite, il semblerait que certains des disparus est un point commun. Avant de disparaitre pour de bon, ils avaient déjà disparu avant. Comme pour Alméo. Par contre, aucune idée de savoir comment ça peut nous aider. Plus cette histoire avance, et plus c’est tordu.


écrit par: Azur'ael Samedi 11 Décembre 2010 à 12h12
La gardienne des mystères se força à manger les petits mets préparés à leur attention. Même si les odeurs étaient des plus alléchantes, la contrariété d’avancer si peu dans l’élucidation des disparitions pesait sur son estomac.

De toute évidence, cette nuit brumeuse et froide interdisait de reprendre de nouvelles recherches. De toute façon, il leur fallait reprendre des forces et trouver une rêverie ou un sommeil réparateur. Selon le dicton bien connu, la nuit porte conseil…


- Mon tendre Lhämee, merci d’avoir apporté tes lumières dans ces étranges paroles du barde sylvestre. Vous, les bardes vous êtes parfois bien mystérieux. C’est peut être pour cela qu’on vous aime.

Elle esquissa son plus beau sourire lunaire et récompensa son sauvageon d’un tendre baiser sur le front.

- Je ferais part à leur chef de nos découvertes. Nous savons maintenant que les disparitions ont lieu à l’ouest et qu’elles se passent en deux temps : une disparition temporaire puis une disparition définitive. Nous pourrions donc attendre la prochaine disparition au crépuscule et lorsque le disparu reviendra nous le lâcherions plus des yeux et des oreilles pour finalement découvrir la cause de tout cela et ainsi ramener s’ils sont encore vivants les derniers disparus. Je conseille donc à chacun de profiter de cette nuit pour faire le plein de forces. Restons également prudent pour cette nuit en faisant un tour de garde chacun comme nous avions l’habitude de faire en pleine forêt. Certains habitants ici nous sont très hostiles…Olafr, comment va au fait ta blessure suite à la morsure de la créature ? J’espère que le venin s’est dissipé…



Tour de garde - rêverie

écrit par: Olafr Mercredi 15 Décembre 2010 à 21h47
Réfléchissant aux paroles de Lähmee, le jeune rodeur ne voyait toujours pas comment ce complément d'information allait pouvoir aider ... *mais cela trouvera sûrement une réponse à un moment ou un autre !* Il replongea alors dans sa soupe dont la chaleur lui faisait un bien fou.
Il fut ravi de prendre le chemin de la hutte car il ne se voyait pas commencer les recherches dès ce soir.
*Une petite nuit au chaud ne serait pas de refus* pensa t'il avec le sourire. Sourire qui ne resta pas longtemps car la pensée du travail qui allait devoir être fait demain refit vite surface. Visiblement tout le monde en était là au vu du silence de chacun. Seul Lähmee gardait sa jovialité qui était nécessaire pour tous!

La demeure de L'archi-druide allait les faire faire un crochet mais fallait-il bannir l'idée d'une visite à ce sage ... Olafr avait repris le chemin des songes quand Azur'Ael prit la parole


-Oui tout va bien, merci de t'en soucié! Siannodel a fait des miracles! Je suis d'accord avec toi, il faut rester prudent et veiller à tour de rôle. Si personne n'y voit d'inconvénient, je prendrais le premier tour de garde.

écrit par: Adlareth Vendredi 24 Décembre 2010 à 08h58
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27 Marpenoth 1372

27 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Nuit.


Température la plus basse : -10 °C
Température la plus haute : 0 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Trace de neige.
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 11 heures 00.
Tombée de la nuit : 18 h 45.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.


- Mystérieux, huhu, Très chère c’est une pratiquante des arcanes qui dit ça !

Lähmee gardait le cap, et ce faisait un devoir de veiller comme il pouvait au moral du groupe. Il sentait bien, que sa bien aimée était inquiète et soucieuse. Il y avait largement de quoi d’ailleurs. Lui aussi l’était, mais n’ayant directement la responsabilité du groupe sur les épaules, il arrivait sans doute un peu mieux à se détacher de la pression qui pesait sur la Confrérie toute entière.

Il répondit au baisé de la belle Teu’Tel’Quess en la prenant doucement par la taille, et l’attira tendre à lui, pour poser son front contre le sien. Là, les yeux dans les yeux, il parla à voix basse.


- Ne te focalise pas sur le crépuscule, ce n’est qu’une image. Nous y arriverons. J’en suis certain.

Ce fut le moment que choisi un petit oiseau pour venir virevoltée autour du couple. Ce genre de volatile étrange constitué de brindilles et de magie. Il se posa sur les épaules de la Ly’Aegisir des Gardiens des Mystères et délivra son message. L’elfe lunaire reconnue tout de suite la voix du Protecteur.

PARCHEMIN
- Alae Azur’Aël, j’espère que vous allez tous bien et que les choses avances. N’oublie pas de me tenir informé de l’évolution de cette mission Ô combien délicate. J’ai cependant une mauvaise nouvelle. Je dois rappeler Lähmee à Thüldae, de toute urgence. Je lui expliquerai pourquoi lorsqu’il sera là. Demain, à la première heure un Gardien des Vents partira pour le ramener. Je veillerai à renforcer votre groupe au plus vite, sois en assuré. Que l'Héxade Sacrée vous garde.


Une nouvelle qui n’allait probablement pas manquer de faire son effet sur le principaux concernés et sans doute même bien au-delà.


De leur coté, le reste du groupe reprenait des forces et le repas chaud ne manquait d’apporter sa contribution. Lorsqu’Olafr se proposa pour le tour de garde, ce fut Mialyë qui intervint.


- Olafr, tu as déjà beaucoup donné aujourd’hui. Il faut que tu te reposes. Nous sommes suffisamment d’elfe ici pour vous puissiez vous reposer et dormir comme il faut. Demain sera à nouveau une longue journée. Et puis, Siannodel nous a assuré la tranquillité en cette demeure. Même si je suis en total accord avec Azur’Aël, je pense qu’un seul garde par tour devrait suffire.

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Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


La prêtresse posa un regard sur l’ensorceleuse afin d’obtenir son approbation.

Pour les druides et leur compagnon, l’heure était venue de se reposer. La fatigue engrangée se faisait sentir. Et chacun qu’il soit Gnome ou Humain se recentra sur ce qu’il avait de plus chers le compagnon. IL y eu peu d’échange ce soir là. Probablement que les esprits fatigués avait besoin de se retrouver ou de méditer sur l’avenir.



Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372

28 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt – Village Ny’Ath’Myï.
Horaire : Aube.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Quoi qu’il en fut, la nuit se passa on ne pouvait plus calmement. La Omah du clan Ny’Ath’Myï n’avait pas menti. Les Gardiens Sylvestres et leur amie purent se reposer comme il se devait pour attaquer cette nouvelle journée.

Lorsque le soleil perça les ténèbres pour apporter sa lumière, Siannodel entra apportant de quoi prendre des forces. Un petit déjeuner constitué de lait de chèvre et de céréales fut servi. La dirigeante Ny’Ath’Myï prit donc des nouvelles sur l’avancée de l’enquête, mais surtout sur ce que pensait faire les Gardiens Sylvestres, il y avait un ultimatum sur sa tête. Et chaque minute qui passait la rapprochait des conséquences de son engagement de la veille.

Alors que la discussion venait de s’engager, on frappa à la porte. Dehors on pouvait entendre une certaine agitation. Quelque chose dérangeait la quiétude de cette froide matinée. Lorsque Siannodel ouvrit la porte tous purent voir ce qui créait cette agitation. Une chose sous la forme d’un aigle géant posé juste devant la demeure.

L’heure de la croisée des chemins pour Lähmee Tribäle avait sonnée. Il était maintenant temps pour lui de dire au revoir, car d’autres devoirs l’attendaient en la cité du Saule Argenté.

écrit par: Azur'ael Lundi 03 Janvier 2011 à 13h18
La gardienne des mystères avaient tiré la moue en entendant le message du haut protecteur. Son regard s’était aussitôt tourné vers son sauvageon comme pour éterniser ce moment.

Ce matin, elle était d’une humeur draconique. Elle ne comprenait pas pourquoi on lui retirait son tendre sauvageon dont les qualités indéniables de barde s’étaient avérées essentielles pour comprendre le mystère de ces disparitions. Et surtout les relations avec la tribu étaient déjà tendues alors leur envoyer au cœur de leur village un aigle géant était insensé ! La raison qui avait poussé à agir de la sorte devait être grave. Elle ne ferait pas de rapport au Haut Protecteur. D’abord parce qu’elle était énervée et surtout parce que son ménestrel saurait le faire aussi bien.

Le cœur lourd, elle regarda son sauvageon partir…Consciente de l’importance de sa mission, elle se garda de montrer la moindre expression lors de son départ. Elle chassa cette énergie négative de tristesse et de colère en expliquant à Siannodel l’avancée de leur recherche et l’avertit du départ de Conteur Naturel.


- L’ouest…nous allons y centrer nos recherches et surveiller la moindre disparition temporaire. Le moindre détail peut avoir son importance : un phénomène magique, maléfique ou inhabituel, il faut tout noter !

écrit par: Thamior Amakiir Mardi 04 Janvier 2011 à 09h57
Bien rassasié par le bouillant breuvage qui les attendaient miraculeusement, le gnome des forêts profita de leur temps de repos et du calme nocturne pour s’adonner à son petit rituel quotidien en l’honneur la Feuille Masquée. L’idéal aurait été de trouver un petit bosquet adéquate, l’idée de quitter la sécurité de la hutte n’était toutefois pas si envoutante. Il se contenterait de se mettre un peu à l’écart des regards, assis par terre entre le mur de la hutte et son gros chien, essayant tant bien que mal de faire abstraction de la présence des autres personnes sous le toit de la hutte. Le Protecteur de son peuple oublié ne lui en tiendrait pas rigueur mais c’était bien la première fois que le gnome réalisa sa prière sacrée en la présence de grandes gens. Il put finalement s’acquitter de son devoir envers son dieu et se laissa emporter par le sommeil blotti contre la douce fourrure de son compagnon.

La nouvelle du départ du Conteur du Naturel attrista grandement le gnome. Ils venaient à peine de faire connaissance et voilà que leurs routes se séparaient déjà ? Après la fameuse démonstration bardique de la veille, Thamior aurait vraiment aimé découvrir les merveilles des contes et récits elfiques. L’arrivée de l’aigle géant en cette matinée inquiéta un peu le gnome. Quelle mission de plus grande importance pouvait bien attendre le Conteur du Naturel au sein de la citée sylvestre ? Le havre de paix était-il menacé en son sein même ? Ainsi séparés d’une force majeure de leu groupe, ils devraient d’autant plus redoubler de vigilance et agir dans les plus brefs délais affin de mettre toutes les chances de leur côté.

Ils avaient la plupart des informations dont ils avaient besoin pour partir à la recherche des disparus. Le conseil de l’archidruide était-il indispensable ? Thamior lui-même ne savait que trop penser, ils se devaient de trouver des preuves concrètes avant que Siannodel ne perde la faveur des Ny’Ath’Myï.


Thamior prépare de nouveaux sorts

écrit par: Olafr Mercredi 05 Janvier 2011 à 18h42
Les premiers rayons du crépuscule pointaient leur nez quand le jeune humain se réveilla. Il se sentait d'attaque à traverser monts et forêts ! Cette bonne nuit de sommeil lui parue bien longue et revigorante. Il en remercia Mialyë qui lui avait évité un tour de garde.

L'arrivée de Siannodel avec la nourriture fut comme une cerise sur le gâteau pour cet humain qui se sentait prompt à engloutir de quoi faire concurrence au plus hardi des gaillards. Cependant la réalité revint sonnait du clairon et le temps des "au revoir" était venu avec son frère barde... Au final cela ne faisait que peu de temps qu'il se connaissait mais le rôdeur eut un pincement en repensant à quelle scène gravée dans sa mémoire: son intervention face au péryton quand il était aux portes de l'autre monde, sa bonne humeur communicative,... D'autant que cela leur fera un bras armé en moins, ce qui n'augure rien de bon!
Tout en posant une main sur le coeur, il baissa légèrement la tête en le regardant



Puis il le regarda monter sur ces créatures magnifiques. Jamais il n'en avait vu de semblable et se dit qu'il aimerait bien connaître un jour cette sensation... voler !

Puis il rentra dans la hutte afin de préparer ses affaires pour le départ qui ne tarderait pas. Au vu de la mine d'Azur'Ael, il ne demanda rien. De toute façon, il savait déjà la direction; Le reste, il le découvrira en chemin.

Quelques minutes plus tard il était opérationnel sur ce qui s'annonçait être une longue journée !

écrit par: Adlareth Vendredi 07 Janvier 2011 à 00h31
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Le vingt hutième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
28 Marpenoth 1372

Lieux : Haute-Forêt.
Horaire : Zénith.


Température la plus basse : -5 °C
Température la plus haute : 5 °C
Température effective : 0 °C
Précipitation : Aucune
Vent : nul – 0Km/h
Phase de Séluné : 2 ème Quartier
Nombre de d'heure de Jour : 10 heures 55.
Nouvelle aube : 06 h 55.



MJ
Narration :Thamior, Olafr, Naïlo, Mialyë, Azur’Aël, Lähmee Tribäle, Iliana et Rïana.

Cette nouvelle journée commençait assez mal avec le départ de Lähmee Tribäle d’autant que ce dernier avait marqué les esprits en réussissant le tour de force de percer les mystères du maitre-barde Ny’Ath’Myï. L’arrivée d’un aigle géant en plein cœur du village elfique n’était pas passé inaperçu. Et pour la première fois, on voyait clairement le village divisé en deux. Et si pour le moment Siannodel gardait la majorité des membres de la tribu de son coté. Ceux qui s’étaient rangés spontanément du coté d’Aliomast.

Avec autant de monde rassemblé, s’en prendre directement au Gardien du Vent aurait été le déclenchement d’une guerre interne chez le Ny’Ath’Myï et visiblement, ni Siannodel, ni Aliomast n’étaient prêt à cela. Ce fut donc, dans une atmosphère tendue que Le Vert écourta les au revoir afin de ne pas envenimer d’avantage les choses. Et fut dans un claquement d’aile que Lähmee disparut dans les airs. Azur’Aël si elle était triste de voir partir son bien aimé, pouvait se rassurer, bientôt il serait en sécurité à Thüldae. Alors que pour elle, tout restait encore à faire, et avec un appui certain en moins.

Les instructions de la Ly’Aegisir des Gardiens des Mystères avaient été claire et quelques minutes plus tard, le petit groupe était prêt à repartir vers l’Ouest. Siannodel était restée avec eux, silencieuse, respectant la concentration nécessaire pour se préparer et ne rien oublier. Lorsqu’il fut évident qu’ils étaient prêts, La Ohma se dirigea vers l’elfe lunaire.


- Je ne sais que dire pour vous remercier de ce que vous faite pour nous. Je pense qu’Aliomast respectera sa parole. Pour autant, surveillez vos arrières. Tenez, je vous ai préparé ce petit quelque chose pour vous. J’espère que vous n’aurez pas à vous en servir. Mais en cas de blessure… ça devrait aider à guérir vos chaires, mais pas vos âmes.

Le dirigeante des Ny’Ath’Myï tendit deux petites fioles en terre cuite fermée par un bouchon en liège à Azur’Aël. Puis elle en appela à bénédiction du seigneur des arbres en une pieuse prière. L’heure de la croisé des chemins était venue tout comme ces moments où l’on se retrouve face à sa destinée. Mais cette fois-ci la destinée risquait fort d’entrer bien plus que leur petit groupe de protecteur de la nature…

La suite des aventures par ici